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XMLAntoine Lonjon a plus de seize annes dexprience dans la conception,larchitecture et le dveloppement de logiciels sappuyant sur les plusrcents standards et mthodologies. Il participe activement llabora-tion des standards au sein de lOMG et autres consortiums de normali-sation de lindustrie de logiciel : il a directement contribu la normeBPSS (Business Process Specification Schema) de ebXML sur les proces-sus collaboratifs, la notation BPMN (Business Process ModelingNotation) pour les processus mtiers ainsi qu la dernire version 2.0de UML. Directeur de loffre chez Mega, ses comptences les plus poin-tues portent sur larchitecture des systmes dinformation, sur lanalysedes processus mtiers et sur la modlisation des donnes.
Jean-Jacques Thomasson a suivi depuis 1984 toute lvolution des lan-gages de balisage, de SGML XML. Il dirige depuis dix ans des quipesspcialises dans le dveloppement de systmes de gestion de linfor-mation et milite en faveur dune nouvelle approche de la modlisationdes donnes, seule capable selon lui de faire voluer de manire dci-sive la relation homme-machine ainsi que la puissance des applicationsinformatiques. Auteur du livre Schmas XML paru aux ditionsEyrolles en 2002, il a traduit plusieurs recommandations du W3C (XSLT,DOM, Xpath, XML Schema), les normes WebDAV de lIETF et XTM deXML Topic Map, et a crit depuis 2004 quatre articles de la revue Informatique Professionnelle du Gartner Group.
Quelles rgles pour la cration logicielle ?Quelles mthodes, quels outils ?
Lenjeu est de taille : garantir la souplesseet linteroprabilit des applications mtier.
Modles de donnes Flexibilit du SI Correspondance UML/XML
Entit & association Stockage en base Optimisation des schmas
Les architectes et dveloppeurs logiciels qui ont en charge laconception de systmes dinformation doivent souvent rece-voir et traiter dimportants volumes de donnes XML. Ce livreleur explique comment adapter en profondeur leurs mthodestraditionnelles de conception aux spcificits de la modlisa-tion XML.
Au sommaireXML et la modlisation. Pourquoi des modles ? Interop-rabilit des documents XML Indpendance entre mo-dles et donnes Forme des modles XML Dmarche demodlisation. Mthodologie Classer fonctions et services Scnarios dimplmentation Ralisation des modlesconceptuels Modle objet UML et modle des documentsXML Ralisation des modles logiques Dcoupage dumodle conceptuel Associations, gnralisation et spcia-lisation Espaces de noms Classe, type et lment XML Gestion des attributs Spcification des modles physiquesde stockage Choix dune forme et dune solution de stockage Stratgie dadressage Stockage dans un systme de fichier ou en relationnel Stockage dans unebase XML Typage et smantique du balisage Variantesde schmas XML Pourquoi des variantes ? Schmas avecet sans espace de noms cible Organisation des diffrentescouches de programmation Modles de stockage et deprsentation. Couches diffrentes : fonctionnelle (XQuery),entreprise, mtier, prsentation (XSLT), affichage(HTML/CSS) Modles de rfrence. Modles modulaires DTD et schmas XML lments structurels lmentssimples, complexes, mixtes Attributs et mtadonnes Conception des modules dinformation Rgles de concep-tion Taille, racine et feuillage Non-embotement, balisage, limite de modularisation, identification des lments Structures dassemblage Modles pour la gestion des mtadonnes Dans le schma XML Mtadonnes relatives lentit Document : S1000D,xHTML, Dublin Core, RDF Mtadonnes relatives aucontenu Modles pour la gestion des liens Liens logiques et physiques ID/IDREF XLink (W3C) TopicsMap (ISO) Modles pour la gestion des rvisions et desversions Annexes. Reprsentation UML pour XML Schema Ressources Sigles et acronymes Infoset.
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A n t o i n e L o n j o n J e a n - J a c q u e s T h o m a s s o nO u v r a g e d i r i g p a r L i b e r o M a e s a n o
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DITIONS EYROLLES61, bd Saint-Germain75240 Paris Cedex 05
www.editions-eyrolles.com
Le code de la proprit intellectuelle du 1er juillet 1992 interdit en effet expressment la photocopie usage collectif sans autorisation des ayants droit. Or, cette pratique sest gnralise notamment dans les tablissements denseignement, provoquant une baisse brutale des achats de livres, au point que la possibilit mme pour les auteurs de crer des uvres nouvelles et de les faire diter correctement est aujourdhui menace.En application de la loi du 11 mars 1957, il est interdit de reproduire intgralement ou partiellement le
prsent ouvrage, sur quelque support que ce soit, sans autorisation de lditeur ou du Centre Franais dExploitation du Droit de Copie, 20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris. Groupe Eyrolles, 2006, ISBN : 2-212-11521-0
http://www.editions-eyrolles.com
En 2000 a circul sur Internet une histoire qui sest rvle par la suite une imbricationinextricable dinformations vraies et de lgendes. Elle peut tre rsume comme suit.
