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Préparation au C2IAnnée 2011
17/03/11 Bertrand Estellon - Département Info - C1 2
Présentation
C2I = Certification Informatique et Internet
Objectif de cette UE : obtenir la partie « pratique »
Partie « théorique » : QCM sur ordinateur
Organisation :
3 Cours
6 TD sur ordinateurs de 3h
Évaluation sur ordinateur
Projet personnel à rendre
17/03/11 Bertrand Estellon - Département Info - C1 3
Projet personnel
Choisir un article du site Wikipédia avec :
Au moins 8000 mots
Une table des matières avec au moins 10 items
Au moins 3 images
Au moins un tableau et des notes de bas de page
Formater l'article sous Writer (en citant les sources)
Faire une présentation Impress de cet article
(comme si vous deviez le présenter à l'oral)
Évaluation sur la forme !!
17/03/11 Bertrand Estellon - Département Info - C1 4
Plan du cours
Codage de l'information
Fonctionnement d'un ordinateur
Systèmes d'exploitation
Rôle
Système de gestion de fichiers
Interpréteur de commandes
Droits d'accès
Processus
17/03/11 Bertrand Estellon - Département Info - C1 5
L'informatique : c'est quoi ?
Wikipédia :
« Le terme Informatique, contraction de information et automatique, désigne l'ensemble des sciences et des technologies en rapport avec le traitement automatique de l'information par des machines telles que les ordinateurs, les consoles de jeux, les robots, etc. »
17/03/11 Bertrand Estellon - Département Info - C1 6
Un ordinateur : c'est quoi ?
Un outil qui permet de traiter de l'information automatiquement :
OrdinateurEntrée Sortie
Comment code-t-on l'information ?
17/03/11 Bertrand Estellon - Département Info - C1 7
Codage de l'information
Pour des raisons physiques, on code l'information avec des 0 et des 1.
Une mémoire peut être vue comme une longue ligne de 0 et de 1.
Une unité de mémoire (une « case » du tableau) est appelé bit.
En informatique, on regroupe souvent les bits par 8 :
8 bits forment un octet.
0 1 1 0 1 1 0 0 1 0 0 1 1 0 0 1
0 1 0 1 1 0 1 0
17/03/11 Bertrand Estellon - Département Info - C1 8
Codage de l'information
Avec des 0 et des 1, on peut représenter un très grand nombre de choses :
Des nombres entiers, rationnels...
Des caractères, du texte,
Des images,
Du son,
Des adresses mémoires,
Des programmes informatiques...
Besoin de normes
17/03/11 Bertrand Estellon - Département Info - C1 9
Codage des nombres entiers
On utilise la base 2 (au lieu de la base décimale)
2277 2266 2255 2244 2233 2222 2211 2200
1 0 1 1 0 0 1 0
= 1 x 27 + 0 x 26 + 1 x 25 + 1 x 24 + 0 x 23 + 0 x 22 + 1 x 21 + 0 x 20
= 178 (en base 10) 0 0 0 = 0
0 0 1 = 1
0 1 0 = 2
0 1 1 = 3
1 0 0 = 4
1 0 1 = 5
1 1 0 = 6
1 1 1 = 7
Sur n bits, on peut coder 2n valeurs différentes :- de 0 à 2n-1 si tous positifs- ou de -2n/2 à 2n/2-1
Sur 8 bits, on peut coder 256 valeurs différentes :- de 0 à 255 si tous positifs- ou de -128 à 127
17/03/11 Bertrand Estellon - Département Info - C1 10
Codage des nombres flottants
Nombres à virgule flottante = approximation des réels.
Un nombre à virgule flottante possède :
Un signe s
Une mantisse m
Un exposant e
Norme IEEE 754 :
(-1)s x m x 2e - x
Encodage Signe Exposant Mantisse Valeur du nombre
Simple précision 32 bits 1 bits 8 bits 23 bits s x m x 2e - 127
Double précision 64 bits 1 bits 11 bits 52 bits s x m x 2e - 1023
17/03/11 Bertrand Estellon - Département Info - C1 11
Codage des caractères
Un texte = un liste finie de caractères.
