Upload
others
View
14
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
Rapport d’exécution au 31 mars 2013 du budget général de l’Etat pour la gestion 2013 Page 1
.
DIRECTION DE LA PREPARATION DU BUDGET
RAPPORT D’EXECUTION AU 31 MARS 2015 DU BUDGETDE L’ETAT, GESTION 2015
REPUBLIQUE DU BENINFraternité – Justice – Travail
------------------
MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DES PROGRAMMES DEDENATIONALISATION
--------------DIRECTION GENERALE DU BUDGET
--------------
LOI DE FINANCES POUR LA GESTION 2015
RAPPORT D'EXECUTION DU BUDGETDE L'ETAT
Au 31 Mars 2015
DIRECTION GENERALE DU BUDGET
Juin 2015
Rapport d’exécution au 31 mars 2013 du budget général de l’Etat pour la gestion 2013 Page 1
.
DIRECTION DE LA PREPARATION DU BUDGET
RAPPORT D’EXECUTION AU 31 MARS 2015 DU BUDGETDE L’ETAT, GESTION 2015
REPUBLIQUE DU BENINFraternité – Justice – Travail
------------------
MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DES PROGRAMMES DEDENATIONALISATION
--------------DIRECTION GENERALE DU BUDGET
--------------
LOI DE FINANCES POUR LA GESTION 2015
RAPPORT D'EXECUTION DU BUDGETDE L'ETAT
Au 31 Mars 2015
DIRECTION GENERALE DU BUDGET
Juin 2015
Rapport d’exécution au 31 mars 2013 du budget général de l’Etat pour la gestion 2013 Page 1
.
DIRECTION DE LA PREPARATION DU BUDGET
RAPPORT D’EXECUTION AU 31 MARS 2015 DU BUDGETDE L’ETAT, GESTION 2015
REPUBLIQUE DU BENINFraternité – Justice – Travail
------------------
MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DES PROGRAMMES DEDENATIONALISATION
--------------DIRECTION GENERALE DU BUDGET
--------------
LOI DE FINANCES POUR LA GESTION 2015
RAPPORT D'EXECUTION DU BUDGETDE L'ETAT
Au 31 Mars 2015
DIRECTION GENERALE DU BUDGET
Juin 2015
Rapport d’exécution au 31 mars du budget de l’Etat pour la gestion 2015 Page 2
SOMMAIRE
INTRODUCTION …………………………………………………………………………………..
I- LA SITUATION ECONOMIQUE A FIN MARS 2015 …………………….
II- SITUATION D’EXECUTION DU BUDGET DE L’ETAT A FIN MARS2015………………………………………………………………………………
A- RECETTES BUDGETAIRES………………………………………………………A1- Recettes des administrations financières………………………………….
1-DIRECTION GENERALE DES DOUANES ET DES DROITSINDIRECTS (DGDDI) ……………………………………………………………
2- DIRECTION GENERALE DES IMPOTS (DGI)…………………………….
3- DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LA
COMPTABILITE PUBLIQUE (DGTCP)……………………………………….
A2- BUDGET ANNEXE (FNRB) ET AUTRES BUDGETS (CAA ET FR)1- FONDS NATIONAL DES RETRAITES DU BENIN (FNRB) ……….
2- FONDS ROUTIER …………………………………………………………
3- CAISSE AUTONOME D’AMORTISSEMENT ………………………….
A3- AUTRES RECETTES BUDGETAIRES ……………………………………
A-4- COMPTES D'AFFECTATION SPECIALE ……………………………
B- DEPENSES BUDGETAIRES ……………………………………………………B-1 LES DEPENSES ORDINAIRES ……………………………………………B-1-1- Charges financières de la dette publique …………………………B-1-2- Dépenses de personnel ……………………………………………….B-1-3- Dépenses d’acquisition de biens et services ………………..B-1-4- Dépenses de transfert …………………………………………….
B-2- LES DEPENSES EN CAPITAL ……………………………………………
B-2-1- Les Dépenses en Capital financées sur ressourcesintérieures
B-2-2- Les Dépenses en Capital financées sur ressourcesextérieures
B-3- LES DEPENSES DU FONDS NATIONAL DES RETRAITES DUBENIN (FNRB) ……………………………………………………………….......
B-4- LES DEPENSES DES AUTRES BUDGETS …………………………B-4-1- Les dépenses du Fonds Routier (FR) ……………………………B-4-2- Les dépenses de fonctionnement de la Caisse Autonome
d’Amortissement (CAA) ………………………………………………………………
B-5- LES DEPENSES DES COMPTES SPECIAUX DU TRESOR ……….
C- SOLDE BUDGETAIRE …………………………………………………………….
III- OPERATIONS DE TRESORERIE …………………………………………………….A- LA MOBILISATION DES RESSOURCES EXTERIEURES …………………B- LES RESSOURCES DES COMPTES D’AFFECTATION SPECIALE ……..
CONCLUSION ……………………………………………………………………………………...
5
6
777
912
17
1819
20
21
21
22
222424252628
29
30
31
31
3131
32
32
33
34
35
Rapport d’exécution au 31 mars du budget de l’Etat pour la gestion 2015 Page 3
DEVELOPPEMENT DES SIGLES
AFS : Acompte Forfaitaire Spécial
BIC : Bénéfices Industriels Commerciaux.
CGI : Code Général des Impôts
CFPB : Contribution Foncière des Propriétés Bâties
CIME : Centre des Impôts des Moyennes Entreprises.
DGDDI : Direction Générale des Douanes et Droits Indirects
DGI : Direction Générale des Impôts
DGTCP : Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique
SCRP : Stratégie de Croissance pour la Réduction de la Pauvreté
FNRB : Fonds National des Retraites du Bénin
IPTS : Impôt Progressifs sur Traitements et Salaires
IBNC : Impôt sur les Bénéfices non Commerciaux
IFU : Identifiant Fiscal Unique
OMD : Objectifs du Millénaire pour le Développement
OHADA : Organisation pour l’Harmonisation du Droit des Affaires en Afrique
PIB : Produit Intérieur Brut
RFU : Régime Foncier Urbain
SICOPE : Système Intégré de Cotisation des Pensions
SIGFiP : Système Intégré de Gestion des Finances Publiques
SIGMAP : Système Informatisé de Gestion des Marchés Publics
SIPIBE : Système Informatique de Préparation Intégrée du Budget de l’Etat
SYDONIA : Système Douanier Automatisé
TVA : Taxe sur la Valeur Ajoutée
TUCA: Taxe Unique sur les Contrats d’Assurance
TUTR : Taxe Unique sur les Transports Routiers
TAF : Taxe sur les Activités Financières
TDL :Taxe de Développement Local
TPU : Taxe Professionnelle Unique
VPS : Versement Patronal sur Salaires
Rapport d’exécution au 31 mars du budget de l’Etat pour la gestion 2015 Page 4
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Réalisation des objectifs de recettes brutes par les administrationsfinancières à fin mars 2014 et 2015
9
Tableau 2 : Présentation des réalisations au 31 mars 2015 de la DGDDI par
nature de recettes
10
Tableau 3 : Réalisations mensuelles des recettes de la DGDDI à fin mars 2015 11
Tableau 4 : Présentation des réalisations au 31 mars 2015 de la DGI par
nature de recettes
14
Tableau 5 : Point des réalisations de recettes de la DGTCP à fin mars 2015 17Tableau 6 : Point des réalisations mensuelles des recettes de la DGTCP 18Tableau 7 : Situation des recettes du FNRB au 31 mars 2014 et au 31 mars2015 20Tableau 8 : Réalisation des taxes sur pont et poste de péage au 31 mars 2014et 2015 20Tableau 9 : Récapitulatif de la mobilisation des autres ressources budgétaires
à fin mars 2014 et 2015 21
Tableau 10 : Point des remboursements au titre des comptes d’affectationsspéciales 22
Tableau 11 : Evolution des engagements à fin mars 2014 et à fin mars 2015 23
Tableau 12 : Présentation des soldes budgétaires à fin mars 2015 33
LISTE DES FIGURES
Figure 1 : Evolution des réalisations de recettes par structure à fin mars 2014
et 2015 16
Figure 2 : Présentation des différents soldes budgétaires 32
Rapport d’exécution au 31 mars du budget de l’Etat pour la gestion 2015 Page 5
INTRODUCTION
Mis en exécution par la loi de finances n° 2014-25 du 23 décembre 2014,
le budget de l’Etat pour la gestion 2015 est élaboré sous le signe du
renforcement du potentiel de production de l’économie pour unevéritable transformation structurelle à moyen terme.
