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Résumé Introduction 1. Peut 2. selo ,Peut-on aborder le personnage de Jésus de Nazareth selon une perspective strictement historique ? Quels types d’obstacle l’historien peut-il rencontrer ? 1 Pages 17-18

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Résumé

Introduction

,Peut-on aborder le personnage de Jésus de Nazareth selon une perspective strictement historique ? Quels types d’obstacle l’historien peut-il rencontrer ?

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Pages 17-18

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Introduction

Le christianisme survivra-t-il à la modernité ?

Peut-il prendre des formes nouvelles ?2

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Introduction

Les approches du problème de Jésus sont potentiellement multiples. On peut aussi isoler un attribut de Jésus et s’interroger sur la façon dont cet attribut apparaît dans l’histoire, par exemple, la divinité de Jésus : à partir de quand, comment, pourquoi des

personnes vont-elles croire que Jésus de Nazareth, qui

est un homme, n’est pas seulement un homme, n’est pas un homme comme les autres, mais qu’il est également, non pas UN dieu, mais - puisque le contexte est monothéiste - DIEU ?

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Introduction

Par rapport aux critères de l’histoire telle que nous la pratiquons aujourd’hui, la question de la divinité d’un homme peut paraître hors du champ de cette discipline. Non pas, toutefois, si on l’examine du point de vue des témoignages puisque, s’agissant de traces du passé, ceux-ci sont justifiables de la critique historique. Dans le monde de l’édition religieuse, une controverse s’est naguère élevée sur la question de la divinité de l’homme de Nazareth, opposant un « amateur éclairé » et un expert en

théologie. Ces deux auteurs aboutissent à des conclusions opposées, bien qu’utilisant les mêmes sources. Est-ce par la méthode qu’ils divergent ou par quelque autre cause ? Si le premier des deux a raison, la divinité de Jésus serait une invention humaine.

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Pages 19-27

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Introduction

Quant à souscrire à la perspective théologique, (Jésus est Dieu, car sa résurrection le prouve), nombreux sont, du côté des théologiens, ceux qui reconnaissent que les dogmes sont inadaptés à la mentalité de l’homme moderne.

- Peut-on croire quand même au christianisme ?

- Croire à quels dogmes, pourquoi, à quel prix ?

- Croire à quelle histoire, sur quelles bases, à quels historiens ?

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Pages 28-32

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Introduction

Le Jésus de l’histoire et le Christ de la foi sont-ils en parfaite harmonie ? Peut-on même douter de l’identité entre l’un et l’autre sans faire courir à la foi chrétienne un risque vital ? La plus haute autorité de l’Église Catholique a, dans l’un de ses ouvrages consacrés à Jésus de Nazareth, exprimé la crainte que l’abandon de l’histoire traditionnelle ne compromette l’avenir du christianisme et n’entraîne sa refonte en un autre forme de religion.

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Pages 32-35

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Introduction

Dans la production éditoriale courante relative aux origines du christianisme et à Jésus-Christ, de nouveaux ouvrages ne cessent de paraître, dont certains seraient le produit « de nouvelles enquêtes, de nouvelles recherches, de nouvelles hypothèses » débouchant, éventuellement, sur de « nouveaux paradigmes. » Le terme de « nouveau paradigme » très employé, en effet, est également fortement sujet à caution. Le but de notre propre recherche est d’envisager un changement de paradigme, mais en prenant ce terme au sens exact que lui donne Kuhn. Une autre lecture de l’histoire, peut-être « révolutionnaire » du point de vue religieux, est-elle envisageable ? Au-delà des dommages « collatéraux qu’elle pourrait entraîner, pourrait-elle avoir, parallèlement des effets bénéfiques ? De quel point de vue ? Pour qui ?

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Pages 35-37

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1° partie : l’antiquité

Toute la théologie repose sur l’affirmation selon laquelle l’orthodoxie est première, les hérésies venant ensuite. L’histoire a-t-elle la capacité, par la connaissance qu’elle apporte de la construction des concepts ou des dogmes, de trancher là où les théologiens de diverses obédiences s’affrontent ?

