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QUOTIDIEN NATIONAL DINFORMATIONS - ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION - N°6493 DU MERCEDI 15 AVRIL 2015 PRIX : 100 UM Propreté est acte de foi HORIZONS Pour se prémunir contre Ebola, éviter le contact avec la personne atteinte et se laver régulièrement les mains au savon L es populations de F'derick et de Bir Moghrein ont réservé un accueil chaleureux au Président de la République, Mon- sieur Mohamed Ould Abdel Aziz qui effectue actuellement une visite de prise de contact et d'information au Tiris Zemmour. Le Chef de l’Etat a coupé, hier matin, le ruban symbolique inau- gurant ainsi le début du fonction- nement du tronçon F'De- rick-Toua gil de la route Zouerate –Atar. Le Président de la République a, par ailleurs, visité, dans l’après- midi, l’école I , le dispensaire et la station de dessalement des eaux de Bir Moghrein. Auparavant, dans la matinée, il a visité le château d'eau qui alimente la ville de F’Derick et le centre de santé type B de la cité. Il s’est rendu, également, hier matin, à l'école fondamental "Cheikh Elweli", à la maison des jeunes, au marché municipal de F’Derick et sur le site du projet des mines de El Aouj. Lire page 5 Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, a présidé, lundi soir à Zouerate, une réunion des ca- dres de la société nationale indus- trielle et minière (SNIM). Dans son intervention, le Chef de l'Etat a indiqué que l'objectif de cette réunion est d'écouter les cadres de la société l'informer sur la situation de l'entreprise au moment où elle subit les effets de la forte baisse des prix du fer au niveau international ainsi que sur les relations de son adminis- tration avec les employés. Il a précisé qu'elle vise aussi à connaitre toute la vérité et les points de vue, de tous, sur la grève des tra- vailleurs de la SNIM, ses causes, la nature des revendications et la conjoncture actuelle que traverse la société. Mohamed Ould Abdel Aziz a également souligné que les cadres peuvent s'exprimer librement et sans contrainte, avant d'ajouter que les in- terventions doivent être toutefois responsables, précises et objectives. Lire page 5 Le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, a adressé un message de remerciement au serviteur des Lieux Saints, Sa Ma- jesté Selmane Ibn Abdel Aziz, Roi d'Arabie Saoudite: Dans ce message, il lui exprime ses sincères remerciements et sa profonde gratitude pour l'invitation qu’il lui a adressée pour visiter le Royaume d'Ara- bie Saoudite frère et pour l'accueil chaleureux et exceptionnel qui lui a été réservé pendant son séjour en Arabie Saoudite. Le Président de la République chaleureusement accueilli à F’Derick et à Bir Moghrein Inauguration du tronçon routier F'Derick-Touajil Pose de la première pierre du projet extension et modernisation de la ville de Bir Moghrein Visite de plusieurs structures sanitaires, scolaires et hydrauliques Le Chef de l’Etat préside une réunion des cadres de la SNIM La commission nationale de trans- parence des industries extractives a déclaré à l'unanimité, le 7 avril cou- rant, l'adoption du rapport adminis- tratif indépendant de l'année 2013, c'est ce qui ressort d'un communiqué de la commission. Le document, couvrant la période comprise entre le 1er janvier et le 31 décembre 2013, précise qu'il est le 9 e du genre depuis l'adhésion du pays à l'initiative de transparence des industries extractives et le 3 e de- puis la déclaration de la Mauritanie Etat conforme. Lire page 5 Adoption du rapport sur les industries extractives pour l'année 2013 Lire page 4

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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS - ÉDITÉ PAR L’AGENCEMAURITANIENNE D’INFORMATION - N°6493 DU MERCEDI 15 AVRIL 2015 PRIX : 100 UM

Propreté

est acte

de foi

101Numéro vert pour

signaler tout cas

suspect d’Ebola HORIZONS

Pour se prémunir contre Ebola, éviter le contact avec

la personne atteinte et se laver régulièrement les mains au savon

Les populations de F'derick etde Bir Moghrein ont réservéun accueil chaleureux au

Président de la République, Mon-sieur Mohamed Ould Abdel Azizqui effectue actuellement une visitede prise de contact et d'informationau Tiris Zemmour.Le Chef de l’Etat a coupé, hiermatin, le ruban symbolique inau-gurant ainsi le début du fonction-nement du tronçon F'De- rick-Touagil de la route Zouerate –Atar.Le Président de la République a,par ailleurs, visité, dans l’après-midi, l’école I , le dispensaire et lastation de dessalement des eaux deBir Moghrein.Auparavant, dans la matinée, il avisité le château d'eau qui alimentela ville de F’Derick et le centre desanté type B de la cité.Il s’est rendu, également, hiermatin, à l'école fondamental"Cheikh Elweli", à la maison desjeunes, au marché municipal deF’Derick et sur le site du projet desmines de El Aouj.

Lire page 5

Le Président de la République, SonExcellence Monsieur MohamedOuld Abdel Aziz, a présidé, lundi

soir à Zouerate, une réunion des ca-dres de la société nationale indus-trielle et minière (SNIM).

Dans son intervention, le Chef del'Etat a indiqué que l'objectif de cetteréunion est d'écouter les cadres de lasociété l'informer sur la situation del'entreprise au moment où elle subitles effets de la forte baisse des prixdu fer au niveau international ainsique sur les relations de son adminis-tration avec les employés.Il a précisé qu'elle vise aussi àconnaitre toute la vérité et les pointsde vue, de tous, sur la grève des tra-vailleurs de la SNIM, ses causes, lanature des revendications et laconjoncture actuelle que traverse lasociété. Mohamed Ould Abdel Aziza également souligné que les cadrespeuvent s'exprimer librement et sanscontrainte, avant d'ajouter que les in-terventions doivent être toutefoisresponsables, précises et objectives.

Lire page 5

Le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, aadressé un message de remerciement au serviteur des Lieux Saints, Sa Ma-jesté Selmane Ibn Abdel Aziz, Roi d'Arabie Saoudite:Dans ce message, il lui exprime ses sincères remerciements et sa profondegratitude pour l'invitation qu’il lui a adressée pour visiter le Royaume d'Ara-bie Saoudite frère et pour l'accueil chaleureux et exceptionnel qui lui a étéréservé pendant son séjour en Arabie Saoudite.

Le Président de la République chaleureusement

accueilli à F’Derick et à Bir MoghreinInauguration du tronçon routier F'Derick-TouajilPose de la première pierre du projet extension et modernisation de la ville de Bir Moghrein

Visite de plusieurs structures sanitaires, scolaires et hydrauliques

Le Chef de l’Etat préside une réunion des cadres de la SNIM Le Président de la République adresse un messagede remerciement au Gardien des Lieux Saints

La commission nationale de trans-parence des industries extractives adéclaré à l'unanimité, le 7 avril cou-rant, l'adoption du rapport adminis-tratif indépendant de l'année 2013,c'est ce qui ressort d'un communiquéde la commission.Le document, couvrant la période

comprise entre le 1er janvier et le 31décembre 2013, précise qu'il est le9e du genre depuis l'adhésion dupays à l'initiative de transparencedes industries extractives et le 3e de-puis la déclaration de la MauritanieEtat conforme.

Lire page 5

Adoption du rapport sur les industries

extractives pour l'année 2013

Lire page 4

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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION

ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Mohamed Saleh Ould Chighaly

RÉDACTEUR EN CHEF : Diagana Babouna

SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA RÉDACTION : Baba Dianfa Traoré

RESPONSABLE DE LAMAQUETTE : Elhadrami Ould Ahmedou

TIRAGE : IMPRIMERIE NATIONALE

HORIZONS

Page 2HORIZONS N° 6493 DU MERCREDI 15 AVRIL 2015

ANNONCES

DIRECTEUR DE PUBLICATION, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE L’AGENCE

MAURITANIENNE D’INFORMATION: Yarba Ould Sghaïr

AMIFAX: 45 25 55 20

E-mail :[email protected]@gmail.com

B P: 371/ 467Direction des Ressources:

45 25 27 77siège:45 25 29 70/45 25 29 40

Police Secours 17Sapeurs Pompiers 18Brigade Maritime 4525 39 90Brigade Mixte 4525 25 18SOMELEC (Dépannage) 4525 23 08SNDE 4529 84 88Météo 4525 11 71

COMMIssARIATs DE POLICE

Commissariat TZ - 1 4525 23 10Commissariat TZ - 2 4524 29 52Commissariat Ksar 1 4525 21 66Commissariat Ksar 2 4525 27 38Commissariat El Mina 1 4525 12 97Commissariat El Mina 2 4524 25 24Commissariat Sebkha 1 4525 38 21

ADRESSES UTILES

Le Directeur Général de la CNSS informe l'ensemble des employeurs af-filiés à la Sécurité Sociale qu'au terme de l'arrêté n° 561/MFPTMA du 7avril 2015, les déclarations sont désormais trimestrielles et doivent êtredéposées à la Caisse avec le règlement correspondant, dans les 15 pre-miers jours de chaque trimestre civil, pour les cotisations du trimestrecivil précédent. Les employeurs occupant plus de 19 travailleurs ne sont plus tenus dedéposer des déclarations mensuelles,

Le Directeur Général Mohamed Aly DEDEW

Avis aux Employeurs Ministère de la Fonction Publique, du Travail et de la Modernisation de l’Administration

Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS)

Avis d'Appel d'Offres National

AAO N°01 /CNSS/CPMPSACC/151. Dans le cadre de son plan d’actions, au titre de l'année 2015, la Caisse Nationale de Sé-curité Sociale (CNSS) envisage acquérir, sur fonds propres, du matériel informatique enlot unique.

2. La CNSS sollicite des offres sous pli fermé de la part de candidats éligibles et répon-dant aux qualifications requises pour la fourniture demandée conformément aux spécifi-cations contenues dans le cahier des clauses techniques du présent marché .

3. La passation du présent Marché de fourniture sera conduite par Appel d'offres ouvert tel que défini dans le Code mauritanien des Marchés publics.

4.Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) Tèléphone : 45 251629/ 45 2516 80 et 45 2516 45.

5.Les candidats intéressés peuvent obtenir un dossier d’appel d’offres complet en formu-lant une demande écrite à l'adresse du Siège de la Commission de Passation des MarchésPublics des Secteurs de l' Administration, de la Culture et de la Communication(CPMPSACC) sise à l’Ilot C N° 335 Tevragh-Zeina, Nouakchott/Mauritanie BP: 5263 Tel: (222) 45 24 13 25. E-mail: [email protected], contre un paiement non rem-boursable au Trésor Public, exclusivement, de trente mille Ouguiya (30 000 UM).

6.Les offres devront être soumises au plus tard le lundi 18 mai 2015 à 12H00 GMT àl’adresse du siège de la CPMPSACC sise à l’Ilot C N° 335 Tevragh-Zeina Nouakchott- Mauritanie où elles seront ouvertes au plus tard le lundi 18 mai 2015 à 12 h00 GMT enprésence des représentants des candidats qui le souhaitent.

7.Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. Les offres doivent comprendre unegarantie de soumission d’un montant de Cinq cent mille Ouguiya (500 000 UM) valableau moins 120 jours à compter de la date limite de dépôt.

8.Les offres devront demeurer valides pendant la durée de trente jours (30 jours) à comp-ter de la date limite de dépôt.

LE DIRECTEUR GENERALMOHAMED ALI OULD DEDEW

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Page 3HORIZONS N°6493 DU MERCREDI 15 AVRIL 2015

ACTUALITE

Le Président de la République, Mon-sieur Mohamed Ould Abdel Aziz,est arrivé, mardi après-midi, à BirMoghrein, troisième étape de la vi-site d'information et de prise decontact qu'il effectue actuellementdans le Tiris Zemmour.Le Chef de l'Etat, accompagné duwali du Tiris Zemmour, a été ac-cueilli à l'aéroport par le hakem deBir Moghrein, colonel Neh OuldSouvi, le maire de la commune,M.Jid Ould Khadad Ould Abdel

Haye et le commandant de la com-pagnie N° 1, commandant Moha-med Mahmoud Ould Bneijara.Etaient également présents à l'ac-cueil du Président de la République,le député, le sénateur, les élus lo-caux, les cadres et les notables de lamoughataa.Les habitants de la moughataa ontréservé au Président de la Répu-blique un accueil chaleureux etspontané. Ils se sont massés sur lesdeux côtés de la route reliant le cen-tre-ville à l'aéroport, brandissant desportraits du Chef de l'Etat et scan-dant des slogans témoignant leursoutien à sa politique et leurs remer-ciements pour les acquis accomplisces dernières années.

