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18A RTE Magaz ine27 avril > 3 mai 2002
Regards noirsSix visions des mondes noirs d’aujourd’huiAvec Libre, vendredi 3 mai
Élisez la femme du président !Thema, dimanche 28 avril
La Flûteenchantée> en direct Mercredi 1er mai
14.00 > 19.00 Programmes d’ARTE en numérique sur CanalSatellite et TPS19.00 > 03.00 Programmes d’ARTE sur le réseau hertzien, le câble et le satellite en numérique sur CanalSatellite et TPS
18Semaine du 27 avril au 3 mai 2002
Samedi 27 Dimanche 2 8 Lundi 29 Mardi 30 Mercredi 1er Jeudi 2 Vendredi 3
4.00n enfant’ailleurs (1)
4.30e mystère desonstellations
5.15es Ritaliens
6.45racks
7.30 ourt-circuite magazine)
9.00lash Info
9.00e forum es Européens
9.45RTE Info
0.00e dessous es cartes
0.10RTE Météo
0.15oyages vec Turner (6)
0.45’aventureumainekhenaton t Néfertiti
1.35 Metropolis
2.30 ictiona passionchliemann
3.55 a lucarne e bocal
0.45 omicileonjugal
2.20 a quatrièmeimension
14.00Un enfantd’ailleurs (2)
14.30Voyages,voyagesMacao
15.15Tu m’aimes ?
16.35 Le meilleur des mondes
17.25Madame mènel’enquête
19.00Flash Info
19.00MaestroAlfred Brendeljoue Mozartet Haydn
19.45ARTE Info /Météo
20.15DanseLe laveur de vitres
20.45-00.30ThemaÉlisez la femme du président !
20.45 Le bon plaisir
22.35La femme du président
23.30Hillary Clintonen campagne
00.30Mic Mac
01.00Oasis
02.00Metropolis
14.00Un enfantd’ailleurs (3)
14.30Le retour du saumondans le Rhin
15.15Metropolis
16.10Ardentejeunesse
17.25L’ami africain
19.00Flash Info
19.00NatureSauvé des eaux
19.45ARTE Info /Météo
20.15ARTE ReportageLe docteurMabuse des porcs
20.45CinémaFargo
22.20Grand formatLes enfants du bitume
00.05Court-circuit(le magazine)
00.50 Fargo
02.30Tembo
14.00Un enfantd’ailleurs (4)
14.30Le gingko,arbre sacré
15.15Dieu sait quoi
16.40Moineaux
16.50Les deuxAnglaises et le continent
19.00Flash Info
19.00Archimède
19.45ARTE Info /Météo
20.15ARTE ReportageLe peuple John Frum
20.45-23.00ThemaLes nouveauxterritoires du tourisme
20.45Chambresd’hôtes dans le Sahel
21.45Majorque, île cobaye
22.15Safari polaire
23.00 Music Planet2NitePee Wee Ellis /Fred Wesley /Saïan SupaCrew
00.00Die Nacht / La Nuit
00.55Hammam
02.30Camouflage
14.00Un enfantd’ailleurs (5)
14.30Voyages,voyagesL’Australie-Occidentale
15.15La princessecéleste
16.15Un rafiot et des diamants
17.30La passionSchliemann
19.00Flash Info
19.00OpéraLa flûteenchantée – acte I
20.15ARTE Info /Météo
20.45Opéra La flûteenchantée – acte II
22.15Les mercredisde l’histoireCeaucescu
23.15Ciné-découverteSunday
00.45L’ami africain
02.20 Elizabeth, unevie d’éléphant
14.00Majorque, île cobaye
14.30L’hommeélectrique
15.15Shangri-La, la route du paradis
16.15Cindy rêved’argent
17.10D’une citél’autre
17.20Domicileconjugal
19.00Flash Info
19.00Voyages,voyagesLa Corée du Sud
19.45ARTE Info /Météo
20.15ARTE ReportageLe pari coréen
20.45-00.45ThemaNietzsche
20.45 La corde
22.00 FriedrichNietzsche, un voyagephilosophique
23.40L’expériencede Nietzsche
00.45Les deuxAnglaises et le continent
14.00Voyages avec Turner (5)
14.30Sauvé des eaux
15.15Un rêve de Taj Mahal
16.10Oasis
17.25Newsman
19.00Flash Info
19.00Tracks
19.45ARTE Info /Météo
20.15ARTE ReportageLe Japon du jeu
20.45FictionLibre
22.20La vie en faceLa chaîne du silence
23.30ProfilsEdward Bond
00.45 Exit II : la nuittransfigurée
02.20 Le dessous des cartes
02.35Brèverencontre
Les grands rendez-vous
P. 9 Femme (du président)Femme de président : un rôle sur la corde raide, qu’ARTE vouspropose de découvrir avec des portraits de premières dames dumonde entier et un jeu sur Internet.Thema
Élisez la femme du président !
Dimanche 28 avril à 20.45
P. 20 Flûte (enchantée)L’ultime chef-d’œuvre lyrique de Mozart, dans une nouvelleproduction signée Achim Freyer, en direct du 50e Festival deSchwetzingen et de son théâtre rococo.Opéra en direct
La flûte enchantée
Mercredi 1er mai à 19.00 et 20.45
P. 25 Philosophe (maudit)La vie et l’œuvre hors normes de Friedrich Nietzsche, penseur,poète, esprit libre épris de musique : une Thema pour redonnersa véritable dimension au philosophe allemand.Thema
Nietzsche
Jeudi 2 mai à 20.45
P. 29 Fictions (noires)“Regards noirs” est un cycle de six fictions tournées en Afrique et aux Antilles, six visions des mondes noirs contemporains. Il débute par Libre, l’histoire d’un jeune Peul à Dakar…Fiction
Libre / Cycle “Regards noirs”
Vendredi 3 mai à 20.45
Les films de la semaine Domicile conjugal
de François TruffautSamedi 27 avril à 00.45
et jeudi 2 mai à 17.20
Le bon plaisirde Francis GirodDimanche 28 avril à 20.45
Ardente jeunessede Jack ConwayLundi 29 avril à 16.10
L’ami africainde Stewart RaffillLundi 29 avril à 17.25
et mercredi 1er mai à 00.45
Fargode Joel CohenLundi 29 avril à 20.45 et 00.50
Les deux Anglaiseset le continent de François TruffautMardi 30 avril à 16.50
et jeudi 2 mai à 00.45
Hammamde Ferzan OzpetekMardi 30 avril à 00.55
Sundayde Jonathan NossiterMercredi 1er mai à 23.15
La corded’Alfred HitchcockJeudi 2 mai à 20.45
Exit II : la nuit transfiguréede Franz NovotnyVendredi 3 mai à 00.45
Fargo, l’histoire d’un enlèvement bidon
par deux malfrats maladroits.
Prix de la mise en scène à Cannes en 1996.
<
<
Voyage biographique et intime sur les pas de Nietzsche.
14.00
Un enfant d’ailleurs (1)Rediffusion du 8 avril)
14.30
Le mystèredes constellationsRediffusion du 17 avril)
15.15
Les RitaliensRediffusion du 12 avril)
16.45
racksRediffusion du 26 avril)
17.30 (PDC :17.25)
Court-circuit (le magazine)Dans les règles Court métrage de Dover Kasashvili
19.00
Flash Info
19.00
Le forum des Européens
19.45
ARTE Info
20.00
Le dessous des cartes
20.10
ARTE Météo
20.15
oyages avec Tu rner ( 6 )enise, symphonies
de lumières et de couleurs
20.45
’aventure humaineAkhenaton et NéfertitiDocumentaire de Michael Gregor
21.35 (PDC : 21.40)
Metropolis
22.30 (PDC : 22.35)
FictionLa passion SchliemannTéléfilm de Bruno Gantillon
23.55 (PDC : 00.00)
La lucarne Le bocal Documentaire de RichardBillingham
00.45 (PDC : 00.50)
Domicile conjugalRediffusion du 15 avril)
02.20 (PDC : 02.25)
La quatrième dimensionRediffusion du 25 avril)
19.00Le forum des EuropéensRéalisation : Guy SaguezRédaction en chef : Bruno Le Dref(France, 2002-41mn)Coproduction : Compagnie des Phares et Balises, ARTE FranceARTE FRANCE
L’invité de la semaine : Georges Charpak,
physicien, Prix Nobel de physique
L’Europe peut-elle se passer
du nucléaire ?
L’émission de réflexion et de débat sur lesgrands thèmes qui préoccupent lesEuropéens. Cette semaine, Romaine Jeanreçoit Georges Charpak.17 % de l’électricité européenne est aujour-d’hui produite par les centrales nucléairesavec de grandes disparités selon les nationsde l’Union européenne. Au moment où despays européens (tels l’Allemagne et laBelgique) annoncent vouloir se passer decette électricité, demeurant la moins chèresur le marché mondial, où la controversepublique à ce sujet est des plus vives, le Forum des Européens tente de mieuxcomprendre le débat. Romaine Jean reçoitGeorges Charpak sur les questions de la“ d a n g e rosité” des centrales et des déchets,de l’arrêt de la production d’électricité d’origi-ne nucléaire, et propose deux reportages,l’un sur la centrale de Kosloduy (Bulgarie)dont l’état est préoccupant et l’autre sur le sitede stockage de déchets Manche Cotentin.Contact presse :
Isabelle Courty - 01 55 00 72 90
20.00Le dessous des cartes Magazine géopolitique de Jean-Christophe Victor Réalisation : Frédéric Lernoud (France, 2002-10mn)ARTE FRANCE
Mermoz
L’ouverture de la ligne France - A m é r i q u edu Sud. Ce n’est qu’à l’issue de la Première Guerremondiale que l’aviation devient un moyende transport civil. Commence alorsl’époque des chevaliers du ciel, des raids
aériens et de la naissance des compagniesaériennes, essentiellement pour acheminerle courrier. L’ouverture des premières lignesrelève souvent de l’exploit, comme celuiaccompli par Jean Mermoz pour la ligneToulouse-Santiago du Chili via Dakar…En partenariat avec
“Les enjeux internationaux” de
Rediffusion le 3 mai à 02.20
20.15Voyages avec Turner (6)Série documentaire (Allemagne, 2002-26mn)HR
Turner et Venise : cet épisode clôt la sérieconsacrée au peintre, après une exploration deses travaux sur cinq fleuves d’Europe – laTamise, la Seine, la Loire, la Moselle et le Rhin.