A cet effet, d’importants moyens financiers, matériels et humains sont
mobilisés pour la réalisation progressive de cette ambition.
En terme clair, 1 506 638 millions de FCFA sont prévus par la loi de
finances de l’année et seront mobilisés sous forme de ressources
budgétaires et de recettes de trésorerie.
Le présent document rend compte de l’exécution au premier trimestre
2015 du budget de l’Etat et des opérations de trésorerie. A cet effet, il
présente la conjoncture économique à fin mars 2015 et met en relief, les
efforts de mobilisation des ressources et d’encadrement des dépenses au
cours du trimestre.
Rapport d’exécution au 31 mars du budget de l’Etat pour la gestion 2015 Page 6
I- LA SITUATION ECONOMIQUE A FIN MARS 2015
A- Environnement économique international et régional
Au premier trimestre 2015, l’économie mondiale poursuit sa reprise
progressive. Le FMI prévoit, en avril, une croissance de la production
mondiale de 3,5% en 2015 et de 3,8% en 2016 après 3,4% en 2014. La
croissance devrait s’accélérer dans les pays avancés (2,4% en 2015 après
1,8% en 2014), menée par les Etats-Unis (3,1% après 2,4%) et le
Royaume Uni (2,7% après 2,6%). La reprise devrait se renforcer dans la
zone euro (1,5% après 0,9%), suite au redressement de l’activité dans les
principaux pays membres. En revanche, pour les pays émergents, la
croissance devrait ralentir en 2015 (à 4,3% après 4,6% en 2014), suite à
l’essoufflement de la reprise en Chine (6,8% après 7,4%).
B- Environnement nationalLa conjoncture économique au premier trimestre 2015 a été marquée,
entre autres, par : (i) les activités de commercialisation et d’égrenage du
coton-graine, (ii) le délestage électrique, (iii) les élections législatives au
Bénin et (iv) les élections présidentielles au Nigeria.
Le niveau de la production agricole au cours de l’année 2014 a connu un
accroissement en comparaison à l’année 2013 pour les racines,
tubercules et le coton. Ainsi, la production des racines et tubercules est
passée de 7 053 135 tonnes en 2013 à 7 354 588 tonnes en 2014, soit
un accroissement de 4,3%. La production du coton enregistrée en 2014
est de 393 000 tonnes contre tonnes 306 728 en 2013, soit une hausse
de 28,1%.
Toutefois, en 2014, on note un recul de la production agricole au niveau
des céréales, des légumineuses et, des cultures maraichères par rapport
à 2013. Le niveau de la production des céréales est passé de 1 739 096
tonnes en 2013 à 1 714 040 tonnes en 2014, soit une baisse de 1,4%.
Rapport d’exécution au 31 mars du budget de l’Etat pour la gestion 2015 Page 7
Celui des légumineuses enregistré en 2014 est de 362 398 tonnes contre
363 805 tonnes en 2013, soit une régression de 0,4%. Enfin, le niveau de
la production des cultures maraichères est passé de 673 707 tonnes en
2013 à 668 156 tonnes en 2014, soit une diminution de 0,8%.
L’Indice Harmonisé des Prix à la Consommation (IHPC), au mois de mars
2015, s’est établi à 112,2 contre 111,2 le mois précédent, soit une
hausse de 0,9%. Cette augmentation est principalement liée au
renchérissement des prix des produits alimentaires (+3%). En glissement
annuel, le niveau des prix a enregistré une diminution de 0,4%.
S’agissant de l’inflation sous jacente (hors énergie et produits frais), elle
s’est également inscrite en baisse de 0,6% en glissement annuel.
Le taux d’inflation, mesuré par l’indicateur de convergence de l’Union
Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), permet de situer
l’évolution des prix à -1,0%, à fin mars 2015 l’inscrivant au-dessous du
plafond de 3,0% prévu dans le cadre de la surveillance multilatérale au
sein des Etats membres
L’indice global du chiffre d’affaires au premier trimestre 2015, montre
une consolidation de l’activité économique. L’indice s’est inscrit en
hausse de 13,8% en comparaison au même trimestre de l’année 2014.
L’amélioration de l’activité a été observée dans toutes les branches à
l’exception des Banques et Assurances. Aussi, l’activité a-t-elle connu un
regain de 1,2% par rapport au quatrième trimestre 2014.
II- SITUATION D’EXECUTION DU BUDGET DE L’ETAT AFIN MARS 2015
Cette partie du rapport rend compte du niveau de réalisation des recettes
et d'exécution des dépenses à la date du 31 mars 2015.
Rapport d’exécution au 31 mars du budget de l’Etat pour la gestion 2015 Page 8
A- RECETTES BUDGETAIRES
Au 31 mars 2015, les recettes budgétaires brutes composées des recettes
fiscales, non fiscales, des dons budgétaires, des ressources d'allègement
de la dette de l'Initiative Pays Pauvres Très Endettés (IPPTE), des fonds
de concours et recettes assimilées s'établissent à 199 155,1 millions de
FCFA contre 189 247,3 millions de FCFA à fin mars 2014. Il se dégage
un taux de progression de 5,2% correspondant à 9 907,8 millions de
FCFA par rapport à 2014.
A1- Recettes des administrations financières
Le produit des recettes fiscales et non fiscales enregistré à fin mars 2015
par les administrations financières (DGDDI, DGI, DGTCP) s'élève à
192 970 millions de FCFA sur un objectif annuel brut de 859 054
millions de FCFA, soit un taux de réalisation brut de 22,5%.
A la même date il y a un an, ce taux s'était affiché à 22,5%
correspondant à un produit de recettes de 182 246,6 millions de FCFA.
Globalement, il en ressort en valeur absolue au 31 mars 2015, un effort
supplémentaire de mobilisation de 10 723,4 millions de FCFA par
rapport à fin mars 2014.
Par composante, la réalisation des recettes brutes des administrations
financières à fin mars 2014 et à fin mars 2015 se présente comme
ci-après :
Rapport d’exécution au 31 mars du budget de l’Etat pour la gestion 2015 Page 9
Tableau 1 : Réalisation des objectifs de recettes brutes par lesadministrations financières à fin mars 2014 et 2015
(En millions de FCFA)2014 2015
Ecarts deréalisationREGIE
Prévisionsmensuellescumulées
Réalisationsmensuellescumulées
(1)
Taux(en %)
Prévisionsmensuellescumulées
Réalisationsmensuellescumulées
(2)
Taux(en %)
DGDDI 88 900 84 723,2 95,30 98 124 92 879,8 94,65 8 156,6
DGI 78 000 86 326,7 110,7 86 700 89 472,5 103,2 3 145,8
DGTCP 10 304 11 196,8 108,66 11 500 10 617,7 92,33 -579,1
TOTAL 177 204 182 246,7 102,85 196 324 192 970,0 96,66 10 723,3
Source : MEFPD/DPB, Avril 2015
Le détail des réalisations par régie financière se présente ainsi qu’il suit :
1-Direction Générale des Douanes et Droits Indirects (DGDDI)
Conformément au tableau n°1 ci-dessus, le produit des recettes
brutes (y compris les recettes MP3) de l'administration douanière à fin
mars 2015 se chiffre à 92 879,8 millions de FCFA sur une prévision
annuelle de 420 054 millions de FCFA, soit un taux de réalisation brut
de 22,1%.
A fin mars 2014, les réalisations enregistrées par la douane se
chiffrent à 84 723,2 millions de FCFA équivalent à 20,8% des objectifs
annuels de 407 983 millions de FCFA fixés pour 2014. Il en résulte en
2015, une hausse de recettes de 8 156,6 millions de FCFA par rapport à
2014; ce qui correspond à un taux de progression de 9,6%. En valeur
relative, on note une performance de 1,3 points de pourcentage.
Hors recettes MP3(1), le produit des recettes à fin mars 2015, s'élève
à 88 709 millions de FCFA contre 81 263,3 millions de FCFA à la même
période en 2014. Soit des taux de réalisation nets respectifs de 21,7% et
20,5%.