Le Président de la République s’estrendu au dispensaire de Bir Mo-ghrein pour constater l'état de son

fonctionnement et les conditions deprise en charge des malades.Au niveau de cette formation sani-taire, le Président de la Républiquea été édifié sur l'état des équipe-ments et le rôle du dispensaire dansla couverture sanitaire des habitantsde la mougha- taa.Créé en 2014, grâce à un finance-ment de la Fondation de Bienfai-sance de la SNIM, le centre offre desconsultations sanitaires aux habi-tants de la moughataa. Il est équipé

d'un laboratoire d'examens, d'un ser-vice de maternité et d'une salled'hospitalisation de 7 lits. Son per-sonnel est composé d'un médecin-chef, de deux infirmiers d'Etat, d'unesage-femme et de deux accou-cheuses.

Il s’est rendu, ensuite, à l'école I deBir Moghrein. Au niveau cet éta-blissement scolaire, le Président dela République s'est rendu dans lesdifférentes salles de classe où il a étéédifié sur les conditions du déroule-ment des cours et les problèmes quientravent l'action éducative.Sur place, le Chef de l'Etat a ques-tionné les enseignants sur le niveaudes élèves et celui d’application desprogrammes scolaires. L'Ecole (I) deBir Moghrein compte 315 élèvesdont 48% des filles, six salles declasse et un staff enseignant de 9 ins-

tituteurs.

Dans l’après-midi, également, lePrésident de la République a visité,mardi après-midi, la station de des-salement d'eau dans la ville de BirMoghrein.Le Président de la République s'estenquis du déroulement des travauxau niveau de la station avant d'écou-ter des explications techniques dé-taillées sur les procédures utiliséesdans le dessalement de l'eau.La station se compose de deux uni-tés de traitement de l'eau, d'une ca-pacité, chacune, de 120 mètres cubespar jour.Cette station que supervise la SO-MELEC procède au dessalement del'eau grâce à des générateurs fonc-tionnant à l'énergie solaire.La station dispose d'un réservoird'eau d’une capacité de 60 mètrescubes. L’eau traitée provient d'unpuits situé à quatre kilomètres de laville.

Hier, dans la soirée, le Président dela République a procédé, à la pose dela première pierre du projet d'exten-sion et de modernisation de la villede Bir Moghrein, dont il a dévoilé laplaque commémorative donnantainsi le coup d'envoi du projet. Il aensuite pris connaissance des don-nées relatives au projet.Le plan d'urbanisme du projet, qui a

déjà été conçu, couvre une superfi-cie de 100 hectares et comporte1500 parcelles de terrain à usaged'habitation et de commerce, en plusde 14 domaines fonciers.Dans un mot prononcé pour la cir-constance, le ministre de l'Habitat,de l'Urbanisme et de l'Aménagement

du Territoire a indiqué que le dé-marrage de ce projet s'inscrit dans lecadre du programme de son départe-ment qui a connu, a-t-il dit, une forteimpulsion au cours du premier man-dat du Président de la République,Son Excellence Monsieur MohamedOuld Abdel Aziz. Cela s'est reflété,a-t-il dit, à travers l'exécution d'unprogramme pour l'extension et lamodernisation de 11 centres urbains

et l'éradication du phénomène desquartiers précaires (Gazra).Le ministre a précisé que le projetouvrira aux populations de la villedes perspectives prometteuses pourle développement de l'espace urbain.Pour sa part, le directeur général dela société ISKAN, M. Mohamed

Mahmoud Ould Jafar, a indiqué quele projet constitue une preuve élo-quente de la volonté du Président dela République de permettre à la villede retrouver son rôle central en tantque centre pour le renforcement et ladiversification des échanges avec levoisinage.Il a ajouté que ce projet s'inscrit dansle cadre de la politique suivie parl'Etat au cours des dernières annéeset visant à développer et à moderni-ser les villes de l'intérieur du pays.Prenant la parole auparavant, lemaire de Bir Moghrein a souhaité auPrésident de la République la bien-venue, au nom de la population de saCommune.Il s'est, en outre, félicité des réalisa-tions accomplies dans les domainesde l'eau, de l'électricité et de la santéau profit des habitants de la ville.Auparavant, à F'derick, les popula-tions ont réservé un accueil massif etchaleureux au Président MohamedOuld Abdel Aziz, qui a été accueilli,à l'entrée de la ville, par le hakem dela moughataa, le maire de la com-

Le Président de la République chaleureusement

accueilli à F’Derick et à Bir MoghreinInauguration du tronçon routier F'Derick-TouajilPose de la première pierre du projet extension et modernisation de la ville de Bir Moghrein

Visite de plusieurs structures sanitaires, scolaires et hydrauliques

Suite en page 4

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Page 4HORIZONS N°6493 DU MERCREDI 15 AVRIL 2015

ACTUALITE

mune de F’Derick, les élus, les no-tables et un public nombreux.Les habitants de F’Derick brandis-saient des portraits géants du Prési-dent de la République et desbanderoles louant les réalisations ac-complies dans le pays.

Au cours de cette visite, le Présidentde la République a procédé, hiermatin, à la coupure du ruban sym-bolique du projet routier de la routeZouerate –Atar, inaugurant ainsi le

début du fonctionnement du tronçonF'Derick-Touajil.Ce tronçon fait partie d'une route re-liant F’Derick à Kseir Terchane,d'un coût financier de 6 milliardsd'Ouguiyas entièrement supportéspar le budget de l'Etat, est long de 57km.Le Chef de l'Etat s'est aussi informésur l'état d'avancement des travauxdu tronçon 2 de la route Zouerate -Atar, long de 50 km, et celui deTouajil- Choum, à un stade avancé.Le ministre de l'Équipement et desTransports, M. Isselkou OuldAhmed Ould Izidbih, a indiqué queplus de 1400 km de routes bituméesont été construites, tandis que plusde 520 km ont été réhabilités, avantd'ajouter que les travaux se poursui-vent encore dans plusieurs autresprojets.Le ministre a souligné que ces chif-fres traduisent la politique d'équitéet de justice appliquée par l'Etatdans la distribution des projets àl'échelle nationale.

De son côté, le maire de la com-mune de F'Derick, M. Ikebrou OuldSlama Ould Babah, a souhaité labienvenue au Président de la Répu-blique, et a salué les réalisations ac-complies dans le pays au cours desdernières années.

Le Président de la République a, parailleurs, visité, hier matin, le châ-teau d'eau qui alimente la ville deF’Derick et le centre de santé type Bde F’Derick. Il a également visité,hier matin, l'école fondamentale

"Cheikh Elweli", la maison desjeunes et le marché municipal deF’Derick, le projet des mines ElAouj.Le Président de la République a vi-sité, hier matin, le château d'eau quialimente la ville de F’Derick.Sur les lieux, le Chef de l'Etat asuivi, avec attention, des explica-tions détaillées sur la capacité duchâteau d'eau et le rôle qu'il jouedans l'approvisionnement des habi-tants de la ville en eau potable.Le château d'eau, qui a une capacitéde 250 m3, alimente, en plus deF’Derick, certains quartiers de laville de Zouerate.

De même, le Président de la Répu-blique a visité, hier matin, l'écolefondamental "Cheikh Elweli" deF’Derick. Il s'est rendu dans les dif-férentes classes de l’école où il s'estinformé sur le niveau des élèves etla contribution du personnel d'enca-drement à la réalisation des objectifsde 2015, année de l'enseignement.L'école Cheikh Elweli comprend six

Le Président de la République, Mon-sieur Mohamed Ould Abdel Aziz, aadressé le message de remerciementsuivant au serviteur des lieux saints,Sa Majesté Selmane Ibn Abdel Aziz,roi d'Arabie Saoudite:"Majesté et cher frère,

Il m'est agréable de vous exprimer,

en mon nom personnel et au nom du

peuple et du gouvernement maurita-

niens, mes sincères remerciements et

ma profonde gratitude pour l'invita-

tion que vous m'avez adressée pour

visiter le Royaume d'Arabie Saou-

dite frère, et pour l'accueil chaleu-

reux et exceptionnel que vous m'avez

réservé pendant mon séjour dans

votre pays.

Cette visite historique et l'atmo-

sphère fraternelle et fervente qui l'a

marquée nous ont permis de consta-

ter la profondeur des relations fra-

ternelles entre nos deux peuples

frères. Aussi, nous ne ménagerons

aucun effort pour développer et ren-

forcer davantage ces relations vers

des perspectives qui ajoutent à leur

profondeur historique une dimen-

sion stratégique.

Nous apprécions hautement le rôle

primordial que vous assumez dans

la région et dans le monde et nous

vous exprimons notre souhait de

renforcer les relations de coopéra-

tion dans tous les domaines entre

nos deux pays frères.

Qu'Allah guide nos pas vers le bien

être de nos Oummas arabe et isla-

mique.

Veuillez agréer, Majesté et cher

frère, l'expression de ma très haute

considération.

Votre frère, Mohamed OuldAbdel Aziz ".

Le Président de la République adresse un message

de remerciement au Gardien des Lieux Saints

Le Président de la République chaleureusement

accueilli à F’Derick et à Bir Moghrein

classes dans lesquelles huit ensei-gnants dispensent des cours à 309élèves dont 143 filles.Dans la même journée, MonsieurMohamed Ould Abdel Aziz a visité,hier matin, la maison des jeunes etle marché municipal de F’Derick. LeChef de l'Etat a écouté des explica-tions sur les capacités de ces deuxinfrastructures construites par laFondation SNIM au profit des popu-lations de la commune.Le marché renferme 12 boutiques etun hangar, tandis que la maison desjeunes offre la possibilité aux jeunesde la commune d'exercer les diffé-rentes activités sportives.

Toujours dans le cadre de sa visitede prise de contact et d’information,le Président de la République a ef-fectué, hier matin, une visite au pro-jet des mines El Aouj de la sociétémétallurgique El Aouj.Ce projet est le fruit d'un partenariatentre la Snim et la société austra-lienne Sphère.Le Chef de l'Etat s'est enquis desdonnées indicatives du projet et desa contribution à l'augmentation dela production de la société, ainsi quedes opportunités d'emploi qu'il offre,et qui auront des répercussions posi-tives sur les populations locales.Il est attendu que la capacité pro-ductive de ce projet dépasse les30T/an.La société métallurgique El Aoujvise, à travers ce projet, la produc-tion de 7T/an de composantes ré-ductrices et le développement du

divinateur de fer d'El Aouj, qui doi-vent en faire l'une des plus impor-tantes sociétés minières enMauritanie.Le projet El Aouj se propose d'ex-traire et de traiter le minerai de fer

du gisement d'El Aouj, et deconstruire les infrastructures et lesinstallations supports nécessairespour les opérations minières. La pro-duction sera de 11 millions tonnesde concentré de minerai de fer paran. Le concentré sera transporté viaune nouvelle bretelle reliant la mineau chemin de fer de la Snim qui des-sert le port de Nouadhibou, d'où ilsera exporté. Le projet sera alimentéen eau saumâtre à partir de Touajilet d'Aouchiche. Cette eau n'est paspropre à la consommation humainesans un important traitement. Le

projet sera exploité suivant lesnormes internationales. Il veilleranotamment à la promotion de lasanté et de la sécurité au travail, autraitement équitable des travailleurs,à avoir un impact positif sur la com-

munauté locale et à éviter les im-pacts négatifs sur l'environnement.Le Président de la République a,aussi, visité, hier matin, le centre desanté type B de F’Derick.Le Chef de l'Etat s'est rendu dans lesdifférents services de l'établissementpour s'informer sur les équipementset les prestations qu'il offre aux visi-teurs.Un médecin généraliste, un infirmierd'Etat et une accoucheuse travaillentdans ce centre qui dispose d'une am-bulance.

