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SOMMAIRE
→CARTE D’IDENTITE DES FILIERES DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR p 3
→LES LICENCES A L’UNIVERSITE p 4
→LES CPGE p 8
→LES ECOLES SPECIALISEES p 9
→LES FORMATIONS COURTES: DUT, BTS, DEUST,MAN p 9
→LES CARRIERES DANS L’ARMEE, LA GENDARMERIE, LA POLICE p 13
→LES CONCOURS ADMINISTRATIFS p 13
→QU’EST-CE QUE L’ALTERNANCE p 14
→POUR VOUS INFORMER p 15
3
CARTE D’IDENTITE DES FILIERES DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR (Source Onisep Infosup Après le bac S)
LES FILIERES
D’ETUDES
BTS DUT LICENCE (LMD) CPGE GRANDES
ECOLES
ECOLES
SPECIALISEES
LIEU DE
PREPARATION
Lycées publics et
Etablissements privés
Instituts universitaires
de technologie (IUT)
Université Lycées publics et
Etablissements privés
Ecoles publiques ou
privées
Ecoles privées et quelques
écoles publiques
DUREE 2 ans 2 ans découpés en 4
semestres
3 ans découpés en 6
semestres
2 ans (un seul redt en
2è année)
5 ans après le bac
3 ans après bac+2
2 à 6 ans selon les écoles et
les secteurs
ADMISSION Bac + dossier scolaire
(priorité aux bacs techno)
Bac + dossier scolaire
et parfois
tests et entretiens
Bac (choisir une
filière cohérente avec
son bac)
Bac + bon dossier
(bulletins de 1ère
et
terminale)
Concours soit avec
bac, soit après un bac
+ 2
Concours ou dossier avec le
bac, mais aussi bac+2,+3
ou +4
AU PROGRAMME Matières générales et
enseignement
professionnel à égalité en
1ère
année. Et 1/3 de
matières générales et 2/3
enseignement pro en 2ème
année
Formation plus
polyvalente qu’en
BTS, répartie à
égalité entre les
matières générales et
l’enseignement
professionnel
Tronc commun de
plusieurs disciplines,
puis choix de
parcours (poursuites
d’études ou projet
professionnel)
Programmes calés sur
les concours.
Pluridisciplinaires
dans un champ donné.
Large place faite à la
culture générale
Cours théoriques
dans un champ
donné ; culture
générale ; application
concrètes (études de
cas, simulations, jeux
de rôle…)
Enseignements théoriques
complétés par des
enseignements pratiques
souvent dispensés par des
professionnels
RYTHME DE
TRAVAIL
Entre 35 et 40h par
semaine (cours, TD et
TP).
Enseignement encadré
Entre 35 et 40h par
semaine (cours, TD et
TP).
Enseignement
encadré
15 à 25h par semaine,
cours, TP et TD
obligatoires, tutorat,
travail personnel
important
30 à 35h par semaine
(cours, TD et TP,
colles), enseignement
très encadré
Emploi du temps
dense : cours, travaux
de groupe, exposés,
études de cas,
recherche
Petites promotions,
encadrement pédagogique
STAGES ET
APPRENTISSAGE
8 à 16 semaines de stage
selon spécialité.
Apprentissage possible
10 semaines de stage.
Apprentissage
possible
Stages recommandés
partout.
Apprentissage parfois
Non Stages chaque année
en entreprise en
France et à l’étranger
Nombreux stages
VALIDATION Examen final.
120 crédits ECTS
Diplôme national
Contrôle continu.
120 crédits ECTS
Diplôme national
Contrôle continu
et/ou examen.
180 crédits ECTS
Diplôme national
Contrôle continu pour
passer de 1ère
en 2ème
année, puis concours.
Pas de diplôme, mais
120 crédits ECTS
Diplôme d’école
reconnue par l’Etat,
visé ou non, valant
grade de master pour
certaines écoles
Diplôme d’Etat ou diplôme
d’école
POURSUITE
D’ETUDES
Selon spécialité : licence
pro, concours d’entrée en
école, éventuellement
licence LMD
Nombreuses mais
variables selon
spécialité : licence
pro, concours
d’entrée en école,
licence LMD
Master, doctorat,
concours d’entrée en
école ou dans la
fonction publique
Après réussite à un
concours ou
passerelles vers
licences
A bac + 6 : mastère
spécialisé, mBA…
Peu
4
QUELLES ETUDES APRES UN BAC S ?
Licence, classe prépa, diplôme d’école, BTS ou DUT, l’essentiel sur les filières du supérieur adaptées aux
bacheliers S. Pour 70 % d’entre eux : cap sur les études longues (5 ans) à l’université ou dans les grandes écoles.
Leur profil leur permet d’aborder les sciences et les technologies, mais aussi la santé, l’économie, la gestion…
Les autres bacheliers S (6%) préparent un BTS (brevet de technicien supérieur) ou un DUT (12%) (diplôme
universitaire de technologie) en 2 ans et/ou intègrent à différents niveaux (après le bac, après un bac + 2, après
une prépa…) une école d’ingénieurs, de commerce, une école vétérinaire…
LES LICENCES A L’UNIVERSITE
Si vous êtes motivés par des études longues…
Si vous avez un bon niveau dans des disciplines générales…
Vous pouvez vous inscrire à l’université pour préparer une licence (Bac+3), puis un master (Bac+5)
Premier diplôme du dispositif LMD (Licence, Master, Doctorat), la licence offre pluridisciplinarité et orientation
progressive. Cap ensuite pour la majorité des étudiants sur la préparation d’un master.
Organisation des études : Chaque année d’étude est composée de 2 semestres. Chaque semestre validé permet l’obtention
de 30 crédits appelés ECTS (European Credits Transfer System), transférables d’un établissement à l’autre, en France et en
Europe. La licence se prépare en 3 années d’études après le bac (6 semestres) et correspond à 180 crédits. La 1ère année est
dite L1, la 2ème année L2 et la 3ème année L3.
Une formation organisée en unités d’enseignement : votre licence vous permet d’acquérir une formation de base dans la ou
les discipline(s) correspondant à l’intitulé de la mention. Elle se compose d’unités fondamentales (enseignements théoriques,
méthodologiques, TD et TP), d’unités d’enseignement optionnelles, et d’enseignements transversaux (informatique, langue
vivante, recherche documentaire…)
Une orientation progressive : le LMD favorise l’individualisation des parcours et des passerelles. Les deux premiers
semestres (S1 et S2) sont consacrés à l’apprentissage des disciplines de base et à l’acquisition des méthodes de travail. Peut
s’y ajouter un module réservé à la connaissance du monde du travail ou à la construction d’un projet professionnel.
La spécialisation à l’intérieur de la discipline de base étudiée débute le plus souvent en S3 et S4. Un changement de filière
reste possible en particulier avec le choix des UE optionnelles ou libres. Les deux derniers semestres (S5 et S6) offrent une
spécialisation qui finalise la licence.
Domaines, mentions, spécialités : à chacun son parcours. Dès l’inscription, il faut choisir un domaine de formation
recouvrant une ou plusieurs disciplines. Il faut également choisir l’une des mentions proposées, correspondant aux
enseignements fondamentaux de la licence visée (par ex pour le domaine « droit, sciences politiques et sociales » : droit ou
sociologie politique ou administration économique et sociale). A noter : les licences générales de langues étrangères ou de
sport comportent une mention assortie d’une spécialité (la langue étudiée ou la pratique sportive choisie). Le plus souvent, en
dernière année de licence, les mentions se déclinent en parcours correspondant aux spécificités de la discipline étudiée et aux
poursuites d’études possibles vers les masters.
