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Page 1 du 16 au 24 Février à Bamako, Mali

Programme pannel Ashoka 2008

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Création des textes Minielle Tall, Direction artistique de l'arbre d'Ashoka

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du 16 au 24 Février à Bamako, Mali

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BIENVENUEJe vous souhaite la bienvenue au panel de sélection d’Ashoka Sahel à Bamako. Je félicite vivement les candidats sélectionnés par la première opinion que nous sommes. Ils nous présentent six projets exceptionnels du Burkina Faso, de la Gambie, du Mali et du Sénégal.J’exprime toute ma gratitude aux panélistes pour le temps et l’expertise qu’ils nous consacrent bénévolement. Nous partagerons une semaine d’échanges et d’apprentissage à travers un processus de sélection qui a permis à Ashoka de soutenir 1800 entrepreneurs sociaux leaders dans leur secteur. Nous espérons qu’elle soit bénéfique à tous.Le staff d’Ashoka reste à votre disposition pour faciliter au mieux votre participation à ce panel.

Coumba Touré

WELCOMEWelcome to the Ashoka Sahel panel in Bamako. Congratulations to the candidates we have se-lected through our first opinion they are bringing to us six exceptional project from Burkina Faso, The Gambia, Mali and Senegal. Many thanks to our panelists, they are graciously offering us their time and their expertise. This will be a week of learning and exchange through a process that have help us select 1800 leaders for the last 25 years. We hope it will be useful to every participants. The Ashoka staff will be happy to help facilitated your participation to this panel in any way we can.

Coumba Touré

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SOMMAIREBienvenue au Mali page 4Le programme page 6Les candidats page 10L’équipe Ashoka page 17Les panélistes page 38

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Bienvenue au Mali !

Etat de l’Afrique de l’ouest, le Mali est le plus vaste pays de la sous région.

Avec ses 13 518 000 habitants, le Mali offre une grande diversité culturelle et possède une riche mosaïque d’ethnies.

Sa capitale, Bamako, est une ville carrefour, reconnue pour la tranquillité de ses habitants.

Le Mali se caractérise entre autre par son passé historique puisque ce pays fut l’héritier des empires du Ghana, du Songhay, des Peulhs du Macina…

Le Mali est également célèbre pour les villes phares que sont :

Tombouctou •Djenné •Mopti•et le fascinant pays Dogon. •

Ce n’est donc pas un hasard si ce pays dispose de 4 sites classés patrimoine mondial par l’UNESCO.

Ancienne colonie française, le Mali accède à l’indépendance le 22 septembre 1960.

Amadou Toumani Touré (ATT) est l’actuel Chef de l’Etat malien.

Le Mali a un climat chaud avec 2 saisons :

la saison sèche (mars à juin)- la saison humide ou l’hivernage (juillet à septembre)-

De novembre à février on assiste à une période intermédiaire où les températures nocturnes sont moins élevées (15°à 20°C)

Les langues les plus parlées sont le français, langue officielle et le bambara (80% de la population le parle).

Le Mali est un pays laïc avec une majorité de musulmans.

Découvrir Bamako et son quartier Missira

Le quartier Missira est un « quartier d’un autre genre ». Connu pour ses ruelles pavées et arborisées, Missira est à l’image de ses habitants « citoyennement engagé ».

Dans ce coin de la ville en effet plus de déchets domestiques qui joggent les trottoirs ou de caniveaux à ciel ouvert…mais bien jardin fleuri et aire de jeux pour les enfants ! Tout y est

harmonie et respect de l’environnement !

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De passage au « Djenné »Et c’est dans cet « autre lieu » que trône le Djénné, l’auberge de quartier (ou chambre d’hôte) qu’a créé Madame Aminata Dramane TRAORE, ancien Ministre de la Culture, aujourd’hui écrivain et surtout altermondialiste ou plutôt artisane d’une autre façon de penser le monde.

