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INSTITUT FRANCAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQU;: POUR LE DEVELOPPEMENT EN COOPERATION
CENTRE ORSTOM DE LOME
Sectlon Hydrologle
RAPPORT DE FIN DE STAGE SUR:
SIMULATION DE PLUIE
SUR LE BASSIN DE
HIDENWOU (TOGO)
DEROULEMENT DE LA CAMPAGNE ETANALYSE DES RESULTATS
11y ocoubí MohameéJ. SEPTEMBRE 1986
La deuxième année d'élève DRSTDM est supposée être un stage d'application
permettant de mettre en valeur les connaissances théoriques acquises en première
année et de les confronter à la réalité souvent complexe du terrain.
Pour ma part, les 9 mois qu'a duré mon séjour au Togo, m'ont beaucoup
apporté et constituent une bonne introduction à mon futur travail d'ingénie~r hy
drologue. Cette introduction peut se résumer en 2 points essentiels :
- D'abord voir comment fonctionne un service hydrologique et le rôle
joué par chacun de ses membres, du simple lecteur jusqu'au chef de service, en pas
sant par les techniciens et les brigades s'occupant des jaugeages et de la main
tenance du réseau hydrométrique.
- Connaître et surtout faire toutes les étapes du travail hydrologique
classique à savoir : effectuer des jaugeages, étalonner ou réactualiser des courbes
de tarage, dépouiller des enregistrements limnigraphiques et enFin analyser l'écou
lement au niveau d'un bassin versant sur une saison des pluies.
Ceci étant, mon sujet de recherche s'est porté sur la simulation des
pluies appliquée BU bassin versant de HIDENWDU. C'est une nouvelle méthode mise au
point pour l'estimation du volume de la crue décennale au niveau des petits bassin.
Elle a pour but de remédier à l'imprécision de la méthode de RDDIER utilisée jus
qu'ici, tout en donnant des résultats fiables dans des délais raisonnables.
L'exemple du bassin de HIDENWDU, montre que la simulation des pluies don
ne des résultats tout à fait comparables à ceux des autres méthodes. Cependant son
succès dépend beaucoup des caractéristiques du bassin étudié et surtout de sa per
méabilité. Compte tenu des résultats obtenus sur l'HIDENWDU, nous pensons qu'il
est préférable de mener les prochaines campagnes de simulation :
Dans les régions à climat sahélien ou tropical de transition, où les
averses appelées tornades, sont plus simples à cerner par un protocole de pluie
simulées ; ceci de façon à remédier à la non prise en compte des intensités de
pluie par le modèle.
- Sur des bassins relativement imperméables, se situant dans la classe
P1 ou PZ de RDDIER, car on ne tient compte que des organisations pédologiques de
surface pour différencier les différantes unités du sol.
Ainsi la simulation des pluies tout en étant incapable de remplacer in
tégralement la méthode de RDDIER dans l'immédiat, peut lui être précieusement com
plémentaire sur les bassins répondant aux Z conditions déjà citées, et pour lesquels
il est a peu près certain que la méthode réussisse.
soMf" A l. RE
Page
l. - INTRODUCTION.
II. - PRESENTATION DU BAssm,
111, - SIMULATION DES PLUIES PRINCIPE ET ETUDE PRELIMlNAIRE.
IlLl.
IlL2.
IlI.3.
- Description sommaire de l'appareil ••••••••••••••••••••
- Principe général de la méthode ••••••••••••••••••••••••
- Etudes préliminaires ••••••••••••••••••••••••••••••••••
6
6
7
111.3.1. - Détermination des pluies a simuler ••••••••• 7
111.3.2. - Protocole d'exécution •••••••••••••••••••••• 8
111.3.3. - Délimitation des unités pédologiques ••••••• 9
IV, - CAMPAGNE DE SII"IULATION SUR L'HIDENWOU
IV.l. - Installation des parcelles •••••••••••••••.••••••••••••• 10
IV.2. - Protocole suivi ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• 12
IV.3. - Déroulement de la campagne •••••••••••••••••••••••••••• 13
V, - EXPLOITATION DES DONNEES
v.r.V.2.
V.3.
- Dépouillement ••••••••..••.•.••..•..•••.....••••••....•
- Procé dure de ca Lcu 1 •..••.....•••..•......... ~ ..•.•....
- Autres param~tres du ruissellement ••••••••••••••••••••
14
16
22
VI, - LE MODELE SIMULATEUR :
VI.l. - Aires de représentativité des parcelles ••••••••••••••• 28
VI.2. - Fonction de production du bassin •••••••••••••••••••••• 29
VII. - APPLICATION DU MODELE:
VII •.J..VIl.2.
VII. 3.
VII.4.
- Etude de 1962 a 1964 •...•.•••.•.•.••..•....••...•••..•
- Etude de 1985 ••.•.•....•••.•••••....•••...••••.......•
- Fonction de calage représentative du bassin •••••••••••
- Détermination de la crue décennale ••••••••••••••••••••
31
37
41
44
VIII. - REFLEXION GENERALE SUR LA SIf'JILLATION DES PLUIES
Page
VIII.l.
VIII. 2.
VIII.3.
Limites de la méthode ••••••••••••••••••••••••••••
Cas du bassin d'HIDENWOU •••••••••••••••••••••••••
Conclusion •••••••••••••••••••••••••••••••••••••••
51
52
55
B l B LlO G R A PHI E ......................................... 57
ANNEXE ....................................................... 59
-1-
1. - INTRODUCTION.
L'un des soucis majeurs des sciences hydrologiques, est l'évaluation
des crues de projet, notamment la crue décennale déterminante pour le dimen
sionnement d'un certain nombre d'ouvrages d'art intéressant l'aménagement en
milieu rural.
Un tel objectif nécessite la connaissance du régime hydrologique du
Bassin versant concerné, et donc un équipement climatologique et hydrométrique
complet, entretenu pendant plusieurs années, et qui doit aboutir à une relation
pluie - débit.
Pour les petits bassins de surface inférieure à 200 km2, la procédure
préconisée par l'OR5TOM, est d'étudier des Bassins versant représentatifs pour
chaque grande région climatique. Les résultats obtenus sont ensuites extrapolés
à l'aide d'abaques portant sur des caractéristiques morphométriques quantifiables
(pente, surface), mais aussi sur la perméabilité, caractère' qualitatif dont la
détermination affecte beaucoup la précision des résultats (méthode de RODIER).
La simulation de pluie est une méthode réc~nte, qui prétend obtenir des
résultats sinon meilleurs, du moins comparables à ceux de la méthode classique,
dans des delais beaucoup plus brefs de l'ordre de quelques mois. Pour le moment,
elle est appliquée aux bassins versant représentatifs ayant fait l'objet d'études
antérieures, et dont les résultats servent à caler le modèle simulateur.
Les études menées jusqu'ici dans différents pays de l'Afrique occiden
tale et centrale, montrent une bonne corrélation entre les résultats du modèle
et les valeurs mesurées. Cependant la fonction de calage, diffère d'un Bassin à
l'autre, et l'objectif à long terme est de déterminer les facteurs qui l'expli
quent.
C'est, dans le cadre de cet objectif, qu'une campagne de simulation de
pluie a été menée sur le bassin versant d'HIDENWOU qui est le troisième bassin
étudié de la sorte au Togo.
-2-
II. - PRESENTATION DU BASSIN:
a. - Situation et caractéristigues physigues :
Le bassin versant du HIDE~~OU est situé dans la moitié nord du Togo,
sous un climat tropical de transition à deux saisons. La saison sèche sur la
période décembre - mai, et la saison des pluies de juin à novembre. Il est en
cadré par les lignes 9°54' de Latitude Nord, 1°02' et 1°06' de Longitude Est.
Occupant une superficie de 25 km2, il est délimité au Nord par la route nationale
Niamtougou - Kanté, à l'Ouest par le mont Béhao et à l'Est par le mont Défalo.
Les caractéristiques physiques, obtenues sur une carte au 1/50 000, sont
les suivantes
- coefficient de Gravillius Kc = 1,17
périmètre : P = 21 km
longueur du rectangle équivalent L = 6,73 km
largeur du rectangle équivalent l = 3,71 km
indice de pente globale Ig = 59,4 m/km
- altitude moyenne . 266 m•.La pente longitudinale, calculée sur 60 % de la surface du bassin, est
de l %, valeur pratiquement égale à celle de la pente transversale. Ceci place le
bassin dans la classe de relief R3 de la classification de RODIER-AUVRAY.La déni
velée totale est de 400 m., car le mont DEFALO culmine à 617 m. Mais comme le
montre la fig. (1), près de 90 % de la surface totale a une altitude inférieure à
300 m.
b. - Réseau hydrographigue
Le collecteur principal est l'HIDENWOU, petit affluent de la Kéran, dont
l'excutoir se situe à l'intersection du cours d'eau avec la route nationale. Il
prend source sur le plaine OUEST du mont DEFALO à une altitude de 310 m. Le profil
en long montre une pente de 30 % au début, qui diminue très vite et atteind une
valeur de 0,6 %, gardée jusqu'à l'excutoire.·
Par ailleurs, le réseau hydrographique est bien développé avec une den
sité de drainage de 1,8. (fig. 2).
-3-
ID Fig. : 1 HYPSOMETRIE DU BASSIN VERSANT DU IUDENWOU.ïJ::J
+J·ri+J..-1<:(
617
600
500
400
340
300
280
260
240
217
2003
12,5%
6.
25~~
9
37 , 5~~
12 15
62, 5~~
18
75~~
21
87, 5~~
24
10œ~
Surface (km)
-4-
c. - Couverture végétale :
Les terres exploitées représentent 70 à 80 % de la surface du Bassin.
Les cultures pratiquées sont essentiellements, le mil, culture dominante, l'ara
chide, le riz et le manioc. Elles sont toutes travaillées en billons parallèles
ou perpandiculaires à la pente. On observe également quelques rares buttes pour
l'igname et le manioc. Le travail du sol commence généralement vers le mois de
mai. Les récoltes ont lieu vers le mois d'octobre et novembre. Pendant la saison
sèche, les champs sont brulés en totalité.
La couverture végétale naturelle est constituée de Nerés (Parkia
Biglobosa), de Karité (Butyrosper~um Parkii) et de fromagers (Caribéa Ceiba),
ainsi que quelques baobabs isolés. La couverture herbacée est peu dense et occupe
une surface approximative de 20 %.
e. - Equipement: (fig. 2).
Le bassin est équipé actuellement d'un réseau pluviométrique de 10 plu
viomètres "association" et 3 pluviographes à augets basculeurs et à rotation heb
domadaire. Le calcul de la pluie moyenne est fait par la méthode des polygones de
Theissen.
L'équipement hydrométrique est constitué d'une station de jaugeages,
situé à l'excutoire du Bassin et équipé d'un limnigraphe à rotation hebdomadaire.
1 km.
fig. Z : Bassin du HlDENWOU : Equipement et réseau hydrographique.
2 km.
~ Pluviomètre
~ Pluviographe
~ Station hydrométrique
-6-
III. - SI~ULATION DES PLUIES: PRINCIPE ET ÉTUDES PRÉLIMINAIRES.
111.1. - Description sommaire de l'appareil: (cf. Annexe).
L'appareil, appelé mini-simulateur de pluie, est constitué d'une tour
en forme de pyramide d'une hauteur de 3,5 m. Au sommet est fixé un gicleur muni
d'un mouvement oscillatoire, qui permet l'arrosage d'une parcelle de l m2 de
surface, dans le sens perpendiculaire à la pente. La parcelle est délimitée par
un cadre métallique enfoncé de 5 cm dans le sol. L'eau ruissellant sur la par
celle est collectée en aval dans une cuve~te munie d'un limnigraphe qui permet
de suivre l'évolution de la lame ruisselée à une précision de 0,1 mm.
L'eau fournie par une pompe, passe d'abord par un manomètre avant d'ar
river au gicleur. Ceci permet de maintenir le débit d'arrosage constant. Le chan
gement de l'intensité de pluie reçue par la parcelle, se fait par un règlage de,
l'angle d'oscillation du gicleur. Plus l'angle est grand, p~us l'intensité d'ar
rosage de la parcelle est faible.
L'ensemble du dispositif est protégé par une bâche, qui permet d'isoler
la parcelle de l'action du vent.
111.2. - Principe général de la méthode.
La méthode consiste tout d'abord à distinguer les différentes unités
pédologiques du bassin versant, dont chacune sera représentée par un site. Chaque
site a son tour, est constitué'd'un certain nombre de parcelles, représentant tous
les couverts végétaux qui existent ou prédominent au sein de l'unité pédologique.
Toute parcelle ainsi définie, sera exposée à des pluies similaires aux
pluies naturelles de la région. L'analyse des hauteurs ruisselées, permet de dé
terminer la réaction de la'parcelle face aux différentes pluies simulées.
Le modèle simulateur permet d'estimer le ruissellement total du bassin
exposé à une pluie donnée. Il consiste en la sommation des lames ruissellées
obtenues sur toutes les parcelles du protocole, ponderées par le pourcentage de la
surface du bassin représentée par chacune d'elles.
111.3. - Etudes préliminaires :
Avant toute campagne de simulation, une étude préliminaire du bassin
s'impose. Elle porte sur les différents facteurs liés au ruissellement, à savoir
-7-
la pluviométrie, la nature pédologique des sols et la couverture végétale.
Ceci permettera de mener une campagne de mesures, adaptée aux conditions natu
relles de la zone étudiée.
111.3.1. - Détermination des pluies à simuler :
Il s'agit de connaître la hauteur et la forme de chacune de ces pluies.
Ces deux critères doivent être aussi proches que possible de ceux observés sur le
bassin.