Un caractère peut être une lettre, un nombre, un signe de ponctuation, des commandes de contrôle, etc.
Normes de codage des caractères :
ASCII (Bob Bemer en 1961)
Unicode (développée par le Consortium Unicode)
17/03/11 Bertrand Estellon - Département Info - C1 12
ASCII
L'ASCII définit 128 caractères numérotés de 0 à 127 et codés en binaire de 0000000 à 1111111
Les caractères de 0 à 31 et le 127 non affichables
Code ASCII étendu :
Utilisation du 8ème bit (d'un octet)
128 nouveaux caractères
17/03/11 Bertrand Estellon - Département Info - C1 13
ASCII
0 (NUL) 16 (DLE) 32 48 0 64 @ 80 P 96 ` 112 p1 (SOH) 17 (DC1) 33 ! 49 1 65 A 81 Q 97 a 113 q2 (STX) 18 (DC2) 34 " 50 2 66 B 82 R 98 b 114 r3 (ETX) 19 (DC3) 35 # 51 3 67 C 83 S 99 c 115 s4 (EOT) 20 (DC4) 36 $ 52 4 68 D 84 T 100 d 116 t5 (ENQ) 21 (NAK) 37 % 53 5 69 E 85 U 101 e 117 u6 (ACK) 22 (SYN) 38 & 54 6 70 F 86 V 102 f 118 v7 (BEL) 23 (ETB) 39 ' 55 7 71 G 87 W 103 g 119 w8 (BS) 24 (CAN) 40 ( 56 8 72 H 88 X 104 h 120 x9 (HT) 25 (EM) 41 ) 57 9 73 I 89 Y 105 i 121 y
10 (LF) 26 (SUB) 42 * 58 : 74 J 90 Z 106 j 122 z11 (VT) 27 (ESC) 43 + 59 ; 75 K 91 [ 107 k 123 {12 (FF) 28 (FS) 44 , 60 < 76 L 92 \ 108 l 124 |13 (CR) 29 (GS) 45 - 61 = 77 M 93 ] 109 m 125 }14 (SO) 30 (RS) 46 . 62 > 78 N 94 ^ 110 n 126 ~15 (SI) 31 (US) 47 / 63 ? 79 O 95 _ 111 o 127
17/03/11 Bertrand Estellon - Département Info - C1 14
Unicode
Unicode Consortium :
« Qu'est ce qu'Unicode?
Unicode spécifie un numéro unique pour chaque caractère,
quelle que soit la plate-forme,
quel que soit le logiciel,
quelle que soit la langue. »
« Unicode is a vital part of the effort to make computing global. » (Rob Pike)
Unicode 5.10 : plus de 100 000 caractères
17/03/11 Bertrand Estellon - Département Info - C1 15
17/03/11 Bertrand Estellon - Département Info - C1 16
Codage des images
Une image est composée de pixels
chaque pixel a une couleur
Couleur = une quantité de rouge, de bleu, de vert
Une quantité = un nombre (codé en binaire)
0 0 0 0 0 1 1 0 1 0 1 1 0 1 0
0 14 14
Un pixel
17/03/11 Bertrand Estellon - Département Info - C1 17
Codage des images
Le code d'une image est la succession des codes des pixels de l'image
Avec ce codage, si on code chaque pixel sur 2 octets,
une image de 300x300 pixels prend 180000 octets
0 1 2
3 4 5
6 7 8
0 1 2 3 4 5 6 7 8
+ longueur d'une ligne
17/03/11 Bertrand Estellon - Département Info - C1 18
Fonctionnement d'un ordinateur
Périphériques de stockage :
Disque dur,Lecteur de CD/DVD,
Clé USB, etc.
