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RAPPORT DE CERTIFICATION DE LA POLYCLINIQUE DES LONGUES ALLÉES 25 rue Mondésir - BP 70069 45802 SAINT JEAN DE BRAYE CEDEX Visite du 21 au 24 novembre 2006 Février 2007

RAPPORT DE CERTIFICATION DE LA POLYCLINIQUE DES … · Ils ont travaillé sur les chapitres de la V2 grâce à un tableau de correspondance élaboré par la RAQ. Les différents groupes

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RAPPORT DE CERTIFICATION DE LA POLYCLINIQUE DES LONGUES ALLÉES

25 rue Mondésir - BP 70069 45802 SAINT JEAN DE BRAYE CEDEX

Visite du 21 au 24 novembre 2006

Février 2007

HAS/Rapport de certification

Polyclinique des Longues Allées / Code FINESS 450010079 / Février 2007 - 3/88 -

S O M M A I R E

PRÉSENTATION DE L’ÉTABLISSEMENT p. 4 Chapitre IV – Évaluations et dynamiques d’améliorat ion p. 67 PARTIE 1 A Pratiques professionnelles p. 68 DÉMARCHE QUALITÉ ET ACCRÉDITATION p. 6 B Ressources humaines p. 72 C Fonctions hôtelières et logistiques p. 73 I Historique et organisation de la démarche qualité p. 7 D Système d’information p. 74

E Qualité et gestion des risques p. 75 II

Suivi des décisions de la première procédure d’accréditation p. 8

F Orientations stratégiques p. 78 III Association des usagers à la procédure d’accréditation p. 10 IV Interface avec les tutelles en matière de sécurité p. 10 PARTIE 3 COMMENTAIRES SYNTHÉTIQUES p. 79 PARTIE 2 CONSTATATIONS PAR CHAPITRE p. 11 I Commentaires synthétiques par type de prise en charge p. 80 II Appréciation globale sur la dynamique qualité p. 81 Chapitre I – Politique et qualité du management p. 12 III Liste des actions exemplaires p. 82 Chapitre II – Ressources transversales p. 21 PARTIE 4 DÉCISIONS DE LA HAUTE AUTORITÉ DE SANTÉ p. 83 A Ressources humaines p. 22 B Fonctions hôtelières et logistiques p. 24 C Organisation de la qualité et de la gestion des risques p. 27 INDEX p. 85 D Qualité et sécurité de l’environnement p. 31 E Système d’information p. 37 Chapitre III – Prise en charge du patient p. 41 A Orientations stratégiques et management des secteurs d’activité p. 42

B Parcours du patient p. 44

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PRÉSENTATION DE L’ÉTABLISSEMENT Date de la visite de certification : du 21 au 24 no vembre 2006. Nom de l’établissement Polyclinique des Longues Allées

Situation géographique Ville : Saint-Jean de Braye Département : Loiret Région : Centre

Statut (privé-public) Privé

Type de l’établissement (CHU, CH, CHS, HL, PSPH, Ets privé à but lucratif) Établissement privé à but lucratif

Nombre de lits et places (préciser la répartition des lits par activité, non par service (MCO, SSR, USLD))

173 lits de MCO

Nombre de sites (de l’ES et leur éloignement s’il y a lieu) 1

Activités principales (par exemple : existence d’une seule activité ou d’une activité dominante)

99 lits de chirurgie court séjour ; 25 lits de chirurgie ambulatoire ; 43 lits d’obstétrique et 6 lits de néonatalogie

Activités spécifiques (urgences, soins ambulatoires, consultations externes spécialisées, hospitalisation sous contrainte, etc.)

6 lits de néonatalogie POSU Mains

Secteurs faisant l’objet d’une reconnaissance externe de la qualité

Bionettoyage certifié ISO 9002 et lingerie certifiée ISO 9002

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Coopération avec d’autres établissements (GCS, SIH, conventions…)

Réseau de périnatalité de la région Centre Convention EFS Dans le cadre du POSU Mains : Conventions de coopération interhospitalière :

- centre hospitalier d'Orléans, - centre hospitalier de Châteauroux, - centre hospitalier d'Amilly (Montargis), - centre hospitalier de Chartres, - contrat de relais, - centre hospitalier de Gien, - centre hospitalier de Châteaudun, - centre hospitalier de Pithiviers, - centre hospitalier de Nogent-le-Rotrou.

Origine géographique des patients (attractivité)

93 % des patients résidant dans le département du Loiret

Transformations récentes (réalisées ou projetées, ou projets de restructuration)

Installation de 6 lits de néonatalogie en juin 2006 Projet de regroupement sur un site commun au nord d’Orléans avec un autre établissement privé

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PARTIE 1

LA DÉMARCHE QUALITÉ ET L’ACCRÉDITATION

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I Historique et organisation de la démarche qualité Un comité de pilotage de la qualité est en place depuis plusieurs années, mais de nombreux changements sont intervenus dans sa composition depuis 2005. Le nouveau président du directoire nommé en janvier 2005 assure la direction de l’établissement. Il préside le comité qualité qui comporte un directeur des soins infirmiers nommé en mai 2006 et une responsable qualité en poste depuis février 2006. Le président du CLIN, le pharmacien gérant de la PUI et les responsables des différents services font également partie de ce comité qui se réunit mensuellement. La politique qualité se décline conformément aux orientations stratégiques de l’établissement, orientations définies en accord avec le SROS : aménagement de la SSPI avec création de postes d’induction dédiés au POSU Mains, création et mise en conformité de 6 lits de néonatalogie. La satisfaction du patient est un souci constant de professionnels impliqués et réactifs. En mars 2006 un comité des vigilances et des risques est mis en place : ses missions sont fondées sur la coordination des vigilances, la veille réglementaire et l’analyse des événements indésirables. La coordination avec les autres instances de l’établissement est assurée par la participation des différents présidents de ces instances au comité des vigilances et des risques. Il se réunit mensuellement et a également initié une démarche d’analyse du risque a priori. Depuis la visite d’accréditation en 2002, des groupes de travail avaient mené quelques actions d’amélioration de la qualité fondées sur les recommandations du premier rapport d’accréditation, mais c’est essentiellement en perspective de la certification que ces groupes ont été mandatés pour une auto-évaluation qui s’est déroulée de mars à août 2005. Trois groupes de travail multiprofessionnels, mais avec une faible représentation médicale se sont mis en place en fonction des référentiels du manuel d’accréditation V1. Ils ont travaillé sur les chapitres de la V2 grâce à un tableau de correspondance élaboré par la RAQ. Les différents groupes se sont ensuite réorganisés en groupes de synthèse conformes au manuel V2 et ont procédé à la rédaction des réponses aux différents critères. Le comité de pilotage de la qualité a réalisé la synthèse des conclusions des groupes à partir de juin 2006 en se réunissant alors tous les quinze jours. Le guide d’aide à la cotation a été utilisé essentiellement pour la cotation des différents critères.

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II. Suivi des décisions de la première procédure d ’accréditation.

Réponses de l’établissement Appréciation des experts-visiteurs Niveau de décision

(Recommandation/Réserve)

Libellé de la décision Suivi de la décision

(Oui/non/en cours)

Commentaires

Suivi de la décision

(Oui/non/en cours)

Commentaires

Recommandation

Assurer la traçabilité des informations données au patient de la discussion bénéfice-risque, du consentement éclairé et de sa recherche systématique

En cours

Le comité des dossiers (praticiens, soignants et administratifs) analyse et évalue le contenu des dossiers et informe les différents acteurs de la prise en charge du patient de l’obligation de la traçabilité des informations mentionnées. Un nouveau dossier est en cours de mise en place, outil qui permet le recueil des informations

En cours

Les audits mensuels effectués d’après le référentiel HAS montrent une faible traçabilité dans le dossier du patient. La discussion bénéfice-risque est effectuée au cabinet des praticiens pour les interventions programmées et cet aspect de la prise en charge est souvent absent du dossier hospitalier.

Recommandation

Formaliser, mettre en œuvre et évaluer une politique du dossier du patient, notamment du dossier médical

En cours Le médecin directeur de l’information médicale formalise actuellement la politique du dossier du patient avec la direction de l’établissement.

Oui

Une politique du dossier du patient s’est mise en place autour d’un dossier sur papier commun et des audits réguliers permettent de sensibiliser les médecins à son utilisation. Le choix d’un dossier informatisé a été retenu, fondé sur un logiciel compatible avec l’informatique de chaque praticien.

Recommandation Généraliser la signature des différentes prescriptions médicales

Oui

Le comité des dossiers, invitant lors de chaque séance des praticiens, leur communique lors de chaque séance l’importance de la signature des prescriptions médicales Le projet de dossier informatisé vise à assurer une traçabilité complète des prescriptions.

En cours

La plupart des prescriptions médicamenteuses sont au moins paraphées, mais la traçabilité des autres prescriptions est inconstante et les supports utilisés nuisent à leur lisibilité, conduisant les IDE à des retranscriptions.

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Réponses de l’établissement Appréciation des experts-visiteurs Niveau de décision

(Recommandation/Réserve)

Libellé de la décision Suivi de la décision

(Oui/non/en cours)

Commentaires

Suivi de la décision

(Oui/non/en cours)

Commentaires

Recommandation

Mettre en œuvre des règles de fonctionnement de la pharmacie, en particulier pour le suivi de la dispensation des médicaments

Oui

Le pharmacien gérant de la PUI en poste en 2005 a mis en place des protocoles depuis fin 2005 Une évaluation est prévue dans le courant du 2e semestre 2006 dans le cadre du contrat de bon usage

Non

la dispensation est globale. Le support utilisé pour les prescriptions n’est pas celui qui sert à la distribution des traitements aux patients. Les retranscriptions par les IDE sont nombreuses. L’administration n’est pas validée La gestion du traitement personnel du patient est hétérogène.

Recommandation

Mettre en œuvre effectivement les fiches de profil de poste et l’évaluation annuelle des personnels

Oui Les fiches de poste ont été validées. Les entretiens sont en cours en 2006 Oui

Les fiches de poste, les grilles d’évaluation, un guide de l’évaluation sont en place. La périodicité prévue est annuelle. Seuls les responsables ont été évalués à ce jour

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III. Association des usagers à la procédure d’accré ditation Un représentant des usagers participe aux travaux du CLIN. Il a participé à une partie des travaux de l’auto-évaluation concernant la prise en charge du patient et l’évaluation hors EPP. IV. Interface avec les tutelles en matière de sécu rité En janvier 2007, la MRIICE a informé la HAS qu'elle n'émettait pas d'observation particulière sur la fiche navette.

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PARTIE 2

LES CONSTATATIONS PAR CHAPITRE

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CHAPITRE I

POLITIQUE ET QUALITÉ DU MANAGEMENT

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Réf 1 L’établissement définit et met en œuvre des orienta tions stratégiques Cotations

1 a Les orientations stratégiques prennent en compte les besoins de population, en termes de soins et de prévention.

Les orientations stratégiques ont été élaborées en suivant les recommandations du SROS, mais sans tenir compte de données factuelles complémentaires relatives à l’état de santé de la population.

B

1 b

Les orientations stratégiques organisent la complémentarité avec les autres établissements du territoire de santé et la participation aux réseaux de santé.

Les orientations stratégiques de l’établissement prévoient la poursuite et/ou la mise en œuvre de partenariats formalisés avec d’autres établissements ainsi que la participation aux réseaux de santé.

A

1 c

La direction, les instances délibératives et consultatives, et les responsables s’impliquent dans la définition des orientations stratégiques.

Le conseil de surveillance, composé de médecins, de représentants des actionnaires et du personnel, valide les orientations stratégiques proposées par le directoire, lui-même composé du directeur et du président de CME ; ces orientations stratégiques n’ont pas fait l’objet de concertation entre les instances et les responsables, ni d’information formalisée destinée aux membres de la CME et du CE. L’établissement devra formaliser le fonctionnement de ses instances représentatives et impliquer les responsables dans la définition des orientations stratégiques.

C

1 d La direction et les responsables mettent en œuvre leur politique en conformité avec les orientations stratégiques.

Dans les différents domaines d’activité, la direction et les responsables précisent les choix stratégiques retenus et identifient les objectifs et les moyens nécessaires à leur réalisation ; mais seules les activités du POSU Mains et de l’unité de néonatalogie font l’objet d’un suivi et sans faire l’objet d’une action de communication formalisée.

B

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Réf 2 L’établissement accorde une place primordiale au pa tient et à son entourage. Cotations

2 a Le respect des droits et l’information du patient sont inscrits dans les priorités de l’établissement.

L’établissement intègre le respect des droits et de l’information du patient dans ses orientations stratégiques et la sensibilisation des professionnels est assurée ; l’établissement met en œuvre une organisation qui intègre l’information du patient, mais la CRUQ est en cours de mise en place.

B

2 b L’expression du patient et de son entourage est favorisée.

Des entretiens et des échanges entre les professionnels, les patients et leur entourage sont réalisés dans des conditions propices à l’expression. Des locaux adaptés sont disponibles à cet effet. Le recueil des suggestions et des plaintes est organisé. La commission de conciliation est en voie de remplacement par la CRUQ.

B

2 c Une réflexion éthique autour de la prise en charge du patient est conduite.

L’établissement a identifié et traité des sujets nécessitant une réflexion éthique dans les domaines de la cancérologie (annonce et fin de vie) et de l’obstétrique (IVG) ; cette réflexion n’est pas encore organisée, mais une étude sur la mise en place d’une revue Mortalité et Morbidité a été initiée.

B

2 d La politique hôtelière prend en compte les attentes des patients

Les attentes des patients sur le plan hôtelier sont recueillies et prises en compte. Elles permettent de définir et de mettre en œuvre une politique hôtelière. A

2 e

Les représentants des patients participent à l’évaluation et à l’amélioration des services rendus par l’établissement.