Attention : Chaque université ayant ses dénominations spécifiques, il est conseillé de visiter les sites des universités pour
mieux appréhender les contenus et de se rendre aux journées portes ouvertes.
Renseignez-vous aussi sur les masters accessibles après les licences qui vous intéressent et sur les parcours conseillés pour
mieux préparer votre poursuite d’études, ainsi que sur les réorientations possibles.
Certaines filières spécifiques ont des conditions particulières d’inscription : examen de dossier, entretiens, lettre de
motivation, test (ex pour Musicologie à Paris IV), test de langue (pour droit/droit étranger ou histoire/anglais ou économie
spécialisation langue étrangère.
Quelques exemples de licences choisies par les bacheliers S
Licence Sciences, Technologies, Santé mention Sciences de la vie
Cette licence intéressera les étudiants curieux de comprendre le fonctionnement d’une cellule ou de déchiffrer le
mystère du génome humain. Mais, attention, impossible d’étudier la biologie sans être ouvert aux autres
sciences. Au programme, donc : des cours en biologie cellulaire et moléculaire, biologie animale et végétale,
santé et génétique...Mais aussi de la physique, de la chimie, des maths, de l’informatique et même des
langues...Des parcours (en L1 ou L2) permettent de se préparer aux concours d’entrée dans les écoles
vétérinaires, les écoles d’agronomie et les instituts de formation en soins infirmiers.
Au sein de la licence, les parcours proposés offrent différentes orientations : biologie cellulaire et physiologie,
biologie humaine et génétique, biologie des populations et des écosystèmes, biologie et agroalimentaire...
Paris 6/ Paris 7/Paris 11/ Paris 13/ Cergy/ Evry/ UVSQ
5
Licence Sciences, Technologies, Santé mention Sciences de la terre
Cette licence est faite pour les passionnés de géologie, de géophysique, d’océanologie, de volcanologie et
d’astronomie...
Au programme : la Terre, l’atmosphère, le climat, l’hydrogéologie, la paléontologie, la sédimentologie, la
stratigraphie, la tectonique des plaques, les risques technologiques et naturels... Mais aussi de la physique, de la
chimie, des maths, de l’informatique, de la géographie, de la cartographie et de l’anglais. Des parcours « génie
de l’environnement »
ou « professorat des écoles » sont proposés dans certaines universités.
Débouchés : L’enseignement et les fonctions recherche-développement (R & D) constituent les principaux
débouchés. Les concours de recrutement des professeurs se situent désormais au niveau master. Des biologistes
travaillent dans l’industrie pharmaceutique et agroalimentaire... Ils peuvent exercer dans un bureau d’études, un
département contrôle qualité ou commercial. Des organismes de recherche publics sont d’autres employeurs
potentiels. L’industrie extractive (pétrole et mine) rassemble un quart des géologues. Arrivent ensuite le secteur
des infrastructures (fondations des constructions...) et
les métiers de l’environnement (traitement des sols pollués, décharges et déchets, stockages souterrains...) qui se
sont développés plus récemment.
Quelques exemples de métiers :
- De bac + 3 à bac + 5 et plus : chargé d’études ou de recherche, ingénieur d’études ou de recherche, biologiste,
biochimiste, géologue, hydrologue, attaché de recherche clinique, responsable ou chargé de mission qualité-
sécurité (en hygiène et environnement), technicien, chargé de mission, ingénieur ou consultant en
environnement, ingénieur prévention des risques, consultant auditeur dans les sociétés d’études et de conseil,
responsable de production, ingénieur de fabrication, chef de projet industriel...
Paris 6/ Paris 7/ Paris 11/ Cergy
Licence Sciences, technologies, santé Mathématiques
Les mathématiques et l’informatique font figure de disciplines abstraites. C’est oublier qu’elles disposent de
nombreuses applications, industrielles et économiques. En dehors des traditionnelles licences de mathématiques
et d’informatique, de multiples combinaisons sont possibles : MI (mathématiques-informatique), MIAS
(mathématiques, informatique et applications aux sciences) et MASS (mathématiques appliquées et sciences
sociales)...
Mention mathématiques
Au coeur du programme : l’algèbre, la géométrie, l’algorithme, les probabilités…Les parcours sont orientés vers
les mathématiques fondamentales ou appliquées, vers les maths associées à la physique, à l’informatique ou à
l’économie, vers l’enseignement...
Paris 5/ Paris 6 / Paris 7 / Paris 8/ Dauphine/ Paris 11 / Paris 12 / Paris 13 / Cergy / Evry / UPME/ UVSQ
Mention informatique
Au coeur du programme : les fondements de l’informatique, la programmation, l’algorithmique... Avec des
parcours : informatique générale ; méthodes informatiques appliquées à la gestion des entreprises (MIAGE) ;
bioinformatique, enseignement...
Paris 5/ Paris 6/ Paris 7 / Paris 8/ Dauphine/ Paris 11/ Paris 12/ Paris 13/ Cergy/ Evry/ UPEM/ UVSQ
Mention MiAS
Les parcours de ces mentions sont centrés sur la gestion d’entreprise (MIAGE), l’économie et la finance, les
applications industrielles (énergétique, électronique, mécanique)...
Paris 1/ Paris 7 / Paris 10/ UPME/ UVSQ
Mention MASS et sciences sociales
Les maths, les statistiques et l’informatique sont associées à l’étude de disciplines comme l’économie, la
sociologie, la psychologie, la démographie, la géographie, l’histoire, la linguistique...
Paris 1
Débouchés : Un quart des jeunes diplômés en mathématiques intègrent le secteur public (enseignement,
recherche). Spécialistes de la modélisation et de la simulation numérique, ils sont aussi très recherchés par la
finance, la banque, l’assurance, l’aéronautique, l’énergie, le secteur médical (biostatistique)...Les éditeurs de
logiciels et les SSII (sociétés de services en ingénierie informatique) sont les premiers recruteurs de jeunes
informaticiens. Ils trouvent également des débouchés en entreprise, dans la bancassurance ou le secteur public.
Quelques exemples de métiers : À bac + 5 : actuaire, statisticien, administrateur réseau, analyste-programmeur,
analyste des ventes, analyste marketing, ingénieur logiciel, ingénieur commercial, ingénieur en R & D, ingénieur
d’études, ingénieur calcul, professeur des écoles, professeur de mathématiques, enseignant-chercheur…
6
Licence Sciences, technologies, santé
Physique et chimie : selon les parcours et les mentions de licence, ces deux disciplines peuvent être approfondies
séparément ou étudiées en parallèle.
Mention physique
Sans perdre de vue les maths, l’informatique et la chimie, la licence de physique est centrée sur la mécanique,
l’électromagnétisme, la thermodynamique, l’optique... Progressivement, l’étudiant se spécialise en physique
fondamentale ou appliquée. La première a une approche théorique, tandis que la seconde fait une large place aux
applications (optique, acoustique, électronique, instrumentation, matériaux, énergie, modélisation...). D’autres
parcours associent la physique et la chimie, ou préparent à l’entrée en école d’ingénieurs.