Cependant, étant donné la complexité des régimes pluviométriques, et
l'impossibilité de reproduire avec exactitude toutes les pluies réelles, on con
sidère en général par souci de simplification que
a. les hauteurs d'eau simulées, doivent correspondre à des précipitations
journalières de récurrence annuelle ou décennale.
b. les hyétogrammes doivent prendre une forme d'averse à pointe unique,
tout en respectant la relation intensité - fréquence - durée établie pour la région.
Pour le bassin du HIDENWOU, l'étude hydrologique de 1962, 63 et 64 (5) a
permis de préciser que :
la pluie annuelle moyenne est de : l 250 mm.
- les pluies journalières annuelles et décennales sont de 72 et 116 mm.
- des intensités ponctuelles allant jusqu'à 150 mm/h sont assez courantes
pour une durée de 5 à 6 mn. en général.
Compte tenu de ces données, et tout en respectant les deux conditions a
et b, plusieurs 'solutions sont possibles. Nous prendrons celle préconisée par
A. CASE NAVE lors de sa mission sur le bassin (7).
Les pluies décennales seront constituées de la succession des intensités
suivantes
30 mm/h pendant 30 mn.
60 mm/h " 10 mn.
140 mm/h " 10 mn.
120 mm/h " 10 mn.
100 rnm/h Il 10 mn.
80 mm/h Il 10 mn.
40 mm/h Il la mn.
Soit un total de 105 mm. en l h 30 mn.
-8-
Pour les pluies annuelles :
30 mm/h pendant 10 mn.
50 mm/h " 10 mn.
140 mm/h " 10 mn.
100 mm/h " 10 mn.
70 mm/h " 10 mn.
40 mm/h " 10 mn.
Soit une pluie de 71,7 mm en l heure.
111.3.2. - Protocole d'exécution des pluies.
Abstration faite du facteur sol, le volume ruisselé consécutif à une
pluie donnée, dépend de la forme de l'averse et de sa hauteur, mais aussi de
l'état de saturation initial du sol. Ce dernier facteur d'une importance capitale,
est approché généralement par ce qu'on appelle la capacité d'absorption des sols,
paramètre déterminé de façon empérique et qui permet d'extraire la pluie utile de
la pluie totale.
Par ailleurs il existe trois procédés de mesure directe de l'humidité
d'un sol
- l'utilisation d'une sonde à neutrons
- mesure par l'humidimètre à chocs thermiques
- mesure par pesée et séchage d'échantillons de sol prélevés en
surface.
Les résultats de ces mesures restent cependant très localisés et ne
sont en aucun cas extrapolable à l'échelle d'un bassin.
L'indice de KOHlER que nous allons utiliser dans cette étude n'apporte
aucun élément nouveau à la solution du problème. Il s'agit d'une approche mathé
matique de la cénitique de ressuyage de n'importe quel sol, tenant compte unique
ment des pluies antérieures et des intervalles de temps qui les séparent. Son
expression est celle d'un réservoir à loi de vidange exponentielle qui 'se remplit
à chaque averse :
lK = (IK l + Pa) e -0,5.an n-
lKn-l l'indice de la pluie précédente •• (n-l)
Pa hauteur de la pluie précédente.
-9-
La valeur 0,5 du facteur multiplicatif du temps a été choisie arbi
trairement.
Dans le cadre d'une campagne de. simulation menée au BURKINA-FASSO,
ALBERGEL et TOUIRI (1), ont montré sur certaines parcelles, qu'après chaque'
pluie l'humidité volumique mesurée sur le premier horizon et l'indice IK calculé,
présentent une décroissance similaire tout en restant différents. Ceci montre que
IK peut caractériser le défficit hydrique à saturation, mais ce résultat n'est pas
généralisable, et toute réserve reste gardée quand à l'utilisation de cet indice.
Le protocole des pluies à suivre doit repondre aux conditions suivantes
c. le total des pluies simulées'sur une parcelle ne doit pas excéder la
pluviométrie annuelle moyenne du bassin.
d. les intervalles de temps séparant les pluies sur chaque parcelle,
sont choisis de sorte que les valeurs de IK couvrent une plage allant de 0 à 100.
111.3.3. - Délimitation des unités pédologigues (fig. 3).
Le sol par sa nature, sa composition texturale, son profil pédologique
et son état de surface, joue un rôle déterminant sur le ruissellement. Le grand
nombre de facteurs qui interviennent et le manque de connaissance quand à leurs
rôles respectifs rend complexe l'étude du comportement hydrodynamique d'un sol.
Différentes études pédologiques menées par des chercheurs de l'ORSTOM
(COLLINET, VALLENTIN), ont montré que le ruissellement dans les régions soudano
sahéliennes, dépend essentiellement de l'état de surface du sol, qui englobe son
organisation pédologique et son couvert végétal.
En partant de ce principe la cartographie du Bassin se fera à deux
niveaux
- cartographie des différentes organisations pédologiques
superficielles rencontrées sur le Bassin, c'est ce qu'on appelera les unités
pédologiques.
- cartographie des occupations du sol, qui peut se faire à partir
de photos aériennes. ,
La reconnaissance effectuée par J.L. JEANEAU (10) surIe bassin d'HIDENWOU,
a permis de distinguer les unités pédologiques suivantes :
- unité : 1. 12,5 %de la surface totale.
-10-
Surfaces à gros blocs de quartzites et micachistes. Elle occupe la
limite Sud et Ouest du Bassin. La végétation est de type savane arbustive
haute.
- Unité 2. 39 % de la surface totale.
Surface à éléments grossiers, située au sommet et sur les flancs des
buttes, on y observe un pavage continu de cailloux et graviers de quartz et
quartzite plus ou moins anguleux avec par endroits des gravillons ferrugineux.
C'est une zone de culture.,
- Unité 3. 17,5 % de la surface totale
Surface à sables moyens et grossiers, avec une proportion inférieur
à 10 % d'éléments grossiers tels que les graviers de quartz, quartzites et gra
villons latéritiques. Le sol est couvert par de micro-organisations pelliculaires
dont la porosité vésiculaire est importante.
- Unité 4. 29 % de la surface totale.
Cette unité possède une couverture pelliculaire très importante de 1 à
2 mm d'épaisseur, la surface des sols est constitué par des sables fins. C'est
une zone de culture très dense.
IV. - CAfvPAGNE DE SIttULATION SUR L'HIDEf'MOU
IV.l. - Installation des parcelles.
La campagne de mesure s'est déroulée durant tout le mois de mars. Sur
chacune des 4 unités pédologiques déjà définies, on a installé 2 ou 3 parcelles
selon le nombrè de paysages représentés.
Par comodité, et pour éviter de grands déplacements de l'appareil, les
parcelles de chaque site sont regroupées et proches les unes des autres. D'autre
part chaque parcelle doit avoir un minimum de pente pour qu'on puisse récupérer
le ruissellement.
Au total on a Il parcelles énumérées ci-dessous
o ~.
w
[1 N...
c: 2 -f m CIl
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lC • Vl
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,CD CI
l
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CIl
1-'-
:::J
-12-
SITE PARCELLE OCCUPATION DU SOL PENTE
l Végétation naturelle 16 01
1 10
2 Brulis 16 0'10
3 Jachère 13,5 ~6
II 4 Brulis 13 0'10
5 Culture (mil) • 10 0110
9 Végétation naturelle 5 0110
III 10 Brulis 7, 5 ~6
Il Culture (mil) • 8 0110
6 Jachère 6,7 01,0
IV 7 Brulis 4,5 01,0
8 Culture (mil) • 7 0'10
IV.2. - Protocole suivi
Pour répondre aux conditions a, b, c et d du paragraphe 111.3. il a
été décidé de simuler 6 pluies sur chaque parcelle. La première et la sixième
seront de récurrence décennale, les 4 autres de récurrence annuelle.
Au total 66 pluies ont été simulées en procédant site par site. Le
programme d'exécution valable pour chaque site est présenté dans le tableau
ci-dessous. On remarquera que IK varie de d à 104 pour chaque parcelle.
~ l 2 3 4 5 6Parcelle
Jour j j+3 j+5 j+6 j+7 j+8
l heure 7h 15h 8h 13h 13h 7 h
IK ° 19,83 38,96 60,48 80,17 104,38
jour j j+3 j+5 j+6 j+7 j+O
2 heure 10h 17h IDh 15h 15h 10h
IK ° 20,25 39,14 60,58 80,23 102,27
jour j j+4 j+5 j+6 j+7 j+8
3 heure 13h 7h 14h 17h 17h 13h
IK ° 16,10 46,03 67,08 84,17 102,76
-13-
IV.3. - Déroulement de la campagne
La campagne de simulation s'est passé sans problème majeur. Il est
cependant important de signaler qu'il est parfois difficile de trouver des sites
regroupant les différents couverts végétaux recherchés, et accessibles au véhi
cule citerne qui assure l'approvisionnement en eau.
Suite à des erreurs de manipulation, on ne tiendra pas compte dans
nos calculs des données des pluies suivantes :
- les pluies 3 et 5 des parcelles 7 et 8, au cours desquelles,
il y a eut des fuites d'eau au niveau de la goulotte reliant la parcelle à la
cuvette d'accumulation. Ces fuites sont dOes à l'importance du ruissellement con
juguée à une pente insuffisante de la goulotte.
- les six pluies de la parcelle Il à cause du mauvaix choix de son
emplacement. En effet cette parcelle supposée représenter l'unité des sables gros
siers, avait un taux trop élevé de gravillons parcequ'elle se situe sur une car
rière près de la route nationale.
-14-
v. - EXPLOITATION DES DONNEES:
V.I. - Dépouillement: (Voir fig. 4).
A la fin de chaque pluie, on obtient un limnigramme qui représente
la lame ruissellée cumulée en fonction du temps. C'est une courbe généralement
en forme de 5 dont le dépouillement donne les paramètres suivants
- l l'intensité de pluie en mm/ho
- Lr la lame ruissellée totale consécutive à la pluie simulée.
- Rx c'est la pente de la courbe mesurée à raison de 10 mn. Elle
représente l'intensité de ruissellement correspondant à chaque
intensité de pluie. Rappelons que l'intensité de pluie change
toutes les 10 mnOU les 30 mn.
- Pi la pluie. d'imbibition. C'est la hauteur de pluie n'ayant donné
lieu à aucun ruissellement. Elle dépend à la fois de l'indice IKet de l'intensité des précipitations.
- ti le temps d'imbibition, égale au temps qui s'est écoulé depuis
le début de la pluie jusqu'à apparaition du ruissellement.
- Pe la pluie efficace, égale à la pluie d'imbibition retranchée de
la pluie totale
Pe = Pu - Pi.
- Kru le coefficient de ruissellement
Kru = Lr~
- Li la lame d'eau infiltrée
Li = Pu - Lr.
- Dr la détention superficielle récupérable qui est la hauteur d'eau
ruissellée après arrêt de la pluie.
Les résultats du dépouillement de toutes les pluies sont repportés en
Annexe.
rig~ : 4 EXEMPLE DE LIMNIGRAMME OBTENU A PARTIRDE LA SIMULATION D'UNE PLUIE ANNUELLE.
Lr mm)
t ..mps
fu.
1.= 42; 8.
20
10
5
l = 28
10 20 30 40 50 60
Lr = 20,6 mm.
temps (mn)
1~
\.ri1
-16-
V.2. - Procédure de calcul:
a. - Aptitude au ruissellement des parcelles :
Les résultats du dépouillement nous permettent de porter pour chaque
pluie simulée, la lame ruissellée Lr en fonction de la hauteur précipitée Pu,
toutes les 5 minutes. Les points de la courbe se trouvent bien alignés sur une
droite d'équation :
Lr = c.Pu + d. (1).
Chaque équation ainsi définie est valable pour la valeur de IK corres
pondant au début de la pluie considérée. Rappelons que pour toute parcelle, ou
à 6 valeurs de IK variant de 0 à 104. Pour chacune de ces valeurs, oncalculeLr
correspondant respectivement à 25, 50, 75 et 100 mm de Pu, au moyen de l'équation
(1). Les résultats obtenus sont portés en faisceaux de droites, dont les ségments
sont tracés de manière à s'ajuster au mieux à l'alignement. des points (fig. 5, 6,
7, 8).
C'est la visualisation graphique de l'aptitude au ruissellement de la
parcelle, caractérisée par les deux paramètres Pu et IK.
b. - Eguation d'aptitude au ruissellement :
De façon analogue au paragraphe précédent, on peut exprimer l'aptitude
au ruissellement analytiquement par des équations algébriques. Pour cela, on dé
termine l'équation de chacun des ségments des figures (5, 6, 7, 8) ; qui s'écrit
SBUS la forme :
Lr = a + b IK. (2).
Si l'on porte les coefficients a et b en fonction de Pu, on observe que
les points s'alignent bien sur des droites d'équations
a = e + f Pu.
b = g + h Pu.
(voir l'exemple de la parcelle l sur la fig. (9)).. .
En remplaçant a et b par leur valeur dans l'équation (2) on obtient pour chaque
parcEüle :
Soit
Lr =Lr =
(e + f Pu) + (g + h Pu). IK.
h.Pu.IK + f.Pu + g.IK + e.