Un représentant des usagers a été désigné. Il siège au CLIN et participe aux démarches qualité et de certification ; il est absent du CLUD et du CLAN. Son avis peut être pris en compte pour améliorer le service rendu au patient. Son intégration à la vie de l’entreprise a été initiée.

B

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Réf 3 La politique des ressources humaines est en conform ité avec les missions et les orientations stratégiq ues de l’établissement Cotations

3 a Les responsabilités dans la gestion des ressources humaines sont identifiées.

Les différents intervenants sur la gestion des ressources humaines sont identifiés tant au niveau de l’établissement que des secteurs d’activité ; leurs rôles respectifs et leurs interfaces sont définis et connus de l’ensemble du personnel de l’établissement.

A

3 b Une gestion prévisionnelle permet l’adaptation des ressources humaines aux évolutions de l’établissement

Il existe une politique d’anticipation des besoins en personnel à court, moyen et long terme dans une dimension quantitative au sein de l’établissement et des secteurs d’activité sur la base d’outils partagés ; mais si la dimension qualitative a été prise en compte dans le cadre d’une politique de réduction de l’intérim afin de favoriser l’appropriation de l’organisation par l’ensemble du personnel, l’adaptation des compétences aux postes ne pourra être réalisée qu’après finalisation des entretiens d’évaluation.

B

3 c

L’amélioration des conditions de travail et la prévention des risques professionnels font partie des objectifs de la politique des ressources humaines.

Les conditions de travail et les risques professionnels ont été évalués, mais n’ont fait l’objet ni d’une hiérarchisation des risques, ni d’une actualisation ou d’un suivi. Seules les lombalgies et les AES ont fait l’objet de plans d’actions avec suivi et l’établissement a pu constater une diminution des déclarations d’accident suite une exposition au sang (piqûres). L’établissement devra évaluer à périodicité définie les conditions de travail et de prévention.

C

3 d La motivation des personnels est recherchée en favorisant leur adhésion et leur implication.

Des actions sont définies et conduites au sein de l’établissement de santé pour favoriser l’adhésion et la participation des personnels, mais toutes les modalités de motivation ne sont pas identifiées.

B

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Réf 4 La politique du système d’information et du dossier du patient est définie en cohérence avec les orientations stratégiques de l’établissement. Cotations

4 a

Le schéma directeur du système d’information s’appuie sur les orientations stratégiques de l’établissement

Le schéma directeur a été élaboré et approuvé en s’appuyant sur l’identification et la hiérarchisation des besoins stratégiques de l’établissement en information, mais le schéma choisi d’informatisation de l’ensemble du dossier du patient s’est fait sans tenir compte de son articulation avec les orientations stratégiques et le suivi de leur mise en œuvre.

B

4 b

Les projets du système d’information sont définis et hiérarchisés en fonction des processus à optimiser, en recherchant l’adhésion des professionnels concernés et, en cas d’informatisation, de la maturité du marché.

L’établissement a confié à son actionnaire, SPHERIA Val de France, le choix de son partenaire informatique dans le cadre d’un accord de groupe ; la SSII sélectionnée a été missionnée pour établir le diagnostic initial en vue de déployer un système informatique homogène pour répondre aux besoins stratégiques de la direction. L’établissement a choisi d’informatiser le bloc opératoire et la stérilisation. Cependant, il n’a pas été établi de cartographie ou d’audit des processus clés nécessitant la mise en œuvre d’un système d’information. Si le logiciel choisi pour le dossier du patient doit permettre une interface opérationnelle avec les différents systèmes informatiques des praticiens ceux-ci n’ont pas hiérarchisé leurs besoins et le partenaire choisi n’a pu respecter les délais de mise en œuvre. L’établissement devra identifier et hiérarchiser les processus en impliquant les personnels concernés.

C

4 c

Des méthodes de conduite de projet prenant en compte l’expression des besoins des utilisateurs permettent de réaliser les projets du système d’information.

Le projet informatique a été confié à un prestataire sélectionné par l’actionnaire ; il a pris en compte les besoins des utilisateurs, notamment dans les domaines du paramétrage. L’organisation des groupes de travail ne permet pas de piloter le projet d’informatisation du dossier du patient grâce à un échéancier déterminé selon des étapes de déploiements identifiées a priori. Il existe une confusion entre la maîtrise d’œuvre et la maîtrise d’ouvrage qui n’a pas permis d’établir une architecture adaptée à des besoins fonctionnels indépendamment de la solution proposée. Cependant, le choix d’un dossier du patient a été fondé sur sa complémentarité avec les différents logiciels « dossier du patient » des différents cabinets médicaux et sur son évolutivité possible vers le DMP. L’établissement devra prendre en compte les besoins des utilisateurs et adopter des méthodes de conduite de projet pour réaliser son nouveau système informatique.

C

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4 d

Les professionnels concernés reçoivent un accompagnement et une formation pour traiter et utiliser les données.

Les personnels utilisateurs bénéficient d’une formation et d’un accompagnement permettant un traitement et une utilisation des données ; en l’absence d’une évaluation préalable des compétences en informatique de l’ensemble du personnel de l’établissement, la formation et l’accompagnement ne peuvent pas être personnalisés et peuvent donc se révéler moins efficaces.

B

4 e Une politique du dossier du patient est définie afin d’assurer la qualité et la continuité des soins.

Une politique du dossier du patient cohérente avec les orientations stratégiques est définie en associant les instances et les professionnels concernés. Cette politique favorise la confidentialité, la fiabilité et le stockage des informations. En l’absence d’une unité de lieu des données médicales du patient, notamment celles issues des consultations, l’accessibilité de ces données et la coordination des professionnels ne peuvent pas toujours être garanties à toutes les étapes de la prise en charge.

B

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Réf 5 L’établissement définit et met en œuvre une politiq ue de communication. Cotations

5 a La direction et les responsables développent une politique de communication interne.

La direction et les responsables identifient les objectifs devant faire l’objet d’une communication interne, définissent les moyens et les personnes chargées de mettre en œuvre la politique de communication.

A

5 b

Les orientations stratégiques, leur mise en œuvre et leurs résultats sont connus de l’ensemble des professionnels de l’établissement.

L’organisation de la communication est en place dans l’établissement. Elle ne permet pas toujours à l’ensemble des professionnels de connaître les orientations stratégiques, leur mise en œuvre et leurs résultats en l’absence de communication régulière de ces derniers et de suivi d’indicateurs.

B

5 c

La direction et les responsables développent une politique de communication à destination du public et des correspondants externes.

Un dispositif est défini et mis en place afin que le public et les correspondants externes aient accès aux orientations stratégiques et à la vie de l’établissement. A

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Réf 6 L’établissement définit une politique d’amélioratio n de la qualité et de gestion des risques intégrée aux orientations stratégiques. Cotations

6 a

La direction et les instances définissent les priorités et les objectifs de l’établissement en matière d’amélioration de la qualité et de gestion des risques.

Les objectifs de l’établissement en matière d’amélioration de la qualité sont définis de manière concertée entre la direction et les instances, puis sont communiqués aux professionnels, mais la hiérarchisation en matière de gestion des risques n’est pas finalisée.

B

6 b

La politique d’amélioration de la qualité et de gestion des risques intègre l’évaluation des pratiques professionnelles

L’EPP en est à sa phase d’initiation : le management et certaines instances sont impliqués dans des projets et des actions concernant l’EPP. Cependant, la stratégie de son développement n’est pas définie. L’ensemble du corps médical ne s’est pas approprié le sens et les principes de la démarche.

C

6 c Les responsabilités concernant la gestion de la qualité et des risques sont identifiées.

Les responsabilités des professionnels concernant la qualité et la gestion des risques sont définies quel que soit leur niveau d’intervention (responsable hiérarchique, responsable de fonctions transversales, professionnel).

A

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Réf 7 L’établissement met en œuvre une politique d’optimi sation de ses ressources et de ses moyens en adéquation avec les orientations stratégiques. Cotations

7 a Les coûts des activités sont connus et leur maîtrise est assurée.

Les coûts des services sont connus et transmis aux responsables. À partir de l’exploitation et de l’analyse des résultats, certaines mesures d’ajustement sont mises en œuvre avec les responsables des services afin d’assurer la maîtrise des coûts. À ce jour, il n’existe pas de contractualisation ou de modalité d’intéressement favorisant une maîtrise des coûts par activité.

B

7 b La réalisation et le financement des investissements sont planifiés de façon pluriannuelle.

La prévision et l’organisation des investissements à réaliser et à financer permettent une planification pluriannuelle. Celle-ci est opérationnelle et son suivi assuré par des responsables identifiés de l’établissement.

A

7 c Une politique d’optimisation des équipements est mise en œuvre.

Les modalités d’utilisation des équipements permettent leur optimisation. La mutualisation des équipements en interne et en externe est organisée, mais les seuils d’amortissement ou de rentabilité des équipements ne sont pas déterminés.

B

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CHAPITRE II

RESSOURCES TRANSVERSALES

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A – RESSOURCES HUMAINES

Réf 8 Le dialogue social est organisé au sein de l’établi ssement Cotations

8 a

Les instances représentatives des personnels sont consultées à périodicité définie et traitent des questions relevant de leur compétence.

Les instances représentatives des personnels sont réunies périodiquement conformément à la réglementation. Un suivi n’est pas toujours assuré sur les thèmes ayant fait l’objet de leurs avis et suggestions. La CME n’a pas établi de bilan de suivi de son fonctionnement.

B

8 b D’autres modalités sont également prévues pour faciliter le dialogue social et l’expression des personnels.

Au-delà des instances représentatives, d’autres modalités sont définies et mises en œuvre pour faciliter le dialogue social et l’expression des personnels, mais le suivi de ces actions n’est pas toujours assuré, notamment pour l’amélioration des conditions de travail.

B

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Réf 9 Les processus de gestion des ressources humaines so nt maîtrisés. Cotations

9 a Le recrutement de l’ensemble des personnels est organisé.

Une politique de recrutement est définie. Les différents acteurs sont identifiés. Les modalités de recrutement sont formalisées intégrant l’adéquation des compétences aux conditions d’exercice.

A

9 b L’accueil et l’intégration des personnels sont assurés.

L’accueil et l’intégration du personnel sont organisés, mais cette organisation n’est pas évaluée. B

9 c

La formation continue, y compris médicale, contribue à l’actualisation et à l’amélioration des compétences des personnels.

Il existe un plan de formation qui permet de répondre aux orientations stratégiques de l’établissement de santé et des secteurs d’activité, aux besoins individuels, notamment en termes de promotion, et qui associe dans son élaboration les différents acteurs institutionnels. Sa mise en œuvre est maîtrisée (recueil de besoins, critères de hiérarchisation, politique de choix et d’achat de formations). Les dispositifs pédagogiques et leur impact sur le niveau de compétence du personnel ne sont pas évalués. La CME n’a pas établi un suivi formalisé des formations des médecins libéraux.

B

9 d L’évaluation des personnels est mise en œuvre.

L’évaluation des personnels vient d’être mise en place dans le cadre d’une planification et d’une périodicité annuelle ; l’organisation et les supports (fiches de poste, guide et grille d’évaluation) sont en place, mais il n’existe pas de lien avec une politique promotionnelle et/ou d’intéressement. À ce jour, seuls les responsables ont fait l’objet d’un entretien d’évaluation. Les modalités d’évaluation des médecins libéraux ne sont pas formalisées.

B

9 e La gestion administrative des personnels assure la qualité et la confidentialité des informations individuelles.

Des modalités de gestion sont définies, diffusées, appropriées et appliquées par l’ensemble des gestionnaires du personnel. Elles permettent d’appliquer les principes de disponibilité, d’intégrité, de confidentialité et de sécurité des dossiers du personnel malgré l’absence d’un système de contrôle et de procédures d’habilitation.

B

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B – FONCTIONS HÔTELIÈRES ET LOGISTIQUES

Réf 10 Les fonctions hôtelières assurées par l’établisseme nt ou externalisées sont adaptées aux besoins et au x attentes du patient et de son entourage. Cotations

10 a Les conditions d’hébergement permettent le respect de la dignité et de l’intimité du patient.

Les locaux et l’organisation des soins permettent le plus souvent, le respect de l’intimité et de la dignité du patient tout au long de sa prise en charge. Les professionnels sont formés et sensibilisés sur ce thème.

A

10 b Les conditions d’hébergement des personnes handicapées ou dépendantes sont adaptées.

Les locaux et l’organisation des soins sont adaptés aux besoins des patients handicapés ou dépendants. Les professionnels sont formés et sensibilisés à la spécificité de cette prise en charge.

A

10 c

La prestation restauration répond aux besoins nutritionnels spécifiques, et prend en compte les préférences et les convictions du patient.

Les besoins nutritionnels spécifiques, les préférences et les convictions sont identifiés et pris en compte. Les professionnels des différents secteurs y contribuent de façon coordonnée.

A

10 d Des solutions d’hébergement et de restauration sont proposées aux accompagnants.

Des possibilités d’hébergement et de restauration sont offertes aux accompagnants. Celles-ci sont connues des professionnels, des patients et de leur entourage. A

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Réf 11 Les fonct ions logistiques, assurées par l’établissement ou e xternalisées, sont organisées pour assurer la maîtrise de la qualité et de la sécurité des presta tions. Cotations

11 a La qualité et l’hygiène de la restauration sont assurées.

Une évaluation externe a permis de vérifier l’existence d’un système d’assurance qualité de la restauration. Le système d’assurance qualité comporte l’existence d’une démarche HACCP, de protocoles et d’audits. La distribution est organisée. L’établissement assure l’adaptation des prestations aux attentes des patients.