Paris 6 / Paris 7 / Paris 11 / Paris 12/ Cergy / UVSQ
Mention chimie
Au programme : chimie générale, chimie physique, organique/inorganique et biochimie. S’y ajoutent des cours
de mathématiques, physique, biologie, sciences de la Terre... Des parcours peuvent être proposés : chimie,
chimie et physique, chimie et biologie, chimie et matériaux, chimie et environnement, professeurs des écoles,
préparation aux concours des écoles d’ingénieurs...
Paris 6 / Paris 7 / Paris 11 / Paris 12/ Cergy / UVSQ
Mention physique et chimie
Formation équilibrée en physique et en chimie avec une ouverture vers les métiers de l’enseignement, le génie
des procédés, les sciences de l’ingénieur. Des cours d’informatique, de méthodologie et de langues complètent le
programme de ces mentions.
Paris 7 / Paris 11/ Paris 13 / Evry/ UPEM
Débouchés : De nombreux diplômés visent les concours de l’enseignement qui se situent désormais au niveau
master. Attention : le CAPES est bidisciplinaire (physique et chimie). La physique et la chimie trouvent des
débouchés dans de nombreux secteurs : environnement, industrie chimique et agroalimentaire, pharmacie,
matériaux, optique, énergie...Les postes à pourvoir se situent dans les services de R & D (recherche et
développement), de contrôle et d’essais, de gestion de la production, dans les grandes industries. Des débouchés
également dans les PME, comme dans les collectivités locales…
Quelques exemples de métiers :
- À bac + 3 : technicien chimiste, technicien en métrologie, en optique, en traitement des déchets ou des eaux,
technicien nucléaire…
- À bac + 5 : acousticien, hydraulicien, ingénieur, professeur, aromaticien, formulateur, parfumeur, responsable
assurance qualité…
Licence d’administration économique et sociale (AES)
Pour les passionnés de langues étrangères qui souhaitent rester en prise directe avec le monde de l’entreprise,
cette licence associe au moins deux langues vivantes, mais aussi du droit, de l’économie, de la gestion...En
dehors des aptitudes linguistiques, un fort intérêt pour l’économie et la communication est indispensable.
Au programme : L’étude des langues et de l’économie occupe une large place dans le programme de cette
licence. Le niveau requis est le même pour les deux langues obligatoires (dont l’anglais, le plus souvent). Une 3e
langue est parfois demandée, même au niveau débutant. L’enseignement porte sur la compréhension,
l’expression et la traduction orale et écrite d’accords commerciaux ou de documents techniques. Il comprend
également la synthèse écrite et orale de documents économiques, ainsi que des stages en entreprise. Les
universités proposent des parcours axés sur le droit, le tourisme, le commerce international, la communication, la
traduction...Il est impératif d’effectuer une année d’études et/ou des stages à l’étranger.
Débouchés : Contrairement à la licence LLCE (langues, littératures et civilisations étrangères), cette licence
forme au monde du commerce et des affaires ou à la traduction spécialisée. En marketing et en commerce, les
diplômés de LEA sont surtout recrutés par les entreprises ayant une activité d’import-export. En communication,
ils travaillent principalement dans les services de documentation et de traduction techniques. En gestion
administrative et commerciale, beaucoup d’autres débouchés sont accessibles aux diplômés de LEA. Il en est
ainsi de l’assistanat de direction bilingue ou trilingue, du tourisme, de l’hôtellerie, de la restauration et des
transports.
Quelques exemples de métiers : - De bac + 3 à bac + 5 : assistant de manager ou attaché commercial bilingue ou
trilingue, commercial import-export, responsable zone export, chef de secteur, traducteur, traducteur technique,
chargé de communication, de relations publiques ou de relations presse...
Paris 1 / Paris 2/ Paris 8 / Paris 10/ Paris 13 / Evry / UVSQ
7
Licence d’économie et gestion
Connues pour leurs exigences en maths, les études d’économie sont plus variées qu’il n’y paraît, puisqu’on y enseigne aussi
la gestion, les statistiques, le droit, la sociologie, les langues...Les licences en économie sont assorties de divers
parcours : économie internationale ; économie appliquée ; monnaie, banque, finance ; économétrie ;
comptabilité ; gestion des entreprises. Quelques licences bidisciplinaires associent l’économie avec une autre
matière, les langues par exemple. Ces doubles profils sont, en général, très appréciés sur le marché de l’emploi.
Mention économie-gestion
Au programme : macroéconomie, microéconomie, problèmes économiques contemporains, outils de
l’économiste (mathématiques, statistiques, informatique). Les étudiants peuvent choisir des parcours en
économie-finance, en économie internationale, en statistiques économiques et financières...Ils peuvent aussi
bifurquer en 3e année vers une L3 de gestion.
Mention sciences de gestion
Très sélective, cette licence est tournée vers la gestion (elle prépare alors au management d’entreprise au sens
large), la comptabilité, la finance d’entreprise...On y accède avec un bac + 2 (L2 économie-gestion de
préférence, BTS, DUT), après avoir réussi les épreuves du « Score IAE-Message » (culture générale et
économique, français, logique, anglais) ou le concours spécifique d’une université.
Débouchés : Gestion de l’entreprise, audit et conseil, ressources humaines : de nombreux débouchés attendent
les étudiants en économie et gestion. Les trois quarts des jeunes diplômés travaillent dans les services aux
particuliers (éducation, administration publique, associations...), les banques et les sociétés d’assurances. Ils
occupent majoritairement des postes à dominante commerciale. Ils sont aussi présents dans les services aux
entreprises (conseil, recrutement, études de marché). Plus d’un tiers des jeunes économistes exercent dans le
secteur public (enseignement, recherche et développement, gestion administrative). Ils trouvent également des
postes dans le commerce, l’hôtellerie ou les transports.
Quelques exemples de métiers :
- À bac + 3 : chargé de clientèle dans la banque ou l’assurance, assistant en ressources humaines, responsable
logistique, commercial...
- À bac + 5 : chargé d’études marketing, analyste financier, opérateur sur les marchés ou trader, attaché
d’administration, chargé d’études économiques, gérant de patrimoine, économiste d’entreprise, contrôleur de
gestion, auditeur, comptable...
Paris 2/ Paris 5 / Paris 8 / Paris 10/ Paris 11 / Paris 12 / Paris 13 / Evry / UVSQ / UPEM
Licence Santé
Les études de médecine, d’odontologie, de pharmacie et de maïeutique commencent par une 1re année
commune. À l’issue de la réussite à un concours, suivent 4 à 11 années supplémentaires d’études intensives dans
la filière choisie. Médecine, odontologie (chirurgie dentaire), pharmacie, maïeutique (sage-femme) : les études
de santé commencent par une 1re année commune (dénommée PACES), nécessitant d’avoir un bon niveau dans
les matières scientifiques (programme du bac S) pour avoir de réelles chances de réussite au concours. Au
programme : un tronc commun conjuguant des sciences « fondamentales » (biologie, physique, chimie…), des
sciences médicales et pharmaceutiques (anatomie, histologie, embryologie, physiologie, pharmacologie…), des
sciences humaines et sociales, ainsi qu’un enseignement spécialisé en médecine, odontologie, pharmacie ou
sage-femme.