"'yf'l,-,/~c:l6~a0-..>12:'000-~...L'c}IIyoa0=:~l4r-
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LrPARCELLE 12 (bru11s)
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IK Indice de KOHL ER
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Pu-1DD
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Fig. 6
lame ruissellee (mm)
IK Indice de KDHLER
Lr
Pu Plu i e (mm)
PARCELLE .4 (brulis)
SITE: JI
+----------- ---- ------------=-,-:-:3~,Ç"
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50
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Pu-l00
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Lr=f ( IK, Pu )
Fig. 7
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IK Indice de KOHLER
Lr lame ruissellee (mm)
Pu Plu i e (mm)
SITE: l1I
LI'"
+
PARCELLE 111 (cultur-e)
LI'"
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1
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Pu-751 ~
4cl Itlf.~
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201" 100 r
1 1
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1
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~ Pu=o751
11
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1
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O&c.
l~c § IK § IX
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1PARCELLE .S(culture) 1
70 r 11
1 1
1 Fig. 8f
1
i 9b
SITE: YI Lr=f ( l K, Pu )pu-IDaX
X
I&~- Lr lame ruissellee (mm)Pu"75
<> Pu Pluie (mm)
I~r Pu-50IK Indice de KOHLER
I~ Pu=25+ +
1+
1
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1
11
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1
1111
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.1 Fig. 9
PARf>\METRES CI
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I
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~.:rl( +o,?>2..F- o,oAl)..:r,,- '/=1
P.l:K + 0, lf-~ P+ 0, Ooi5"XK' - tt- 6, '
C'est ce qu'on appelle l'équation d' apti tude au ruissellement, carac-'· .-/
tériaLique de la parcelle, qui permet de calculer le ruissellement d'une pluie
donnée, connaissant sa hauteur et son indice 11<.
Le calcul a donné les résultats suivant8, pour les Il parcelles du
protocole
~ Lrl = 0,002 Pu.IK -1- 0, Ol~3 Pu D,DO? 11<' - 0, 5{~9.
Lr2 = o, ODl~ Pu. l K + 0,313 Pu 0,022 IK - 3,365.
l=IK(57 Lr3 .- D,D003 Pu.IK + 0,012 Pu + 0,002 IK 0,221....IK>57 Lr3 .- D,flOI. Pu.u< 0,035 Pu 0,008 II{ + 0,297.
!
Lr4 = 0,003 Pu.II< + O,0911 Pu 0,03 11< 1,023. (
\ LrS = 0,003 Pu.1I< -1- 0,139 Pu (J ,016 Il< 1,264.
( Lr6 = 0,001 Pu.IK + 0,042 Pu 0,006 11< 0,546.
11<_,," GO Lr7 = 0,009 Pu.II< + o,2'Il Pu 0,008 11< - 6,156.\ .
IK) 60 Ln = -5,964 -1- 0,7/+6 Pu.
(=IK-' 27 Ll'O = 0,015 Pu.IK + 0, O~)5 Pu - 0,127 IK - 0,853.
11<> 27 Lr8 = -5,741 + O,(~94 Pu.
c=11<415 Lr9 = 0,012 Pu.TI; + O,M Pu + 0,195 IK - 5,520.
IK )15 Lr9 = ;..2,735 + 0,631 ru.
- IK{20 LrlO = 0,006 Pu.11< + 0,64 Pu + 0,184 IK - 6,944.
- 11<) 20 LrlO = -2,882 -1- 0,791 Pu.
IK.& 35 Lrll = 0,000 Pu.II< + 0,365 Pu ... 0,004 IK - 5,644....
- IK/35 Lrll = -3,105 + 0,594 Pu.
Sur les figures (10, 11, 12, 13), nous avons porté la pluie li f imbibition
Pi en fonction de IK pour chaque parclüJ.e, et d'une manière générale, Pi. suit une
décroissance hyperbolique plus ou moi.ns r8pide au fur et à mesure que IK augmente.
L'examen des figures dressées permet d'esquisser les remarques suivantes
- au sein de chaque site, le paramètre Pi garde le même ordre de
grandeur et les courbes ont a peu près la même allure sans qu'il y ait une influence
notable de la nature du couvert végétal.
-23-
- sur toutes les parcelles, le paramètre semble se stabiliser et
reste à peu près constant à partir d'une certaine valeur de IK. Exception faite
des parcelles 3 et 4 du site II, où la décroissance de Pi semble moins accusée
et continue au delà de IK = 100. Ceci peut être imputé à la nature grossière du
sol de ce site, défavorable à la formation d'une croute de battance.
- il est paradoxale de voire que les parcelles 4 et 7, qui sont nues,
aient une pluie d'imbibition supérieure à celle des parcelles couvertes de leur
site respectif. On sait en effet que la végétation favorise l'infiltration.
V.3.2. - Le coefficient de ruissellement: Kru
Les courbes Kru (IK), fig. (10, Il, 12, 13) rendent compte de l'évolu
tion du ruissellement de chaque parcelle au cours des six pluies simulées.
Une fois encore on observe l'homogénéité de l'allure des courbes dans
chaque site. Sur les sites 1 et II, Kru croit en fonction de IK de façon linéaire
ou hyperbolique. Pour les sites III et IV, cette croissance prend une allure para
bolique et devient pratiquement nulle pour les grandes valeurs de IK.
Contrairement à ce qu'on a vu pour Pi, la nature du couvert végétal est
déterminante sur la dimension de Kru, au niveau de chaque site. Les parcelles nues
(brûlis) ruissellent plus que les parcelles cultivées et beaucoup plus que celles
à végétation naturelles. Ceci est un comportement normal étant donné que la végé
tation crée une macroporosite importante favorable à l'infiltration. D'un autre
cOté, elle retarde la formation de la croute de battance en évitant l'effet "spl ash".
Ce phénomène est d'autant plus important que la végétation est dense. C'est notam
ment le cas des parcelles à végétation naturelle, surtout les jachères (parcelle 3
et 4) formées de poussées de graminées beaucoup plus dense que la culture de mil.
En conclusion des 2 derniers paragraphes, on peut avancer que sur le bas
sin d'HIDENWOU, les organisations pédologiques de surface, caractérisent le compor
tement hydrodynamique des sols, notamment l'évolution des deux paramètres Pi et Kru
en fonction de IK. La nature du couvert végétal agit uniquement sur l'ordre de
grandeur du coefficient de ruissellement sans affecter l'allure de son évolution.
SITE TI : Pi ET Kru EN FONCTION DE IK Fig. : 11
\Pi (mm)\ Pi (mm) Pi (mm)
110r \ PARCELLE: 3
u .. P/\RCELLE: 4 12r PARCELLEl51
1\ 1 1
1 1
1 111
I-I 11 1
1
1
1 1,1
1sf ,1
1
1
1
(l) 11
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~1,
I~1
I~1 1 1
1al
1 _1I- i l 'j"l1 ! 1 ! 1 0 1 ! ! 1! c fil § IK fil § IK c fil § IK 1
-1 11
11
Kl""u7. Kl""u7. Kl""u%1la .. sor / ~r
1 PARCELLE: 3 PARCELLE: 4 PARCELLE: 5
1 / 11
11
11
/1 111 11
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1 /
1 1
1 1.-/1 V1 1 ~~i~'~~
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Q iii § IK c iii § lK c iii § IK
11
1 SITE TIr: Pi ET Kru EN FONCT l Oî~ DE IK1 Fig. . 121 .j1ii1 Pi (mm) Pi (mm) Pi (mm)
i
"rP,4,RCELLE, 6 ~r· PARCELLE. 7 l PARCELLE, 8
111
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1 • i ()',
! o1 1 01 1, ! a' ! ! , ,i c iii ~ IK c iii ~ IK c iii ~ IK
i11 Kru (~) Kru (~) Kru (Z)
1J5 r PARCELLE, 6 JOOr PP.,RCELLE: 7 70 ..
PARCELLE.Bi 11 1 • 11
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J Va i , , ! , 01 , ,
c iii § IK c li! § IK c iii § IK
11
1 SITE 1[ : Pi ET Kru EN FONCTION DE IK fig. : 13 i1
i !i
1Pi (mm) Pi (mm) Pi (mm)
1IIr PARCELLEI9 5r PARCELLEs 10 7r PARCELLE: Il~ i
1 1i
11
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'--..' 11 1
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! ! ! ! ! ! 1
!il § IK iii § IK iii § IK1
Kr-u GD Kr-u (7.) Kr-u (7.)1!
P...RCELLEI9 1DO r PARCELLEs 10 sa .. PARCELLE. Il 11 1, 1 1
1 1 ii ' ___'- ,
1 ,----------- 1
V1 111 i1
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11r fr 1
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t
! 11 i11 i ,
1o i io1! , o 1 ! ! ! !
1" !il § IK " !il § IK " !il § IK111
-28-
VI. - LE fvDDELE S1tJlll.ATEUR •
VI.l. - Aires de représentativité des parcelles:
Comme nous l'avons déjà signalé au paragraphe 111.3.3., la cartographie
des occupations du sol est faite à partir de photos aériennes prises sur le bassin
en 1976. Elles permettent de distinguer uniquement les terres cultivées, qu'elles
soient jachères ou en culture, des terrains non travaillés. On obtient ainsi la
carte représentée sur la fig. (14), qui juxtaposée avec celle des unités pédolo
giques, donne les aires de surface représentées par chacune des Il parcelles.
Cependant cette distribution a des périodes de validité valables selon
la saison. Pendant la saison sèche, tous les champs sont brOlés de manière anar
chique, et le feu se propage même dans les zones non cultivées, si bien qu'on ren
contre uniquement les terres en brûlis. En saison d'hivernage (mai-septembre), le.paysage est formé de cultures, de terres en jachère et de végétation naturelle. On
estime que chaque année 50 % des terres exploitées sont laissées en jachère.
Les résultats du planimètrage sont donnés ci-dessous en pourcentage par
rapport à la surface totale du bassin.
- Saison sèche octobre - avril
seules les parcelles en brÛlis entrent en jeu, chacune représente la
totalité de son unité pédologique.
parcelle 2 12,5 0'10
parcelle 4 39 01,0
parcelle 7 29 0110
parcelle 10 17,5 0'10
- Saison humide . (mai - septembre).•
parcelle l 12,5 0'10
parcelle 3 19,5 0'10
parcelle 5 19,5 0110
parcelle 9 6,1 0110
parcelle 6 14,5 01,0
parcelle 8 14,5 0'10
Soit un total de 86,6 %, car on n'a pas comptab" osé la parcelle Il du_----"1
site III (cf. : IV.3) qui représente une surface de~,4 ~o. '"L.e.V1-"·ru~ lo-vr r~ tI"o\ PlO
1 ~ '4- /100 1. OC{ d;, ~ 1.
-29-
VI.2. - Fonction de production du bassin.
Elle permet de déterminer la lame ruisselée engendrée par toute pluie
naturelle précipitée sur le bassin, dont la hauteur et l'indice IK initial sont
connus. Son équation est donnée par la somme des lames ruisselées des parcelles
représentatives pondérées par le pourcentage de surface représenté par chacune
d'elles.
Lr (Pu, IK) =
i indice des parcelles
Lri t le ruissellement calculé pour la parcelle i à partir des
équations (cf. : I.2.b.).
S la surface du bassin.
Si la surface représentée par la parcelle i.
Compte tenu des résultats précédents on obtient :
- pendant la saison sèche :
Lr = 0,125 Lr2 + 0,J9 Lr4 + 0,29 LR7 + 0,175 Lrlo.(l).
- pendant l'hivernage:
Lr = 0,125 Lrl + 0,195 LrJ + 0,195 Lr5 + 0,061 Lr9
+ 0,145 Lr6 + 0,145 LrS' (2).
-30-
Fig. 14: LES OCCUPATIONS DU SOL OBSERVEES SUR LE BASSIN
d'UIDEN WOU. (d~après les photosaériennes de 1976).
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,.,-_.- ..... -... .........../. .,,,' "1 i
"1 .....i.\1
\1
./(
'.'.'.
\,11;i;
D Surface travaillée (jachère ou en culture)
[J.... . ... ... .,. . Surface couverte de végétation naturelle •
-31-
VII. - APPLICATION DU MODELE
Pour pouvoir juger la méthode, le modèle simulateur est appliqué à
des pluies naturelles dont le volume ruisselé a été mesuré. Ainsi on pourra com
parer les lames ruisselées réelles (Lro) avec les calculées (Lrc)'
Le premier suivi hydrologique dont le bassin d'HIDENWOU a fait l'objet,
s'est déroulé durant les campagnes de 1962, 1963 et 1964. Le second, plus récent,
a eut lieu pendant la saison humide de 1985. C'est sur les résultats de ces deux
études que vont se porter nos calculs.
VII.l. - Etude de 1962 à 1964.
a. - Résultats de l'étude.
A l'époque le bassin était équipé de 22 pluviomètres et 3 pluviographes,
le calcul des pluies moyennes était fait par moyenne arithmétique. La station de
jaugeage se trouvait au même emplacement que l'actuelle.
Le barême d'étalonnage, dressé à partir des résultats des jaugeages,
appliqué aux enregistrements limnigraphiques, permet de calculer le volume réel de
chaque crue. Une courbe d'étalonnage a été constituée pour chacune des trois an
nées, et au total 39 crues ont été étudiées.
Sur le tableau (1), tiré du document (5), ont été portées toutes les
crues étudiées avec leur caractéristiques suivantes
Rise temps de montée
tb temps de base
Qmax débit de pointe
Tc temps de concentration
Pa hauteur de la pluie précédente
Lag temps de réponse
Pmoy. pluie moyenne
R coefficient de ruissellement
Vr volume ruisselé
Vp volume précipité.
b. - 1ère fonction de calage
Sur les 39 crues étudiées, on a sélectionné 33 en éliminant
-32-
- les crues dont l'averse génératrice s'étale sur une durée supé
rieure à l jour. En effet les interruptions de pluie faussent complètement la
valeur de IK, et l'on obtient un coefficient de ruissellement faible par rap
port à la hauteur précipité. C'est le cas des crues nO Il et 25.
- les crues provoquées par des averses non homogènes pour lesquelles
Pmoy/Pmax <:0,6. C'est le cas des crues nO 30, 32, 35 et 38.