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Pages 39-42

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1° partie : l’antiquité

Avec la crise moderniste, des historiens en sont venus à soutenir que « orthodoxie » et « hérésie » étaient des catégories forgées par les besoins des doctrines et que le christianisme originel était constitué de formes très différences, rivales, l’évolution ayant fini par mener à l’existence les deux catégories précitées. L’histoire peut-elle connaître les conditions par lesquelles un certain christianisme triompha de tous les autres ? Les partisans de la théorie de l’antériorité de l’orthodoxie (le « dépôt de la foi » ) et de l’authenticité de sa transmission (« la succession des apôtres ») s’appuient, notamment, sur l’évangélisation de Rome par Pierre.

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Pages 42-52

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1° partie : l’antiquité

L’examen des écrits des premiers pères de l’Église, d’une part ; ce que l’on sait de la formation du Credo – étendue sur une longue période dans un environnement très conflictuel – d’autre part ; enfin les traces disponibles sur la présence de Pierre à Rome (ainsi que sa mort et sa sépulture) ne semblent pas plaider en faveur de l’antériorité de l’orthodoxie sur l’hérésie, qu’il s’agisse du dogme particulier de la divinité de Jésus ou de l’orthodoxie en général.

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Pages 52-79

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1° partie : l’antiquité

A titre d’exemple, deux formes spécifiques de « christianismes disparus » (docétisme et nazoréisme) sont examinés et conduisent à conclure qu’à l’époque de la crise moderniste, certains historiens doutent fortement et de la divinité de Jésus et de l’antériorité de l’orthodoxie. L’un d’eux (éminent historien protestant) affirme aussi tôt qu’en 1869 que la divinité de Jésus n’était nullement indispensable au christianisme.

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Pages 80-96

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1° partie : l’antiquité

Avec le dogme et la théorie de l’orthodoxie primordiale se met en place le principe de l’intolérance à venir.

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Pages 96-105

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1° partie : l’antiquité

Produite par la résurrection, selon l’histoire classique, la divinité apparaît en quels termes dans les premiers écrits chrétiens. Sont examinés, tour à tour, les témoignages de :

- Paul

- Pierre

- Jean

- Clément de Rome

- Ignace d’Antioche

- Justin

- Tertullien

- Irénée

ainsi que quelques passages de la littérature apocryphe.

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Pages 105-149

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1° partie : l’antiquité

L’historiographie classique estime que le facteur décisif dans l’apparition de la croyance à la divinité de Jésus est le fait de la résurrection. Mais, précisément, s’agissant de la résurrection, peut-on la considérer comme un fait, ou au contraire en prendre acte en tant qu’un simple croyance ? Le catéchisme de l’ Église Catholique de 1992 affirme que la résurrection de Jésus est un fait historique qui a pris place dans l’ordre physique des choses, historiquement constaté.

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Pages 105--149

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1° partie : l’antiquité

Dans le sens où l’Église Catholique l’affirme, la résurrection peut faire l’objet de sérieuses réserves même chez de nombreux chrétiens. Indépendamment du rapport à la rationalité existant entre l’homme de l’antiquité et l’homme moderne, une lecture critique des sources, soit néo-testamentaires pour la résurrection de Jésus de Nazareth, soit des sources plus générales du point de vue du phénomène allégué incite beaucoup plus au doute qu’à l’adhésion au dogme.

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Pages 149--173

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1° partie : l’antiquité

Si le phénomène de la résurrection présente dans l’antiquité un statut très différent de celui qu’il acquiert dans la modernité, on peut également douter qu’il soit, d’une part, à l’origine de la croyance en la divinité de Jésus, d’autre qu’il puisse être considéré comme étant le facteur déclenchant d’un processus conduisant à l’apparition d’une religion nouvelle, de par l’effet de stupeur qu’il aurait créé dans l’opinion.

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Pages 173--175

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1° partie : l’antiquité

La question de l’orthodoxie dans l’antiquité pose celle de l’autorité de l’évêque de Rome, représenté comme le chef de ce que l’on appelle « La Grande Église ». Cette théorie, indispensable au catholicisme, entraîne de nombreux problèmes :

- Source néo-testamentaire.

- Présence, mort et sépulture de Pierre à Rome.

- Listes épiscopales.

- Premières revendications de la primauté.

- Les premiers papes et leur rôle dans la lutte contre les hérésies.