A

11 b La qualité et l’hygiène en blanchisserie, et dans le circuit traitement du linge, sont assurées.

Le programme qualité est assuré par l’application des protocoles établis à toutes les étapes de la fonction blanchisserie. L’établissement assure la formation des personnels, la diffusion des protocoles et l’évaluation à périodicité définie.

A

11 c

Le transport du patient entre les secteurs d’activité internes et/ou externe de l’établissement permet la continuité des soins, le respect concernant la dignité, la confidentialité et la sécurité, notamment l’hygiène.

La fonction transport (interne et externe) est organisée et le personnel est formé dans le but d’assurer l’hygiène, la continuité des soins et le respect des droits du patient.

A

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Polyclinique des Longues Allées / Code FINESS 450010079 / Février 2007 - 26/88 -

Réf 12 Les approvisionnements sont assurés. Cotations

12 a Les besoins des secteurs d’activité sont évalués sur le plan quantitatif et sur le plan qualitatif.

Les besoins des secteurs d’activité sont régulièrement évalués et pris en compte. Les procédures tiennent compte des évolutions de l’activité et du contexte. Les professionnels sont satisfaits de la réponse donnée à leurs besoins.

A

12 b Les personnels utilisateurs sont associés aux procédures d’achat.

L’association des utilisateurs est définie dans les procédures d’achats et elle est effective. A

12 c

Les secteurs d’activité utilisateurs sont approvisionnés à périodicité définie, et des dispositions d’approvisionnement en urgence sont établies.

Les procédures d’approvisionnements réguliers et en urgence sont opérationnelles. A

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Polyclinique des Longues Allées / Code FINESS 450010079 / Février 2007 - 27/88 -

C - ORGANISATION DE LA QUALITÉ ET DE LA GESTION DES RISQUES

Réf 13 Un système de management de la qualité est en place . Cotations

13 a L’écoute des patients est organisée. L’établissement dispose d’une organisation permettant le recueil et l’analyse des besoins, des attentes, de la satisfaction et des plaintes des patients. Ce système permet la mise en place d’actions d’amélioration.

A

13 b Le programme d’amélioration continue de la qualité comporte des objectifs précis, mesurables dans le temps.

L’établissement dispose d’un programme d’amélioration de la qualité comportant des objectifs précis. Les échéances et les modalités de suivi sont définies. La communication sur le programme est assurée.

A

13 c

Le programme d’amélioration continue de la qualité prend en compte les résultats issus de différentes formes d’évaluation internes et externes.

L’établissement dispose d’une visibilité sur les différentes évaluations internes et externes réalisées et utilise leurs résultats pour élaborer le programme d’amélioration de la qualité.

A

13 d La formation des professionnels à la qualité est assurée.

Des formations à la qualité sont ponctuellement assurées en interne par la RAQ. Il n’existe pas de plan de formation expressément dédié à la qualité. L’établissement devra évaluer les besoins en formation à la qualité des professionnels et les intégrer au plan de formation.

C

13 e Le déploiement de la démarche et des actions qualité dans les secteurs d’activité est organisé.

L’établissement met en œuvre les actions permettant le déploiement de la démarche qualité dans les secteurs d’activité. Des référents par secteurs sont identifiés et leurs responsabilités clarifiées. Des actions sont conduites dans les différents secteurs.

A

13 f La gestion documentaire est organisée. L’établissement a organisé son système de gestion documentaire. L’ensemble des professionnels est formé à l’utilisation de ce système. Ce système permet un accès facile à l’information.

A

13 g Le suivi du programme d’amélioration de la qualité est assuré.

L’établissement a mis en place des dispositions permettant d’assurer le suivi du programme d’amélioration de la qualité. Ces dispositions sont appliquées. A

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Réf 14 La gestion des risques est organisée et coordonnée. Cotations

14 a Les informations relatives aux risques sont rassemblées et organisées.

Un comité des vigilances et des risques a été mis en place de façon récente en mars 2006. Les responsabilités sont définies dans un règlement intérieur. Il existe une veille réglementaire concernant la sécurité. Les informations relatives aux risques existent en particulier dans le domaine des vigilances. Cependant si les risques concernant les plateaux techniques sont bien identifiés d’autres risques font l’objet d’une information parcellaire : circuit du médicament dans son ensemble, dysfonctionnements du système d’information, organisation du dossier du patient. La communication et la diffusion des informations repose sur les instances, mais l’appropriation de cette démarche par l’ensemble des professionnels n’est pas évaluée. L’établissement devra mettre en place une organisation permettant le regroupement des informations concernant tous les risques.

C

14 b Des dispositions sont en place pour identifier et analyser a priori les risques.

L’établissement a récemment initié sa démarche de gestion globalisée des risques. Le document unique est rédigé sans grille de criticité et sa réactualisation est partielle et non structurée. Les responsabilités des professionnels sont définies, mais l’identification des processus à risque n’est pas formalisée et la démarche d’analyse a priori est en cours d’appropriation par les professionnels.

C

14 c Des dispositions sont en place pour identifier et analyser a posteriori les risques.

L’établissement met en œuvre une démarche structurée d’identification et d’analyse d’incidents et accidents survenus. Les responsabilités sont définies pour l’identification, le signalement et l’analyse.

A

14 d Les résultats issus des analyses de risque permettent de hiérarchiser les risques et de les traiter.

Des actions de réduction des risques existent. Elles ne sont pas hiérarchisées. Les instances et les professionnels sont impliqués. B

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Polyclinique des Longues Allées / Code FINESS 450010079 / Février 2007 - 29/88 -

14 e La gestion d’une éventuelle crise est organisée.

La gestion de crise n’est pas formalisée, mais la taille de l’établissement et son organisation permettent de faire face à une situation exceptionnelle. L’établissement devra formaliser l’organisation de l’établissement en cas de crise.

C

14 f L’organisation des plans d’urgence pour faire face aux risques exceptionnels est en place.

L’organisation des plans d’urgence n’est pas formalisée, cependant l’établissement a su mettre en place des plans d’urgence spécifiques sur des risques exceptionnels auxquels il a pu être confronté. Des dispositions concernant le plan blanc sont en cours de validation. L’établissement devra rédiger le plan blanc et en tester l’efficacité.

C

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Polyclinique des Longues Allées / Code FINESS 450010079 / Février 2007 - 30/88 -

Réf 15 Un dispositif de veille sanitaire est opérationnel. Cotations

15 a

Les procédures à mettre en œuvre en cas d’événement indésirable sont en place et sont connues des professionnels.

L’établissement a défini les procédures à mettre en œuvre en cas d’événement indésirable. Les responsabilités sont identifiées. Les procédures sont connues des professionnels.

A

15 b La traçabilité des produits de santé est assurée.

L’établissement a défini les modalités de traçabilité des produits de santé et les met en œuvre. Les responsabilités sont définies. Ces modalités sont connues des professionnels concernés. L’établissement s’assure de la fiabilité et de l’exhaustivité du système.

A

15 c

Une organisation permettant de répondre à une alerte sanitaire concernant les produits de santé est en place.

L’établissement a mis en place une organisation permanente lui permettant de répondre à une alerte sanitaire concernant les produits de santé. Les responsabilités sont définies et les professionnels concernés, formés.

A

15 d La coordination des vigilances entre elles et avec le programme global de gestion des risques est assurée.

L’établissement a mis en place une organisation permettant la coordination des vigilances entre elles et des vigilances avec la gestion des risques. A

15 e Une coordination est assurée entre l’établissement et les structures régionales et nationales de vigilances.

L’établissement a mis en place une organisation assurant la coordination des vigilances avec les structures régionales et nationales de vigilance. A

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D – QUALITÉ ET SÉCURITÉ DE L’ENVIRONNEMENT

Réf 16 Un programme de surveillance et de prévention du ri sque infectieux, adapté au patient et aux activités à risque, est en place. Cotations

16 a

Les patients et les activités à risque infectieux sont identifiés et un programme de surveillance adapté est en place.

Une identification des patients et des activités à risque, dans ce type d’établissement, a été réalisée et un programme de surveillance est mis en œuvre. Son suivi est assuré.

A

16 b

Une formation de l’ensemble des professionnels à l’hygiène et à la prévention du risque infectieux spécifique à la prise en charge est assurée.

L’établissement a organisé pour l’ensemble du personnel une formation adaptée aux besoins spécifiques de la prise en charge sous la direction du CLIN, mais celle-ci n’est pas régulièrement évaluée.

B

16 c Des protocoles ou procédures de maîtrise du risque infectieux, validés, sont utilisés.

Il existe des protocoles et procédures de maîtrise du risque infectieux, validés par le CLIN, adaptés aux activités de l’établissement, mais leur utilisation n’est pas évaluée. B

16 d Le bon usage des antibiotiques, dont l’antibioprophylaxie, est organisé.

Bien qu’il n’existe pas de comité des antibiotiques individualisé au sein du COMEDIMS, les règles de bonnes pratiques de prescription des antibiotiques et des pratiques d’antibioprophylaxie sont définies et diffusées. La consommation des antibiotiques est suivie de façon globale et la résistance aux antibiotiques ne fait pas l’objet d’une surveillance protocolisée et systématique. Des règles d’antibiothérapie probabiliste sont en cours de diffusion.

C

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16 e

Un programme de prévention et de prise en charge des infections touchant les professionnels, y compris les professionnels temporaires et les étudiants, est établi en concertation avec la médecine du travail.

Le risque infectieux des professionnels (y compris étudiants, stagiaires et intérimaires) est évalué à périodicité définie, et un programme concerté de prévention et de prise en charge des infections est élaboré et mis en œuvre.

A

16 f Le signalement des infections nosocomiales est organisé et opérationnel.

Le dispositif de signalement des infections nosocomiales est opérationnel. Les professionnels de l’établissement le connaissent. Il repose sur la formation et l’information de tous les professionnels de l’établissement.

A

16 g Un dispositif permettant l’alerte, l’identification, la gestion d’un phénomène épidémique est en place.

Une information et une formation de l’ensemble des professionnels permettent de connaître le dispositif (alerte, identification et gestion) mis en place face à un phénomène épidémique. Des mesures préventives permettent d’éviter la survenue ou la récidive d’un tel phénomène.

A

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Réf 17 La gestion des risques liés aux dispositifs est ass urée. Cotations

17 a

Le prétraitement et la désinfection des équipements et dispositifs médicaux font l’objet de dispositions connues des professionnels concernés.

Les professionnels chargés du prétraitement et de la désinfection des dispositifs médicaux et des équipements sont formés et utilisent des protocoles validés. A

17 b En stérilisation, la maîtrise de la qualité est assurée.

L’établissement a mis en place un système d’assurance qualité en stérilisation basé sur la formation et l’information des personnels concernés, l’actualisation des pratiques, le recueil des dysfonctionnements et la mise en place des actions d’amélioration correspondantes.

A

17 c La maintenance préventive et curative des dispositifs médicaux est assurée.

La politique est définie et l’organisation de la maintenance préventive et curative des dispositifs médicaux est en place. Elles sont connues des utilisateurs. Les dysfonctionnements sont analysés et les actions d’amélioration mises en œuvre.

A

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Réf 18 La gestion des risques liés à l’environnement, hors infrastructures et équipements, est assurée. Cotations

18 a L’hygiène des locaux est assurée.

L’établissement a mis en place une démarche permettant d’assurer l’hygiène des locaux, basée sur l’adaptation des pratiques de nettoyage des locaux en fonction du risque. Les personnels concernés sont formés. Des contrôles et des évaluations sont effectués et des actions d’amélioration mises en œuvre.

A

18 b La maintenance et le contrôle de la qualité de l’eau sont adaptés à ses différentes utilisations.

L’établissement a mis en place une démarche permettant d’assurer la qualité de l’eau dans ses différentes utilisations, basée sur l’application des normes de sécurité, la formation des personnels, la mise en œuvre des contrôles périodiques et des actions d’amélioration.

A

18 c La maintenance et le contrôle de la qualité de l’air sont adaptés aux secteurs d’activité et aux pratiques réalisées.

L’établissement a mis en place une démarche permettant d’assurer la qualité de l’air, adaptée aux secteurs d’activité et aux pratiques réalisées. Elle est basée sur l’application des normes de sécurité, la formation des personnels, la mise en œuvre de contrôles périodiques et des actions d’amélioration.

A

18 d L’élimination des déchets, notamment d’activité de soins, est organisée.

Une organisation d’élimination des déchets est en place. Les professionnels sont formés, des mesures de protection sont en place. Les dysfonctionnements sont régulièrement analysés et suivis d’actions d’amélioration.

A

18 e

Le CLIN et l’équipe opérationnelle d’hygiène sont associés à tout projet pouvant avoir des conséquences en termes de risque infectieux.

Tout nouveau projet d’aménagement des locaux, d’équipement matériel ou de réorganisation est soumis en consultation du CLIN pour en apprécier les risques infectieux. Une coordination des acteurs, intégrant l’équipe opérationnelle d’hygiène est mise en place.

A

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Réf 19 La sécurité et la maintenance des infrastructures e t des équipements, hors dispositifs médicaux, sont assurées. Cotations

19 a La sécurité des bâtiments, des installations et des équipements fait l’objet d’un suivi.

Le suivi de la sécurité des bâtiments, des installations et des équipements est assuré. Les dysfonctionnements sont identifiés et traités. A

19 b

La prévention du risque incendie est organisée et les professionnels bénéficient d’une formation programmée et régulièrement actualisée.

