22
Fernande Goulet Yelle Quand le temps se fait retailles Extrait de la publication

Quand le temps se fait retailles

  • Upload
    others

  • View
    0

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Quand le temps se fait retailles

Fernande Goulet Yelle

Quand le temps se fait retailles

Extrait de la publication

Page 2: Quand le temps se fait retailles

Extrait de la publication

Page 3: Quand le temps se fait retailles

CollectionArt de vivre

Quand le temps se fait retailles

Extrait de la publication

Page 4: Quand le temps se fait retailles

dans la même collection

Jean Proulx, Artisans de la beauté du monde, 2002

Fernande Goulet Yelle, Bonne nuit la vie !, 2004

Jean Proulx, Dans l’éclaircie de l’Être, 2004

Édouard Bisson, Mourir pour renaître à la vie, 2006

Yvon Laverdière, Le Guide du parfait survivant, 2006

Jean Proulx et Jean-Guy Desrochers, Doigts de lumières – Rêveries et réflexions, 2007

Andréa Richard, L’Essence de la vie, 2007

du même auteur

Bonne nuit la vie !, Sillery, Septentrion, 2004

Extrait de la publication

Page 5: Quand le temps se fait retailles

Septentrion

Fernande Goulet Yelle

Quand le temps se fait retailles

Extrait de la publication

Page 6: Quand le temps se fait retailles

Les éditions du Septentrion remercient le Conseil des Arts du Canada et la Société de développement des entreprises culturelles du Québec (SODEC) pour le sou tien accordé à leur programme d’édition, ainsi que le gouvernement du Québec pour son Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres. Nous recon nais sons éga lement l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Pro gramme d’aide au développement de l’industrie de l’édition (PADIÉ) pour nos activités d’édition.

Directeur de collection : François Baby

Papillon identifiant la collection : Camille Proulx

Image de la couverture : Peinture de Ghislaine Hamel, Tempête en mer

Mise en pages et maquette de la couverture : Pierre-Louis Cauchon

Révision : France Brûlé

Si vous désirez être tenu au courant des publicationsdes ÉDITIONS DU SEPTENTRION

vous pouvez nous écrire au1300, av. Maguire, Québec (Sillery), Québec G1T 1Z3

ou par télécopieur 418 527-4978ou consulter notre catalogue sur Internet :

www.septentrion.qc.ca

© Les éditions du Septentrion Diffusion au Canada :1300, av. Maguire Diffusion DimediaQuébec (Sillery), Québec 539, boul. LebeauG1T 1Z3 Saint-Laurent (Québec) H4N 1S2

Dépôt légal : Bibliothèque et Archives Ventes en Europe :nationales du Québec, 2007 Distribution du Nouveau MondeISBN 978-2-89448-532-3 30, rue Gay-Lussac 75005 Paris France

Extrait de la publication

Page 7: Quand le temps se fait retailles

À tous ceux et cellesqui me sont lieux de mémoire

et de causeries

À la mémoire de ma sœur Jeanninequi à l’aube choisie

s’en est alléelà où se brise le fil d’argent

et se casse la jarreà la fontaine des jours

Page 8: Quand le temps se fait retailles

C’est parce qu’il est si près de nousque le temps est si loin. C’est parce qu’il est nous-mêmes qu’il nous est étranger.

Jean Dormesson

Extrait de la publication

Page 9: Quand le temps se fait retailles

9

Avant-propos en trois temps

J’allais quitter la salle d’exposition lorsque je revins vers cette œuvre d’art dont la profondeur avait lon-guement retenu mon attention. Sous mes yeux, elle s’imposait à la manière d’une interrogation qui me venait de loin. De plus loin que mes mots et d’aussi loin que les replis de ma conscience. Un question-nement qui prenait le profil de l’espace, du temps, de la vie dont je sais si peu de chose.

Cette incontournable création allait-elle me conduire dans le piège d’une réflexion hors de portée, dans un lieu à ce point obscur que ma pensée allait s’y perdre ? Et pourtant, je ne pouvais que timidement oser. Comme si je refusais de laisser s’éteindre en moi le désir de lever le voile sur ce qui, à la fois, me fascine et se dérobe à toute saisie.