Mémoire vive :
RAM(Random Access Memory)
Processeur Périphériques de sortie :
Carte vidéo (et moniteur),Carte son, Imprimante, etc.
Périphériques d'entrée :
Clavier, souris, webcam, scanner, etc.
Périphériques d'entrée/sortie :
Carte réseau, modem, écran tactile, etc.
Bus
17/03/11 Bertrand Estellon - Département Info - C1 19
La mémoire
La mémoire peut être vue comme une suite de cellules numérotées
Chaque cellule contient une valeur codée sur plusieurs bits (souvent 8 bits, plus sur les calculateurs)
Chaque cellule est adressable : « on peut accéder à la valeur de chaque cellule en donnant son numéro »
La valeur de chaque cellule peut être modifiée
Physiquement : la mémoire RAM se présente sous la forme de barrettes mémoire
17/03/11 Bertrand Estellon - Département Info - C1 20
La mémoire
L'unité de mesure utilisée pour mesurer une quantité de données est l'octet (symbole o)
Une mémoire composée de 1024 cellules d'un octet chacune, a une taille de 1024 octets
Comme en physique, on peut utiliser les préfixes kilo,
méga, giga, etc.
Comme 1000 n'est pas une puissance de 2, on approxime 1000 par 1024 = 210
Donc 1 Ko = 1 024 octets, 1 Mo = 1 048 576 octets,
1 Go = 1 073 741 824 octets.
17/03/11 Bertrand Estellon - Département Info - C1 21
La mémoire
Norme de 1998 du CEI :
1024 = 1000 : contradiction avec les autres normes
Introduction de nouveaux préfixes :
Kibi = « kilo binaire » (symbole Ki)
Mébi = « méga binaire » (symbole Mi)
Gibi = « giga binaire » (symbole Gi)
Tébi = « téra binaire » (symbole Ti)
Exemple : 1 048 576 octets = 1024 Kio = 1 Mio
Attention : norme très peu respectée (même dans les questions du C2i) !!
17/03/11 Bertrand Estellon - Département Info - C1 22
La mémoire
Sur 1 octet, on peut coder 28 valeurs différentes
donc : 28 = 256 valeurs différentes
Une connexion de 100 Méga (ça ne veut rien dire) signifie une connexion de 100 Mégabits par seconde (Mb/s ou Mbit/s)
donc : (100 x 1 000 000)/8 octets/s
donc : 12 500 000 octets/s
donc : environ 12 Mio/s
17/03/11 Bertrand Estellon - Département Info - C1 23
Ordinateur vs Calculatrice
Calculatrice :
En entrée : des données, une opération
La calculatrice effectue l'opération sur les données
En sortie : le résultat de l'opération
Ordinateur :
En entrée : des données, un programme
L'ordinateur exécute le programme sur les données
En sortie : les données transformées par le prog.
Un programme : c'est quoi ?
17/03/11 Bertrand Estellon - Département Info - C1 24
Programme
Un programme est une suite d'instructions
Chaque processeur a un jeu d'instructions qui représente l'ensemble des opérations élémentaires qu'il peut réaliser
Un code (binaire) compréhensible par le processeur est associé à chaque instruction
De cette manière, un programme peut être décrit par une suite de bits
Les programmes sont des données exécutables par un ordinateur
17/03/11 Bertrand Estellon - Département Info - C1 25
Programme
Exemple de programme :
Entrée : valeur de la cellule 50
0 : Mettre la valeur 0 dans la cellule numéro 40
1 : Diviser par 2 la valeur de la cellule numéro 50
2 : Ajouter 1 à la valeur de la cellule numéro 40
3 : Si la valeur de la cellule numéro 50 est > 0
Retourner l'instruction numéro 1
Sortie : valeur de la cellule 40
MOV 0 40 DIV 2 50 ADD 1 40 JGZ 50 1
120 0 40 125 2 50 140 1 40 145 50 1
17/03/11 Bertrand Estellon - Département Info - C1 26
Programme
MOV 0 40 DIV 2 50 ADD 1 40 JGZ 50 1
120 0 40 125 2 50 140 1 40 145 50 1
L'ordinateur répète indéfiniment :
Charger la prochaine instruction à exécuter
Charger les données nécessaires en mémoire
Effectuer l'opération
Ranger le résultat du calcul
Se déplacer sur la prochaine instruction à exécuter
17/03/11 Bertrand Estellon - Département Info - C1 27
Rapidité d'un ordinateur
La rapidité d'un ordinateur dépend :
Du nombre d'instructions par seconde que le processeur peut réaliser
Des temps d'accès à la mémoire (vitesses des bus)
Des temps de lecture/écriture de la mémoire
De la taille et de la vitesse de la mémoire cache
De la faculté qu'a le processeur à paralléliser des calculs
Du nombre de processeurs dans l'ordinateur, du nombre de cœurs, etc.