(1)Les recettes MP3 évaluées à 4 170,7 millions au 31 mars 2015 contre 3 459,9 millions à la même date de 2014 sont composées des recettes des
exonérations classiques et des recettes des exonérations sur intrants agricoles
Rapport d’exécution au 31 mars du budget de l’Etat pour la gestion 2015 Page 10
Les tableaux 2 et 3 ci-dessous, présentent les réalisations de la
douane par catégorie d'impôts et taxes et par mensualité au cours du
trimestre.
Tableau 2 : Présentation des réalisations au 31 mars 2015 de la DGDDI
par nature de recettes(En millions de FCFA)
DésignationPrévisions annuelles Réalisations
au 31 marsTaux de
réalisation (%)2014 2015 2014 2015 2014 2015
I- Recettes fiscales (1)+(2)+(3)+(4) 392 800,0 404 052,0 80 655 87 743 20,5 21,71- Impôts et taxes intérieurssur les
biens et services188 470,0 193 524,0 34 660 30 319 18,4 15,7
Taxe sur Valeur Ajoutée 188 470 193 524 34 660 30 319 18,4 15,72- Droits et taxes àl'importation 141 399 145 190 26 445 37 406 18,7 25,8Droit de douane 122 554 125 840 22 549 31 910 18,4 25,4Redevance Informatique 3 310 3 399 626 1 106 18,9 32,5Taxe acces. (plo Mag_Frais dép) 386 386 259 254 67,1 64,1
Part budget Créd 3%0 99 102 9 6 9,1 5,9
Taxe Circ. Véhicule 463 475 91 89 19,7 18,7Ajust, sécur. et assaini 5 098 140 1 045 #DIV/0! 20,5Taxes hydrocarbures 4965 878 1 427 17,7Redevance statistique 9 048 9 291 1 793 1 475 19,8 15,9Taxe d'Importation Temporaire 574 589 100 94 17,4 16,03- Droits et taxes àl'exportation 1 142 1 173 243 287 21,3 24,5Taxe Spéciale de Réexportation 39 40 0 14 0,0 35,0
Droit de Timbre Douanier 1103 1 133 243 273 22,0 24,1
4- Autres recettes fiscales 61 789,0 64 165 19 307 19 731 31,2 30,8PCS UEMOA 1 874 2 191PC CEDEAO 1 009 1 227Escorte 26 481 27 910 10 180 9 232 38,4 33,1Taxe sur la pollution / Ecotaxe 239 324Taxe Spécifique sur ciment 23Taxe Statistique 35 308 36 255 5 982 6 757 16,9 18,6II- Recettes non fiscales 3 183,0 3 354 608 965 19,1 28,8Vente dépôt douane 1 749 1 843 403 638 23,0 34,6Amendes et Confiscations 1 434 1 511 205 327 14,3 21,6Total Recettes Courantes 395 983,0 407 406 81 263 88 708 20,5 21,8III- Recettes MP3 12 000 12 648 3 460 4 170,7 28,8 33,0Total Général 407 983,0 420 054,0 84 723,2 92 879,8 20,8 22,1
Source : MEFPD/DGB/DGDDI, Avril 2015
Rapport d’exécution au 31 mars du budget de l’Etat pour la gestion 2015 Page 11
Tableau 3 : Réalisations mensuelles des recettes de la DGDDI à fin mars 2015
(En millions de FCFA)
Période Prév. dumois
Réalisationbrute dumois (a)
Taux Brut MP3(IA+EC) (b)
réalisationnette du
mois (a)-(b)
Taux Net(%)
Janvier 31 329,0 30 292,3 96,7 1 022,9 29 269,4 93,4
Février 30 297,0 30 196,3 99,7 1 865,9 28 330,4 93,5
Mars 36 498,0 32 391,2 88,7 1 281,9 31 109,2 85,2
Total 98 124,0 92 879,8 94,7 4 170,7 88 709,0 90,4
Source : MEFPD/DGB/DGDDI, Avril 2015
La performance observée à cette date par rapport à 2014 s'explique
par le dynamisme des droits et taxes à l'importation ainsi que des
recettes non fiscales enregistrées.
L’analyse des différents postes d'impôts et taxes permet de mettre
en relief leur comportement pendant la période sous revue.
a- Les Impôts et taxes sur les biens et servicesA fin mars 2015, le niveau de réalisation des “ Impôts et taxes sur
les biens et services” affiché est de 30 319 millions de FCFA contre
34 660 millions de FCFA à la même période en 2014, soit un écart
négatif de 4 341 millions de FCFA. L'évolution à la baisse de cette
catégorie de recettes à fin mars 2015 par rapport à la même période de
2014 est surtout en lien avec la mesure d'extension de l'exonération de la
TVA aux viandes congelées et autres produits congelés d'origine animale.
b- Les droits et taxes à l’importationLes droits et taxes à l’importation s’élèvent à 37 406 millions de
FCFA contre 26 445 millions de FCFA à la même période en 2014, soit
un écart positif de 10 961 millions de FCFA dû notamment à
l’accroissement des importations. Par ailleurs, les pertes de recettes dues
à l'exonération des viandes congelées de la TVA seraient rattrapées au
niveau des droits de douane.
Rapport d’exécution au 31 mars du budget de l’Etat pour la gestion 2015 Page 12
c- Les droits et taxes à l’exportationLe produit des recettes se chiffre à 287 millions de FCFA contre 243
millions de FCFA à la même période en 2014, soit une hausse de
44 millions de FCFA essentiellement due à la vente du timbre douanier.
d- Les autres recettes fiscalesS’agissant des “autres recettes fiscales”, elles s’établissent à 19 731
millions de FCFA contre 19 307 millions de FCFA à la même période en
2014, soit un écart positif de 424 millions de FCFA. Hors prélèvements
communautaires, elles se chiffrent à 16 313 millions de FCFA contre
16 424 millions en 2014, en baisse de 111 millions de CFA. Cette baisse
résulte de l'effet conjugué de la hausse de la taxe statistique et du recul
observé dans le commerce de véhicule d'occasion.
e- Les recettes non fiscalesA fin mars 2015, elles sont ressorties à 965 millions de FCFA
contre 608 millions de FCFA à la même période en 2014, soit un écart
positif de 357 millions de FCFA. Cette hausse est induite par le fort
recouvrement sur les ventes en dépôt, les amendes et confiscations.
2- DIRECTION GENERALE DES IMPOTS (DGI)Le produit des recettes brutes de l'Administration des Impôts au 31
mars 2015 s'établit à 89 472,5 millions de FCFA sur une prévision brute
annuelle de 379 200 millions de FCFA. Il se dégage une hausse de
3 145,8 millions de FCFA par rapport à son niveau il y a un an qui se
chiffrait à 86 326,7 millions de FCFA. En termes de pourcentage, le
premier trimestre 2015 enregistre un taux de réalisation brut de 23,6%
contre 25% en 2014. Ainsi, en glissement, on note une perte de
performance de 1,4%.
Rapport d’exécution au 31 mars du budget de l’Etat pour la gestion 2015 Page 13
Hors recettes MP32, la mobilisation enregistrée à fin mars 2015 est
de 83 755 millions de FCFA contre 79 369,3 millions à la même période
de 2014. Soit une hausse de 4 385,7 millions de FCFA correspondant à
un taux d'accroissement de 5,5%. Les taux de réalisation nets relatifs à
2015 et 2014 sont respectivement de 23,5% et 24,5% dégageant une
perte de performance de 1%.
Par ailleurs, il importe de signaler que par rapport au niveau des
recettes fiscales conclu avec le FMI pour l’année 2015, la DGI a réalisé
85 759,9 millions de FCFA pour une prévision à fin mars 2015 de 76 500
millions de FCFA, soit un taux de réalisation de 112,1%.
Le tableau 4 ci-dessous, présente les recettes enregistrées sur les
différentes catégories d'impôts et taxes prélevés au cours du trimestre.