Pour chacune des crues retenues on a calculé la lame ruisselée Lrc à
partir de la hauteur de l'averse et son indice IK. Le calcul de ta, le temps sé
parant entre 2 averses consécutives s'est fait en jours. On a considéré que pour
deux averses ayant lieu pendant deux jours successifs, ta prend une valeur de 0,8
jours. Les résultats des calculs sont indiqués sur le tableau (II).
Sur la fig. (15), nous avons porté Lro en fonction de Lrc, la droite de
régression s'écrit:
-----""
[ Lro = - 3,75 + 2,74 Lrc (3 )
avec un coefficient de corrélation R = 0,95.
C'est la première fonction de calage du bassin de HIDENWOU.
TABLEAU 1. :.
. BASSIN VERSANT de KANDE - S = 25,0 km2
Tableau des caractéristiques des crues et averses
Averses1
Ruissellement 1 Crues
Durée
Ne Date P max. P moy• Imax. Ta Pa Vpdu corps Vr R Lag Rise T base Tc °max. 0 0. del'averse
(mzn) (mm) znm/h h (mm) 10 3 zn3 (mn) 103 zn3 <1- h h h h m 3/s m 3/s1
1 . 1 1 1 1 , 1 1
l 28.2'3.5 38,5 30,7, 60, 144 16,9 767,5 23 8,3 l, 1 2 h 50 o h 50 6 h 20 8 h 30 1,60 02 26.7 66,2 50,7 55 ·48 0,8 1267, 5 144 35,9 2. 8 5 h 40 13 h 20 2, 52 0,08 13 6.8 45,4 26.9 48 21, 4 672,5 DoutelL'C 95.0 14, 1 3 h 00 14, 30 Vol
Vol4 28.8 149,5 123,0 89 24 3, 8 3075,0 365 1083.0 35.2 2 h 00 1 h 30 22 h 15 18 h 00 105,48 0.81 1
5 8.9 70.2 40, 5 63 24 3,9 1012,5 142 111. 2 11. 0 2 h 00 2 h 20 10 h 30 9 h 00 11,37 0.676 10.11.9 48,5 28,7 80 24 21, 5 717.5 35 163,3 22,8 1 h 30 1 h 30 7 h 50 7 h 40 21,80 1,837 17.9 65,2 35,9 111 48 5,6 897.5 42 137,9 15,4 1 h 10 1 h 50 9 h 20 8 h 45 18,65 0,548 18.9 41,7 23,4 80 24 35,9 585.0 26 130, 1 22,2 1 h 20 2 h 10 8 h 20 7 h 20 20,49 1.239 7. 10 43,0 34,8 80 72 2,4 870.0 22 86,0 9,9 2 h 05 2 h 40 7 h 15 6 h 50 10. 18 0,34
Année 1963
10 5.5 52,6 42,8 85 52 11,6 1070,0 50 17,3 1,6 2 h 15 7 h 20 7 h 00 2.02 011 29.6 66,5 54,0 75 '23 13,6 1350,0 60 41,6 , 3,8 3 h 20 9 h 00 7 h 40 5, 18 0,0512 4.8 51,7 32,4 66 ·23 34,0 810,0 54 149,0 18,4 1 h 30 1 h 50 9 h 45 7 h 30 14,36 0,7613 14.8 46,5 33,5 60 13 6,2 837,5 60 190, 1 22,7 2 h 30 2 h 40 8 h 30 7 h 40 20,76 0,7114 21.8 105,7 89,9 110 31 7.0 2247,5 75 688,7 30,6 2 h 15 3 h 15 17 h 00 10 h 45 52,24 0,5415 28.8 48,7 44,S 70 20 20,6 1112, 5 50 368,3 33, 1 2 h 00 4 h 50 12 h 45 9 h 00 38,57 1,4516 11.9 53,8 39,9 28 21 8,7 997,5 120 209,2 21,0 2 h 40 3 h 20 12 h 30 9 h 45 20,88 0,9517 21.9 70,0 48,4 71 22 7,0 1210,0 72 325,4 26,9 1 h 45 2 h 40 10 h 15 8 h 45 37,55 0,6618 27.9 53,8 37,9 93 21 2,7 947,5 97 112, 0 11, 8 1 h 10 2 h 05 9 h 00 7 h 45 13,70 0,68
TABLEAU l . (suite)
BASSIN VERSANT de KANDE - S = 25,0 km2
Tableau des caractéristiques des crues et averses
Année 1964
Averses .. .Rülssellement Crues-
Durée
N° Datep p l T P V d.u CQl:pS V R Lag Rise T base T Q Qmax. moy. max a a p de·,
r C max 0
l'averse(mm) (mm) mm/h h (mm) 103 m 3 (mm) 103 m 3 '1. h h h h m 3/s m 3/s
1 1
19 28.5 32,6 21,7 127 96 8,9 542,5 20 2,76 0,51 1 h 30 4 h 00 6 h 00 5 h 15 0,680 020 31.5 37,5 28,6 90 48 21,7 715,0 30 2,05 0,29 9 h 00 15 h 00 8 h 10 0,320 0,002
16.17.6 57,8 35,0 264 23,0 a 0 0 0 0 a 0 0,00121 27.6 74,6 32,5 12 264 35,9 812,5 70 4,20 0,52 2 h 40 2 h 00 6 h 30 7 h 30 0,740 0, 004 _22 22.7 61, 1 49,9 . 528 Il, 8 1247,5 Douteux 4,03 0,32 2 h 40 5 h 00 0,600 0
27.7 25,4 20,8 120 49,9 a a a a 0 a D,DIO23 29-.7 39,4 31,6 53 72 20,8 790, a 34 9,07 l, 15 2 h 30 1 h 30 9 h 30 9 h 25 0,880 0,026
1.8 9,5 5,2 1VJ
9.10.8 32,4 20,6 ~1
10.11.8 26,3 16,612.8 12,5 1,9
24.25.8 35,2 25,824 30.31.8 22, 1 11,7 19 23 11,4 292,5 la 5,62 l,9Z 6 h 30 3 h 30 11 h 00 13 h 00 0,560 0,026
31.8 19, 1 la, 1 .25 2.3.9 82, 5 70,3 68 72 14,0 1757,5 52 . 219,6 12,5 4 h 00 4 h 00 12h 00 8 h 15 12: 50 0,22526 3.9 12,7 50,8 80 20 70,4 1270,0 60 442,8 34,.9 , 1- h 40 2 h 40 9 h 10 6 h 30 53,75 3,18027 3.4.9 Il,4 8,6 25 20 50,8 215,0 5 ,36,0 16,7 1 h 10 7 h 00 5 h 45 10,75 6,29028 7.9 22,0 15, 1 45 48 50,8 377,5 20 • 22,5 . 6,0 ·3 h la 3 h 30 Il h la la h 00 2,70 1,40029 7.8.9 32,S 22,9 60 20 15, 1 572,5 24 .~T..3 15,2 2 h 50 3 h 30 9 h 00 8 h 00 10,20 1, 10030 9.9 5,9 3,5 16 48 22,7 87,S 5 '5,26 6,0 3 h 00 4 h 00 6 h 45 7 h 15 1,700 1, 30031 11.9 38,4 32,4 94 " 72 22,7 810,0 30 144,0 17,8 2 h 40 3 h 00 10h 00 8 h 00 14, SO 0,80032 11.9 7,0 3,3 18 20 32,4 82,5 5 5,26 6,4 3 h 30 4 h 00 6 h 45 5 h 30 2,06 1,70033 12.,9 54,2 43,S 64 48 32,4 1087,5 65 441,0 40.6 1 h 40 2 h 00 12 h 00 8 h 45 49,60 1,400
13.9 13, 1 9.634 16.9 20,2 15,9 47 48 43,5 397,5 30 33, 1 8, 3 2 h 40 3 h 30 10h 30 9 h 45 3,66 1,00035 21.9 16,2 7,2 30 120 15,9 180,0 5 2,57 1,4 3 h 00 2 h 00 6 h 00 6 h 40 0,95 0,400
22.9 8, 1 4,836 24.25.9 55,6 31,8 48 48 14,0 795,0 35 61,2 7,7 2 h la Z h 30 10h 45 8 h 20 6,70 0,30037 26.9, 23,5 15 •. 9 41 48 31,8 397,5 7 28,6 7,2 1 h 50 4 h 30 12 h 00 9 h 20 2,65 0.70038 28.9 Il, 1 S, 1 28 48 17,0 127,5 4 4,61 3,6 5 h 00 3 h 00 6 h 45 8 h 55 0,90 0,60039 29.9 21,0 15,5 47 48 22,0 387,5 15 25,0 6, 5 1 h 50 2 h 30 9 h 15 8 h 20 2,60 0,600
-35-
TABLEAU II Les lames ruissellées calculées et celles observées en
1962 - 1963 et 1964.
--
Pu Lrc Lro· ~f'l,,,)
N° Date (mm) IK (mm) (mm)
1 29-05-62 30,7 Y 1,16 1,73 -f, ~
1/0,3 - _2., r
2 26-07-62 50,7)6 0,45 3,32 ),4 1,4 - -5,83 06-08-62
~19,3 ) 3 .ta 3,8 -- -S, 0 1
4 28-08-62 2 -1.21 17,2 17,~ "q,i 43,3 - - 18 ~,
5 08-09-62 40,5 'f 10,4 3,9 ~,o 4,4 - 6,S- 'Ii6 11-09-62 28,7 37,3) 3,8 7,8 6,5· - 6, "1 1
7 17-09-62 35,9 8 3 5,5 --' 5',08 18-09-62 23,4 29,4 2,7 ~,t 5,2 - It, ,..
{9 07-10-62 34,8 4,4 2,5 3,4 - GJ g10 05-05-63 42,8 6,4 3,6 0,7_
" 012 04-08-63 32,4 28 4,3 6 -' " 813 14-08-63 33,5 8,8 3,1 7,6'- lt-,;:14 21-08-63 89,9 8,1 9,2 27,5' . ~,
15 28-08-63 44,5 27,8 6,4 c,ç 14,7· ca,~
16 11-09-63 39,9 13,6 4,3 8,4· '=1,117 21-09-63 48,4 0,2 5 13 - ~,5"
18 27-09-63 37,9 9,3 3,5 .,.; 4,5 <:-••_ S,.f19 28-05-64 21,7 4,9 1,2 0,1 _ .- .A, og20 30-05-64 28,6 5,9 2,4 0,1 - ~,2. .21 27-06-64 32,5 1,4 1,9 0,2 -'- ~,.0122 22-07-64 49,9 0,1 3,2 0,2 -- S'" 6,23 28-07-64 31,6 1,1 2,9 0,4 ... t,~ ,24 31-08-64 11,7 17,5 0,5 0,2 ........ A, 2-26 03-09-64 50,8 57,3 't 8,9 ~,1- 17,7'-- ..,~
27 04-09-64 8,6 72,4v. 0,1 0,3 1,4 -.. - o,$t{ ,\
28 06-09-64 15,1 29,8 1,2 0,9' Cl..,lot29 07-09-64 22,9 30,1 2,6 3,5 - 4-,'+31 11-09-64 32,4 32 . 4,4 5,8 _ ~,~
33 12-09-64 43,5 23,7 6,1 17,7- ~, t+34 16-09-64 15,9 12,5 1 1,3 _ ~.r [,36 25-09-64 31,8 6,4 2,4 2,4_ '?l,~
37 26-09-64 15,9 14 1,1 1,1 - -1,939 29-09-64 15,5 13,2 1,2 1 __
-1,~ __ (1-'- ..
l.. ..... ., : "',~ ~"J _ '/&~":: 0J~5"
p:slU. r.; .1tA'-)/~ Lh.c!:' 1"1,5 -7 1..,-.=4-;, ~:r1C: 1.0
LrO (mm)
40
Fig. 15 -PRENIERE FONCTION DE CALAGE
Lro = -3. 75 + 2. 74 Lrc
30
+
/,v.I0'\
l'20
+ +
++
10+.
+~+ ++
+ +1 0 + +
L0 0 Lrc (mm) 0
........ N
-37-
VII.2. - Etude de 1985.
a. - Résultats
Une campagne de jaugeage a été menée du mois de mai jusqu'à septembr~,
l'équipement hydrologique du bassin étant celui déjà décrit au paragraphe II.-e.
Au total 80 jaugeages ont été effectués, ce qui nous a permis de tra
cer les courbes de tarage pour les basses et moyennes eaux (fig. 16). Sur les
limnigrammes obtenus, 22 crues ont été enregistrées dont les caractéristiques
sont portées au tableau (III). Pour l'analyse de ces crues, nous n'avons tenu
compte que de l'écoulement de base et le ruissellement proprement dit, ce der
nier terme incluant l'écoulement hypodermique. La séparation des écoulements a
été faite au diagramme semi-logarithmique.
La comparaison des tableaux (1) et (III), qui regroupent les para
mètres des hydrogrammes observés respectivement en 1985 et 1962, 63, 64 fait ap
paraître les remarques suivantes
- le temps de .montée et le temps de base varient à peu près dans les
mêmes intervalles pour les 4 années.
- les temps de réponse Lag, paraissent beaucoup plus brefs en 1985
(minimum: 30 mn. maximum 4h30). Toutefois on ne peut accorder qu'une valeur
approximative à ces mesures, car les 3 pluviographes installés, accusent des
retards importants, et les corrections de temps faites par les lecteurs ne sont
pas toujours suffisantes pour évaluer le temps du début des averses avec la pré
cision voulue.
- sur le tableau (IV), où sont portées les répartitions statistiques
des débits de pointe, ces débits paraissent nettement faibles en 1985 par rap
port à la moyenne observée sur les 3 autres années. Ceci peut s'expliquer par
le défficit pluviométrique de 1985, notamment au mois de JUln et septembre (voir
tableau V), ajouté à cela une répartition dispersée des averses dans le temps
entrainant de faibles valeurs de IK. (le maximum calculé est IK = 16,9 Le 9 août).