Suite de la page 3

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HORIZONS N° 6493 DU MERCREDI 15 AVRIL 2015

ACTUALITEPage 5

Le Président de la République,Son Excellence Monsieur Moha-med Ould Abdel Aziz, a présidé,lundi soir à Zouerate, une réuniondes cadres de la Société NationaleIndustrielle et Minière (SNIM) aucours d’un diner-débat.Dans son intervention, le Chef del'Etat a indiqué que l'objectif decette réunion est d'écouter les ca-dres de la société à propos de lasituation de l'entreprise, au mo-ment où elle subit les effets de laforte baisse des prix du fer au ni-veau international ainsi que surles relations de son administrationavec les employés.Il a ajouté qu'elle vise aussi àconnaitre toute la vérité et lespoints de vue de tous sur la grèvedes travailleurs de SNIM , sescauses, la nature des revendica-tions et la conjoncture actuelleque traverse la société. MonsieurMohamed Ould Abdel Aziz a éga-lement souligné que les cadrespouvaient s'exprimer librement etsans contrainte, avant d'ajouterque les interventions doivent êtretoutefois responsables, précises et

objectives.Le délégué des travailleurs a de-mandé, dans son intervention, unesolution aux problèmes de loge-ment et de santé ainsi que le paie-ment de trois mois de salaire, deprimes d'incitation et à observerl'équité entre les cadres et les au-tres travailleurs dans les avan-tages disponibles. Il a soulignéque la page de la grève est défini-tivement tournée et une nouvellepage de production est ouverte. Ila remercié tous ceux qui ontcontribué à trouver une solution àla grève.Certains des cadres ont, de leurcôté, abordé la politique d'austé-rité appliquée par la société pourfaire face aux répercussions de labaisse des prix du fer sur le mar-ché international.Dans ses réponses, le Président dela République a précisé que l'Etatest déterminé à assurer la pour-suite des activités de la SNIM etla pérennité d'offres d'emploi à sestravailleurs, avant de noter que labaisse des prix du minerai de ferau niveau international a des re-

tombées négatives sur la sociétéqui ne peut plus supporter desaugmentations de salaires des em-ployés, au moment où plusieurspays ont fermé leurs usines deproduction face aux pertesqu'elles ont subi.Le Chef de l'Etat a exhorté les tra-vailleurs de la SNIM au sacrificepour l'intérêt de leur entreprise etde la Mauritanie, avant d'assurerqu'une augmentation de salairedans la présente situation a des ré-percussions négatives sur labonne réputation de la SNIM.Il a indiqué que les investisse-ments dont la ville de Zouerate abénéficié ces derniers temps tra-duisent le rôle important joué ac-tuellement par la SNIM, et ainvité les participants à la réunionà éviter d'impliquer la politiquedans leurs relations avec la so-ciété. Le Chef de l’Etat a, enfin,invité les cadres à s'éloigner despropagandes politiques calami-teuses, d'éviter les revendicationsirraisonnables qui ont des réper-cussions négatives sur l'avenir del'entreprise.

Le Président de la République préside

une réunion des cadres de la SNIM

La commission nationale de trans-parence des industries extractives adéclaré à l'unanimité, le 7 avril cou-rant, l'adoption du rapport adminis-tratif indépendant de l'année 2013,c'est ce qui ressort d'un communiquéde la commission.Le document, couvrant la périodecomprise entre le 1er janvier et le 31décembre 2013, précise qu'il est le9e du genre depuis l'adhésion dupays à l'initiative de transparencedes industries extractives et le 3e de-puis la déclaration de la MauritanieEtat conforme.Il précise que la Mauritanie a res-pecté la date de publication du rap-

port et félicite les parties bénéfi-ciaires du travail réalisé.Le rapport a pour objectif, selon lecommuniqué, d'aider le gouverne-ment mauritanien et les parties bé-néficiaires à fixer la contribution dusecteur des industries extractivesdans le budget de l'Etat, le renforce-ment de la transparence et de labonne gouvernance dans cette fi-lière.Les recettes du secteur pétrolier etminier pour 2013, à l'exception desrevenus du secteur des coquillages,sont couvertes par le document. Ilressort 99% des revenus miniers et84% des revenus des hydrocarbures,

avec une couverture globale estiméeà 96% du total des revenus des in-dustries extractives.Le rapport 2014 devra être publié àla fin de l'année en cours et adoptéau mois d'avril 2016.L'initiative de transparence des in-dustries extractives vise à consoliderla transparence et la bonne gouver-nance des revenus publics des Etatsriches en ressources pétrolières, ga-zières et minières.La Mauritanie a adhéré à cette ini-tiative en septembre 2005 et a étédéclarée pays conforme depuis le 15février 2012.

Adoption du rapport sur les industries

extractives pour l'année 2013

Le président de l'Assemblée natio-nale, M. Mohamed Ou Boilil, a reçuen audience, hier, à Nouakchott,l'ambassadeur du Mali en Maurita-nie.

L'entrevue a porté sur la coopérationentre les deux pays et sur les moyensde la renforcer davantage dans tousles domaines.

La Mauritanie participe aux réu-nions de printemps de la Banquemondiale et du Fonds Monétaire in-ternational (FMI) qui se tiennent àWashington, les 16 et 17 avril. Notrepays est représenté à ces réunions

par MM. Moktar Ould Diay, minis-tre des Finances, et Aziz Ould Dahi,gouverneur de la Banque Centralede Mauritanie, qui ont quitté Nouak-chott, hier soir, pour se rendre auxEtats Unis.

Les travaux d'un atelier d'applicationdes procédures du code internationalde la sécurité des navires et des portsmaritimes, organisé par le ministèredes Pêches et de l'Economie mari-time en collaboration avec l'Organi-sation Maritime Internationale(OMI), ont débuté mardi à Nouak-chott.La rencontre vise à initier les parti-cipants sur la sécurité maritime, lecode l'organisant ainsi que la coopé-ration internationale en matière deprévention et de lutte contre lesrisques sécuritaires croissants dansle monde, tels que le terrorisme, lapiraterie et la criminalité transfron-talière.Le ministre de l'Intérieur et de la Dé-centralisation, M. Mohamed OuldAhmed Salem Ould Ahmed Raré,ministre des Pêches et de l'Econo-mie maritime par intérim, a indiquéà cette occasion, que l'insécurité ma-ritime constitue aujourd'hui l'une desplus importantes préoccupations surles plans sous- régional et interna-tional.Il a souligné, également, qu'en rai-son de sa large vitrine maritime, laMauritanie fait de cette question unepriorité, conformément aux orienta-tions du Président de la RépubliqueMonsieur Mohamed Ould AbdelAziz, qui a réalisé la sécurité natio-nale et immunisé le pays contre des

défis et des menaces.Et d'ajouter que cet objectif consti-tue un axe principal des politiquesgénérales de l'Etat comme l'illustrela nouvelle stratégie du secteur despêches et de l'économie maritime.La conseillère du secrétaire généralde l'OMI, Mme Salma Hassam, amis en exergue l'importance de lacoopération institutionnelle et la né-cessité d'élaborer des stratégies ma-ritimes nationales garantissant lesplans d'urgence et le lancement d'unréseau régional intégré dans le do-maine des gardes-côtiers pour le dé-veloppement durable du secteur denavires et des infrastructures por-tuaires, le contrôle des frontières, lerenforcement de la sécurité maritimeet la protection du milieu marin.Les participants à cet atelier, issusd'institutions sécuritaires, militaireset civiles établiront une évaluationdu plan national d'application desprocédures de sécurité des navires etdes infrastructures portuaires stipu-lées par le code maritime internatio-nal et échangeront les expériencesdans ce domaine vital.L'ouverture de l'atelier s'est dérouléeen présence du ministre de la Jus-tice, M. Sidi Ould Zeine, et de la se-crétaire générale du ministère desPêches et de l'Economie maritime,Mme Khadijetou Mint Bouka.

Le président de l'Assemblée nationale

reçoit l'ambassadeur du Mali

La Mauritanie prend part aux réunions de

printemps de la Banque mondiale et du FMI

Vers l'application du code international de la

sécurité des navires et des ports maritimes

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HORIZONS N° 6493 DU MERCREDI 15 AVRIL 2015

ACTUALITE

Page 6

M. Nany Ould Chrougha, ministredes Pêches et de l'Economie mari-time présentera un exposé sur l'im-portance du secteur des pêches enAfrique, notamment en ce quiconcerne le rôle de ce secteur dansla lutte contre la pauvreté et dans lasécurité alimentaire, au cours d'unejournée consacrée à la pêche mari-time, en marge des réunions du prin-temps de la Banque mondiale, les 16et 17 avril à Washington.

Le ministre, qui a quitté Nouakchott,lundi soir à destination des EtatsUnis d'Amérique, présentera aussiau cours de la journée la nouvellestratégie nationale de pêche adoptéerécemment par le gouvernement.Il est à noter que la Banque Mon-diale a financé pour la première foisen Mauritanie, d'importants projetsde développement dans le domainedes pêches dont notamment le pôlede développement dans la zone

franche de Nouadhibou et le projetd'appui aux infrastructures à Nouak-chott.Les financements en question quiont été décidés en mars dernier àWashington, sous forme de don, ontatteint près de 40 millions de dollarsaméricains.Au cours de ce voyage, le ministreest accompagné par une délégationde son département.

Le ministre de l'Habitat, de l'Urba-nisme et de l'Aménagement du Ter-ritoire, M. Ismail Ould Sadegh asupervisé, mardi, dans la moughataade Bir Moghrein, la cérémonie depose de la première pierre pour laconstruction d'une nouvelle prisondans la ville.La nouvelle infrastructure péniten-tiaire, qui a une capacité de 200places sera édifiée sur une superficiede 2400 m2 et a pour coût 388 mil-lions d'ouguiyas prélevés sur le bud-get de l'Etat.Les travaux, qui doivent prendre findans 4 mois, sont exécutés par legénie militaire.La cérémonie de pose de la première

pierre s'est déroulée en présence duwali du Tiris Zemmour, du hakem de

Bir Moghrein, du député et du séna-teur de la moughataa.

La Mauritanie participe à une journée

sur les richesses halieutiquesLa ministre déléguée

se rend à Alger

Le ministre de l'Habitat pose la première

pierre d'une prison à Bir Moghrein

La ministre déléguée auprès de laministre des Affaires étrangères etde la Coopération, chargée des Af-faires magrébines, africaines et desMauritaniens de l'Etranger, MmeKhadijetou M'Bareck Fall, a quittéNouakchott, mardi matin, pourAlger.Dans la capitale algérienne, la mi-nistre participera aux réunions duGroupe de médiation internationalepour la Paix au Mali, qui débuterontà partir du 15 avril.Mme Khadijetou M'Bareck Fall estaccompagnée par SEM l'ambassa-deur Mohamed Saleck Ould AhmedBanemou, directeur de la Commu-nication et de la Documentation auministère des Affaires étrangères etde la Coopération.

Le Groupe de Médiation présidé parl'Algérie comprend les pays voisinsdu Mali: Mauritanie, Niger, BurkinaFaso et Tchad, en plus de l'UnionAfricaine, de la CEDEAO, de l'OCI,de l'ONU/MINUSMA et de l'UnionEuropéenne.