La PACES (première année commune aux études de santé) est structurée en 2 semestres :
En fin de 1er semestre, la première partie du concours est organisée. Des conférences sur les métiers médicaux
permettent aux étudiants de s’informer et de se déterminer, en connaissance de cause, sur la filière de santé pour
laquelle ils vont concourir en fin d’année. Ceux qui seront réorientés ne pourront se réinscrire en PACES
qu’après avoir validé 90 crédits ECTS dans une autre formation conduisant au grade de licence. À la fin du 2e
semestre, la deuxième partie du concours mêle des épreuves communes et une épreuve spécifique à la filière de
santé choisie. Un étudiant peut se présenter à plusieurs filières (1 à 4). En fonction de son rang de classement, il
accède ou non à la 2e année. Le nombre de places par filières, le numerus clausus, est fixé pour chaque
université. La sélection est drastique : 20 % d’admis environ, toutes filières confondues. Parmi ceux-ci, on
compte un grand nombre de bacheliers S avec mention. Ceux qui seront réorientés ne pourront se réinscrire en
PACES qu’après avoir validé 60 crédits ECTS dans une autre formation conduisant au grade de licence.
Débouchés : La 1re année des études de santé permet de sélectionner les étudiants qui pourront ensuite se former
dans l’une des quatre filières de santé proposées. Selon le métier, les études sont plus ou moins longues. Les
modes d’exercice de ces métiers sont divers : en libéral (cabinet par exemple), salarié du public (collectivité
territoriale, hôpital, Éducation nationale…) ou du privé (industrie pharmaceutique, du matériel médical,
organisations humanitaires…). Certains métiers sont moins connus, par exemple ceux d’assureur qualité ou de
chargé d’affaires réglementaires.
8
Quelques exemples de métiers :
A bac + 5 : sage-femme / À bac + 6 : dentiste, pharmacien / À partir de bac + 9 : médecin généraliste,
pharmacien hospitalier (9 ans) ; orthodontiste, dermatologue, pédiatre, psychiatre, gastroentérologue,
rhumatologue (10 ans) ; médecin du sport, gynécologue-obstétricien, chirurgien, ophtalmologiste (11 ans).
Paris 5 / Paris 6 / Paris 7 / Paris 11 / Paris 12 / Paris 13 / UVSQ
Licence Sciences, technologies, santé mention sciences pour la santé
Cette mention associe la culture scientifique (mathématiques, physique, chimie, biologie) et une culture générale
permettant de comprendre l'entreprise (économie, sociologie des entreprises, droit, communication,
information...). La mention comporte des parcours différents selon les universités : qualité en environnement
santé ; qualité en secteurs sanitaire et medico-social ; technologies biomédicales ; sciences du médicament....
Paris 5
Licence de sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS)
Les licences STAPS demandent un bon niveau sportif, mais aussi scientifique. 44% des bacheliers S intègrent
une L1. Des études exigeantes, aux débouchés plus diversifiés qu’on ne pourrait le croire...Le programme
comporte un tiers de sciences, un tiers de pratique et technologie du sport, et un tiers de savoirs associés. La
licence peut être assortie de spécialités, voire de mentions, à choisir en fonction de son projet professionnel :
activités physiques adaptées et santé, éducation et motricité, entraînement sportif, management du sport.
Au programme : Concernant les sciences, la biologie, l’anatomie, la physiologie et la biomécanique se mêlent à
la sychologie, à la sociologie et à l’histoire...Côté pratiques sportives, de nombreuses disciplines (telles que la
natation, la gymnastique, l’athlétisme, les sports collectifs ou la danse) sont enseignées. Parmi les savoirs
associés, figurent des initiations à l’informatique, au secourisme, aux statistiques appliquées et à une langue
étrangère. Des enseignements en communication et un stage viennent le plus souvent compléter la formation.
Débouchés : L’enseignement est un débouché important. La spécialité « éducation et motricité » est
particulièrement adaptée aux concours de recrutement des professeurs d’EPS, qui se situent désormais au niveau
M2. L’entraînement au sein des clubs sportifs est une autre possibilité. De même, il est possible de se spécialiser
en « activités physiques adaptées et santé » pour exercer en milieu hospitalier, en centre de rééducation auprès
des personnes âgées ou handicapées...Avec un parcours « management du sport », les titulaires de la licence
STAPS peuvent viser les postes d’encadrement et de gestion des organisations sportives (club sportif, service des
sports d’une collectivité territoriale ou d’une salle de sport privée ou associative). Le commerce d’articles de
sport constitue un autre débouché possible. Il ne faut pas non plus oublier les postes proposés par le ministère de
la Jeunesse et des Sports.
Quelques exemples de métiers : Professeur d’EPS, professeur de sport, gestionnaire d’établissement sportif,
moniteur sportif, chef de rayon sport, gérant de salle de sport, entraîneur, sapeur-pompier, gendarme, policier.
A noter : Des conventions sont signées entre les IFMK (écoles kiné) et certaines universités. Possibilité d’accès
aux écoles de kiné après une L1 de STAPS. Se renseigner auprès des universités.
Paris 10 / Paris 11 / Paris 13/ Evry
LES CLASSES PREPARATOIRES
AUX GRANDES ECOLES
Sélectives, elles demandent un niveau solide, de grosses capacités de travail, de l’organisation ainsi qu’un bon
équilibre physique et nerveux. Elles ont pour objectif la préparation de concours.
Les prépas scientifiques : 15 % des bacheliers S intègrent ces classes qui leur sont réservées.
- La 1re année, les élèves s’engagent dans l’une des 4 voies proposées, selon leurs goûts et capacités : MPSI
(maths, physique, sciences de l’ingénieur), PCSI (physique, chimie, sciences de l’ingénieur), PTSI (physique,
technologie, sciences de l’ingénieur), BCPST (biologie, chimie, physique, sciences de la Terre).
- En 2e année, les prépas MP, PC, PSI, PT succèdent aux PCSI, MPSI ou PTSI. Elles offrent des chances
équivalentes d’intégrer une école d’ingénieurs ou ENS. Néanmoins, des différences de programmes existent.
A chaque filière, son profil:
- La filière MP (maths-physique) s’adresse ainsi aux matheux qui ont un goût prononcé pour l’abstraction.
- La filière PC (physique-chimie), plutôt aux élèves forts en physique-chimie.
- La filière PSI (physique-sciences de l’ingénieur) intéresse les élèves motivés par les réalisations haute
technologie avec une approche expérimentale.
9
- La filière PT (physique-technologie) s’adresse aux scientifiques motivés par la technologie et la production
industrielle.
- Les prépas BCPST conduisent principalement aux concours d’entrée des écoles d’ingénieurs agronomes et
des écoles vétérinaires. Elles ouvrent aussi l’accès aux ENS.
Les autres prépas : Rares sont les bacheliers S qui optent pour des prépas non scientifiques, alors que certaines
classes leur sont destinées. Ainsi, 3 % de S s’inscrivent en prépas économiques et 1 %, en prépas littéraires.
- L’option scientifique des prépas économiques et commerciales s’adresse aux bacheliers S qui souhaitent
intégrer les écoles de commerce. Axées sur les maths, ces classes mettent aussi l’accent sur les langues et les
sciences humaines, présentes aux concours. D’un haut niveau d’exigence, elles ouvrent l’accès aux écoles les
plus cotées : HEC, Essec...
- Les prépas économiques Cachan, qui mènent à l’ENS de même nom et aux écoles nationales de statistique,
sont accessibles aux bacheliers S. Ces derniers représentent 20 % des effectifs de l’option droit, économie et
gestion et 30 % des effectifs de l’option économie et gestion. Néanmoins, Cachan n’ouvre que 47 places par an
dans ces spécialités.
- Les prépas ENS lettres et sciences sociales s’adressent aux bacheliers mordus de sciences économiques et
sociales, désireux de les enseigner. Ces classes, qui comptent 60 % de bacheliers S dans leurs rangs, mènent aux
ENS (Ulm, Cachan et Lyon) et aux écoles de statistique.