-38-
Q(m3/s)
8
6
4
2
Moyennes eaux
40
1
0,5
10 20
60
Basses eaux
80 100H (cm).
H (cm).
Fig. : 16 COURBES DE TARAGE DE l'HlDENWOU A KANTE (1985).
TABLEAU III Caractéristiques hydrologiques des crues observées en 1985.
N° Date P max P moy IK Vr R 0' Tb Lag Rise Q max(103 m3) 10 (m3/s)
0 22-05-85 54,2 42,3 0,85 14,5 1,37 7h douteux 2h45 2
1 28-05-85 39 26,3 2,11 - 20,7 3,15 15h 2h 1h50 1,25
2 10-07-85 27,1 23,2 6,26 16,4 2,83 22h35 2h 2h15 0,65
3 13-07-85 42,3 31 5,56 21,9 2,83 25h30 2h 1h55 0,61
4 23-07-85 31,2 24,9 1,2 0,8 0,13 11h10 3h 5h20 0,06
5 02-08-85 45,3 33,5 1,38 5,6 0,67 9h douteux 2h55 0,5
6 06-08-85 42,9 36,4 5,79 15,4 1,69 9h30 30 mn 2h55 1,3
7 09-08-85 62,9 49 8,31 109,3 8,92 28h douteux 4h35 7,4
8 14-08-85 11,2 7 5,11 5,3 3,03 22h30 4h30 6h05 0,19
9 18-08-85 19,5 5,8 6,16 0,8 0,55 6h20 30 mn 3h05 0,14
10 20-08-85 12,5 9,2 4,98 3,1 1,35 17h15 1h15 7h30 0,16
11 23-08-85 16,3 10,6 2,68 4 l,51 22h 1h 7h30 0,13
12 24-08-85 13,6 4,1 2,61 2,3 . 2,24 8h20 1h40 1h55 0,21
13 25-08-85 48,7 44,3 6,92 67,8 6,76 9h 45 mn 4h05 6,2
14 01-09-85 14,5 6,9 4,49 4,6 2,67 9h30 1h 4h40 0,55
15 03-09-85 23,2 15 5,26 10,7 2,85 15h15 45 mn 4h55 0,6
16 04-09-85 14,9 13 15,26 21,7 6,68 9h15 45 mn 2h 1,65
17 06-09-85 68,9 57 12,63 140,3 9,85 27h30 2h30 4h15 4,5
lB 09-09-85 23,6 16,1 16,88 24 5,96 25h 1h 8h35 0,92
19 16-09-85 36,9 16,9 1,61 14,8 3,5 16h 40 mn 2h05 1,25
20 17-09-85 23,4 6,7 14 4,8 2,87 9h45 45 mn 2h05 0,55
21 25-09-85 21,5 18 0,54 1,9 0,42 15h50 1h20 8h30 0,15
1\.N\,()1
-40-
Débit de pointe Nombre moyen deNombre de cruesatteind ou dépassé crue par année (1985)(m3/s) (1962, 63, 64)
5 7,3 2
7 6,6 l
10 6,6 0
20 3 0
30 2 0
50 l 0
TABLEAU IV Répartition des débits de pointe.
~ M J J . A 5Année
1985 128 94 170,6 215,9 167,2
Moyenne 126 167 175 214 2631937-1964
TABLEAU V Pluviométrie moyenne mensuelle (mm).
En conclusion on ne peut pas affirmer que les conditions de ruisel
lement liés aux caractéristiques physique du Bassin ai~nt changés entre 1964
et 1985. C'est plutôt le régime des précipitations, de part leur hauteur et
leur répartition dans le temps, qui est différent.
b. - Deuxième fonction de calage: (fig. 17).
Comme pour l'étude précédente et pour le calage du modèle, sur les
22 crues enregistrées en 1985, on ne retiendra que 14 d'entre elles en éliminant.
- celles à averses non homogènes (Pmoy/Pmax~0,6) ce sont les crues
nO 9, 12, 14, 20 et 21.
- celles dont les averses ont une faible hauteur d'eau et un faible
indice IK, et pour lesquelles Lrc est négatif (nO 8, 10 et Il).
-41-
N° Date IK Pu Lrc Lro(mm) (mm) (mm)
0 22-05-85 0,85 42,4 2,7 0,6
1 28-05-85 2,11 26,4 1,5 0,8
2 10-07-85 6,26 23,2 1,5 0,7
3 13-07-85 5,56 31,1 'f' 2,2 ~er;9 ~1-- -
4 23-07-a5 1,2 25 1,2 0,03
5 02-08-85 1,38 33,5 2 0,2
6 06-08-85 5,79 36,4 2,8 0,6
7 09-08-85 8,31 49 4,6 4,4
13 25-08-85 6,92 44,3 3,8 2,7
15 03-09-85 5,26 15 0,6 0,4
16 04-09-85 15,46 13 0,8 0,9
17 06-09-85 12,63 57 6,5 5,6
18 09-09-85 16,88 16,2 1,4 l
21 25-09-85 0,54 18,5 0,6 0,1
.tt, çS
TABLEAU VI Les lames ruisse11ées calculées et observées
en 1985.
Pour l'ensemble des crues restantes la droite de régression s'écrit
1 Lro = 0,74 + 0,91 Lrc (4)
avec R = 0,91
VII.3. - Fonction de calage représentative du bassin.
La grande différence qui existe entre les deux fonctions déjà définies,
peut être dOe à une modification notable des conditions de ruissellement du bassin
entre 1964 et 1985. ,Modification qui se traduirait par une diminution de l'apti
tude au ruissellement. Cette hypothèse nous parait peu probable étant donné les
techniques culturales rudimentaires pratiquées, qui ont peu évolué, en plus de la
forte érosion à laquelle est exposé le bassin qui devrait normalement favoriser
le ruissellement.
LrO (mm)
10 r
5
Fig. 17: DEUX.fEME FONCT.fON DE CALACE•
Lro = -0.74 + 0.91 Lrc
+
+1
.J::N1
oo
++:t
+ •
+ +
++
Lrc (mm)
LrO (mm)
40
30
Fig. 18 : FONCTION DE CALACE REPRESENTATIVE
LrO = -3.67 + 2.61 Lrc
+
+
1poVI1
Lrc (mm) oN
-44-
L'abscence totale des fortes crues en 1985 ne peut que renforcer le
doute sur la fiabilité de la deuxième fonction de calage. Cependant les points
de cette dernière saison se repartissent assez bien parmis ceux des autres an
nées (fig. 18) et par soucis d'avoir une fonction représentative, nous retien
drons l'équation de la droite de régression englobant la totalité des observa
tions faites sur les 4 années
1 Lro = - 3,67 + 2,61 Lrc (5)
R = 0,93
C'est cette équation qu'on utilisera pour le calcul de la crue
décennale.
VII.4. - Déte~mination de la crue décennale LrlO.
a. - Méthode de RODIER.
L'averse décennale du bassin de HIDENWOU donnée par la méthode de
RODIER (12) est de 124 mm. Son coefficient de ruissellement est de 37 % (fig. 19),
en sachant que le bassin se situe dans la classe de relief R3 et dans la classe de
perméabilité P 2.
Le coefficient d'abattement est peu différent de l et égale à 0,98 pour
124 mm de précipitations (fig. 23). Soit donc LrlO = 0,98 x 0,37 x 124.
45 ,mm.
b. - Méthode de la simulation des pluies :
En comparaison avec la méthode de RODIER, le modèle simulateur nécessite
de connaitre uniquement la hauteur de l'averse décennale et son indice d'humecta
tian initial IK. Pour le premier paramètre on prendra la valeur déjà donnée plus
haut soit PlO = 124 x 0,98
= 121,5 mm.
Pour le deuxième paramètre on tiendra compte des 3 considérations suivantes
.'")~
~
"~l
h'")~
Fig. 19 : COEFFICIENT DE RUISSELLErviENT
Régimes tropicaux et tropicaux de transition(Pvarie de Boo-à 16DOmm.)
PERMËABILITË P2
1.J::\n1
~o 50 60 70 80 90 10011012030206.. 7 B 9 iD5
~o
D.S.P. Début saison c'~:r plui~s _ r.s.p. Fin :roi~on des pluies
80 r------.-----,-------r---;------;-----:-.--;---------~-----=------;"----;"-~-,-----;----,---...,..........,
7~ r MAYO LA.Il----r--+--LI.BR~4-p~ 1 ,v~if'2 ~S.P.
I~II 1
1
II ~1 NAD_!..OUNDI 160 ;-. ---;-__--+_---!_---;._+----;...----+I~!-zA-lg:;L.Ti_O_U_l.'..:-........~...........~....;..I.;.J--:.'f~:._P_2_F._.S_.P._.---:..-1__---2.-1_----!.._~I _..!---!...-1.---!----!.--1
1 1 1 1 i Ip2 ~ORÔNr..BAR2.3~ Il .. j 1 .
-------1-----1-JE§_ P2 1 ~.1 .
1 -ï--,--"7---__ 1 1----=-.....!. .1 l 'J ..--- 1 1 1 ---~J
BOULo
L1l'fP'!J(SIp..·4- Prl:.1 -----.:.----..-- 1 1~1° . ------ .
--------'!!.~:.:;---F1.?-.e . 1 ~---------- .1 l ,-;--~-~-- 1 . 1 1 !~-:--:---B ULBI_--=--- , 1 1 1 1 1 b0
1 ----------___ 1 1 1 Rf P3Nt.D.JduNDI -----. --- __
°1 li 1RI. P2
1
D.S.P. b 1
30 L...- ~_ ____l__L_____l_ ___L..._____'_-----l----J ____!..__---L----L----l--L~S:2....t=!!~n~m~1---l..-l......J
2
-~Cl
~c..........::::.~
D'après RUDIER.
-46-
- Par définition, on appelle crue de récurrence décennale, la
crue consécutive à une averse décennale correspondant à une valeur médiane
de IK pendant la saison des pluies.
- La crue décennale, peut très bien être engendrée par une pluie
courante, ayant lieu dans des conditions d'humectation du sol exceptionnellement
favorables.
- En général les crues exceptionnelles, ont plus de chance de se
produire au milieu de la saison humide où les pluies sont abondantes (exemple
aoOt et septembre pour l'HIDENWOU).
Ces 3 cas de figure apparament contradictoires montrent l'importance
du paramètre IK et la difficulté de sa détermination, car en principe la pluie
décennale peut aussi bien intervenir au début, au milieu ou en fin de la saison
des pluies. Cependant, et en allant dans le sens de la sécurité, sens d'ailleurs
préconisé par la méthode de RaDIER - AUVRAY, on fera correspondre à l'averse dé
cennale, l'indice IK moyen calculé sur les deux mois les plus pluvieux de la sai
son aoOt et septembre pour les années 1962, 63 et 64. Le calcul est fait pour
tous les jours y compris ceux où il n'a pas plut. Les valeurs obtenues sont peu
différentes sur les 3 années :
Année IK
1962 19,7
1963 21,3
1964 19,6
Moyenne 20
Le modèle simulateur donne (équation 1)
Lrc (121,5, 20) = 17,94
d'où p~r l'équation (5) :
LrlO = 43,1 mm. 1
-47-
c. - La méthode classigue
Elle porte sur les mesures hydrométriques effectuées sur le bassin
durant les 4 campagnes d'observation: 1962, 1963, 1964 et 1985. Afin de faci
liter la comparaison avec la méthode des pluies simulées, on travaillera sur
le même échantillon (soit 47 crues) qu'on avait retenu pour celle-ci. En effet
notre objectif est avant tout de tester la validité du modèle simulateur sur le
bassin d'HIDENWOU.
Pour déterminer le coefficient de ruissellement décennalKrlO, on a
utilisé la méthode graphique des déviations résiduelles. Deux variables explicatives ont été retenues: la hauteur de l'averse Pu comme facteur principal et l'in
dice IK comme facteur correcteur de premier ordre (fig. : 20, 21).
La hauteur de la pluie décennale étant de 121,5 mm., on obtient par la
fig. (20) KrlO = 32,6 9~.
Avec une valeur de IK = 20, la correction de 1er ordre donnée par la
fig. (21) est: R = 10,5 9~.
121,5 x (32,6 + 10,5)100
1 LrlO = 52,3 mm. \
c. - Méthode de corrélation multiple :
Pour expliquer la variable Lr, on a utilisé 3 préviseurs Pu, IK et
Pu x IK. L'équation de régression s'écrit:
Lr = 0,267 Pu + 0,043 IK + 0,005 Pu.IK
avec un coefficient de corrélation multiple : R
7,39
= 0,91
LrlO = 0,267 x 121,5 + 0,043 x 20 + 0,005 + 121,5 x 20 - 7,39
1 LrlO = 38 mm. 1
Récapitulons les résultats des 4 méthodes
Simulation Méthode CorrélationMéthode RODIER des classique multiplepluies
LrlO (mm) 45 43,1 52,3 38
-48-
On remarque que le résultat de la simulation des pluies est tout à
fait comparable à celui des autres méthodes. Toutefois on ne peut pas dire qu'il
soit le plus fiable, étant donné le coefficient de corrélation obtenu par la
méthode des corrélations multiples (R = 0,91) qui est équivalent à celui du ca
lage du modèle simulateur (R =0,93).
!1i!1ii,1111
11i1 1I~1\0! 1
AJUSTEMENT GRAPHIQUE ~N FONCTION DU TERME PRINCIPAL Pu
•
••
•
•
• •• •a
• •• •• •
• •·l • •
• • • • •.... • •• •0 0 0 0 Pu (mm)lJl 0 lJl 0
...--l ...--l C\J
,....---_.