L’établissement s’assure du passage régulier de la commission de sécurité et met en œuvre ou programme les mesures prescrites. La formation est actualisée, la connaissance des consignes de sécurité et des protocoles d’alerte, les exercices de simulation et les dispositions vis-à-vis du tabagisme complètent le dispositif de prévention. Cependant, les médecins ne sont pas intégrés au plan de formation incendie.

B

19 c La maintenance préventive et curative est assurée.

L’organisation mise en place permet d’assurer la maintenance préventive et curative des infrastructures et des équipements. L’efficacité du dispositif est évaluée. A

19 d

Les protocoles d’alerte et d’intervention concernant la sécurité des infrastructures sont disponibles et connus des professionnels.

Il existe des protocoles d’alerte et d’intervention, diffusées à l’ensemble des professionnels. Leur appropriation par les professionnels est effective. A

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Réf 20 La sécurité des biens et des personnes est assurée. Cotations

20 a La conservation des biens des patients et des professionnels est organisée.

Des dispositions, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’établissement, sont mises en œuvre pour assurer la conservation des biens des patients et des personnels. A

20 b Des mesures préventives pour assurer la sécurité des personnes sont mises en œuvre.

L’établissement a mis en œuvre les mesures préventives de sécurité des personnes dans tous les secteurs. A

20 c Des dispositions d’alerte concernant la sécurité des biens et des personnes sont en place et connues de tous.

Des dispositifs d’alerte concernant la sécurité des biens et des personnes sont mis en œuvre. Les rôles respectifs des professionnels et des patients (entourage) sont connus.

A

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E – SYSTÈME D’INFORMATION

Réf 21 Le recueil et la mise à disposition de l’informatio n sont organisés dans l’établissement. Cotations

21 a Les bases de connaissances utiles à la réalisation des différentes activités sont à la disposition des professionnels.

Le recueil des connaissances utiles aux utilisateurs est organisé, mais non formalisé. Les supports et le mode de communication en permettent l’accès aux professionnels.

B

21 b

Les données nécessaires à la prise en charge des patients sont communiquées en temps utile et de façon adaptée aux besoins.

L’organisation permet la mise à disposition des professionnels concernés des données nécessaires à certains stades de la prise en charge du patient en temps utile et dans les différents secteurs d’activité, sous une forme adaptée aux besoins, mais les données relatives aux consultations externes, et les prescriptions de sortie, ne sont pas systématiquement présentes dans le dossier du patient.

B

21 c Le système de communication interne permet la coordination des acteurs de la prise en charge en temps voulu.

L’identification et l’organisation des moyens de communication interne favorisent la coordination en temps voulu des acteurs de la prise en charge du patient ; les moyens de communication proposés sont adaptés à l’ensemble des besoins malgré l’absence de définition des modalités, en fonction du type d’échange et des délais.

B

21 d

Les données nécessaires au suivi des activités et au pilotage de l’établissement sont recueillies et transmises aux responsables.

L’établissement a identifié et recueilli les données nécessaires au suivi de son activité. Les procédures spécifiant les modalités de recueil de ces données ne sont pas toujours formalisées et les besoins d’information des responsables n’ont pas toujours été identifiés.

B

21 e Le contrôle qualité des données est en place.

La qualité des dossiers médicaux est contrôlée régulièrement ; un contrôle de la qualité des données issues du codage de ces dossiers est effectué régulièrement dans certains champs du système d’information médicale, essentiellement sur les délais et l’adéquation du codage par rapport à des données nationales. Les résultats des contrôles sont régulièrement exploités malgré l’absence de procédures formalisées définissant ces modalités de contrôle.

B

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Réf 22 Une identification fiable et unique est assurée. Cotations

22 a Une politique d’identification du patient est définie.

Malgré l’absence d’un état des lieux portant sur le recensement des modalités, des besoins et des dysfonctionnements liés à l’identification du patient, l’établissement s’est engagé à définir et mettre en place une charte et des procédures pour développer une politique d’identification du patient à partir du 1er trimestre 2007. L’établissement devra définir une politique d’identification du patient.

C

22 b Des procédures de contrôle de l’identification du patient sont mises en œuvre.

Il existe des procédures de contrôle de l’identification du patient tout au long de sa prise en charge. Elles sont diffusées et mises en œuvre, mais n’ont pas été évaluées.

B

22 c

Lorsque l’établissement échange des données personnelles de santé avec une autre structure sanitaire, il veille à mettre en concordance les identités que les deux structures utilisent (rapprochement).

Lors des échanges de données entre l’établissement et d’autres structures sanitaires, les professionnels contrôlent la concordance des identités de manière informelle, en l’absence de définition de ces modalités, notamment en présence d’homonymes. Ce contrôle de concordance n’a fait l’objet ni d’un suivi et ni d’une évaluation. L’établissement devra mettre en œuvre des modalités de mise en concordance des identités.

C

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Réf 23 La sécurité du système d’information est assurée. Cotations

23 a

Une politique de sécurité est mise en œuvre pour assurer l’intégrité, la disponibilité, la confidentialité des données et l’auditabilité du système d’information.

L’établissement a défini une politique de sécurité, il met en œuvre les mesures nécessaires pour assurer l’intégrité, la disponibilité, la confidentialité des données et l’auditabilité du système d’information.

A

23 b La sécurité du système d’information est évaluée lors d’un diagnostic initial puis à périodicité définie.

La gestion du SI et sa sécurité sont confiées à l’actionnaire SPHERIA Val de France qui a initié une politique de certification de ses systèmes d’information pour garantir la sécurité et la qualité de ses services. Suite à des évaluations régulières de l’intégrité et de la sécurité de son système informatique, la société mère a mis une politique conforme aux résultats et conclusions de ses audits. À ce jour, la sécurité des SI ne fait pas l’objet d’évaluations périodiques.

B

23 c

Les traitements de données à caractère personnel dont l’objet des démarches et formalités prévues par la législation Informatique et libertés.

Les démarches et les formalités prévues concernant les déclarations à la CNIL et l’information du patient sont réalisées, mais ces démarches n’ont pas pris en compte les échanges de données entre l’établissement et les services informatiques du siège de SPHERIA Val de France.

B

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Réf. 24 Le dossier du patient obéit à des règles de gestion définies pour l’ensemble des secteurs d’activité Cotations

24 a Les règles de tenue du dossier de patient sont connues des différents intervenants.

Des règles définissant le contenu et la tenue du dossier du patient sont élaborées. Elles sont connues des professionnels et l’établissement s’assure de leur utilisation, mais il n’existe pas de guide d’utilisation du dossier.

B

24 b Les règles de communication du dossier du patient sont connues des professionnels concernés.

Des règles précisant les modalités de communication du dossier du patient sont élaborées. Elles sont connues des professionnels concernés et l’établissement s’assure de leur utilisation.

A

24 c Les règles de conservation du dossier du patient sont connues des professionnels concernés.

L’établissement a développé une communication/ou une formation régulière des professionnels concernés sur les règles de conservation du dossier du patient. Il s’assure de leur application.

A

24 d

Les professionnels connaissent leurs responsabilités dans la préservation de la confidentialité des données personnelles.

Les professionnels concernés par la confidentialité des données personnelles sont identifiés. Les règles garantissant sa préservation sont connues. A

24 e L’accès aux dossiers est organisé pour le patient et/ou les personnes habilitées.

L’organisation mise en place par les responsables assure l’accès au dossier pour le patient et les personnes habilitées. Elle est connue des professionnels et des patients.

A

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CHAPITRE III

PRISE EN CHARGE DU PATIENT

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A – ORIENTATIONS STRATÉGIQUES ET MANAGEMENT DES SEC TEURS D’ACTIVITÉ

Cotations Réf. 25 Les responsables des secteurs d’activité exercent p leinement leur rôle

MCO PSY SSR SLD HAD

25 a

Les responsables prévoient les évolutions de leur secteur d’activité en cohérence avec les choix stratégiques de l’établissement.

Les responsables de chaque secteur d’activité prévoient les évolutions de leur secteur d’activité qui s’inscrivent dans les orientations stratégiques de l’établissement, mais l’analyse de l’activité de chaque secteur repose sur peu d’indicateur.

B

25 b Les responsables organisent les activités de leur secteur et identifient les moyens nécessaires à leur réalisation.

L’implication des responsables permet d’assurer une organisation compétente et efficace de leur secteur d’activité, mais l’adaptation des moyens n’est pas formalisée.

B

25 c

Les responsables organisent la complémentarité avec les autres structures et la participation à des réseaux de santé dans leur domaine.

Les responsables des secteurs d’activité définissent ou participent à la définition des champs de complémentarité et de partenariat potentiel. L’organisation mise en place est formalisée et les modes de fonctionnement permettent d’en assurer le suivi.

A

25 d

Les responsables des secteurs d’activité décident, dans le cadre de leurs attributions, des actions à mettre en œuvre dans leur secteur.

Les responsables des secteurs d’activité définissent leur processus décisionnel dans le cadre de leurs attributions, mais les processus décisionnels en cas d’urgence ne sont pas systématiquement identifiés.

B

25 e

Les responsables motivent les personnels de leur secteur d’activité en favorisant leur adhésion et leur implication.

Les responsables s’impliquent dans le développement de la motivation de leur équipe. Des moyens et mécanismes d’intéressement existent, mais le suivi de l’absentéisme est global tout comme le recours à l’intérim.

B

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25 f Les responsables veillent à la bonne utilisation des moyens alloués.

Les responsables s’impliquent dans l’efficience de leur secteur d’activité et les outils et les moyens permettant de s’assurer de la bonne utilisation des ressources sont en cours de définition. L’établissement ne possède pas encore de tableaux de bord de suivi.

B

25 g Les responsables développent des démarches d’évaluation et d’amélioration.

Les responsables sont institutionnellement impliqués dans l’évaluation et l’amélioration des performances de leur secteur d’activité. La démarche d’évaluation est en cours de développement et les indicateurs de suivi et de résultats ne sont pas systématisés. L’établissement ne prévoit pas de formation spécifique ciblée.

B

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B – PARCOURS DU PATIENT

Cotations Réf. 26 Les droits et la dignité du patient (résidant – USLD) sont respectés

MCO PSY SSR SLD HAD

26 a La confidentialité des informations relatives au patient (résidant – USLD) est garantie.

Les pratiques professionnelles et les moyens mis en place, en particulier les actions de sensibilisation, permettent d’assurer le respect de la confidentialité des données à caractère médical ou social et leur accès par les seules personnes autorisées.

A

26 b Le respect de la dignité et de l’intimité du patient (résidant – USLD) est préservé tout au long de sa prise en charge.

Les pratiques professionnelles et les moyens mis en place, en particulier les actions de sensibilisation, permettent d’assurer le respect de la dignité et de l’intimité des patients.

A

26 c La prévention de la maltraitance du patient (résidant – USLD) au sein de l’établissement est organisée.

Les professionnels sont sensibilisés à la prévention de la maltraitance, mais si la contention fait l’objet d’une prescription médicale elle n’est pas systématiquement évaluée contention. Les situations à risque sont identifiées et un système de signalement est en place.

B

26 d La volonté du patient (résidant – USLD) est respectée.

La volonté du patient est respectée pour ce qui concerne l’acceptation des soins, les pratiques religieuses et culturelles, dans les limites du possible et de la déontologie médicale. Le recueil du consentement éclairé n’est pas généralisé.

B

26 e La formation des professionnels à l’écoute et au respect des droits du patient est organisée.

Des formations et des actions de sensibilisation sur le thème du respect des droits et de la dignité du patient sont organisées et suivies, mais elles ne sont pas évaluées.

B

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Cotations Réf. 27 L’accueil du patient (résidant – USLD) et de son entourage est organisé

MCO PSY SSR SLD HAD

27 a Les besoins et les attentes du patient (résidant – USLD) sont identifiés, y compris les besoins sociaux.

Les informations concernant les besoins et les attentes du patient sont recherchées, rassemblées aux moments d’accueil et sont disponibles, mais la coordination des informations y compris en amont de l’établissement n’est pas assurée.

B

27 b Le patient (résidant – USLD) reçoit une information claire, compréhensible et adaptée sur les conditions de son séjour.

Les conditions de l’accueil, la sensibilisation du personnel et les supports d’information font que les patients reçoivent une information claire et adaptée sur les conditions de son séjour.

A

27 c L’accueil et les locaux sont adaptés aux handicaps du patient (résidant – USLD) et/ou de son entourage.

L’établissement s’organise pour rendre l’ensemble des secteurs d’activité concernant le patient accessible aux handicapés.

A

27 d La permanence de l’accueil est organisée.

Les règles gérant l’accueil sont définies et assurent une réponse permanente et adaptée aux différents types de prise en charge.

A

27 e Une procédure spécifique d’accueil des détenus est organisée dans les établissements concernés.

L’établissement s’est organisé pour accueillir les détenus dans des conditions respectant la sécurité, la dignité et la discrétion. A

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Cotations Réf. 28 La prise en charge du patient se présentant pour un e urgence est organisée

MCO PSY SSR SLD HAD

28 a

L’accueil de toute personne se présentant pour une urgence est organisé par des professionnels formés à cet effet.

L’accueil des patients au service des urgences est organisé par un personnel dédié, formé et identifié. A

28 b

Selon le degré d’urgence, une prise en charge, une réorientation ou un transfert est organisé dans un délai compatible avec les impératifs de sécurité.

L’organisation en place permet aux professionnels de santé la mise en œuvre de la décision de prise en charge, de réorientation ou de transfert des patients dans des délais compatibles avec leur état de santé, mais le recueil, analyse, exploitation des événements indésirables ne sont pas réalisés.

B

28 c Le recours à un avis spécialisé est organisé selon les besoins.

L’organisation du recours aux spécialistes assure leur intervention dans des délais compatibles avec la sécurité des patients sans évaluation de la disponibilité ni des délais.

