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INSA DE STRASBOURG – SPÉCIALITÉ GENIE CIVIL
Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé
Du diagnostic au confortement
Lorry-Alan MOALIC, élève ingénieur de 5ème année
ANNEXE 1 : Fiches réhabilitation
Rapport intermédiaire n°2 MOALIC Lorry-Alan
GC5 CO
RÉHABILITATION D’OUVRAGES
EN BETON ARME
DU DIAGNOSTIC AU CONFORTEMENT
RECUEIL DE FICHES MÉTHODOLOGIQUES
DIAGNOSTIC, RÉPARATION, PROTECTION
VERSION 1 JUIN 2011
Technoparc 2
29 route de la Wantzenau
67800 HOENHEIM
Tél. 03 88 81 20 50 – Fax. 03 88 81 21 50
FICHES REHABILITATION D’OUVRAGES EN BETON ARME
SOMMAIRE :
FICHES DIAGNOSTIC
DIA 1 : Inspection visuelle
DIA 2 : Analyse du ferraillage
DIA 3 : Mesure du potentiel de corrosion
DIA 4 : Essai sclérométrique
DIA 5 : Carottage d’éléments en béton armé
DIA 6 : Mesure du front de carbonatation
DIA 7 : Auscultation sonique
FICHES RÉPARATION
REP 1 : Ragréage
REP 2 : Béton projeté
REP 3 : Tissus de fibre de carbone
FICHE PROTECTION
PRO 1 : Extraction des chlorures
PRO 2 : Inhibiteurs de corrosion
PRO 3 : Ré-alcalinisation
PRO 4 : Revêtement imperméabilisant
PRO 5 : Protection cathodique
FICHE DIAGNOSTIC
1. Introduction :
Le principe du diagnostic visuel est d’aller sur site et d'analyser chaque élément de la structure en
détail. Cela permet dans un premier temps de connaitre les
chaque élément et aussi les matériaux constitutifs. Cela permet d’évaluer le comportement global
de l’ouvrage, de connaitre les éléments porteurs ainsi que l’acheminement des charges dans la
structure. Dans un second temps,
présentent sur la structure.
2. Objectif du diagnostic visuel
Le diagnostic visuel doit permettre de
- Qualifier les désordres, car chaque type à une origine et des conséquences particulières.
Déterminer les caractéristiques d’une pathologie permet de savoir quel type de traitement
sera nécessaire afin de stopper le phénomène.
- Quantifier les désordres, car selon son ampleur des méthodes de réparation plus ou moins
lourdes seront à envisager.
- Localiser les désordres afin de pouvoir déterminer son origine et ainsi agir à la source du
problème. S’il est seulement prévu de réparer l’élément sans s’attaquer à ce qui engendre la
pathologie, la réparation ne sera pas pérenne et l’on verra rapidement a
nouvelles pathologies similaires.
3. Matériel nécessaire
Les outils indispensables pour mener à bien une inspection visuelle sont les suivants
- Un appareil photo
- Un mètre
- Un distancemètre
- Un pied à coulisse
- Un fissuromètre (réglette en
que l’on place successivement sur la fissure à observer pour estimer sa largeur)
- Le nécessaire pour prendre des notes
4. Les pathologies à répertorier
Les principaux désordres rencontrés pour l
- Les fissures, avec leur ouverture et leur longueur
- Les fractures, avec leur ouverture, décalage ou rejet
- La présence de coulures de calcite
- Les zones d’altération superficielles et profondes
- Les zones humides ainsi que les
- Les zones de faïençage
FICHE DIAGNOSTIC Inspection visuelle
Le principe du diagnostic visuel est d’aller sur site et d'analyser chaque élément de la structure en
détail. Cela permet dans un premier temps de connaitre les caractéristiques géométriques de
chaque élément et aussi les matériaux constitutifs. Cela permet d’évaluer le comportement global
de l’ouvrage, de connaitre les éléments porteurs ainsi que l’acheminement des charges dans la
structure. Dans un second temps, il est nécessaire de répertorier les différentes pathologies
Objectif du diagnostic visuel :
Le diagnostic visuel doit permettre de :
Qualifier les désordres, car chaque type à une origine et des conséquences particulières.
Déterminer les caractéristiques d’une pathologie permet de savoir quel type de traitement
sera nécessaire afin de stopper le phénomène.
Quantifier les désordres, car selon son ampleur des méthodes de réparation plus ou moins
lourdes seront à envisager.
ocaliser les désordres afin de pouvoir déterminer son origine et ainsi agir à la source du
problème. S’il est seulement prévu de réparer l’élément sans s’attaquer à ce qui engendre la
pathologie, la réparation ne sera pas pérenne et l’on verra rapidement a
nouvelles pathologies similaires.
Matériel nécessaire :
Les outils indispensables pour mener à bien une inspection visuelle sont les suivants
Un fissuromètre (réglette en plastique transparente munie de traits de largeurs calibrées
que l’on place successivement sur la fissure à observer pour estimer sa largeur)
Le nécessaire pour prendre des notes
Les pathologies à répertorier :
Les principaux désordres rencontrés pour les structures en béton armé sont les suivants
avec leur ouverture et leur longueur
avec leur ouverture, décalage ou rejet
La présence de coulures de calcite
Les zones d’altération superficielles et profondes
ainsi que les zones de mousses ou de végétation
DIA 1
1/2
Le principe du diagnostic visuel est d’aller sur site et d'analyser chaque élément de la structure en
caractéristiques géométriques de
chaque élément et aussi les matériaux constitutifs. Cela permet d’évaluer le comportement global
de l’ouvrage, de connaitre les éléments porteurs ainsi que l’acheminement des charges dans la
il est nécessaire de répertorier les différentes pathologies
Qualifier les désordres, car chaque type à une origine et des conséquences particulières.
Déterminer les caractéristiques d’une pathologie permet de savoir quel type de traitement
Quantifier les désordres, car selon son ampleur des méthodes de réparation plus ou moins
ocaliser les désordres afin de pouvoir déterminer son origine et ainsi agir à la source du
problème. S’il est seulement prévu de réparer l’élément sans s’attaquer à ce qui engendre la
pathologie, la réparation ne sera pas pérenne et l’on verra rapidement apparaitre de
Les outils indispensables pour mener à bien une inspection visuelle sont les suivants :
transparente munie de traits de largeurs calibrées
que l’on place successivement sur la fissure à observer pour estimer sa largeur)
es structures en béton armé sont les suivants :
FICHE DIAGNOSTIC
- Les éclats de béton en formation ou profonds
- Les zones de ségrégation
Il est nécessaire de répertorier tous ces éléments sur des plans, soit ex
un dossier photographique des principaux désordres afin de pouvoir les visualiser au mieux.
5. Travail de synthèse
Les pathologies rencontrées lors du diagnostic visuel sont généralement recensées dans un tableau
de type :
Localisation
Poutre A1-2 Face Est : Décollement avec aciers apparents
20 cm, profondeur 0 à 4 cm.
Poteau C3 Face Ouest : Fissure transversale
cm
Il est possible de classer les éléments selon la gravité de leur pathologie
- Indice A : Pas de défauts apparents.
- Indice B : Défauts sans conséquence importante autres qu’esthétique.
- Indice C : Défauts qui indiquent qu’une évolution risque de se faire anorma
défauts doivent être surveillés.
- Indice D : Défauts révélateurs de dégradation, ils sont rangés en deux classes
o DA : Défauts qui indiquent un début d’évolution. Ils doivent être surveillés
régulièrement et des mesures doivent être prises en cas d’évolution.
o DB : Défauts qui indiquent une évolution avancée. Des mesures de renforcement ou
de remplacement doivent être pris
- Indice E : Défauts qui traduisent de façon très nette une modification du comportement de
la structure et qui mettent en cause la durée de vie de l’ouvrage. Des mesures doivent être
prises dans les plus brefs délais.
- Indice F : Défauts indiquant la pro
d’utilisation, soit la mise hors service de l’ouvrage.
De même il est possible de classer le site dans sa globalité afin de donner une vision d’ensemble de
l’état de la structure au maître d’ouvr
- Indice 1 : Site en état neuf ou quasi neuf, aucun travaux n’est à prévoir à moyen termes.
- Indice 2 : Site en très bon état général, quelques points à surveiller.
- Indice 3 : Site en bon état, quelques travau
- Indice 4 : Site en état moyen, travaux à prévoir à moyen termes et surveillance conseillée.
- Indice 5 : Site dégradé, travaux à court termes à prévoir.
- Indice 6 : Site très dégradé, travaux d’urgences à prévoir, site prio
FICHE DIAGNOSTIC Inspection visuelle
Les éclats de béton en formation ou profonds et s’il y a présence d’aciers apparents
Les zones de ségrégation
Il est nécessaire de répertorier tous ces éléments sur des plans, soit existant soit à créer, et de créer
un dossier photographique des principaux désordres afin de pouvoir les visualiser au mieux.
Travail de synthèse :
Les pathologies rencontrées lors du diagnostic visuel sont généralement recensées dans un tableau
Description du désordre
: Décollement avec aciers apparents ; hauteur 12 cm, largeur
20 cm, profondeur 0 à 4 cm.
: Fissure transversale ; épaisseur 0,5 à 2 mm, longueur 50
est possible de classer les éléments selon la gravité de leur pathologie :
Pas de défauts apparents.
Défauts sans conséquence importante autres qu’esthétique.
Défauts qui indiquent qu’une évolution risque de se faire anorma
défauts doivent être surveillés.
Défauts révélateurs de dégradation, ils sont rangés en deux classes
Défauts qui indiquent un début d’évolution. Ils doivent être surveillés
régulièrement et des mesures doivent être prises en cas d’évolution.
Défauts qui indiquent une évolution avancée. Des mesures de renforcement ou
de remplacement doivent être prises.
Défauts qui traduisent de façon très nette une modification du comportement de
la structure et qui mettent en cause la durée de vie de l’ouvrage. Des mesures doivent être
prises dans les plus brefs délais.
Défauts indiquant la proximité d’un état limite et nécessitant soit une restriction
d’utilisation, soit la mise hors service de l’ouvrage.
De même il est possible de classer le site dans sa globalité afin de donner une vision d’ensemble de
l’état de la structure au maître d’ouvrage. Il peut être classé de la manière suivante
Site en état neuf ou quasi neuf, aucun travaux n’est à prévoir à moyen termes.
Site en très bon état général, quelques points à surveiller.
Site en bon état, quelques travaux à prévoir à moyen ou long termes.
Site en état moyen, travaux à prévoir à moyen termes et surveillance conseillée.
Site dégradé, travaux à court termes à prévoir.
Site très dégradé, travaux d’urgences à prévoir, site prioritaire.
DIA 1
2/2
et s’il y a présence d’aciers apparents
istant soit à créer, et de créer
un dossier photographique des principaux désordres afin de pouvoir les visualiser au mieux.
Les pathologies rencontrées lors du diagnostic visuel sont généralement recensées dans un tableau
Photo
n°
; hauteur 12 cm, largeur 1
; épaisseur 0,5 à 2 mm, longueur 50 8
Défauts qui indiquent qu’une évolution risque de se faire anormalement. Ces
Défauts révélateurs de dégradation, ils sont rangés en deux classes :
Défauts qui indiquent un début d’évolution. Ils doivent être surveillés
régulièrement et des mesures doivent être prises en cas d’évolution.
Défauts qui indiquent une évolution avancée. Des mesures de renforcement ou
Défauts qui traduisent de façon très nette une modification du comportement de
la structure et qui mettent en cause la durée de vie de l’ouvrage. Des mesures doivent être
ximité d’un état limite et nécessitant soit une restriction
De même il est possible de classer le site dans sa globalité afin de donner une vision d’ensemble de
age. Il peut être classé de la manière suivante :
Site en état neuf ou quasi neuf, aucun travaux n’est à prévoir à moyen termes.
x à prévoir à moyen ou long termes.
Site en état moyen, travaux à prévoir à moyen termes et surveillance conseillée.
ritaire.
FICHE DIAGNOSTIC
ANALYSE DU FERRAILLAGE
1. Introduction :
Cette fiche présente le principe et le mode opératoire de l’analyse du ferraillage d’un élément en
béton armé à l’aide d’un pachomètre type Ferroscan.
2. Principe du fonctionnement de l’appareil
Ce type de pachomètre permet la détection du ferraillage sans être destructif pour la structure. Ces
mesures sont possibles grâce à l’aide d’un flux magnétique émis par l’appareil. L’appareil détecte la
diffusion de ce champ magnétique ainsi que les modifications de la résonance magnétique induite
par la présence d’aciers. Ainsi l’appareil mesure la variation électro
d’éléments ferromagnétiques, les armatures.
Cet outil permet d’estimer l’enrobag
armature est de diamètre important, plus le signal reçu par l’appareil sera important. A contrario,
plus l’épaisseur d’enrobage sera importante, plus le signal sera faible. C’est pour cette raison
profondeur d’auscultation avec cet appareil
des armatures situées a une profondeur inférieure à dix voir douze centimètres.
Réponse en fonction de la densité d’acier
3. Utilisation de l’appareil
Sur site, il existe principalement deux modes de mesure
- La détection par lignes
- La détection par fenêtres
La première méthode consiste à déplacer l’appareil perpendiculairement aux armatures que l’on
souhaite détecter.
FICHE DIAGNOSTIC
ANALYSE DU FERRAILLAGE
Cette fiche présente le principe et le mode opératoire de l’analyse du ferraillage d’un élément en
béton armé à l’aide d’un pachomètre type Ferroscan.
fonctionnement de l’appareil :
Ce type de pachomètre permet la détection du ferraillage sans être destructif pour la structure. Ces
mesures sont possibles grâce à l’aide d’un flux magnétique émis par l’appareil. L’appareil détecte la
magnétique ainsi que les modifications de la résonance magnétique induite
par la présence d’aciers. Ainsi l’appareil mesure la variation électro-magnétique due à la présence
d’éléments ferromagnétiques, les armatures.
Cet outil permet d’estimer l’enrobage des armatures ainsi que leur diamètre. En effet, plus une
armature est de diamètre important, plus le signal reçu par l’appareil sera important. A contrario,
plus l’épaisseur d’enrobage sera importante, plus le signal sera faible. C’est pour cette raison
profondeur d’auscultation avec cet appareil est limitée. On estime que les résultats sont fiable pour
des armatures situées a une profondeur inférieure à dix voir douze centimètres.
Réponse en fonction de la densité d’acier
pareil
Sur site, il existe principalement deux modes de mesure :
La détection par fenêtres (par image)
La première méthode consiste à déplacer l’appareil perpendiculairement aux armatures que l’on
Sens de
Aciers non détectés
Aciers détectés
ANALYSE DU FERRAILLAGE DIA 2
1/3
Cette fiche présente le principe et le mode opératoire de l’analyse du ferraillage d’un élément en
Ce type de pachomètre permet la détection du ferraillage sans être destructif pour la structure. Ces
mesures sont possibles grâce à l’aide d’un flux magnétique émis par l’appareil. L’appareil détecte la
magnétique ainsi que les modifications de la résonance magnétique induite
magnétique due à la présence
e des armatures ainsi que leur diamètre. En effet, plus une
armature est de diamètre important, plus le signal reçu par l’appareil sera important. A contrario,
plus l’épaisseur d’enrobage sera importante, plus le signal sera faible. C’est pour cette raison que la
. On estime que les résultats sont fiable pour
des armatures situées a une profondeur inférieure à dix voir douze centimètres.
La première méthode consiste à déplacer l’appareil perpendiculairement aux armatures que l’on
Sens de la détection linéaire
FICHE DIAGNOSTIC
ANALYSE DU FERRAILLAGE
La détection par lignes est très intéressante pour les éléments longs sur lesquels on souhaite avoir
une vision globale du ferraillage. En effet, les détections peuvent aller jusqu’à qu
longueur. Ce type de mesure permet d’obtenir les variations d’espacement des armatures ainsi que
les enrobages correspondants.
La seconde méthode consiste à détecter les aciers sur un carré de soixante centimètres de coté. Cela
par paliers de quinze centimètres, d’abord dans le sens transversal puis dans le sens longitudinal.