1 Fig. 20 : COEFFICIENT DE RUISSELLEMENT
oo
Kr Ci;)
60 .-,1
i11.1,11,
1
11
40 l-I11
1
1
T
1
1i1
120 l-
I
1 •1,11
iL.- .. _
~ Kr G~)
25 r1i
20 ~1
115 1-l 1
i1
10 r-I
5 ~1
0
l' • •-5 ~' ••
1! •1
-10 1-.1 •, .1
-15 ~1
1 •!.
-2011
-25 L Fig. 21 : COEFFICIENT DE RUISSELLEMENT
CORRECTION DE PREMIER ORDRE EN FONCTION DE IK
100 IK
l111
1
i 1I..no1
-51-
VIII. - REFLEXION GENERALE SUR LA SIMULATION DES PLUIES
VIII.I. - Limites de la méthode.
De façon générale, et dans l'hypothèse d'un modèle simulateur parfait,
on peut s'attendre à une égalité des lames ruissellées calculées (Lrc) et celles
observées (Lro), avec une fonction de calage d'équation: Lro = Lrc.
Il est cependant évident que l'assimilation d'une surface de 10 m2 à
celle de 25 km2 (cas de l'HIDENWOU) entraine un certain nombre d'erreurs d'ap
proximation dont l'importance se mesure au décalage de la fonction de calage par
rapport à la première bissectrice. C'est ce qu'on appelle généralement le "fac
teur échelle". En fait, il englobe des erreurs d'échelle qui sont essentiellement
- l'erreur liée à la topographie du bassin car la pente n'est pas prise
en compte par le protocole des mesures.
- la répartition spatiale des unités pédologiques et de leur couverts
végétaux, dont l'éloignement vis à vis de l'excutoire a une influence sur la quan
tité d'eau ruissellée.
- l'inhomogénéité des pluies naturelles, car rappelons que toutes les
pluies ayant Pmoy/Pmax)0,6 ont été retenues pour le calage du modèle.
Mais également des erreurs que l'on peut qualifier d'aléatoires dûes
- à la négligence des intensités des pluies naturelles ayant servies au
calage. O~ sait en effet que la durée d'une av~rse et la forme de son hyétogramme,
indépendamment de sa hauteur et de son IK, sont déterminant sur le volume de la
crue qui lui est consécutive que l'on peut aussi bien sur-estimer ou sous-estimer
en tenant compte des deux seuls paramètres du modèle.
- la considération uniquement de l'état de surface d'un sol pour carac
tériser son ruissellement, reste valable dans les cas où les couches sous-jacentes
entrent peu ou pas en jeu dans la cénitique du ressuyage. C'est le cas des sols
imperméables, ou bien recouvrant une dalle calcaire continue et imperméable.
VIII.2. - Cas du Bassin d'HIDENWOU.
Les coefficients de corrélation (0.95, 0.91 et 0.93) obtenus pour les
trois fonctions de calage déjà définies, montrent de façon incontestable le suc
cès de la simulation des pluies sur l'HIDENWOU. Ce succès reste toutefois relatif
aux conditions naturelles du bassin choisi, et dans ce qui va suivre on essayera
d'en analyser les raisons.
-52-
a. - Coefficient d'abattement:
De part sa petite surface (25 km2) le bassin d'HIDENWOU a un coeffi
cient d'abattement proched71 ,uni té 0,9<R<1 ,1, surtout pour les fortes pluies
de plus 80 mm.(0,94<R<1) (cf. : fig. 23). Ceci est important car une pluie
hétérogène a toutes les chances de donner un volume de ruissellement démesuré
en vue de sa hauteur, selon qu'elle s'abatte plus sur des zones favorables ou
non à l'écoulement, loins ou proches de l'excutoire.
b. - Hyétogramme des averses :
Le bassin d'HIDENWOU, se situe dans la zone définie par RODIER : "au
Nord d'une ligne oblique qui part de la latitude 8 à 9° en Côte d'Ivoire pour
arriver à la latitude 4° en République Centrafricaine". Dans cette zone qui in
tègre les régimes Saheliens et tropicaux de transition, les fortes averses sont
en général des tornades, averses simples ayant un corps de courte durée et à
fortes intensités précédé par une ondée préliminaire et suivi d'une traine à
faible intensité.
Cette description correspond assez bien aux pluies simulées annuelles
et décennales définies dans le paragraphe (111.3.1.). Et si l'on se réfère au
tableau l, on remarquera que la durée du corps des averses observées varie peu
et reste dans la majorité des cas inférieur à 1h. D'autre part, ce dernier para
mètre pris comme facteur correcteur de second ordre après IK, n'apporte aucune
correction au coefficient de ruissellement (fig. 22).
Malheureusement, on ne peut pas en dire autant pour les intensités de
pluie, car on n'est pas en possession des enregistrements pluviographiques des
années 60. Pour la saison de 1985, les 3 pluviographes· installés sur le bassin
sont à rotation hebdomadaire et ne permettent pas un dépouillement correcte des
intensités.
c. - Le facteur sol
Vers la fin de la campagne de simulation, on a observé des pellicules
de battance plus ou moins· épaisses sur toutes les parcelles du protocole. Ceci
reste à la limite normale, étant donné la succession intense des pluies simulées
(497 mm pendant 10 jours pour chaque parcelle) qui est loin d'être réaliste. On
ne peut toutefois ignorer l'importance de ce phénomène particulièrement visible
sur les deux sites III et IV pour lesquels, à partir d'une certaine valeur de IK,
------.---------_..-- ~
i!
20 r
•
•••
• •
• •
••
• • 30'
• •• • •
•
•
•
•
12Ô 15Ô H(mn)
1: 1!VI1"'"i 1
j1
111
!11
••
•
AVERSE1_______._-l
COEFFICIENT DE RUISSELLEMENTFig. 22 :i1
i!i CORRECTION DE DEUXIEME DRDRE EN FONCTION DE LA DUREE CU CORPS DE LL
-54-
,Fig. 23: S:Y. de l<ANDE
Valeurs du coefficient cl' abattement
en regard de la hauteur de précipitation
D'après (5).
'.. )
6.---- .9- :--........3 .-
S
1,00 _
0,50
. .1
Plvie Pondue/le en mmo l-_~I_--;It----,---,r--r-t 1 i r 1
o 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 120 130 140 150 160
-55-
supposée correspondre à la fin de la formation de la pellicule, la parcelle
se comporte comme si elle était imperméable et le ruissellement dépend unique
ment de la pluie et de façon linéaire (fig. 7, 8).
Cette situation est à comparer avec celle des sites l et II, ou le
ruissellement continue de croitre à la fin des six pluies, suite probablement à
une formation plus lente de la pellicule on à sa faible épaisseur dûe à la tex
ture grossière du sol. C'est là évidemment des conditions défavorables pour la
réussite de modèle, car le profil pédologique du sol intervient dans sa cinéti
que de ressuyage pour lequel le paramètre IK n'est pas forcement représentatif.
Toujours est-il que pour le bassin d'HIDENWOU, l'homogénéité des fais
ceaux de courbes au sein de chaque site (fig. : 6, 7, 8), sans tenir compte de
l'ordre de grandeur de la lame ruisselée conditionné par l'occupation du sol,
montre que l'organisation superficielle du sol est un facteur valide, caracté
ristique de l'aptitude au ruissellement de chaque unité.
VIII.3. - Conclusion:
Comme on l'a déjà signalé en introduction, pour l'ensemble des cam
pagnes de simulation de pluie entreprises il y a quelques années en Afrique Oc
cidentale et Centrale, le but est d'arriver à définir le volume de la crue décen
nale à l'aide d'une seule campagne de simulation. Ceci suppose connaître d'abord
la fonction de calage Lro = f(Lrc).
Au regard des erreurs d'approximation du modèle (cf. VIII.I.), on peut
logiquement penser que les erreurs d'échelle liées à la topographie et à la ré
partition spatiale des différents types de sol, sont des erreurs systématiques
liées à des caractéristiques physiques fixes du Bassin, et donc normalement "ef
facées" par la fonction de calage. Ceci n'est pas le cas des erreurs dites aléa
toires (non prises en compte des intensités de pluie et du profil pédologique des
sols), qui par la dispersion des points obtenus compromettent la corrélation en
tre les lames ruisselées et celle observées.
De ce fait le succès d'une campagne de simulation de pluie, est liée
à la représentativité des pluies simulées vis à vis du régime pluviométrique, à
l'importance de l'organisation superficielle des sols quand à leur aptitude au
ruissellement, et à l'homogénéité des pluies naturelles interceptées par le bas
sin. Et s'il est vrai que la méthode a plus de chance de réussir sous les climats
?l rp[Jirnp ,,1IJvinrn61Tir'J1lp nirnplr. (clirn;lt!, Gflh61ipn'i ,..,~ h'npir~ll1'< dp trAnsition)
-56-
faciles à cerner par un protocole de pluies simulées, cette réussite reste
conditionnée par 2 impératifs
- le bassin doit être assez imperméable se situant dans le classe
P1 ou P2 de RODIER (exemple: l'HIDENWOU).
- il est préférable que la surface du bassin n'excède pas 50 km2,
soit un coefficient d'abattement supérieur à 0,9 en général.
Par ailleurs, l'exemple du bassin d'HIDENWOU, montre que la simulation
des pluies n'est pas opérationnelle dans l'immédiat (ALBERGEL : 3). En effet une
seule saison de pluie n'est pas forcément suffisante pour le calage du modèle et
dépend beaucoup de l'importance de l'échantillon des crues observées. A titre
d'exemple, si on prend la 2ème fonction de calage (fig. 17), définie à partir
des observations de 1985, on obtient pour la crue décennale
Lr10 = - 0,74 + 0,91 + 17,94.
= 15,4 mm.
Soit une erreur de - 65 % par rapport à la méthode de RODIER.
-57-
BIBLIOGRAPHIE
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Un nouvel outil pour. estimer le ruissellement sur un petit bassin
versant : le minisimulateur de pluies. Expérimentation sur le bs
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Calage du modèle simulateur. Prévision de la crue décennale sur le
bassin versant de BINNDE.
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-58-
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et d'infiltration sur parcelles. Application à une exploitation
méthodique des données obtenues sous pluies simulées.
(Cahier OR5TDM : Vol. XIV, nO 4 - 1977).
A N N E X E
, .
1\J'I'-D1
~:1:..and_Rove!'"c:i~e,.n.
-----------------------,11111111111111111
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gicleur A--j1
L;;;~lw]circ:uit hydroulique
ci..~it ;Iec:lrique
SC~EHA DE FONCTIONNEMEN'i DE LIINFILTROMETRE A ASPERSION
(D'après 1)
NOTATIONS
Rx intensité de ruissellement (mm/h).
l · intensité de pluie (mm/h).·Fn intensité d'infiltration (mm/h) •
Pu pluie précipitée (mm.) •
Pi pluie d'imbibition . (mm.).
Pe · pluie efficace (mm. ) •·tu durée totale de la pluie (mn.).
te durée de la pluie efficace (mn/s) •
IK indice de KDHlER
lr lame ruissellée (mm. ) •
Li lame infiltrée (mm.) •
Kru coefficient de ruissellement UO.Kre coefficient de ruissellement efficace (~~) .Dr détention superficielle récupérable (mm.) •Pa temps qui s'est écoulé depuis la dernière (mn.).
pluie.
Parcelle: 1
Puie 1 Pluie 2 Pluie 3 Pluie 4 Pluie 5 Pluie 6!