Venise, symphonies de lumières
et de couleurs
Réalisation : Éva Maek-Gérard
William Tu rner fait étape pour la pre m i è refois à Venise en 1819, alors qu’il est enroute pour Rome. Il y reste le temps dep e i n d re quelques aquarelles des lieux lesplus connus et tombe sous le charme de lacité des Doges, où il reviendra pour deuxlongs séjours, en 1833 et 1840. La poly-c h romie des édifices, l’harmonie desvolumes et les jeux de lumière sur l’eau vontorienter Tu rner vers un autre style de pein-ture, qui marquera les œuvres de la maturi-té. Le poète Josef Brodsky a écrit de Venisequ’elle est “la plus grande aquarelle dum o n d e ”. Il était donc naturel que le plusgrand aquarelliste de tous les temps s’at-tache à en représenter les splendeurs touten nuances.Rediffusion le 10 mai à 14.00
s a m e d i 27 avril
es horaires correspondent ux codes PDC,
Vue de Venise par Turner.
d’Aton, le disque solaire. C’est aprèsavoir instauré la nouvelle religion qu’ilabandonna son nom d’Aménophis IVpour celui d’Akhenaton, “serv i t e u rd’Aton”, de même qu’il quitta Thèbespour fonder une nouvelle capitale,Akhetaton, “horizon du disque solai-re”. Des images de synthèse en 3D,réalisées d’après les plus récentes décou-v e rtes en archéologie, permettent dereconstituer la cité des pharaons héré-tiques. Aujourd’hui, les chercheurs essaientde savoir pourquoi la révolution monothéis-te d’Akhenaton fut un échec. Dans desl a b o r a t o i res high-tech, ils tentent de savoirsi toute la dynastie d’Akhenaton ne souffraitpas de maladies héréditaires et si la mys-tique du pharaon n’était pas tout simple-ment l’expression d’un cerveau malade etla marque d’une famille condamnée à dis-paraître par sa pratique de l’inceste.Rediffusion le 4 mai à 15.15
20.45 Akhenaton et NéfertitiAkhenaton, l’un des plus grands pharaons, et Néfertiti, l’une des plus belles re i n e s ,
f o rment un couple mythique de l’histoire d’Égypte. Certains chercheurs n’ont pas re n o n c é
à re t rouver leurs momies, officiellement perdues. Quelles révélations pourr a i e n t - e l l e s
a p p o rter sur le “pharaon hérétique” et sur sa sublime épouse ?
Documentaire de Michael GregorDans la collection “Sphinx - Les mystères de l’histoire” (Allemagne, 2000-52mn)ZDF(Rediffusion du 19 août 2000)
En compagnie d’un célèbre spécialiste desmomies, le film part sur les traces ducouple de souverains égyptiens, à Louxoret dans la Vallée des Rois. C’est là quen o t re chercheur pense identifier la momiede Néfertiti, tandis que celle d’Akhenatonpourrait, selon lui, être demeurée incognitodepuis des dizaines d’années dans le labo-ratoire des momies du musée du Caire. Aucompte rendu de cette expédition semêlent des scènes tournées sur les lieuxmêmes où Akhenaton et Néfertiti vécure n tles moments essentiels de leur vie et bou-l e v e r s è rent les bases de l’empire pharao-nique. Car Akhenaton passe pour avoir été,sept ou huit siècles avant les pro p h è t e sh é b reux, le premier monothéiste. En toutcas, soutenu et aidé par Néfertiti, il abolit leculte des anciens dieux et imposa celui
Soutenu par Néfertiti, Akhenaton
abolit le culte des anciens dieux et impose
celui d’Aton, le disque solaire.
21.35MetropolisMagazine culturel européen de Pierre-André Boutang et Peter WienRédaction : Dominique Rabourdin(France, 2002-52mn)ARTE FRANCE
Le cercle des poètes reparus
Réalisation : Olivier WarinEn Afghanistan, sous les taliban, au mêmetitre que le vernis à ongles, la télévision, lesc e rfs-volants ou le football, le ministère de
la Répression des Vices etde la Promotion de la Vertuavait interdit la poésie. Écri-re et lire des vers était pas-sible d’exécution. Pendantcinq ans, un phalanstèrede poètes kaboulis a bravé
cet interdit : récitations clandestines etpublication de “samizdats”. Aujourd ’ h u i ,ces auteurs participent à la renaissance deleur culture. L’ONG qu’ils ont fondée scola-rise 10 000 fillettes hier privées d’école.
Gérard Haddad
Réalisation : Pierre-André BoutangG é r a rd Haddad, ingénieur agronome, re n-c o n t re Jacques Lacan. S’ensuit une analy-se de onze ans. Devenu psychiatre et psychanalyste, Gérard Haddad publiea u j o u rd’hui Le jour où Lacan m’a adoptéaux éditions Grasset. Pour la pre m i è re foisdepuis Freud, un psychanalyste raconte sapropre analyse : un témoignage sur la pra-tique si controversée de Lacan. GérardHaddad a également publié l’Enfant illégiti-m e, Manger le livre, les Biblioclastes(Grasset) et F reud en Italie (Albin Michel).
Les années punk
(sous réserve)
Réalisation : Alain Guillaume PoirierR e n c o n t re avec Christian Eudeline à l’oc-casion de la sortie de son livre Nos annéespunk, une histoire française 1972-1978, auxéditions Denoël : près de 150 photos et de nombreux témoignages sur l’aventurepunk.Rediffusion le 28 avril à 02.00
et le 29 avril à 15.15
Téléfilm de Bruno Gantillon (France, 1999-1h30mn)Scénario : Bruno Gantillon et Jean-François GoyetAvec : Hans-Peter Hallwachs (Heinrich Schliemann), Julie Beres (SophieSchliemann), Frédéric Andrau (Julien Leroux),Mikhael Dontchev (Selim), Denis Braccini(Nicolas), Sophie Gourdin (Eleni)Coproduction : Cinétévé, ARTE FranceARTE FRANCE(Rediffusion du 18 mars 2000)
Le jeune et brillant journaliste parisienJulien Leroux a accepté l’invitation de l’ar-chéologue allemand Heinrich Schliemann,qui aff i rme avoir découvert le site de l’an-cienne et mythique Troie. Julien est una d v e r s a i re acharné de Schliemann. Il asouvent traîné dans la boue cet arc h é o-logue au passé d’aventurier trouble. Surplace, Julien découvre un homme à la per-
samedi 27 avril
22.30 La passion Schliemann
Hissarlik, Tu rquie,
fin du XIXe siècle :
le rêve fou
de Schliemann,
aventurier devenu
a rchéologue,
va bientôt devenir
réalité. Il est sur
le point de découvrir
le site de l’ancienne
Troie et de trouver
le trésor de Priam.
sonnalité rude mais étonnante, marié àSophie, une jeune fille grecque de tre n t eans sa cadette…
La guerre de Troie, deuxième
Dans la Passion Schliemann, un sitea rchéologique devient le lieu d’un huis clos étouffant où se heurtent violemment les passions de trois personnages.Schliemann, Julien et Sophie sont seuls surune terre éventrée et sauvage, face à unchoix : sombrer dans le vaudeville, jouer lemari, la jeune femme et l’amant, ou s’éleverà la hauteur des mythes qui dormaient sousleurs pieds et qu’ils ont fait surgir à la lumiè-re. Les désirs de chacun contrarient et enmême temps alimentent ceux des deuxa u t res. C’est toute la force potentielle del’intrigue. La lutte est acharnée, indécisejusqu’à la fin, jusqu’à l’épuisement.
Rediffusion le 1er mai à 17.30
23.55Le bocal (Fishtank)
Documentaire de Richard Billingham (Royaume-Uni, 1998-47mn)ARTE FRANCE(Rediffusion du 12 janvier 2000)
Issu d’une famille de sous-prolétairesanglais, le réalisateur a filmé sa mère, sonpère et son jeune frère, qui semblent avoirdéfinitivement sombré dans le néant quoti-dien d’une misère aussi matérielle qu’exis-tentielle. Un film d’une grande liberté esthé-tique, qui cherche à saisir les affects et lesétats intérieurs.
R i c h a rd Billingham re g a rde évoluer lesm e m b res de sa famille à l’intérieur de l’ap-p a rtement minable dans lequel ils passentleurs journées. Il re g a rde comment sonp è re, alcoolique, et sa mère, obèse, tententde fuir le vide d’une existence réduite à lasatisfaction compulsive des besoins les plusp r i m a i res en passant leur temps à se dispu-t e r, et comment son frère trompe son ennuien restant rivé à l’écran de ses jeux vidéo.
Humains, trop humains
Ce qui frappe le plus dans ce premier filmdu photographe Richard Billingham, c’estque son re g a rd impudique et cru semblep rocéder de l’affection même qu’il porte àses proches. La façon à la fois brutale etaimante qu’il a de filmer sa famille, l’absen-ce de peur et de dégoût avec laquelle ill ’ a p p roche, comme l’attention égale qu’ilp o rte à l’agressivité ou à la tendresse, fontqu’il échappe à tout voyeurisme. Il nousdonne à voir la déchéance, parfois la lai-d e u r, non comme des tares personnellesmais comme des attributs humains en soi.
Richard Billingham atteint un autre
niveau de réalisme : celui
des affects, des états intérieurs
et de l’indicible que comporte
la détresse sociale et psychique de
sa famille (ici, son père et sa mère).
La lucarne
La venue de Julien
est pour Schliemann
un piège, un danger
pour les passions
de sa vie : sa femme
Sophie et l’archéologie.
14.00
Un enfant d’ailleurs (2)Rediffusion du 9 avril)
14.30
oyages, voyagesMacaoRediffusion du 25 avril)
15.15
u m’aimes ?Rediffusion du 26 avril)
16.35 (PDC : 16.40)
Le meilleur des mondesRediffusion du 18 avril)
17.25
Madame mène ’enquêteRediffusion du 20 avril)
19.00
Flash Info
19.00
MaestroAlfred Brendel joueMozart et HaydnRéalisation : Mark Kidel
19.45
ARTE Info / Météo
20.15
DanseLe laveur de vitresChorégraphie : Pina BauschRéalisation : Peter Lindbergh
20.45-00.30
Themalisez la femme
du président !
20.45
Le bon plaisirFilm de Francis Girod
22.35
La femme du présidentDocumentaire de Marie Mandy
23.30
Hillary Clinton en campagneDocumentaire de John Bridcut
00.30
Mic MacMagazine de la création
01.00
OasisRediffusion du 23 avril)
02.00
MetropolisRediffusion du 27 avril)
19.00Alfred Brendeljoue Mozartet HaydnRéalisation : Mark Kidel (Allemagne, 2000-43mn)ZDF(Rediffusion partielle du 10 janvier et du 22 août 2001)
Le cycle “piano” se termine avec le grandAlfred Brendel dans deux sonates clas-siques.A l f red Brendel a déclaré récemment, avecune franchise inaccoutumée : “J’ai l’impres-sion que je devrais à présent me consacrerà Mozart, en particulier à ses sonates,même si, comme l’a dit très justementA rthur Schnabel, elles sont ‘trop diff i c i l e spour les artistes, mais trop simples pour lesenfants’. Si je n’arrive pas à en fairequelque chose maintenant, ensuite, il serap e u t - ê t re trop tard.” Dans un enre g i s t re-ment exclusivement destiné à la télévision,le dernier auquel il ait donné son accord ,A l f red Brendel interprète la Sonate en domineur pour piano K. 457 de Wo l f g a n gAmadeus Mozart et la Sonate en mi bémolmajeur Hob. XVI / 49 de Joseph Haydn.