B

28 d La disponibilité des lits d’hospitalisation est régulièrement évaluée et analysée au sein de l’établissement.

Une organisation adaptée de la gestion des lits d’hospitalisation permet d’évaluer et d’analyser régulièrement la disponibilité des lits afin de réduire les délais d’attente d’hospitalisation, mais le recueil, l’analyse et l’exploitation d’indicateurs et des événements indésirables font défaut.

B

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Cotations Réf. 29 L’évaluation initiale de l’état de santé du patient (résidant – USLD) donne lieu à un projet thérapeutique personnalisé, ajusté tout au long de sa prise en charge (son séjour – USLD)

MCO PSY SSR SLD HAD

29 a

Le patient (résidant – USLD) et, s’il y a lieu, son entourage sont partie prenante dans l’élaboration et le suivi du projet thérapeutique.

Une organisation formalisée impliquant le patient et, le cas échéant son entourage, dans l’élaboration et le suivi de son projet thérapeutique est mise en œuvre dans chaque secteur d’activité, mais le point de vue du patient et de son entourage s’il y a lieu n’est pas systématiquement tracé dans le dossier du patient.

B

29 b Les données issues de consultations ou hospitalisations antérieures sont accessibles 24 heures/24.

Une organisation assure l’accès au dossier du patient qui regroupe les données issues d’hospitalisations antérieures. Ces données comprennent les documents relatifs à la prise en charge du patient durant son séjour. Les renseignements médicaux des consultations antérieures ne sont pas toujours intégrés au dossier du patient et restent au niveau du cabinet médical. L’établissement devra généraliser l’accès aux données des consultations.

C

29 c

Le projet thérapeutique prend en compte l’ensemble des besoins du patient (résidant – USLD) et organise la coordination entre les professionnels des différents secteurs d’activité.

Les besoins des patients sont identifiés. Ils sont pris en compte par les professionnels des différents secteurs d’activité, mais La coordination entre les intervenants n’est pas formalisée.

B

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29 d

La réflexion bénéfice-risque est prise en compte dans l’élaboration du projet thérapeutique et est tracée dans le dossier du patient (résidant – USLD).

La réflexion bénéfice-risque est généralement engagée entre le praticien et le patient lors des consultations médicales. Elle est parfois transcrite dans les courriers médicaux antérieurs à l’hospitalisation, mais ces données ne sont pas transmises lors de l’hospitalisation d’un consultant. Au cours du séjour, la réflexion n’est pas tracée dans le dossier. Il n’est pas retrouvé de discussion multidisciplinaire, le cas échéant.

C

29 e

Lorsqu’une restriction de liberté de circulation est envisagée dans l’intérêt du patient (résidant – USLD), celle-ci fait l’objet d’une réflexion en équipe et d’une prescription écrite réévaluée à périodicité définie, et d’une information au patient (résidant – USLD) et à son entourage.

Les situations de restriction de liberté de circulation sont identifiées et font l’objet d’une réflexion de l’équipe de soins, et d’une prescription écrite, mais qui n’est pas évaluée.

B

29 f

Le projet thérapeutique fait l’objet d’ajustements en fonction d’évaluations régulières de l’état de santé du patient (résidant – USLD).

L’ensemble des professionnels tracent leurs observations dans le dossier du patient et se coordonnent pour ajuster de façon régulière le projet thérapeutique sans modalités prédéfinies.

B

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Cotations Réf. 30 Des situations nécessitant une prise en charge adap tée sont identifiées

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L’état nutritionnel du patient est évalué et ses besoins spécifiques sont pris en compte.

Les patients concernés sont identifiés et font systématiquement l’objet d’une évaluation prenant en compte la situation clinique et un plan de prise en charge ou de prévention est défini le cas échéant, mais le dossier ne comporte pas de trace d’évaluation systématique.

B

30 a

USLD – L’équilibre nutritionnel des résidants est assuré en fonction de leurs goûts et habitudes alimentaires.

30 b Les conduites addictives sont identifiées et font l’objet d’une prise en charge adaptée.

Les conduites addictives, dont la dépendance au tabac sont identifiées lors des consultations préanesthésiques. Ces constats ne font pas l’objet d’une prise en compte particulière ni d’une traçabilité systématique pendant l’hospitalisation. L’établissement a signé l’engagement « hôpital sans tabac ». L’établissement devra mettre en place une prise en charge adaptée des conduites addictives.

C

30 c La maladie thromboembolique fait l’objet d’une prévention dans les situations à risque.

Les patients concernés sont identifiés et font systématiquement l’objet d’une évaluation prenant en compte la situation clinique et un plan de prise en charge ou de prévention est défini le cas échéant, mais toutes les situations à risque ne sont pas systématiquement identifiées dans le dossier.

B

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30 d Les chutes des patients font l’objet d’une prévention.

Les patients concernés sont identifiés et font systématiquement l’objet d’une évaluation prenant en compte la situation clinique et un plan de prise en charge ou de prévention est défini le cas échéant dont la traçabilité dans le dossier est aléatoire.

B

30 e Le risque suicidaire est pris en compte.

Les patients concernés sont identifiés et font systématiquement l’objet d’une évaluation prenant en compte la situation clinique et un plan de prise en charge ou de prévention est défini le cas échéant, mais la traçabilité n’est pas systématiquement assurée.

B

30 f Les escarres font l’objet d’une prévention.

Les patients concernés sont identifiés et font systématiquement l’objet d’une évaluation prenant en compte la situation clinique et un plan de prise en charge ou de prévention est défini le cas échéant, mais cette évaluation n’est pas formalisée.

B

30 g USLD – Un projet de vie est individualisé pour chaque résidant en prenant en compte ses souhaits.

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Cotations Réf. 31 Le patient (résidant – USLD) est informé de son état de santé et est partie pr enante de sa prise en charge

MCO PSY SSR SLD HAD

Le patient reçoit une information coordonnée par les professionnels sur les soins et son état de santé tout au long de sa prise en charge.

La coordination des professionnels permet au patient de recevoir une information cohérente sur ses soins et son état de santé, tout au long de sa prise en charge, mais elle n’est pas évaluée.

B

31 a USLD – Le résidant et/ou les personnes habilitées reçoivent une information coordonnée par les professionnels sur les soins et son état de santé tout au long de son séjour.

31 b Les professionnels délivrent une information adaptée à la compréhension du patient (résidant – USLD).

Les informations données au patient sont adaptées à sa compréhension et aux particularités de sa prise en charge, mais leur degré d’impact n’est pas systématiquement évalué.

B

31 c Le patient (résidant – USLD) désigne les personnes qu’il souhaite voir informer.

Les coordonnées des personnes que le patient souhaite voir informer sont recueillies et tracées dans le dossier. A

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31 d

Le consentement éclairé du patient (résidant – USLD) ou de son représentant légal est requis pour toute pratique le concernant.

L’information du patient ou de son représentant légal sur les risques et les bénéfices des actes de prévention, d’exploration et de soins est essentiellement orale, reposant parfois sur des supports écrits. Elle est réalisée fréquemment au cabinet du praticien et n’est pas systématiquement tracée dans le dossier.

C

31 e Un consentement éclairé (résidant – USLD) du patient est formalisé dans les situations particulières.

Le recueil écrit systématique du consentement éclairé dans les situations particulières est effectif pour la recherche biomédicale, l’autorisation parentale, le prélèvement de tissus, mais il n’existe pas de procédure formalisée pour le dépistage du VIH, le consentement étant recueilli de manière orale. L’établissement devra s’assurer du recueil écrit du consentement dans les situations particulières.

C

31 f Le patient (résidant – USLD) est informé de la survenue d’un événement indésirable lors de sa prise en charge.

L’information du patient concernant un événement indésirable durant son séjour ou après sa sortie repose sur l’implication des praticiens. Ses modalités ne sont pas formalisées et la teneur de l’information n’est pas systématiquement tracée dans le dossier.

C

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Cotation Réf. 32 La douleur est évaluée et prise en charge

MCO PSY SSR SLD HAD

32 a

Une concertation est organisée entre les professionnels pour améliorer la prise en charge de la douleur selon les recommandations de bonne pratique.

Une organisation de la prévention et de la prise en charge systématique de la douleur connue des professionnels est mise en œuvre et tient compte des recommandations de bonnes pratiques.

A

32 b

Le patient (résidant – USLD) est impliqué et participe à la prise en charge de sa douleur, sa satisfaction est évaluée périodiquement.

Le patient et/ou son entourage est impliqué dans la prise en charge de sa douleur. L’évaluation périodique de sa satisfaction permet de faire évoluer la lutte contre la douleur, mais la traçabilité dans le dossier du patient de la mesure et du suivi de l’intensité de la douleur est inconstante.

B

32 c Les professionnels sont formés à la prévention, à l’évaluation et à la prise en charge de la douleur.

La formation à la prévention, à l’évaluation et à la prise en charge de la douleur adaptée aux types de prise en charge est mise en œuvre. Son efficacité n’est pas encore évaluée.

B

32 d La disponibilité des traitements prescrits est assurée en permanence.

La coordination entre la pharmacie et les secteurs d’activité et les règles internes aux secteurs d’activité permettent une dispensation et un approvisionnement en permanence des traitements antalgiques.

A

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Cotation Réf. 33 La continuité des soins est assurée

MCO PSY SSR SLD HAD

33 a

Des règles de responsabilité, de présence, et de concertation sont mises en œuvre pour assurer la continuité des soins.

La continuité des soins dans le secteur d’activité et entre secteurs d’activité est assurée grâce à une organisation concertée fixant les responsabilités et planifiant la présence de professionnels.

A

33 b La coordination entre les équipes médicales et paramédicales est organisée.

L’organisation des transmissions d’information entre les équipes médicales et paramédicales permet d’assurer la coordination de la prise en charge entre elles, mais la transmission écrite repose parfois sur des notes personnelles éphémères.

B

33 c La prise en charge des urgences vitales survenant au sein de l’établissement est assurée.

La prise en charge des urgences vitales est assurée dans chacun des secteurs d’activité de l’établissement grâce à un personnel en cours de formation et à une maintenance contrôlée du matériel d’urgence, mais le dispositif en place depuis peu n’est pas encore évalué.

B

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Cotation Réf. 34 La traçabilité des actes et l a transmission, en temps opportun, des informations reposent sur une organisation adaptée du dossier du patient (résidant – USLD)

MCO PSY SSR SLD HAD

34 a

L’information contenue dans le dossier du patient (résidant – USLD) est actualisée tout au long de sa prise en charge et également après sa sortie.

Les données des consultations ne sont pas toujours présentes lors de l’entrée du patient. Elles sont colligées au cabinet des praticiens le plus souvent sur support informatique, mais ne sont accessibles qu’aux heures d’ouverture des secrétariats. De même, les ordonnances de sortie, les lettres de sortie sont archivées aux cabinets des praticiens et les doubles ne figurent pas dans le dossier d’hospitalisation. L’établissement devra rassembler les données des consultations et les documents concernant la sortie du patient.

C

34 b

L’information contenue dans le dossier du patient (résidant – USLD) est accessible aux professionnels en charge du patient (résidant – USLD), en temps utile.

Une organisation de la tenue et de l’accessibilité du dossier du patient facilite la consultation des informations qu’il contient. Cette organisation est évaluée, mais la permanence d’accès aux informations des consultations est variable dans le temps et suivant les praticiens.

B

34 c Tout acte diagnostique et/ou thérapeutique fait l’objet d’une prescription écrite, datée et signée.

La plupart des actes diagnostiques et/ou thérapeutiques font l’objet d’une prescription écrite datée parfois seulement paraphée. Une informatisation est en cours.

B

34 d

L’information sur son état de santé et son traitement donnée au patient (résidant – USLD) et/ou à son entourage est enregistrée dans le dossier du patient (résidant – USLD).

La traçabilité de l’information donnée au patient et/ou à son entourage par les professionnels de santé n’est pas systématique en particulier en ce qui concerne les bénéfices et les risques liés aux traitements proposés au patient. Le refus des soins est noté dans le dossier.

C

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Cotation Réf. 35 Le fonctionnement des secteurs médicotechniques à v isée diagnostique fait l’objet d’une concertation avec les secteurs d’activité (avec les USLD – USLD)

MCO PSY SSR SLD HAD

35 a

La prescription d’examens complémentaires est justifiée par l’état du patient (résidant – USLD) et mentionne les renseignements cliniques requis et les objectifs de la demande.

Chaque examen complémentaire s’appuie sur une évaluation de l’état du patient. Les demandes d’examens se font sur ordonnance nominative. Les objectifs et les renseignements cliniques ne sont pas systématiquement mentionnés sur les demandes. Les relations et la concertation avec la clinique radiologique et avec le laboratoire d’analyses se font par oral. L’organisation des interfaces existe, elle n’est pas formalisée. La réflexion bénéfice-risque n’est pas systématique et sa traçabilité est aléatoire.

C

35 b Les règles relatives à la réalisation des examens sont établies.

Les règles de coordination entre secteurs d’activité clinique et médicotechnique relatives à la réalisation des examens sont définies et mises en œuvre, mais ne sont pas écrites.

B

35 c

Les règles relatives à la communication des résultats sont établies et répondent aux besoins des secteurs d’activité clinique en termes de qualité et de délais de transmission.

Les règles de coordination entre secteurs d’activité clinique et médicotechnique relatives à la communication des examens sont définies et mises en œuvre. Elles ne sont pas formalisées.

B

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Cotation Réf. 36 Les circuits du médicament et des dispositifs médic aux stériles sont organisés en concertation entre les professionnels de la pharmac ie et ceux des autres secteurs (des USLD – USLD)

MCO PSY SSR SLD HAD

36 a

Les conditions de prescription, de validation, de dispensation et d’administration des médicaments et des dispositifs médicaux stériles sont maîtrisées afin de réduire le risque iatrogène évitable.