2 Les recettes MP3 évaluées à 5 717,5 millions et 3 261,1 millions respectivement à fin mars 2015 et 2014 sont composées essentiellement des recettes liéesaux exonérations classiques, aux exonérations sur GSM, aux exonérations sur titres et des recettes CD2
Rapport d’exécution au 31 mars du budget de l’Etat pour la gestion 2015 Page 14
Tableau 4 : Présentation des réalisations au 31 mars 2015 de la DGI par
nature de recettes(En millions de FCFA)
Nature des recettesPrévisions Annuelles Réalisations au 31 mars Taux de réalisation
en (%)
2014 2015 2014 2015 2014 2015
1) Les Impôts sur les Revenus NonSalariaux 91 500,0 122 800 23 660,0 21 802,0 25,9 17,8
2) Les Impôts sur les Salaires 54 200,0 63 700 14 811,2 16 161,3 27,3 25,4
3) Les Impôts sur les Biens et Services 166 950,0 176 736 43 958,4 43 558,1 26,3 24,6
4) Les Impôts sur la Propriété 8 250,0 10 270 2 626,3 6 821,8 31,8 66,4
5) Les Autres Recettes Fiscales (Droitsde Timbre) 6 500,0 4 300 1 039,4 831,7 16,0 19,3
6) Les Rec. Fisc. Diverses (Majorations etpénalités) 18 000,0 - 118,8 146,2 0,7
7) Les Recettes Non Fiscales (loyersd’immeubles)
390,0 - 112,8 151,4 28,9
TOTAL BRUT 345 790,0 377 806,0 86 326,9 89 472,5 25,0 23,7
Les Recettes MP3 et CD2 déductible24 800,0 3 261,1 5 717,5
23,1
Recettes Nettes -353 006,0 83 065,8 83 755,0
23,7
Source : MEFPD/ DGB / DGI, Avril 2015
L’analyse détaillée du tableau 4 permet de mettre en relief, la tendance
observée au niveau des différents types d'impôts et taxes au cours du
premier trimestre.
Le dynamisme de l'impôt sur les propriétés et de l'impôt sur les salaires au
cours du trimestre justifie la performance observée.
Rapport d’exécution au 31 mars du budget de l’Etat pour la gestion 2015 Page 15
a- Impôts sur les revenus non salariaux (IRNS)Pour une prévision annuelle de 122 800 millions de FCFA, les IRNS
ont été recouvrés à fin mars 2015, à hauteur de 21 802 millions de
FCFA, soit un taux de réalisation de 17,8% contre 25,9% à la même
période de l’année 2014 correspondant à un montant de 23 660 millions
de FCFA.
Ainsi, il en ressort en 2015, une baisse de recettes de 1 858
millions de FCFA en valeur absolue, correspondant à un taux de
régression de 7,9%.
b- Impôts sur salairesCette rubrique comprend l’Impôt sur les Revenus des Personnes
Physiques appliqué aux traitements et salaires (IRPP/TS) ancien IPTS et
le Versement Patronal sur Salaires (VPS).
Sur une prévision annuelle de 63 700 millions de FCFA, les
réalisations à fin mars 2015 se sont établies à 16 161,3 millions de
FCFA, soit un taux de réalisation de 25,4% contre 27,3% enregistré à la
même période en 2014 pour un montant de 14 811,1 millions de FCFA.
Il se dégage une hausse de 1 350,2 millions de FCFA en valeur absolue,
soit un taux d’accroissement de 9,1%. Cette hausse est en lien avec
l'application progressive du coefficient d'indexation de 1,25 sur les
indices de traitements et salaires.
c- Taxes sur biens et servicesCette rubrique comprend la TVA, la TUCA, la TAF et les droits
d’accises.
Au premier trimestre de 2015, le produit des recettes enregistré, s'établit
à 43 558,1 millions de FCFA sur un objectif annuel de 176 736 millions
de FCFA, soit un taux de réalisation de 24,6%. A la même période de
2014, le taux affiché est de 26,3% correspondant à 43 958,4 millions de
FCFA.
Il se dégage ainsi, une baisse de recettes de 400,3 millions de FCFA
en valeur absolue, correspondant à un taux de régression de 0,9%.
Rapport d’exécution au 31 mars du budget de l’Etat pour la gestion 2015 Page 16
Toutefois, le rendement particulièrement appréciable de la Taxe
spécifique unique sur la production pétrolière (39,74%) et de la Taxe sur
les produits de parfumerie et de cosmétique (33,19%) mérite d’être
souligné.
d- Impôts sur la propriétéIls regroupent le Droit d’Enregistrement et le Droit d’Hypothèque et
d’Inscription à la Conservation Foncière qui sont recouvrés à hauteur de
6 821,8 millions de FCFA sur une prévision annuelle de 10 270 millions,
soit un taux de réalisation de 66,4% largement au-dessus des 31,8%
enregistrés en 2014 pour un montant de 2 626,3 millions de FCFA.
L'évolution à la hausse de 4 195,5 millions de FCFA observée en
2015 par rapport à 2014 à la date du 31 mars, se justifie par le
relèvement des droits d'enregistrement porté par la loi de finances de
l'année. Ainsi, les droits d’enregistrement seuls ont été réalisés à hauteur
de 67,34% des prévisions de l'année.
Au total, la DGI a réalisé au titre du premier trimestre 2015
respectivement 23,68% des prévisions brutes annuelles et 92,5% des
prévisions du trimestre à elles assignées. Pour atteindre ce niveau de
réalisation, les réformes en cours ont été poursuivies. Il s’agit, entre
autres de:
- l’assainissement du fichier des contribuables de la Direction des
Centres des Impôts des Moyennes Entreprises ;
- la généralisation de l’immatriculation des contribuables à l’IFU ;
- l’intensification des poursuites et l’action en recouvrement au
niveau de toutes les Communes du Bénin ;
- le renforcement des contrôles fiscaux des entreprises et la lutte
contre les fraudes liées aux importations en liaison avec la DGDDI.
Rapport d’exécution au 31 mars du budget de l’Etat pour la gestion 2015 Page 17
3- DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LACOMPTABILITE PUBLIQUE (DGTCP)
Les recettes non fiscales enregistrées par la Direction Générale du Trésor
et de la Comptabilité Publique à fin mars 2015 s’établissent à 10 617,7
millions de FCFA sur une prévision de la loi de finances de 59 800
millions de FCFA, soit un taux de réalisation de 17,8%. En 2014, à la
même période, 11 196,8 millions ont été recouvrés sur les 56 700
millions de FCFA fixés comme objectifs annuels, soit un taux de
réalisation de 19,7%.
La baisse de 579,1 millions de FCFA des recettes de la DGTCP à
cette période de 2015 par rapport à 2014 correspond à un taux de
régression de 5,2%. Elle reflète, le mauvais comportement de la plupart
des taxes à l’exception de celle relative aux « droits et frais
administratifs » qui a atteint le taux moyen de 25% attendu à la fin du
trimestre.
Au total, le détail des recouvrements opérés par nature de taxes et
les réalisations mensuelles sont présentés dans les tableaux 5 et 6
ci-dessous pour une meilleure appréciation.
Tableau 5 : Point des réalisations de recettes de la DGTCP à fin mars2015
(En millions de FCFA)
Nature des recettesPrévisionsannuelles Réalisation au 31 mars Taux de réalisation
2014 2015 2014 2015 2014 2015
1) Revenu des Entreprises 1 431 1 731 0 158,73 0,0 9,17
2) Revenu des Domaines 4 132 3 632 949,7 85,6 23,0 2,36
3) Droits et Frais administratifs 5 379 4 879 1 067,41 1 256,71 19,8 25,76
4) Amendes et Condamnations
Pécuniaires517 517 3,63 29,93 0,7 5,79
5) Produits Financiers 5 922 6 422 341,03 484,2 5,8 7,54
6) Autres Recettes non Fiscales 29 854 29 248 8 001,47 5 503,4 26,8 18,82
7) Recettes Exceptionnelles 9 465 13 371 833,48 3 099,11 8,8 23,18
TOTAL 56 700 59 800 11 196,8 10 617,68 19,7 17,8
SOURCE : MEFPD/DGB/DGTCP, AVRIL 2015
Rapport d’exécution au 31 mars du budget de l’Etat pour la gestion 2015 Page 18
Tableau 6 : Point des réalisations mensuelles des recettes de la DGTCP
(En millions de FCFA)Mois Prévisions du mois Réalisations du
moisTaux (%)
Janvier 3 500,0 3 238,0 92,5
Février 3 900,0 2 626,3 67,3
Mars 4 100,0 4 753,4 115,9
Total 11 500,0 10 617,7 92,3
SOURCE : MEFPD/DGTCP/DGB, AVRIL 2015
A2- Budget Annexe (FNRB) et autres budgets (CAA et FR)
Cette catégorie de ressources budgétaires a été mobilisée à la date du
31 mars 2015 à hauteur de 6 185,1 millions de FCFA contre 7 000,6
millions à la même date en 2014, en baisse de 815,5 millions de CFA.