20.15Le laveur de vitre sChorégraphie : Pina BauschRéalisation : Peter Lindbergh(Allemande/Royaume-Uni, 2001-28 mn)ZDF
En partenariat avec et
La troupe de Pina Bausch dans un spec-tacle inspiré par un séjour de la choré-graphe à Hong-Kong.Depuis plus de trente ans, Pina Bausch etsa troupe occupent une place part i c u l i è redans le monde international de la danse.Nées d’un sentiment de révolte à l’égard duballet classique, les chorégraphies de PinaBausch ont pour thème récurrent les re l a-tions entre individus et le rapport entre lessexes. Dans le Laveur de vitres, conçu parla chorégraphe après un séjour à Hong-Kong, Pina Bausch passe en revue lespetits et les grands moments de la coexis-tence de personnes qui ont pour seul pointcommun de vivre dans une grande ville. Lelaveur de vitres qui, armé de son épongeet de son seau, entame chaque matin sontravail de Sisyphe sur fond de circ u l a t i o nurbaine, y occupe un rôle symbolique…
d i m a n c h e 28 avril
es horaires correspondent ux codes PDC,
Maestro
Danse
Film
Pina Bausch,
une chorégraphe
en révolte contre
le classicisme…
ARTE FRANCE
20.45Le bon plaisirFilm de Francis Girod(France, 1983-1h48mn)Scénario : Francis Girod, Françoise Giroud d’aprèsle roman de Françoise Giroud le Bon plaisirAvec : Catherine Deneuve (Claire), MichelSerrault (ministre de l’Intérieur), Jean-LouisTrintignant (président de la République), Michel Auclair (Herbert), Hippolyte Girardot(Pierre), Claude Winter (la femme du président)Image : Jean PenzerSon : André HervéeMontage : Geneviève WindingMusique : Georges DelerueCoproduction : MK2, SFPC, Films A2Audivision pour aveugles
et malvoyants
Claire, le premier amour du président de laRépublique, est-elle à l’origine de la cam-pagne de déstabilisation que le ministre del’Intérieur ne parvient pas à endiguer ?Catherine Deneuve, Jean-Louis Tr i n t i g n a n tet Michel Serrault forment un trio inquiétantdans les plus hautes sphères du pouvoir.D’après un roman de Françoise Giroud.Une jeune femme qui sait ce qu’elle veut,C l a i re. Un homme d’État qui n’écoute queson bon plaisir, le président. Un irr é s i s t i b l epetit garçon franco-américain, Mike, qui ap e rdu son chat. Un jeune voleur sentimen-tal affamé de tendresse, Pierre. Un ministretrès avisé, un journaliste trop bien inform é .L’ h i s t o i re bondissante et rebondissante quise joue entre ces six personnages com-mence parce que Pierre dérobe, un soir, lesac de Claire. Dans celui-ci se trouve unel e t t re qui concerne la naissance de Mike.
Si elle était rendue publique, un scandaleéclaterait. À jouer avec le feu, c’est-à-direavec les puissants, Pier re va se brûler…
Le président-roi
En 1983, la critique avait trouvé l’intrigue duBon Plaisir abracadabrante. La découvert ede Mazarine, la fille longtemps cachée deFrançois Mitterrand, prouva que le scénariode Françoise Giroud ne tenait pas de l’élu-cubration. Le “monarque” du Bon Plaisir –également succès de librairie (le livre estpublié aux éditions… Mazarine !) – “ n ’ e s tévidemment aucun de ceux que lesFrançais ont mis successivement à la têtede leur État, même s’il emprunte à tous unpeu de leur vocabulaire ”, expliquent FrancisG i rod et Françoise Giroud. Cependant, ils’agit d’une critique virulente des accros dupouvoir et d’un tableau somme toute plutôtréaliste – que l’on aurait presque tendancea u j o u rd’hui à trouver optimiste…Le Bon Plaisir sort le 14 mai 2002
en DVD chez MK2 Éditions.
Rediffusion le 6 mai à 17.10
et le 7 mai à 00.55
20.45-00.30 Élisez la femmedu président !
Film
Une soirée proposée
par Chantal Bernheim (Dune)
C o u rtisées par les médias et exhibées par leurs maris, elles n’ont pas la tâche facile…
E n t re les deux tours de l’élection présidentielle, voici des profils de femmes de président,
de l’épouse humiliée de Jean-Louis Trintignant dans le Bon Plaisir à Hillary Clinton part i e
en campagne pour son pro p re compte, et découvrez des femmes de président d’Euro p e ,
d’Amérique latine et d’Afrique.
Élisez votre femme
de président sur
www.arte-tv.com !
Sur Internet, ARTE vous pro p o s e
de suivre une campagne prési-
dentielle imaginaire en endossant
le rôle de la femme du candidat-
président. Les joueurs et joueuses
doivent pre n d re des décisions, et
selon leurs choix apparaîtra le por-
trait de celle qu’ils auront choisie
pour être la femme du président.
Claire (Catherine Deneuve), mère du
fils caché d’un président hédoniste
et accro au pouvoir (Jean-Louis
Trintignant), est confrontée aux
pressions d’un ministre de l’Intérieur
sans états d’âme (Michel Serrault).
Avec les témoignages
d’Adame Ba Konaré (Mali),
Simone Gbagbo
(Côte-d’Ivoire),
Sylviane Agacinski-Jospin,
Éliane Karp de Toledo
(Pérou), Danielle Mitterrand,
Christina Rau (Allemagne),
et Martha Sahagun de Fox
(Mexique).
Avec des images d’archives
de Cherie Blair, Laura Bush,
Bernadette Chirac, Claude
Pompidou (qui ont refusé de
donner un entretien),
Hillary Clinton, Evita Peron,
Eleanor Roosevelt...
dent sont d’anciennes militantes qui ont lesentiment d’avoir gagné le pouvoir démo -cratique. Elles s’installent donc sans honteaux commandes, à côté de leurs maris,avec le projet de changer le vieux monde…Avec des images d’archives d’EleanorRoosevelt, d’Evita Peron, de JackieKennedy – chacune des pionnières dansleur style –, et d’Hillary Clinton, dont on devi -ne qu’elle est pour toutes une source deréflexion, le documentaire montre quetoutes les femmes de président ont la mêmefoi dans le rôle des femmes dans la sociétéet en politique.
23.30Hillary Clinton en campagne(Hillary’s New York adventure)
Documentaire de John Bridcut(Royaume-Uni, 2000-59mn)Coproduction : BBC, TLC
Le récit captivant de la vie de Hillary Clinton,femme de pouvoir au caractère bien trem-pé, qui a réussi à devenir un personnagepolitique à part entière.Née après-guerre dans une famille républi-caine du Midwest, Hillary Rodham ne lâche
d i m a n c h e 28 avril
Élisez la femme du président !
22.35La femmedu présidentDocumentaire de Marie Mandy(France, 2002-52mn)Coproduction : ARTE France, Dune, Leapfrog,TSR, RTBF, SOKAN
Quels sont le rôle et le pouvoir de la femmedu président ? Huit femmes tentent derépondre : huit itinéraires qui se ressem-blent mais montrent aussi des désaccords.B e rnadette Chirac, attirée en pleine lu-m i è re par les médias, s’estime avec hu-mour indispensable à son “mari bulldo-zer” . Martha Sahagun de Fox s’estc h a rgée de la communicat ion de sonépoux pendant sa campagne. SylvianeAgacinski-Jospin, femme d’un candidat àla présidence, défend son identité de phi-losophe et l’ombre de son bureau. SimoneGbagbo a créé un véritable cabinet de laprésidente et s’attaque au sida. AdameBa Konaré fait part de ses réflexions – etde ses désaccords ! – à son mari. DanièleM i t t e rrand refuse l’ idée de “pre m i è redame” et revendique la lumière pour lesactions politico-humanitaires qu’elle mènee n c o re aujourd’hui. Christina Rau veut as-sister aux réunions internationales. ÉlianeKarp de Toledo, après avoir mené cam-pagne, gouverne dans les domaines quilui plaisent, – et rien que dans ceux-là...
Changer le vieux monde
Dans les pays européens, la femme du pré -sident n’a aucun pouvoir. Mais on lui re c o n -naît de plus en plus un rôle actif, commecomplément d’image de son mari, et on luia c c o rde le droit à l’autonomie. En Afrique eten Amérique du Sud, les femmes de prési -
“Un couple
politique, c’est
un clair-obscur
comme en
peinture” (Sylviane
Agacinski-Jospin)
“Éliane, c’est à la
fois ma conseillère ,
ma compagne,
ma maîtresse
et parfois même
ma femme.”
( A l e j a n d ro To l e d o ,
président du Péro u )
Danièle Mitterrand
Adame Ba Konaré
Sylviane Agacinski-Jospin
Éliane Karp de Toledo
Marta Sahagun de Fox
Christina Rau
jamais prise avant d’avoir obtenu satisfac-tion. Elle est réformatrice, pas révolution-naire : étudiante dans les années 60 et 70,elle ne se joint pas aux manifestations deces années mouvementées. Mais elle n’apas eu peur de tourner le dos à la famillepolitique de son père en prononçant un dis-cours féministe radical improvisé le jour de la remise des diplômes à l’universi-té de We l l e s l e y. Devenue avocate-conseildans l’aff a i re du Wa t e rgate, elle quitteWashington pour s’enterrer dans l’Arkansaspar amour pour Bill, jeune démocrate del’Amérique profonde. Elle le soutient et rat-trape ses erreurs. Mais en 1999, elle parten campagne pour son pro p re compte aumoment où la carr i è re de Bill Clinton estentachée par l’affaire Lewinsky…
Portrait d’une superwoman
John Bridcut a construit son documentaireà partir d’interviews des proches du coupleClinton et d’archives de télévision retraçantles étapes des carr i è res de Bill et Hillary.
Celle-ci mène d’abord une vie dévouée à laréussite de son mari, consacrant le tempsqu’il lui reste à l’éducation et à l’humanitai-re. Mais Hillary a mené à bien sa carr i è red’avocate ; elle sait pre n d re les pro b l è m e sà bras le corps, écouter ses adversaires oue n c o re placer une amie comme “conseillè-re” auprès de son mari volage. Bref, c’estune femme intelligente et déterminée. Elle ad é c roché en novembre 2000 le poste desénateur de l’État de New-York alors qu’elleétait o u t s i d e r, qu’elle avait peu de moyenspour sa campagne et que la presse étaitc o n t re elle.Rediffusion le 6 mai à 16.10
00.30Mic MacMagazine de la création proposé par Claudio Pazienza, Benoît Peeters, GérardPreszow, Jean-François Bastin, Michel Caulea (France/Belgique, 2002-26mn)Coproduction : ARTE, RTBF, Triangle 7ARTE/RTBF
Nouveau magazine sur la créativité et ladiversité des cultures européennes quimarie l’humour, l’émotion et l’impertinence,Mic Mac porte un regard créateur sur l’ac-tualité.
L’Harmonie royale des Finances
À l’occasion du printemps, le 21 mars 2002,l ’ H a rmonie royale des Finances donne unc o n c e rt pour les fonctionnaires du ministè-re des Finances belge…
Paris-Roller
Nous, Bruxellois, vivons dans une ville oùl’automobile est reine. Nous sommes fasci-nés de voir qu’à Paris on ferme la voiepublique à la circulation pour l’ouvrir à lafoule qui roule, roule, roule en roller…
Un beau geste
Mic Mac a passé commande au peintreMartin Vaughn-James.
Effets secondaires : Jihad
Jihad a 17 ans et habite à Bru x e l l e s .Comment vit-il son prénom ?
Tranche de ville
Une fanfare composée de musiciens che-vronnés et amateurs – “Yiddish Brisl” – pré-pare la “Zinneke parade” en répétant de lamusique kletzmer (musique traditionnellejuive).
À la loupe
Une image passée à la loupe. Il s’agit des ’ i n t e rroger sur certaines formes de com-munication, sur certaines postures, sur cer-tains réflexes conditionnés.
Ah, vous voilà
Un invité surprise – enfermé dans une boîte– répond à des questions sur son parcourset ses idéaux. Des images, des sons et desobjets se glissent dans la boîte et sollicitentses six sens (les cinq plus le sens de l’hu-mour).
Rendez-vous avec
Mic Mac un dimanche
sur deux,
après la Thema
“Votez pour moi et vous aurez
deux dirigeants à la Maison-Blanche
pour le prix d’un.” (Bill Clinton
lors de sa campagne de 1992)
“Elle a toujours tout voulu diriger.”