tu 1
(mn) Pu Lr Pu Lr Pu Lr Pu Lr Pu Lr Pu Lr.1
5 2,6 ° 2,5 ° 2,6 ° 2,6 ° 2,5 ° 2,5 °10 5,3 ° 4,9 ° 5,1 ° 5,2 ° 5,1 ° 5,1 0,02
1
1
15 7,9 ° 9 0,04 9,5 0,18. 8,9 0,05 8,9 0,1 7,6 0,05
20 10,6 ° 13,2 0,12 13,8 0,27 12,7 0,09 12,7 0,22 10,2 0,08
25 13,2 ° 24,4 1,22 25,5 2,27 23,6 2,02 23,8 2,84 12,7 0,1
30 15,8 ° 35,6 2,62 37,1 4,4 34,6 4,35 34,9 5,8 15,2 0,12
35 20,9 0,02 43,4 3,04 45,2 5,1 42,2 5,15 43 7,2 20,2 0,6,
40 26 0,07 51,2 1,43 53,3 5,44 49,8 6 51 ,1 8,52 25,1 1,22
45 38 0,9 57,1 3,63 59,5 6,1 55,4 6,3 56,9 9,1 36,5 4,45
50 50 1,2 63 3,8 65,6 6,2 70 6,42 62,7 9,5 47,8 8,1
55 60,7 3,1 66,5 3,84 69,2 6,24 64,3 6,44 66,2 9,58 57,5 11 ,15
60 71,4 4,2 70 3,86 72,7 6,25 67,6 6,44 69,7 9,59 67,2 14,2
65 79,9 4,65 74,9 15,75
70 88,5 5 82,6 17,1
75 95 5,12 88,8 17,9
80 101,5 5,2 95 18,6
85 105,2 5,2 98,8 18,8
90 108,9 5,2 102,7 18,9
Parcelle: 2
Puie 1 Pluie 2 Pluie 3 Pluie 4 Pluie 5 Pluie 61
tu Pu Lr Pu Lr Pu Lr Pu Lr Pu Lr Pu1
(mn) Lr
5 2,9 ° 2,3 ° 2,6 0,02 2,5 0,02 2,6 ° 2,5 °10 5,8 ° 4,7 0,15 5,6 0,3 5 0,23 5,1 0,19 4,9 0,3
15 8,7 0,02 8,5 0,6 9,2 1,1 8,5 1 ,1 9 1,3 7,4 0,67
20 11 ,6 0,05 12,6 1 ,3 13 ,2 2,1 12,1 2,35 12,9 2,4 . 9,8 1,07
25 14,5 0,09 23,7 5,3 23,9 8 21,4 8 23,5 8,3 12,3 1,47
34,5 15,1 14,7,
30 17 ,4 0,15 34,7 11 ,1 32,1 34,1 15,7 14,7 1,87 '
35 22,2 0,6 42,6 14,3 42,5 19,6 39,9 18,95 41,6 20,92 19,2 3,72
40 26,9 1,1 50,4 17 50,5 23,4 47,7 27,83 23,7 5,92
45 38,6 5,1 56,2 18,72 56,5 25,82 53,5 30,57 34,9 13,4
50 50,3 10,65 62 20,2 62,5 28,22 59,3 32,97 46,1 21,7
55 60,3 15 65,6 20,55 64,1 29,12 62;8 33,77 55,5 29,5
60 70,3 19,5 69,2 20,63 67,7 29,4 66,3 34,27 65 36,2
65 78,3 21,8 72,6 41,5
70 85,9 24,1 80,2 46,7
75 92,1 25,75 86,9 54,2
80 98,4 27,75 93,5 58,5
85 101,9 27,5 97,7 60,8
90 105,5 27,52 101,8 62,4
Parcelle: 3
'Puie 1 Pluie 2 Pluie 3 Pluie 4 Pluie 5 Pluie 6
tu Pu Lr Pu Lr Pu Lr Pu Lr Pu Pu(mn)
Lr Lr
5 2,3 ° 2,4 ° 2,5 ° 2,6 ° 2,6 ° 2,4 0,05
10 4,6 0,01 4,8 ° 5 ° 5,2 0,01 5,2 0,05 4,7 0,09
15 6,9 0,02 9,2 ° 9,2 0,02 9 0,07 9,6 0,19 7,1 0,19
20 9,2 0,02' 13,5 0,03 13,4 0,03 12,8 0,15 14 0,31 9,5 0,2
25 11,5 0,02 23,9 0,37 25,9 0,32 24,2 0,5 26,2 0,9 11 ,9 0,27
30 13,8 0,03 34,2 0,75 38,5 0,72 35,5 0,92 38,5 1,85 14,2 0,35
35 18,2 0,05 42,1 0,9 46,8 0,91 43,7 1,2 47,2 2,3 19,2 0,35
40 22,6 0,05 50 1 55 1 ,1 51,9 1 ,5 55,9 2,6 24,2 0,67
45 34,4 0,1 55,9 1 ,1 60,5 1 ,2 57,4 1,7 61,8 2,8 35,6 1,47
50 46,3 0,42 61,7 1,17 66 1,35 62,8 1,8 67,6 3 47,1 3,4
55 57,7 0,78 64,9 1 ,2 66,01 1,4 65,9 1,9 70,9 3,09 58,1 5,05
60 69,2 1,07 68 1 ,2 66,04 1,4 69 1,95 74,3 3,15 69,1 6,6
65 77,1 1,12 76,7 7,27
70 85 1,12 84,3 7,57
75 91,9 1,13 90,7 7,79
80 98,7 1,14 97,1 7,95
85 101,8 1,15 100,4 8
90 104,9 1,15 103,7 8,05
Parcelle 4
Puie 1 Pluie 2 Pluie 3 Pluie 4 Pluie 5 Pluie 6
tu Pu Lr Pu Lr Pu Lr Pu Lr Pu Lr Pu Lr(mn)
5 2,5 ° 2,5 ° 2,6 ° 2,9 ° 2,7 0,05 2,7 °10 4,9 ° 5,1 0,04 5,2 0,1 5,8 0,2 5,5 0,2 5,4 0,15
15 7,4 ° 9,2 0,2 9,8 0,6 9,9 0,75 9,6 0,7 8 0,25
20 9,9 ° 13,4 0,4 11,3 1 ,1 13,9 1,25 13,8 1 ,2 10,7 3,05
25 12,4 ° 25,1 2,3 25,6 3,4 25 3,9 25,5 4,15 13,4 0,43
30 14,8 0,01 36,7 4,7 36,9 6,6 36 7,95 37,1 9,5 16,1 0,52
35 19,7 0,05 46 6,1 44,3 8,75 43,9 10,25 45,9 12,8 20,7 1 ,18
40 24,6 0,11 55,2 7,4 51,7 10,1 51,8 12,3 54,7 16,2 25,4 2,25
45 35,6 1,6 60,6 8 57,7 11 57,6 13,3 60,8 17,9 37,1 8
50 46,6 3,65 66 8,5 63,6 11,25 63,4 13,95 66,8 19,05 48,7 15,25
55 58,9 5,9 69,5 8,67 66,7 11,35 66,8 14,2 70,4 19,4 58,8 22,5
60 71 ,1 8,3 73,1 8,7 69,7 11,4 70,2 14,3 74 19,52 68,9 28,1
65 79,5 9,85 76,8 33,6
70 87,8 11 ,35 84,8 37,9
75 94,1 12,2 91 41,5
80 100,3 12,9 97,3 44,9
85 103,6 13 100,2 45,4
90 106,8 13,02 103,1 45,65
Parcelle 5
Puie 1 Pluie 2 Pluie 3 Pluie 4 Pluie 5 Pluie 6
tu Pu Lr Pu Lr Pu Lr Pu Lr Pu Lr Pu Lr .(mn)
5 2,6 ° 2,3 ° 2,6 ° 2,9 0,1 2,4 0,1 2,6 0,11
10 5,2 ° 4,6 0,1 5,1 0,22 5,8 0,6 4,7 0,55 5,3 0,6
15 7,7 ° 8,6 0,55 9,2 0,9 9,5 1,45 8,8 1,55 7,9 1,1
20 10,2 ° 12,6 1 13,3 1,6 13,2 2,4 12,9 2,7 10,6 1,59
25 12,8 0,02 24 3,4 25,3 4,75 24 6,3 24,9 7,6 13,2 2,02
30 15,4 0,07 35,4 6,3 37,3 8,9 34,8 11 ,3 35,5 13,7 15,8 Z,45
35 20 0,28 42,4 8 45,1 11,3 42,2 14,34 43,8 17,75 20,4 3,8
40 24,6 0,48 49,5 9,6 52,9 13,7 42,5 17 ,2 52,2 20,6 24,9 5,3
45 35,9 2 55,3 10,45 58,8 15 54,9 18,8 58 28,5 37,4 10,7
50 47,2 3,75 61 ,1 11,25 64,6 16,15 60,3 20,5 63,8 30,45 49,9 17,1
55 57 5,33 64,5 11 ,5 67,8 16,6 63,7 21,2 67,1 31,5 60,1 22,7
60 66,7 6,93 67,8 11 ,6 70,9 17 67 21,8 70,5 32,3 70,3 27,15
65 74,7 8,06 78,3 31
70 82,6 9,08 86,3 34,4
75 88,4 9,5 92,6 37
80 94,3 9,93 98,8 39,2
85 97,6 10,1 102,3 40,1
90 101 10,2 105,7 40,7
1
Parcelle : 6
Puie 1 Pluie 2 Pluie 3 Pluie 4 Pluie 5 Pluie 6
tu Pu Lr Pu Lr Pu Lr Pu Lr Pu Lr Pu Lr .(mn)
5 2,6 ° 2,5 ° 2,5 ° 2,3 ° 2,4 ° 2,3 °10 5,3 ° 5 ° 4,9 0,02 4,7 0,02 4,7 0,02 4,5 °15 7,9 ° 9,1 ° 8,9 0,15 8,6 0,1 8,6 0,1 6,8 0,02
20 10,5 ° 13,2 0,1 12,8 0,4 12,6 0,27 12,5 0,32 9 0,05
25 13,2 ° 24,9 1 24,5 1 ,7 24,6 1,45 25 1,4 11 ,3 0,07
30 15,8 ° 35,5 2,3 36,2 3,4 36,7 3,5 37,4 3,75 13,6 0,12
35 20,7 0,01 45,6 3,1 44,1 4,3 45,7 4,35 45 4,62 18,1 0,37
40 25,6 0,03 54,6 3,08 52 5,08 54,6 5 52,6 5,28 22,7 0,63
45 36 0,5 60,4 3,97 57,8 5,54 60,5 5,3 57,9 5,7 34,4 2,9
50 46,5 1 ,1 66,3 4,2 63,6 5,97 66,3 5,6 63,2 6,05 46,1 6,05
55 55,8 1,52 69,4 43,4 66,8 6,15 69,7 5,7 66,4 6,23 56 8,2
60 65,2 1,9 72,5 4,4 70 6,25 73 5,75 69,5 6,37 65,8 10,5
65 72,6 2,3 73,3 11,38
70 80 2,55 80,8 12,07
75 86,1 2,8 86,7 12,62
80 92,2 2,95 92,7 13,2'
85 95,9 3,08 96 13,4
90 99,5 3,1 99,3 13,45.. ..
Parcelle 7
Puie 1 Pluie 2 Pluie 3 Pluie 4 Pluie 5 Pluie 6
tu Pu Lr Pu Lr Pu Lr Pu Lr Pu Lr Pu Lr .(mn)
5 2,5 0 2,5 0 2,5 0 2,4 0 2,4 0 2,4 0
10 4,9 0 5 0 5,1 0 4,8 0,05 4,8 0 4,8 0,18
15 7,4 0 9,2 0,18 9,1 0,5 8,9 0,95 9,1 0,7 7,2 0,53
9,8 0 13,3 0,6 13,1 1 ,8 13,1 3,0 13,4 2,75 9,6 1 ,1520 ,
1
25 12,3 0 26,3 4,6 24,8 7,5 25,2 11 ,9 25,5 10,65 12 1,9
30 14,8 0 39,2 10 36,5 14,1 37,2 22,65 37,7 20,69 14,4 2,7
35 19,7 0 48,8 12,85 45,1 17,6 45,7 29,55 45,6 30,85 18,8 4,9
40 24,7 0,72 58,3 15,1 53,7 19,97 54,3 37,1 53,6 36,15 23,2 7,55
45 35,1 4,5 64,2 15,8 59,6 23,95 60,2 41,7 59,2 40,1 35 16,1
50 45,5 9,2 70,1 16,45 69,5 27,15 66,1 46,1 64,8 43,85 46,9 24,1
55 54,4 12,65 73,6 16,75 68,9 29,05 69,5 48,55 67,9 45,55 56,6 32,7
60 63,4 15,85 77,1 16,81 72,2 30,3 72,9 49,4 71 46,7 66,7 41
65 71,5 18,3 74,4 46,1
70 79,6 20,7 82,2 51,6
75 85,9 22,12 88,4 56,25
00 92,1 23,4 94,7 60,95
85 95,5 23,9 97,8 62,9
90 98,8 24,14 100,9 64,25
Parcelle: 8
Puie 1 Pluie 2 Pluie 3 Pluie 4 Pluie 5 Pluie 6
tu Pu Lr Pu Lr Pu Lr Pu Lr Pu Lr Pu Lr(mn)
5 2,2 ° 2,5 ° 2,2 ° 2,5 ° 2,3 ° 2,7 °10 4,5 ° 5 ° 4,4 ° 5,1 0,08 4,6 0,05 5,4 0,07
15 6,7 ° 9,1 0,05 8,4 0,35 9,2 0,6 8,7 0,5 8 . 0,23
20 9 0,01 13,1 0,65 12,4 1 13,3 1,35 12,8 1,15 10,7 0,45
25 11 ,2 0,01 24,4 3,7 23,7 4,85 25,8 7,4 25,3 5,6 13,4 0,65
30 13,4 0,01 35,8 8,95 35,1 9,95 38,3 15,7 37,8 11 ,7 16,1 0,9
35 18 0,15 44,9 12,25 43,8 12,05 47,3 21,25 47 15,7 20,9 1,75
40 22,6 0,43 54,1 15,2 52,5 13,45 56,2 25,95 56,2 19,6 25,7 3
45 33,9 2,35 60,4 17,05 58,3 16,15 62 28,85 62 21,15 38,5 8,3
50 45,2 25,12 66,6 18,65 64 18,8 67,7 31,6 67,8 23,95 51,3 14,85
55 54,4 7,12 70,3 19,5 67,5 20,08 71 32,9 71 ,1 24,9 62,2 20,65
60 63,6 9,05 74 20,05 70,9 21,98 74,2 35,55 74,4 25,47 73,2 26
65 71,7 10,31 81,5 30,8
70 79,7 11,35 89,9 35,4
75 86,1 12,15 96,7 38,5
80 92,5 12,88 103,5 41,35
85 95,8 13,1 106,6 42,6
90 99 13,15 109,7 43,1
1
",
Parcelle : 9
Puie 1 Pluie 2 Pluie 3 Pluie 4 Pluie 5 Pluie 6
tu Pu Lr Pu Lr Pu Lr Pu(mn)
Lr Pu Lr Pu Lr .
5 2,5 ° 2,4 0,11 2,6 0,1 2,4 0,1 2,3 0,05 2,4 0,15
10 5,1 ° 4,8 0,6 5,1 0,55 4,8 0,6 4,6 0,4 4,8 0,65
15 7,6 0,02 8,9 2,3 9,3 2,2 . 9 2,25 8,6 1,85 7,1 1,3
20 10,1 0,15 13,1 4,2 13,5 4,15 13,1 4,15 12,7 3,7 9,5 1,95
25 12,7 9,35 24 11,9 24,2 11,35 23,7 12,3 24 11 ,35 11,9 2,65
30 15,2 0,48 35 20,6 34,8 19,3 34,3 21,25 35,3 19,95 14,3 3,35
35 19,8 1,95 43,3 25,55 43 24,7 42,1 26,45 43,5 25,1 18,8 5,6
40 24,4 3,3 51,6 30,6 51 ,1 29,45 50 31,85 51,7 30,3 23,3 8,2
45 35,2 8,45 58,2 34,3 57,6 35,05 55,9 35,85 57,6 34,2 34,6 16,2
50 45,9 13,95 64,8 42,75 64,1 36,4 61,8 39,65 63,5 37,95 45,8 24,8
55 55,4 18,95 68,5 39,25 67,5 37,75 65,3 41,2 66,8 39,6 54,9 30,75
60 64,8 24 72,2 40,4 70,8 38,8 68,7 42,4 70 40,9 64,1 37,3
65 72,2 27,15 71,9 42,2
70 79,6 30,75 79,6 46,8
75 86 33,15 85,9 50
80 92,4 35,4 92,1 53,45
85 96,1 36,2 95,6 54,85
90 99,7 37,05 99,1 55,95
..