Lové au cœur du quartier de Missira, le Djenné est un merveilleux endroit qui, tout en préservant les normes internationales de confort, rompt avec le concept « standardisé » de l’hôtellerie.

Décoré aux couleurs locales, chacune des chambres du Djenné est unique.

Et au petit déjeuner, point de jus d’orange servi ici mais bien les délices du terroir tels que le Gingembre et le Bissap.

Nous espérons que l’authenticité des lieux et l’engagement et le savoir-faire de son personnel vous donneront envie d’en apprendre davantage sur la culture de ce grand pays qu’est le Mali.

Excellent séjour !

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LE PROGRAMMESamedi 16 / dimanche 17 février 2008

Accueil des participants et transfert de l’aéroport venant du Burkina, Gambie, Sénégal•

Dispatching des chambres •

19 h 00 : Dîner d’information •

Accueil de Bill Carter à l’aéroport•

Lundi 18 février 2008

(Voir programme seconde opinion en annexe 1)

08 h 00 – 9 h 00 Petit Déjeuner •

09 h 00 – 11 h 00 : Briefings par Bill Carter à tous les candidats •

11 h 00 – 11 h 30 : pause-café•

11 h 30 – 13 h 30 : Interviews Second Opinion : Bill Carter / Aminata Diallo •

13 h 30 – 14 h 30 : Déjeuner •

15 h 00 – 17 h 00 : Interview Second Opinion : Bill Carter / Dieudonné Paré •

17 h 00 – 17 h 30 : pause-café•

17 h 30 – 19 h 30 : Interviews Second Opinion : Bill Carter /Ame Thiam •

20 h 00 : Dîner•

Mardi 19 février 2008

08 h 00 – 9 h 00 : Petit Déjeuner•

09 h 00 – 11 h 00 : Interviews Second Opinion : Bill Carter /• Ousmane Ndongo

11 h 00 – 11 h 30 : Pause café•

11 h 30 – 13 h 30 : Interviews Second Opinion : Bill Carter / Peter Famara Conteh•

13 h 30 – 14 h 30 : Déjeuner •

15 h 00 – 17 h 00 : Interview Second Opinion : Bill Carter / Badara Jobe•

17 h 00 – 17 h 30 : Pause café •

20 h 00 : Dîner •

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Mercredi 20 février 2008•

(Voir programme interviews par panélistes en annexe 2)

08 h 00 – 9 h 00 : Petit Déjeuner•

09 h 00 – 11 h 00 : Interview Second Opinion : Bill Carter / Boubacar Doumbouya•

11 h 00 – 11 h 30 : Pause Café•

11 h30 – 13 h 30 : Interview Second Opinion : Bill Carter / Ibrahima Ag Idbaltanet •

13 h 30 – 14 h 30 : Déjeuners•

15 h 00 – 17 h 00 : Meeting staff/ conclusion de la seconde opinion•

17 h 00 – 17 h 30 : Pause Café•

17 h 30 – 19 h 30 : Briefing par Bill Carter / Coumba Touré / Benoit Ouedraogo aux •

panélistes et aux candidats et définition lieux des interviews

20 h 00 : Dîner •

Jeudi 21 février 2008

08 h 00 – 9 h 00 : Petit Déjeuner•

09 h 00 – 11 h 00 : Interview individuelle des candidats par les panélistes•

11 h 00 – 11 h 30 : Pause Café•

11 h30 – 13 h 30 : Interview individuelle des candidats par les panélistes•

13 h 30 – 14 h 30 : Déjeuner•

15 h 00 – 17 h 00 : Délibérations panel•

17 h 00 – 17 h 30 : Pause Café•

17 h 30 – 19 h 30 : Délibérations panel •

20 h 00 : Dîner•

Vendredi 22 février 2008

08 h 00 – 9 h 00 : Petit Déjeuner•

09 h 00 – 11 h 00 : Interview individuelle des candidats par les panélistes•

11 h 00 – 11 h 30 : Pause Café•

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11 h30 – 13 h 30 : Interview individuelle des candidats par les panélistes•