A noter :
Les CPGE s’inscrivent dans le cadre du LMD (attestation descriptive du parcours de formation suivi, obtention
de 120 crédits au bout des 2 ans.
Pour vous renseigner sur les différentes CPGE consulter le site www.admission-postbac.fr.
A lire : Dossier ONISEP « les classes préparatoires»:
Vous trouverez le descriptif des Classes prépas scientifiques sur le site du CIO de St Germain en Laye
LES ECOLES SPECIALISEES
Les écoles d’ingénieurs
Formation de niveau bac + 5, les études d’ingénieurs se composent de 2 cycles: le cycle préparatoire (2 ans) et le
cycle ingénieurs (3 ans). La majorité des écoles ne proposent que le cycle ingénieurs, accessible sur concours.
Quelques-unes sont accessibles dès après le bac.
- Écoles en 5 ans. 1 ingénieur sur 5 est formé directement après le bac, en 5 ans. Nombre d’écoles, dont les ENI
(écoles nationales d’ingénieurs), les écoles de la FESIC (Fédération d’écoles supérieures d’ingénieurs et de
cadres), les I (instituts nationaux des sciences appliquées), certaines écoles d’université… recrutent des S, sur
concours ou sur dossier.
- Écoles en 3 ans. Les classes préparatoires ne sont plus l’unique voie d’accès à ces écoles, même si les plus
convoitées continuent à privilégier ce mode de recrutement. Actuellement, un élève peut emprunter une autre
voie et intégrer une école par un concours dit d’admission parallèle ouvert aux titulaires de L2 validée, BTS
(brevet de technicien supérieur), DUT (diplôme universitaire de technologie).
Les écoles de santé
Les médecins sont formés par l’université, mais certains professionnels du secteur de la santé sont formés dans
des écoles spécialisées.
- Les écoles paramédicales préparent, en 3 ans, aux DE (diplômes d’État), obligatoires pour exercer : infirmier,
orthoptiste, audioprothésiste… Accès sur concours. Une préparation peut être recommandée. Attention : un
grand nombre d’écoles de kinésithérapeutes, d’ergothérapeutes, de psychomotriciens, de pédicures, de
manipulateurs radio et de techniciens en analyses biomédicales recrutent à l’issue d’une 1re année d’études de
santé. Attention aux dates d’inscription pour les concours. Elles sont autour de décembre/janvier.
- Le DO (diplôme d’ostéopathe) se prépare en école privée, en 6 ans.
- Les écoles vétérinaires recrutent principalement à l’issue des prépas BCPST (biologie, chimie, physique,
sciences de la Terre), pour 5 ans d’études.
Architecture
Vingt écoles publiques (Ensa) préparent au métier d’architecte et deux à celui d’architecte paysagiste. Elles
délivrent un diplôme d’État. Durée : 5 ans (mais il faut compter 1 année supplémentaire pour exercer en son nom
propre). Accès : sur dossier avec le bac. Les bacheliers S sont majoritaires.
Pour plus d’informations :
A voir sur www.onisep.fr « les écoles spécialisées en paramédical et social »
Consulter le site www.sante.gouv.fr
A lire le parcours ONISEP « les métiers du paramédical »
A lire brochure ONISEP « Les écoles de commerce »
A télécharger sur www.onisep.fr « les écoles et préparations aux concours du secteur paramédical ».
A télécharger « les écoles d’ingénieurs après bac » sur le site du CIO de st Germain en Laye
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LES FORMATIONS COURTES : DUT, BTS,
AUTRES (DEUST/MAN)
Ce sont des formations à visée professionnelle qui permettent au bout de 2 ans d’être opérationnel sur le marché
du travail. Elles sont bien encadrées, comportent des stages professionnels et l’assiduité y est obligatoire. Elles
sont sélectives et recrutent sur dossier.
Au-delà des points communs, les filières sont plus ou moins exigeantes et présentent des différences à bien
comprendre avant de choisir. (voir la carte d’identité des filières de l’enseignement supérieur)
Un grand nombre de diplômes font le choix de poursuivre leurs études. Ils s’en servent comme palier afin de
tester leur aptitude à faire des études longues ou pour contourner les classes préparatoires.
Pour plus d’info : brochure ONISEP « du CAP au BTS/DUT »
Dans tous les cas, allez aux portes ouvertes des établissements pour vous renseigner.
LES DUT
12 % des bacheliers S s’inscrivent à l’IUT (institut universitaire de technologie) pour préparer un DUT.
Les spécialités adaptées sont: génie biologique; GEII (génie électrique et informatique industrielle); génie civil-
construction durable; génie chimique, génie des procédés; hygiène sécurité environnement; informatique;
mesures physiques; réseaux et télécommunications; statistiques décisionnelles.
DUT GENIE BIOLOGIQUE OPTION ANALYSES BIOLOGIQUES ET BIOCHIMIQUES
Le technicien supérieur de laboratoire réalise des analyses de biologie médicale ou vétérinaire dans de
nombreux domaines (biochimie, biologie moléculaire, pharmacologie, toxicologie, génétique, immunologie,
hématologie, cytologie) mais aussi analyses physico-chimiques de contrôle de l'environnement ou de produits
biologiques. Il participe à l'expérimentation animale in vivo et in vitro. Il est l'assistant direct d'un médecin,
d'un pharmacien ou d'un ingénieur. Il réalise des manipulations (séparation, dosage, purification, marquage)
nécessitant la maîtrise d'appareils de laboratoire et de leurs pilotes automatisés dont il peut prendre en charge la
mise en service ou la maintenance. Il effectue la validation analytique des résultats et la présentation des
données en utilisant les outils statistiques et informatiques. Il peut également participer à la mise en place ou au
suivi d'une démarche qualité. Il peut exercer dans les laboratoires d'analyses médicales, intégrés ou non à une
structure hospitalière, les laboratoires de contrôle (pharmaceutiques, cosmétiques, alimentaires,
environnement), la recherche, les bio-industries.
DUT GENIE BIOLOGIQUE OPTION GENIE DE L’ENVIRONNEMENT
Le technicien en génie de l'environnement traite les problèmes rencontrés dans deux domaines principaux : en
physico-chimie et biologie des milieux, pollutions de l'air, des eaux et des sols, collecte, traitement et
valorisation des déchets ; en analyse des systèmes vivants et de leurs interactions avec les milieux naturels ou
modifiés, les écosystèmes urbains, industriels et ruraux. Ses compétences s'étendent également à l'ensemble des
métiers du génie de l'eau (eaux potables, usées ou récréatives). Il définit les échantillonnages, pratique des
relevés et analyse les prélèvements pour évaluer la qualité de l'eau (vérification de la composition chimique et
bactériologique), de l'air et des sols. Ses comptes rendus d'expérience permettent de déterminer les origines des
pollutions physico-chimiques et biologiques des milieux et d'étudier leur impact sur l'environnement. Il met en
oeuvre les techniques de prévention et de traitement des pollutions. Les débouchés offrent des perspectives en
laboratoire et en bureau d'études ; au sein d'une société d'exploitation ou d'un syndicat communal en tant que
technicien sanitaire territorial, technicien chargé du suivi des unités de potabilisation, des stations d'épuration,
des piscines, des parcs aquatiques ou des installations de traitement des résidus urbains et industriels. Il peut
également être inspecteur dans un organisme de contrôle et de prévention des pollutions.