17/03/11 Bertrand Estellon - Département Info - C1 28
Rapidité d'un processeur
Un processeur de 2 GHz signifie qu'il réalise
2 000 000 000 cycles d'horloge en une seconde
Attention : une instruction prend plusieurs cycles d'horloge et un processeur réalise souvent plusieurs opérations simultanément
Le lien entre fréquence d'horloge et puissance de calcul est de plus en plus difficile à faire mais cela reste un bon indicateur de performance
On mesure également la rapidité d'un processeur en MIPS (millions d'instructions par seconde) et en FLOPS (Floating-point operations per second)
17/03/11 Bertrand Estellon - Département Info - C1 29
Registres et mémoires caches
Registres : cases mémoires placées dans le processeur. Elles définissent l'état du processeur et ont le meilleur temps d'accès (un registre conserve l'adresse de la prochaine instruction à exécuter)
Mémoire cache : mémoire relativement petite et très rapide qui stocke les données les plus utilisées par le programme
Mémoire cache entre le processeur et la RAM : parfois plus importante en terme de performance que la fréquence du processeur (pour certaines applications)
Mémoire cache sur les disques durs, sur les réseaux...
17/03/11 Bertrand Estellon - Département Info - C1 30
Périphériques de stockage
Disques Durs : mémoire de masse magnétique composé de plateaux rigides en rotation et de têtes de lecture/écriture
Mémoire flash : caractéristique d'une mémoire vive sans effacement lors de la mise sous tension (baladeur MP3, clé USB, téléphone portable, etc.)
Non mécanique donc résiste aux chocs !
SSD (Solid State Drive) : disque à base de mémoire flash (qui devrait remplacer les disques durs)
17/03/11 Bertrand Estellon - Département Info - C1 31
Périphériques de stockage
Mémoire ROM (read only memory) : mémoire en lecture seule, utilisée pour stocker des données d'usines servant au démarrage des ordinateurs, etc.
CD-ROM (compact disc) : gravé en usine, un disque peut contenir 700 Mo
DVD-ROM (digital versatile disc) : disque pouvant contenir jusqu'à 15 Go (souvent 4,7 Go)
CD-RW et DVD-RW : versions ré-inscriptibles des CD-ROM et DVD-ROM.
Blu-ray : jusqu'à 50 Go etc.
17/03/11 Bertrand Estellon - Département Info - C1 32
Système d'exploitation (OS)
Son rôle : lier les ressources matérielles d'un ordinateur aux logiciels. Il fournit des points d'entrée génériques aux périphériques (et rend les programmes indépendants du matériel)
Composition :
Un noyau
Des bibliothèques
Ensemble d'outils système
OS : Linux, Mac OS, Solaris, Windows, etc.
17/03/11 Bertrand Estellon - Département Info - C1 33
Le noyau
Son rôle :
Gérer les périphériques
Gestion des processus (prog. en cours d'exec.)