13 h 30 – 14 h 30 : Déjeuner•

15 h 00 – 17 h 00 : Délibérations panel•

17 h 00 – 17 h 30 : Pause Café•

17 h 30 – 19 h 30 : Délibérations panel •

20 h 00 : Dîner•

Samedi 23 février 2008

08 h 00 – 09 h 00 : Petit Déjeuner•

09 h 00 – 11 h 00 : Réécriture profiles par staff•

11 h 00 – 11 h 30 : Pause Café•

11 h 30 – 13 h 30 : Réécriture profiles par staff•

13 h 30 – 14 h 30 : Déjeuner•

15 h 00 – 17 h : Réécriture profiles par staff•

17 h 00 – 17 h 30 : Pause Café•

17 h 30 – 19 h 30 : Réécriture profiles par staff•

20 h 00 : Diner•

Dimanche 24 février 2008

08 h 00 – 09 h 00 : Petit Déjeuner•

09 h 00 – 11 h 00 : Réécriture profiles par staff•

11 h 00 – 11 h 30 : Pause Café•

11 h 30 – 13 h 30 : Réécriture profiles par staff•

15 h 00 – 17 h : Réécriture profiles par staff•

17 h 00 – 17 h 30 : Pause Café•

17 h 30 – 19 h 30 : Réécriture profiles par staff•

20 h 00 : Diner •

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LES CANDIDATSDu Burkina Faso•

Aminata Diallo

Aminata Diallo fut dès son adolescence heurtée par les traitements humiliants et injustes dont les jeunes filles enceintes étaient victimes au cours de leur scolarité.

Après des études à l’université de Dakar de 1979 à 1982, elle devient professeur de philosophie au lycée Bafuji à Gaoua puis au lycée Ouezzin Coulibaly à Bobo Dioulasso (Burkina Faso). La période de perturbations sociopolitiques que connut le Burkina au début des

années 80 fut le terreau de ses rêves d’équité et de justice.

Sa première décennie professionnelle sera jalonnée des luttes militantes dans le Mouvement Burkinabè des Droits de l’Homme et des peuples (MBDHP) et au sein du Syndicat National des travailleurs de l’éducation et de la Recherche. Cette militante ne tarde pas à s’investir dans la création d’associations dans la société civile se préoccupant des problèmes touchant les jeunes filles, et plus particulièrement du traitement de la sexualité en milieu scolaire. Sa personnalité attire et ses idées séduisent.

Sous son instigation et pour se donner des coudées franches dans son combat pour la promotion des droits de la jeune fille, l’association Maïa est créée et officiellement reconnue en 1998. Cette association est le fer de lance du combat d’Aminata Diallo, l’antidote pour lutter contre l’abandon scolaire massif chez les jeunes filles, abandon dû à la pauvreté, à la maltraitance des familles d’accueil, aux mariages précoces et forcés, aux grossesses précoces et non désirées et au SIDA. Le problème n’est certes pas nouveau mais on constate sa recrudescence. Ce qui est inédit au niveau de l’association Maïa, c’est l’approche novatrice visant à extirper le mal à la racine. Aminata et son équipe de femmes combattantes s’y emploient résolument par : la création d’un cadre d’écoute dans les établissements scolaires, la prise en charge globale du problème des jeunes filles, la réinsertion familiale scolaire et sociale des filles mères par I’ utilisation de la parenté à plaisanterie et la constitution de groupe de parole sur la sexualité dans les établissements scolaires ainsi qu’auprès des mères. C’est sur une telle trajectoire qu’Aminata Diallo braque son projecteur dans certains villages pour ouvrir des antennes afin de démultiplier ses actions.