Les prescriptions médicales médicamenteuses ne sont pas toujours individualisées au sein des prescriptions plus générales nécessaires à la prise en charge des patients. Leur lisibilité est parfois problématique. L’utilisation de la DCI est peu répandue. La dispensation est globale trois fois par semaine. La gestion du traitement personnel du patient est partiellement organisée. La préparation des piluliers est effectuée par l’IDE de nuit et les retranscriptions infirmières sont nombreuses. La distribution aux patients est effectuée le matin sans validation de l’administration au long de la journée. L’analyse des événements indésirables n’est pas formalisée. Le circuit des DMS est organisé avec le bloc opératoire. La dispensation aux services est globale. Les médicaments et les DMS sont acheminés dans les services dans des containers fermés. La surveillance de la dotation en stupéfiants est assurée par le personnel d’encadrement dans les services. Un COMEDIMS est en place depuis le 14/12/2005. Il a mis en place un livret thérapeutique et un livret des DMS ; un projet d’informatisation est en cours.

C

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36 b

L’utilisation des médicaments suit les recommandations de bonne pratique en termes de pertinence de l’indication, de respect des contre-indications, et de connaissance des interactions et effets secondaires.

Un livret thérapeutique est en cours d’actualisation. Des protocoles thérapeutiques existent pour la prise en charge de la douleur, l’antibioprophylaxie et l’antibiothérapie probabiliste. Les prescriptions ne font pas l’objet d’une analyse pharmaceutique à l’exception des médicaments dérivés du sang. Un contrat de bon usage a été signé en 2006. L’utilisation non conforme du médicament n’est pas évaluée.

C

36 c

L’administration du médicament au patient (résidant – USLD) est conforme à la prescription et fait l’objet d’une traçabilité.

La dispensation est globale. L’administration n’est pas validée au moment de la prise. Le traitement personnel du patient est pris en compte par les praticiens prescripteurs, mais l’autonomie du patient vis-à-vis de ce traitement ne fait pas l’objet d’une évaluation systématique. Le recueil des événements indésirables évitables n’est pas formalisé. La sensibilisation des différents acteurs à la sécurisation du circuit des produits de santé ne fait pas l’objet d’un programme formalisé.

C

36 d

Les informations sur les conditions d’utilisation des médicaments et des dispositifs médicaux stériles sont à la disposition des utilisateurs.

Le livret thérapeutique est en cours d’actualisation. La substitution d’un médicament par un autre de nom commercial différent ne fait pas systématiquement l’objet d’une information des IDE. Le mode de préparation des médicaments avant distribution aux patients ne permet pas toujours de lire la date de péremption ou le nom du médicament (découpage des plaquettes). Le rangement des médicaments dans les services se fait dans de simples tiroirs peu adaptés. Les conditions d’utilisation ne sont pas définies (pas de boîte, pas de notice, pas d’étiquetage).

C

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Les demandes urgentes de médicaments peuvent être satisfaites à tout moment.

Pendant les heures d’ouverture de la pharmacie, les demandes urgentes peuvent être satisfaites. En dehors, les IDE peuvent se procurer des médicaments dans les autres services. Un accès à la pharmacie centrale est organisé : le gardien accompagne l’IDE ; cependant cette procédure n’est que rarement utilisée.

C

36 e

USLD – Les demandes urgentes de médicaments, formulées par les USLD, peuvent être satisfaites à tout moment.

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Cotation Réf. 37 Le fonctionnement des secteurs d’activité intervent ionnelle fait l’objet d’une organisation formalisée, élaborée par les professionnels concern és, validée par les instances de l’établissement et connue de tous

MCO PSY SSR SLD HAD

37 a

Les activités interventionnelles, traditionnelles et ambulatoires, sont planifiées et organisées en concertation avec les professionnels des secteurs d’activité clinique et en intégrant la prise en charge des éventuelles activités d’urgence.

L’organisation et la planification des activités interventionnelles, définies en concertation avec les professionnels concernés, prennent en compte les contraintes internes de l’établissement et celles liées aux situations de prise en charge du patient. La définition et le suivi d’indicateurs permettent de faire progresser cette organisation.

A

37 b

Afin d’assurer la continuité de la prise en charge pré-, per- et postinterventionnelle du patient, les différents professionnels concernés assurent, à chaque étape, une transmission précise, orale et écrite, des informations.

Les informations pertinentes sont identifiées et leur transmission est assurée en pré-, en per- et en postopératoire auprès des professionnels concernés, du patient et de son entourage.

A

37 c

Les événements indésirables graves spécifiques aux secteurs interventionnels font l’objet d’un suivi régulier, d’une analyse et d’actions correctives et préventives.

Les événements indésirables graves en secteurs interventionnels sont identifiés. Un dispositif de signalement connu des professionnels est en place. Leur analyse conduit à des actions correctives et préventives.

A

37 d

Les compétences professionnelles au sein des secteurs d’activité interventionnelle sont régulièrement évaluées.

Les qualifications requises pour l’exercice dans les secteurs interventionnels sont identifiées. Les compétences sont régulièrement évaluées au regard des activités interventionnelles réalisées. Il existe un plan de formation permettant leur maintien.

A

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Polyclinique des Longues Allées / Code FINESS 450010079 / Février 2007 - 61/88 -

Cotation Réf. 38 Le don d’organe ou de tissus à visée thérapeutique est organisé

MCO PSY SSR SLD HAD

38 a

La participation de l’établissement aux activités ou à un réseau de prélèvements d’organes et de tissus est définie.

L’établissement a défini dans ses orientations stratégiques sa participation aux activités ou à un réseau de prélèvements d’organes ou de tissus. Une organisation interne et une coordination avec d’autres établissements sont en place.

A

38 b Une information sur le don d’organes ou de tissus est disponible pour le public.

L’information du public sur les dons d’organes ou de tissus est organisée. A

38 c Les professionnels sont sensibilisés au don d’organes ou de tissus.

Les professionnels sont informés et formés aux enjeux concernant les dons d’organes ou de tissus. A

38 d Les prélèvements d’organes ou de tissus sont réalisés conformément aux règles de bonnes pratiques.

Une organisation adaptée conformément aux règles de bonnes pratiques est en place. Les professionnels sont formés y compris en matière d’information des familles. Le respect de ce dispositif est évalué.

A

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Cotation Réf. 39 Les activités de rééducation et/ou de soutien sont coordonnées par les professionnels concernés, en lien avec ceux des secteurs d’activit é clinique (au sein des USLD – USLD)

MCO PSY SSR SLD HAD

39 a Le patient (résidant – USLD) et son entourage sont partie prenante des activités de rééducation et/ou de soutien.

Tous les moyens sont mis en œuvre pour que l’implication du patient et de son entourage dans ses activités de rééducation et/ou de soutien soit obtenue, mais la traçabilité de cette recherche n’est pas établie.

B

La prise en charge du patient associe les professionnels des secteurs d’activité clinique et de rééducation et de soutien ; l’information réciproque et la collaboration sont effectives.

L’information réciproque et la coordination des professionnels sont organisées en vue d’une collaboration effective dans la prise en charge du patient, mais les feuilles de transmission, récemment mises en œuvre ne sont pas évaluées.

B

39 b USLD – La prise en charge pluriprofessionnelle du résidant associe les professionnels des USLD et ceux de la rééducation et du soutien psychologique.

39 c

La prise en charge du patient (résidant – USLD) est évaluée régulièrement par l’équipe pluriprofessionnelle et rajustée si besoin.

L’évaluation régulière des résultats des activités de rééducation et/ou de soutien conduit l’équipe pluridisciplinaire à réajuster la prise en charge si besoin, mais les modalités de concertation avec les secteurs d’activité clinique ne sont pas déterminées.

B

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Cotation Réf. 40 L’éducation du patient (résidant – USLD) sur son état de santé, son traitement et les questions de santé publique susceptibles de le conc erner est assurée

MCO PSY SSR SLD HAD

40 a

Un programme d’éducation thérapeutique adapté à son état est mis en place en veillant à la compréhension du patient (résidant – USLD).

Une organisation permet de faire bénéficier les patients d’actions d’éducation adaptées à leur état de santé. Ces actions d’éducation visent l’appropriation des pratiques et l’acquisition des compétences utiles pour améliorer leur autonomie dans la gestion de leurs maladies et de leurs traitements, mais le degré de compréhension des patients n’est pas systématiquement évalué.

B

L’entourage du patient est associé aux actions d’éducation, le cas échéant.

Une organisation permet d’associer, de façon adaptée, l’entourage aux actions d’éducation thérapeutique du patient, mais l’identification des situations requérant l’association de l’entourage n’est pas formalisée.

B

40 b

USLD – L’entourage et/ou sa famille sont associés aussi souvent que possible à ces actions d’éducation thérapeutique.

40 c Une éducation aux questions de santé publique est délivrée au patient (résidant – USLD) selon le cas.

Une information est proposée aux patients sur certains domaines de santé publique : tabac, contraception ; souvent sous forme de documents mis à disposition. Certains thèmes font l’objet d’actions organisées comme l’allaitement. Les différents thèmes de santé publique ne sont pas répertoriés, L’éducation à la santé ne fait pas l’objet d’une réflexion institutionnelle. L’établissement devra généraliser l’éducation du patient à toutes les questions de santé publique.

C

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Cotation Réf. 41 La continuité des soins après la sortie est planifiée et coordonnée avec le patient (résidant – USLD) et son entourage ainsi qu’avec les professionnels intervenant en aval

MCO PSY SSR SLD HAD

Le patient, l’entourage et le médecin traitant sont associés à la planification de la sortie.

La sortie est planifiée le plus tôt possible avec le patient, son entourage et le médecin traitant en tenant compte de ses besoins.

A

41 a USLD – Le résidant, l’entourage et le médecin traitant qu’il désigne, le cas échéant, sont associés à la planification de la sortie.

Le patient est adressé aux professionnels et structures appropriés.

La connaissance des ressources disponibles dans le territoire de santé permet d’adresser le patient aux professionnels et structures appropriés.

A

41 b USLD – Le résidant est adressé aux professionnels et structures appropriés en fonction de ses besoins de santé et de ses choix.

41 c

Les professionnels assurant l’aval sont informés et associés à la planification de la sortie du patient (résidant – USLD) dans des délais compatibles avec la continuité de la prise en charge.

Les secteurs d’activité informent et associent la plupart du temps les professionnels d’aval afin de permettre la continuité de la prise en charge, mais les modalités d’association de ces professionnels ne sont pas déterminées.

B

41 d La continuité de la prise en charge est assurée lors du transfert entre établissements.

Les conditions du transfert du patient entre établissements sont adaptées à sa situation. Les retours d’information nécessaires pour s’assurer de la continuité de sa prise en charge ne sont pas toujours recherchés.

B

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Cotation Réf. 42 Les soins palliatifs font l’objet d’une réflexion p luriprofessionnelle en relation avec le médecin traitant et l’entourage – ( USLD)

MCO PSY SSR SLD HAD

42 a La volonté du patient (résidant – USLD) est prise en compte. La volonté du patient est recueillie et prise en compte. A

42 b

La prise en charge des besoins spécifiques du patient (résidant – USLD) en fin de vie et de son entourage est assurée.

Les besoins spécifiques des patients en fin de vie sont identifiés et pris en charge, mais leur traçabilité n’est pas assurée.

B

42 c La formation des professionnels est organisée.

La formation des professionnels prodiguant des soins palliatifs est assurée. A

42 d Les besoins d’accompagnement psychologique des professionnels sont identifiés et pris en compte.

Les besoins d’accompagnement psychologiques des professionnels prodiguant des soins palliatifs sont identifiés, mais ne sont pas formalisés ; des modalités institutionnelles d’accompagnement psychologique des professionnels concernés sont décidées pour 2007.

B

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Cotation Réf. 43 Le décès du patient (résidant – USLD) fait l’objet d’un accompagnement

MCO PSY SSR SLD HAD

43 a

Les personnes à prévenir sont contactées en cas d’état critique du patient (résidant – USLD) et/ou en cas de décès.

Le recueil des coordonnées des personnes à prévenir est systématique et une organisation permet de prévenir ces personnes en cas d’état critique et/ou de décès du patient.

A

43 b Les volontés et les convictions du défunt sont respectées.

Le recueil des volontés et convictions du patient en cas de décès est tracé dans le dossier. Celles-ci sont respectées en cas de décès.

A

43 c Un accompagnement psychologique de l’entourage est assuré.

Lors du décès du patient, les besoins d’accompagnement psychologique de l’entourage sont identifiés et pris en compte tout particulièrement en maternité. Leur prise en compte reste à évaluer dans les autres services.

B

43 d Les besoins d’accompagnement psychologique des professionnels sont identifiés et pris en compte.

Les besoins d’aide psychologique des professionnels confrontés au décès sont identifiés. L’accompagnement psychologique de ces professionnels n’est pas organisé.

B

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CHAPITRE IV

ÉVALUATIONS ET DYNAMIQUES D’AMÉLIORATION

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A – PRATIQUES PROFESSIONNELLES

Réf. 44 Les professionnels évaluent la pertinence de leurs pratiques Cotation

44 a La pertinence des hospitalisations est évaluée.

Le thème d’évaluation retenu par l’établissement est celui de la pertinence des hospitalisations pour cataracte en hospitalisation complète. La majorité des patients est hospitalisée en ambulatoire. Un premier audit rétrospectif sur dossier a été réalisé dont les résultats sont en cours d’exploitation.

C

44 b La pertinence des actes à risque est évaluée.