Ce matin, à ma table d’écriture, je cherche la lumière et c’est l’ombre qui vient. Je risque la parole et c’est le silence qui s’impose. Je voudrais dire la présence, mais elle glisse entre mes mains. J’ose dire

Extrait de la publication

Page 10: Quand le temps se fait retailles

10

l’absence et je bascule dans l’errance et la fuite des choses.

Mais alors comment parler du temps ? Du temps qui naît, qui rit, qui pleure. Du temps qui ronronne, qui fuit et s’arrête. Mais je ne sais ni le nom des fleurs ni la distance des astres.

Et pourtant, je me sens bousculée par l’urgence de me recevoir au détour d’une parole sur la fragi-lité de ma course et d’enclore cette vive émotion qui me vient de ce tableau – Tempête en mer – et dont j’entends le lointain écho. Hélas, je le pressens trop bien, les mots pour le dire ne viendront pas jusqu’au bout de ma plume. Et j’aurai un moment de vertige. Peut-être bien de chagrin.

Que de balbutiements et d’obscurité pour une éclaircie sur ce qui se referme dans le pur secret de soi !

Ce tableau, dans ses contrastes, me raconte la vie. Cette vie insoumise où je navigue entre chute et rebondissement, entre peur et consentement, entre ouverture et repli, entre transparence et inquiétude du mystère.

Moi qui suis du chaos initial et fille d’étoiles, je la reconnais cette mouvance fondamentale de toute existence. De ce temps qui court et qui, d’un filet de

Extrait de la publication

Page 11: Quand le temps se fait retailles

11

lumière au trouble de l’inconnu, met à rude épreuve l’espoir d’un définitif apaisement.

Et voilà que sous mes yeux, sournoisement, se des-sine au creux de cette tempête en mer une naissance annoncée dans le ventre d’une femme.

Tant de fois, j’ai ouvert et refermé les livres savants qui parlent du temps sur lequel se dessinent des rides. Avec non moins d’intérêt, j’ai tenté de com-prendre les auteurs qui s’attardent à la théorie d’une perception illusoire du temps. Ce difficile parcours m’ayant conduite dans des avenues de plus en plus obscures, je devais enfin reconnaître que tout dis-cours sur l’espace et le temps ne peut tenir la route que par la voie d’un haut savoir qui ne m’est pas accessible.

Aussi, je parlerai des nombreux visages de la vie. Ceux d’une lointaine enfance et ceux du vieil âge au miroir des jours. De tous ces instants accrochés les uns aux autres, mesurant ainsi l’espace de ma course.

Enfouie dans les replis de mon existence, l’enfance résistera à se laisser saisir. Car, en elle, se trouvent d’immenses plages secrètes dissimulées sous les strates liées à la nature même du temps. La mienne,

Extrait de la publication

Page 12: Quand le temps se fait retailles

12

semble-t-il, est peureuse et feutrée dans un épais nuage qui va de l’insoumission au refus de lumière. Tout comme si elle reniait sa large part d’innocence et de plaisirs naïfs.

Tenter de m’en approcher, c’est la mettre en fuite comme si elle ne pouvait se dévoiler autrement que par le profil d’une petite fille habitée par une inter-minable attente. Dans mon souvenir, cette enfance ne savait pas comment grandir. Comme si déjà elle était ailleurs, posant son regard sur un horizon fuyant.

Aussi, sachant sa résistance à me permettre de la rejoindre dans son lointain passé, j’en appellerai à la présence du vieil album de famille qui viendra confirmer mon appartenance à cette époque où le bonheur fragile devait être au rendez-vous.

Le soutien de ces silencieuses photos cachées au fond d’un tiroir me conduira infailliblement dans la bascule du temps mettant à la renverse la chronologie des événements.

Aussi, sous la durée qui met des rides à mes yeux, sans égard au calendrier des jours, j’habiterai les secrets d’un parcours recroquevillé dans l’espace d’un seul petit instant. Sans hier et sans lendemain.