Ordonnancer les processus (sys. multitâche)
Gestion des fichiers (système de fichiers)
Gestion de la mémoire, du réseau, etc.
Gestion des interruptions
17/03/11 Bertrand Estellon - Département Info - C1 34
Les bibliothèques
Elles sont constituées de fonctions
Ces fonctions permettent de :
Simplifier l'écriture des programmes
D'utiliser les fonctionnalités offertes par le noyau
Exemples :
Bibliothèque pour la lecture et l'écriture de fichiers
Bibliothèque pour gérer les fenêtres, la souris, etc.
17/03/11 Bertrand Estellon - Département Info - C1 35
Outils système
Ils permettent de configurer, de gérer, d'utiliser le système, de mettre au point et d'exploiter des programmes
Exemples :
Gestion des comptes utilisateurs
Configuration du réseau, des droits, etc.
Navigation dans le système de fichiers
Interpréteur de commandes (shell, console)
Interface graphique
Compilateurs, éditeurs de texte, etc.
17/03/11 Bertrand Estellon - Département Info - C1 36
Organisation
Matériel
Noyau
Bibliothèques
Logiciels Outils système
17/03/11 Bertrand Estellon - Département Info - C1 37
Système de gestionde fichiers (SGF)
Structure de données permettant de stocker des informations et de les organiser sur un périphérique de stockage
Rôle : manipulation, allocation, localisation, sécurité et contrôle d'accès des données.
Chaque système d'exploitation a ses systèmes de gestion de fichiers (parfois, il comprend les autres) :
Windows : NTFS, FAT16, FAT32, VFAT, etc.
Linux : Ext, Ext2, Ext3, Ext4, FFS, etc.
Mac OS : HFS, etc.
17/03/11 Bertrand Estellon - Département Info - C1 38
Système de gestion de fichiers
L'unité informationnelle est le fichier
Un fichier est une suite ordonnée d'octets
Le SGF attache à chaque fichier des méta-données :
Nom du fichier
Localisation du fichier sur le support, taille du fichier
Droits d'accès en lecture, écriture, exécution,
Date de la dernière modification, etc.
En général, les fichiers sont stockés sur les disques sous forme de blocs indivisibles de plusieurs Ko (pour utiliser au mieux la mémoire cache)
17/03/11 Bertrand Estellon - Département Info - C1 39
Système de gestion de fichiers
L'organisation physique du support est masquée (même SGF sur une clé USB et sur un disque dur)
L'organisation logique (celle vue par l'utilisateur) est (presque) toujours arborescente :
Les fichiers sont regroupés dans des dossiers (appelés aussi répertoires, directories ou folders)
Vue utilisateur : Un dossier contient des fichiers et d'autres dossiers (récursivement)
Vue SGF : Un dossier est un ensemble de méta-données associées à des fichiers et des dossiers
17/03/11 Bertrand Estellon - Département Info - C1 40
Organisation des salles de TP
Serveurs(OS, disques durs, etc.)
Terminal 2
Terminal 7
Terminal 4
Terminal 5
Terminal 6
Terminal 3
Terminal 1
17/03/11 Bertrand Estellon - Département Info - C1 41
Système de gestionde fichiers (Salles de TP)
Point d'entrée : Le dossier racine (notée « / »)
/
bin etc dev usr homebin home1 home5... ...