Cette méthode permet d’une part d’estimer le diamètre des aciers ainsi que les enrobages,
d’autre part de voir localement comment les aciers ont été assemblés. Cela trouve toute son utilité
pour voir le clavetage d’une poutre à un poteau par exemple.
4. Exploitation des mesures
Après extraction des données sur un ordinateur grâce au logiciel fourni avec l’appareil, il faut
exploiter les mesures effectuées sur site. Cette étape varie selon le type de mesures effectuées.
Pour la détection par ligne.
FICHE DIAGNOSTIC
ANALYSE DU FERRAILLAGE
La détection par lignes est très intéressante pour les éléments longs sur lesquels on souhaite avoir
une vision globale du ferraillage. En effet, les détections peuvent aller jusqu’à qu
longueur. Ce type de mesure permet d’obtenir les variations d’espacement des armatures ainsi que
détecter les aciers sur un carré de soixante centimètres de coté. Cela
de quinze centimètres, d’abord dans le sens transversal puis dans le sens longitudinal.
Cette méthode permet d’une part d’estimer le diamètre des aciers ainsi que les enrobages,
de voir localement comment les aciers ont été assemblés. Cela trouve toute son utilité
pour voir le clavetage d’une poutre à un poteau par exemple.
Exploitation des mesures
Après extraction des données sur un ordinateur grâce au logiciel fourni avec l’appareil, il faut
exploiter les mesures effectuées sur site. Cette étape varie selon le type de mesures effectuées.
1
2
3
4
5 6 7 8
ANALYSE DU FERRAILLAGE DIA 2
2/3
La détection par lignes est très intéressante pour les éléments longs sur lesquels on souhaite avoir
une vision globale du ferraillage. En effet, les détections peuvent aller jusqu’à quarante mètres de
longueur. Ce type de mesure permet d’obtenir les variations d’espacement des armatures ainsi que
détecter les aciers sur un carré de soixante centimètres de coté. Cela
de quinze centimètres, d’abord dans le sens transversal puis dans le sens longitudinal.
Cette méthode permet d’une part d’estimer le diamètre des aciers ainsi que les enrobages, et
de voir localement comment les aciers ont été assemblés. Cela trouve toute son utilité
Après extraction des données sur un ordinateur grâce au logiciel fourni avec l’appareil, il faut
exploiter les mesures effectuées sur site. Cette étape varie selon le type de mesures effectuées.
FICHE DIAGNOSTIC
ANALYSE DU FERRAILLAGE
La détection par image.
Sur l’image ci-dessus on peut observer
plus proches de l’appareil, donc un enrobage moindre. Il y a donc deux lits d’armatures, la nappe
supérieure (en foncée) et la nappe inférieure (en claire
armatures dans les deux sens, leur diamètre ainsi que l’épaisseur d’enrobage des aciers.
5. Pour aller plus loin
Il n’existe actuellement aucune norme régissant ce type d’essai.
Voir les informations détaillées dans le manuel du Ferroscan ou pachomètre utilisé.
FICHE DIAGNOSTIC
ANALYSE DU FERRAILLAGE
observer des aciers plus foncés que d’autres, cela signifie qu’ils sont
plus proches de l’appareil, donc un enrobage moindre. Il y a donc deux lits d’armatures, la nappe
(en foncée) et la nappe inférieure (en claire). De plus on peut voir l’espacement des
armatures dans les deux sens, leur diamètre ainsi que l’épaisseur d’enrobage des aciers.
Pour aller plus loin
Il n’existe actuellement aucune norme régissant ce type d’essai.
Voir les informations détaillées dans le manuel du Ferroscan ou pachomètre utilisé.
ANALYSE DU FERRAILLAGE DIA 2
3/3
des aciers plus foncés que d’autres, cela signifie qu’ils sont
plus proches de l’appareil, donc un enrobage moindre. Il y a donc deux lits d’armatures, la nappe
). De plus on peut voir l’espacement des
armatures dans les deux sens, leur diamètre ainsi que l’épaisseur d’enrobage des aciers.
Voir les informations détaillées dans le manuel du Ferroscan ou pachomètre utilisé.
FICHE DIAGNOSTICMesure du potentiel de corrosion
1. Le phénomène de corrosion des armatures
On distingue deux phases dans le phénomène de corrosion des armatures avec formation de rouille.
La première phase consiste à ce que le béton, initialement sain,
(dioxyde de carbone, chlorures,…) présents dans le milieu
dans le béton et l’altèrent. On appel
commence à partir du moment où le béton ne peut plus protéger les armatures contre ces éléments
agressifs. Ils sont à des concentrations suffisamment fortes pour enclencher le phénomène de
corrosion. Cette seconde phase est appelée phase de propagation de la corrosion. Lorsque le début
de la corrosion des armatures est amorcé, il y a une phase de dissolution de l’acier et une cr
de la rouille. Ce phénomène est expansif. De ce fait, des défauts visibles apparaissent à la surface du
béton tel que des fissures, des épaufrures, etc.
2. Principe de mesure du potentiel de corrosion des armatures
La mesure du potentiel de corros
de revêtement de surface pouvant agir comme isolant.
Il est tout d’abord nécessaire de mettre à nu une armature puis
millivoltmètre à haute impédance
aussi reliée à une autre borne du millivoltmètre. Elle est dite de référence car elle a un potentiel
constant du à un équilibre électrochimique. Il est important de veiller à ce que la jonction
béton et l’électrode soit humide afin d’établir la conduction électrique. Cela permet de diminuer la
résistance entre l’électrode de référence et le béton
l’électrolyte contenu dans l’électrode de référe
Une fois les branchements effectués
en déplaçant l’électrode de référence.
FICHE DIAGNOSTIC Mesure du potentiel de corrosion
des armatures
Le phénomène de corrosion des armatures :
On distingue deux phases dans le phénomène de corrosion des armatures avec formation de rouille.
La première phase consiste à ce que le béton, initialement sain, soit soumis à des éléments agressifs
(dioxyde de carbone, chlorures,…) présents dans le milieu environnant. Ces éléments pénètrent
dans le béton et l’altèrent. On appelle cette phase le stade d’incubation. La deuxième phase
commence à partir du moment où le béton ne peut plus protéger les armatures contre ces éléments
entrations suffisamment fortes pour enclencher le phénomène de
corrosion. Cette seconde phase est appelée phase de propagation de la corrosion. Lorsque le début
de la corrosion des armatures est amorcé, il y a une phase de dissolution de l’acier et une cr
de la rouille. Ce phénomène est expansif. De ce fait, des défauts visibles apparaissent à la surface du
béton tel que des fissures, des épaufrures, etc.
Principe de mesure du potentiel de corrosion des armatures
La mesure du potentiel de corrosion ne peut se faire que si le ferraillage est continu et s’il n’y a pas
de revêtement de surface pouvant agir comme isolant.
Il est tout d’abord nécessaire de mettre à nu une armature puis de la connecter à une borne d’un
millivoltmètre à haute impédance. Une électrode de référence est placée sur le parement et est
aussi reliée à une autre borne du millivoltmètre. Elle est dite de référence car elle a un potentiel
constant du à un équilibre électrochimique. Il est important de veiller à ce que la jonction
béton et l’électrode soit humide afin d’établir la conduction électrique. Cela permet de diminuer la
résistance entre l’électrode de référence et le béton de même que le potentiel de jonction entre
l’électrolyte contenu dans l’électrode de référence et la solution interstitielle du béton.
effectués, il faut réaliser des mesures des potentiels des zones auscultées
en déplaçant l’électrode de référence.
Mesure du potentiels de corrosion
Mesure du potentiel de corrosion
DIA 3
1/2
On distingue deux phases dans le phénomène de corrosion des armatures avec formation de rouille.
soumis à des éléments agressifs
environnant. Ces éléments pénètrent
cette phase le stade d’incubation. La deuxième phase
commence à partir du moment où le béton ne peut plus protéger les armatures contre ces éléments
entrations suffisamment fortes pour enclencher le phénomène de
corrosion. Cette seconde phase est appelée phase de propagation de la corrosion. Lorsque le début
de la corrosion des armatures est amorcé, il y a une phase de dissolution de l’acier et une croissance
de la rouille. Ce phénomène est expansif. De ce fait, des défauts visibles apparaissent à la surface du
Principe de mesure du potentiel de corrosion des armatures
ion ne peut se faire que si le ferraillage est continu et s’il n’y a pas
la connecter à une borne d’un
. Une électrode de référence est placée sur le parement et est
aussi reliée à une autre borne du millivoltmètre. Elle est dite de référence car elle a un potentiel
constant du à un équilibre électrochimique. Il est important de veiller à ce que la jonction entre le
béton et l’électrode soit humide afin d’établir la conduction électrique. Cela permet de diminuer la
que le potentiel de jonction entre
nce et la solution interstitielle du béton.
es potentiels des zones auscultées
FICHE DIAGNOSTICMesure du potentiel de corrosion
3. Exploitation des résultats
Selon la norme ASTM C876-91, en utilisant une électrode Cu/CuSO4 il y a une corrélation entre le
potentiel de corrosion mesuré et l’état d’avancement de la corrosion
- Si E > - 200 mV alors la corrosion est peu probable (probabilité inférieure à 10%)
- Si -350 < E < -200 mV alors la corrosion est possible (probabilité de cinquante pour
- Si E < - 350 mV alors la corrosion est très probable (probabilité de 50 à 90%)
Cependant il faut faire attention à ces chiffres car il y a plusieurs facteurs influant sur les résultats
- Selon l’hygrométrie de surface, il peut y avoir une diminution de 100 mV entre une mesure
sur surface humide et une mesure quand c’est sec
- Pour des milieux agressifs comme la présence de chlorures, la conductivité est augmentée
et les potentiels sont plus
- Lorsque le béton est carbonaté, les potentiels sont plus positifs.
De cette manière on obtient une cartographie des potentiels de corrosion de l’élément, cela permet
de déterminer les zones probables d’amo
4. Pour aller plus loin
Il n’existe actuellement aucune norme française régissant ce type de mesure dans les ouvrages en
béton armé. Il est possible de se reporter au document suivant
“Techniques électrochimiques pour mesurer la corrosion dans le béton” RILEM TC
FICHE DIAGNOSTIC Mesure du potentiel de corrosion
des armatures
Exploitation des résultats :
91, en utilisant une électrode Cu/CuSO4 il y a une corrélation entre le
potentiel de corrosion mesuré et l’état d’avancement de la corrosion :
200 mV alors la corrosion est peu probable (probabilité inférieure à 10%)
lors la corrosion est possible (probabilité de cinquante pour
350 mV alors la corrosion est très probable (probabilité de 50 à 90%)
Cependant il faut faire attention à ces chiffres car il y a plusieurs facteurs influant sur les résultats
Selon l’hygrométrie de surface, il peut y avoir une diminution de 100 mV entre une mesure
sur surface humide et une mesure quand c’est sec
Pour des milieux agressifs comme la présence de chlorures, la conductivité est augmentée
et les potentiels sont plus négatifs
Lorsque le béton est carbonaté, les potentiels sont plus positifs.
Principe des potentiels de corrosion
De cette manière on obtient une cartographie des potentiels de corrosion de l’élément, cela permet
de déterminer les zones probables d’amorce de corrosion et d’envisager des solutions palliatives.
Pour aller plus loin :
Il n’existe actuellement aucune norme française régissant ce type de mesure dans les ouvrages en
béton armé. Il est possible de se reporter au document suivant :
“Techniques électrochimiques pour mesurer la corrosion dans le béton” RILEM TC
Mesure du potentiel de corrosion
DIA 3
2/2
91, en utilisant une électrode Cu/CuSO4 il y a une corrélation entre le
200 mV alors la corrosion est peu probable (probabilité inférieure à 10%)
lors la corrosion est possible (probabilité de cinquante pour cent)
350 mV alors la corrosion est très probable (probabilité de 50 à 90%)
Cependant il faut faire attention à ces chiffres car il y a plusieurs facteurs influant sur les résultats :
Selon l’hygrométrie de surface, il peut y avoir une diminution de 100 mV entre une mesure
Pour des milieux agressifs comme la présence de chlorures, la conductivité est augmentée
De cette manière on obtient une cartographie des potentiels de corrosion de l’élément, cela permet
rce de corrosion et d’envisager des solutions palliatives.
Il n’existe actuellement aucune norme française régissant ce type de mesure dans les ouvrages en
“Techniques électrochimiques pour mesurer la corrosion dans le béton” RILEM TC-154-EMC
FICHE DIAGNOSTIC
1. Description du scléromètre
Sur la face cylindrique du scléromètre il y a
- Une règle de mesure avec indexe
- Un bouton poussoir à l’opposé de la règle de mesure
- Un abaque permettant le
Sur une des extrémités du scléromètre il y a une sonde.
2. Principe du scléromètre
Le principe de l’essai sclérométrique
résistance à la compression. Pour déterminer la dureté du béton, une bille d’acier est projeté
une sonde en contact avec l’ouvrage à inspecter. Lors de son rebond, la bille entraine un inde
coulissant sur la règle de mesure. Plus le rebond sera important, plus le matériau sera dur.
3. Mode opératoire :
Le mode opératoire de l’essai est le suivant
- Placer la sonde à l’endroit de la mesure,
- Presser l’appareil contre l’élément à ausculter ju
la bille,
- Presser le bouton poussoir,
- Tout en maintenant le bouton poussoir enfoncé, relâcher la pression exercée sur la sonde,
- La sonde reste bloquée, relâcher le bouton poussoir,
- Noter l’indice sclérométrique,
- Effectuer cette mesure 27 fois sur la zone d’ouvrage testé.
4. Interprétation des résultats
L’indice sclérométrique Is d’un élément ausculté est la médiane de 27 mesures effectuées sur la
zone d’ouvrage testé. Par report de l’indice sclérométrique
compression estimée de l’ouvrage considéré.
Nota : différents paramètres peuvent influer sur les résultats, tels que l’inclinaison du scléromètre
ou encore l’homogénéité du béton. Il peut être intéressant de c
de résistance à la compression sur des prélèvements de la zone étudiée.
5. Pour aller plus loin
Voir la norme NF EN 12504-2 : détermination de l’indice de rebondissement
FICHE DIAGNOSTIC Essai sclérométrique
Description du scléromètre :
Sur la face cylindrique du scléromètre il y a :
Une règle de mesure avec indexe
Un bouton poussoir à l’opposé de la règle de mesure
Un abaque permettant le calcul de la résistance du béton en fonction du rebond de la bille.
Sur une des extrémités du scléromètre il y a une sonde.
Principe du scléromètre :
Le principe de l’essai sclérométrique repose sur la corrélation entre la dureté d’un matériau et sa
résistance à la compression. Pour déterminer la dureté du béton, une bille d’acier est projeté
une sonde en contact avec l’ouvrage à inspecter. Lors de son rebond, la bille entraine un inde
coulissant sur la règle de mesure. Plus le rebond sera important, plus le matériau sera dur.
Le mode opératoire de l’essai est le suivant :
Placer la sonde à l’endroit de la mesure,
Presser l’appareil contre l’élément à ausculter jusqu’au déclanchement de la projection de
Presser le bouton poussoir,
Tout en maintenant le bouton poussoir enfoncé, relâcher la pression exercée sur la sonde,
La sonde reste bloquée, relâcher le bouton poussoir,
Noter l’indice sclérométrique,
ectuer cette mesure 27 fois sur la zone d’ouvrage testé.
Interprétation des résultats :
L’indice sclérométrique Is d’un élément ausculté est la médiane de 27 mesures effectuées sur la
zone d’ouvrage testé. Par report de l’indice sclérométrique sur l’abaque, on obtient la résistance à la
compression estimée de l’ouvrage considéré.
: différents paramètres peuvent influer sur les résultats, tels que l’inclinaison du scléromètre
ou encore l’homogénéité du béton. Il peut être intéressant de coupler ces résultats avec des essais
de résistance à la compression sur des prélèvements de la zone étudiée.