(une amie d’enfance de Hillary)
14.00
Un enfant d’ailleurs (3)Rediffusion du 10 avril)
14.30
Le retour du saumondans le RhinRediffusion du 22 avril)
15.15
MetropolisRediffusion du 27 avril)
16.10
Ardente jeunesseRediffusion du 19 avril)
17.25
’ami africainRediffusion du 21 avril)
19.00
Flash Info
19.00
NatureSauvé des eauxDocumentaire de Thierry Machado
19.45
ARTE Info / Météo
20.15
ARTE ReportageLe docteur Mabusedes porcsReportage de Michael Loeckx et Hans-Peter Weymar
20.45
CinémaFargoFilm de Joel Coen
22.20
Grand formatLes enfants du bitumeDocumentaire d’Edet Belzberg
00.05
Court-circuit (le magazine) Le rendez-vous du court métrage
00.50 (PDC : 00.55)
FargoRediffusion du 29 avril)
02.30
emboRediffusion du 21 avril)
19.00Sauvé des eauxDocumentaire de Thierry Machado(France, 1995-43mn)Production : Gédéon ProgrammesARTE FRANCE(Rediffusion du 18 septembre 2000)
De jeunes vétérinaires lancent une opéra-tion en Guyane pour sauver des animauxmenacés par un barrage. Une histoire pas-sionnante mêlant écologie et aventure.Guyane française, 1994. La constru c t i o nd’un immense barrage sur le fleuveSinnamary va entraîner le recouvrement parles eaux de larges territoires de la forêt tro-picale. Dans cette zone au biotope particu-l i è rement riche, des espèces pro p res àl ’ e n d roit risquent de disparaître à jamais.Pour tenter d’éviter le pire, une équipe dejeunes vétérinaires lance une opération desauvetage. Il s’agit de récupérer le plusgrand nombre possible d’animaux – 4 224individus seront finalement sauvés –, dep rofiter de l’occasion pour leur faire subirun examen médical complet et de préparerau mieux leur réinsertion dans une zonevoisine. Ce sera également l’occasion decréer la plus grande réserve naturelle deGuyane. Le documentaire donne une belleleçon d’écologie appliquée (inventaire etdéplacement d’un biotope) ; c’est aussi uncaptivant film d’aventures, grâce auxscènes de capture, parfois dangereuses etsouvent cocasses ; enfin, faisant imman-quablement référence à l’Arche de Noé, iltouche au mythe…Rediffusion le 3 mai à 14.30, le 10 mai
à 14.30 et à 02.00
20.15Le docteurMabuse des porcsReportage de Michael Loeckx et Hans-Peter Weymar (Allemagne, 2002-26mn) Coproduction : ARTE, WDR, Video &FilmproduktionARTE G.E.I.E.
Enquête sur un vétérinaire, jugé pour dopa-ge illégal de porcs en Bavière…Jugé dans les prochains jours en Bavière, ledocteur Roland Fechter, vétérinaire accuséde trafic illégal de médicaments à l’usagedes porcs, proposait aux éleveurs desremèdes “miracles” à base d’hormones, devaccins et d’antibiotiques pour soigner rapi-dement leurs porcs et les engraisser en untemps re c o rd. Sans naturellement s’inquié-ter des conséquences pour les animaux etpour les consommateurs de viande porc i n e .L’équipe d’“ARTE Reportage” a enquêté surce curieux “docteur Mabuse des porc s ”dont les activités se sont développées àgrande échelle auprès des plus gros éle-veurs, non seulement de Bavière mais aussid’Autriche. Un véritable réseau de fourn i t u rede drogues pour animaux, dont 800 porc sont été victimes, d’après le dernier re c e n s e-ment des autorités.
l u n d i 29 avril
es horaires correspondent ux codes PDC,
Nature
Un vétérinaire et l’un des 4 224 animaux sauvés du déluge.
ARTE Reportage
(États-Unis, 1996-1h37mn) - VOSTFFilm de Joel CoenScénario : Ethan et Joel CoenAvec : William H. Macy (Jerry Lundegaard),Frances McDormand (Marge Gunderson), Steve Buscemi (Carl Showalter), Peter Stormare(Gaear Grimsrud), Harve Presnell (WadeGustafson), Kristin Rudrud (Jean Lundegaard),John Carroll Lynch (Norm Gunderson), Steven Reevis (Shep Proudfoot), Steve Park(Mike Yanagita).Image : Roger A. DeakinsMusique : Carter BurwellProduction : Ethan CoenARTE FRANCEPrix de la mise en scène, Cannes 1996
Prix de la meilleure actrice pour Frances
McDormand et du meilleur scénario
original, Academy Awards 1997
J e rry Lundegaard, directeur commerc i a lchargé de la vente de voitures dans l’entre-prise de son beau-père Wade Gustafson,est un homme roublard et veule. Ne parve-nant pas à soutirer à Wade l’argent néces-s a i re pour financer de troubles et mysté-rieuses opérations, il fomente avec deuxhommes de main l’enlèvement de sa proprefemme afin de toucher du beau-père unerançon d’un million de dollars. Avec unem a l a d resse consternante et hautementcomique, les deux malfrats kidnappent
l’épouse. Sur la route, les compère sG r i m s rud et Showalter sont arrêtés par unpolicier. Ils l’abattent froidement...
Humour acide
La nervosité des protagonistes, leur balour-dise et leur amateurisme mèneront l’opéra-tion au fiasco et transform e ront un trivial enlè-vement en une cascade meurt r i è re eta b s u rde. Autour des deux malfrats règneune atmosphère tendue, faite de dialoguesh a rgneux autant que décalés, marq u é ed’actes violents et stupides. Le personnagea b ruti de Grimsrud et l’humour acide desf r è res Coen (qui ont re m p o rté la Palme d’orà Cannes en 1991 pour B a rton Fink) font deces séquences de savoureux moments. Lavie de Jerry baigne dans l’hypocrisie et lemensonge, à l’image du personnage, veuleet retors. Pourtant, sous ses mimiques enfan-tines et sa fragile mollesse, William Macy,ambigu, parvient à attirer la sympathie. Enc o n t repoint, le milieu de la police est d’uner a re humanité ; on y parle peinture, pêche et états d’âme. La commissaire, FrancesM c D o rmand – épouse d’Ethan Coen dans lavie –, cache sous des allures rustiques devrais trésors de finesse et de douceur. Ce quinous vaut de belles scènes d’amour conju-gal et d’émouvantes séquences de fratern i-té. Au chaos des événements répond unef a c t u re classique (fil narratif continu, équi-l i b re des plans, souplesse de la caméra).C e rtains plans, magnifiquement cadrés parRoger Deakins, rappellent les p h o t o g r a p h i e sd’André Kertesz. Le savant mélange de cesd i ff é rentes composantes font de F a rg o u nfilm capital.Rediffusion le 29 avril à 00.50
20.45 FargoUn enlèvement bidon tourne à la tragédie
sanglante : le scénario ahurissant
du sixième film de Joel et Ethan Coen,
adapté d’un fait divers qui se déro u l a
durant l’hiver 1987 à Minneapolis,
met en scène des personnages cocasses
de balourdise. L’humour décapant
et subtil des deux frères est mieux
que jamais à l’œuvre .
Chez lez tueurs comme
chez le commun des
mortels, la susceptibilité
supporte mal les insultes.
Mais chez les tueurs,
cela peut finir très mal.
En partenariat avec
Commissaire de l’enquête,
Frances McDormand, enceinte
de 7 mois, a un pas lourd
et traînant, mais son esprit
est celui d’un fin limier.
“Les gens me donnent
de l’argent pour la
nourriture, mais j’achète
de la peinture. Car si j’ai
une bouteille, je n’ai plus
faim. C’est comme au
paradis. Vous rêvez que
vous mangez. Je ne
peux pas m’arrêter.”
(Macarena)
Documentaire d’Edet Belzberg (États-Unis, 2001-1h43mn)Production : Belzberg Films, ChildhopeInternational, Red Horse Productions, CinemaxReel LifeARTE FRANCE
Bucarest. Dans les couloirs de la station demétro Piata Victoriei, des enfants abandon-nés, en fugue d’institutions ou orphelinstentent de surv i v re. Sous la houlette de lachef de bande, Cristina, 16 ans, crâne raséet allures de “casseur”, ces jeunes se dis-persent le jour dans les rues de la capitalepour mendier, voler ou acheter de la pein-t u re Aurolac qu’ils “sniffent”, et se re g ro u-pent la nuit dans l’abîme de la station dem é t ro. Entre les violences répétées, lespleurs et les cris, les tentatives de sauveta-ge par des travailleurs sociaux et les pla-cements de quelques jours dans des foyersd’accueil, cinq d’entre eux se distinguent :Cristina, Macarena, jeune fille de 14 ansévadée de l’orphelinat, sans identité etcontinuellement sous l’effet de la dro g u e ,Mihai, un garçon de 12 ans qui a fui la vio-lence de son père, Ana, 10 ans, qui s’estévadée de la misère du foyer en traînantavec elle Marian, son petit frère de 8 ans.Des enfants livrés à eux-mêmes, pour quiles tentatives de retour dans la famille oude réinsertion semblent vouées à l’échec…
Enfance sacrifiée
Pendant trois années, Edet Belzberg a suivice groupe de jeunes Roumains livrés à l’en-fer des rues de Bucarest. La violence estmontrée de manière très crue, souvent à lalimite du supportable : gifles, coups depied, matraquages, reviennent sans cesse,que ce soit pour jouer, se disputer un mor-ceau de pain ou imposer son autorité. Unesauvagerie quasi animale, derrière laquellela réalisatrice laisse entrevoir des visagesd’enfants en détresse. Se protégeant der-rière des attitudes de caïd, ils n’en sont pasmoins “en demande d’attention et d’aff e c-t i o n ”, comme le souligne une travailleusesociale. Chacun a souff e rt au sein defamilles qui avouent leur impuissance ouleur recours à la violence. Enfermés dansle refus ou la folie, ces jeunes rêvent mal-gré tout d’une vie meilleure et se laissentp a rfois aller aux jeux de l’enfance. Peun o m b reuses, les mains tendues des assis-tants sociaux ne parviennent pourtant pasà concrétiser cette lueur d’espoir… l’em-p reinte de la rue est devenue trop fort e .Cette vision à la fois réaliste et pessimisted’enfants sacrifiés dans un pays en proie àla misère est adoucie par le destin dequelques-uns – Ana, revenue chez sesparents, Marian, placé dans un centre d’ac-cueil et, à un degré moindre, Cristina, qui ademandé à être internée pour se pro t é g e rd’elle-même et des autres. Mais pour lesa u t res, l’enfer continue : Macarena a som-bré dans la schizophrénie, Mihai continueà errer de squat en squat…Rediffusion le 9 mai à 15.15
lundi 29 avril
Fugueurs ou orphelins âgés de 8 à 16 ans, ils survivent dans les rues et le métro
de Bucarest. Pendant trois ans, Edet Belzberg a suivi ces enfants aculés à la mendicité,
la violence et à la drogue, et retrace l’itinéraire de quelques-uns d’entre eux.
Un film dérangeant qui exhibe l’insupportable pour mieux éveiller notre conscience
à la misère sociale qui ronge la Roumanie.
22.20 Les enfants du bitume
“J’aimerais avoir une
famille, un enfant,
des amis mais pour
cela il me faut
des papiers.” (Mihai)
“J’ai toujours été une sorte de diable.
Je me sens seule, mauvaise.