Parcelle 10
Puie 1 Pluie 2 Pluie 3 Pluie 4 Pluie 5 Pluie 6
tu Pu Lr Pu Lr Pu Lr Pu Lr Pu Lr Pu Lr(mn)
5 2,8 ° 2,4 0,1 2,4 0,25 2,7 0,2 2,7 0,25 2,4 0,3
10 5,5 0,05 4,8 0,95 4,9 1 ,2 5,3 1,2 5,4 1,3 4,8 1,35
15 8,3 0,5 9 3,65 9,3 3,85 9,5 3,55 9,2 3,9 7,2 2,55
20 11 ,1 1,1 13,2 6,7 13,7 6,85 13,7 6,35 13 6,7 9,6 3,75
25 13,9 1,85 24,5 16,7 25 . 15,8 24,8 16,15 24,2 15,65 12 5
30 16,6 2,55 35,8 25,6 36,3 25,3 35,9 26,05 35,3 25,1 14,3 6,25
35 21,8 4,9 43,7 32,6 44,1 30,9 44 33,65 43,1 31,5 19,2 9,65
40 26,9 7,6 51,7 39,4 51,8 37 52,2 40,7 50,8 37,75 24,1 13,4
45 37,9 15 57,6 44,4 58,2 41,6 58,2 45,45 56,6 42,5 36,3 23,2
50 48,8 23,2 63,5 48,1 64,5 46,3 64,1 50,6 62,4 47,1 48,5 32,5
55 58,6 29,8 65,6 50,55 67,7 49,9 67,5 52,85 65,7 49,75 58,4 41,15
60 68,4 37,1 67,7 52,6 71 51,65 70,9 54,75 68,9 51,85 68,3 48,35
65 75,9 42,8 76,3 55,4
70 83,5 47,7 84,2 62,1
75 89,9 51,65 90,4 69,05
80 96,4 55,45 96,5 73,15
85 100 57,15 99,6 75,45
90 103,6 58,3 102,6 77 ,5
Parcelle 11
Puie 1 Pluie 2 Pluie 3 Pluie 4 Pluie 5 Pluie 6
tu Pu Lr Pu Lr Pu Lr Pu Lr Pu Pu(mn) Lr Lr .
5 2,7 ° 2,3 ° 2,4 0,02 2,2 ° 2,2 0,01 2,5 °10 5,4 ° 4,6 ° 4,9 0,2 4,4 0,1 4,4 0,2 5 0,3.15 8,1 0,01 8,7 0,3 8,8 1,25 8,3 1,1 8,1 1,55 7,4 0,8
20 10,8 0,02 12,7 0,7 12,8 2,6 12,1 2,55 11,9 3,25 9,9 1,35
25 13,5 0,05 23,6 5,5 23,8 8,7 22,8 8,8 22,9 9,55 12,4 1,9
30 16,1 0,07 34,4 11,4 34,9 16,1 33,5 16,2 33,9 17,4 14,9 2,5
35 21,2 0,75 42,4 14,8 42,3 20,8 41,3 21,6 42,2 22,8 19,5 4,45
40 26,3 1,85 50,4 18,3 49,7 24,65 49,1 26,4 50,6 27,2 21,2 6,85
45 37,5 7,15 56,8 21 56 28,1 55,7 30,9 56,6 31 36 14,5
50 48,7 13,6 63,1 23,7 62,3 31,35 62,2 34,85 62,6 34,6 47,8 22,2
55 59,3 19 66,1 24,2 65,6 37,4 65,6 36,05 64,1 36,2 57,7 28,5
60 69,9 24,45 69,2 24,4 68,8 37,95 '68,9 37,3 67,6 37,3 67,6 35,55
65 77 ,5 27,7 75,7 41,5
70 85,1 30,9 23,8 46,45
75 91,3 33,3 90,5 51,15
80 97,5 35,65 97,2 55,8.
85 101 ,1 36,5 100,5 57,85
90 104,8 36,9 103,99 59,1
PARCELLE Pluie tu te ta Pa ;Pu Pi Pe Lr Li Kru Kre IK Dr(mn) (mn) (mn)
1 90 57 - - 108,9 18,85 90,1 5,2 103,7 4,8 5,8 0 0
2 60 49 4799 108,9 70 6,7 63,3 3,86 66,14 5,5 6,1 20,57 0
1 3 60 50 2215 70 72,7 5,1 67,6 6,25 66,45 8,6 9,25 41,97 0
4 60 50 1840 72,7 67,6 ?,2 62,4 6,44 61,16 9,53 10,32 60,53 0
5 60 48 1220 67,6 69,7 6,63 63,1 9,59 60,11 13,76 15,2 83,88 0
6 90 85 1102 69,7 102,7 2,5 100,2 18,9' 83,8 18,4 18,9 104,55 0,01
PARCELLE Pluie tu te ta Pa Pu Pi Pe Lr .Li Kru Kre IK Dr
1 90 78,30 - - 105,5 6,7 98,8 27,52 78 26,1 27,9 0 0,05
2 60 55 4495 105,5 69,2 2,3 66,9 20,63 48,57 29,8 30,84 22,15 0,01
2 3 60 56 2525 69,2 67,7 2,1 65,6 29,4 38,3 43,4 44,8 38,01 0,04
4 60 55 1560 67,7 66,3 2,25 64,05 34,27 32,03 51,69 53,51 61,5 0,05
5 30 25 1535 66,3 41,6 2,6 39 29,7 11 ,9 71,39 76,15 74,99 -6 90 85 1130 41,6 101,8 2,5 99,3 62,4 39,4 61,3 62,84 78,75 0,23
~s1,1
PARCELLE Pluie tu te ta Pa Pu Pi Pe'.
LI' Li Kru Kre IK Dr(mn) (mn) (mn)
1 90 85 - - 104,9 2,3 102,6 1 ,3 103,6 1 ,2 1 ,3 0 0
2 60 45 4610 104,9 68 9,2 58,8 1,2 66,8 1 ,8 2 16,49 0
3 3 60 48 2440 68 66 5,7 60,3 1 ,4 64,6 2,1 2,3 36,21 0
4 60 55 1675 66 69 2,6 66,4 1,95 67,1 2,8 2,9 57,14 0,02
5 60 54 1370 , 69 74,3 3,1 71,2 3,15 71,2 4,2 4,4 78,39 0,01
6 90 88 1020 74,3 103,7 1 102,7 8,05. 95,6 7,8' 7,8 107,15 0,02
PARCELLE Pluie tu te ta Pa Pu Pi Pe LI' Li Kru Kre IK Or
1 90 65 - - 106,8 12,4 94,4 13 93,8 12,2 13,8 0 0
2 60 51 4542 106,8 73,1 4,6 68,5 8,7 64,4 11 ,9 12,7 22,06 0
4 3 60 49 2440 73,1 69,7 6,1 63,6 11,4 58,3 16,4 17,9 40,79 0
4 60 55 1735 69,7 70,2 2,9 67,3 14,3 55,9 20,4 21,3 60,49 0
5 60 57 1360 70,2 74 1 ,6 72,4 19,52 54,5 26,4 27 31,5 0
6 . 90 85 1070 74 103,1 2,7 100,4 45,65 - 57,45 44,3 45,5 107,25 0
PARCELLE Pluie tu te ta Pa Pu Pi Pe L[' Li KI"U [(['e IK Dr(mn) (mn) (mn)
1 90 70 - - 101 10,2 90,8 10,1 90,8 11 ,2 11 ,2 ° °2 60 53 -5220 101 67,8 3,24 64,6 11,6 56,2 17,1 18 16,48 0,05
5 3 60 55 1695 67,8 70,9 2,6 68,3 17 53,9 24 24,0 46,79 0,03
4 60 57 1735 70,9 67 1,7 65,3 21,8 45,2 32,5 33,4 64,4 0,03
5 60 57 1420 67 70,5 1,4 69,1 32,3 38,2 45,8 46,7 80,27 0,1
6 90 87 1110 70,5 105,7 1,6 104,1 40,7 . 65 38,5 39,1 102,55 0,09
PARCELLE Pluie tu te ta Pa Pu Pi· Pe L[' Li KI"U f(I"e IK Dr
1 90 60 4320 16,4 99,5 15,8 83,7 3,1 96,4 3,12 3,7 3,66 °2 60 45 5480 99,5 72,5 9,1 63,4 4,4 68,1 6,1 6,9 15,39 0,02
6 3 60 52 1590 72,5 70 4 64,6 6,25 63,8 8,9 9,7 50,6 -0,01
4 60 53 1555 70 73 2,6 69,3 5,75 67,3 7,9 8,3 70,28 °5 60 57 1375 73 69,5 1 ,2 68,3 6,37 63,1 9,2 9,3 88,89 0,02
6 90 78 1101 69,5 99,3 3,2 96,1 13,45 85,9 13,5 14 108,07 0,02
PARCELLE Pluie tu te ta Pa Pu Pi Pe Lr Li Kru Kre IK Dr(mn) (mn) (mn)
1 90 55 4160 16,4 98,8 19,7 79,1 24,14 74,66 24,43 30,52 3,87 0,09
2 60 47,45 4520 98,8 77,1 7,29 7,29 16,81 60,3 21,8 24,1 21,37 0,02
7 3 60 49,30 2405 77,1 72,2 5,4 66,8 30,3 41,9 42 45,4 42,72 0,35
4 60 53 1685 72,2 72,9 3,35 69,6 49,4 23,5 67,8 71 64,02 0,35
5 60 49 1375 72,9 71 5,2 65,8 46,7 19,1 65,8 71 84,94 0,25
6 90 55 1080 71 100,9 2,4 98,5 64,25· 36,65 63,7 65,2 107,18 0,2
PARCELLE Pluie tu te ta Pa Pu Pi Pe Lr Li Kru Kre IK Dr
1 90 60 4010 16,4 99 13,4 85,6 13,15 85,85 13,28 15,36 4,07 0,02
2 60 47 4545 99 74 7,43 66,6 20,05 53,95 27,1 30,1 16,11 0,09
8 3 60 49 2415 74 70,9 5,2 65,7 21,98 48,92 31 33,5 37,42 0,1
4 60 53 1685 70,9 74,2 3,5 70,7 35,55 38,65 47,9 50,3 60,45 0,06.
5 60 53 1380 74,2 74,4 3,21 71,2 25,47 48,93 34,2 35,8 83,39 0,04
6 90 84 1035 74,4 109,7 3 106,7 43, 1 ~ 66,6 39,29 40,39 110,15 0,1
PARCELLE Pluie tu te ta Pa Pu Pi Pe .Lr Li Kru Kre IK Dr(mn) (mn) (mn)
1 90 79 - 0 99,7 5,35 94,4 37,05 62,65 37,2 39,2 0 0,1
2 60 57 5415 99,7 72,2 1,44 70,8 40,4 30,4 56 57,1 15,21 0,15.
49,37 0,19 3 60 57 1645 72,2 70,8 1 ,3 69,5 38,8 32 54,8 55,8
4 60 57 1700 70,8 68,7 1 ,3 67,4 42,4 26,3 61,7 62,7 66,6 0,15•
5 60 56 1370 68,7 70 1,6 68,4 40,9 29,1 58,4 59,8 84,08 0,19
6 90 88 1070 70 99,1 0,84 98,3 55,95 . 43,2 56,5 56,9 106,27 0,1
l2~. 1-
PARCELLE Pluie tu te - ta Pa Pu Pi Pe Lr Li Kru Kre IK Dr
1 90 82 - ° 103,6 4,19 99,4 58,3 45,3 56,3 . 58,7 ° 0,15
2 60 56 4655 103,6 67,7 1,68 66 52,6 15,1 77,7 79,7 20,56 0,18
10 3 60 57 2381 67,7 71 1,46 69,5 51,65 19,4 72,8 74,3 38,61 0,25
4 60 57 1699 71 70,9 1,62 69,3 54,75 16,2 77 ,2 79 60,76 0,2
5 60 57 1370 70,9 68,9 1,62 67,3 51,85 17,1 75,3 77 81,82 0,25
6 90 57 1040 68,9 102,6 1 ,2 101,4 77,5 . 25,1 75,5 76,4 105,04 0,25
PARCELLE Pluie tu te ta Pa Pu Pi Pe lr li I<ru Kl"e II< Dr(mn) (mn) (mn)
1 90 78 - 0 104,8 6,48 98,3 36,9 67,9 35,2 37,5 0 0,1
2 60 52 4692 104,8 69,2 2,57 66,6 24,4 44,8 35,3 36,6 20,55 0,05
11 3 60 55,30 2628 69,2 68,8 2,16 66,6 37,95 30,9 55,2 57 36,04 0,05
4 60 52 1685 68,8 68,9 3,29 65,6 J7 ,3 31,6 54,4 56,9 58,4 0,1
5 60 57 1385 68,9 67,6 1,3Z 66,3 J7,3 30,3 55,2 56,3 78,7 0,12
6 90 59 1015 67,6 103,9 0,5 103,4 59,1 . 44,8 56,9 57,2 102,85 0,181
ZSa, 3