DUT GENIE ELECTRIQUE ET INFORMATIQUE INDUSTRIELLE
Le titulaire d'un DUT GEII est un technicien supérieur immédiatement opérationnel et capable d'analyser un
système ou de participer à sa conception : il maîtrise la conception assistée par ordinateur, les techniques et
appareils de mesure ; il est à même de concevoir un système d'acquisition et de traitement de données ou un
système de détection et de transmission de signaux, côté matériel et côté logiciel; en automatismes, il peut
modéliser, définir l'architecture et mettre en oeuvre des solutions de transmission de données entre systèmes ;
il peut monter et exploiter des équipements électriques de puissance et leur système de commande, pour produire
de l'énergie ou faire fonctionner des automatismes. L'électronique, l'électrotechnique et l'informatique
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industrielle ayant pénétré la plupart des secteurs, le diplômé peut être recruté aussi bien en aéronautique que dans
les domaines de l'industrie manufacturière et de transformation, la microélectronique, la santé, etc. Il est
technicien en études et développement, production ou maintenance, assurance qualité ou services, voire
technico-commercial. Quant au métier exercé, il peut être chargé d'essais, responsable d'une équipe de
fabrication, spécialiste process, informaticien industriel, etc. En microélectronique, il sera le plus souvent
rattaché à une activité de conception-production. Il analyse ou constitue un cahier des charges. Il élabore ou
choisit des solutions techniques (matérielle et logicielle) et des produits en intégrant des aspects fiabilité et
qualité. Il conduit des projets d'envergure moyenne. Il installe, met au point, maintient et dépanne des
équipements. Il anime une petite équipe. Il représente son entreprise auprès du client. Il doit savoir
communiquer, par oral et par écrit, à travers différents médias, y compris dans une langue étrangère. Sa maîtrise
de la communication technique écrite et orale en anglais, couramment utilisée en entreprise, est également une
exigence.
DUT GENIE CIVIL-CONSTRUCTION DURABLE
Les techniciens supérieurs en génie civil participent à la responsabilité de l'étude et de l'exécution des travaux.
Dans un bureau d'études, ils assistent les ingénieurs dans l'élaboration des plans, devis, programmes et calculs de
liés à la conception et à la préparation d'un ouvrage. Sur les chantiers, ils ont la responsabilité de l'exécution,
conduisent les travaux, coordonnent les corps d'état, etc. En laboratoire d'essais ou de recherche, ils sont chargés
de l'organisation, de l'exécution et du dépouillement des programmes d'expériences. En gestion, suivant
l'entreprise qui les emploie, ils peuvent assurer l'ensemble des activités, voire créer la leur après expérience.
Tous types d'entreprise du bâtiment ou des travaux publics mais aussi laboratoires d'essais de matériaux publics
ou privés ; services techniques des collectivités territoriales et des administrations ; services de gestion et de
maintenance du patrimoine des grandes entreprises et des sociétés nationales : EDF, SNCF, RVI, SFR, etc. ;
organismes de contrôles, de sécurité et assurances ; industries de fabrication et de négoce des matériaux ;
sociétés de promotion, d'aménagement et d'urbanisme.
DUT CHIMIE OPTION CHIMIE ANALYTIQUE ET DE SYNTHESE
Collaborateur direct de l'ingénieur ou du chercheur, le titulaire du DUT chimie option chimie analytique et de
synthèse réalise des dosages, effectue des réactions chimiques, procède à des mesures et à des essais. Il peut
travailler en recherche-développement, en production, en analyse ou en contrôle, dans l'industrie chimique et
parachimique ou dans la protection de l'environnement (eau, air, déchets).
L'objectif de ce diplôme est de former des collaborateurs directs de l'ingénieur ou du chercheur travaillant en
recherche-développement, production, analyse, contrôle, dans l'industrie chimique et parachimique ou pour la
protection de l'environnement (eau, air, déchets).
L'option chimie analytique et de synthèse apporte des connaissances approfondies en chimie organique, physique
et minérale.
Les fonctions du chimiste diffèrent selon son lieu d'exercice : analyses physico-chimiques en laboratoire,
préparation de produits chimiques en site industriel... En laboratoire de recherche et développement, le
technicien participe à l'élaboration de nouveaux produits (médicaments, matériaux...) ou de nouvelles méthodes
d'analyse ou de caractérisation. Il réalise des dosages, effectue des réactions chimiques, procède à des mesures et
à des essais, monte les appareils d'expérience.
DUT GENIE CHIMIQUE, GENIE DES PROCEDES OPTION BIO-PROCEDES
La vocation du génie des procédés est d'apporter des solutions techniques pour une production industrielle sûre.
Les bio-procédés portent sur la transformation des matières premières d'origine animale ou végétale.
Le professionnel travaille en collaboration avec l'ingénieur tout au long des différentes phases de transformation
de la matière en produit fini, de la conception à la mise en oeuvre. Il réalise des expérimentations et des analyses
de laboratoire (culture cellulaire, recherche sur la résistance des plantes aux pesticides biologiques...), met en
forme et exploite les résultats expérimentaux. Il définit les caractéristiques des différents procédés, maîtrise les
principes de montage et d'utilisation des appareils et veille à leur bon fonctionnement. En production, il peut être
responsable de la conduite et de la maintenance d'appareils (sécheurs, réacteurs biochimiques) et veiller aux
conditions de sécurité et de qualité des produits fabriqués. Pour cette option, les principaux débouchés se
trouvent dans l'industrie agroalimentaire, pharmaceutique et cosmétique, les bio-procédés et l'environnement
(traitement des eaux, de l'air ou des déchets).
DUT HYGIENE SECURITE ENVIRONNEMENT
Le diplômé HSE est un technicien polyvalent formé à l'évaluation et à la gestion du risque. Que celui-ci soit lié à
des activités personnelles ou professionnelles, il l'identifie, met en oeuvre les dispositifs, les équipes et le
matériel de prévention ou d'intervention, forme le personnel s'il le faut et met en place un réseau dans et hors
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l'entreprise. Il est capable de : seconder le chef d'entreprise dans la prise en compte de ses responsabilités civiles
et pénales, dans le cadre de la législation française et européenne; participer aux démarches d'accréditation et de
certification; contrôler, auditer, ou expertiser des installations à risques ainsi que des procédures de prévention;
inciter à l'économie et au recyclage de l'air, de l'eau et des déchets industriels ou spéciaux; tirer parti des
incidents dans une démarche d'amélioration permanente. Industrie (métallurgie, plasturgie, chimie, BTP),
organismes de contrôle, sociétés d'ingénierie, études et conseil, entreprises publiques, communautés urbaines,
services d'assainissement... où le diplômé exercera en tant que technicien chargé de l'évaluation et de la
prévention ou inspecteur, formateur, voire officier sapeur-pompier après poursuite d'études et concours.
DUT INFORMATIQUE
Les étudiants formés doivent être capables de participer à la conception, la réalisation et la mise en oeuvre de
systèmes informatiques correspondant aux besoins des utilisateurs.
Pour assumer ces responsabilités, les informaticiens doivent être compétents sur le plan technologique, connaître
l'environnement socio-économique dans lequel ils auront à exercer leur profession, posséder une bonne culture
générale et se montrer aptes à la communication. À cette fin, les enseignements sont: fondamentaux, pour
acquérir des connaissances, des concepts de base et des méthodes de travail; appliqués, pour faciliter
l'apprentissage de ces concepts et déployer des savoir-faire professionnels; évolutifs, pour intégrer les progrès
technologiques et les exigences du monde professionnel; ouverts, pour développer les facultés de communication
indispensables aux informaticiens dans l'exercice de leur métier.