- Les contestations de l’autorité de l’évêque de Rome.

- Sa reconnaissance tardive.

- Etc.

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Pages 176-226

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2° partie : La modernité

La première partie tente d’établir que le regard critique moderne incite fortement à douter de la validité historique des principales sources des origines du christianisme. Mais quand commence ce regard critique ? Par quels moyens s’est-il exprimé et avec quels résultats ? Quels sont les enjeux d’un éventuel débat actuel ?

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Pages 228-232

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2° partie : La modernité

L’histoire des religions, qui n’est qu’une branche de l’histoire, connaît, à ce titre, toutes les difficultés que rencontre cette discipline dans son rapport à la société, et elles sont grandes.

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Pages 232--233

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2° partie : La modernité

L’histoire des religions a, cependant, une grande spécificité qui a pu lui valoir d’être définie comme « une histoire spéciale » dotée de « règles spéciales ».

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Pages 354-356

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2° partie : La modernité

Le rôle particulier de l’histoire des religions dans la connaissance, dans la société et, enfin, dans l’enseignement, explique que la controverse puisse surgir quand certaines difficultés, notamment celles qui touchent aux dogmes et à l’établissement des dogmes sont abordées.

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Pages 234-267

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2° partie : La modernité

Le rôle particulier de l’histoire des religions dans la connaissance, dans la société et, enfin, dans l’enseignement, explique que la controverse puisse surgir quand certaines difficultés, notamment celles qui touchent aux dogmes et à l’établissement des dogmes, sont abordées.

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Pages 234-267

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2° partie : La modernité

La controverse est difficilement évitable quand, éventuellement, un changement de paradigme est envisagé.

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Pages 267-272

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2° partie : La modernité

La notion de tradition, la polysémie du terme, l’opposition entre la conception religieuse et la conception historique de la tradition, constituent l’une des difficultés majeures de l’approche du Jésus historique en milieu scientifique en milieu théologique.

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Pages 272-280

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2° partie : La modernité

La recherche d’information sur Jésus de Nazareth ne se pose pas dans les mêmes termes selon qu’on l’aborde d’un point de vue quantitatif ou d’un point de vue qualitatif, encore moins si le point de vue retenu relève de l’épistémè (connaissance savante) ou de la doxa (connaissance courante). Comment l’opinion publique est-elle informée ? Quel rôle particulier l’historien joue-t-il dans la « fabrication de l’opinion » ? En quoi est-il tributaire de sa propre croyance, de sa propre psychologie, de sa propre appartenance sociale ?

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Pages 280-296

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2° partie : La modernité

De quoi est-on sûr, concernant Jésus de Nazareth ? Son existence historique ? Son rôle de fondateur du christianisme ? La date de sa mort ? En quoi le Jésus historique est-il indispensable au christianisme ? Jésus, en tant que personnage conceptuel, pourrait-il suppléer au déficit de connaissance historique ?

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Pages 296-328

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2° partie : La modernité

La présentation ordinaire de la recherche historique sur Jésus en trois « quêtes » souffre probablement d’une simplification excessive. Cette recherche commence bien avant Reimarus et comporte des phrases que l’historiographie tend à occulter, notamment divers épisodes de la crise moderniste.

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Pages 329--376

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2° partie : La modernité

La présentation ordinaire de la recherche historique sur Jésus en trois « quêtes » souffre probablement d’une simplification excessive. Cette recherche commence bien avant Reimarus et comporte des phrases que l’historiographie tend à occulter, notamment divers épisodes de la crise moderniste.

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Pages 329--376

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2° partie : La modernité

Cette crise moderniste qui a posé des questions souvent restées sans réponses, a représenté en son temps un danger quasi-vital pour une certaine conception du christianisme, c’est-à-dire, explicitement, la théologie catholique.

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Pages 376--396

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2° partie : La modernité

Cette crise moderniste s’est déroulée concomitamment à des bouleversements politiques et sociaux, en l’occurrence, les rapports entre l’Église et l’État. D’un point de vue très différent, l’histoire générale a subi le choc de l’apparition des sciences humaines qui s’est traduit par une crise endémique où des repaires fondamentaux ont été remis en cause, tel le concept de fait (ou d’événement) au profit d’outils nouveaux issus d’autres disciplines, la philosophie, notamment, avec l’herméneutique ou la linguistique avec la narratologie, pour ne rien dire de l’anthropologie et de la sociologie.