Pour aller plus loin :
: détermination de l’indice de rebondissement
DIA 4
1/1
calcul de la résistance du béton en fonction du rebond de la bille.
repose sur la corrélation entre la dureté d’un matériau et sa
résistance à la compression. Pour déterminer la dureté du béton, une bille d’acier est projetée sur
une sonde en contact avec l’ouvrage à inspecter. Lors de son rebond, la bille entraine un indexe
coulissant sur la règle de mesure. Plus le rebond sera important, plus le matériau sera dur.
squ’au déclanchement de la projection de
Tout en maintenant le bouton poussoir enfoncé, relâcher la pression exercée sur la sonde,
L’indice sclérométrique Is d’un élément ausculté est la médiane de 27 mesures effectuées sur la
sur l’abaque, on obtient la résistance à la
: différents paramètres peuvent influer sur les résultats, tels que l’inclinaison du scléromètre
oupler ces résultats avec des essais
FICHE DIAGNOSTICCarottage d’éléments en béton armé
1. Introduction :
Le recours au carottage du béton armé peut avoir plusieurs objectifs.
- Tout d’abord dans un dallage afin de permettre la réalisation d’essais géotechniques sur le
sol en place tel que des pénétromètres dynamiques ou des tarières. Ceci pour caractériser le
sol sous la structure dans le cadre d’une rénovation ou d’une restructu
- Déterminer les caractéristiques chimiques et mécaniques d’un élément en béton de la
structure, en effectuant des essais de compressions sur les carottes prélevées, mais aussi
des analyses chimiques et microscopiques afin de déterminer
leur quantité.
- Déterminer les caractéristiques des couches constituantes de l’élément (épaisseur du
revêtement, de la chape, du béton,…)
2. Matériel concerné par le carottage
Le mode opératoire suivant est valable pour un
sous eau. Cependant il existe d’autre
carotteuses à main ou les carotteuses à sec.
Les avantages à utiliser ce matériel sont les suivants
- Précision grâce à la stabilité du montant
- Carottage perpendiculaire à la surface de l’élément
- Pas de génération de poussière du fait que l’opération se fait sous eau
Les inconvénients à utiliser ce matériel sont les suivants
- Nécessite de transporter beaucoup de
- Génère une boue (mélange d’eau avec de la poudre de béton)
- Mise en station sur un point de sondage relativement longue
3. Mode opératoire d’un prélèvement de béton
- Repérer la zone dans laquelle
- Implanter le point de sondage après avoir vérifié à l’aide d’un pachomètre par exemple la
présence ou non de réseaux et/ou d’armatures
- Choisir le diamètre du carottier
d’éviter de les avoir dans la carotte
- Fixer la colonne au support
o Perçage du support,
o mise en place d’une goupille dans le trou préalablement réalisé,
o vissage d’une tige filetée dans la goupille,
o positionnement
o serrage au boulon
- Accrocher la carotteuse à la colonne
- Relier la bombonne d’eau à la carotteuse
- Mettre sous pression l’eau
FICHE DIAGNOSTIC Carottage d’éléments en béton armé
Le recours au carottage du béton armé peut avoir plusieurs objectifs.
Tout d’abord dans un dallage afin de permettre la réalisation d’essais géotechniques sur le
sol en place tel que des pénétromètres dynamiques ou des tarières. Ceci pour caractériser le
sol sous la structure dans le cadre d’une rénovation ou d’une restructuration de l’ouvrage.
Déterminer les caractéristiques chimiques et mécaniques d’un élément en béton de la
structure, en effectuant des essais de compressions sur les carottes prélevées, mais aussi
des analyses chimiques et microscopiques afin de déterminer les différents constituants et
Déterminer les caractéristiques des couches constituantes de l’élément (épaisseur du
revêtement, de la chape, du béton,…)
Matériel concerné par le carottage :
Le mode opératoire suivant est valable pour un prélèvement à l’aide d’une carotteuse sur colonne
sous eau. Cependant il existe d’autres matériels pour effectuer cette opération tel
carotteuses à main ou les carotteuses à sec.
Les avantages à utiliser ce matériel sont les suivants :
grâce à la stabilité du montant
Carottage perpendiculaire à la surface de l’élément
Pas de génération de poussière du fait que l’opération se fait sous eau
Les inconvénients à utiliser ce matériel sont les suivants :
Nécessite de transporter beaucoup de matériel (carotteuse, colonne, bombonne d’eau,…)
Génère une boue (mélange d’eau avec de la poudre de béton)
Mise en station sur un point de sondage relativement longue
Mode opératoire d’un prélèvement de béton :
aquelle doit se faire le sondage
Implanter le point de sondage après avoir vérifié à l’aide d’un pachomètre par exemple la
présence ou non de réseaux et/ou d’armatures
Choisir le diamètre du carottier en fonction de la densité des armatures et des réseaux afin
avoir dans la carotte
Fixer la colonne au support
Perçage du support,
mise en place d’une goupille dans le trou préalablement réalisé,
vissage d’une tige filetée dans la goupille,
de la colonne sur la tige filetée,
serrage au boulon
Accrocher la carotteuse à la colonne
Relier la bombonne d’eau à la carotteuse
Mettre sous pression l’eau
Carottage d’éléments en béton armé DIA 5
1/3
Tout d’abord dans un dallage afin de permettre la réalisation d’essais géotechniques sur le
sol en place tel que des pénétromètres dynamiques ou des tarières. Ceci pour caractériser le
ration de l’ouvrage.
Déterminer les caractéristiques chimiques et mécaniques d’un élément en béton de la
structure, en effectuant des essais de compressions sur les carottes prélevées, mais aussi
les différents constituants et
Déterminer les caractéristiques des couches constituantes de l’élément (épaisseur du
prélèvement à l’aide d’une carotteuse sur colonne
pour effectuer cette opération tels que les
matériel (carotteuse, colonne, bombonne d’eau,…)
Implanter le point de sondage après avoir vérifié à l’aide d’un pachomètre par exemple la
fonction de la densité des armatures et des réseaux afin
FICHE DIAGNOSTICCarottage d’éléments en béton armé
- Ouvrir l’arrivée d’eau
- Démarrer la machine
- Carotter à la vitesse préconisée.
4. Réalisation d’essais de compression sur les carottes et exploitation
des résultats :
Après avoir rectifié les carottes pour obtenir préférentiellement un élancement de un (c'est
que le diamètre est égal à la hauteur), il est possible de procéder à des essais de résistance à la
compression avec une presse adéquate.
La norme NF EN 13791 de septembre 2007 indique deux méthodes pour «
résistance à la compression sur site des structures et des éléments préfabriqués en béton
• La première à partir des résultats d’essais à la compression sur carottes sel
approches A (15 carottes) et B (entre 3 et 14 carottes),
• la seconde à partir de méthodes indirectes, éventuellement corrélées avec des
essais sur carotte.
Dans cette fiche, nous nous intéresseron
- On a prélevé au moins quinze carottes
Il est alors possible d’utiliser l’approche A de la première méthode de la norme NF EN 13791. La
résistance caractéristique sur site estimée de la zone d’essai est la valeur la plus faible de
• La résistance moyenne d’essai
• La résistance la plus faible d’essai + 4 MPa
Avec :
• s : la plus grandes des deux valeurs 2 MPa ou l’estimation de l’écart
résultats
• k2 : indiqué dans les dispositions nationales ou égal à 1.48.
- On a prélevé entre trois et
Dans ce cas là, il faut appliquer l’approche B de la première méthode de la norme NF EN 13791.
La résistance caractéristique sur site estimée de la zone d’essai est la valeur la plus faible de
• La résistance moyenne d’essai
• La résistance la plus faible d’essai + 4 MPa
Avec :
• K dépendant du nombre d’essai
Cette résistance ainsi obtenue est nommée
résistance à celle qu’on aurait obtenue sur des cubes de 150x150 mm.
FICHE DIAGNOSTIC Carottage d’éléments en béton armé
Carotter à la vitesse préconisée.
Réalisation d’essais de compression sur les carottes et exploitation
Après avoir rectifié les carottes pour obtenir préférentiellement un élancement de un (c'est
que le diamètre est égal à la hauteur), il est possible de procéder à des essais de résistance à la
compression avec une presse adéquate.
norme NF EN 13791 de septembre 2007 indique deux méthodes pour «
résistance à la compression sur site des structures et des éléments préfabriqués en béton
La première à partir des résultats d’essais à la compression sur carottes sel
approches A (15 carottes) et B (entre 3 et 14 carottes),
la seconde à partir de méthodes indirectes, éventuellement corrélées avec des
essais sur carotte.
Dans cette fiche, nous nous intéresserons à la première méthode. Deux possibilités existent
On a prélevé au moins quinze carottes :
Il est alors possible d’utiliser l’approche A de la première méthode de la norme NF EN 13791. La
résistance caractéristique sur site estimée de la zone d’essai est la valeur la plus faible de
moyenne d’essai – k2*s
La résistance la plus faible d’essai + 4 MPa
: la plus grandes des deux valeurs 2 MPa ou l’estimation de l’écart
: indiqué dans les dispositions nationales ou égal à 1.48.
On a prélevé entre trois et quatorze carottes :
Dans ce cas là, il faut appliquer l’approche B de la première méthode de la norme NF EN 13791.
La résistance caractéristique sur site estimée de la zone d’essai est la valeur la plus faible de
La résistance moyenne d’essai – k
La résistance la plus faible d’essai + 4 MPa
K dépendant du nombre d’essai :
n K
De 10 à 14 5
De 7 à 9 6
De 3 à 6 7
Cette résistance ainsi obtenue est nommée Fck,is. De ce fait, il est possible d’assimiler cette
résistance à celle qu’on aurait obtenue sur des cubes de 150x150 mm.
Carottage d’éléments en béton armé DIA 5
2/3
Réalisation d’essais de compression sur les carottes et exploitation
Après avoir rectifié les carottes pour obtenir préférentiellement un élancement de un (c'est-à-dire
que le diamètre est égal à la hauteur), il est possible de procéder à des essais de résistance à la
norme NF EN 13791 de septembre 2007 indique deux méthodes pour « l’évaluation de la
résistance à la compression sur site des structures et des éléments préfabriqués en béton » :
La première à partir des résultats d’essais à la compression sur carottes selon deux
la seconde à partir de méthodes indirectes, éventuellement corrélées avec des
à la première méthode. Deux possibilités existent :
Il est alors possible d’utiliser l’approche A de la première méthode de la norme NF EN 13791. La
résistance caractéristique sur site estimée de la zone d’essai est la valeur la plus faible de :
: la plus grandes des deux valeurs 2 MPa ou l’estimation de l’écart-type des
Dans ce cas là, il faut appliquer l’approche B de la première méthode de la norme NF EN 13791.
La résistance caractéristique sur site estimée de la zone d’essai est la valeur la plus faible de :
De ce fait, il est possible d’assimiler cette
FICHE DIAGNOSTICCarottage d’éléments en béton armé
En divisant ce résultat par 0.85 on obtient la classe de résistance à la compression conforme à la
norme EN 206-1.
Remarque : Si ces valeurs apparaissaient trop restrictives pour les calculs, il conviendrait d’effectuer
une campagne complémentaire de carottage suivie de mesures de résistance en compression, afin
de pouvoir appliquer l’approche A de la première méthode
5. Pour aller plus loin
Norme NF EN 12504-1 : Carottes
Norme NF EN 13791 : Evaluation de la résistance à la compression sur site des structures et des
éléments préfabriqués en béton.
FICHE DIAGNOSTIC Carottage d’éléments en béton armé
En divisant ce résultat par 0.85 on obtient la classe de résistance à la compression conforme à la
: Si ces valeurs apparaissaient trop restrictives pour les calculs, il conviendrait d’effectuer
une campagne complémentaire de carottage suivie de mesures de résistance en compression, afin
de pouvoir appliquer l’approche A de la première méthode de la norme NF EN 13791.
Pour aller plus loin :
: Carottes - prélèvements, examens des essais en compression
: Evaluation de la résistance à la compression sur site des structures et des
éton.
Carottage d’éléments en béton armé DIA 5
3/3
En divisant ce résultat par 0.85 on obtient la classe de résistance à la compression conforme à la
: Si ces valeurs apparaissaient trop restrictives pour les calculs, il conviendrait d’effectuer
une campagne complémentaire de carottage suivie de mesures de résistance en compression, afin
de la norme NF EN 13791.
prélèvements, examens des essais en compression
: Evaluation de la résistance à la compression sur site des structures et des
Mesure du front de carbonatation
1. Le phénomène de carbonatation
La carbonatation dans le béton armé correspond à un phénomène chimique. Le CO2 contenu dans
l’air réagit avec l’hydrate de chaux présent dans le béton. Cette
calcium et de l’eau. L’écriture simplifiée de cette réaction est la suivante
La conséquence de cette réaction est la consommation des deux bases alcalines entrainant
diminution du pH du béton. La valeur initiale du pH du béton de jeune âge est aux environs de 13 à
13,5. Après carbonatation il est autour de 9.
2. Conséquences de la carbonatation
Lorsque la profondeur de carbonatation est au moins égale à l’épaisseur de l’enrobage des aciers,
les armatures métalliques ne sont plus protégées par la basicité du béton. Ainsi elles commencent à
se corroder. Cette corrosion se manifeste
de fissures, des décollements ainsi que des épaufrures, une e
pathologies sont dues aux gonflements provoqués par la formation d’oxyde et d’hydroxyde de fer.
Sans réparation appropriées, le phénomène de corrosion va s’amplifier, ainsi les sections d’acier
vont se réduire jusqu'à disparaître et le béton d’enrobage se décollera.
La vitesse de carbonatation est du type
Figure
FICHE DIAGNOSTIC
Mesure du front de carbonatation
Le phénomène de carbonatation
La carbonatation dans le béton armé correspond à un phénomène chimique. Le CO2 contenu dans
l’air réagit avec l’hydrate de chaux présent dans le béton. Cette réaction forme du carbonate de
calcium et de l’eau. L’écriture simplifiée de cette réaction est la suivante :
Ca(OH)2 + CO2 -> CaCO3 + H20
La conséquence de cette réaction est la consommation des deux bases alcalines entrainant
n. La valeur initiale du pH du béton de jeune âge est aux environs de 13 à
13,5. Après carbonatation il est autour de 9.
Conséquences de la carbonatation
la profondeur de carbonatation est au moins égale à l’épaisseur de l’enrobage des aciers,
s armatures métalliques ne sont plus protégées par la basicité du béton. Ainsi elles commencent à
manifeste couramment sur les parements du béton par l’apparition
de fissures, des décollements ainsi que des épaufrures, une expulsion du béton d’enrobage. Ces
pathologies sont dues aux gonflements provoqués par la formation d’oxyde et d’hydroxyde de fer.
Sans réparation appropriées, le phénomène de corrosion va s’amplifier, ainsi les sections d’acier
araître et le béton d’enrobage se décollera.
La vitesse de carbonatation est du type a√t, avec « a » un facteur propre à chaque béton.
Figure 1 : Armatures apparentes corrodées
Mesure du front de carbonatation DIA 6
1/3
La carbonatation dans le béton armé correspond à un phénomène chimique. Le CO2 contenu dans
réaction forme du carbonate de
La conséquence de cette réaction est la consommation des deux bases alcalines entrainant une
n. La valeur initiale du pH du béton de jeune âge est aux environs de 13 à
la profondeur de carbonatation est au moins égale à l’épaisseur de l’enrobage des aciers,
s armatures métalliques ne sont plus protégées par la basicité du béton. Ainsi elles commencent à
couramment sur les parements du béton par l’apparition
xpulsion du béton d’enrobage. Ces
pathologies sont dues aux gonflements provoqués par la formation d’oxyde et d’hydroxyde de fer.
Sans réparation appropriées, le phénomène de corrosion va s’amplifier, ainsi les sections d’acier
» un facteur propre à chaque béton.
Mesure du front de carbonatation
3. Principe du test à la phénolphtaléine
La phénolphtaléine est un composé organique de formule C
son changement de couleur selon le pH de l’élément avec lequel il entre en contact. Il fait parti des
indicateurs de pH ou indicateur coloré. Ce changement de couleu
structure chimique de la molécule lors du passage de la forme protonée (milieu acide) à la forme
déprotonnée (milieu basique).
La couleur que prend la phénolphtaléine dépend du pH. Elle sera rose pour un pH compris entre
et 12 et incolore au-delà et au-deçà de cette zone de virage.