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In her adolescence, Diallo was shocked by the humiliating treatment and unjust punishments inflicted on pregnant young girls in high schools and universities. After studying at the University of Dakar from 1979 to 1982, Aminata Diallo became a philosophy teacher at Bafuji Gaoua high school then Ouezzin Coulibaly high school in Bobo Dioulasso (Burkina Faso). She dreamed of a better world of justice and equality during a period of sociocultural and political disturbances in her country in the 1980s. Her first professional decade was marked by the difficult struggles of the Burkinabe Human and Peoples Rights Movement , a citizen sector organization fighting for human rights in Burkina Faso, and the National Union of Education and Research Employees. Due to Diallo’s attractive personality and appealing ideas she was asked to assume the responsibilities of the Coordinator of the Women and Children Division of the MBDHP from 1998 to 2002 and since 2003, she has served as the Coordinator of the French Movement for Family Planning.

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Paré Dieudonné

Paré Dieudonné est le type même du « self made man » dont le parcours est jalonné d’activités intenses dans des réseaux d’information et de communication pour le développement, de création d’emplois au profit de la jeunesse et de la formation sur le tas. Depuis 1988, sa devise est « d’informer, former, transformer pour développer ». Pour survivre et réunir les moyens afin de réaliser ses projets, il occupera diverses fonctions.

En 1997, il crée sa propre entreprise, avec un capital de départ de 5000 F CFA. Avec cette somme il démarre un atelier de restauration de documents en ne disposant que d’une boîte de colle et du matériel de récupération (cartons, vieux calendriers, etc.). L’initiative a du succès. Dans la foulée, il embraie sur la réalisation de son sous-projet de bibliothèque ambulante aménagée sur sa vieille motocyclette qui servira à joindre les travailleurs et autres acteurs de développement dans des villages autour de la ville de Bobo-Dioulasso afin de leur proposer de la lecture.

Il crée son centre d’information et de documentation pour le développement (CIDD) avec 4 000 ouvrages et une trentaine de périodiques nationales disponibles pour toutes les catégories de lecteurs. Le « Centre Baya Presse » a publié à ce jour 22 titres d’auteurs de différentes catégories, fait de la sous-traitance en imprimerie, assure des sessions de formation en techniques de gestion d’un centre de documentation, accueille des stagiaires pour la maîtrise pratique des techniques de reliure, ...

Le Centre de Paré a initié une dizaine d’activités génératrices de revenus et emploie aujourd’hui un effectif de sept employés permanents et trente cinq contractuels.

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Paré is a self-made man whose journey is marked by the establishment of successful development information and communication networks as well as the creation of youth employment and on the job training opportunities. Since 1988, he was dedicated to the idea of creating a venture: a news center for information and documentation. Adopting the motto « inform, train, transform for development », his principle objective was to promote reading and the importance of books among urban and rural youth. Paré knew that dedication was not sufficient to implement his idea; he understood that even with good intentions, it is not with the eyes that one kills the cobra. In order to survive and assemble the means to accomplish “his utopian dream” he worked as a substitute French teacher and a librarian at the West African Center for Economic and Social Studies (Centre d’Etudes Economiques et Sociales de l’Afrique de l’Ouest -CESAO). In 1997, he obtained the necessary initial capital of 5000CFA ($11USD) to launch his venture. He used these funds to open a workshop to restore documents with only a bottle of glue and restoration materials (cardboard, old calendars, etc). The initiative was successful. In the same breath, he adapted his motorcycle to launch a mobile library in order to connect the workers and other development actors in the villages near the city of Bobo-Dioulasso and offer the documents to them. All that he earned through this plan supported his dream to create a center of information and documentation for development (CIDD) with 4000 publications and over 30 national periodicals available on a wide variety of topics. With exemplary tenacity, Paré initiated a new dynamic within his venture: his Center, « Le Centre Baya Presse », emerged. To date, the Center has published 22 titles of different

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genres, made through a printing subcontract that provides management training for the documentation center and welcomes interns to master binding techniques, etc.