Le graphe ci-dessous, montre par structure, les niveaux de recettes
enregistrées en 2014 et 2015 au premier trimestre.
Figure 1 : Evolution des réalisations de recettes par structure à fin mars 2014
et 2015
0
1000
2000
3000
4000
5000
6000
7000
FNRB
Rapport d’exécution au 31 mars du budget de l’Etat pour la gestion 2015 Page 18
Tableau 6 : Point des réalisations mensuelles des recettes de la DGTCP
(En millions de FCFA)Mois Prévisions du mois Réalisations du
moisTaux (%)
Janvier 3 500,0 3 238,0 92,5
Février 3 900,0 2 626,3 67,3
Mars 4 100,0 4 753,4 115,9
Total 11 500,0 10 617,7 92,3
SOURCE : MEFPD/DGTCP/DGB, AVRIL 2015
A2- Budget Annexe (FNRB) et autres budgets (CAA et FR)
Cette catégorie de ressources budgétaires a été mobilisée à la date du
31 mars 2015 à hauteur de 6 185,1 millions de FCFA contre 7 000,6
millions à la même date en 2014, en baisse de 815,5 millions de CFA.
Le graphe ci-dessous, montre par structure, les niveaux de recettes
enregistrées en 2014 et 2015 au premier trimestre.
Figure 1 : Evolution des réalisations de recettes par structure à fin mars 2014
et 2015
FNRB CAA FR
Rapport d’exécution au 31 mars du budget de l’Etat pour la gestion 2015 Page 18
Tableau 6 : Point des réalisations mensuelles des recettes de la DGTCP
(En millions de FCFA)Mois Prévisions du mois Réalisations du
moisTaux (%)
Janvier 3 500,0 3 238,0 92,5
Février 3 900,0 2 626,3 67,3
Mars 4 100,0 4 753,4 115,9
Total 11 500,0 10 617,7 92,3
SOURCE : MEFPD/DGTCP/DGB, AVRIL 2015
A2- Budget Annexe (FNRB) et autres budgets (CAA et FR)
Cette catégorie de ressources budgétaires a été mobilisée à la date du
31 mars 2015 à hauteur de 6 185,1 millions de FCFA contre 7 000,6
millions à la même date en 2014, en baisse de 815,5 millions de CFA.
Le graphe ci-dessous, montre par structure, les niveaux de recettes
enregistrées en 2014 et 2015 au premier trimestre.
Figure 1 : Evolution des réalisations de recettes par structure à fin mars 2014
et 2015
2014
2015
Rapport d’exécution au 31 mars du budget de l’Etat pour la gestion 2015 Page 19
1- Fonds National des Retraites du Bénin (FNRB)
Après 22 721 millions en 2014, les prévisions de recettes annuelles du
FNRB pour la gestion 2015 sont fixées à 23 435 millions de FCFA, en
hausse de 714 millions de FCFA.
Au 31 mars 2015, les produits des cotisations et des validations
des services enregistrés se chiffrent à 5 180,3 millions de FCFA contre
6 364,8 millions de FCFA à la même période en 2014. En pourcentage,
ces réalisations s'établissent respectivement à 22,1% et 28% des
prévisions annuelles. Il se dégage ainsi, une baisse de recettes de 1 184,5
millions de FCFA correspondant à un taux de régression de 18,6%.
L'évolution à la baisse est essentiellement due aux difficultés que
connaît la DGTCP dans le recouvrement des ordres de recettes dont la
quotité cessible représente le 1/5 pour les pensionnés et le 1/3 pour les
salariés. Le retard dans la transmission et la prise en charge des ordres
de recettes constitue un facteur important pour la contre-performance
observée.
En effet, les ordres de recettes émis dans le cadre de la validation
de divers services effectués par les agents permanents de l’Etat font
l’objet de recouvrement par la DGTCP au profit du Fonds National des
Retraites du Bénin. A la fin de chaque mois, la DGTCP met à la
disposition de la Direction des Pensions et des Rentes Viagères (DPRV)
les statistiques y relatives.
Le tableau ci-dessous montre les réalisations par grandes masses
des recettes du FNRB en 2014 et 2015 au 31 mars.
Rapport d’exécution au 31 mars du budget de l’Etat pour la gestion 2015 Page 20
Tableau 7 : Situation des recettes du FNRB au 31 mars 2014 et au 31mars 2015
(En millions de FCFA)
NATURE2014 2015 Ecart de
réalisationPrévisions Réalisationsà fin mars
Taux(en %) Prévisions Réalisations
à fin marsTaux(en %)
Cotisations 21 268 4 740,2 22,3 22 028,9 5 130,2 23,29 390
Validation desservices 1 453 1 624,7 111,8 1 406,1 50,08 3,56 -1 574,62
Total 22 721 6 364,8 28,0 23 435 5 180,3 22,10 -1 184,5
Source : MEFPD/DGB/DPRV, Avril 2015
2- Fonds Routier
Les recettes réalisées par le Fonds Routier ressortent au 31 mars
2015 à 526,3 millions de FCFA contre 586,6 millions de FCFA à fin mars
2014 sur un niveau identique de prévision annuelle de 3 679 millions de
FCFA. Les taux de recouvrement correspondant sont respectivement de
14,3% et de 15,9% traduisant une contre-performance du Fonds Routier.
Le point de réalisation des recettes sur ressources propres du
Fonds Routier se présente comme suit :
Tableau 8 : Réalisation des taxes sur pont et poste de péage au 31 mars
2014 et 2015(En millions de FCFA)
2014 2015
Ecarts deréalisationPrévisions
AnnuellesRéalisations
cumuléesTaux de
réalisation(%)
PrévisionsAnnuelles
Réalisationscumulées
Taux deréalisation
(%)
Taxe sur Pont Mono /Sazué. 253 45,8 18,1 253 45,8 18,1 0,0
Taxe de péage de DIHO(Savè) 500,5 83,4 16,7 500,5 83,4 16,7 0,0
Taxes de péage d’Ekpè 1709,3 231 13,5 1709,3 231,0 13,5 0,0
Taxe de péage PREKETE 100 16,7 16,7 100 16,7 16,7 0,0
Taxe de péage AHOZON 594,8 0 -49,6 594,7 0,0 0,0 -49,6
Taxe de péage SIRAROU 403,7 70,6 17,5 403,7 70,6 17,5 70,6
Taxe de péage KPEDEKPO 68 18,9 27,8 68 26,9 27,8 0,0
Recettes diverses 50 120,4 240,8 50 51,9 103,8 -68,5
TOTAL 3 679 586,6 15,9 3 679 526,3 14,3 -60,3
Source: MEFPD/DGB/Fonds Routier, Avril 2015
Rapport d’exécution au 31 mars du budget de l’Etat pour la gestion 2015 Page 21
3- Caisse Autonome d’Amortissement
A fin mars 2015, les recettes de la CAA, constituées essentiellement
des prêts rétrocédés, sont réalisées à hauteur de 478,5 millions de FCFA
contre 49,2 millions de FCFA en 2014 sur une même prévision annuelle
de 4 000 millions de FCFA. Il est à noter en 2015, une importante
augmentation en valeur absolue, de 429,3 millions de FCFA
correspondant à un taux d’accroissement de 872,6%. Cette performance
est liée aux efforts fournis par les structures débitrices de Microfinance
pour honorer leurs engagements.
A3- AUTRES RECETTES BUDGETAIRES
Composée des allègements de la dette, des dons budgétaires, des fonds
de concours et recettes assimilées, cette troisième catégorie de recettes
budgétaires, a connu un niveau de mobilisation de 6 013,8 millions de
FCFA sur une prévision annuelle de 62 572 millions de FCFA
correspondant à un taux de réalisation de 9,6% au titre du premier
trimestre 2015.