4. Mode opératoire
- Nettoyer la surface de l’élément à sonder
- Effectuer une coupe franche dans le béton sur un à deux centimètres
- Pulvériser sur la coupe de l’eau salée
- Enlever le surplus d’eau
- Pulvériser la solution de phénolphtaléine
- Si la phénolphtaléine ne réagit pas, il faut approfondir la coupe dans le béton par paliers
d’un centimètre et répéter les étapes précédentes jusqu’à ce que la phénolphtaléine vire au
rose.
- Mesurer la distance entre le parement extérieur et la zone à laquelle commence la
coloration du béton. C’est la profondeur de carbonatation.
5. Interprétation des résultats
Les résultats des profondeurs de carbonatation sont intéressants à coupler avec les mesures
d’enrobages. En effectuant un certain nombre de mesures il est possible d’obtenir une courbe du
type :
FICHE DIAGNOSTIC
Mesure du front de carbonatation
Principe du test à la phénolphtaléine
est un composé organique de formule C20H14O4. L’avantage
de couleur selon le pH de l’élément avec lequel il entre en contact. Il fait parti des
indicateurs de pH ou indicateur coloré. Ce changement de couleur est dû à une modification de la
structure chimique de la molécule lors du passage de la forme protonée (milieu acide) à la forme
La couleur que prend la phénolphtaléine dépend du pH. Elle sera rose pour un pH compris entre
deçà de cette zone de virage.
la surface de l’élément à sonder
Effectuer une coupe franche dans le béton sur un à deux centimètres
Pulvériser sur la coupe de l’eau salée
Pulvériser la solution de phénolphtaléine
Si la phénolphtaléine ne réagit pas, il faut approfondir la coupe dans le béton par paliers
d’un centimètre et répéter les étapes précédentes jusqu’à ce que la phénolphtaléine vire au
entre le parement extérieur et la zone à laquelle commence la
coloration du béton. C’est la profondeur de carbonatation.
Figure 2 : Coloration du béton sain
Interprétation des résultats
résultats des profondeurs de carbonatation sont intéressants à coupler avec les mesures
d’enrobages. En effectuant un certain nombre de mesures il est possible d’obtenir une courbe du
Mesure du front de carbonatation DIA 6
2/3
L’avantage de ce composé est
de couleur selon le pH de l’élément avec lequel il entre en contact. Il fait parti des
à une modification de la
structure chimique de la molécule lors du passage de la forme protonée (milieu acide) à la forme
La couleur que prend la phénolphtaléine dépend du pH. Elle sera rose pour un pH compris entre 8,2
Si la phénolphtaléine ne réagit pas, il faut approfondir la coupe dans le béton par paliers
d’un centimètre et répéter les étapes précédentes jusqu’à ce que la phénolphtaléine vire au
entre le parement extérieur et la zone à laquelle commence la
résultats des profondeurs de carbonatation sont intéressants à coupler avec les mesures
d’enrobages. En effectuant un certain nombre de mesures il est possible d’obtenir une courbe du
Mesure du front de carbonatation
Figure
L’intersection de la courbe d’enrobage avec celle de carbonatation donne le pourcentage des
armatures qui ne sont plus protégées. Cela permet aussi de faire des prévisions sur les évolutions
pour les années à venir.
6. Préconisations
Afin de rétablir une valeur de pH permettant de protéger les aciers, il faut procéder à une ré
alcalinisation des bétons.
Pour les zones dégradées, il faut effectuer une réhabilitation et protection des aciers ainsi qu’un
ragréage du béton.
7. Pour aller plus loin
Norme X P 18-458 : Mesure de l’épaisseur de béton carbonaté
Norme NF EN 14630 : Mesurage
méthode à la phénolphtaléine
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
0% 20%
Prof
onde
urs
en m
m
FICHE DIAGNOSTIC
Mesure du front de carbonatation
Figure 3 : Graphique enrobage-carbonatation
L’intersection de la courbe d’enrobage avec celle de carbonatation donne le pourcentage des
armatures qui ne sont plus protégées. Cela permet aussi de faire des prévisions sur les évolutions
de rétablir une valeur de pH permettant de protéger les aciers, il faut procéder à une ré
Pour les zones dégradées, il faut effectuer une réhabilitation et protection des aciers ainsi qu’un
loin
: Mesure de l’épaisseur de béton carbonaté
age de la profondeur de carbonatation d’un béton armé à l’aide de la
40% 60% 80% 100%
Pourcentages
Mesure du front de carbonatation DIA 6
3/3
L’intersection de la courbe d’enrobage avec celle de carbonatation donne le pourcentage des
armatures qui ne sont plus protégées. Cela permet aussi de faire des prévisions sur les évolutions
de rétablir une valeur de pH permettant de protéger les aciers, il faut procéder à une ré-
Pour les zones dégradées, il faut effectuer une réhabilitation et protection des aciers ainsi qu’un
de la profondeur de carbonatation d’un béton armé à l’aide de la
Enrobage
Carbonatation
5ans
10ans
20ans
FICHE DIAGNOSTICAuscultation sonique
1. Principe de fonctionnement
Le principe de l’auscultation sonique
entre deux points. Une partie de l’auscultateur, le transducteur, produit des ultrasons. Grâce aux
propriétés piézoélectriques des matériaux, l’énergie électrique émise est transformée en énergie
mécanique ultrasonore. L’appareil mesure le temps nécessaire à l’onde pour atteindre le récepteur
qui la convertit en signal électrique. Connaissant la distance de l’émetteur au récepteur, il est
possible de connaître la vitesse de propagation de l’onde dans le mi
Cette méthode de diagnostic permet entre autres de localiser des défauts, de
malfaçons dans le béton. En effet, les lames d’air emprisonnées dans le matériau transmettent très
peu l’énergie des ultrasons, ainsi, la vitesse mesurée s
2. Utilisation de l’auscultateur sonique
Il existe principalement deux types de mesures
- Les mesures en transparence
des ondes sonores longitudinales à travers un élément. Po
faut placer l’émetteur et le récepteur sur les deux faces opposées de l’élément à ausculter.
- Les mesures de surface : cette méthode s’effectue principalement lorsqu’une seule des faces
de l’élément est accessible lors d
déterminer la profondeur d’une fissure ou bien la présence de couches multiples dans un
même élément. Pour réaliser cette mesure, il faut placer l’émetteur et le récepteur sur la
même face plane de l’élément à ausculter. L’émetteur reste sur un même point, tandis que le
récepteur se déplace en effectuant à chaque fois une mesure. Il est à noter qu’une règle a
été conçue par le CEBTP afin d’avoir des espacements donnés et ne pas faire des erreurs sur
les distance mesurées.
Cependant il existe une troisième méthode, la mesure en semi
l’émetteur et le récepteur sur deux faces perpendiculaires. On a recours à cette méthode lorsque
l’ensemble de la structure n’est pas acces
Pour toutes les méthodes, l’opérateur veillera à utiliser un produit de couplage, sur la face de chaque
transducteurs, tel que la vaseline ou la graisse afin de limiter les interférences.
3. Mode opératoire :
Le mode opératoire varie selon le type
- Pour les mesures en transparence
mesures sont adaptés à la géométrie de l’élément à ausculter. On veillera à espacer les
points tous les dix centimètres environ sur l’éléme
l’objectif est de comparer plusieurs éléments identiques ensemble, il est
le même maillage sur chaque élément. Dans tous les cas, il est nécessaire d’éviter au
maximum le ferraillage de l’éléme
très différente.
- Pour les mesures de surface
effectuant un aller-retour, le nombre de points est de 36
On veillera à positionner cette règle à 45° par rapport au ferraillage afin d’éviter que la
FICHE DIAGNOSTIC Auscultation sonique
Principe de fonctionnement :
Le principe de l’auscultation sonique consiste à mesurer le temps de propagation d’un train d’ondes
entre deux points. Une partie de l’auscultateur, le transducteur, produit des ultrasons. Grâce aux
propriétés piézoélectriques des matériaux, l’énergie électrique émise est transformée en énergie
e ultrasonore. L’appareil mesure le temps nécessaire à l’onde pour atteindre le récepteur
en signal électrique. Connaissant la distance de l’émetteur au récepteur, il est
tre la vitesse de propagation de l’onde dans le milieu.
Cette méthode de diagnostic permet entre autres de localiser des défauts, de
malfaçons dans le béton. En effet, les lames d’air emprisonnées dans le matériau transmettent très
peu l’énergie des ultrasons, ainsi, la vitesse mesurée sera plus faible.
Utilisation de l’auscultateur sonique :
Il existe principalement deux types de mesures :
Les mesures en transparence : cette méthode consiste à déterminer le temps de propagation
des ondes sonores longitudinales à travers un élément. Pour procéder à ce type de mesure, il
faut placer l’émetteur et le récepteur sur les deux faces opposées de l’élément à ausculter.
: cette méthode s’effectue principalement lorsqu’une seule des faces
de l’élément est accessible lors des investigations. Elle peut aussi être utilisée pour
déterminer la profondeur d’une fissure ou bien la présence de couches multiples dans un
même élément. Pour réaliser cette mesure, il faut placer l’émetteur et le récepteur sur la
ément à ausculter. L’émetteur reste sur un même point, tandis que le
récepteur se déplace en effectuant à chaque fois une mesure. Il est à noter qu’une règle a
été conçue par le CEBTP afin d’avoir des espacements donnés et ne pas faire des erreurs sur
Cependant il existe une troisième méthode, la mesure en semi-transparence, qui consiste à placer
l’émetteur et le récepteur sur deux faces perpendiculaires. On a recours à cette méthode lorsque
l’ensemble de la structure n’est pas accessible.
Pour toutes les méthodes, l’opérateur veillera à utiliser un produit de couplage, sur la face de chaque
transducteurs, tel que la vaseline ou la graisse afin de limiter les interférences.
Le mode opératoire varie selon le type de mesure effectué :
Pour les mesures en transparence : il est nécessaire de réaliser un maillage dont les points de
mesures sont adaptés à la géométrie de l’élément à ausculter. On veillera à espacer les
points tous les dix centimètres environ sur l’élément afin d’obtenir au moins dix mesures. Si
l’objectif est de comparer plusieurs éléments identiques ensemble, il est
le même maillage sur chaque élément. Dans tous les cas, il est nécessaire d’éviter au
maximum le ferraillage de l’élément car la vitesse de propagation entre le béton et l’acier est
Pour les mesures de surface : l’utilisation de la règle conçue par le CEBTP est préconisée. En
retour, le nombre de points est de 36, ainsi les résultats s
On veillera à positionner cette règle à 45° par rapport au ferraillage afin d’éviter que la
DIA 7
1/3
mesurer le temps de propagation d’un train d’ondes
entre deux points. Une partie de l’auscultateur, le transducteur, produit des ultrasons. Grâce aux
propriétés piézoélectriques des matériaux, l’énergie électrique émise est transformée en énergie
e ultrasonore. L’appareil mesure le temps nécessaire à l’onde pour atteindre le récepteur
en signal électrique. Connaissant la distance de l’émetteur au récepteur, il est
Cette méthode de diagnostic permet entre autres de localiser des défauts, des vides ou autres
malfaçons dans le béton. En effet, les lames d’air emprisonnées dans le matériau transmettent très
: cette méthode consiste à déterminer le temps de propagation
ur procéder à ce type de mesure, il
faut placer l’émetteur et le récepteur sur les deux faces opposées de l’élément à ausculter.
: cette méthode s’effectue principalement lorsqu’une seule des faces
es investigations. Elle peut aussi être utilisée pour
déterminer la profondeur d’une fissure ou bien la présence de couches multiples dans un
même élément. Pour réaliser cette mesure, il faut placer l’émetteur et le récepteur sur la
ément à ausculter. L’émetteur reste sur un même point, tandis que le
récepteur se déplace en effectuant à chaque fois une mesure. Il est à noter qu’une règle a
été conçue par le CEBTP afin d’avoir des espacements donnés et ne pas faire des erreurs sur
transparence, qui consiste à placer
l’émetteur et le récepteur sur deux faces perpendiculaires. On a recours à cette méthode lorsque
Pour toutes les méthodes, l’opérateur veillera à utiliser un produit de couplage, sur la face de chaque
: il est nécessaire de réaliser un maillage dont les points de
mesures sont adaptés à la géométrie de l’élément à ausculter. On veillera à espacer les
nt afin d’obtenir au moins dix mesures. Si
l’objectif est de comparer plusieurs éléments identiques ensemble, il est primordiale d’avoir
le même maillage sur chaque élément. Dans tous les cas, il est nécessaire d’éviter au
nt car la vitesse de propagation entre le béton et l’acier est
: l’utilisation de la règle conçue par le CEBTP est préconisée. En
ainsi les résultats sont significatifs.
On veillera à positionner cette règle à 45° par rapport au ferraillage afin d’éviter que la
FICHE DIAGNOSTICAuscultation sonique
propagation de l’onde ne soit parallèle au ferraillage. Dans le cas de la mesure de profondeur
d’une fissure, il est conseillé de placer la règle
exploitation d’évaluer la profondeur de la fissure. Cependant, seules les mesures effectuées
avant la fissure sont représentatives de la qualité du béton.
4. Exploitation des résultats
Des expériences menées par le CEBTP ont permis de montrer une corrélation entre la vitesse de
propagation de l’onde et qualité du béton.
Si V > 4000 m/s alors le béton est de bonne qualité et homogène
Si 3500 < V < 4000 m/s alors le béton est de qualité moyenne
Si 3000 < V < 3500
Si V < 3000 m/s alors le béton est de mauvaise qualité
Cependant, il n’a pas été démontré de relation physique entre la vitesse de propagation du son et la
résistance à la compression des bétons. En effet, le ty
œuvre d’adjuvants sont autant de paramètres influençant la résistance du béton mais n’influant pas
sur la vitesse de propagation des ondes.
Pour les mesures de surface on a
- Pour des bétons ne comportant ni fis
distance/temps suivant :
En effectuant une régression linéaire on obtient la droite des vitesses
FICHE DIAGNOSTIC Auscultation sonique
propagation de l’onde ne soit parallèle au ferraillage. Dans le cas de la mesure de profondeur
nseillé de placer la règle au tiers de la fissure, cela permet après
exploitation d’évaluer la profondeur de la fissure. Cependant, seules les mesures effectuées
avant la fissure sont représentatives de la qualité du béton.
Exploitation des résultats :
le CEBTP ont permis de montrer une corrélation entre la vitesse de
propagation de l’onde et qualité du béton.
Si V > 4000 m/s alors le béton est de bonne qualité et homogène
Si 3500 < V < 4000 m/s alors le béton est de qualité moyenne
Si 3000 < V < 3500 m/s alors le béton est de qualité médiocre
Si V < 3000 m/s alors le béton est de mauvaise qualité
Cependant, il n’a pas été démontré de relation physique entre la vitesse de propagation du son et la
résistance à la compression des bétons. En effet, le type de ciment, le rapport E/C
œuvre d’adjuvants sont autant de paramètres influençant la résistance du béton mais n’influant pas
sur la vitesse de propagation des ondes.
Pour les mesures de surface on a :
Pour des bétons ne comportant ni fissures ni plusieurs couches
:
En effectuant une régression linéaire on obtient la droite des vitesses.
DIA 7
2/3
propagation de l’onde ne soit parallèle au ferraillage. Dans le cas de la mesure de profondeur
de la fissure, cela permet après
exploitation d’évaluer la profondeur de la fissure. Cependant, seules les mesures effectuées
le CEBTP ont permis de montrer une corrélation entre la vitesse de
Si V > 4000 m/s alors le béton est de bonne qualité et homogène
Cependant, il n’a pas été démontré de relation physique entre la vitesse de propagation du son et la
pe de ciment, le rapport E/C et la mise en
œuvre d’adjuvants sont autant de paramètres influençant la résistance du béton mais n’influant pas
sures ni plusieurs couches, le diagramme
FICHE DIAGNOSTICAuscultation sonique
- Pour les bétons fissurés on obtient
L’estimation de la profondeur de
- Pour les bétons possédant une bicouche, on obtient
L’épaisseur de la couche de béton altéré est donnée par la formule
5. Pour aller plus loin
Se référer à la norme NF EN 12504
0
50
100
150
200
0
Tem
ps
(us)
FICHE DIAGNOSTIC Auscultation sonique
Pour les bétons fissurés on obtient :
L’estimation de la profondeur de la fissure est donnée par la formule suivante
H=V*Δt
Pour les bétons possédant une bicouche, on obtient :
L’épaisseur de la couche de béton altéré est donnée par la formule :
Pour aller plus loin :
Se référer à la norme NF EN 12504-4 : Détermination de la vitesse de propagation du son.