L’objectif de cette écriture étant de comprimer les jours, de télescoper les deux extrémités d’une

Page 13: Quand le temps se fait retailles

13

existence à savoir : l’enfance et le vieil âge. Le départ et l’arrivé. La naissance et la mort.

À la manière du caillou échoué sur les rives de nulle part, usé et poli par la vague à la surface des choses, je saluerai la vie.

Dans l’armoire en bois de rose, en manque d’air et d’espace, elles étaient là, coincées, les vieilles boîtes aux souvenirs. Rondes et défraîchies par un surplus de poids. L’une d’elles, particulièrement énorme, semblait enceinte d’une grossesse à terme. Depuis tout ce temps qu’elles contenaient les fragments de nos vies, elles n’en pouvaient plus de se gonfler. De toute évidence, elles avaient démissionné, ne pouvant plus contenir les photos errantes sur lesquelles nous avions trop mauvaise mine pour prendre place dans les replis de notre histoire.

D’ailleurs, que de fois ces photos avaient fait l’aller et le retour, de l’album à la poubelle et de la poubelle à l’album. Comme si le respect du passé nous inter-disait d’immortaliser nos coiffures en ballet – dont aujourd’hui on dirait fièrement pleine longueur –, le casque de loutre dans lequel le benjamin refusait de se présenter à l’école et le maillot de bain si pudique

Page 14: Quand le temps se fait retailles

14

qu’il cachait toute forme susceptible de soulever la moindre indiscrétion.

Dans les pages cartonnées de l’album aux tran-ches dorées, se tenaient, bien droits, figés par rang d’âge, les profils qui font honneur à la fierté de nos vies. Partant du plus vénérable des grands-pères qui se gratte le dos sur le coin d’une porte, de la toute blanche robe de première communion et, plus encore, des mariés pleine grandeur qui, à la demande du curé, s’infligent un baiser catastrophe en gage de promesse d’une absolue fidélité envers et contre tout.

Fébrile et dépassée par l’abondance de vieilles lettres et de photos souvenirs, j’allais déposer sur la table de travail une boîte particulièrement lourde lors-qu’elle bascula sur le plancher. À genoux, au centre d’un incroyable désordre, j’entrai dans un immense paysage de retailles si isolées les unes des autres, qu’il me devenait quasi impossible de me rassurer sur ma propre vie aux allures de tempête.

Étrangement, de ma table tournante jusqu’à moi venait la voix si troublante de Brel : « Moi, si j’étais l’Bon Dieu, Je crois que j’aurais des remords… ».

Sous mes yeux : l’image d’une fragmentation sans tissu nécessaire à l’harmonie et à l’évidence d’une parenté des pièces entre elles.

Extrait de la publication

Page 15: Quand le temps se fait retailles

15

Ce passé en pièces détachées allait me reconduire dans une sorte de folie où se nourrit l’inquiétude de ma course. Où donc s’en sont allés les liens qui tenaient ensemble ces retailles de vie ? À l’endos, quel-ques dates qui venaient confirmer l’immobilité d’un temps révolu. Non pas le temps des horloges, mais bien cette indéfinissable respiration qui fait des bou-cles sur la vie mesurant ainsi les pas du voyageur.

Ma vie ne serait-elle qu’une succession d’instants sans fil conducteur, sans cohérence et sans intention première ? Comme si la naissance des choses tenait de l’imprudence du hasard. J’y voyais une absence de contenant, une fuite à l’envers laissant derrière elle le mal de vivre et le désir jamais assouvi d’un apaisement.

À la recherche de l’âme du temps, j’entrai dans l’urgence d’écrire afin de capturer sous ma plume ces fragiles fragments, espérant découvrir en eux ce qu’ils ont à m’apprendre des mailles qui tissent l’histoire.

Reconnaissant toutefois que les retailles, dans leur humilité, sont porteuses d’une vérité parfois redoutable, mais combien nécessaire à la conscience d’une vie.