Tableau 9 : Récapitulatif de la mobilisation des autres ressourcesbudgétaires à fin mars 2014 et 2015
(En millions de FCFA)
Nature desressources
2014 2015Ecart de
réalisationPrévisionsAnnuelles
Mobilisationau 31 mars
Taux(en%)
PrévisionsAnnuelles
Mobilisationau 31 mars
Taux (%)
Dons 81 910 7 402,7 9,0 56 018 5 822,2 10,4 -1 580,5
Allègement dela dette (IPPTE) 7 112 202,8 2,9 6 554 191,6 2,9 -5 622,4
Fonds deconcoursouverts etrecettes
assimilées
- - Attendu
Total 89 022 7 605,5 8,5 62 572 6 013,8 9,6
Source: MEFPD/DGB/CAA, Avril 2015
Rapport d’exécution au 31 mars du budget de l’Etat pour la gestion 2015 Page 22
A-4- COMPTES D'AFFECTATION SPECIALE
Les remboursements encaissés au 31 mars 2015 se décomposent comme
suit :
Tableau 10 : Point des remboursements au titre des comptes
d’affectations spéciales(En millions de FCFA)
Prévisionsannuelles
2015
Réalisationsau 31 mars
2015
Taux deréalisation
(%)Opérations Militaires à l’Extérieur 16 000 1 963,1 12,3
Régime d'Assurance Maladie Universelle 5 700 0 -
Etude de faisabilité 3 200 0 -
Compte Education 5 947 0 -
TOTAL 61 324 1 963,1 3,2
Source: MEFPD/DGB/DGTCP, Avril 2015
Les comptes "SYDONIA" et "Escortes douanières" sont intégrés aux
recettes globales de la douane indiquées plus haut.
B- DEPENSES BUDGETAIRES
Globalement, les dépenses du budget de l’Etat à fin mars 2015 ont été
engagées à hauteur de 289 703,5 millions de FCFA sur une prévision
annuelle de 1 213 021 millions de FCFA, soit un taux d’engagement de
23,9%.
En 2014, les engagements ont été effectués à hauteur de 25,5%
correspondant à un montant de 263 257,6 millions de FCFA sur une
prévision annuelle de 1 031 838 millions de FCFA. En termes de
consommation de crédits, base engagement, il se dégage en 2015, une
Rapport d’exécution au 31 mars du budget de l’Etat pour la gestion 2015 Page 23
augmentation de 26 445,9 millions de FCFA correspondant à un taux de
d’accroissement de 10%.
Il est à noter que les dépenses exécutées au titre du premier trimestre
2015 se résument essentiellement à la réimputation des mandats de
2014 sur les crédits courants de 2015.
Par nature de dépenses, la comparaison de l’évolution des engagements
du premier trimestre en 2014 et 2015 est retracée dans le tableau ci-
dessous :
Tableau 11: Evolution des engagements à fin mars 2014 et à fin mars
2015(En millions de FCFA)
Nature des Dépenses
2014 2015Ecart
d'exécutionPrévisionannuelle
Exécution à finmars 2014 (1)
Taux(en %)
Prévisionannuelle
Exécution à finmars 2015 (2)
Taux(en %)
Charges financières dela dette publique
23 570 7 128,5 30,2 44 878 11 966,4 26,7 4 837,9
Dépenses de personnel 320 895 84 488,7 26,3 326 794 76 219,1 23,3 - 8 269,6
Dépensesd'acquisitions de biens
et services112 364 35 934,8 32,0 120 290 55 179,9 45,9 19 245,1
Dépenses de transfert 164 341 64 341,7 39,2 203 626 77 354,8 38,0 13 013,1
Dépenses en capitalfinancées sur
ressources intérieures161 600 34 005,0 21,0 172 319 43 078,0 25,0 9 073,0
Dépenses en capitalfinancées sur
ressources extérieures136 200 13 678,3 10,0 233 300 13 385,3 5,7 - 293,0
Autres budgets 59 800 19 293,8 32,3 63 400 17 400,7 27,4 - 1 893,1
CAS 53 067 4 387,1 8,3 48 414 13 245,5 27,4 8 858,4
TOTAL 1 031 837 263 257,9 25,5 1 213 021 289 703,5 23,9 26 445,9
SOURCE : MEFPD/DGB, Avril 2015
Rapport d’exécution au 31 mars du budget de l’Etat pour la gestion 2015 Page 24
B-1 LES DEPENSES ORDINAIRES
Composées des charges financières de la dette publique, des dépenses de
personnel, des dépenses d’acquisitions de biens et services et des
dépenses de transfert, les dépenses ordinaires sont exécutées pour un
montant de 211 006,5 millions de FCFA à fin mars 2015 sur une
prévision annuelle de 695 555 millions de FCFA, soit un taux d’exécution
de 30,3%. A la même période en 2014, cette nature de dépense avait été
engagée à hauteur de 191 893,7 millions de FCFA sur une prévision
annuelle de 621 171 millions de FCFA, soit un taux d’exécution, base
engagement, de 30,9%. Il en résulte en 2015, une hausse des
engagements des dépenses ordinaires d’un montant de 19 112,8 millions
de FCFA.
Le montant admis en paiement pour l’ensemble des dépenses ordinaires
s’élève à 97 392,7 millions de FCFA correspondant à un taux de 14% à
fin mars 2015 contre 16,2% un an plus tôt pour un montant de
100 392,7 millions de FCFA.
Le détail par nature économique de la situation des dépenses ordinaires
se présente ainsi qu’il suit :
B-1-1- Charges financières de la dette publique
Evaluées à 44 878 millions de FCFA pour l’année 2015, les charges
financières de la dette publique sont payées à hauteur de 2 252,7
millions de FCFA au cours du premier trimestre correspondant à un taux
d’exécution de 5%.
Ces charges se décomposent en charges financières de la dette intérieure
et charges financières de la dette extérieure.
Au cours du premier trimestre 2015, les charges financières de la dette
intérieure ont connu un taux de paiement de 2,7% correspondant à
720,1 millions de FCFA sur une prévision annuelle de 26 388 millions de
FCA contre un taux d’engagement de 9,5% en 2014. Pour la même
Rapport d’exécution au 31 mars du budget de l’Etat pour la gestion 2015 Page 25
période, les charges financières de la dette extérieure ont été assurées à
hauteur de 8,3%. Ce taux de réalisation équivaut à 1 532,6 millions de
FCFA sur une prévision annuelle de 18 490 millions de FCFA.
B-1-2- Dépenses de personnel
Les engagements de dépenses de personnel au 31 mars 2015 s’élèvent à
76 219,1 millions de FCFA sur une prévision annuelle de 326 794
millions de FCFA, soit un taux d’exécution, base engagement, de 23,3%.
En 2014, les engagements de dépenses de personnel à cette date sont
ressortis à 84 488,7 millions de FCFA sur une prévision annuelle de
320 895 millions de FCFA, soit un taux d’engagement de 26,3%. Du
rapprochement de ces deux (02) niveaux d’exécution, il ressort à fin mars
2015, une baisse d’engagement de dépenses de 8 269,7 millions de
FCFA correspondant à un taux de régression de 9,8%. Cette baisse se
justifie par l’encadrement observé cette année dans le paiement des
arriérés salariaux liés aux glissements mais aussi par les nombreux
départs à la retraite à fin 2014 notamment dans le corps des
enseignants.
Les Dépenses de Personnel se décomposent en :
- Dépenses de Personnel Réparties ;
- Dépenses de Personnel Non Réparties.
B-1-2-1- Les Dépenses de Personnel Réparties
Au 31 mars 2015, elles sont engagées à hauteur de 61 502,1millions de
FCFA sur une prévision annuelle de 265 398 millions de FCFA, soit un
taux d’exécution de 23,2%. Comparé à 2014 où les engagements se sont
établis à 69 906,6 millions de FCFA, il ressort en 2015 une baisse de
8 404,6 millions de FCFA.
Rapport d’exécution au 31 mars du budget de l’Etat pour la gestion 2015 Page 26
B1-2-2 - Les Dépenses de Personnel non Réparties
Cette catégorie de dépenses est essentiellement constituée de dépenses
à caractère spécifique ou communes à plusieurs ministères ainsi que des
dépenses liées aux reports de charges.
Les engagements au titre de cette nature de dépenses à fin mars 2015
sont de 14 717 millions de FCFA sur une prévision annuelle de 61 396
millions de FCFA, soit un taux d’engagement de 24 %. Ces dépenses ont
été engagées à la même période en 2014, pour un montant de 14 582,1
millions de FCFA sur une prévision annuelle de 57 091 millions de
FCFA, soit un taux d’engagement de 25,5%. Il apparaît ainsi en 2015
une légère hausse de 134,9 millions de FCFA, en valeur absolue,
correspondant à un taux de 0,9%.