De la Gambie•Peter Famara Conteh

Peter Famara a débuté son éducation en 1973 à l’école primaire de Faraba Banta, où il a, en 1980, passé avec succès l’examen d’entrée à l’école secondaire Armitage. En 1985 il passe l’examen de haut niveau de niveau GCE O. De 1987 à 1989, il fut enrôlé à l’Institut du développement rural à Mansa Konko, où il acheva avec succès deux années d’études et obtint son certificat en développement rural intégré. En janvier 1996, il rejoint TARUD (Trust Agency for Rural Development)

comme coordinateur du projet alphabétisation des adultes, de la formation professionnelle et préscolaire. C’est au cours de cette période, qu’il a consolidé son idée sur l’alphabétisation méthodologique et l’approche de l’éducation des adultes. En février 2006, il eut l’opportunité d’assister l’Université Internationale de Wageningen en Hollande, suivit un cours international sur l’impact de l’apprentissage et de la gestion de l’évaluation et le suivi de la planification participative. Durant cette période, il a acquis beaucoup d’expériences dans les ONG et dans le développement social.

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Peter Famara started his academic career in 1973 at Faraba Banta primary school, where he sat to the common entrance examination and pass to Armitage High School, from 1980 to 1985 where he sat to the GCE O’ level examination. In 1987 to 1989, he was enrolled at the Rural Development Institute in Mansa Konko. Where he successfully completed a two year course on Integrated Rural Development studies and certificated.

In January 1996 he joined (TARUD) Trust Agency for Rural Development as adult literacy, skill training and pre-school project coordinator, until 30th December 2001. it is during this period he consolidated his idea of adult literacy methodology and approach to adult learning. In the year 2000, he underwent a diploma training program on gender and development studies at management Development Institute, Kanifing.

In February 2006 he was opportune to attend at Wageningen International University in Holland an International course on participatory planning monitoring and evaluation for managing and learning for impact.

Over the period he has obtained considerable experiences in NGO and social development related works, community development activities, net-working and working with women and cooperative groups.

Badara Jobe

Badara a été élevé dans la tradition agricole de la région, a travers des activités culturelles hétérogènes dans le commerce de l’arachide.

Il fit ses études primaires à Njawara et cultiva en même temps. Il partit à Banjul pour poursuivre ses études secondaires en 1971. Il fut employé comme assistant géologue dans le département de géologie.

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Il rejoignit plus tard l’union coopérative en tant que second superviseur dans un autre contexte rural de la ville de Gunjur dans la région ouest de la Gambie.

Lorsque son père décède en 1986, Badara décida de revenir à Njawara. Il vécut sans salaire durant cette période, il voulut faire la différence en essayant d’intégrer le savoir faire avec les pratiques agricoles recommandées, stratégie qui donna des résultas positifs.

Badara a toujours la conviction que la vie peut être très facile dans les zones rurales de Gambie si sa stratégie de plaidoyer des animaux errants, de la promotion de l’environnement et de l’attribution des terres aux femmes est un succès.

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Badara did his primary education in Njawara whilst engaged in farming with local practices. He proceeded to Banjul, the capital city to pursue his higher education in 1971. He finally end up having employment as a geology assistant under the geology department. He latter joined the cooperative union as a cooperative secco- supervisor in another rural setting in the town of Gunjur in the western region of the Gambia.

In 1986 when his father died, Badarra decided to come back to his original roots and found a complete different life and status co.

He was courageous with the vision that the village he love in his heart more than any thing will come back to its original state with a difference.

This time round no salary but a farmer with a difference, trying to integrate indigenous knowledge with recommended agricultural practice.

There were good results coming from this strategy and there was more collaboration with different extension agents that made the knowledge of sustainable farming evident.

As at now, Badara is the executive director of NATC which has gone beyond helping his own people but more than 150 villages with 33,000 beneficiaries.

With all the success registered, there is still need to fulfill the vision because poverty is still in the increase and live is still difficult to most farmers.

Still Badara has the conviction that life could be very easy in the rural Gambia if his advocacy strategy on stray.