Le thème d’évaluation retenu par l’établissement est celui de la pertinence des indications de césariennes. Les professionnels ont rencontré de grandes difficultés pour la mise en place d’un référentiel. L’exploitation des résultats s’est avérée difficile en raison de l’ambition trop importante du projet.

C

44 c La pertinence des prescriptions médicamenteuses est évaluée.

Le thème d’évaluation retenu par l’établissement est celui de la pertinence de la prescription des antalgiques. L’établissement a procédé à un audit de dossiers essentiellement dans le cadre de la prise en charge de pathologies cancéreuses en chirurgie viscérale. Les résultats de cette évaluation sont en cours d’exploitation.

C

44 d

La pertinence des examens de laboratoire et des examens d’imagerie ou d’exploration fonctionnelle est évaluée.

L’établissement n’a pas mené d’évaluation de la pertinence des examens de laboratoire et des examens d’imagerie ou d’exploration fonctionnelle. D

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Cotation Réf. 45 Les professionnels évaluent le risque lié aux soins

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45 a Les professionnels identifient les actes, les processus et les pratiques à risque et évaluent leurs conditions de sécurité.

Les professionnels ont identifié dans le cadre des pratiques à risque la pose des cathéters veineux périphériques. Cet acte est particulièrement fréquent dans l’établissement. Des audits de pratique ont été menés de manière multiprofessionnelle. L’analyse des résultats a été faite par comparaison avec les recommandations du CCLIN. Un nouveau protocole concernant la pose, la surveillance et les règles d’ablation a été mis en place. Une nouvelle évaluation est programmée au premier trimestre 2007.

B

45 b

L’analyse des événements indésirables et la mise en œuvre des actions de prévention et d’amélioration correspondantes sont assurées.

La fréquence de survenue d’infections urinaires sur sonde vésicale a conduit les professionnels à mener une analyse du processus de pose, de surveillance et d’ablation des sondes urinaires. Un protocole comportant la surveillance bactériologique entourant le geste, la technique de pose, les modalités d’entretien et de retrait a été élaboré. Un nouveau système de sondage urinaire est en voie de généralisation dans l’établissement. L’amélioration apparaît déjà perceptible. Des indicateurs sont en place et une nouvelle évaluation est programmée.

B

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Cotation Réf. 46 La prise en charge des pathologies et des problèmes de santé principaux fait l’objet d’une évaluation

MCO PSY SSR SLD HAD

46 a Les enjeux liés à la prise en charge sont identifiés.

46 b Les processus et les pratiques liés à la prise en charge sont analysés.

46 c Les recommandations et les données de la littérature sont prises en compte.

46 d Les objectifs d’amélioration sont définis et les actions mises en œuvre.

46 e Les données et les indicateurs sont définis et permettent le suivi des actions d’amélioration.

46 f Les processus de prise en charge et leurs résultats font l’objet de comparaisons.

Le cancer du côlon non métastatique est une pathologie fréquemment prise en charge dans l’établissement par les gastroentérologues et les chirurgiens viscéraux. Un chemin clinique a été initialisé prenant en compte les difficultés liées à l’annonce du diagnostic et c’est l’aspect technique de la prise en charge qui a finalement été retenu. Le référentiel pris en compte est celui de la HAS. Des objectifs ont été retenus en matière de préparation de l’opéré et de la prescription antibiotique. Des actions d’amélioration sont en cours de mise en œuvre. L’établissement devra mettre en œuvre et évaluer les actions d’amélioration concernant la prise en charge du cancer du côlon non métastatique.

C

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Cotation Réf. 46 La prise en charge des pathologies et des problèmes de santé principaux fait l’objet d’une évaluation

MCO PSY SSR SLD HAD

46 a Les enjeux liés à la prise en charge sont identifiés.

46 b Les processus et les pratiques liés à la prise en charge sont analysés.

46 c Les recommandations et les données de la littérature sont prises en compte.

46 d Les objectifs d’amélioration sont définis et les actions mises en œuvre.

46 e Les données et les indicateurs sont définis et permettent le suivi des actions d’amélioration.

46 f Les processus de prise en charge et leurs résultats font l’objet de comparaisons.

La césarienne programmée est un acte fréquent compte tenu de la présence d’une maternité de niveau 2. Un audit rétrospectif sur dossier a été mené sur dossier. Les référentiels professionnels pris en compte sont ceux du collège national des gynécologues-obstétriciens. Les objectifs d’amélioration et d’harmonisation des pratiques n’ont pas été mis en œuvre.

C

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B – RESSOURCES HUMAINES

Réf 47 Une évaluation de la politique des ressources humai nes est mise en œuvre. Cotation

47 a

La réalisation des actions définies dans les orientations stratégiques est mesurée périodiquement dans chacun des domaines de la gestion des ressources humaines.

L’établissement a défini le taux d’intérim comme indicateur pertinent pour réaliser une évaluation lui permettant de contrôler la mise en œuvre effective de ses objectifs, une évaluation des résultats de cette politique et une régulation des dysfonctionnements. Le projet social prévoit des objectifs dont les indicateurs de suivis n’ont pas été déterminés.

B

47 b La satisfaction des professionnels de l’établissement est évaluée et prise en compte.

Il existe, à périodicité définie, des enquêtes de satisfaction du personnel dont les résultats sont pris en compte en relation avec les instances et les partenaires sociaux.

A

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C – FONCTIONS HÔTELIÈRES ET LOGISTIQUES

Réf. 48 Une évaluation des prestations logistiques est réal isée auprès des secteurs d’activité utilisateurs Co tation

48 a La satisfaction des utilisateurs est évaluée et prise en compte.

Une analyse à périodicité définie de la satisfaction des responsables des secteurs d’activité est organisée par l’établissement pour l’ensemble des prestations logistiques. Elle permet l’identification d’actions d’amélioration et des bilans d’évaluation avec les prestataires externes.

A

48 b L’analyse des prestations logistiques donne lieu à des actions d’amélioration.

L’analyse des prestations logistiques permet de mettre en œuvre des actions d’amélioration dans tous les domaines. A

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D – SYSTÈME D’INFORMATION

Réf 49 Une évaluation du système d’information est mise en œuvre. Cotation

49 a Les dysfonctionnements du système d’information sont recensés, analysés et traités.

La gestion et la maintenance du système informatique sont confiées aux équipes fonctionnelles de SPHERIA Val-de-France qui détache régulièrement un agent sur le site de l’établissement pour répondre aux besoins des personnels ; au niveau de l’établissement, il n’existe pas de recensement des dysfonctionnements de l’ensemble du système d’information. Dans ces conditions, l’établissement ne peut pas produire d’analyse systématique pour mettre en œuvre des actions d’amélioration. L’établissement devra recenser, analyser et traiter les dysfonctionnements du système d’information.

C

49 b La satisfaction des utilisateurs est évaluée et prise en compte.

La satisfaction des utilisateurs n’est pas évaluée, mais l’établissement s’est engagé à mettre en place une enquête de satisfaction sur la logistique et le système d’information en 2007. Les responsables sont cependant à l’écoute de leurs personnels et prennent en compte leurs besoins fonctionnels pour améliorer l’organisation de leur travail. L’établissement devra évaluer la satisfaction des utilisateurs du système d’information.

C

49 c La gestion du dossier du patient est évaluée.

Une évaluation de la gestion du dossier est réalisée régulièrement dans tous les secteurs d’activité en relation avec les instances. L’analyse et l’exploitation de ces résultats permettent de faire progresser la gestion du dossier au niveau de l’institution.

A

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E – QUALITÉ ET GESTION DES RISQUES

Réf 50 La mise en œuvre du programme d’amélioration contin ue de la qualité et de la gestion des risques est évaluée. Cotation

50 a

L’atteinte des objectifs du programme d’amélioration continue de la qualité et de gestion des risques est régulièrement évaluée.

L’établissement a élaboré un programme comprenant des objectifs qualité et de gestion des risques. L’absence de hiérarchisation et de priorisation de la gestion des risques rend difficile la mesure des écarts entre la prévision et la réalisation des objectifs. L’établissement devra définir et mettre en œuvre les modalités d’évaluation de la réalisation de son programme d’amélioration continue de la qualité et de la gestion des risques.

C

50 b L’efficacité de la gestion des risques et des vigilances est évaluée.

Le bilan annuel de chacune des vigilances réalisé par le correspondant concerné permet de suivre l’efficacité du système, cependant l’analyse quantitative et qualitative de tous les événements indésirables n’est pas réalisée. L’identification et l’analyse a priori du risque sont en cours d’appropriation par les professionnels. L’établissement devra étendre la mise en place d’indicateurs de suivi à l’ensemble des domaines de risque.

C

50 c La maîtrise de la documentation est évaluée.

Les modalités d’évaluation de la gestion documentaire ne sont pas définies. La mise en place de la gestion documentaire étant trop récente (finalisation prévue fin 2006). L’établissement devra définir et mettre en place des indicateurs d’efficacité de sa maîtrise documentaire.

C

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Réf 51 La satisfaction du patient et de son entourage est évaluée. Cotation

51 a Le recueil de la satisfaction des patients est suivi d’actions d’amélioration.

Il existe un dispositif de recueil et d’analyse de la satisfaction des patients et de leur entourage. Les résultats sont ponctuellement intégrés dans les actions d’amélioration de la qualité.

B

51 b Les délais d’attente sont analysés et des actions d’amélioration sont entreprises.

Il existe un dispositif de recueil régulier des délais d’attente dont les résultats ne sont pas exploités. B

51 c Les réclamations et les plaintes des patients sont suivies d’actions d’amélioration.

Un dispositif opérationnel de gestion des plaintes et réclamations permet une analyse et une réponse individuelles et systématiques. Ce dispositif n’est pas encore exploité dans le cadre de l’élaboration du programme d’amélioration de la qualité.

B

51 d

Les résultats de ces évaluations font l’objet d’échanges avec les représentants des usagers de l’établissement.

Il existe une concertation entre l’établissement et les représentants d’usagers autour des résultats des évaluations concernant la satisfaction des usagers pour définir des priorités d’amélioration. Cette concertation n’est pas encore formalisée.

B

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Réf 52 Les relations avec les correspondants externes de l ’établissement sont évaluées. Cotation

52 a L’établissement évalue les actions mises en œuvre pour impliquer les correspondants.

L’établissement a recensé les actions mises en œuvre pour impliquer les correspondants, mais il ne les évalue pas. B

52 b La satisfaction des correspondants est évaluée et prise en compte.

Bien que la qualité des relations avec l’ensemble de ses partenaires soit une préoccupation de l’établissement, il n’existe pas de recueil formalisé de leur niveau de satisfaction. L’établissement devra évaluer la satisfaction des correspondants externes.

C

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F – ORIENTATIONS STRATÉGIQUES

Réf 53 La mise en œuvre des orientations stratégiques de l ’établissement est évaluée et analysée. Cotation

53 a Le suivi est réalisé et les évaluations sont utilisées pour réajuster si nécessaire les objectifs.

Le suivi de la mise en œuvre des orientations stratégiques est organisé. Le recueil et l’exploitation des données permettent aux responsables d’évaluer la dynamique de l’établissement sans toujours leur permettre de procéder aux réajustements des objectifs ou des moyens nécessaires à leur réalisation.

B

53 b La direction et les instances disposent d’éléments permettant les comparaisons avec des établissements similaires.

L’établissement procède à des comparaisons de certains éléments standardisés (comme les SAE, le PMSI ou l’ICALIN) avec ceux d’établissements similaires ; l’analyse, l’interprétation et les réajustements ne font pas l’objet d’une organisation ou de procédures spécifiques, mais peuvent être pris en compte dans le cadre des missions des comités de direction, du CLIN ou de la CME.

B

53 c Les résultats font l’objet d’une communication interne.

Les résultats de la mise en œuvre des orientations stratégiques ne font pas l’objet d’une politique de communication : les cibles ne sont pas définies et les moyens d’actions n’ont pas été identifiés. Cependant, les instances et responsables ont connaissance de ces résultats et, la direction a initié une communication destinée à l’ensemble du personnel, dans le cadre de la restitution des résultats de leur enquête de satisfaction. L’établissement devra communiquer autour des résultats des orientations stratégiques.

C

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PARTIE 3

COMMENTAIRES SYNTHÉTIQUES

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I. Commentaires synthétiques par type de prise en c harge Soins de courte durée L’établissement a organisé l’accueil du patient et de son entourage quels que soient le secteur d’activité et le niveau d’urgence des soins requis. Les droits et le respect de la dignité du patient sont un souci des professionnels. Cependant, si l’information du patient ou de son entourage est une réalité au quotidien, sa traçabilité est inconstante et la réflexion bénéfice-risque tout comme le recueil du consentement éclairé ne sont pas assurés de façon exhaustive dans le dossier du patient. Les besoins et les attentes du patient sont pris en compte tant au niveau de l’hôtellerie que du soulagement de la douleur, mais la prise en charge de l’éducation du patient en particulier au niveau des addictions est parcellaire. L’organisation des blocs opératoires répond aux exigences de sécurité et à la prise en charge des urgences tant obstétricales que chirurgicales. Le dossier du patient, en cours d’évaluation, ne comporte pas toujours les données des consultations en particulier en ambulatoire. Le circuit du médicament n’est pas sécurisé conformément au contrat de bon usage. L’utilisation des antibiotiques n’est pas évaluée.