B-1-3- Dépenses d’acquisitions de biens et services
Les dépenses d’acquisitions de biens et services engagées au 31 mars
2015, se chiffrent à 55 179,9 millions de FCFA, sur une prévision
annuelle de 120 290 millions de FCFA, soit un taux d’exécution, base
engagement, de 45,9%. A la même période en 2014, ce taux était de 32%
pour un montant de 35 934,8 millions de FCFA sur une prévision
annuelle de 112 364 millions de FCFA. Il ressort en 2015, une hausse
des dépenses de fonctionnement en valeur absolue de 19 245,1 millions
de FCFA correspondant à un taux d’accroissement de 53,6%. Cette
hausse s’explique par la prise en charge des mandats de 2014 retournés
par la DGTCP sur les crédits courants de 2015.
Le montant admis en paiement, au titre des dépenses de
fonctionnement, se chiffre à 23 977,9 millions de FCFA, soit un taux
d’admission en paiement de 19,9% contre 16,4% à fin mars 2014 pour
un montant de 18 386,4 millions de FCFA.
Ces dépenses comprennent :
- les Achats de Biens et Services ;
- les Acquisitions et Grosses Réparations de Matériel et Mobilier.
Rapport d’exécution au 31 mars du budget de l’Etat pour la gestion 2015 Page 27
B-1-3-1- Les Achats de Biens et Services
Au 31 mars 2015, les dépenses relatives aux Achats de Biens et Services
sont engagées à concurrence de 43 530,5 millions de FCFA sur une
prévision annuelle de 99 665 millions de FCFA (y compris l’exercice clos),
soit un taux d’exécution de 43,7%.
A la même période en 2014, ce taux était de 34,1% pour un montant de
31 875,2 millions de FCFA sur une prévision annuelle de 93 444 millions
de FCFA. Il apparaît ainsi en 2015 une hausse des engagements de
dépenses au titre des achats de biens et services de 11 655,2 millions de
FCFA, correspondant à un taux d’accroissement de 36,6%.
Le montant admis en paiement, concernant les « Achats de Biens et
Services » est de 20 957,9 millions de FCFA, correspondant à un taux de
21%. A fin mars 2014, ce taux était de 18,7% pour un montant de
17 460 millions de FCFA. Cet effort de paiement pourrait s’expliquer par
la réforme FIFO dont l’un des objectifs est la réduction du délai d’attente
des mandats au Trésor mais aussi par l’importance des mandats de
2014 retournés et qui ont été réimputés suivant la procédure
engagement – ordonnancement.
B-1-3-2- Les Acquisitions et Grosses Réparations de Matériel et Mobilier
Les dépenses relatives à cette rubrique ont été engagées à fin mars 2015
à hauteur de 11 649,4 millions de FCFA sur une prévision annuelle de
22 625 millions de FCFA correspondant à un taux d’exécution de 56,5%.
A la même période en 2014, ce taux était de 21,5% pour un montant de
4 059,5 millions de FCFA sur une prévision annuelle de 18 920 millions
de FCFA. Il se dégage, en 2015, une augmentation des engagements des
dépenses liées aux « Acquisitions et Grosses Répartitions de Matériel et
Mobilier » de 7 589,9 millions de FCFA, correspondant à un taux
Rapport d’exécution au 31 mars du budget de l’Etat pour la gestion 2015 Page 28
d’accroissement de 187%. La raison évoquée ci-dessus concernant les
mandats retournés justifierait cette hausse remarquable.
Le montant admis en paiement au 31 mars 2015 s’élève à 3 020,1
millions de FCFA, soit un taux de 13,7% contre 4,9% à la même période
en 2014 pour un montant de 926,4 millions de FCFA.
B-1-4- Dépenses de transfert
Au 31 mars 2015, elles sont engagées à hauteur de 77 354,8 millions de
FCFA sur une prévision annuelle de 203 626 millions de FCFA, soit un
taux de 38%. A la même période en 2014, ce taux était de 39,2% pour
un montant engagé de 64 341,7 millions de FCFA sur une prévision
annuelle de 164 342 millions de FCFA. Il se dégage en 2014, une hausse
de dépenses de 13 013,1 millions de FCFA correspondant à un taux
d’accroissement de 20,2%.
Le montant admis en paiement à fin mars 2015 s’élève à 40 834,1
millions de FCFA, soit un taux d’admission en paiement de 22,9% contre
30,8% à la même période en 2014 pour un montant de 50 640,4 millions
de FCFA.
Ces dépenses sont composées :
- des subventions d’exploitation ;
- des transferts courants (y compris les charges exceptionnelles
dont les dépenses fiscales).
B-1-4-1- Les Subventions d’Exploitation
Elles enregistrent à fin mars 2015, un niveau d’engagement de 34 759
millions de FCFA sur une prévision de 82 831 millions de FCFA, soit un
taux d’engagement de 42%. A la même période en 2014, ce taux était de
49,6% pour un montant de 38 748,2 millions de FCFA sur une prévision
Rapport d’exécution au 31 mars du budget de l’Etat pour la gestion 2015 Page 29
annuelle de 78 046 millions de FCFA. Il se dégage, en 2015, une
diminution de dépenses, en valeur absolue de 3 989,2 millions de FCFA
correspondant à un taux de régression de 10,3%.
Le montant admis en paiement au 31 mars 2015 s’élève à 14 393,1
millions de FCFA, correspondant à un taux de 17,4% contre 44,2% pour
un montant de 34 475,1 millions de FCFA à la même période en 2014.
Ceci se justifie par la mesure d’arrimage de l’ordonnancement à la
disponibilité de la trésorerie mise en vigueur depuis le début de la
gestion.
B-1-4-2- Les Transferts Courants
Le niveau d’engagement des transferts courants y compris les dépenses
fiscales au 31 mars 2015 s’est établit à 42 595,8 millions de FCFA sur
une prévision de 120 795 millions de FCFA, soit un taux d’engagement
de 35,3%. A fin mars 2014, ce taux s’était affiché à 29,7% pour un
montant de 25 593,5 millions de FCFA sur une prévision annuelle de
86 296 millions de FCFA. Il apparaît en 2015, une augmentation de
dépenses de 17 002,3 millions de FCFA correspondant à un taux
d’accroissement de 66,4%. Le niveau élevé d’engagement des dépenses
de transfert observé au cours du premier trimestre 2015 se justifie à
l’engagement des dépenses relatives à l’actualisation de la LEPI d’une
part et à la prise en charge des mandats de 2014 retournés d’autre part.
Le montant admis en paiement à fin mars 2015 s’élève à 26 441 millions
de FCFA correspondant à un taux de 21,9% contre 18,7% à la même
période en 2014 pour un montant de 16 165,3 millions de FCFA.
B-2- LES DEPENSES EN CAPITAL
Les prévisions annuelles des dépenses en capital inscrites au budget de
l’Etat pour la gestion 2015 se chiffrent à 405 619 millions de FCFA dont
Rapport d’exécution au 31 mars du budget de l’Etat pour la gestion 2015 Page 30
172 319 millions de FCFA sur ressources intérieures et 233 300 millions
de FCFA sur ressources extérieures.
En 2014, les prévisions de dépenses en capital étaient de 297 800
millions de FCFA dont 161 600 millions de FCFA sur ressources
intérieures et 136 200 millions de FCFA sur ressources extérieures. Il
résulte qu’en 2015, les dépenses en capital ont connu une hausse
prévisionnelle de 107 819 millions de FCFA correspondant à un taux
d’accroissement de 36,2%.
A fin mars 2015, les Dépenses en Capital engagées, se chiffrent à un
montant total de 56 462,9 millions de FCFA sur une prévision annuelle
de 405 619 millions de FCFA, soit un taux d’engagement de 13,9%
supérieur à celui de 6,7% enregistré à la même période en 2014 pour un
montant engagé de 47 682,9 millions de FCFA sur une prévision
annuelle de 297 800 millions de FCFA.
Le montant admis en paiement pour les dépenses en capital à fin mars
2015 est de 18 981 millions de FCFA correspondant à un taux de 4,7%
contre 7,7% à fin mars 2014 pour un montant de 22 830,3 millions de
FCFA.
B-2-1- Les Dépenses en Capital financées sur ressources intérieures
Sur une prévision annuelle de 172 319 millions de FCFA, le montant
engagé au 31 mars 2015, se chiffre à 43 078 millions de FCFA
correspondant à un taux de 25% contre 21% à fin mars 2014 pour un
montant de 34 005 millions de FCFA sur une prévision annuelle de
161 600 millions de FCFA. Par rapport au niveau des engagements
desdites dépenses à fin mars 2015, on note un accroissement de 26,7%
correspondant à un montant de 9 072,9 millions de FCFA.