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Pages 396--401

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2° partie : La modernité

Ce ne sont pas les difficultés de l’histoire religieuse avec l’histoire générale, mais les difficultés de l’histoire générale avec elle-même, qui ont constitué une véritable planche de salut pour les églises chrétiennes menacées par une critique trop marquée par le rationalisme ou le positivisme (ou encore l’historicisme), cependant que de nouveaux horizons épistémologiques inattendus s’ouvraient devant une nouvelle histoire n’envisageant plus de fonctionner autrement que sous le signe de la pluridisciplinarité. De Seignobos à Michel de Certeau, la crise de l’histoire a franchi tant de degrés qu’on en est arrivé à se demander si l’histoire existe encore ou, ce qui revient au même, si tout n’est pas histoire ? Quant à l’histoire des origines du christianisme, envahie par la narratologie et une méta-exégèse de nature philosophique, il semblerait qu’elle n’ait plus de salut hors de l’herméneutique.

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Pages 401--411

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2° partie : La modernité

La conclusion vers laquelle ce travail voudrait s’orienter – en courant peut-être le risque de se voir reprocher un certain néo-positivisme – c’est de repartir sur les questionnements de la crise moderniste et, pour ce qui est de la crise générale de l’histoire, de réhabiliter certains concepts fondamentaux, tels que le fait ou le genre documentaire. Au regard des récits du Nouveau Testament, de quels faits peut-on dire, avec un degré raisonnable de certitude, qu’ils se sont réellement passés ? A quel genre documentaire appartient, en dernière analyse, le Nouveau Testament ? Quel est son statut ? Qu’en est-il des dates de sa rédaction, hormis le consensus qui le voir terminé à la fin du 1er Siècle ?

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Pages 411--452

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2° partie : La modernité

L’histoire classique considère comme un progrès de distinguer le Jésus historique, le Jésus de la tradition et le Jésus réel. Que peut-on alors savoir de manière certaine sur le Jésus réel si le seul document qui en parle est plus littéraire qu’historique ?

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Pages 452--455

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2° partie : La modernité

Ces questions amènent à envisager la mise au point d’un nouveau paradigme. Celui qui a fonctionné durant près de deux mille ans est un paradigme historico-théologique, c’est-à-dire un paradigme où l’histoire a toujours été sous la très grande influence de la théologie. Les postulats et les tabous y pullulent. Il conviendrait de lui substituer un paradigme nouveau où c’est la raison et la raison seule, excluant non seulement la foi mais l’opportunité politique, qui placerait l’histoire sous sa férule et où, par conséquent, ce qui n’est pas certain (positivement ou négativement) serait déclaré hypothétique. Ce paradigme pourrait se qualifier d’hypothético-rationnel.

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Pages 456--480

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2° partie : La modernité

Ce nouveau paradigme autoriserait des questionnements actuellement empêchés, pouvant être dévastateurs pour la théologie chrétienne, mais apportant à l’histoire une véritable libération. Est-il envisageable que le christianisme soit né autrement que selon les récits du Nouveau Testament ? Est-il possible que le Christ du judaïsme (c’est-à-dire le Messie) ait joué un rôle antérieur, éventuellement beaucoup plus important, par rapport au Messie (c’est-à-dire Jésus) des chrétiens ? Tout le problème n’est-il pas celui du passage du Christ des Judéens au Christ des chrétiens ? En d’autres termes, est-il possible que les premiers siècles de l’ère chrétienne (dite aussi ère courante) aient vu naître – à partir d’une même et unique religion très ancienne mais dévitalisée – non pas une mais deux religions nouvelles, rivales et incompatibles entre elles théologiquement, c’est-à-dire un judaïsme nouveau qui sera dit judaïsme rabbinique et le christianisme ?

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Pages 456--480

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Conclusion

La vérité historique et la vérité religieuse – si tant est qu’elles existent – n’appartiennent pas au même registre. Peut-être la vérité philosophique – si l’on en trouve une – pourrait-elle aider la religion à reconstruire ce que l’histoire ne peut que déconstruire ?

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Pages 485--488

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