Assistants ingénieur ou de chefs de projet, les diplômés peuvent être immédiatement opérationnels en
développement logiciel ou matériel. Ils s'insèrent comme spécialistes méthodes, architectes réseaux,
développeurs intégrateurs Web ou base de données, responsables bureautique, technico-commerciaux, ou
comme spécialistes sur des systèmes d'imagerie (télé-détection, télé-médecine, vision par ordinateur), gestion
d'images, création ou animation, etc.
DUT MESURES PHYSIQUES
Le DUT Mesures physiques forme des techniciens supérieurs et assistants ingénieurs aux métiers de la
métrologie, de l'instrumentation, du contrôle physico-chimique et du contrôle qualité. Cette formation
scientifique pluridisciplinaire (physique, chimie, matériaux, électronique, informatique...) permet d'acquérir de
solides connaissances dans le domaine de la mesure et du traitement informatisé du signal et des données, des
techniques d'élaboration et de caractérisation des matériaux... Grâce à cet enseignement pluridisciplinaire, ils
peuvent s'adapter rapidement aux évolutions technologiques. Intermédiaire entre la conception, le bureau
d'étude d'une part et la réalisation et la production d'autre part, ce technicien supérieur occupe des postes dans
les services de contrôle qualité, technico-commercial, de recherche-développement dans tous les secteurs
d'activités : automobile, aéronautique, mécanique, nucléaire, optique, pharmacie, environnement, chimie,
électronique.... Il exerce dans de grandes entreprises, des PME ou des PMI ainsi que dans des secteurs plus
spécialisés : laboratoires de recherche (CNRS, CEA...), instrumentation biomédicale, bureaux d'études,
métrologie-qualité, acoustique.
DUT RESEAUX ET TELECOMMUNICATIONS
Formé à la gestion et à l'installation de tous types de réseaux, le titulaire de ce DUT élabore, à partir d'un cahier
des charges, des solutions techniques et des produits, en intégrant des critères de fiabilité et de qualité. Il peut
aussi installer et concevoir des équipements et en assurer la maintenance. Le titulaire du DUT réseaux et
télécommunications doit être capable de s'adapter aux spécificités de son entreprise. Il peut constituer ou
analyser un cahier des charges, élaborer ou choisir des solutions techniques et des produits. Il peut aussi installer
et mettre au point des équipements, et assurer leur maintenance. Enfin, il peut représenter son entreprise auprès
des clients. Les professions accessibles sont liées à l'installation et à la gestion de la maintenance de tous les
types de réseaux, à leurs environnements applicatifs et à l'administration des systèmes d'exploitation. Il peut
s'agir de réseaux informatiques classiques, à intégration de services, mobiles ou autres. Les débouchés sont
nombreux chez les constructeurs d'équipements réseaux, opérateurs de télécommunications ou fournisseurs
d'accès Internet, dans les entreprises et les administrations gérant elles-mêmes leurs systèmes d'information et de
communication, chez les installateurs de téléphonie et dans les SSII.
Le diplômé peut évoluer vers l'encadrement de petites équipes.
DUT STATISTIQUE ET INFORMATIQUE DECISIONNELLE
Spécialiste des logiciels de traitement statistique, le titulaire de ce DUT exploite des données chiffrées de nature
économique ou scientifique et en extrait des synthèses exploitables, telles que des graphiques, tableaux,
histogrammes... Il peut exercer son activité aussi bien dans un service de contrôle qualité, de marketing ou
d'audit que dans un laboratoire de recherche. Le titulaire de ce DUT traite les données chiffrées de nature
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économique ou scientifique et en extrait des synthèses exploitables, présentées sous forme de graphiques,
tableaux, histogrammes... Il maîtrise les logiciels et la programmation spécifiques au traitement statistique.
Ce professionnel peut travailler dans un service de contrôle qualité, de marketing ou d'audit d'entreprise, ou dans
un laboratoire de recherche. Les emplois se situent notamment dans les sociétés de services, la finance,
l'administration, la recherche et développement, et dans les entreprises de production (suivi, contrôle qualité..).
LES BTS
6 % des bacheliers S préparent un BTS, en lycée ou en école privée.
Les spécialités adaptées sont :
ANALYSES DE BIOLOGIE MEDICALE
ASSISTANCE TECHNIQUE D’INGENIEUR (ATI)
BIOANALYSES ET CONTROLES
CHIMISTE
DIETETIQUE
GEOMETRE TOPOGRAPHE
OPTICIEN LUNETIER
SYSTEMES NUMERIQUES OPTION INFORMATIQUE ET RESEAUX
SERVICES INFORMATIQUES AUX ORGANISATIONS ( SIO)
METIERS DE L’AUDIOVISUEL
ATTENTION : Les bacs technologiques ont un accès prioritaire aux BTS, toutefois vous pouvez quand
même faire des vœux dans cette filière.
AUTRES : DEUST/MAN
Les DEUST répondent à des besoins exprimés localement par les professions. Leur spécialisation pointue ne les
prédispose pas à la poursuite d’études, mais des possibilités existent en licence pro. L’accès est sélectif, elle se
fait en principe avec le bac, mais certaines formations sont réservées aux étudiants ayant suivi un semestre
d’études supérieures, voire une année complète de licence.
LES MAN ( mise à niveau) existent entre autres dans le domaine des arts appliqués et de hôtellerie.
LES CARRIERES DANS L’ARMEE, LA
GENDARMERIE, LA POLICE
L’ARMEE DE L’AIR
Pour en savoir plus :
http://www.recrutement.air.defense.gouv.fr Nº Azur : 0 810 715 715 ou 32 40, dites « armées »
L’ARMEE DE TERRE
Pour en savoir plus :
http://www.recrutement.air.defense.gouv.fr Nº Azur : 0 810 715 715 ou 32 40, dites « armées »
LA MARINE
Pour en savoir plus :
www.devenirmarin.fr N°Azur : 0810 501 501
LA GENDARMERIE
Pour en savoir plus :
www.lagendarmerierecrute.fr N°Azur : 0820 220 221
LES CADETS DE LA POLICE
Pour en savoir plus : www.blog-police-recrutement.com
Contacts : s’adresser-vous à la préfecture de votre département.
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LES CONCOURS ADMINISTRATIFS
L’administration publique emploie près de 5 millions de personnes :
- Fonction publique de l’Etat (personnel des administrations de l’Etat) : environ 2,5 millions de
personnes
- Fonction publique territoriale (personnel de collectivités territoriales: commune, conseil
général, conseil régional) : environ 1,4 millions de personnes
- Fonction publique hospitalière (personnel des établissements hospitaliers publics et de certains
établissements d’aide sociale) : environ 800000 personnes
Les concours de la Fonction publique sont classés en trois catégories :
- Les concours de catégorie A sont ouverts aux bac+3 et plus. Ils débouchent sur des emplois de
direction, de conception et d’ingénierie (commissaire de police, ingénieur des ponts et
chaussées, analyste-informaticien…). Ils concernent également les enseignants et les
professionnels de la santé (médecin, sage-femme…).
- Les bacheliers ont accès aux concours de catégorie B. ils regroupent les personnels
d’application et d’encadrement intermédiaire : secrétaire administratif, infirmier, gendarme…
- Les concours de catégorie C sont ouverts soit aux titulaires de CAP, BAC Pro, Brevet ou
encore aux non-diplômés selon le domaine professionnel. Ils proposent des postes tournés vers
l’exécution.