Page 16: Quand le temps se fait retailles

16

De naître à mourir, un battement d’aile, sur la paupière des jours

Elle est là, debout, seule, souveraine comme toutes les mères qui portent dans leurs bras les enfants du monde. Ici, on la devine dans l’espace d’un deuil que nulle présence humaine n’allait jamais combler. La perte brutale du père avait laissé pour toujours un silence d’outre-vie qui laissait sans réponse les appels de tendresse et de sécurité. Le bonheur d’autrefois s’était arrêté laissant dans une troublante incertitude l’avenir de cinq marmots agrippés au vêtement de deuil d’une femme de 30 ans.

Ce jour-là, semble-t-il, elle avait choisi pour la photo de s’entourer de ses trois filles dont l’aînée devait avoir sept ans. On reconnaît celle-ci, dans sa robe de couventine, affichant une grande affirmation d’elle-même tout comme si, prématurément, elle avait appris de sa grand-mère et des bonnes religieuses, les manières de haute distinction.

Près d’elle, une petite sœur toute de dentelle blanche, rassurée par la présence d’une mère qui, de ses doigts, caresse ses cheveux. La regardant de plus

Extrait de la publication

Page 17: Quand le temps se fait retailles

17

près, c’est tout comme si, ce jour-là, elle était déjà et pour toujours sans âge dans sa ravissante beauté.

Et me voilà si tendrement tenue dans les bras de ma mère. J’observe cette enfance si petite et je tente désespérément de faire se rétracter le temps qui, en moi, me sépare d’un moment à ce point enveloppant, qu’il se devait d’habiter pour toujours les replis les plus secrets de mon corps d’enfant. Je scrute l’épais-seur du temps. Je tente de soulever les strates de mon long parcours pour enfin entendre, du plus profond de ma mémoire défaillante, le souvenir de ce pur consentement à la vie. Je persiste vers l’impossible. Je navigue entre les temps d’une vie, jusqu’à me perdre dans les plus lointains sentiers. Je suis à la fois cette petite fille qui faisait jadis des sauts à la corde et celle qui désormais s’épuise à pas ralentis.

Deux âges… Deux voixà peine audibles, et qui, pourtant, font écho à la musique

d’une seule existence.

Qu’on me parle d’hier et de demain, de cette petite fille qui m’habite plus que tous les jours qui, désor-mais, se referment sur moi. Qu’on soulève en moi le voile du temps accroché à la mémoire d’une enfance qui se cherche et refuse de grandir.

Page 18: Quand le temps se fait retailles

18

Une chandelleUn grand « respire »D’un jour… vieillir

Elles étaient là à ma porte avec de gros bouquets de marguerites dans les bras et des éclats de voix qui ne manquaient pas d’intriguer la voisine, elle qui ne ratait jamais une occasion d’aller aux nouvelles.

Elles chantaient à tue-tête : « C’est à ton tour… ». Pis c’est à ton tour… Et encore à ton tour de te laisser parler d’amour. Un écho à n’en plus finir comme si ça donnait de la couleur à la surprise. Peut-être bien que c’était à cause de ma surdité à l’oreille droite qu’elles insistaient tellement pour que je sache bien que mon tour était arrivé. Comme s’il y avait un tour pour être le matin plus vieux que la veille.

Moi, je dirais que ça ressemblait plutôt à une pro-cession de Sainte-Anne, alors que les femmes enton-naient ad nauseam « Sans le salut, pensez-y bien… »

Je ne sais toujours pas c’était à quoi qu’il fallait bien penser. Pas plus que je ne comprenais l’insistance qui venait de la queue du défilé, imposant de son ardeur le traditionnel « Loué soit à tout moment ». Je me souviens juste que je chantais avec beaucoup de

Extrait de la publication

Page 19: Quand le temps se fait retailles

19

piété « soitatoumoman ». À vrai dire, je ne compre-nais toujours rien à cette belle initiative qui, parfois, me faisait pleurer d’émotion.