Du Mali•

Ibrahim Ag Idbaltanat

Originaire d’une communauté pastorale du nord-est du Mali, Ibrahim a débuté sa carrière par des études de biologie à l’université de Bamako. Après avoir travaillé auprès des projets d’ONG dans la zone, et visité une expérience d’autopromotion dans le Yatenga au Burkina Faso, il a fondé GARI, une ONG nationale qui appuie des petites communautés éparpillées

dans la région en créant des écoles. Après avoir rendu visite à une organisation similaire au Niger voisin, Ibrahim a fait la promotion de la création de Temedt, une organisation dont il est le vice président qui prône un changement pacifique de la société et l’essor culturelle de la communauté des touaregs noirs qui acquièrent ainsi la parole pour la première fois.

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Cette occasion est vite saisie par les membres du groupe de touaregs noirs et en l’espace de 18 mois, 14 000 membres se sont inscrits : un bon indice de la réalité des besoins qu’incarne ce mouvement. L’association sensibilise les membres sur la nature de leurs droits en tant que citoyens, et projette de faire le plaidoyer de leur point de vue dans des affaires communautaires et domestiques. Temedt projette également d’encourager les maliens des autres groupes ethniques à faire partie de l’association et de prendre des actions similaires.

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Coming from a pastoralist community in north eastern Mali, Ibrahim began his career studying biology at university but left to help his parents manage traditional livestock breeding in order to support the rest of the family, and at the same time to persuade the community to send all the children to school where Ibrahim then became a teacher. Back in his home area he realised to what extent old habits of submission to social hierarchy and the complex social and economic realities of the zone prevented many people in the community from reaching their full potential. After working on NGO projects in the area, and visiting a community self development initiative in the Yatenga in Burkina Faso, he founded GARI, a local NGO in the zone, and began enabling scattered small settlements to set up schools as the first step in providing an alternative outlook to the children of families that had always accepted being the workers and domestic helpers of families that considered they had superior rights in the community. After visiting a similar organisation in neighbouring Niger Ibrahim was then instrumental in founding Temedt, the association of the Malian Black Tamacheq people whose leaders advocate peaceful social change and cultural promotion in their community, thus giving a public voice to the group for the first time. This opportunity for empowerment was immediately recognised by the members of the black Tamacheq group and in 18 months, the organisation had enrolled 14,000 members – an indication of the reality of the needs represented by the movement.

Boubacar Doumbiya

Enseignant d’art plastique, Doumbia s’intéresse particulièrement à la redynamisation des formes traditionnelles d’expression à travers le textile et le “bogolan” – teintures végétales et de terre –. Sa carrière, Boubacar l’a entamée dans un institut de formation pédagogique au sein duquel il a formé un jeune déficient auditif ne pouvant compléter l’école primaire. Cette expérience lui inspira la création d’un module de formation d’artisans pour la production de textiles de haute qualité sur le marché croissant du bogolan. Ce groupe compte aujourd’hui dix membres, tous travaillant dans le petit atelier de

Boubacar dans sa ville natale de Ségou.

L’approche innovante de cette formation d’une durée de deux ans, favorise l’autonomie des jeunes artisans qui apprendront à produire une œuvre de grande qualité (esthétique et pratique), tout en ayant accès à des informations basiques sur la gestion d’un commerce ainsi qu’un recours aux solutions de microfinance.

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A trained art teacher with special interest in the movement to revive traditional forms of expression using textile and “bogolan” mudcloth techniques, Boubacar began work in a teacher training college when he was asked to help train a young man whose hearing disability prevented him from finishing primary school. This was his inspiration for creating an approach to training artisans in producing high quality textiles for the growing market in bogolan. The group increased in size to about ten, all working in Boubacar’s small workshop in his native Ségou and moved later to a

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new site built in the distinctive Ségou style red adobe architecture. Some members of the group had no formal school background and together with their rural background this called for an innovative approach to training. Boubacar drew on the Bambara village Ndomo organisation as the new framework for vocational training of the young artisans.