Je ne sais pas pourquoi je suis malade
dans ma tête.” (Cristina)
“Je n’ai jamais été violent
envers Mihai. Une fois,
je l’ai juste attaché au
radiateur à l’aide d’une
chaîne que je lui avais
mis autour du cou !”
(le père de Mihai)
“Chez nous, nous n’avions
ni électricité, ni
vêtements, nous n’avions
rien…” (Ana et Marian)
00.05Court-circuit
(le magazine) N°66Le rendez-vous du court métrage(Allemagne, 2002-50mn)WDR
Spécial Festival d’Oberhausen
À l’occasion de la 48e édition de ce festival,C o u rt - c i rcuit (le magazine) p ropose desi n t e rviews avec Lars Henrik Gass, sondirecteur, avec d’autres acteurs de la mani-festation et avec le réalisateur françaisOlivier Labat, dont le film Zona Oeste portesur la violence au Brésil.Le Festival d’Oberhausen donne à voir desfilms expérimentaux et d’animation, desd o c u m e n t a i res à composante sociale, desc o u rts métrages de fiction, des films d’étu-diants, des pre m i è res œuvres et des pro-ductions étrangères méconnues. Pour cetted e rn i è re édition, 450 courts métrages répar-tis dans cinq sections ont été retenus surplus de 4 700 films proposés – une augmen-tation fulgurante par rapport aux quelque 2 000 des années précédentes – et une pro-grammation spéciale consacrée au traite-ment par l’image des catastrophes, de lag u e rre au désastre écologique.Les Journées internationales du courtmétrage d’Oberhausen ont été créées en1955, mais la ville est également connuepour avoir abrité un événement-clé : en1962, vingt-six réalisateurs et auteursdénonçaient la situation du cinéma alle-mand de l’époque dans le M a n i f e s t ed ’ O b e rh a u s e n. À partir de là naîtra unenouvelle vague – avec des réalisateurs telsque Fassbinder, Schlöndorff, Wenders ouAlexander Kluge –, et les institutions s’en-g a g e ront en faveur de la création cinéma-tographique.
Camouflage
Court métrage de Jonathan Hodgson(Royaume-Uni, 2001-8mn) – VOSTFAvec : Lydia Pala, Alice Keane, Tom Wallis,Naomi Seekings, David Benson, Jonny Hannah,Kirsten Peebles, Clare SpencerInédit à la télévision
Qui est fou, qui est normal ? Le réalisateurde ce court métrage est bien placé pourposer la question, puisque, comme ses
protagonistes, il a vécu au sein d’une famil-le dont l’un des membres était schizophrè-ne. Autour de cette expérience marquante,Jonathan Hodgson a mélangé ses souve-nirs personnels, des interviews, des des-sins et des séquences d’animation…Camouflage a reçu entre autres le Prix UNI-CEF de la World Animation Celebration2001 à Los Angeles et le Prix du meilleurfilm expérimental au Festival du courtmétrage de Téhéran.
31
Court métrage de Miguel Gomes(Portugal, 2001-27mn) – VOSTFAvec : Mariana Ricardo, Nuno OliveiraInédit à la télévision
Cours de tennis sur un court de tennis : com-ment tenir la raquette, placer le bras, l’épau-le, le pied, etc. Le film de Miguel Gomes sepoursuit par la promenade d’un jeunecouple, sur un mode apparemment toutaussi banal que la séance d’appre n t i s s a g es p o rtif. Mais lentement, de manière subtile,d ’ a u t res rapports, inattendus, se tissent…Miguel Gomes s’est fait connaître avecE n t re t a n t o (1999), court métrage dans lequeljouaient déjà les deux interprètes de 3 1.
Tous les lundis vers minuit
Tous les samedis à 17.30
sur le câble et le satellite
En liaison avec
www.arte-tv.com
Samedi 4 mai sur le câble
et le satellite : Assis,
dans une armoire,
de Tania Detkina et Du
talent et un peu de chance
d’Ulrich Schamoni
ARTE FRANCE(Déprogrammation du 18 décembre 2001)
20.45Chambres d’hôtesdans le SahelDocumentaire de Christian Lallier(France, 2001-59mn)Coproduction : Gédéon Programmes, ARTEFrance
Sur les plateaux arides du Sahel, un petitvillage cherche à tirer profit de la nouvelletendance du “tourisme solidaire”. Chez lesvillageois burkinabé, l’espoir de mieux vivrerenaît malgré quelques craintes. La commu-nauté villageoise ne risque-t-elle pas d’êtreperturbée par les effets du tourisme ?Des jardins potagers, du bétail et un peud ’ o r, voilà les re s s o u rces des habitants deKoïrézena, un village du nord du BurkinaFaso. Avec l’aide de l’association To u r i s m eet développement solidaire (TDS), ils se lan-cent dans le tourisme rural. Leur projet : pro-poser des séjours en pension complète, etutiliser l’argent récolté au profit de la collec-tivité. Cette fois, il ne s’agit pas d’être uneétape éclair d’un parcours fléché conçu parun voyagiste. Les habitants veulent êtreeux-mêmes gestionnaires et animateurs deleur pro p re off re touristique : les vacancierss e ront initiés aux pratiques artisanales, par-t i c i p e ront à la vie quotidienne des villageoiset visiteront les sites touristiques de larégion guidés par les habitants eux-mêmes.
Un touriste “solidaire” reste un
touriste
Un séjour-test d’une dizaine de personnesest programmé par l’association TDS afind’évaluer la capacité des villageois à s’org a-
14.00
Un enfant d’ailleurs (4)Rediffusion du 11 avril)
14.30
Le gingko, arbre sacréRediffusion du 24 avril)
15.15
Dieu sait quoiRediffusion du 21 mars 2000)
16.40
MoineauxRediffusion du 22 avril)
16.50
Les deux Anglaises et le continentRediffusion du 22 avril)
19.00
Flash Info
19.00
ArchimèdeMagazine scientifique
19.45
ARTE Info / Météo
20.15
ARTE ReportageLe peuple John FrumReportage de Prisca Rabenjoro
Thierry Derouet
20.45-23.00
ThemaLes nouveaux territoires du tourisme
20 45
Chambres d’hôtesdans le SahelDocumentaire de Christian Lallier
21.45
Majorque, île cobayeDocumentaire de Frédéric Brunnquell
22.15
Safari polaireDocumentaire de Josh Freed
23.00
Music Planet 2NitePee Wee Ellis / Fred Wesley / Saïan Supa CrewRéalisation : Richard Valverde
00.00
Die Nacht / La Nuit
00.55
HammamRediffusion du 25 avril)
02.30
CamouflageRediffusion du 29 avril)
19.00ArchimèdeMagazine scientifique européen de Hervé This,Gero von Boehm (Allemagne, 2002-41mn)BR
> La seconde vie du cabinet d’ambre
Le cabinet off e rt par le roi de Prusse Frédéric-Guillaume Ie r à Pierre le Grand en 1716 a “dis-paru” en 1945. En cours depuis 1979, sare c o n s t ruction sera bientôt achevée.> Le nouvel art des prothèses
N o r b e rt Schilling est “anaplastologue” :chaque jour ou presque il remplace uneoreille, un nez, voire une moitié de visage...> Un Allemand au Tibet
Malgré trois voyages au Tibet entre 1903 et1934, un important travail de cart o g r a p h i eet les pre m i è res mesures géomagnétiquesdu pays, l’Allemand Wilhelm Filchner(1887-1957) reste quasi inconnu.> Neurologie et psychologie :
enfin réconciliées ?
Grâce aux dern i è res techniques d’imageriemédicale, des neurophysiologistes ont puo b s e rver les traces laissées dans le cerv e a upar les traumatismes liés au stress. > Pas folle, la puce !Les daphnies ou puces d’eau pondent desœufs auxquels une enveloppe dure permetde survivre plusieurs années…
20.15Le peuple John FrumReportage de Prisca Rabenjoro et Thierry Derouet (France, 2002-26mn) Coproduction : ARTE, Bonobo ProductionsARTE G.E.I.E.
Au milieu du Pacifique, dans l’île de Ta n a ,un rite unique au monde se perpétue sousune forme d’idolâtrie envers l’Amérique…Venus de toutes les communautés environ-nantes, les habitants de cette île de l’archi-pel de Vanuatu convergent vers le villaged’Ipeukel. Visages et torses peints aux cou-leurs des États-Unis, ils vont défiler et dan-ser trois jours et trois nuits, face au mât surlequel flotte un drapeau américain. Vo i l àplus d’un demi-siècle que la population deTana célèbre le culte de “John Frum”, sortede prophète néopaïen. ARTE est part ienquêter sur ce peuple et sa dévotion siparticulière.
m a rd i 30 avril
es horaires correspondent ux codes PDC,
C o n f rontés aux ravages
du tourisme de masse – voir
le bétonnage des Baléares
dans les années 60 –,
les voyageurs d’aujourd ’ h u i
sont en quête de séjours plu
p roches de la nature et
des habitants… Report a g e s
au bout du monde.
20.45-23.00
ARTE Reportage
niser pour accueillir un groupe de touristes.Pour les deux groupes, les villageois d’unep a rt et les touristes d’autre part, c’est una p p rentissage. Les habitants de Koïre z é n aont du mal à compre n d re l’intérêt que leurp o rtent leurs hôtes. Quand à ceux–ci, mêmesi leurs intentions sont bienveillantes, ils sontconscients que leur seule présence modifieles équilibres dans la communauté. Unebelle re n c o n t re, tout de même, que cetted é c o u v e rte mutuelle de deux cultures si dif-f é rentes, mais qui laisse inquiet quant à l’ave-nir de Koïrézena. La communauté villageoi-se va-t-elle reussir à maîtriser cette nouvelleactivité de valorisation de son patrimoine ouva-t-elle y perd re son âme ? Rediffusion le 7 mai à 15.15
21.45Majorque, îlecobayeDocumentaire de Frédéric Brunnquell(France, 2001-28mn)Coproduction : Capa, ARTE France
Dans les années 60, Majorque, île paradi-siaque réputée pour la beauté de ses pay-sages, devient une véritable usine à tou-ristes. Elle échappe à l’étouffement grâce àune prise de conscience collective. Resteune question : comment conserver l’authen-ticité du territoire sans renoncer au chiff r ed’affaires ?
Dans les années 80, le gouvern e m e n tm a j o rquin décide de mettre un terme à la“baléarisation”, autrement dit à la construc-tion anarchique de complexes hôteliers enf ront de mer. Une série de lois et de plansd’aménagement s’ensuivent, qui ont pourobjectif un “développement durable” : pro-tection du littoral, modern i-sation du complexe hôtelier,embellissement des zonestouristiques. Effet pervers :l’île se fait peu à peu gri-gnoter par de nouvellesc o n s t ructions au cœur dest e rres, qui attirent le touris-me haut de gamme, et les résidences luxueusesp ro l i f è rent en bord u re dezones protégées. Cettea u t re forme de tourismen’en est pas moins dange-reuse pour l’avenir de l’île.Majorque accueille tous les ans 3,5 millionsde touristes, mais aussi des Allemands,Hollandais et Anglais proches de la re t r a i-te, qui s’installent pour profiter du climat etqui s’intègrent difficilement.
Développement tolérable ?
Le concept de développement durable acertes sauvé les îles du bétonnage et d’uned é s e rtion pro g ressive de la clientèle mais,avec une croissance de 7 % par an, l’équi-l i b re entre économie, tourisme et sociétén’a toujours pas été trouvé. Le développe-ment social est loin d’avoir suivi le booméconomique. Les jeunes cessent d’étudier
“J’avais envie d’aller
à l’essentiel, au cœur
des choses, dans le vrai.