Les travaux d'un atelier régional surl'application des législatives euro-péennes dans le domaine des instru-ments de métrologie, organisé par leministère du Commerce, ont débuté,hier, à Nouakchott.La secrétaire générale du ministèredu Commerce, de l'Industrie et duTourisme, Mme El Alia Mint Men-kouss, a indiqué que la rencontre, detrois jours, profite à des experts issusdes Etats du Maghreb Arabe dans le

but de les initier aux outils tech-niques métrologie." La météorologie légale constitue lameilleure garantie de la sécurité destransactions et des échanges com-merciaux " a-t-elle dit, d'où la né-cessite de se tenir à jour par rapportaux évolutions qui peuvent affecterce domaine tant au niveau interna-tional que régional, a-t-elle ajouté.Elle a mis, également, en exergue lasolide coopération unissant les Etats

du Maghreb Arabe dans le domainedes instruments de normalisation de-puis la création du réseau maghrébinde météorologie.Le directeur de la Normalisation etde la Promotion de la Qualité au mi-nistère du Commerce, également,président du Comité maghrébind'Adaptation des Législations tech-niques des dispositifs de mesure auniveau des pays maghrébins, M.Mohamed Abdallahi Ould Ethmane,a indiqué, dans son intervention, queles experts maghrébins suivront aucours de cette rencontre des exposéssur le spécimen portugais de sur-veillance des dispositifs de normali-sation comme modèle européen etdes dispositifs de pondération ma-nuel ainsi que l'examen des modèlesapprouvés.La cérémonie d'ouverture s'est dé-roulée en présence des secrétairesgénéraux du pétrole, de l'énergie etdes mines et de la santé.

Démarrage à Nouakchott d'un atelier

régional sur les instruments de métrologie

La Mauritanie participera aux festi-vités marquant la proclamation de laville de Constantine capitale de laculture arabe pour l'année 2015.Elle sera représentée à cette mani-festation, qui débutera le 16 avril àAlger par la ministre de la Culture etde l'Artisanat, Mme Hindou Mint

Aînina, qui a quitté Nouakchottmardi à destination d'Alger, en ré-ponse à une invitation de la ministrealgérienne de la Culture.La ministre est accompagnée parson conseiller chargé de la commu-nication et du directeur de la pro-grammation et de la coopération.

La Mauritanie invitée aux festivités

commémorant Constantine capitale

de la culture arabe

La présidente de la communauté ur-baine de Nouakchott(CUN), M.Maty Mint Hamady, a quitté Nouak-chott, lundi soir, à destination deParis où elle effectuera du 14 au 19avril 2015 une visite à l’invitation dela commune de l'Ille de France.Au cours de son séjour, la présidente

de la CUN établira un protocoled'accord entre sa communauté etl'Ile de France pour l'année 2015.M. Maty Mint Hamady est accom-pagnée du directeur de l'observatoiredes œuvres de la CUN et sonconseiller technique.

Départ de la présidente

de la CUN pour la France

M. Mrabbih Ould Bounenna OuldAbidine, wali de Nouakchott sud avisité un certain nombre d'infras-tructures sanitaires de la wilaya.Le wali s'est rendu, à cette occasion,dans les bureaux de la direction ré-gionale de la Santé ainsi que dans lecentre Ibn Sina qui se trouve dans lamoughataa d'Arafat où il s'est enquisde la situation dans ces infrastruc-tures sanitaires.Le wali s'est réuni, par la suite, avecle personnel de la direction régio-nale de la Santé. Il a écouté, à cetteoccasion, des explications sur le rôlejoué par cette direction et les presta-

tions sanitaires et administrativesqui offrent ses services ainsi que surles problèmes qui se posent à la for-mation sanitaire.Le wali s'est engagé à trouver les so-lutions appropriées à tous les pro-blèmes posés, exhortant le personnelà plus d'abnégation, d'assiduité et deferveur dans l'exécution des tâ chesqui leur sont assignées.Le wali était accompagné au coursde cette visite par le wali mouçaid,le hakem mouçaid de la moughataade Arafat et le directeur régional dela Santé.

Le wali de Nouakchott sud visite

des infrastructures sanitaires

''Inculquer aux filles rurales duHodh Echarghi des connaissancesdans les domaines des droits del'homme et du développementlocal'', tel est l'objectif d'un atelier,organisé par la Commission natio-nale de la Culture, de l'Education etde la Science en collaboration avecl'UNESCO et le ministère des Af-faires sociales, de l’Enfance et de laFamille dont les travaux ont débutémardi à Néma.Il profite à 40 filles issues des diffé-rentes communes du Hodh Echar-

ghi.Le directeur de cabinet du wali, M.Mohamed Cheikh Macina, a mis enexergue l'importance des sujets quiseront débattus par les participanteset qui s'articulent sur la vulgarisationdes droits de la femme en vue d'im-muniser la société contre les risquesde discorde et promouvoir la cohé-sion sociale.Pour sa part, le représentant del'UNESCO, M. Ahmed Jiddou OuldMohameden, a souligné que l'accentsera mis sur la convention interna-

tionale d'élimination de toutes lesformes de la discrimination à l'en-contre de la femme, celle de la luttecontre la torture et les autres conven-tions ratifiées par la Mauritanie.L'agenda de l'atelier prévoit des ex-posés les droits de la femme, sonéducation et son rôle dans l'enraci-nement de la démocratie et la culturecitoyenne, le montage des microsprojets et l'administration et la ges-tion des projets.

Initiation des filles rurales aux Droits

de l'Homme et au développement à Néma

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HORIZONS N° 6493 DU MERCREDI 15 AVRIL 2015

ENVIRONNEMENTPage 7

Déchets électroniques

Une source majeure de pollution planétaire (3)

Selon les dernières projectionsdu cabinet Forrester, un milliardd'ordinateurs personnels (PC) onservi dans le monde depuis 2008et plus de deux milliards d'ici à2015. Mais que fait-on de cesmontagnes d'écrans, d'unîtes cen-trales, de claviers, d'imprimanteset de périphériques en tout genrelorsqu'ils sont obsolètes ou horsd'usage?Entre 20 a 50 millions de tonnesde e-déchets s'amoncellent dansle monde et ce volume croit de 3a 5 % par an, d'après une étudedes Nations unies de 2005. LaFrance produit, à l'heure actuelle,en moyenne 25 kg de DEEE (dé-chets d'équipements électriqueset électroniques) par an et parpersonne. Et sur ces 25 kg, 8 % –soit moins de 2 kg – passent dansune filière de collecte puis éven-tuellement de recyclage pour unquart d'entre eux.En Europe, ce sont, selon un rap-port de l'Union européenne, présde 36 tonnes de mercure et 16tonnes de cadmium qui sont ainsirejetées chaque année dans l'at-mosphère, essentiellement à

cause de l'incinération desDEEE.Il ne s'agit pourtant là que de lapartie visible de l'iceberg. L'aug-mentation du parc informatiqueinduit aussi un coût énergétique,et donc environnemental, de plusen plus élève. Quand le nombred'ordinateurs personnels croit, laquantité d'électricité nécessairepour les alimenter augmente mé-caniquement.Mais outre ces appareils, l'infra-structure d'Internet elle-mêmedraine une grande quantité deressources énergétiques. Estiméeà 123 terawattheures en 2005, laconsommation électrique de l'en-semble des serveurs dans lemonde équivaut a la productiond'une quinzaine de centrales nu-cléaires.Soutenu par des serveurs bonmarché, mais de basse qualité etpeu efficients, Internet contribuea une facture énergétique de plusde 5 milliards d'euros par an.Entre 2000 et 2005, la consom-mation mondiale de ces serveursa plus que doublé..

Des pays poubelles des e-déchets de l'Occident

Le recyclage des e-déchets estcomplexe et nécessite la manipu-lation de composants nocifs pourla santé et l'environnement. Il estpeu ou pas rentable et dangereux.C'est donc "tout naturellement"que les pays développés envoientleurs déchets dans les pays émer-

gents, en fermant les yeux sur lesméthodes employées localement.Une pollution à grande échelleliée à cette industrie touche l'Asieet l'Afrique. Le Basel Action Net-work (BAN) recense les dé-charges, les filières et plusgénéralement tous les abus enmatière de pollutions électriqueset électroniques. Selon lui, et àtitre d'exemple, plus de 500conteneurs de matériel informa-tique d'occasion sont débarquéschaque mois dans des pays afri-cains pour être réparés et réutili-sés. Mais prés des trois quarts dechaque cargaison se révèlent inu-tilisables et sont détruits sans pré-cautions ou, pire, abandonnésdans de vastes décharges. Les méthodes employées dansles pays pauvres pour retraiterces déchets sont très rudimen-taires et les répercussions sur lasanté des populations et l'envi-ronnement lourdes. L'eau est levecteur principal de ces pollu-tions. La prise de conscience desEtats pollueurs, notamment, lespays développés a été lente maisun arsenal législatif a vu le jour:la convention de Bale, qui inter-dit toute exportation de produitsdangereux entre les pays signa-

taires, est entrée en vigueur en1992. En matière de recyclage, laréglementation est intervenueplus tard. Une directive euro-péenne dite DEEE (déchetsd'équipements électriques etélectroniques), votée en 2003, estappliquée au niveau européen de-puis août 2005. Dans le mêmetemps, une autre directive euro-

péenne dite RoHS (Restriction ofHazardous Substances) visant àcontrôler l'utilisation de subs-tances dangereuses dans les équi-pements électriques etélectroniques a été adoptée.A l'heure actuelle, ce dispositiflégislatif est opérationnel en Eu-rope et la plupart des pays déve-loppés suivent le mouvement.Les filières de récupération puisde recyclage se mettent en placeet sont l'affaire de tous : construc-teurs et distributeurs sont désor-mais tenus de les respecter. Maisforce est de constater qu'une ma-jorité des Etats concernés conti-nue d'envoyer leurs e-déchetsvers les pays émergents, parfoissous forme de dons pour contour-ner la loi.

Des initiatives "vertes" dispa-rates

Devenues soucieuses des ques-tions ayant trait à l'environne-ment, ou de leur image, lesentreprises d'informatique s'in-vestissent de plus en plus dans leretraitement des matières dange-reuses. Remis en cause par l'as-sociation Greenpeace, qui publierégulièrement un Guide pour unehigh-tech responsable, l’entre-

prise Apple s'est, par exemple,engagé à devenir "plus vert", et amontrer plus de transparencedans ses procédures de recyclage.Les grands groupes industrielstentent également de promouvoirdes mesures de réduction de laconsommation d'énergie des or-dinateurs. Réunis dans la ClimateSavers Computing Initiative, desacteurs majeurs comme Micro-soft, AMD, Lenovo et IBM, etplus récemment Google et Intel,travaillent en accord avec l'orga-nisme de défense de l'environne-ment World Wildlife Fund(WWF) et 25 autres associations.Les fabricants d'ordinateurs et decomposants qui participent acette initiative se sont engagés àélaborer des produits économesen énergie qui remplissent lesexigences techniques de l'EPA,l'Agence fédérale américaine del'environnement. Les autres en-treprises qui adhérent à cette ini-tiative vont s'équiperd'ordinateurs plus économes.Elles espèrent économiser 5,5milliards de dollars de dépensesénergétiques par an et réduire lesémissions de gaz à effet de serrede 54 millions de tonnes an-nuelles.L'infrastructure du réseau Inter-net, composée de dizaines demillions de serveurs, tend égale-ment vers une baisse sensible desa consommation électrique. Deplus en plus de constructeurs pro-posent des serveurs virtuels, quiremplacent peu à peu les rangées,armoires et baies de serveurs trèsgourmands en énergie. D'autresentreprises essaient, quant à elles,de démocratiser les serveurs ditsde "basse consommation".Ces initiatives disparates suffi-ront-elles? La multiplication dese-déchets et la pollution engen-drée par les industries des nou-velles technologies imposent-elles l'élaboration d'un "proto-cole de Kyoto" informatique?

(A sUIVRE)Baba D. Traoré

[email protected]

Une étude du programme des Nations Unies pourl’Environnement datant de 2005 estime qu’entre20 et 50 millions de tonnes de déchets électro-

niques sont produits chaque année. Il est difficile d’obte-nir des chiffres plus précis, ces objets ne faisant pasl’objet d’une traçabilité, et ne font que peu souvent l’ob-jet d’études statistiques.si de nombreux pays (essentiellement occidentaux) ontmis en route des filières de recyclage, il faut bien se ren-dre compte que ce n’est pas le cas partout. Par ailleurs, même dans l’hypothèse d’un parfait recy-clage, il demeure à l’issue du processus un certain nom-bre de déchets dits terminaux, généralementextrêmement toxiques, qu’il n’est pas possible de réutili-ser, et pour lesquels la seule issue est un stockage, pourune durée infinie.