z999999Votre dossier personnel (votre « home directory »)
noté « ~ »
17/03/11 Bertrand Estellon - Département Info - C1 42
Système de gestion de fichiers (salles de TP)
z999999
C2I
Anglais
C1.odp
C2.odp
video.mpg
Extension d'une présentation Impress
Extension d'une video MPEG
17/03/11 Bertrand Estellon - Département Info - C1 43
Interfaces graphiques
17/03/11 Bertrand Estellon - Département Info - C1 44
Interpréteur de commandesInterpréteur de commandes
17/03/11 Bertrand Estellon - Département Info - C1 45
Interpréteur de commandes
17/03/11 Bertrand Estellon - Département Info - C1 46
Interpréteur de commandes
L'invite de commande (prompt) est affiché au début de chaque ligne et vous invite à saisir une commande au clavier
Après avoir saisi une commande, il faut appuyer sur la touche Entrée du clavier, pour la valider
La commande est alors interprétée et exécutée si elle est syntaxiquement correcte
La sortie standard du programme est (par défaut) affichée sur le terminal
Lorsque l'exécution de la commande est terminée, l'invite de commande est à nouveau affichée
17/03/11 Bertrand Estellon - Département Info - C1 47
Interpréteur de commandes
Avec l'interpréteur de commande, vous pouvez :
Naviguer dans les systèmes de fichiers
Déplacer, Copier, Supprimer des fichiers
Créer, Déplacer, Supprimer des répertoires
Exécuter des applications, des programmes
Effectuer des opérations (simples) sur des fichiers
Lancer des scripts (ensemble de commandes à exécuter à la suite), etc.
17/03/11 Bertrand Estellon - Département Info - C1 48
Commande pwd
La commande pwd (print name of working directory) affiche le nom complet du répertoire courant
Exemple :
$ pwd
/home1/z999999
$
Vous saisissez la commande « pwd » (et validez avec la touche Entrée)
La commande « pwd » affiche le nom du répertoire courant
L'invite de commande est ré-affichée
17/03/11 Bertrand Estellon - Département Info - C1 49
Commande cd
La commande cd (change directory) change le répertoire courant
Exemple
$ cd /home1/z999999/anglais
$ pwd
/home1/z999999/anglais
$ cd ..
$ pwd
/home1/z999999
en paramètre l'endroit où l'on veut aller
On peut donner un chemin relatifIci, on va vers le répertoire père
17/03/11 Bertrand Estellon - Département Info - C1 50
Chemins absolus et relatifs
z999999
C2I
Anglais
C1.odp
C2.odp
video.mpg
/
home1
Répertoire courant
« /home1/z999999 »« .. » ou « ~ »
« /home1/z999999/Anglais »« . »
« /home1/z999999/C21/C1.odp »« ../C2I/C1.odp »
« / »« ../../.. »
Chemin absolu (commence par /)
Chemin relatif(ne commence pas par /)
17/03/11 Bertrand Estellon - Département Info - C1 51
Commande ls
La commande ls affiche la liste des fichiers et répertoires d'un répertoire
Exemple :
$ ls /home1/z999999/C2I
C1.odp C2.odp
$ pwd
/home1/z999999
$ ls
Anglais C2I
Répertoire à lister
Sans paramètre, liste les fichierset les dossiers du répertoire courant
17/03/11 Bertrand Estellon - Département Info - C1 52
Commande ls
Avec l'option -l, la commande ls affiche des informations supplémentaires :
Exemple :
$ ls -l /home1/z999999/C2I
total 423
-rw-rw-r-- 1 z999999 z999999 123 déc. 27 11:39 C1.odp
-rw-rw-r-- 1 z999999 z999999 300 déc. 27 11:39 C2.odp
17/03/11 Bertrand Estellon - Département Info - C1 53
Commande cp
La commande cp permet de copier des fichiers et des répertoires
Exemple :
$ pwd
/home1/z999999/C2I
$ cp C1.odp ../Anglais
$ ls ../Anglais
C1.odp video.mpg
Source
Destination
Un espace qui sépare les deux paramètres !