Pour vous aider à réussir votre concours, vous avez tout intérêt à bien vous renseigner sur le contenu des
épreuves. Sachez que le CNED (enseignement à distance) prépare à de nombreux concours, à certaines épreuves
seulement ou propose des remises à niveau : www.cned.fr ou 05 49 49 94 94
QU’EST-CE QUE L’ALTERNANCE ?
L’alternance est une manière de se former pour acquérir un diplôme ou une qualification professionnelle, pour
les jeunes de 16 à 25 ans. Vous alternez des périodes de formation dans un centre de formation et des périodes en
entreprise. Au centre de formation vous étudiez les matières générales (français, langues, droit, économie…) et
les matières technologiques propres au diplôme. En entreprise vous acquérez l’enseignement professionnel.
L’alternance se pratique dans le cas des formations à finalité professionnelle : CAP, Bac Pro, BTS, DUT, écoles
diverses (ingénieurs, commerce, social…). Pour préparer un diplôme par alternance, vous devez signer un
contrat de travail avec le centre de formation et l’entreprise où vous travaillerez. Vous avez alors un statut de
salarié, vous quittez votre statut scolaire. Comme tout salarié, vous travaillez 35h par semaine, vous êtes
rémunéré selon un certain pourcentage du SMIC en fonction de votre âge et du niveau de formation. Vous avez 5
semaines de congés payés. La formation sous statut salarié a la même durée que celle sous statut scolaire et les
épreuves à l’examen sont exactement les mêmes. Vous obtenez le même diplôme. Si vous obtenez votre
diplôme, vous avez l’avantage de posséder un diplôme et d’avoir une expérience professionnelle de 2 ans, ce qui
est important lors de la recherche d’un emploi.
Deux types de contrat : le contrat d’apprentissage et le contrat de professionnalisation.
LE CONTRAT D’APPRENTISSAGE
L’apprentissage est une filière de formation qui permet de préparer la plupart des diplômes à finalité (CAP, Bac
Pro, BTS, DUT, Licence professionnelle, écoles de commerce…). Il est possible d’enchaîner plusieurs contrats
d’apprentissage, c’est une formation initiale. C’est le contrat en alternance le plus conseillé. Toutes les
entreprises, publiques ou privées, peuvent engager un apprenti.
La rémunération est fixée en pourcentage du SMIC (1457,52€ mensuel brut pour 35 heures au 1er
janvier 2015).
Versée par l’entreprise, elle varie selon l’âge du jeune et l’ancienneté dans le contrat.
La formation au CFA (centre de formation d’apprentis) est au minimum de 400h par an (alors qu’elle n’est que
de 150h minimum pour le contrat de professionnalisation).
15
Ancienneté dans le
contrat
16-17 ans
% du SMIC
18-20 ans
% du SMIC
Plus de 20 ans
% du SMIC
1ère Année
25 % / 366.65 €
41 % / 601.31 €
53 % / 777.30 €
2ème Année
37 % / 542.64 €
49 % / 718.64 €
61 % / 894.63 €
3ème Année
53 % / 777.30 €
65 % / 953.30 €
78 %/ 1143.98 €
A savoir : le contrat d’apprentissage doit débuter entre le 1er juillet et le 31 octobre de chaque année. Il doit être
signé au plus tôt 3 mois avant la date du premier jour de formation au centre et au plus tard 3 mois après cette
même date.
Pour vous aider : vous pouvez consulter le site www.lapprenti.com
LE CONTRAT DE PROFESSIONNALISATION
Le contrat de professionnalisation s’adresse à tous les jeunes de 16 à 25 ans révolus. Son objectif est de leur
permettre d’acquérir une qualification professionnelle et de favoriser l’insertion.
Le contrat de professionnalisation peut être conclu sous la forme d’un contrat à durée déterminée (CDD) ou à
durée indéterminée (CDI).
Toutes les entreprises peuvent recourir au contrat de professionnalisation sauf l’Etat, les établissements publics
administratifs et les collectivités territoriales
La formation au centre de formation est au minimum de 150h. Vous passez plus de temps en entreprise au
détriment de la formation générale et technologique. Or ces matières ont un poids important à l’examen. De ce
fait, les difficultés à réussir sont encore plus grandes. La rémunération est fixée en pourcentage du SMIC
(1457,52€ mensuel brut pour 35 heures au 1er
janvier 2015). Versée par l’entreprise, elle varie selon l’âge du
jeune et le niveau de formation.
Niveau de formation
Moins de 21 ans
% du SMIC
De 21 à 25 and
% du SMIC*
Non titulaire d’un bac pro
ou techno ou titulaire d’un
bac général
55 %
806,64 €
70 %
1026,63€
Titulaire d’un bac pro
ou techno
65 %
953,3€
80%
1173,29€
* Le SMIC est remplacé par le minimum conventionnel correspondant à l’emploi occupé s’il est plus favorable
A savoir : Si les formations en contrat d’apprentissage débutent pour la plupart à la rentrée de septembre, les
formations en contrat de professionnalisation peuvent débuter à n’importe quelle date.
COMMENT S’INSCRIRE
Si la formation est recensée sur APB vous devez faire acte de candidature sur APB. Si la formation n’est pas
recensée sur APB, vous devez contacter le centre de formation dès le mois de février/mars pour connaître ses
modalités d’inscription. Les centres de formation organisent des journées portes ouvertes où vous avez tout
intérêt à vous rendre. Ils recrutent sur entretien de motivation, dossier scolaire et parfois sur tests.si vous êtes
retenus, vous obtenez alors une préinscription. Il faut alors que vous trouviez une entreprise avec laquelle vous
allez signer un contrat de travail. Votre inscription n’est définitive que lorsque votre employeur renvoie le
contrat au centre de formation.
Attention : le nombre de places est souvent limité et ce sont les premiers contrats envoyés par les employeurs
qui seront acceptés. Il arrive que certains jeunes aient un contrat et qu’il n’y ait plus de place au centre de
formation !
Attention : Pas de contrat de professionnalisation sur APB !
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POUR VOUS INFORMER
DES SITES INTERNET POUR APPROFONDIR :
www.onisep.fr
www.lesmetiers.net
www.ac-versailles.fr/public/cio-saint-germain: vous y trouverez dans la rubrique doc lycée des
documents notamment sur les classes préparatoires
www.nadoz.org
Site du CIO de Gennevilliers : www.ac-versailles.fr/public/cio-gennevilliers/
VENIR NOUS VOIR AU CIO :
60 rue Georges Corète
92230 GENNEVILLIERS
01 47 92 79 68
E-mail : [email protected] le C.I.O. est ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30 et de 13h30 à 17h30 et pendant les vacances scolaires du lundi au vendredi de 9h à 12h30 et de 13h30 à 17h
Métro : Ligne 13 en direction d'Asnières - Gennevilliers les Courtilles / station Gabriel Péri
R.E.R. C : Station "Les Grésillons"
Bus 138 : arrêt Grésillons / Laurent Cély
Bus 177 : arrêt Grésillons / Félix Eboué
Bus 366 : nouvelle ligne de Colombes à Asnières bord de Seine : arrêt lycée Galilée
Le C.I.O. se trouve à l'angle des rues Georges Corète et Paul Vaillant-Couturier, à côté du
lycée Galilée.