Among the aspects of Ndomo training that differentiate it from other forms of vocational training in Mali are integration of aesthetic and practical teaching, life-skills including a micro finance savings plan, respect for the environment, involvement in marketing and access to income from the sales of group and individual production. The goal of the two year training (and there have now been several successive intakes of students) is to support and empower the young artisan in high quality production, and acquisition of basic information on managing his (or her) affairs on the way to becoming a fully independent craftsman. The organisation is now exploring other domains, particularly agriculture, in which this type of training will be applicable.

Du Sénégal• Ame THIAM

Thiam est un sénégalo marocain qui vit et travaille au Sénégal avec les séquelles de la Poliomyélite (handicap moteur) contractée en 1981.

Son premier contact avec l’ordinateur date de 1988, ainsi l’informatique et les sciences furent ses hobbies. Après le Baccalauréat Scientifique passé au Maroc, il étudia en Allemagne, avec une spécialisation en Marketing International et en Informatique de Gestion. De retour au Sénégal en 2002, il intégra le secteur privé puis le Ministère de la Culture où il occupa la fonction de Responsable Informatique.

Parallèlement à cet emploi, il intégra le mouvement associatif, notamment l’Association SOS Handicap en 2005 puis le Club Solidarité Numérique en 2007.

Ame THIAM a créé l’Association handicap.sn dont l’objet est : La promotion des NTIC pour soutenir les personnes handicapées à travers des projets communautaires innovants alliant sciences et progrès social. --------

Ame THIAM, sénégalo Moroccan, was born April 19, 1978 in Rabat, Morocco. He is married to a Senegalese and lives and works in Senegal with the consequences of Polio (a motor handicap).

His first contact with a computer was in 1988; in this way, data processing and the sciences were his hobby. After he completed a Bachelor of Science in Morocco, he studied in Germany with a concentration in International Marketing and Management. In Germany, he also participated in the creation of a Senegalese Association.

Alongside with his job, he joined the associative movement, notably The SOS Handicap Association in 2005 then the Club of Numeric Solidarity in 2007.

After the formulation of a plan of action, Ame THIAM created The Senegalese Handicap Association whose mission is the promotion of NTIC to support handicap individuals through innovative community projects combining science and social progress. This association has the domain name www.handicap.sn It brings to life the Handicap Work Group and projects to offer free web design templates to reinforce its team and boost the activities of the project.

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Ousmane Ndongo

M. NDONGO est un pur produit de l’éducation informelle. Après son baccalauréat, il a quitté le système éducatif pour s’engager dans le domaine social ce qui lui a permis de développer ses talents dans la poésie lyrique, l’écriture et comme graphiste et musicien.

Il fut, entre autres, membre fondateur du Front de la culture sénégalaise (CF), membre de la Cellule de linguistique et les langues nationales des FC. Son engagement dans le secteur de l’éducation ne l’empêcha pas de découvrir ses autres compétences. C’est de cette manière qu’il a réussi à exceller dans la photographie, la modélisation, la conception logo, batik et de la décoration. À la souplesse qui accompagne l’éducation informelle, il est devenu l’un des membres fondateurs, l’écrivain, sous éditeur et concepteur de plusieurs revues spécialisées.

Il a été en mesure de lier sa vaste expérience dans le programme d’alphabétisation des adultes à ses capacités en matière de conception en informatique ainsi il mit en place le premier programme au Sénégal pour traiter de façon globale le programme d’accès à l’ordinateur pour les adultes éduqués dans les langues locales. En 2007, il a procédé à la localisation en wolof du navigateur Firefox et Abiword.

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NDONGO is a pure product of informal education. After his baccalaureate he left the formal education system to engage himself in social matters which allowed him to develop talents in poetry and lyric writing and as a graphic designer, musician.