Vitesse de propagation du son
200 400 600 800
Distance (mm)
Δt
Position de la fissure
DIA 7
3/3
la fissure est donnée par la formule suivante :
: Détermination de la vitesse de propagation du son.
FICHE RÉPARATION
1. Introduction :
La méthode de ragréage est généralement utilisée lorsque les surfaces de béton à reprendre sont
relativement faibles. Ceci s’explique par le fait que ce type de réparation n’a besoin que de très peu
de matériel mais est assez longue et nécessite beaucoup d
réparer sont plus importantes, on privilégiera plutôt le béton projeté, plus rapide mais nécessitant
une part plus importante de matériel.
2. Préparation de surface
Cette étape est très importante pour la pérennité
soins. Il s’agit dans un premier temps d’éliminer toutes les zones présentant une faible cohésion sur
l’élément à reprendre. C'est-à-dire qu’il faut vérifier chaque zone afin de voir s’il n’y a pas de
décollement du béton, de la fissuration du béton, des épaufrures, etc. Les zones de ségrégation
seront aussi éliminées.
Ces pathologies étant directement liées au phénomène de corrosion des armatures, il est
indispensable de dégager les aciers corrodés jusqu’à c
de pouvoir effectuer une bonne réparation, il est d’usage d’obtenir le schéma suivant
3. Traitement des armatures
Une fois les armatures corrodées dégagées, il s’agit de les nettoyer afin d’enlever toute
Dans certains cas, la perte de section de l’acier étant très élevée, il est nécessaire de remplacer
l’armature, soit par découpage de la zone atteinte et soudage d’une armature équivalente, soit en
scellant une nouvelle armature dans le parem
section d’armatures soit au moins égale à celle présente initialement dans l’élément de la structure
concernée.
Afin de limiter les risques d’apparition de la corrosion, les armatures doivent être passivé
application d’un produit convenablement choisi. Cette application peut se faire par différentes
méthodes (par brossage, par application au pinceau, etc.)
4. Reconstitution de l’enrobage
C’est dans cette phase qu’intervient réellement le ragréage. Il s’agit de reconstituer manuellement
l’enrobage de béton à l’aide d’un mortier de réparation convenablement choisi par une entreprise
FICHE RÉPARATION Ragréage
La méthode de ragréage est généralement utilisée lorsque les surfaces de béton à reprendre sont
relativement faibles. Ceci s’explique par le fait que ce type de réparation n’a besoin que de très peu
de matériel mais est assez longue et nécessite beaucoup de main d’œuvre. Lorsque les surfaces à
réparer sont plus importantes, on privilégiera plutôt le béton projeté, plus rapide mais nécessitant
une part plus importante de matériel.
Préparation de surface :
Cette étape est très importante pour la pérennité des réparations, elle doit être effectuée avec
soins. Il s’agit dans un premier temps d’éliminer toutes les zones présentant une faible cohésion sur
dire qu’il faut vérifier chaque zone afin de voir s’il n’y a pas de
ment du béton, de la fissuration du béton, des épaufrures, etc. Les zones de ségrégation
Ces pathologies étant directement liées au phénomène de corrosion des armatures, il est
de dégager les aciers corrodés jusqu’à ce qu’une zone saine apparaisse. Pour être s
de pouvoir effectuer une bonne réparation, il est d’usage d’obtenir le schéma suivant
Traitement des armatures :
Une fois les armatures corrodées dégagées, il s’agit de les nettoyer afin d’enlever toute
Dans certains cas, la perte de section de l’acier étant très élevée, il est nécessaire de remplacer
l’armature, soit par découpage de la zone atteinte et soudage d’une armature équivalente, soit en
scellant une nouvelle armature dans le parement. Il est important qu’après cette opération, la
section d’armatures soit au moins égale à celle présente initialement dans l’élément de la structure
Afin de limiter les risques d’apparition de la corrosion, les armatures doivent être passivé
application d’un produit convenablement choisi. Cette application peut se faire par différentes
méthodes (par brossage, par application au pinceau, etc.)
Reconstitution de l’enrobage :
C’est dans cette phase qu’intervient réellement le ragréage. Il s’agit de reconstituer manuellement
l’enrobage de béton à l’aide d’un mortier de réparation convenablement choisi par une entreprise
REP 1
1/2
La méthode de ragréage est généralement utilisée lorsque les surfaces de béton à reprendre sont
relativement faibles. Ceci s’explique par le fait que ce type de réparation n’a besoin que de très peu
e main d’œuvre. Lorsque les surfaces à
réparer sont plus importantes, on privilégiera plutôt le béton projeté, plus rapide mais nécessitant
des réparations, elle doit être effectuée avec
soins. Il s’agit dans un premier temps d’éliminer toutes les zones présentant une faible cohésion sur
dire qu’il faut vérifier chaque zone afin de voir s’il n’y a pas de
ment du béton, de la fissuration du béton, des épaufrures, etc. Les zones de ségrégation
Ces pathologies étant directement liées au phénomène de corrosion des armatures, il est
e qu’une zone saine apparaisse. Pour être sûr
de pouvoir effectuer une bonne réparation, il est d’usage d’obtenir le schéma suivant :
Une fois les armatures corrodées dégagées, il s’agit de les nettoyer afin d’enlever toute la corrosion.
Dans certains cas, la perte de section de l’acier étant très élevée, il est nécessaire de remplacer
l’armature, soit par découpage de la zone atteinte et soudage d’une armature équivalente, soit en
ent. Il est important qu’après cette opération, la
section d’armatures soit au moins égale à celle présente initialement dans l’élément de la structure
Afin de limiter les risques d’apparition de la corrosion, les armatures doivent être passivées par
application d’un produit convenablement choisi. Cette application peut se faire par différentes
C’est dans cette phase qu’intervient réellement le ragréage. Il s’agit de reconstituer manuellement
l’enrobage de béton à l’aide d’un mortier de réparation convenablement choisi par une entreprise
FICHE RÉPARATION
possédant les compétences nécessaires. Il peut être intéres
de corrosion directement dans la formulation de ce mortier afin de limiter au maximum l’apparition
de corrosion dans les zones réparées.
Dans tous les cas le mortier utilisé doit avoir les caractéristiques suivant
- Tenue verticale sans coffrage
- Montée en résistance rapide et de résistance mécanique supérieure au béton support
- D’adhérence supérieure ou égale à la cohésion du support
- D’imperméabilité à l’eau et aux agents agressifs
- De coefficient de dilatation th
support
- De bonne protection des aciers
- Les produits doivent être conforme à la norme NF P 18
Produits spéciaux destinés aux constructions en béton hydraulique
5. Pour aller plus loin
Voir la norme :
NF EN 1504 : Produits et systèmes pour la protection et la réparation des structures en béton armé.
FICHE RÉPARATION Ragréage
possédant les compétences nécessaires. Il peut être intéressant de choisir de mettre des inhibiteurs
de corrosion directement dans la formulation de ce mortier afin de limiter au maximum l’apparition
de corrosion dans les zones réparées.
Dans tous les cas le mortier utilisé doit avoir les caractéristiques suivantes :
Tenue verticale sans coffrage
Montée en résistance rapide et de résistance mécanique supérieure au béton support
D’adhérence supérieure ou égale à la cohésion du support
D’imperméabilité à l’eau et aux agents agressifs
De coefficient de dilatation thermique et de module d’élasticité équivalente au béton
De bonne protection des aciers
Les produits doivent être conforme à la norme NF P 18-840 ou être admis à la marque «
Produits spéciaux destinés aux constructions en béton hydraulique ».
r aller plus loin :
: Produits et systèmes pour la protection et la réparation des structures en béton armé.
REP 1
2/2
sant de choisir de mettre des inhibiteurs
de corrosion directement dans la formulation de ce mortier afin de limiter au maximum l’apparition
Montée en résistance rapide et de résistance mécanique supérieure au béton support
ermique et de module d’élasticité équivalente au béton
840 ou être admis à la marque « NF
: Produits et systèmes pour la protection et la réparation des structures en béton armé.
FICHE RÉPARATION
1. Introduction :
La méthode du béton projeté est généralement utilisée lorsque les surfaces de béton à reprendre
sont assez importantes. Ceci s’explique par le fait que ce type de réparation est relativement rapide à
mettre en œuvre mais nécessite du matériel particulier.
faibles, on privilégiera plutôt le ragréage, plus adapté aux petites surfaces.
2. Préparation de surface
Tout comme pour la méthode de réparation par ragréage, il est nécessaire d’effectuer cette étape
avec soins. Il s’agit dans un premier temps d’éliminer toutes les zones présentant une faible cohésion
sur l’élément à reprendre. C'est
décollement du béton, de la fissuration du béton, des épaufr
seront aussi éliminées.
Ces pathologies étant directement liées au phénomène de corrosion des armatures, il est nécessaire
de dégager les aciers corrodés jusqu’à ce qu’une zone saine apparaisse. Pour être s
effectuer une bonne réparation, il est d’usage d’obtenir le schéma suivant
3. Traitement des armatures
Une fois les armatures corrodées dégagées, il s’agit de les nettoyer afin d’enlever toute la corrosion.
Dans certains cas, la perte de section de l’acier étant très élevée, il est nécessaire de remplacer
l’armature, soit par découpage de la zone atteinte e
scellant une nouvelle armature dans le parement. Il est important qu’après cette opération, la
section d’armatures soit au moins égale à celle présente initialement dans l’élément de la structure
concernée.
Dans le cadre de béton projeté par voie humide, il est possible d’appliquer un passivant sur les
armatures réparées afin de limiter les risques d’apparition de la corrosion. Cette application peut se
faire par différentes méthodes (par brossage, par applicat
possible lorsque l’on projette le béton par voie sèche car arrivant plus rapidement sur l’élément
concerné, la protection serait abimée et ne remplirait plus ses fonctions initiales.
FICHE RÉPARATION Béton projeté
La méthode du béton projeté est généralement utilisée lorsque les surfaces de béton à reprendre
sont assez importantes. Ceci s’explique par le fait que ce type de réparation est relativement rapide à
mettre en œuvre mais nécessite du matériel particulier. Lorsque les surfaces à réparer sont assez
faibles, on privilégiera plutôt le ragréage, plus adapté aux petites surfaces.
Préparation de surface :
Tout comme pour la méthode de réparation par ragréage, il est nécessaire d’effectuer cette étape
. Il s’agit dans un premier temps d’éliminer toutes les zones présentant une faible cohésion
sur l’élément à reprendre. C'est-à-dire qu’il faut vérifier chaque zone afin de voir s’il n’y a pas de
décollement du béton, de la fissuration du béton, des épaufrures, etc. Les zones de ségrégation
Ces pathologies étant directement liées au phénomène de corrosion des armatures, il est nécessaire
de dégager les aciers corrodés jusqu’à ce qu’une zone saine apparaisse. Pour être s
effectuer une bonne réparation, il est d’usage d’obtenir le schéma suivant :
Traitement des armatures :
Une fois les armatures corrodées dégagées, il s’agit de les nettoyer afin d’enlever toute la corrosion.
Dans certains cas, la perte de section de l’acier étant très élevée, il est nécessaire de remplacer
l’armature, soit par découpage de la zone atteinte et soudage d’une armature équivalente, soit en
scellant une nouvelle armature dans le parement. Il est important qu’après cette opération, la
section d’armatures soit au moins égale à celle présente initialement dans l’élément de la structure
ns le cadre de béton projeté par voie humide, il est possible d’appliquer un passivant sur les
armatures réparées afin de limiter les risques d’apparition de la corrosion. Cette application peut se
faire par différentes méthodes (par brossage, par application au pinceau, etc.). Ceci n’est pas
possible lorsque l’on projette le béton par voie sèche car arrivant plus rapidement sur l’élément
concerné, la protection serait abimée et ne remplirait plus ses fonctions initiales.
REP 2
1/2
La méthode du béton projeté est généralement utilisée lorsque les surfaces de béton à reprendre
sont assez importantes. Ceci s’explique par le fait que ce type de réparation est relativement rapide à
Lorsque les surfaces à réparer sont assez
Tout comme pour la méthode de réparation par ragréage, il est nécessaire d’effectuer cette étape
. Il s’agit dans un premier temps d’éliminer toutes les zones présentant une faible cohésion
dire qu’il faut vérifier chaque zone afin de voir s’il n’y a pas de
ures, etc. Les zones de ségrégation
Ces pathologies étant directement liées au phénomène de corrosion des armatures, il est nécessaire
de dégager les aciers corrodés jusqu’à ce qu’une zone saine apparaisse. Pour être sûr de pouvoir
Une fois les armatures corrodées dégagées, il s’agit de les nettoyer afin d’enlever toute la corrosion.
Dans certains cas, la perte de section de l’acier étant très élevée, il est nécessaire de remplacer
t soudage d’une armature équivalente, soit en
scellant une nouvelle armature dans le parement. Il est important qu’après cette opération, la
section d’armatures soit au moins égale à celle présente initialement dans l’élément de la structure
ns le cadre de béton projeté par voie humide, il est possible d’appliquer un passivant sur les
armatures réparées afin de limiter les risques d’apparition de la corrosion. Cette application peut se
ion au pinceau, etc.). Ceci n’est pas
possible lorsque l’on projette le béton par voie sèche car arrivant plus rapidement sur l’élément
concerné, la protection serait abimée et ne remplirait plus ses fonctions initiales.
FICHE RÉPARATION
4. Méthodes de projection du bét
On recense deux méthodes d’application du béton projeté, soit par voie humide, soit par voie sèche.
La seule différence entre ces deux méthodes est le moment o
projeté par voie sèche, l’eau est ajoutée au dernier mom
humide, l’eau est introduite lors du malaxage du béton.
Figure 1 : Béton projeté par voie sèche
Cependant, selon la méthode utilisée les résultats vont présenter quelques différences. Par voie
sèche, on obtiendra une résistance plus élevée que par voie humide du fait du faible rapport E/C.
Mais on aura une capacité de production plus limité
mais surtout un risque de détérioration d’un support fragile.
Dans tous les cas, cette surépaisseur de béton est moins poreuse, plus durable et peu sensible aux
attaques chimiques. Le béton projeté n’étant pas encore carbonaté, il stopp
carbonatation, le temps d’être lui
pénétration d’humidité grâce à sa faible porosité, ce qui protège les armatures de la corrosion. De
plus il est possible d’ajouter des inhibiteurs d
de rendre plus pérennes les réparations effectuées.
Dans tous les cas le béton utilisé doit avoir les caractéristiques suivantes
- Tenue verticale sans coffrage
- Montée en résistance rapide et de
- D’adhérence supérieure ou égale à la cohésion du support
- D’imperméabilité à l’eau et aux agents agressifs
- De coefficient de dilatation thermique et de module d’élasticité équivalente au béton
support
- De bonne protection des aciers
- Les produits doivent être conforme
Produits spéciaux destinés aux constructions en béton hydraulique
5. Pour aller plus loin
Voir les normes :
NF EN 1504-3 – Méthode 3.3 : Projection de béton ou de mortier
NF P 95-102 : Réparation et renforcement des ouvrages en béton et en maçonnerie
NF EN 14487 : Béton projeté
FICHE RÉPARATION Béton projeté
Méthodes de projection du béton :
On recense deux méthodes d’application du béton projeté, soit par voie humide, soit par voie sèche.
La seule différence entre ces deux méthodes est le moment où l’on ajoute l’eau. Pour le béton
projeté par voie sèche, l’eau est ajoutée au dernier moment au niveau de la lance alors que par voie
humide, l’eau est introduite lors du malaxage du béton.
: Béton projeté par voie sèche Figure 2 : Béton projeté par voie humide
la méthode utilisée les résultats vont présenter quelques différences. Par voie
sèche, on obtiendra une résistance plus élevée que par voie humide du fait du faible rapport E/C.