Pas d’aborder les choses
par des tour operators.”
“Par le fait même qu’on
entre, on détruit leur
culture.”
(paroles de touristes
solidaires)
Les nouveaux territoires du tourisme
Choc des mondes : le village de Koïrézena, dans le nord du Burkina-Faso, accueille son premier groupe de touristes.
Mer, soleil et béton : Majorque est le
paradis du tourisme de masse.
“Le tourisme nous
a permis de passer
du Moyen Âge au XXIe
siècle.” (un Majorquin)
●●●
à 15 ans pour profiter de l’argent facile. ÀM a j o rque, les inégalités sociales sont lesplus grandes d’Espagne.Rediffusion le 2 mai à 14.00
et le 7 mai à 16.15
22.15Safari polaireDocumentaire de Josh Freed(Canada, 2000-42mn)Production : CBC
“ Vivez une véritable odyssée de l’Arctique” :un slogan accrocheur pour des amateurs dechasse aux bourses bien garnies.20 000 dollars pour partager pendant unedizaine de jours la vie de chasseurs inuit,et peut-être ramener le plus beau des tro-phées : un ours blanc. Randy, millionnairecanadien en quête d’émotions fortes etchasseur invétéré, s’est laissé tenter. Av e cNat, un Inuit, il va faire l’expérience du froidp o l a i re (– 30 °C) et de l’attente dans lesimmenses étendues glacées de l’Arc t i q u e .Peu à peu, il va troquer ses tenues high-tech dernier cri pour une bonne vieille peaude caribou. Au-delà du parcours individuelde Randy, le documentaire expose lescontradictions qui agitent la communautéinuit. Faut-il ou non laisser se développercette forme de tourisme ? Les chasseurs-guides font fructifier leur savoir, mais l’oursp o l a i re risque de devenir une espèce envoie de disparition…Rediffusion le 7 mai à 16.45
23.00Pee Wee Ellis / Fred Wesley / Saïan Supa CrewSpecial guests : Orlando
“Cachaito” Lopez et Miguel “Anga” DiazRéalisation : Richard Valverde(France, 2002-1h)Coproduction : ARTE France, KMARTE FRANCE
Chaude ambiance autour de PatriceBouédibéla pour une “spéciale groove ses-sion” avec The Pee Wee Ellis A s s e m b l y,Fred We s l e y, le Saïan Supa Crew et leursinvités Orlando “Cachaito” Lopez et Miguel“Anga” Diaz. Une rencontre énorme entreles cuivres de James Brown, la section ryth-mique du Buena Vista Social Club et lesvoix des Supa Saïan, sur fond de funk.
Saïan Supa Cre w, c’est la fusion, en1997, de diverses formations : SimpleSpirit, Explicit Samuraï et OFX. Complicitée n t re les membres du groupe, son tantôtreggae, tantôt funk, R&B ou soul, sujetssérieux traités avec humour… tels sont lesingrédients du succès du Saïan Supa Crew,qui donne un aperçu de son talent avec “laP reuve par trois”, “X Raisons” et “Police”.Dernier album : X Raisons (Source)
Site officiel : www.saïansupacrew.com
m a rdi 30 avril
Les nouveaux territoires du tourisme
Music Planet 2Nite
Groupe phare de la nouvelle génération
hip-hop, les Saïan Supa Crew ont été
primés aux Victoires de la musique 2002
pour le meilleur album rap / hip-hop.
Les nouveaux touristes
en pays inuit :
les chasseurs d’ours blanc.
●●●
00.00Die Nacht / La NuitUne émission proposée par l’Atelier de Recherche d’ARTE France Imaginée par Paul Ouazan (France, 2002-52mn)ARTE FRANCE
Tous les derniers mardis du mois à minuit,la nouvelle émission de l’Atelier deRecherche d’ARTE France donne à voir desimages décalées, surprenantes, réjouis-santes. Un régal.Au sommaire de cette quatrième édition : ● Jacques Darras dit des extraits de tro i sde ses poèmes : B e rne, Binche, Bâle. Lelangage est mis à rude épreuve. ● Une chanson du groupe vocal sud-afri-cain Ladysmith Black Mambazo mise enimage par Aurélia Gaud. ● Des mots coulent lentement dans l’eau... :une installation vidéo de Robert Cahen. ● L’habillement du Gilles, par David Guedj :Binche, un matin de carnaval, les pre m i e r stambours grondent, une mère habille songrand garçon…● Tico, Ti c o : des images d’archives deC a rmen Miranda “retravaillées” par RafaëlSpendius.● C a rnet de voyage : deux panoramascinématographiques de Venise, par Serg eMâtho.
● Dabe, le bushman,par Thierry Augé.Dabe, bushman duBotswana, racontecomment il chasse lefourmilier…● G e rmain Huby,l’homme de télévi-sion par excellence,est de retour en ver-sion très originale.● L’ É c l u s i è re o ucomment la prise devues d’une séancede soins dans unepiscine peut devenir
un pur acte poétique. Une installation vidéode Muriel Toulemonde.● Un extrait d’U r s o n a t e dans l’enre g i s t re-ment réalisé par Kurt Schwitters le 5 mai1932 à Francfort dans les studios duSüddeutscher Rundfunk.● Médiations : une voix émise par un haut-parleur, une main jette du sable... Un chef-d’œuvre du vidéaste américain Gary Hill.
Pee Wee Ellis s’est fait connaître commele sax et l’arrangeur de James Bro w n ,Esther Phillips, Van Morrison, Georg eBenson et The JB Horns. Pour ses 60 ans, il sort un album solo avec son vieux copainF red Wesley (le troisième des JB Horn s ) .Les deux dinosaures de la funk démontrentque leur vitalité n’a rien à envier aux plusjeunes avec “New Moon”, “I Feel Good”,“House Party” et “Cold Sweat”.Dernier album : Ridin’Mighty High (Skip
Records)
Site officiel : www.peewee-ellis.com
Orlando “Cachaito” Lopez est l’un desmeilleurs contrebassistes cubains, le“battement de cœur” de la sectionrythmique du Buena Vista Social Club. Il estaccompagné par Miguel “Anga” Diaz,v i rtuose qui a joué avec Steve Coleman,Ruben Gonzalez, l’Afro Cuban All Stars...Ils interprètent “My Neighborhood” avecThe Pee Wee Ellis Assembly, et “Make itFunky” et “Pass the Peas” avec tous lesmusiciens de cette groove sessionexceptionnelle.Le dernier album de Cachaito est
disponible chez Night & Day
Rediffusion le 4 mai à 16.25
et le 5 mai à 00.45
es maîtres
u funk, Pee Wee
llis et Fred
esley,
ettent le feu
la scène…
Dabe, le bushman.
Poésie en piscine.
“Les mots ne parlent
aucune des langues que
nous connaissons : ils
ont leur pro p re langage.
Dans la solitude de la
nuit, ils se re g ro u p e n t ,
comme des animaux
a s s o i ffés autour d’un
point d’eau. Alors,
brisant la musique du
silence, ils se livrent à
d’innocentes quere l l e s ,
et leurs propos ont pour
nous le savoureux mérite
de n’avoir aucun sens.”
14.00
Un enfant d’ailleurs (5)Rediffusion du 12 avril)
14.30
oyages, voyages’ A u s t r a l i e - O c c i d e n t a l e
Rediffusion du 18 avril)
15.15
La princesse célesteRediffusion du 28 mars 2000)
16.15
Un rafiot et des diamantsRediffusion du 22 avril)
17.30
La passion SchliemannRediffusion du 27 avril)
19.00
Flash Info
19.00
Opéra La flûte enchantée –acte IOpéra en deux actes de Wolfgang Amadeus Mozart
20.15
ARTE Info / Météo
20.45
Opéra La flûte enchantée –acte IIOpéra en deux actes de Wolfgang Amadeus Mozart
22.15
Les mercredis de l’histoireCeaucescu Les fastes d’un dictateurDocumentaire de Ben Lewis
23.15
Ciné-découverteSundayFilm de Jonathan Nossiter
00.45
’ami africainRediffusion du 21 avril)
02.20 (PDC : 02.25)
Elizabeth, une vie d’éléphantRediffusion du 21 avril)
Opéra en deux actes de Wolfgang Amadeus Mozart Livret : Emmanuel SchikanederDirection musicale : Thomas HengelbrockMise en scène, décors et costumes : Achim FreyerAvec : Ron Li-Paz (Sarastro), EkaterinaMorozova (la Reine de la nuit), Henrike Jacob(Papagena), Christian Gerhaher (Papageno),Matthias Klink (Tamino), Hermann Oswald(Monostatos), Bart Driessen (l’orateur), Judith Howarth (Pamina), Vitalija Blinstrubyte,Anna Haase, Elizabeth Batton (les Dames),Stefan Vinke, Thomas Jesatko (prêtres/gardes),les Domsingknaben d’Augsbourg (trois jeunesgarçons)L’Ensemble vocal de la SWRL’Ensemble Balthasar-NeumannRéalisation : Claus Viller(Allemagne, 2002-2h45mn) - VOSTFARD/SWR
Le prince Tamino et l’oiseleur Papageno doi-vent libérer la princesse Pamina, enlevéepar le sage Sarastro… L’ultime chef-d’œuvre lyrique de Mozart dans une nouvel-le production signée Achim Freyer.Poursuivi par un serpent monstrueux, leprince égyptien Tamino implore les dieux dele délivrer avant de s’évanouir. Les tro i sDames de la Reine de la nuit, alertées parses cris, accourent et tuent le serpent. En seréveillant, Tamino découvre un curieux per-sonnage couvert de plumes : c’est l’oiseleurPapageno, qui dit avoir tué le monstre. LesDames reviennent pour le punir d’avoirmenti et montrent à Tamino un portrait dePamina, fille de la Reine. Il tombe amoure u xs u r-le-champ. Apparaît alors la Reine de lanuit, qui lui dit que sa fille a été enlevée par
m e rc re d i 1e r m a i
es horaires correspondent ux codes PDC,
19.00 et 20.45 Opéra en direct
La flûte enchantéeA RTE vous off re un fauteuil d’orc h e s t re au Festival
de Schwetzingen. Réservez votre soirée pour l a
Flûte enchantée de Mozart, mis en scène
par Achim Freyer et dirigé par Thomas Hengelbro c k .
En direct du Festival de Schwetzingen
Soirée présentée
par Annette Gerlach
Diffusion en simultané sur
Pour en savoir plus : www.arte-tv.com
S a r a s t ro. Pour la sauver, Tamino reçoit uneflûte enchantée, Papageno des clochettesmagiques, et ils se lancent à sa re c h e rc h e .A rrivé au palais de Sarastro, Tamino re n-c o n t re un prêtre qui lui apprend queS a r a s t ro est en vérité un grand sage et quec’est la Reine qui est maléfique. Papagenotente de s’enfuir avec Pamina, après avoirfait fuir le Maure Monostatos qui import u n a i tla jeune fille. Tamino et Pamina se re n c o n-t rent enfin et tombent amoureux. Mais suro rd re de Sarastro, ils sont tous deuxconduits au Temple des Épreuves où ilsd e v ront d’abord prouver qu’ils sont dignesdu bonheur supérieur. . .La flûte enchantée est diffusé en
deux parties, l’acte I à 19.00 et
l’acte II à 20.45, après ARTE Info.