Entrées avant même que j’aie complètement ouvert la porte, elles s’étaient mises à chercher au fond des armoires les pots à fleurs, les coupes à vin et les grignotines. Aussi, fallait-il déposer en urgence les cadeaux à grosses boucles rouges sur la table du salon. Décidément, j’avais perdu le contrôle de ma vie et je devais entrer tête première dans la catastrophe du jour : mes quatre-vingts ans.

« Mon Dieu ! Que t’as l’air bien, qu’on me disait. Tu changes pas. On dirait jamais, hein Henriette ? C’est vrai que t’as pas l’air de tes 80 ans. Ce serait-y ta petite jupe droite qui te donne cet air de jeunesse ? Moi, disait l’autre, je voudrais vieillir comme ça. Tu prends bien la vie puis tu t’en fais pas. Je parierais que tu fais de la danse en ligne. » Et me voilà victime d’une litanie de commentaires qui ne manquaient pas de soustraire en moi l’illusion d’un reste de jeunesse.

Dans un empressement fou, le temps des cadeaux était arrivé. Quelque chose comme neuf pots de crème : pour le tour des yeux, le pli des lèvres, le cou, les seins, la cellulite, et quoi encore ! Toutes les parties du corps avaient leur part d’onguent.

J’espérais vivement découvrir dans l’étalage, une cantate de Bach ou le dernier livre d’Amin Maalouf.

Page 20: Quand le temps se fait retailles

20

Peut-être bien un billet de concert et, pourquoi pas, un petit voyage aux Îles ? Mais voilà, plus la distribution avançait, plus je devais me consoler à l’idée que toutes mes rides allaient disparaître comme par miracle sous l’usage bien assidu des crèmes parfumées et qu’ainsi les coups de foudre allaient se bousculer à ma porte. Un vrai tête-à-queue de 180 degrés allait me tomber dessus.

La soirée ne devait pas s’éterniser. Après les enthou-siasmes à faire pleurer tous les vieux du monde, elles rentrèrent chez elles sans savoir que j’étais la seule à ne pas croire à mes 80 ans, car c’est l’âge des autres qui me rend folle, pas le mien. Tous ceux qui, chaque matin, sondent la liste interminable des décès, savent trop bien que c’est le jeune âge du défunt qui fait de la mort subite un scandale qui tire les larmes, mais assurément pas celui du grand âge qui se classe au calendrier des faits divers et dont on assure que « ça changera pas le monde ».

Elles ne pouvaient pas savoir que, sous mon masque de clown qui fait toujours semblant, j’ai la crampe au ventre, le nez collé au calendrier pour m’arrimer à l’heure du jour et au mois de l’année. Que l’écriture me tient à bout de souffle et, qu’en moi, toutes les certitudes s’échappent comme les aubaines du jour aux ventes de trottoir.

Extrait de la publication

Page 21: Quand le temps se fait retailles

149

La dame du train 91Elle s’appelait Gaïa 94

Un hublot sur l’incertain 95Risquer l’incertitude 96Aujourd’hui c’est demain 101Propos sur l’âme 107Paysage à l’envers 110Une toute petite flèche 114Une maison d’âge et de mémoire 118La petite fille de Monsieur Linh 122À deux pas de chez-soi 126Écrire un acte créateur parmi d’autres 129Les mots perdus 132

Voilà qu’il se fait tard 136Parle-moi ! 136

De l’autre côté du temps 139Mourir à l’aube 139

Remerciements 145

Bibliographie 147

Extrait de la publication

Page 22: Quand le temps se fait retailles

cet ouvrage est composé en scala corps 11.5selon une maquette réalisée par pierre-louis cauchon

et achevé d’imprimer en août 2007sur les presses de l’imprimerie marquis

à cap-saint-ignacepour le compte de gilles herman

éditeur à l’enseigne du septentrion

Ce livre est imprimé sur du papier recyclé, traité sans chlore et contenant 100 % de fibres postconsommation, selon les

recommandations d’ÉcoInitiatives (www.oldgrowthfree.com/ecoinitiatives).

Extrait de la publication