Mais on aura une capacité de production plus limitée, un dégagement de poussi
mais surtout un risque de détérioration d’un support fragile.
Dans tous les cas, cette surépaisseur de béton est moins poreuse, plus durable et peu sensible aux
attaques chimiques. Le béton projeté n’étant pas encore carbonaté, il stopp
carbonatation, le temps d’être lui-même complètement carbonaté. Il empêche également la
pénétration d’humidité grâce à sa faible porosité, ce qui protège les armatures de la corrosion. De
plus il est possible d’ajouter des inhibiteurs de corrosion dans la formulation du béton, ce qui permet
les réparations effectuées.
Dans tous les cas le béton utilisé doit avoir les caractéristiques suivantes :
Tenue verticale sans coffrage
Montée en résistance rapide et de résistance mécanique supérieure au béton support
D’adhérence supérieure ou égale à la cohésion du support
D’imperméabilité à l’eau et aux agents agressifs
De coefficient de dilatation thermique et de module d’élasticité équivalente au béton
e protection des aciers
Les produits doivent être conformes à la norme NF P 18-840 ou être admis à la marque «
Produits spéciaux destinés aux constructions en béton hydraulique ».
Pour aller plus loin :
rojection de béton ou de mortier
: Réparation et renforcement des ouvrages en béton et en maçonnerie
REP 2
2/2
On recense deux méthodes d’application du béton projeté, soit par voie humide, soit par voie sèche.
l’on ajoute l’eau. Pour le béton
ent au niveau de la lance alors que par voie
: Béton projeté par voie humide
la méthode utilisée les résultats vont présenter quelques différences. Par voie
sèche, on obtiendra une résistance plus élevée que par voie humide du fait du faible rapport E/C.
, un dégagement de poussière plus important
Dans tous les cas, cette surépaisseur de béton est moins poreuse, plus durable et peu sensible aux
attaques chimiques. Le béton projeté n’étant pas encore carbonaté, il stoppe l’évolution de la
même complètement carbonaté. Il empêche également la
pénétration d’humidité grâce à sa faible porosité, ce qui protège les armatures de la corrosion. De
e corrosion dans la formulation du béton, ce qui permet
résistance mécanique supérieure au béton support
De coefficient de dilatation thermique et de module d’élasticité équivalente au béton
840 ou être admis à la marque « NF
: Réparation et renforcement des ouvrages en béton et en maçonnerie – Béton projeté
FICHE RÉPARATION
Tissus de fibre de carbone
1. Introduction :
Le renforcement par tissus de fibres de carbone peut se faire sur différents types de structures et
sur les différents matériaux usuels de la construction tels que le béton
structures métalliques. Ce matériau est dit composite car il s’emploie généralement avec une résine.
Il présente beaucoup d’avantages, notamment liés à ses fortes caractéristiques mécaniques pour
une masse volumique relativemen
2. Matériaux et produits nécessaires
Les produits suivants sont nécessaires pour effectuer un renforcement par tissus de fibres de
carbone :
- résine synthétique destinée à imprégner la fibre de carbone et à assurer la liaison avec le
béton support,
- fibre de carbone composée d’un tissu bidirectionnel,
- composition de l’ordre de 40% de fibres de carbone et de 60% de résine à ± 7%.
3. Préparation des supports
Remarques : Les réparations liées aux dégradations générales des structures devront être
préalablement à tout renforcement
- élimination des parties dégradées ou sans cohésion par burinage, bouchardage ou sablage
selon les cas,
- reprise des bétons.
4. Application de la fibre de carbone
- mélange mécanique des deux composants de la rés
parfaite homogénéité,
- application de la résine sur un support non ruisselant en respectant l’orientation future de la
fibre (dosage de 700 gr/m² ± 50 gr),
- application de la fibre sur la résine sans pli ni étirement,
- exécution d’un marouflage pour imprégnation de la résine et élimination des bulles d’air.
- application d’une couche de résine dite de fermeture selon les mêmes dosages que ci
dessus, immédiatement après la pose de fibre.
NOTA : Ne jamais couper la fibre dans l
5. Protection :
Une protection au feu est indispensable pour respecter les règles en vigueur dans ce domaine.
FICHE RÉPARATION
Tissus de fibre de carbone
Le renforcement par tissus de fibres de carbone peut se faire sur différents types de structures et
sur les différents matériaux usuels de la construction tels que le béton armé ou non, le bois, ou les
structures métalliques. Ce matériau est dit composite car il s’emploie généralement avec une résine.
Il présente beaucoup d’avantages, notamment liés à ses fortes caractéristiques mécaniques pour
une masse volumique relativement faible.
Matériaux et produits nécessaires :
Les produits suivants sont nécessaires pour effectuer un renforcement par tissus de fibres de
résine synthétique destinée à imprégner la fibre de carbone et à assurer la liaison avec le
fibre de carbone composée d’un tissu bidirectionnel,
composition de l’ordre de 40% de fibres de carbone et de 60% de résine à ± 7%.
Préparation des supports :
: Les réparations liées aux dégradations générales des structures devront être
préalablement à tout renforcement.
élimination des parties dégradées ou sans cohésion par burinage, bouchardage ou sablage
Application de la fibre de carbone :
mélange mécanique des deux composants de la résine synthétique jusqu’à obtenir une
application de la résine sur un support non ruisselant en respectant l’orientation future de la
fibre (dosage de 700 gr/m² ± 50 gr),
application de la fibre sur la résine sans pli ni étirement,
ution d’un marouflage pour imprégnation de la résine et élimination des bulles d’air.
application d’une couche de résine dite de fermeture selon les mêmes dosages que ci
dessus, immédiatement après la pose de fibre.
: Ne jamais couper la fibre dans le sens de la longueur mais prévoir des dimensions standard.
Une protection au feu est indispensable pour respecter les règles en vigueur dans ce domaine.
REP 3
1/2
Le renforcement par tissus de fibres de carbone peut se faire sur différents types de structures et
armé ou non, le bois, ou les
structures métalliques. Ce matériau est dit composite car il s’emploie généralement avec une résine.
Il présente beaucoup d’avantages, notamment liés à ses fortes caractéristiques mécaniques pour
Les produits suivants sont nécessaires pour effectuer un renforcement par tissus de fibres de
résine synthétique destinée à imprégner la fibre de carbone et à assurer la liaison avec le
composition de l’ordre de 40% de fibres de carbone et de 60% de résine à ± 7%.
: Les réparations liées aux dégradations générales des structures devront être réalisées
élimination des parties dégradées ou sans cohésion par burinage, bouchardage ou sablage
ine synthétique jusqu’à obtenir une
application de la résine sur un support non ruisselant en respectant l’orientation future de la
ution d’un marouflage pour imprégnation de la résine et élimination des bulles d’air.
application d’une couche de résine dite de fermeture selon les mêmes dosages que ci-
e sens de la longueur mais prévoir des dimensions standard.
Une protection au feu est indispensable pour respecter les règles en vigueur dans ce domaine.
FICHE RÉPARATION
Tissus de fibre de carbone
6. Dimensionnement
Le dimensionnement de la fibre de carbone (nombre des couches, orientation, etc…) doit être mené
par un Bureau d’Etudes spécialisé.
FICHE RÉPARATION
Tissus de fibre de carbone
Dimensionnement :
Le dimensionnement de la fibre de carbone (nombre des couches, orientation, etc…) doit être mené
par un Bureau d’Etudes spécialisé.
REP 3
2/2
Le dimensionnement de la fibre de carbone (nombre des couches, orientation, etc…) doit être mené
FICHE PROTECTION
Extraction des chlorures
1. Définition de l’extraction des chlorures
Au fil du temps et selon l’environnement ambiant, des éléments chlorures présents dans
l’atmosphère pénètrent dans le béton. Ces éléments favorisent l’apparition et le développement de
la corrosion des aciers dans le béton armé. Le principe de la déchlorur
éléments chlorures du béton afin de limiter leur impact sur les armatures présente
2. Principe de l’extraction des chlorures
Le principe de la déchloruration consiste à polariser une armature aux alentours du par
utilisant une anode placée sur le parement et enrobée d’un électrolyte. Ainsi peut circuler un
courant de polarisation, de l’anode vers la cathode (l’armature).
Pour l’heure, il existe principalement deux techniques de ré
lorsqu’un générateur électrique est placé entre l’anode et l’armature, ou par courant galvanique
lorsqu’un alliage jouant le rôle d’anode est directement relié à l’armature.
Cependant, cette méthode est réalisable seulement dans les cas où il
électrique des armatures, il est toujours possible de relier électriquement les armatures isolées à
l’aide de pontages électriques. Il est aussi nécessaire d’avoir procédé à la réfection des parements
avant l’application de l’extraction des chlorures,
L’action possible de ce traitement est limitée à l’enrobage des armatures. Il n’est pas possible
d’extraire les chlorures au delà du premier lit d’armatures.
3. Mise en œuvre :
Dans le cas d’utilisation du système par courant imposé, le principe de mise en œuvre est le suivant
- Projeter une couche de pâte (cellulose ou de laine de roche) sur laquelle on appliquera une
solution électrolytique (carbonata alcalin)
- Mettre en place un treillis anodiqu
parement
- Connecter les fils de l’anode au treillis
- Projeter une deuxième couche de pâte
- Effectuer les raccordements électriques au générateur de courant continu ayant une tension
réglable de 10 à 48 volts
- Humidifier périodiquement la pâte par l’électrolyte
- Effectuer un suivi des tensions et courants ainsi que des prélèvements d’échantillons en
cours de traitement afin d’effectuer des analyses sur l’efficacité du traitement
- Déposer l’ensemble de l’installa
- Rincer la structure à l’eau basse pression.
Dans le cas d’utilisation du système anodique, le principe de mise en œuvre est le suivant
- Projeter sur le béton une couche
- Mettre en place l’anode métallique fixée d’une pa
béton et d’autre part en contact avec la pâte saturée en électrolyte
- Connecter l’anode au circuit électrique, c’est à partir de la que le traitement se met en route
- Effectuer un suivi des tensions et courants ainsi
béton pour analyser l’évolution du traitement
FICHE PROTECTION
Extraction des chlorures
Définition de l’extraction des chlorures :
Au fil du temps et selon l’environnement ambiant, des éléments chlorures présents dans
l’atmosphère pénètrent dans le béton. Ces éléments favorisent l’apparition et le développement de
la corrosion des aciers dans le béton armé. Le principe de la déchloruration est d’extraire ces
éléments chlorures du béton afin de limiter leur impact sur les armatures présente
Principe de l’extraction des chlorures :
Le principe de la déchloruration consiste à polariser une armature aux alentours du par
utilisant une anode placée sur le parement et enrobée d’un électrolyte. Ainsi peut circuler un
courant de polarisation, de l’anode vers la cathode (l’armature).
Pour l’heure, il existe principalement deux techniques de ré-alcalinisation. Par cour
lorsqu’un générateur électrique est placé entre l’anode et l’armature, ou par courant galvanique
lorsqu’un alliage jouant le rôle d’anode est directement relié à l’armature.
Cependant, cette méthode est réalisable seulement dans les cas où il existe une continuité
électrique des armatures, il est toujours possible de relier électriquement les armatures isolées à
l’aide de pontages électriques. Il est aussi nécessaire d’avoir procédé à la réfection des parements
on des chlorures, afin d’éviter toute forme d’hétérogénéité.
L’action possible de ce traitement est limitée à l’enrobage des armatures. Il n’est pas possible
d’extraire les chlorures au delà du premier lit d’armatures.
isation du système par courant imposé, le principe de mise en œuvre est le suivant
Projeter une couche de pâte (cellulose ou de laine de roche) sur laquelle on appliquera une
solution électrolytique (carbonata alcalin)
Mettre en place un treillis anodique métallique sur des baguettes isolantes, fixées au
Connecter les fils de l’anode au treillis
Projeter une deuxième couche de pâte
Effectuer les raccordements électriques au générateur de courant continu ayant une tension
réglable de 10 à 48 volts
Humidifier périodiquement la pâte par l’électrolyte
Effectuer un suivi des tensions et courants ainsi que des prélèvements d’échantillons en
cours de traitement afin d’effectuer des analyses sur l’efficacité du traitement
Déposer l’ensemble de l’installation
Rincer la structure à l’eau basse pression.
Dans le cas d’utilisation du système anodique, le principe de mise en œuvre est le suivant
une couche de pâte saturée en électrolyte
Mettre en place l’anode métallique fixée d’une part sur une baguette l’isolant du parement
béton et d’autre part en contact avec la pâte saturée en électrolyte
Connecter l’anode au circuit électrique, c’est à partir de la que le traitement se met en route
Effectuer un suivi des tensions et courants ainsi que des prélèvements d’échantillons de
béton pour analyser l’évolution du traitement
PRO 1
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Au fil du temps et selon l’environnement ambiant, des éléments chlorures présents dans
l’atmosphère pénètrent dans le béton. Ces éléments favorisent l’apparition et le développement de
ation est d’extraire ces
éléments chlorures du béton afin de limiter leur impact sur les armatures présentes dans l’élément.
Le principe de la déchloruration consiste à polariser une armature aux alentours du parement en
utilisant une anode placée sur le parement et enrobée d’un électrolyte. Ainsi peut circuler un
alcalinisation. Par courant imposé,
lorsqu’un générateur électrique est placé entre l’anode et l’armature, ou par courant galvanique
existe une continuité
électrique des armatures, il est toujours possible de relier électriquement les armatures isolées à
l’aide de pontages électriques. Il est aussi nécessaire d’avoir procédé à la réfection des parements
afin d’éviter toute forme d’hétérogénéité.
L’action possible de ce traitement est limitée à l’enrobage des armatures. Il n’est pas possible
isation du système par courant imposé, le principe de mise en œuvre est le suivant :
Projeter une couche de pâte (cellulose ou de laine de roche) sur laquelle on appliquera une
e métallique sur des baguettes isolantes, fixées au
Effectuer les raccordements électriques au générateur de courant continu ayant une tension
Effectuer un suivi des tensions et courants ainsi que des prélèvements d’échantillons en
cours de traitement afin d’effectuer des analyses sur l’efficacité du traitement
Dans le cas d’utilisation du système anodique, le principe de mise en œuvre est le suivant :
sur une baguette l’isolant du parement
Connecter l’anode au circuit électrique, c’est à partir de la que le traitement se met en route
que des prélèvements d’échantillons de
FICHE PROTECTION
Extraction des chlorures
- Déposer l’ensemble de l’installation
- Rincer la structure à l’eau basse pression
Traitement électrochimique en cours
Afin de vérifier si l’extraction des chlorures est convenable, il est nécessaire d’effectuer des
prélèvements d’échantillons avant et après traitement pour pouvoir quantifier le résultat du
traitement.
4. Pour aller plus loin
Voir les normes :
NF EN 13396 : Mesurage de la pénétration d’ions chlorures
NF EN 14629 : Mesurage du taux de chlorures d’un béton durci
TS 14038-2 : Ré-alcalinisation électrochimique et traitements d’extraction des chlorures applicables
au béton armé – Partie 2 : Extraction des chl
FICHE PROTECTION
Extraction des chlorures
Déposer l’ensemble de l’installation
Rincer la structure à l’eau basse pression
Traitement électrochimique en cours
Afin de vérifier si l’extraction des chlorures est convenable, il est nécessaire d’effectuer des
prélèvements d’échantillons avant et après traitement pour pouvoir quantifier le résultat du
Pour aller plus loin :
: Mesurage de la pénétration d’ions chlorures
: Mesurage du taux de chlorures d’un béton durci
alcalinisation électrochimique et traitements d’extraction des chlorures applicables
: Extraction des chlorures.