Lcartement standard entre les rails aux tats-Unis est de 4 pieds et 8,5 pouces, cequi est une mesure particulirement biscornue. Pourquoi cette mesure ? Parce que lespremires lignes de chemin de fer ont t bties principalement par des expatrisanglais et srement avec de la technologie et des outils anglais, les Anglais tant lpoque la pointe de la technologie. Pourquoi les Anglais ont-ils export cettemesure ridicule ? Parce que les premiers chemins de fer ont t construits par leshommes et avec les outils des fabricants de tramways sur route, et donc la distanceentre les roues de ces tramways est devenue lentre-rails. Et pourquoi cette distanceentre les roues des tramways ? Parce que chaque fois quune autre distance avait tmise en uvre dans le pass, le tramway, ou tout autre vhicule, stait cass lafigure cause de profonds sillons, sortes de rails, creuss cette distance et prsentssur toutes les routes dAngleterre et dEurope. Pourquoi des ornires avec cette dis-tance entre elles ? Parce que ces routes avaient t dabord bties pour faciliter lesdplacements des lgions de lempire romain, et les chariots de guerre romains, leursprincipaux usagers, exhibaient une telle distance entre les roues.
partir dici, lhistoire se perd un peu, et on voque les dimensions des postrieursdes chevaux pour expliquer la distance entre les roues des chariots de guerre. Quoiquil en soit, cest partir dune spcification des ingnieurs de larmement de Romeque, au troisime millnaire et aux tats-Unis, la voie standard des chemins de fer estspcifie. Lhistoire ensuite prend un tournant particulirement technologique, avecles dimensions des solid rocket boosters de la navette spatiale, qui seraient dfinies ainsi
Prface
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parce que les SRB doivent tre transports par chemin de fer, travers des tunnelsdont la largeur est peine suprieure lcartement des rails, de lusine Thiokol(Utah) au site de lancement La conclusion premptoire est que les dimensions dundes systmes de transport les plus modernes et avancs du point de vue technologiquesont dtermines par la largeur des postrieurs des chevaux des lgions romaines !
Cette histoire est une lgende (http://www.snopes.com/history/american/gauge.htm,http://truthorfiction.com/rumors/r/railwidth.htm), mais sa morale est difiante : Specifications and bureaucracies live forever . En dautres termes, nous manifestonsla tendance forte, par conformisme (diraient les pessimistes) ou par sens pratique(diraient les optimistes), garder en vie certains lments des architectures que nousconstruisons dans tous les domaines au-del de toute attente. Ces lments ne sontpas matriels (on passe des chariots de guerre la navette spatiale, en passant par lestramways, les chemins de fer), mais bien immatriels : cest des mesures, des for-mats, des protocoles, des spcifications, des choses que les anglo-saxons appellent effi-cacement software , ce qui ne veut pas dire simplement code deprogrammation , mais se dfinit par opposition l hardware , qui ne veut pas diresimplement ordinateur . Cest premire vue tonnant de se rendre compte quebeaucoup de choses soft sont si dures mourir, beaucoup plus que le hard quiest en dessous. Si on y rflchit, il est pourtant clair que le hard est matriel etdonc certainement prissable, alors que le soft est immatriel et donc a prioriimmortel.
Lorsque la base de donnes stratgique tait le point de rencontre de toutes les appli-cations, son schma tait lobjet de toutes les attentions, lenjeu fondamental de lamatrise du systme dinformation. lpoque des systmes rpartis et intercon-nects, du Web et des services Web, les schmas XML sont les spcifications duformat de linformation. La lgende nous apprend que ces spcifications durerontbeaucoup plus longtemps que les machines, les rseaux, les bases, les systmes et lesprogrammes qui interprtent, transportent, stockent, manipulent et prsententlinformation. En plus, elles dtermineront de faon essentielle la capacit inter-oprer des dits systmes et programmes.
Le livre dense et intressant de Jean-Jacqu