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Page 8HORIZONS N° 6493 DU MERCREDI 15 AVRIL 2015

MAGAZINE

Hygiène de vie

Les 6 pouvoirs guérissant de l’eau chaudeLa valeur thérapeutique del’eau chaude n’est pas une dé-couverte récente. Elle a étéutilisée par les chinois, les In-diens et plusieurs autres paysde l’Asie du sud-est.L’eau est l’élément le plus ré-ceptif. Par conséquent, Elleagit comme un grand récep-teur d’énergie. Elle a aussi despropriétés thermodynamiquesdistinctives.L’eau chaude stocke unequantité énorme d’énergie ca-lorique, qu’elle transfère aucorps. L’impact de l’eau sur lecorps est direct et puissant.

Pourquoi l’eau chaude est bénéfique? L’eau chaude est stimulante. Elleaugmente légèrement la températurecorporelle. Elle est relaxante pour lesmuscles, les articulations, les vais-seaux sanguins.L’eau chaude ouvre les pores et les

capillaires, favorise la transpirationet peut pénétrer profondément dansla peau et les muscles. L’eau chaudeaide à mûrir les abcès et les éruptionscutanées et les faire sortir.Toutefois, il est déconseillé de faireune immersion prolongée dans del’eau extrêmement chaude.

Hydrothérapie à l’eau chaudeL’hydrothérapie avec de l’eauchaude est bénéfique pour le corps.Elle aide les vaisseaux sanguins à sedilater et augmente ainsi le flux san-guin et le sang circule jusqu’aux ex-trémités. L’eau chaude ouvre lespores, stimule les glandes de transpi-ration et relaxe les muscles.

Bain chaudLorsqu’on prend un bain chaud pen-dant une courte durée, les organes dusystème endocrinien deviennentmoins actifs et particulièrement laglande surrénale. Un bain chaudbaisse l’hypertension, détend, dés-tresse et calme le système nerveux.

Le bain chaud est souvent pris pourstimuler le système immunitaire,soulager les muscles, les articula-tions, les troubles des tissus conjonc-tifs et des blessures.Prendre un bain chaud peut empê-cher les maux de tête, améliore lesommeil, et soulage du stress.En augmentant le flux sanguin dansle corps, un bain chaud aide la circu-lation des globules blancs. Ceci per-met au système immunitaire defonctionner plus rapidement et plusefficacement. Un bain chaud aug-mente la production des endorphinesdans le corps. Ces hormones -asso-ciées à l’euphorie et au bonheur- sti-mulent le système immunitaire,réduisent la douleur et aident les tis-sus à guérir plus rapidement.Prendre un bain juste avant d’aller aulit permet d’avoir un sommeil pro-fond et réparateur, selon la NationalSleep Foundation. La relaxation pen-dant l’immersion dans le bain favo-rise une somnolence reposante. Lebain chaud augmente la température

du corps et par là même la circula-tion sanguine. En sortant du bain, latempérature baisse lentement signa-lant au corps qu’il est temps de dor-mir.Après un accident ou une opérationchirurgicale, il est conseillé de pren-dre des bains chauds. Ils améliorentle temps de récupération. Des exer-cices pratiqués dans l’eau chaude ai-dent la peau et les muscles à sedétendre et à guérir.Selon Arthritis Foundation, desséances régulières dans un jacuzzichaud reconstituent, préservent laforce et la flexibilité des articula-tions, et les protègent des nouveauxdégâts.

La vapeur d’eau chaudeLes inhalations des vapeurs d’eauchaude ont un effet positif sur lasanté des poumons. La vapeur aide ànettoyer les voies respiratoires desinfections. L’air moite et chaud aideà dilater les poumons et augmenteleur capacité à évacuer le mucus. Engénéral, l’inhalation de la vapeuraide à respirer plus facilement.

Une source chaudeDes bains dans une source chaudesont considérés comme une excel-lente thérapie à cause de tous leursbienfaits. Le contenu minéral spéci-fique de la source offre des avan-tages uniques, permettant de nettoyerla peau et le corps en entier.En fait, un bain dans une source nousconnecte avec les 5 éléments : laterre, d’où sort l’eau de la source,l’eau, les minéraux contenus dans lasource, le bois des arbres environ-nants et le feu par la chaleur de l’eauet celle du soleil au-dessus.Les sources chaudes équilibrent etharmonisent notre corps et notre es-prit tout à fait naturellement.

Les 6 vertus de l’eau chaude1- L’eau chaude nettoie le tube di-gestif :Un verre d’eau chaude pris le matinaide à nettoyer le corps des toxines.L’eau et les liquides décomposent lanourriture dans l’estomac. L’eauchaude décompose les aliments en-core plus rapidement, les rendantplus faciles à digérer.Le fait de boire de l’eau froide durantou après les repas, peut durcir l’huilecontenue dans les aliments et créerainsi un dépôt de graisses dans l’in-testin. Boire de l’eau chaude aide àdigérer surtout à la fin d’un repas.En effet, lorsque l’eau chaude couledans le tube digestif, elle dissout lesimpuretés pour mieux les éliminer.Avec une meilleure assimilation, uneexcellente élimination, et une bonne

prévention de la formation d’unamas de toxines et déchets, La di-gestion se trouve améliorée.

2- L’eau chaude lutte contre laconstipationLe manque d’eau est responsable dedouleurs et difficultés à la selle.Boire un verre d’eau chaude à jeunstimule les mouvements des intestinset lutte contre la constipation en dé-composant les produits alimentairesingérés. Avec ce simple geste, laconstipation ne sera qu’un lointainsouvenir.

3- L’eau chaude soulage la douleurL’eau chaude est considérée commele remède le plus puissant pour sou-lager les douleurs des règles et lesmaux de tête. La chaleur de l’eau aun effet calmant et relaxant sur lesmuscles des abdominaux. L’eauchaude est efficace pour soulagerspasmes et crampes. L’effet de lachaleur augmente le flux sanguin etrelâche les muscles tendus.

4- L’eau chaude aide à perdre dupoidsSi vous êtes au régime, boire unverre d’eau chaude à jeun peut vousaider à perdre du poids. L’eau chaudeaugmente la température du corps cequi augmente le métabolisme. Cecipermet au corps de brûler plus de ca-lories et aux reins de fonctionner en-core mieux.Un verre d’eau chaude avec du citronaide à décomposer le tissu adipeux etla graisse de l’organisme.

5- L’eau chaude améliore la circu-lation sanguineQuand vous buvez un verre d’eauchaude, les dépôts de gras dans lecorps sont éliminés en même tempsque les dépôts dans le système ner-veux. L’eau chaude élimine lestoxines qui circulent partout dans lecorps et améliore ensuite la circula-tion sanguine. Ceci en détendant lesmuscles.La chaleur et le liquide facilitentl’ouverture de tous les canaux de cir-culation et la dissolution des impure-tés accumulées.

6. L’eau chaude lutte contre levieillissement prématuréLa présence des toxines dans le corpsfavorise le vieillissement prématuré.Boire de l’eau chaude élimine cesdernières et répare les cellules de lapeau en augmentant son élasticité.

sidi Moustapha Ould BELLALI [email protected]

Qu’ils soient consommés en farine,en bouillie ou en grain, les produitscéréaliers présentent de nombreuxbienfaits pour notre organisme.Avec un choix des plus variés : blédur, blé tendre, orge, riz, maïs, sei-gle, sarrasin, millet, quinoa, avoine,il n’y a plus de raison de ne pasconsommer les 6 à 8 portions re-commandées quotidiennement parle guide alimentaire canadien. EnFrance, la recommandation estd’une portion par repas et selonl’appétit. Découvrez tous les bien-faits que les céréales peuvent vousapporter...

Des fibres, encore et encore...Les produits céréaliers sont trèsriches en fibres, et notammentl’avoine et l’orge. Ils contiennentdeux types de fibres: solubles et in-solubles. Les fibres solubles ne sontpas assimilées par le corps humain.Elles contribuent toutefois à ralentirla vitesse à laquelle le sucre est ab-sorbé par le sang, un aspect béné-fique pour les personnes souffrantde diabète. De plus, ces fibres pro-curent une sensation de satiété plusdurable, ce qui contribue aucontrôle de l’appétit et au maintiend’un poids santé. C’est aux fibresinsolubles que nous attribuons lesmérites d’une meilleure santé intes-tinale. Elles aident à régulariser lesystème digestif, ce qui peut contrercertaines maladies comme laconstipation chronique et la diver-ticulite. Elles permettent également demieux absorber l’eau dans le corpspour ainsi conserver une bonne hy-dratation tout au long de la journée.Il est recommandé de consommerde 25 à 30 g de fibres par jour.

Des glucides pour un maximumd’énergie !Les céréales sont principalementcomposées de glucides complexes,aussi appelés sucres lents ou ami-dons. Contrairement aux glucidessimples tels que le sucre, les glu-cides complexes permettent deconserver un bon niveau d’énergiedurant une plus longue période

puisqu’ils sont assimilés plus lente-ment par l’organisme. De nom-breuses recherches ont prouvéqu’une alimentation riche en glu-cides complexes réduirait lesrisques de diabète et de maladiescardiovasculaires. Ils permettentégalement un meilleur contrôle dupoids, puisqu’ils procurent égale-ment une sensation de satiété à pluslong terme.

Faire le plein de vitamine BLes produits céréaliers sont unebonne source de vitamines de com-plexe du groupe B. Ce type de vita-mine présente de nombreuxbienfaits. Plusieurs études ont dé-montré que les vitamines B6, B9 etB12 permettent de réduire le tauxde cholestérol et diminuer lesrisques de maladies cardiovascu-laires. Certaines vitamines du com-plexe B contribueraient aussi à laprévention de l’ostéoporose, unemaladie des os qui affecte généra-lement les personnes âgées de 65ans et plus. De plus, les vitaminesB2, B6, B9 et B12 auraient des pro-priétés préventives quant à la dé-pression.

VITE LU - VITE sUAujourd’hui, on possède les

preuves scientifiques que le char-bon actif absorbe tous les poisonsainsi que les toxines bactériennesdans l’intestin. Depuis 10 ans, plusde 500 articles médicaux (unique-ment en anglais !) ont offert plus de10 000 références scientifiques surle sujet. Le charbon est probable-ment l’agent de décontamination leplus simple, le plus valable et lemoins cher que nous connaissions.Mais le public et les malades, etmême beaucoup de médecins, ne lesavent pas.

Comment le fabrique-t-on ?Pour être au maximum de ses pos-sibilités, le charbon activé est ob-tenu en deux étapes :La carbonisation : On calcine dubois en le chauffant à une tempéra-ture variant entre 600 et 900° enl’absence d’air.

L’activation : Le bois est recalcinéaux mêmes températures, maiscette fois, en présence de vapeurd’eau, d’air ou de gaz oxydants.Ceci permet le développement d’unréseau de micropores qui seront devéritables pièges à molécules indé-sirables. L’extrudation de la pous-sière de charbon développe unesurface de contact phénoménale : 1cm3 de charbon pulvérisé présenteune surface totale de 1 km2 et 500g de charbon contiennent 50 000millions de pores.Ceci explique ses performances : ilpeut absorber 97 fois son volumede gaz carbonique, 165 fois son vo-lume d’anhydride sulfureux et 178fois son volume d’ammoniac...Le charbon activé est aussi efficacepour le mercure, le plomb, les in-secticides, les herbicides, les hor-mones et même certainessubstances radioactives. Depuis 15ans, on utilise le charbon activépour désintoxiquer des analgé-siques, des fébrifuges, des antidé-presseurs tricycliques, desglucosides cardiotoniques, des sol-vants organiques, de la plupart desmédicaments à effets iatrogènes etdes produits chimiques.