PRO 1
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Afin de vérifier si l’extraction des chlorures est convenable, il est nécessaire d’effectuer des
prélèvements d’échantillons avant et après traitement pour pouvoir quantifier le résultat du
alcalinisation électrochimique et traitements d’extraction des chlorures applicables
FICHE
Inhibiteurs de corrosion
1. Définition d’un inhibiteur de corrosion
Les inhibiteurs de corrosion sont des éléments chimiques permettant de ralentirprocessus de corrosion des métaux sur lesquels ils sont appliqués. Généralefaible concentration dans le milieu corrosif. Cependant, n’entreproduit les éléments présents dans un alliage Il est important de souligner le fait qu’il n’existe pas un seul mode d’action des inhibiteurs de corrosion. Chaque type réagira différemment selon le milieu dans lequel il se situe. Par exemple l’inhibiteur peut recouvrir la surface du métal par adsorption et ainsi réduire les surfaces de réaction élémentaires. Dans un autre cas, il peut former des composés avec le métal et le liquide environnant et modifier ainsi les réactions d’interface. Dans tous les cas la vitvoire annulée. Cependant pour généraliser, la corrosion étant un processus électrochimique, l’action de l’inhibiteur se ferra au niveau des étapes de réaction électrochimique.
2. Fonction d’un inhibiteur de corrosion
Un inhibiteur de corrosion a pour fonction principales
- D’avoir une action rapide et vérifiable- Être efficace durant de nombreuses années- De pénétrer suffisamment les couches de béton même dans le cas de béton très hétérogène
par nature - D’abaisser la vitesse de corrosion du métal, sans en affecter ses propriétés mécaniques et
chimiques ainsi que celles de son milieu environnant- De prendre en considération le milieu (basique, neutre dans le cas de la carbonatation, voir
acide dans le cas de la présence de ccelui-ci ainsi qu’à la température d’utilisation
- D’être en concentration suffisante pour être efficace- De ne pas être toxique
3. Catégories d’inhibiteurs de corrosion
Il est possible de classifier les inhibiteurs de corrosion selon leur mode d’action,
- Les inhibiteurs anodiques qui agissent en diminuant le courant sur la partie anodique de la surface du métal. Cependant il y a un risque l’élément, cela peut entrainer localement une augmentation de la densité de courant et ainsi conduire à un processus localement plus intense de corrosion qu’en l’absence d’inhibiteurs de corrosion.
- Les inhibiteurs cathodiques agisseainsi réduisent le courant de corrosion. Les inhibiteurs cathodiques ne stoppent jamais le processus de corrosion mais ils n’ont pas le désavantage des inhibiteurs cathodiques, à savoir la corrosion localisée.
- Les inhibiteurs mixtes qui ont eux à la fois les propriétés des inhibiteurs anodiques et cathodiques.
FICHE PROTECTION
Inhibiteurs de corrosion
Définition d’un inhibiteur de corrosion :
Les inhibiteurs de corrosion sont des éléments chimiques permettant de ralentirprocessus de corrosion des métaux sur lesquels ils sont appliqués. Généralement ils sont ajoutés en
concentration dans le milieu corrosif. Cependant, n’entrent pas dans cette catégorie de produit les éléments présents dans un alliage de métaux tel que le chrome par exemple. Il est important de souligner le fait qu’il n’existe pas un seul mode d’action des inhibiteurs de corrosion. Chaque type réagira différemment selon le milieu dans lequel il se situe. Par exemple
ecouvrir la surface du métal par adsorption et ainsi réduire les surfaces de réaction élémentaires. Dans un autre cas, il peut former des composés avec le métal et le liquide environnant et modifier ainsi les réactions d’interface. Dans tous les cas la vitesse de corrosion est ainsi ralentie voire annulée. Cependant pour généraliser, la corrosion étant un processus électrochimique, l’action de l’inhibiteur se ferra au niveau des étapes de réaction électrochimique.
Fonction d’un inhibiteur de corrosion :
Un inhibiteur de corrosion a pour fonction principales : D’avoir une action rapide et vérifiable Être efficace durant de nombreuses années De pénétrer suffisamment les couches de béton même dans le cas de béton très hétérogène
sse de corrosion du métal, sans en affecter ses propriétés mécaniques et chimiques ainsi que celles de son milieu environnant De prendre en considération le milieu (basique, neutre dans le cas de la carbonatation, voir acide dans le cas de la présence de chlorures) dans lequel il sera afin d’être compatible avec
ci ainsi qu’à la température d’utilisation D’être en concentration suffisante pour être efficace
Catégories d’inhibiteurs de corrosion :
Il est possible de classifier les inhibiteurs de corrosion selon leur mode d’action, àLes inhibiteurs anodiques qui agissent en diminuant le courant sur la partie anodique de la surface du métal. Cependant il y a un risque uniquement si son action n’est pas totale sur l’élément, cela peut entrainer localement une augmentation de la densité de courant et ainsi conduire à un processus localement plus intense de corrosion qu’en l’absence d’inhibiteurs de corrosion. Les inhibiteurs cathodiques agissent en augmentant la surtension au niveau de la cathode et ainsi réduisent le courant de corrosion. Les inhibiteurs cathodiques ne stoppent jamais le processus de corrosion mais ils n’ont pas le désavantage des inhibiteurs cathodiques, à
localisée. Les inhibiteurs mixtes qui ont eux à la fois les propriétés des inhibiteurs anodiques et
PRO 2
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Les inhibiteurs de corrosion sont des éléments chimiques permettant de ralentir, voire de stopper le ment ils sont ajoutés en
pas dans cette catégorie de tel que le chrome par exemple.
Il est important de souligner le fait qu’il n’existe pas un seul mode d’action des inhibiteurs de corrosion. Chaque type réagira différemment selon le milieu dans lequel il se situe. Par exemple
ecouvrir la surface du métal par adsorption et ainsi réduire les surfaces de réaction élémentaires. Dans un autre cas, il peut former des composés avec le métal et le liquide environnant
esse de corrosion est ainsi ralentie voire annulée. Cependant pour généraliser, la corrosion étant un processus électrochimique, l’action
De pénétrer suffisamment les couches de béton même dans le cas de béton très hétérogène
sse de corrosion du métal, sans en affecter ses propriétés mécaniques et
De prendre en considération le milieu (basique, neutre dans le cas de la carbonatation, voir hlorures) dans lequel il sera afin d’être compatible avec
à savoir : Les inhibiteurs anodiques qui agissent en diminuant le courant sur la partie anodique de la
n n’est pas totale sur l’élément, cela peut entrainer localement une augmentation de la densité de courant et ainsi conduire à un processus localement plus intense de corrosion qu’en l’absence
nt en augmentant la surtension au niveau de la cathode et ainsi réduisent le courant de corrosion. Les inhibiteurs cathodiques ne stoppent jamais le processus de corrosion mais ils n’ont pas le désavantage des inhibiteurs cathodiques, à
Les inhibiteurs mixtes qui ont eux à la fois les propriétés des inhibiteurs anodiques et
FICHE
Inhibiteurs de corrosion
4. Mise en œuvre d’un inhibiteur de corrosion
Il est important avant d’appliquer le produit de préparer la surface du béton, peinture ou autre revêtement. Une fois la surface prête à recevoir le produit, l’application se fait directement sur la surface du béton à l’aide d’un rouleau ou d’un pulvérisateur. Il faut veiller à ce que les consommations mises en œuvre soient de corrosion sous forme liquide, l’application se fait en plusieurs passes. Pour les inhibiteurs de corrosion sous forme gélifiés, l’application se fait en une seule fois. Il faudra par la suite vérifier que les quantités minimales d’inhibiteurs de corrosion au niveau des armatures soient atteintes. Cette vérification peut se faire par prélèvement d’échantillons représentatifs de l’ouvrage ou par le suivi des mesures de potentiel ou de courants de corrosio
5. Pour aller plus loin :
Il n’existe actuellement aucune norme française traitant de ce sujet, il est tout de fois possible de se référer à la norme NF EN 15183 : Essai d’évaluation de la protection anticorrosion.
FICHE PROTECTION
Inhibiteurs de corrosion
Mise en œuvre d’un inhibiteur de corrosion :
Il est important avant d’appliquer le produit de préparer la surface du béton, c'estpeinture ou autre revêtement. Une fois la surface prête à recevoir le produit, l’application se fait directement sur la surface du béton à l’aide d’un rouleau ou d’un pulvérisateur. Il faut veiller à ce que les consommations mises en œuvre soient conformes aux préconisations. Pour les inhibiteurs de corrosion sous forme liquide, l’application se fait en plusieurs passes. Pour les inhibiteurs de corrosion sous forme gélifiés, l’application se fait en une seule fois.
que les quantités minimales d’inhibiteurs de corrosion au niveau des armatures soient atteintes. Cette vérification peut se faire par prélèvement d’échantillons représentatifs de l’ouvrage ou par le suivi des mesures de potentiel ou de courants de corrosio
Application au rouleau
Il n’existe actuellement aucune norme française traitant de ce sujet, il est tout de fois possible de se : Essai d’évaluation de la protection anticorrosion.
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c'est-à-dire éliminer la peinture ou autre revêtement. Une fois la surface prête à recevoir le produit, l’application se fait directement sur la surface du béton à l’aide d’un rouleau ou d’un pulvérisateur. Il faut veiller à ce
conformes aux préconisations. Pour les inhibiteurs de corrosion sous forme liquide, l’application se fait en plusieurs passes. Pour les inhibiteurs de
que les quantités minimales d’inhibiteurs de corrosion au niveau des armatures soient atteintes. Cette vérification peut se faire par prélèvement d’échantillons représentatifs de l’ouvrage ou par le suivi des mesures de potentiel ou de courants de corrosion.
Il n’existe actuellement aucune norme française traitant de ce sujet, il est tout de fois possible de se : Essai d’évaluation de la protection anticorrosion.
FICHE PROTECTION
1. Définition de la ré-alcalinisation
Le principe de base de la ré-alcalinisation est de donner au béton un pH permettant de passiver les
aciers. Initialement, le béton lors de sa mise en
carbonatation, le pH du béton diminue jusqu’aux environ
sont plus protégées. Une ré-alcalinisation permet de redonner au béton son pH d’origine. Ce
traitement est dit temporaire car il dure généralement entre une et six semaines selon le degré
d’avancement de la carbonatation.
2. Principe de la ré-alcalinisation
Le principe de la ré-alcalinisation consiste à polariser une armature aux alentours du parement en
utilisant une anode placée sur le parement et enrobée d’un électrolyte. Ainsi peut circuler un
courant de polarisation, de l’anode vers la cathode (l’armature).
Pour l’heure, il existe principalement deux techniques de ré
lorsqu’un générateur électrique est placé entre l’anode et l’armature, ou par courant galvanique
lorsqu’un alliage jouant le rôle d’anode est directement relié à l’armature.
Cependant, cette méthode est réalisable seulement dans les cas où il existe une continuité
électrique des armatures, il est toujours possible de relier électriquement les armatures isolées à
l’aide de pontages électriques. Il est aussi nécessaire d’avoir procédé à la réfection des parements
avant l’application de la ré-alcalinisation afin d’évi
L’action possible de ce traitement est limitée à l’enrobage des armatures. Il n’est pas possible de ré
alcaliniser au delà du premier lit d’armatures.
3. Mise en œuvre :
Dans le cas d’utilisation du système par courant impo
- Projeter une couche de pâte (cellulose ou de laine de roche) sur laquelle on appliquera une
solution électrolytique (carbonata alcalin)
- Mettre en place un treillis anodique métallique sur des baguettes isol
parement
- Connecter les fils de l’anode au treillis
- Projeter une deuxième couche de pâte
- Effectuer les raccordements électriques au générateur de courant continu ayant une tension
réglable de 10 à 48 volts
- Humidifier périodiquement la pâte par l’électrolyte
- Effectuer un suivi des tensions et courants ainsi que des prélèvements d’échantillons en
cours de traitement afin d’effectuer des analyses sur l’efficacité du traitement
- Déposer l’ensemble de l’installat
- Rincer la structure à l’eau basse pression.
Dans le cas d’utilisation du système anodique, le principe de mise en œuvre est le suivant
- Sur le béton, projeter une couche
- Mettre en place l’anode métallique fixée d’une pa
béton et d’autre part en contact avec la pâte saturée en électrolyte
- Connecter l’anode au circuit électrique, c’est à partir de la que le traitement se met en route
FICHE PROTECTION
Ré-Alcalinisation
alcalinisation :
alcalinisation est de donner au béton un pH permettant de passiver les
aciers. Initialement, le béton lors de sa mise en œuvre à un pH aux environs de 13. Suite à sa
carbonatation, le pH du béton diminue jusqu’aux environs de 9, à ce moment là, les armatures ne
alcalinisation permet de redonner au béton son pH d’origine. Ce
oraire car il dure généralement entre une et six semaines selon le degré
d’avancement de la carbonatation.
alcalinisation :
alcalinisation consiste à polariser une armature aux alentours du parement en
e anode placée sur le parement et enrobée d’un électrolyte. Ainsi peut circuler un
courant de polarisation, de l’anode vers la cathode (l’armature).
Pour l’heure, il existe principalement deux techniques de ré-alcalinisation. Par courant imposé,
générateur électrique est placé entre l’anode et l’armature, ou par courant galvanique
lorsqu’un alliage jouant le rôle d’anode est directement relié à l’armature.
Cependant, cette méthode est réalisable seulement dans les cas où il existe une continuité
électrique des armatures, il est toujours possible de relier électriquement les armatures isolées à
l’aide de pontages électriques. Il est aussi nécessaire d’avoir procédé à la réfection des parements
alcalinisation afin d’éviter toute forme d’hétérogénéité.
L’action possible de ce traitement est limitée à l’enrobage des armatures. Il n’est pas possible de ré
alcaliniser au delà du premier lit d’armatures.
Dans le cas d’utilisation du système par courant imposé, le principe de mise en œuvre est le suivant
Projeter une couche de pâte (cellulose ou de laine de roche) sur laquelle on appliquera une
solution électrolytique (carbonata alcalin)
Mettre en place un treillis anodique métallique sur des baguettes isol
Connecter les fils de l’anode au treillis
Projeter une deuxième couche de pâte
Effectuer les raccordements électriques au générateur de courant continu ayant une tension
réglable de 10 à 48 volts
Humidifier périodiquement la pâte par l’électrolyte
Effectuer un suivi des tensions et courants ainsi que des prélèvements d’échantillons en
cours de traitement afin d’effectuer des analyses sur l’efficacité du traitement
Déposer l’ensemble de l’installation
Rincer la structure à l’eau basse pression.
Dans le cas d’utilisation du système anodique, le principe de mise en œuvre est le suivant
rojeter une couche de pâte saturée en électrolyte
Mettre en place l’anode métallique fixée d’une part sur une baguette l’isolant du parement
béton et d’autre part en contact avec la pâte saturée en électrolyte
Connecter l’anode au circuit électrique, c’est à partir de la que le traitement se met en route
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alcalinisation est de donner au béton un pH permettant de passiver les
œuvre à un pH aux environs de 13. Suite à sa
de 9, à ce moment là, les armatures ne
alcalinisation permet de redonner au béton son pH d’origine. Ce
oraire car il dure généralement entre une et six semaines selon le degré
alcalinisation consiste à polariser une armature aux alentours du parement en
e anode placée sur le parement et enrobée d’un électrolyte. Ainsi peut circuler un
alcalinisation. Par courant imposé,
générateur électrique est placé entre l’anode et l’armature, ou par courant galvanique
Cependant, cette méthode est réalisable seulement dans les cas où il existe une continuité
électrique des armatures, il est toujours possible de relier électriquement les armatures isolées à
l’aide de pontages électriques. Il est aussi nécessaire d’avoir procédé à la réfection des parements
ter toute forme d’hétérogénéité.
L’action possible de ce traitement est limitée à l’enrobage des armatures. Il n’est pas possible de ré-
sé, le principe de mise en œuvre est le suivant :
Projeter une couche de pâte (cellulose ou de laine de roche) sur laquelle on appliquera une
Mettre en place un treillis anodique métallique sur des baguettes isolantes, fixées au
Effectuer les raccordements électriques au générateur de courant continu ayant une tension
Effectuer un suivi des tensions et courants ainsi que des prélèvements d’échantillons en
cours de traitement afin d’effectuer des analyses sur l’efficacité du traitement
Dans le cas d’utilisation du système anodique, le principe de mise en œuvre est le suivant :
sur une baguette l’isolant du parement
Connecter l’anode au circuit électrique, c’est à partir de la que le traitement se met en route
FICHE PROTECTION
- Effectuer un suivi des tensions et courants ainsi
béton pour analyser l’évolution du traitement
- Déposer l’ensemble de l’installation
- Rincer la structure à l’eau basse pression
Afin de vérifier l’efficacité de la ré
l’épaisseur de carbonatation avant et après traitement pour pouvoir comparer les résultats. Ce test
se fait généralement à la phénolphtaléine.