Les très riches heures
de Schwetzingen
Le Festival de Schwetzingen ouvre cetteannée sa 50e saison avec la re p r é s e n t a t i o n ,dans le célèbre théâtre rococo, de la Flûtee n c h a n t é e, coproduit avec l’Opéra du Rhinde Strasbourg. C’est à l’initiative duSüddeutscher Rundfunk que le Festival a vule jour en 1952. Il s’est depuis aff i rm écomme l’un des plus riches moments demusique classique en Allemagne. Chaqueprintemps, depuis un demi-siècle, il attiredans cette petite ville près de Heidelberg lesamateurs de musique venus de tous lescoins d’Europe. Le metteur en scène AchimF reyer (qui a déjà signé un re m a rquable Don Giovanni retransmis en direct deSchwetzingen sur ARTE) propose ici sa tro i-sième lecture de la Flûte, avec la complicitédu chef d’orc h e s t re Thomas Hengelbrock etune distribution internationale. Cette mise enscène marque une nouvelle étape dansl’étude de cette œuvre qui allie le gro t e s q u e ,le comique et le populaire à la philosophie.Achim Freyer se rapproche de l’esprit ducompositeur : l’orc h e s t re et le chœur sontréduits, ce qui donne à cette re p r é s e n t a t i o nun cadre intime. Une œuvre d’art complexeet complète dans la langue de Mozart .
Ô Mozart, mon
beau Mozart…
Le 25 décembre 1989, après un simulacre
de procès devant un tribunal militaire qui
les condamne à mort, Nicolae Ceaucescu
et sa femme Elena sont fusillés par un peloton
d’exécution. Une fin violente à l’image
du régime dictatorial imposé pendant plus
de quarante ans, d’un règne sans partage tenu
par un mégalomane qui se faisait notamment
appeler le “génie des Carpates”.
22.15 Ceaucescu Les fastes d’un dictateur
Documentaire de Ben Lewis(Royaume-Uni/Danemark, 2002-52mn)NDR
Dès son accession à la direction du part icommuniste roumain en 1965, Ceaucescune semble avoir d’autre préoccupation quela mise en scène de son pouvoir. Rien n’estlaissé au hasard : toutes ses apparitionspubliques sont accompagnées de foulesqui l’acclament ; à la télévision, dans lesmilieux littéraires et artistiques, il orc h e s t rela célébration de sa personne et se faitappeler selon son humeur “conducator”,“génie des Carpates”, “fils du soleil” etmême “le plus doux baiser de la terre nata-l e ” ! On lui rend les honneurs comme à unsouverain féodal, avec sceptre et arm o i-ries… Mais la réalité ne suit pas ce scéna-rio. Pendant qu’il fait constru i re à Bucare s tle plus grand palais du monde, laRoumanie périclite à vue d’œil : l’industries ’ e ff o n d re, le peuple s’appauvrit, les amisde l’Ouest comme de l’Est se détournent…et le pays devient le parent pauvre del ’ E u rope. Finalement, en 1989, son peuple
affamé, trop las de ses fastueuses célébra-tions, le chasse ou plutôt l’off re aux ballesdes militaires.
Image truquée
Le documentaire retrace les étapes decette folie des grandeurs et peint toute l’ab-surdité de l’univers imaginaire et fantasma-tique dans lequel s’était enferm éCeaucescu. Les nombreux témoignages,du ministre à l’ouvrier en passant par unj o u rnaliste de télévision, montrent en outreà quel point les Roumains eux-mêmes sesont laissés prendre à cette image truquée.
m e rc redi 1e r m a i
Présenté par
Alexandre Adler
Un vase à la gloire de Ceaucescu.
Nicolae Ceaucescu en
compagnie de la reine
d’Angleterre, lors
d’une visite officielle
en Grande-Bretagne.
23.15SundayFilm de Jonathan Nossiter(États-Unis, 1996-1h33mn) - VOSTFScénario : James Lasdun, Jonathan NossiterAvec : David Suchet (Matthew Delacorta/Oliver),Lisa Harrow (Madeleine Vesey), Jared Harris (Ray), Larry Pine (Ben Vesey)Image : Michael Barrow, John FosterMontage : Madeleine GavinSon : David EllinwoodProduction : Goatwork FilmARTE FRANCEGrand Prix et Prix de la critique,
Deauville 1997
Meilleur film et meilleur scénario,
Sundance 1997
Reportage parmi les classes marginales duQueens, à New York, fiction dont les per-sonnages projettent leurs rêves sur ceux quiles entourent… Un film plein d’humour etd’enthousiasme, à la fois léger et profond.Un dimanche d’hiver dans le quartier duQueens à New York. Au sortir d’une stationde métro, une actrice transportant uneé n o rme plante verte re n c o n t re un hommequi vit dans un foyer pour sans-abri. Ellel’interpelle du nom d’un réalisateur qu’ellea rencontré à Londres. Il ne la contre d i tpas. Après s’être rendus ensemble dans un“dinner”, il l’accompagne chez elle…
Conte new-yorkais
Le cinéma new-yorkais est en général asso-cié au jazz et à Manhattan. Jonathan Nossitera voulu sortir de ces clichés. S u n d a y s ’ o u v resur une chanson d’exil interprétée par Fréhelet a pour décor le Queens, “un endroit idéalpour des histoires de gens marginalisés, àl ’ é c a rt des centres de pouvoir”, estime le réa-l i s a t e u r. Les buildings prestigieux sont loin,de l’autre côté de la rivière. Les personnagessont indissociables de ce quartier résidentielb i z a rre, fragile, sans cohérence arc h i t e c t u r a-le. C’est là que tout se lie : la précaritéd ’ O l i v e r, ancien employé d’IBM licencié pourcause de dégraissage, la vie bancale deMadeleine avec Ben, son ex-mari, la pro m i s-cuité du foyer pour sans-abri. De cette appa-rente platitude, le réalisateur, qui cherche à“sentir le réel mais rester dans l’imaginaire ”,t i re un film d’une grande vitalité, où la fro n t i è-re entre réalité et vie rêvée s’estompe. PourMadeleine, Oliver accepte de devenir lefameux réalisateur Matthew Delacorta. Poure ffrayer Oliver, Ben lui fait cro i re que la cica-trice de son opération au cœur est celled’une blessure que Madeleine lui aurait infli-gée avec un sécateur. Chacun y va de sonconte, et ce n’est pas un hasard si Ben re g a r-de sans cesse une vidéo où sa femme jouedu Shakespeare, grand conteur devantl ’Ét e rn e l .Rediffusion le 9 mai à 00.55
et le 18 mai à 01.20
“J’en avais marre de
Manhattan-image
publicitaire (...). Il y a
dans le Queens une
beauté plus directe, plus
franche qu’à Manhattan.
Ici on est en prise avec
le reste des États-Unis.”
“Une grande par tie
du plaisir que j’ai pris
à réaliser Sunday vient
de l’exploration (...)
de la fragilité, la terreur
et l’éphémère beauté
des relations fondées
sur une totale ou
partielle équivoque.”
(Jonathan Nossiter)
Ciné-découverte
“La vraie lumière
de New York est
celle d’hiver :
une clarté
percutante même
quand le ciel
est couvert.”
(Jonathan Nossiter)
14.00
Majorque, île cobayeRediffusion du 30 avril)
14.30
’homme électriqueRediffusion du 25 avril)
15.15
Shangri-La, la route du paradisRediffusion du 20 avril)
16.15
Cindy rêve d’argentRediffusion du 26 avril)
17.10
D’une cité l’autreRediffusion du 22 avril)
17.20
Domicile conjugalRediffusion du 15 avril)
19.00
Flash Info
19.00
oyages, voyagesLa Corée du SudDocumentaire de Thomas Radler
19.45
ARTE Info / Météo
20.15
ARTE ReportageLe pari coréen Reportage de Corinna Volkmann
20.45-00.45
ThemaNietzsche
20.45
La cordeFilm d’Alfred Hitchcock
22.00 (PDC : 22.05)
Friedrich Nietzsche, un voyage philosophiqueDocumentaire d’Alain Jaubert
23.40 (PDC : 23.45)
’expérience de NietzscheDocumentaire de Yann Kassile
00.45
Les deux Anglaises et le continentRediffusion du 22 avril)
19.00La Corée du SudDocumentaire de Thomas Radler(Allemagne, 2002-41mn)ZDF
De nos jours encore, la Corée du Sud estun pays méconnu qui semble vouloirconserver son mystère...Actualité oblige, le voyage commence avecune visite à la vedette du foot sud-coréen,Cha Bum-kun, qui nous fait pénétrer sur lapelouse sacrée du tout nouveau stade deSéoul et dans l’école où il donne leurs pre-m i è res leçons aux champions de demain.Après une étape culturelle dans un templede l’ancienne province royale deGyeongsangbuk-do, où l’on pratique les o n m u d o, art martial du bouddhisme zenvisant à atteindre l’illumination, direction l’îlede Jeju-do dans le sud du pays. Appeléel’île des dieux, elle est désormais livrée auxtouristes coréens et japonais et aux nou-velles déesses de la plongée, qui, équi-pées de simples masques, vont cherc h e rau fond de la mer poissons, coquillages etoursins… Un monde paradisiaque quipourrait devenir, après la Coupe du mondede football, une destination fétiche pour lesamoureux de l’Asie.Rediffusion le 5 mai à 14.30
20.15 Le pari coréen Reportage de Corinna Volkmann(Allemagne, 2002-26mn) Coproduction : ARTE, Känguruh-FilmARTE G.E.I.E.
À un mois du coup d’envoi de la Coupe dumonde de football, ARTE Reportage propo-se une plongée en Corée du Sud, co-orga-nisatrice avec le Japon de cette grande pre-mière : une coupe du monde en Asie.Accueillir la Coupe du monde de foot estun défi pour la Corée du Sud, qui se pas-sionne davantage pour le base-ball ou letaekwondo que pour le ballon rond, et oùle climat social est tendu – le chômagedéversant chaque jour son lot de manifes-tants dans les ru e s . L’ o rganisation de cetévénement sportif majeur est l’occasionpour le pays de montrer le visage d’unesociété moderne. Surtout face au Japon,pays co-org a n i s a t e u r, avec lequel les re l a-tions sont toujours tendues — on ne saitd’ailleurs pas encore si l’empereur duJapon fera le déplacement en Corée pourle match d’ouverture le 31 mai.
j e u d i 2 mai
es horaires correspondent ux codes PDC,
Voyages, voyages ARTE Reportage
Film
Découvrez l’autre
pays du football
2002 avec le Japon
du jeu dans
ARTE Reportage,
vendredi 3 mai
à 20.15.
Au pays
des dix mille
sommets
(Corée du Sud).
À l’aube de la Coupe
du monde, les Coréens
préfèrent toujours le
taekwondo au football…
Un temple de l’ancienne
province royale de
Gyeongsangbuk-do.