Comment utiliser le charbon ac-tivéEn cas d’intoxication sévèreLa dose préconisée est de 50 g pourun adulte, de 1g/kg pour un enfant.Mélanger à de l’eau froide. Cela n’aaucun goût. Répéter les prises de 20à 50 g de charbon activé toutes les4 à 6 heures pendant 1 ou 2 joursselon la sévérité de l’intoxication.La quantité théorique du charbonactivé doit être au minimum égaleà 8 fois le poids de toxique ingéré.La marge de 10 fois est souhaitable.Toutefois, dans les intoxicationssuicidaires, et chez les sujets coma-teux, la quantité du toxique est im-possible à connaître. On administrealors entre 100 et 120 g de charbond’office.À savoir qu’une cuillère à soupecontient en moyenne 5 g de char-bon.

Pourquoi les céréales sont-elles indispensables

à notre alimentation ?

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Page 9HORIZONS N° 6493 DU MERCREDI 15 AVRIL 2015

ECONOMIE

L’agriculture africaine :

Les voies de la modernisationÀ force d’avoir été annoncée àla croisée des chemins, l’agri-culture africaine a fini par seperdre, prise dans des ventscontraires. La nouvelle donneinitiée par l’irruption despuissances émergentes est uneénième chance pour un conti-nent qui pourrait s’offrir leluxe d’être le grenier dumonde. À plusieurs condi-tions, dont la première est lavolonté politique. Au-jourd’hui, l’agriculture em-ploie en Afrique 57 % de lapopulation, assure 17 % duPIB et procure, bon an malan, 11 % des recettes d’expor-tation. Cela implique d’enfaire une priorité dans le pro-cessus de développement avecla mise en place de politiquespubliques extrêmement volon-taristes avec des budgets im-portants.

En clair, les exploitants et produc-teurs agricoles africains doiventdonc définitivement abandonner lamachette et la houe pour des trac-teurs et des semeuses mécaniques.Devant la déferlante asiatique et la-tino-américaine, quelles solutionspeut-on envisager pour établir unnouveau socle d’exploitation et seprojeter dans un avenir plus positifpour ce secteur ?Entre autres éléments de moderni-sation, il faudrait prioritairementcompléter la réforme agraire sur lecontinent. L’accès à la terre est l’unedes inégalités les plus flagrantes del’économie africaine et elle contri-bue également à un abandon com-préhensible du métier d’agriculteur.Le règlement de cet impair pourraità terme contribuer plus rapidementà une professionnalisation du mondeagricole et à l’amélioration du sortdes sociétés rurales.Même si le capital humain est trèsimportant dans le développementagricole, l’apport massif de capitauxest essentiel à la viabilité de tous lesprojets initiés. Ici, les analystes duCentre technique de coopérationagricole et rurale (CTA), créé dansle cadre de la Convention de Loméentre les États du groupe ACP(Afrique, Caraïbes, Pacifique) et lespays membres de l'Union euro-péenne sont formels : « L’État nedoit pas être le seul acteur de cettetransformation. Le secteur privé estinvité à prendre une part croissantedans l’agriculture. En Afrique, cettedernière reçoit aujourd’hui moins de3 % des financements privés. Ce-pendant, elle attire de plus en plusles opérateurs économiques, voiremême de fonctionnaires, qui yvoient la possibilité d’investisse-ments rentables. C’est pour inciterles entreprises à bâtir des projets etsoutenir les coopératives agricoles etpetites entreprises dans leurs effortsde modernisation qu’a été mis enplace le Fonds pour l’agricultureafricaine (FAA) ».En complément à cette initiative,nous rappellerons que des partisansdu Nouveau Partenariat pour le dé-veloppement de l’Afrique (NEPAD),avaient de leur côté proposé en 2003un Programme intégré pour le déve-loppement de l’agriculture enAfrique (CAADP).

Pertinents, les objectifs, qui visaientà atteindre des taux de croissance de6 % par an dans les zones ruralesd’ici à 2015, comprenaient quatredomaines prioritaires d’investisse-ment :accroître la superficie des terres

agricoles irriguées en Afrique etaméliorer la gestion des terres et lestechniques agricoles afin de préser-ver et d’améliorer la qualité des sols; investir dans les infrastructures ru-rales, notamment des routes et che-mins de fer, des sites de stockage etde traitement, des marchés, des sys-tèmes de communication et des ré-seaux d’approvisionnement fiablespour les agriculteurs faire de la pro-duction alimentaire une priorité im-portante, pour combattre la faim etdévelopper les exportations, et amé-liorer les interventions d’urgence encas de catastrophe naturelle et deconflit ; renforcer la recherche et ledéveloppement dans le domaineagricole en Afrique, notamment ence qui concerne les méthodes tech-nologiques et agricoles de pointe etfaire bénéficier rapidement et vérita-blement les agriculteurs, fournis-seurs et acheteurs des progrèsréalisés.Le Rwanda a été le premier pays àsigner l'accord Compact PDDAA en2007. Au mois d’août 2010, ilsétaient 22 à l’avoir intégré dans leurprogramme agricole. Il s'agit duBénin, Burkina Faso, Burundi, Cap-Vert, Côte d'Ivoire, Éthiopie, Gam-bie, Ghana, Guinée, Kenya, Libéria,Malawi, Mali, Niger, Nigéria,Rwanda, Sénégal, Sierra Leone,Swaziland, Tanzanie, Togo et Ou-ganda. Près de dix ans plus tard, lesrésultats sont encore moyens maisdonnent raison d’espérer, car une di-zaine de pays ayant adhéré à cettedynamique, affichent des taux decroissance qui rejoignent les objec-tifs initiaux, soit entre 5 et 6% decroissance agricole. C’est encorepeu. À part ces pistes de développe-ment se rajoute la nécessité de mon-ter des activités et des emplois nonagricoles autour de l’agriculturepour les jeunes qui arrivent sur lemarché du travail. C’est ainsi que lescycles industriels se nourrissent etcréent de l’activité localement.Enfin, cette modernisation de l’agri-culture africaine nécessite une révo-lution énergétique. Le continent nepourra certainement pas s’appuyer,comme certains pays émergentsl’ont fait, sur les énergies fossilespour faire face aux immenses be-soins énergétiques d’une agriculturequi se modernise. D’autres formesd’énergies alternatives et de fertili-sation des sols, notamment, sont né-

cessaires.

L’agriculture africaine : la dépen-dance alimentaireL’agriculture africaine encore trèsfortement composée de petites ex-ploitations artisanales, ne parvienttoujours pas à répondre aux de-mandes de sa population alors queles trois quarts de la population afri-caine travaillent dans le secteur agri-cole qui fournit ainsi près de 60%des emplois sur le continent. Encause, une production qui n’a cesséde baisser au cours de ces dernièresdécennies pendant que la populationa continué à augmenter, et une dé-pendance à l’importation des pro-duits agricoles de plus en plusaccrue qui a fait de l’Afrique lecontinent le plus dépendant dumonde au niveau alimentaire.Beaucoup de pays africains au-jourd’hui sont contraints, pour satis-faire à la demande intérieure de plusen plus forte, d’importer certainsproduits, notamment les denrées ali-mentaires de bases telles que les cé-réales, la viande, le lait, les pommesde terre et le sucre qui ne sont pasentièrement couverts par la produc-tion nationale sujette à des aléas cli-matiques. En Tunisie par exemple,les produits céréaliers représentent40% des importations alimentairesdu pays. De même, l’Algérie avec75% de ses besoins alimentaires as-surés par les importations, est deve-nue le premier importateur africainde denrées alimentaires, notammentle lait dont il est le plus grandconsommateur dans le Maghrebavec une consommation moyenneestimée à 110 litres de lait par habi-tant et par an.En Afrique subsaharienne, la facturedes importations de produits alimen-taires se révèle être également trèsélevée par rapport au PIB. Selon laFAO (Organisation des NationsUnies pour l’alimentation et l’agri-culture), pendant les périodes dehausse des prix des produits de basede ces dernières années, ces payspouvaient dépenser en moyennejusqu’à 5 voire 6% de leur PIB pourimporter des denrées alimentaires.Mais face à l’explosion au niveaumondial des prix de certains produitscéréaliers comme le riz et le blé,l’Afrique qui consacre déjà 33 mil-liards de dollars chaque année pourl’importation des produits alimen-taires, a du mal à suivre le rythme.En effet, les États africains sont deplus en plus incapables de peser surces prix qui devenus comme ceux dupétrole très sensibles aux spécula-tions dans certains grands pays pro-ducteurs, affectent les populations

les plus vulnérables.Par ailleurs, les mauvaises récoltesliées principalement à l’irrégularitédes saisons pluviales dont dépendentles productions agricoles dans beau-coup de régions africaines, empê-chent les agriculteurs africains derépondre aux besoins des popula-tions locales de plus en plus en de-mande. Pour l’Organisation desNations Unies, il ne fait donc aucundoute que les deux éléments ainsicités, sont à l’origine de la famine etde la malnutrition chronique (30%de la population africaine sont vic-times de la faim) dont souffre unepartie du continent. D’où l’impor-tance d’une forte augmentation desinvestissements dans l’agricultureafricaine pour l’aider à passer d’uneagriculture de substance à celle tour-née vers un marché plus important.

L’agriculture en Afrique : uneproduction à releverComme dans plusieurs secteurs del’activité économique, l’agricultureafricaine est à la traîne. Ballotéeentre des plans de développementinadaptés et les aléas climatiques, cesecteur de production affiche des ré-sultats en dents de scie. Si on yajoute les années de crise et les mul-tiples plans de restructuration desannées 90, il ne faut point se sur-prendre que la disette sévisse de plusen plus sur le continent.Sur ses 30 415 873 km2 de superfi-cie, l’Afrique n’utilise que 25% deses terres arables, essentiellementpar manque de moyens. Une analyseun peu plus pointue d’organismesinternationaux comme l’Organisa-tion des Nations Unies pour l’ali-mentation et l’agriculture (FAO)établit de manière claire les raisonsdes obstacles à la croissance de laproduction agricole africaine.Au plan institutionnel, des politiquesgouvernementales défavorables àl'agriculture ont fortement contribuéà la baisse de la productivité de cesecteur sur le continent. Après la dé-colonisation, la majeure partie despays africains ont souffert d'un envi-ronnement politique erratique et in-stable. Les changements deparadigmes politiques n'ont réussi nià surmonter les difficultés globalesdu secteur, ni à mettre en place desinterventions adaptées.Plusieurs décennies plus tard, des ré-formes ont été engagées dans lecadre des programmes d'ajustementstructurel et de stabilisation macro-économique pour effacer l'échec despolitiques antérieures. Les réformesdes marchés et le retrait de l'État desactivités commerciales ont ainsi eupour objectif d’encourager le déve-

loppement du secteur privé, maissans succès notable. On a par exem-ple observé que les agriculteurs desubsistance, qui disposaient d'unefaible quantité d'excédents commer-cialisables, n'ont pas autant tiré pro-fit des changements que les grandsexploitants agricoles.Quant aux petits agriculteurs, le coûtextrêmement élevé des engrais etdes autres intrants agricoles, la fai-blesse du pouvoir d'achat et la diffi-culté d’accès au crédit les ontlittéralement marginalisés. Ce quifait que d’autres catégories d’acteurstrès entreprenants comme lesfemmes, qui jouent un rôle considé-rable dans l’agriculture en Afrique,n'ont pu, de ce fait, adopter des tech-nologies modernes et plus perfor-mantes et sont restées dans desformes élémentaires d’exploitationagricole.La FAO rappelle d’autre part quel'Afrique est la seule région dumonde en développement dont laproduction alimentaire moyenne,par habitant, a baissé au cours des 60dernières années. « Des périodes desécheresse récurrentes et de plus enplus fréquentes, suivies par delongues alternances de sécheresseset d'inondations, ont réduit l'opti-misme et remis en cause l'espoird'accroître les rendements agricolesde manière durable et de garantir larégularité des approvisionnementsalimentaires (notamment en cé-réales) », rapportent les analystes del’organisme.Le même rapport ajoute que la dé-gradation accélérée des eaux et dessols est un autre problème majeur del'agriculture en Afrique. « En géné-ral, les terres agricoles sont rares etleur qualité ne cesse régulièrementde se dégrader. Cette situation s'ex-plique en grande partie par les pres-sions démographiques et par uneutilisation non durable qui résulte dela lenteur d'introduction de techno-logies plus performantes. Des sys-tèmes autochtones et coutumiersprédominent encore l'utilisation desterres dans les pays au sud du Sa-hara. Ces systèmes sont en généralbasés sur diverses formes decontrôle collectif pour assurer unegestion équilibrée de la propriétécommunautaire; dans de nombreuxcas cependant, ils font obstacle àl'adoption de techniques plus mo-dernes qui requièrent des investisse-ments à long terme ».C’est donc ce tableau peu reluisantque les responsables politiques et lescorps sociaux intermédiaires devrontessayer de modifier pour les pro-chaines décennies. S’arracher deforce aux archaïsmes et se projeterrésolument vers l’avenir parce que leprogrès ne doit pas être une posture,mais plutôt action. Parce qu’il arri-vera même qu’il n’y ait plus de res-sources pour importer des alimentsafin de combler l’énorme différen-tiel puisque l’Afrique est au-jourd’hui obligée d’importer pourprès de 35 milliards $US de produitsalimentaires.Le chercheur sénégalais Pape Ab-doulaye Seck, directeur général duCentre du riz pour l’Afrique,concluait à cet effet qu’une méta-morphose positive de l’agricultureafricaine devra passer par une com-binaison intelligente de quatre fac-teurs : technologies adaptées,infrastructures de qualité, environ-nement institutionnel et économiqueincitatif et préservation des res-sources naturelles.