4. Pour aller plus loin :
Se référer à la norme :
TS 14038-1 : Ré-alcalinisation électrochimique et tr
au béton armé – Partie 1 : Ré-alcalinisation
FICHE PROTECTION
Ré-Alcalinisation
Effectuer un suivi des tensions et courants ainsi que des prélèvements d’échantillons de
béton pour analyser l’évolution du traitement
Déposer l’ensemble de l’installation
Rincer la structure à l’eau basse pression
Afin de vérifier l’efficacité de la ré-alcalinisation, il est nécessaire de procéder à des
l’épaisseur de carbonatation avant et après traitement pour pouvoir comparer les résultats. Ce test
se fait généralement à la phénolphtaléine.
alcalinisation électrochimique et traitements d’extraction des chlorures applicables
alcalinisation
PRO 3
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que des prélèvements d’échantillons de
alcalinisation, il est nécessaire de procéder à des tests sur
l’épaisseur de carbonatation avant et après traitement pour pouvoir comparer les résultats. Ce test
aitements d’extraction des chlorures applicables
FICHE PROTECTIONRevêtement imperméabilisant
1. Définition d’un revêtement de surface
Les revêtements de surface, permettant de protéger la structure contre des attaques, sont
décomposés en différentes catégories, elles sont décrites dans la suite.
Les revêtements imperméabilisants sont généralement des systèmes multi couches appliqués à t
curatif. Leur principale fonction est de pallier aux désordres affectant la structure en ayant
principalement une fonction d’imperméabilité à l’eau liquide. Il est nécessaire qu’ils aient une
élasticité suffisante afin de pouvoir résister à la fissur
2. Les différents types de revêtements
- La mise en peinture peut avoir différentes fonctions
o Elle permet d’améliorer l’esthétique de l’ouvrage, par la mise en couleur ou la création
de motifs décoratifs, en vue de lui donner un aspect
lorsque nécessaire, la teinte de ses parements,
o Son but peut être d’augmenter le confort et la sécurité des usagers, tout en facilitant le
nettoyage (exemple
o Elle permet aussi de participer à la sécurité de l’ouvrage (exemple : balisage des
pylônes),
o Mais avant tout chose, elle permet de contribuer à la protection du béton. En effet, la
mise en place d’un système de peinture en couche mince, dans la mesure où
une amélioration de l’imperméabilité du support peut permettre de ralentir la
pénétration de l’humidité extérieure et d’améliorer ainsi la durabilité du béton.
Il est à noter qu’il existe une procédure de qualification concernant les systèmes d
béton de génie civil. Elle donne des notions sur des critères d’adhérence, d’aspect et plus
généralement sur des considérations d’ordre esthétique. Cependant, elle ne se prononce pas sur
des critères visant à apprécier la capacité effective
de cette procédure est décrit dans le guide “ Mise en peinture des bétons de génie civil ” (LCPC, Juin
1999).
- Les lasures peuvent être utilisées pour conserver ou mettre en valeur la texture du parement en
béton. Il existe des lasures incolores, mais aussi colorées. L’avantage par rapport aux peintures
c’est qu’elles ne sont pas opacifiantes.
- Les revêtements minces : sont inclus dans cette catégorie
o Les revêtements plastiques épais contenant généralement
résines acryliques ou polyuréthannes
o Les revêtements d’imperméabilité à base de résine acrylique
o Les revêtements divers à base de polyuréthane
- Les enduits de façade. On distingue deux catégories dans les enduits de façade
o Les enduits traditionnels, exécutés selon le DTU 26.1 en trois couches distinctes
o Les enduits monocouche prêts à l’emploi.
Dans tous les cas ce sont des enduits à base de liants hydrauliques et ou de chaux aérienne.
FICHE PROTECTION Revêtement imperméabilisant
d’un revêtement de surface :
Les revêtements de surface, permettant de protéger la structure contre des attaques, sont
décomposés en différentes catégories, elles sont décrites dans la suite.
Les revêtements imperméabilisants sont généralement des systèmes multi couches appliqués à t
curatif. Leur principale fonction est de pallier aux désordres affectant la structure en ayant
principalement une fonction d’imperméabilité à l’eau liquide. Il est nécessaire qu’ils aient une
élasticité suffisante afin de pouvoir résister à la fissuration du support.
Les différents types de revêtements :
La mise en peinture peut avoir différentes fonctions :
Elle permet d’améliorer l’esthétique de l’ouvrage, par la mise en couleur ou la création
de motifs décoratifs, en vue de lui donner un aspect particulier, ou d’homogénéiser,
lorsque nécessaire, la teinte de ses parements,
Son but peut être d’augmenter le confort et la sécurité des usagers, tout en facilitant le
: revêtement des tunnels),
Elle permet aussi de participer à la sécurité de l’ouvrage (exemple : balisage des
Mais avant tout chose, elle permet de contribuer à la protection du béton. En effet, la
mise en place d’un système de peinture en couche mince, dans la mesure où
une amélioration de l’imperméabilité du support peut permettre de ralentir la
pénétration de l’humidité extérieure et d’améliorer ainsi la durabilité du béton.
Il est à noter qu’il existe une procédure de qualification concernant les systèmes d
béton de génie civil. Elle donne des notions sur des critères d’adhérence, d’aspect et plus
généralement sur des considérations d’ordre esthétique. Cependant, elle ne se prononce pas sur
des critères visant à apprécier la capacité effective à remplir une fonction de protection. L’ensemble
de cette procédure est décrit dans le guide “ Mise en peinture des bétons de génie civil ” (LCPC, Juin
Les lasures peuvent être utilisées pour conserver ou mettre en valeur la texture du parement en
béton. Il existe des lasures incolores, mais aussi colorées. L’avantage par rapport aux peintures
c’est qu’elles ne sont pas opacifiantes.
: sont inclus dans cette catégorie :
Les revêtements plastiques épais contenant généralement des éléments à base de
résines acryliques ou polyuréthannes
Les revêtements d’imperméabilité à base de résine acrylique
Les revêtements divers à base de polyuréthane
Les enduits de façade. On distingue deux catégories dans les enduits de façade
its traditionnels, exécutés selon le DTU 26.1 en trois couches distinctes
Les enduits monocouche prêts à l’emploi.
Dans tous les cas ce sont des enduits à base de liants hydrauliques et ou de chaux aérienne.
PRO 4
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Les revêtements de surface, permettant de protéger la structure contre des attaques, sont
Les revêtements imperméabilisants sont généralement des systèmes multi couches appliqués à titre
curatif. Leur principale fonction est de pallier aux désordres affectant la structure en ayant
principalement une fonction d’imperméabilité à l’eau liquide. Il est nécessaire qu’ils aient une
Elle permet d’améliorer l’esthétique de l’ouvrage, par la mise en couleur ou la création
particulier, ou d’homogénéiser,
Son but peut être d’augmenter le confort et la sécurité des usagers, tout en facilitant le
Elle permet aussi de participer à la sécurité de l’ouvrage (exemple : balisage des
Mais avant tout chose, elle permet de contribuer à la protection du béton. En effet, la
mise en place d’un système de peinture en couche mince, dans la mesure où il apporte
une amélioration de l’imperméabilité du support peut permettre de ralentir la
pénétration de l’humidité extérieure et d’améliorer ainsi la durabilité du béton.
Il est à noter qu’il existe une procédure de qualification concernant les systèmes de peinture pour
béton de génie civil. Elle donne des notions sur des critères d’adhérence, d’aspect et plus
généralement sur des considérations d’ordre esthétique. Cependant, elle ne se prononce pas sur
à remplir une fonction de protection. L’ensemble
de cette procédure est décrit dans le guide “ Mise en peinture des bétons de génie civil ” (LCPC, Juin
Les lasures peuvent être utilisées pour conserver ou mettre en valeur la texture du parement en
béton. Il existe des lasures incolores, mais aussi colorées. L’avantage par rapport aux peintures
des éléments à base de
Les enduits de façade. On distingue deux catégories dans les enduits de façade :
its traditionnels, exécutés selon le DTU 26.1 en trois couches distinctes
Dans tous les cas ce sont des enduits à base de liants hydrauliques et ou de chaux aérienne.
FICHE PROTECTIONRevêtement imperméabilisant
3. Mode d’application
Chaque type de revêtement a son propre mode d’application à suivre. Il est nécessaire de se référer
à la notice des produits appliqués.
4. Pour aller plus loin
Voir les normes :
NF EN 1504-2 : Principe 1 – Méthode 1.3
DTU 42.1 Réfection de façades en service par revêtements d'imperméabilité à base de polymères
FICHE PROTECTION Revêtement imperméabilisant
Mode d’application :
Chaque type de revêtement a son propre mode d’application à suivre. Il est nécessaire de se référer
à la notice des produits appliqués.
Pour aller plus loin :
Méthode 1.3 : Revêtement
façades en service par revêtements d'imperméabilité à base de polymères
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Chaque type de revêtement a son propre mode d’application à suivre. Il est nécessaire de se référer
façades en service par revêtements d'imperméabilité à base de polymères
FICHE PROTECTIONProtection cathodique
1. Principe de la protection cathodique
Dans le cadre du béton armé, la protection cathodique des armatures est un traitement, qui
contrairement à l’extraction des chlorures ou la
pour but de ralentir, voire même d’arrêter la corrosion. Le principe est d’abaisser le potentiel
électrochimique de l’armature jusqu’à une valeur seuil appelée potentiel de protection. Lorsque
cette valeur est atteinte, on peut considérer que la vitesse de corrosion dans l’acier est négligeable.
Ceci peut se faire en polarisant une armature présente dans le béton avec une anode placé
le parement soit dans l’enrobage. Puis il faut appliquer un c
l’anode vers l’armature.
De même que pour la ré-alcalinisation et l’extraction des chlorures, il existe principalement deux
méthodes de réalisation. Soit par courant imposé, avec un générateur électrique placé entre l’
et l’armature, soit par courant galvanique avec une anode sacrificielle directement reliée à
l’armature.
2. Étapes préparatoires de la protection cathodique
Il est tout d’abord important d’effectuer des travaux préalables avant l’application de la
cathodique. En effet, il est nécessaire d’éliminer le béton dégradé ainsi que les bétons de
réparations antérieurs car ils peuvent présenter une résistivité différente. Il faut aussi enlever la
rouille non adhérente sur les armatures ainsi que
Enfin, il est nécessaire de reconstituer l’enrobage tout en veillant à avoir une distance minimale de
vingt millimètres entre l’armature et le parement extérieur.
L’entreprise effectuant ces travaux doit p
que de la capacité du générateur. Cela a pour but de déterminer les caractéristiques de l’installation
à mettre en œuvre tel que le type et les quantités d’anodes
nécessaire, etc. Ces paramètres sont directement fonction de la dimension des armatures à traiter.
Une note de calcul doit indiquer le nombre et l’emplacement des zones anodiques, la
consommation en courant pour chaque zone, le type d’anode choisi, le nombre
des capteurs de surveillance et de contrôle.
3. Mise en œuvre de la protection cathodique
Les étapes de la mise en œuvre de la protection cathodique sont les suivantes
- Forer des trous dans le parement en béton afin de mettre à nu des
connecter au réseau électrique
- Les anodes sont soit plaquées à la surface du parement soit enfouies dans le béton, il est
nécessaire de les enrober avec du mortier
- Installer des capteurs afin de pouvoir suivre l’efficacité de l’installatio
- Vérifier la continuité
- Mettre en service l’installation
FICHE PROTECTION Protection cathodique
Principe de la protection cathodique :
Dans le cadre du béton armé, la protection cathodique des armatures est un traitement, qui
contrairement à l’extraction des chlorures ou la ré-alcalinisation, appliqué de façon permanente. Il a
pour but de ralentir, voire même d’arrêter la corrosion. Le principe est d’abaisser le potentiel
électrochimique de l’armature jusqu’à une valeur seuil appelée potentiel de protection. Lorsque
eur est atteinte, on peut considérer que la vitesse de corrosion dans l’acier est négligeable.
Ceci peut se faire en polarisant une armature présente dans le béton avec une anode placé
le parement soit dans l’enrobage. Puis il faut appliquer un courant de polarisation, circulant de
alcalinisation et l’extraction des chlorures, il existe principalement deux
méthodes de réalisation. Soit par courant imposé, avec un générateur électrique placé entre l’
et l’armature, soit par courant galvanique avec une anode sacrificielle directement reliée à
Étapes préparatoires de la protection cathodique :
Il est tout d’abord important d’effectuer des travaux préalables avant l’application de la
cathodique. En effet, il est nécessaire d’éliminer le béton dégradé ainsi que les bétons de
réparations antérieurs car ils peuvent présenter une résistivité différente. Il faut aussi enlever la
rouille non adhérente sur les armatures ainsi que de rétablir une continuité électrique des aciers.
Enfin, il est nécessaire de reconstituer l’enrobage tout en veillant à avoir une distance minimale de
vingt millimètres entre l’armature et le parement extérieur.
L’entreprise effectuant ces travaux doit procéder au calcul de dimensionnement des anodes ainsi
que de la capacité du générateur. Cela a pour but de déterminer les caractéristiques de l’installation
à mettre en œuvre tel que le type et les quantités d’anodes à mettre en place, le courant total
essaire, etc. Ces paramètres sont directement fonction de la dimension des armatures à traiter.
Une note de calcul doit indiquer le nombre et l’emplacement des zones anodiques, la
consommation en courant pour chaque zone, le type d’anode choisi, le nombre
des capteurs de surveillance et de contrôle.
Mise en œuvre de la protection cathodique :
Les étapes de la mise en œuvre de la protection cathodique sont les suivantes :
Forer des trous dans le parement en béton afin de mettre à nu des
connecter au réseau électrique
Les anodes sont soit plaquées à la surface du parement soit enfouies dans le béton, il est
nécessaire de les enrober avec du mortier
Installer des capteurs afin de pouvoir suivre l’efficacité de l’installation
Mettre en service l’installation
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Dans le cadre du béton armé, la protection cathodique des armatures est un traitement, qui
alcalinisation, appliqué de façon permanente. Il a
pour but de ralentir, voire même d’arrêter la corrosion. Le principe est d’abaisser le potentiel
électrochimique de l’armature jusqu’à une valeur seuil appelée potentiel de protection. Lorsque
eur est atteinte, on peut considérer que la vitesse de corrosion dans l’acier est négligeable.
Ceci peut se faire en polarisant une armature présente dans le béton avec une anode placée soit sur
ourant de polarisation, circulant de
alcalinisation et l’extraction des chlorures, il existe principalement deux
méthodes de réalisation. Soit par courant imposé, avec un générateur électrique placé entre l’anode
et l’armature, soit par courant galvanique avec une anode sacrificielle directement reliée à
Il est tout d’abord important d’effectuer des travaux préalables avant l’application de la protection
cathodique. En effet, il est nécessaire d’éliminer le béton dégradé ainsi que les bétons de
réparations antérieurs car ils peuvent présenter une résistivité différente. Il faut aussi enlever la
de rétablir une continuité électrique des aciers.
Enfin, il est nécessaire de reconstituer l’enrobage tout en veillant à avoir une distance minimale de
rocéder au calcul de dimensionnement des anodes ainsi
que de la capacité du générateur. Cela a pour but de déterminer les caractéristiques de l’installation
mettre en place, le courant total
essaire, etc. Ces paramètres sont directement fonction de la dimension des armatures à traiter.
Une note de calcul doit indiquer le nombre et l’emplacement des zones anodiques, la
consommation en courant pour chaque zone, le type d’anode choisi, le nombre et l’emplacement
Forer des trous dans le parement en béton afin de mettre à nu des armatures et les
Les anodes sont soit plaquées à la surface du parement soit enfouies dans le béton, il est
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4. Pour aller plus loin
Se référer à la norme :
NF EN 12696 : Protection cathodique de l’acier dans le béton
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Pour aller plus loin :
: Protection cathodique de l’acier dans le béton
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