17/03/11 Bertrand Estellon - Département Info - C1 54
Commande cp
Avec l'option -r, la commande cp copie récursivement un répertoire (l'intégralité des éléments qu'il contient)
Exemple :
$ cp /home1/z999999/C2I /home1/z999999/Anglais
cp: omission du répertoire `/home1/z999999/C2I'
$ cp -r /home1/z999999/C2I /home1/z999999/Anglais
$ ls /home1/z999999/Anglais
C1.odp C2I video.mpg
17/03/11 Bertrand Estellon - Département Info - C1 55
Commande man
La commande man affiche le manuel en ligne associé à une commande
Exemple :
$ man ls
(affiche le manuel de la commande ls)
Appuyez sur q pour quitter
$
17/03/11 Bertrand Estellon - Département Info - C1 56
Autres commandesimportantes
mv : déplacer/renommer un fichier ou un répertoire
rm : supprimer un fichier (ou un répertoire avec -r)
mkdir : créer un répertoire
rmdir : supprimer un répertoire
cat : afficher le contenu d'un fichier
echo : affiche ses paramètres
grep : chercher dans des fichiers
passwd : changer son mot de passe
17/03/11 Bertrand Estellon - Département Info - C1 57
Les droits d'accès
Chaque utilisateur fait partie d'un groupe (ou plusieurs)
Le système a un administrateur : l'utilisateur root
Chaque fichier et répertoire a un propriétaire (owner) et un groupe propriétaire (le propriétaire est par défaut l'utilisateur qui a créé le fichier)
Chaque utilisateur (et l'administrateur) peut changer les privilèges de ses fichiers et de ses répertoires en utilisant la commande chmod
Les commandes chown et chgroup permettent de changer le propriétaire et le groupe propriétaire
17/03/11 Bertrand Estellon - Département Info - C1 58
Les droits d'accès
3 types d'accès :
Lecture (ou Read)
Écriture (ou Write)
Exécution (ou eXecute)
3 classes d'utilisateurs :
Le propriétaire (ou User)
Le groupe propriétaire (ou Group)
Les autres (ou Others)
● Autorise la lecture d'un fichier● Permet de lister le contenu d'un répertoire
● Autorise la modification d'un fichier● Autorise l'ajout/la suppr. de fichiers/répertoires
● Autorise l'exécution d'un fichier● Permet de traverser un répertoire
Avec ls -l :
drwxrwxrwxU G O
17/03/11 Bertrand Estellon - Département Info - C1 59
Fichiers exécutables
Un fichier exécutable contient une suite d'instructions compréhensibles par le processeur (ou par une machine virtuelle)
Il est obtenu en compilant avec un compilateur un code source écrit dans un langage de programmation comme le C/C++, Java, C#, etc.
L'utilisation des bibliothèques système permet d'interagir avec le système d'exploitation
17/03/11 Bertrand Estellon - Département Info - C1 60
Les processus
Démarrer un logiciel : exécuter un fichier exécutable
Avec l'interface graphique : on clique sur une icône
Dans l'interpréteur de commande : on saisie le nom du fichier exécutable (avec son chemin)
Dans les deux cas, un processus est créé
Un fichier peut être exécuté plusieurs fois, ce qui va donner naissance à plusieurs processus
Un processus contient les instructions à exécuter, le contexte d'exécution et les ressources utilisées
17/03/11 Bertrand Estellon - Département Info - C1 61
Les processus
Les commandes top et ps affichent la liste des processus en cours d'exécution sur l'ordinateur
L'ordonnanceur d'un système d'exploitation choisit les processus qui vont être exécutés par les processeurs
De temps en temps, l'ordonnanceur réaffecte les processus aux processeurs pour simuler une exécution parallèle des processus
Objectif : utiliser au mieux les processeurs
17/03/11 Bertrand Estellon - Département Info - C1 62
Mieux utiliser l'interpréteur de commandes
Complétion automatique : lorsque l'utilisateur appuie sur la touche Tabulation du clavier, l'interpréteur essaie de compléter la suite du mot
La flèche Haut permet de remonter dans l'historique des commandes que vous avez tapées (pratique pour ré-exécuter plusieurs fois une commande)
La flèche Bas permet de redescendre dans l'historique
CTRL+C tue la commande en cours