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Page 10HORIZONS N° 6493 DU MERCREDI 15 AVRIL 2015

ANNONCES

Ministère du Pétrole de l’Energie et des Mines

Société Mauritanienne d’Electricité

SOMELEC

Avis d’Appel d’Offres International

DAOI No: 02/2015

1.Le Gouvernement de la République Isla-mique de Mauritanie finance sur le budget2015 les travaux de montage du projet deconstruction d’une ligne 33 kV Aéro-Souter-raine, d’un réseau à fibre optique et d’un ré-seau d’Eclairage Public destinée à alimenterle Nouvel Aéroport International de Nouak-chott.

2.La Société Mauritanienne d'Electricité (SO-MELEC) invite, par le présent Appel d'Offres,les Entreprises intéressées à présenter leursoffres sous pli fermé, pour les travaux indi-qués dans le ci haut et détaillés dans le DAO.

3.Les candidats intéressés peuvent obtenir desinformations complémentaires auprès de laSociété Mauritanienne d’Electricité au siègede la SOMELEC à l’adresse ci après:

47, Avenue de l'Indépendance, Tevragh Zeina, BP 355, Nouakchott, Mauritanie

Tél: +222 36 30 68 92 E mail: [email protected] 4.Le Dossier d'Appel d'Offres pourra êtreacheté par les candidats sur demande écrite auservice mentionné ci-dessus et moyennantpaiement d'un montant non remboursable de100 000 UM ou 300 euros ;5.Le Dossier d’appel d’offres peut êtreconsulté gratuitement auprès de la cellulechargée des marchés à l’adresse indiquée cihaut ;

6.Les offres doivent être déposées au plus tardle 13/04/2015 à 12 Heure TU à l’adresse sui-vante : Monsieur le Président de la commis-sion des marchés d’Investissements de laSOMELEC 47, Avenue de l'Indépendance,Tevragh Zeina, BP 355, Nouakchott, Mauri-tanieEt porter la mention « Appel d’Offres Inter-national pour la construction de la ligne ali-mentant le Nouvel Aéroport International deNouakchott – N.A.I.N

7. Les plis seront ouverts aussitôt à la mêmeadresse en présence des soumissionnaires oude leurs représentants qui souhaitent assister àla séance d'ouverture ;

8. Les offres doivent obligatoirement être ac-compagnées d'une garantie de soumissionémise ou validée par une banque établie enMauritanie d’un montant compris entre 1 à2% du prix de l’offre;

9.Pour être attributaire de ce marché, les sou-missionnaires doivent satisfaire aux critèressuivants minima de qualification indiquésdans le DAO suivants: Références techniqueset financières

10.La validité des offres doit être de 90 joursà compter de la date d’ouverture des offres

Commission des Marchés d’Investissements

Dr Ahmed salem EL ARBI

AVIS D’APPEL A CANDIDATURESLe

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Page 11HORIZONS N° 6493 DU MERCREDI 15 AVRIL 2015

ANNONCES

- - ORGANISATION POUR LA MISE EN VALEUR DU FLEUVE SENEGAL

SOCIETE DE GESTION DE L'ENERGIE DE MANANT ALI

AVIS DE SOLLICITATION DE MANIFESTATIONS D'INTERET

SELECTION DE DEUX (2) EXPERTS DE TRES HAUT NIVEAU

DANS LE CADRE D'UNE MISSION D'ASSISTANCE TECHNIQUE A LA SOGEM

1.La Direction Générale de la Société de Gestion

de l'Energie de Manantali (SOGEM), sise à Ba-

mako/Mali a l'intention de procéder au choix de

deux (2) Consultants Individuels dans le cadre

d'une mission d'assistance technique. Il s'agit d'un

Conseiller Technique et d'un Conseiller Financier.

Les deux (2) Experts de très haut niveau doivent

justifier d'une très grande expérience dans le do-

maine de la gestion technique et financière des

centrales hydroélectrique et projets complexes si-

milaires.

Les experts seront chargés d'assister la SOGEM

pour:

- la fourniture de tout avis utile pour la réussite du

processus de mise en place de la filiale notamment

pour les aspects techniques et financiers sachant

que nous disposons déjà d'une assistance juridique

avérée;

- l'élaboration et la négociation du contrat d'ex-

ploitation devant la lier à la filiale ad hoc afin qu'il

puisse inclure toutes les prestations à même de ga-

rantir la qualité de la maintenance, - la compétence

du personnel et la préparation de l'avenir (obliga-

tions relatives à la mise en place d'une comptabi-

lité analytique, d'une gestion de maintenance

assistée par ordinateur) ;

- l'assistance dans le sui vi d'exécution du contrat

d'exploitation provisoire de la centrale de Félou;

- la définition du mode d'exploitation de Félou et

pour le recrutement rapide et la formation par Si-

nohydro du personnel local de la centrale;

-la programmation des Travaux nécessaires, au-

tres que la réparation et la révision des cinq (5)

groupes de Manantali actuellement en cours ;

- l'appui à l'élaboration des TDR du contrat d'as-

sistance entre la filiale et l'Opérateur qui l'assis-

tera;

- à moyen terme, l'assistance dans le cadre de la

définition de stratégie en vue de faire face aux évo-

lutions du marché de l'énergie dans la région et

pour la préparation de l'Appel d'offres en vue du

recrutement d'un nouvel Opérateur;

- la fourniture de tout avis relatif à ses projets de

développement;

- l'appui à la conduite de son étude organisation-

nelle dont le processus de recrutement du cabinet

est en cours.

2.Les services, sans être limitatifs, pour chacun des

experts consistent entre autres à la réalisation des

tâches suivantes:

• Pour le Conseiller Technique:

• Assistance permanente sur place à la SOGEM;

• Conseiller le Directeur Général de la SOGEM

sur toutes les questions techniques liées directe-

ment à la gestion des centrales hydroélectriques,

des projets;

•Elaboration de TDR ;

•Production de rapports périodiques.

Pour le Conseiller Financier

•Assistance permanente sur place à la SOGEM;

•Conseiller le Directeur Général de la SOGEM sur

toutes les questions liées directement à la gestion

des centrales hydroélectriques, des projets dans le

domaine de la gestion financière ;

•Evaluer la stratégie budgétaire et financière de la

SOGEM ;

•Conseiller et assister le Directeur Général dans la

recherche de financements;

•Production de rapports périodiques.

3. Qualifications et exigences pour chacun des ex-

perts:

Pour le Conseiller Technique

•diplôme universitaire d'ingénieur (Bac + 5 au

moins) en hydroélectrique, énergétique, électro-

mécanique et tous domaines assimilés;

15 ans d'expérience au moins dont 10 ans dans le

domaine de la gestion des centrales hydroélec-

triques;

au moins une expérience précédente pertinente

(assistance technique à une structure de gestion de

centrales hydroélectriques ou une structure simi-

laire) ;

• maîtrise de la langue française;

• travail en équipe dans un milieu multiculturel et

aptitude en communication;

• expérience en Afrique.

Pour le Conseiller Financier

•diplôme universitaire (Bac + 5 au moins) en Fi-

nance, Comptabilité, Ingénierie, Gestion de

Projets et domaines assimilés;

•10 ans d'expérience au moins dont 8 dans le do-

maine de la gestion financière de projets, sociétés

ou structures similaires;

•au moins une expérience précédente pertinente

(assistance technique à une structure de gestion de

centrales hydroélectriques ou une structure simi-

laire) ;

•maîtrise de la langue française ;

•travail en équipe dans un milieu multiculturel et

aptitude en communication;

•expérience en Afrique.

4.La Direction Générale de SOGEM vous invite à

fournir les CV détaillés et mis à jour des deux (2)

Experts hautement qualifiés et répondant aux exi-

gences d'expérience et de qualifications ci- dessus.

5. La Sélection des Consultants se fera sur la base

de la Méthode «Sélection des Consultants Indivi-

duels» de la Banque Mondiale. Seules les expé-

riences et les qualifications des consultants

individuels seront prises en compte dans la sélec-

tion. Les expériences et qualifications des bureaux

ne seront pas prises en compte dans la sélection.

Les critères de sélection, qui seront utilisés pour

chaque expert, sont: a) formation académique, b)

expérience professionnelle et expérience perti-

nente pour réaliser la mission, c) connaissances

des conditions locales (langue et connaissance de

l'espace OMVS). A l'issue de la procédure de sé-

lection un contrat sera signé entre la SOGEM et le

Consultant qui servira de caution morale pour les

activités du Consultant Individuel.

Les deux (2) Experts auront l'obligation de résider

en permanence au siège de la SOGEM, c'est-à-

dire à Bamako/Mali. Le contrat sera d'une durée

initiale de un (01) an renouvelable.

6. Le C.V en Français, doit être communiqué à

l'adresse ci-après (seul lieu de dépôt au plus tard le

lundi 27 avril 2015 à 10 heures précises (heure de

Bamako) avec la mention «Sélection d'un expert

senior en sauvegarde environnementale et so-

ciale». Les offres reçues seront ouvertes le même

jour à partir de 11 heures en présence des Consul-

tants qui désirent assister à l'ouverture.

La transmission des manifestations d'intérêt par

voie électronique n'est pas admise.

Direction Générale de la Société de Gestion de

Manantali (SOGEM)

ACI 2000 Parcelle n° 2501-BP E 4015, Bamako,

République du MALI

Tél : + (223) 20 23 32 86/20 23 26 57 Fait à Bamako, le 9 avril 2015

Le Directeur Général de sOGEMCheikh Ould Abdellahi Ould BEDDA

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intégrée et participative

Page 12

SP RTSSidi - Brahim dit Dieng

HORIZONS N° 6493 DU MERCEDI 15 AVRIL 2015

CAF /Procédure contrôle antidopage

De la notification du

contrôle anti dopage

A. A la fin du match, en sortant duterrain, les joueurs sélectionnés se-ront notifiés qu'ils vont être contrô-lés. Normalement le médecin del'équipe fait la notification, mais par-fois l'ACD ou une escorte notifie lesjoueurs. Ces derniers doivent signer(le formulaire de la notification)pour être sûr qu'ils ont été bien noti-fiés et savoir leurs droits et obliga-tions pour se présenter au contrôleantidopage.B. Après la notification les joueursvont aller directement à la station decontrôle. Ils sont seulement autori-sés à donner des flashs interviewsdans le tunnel, mais ne peuvent pasaller dans leur vestiaire. Si un joueura besoin de ses affaires personnellespour se changer, son médecind'équipe ou une autre personne deson staff peut aller chercher ces af-faires et les ramener à la station decontrôle.C. Une fois, le joueur dans la station

de contrôle, il ne peut plus la quittersans la permission évidente del'ACD. S'il a la permission de sortir,le joueur doit être accompagné parl'escorte ou un officiel de la CAF entout temps.Dans tous les cas, le club et/ou l'as-sociation sont responsables d'ordon-ner aux joueurs d'aller directementet sans délais dès la fin du matchpour le contrôle antidopage.