Rapport d’exécution au 31 mars du budget de l’Etat pour la gestion 2015 Page 31
Le montant admis en paiement est de 17 929,1 millions de FCFA
correspondant à un taux de 10,4% contre 11% à fin mars 2014 pour un
montant de 17 839,4 millions de FCFA.
B-2-2- Les Dépenses en Capital financées sur ressources extérieures
Les dépenses d’investissement engagées sur les ressources extérieures
sont de 13 385,3 millions de FCFA au 31 mars 2015. Par rapport à la
dotation annuelle de 233 300 millions de FCFA affectée à cette catégorie
de dépenses, le taux d’engagement est de 5,7%. A fin mars 2014, le taux
d’engagement des dépenses d’investissement sur ressources extérieures
est de 10% pour un montant de 13 678,3 millions de FCFA sur une
prévision annuelle de 136 200 millions de FCFA.
Il convient de mentionner que des difficultés persistent dans la prise en
compte exhaustive de l’exécution de ces dépenses au niveau du Système
Intégré de Gestion des Finances Publiques (SIGFIP).
B-3- LES DEPENSES DU FONDS NATIONAL DES RETRAITES DUBENIN (FNRB)
Sur une prévision annuelle de 52 200 millions de FCFA, les engagements
de dépenses du FNRB s’élèvent, au 31 mars 2015, à 15 679,9 millions de
FCFA, soit un taux d’exécution de 30%. A la même période en 2014, le
taux d’engagement des dépenses du FNRB est ressorti à 27,2 % pour un
montant de 13 245,1 millions de FCFA sur une prévision de 48 700
millions de FCFA. Il apparaît ainsi une augmentation du volume des
dépenses engagées pour un montant de 2 434,8 millions de FCFA
correspondant à un taux d’accroissement de 18,4%.
B-4- LES DEPENSES DES AUTRES BUDGETS
B-4-1- Les dépenses du Fonds Routier (FR)
Au 31 mars 2015, le montant total des engagements de dépenses du
Fonds Routier est de 1 366 millions de FCFA sur une prévision de 9 000
Rapport d’exécution au 31 mars du budget de l’Etat pour la gestion 2015 Page 32
millions de FCFA, soit un taux d’exécution, base engagement de 15,2%
contre 63,1% obtenu à la même période en 2014 pour un montant de
5 681,3 millions de FCFA sur une prévision annuelle de 9 000 millions
de FCFA.
B-4-2- Les dépenses de fonctionnement de la Caisse Autonomed’Amortissement
A fin mars 2015, le montant total des engagements effectués, au titre des
dépenses de fonctionnement de la Caisse Autonome d’Amortissement,
s’élève à 352,4 millions de FCFA sur une prévision annuelle de 2 200
millions de FCFA, soit un taux d’exécution de 16% contre 17,5% à la
même période en 2014 pour un montant de 367,4 millions de FCFA sur
une prévision de 2 100 millions de FCFA.
B-5- LES DEPENSES DES COMPTES D’AFFECTATION SPECIALE
Les prévisions annuelles de dépenses au titre des Comptes d’Affectation
Spéciale (CAS) sont chiffrées, pour l’année 2015, à 48 414 millions de
FCFA contre 53 067 millions de FCFA en 2014, soit une diminution en
valeur absolue de 4 653 millions de FCFA qui correspond à un taux de
régression de 8,8%.
A fin mars 2015, les dépenses exécutées sur les CAS sont chiffrées à
4 835,8 millions de FCFA correspondant à un taux de 10% contre 8,3%
engagé à fin mars 2014 pour un montant de 4 387,1 millions de FCFA.
Ceci laisse apparaître en 2015, une hausse de 448,7 millions de FCFA en
termes de volume de dépenses engagées pour la même période
correspondant à un taux de progression de 10,2%.
Les dépenses exécutées se décomposent comme suit :
Rapport d’exécution au 31 mars du budget de l’Etat pour la gestion 2015 Page 33
• Opérations militaires à l’extérieur…. 1 205 millions de
FCFA,
• Programme SYDONIA……………… 835,3 millions de
FCFA,
• Education ………………………….. 536,9 millions de
FCFA,
• Opérations d’Escortes Douanières… 2 258,5 millions de
FCFA,
• Opérations du RAMU…………………. 0 millions de
FCFA.
C- SOLDE BUDGETAIRE
L’exécution du budget de l’Etat présente les soldes budgétaires (baseengagement) consignés dans le tableau n° 12 ci-après :
Tableau 12: Présentation des soldes budgétaires à fin mars 2015(En millions de FCFA)
Composante Recettes Dépenses SoldeBG 198 983,80 277 183,10 - 78 199,30FNRB 5 180,30 15 679,90 - 10 499,60CAA 478,50 352,40 126,10FR 526,30 1 366,00 - 839,70CAS 1 973,00 4 835,70 - 2 862,70
SOURCE : MEFPD/DGB, Avril 2015
Rapport d’exécution au 31 mars du budget de l’Etat pour la gestion 2015 Page 34
Figure 2 : Présentation des différents soldes budgétaires
L’analyse de la figure 2 ci-dessus révèle que tous les soldes sont
déficitaires à l’exception de celui de la CAA qui dégage un excédent de
126,1 millions de FCFA. Le budget général présente un déficit de
78 199,3 millions de FCFA devant le FNRB qui présente un déficit de
10 499,6 millions de FCFA. L’exécution des comptes d’affectation
spéciale et des Fonds Routiers dégagent respectivement 2 862,7 et 839,7
millions de FCFA de déficit.
III- OPERATIONS DE TRESORERIE
Situation attendue de la DGTCP
Rapport d’exécution au 31 mars du budget de l’Etat pour la gestion 2015 Page 34
Figure 2 : Présentation des différents soldes budgétaires
L’analyse de la figure 2 ci-dessus révèle que tous les soldes sont
déficitaires à l’exception de celui de la CAA qui dégage un excédent de
126,1 millions de FCFA. Le budget général présente un déficit de
78 199,3 millions de FCFA devant le FNRB qui présente un déficit de
10 499,6 millions de FCFA. L’exécution des comptes d’affectation
spéciale et des Fonds Routiers dégagent respectivement 2 862,7 et 839,7
millions de FCFA de déficit.
III- OPERATIONS DE TRESORERIE
Situation attendue de la DGTCP
Rapport d’exécution au 31 mars du budget de l’Etat pour la gestion 2015 Page 34
Figure 2 : Présentation des différents soldes budgétaires
L’analyse de la figure 2 ci-dessus révèle que tous les soldes sont
déficitaires à l’exception de celui de la CAA qui dégage un excédent de
126,1 millions de FCFA. Le budget général présente un déficit de
78 199,3 millions de FCFA devant le FNRB qui présente un déficit de
10 499,6 millions de FCFA. L’exécution des comptes d’affectation
spéciale et des Fonds Routiers dégagent respectivement 2 862,7 et 839,7
millions de FCFA de déficit.
III- OPERATIONS DE TRESORERIE
Situation attendue de la DGTCP
Rapport d’exécution au 31 mars du budget de l’Etat pour la gestion 2015 Page 35
CONCLUSION
Globalement, les objectifs assignés aux régies financières n’ont pu être
atteints au cours du premier trimestre 2015 malgré le gain de 7 521
millions de FCFA observé par rapport au produit de recettes de la même
période en 2014. Seule la Direction Générale des Impôts (DGI) a réussi à
réaliser un taux trimestriel de 103,2% de mobilisation de recettes
pendant que la Direction Générale des Douanes et des Droits Indirects
(DGDDI) et la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité
Publique (DGTCP) ont atteint respectivement le taux de réalisation de
94,7% et 92,3%.
Quant aux dépenses budgétaires, elles ont atteint un taux d’engagement
de 24,4% avec un très fort taux d’engagement des dépenses de
fonctionnement et de transfert. En effet, ces deux rubriques budgétaires
ont été exécutées respectivement aux taux de 45,9% et 43,5%,
conséquence de la réimputation des mandats de 2014 sur les crédits
courants de 2015.
Au total, l’exécution du budget général présente à fin mars 2015, un
solde déficitaire de 78 199,3 millions des FCFA alors que celle du Fonds
National des Retraites du Bénin (FNRB) présente un déficit de 10 499,6
millions de FCFA.
Cotonou, le
LE DIRECTEUR GENERALDU BUDGET
Célestin S. HOSSOU