ARTE FRANCE
20.45La corde(Rope)
Film d’Alfred Hitchcock(États-Unis, 1948-1h20mn) – VFScénario : Arthur Laurents et Hume Cronynd’après la pièce de Patrick HamiltonAvec : James Stewart (Robert Cadell), Farley Granger (Philippe) John Dall (Bernard),sir Cedric Hardwicke (M. Kentley), Joan Chandler (Janet Walker),Constance Collier (Mrs Anita Atwater), Douglas Dick (Kenneth Lawrence), Edith Evanson (Mrs Wilson, la gouvernante)Image : Joseph Valentine, William V. SkallDécors : Perry Ferguson, E. KuriConseiller pour la couleur (Technicolor) : Natalie KalmusSon : Al RiggsMusique : David Buttolph, Leo F. Forbstein sur un thème de Francis Poulenc (Mouvement perpétuel n°1)Producteurs : Alfred Hitchcock, Sidney BernsteinProduction : Transatlantic Pictures, WarnerBrothersSous-titrage pour sourds
et malentendants
Deux jeunes New-Yorkais homosexuels,B e rn a rd et Philippe, étranglent de sang-f roid leur camarade d’études David pourmettre en pratique la théorie de leur ancienp ro f e s s e u r, Robert Cadell, se référant àNietzsche et selon laquelle les êtres supé-rieurs ont le droit de supprimer un être infé-rieur sans utilité pour la société. Après avoircaché le cadavre dans un coff re, ils dre s-sent sur ce meuble la table pour une cock-tail-partie à laquelle sont invités les parentset la fiancée de la victime ainsi que RobertCadell…
La corde et le coffre
“Vous m’avez jeté mes propres paroles à laf i g u re, Bern a rd. (…) Vous les avez traves-ties en une froide et savante excuse pouraccomplir un meurt re … ” La Cord e se ter-mine sur une magistrale tirade de JamesS t e w a rt / R o b e rt Cadell, scandalisé par lem e u rt re que ses élèves ont commis ens’inspirant de son enseignement. Il s’adres-se à Bernard, le plus cynique, capable d’of-frir du champagne à ses invités alors queleur fils et fiancé gît mort à quelques mètresd’eux… Ce film est le premier produit parHitchcock et le premier qu’il tourne en cou-leur. C’est aussi un exploit technique : pourcoller à la pièce, dont l’action se déroule entemps réel, le cinéaste décide de faire unfilm en un seul plan. La Corde est donccomposé de huit bobines de dix minutesr a c c o rdées de façon discrète, et tourn ésans interruption à la prise de vues avecles prouesses que cela implique : murs surrails s’écartant pour dégager le champ,changements d’éclairage pour simuler uncoucher de soleil sur New York…Rediffusion le 4 mai à 01.20, le 7 mai
à 17.35 et le 20 mai à 01.15
Le maître nietzschéen Robert Cadell
(James Stewart) à ses anciens
élèves : “De quel droit osez-vous
proclamer qu’il existe une élite
supérieure dont vous croyez faire
partie ?”
“J’ai conçu cette idée
un peu folle d’un film
qui ne constituerait
qu’un seul plan.”
(Hitchcock, dans ses
entretiens avec Truffaut)
20.45-00.45 NietzscheUne mauvaise réputation, fruit d’une série d’ambiguïtés et de falsifications, a fait de
Nietzsche un penseur maudit. Sa pensée libert a i re, caricaturée – comme dans la Cord e
de Hitchcock – a servi à justifier les crimes nazis. Deux documentaires contribuent à
redonner sa véritable dimension au philosophe allemand, joyeux et solitaire, épris de
musique et de poésie, dont l’œuvre hors normes a laissé une marque indélébile.
Film
O
22.00FriedrichNietzsche, un voyage philosophiqueDocumentaire d’Alain Jaubert(France, 2001-1h39mn)Coproduction : ARTE France, Palette Production
Un voyage en dix étapes biographiques surles traces d’une vie tourmentée et del’œuvre exaltée et ambiguë d’un philosophedont la pensée libertaire, récupérée aussiparfois par les totalitarismes du XXe s i è c l e ,a eu une influence majeure sur la réflexioncontemporaine.Né au presbytère de Roecken, en Thuringe,le 15 octobre 1844, le jeune Nietzsche vitavec sa mère et sa sœur après la mort deson père, un pasteur ambitieux. Très tôt, ilse passionne pour l’écriture, le monde del’esprit et de la musique. Sa mère le desti-ne à la théologie, et il fait de brillantes
études au collège de Pforta, où il découvreles auteurs antiques et classiques et la librepensée. Peu à peu, il perd la foi et décidede suivre des cours de philologie à Bonn età Leipzig. À 25 ans, il est appelé à la chai-re de philosophie de Bâle, puis s’engagecomme infirmier lors du conflit franco-alle-mand de 1870 – une expérience des atro-cités de la guerre qui aura une influencedécisive sur sa pensée et l’éloignera àjamais de Bismarck. De retour à Bâle, ile n t re en relation avec le milieu intellectuel(notamment l’historien Jacob Burckhardt etl’ethnographe Bachofen) et rend de fré-
quentes visites à Wa g n e r, avec qui il noueune amitié aussi intense qu’orageuse. Sap re m i è re publication, la Naissance de lat r a g é d i e, suscite de vives polémiques enraison de son approche non conform i s t e .En 1878, affecté de graves troubles ner-veux, il demande à être relevé de ses fonc-tions de professeur. Il commence alors unevie errante pendant laquelle il écrit ses prin-cipales œuvres : à Sils Maria, où il a la révé-lation de “l’éternel retour” et de l’idée deZarathoustra ; à Rome, où Nietzsche et sonami Paul Rée vivent une amitié amoure u s eavec la jeune Russe Lou Salomé ; puis àRapallo et Portofino, où il écrit dans la fièvrela pre m i è re partie de Zarathoustra ; à N i c eet Èze, où il commence à songer à la“volonté de puissance”… En 1889, il s’ef-f o n d re dans une rue de Turin. Ramené enAllemagne, il ne re c o u v re pas la raison etmeurt à Weimar le 25 août 1900.
Ainsi parlait Nietzsche
Mouvante, contradictoire, la pensée deNietzsche, méfiante vis-à-vis des systèmeset des dogmatismes, est éclatée, disconti-nue. Une complexité doublée d’une mauvai-se réputation qu’Alain Jaubert tente de mieux
jeudi 2 mai
Nietzsche
“La maturité de
l’homme, c’est avoir
retrouvé le sérieux
que l’on mettait dans
ses jeux d’enfant.”
“Sans la musique,
la vie serait une erreur,
une besogne éreintante,
un exil.”
“Je me méfie
de tous les faiseurs
de système et m’écarte
de leur chemin.”
(Friedrich Nietzsche)
Ci-dessus :
Jean-Pierre Faye,
Rüdiger Safranski,
Barbara Cassin,
à droite :
Georges Liebert,
Roberto Calasso et
Vincent Descombes
c o m p re n d re grâce aux témoignages d’écri-vains et de philosophes – Jean-Pierre Faye,Barbara Cassin, Rüdiger Safranski, Robert oCalasso, Vincent Descombes et GeorgesL i e b e rt –, à la lecture d’extraits de Nietzscheet à un voyage biographique aussi passion-nant qu’un roman d’aventures. Étroitementliée à sa vie, à sa maladie, à son amour pourla musique, à ses amitiés, son œuvre est ana-lysée pour elle-même mais aussi à l’aune desa récupération totalitaire future. Sans cher-cher à tout prix à la blanchir de tout soupçon,Alain Jaubert approfondit les thèmes philo-sophiques – l’éternel retour, la volonté depuissance, le surhomme, la mort de Dieu,etc. – et les influences – Schopenhauer, lesprésocratiques, Voltaire, La Bruyère… Ildévoile les diff é rentes facettes d’une person-nalité tourmentée, partagée entre la poésie,la philosophie et la musique.Rediffusion le 10 mai à 15.15
23.40L’expérience de NietzscheDocumentaire de Yann Kassile(France, 2001-1h)Production : Aber Images
Yann Kassile a séjourné dans les lieux oùle philosophe a écrit, entre 1879 et 1889,ses ouvrages majeurs. Dans la solitude dece voyage, il s’est plongé dans l’œuvre, qu’ilévoque de façon sensible comme une expé-rience vécue.“Nietzsche n’indique pas le chemin, ilindique la marche, qu’il faut marc h e r ”,explique Yann Kassile. Il a emboîté le pasau penseur et marché sur ses traces, là oùNietzsche a séjourné, souvent à plusieursreprises, pendant les dix années de sone rrance. À Venise, il visite le palais où le phi-losophe séjourna, non loin de l’île aux mort squi lui inspira un chapitre de Ainsi parlaitZ a r a t h o u s t r a. Grimpant une rue pavée, ilimagine la mansarde que Nietzsche occu-
pa sur les hauteurs de Gênes, la ville natalede Colomb, découvreur de terres nouvellestout comme le philosophe…
Voyage intérieur
Deux voix, l’une incarnant le réalisateur quiraconte son “expérience de Nietzsche”,l’autre incarnant et citant le philosophe. Desimages de lieux reliées par des images devoies de chemin de fer, de trains, de gares.Des fragments de textes insérés à l’écran.Le dispositif imaginé par Yann Kassile pourapprocher Nietzsche est efficace : par glis-sements de pensée successifs, par asso-ciations d’idées et d’images, il nous rend lephilosophe proche, presque intime. Il re n dpalpables l’immense solitude et l’immensejoie qui ont caractérisé la vie de Nietzsche,et donne envie de plonger à son tour dansun voyage intérieur en compagnie du phi-losophe et poète.
“Ce que Nietzsche
a parcouru, nous
le parcourons. Notre tête
n’éclatera pas. Nous
avancerons comme il
a avancé, en défrichant,
en interrogeant, animés
de pensées jamais
calmées, inquiètes,
joyeuses, foisonnantes
et pures.” (Yann Kassile)
À visiter : le site
www.hypernietzsche.org
/ncc/
Le lac de Sils Maria où Nietzsche
eut la révélation de “l’éternel retour”.
Venise, l’île aux morts.
14.00
oyages avec Turner (5)Rediffusion du 20 avril)
14.30
Sauvé des eauxRediffusion du 29 avril)
15.15
Un rêve de Taj MahalRediffusion du 20 avril)
16.10
OasisRediffusion du 23 avril)
17.25
NewsmanRediffusion du 13 avril)
19.00
Flash Info
19.00
racksMagazine musical
19.45
ARTE Info / Météo
20.15
ARTE ReportageLe Japon du jeuReportage de Jürgen Schmidt
20.45
FictionLibreTéléfilm de Jean-Pierre Sauné
22.20
La vie en faceLa chaîne du silenceDocumentaire d’Agnès Lejeune et Éric Monami
23.30
ProfilsEdward BondJe ne suis pas un hommeen colèreDocumentaire de Véronique Aubouy
00.45 (PDC : 00.50)
Exit II : la nuit transfiguréeRediffusion du 24 avril)
02.20 (PDC : 02.25)
Le dessous des cartesRediffusion du 27 avril)
02.35
Brève rencontreRediffusion du 22 avril)
19.00TracksMagazine musicalRédacteurs en chef : Jean-Marc Barbieux et David Combe (France, 2002-40mn)Coproduction : ARTE France, Program 33 ARTE FRANCE
> Tribal : Low ridersInventés il y a vingt ans par les Mexicains,les “low riders” s’affichent dans les clips deDr Dre à Ice Cube. Tr a c k s vous emmèneaux sources du phénomène dans les quar-tiers chauds de Los Angeles, du garage oùa été tourné le dernier clip de Cypress Hillà la convention “Car Club United” àFontana (Californie).
> Dream : Motörhead
Motörhead ça veut dire, en argot américain,“accro au speed”, et c’est comme ça qu’onappelle les junkies américains bourrés auxamphétamines. Depuis vingt-cinq ans,M o t ö rhead est le groupe le plus dur duheavy metal, avec à sa tête Lemmy, roi desbikers et des headbangers.
> Backstage : Les nouvelles fusionship-hop
Le champ musical du hip-hop s’est aujour-d’hui élargi. Avec Kery James, converti à l’is-lam, le hip-hop se trouve épuré de tout ins-t rument �