3. Dans la station de contrôleA. Dans la station de contrôle,l'ACD peut demander aux joueursde présenter leur passeport ou uneautre pièce d'identité avec photo.B. L'ACD explique la procédure decontrôle aux joueurs et si possible àleur médecin d'équipe.C. Les joueurs restent dans la salled'attente de la station jusqu'à cequ'ils soient prêts pour donnerl'échantillon. Eau et boisson non-al-coolisées sont à leur disposition.

Comme ils peuvent consommer sousleur propre responsabilité des bois-sons et des aliments amenés dans lastation des contrôles.D. Le médecin de l'équipe doit rem-plir la déclaration des médicamentspour chaque joueur à son arrivéedans la station de contrôle.

4. Production de l’échantillonurinaire

A. Quand le joueur est prêt pourdonner l'échantillon urinaire, l'ACDdoit l'ordonner de se laver les mainsà l'eau avant.B. Le joueur choisit alors un gobe-let scellé et produit un échantillonurinaire sous l'observation constantede l'ACD ou son assistant. Tous lesACD de la CAF sont des médecins.C. Un volume minimum de 90 mlest exigé. Si le joueur donne moins,la procédure de l'échantillon partielest appliquée comme décrite (étape9) qui suit.

5. sélection des bouteillesA. Ayant produit un échantillon de90 ml minimum, le joueur choisit unkit de bouteilles scellé avec un codeindividuel. L'enveloppe plastique dukit doit être intacte, sinon il doit êtreremplacé.B. Le joueur enlève le scellage poursortir les 2 bouteilles "A" et "B".C. Le joueur et l'ACD doivent lesdeux vérifier que les bouteilles sontintactes et dans de bonnes conditionset que les nombres sur tous les élé-ments du kit sont identiques. nijusqu'à 2 ans de suspension.

Africains d'Europe

Triplé pour Bolasie, trophée pour AurierLe Congolais Yannick Bolasie a ins-crit un triplé historique avec CrystalPalace, alors qu'en France, l'IvoirienSerge Aurier a remporté la Coupe dela Ligue avec le Paris SG.

AllemagneMuet depuis trois matches, AnthonyUjah a retrouvé le chemin des filetsen inscrivant le 2e but de la victoirede Cologne dimanche contre Hof-fenheim (3-2). Servi à l'entrée de lasurface, l'avant-centre nigérian a faitmouche d'une frappe tendue du droit(53) pour sa 10e réalisation de la sai-son.L'Ivoirien Serey Dié a fait pro-bablement sa passe la plusimportante depuis son arrivée àStuttgart après le triomphe à laCAN. Le milieu défensif a mis surorbite Daniel Ginzeck pour le but dela victoire sur le Werder Brême (3-2)dans le temps additionnel (90+1),permettant au club souabe d'aban-donner lalanterne rouge.Première passe décisive de la saisonégalement pour le Sénégalais SalifSané sur l'ouverture du score de Ha-novre vendredi contre le Hertha Ber-lin (1-1). Le longiligne (1,96m)défenseur central a marqué de la têtesur corner.

AngleterreLe Congolais Yannick Bolasie estdevenu à Sunderland (4-1) le pre-mier joueur de l'histoire de CrystalPalace à inscrire un triplé en PremierLeague. Il n'a fallu pour cela que 11minutes (51, 53, 62) et cinq tirs àl'homme du match.Le récupérateur de West Ham Chei-

khou Kouyate a lui aussi été nomméhomme du match contre Stoke, endépit du nul à domicile de sonéquipe (1-1). Avec le CamerounaisAlex Song, le Sénégalais de 25 ans arégné au milieu de terrain.Mauvaise nouvelle en revanche pourson compatriote Diafra Sakho quiest sorti (59) après avoir été touché àla cuisse. L'homme aux 12 butspourrait être indisponible jusqu'à lafin de saison.L'Ivoirien de Manchester City

Yaya Touré a excellemment com-mencé à Old Trafford contre United,avant de couler (4-2), comme sonéquipe.

EspagneManucho, attaquant angolais duRayo Vallecano, a inscrit de la têteson quatrième but de la saison enLiga, ouvrant le score sur la pelousedu Celta Vigo. Mais les Galiciensont ensuite déroulé pour l'emporter6-1 à domicile.Le jeune milieu ghanéen Thomas

Partey (21 ans), prêté par l'AtleticoMadrid à Almeria, a marqué samediun doublé contre Grenade (3-0), soitses premiers buts en Liga.Week-end mitigé pour Carlos Ka-meni: le gardien camerounais acommis une grossière faute de mainsur une longue remise en touche del'Atletico samedi, permettant à An-toine Griezmann d'ouvrir le score.Le portier de Malaga s'est néan-moins rattrapé en fin de match avecplusieurs parades décisives, sauve-gardant le point du nul (2-2).

Ikechukwu Uche a enfin marquéaprès cinq matches de disette avecVillarreal, mais le but sur penalty del'attaquant nigérian, son sixième enLiga cette saison, n'a pas suffi au"Sous-Marin jaune", freiné à Getafe(1-1).

FranceL'Ivoirien du Paris SG Serge Aurierétait titulaire lors de la finale de laCoupe de la Ligue décrochée par leclub de la capitale face à Bastia (4-0). Sur son flanc droit, il a été solidedéfensivement et a offert à Cavani lebut du 3-0 sur un centre parfait.Avec Marseille, le Camerounais

Nicolas Nkoulou a fait son retouraprès plus de trois mois d'absence. Ilest entré peu après la pause contreBordeaux, alors que le score était de0-0. Et l'OM s'est finalement incliné1-0.

ItalieLe président de la Sampdoria GênesMassimo Ferrero a qualifié SamuelEto'o de "martien" après le matchnul décroché sur la pelouse de l'ACMilan (1-1). L'attaquant camerou-nais n'a pourtant pas marqué, mais ila été à l'origine du but de son équipeavec un petit pont sur Mexès avantune passe décisive pour Soriano.Remplaçant et entré en jeu à unquart d'heure de la fin, l'Ivoirien dela Roma Seydou Doumbia n'a pas puoffrir la victoire à son équipe chez leTorino (1-1). Mais il a tout de mêmeeu deux belles occasions de la tête.

Athlétisme / Dopage

Deux agences suspendues

Rosa & Associati, qui compte parmises clients Rita Jeptoo, suspenduedeux ans, et Volare Sports ont étésuspendues six mois par la Fédéra-tion kenyane, dans le collimateur del'AMA en raisons de plusieurs af-faire de dopage.La Fédération ke-nyane d'athlétisme a annoncé lundiavoir suspendu deux agences étran-gères qui géraient les intérêts de plu-sieurs athlètes Kenyans. «AK adécidé de suspendre deux agents letemps que les enquêtes soient me-nées et quand les résultats serontconnus, nous déciderons de leur ré-intégration», a déclaré le président,Isaiah Kiplagat, lors d'une confé-rence de presse. «Nous avons dési-gné une équipe composée demembres de l'AK, de l'agence ké-nyane antidopage (ADAK) et de ladirection des affairescriminelles(CID) afin d'enquêter surleurs rôles. S'ils sont reconnus cou-pables, ils seront licenciés», a ainsiprévenu Kiplagat.L'une des deuxagences concernées est Rosa & As-

sociati, gérée par l'Italien GabrieleRosa, qui compte parmi ses clientsRita Jeptoo, suspendue deux ans etAsbel Kiprop, qui avait pris positionpour des mesures plus sévères. Laseconde est Volare Sports, dirigéepar le Néerlandais Gerard van deVeen. Les deux entités ont été sus-pendues six mois.La Fédération kenyane a fait l'objet,ces derniers mois, de vives critiquessuite à plusieurs contrôles antido-page positifs, dont celui de Jeptoo,triple vainqueur du marathon deBoston. «Il y a eu beaucoup de rap-ports relatifs au dopage au Kenya etbeaucoup de doigts pointé sur despersonnes, agents, médecins et phar-maciens. Nous savons que c'est unequestion complexe et cruciale etnous voulons la régler», a ajouté Ki-plagat. Asbel Kiprop, championolympique et double champion dumonde du 1500m managé par Rosa,a regretté cette décision qui pourraitruiner sa saison et celle des autrescoureurs.

Le Beach Soccer

Pour les non initiésHuit équipes, Sénégal, Côte d’Ivoire,Egypte, Ghana, Madagascar, Maroc,Nigeria et Seychelles (pays organisa-teur) s’apprêtent à disputer le 7eChampionnat d’Afrique de Beachsoccer. Différent du football à 11 etdu futsal, le football de plage est dotéde lois du jeu spécifiques à connaîtrepour bien suivre la compétition. Ci-dessous quelques règles à connaîtrepour mieux suivre la compétition.

Trois périodes de 12 minutesLes matches de Beach soccer sont di-visés en trois périodes de 12 minutesde temps réel de jeu, séparées pardeux pauses de trois minutes. Lechronomètre est arrêté quand il y abut, faute, blessure, ou lorsque les ar-bitres estiment qu'une équipe tente degagner du temps. Si le ballon est enjeu, la période se prolonge jusqu'à lafin de l'action en cours.Le match nul n'existe pasUn match de Beach soccer nes'achève jamais sur un nul. En casd'égalité, le règlement prévoit uneprolongation de trois minutes. Si laparité persiste, l'issue est déterminéepar une séance de tirs au but, qui pré-sente, elle aussi, une particularité :les gagnants empochent deux pointsau lieu des trois attribués à une vic-toire obtenue dans le temps régle-mentaire. Les perdants ne marquentrien.

Remplacements illimitésChaque équipe entame le match aveccinq titulaires - un gardien et quatrejoueurs de champ - et sept rempla-çants. Elle dispose d'un nombre illi-mité de changements. Tous lesremplacements, y compris celui dugardien, peuvent intervenir pendantune action de jeu et s'effectuent dans

une zone délimitée. C'est un aspectclé de la stratégie de jeu.

sanctions disciplinairesUn joueur exclu sur double avertis-sement ou carton rouge n'est rem-placé qu'au terme d'une période depénalité de deux minutes. Contraire-ment au futsal, le remplaçant peut en-trer en jeu avant ces deux minutes sison équipe encaisse un but en infé-riorité numérique. Il n'y aucune li-mite concernant le nombre de fautesqu'un joueur peut faire.

spécificités du gardienLe gardien évolue librement, ballonen main, dans sa surface de répara-tion qui, à la différence des autresdisciplines du football, s'étend d'uneligne de touche à l'autre. Comme tousles joueurs, il dispose de cinq se-condes pour remettre le ballon en jeu,mais il ne peut le faire qu'avec lesmains. Il n'est cependant pas autoriséà marquer un but de la main ou endégageant à la volée. Soulignonsqu'il lui est interdit de réceptionnerde la main une deuxième passeconsécutive d'un de ses coéquipierssi un adversaire n'a pas touché le cuirentre-temps. En cas d'infraction àcette règle, un coup franc est accordéà l'équipe adverse.

Coup franc - très - directToutes les infractions sont sanction-nées par un coup franc direct sansmur adverse. On ne fait pas plus di-rect... Le ballon est placé à l'endroitoù la faute a été commise, sauf s'il ya penalty, tiré du point de penalty, re-tard à jouer le ballon, deuxième passeau portier ou remise en jeu du piedpar le gardien, auxquels cas le coupfranc se frappe depuis la ligne mé-diane.