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II. Appréciation globale sur la dynamique qualité

L’établissement a mis en œuvre une politique efficace d’accueil des urgences dans le cadre du POSU Mains. La volonté d’améliorer la sécurité des soins en maternité s’est traduite par la création de lits de néonatalogie. Une dynamique qualité forte s’est mise en place au niveau des secteurs interventionnels. La politique d’externalisation des fonctions logistiques a répondu à des exigences de qualité et de sécurité mises au service de la satisfaction des patients et des professionnels. La volonté de répondre aux recommandations de la première visite d’accréditation s’est traduite par une politique d’audit du dossier structurée fondée sur la volonté affichée d’implication du corps médical, cependant si des améliorations se sont fait jour, l’écrit reste problématique en matière de traçabilité de la réflexion bénéfice-risque et du consentement éclairé du patient. De manière générale l’évaluation est initiée, mais ne fait pas encore partie de la routine de l’établissement qui a identifié ses besoins en matière de formation des professionnels aux outils de la qualité. Certains aspects de la prise en charge du patient ne sont pas encore évalués en particulier le circuit du médicament qui, bien que faisant l’objet d’un contrat de bon usage, n’est pas sécurisé. Les principes et le sens de la démarche d’évaluation des pratiques professionnelles ne sont pas suffisamment connus de l’ensemble du corps médical.

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III. Liste des actions exemplaires

Aucune action exemplaire n’a été retenue.

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PARTIE 4

DÉCISIONS DE LA HAUTE AUTORITÉ DE SANTÉ

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Certification avec suivi Au vu des éléments contenus dans le présent rapport de certification issu des résultats de l’auto-évaluation et de la visite sur site, la HAS prononce une certification avec suivi qui porte sur les points suivants :

- Sécuriser le circuit du médicament de la prescription à l’administration (36 a, 36 b, 36 c, 36 d, 36 e). Un rapport de suivi sera produit sur les sujets concernés dans un délai de 1 an à l’issue de la date d’envoi du présent rapport. Par ailleurs la HAS invite l’établissement à poursuivre sa démarche d’amélioration de la qualité sur les points suivants :

- Intégrer l’évaluation des pratiques professionnelles à la politique d’amélioration de la qualité et de gestion des risques (6 b) ;

- Mettre en place une démarche structurée d’identification et d’analyse des risques a priori (14 b) ;

- Évaluer le bon usage des antibiotiques (16 d) ;

- Assurer la traçabilité de la réflexion bénéfices-risques pour chaque patient au sein du dossier (29 d) ;

- Organiser le recueil systématique et la traçabilité du consentement éclairé du patient, formaliser et tracer les modalités d’information concernant la survenue d’un événement indésirable (31 d, 31 f) ;

- Assurer la traçabilité des informations données au patient ou à son entourage sur son traitement (34 d) ;

- Tracer la réflexion bénéfices-risques menée pour la prescription d’examens complémentaires à risques (35 a) ;

- Mettre en œuvre les actions d’évaluation de la pertinence des pratiques (44 a, 44 b, 44 c, 44 d) ;

- Mettre en place l’évaluation de la prise en charge de la césarienne programmée (46).

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INDEX AES : Accident d’exposition au sang AFS : Agence française du sang AFSSA : Agence française de sécurité sanitaire des aliments AFSSAPS : Agence française de sécurité sanitaire des produits

de santé ANDEM : Agence nationale pour le développement de

l’évaluation médicale ANDRA : Agence nationale pour la gestion des déchets

radioactifs AP : Atelier protégé ARECLIN : Association régionale des comités de lutte contre les

infections nosocomiales ARH : Agence régionale de l’hospitalisation ARTT : Aménagement de la réduction du temps de travail AS : Aide-soignante ASH : Agent des services hospitaliers ASHQ : Agent des services hospitaliers qualifié AVC : Accident vasculaire cérébral BDSF : Banque de données statistiques et financières BMR : Bactéries multirésistantes BO : Bulletin officiel CA : Conseil d’administration CAF : Caisse d’allocations familiales CAMSP : Centre d’action médicosociale précoce CAMPS* : Centrale d’approvisionnement en matériel

pharmaceutique stérile CAT : Centre d’aide par le travail CATTP : Centre d’accueil thérapeutique à temps partiel CCLIN : Centre de coordination de lutte contre les infections

nosocomiales

CCM : Commission consultative médicale CCMU : Classification clinique des malades aux urgences CCPPRB : Comité consultatif pour la protection des personnes

dans la recherche biomédicale CDAM : Catalogue des actes médicaux CE : Comité d’entreprise CEDPA : Cellule d’évaluation de la dépendance chez la

personne âgée CEME : Commission d’évaluation médicale de l’établissement CESF : Conseillère en économie sociale et familiale CGSH : Comité de gestion du service informatique

d’hospitalisation CH : Centre hospitalier CHR : Centre hospitalier régional CHRS : Centre d’hébergement et de réadaptation spécialisé CHS : Centre hospitalier spécialisé CHSCT : Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de

travail CHU : Centre hospitalier universitaire CIM : Classification internationale des maladies CLAN : Comité de liaison alimentation et nutrition CLCC : Centre de lutte contre le cancer CLIC : Centre local d’information et de coordination CLIN : Comité de lutte contre les infections nosocomiales CLSSI : Commission locale du service de soins infirmiers CLUD : Comité de lutte contre la douleur CMA : Comorbidité associée CMAS : Comorbidité associée sévère CMC : Catégorie majeure clinique CMD : Catégorie majeure de diagnostic

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CME : Commission médicale d’établissement (publique) CME : Conférence médicale d’établissement (privée) CMP : Centre médicopsychologique CMU : Couverture maladie universelle CNAM : Caisse nationale d’assurance-maladie CNIL : Commission nationale informatique et libertés CNMBRDP : Commission nationale de médecine et de biologie de

la reproduction et du diagnostic prénatal COM : Contrat d’objectifs et de moyens COMAIB : Commission médicoadministrative de l’informatique

et de la bureautique COQ : Comité d’organisation qualité COTOREP : Comité technique d’orientation et de reclassement

professionnel COTRIM : Comité technique régional de l’information médicale CPAM : Caisse primaire d’assurance-maladie CPS : Carte de professionnel de santé CQAGR : Comité qualité, accréditation et gestion des risques CRAM : Caisse régionale d’assurance-maladie CRIH : Centre régional d’informatique hospitalier CRLCC : Centre régional de lutte contre le cancer CROSS : Comité régional d’organisation sanitaire et sociale CRPV : Centre régional de pharmacovigilance CRUQ : Commission de relations avec les usagers et la

qualité CSP : Code de la santé publique CSSI : Commission du service de soins infirmiers CSTH : Comité de sécurité transfusionnelle et

d’hémovigilance CTE : Comité technique d’établissement CTEL : Comité technique d’établissement CTS : Centre de transfusion sanguine DACQ : Démarche d’amélioration continue de la qualité DAETB : Direction des affaires économiques, techniques et

biomédicales

DAF : Direction des affaires financières DAFSI : Direction des affaires financières et du système

d’information DAMR : Direction des affaires médicales et de la recherche DAR : Département d’anesthésie réanimation DARH : Directeur d’agence régionale de l’hospitalisation DASRI : Déchets d’activité de soins à risque infectieux DDAF : Direction départementale de l’agriculture et des forêts DDASS : Direction départementale des affaires sanitaires et

sociales DDE : Direction départementale des équipements DES : Direction des services économiques DGCCRF : Direction générale de la consommation de la

concurrence et de la répression des fraudes DGS : Direction générale de la santé DHOS : Direction de l’hospitalisation et de l’organisation des

soins DIL : Direction de l’ingénierie et de la logistique DIM : Département d’information médicale DIVLD : Dispositif intravasculaire de longue durée DM : Dispositif médical DMS : Durée moyenne de séjour DOMES : Données médicales, économiques et sociales DOQ : Directeur organisation qualité DPA : Dialyse péritonéale automatisée DPCA : Dialyse péritonéale continue ambulatoire DPRSCT : Direction du personnel, des relations sociales et des

conditions de travail DRASS : Direction régionale des affaires sanitaires et sociales DRH : Direction des ressources humaines DRIRE : Délégation régionale à l’industrie, à la recherche et à

l’environnement DSSI : Direction du service de soins infirmiers DSIO : Direction du service informatique et de l’organisation DSV : Direction des services vétérinaires

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DU : Diplôme universitaire DURQ : Direction des usagers, des risques et de la qualité EBLSE : Entérobactérie bêta lactamase à spectre élargi ECE : Équipe centrale d’entretien ECG : Électrocardiogramme ECHEL : Équipe centralisée d’hygiène et d’entretien des

locaux ECT : Électroconvulsivothérapie (remplace sismothérapie,

électrochoc) EEG : Électroencéphalogramme EFG : Établissement français des greffes EFR : Épreuves fonctionnelles respiratoires EFS : Établissement français du sang EHPAD : Établissement d’hébergement pour personnes âgées

dépendantes EIDLIN : Équipe interdépartementale de lutte contre l’infection

nosocomiale EMG : Électromyogramme ENC : Échelle nationale de coûts EOH : Équipe opérationnelle d’hygiène EOHH : Équipe opérationnelle d’hygiène hospitalière EPU : Enseignement postuniversitaire ES : Établissement de santé ESB : Encéphalopathie spongiforme bovine ESH : Employé des services hospitaliers ETP : Emploi temps partiel ETS : Établissement de transfusion sanguine ETO : Échographie transœsophagienne ETS : Établissements de transfusion sanguine GBEA : Guide de bonne exécution des analyses médicales GEMSA : Groupe d’étude multicentrique des services d’accueil GHJ : Groupe homogène de journées GHM : Groupes homogènes de malades GIE : Groupement d’intérêt économique GIP : Groupement d’intérêt professionnel

GMAO : Gestion de maintenance assistée par ordinateur GPEC : Gestion prévisionnelle des emplois et des

compétences GCS : Groupement de coopération sanitaire HACCP : Hazard analysis control critical point (analyse des

risques et maîtrise des points critiques) HAS : Haute Autorité de santé HDT : Hospitalisation à la demande d’un tiers HIV : Human immunodeficiency virus HO : Hospitalisation d’office IADE : Infirmière anesthésiste diplômée d’État IAO : Infirmière d’accueil et d’orientation IASS : Inspecteur des affaires sanitaires et sociales IBODE : Infirmière de bloc opératoire diplômée d’État ICR : Indice de coût relatif IDE : Infirmière diplômée d’État IFSI : Institut de formation en soins infirmiers IGEQSI : Indicateurs globaux d’évaluation de la qualité des

soins infirmiers IGH : Immeuble de grande hauteur IME : Institut médicoéducatif IMP : Institut médicopédagogique IMPRO : Institut médicoprofessionnel IRM : Imagerie par résonance magnétique ISA : Indice synthétique d’activité ISO : International standard organization IVG : Interruption volontaire de grossesse JO : Journal officiel MAHOS : Mesure de l’activité hospitalière MAPAD : Maison d’accueil pour personnes âgées dépendantes MAS : Maison d’accueil spécialisée MCJ : Maladie de Creutzfeldt-Jakob MCO : Médecine, chirurgie, obstétrique MDS : Médicament dérivé du sang MFQ : Mouvement français de la qualité

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MGEN : Mutuelle générale de l’Éducation nationale MISP : Médecin inspecteur de santé publique MKDE : Masseur-kinésithérapeute diplômé d’État MOF : Manuel d’organisation et de fonctionnement MPR : Médecine physique et réadaptation NGAP : Nomenclature générale des actes professionnels NIP : Numéro d’identification permanent NPP : Numéro patient permanent OMS : Organisation mondiale de la santé OPRI : Office de protection contre les radiations ionisantes OQN : Objectifs quantifiés nationaux PAC : Praticien associé contractuel PAQ : Programme d’amélioration de la qualité PASS : Permanence d’accès aux soins de santé PCA : Patient controled analgesia (pompes analgésiques

contrôlées) PCEA : Patient controled epidural analgesia PCS : Poste central de sécurité PFC : Produits frais congelés PFT : Placement familial thérapeutique PHISP : Pharmacien inspecteur de santé publique PME : Projet médical d’établissement PMI : Protection materno-infantile PMO : Prélèvement multiorgane PMSI : Programme de médicalisation du système

d’information POSU : Pôle spécialisé d’urgence PRN : Projet de recherche en nursing PSL : Produit sanguin labile PUI : Pharmacie à usage intérieur RAI : Réaction à usage immune RAQ : Responsable assurance qualité RHS : Résumé hebdomadaire standardisé RRF : Rééducation et réadaptation fonctionnelles (remplacé

par MPR)

RSD : Règlement sanitaire départemental RSIO : Responsable du système d’information et de

l’organisation RSS : Résumé de sortie standardisé RSS* : Réseau de santé social RUM : Résumé d’unité médicale SAE : Statistiques appliquées aux établissements SAMU : Service d’aide médicale d’urgence SAU : Service d’accueil des urgences SEP : Sclérose en plaques SFAR : Société française d’anesthésie et de réanimation SIDA : Syndrome d’immunodéficience acquise SIH : Système d’information hospitalier SIIPS : Soins infirmiers individualisés à la personne soignée SMUR : Service mobile d’urgence et de réanimation SROS : Schéma régional d’organisation sanitaire SROSS : Schéma régional d’organisation sanitaire et social SSIAD : Service de soins infirmiers à domicile SSPI : Salle de surveillance postinterventionnelle SSR : Soins de suite et réadaptation STB : Service technique et biomédical TGBT : Transformateur général de basse tension TIAC : Toxi-infection alimentaire collective TIM : Technicienne de l’information médicale UCDM : Unité centrale d’archivage des dossiers médicaux UCV : Unité cardio-vasculaire UMSP : Unité médicale de soins palliatifs UPATOU : Unité de proximité, d’accueil, de traitement et

d’orientation des urgences UPC : Unité de production culinaire USP : Unité de soins palliatifs USIC : Unité de soins intensifs cardiologiques VIH : Virus d’immunodéficience humaine VSL : Véhicule sanitaire léger