He was, among others, a founding member of the Senegalese Cultural Front (FC), member of la Cellule of Linguistics and the National Languages of the FC. His commitment in the education sector will not prevent him from discovering his other skills. It is in this way that he succeeded at excelling in photography, modeling, logo conception, batik and decoration. With the versatility that accompanies informal education, he became a founding member, writer, or sub-editor and designer of several specialized reviews and publishers.

He was able to link his extensive experience in adult literacy program to his capacities in design and computer and put in place the first program in Senegal to address in a comprehensive way the access to computer program for educated adult in local languages. In 2007 he carried out the localization in Wolof of the Firefox navigator and Abiword.

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L’EQUIPE ASHOKACoumba Touré,

Représentante régionale Sahel / Sahel Regional Representative

Coumba est une éducatrice, une actrice du changement et une artiste. Elle écrit et publie des livres pour enfants à travers la maison d’édition Falia. La stimulation de l’imagination et la consolidation de la citoyenneté chez les enfants sont liées à une initiative plus générale pour permettre aux jeunes et aux femmes de participer aux prises de décision et à la résolution des problèmes dans la société. Coumba se focalise sur l’éducation populaire comme moyen de

répandre la justice sociale et elle a contribué à la facilitation des centaines d’ateliers éducatifs à travers le monde sur le genre, la race, la justice économique, le VIH sida et le plaidoyer sociales. Dans le cadre de son travail, elle a été en partenariat avec diverses organisations : Institut pour l’Education Populaire à Kati, Mali, ACI Dakar Sénégal, The 21st Century Youth Leadership Movement Selma, Alabama, et Youth for Environmental Sanity à Soquel, California. Coumba intervient régulièrement dans des universités et conférences et est membre des conseils d’administration de plusieurs organisations citoyennes.

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A Senegalese native, Coumba is an educator, change-maker, and artist. She writes and publishes children’s books, using them to build a community that supports young people in creating their own learning tools and social change projects. Sparking imagination and strengthening citizenship in children is linked to a broader effort to enable young adults to contribute to decision-making and problem-solving in society. Coumba focuses on popular education as a means to spread social justice, and has been instrumental in facilitating hundreds of educational workshops worldwide on gender, race, economic justice, HIV-AIDS and advocacy. In her work, she has partnered with diverse organizations: Institute for Popular Education in Kati, Mali; African Consultants International in Dakar, Senegal; The 21st Century Youth Leadership Movement Selma, Alabama; and Youth for Environmental Sanity in Soquel, California. Coumba speaks regularly at universities and conferences and contributes as a Board member to several citizen organizations around the world.

Ndeye Binta HOUMA,Assistante de programme Sahel / Sahel Programme Assistant

Ndeye Binta a intégré l’équipe d’Ashoka Sahel en 2004 comme stagiaire pendant six mois. En septembre 2005, elle est rappelée par le bureau Ashoka Washington pour assurer l’intérim des postes laissés vacants par la représentante régionale et l’assistante de programme. Pendant un an, elle assurera la survie du bureau et coordonnera les activités du Fellowship. En septembre 2006, elle est recrutée

officiellement comme Assistante de Programme. Son travail se concentre principalement sur l’administration, la finance, et la logistique événementielle. Elle appuie également la représentante

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régionale dans le programme Venture (recherche et sélection d’entrepreneurs sociaux innovants) et Fellowship (redynamisation du réseau des Innovateurs sociaux).Elle est titulaire d’un diplôme de technicienne supérieure en Bureautique.------------

Ndeye Binta Houma joined the Ashoka Sahel team in 2004 as a trainee for six months. In September 2005 she was called back by the Ashoka Washington office to stand in for the posts vacated by the Regional Representative and Program Assistant. For one year she ensured the office stayed open and coordinated the Fellowship activities. In September 2006 she was officially hired as Program Assistant. Her work focuses mainly on administration, finance and event management, but she also supports the Regional Representative in the Venture program (search and selection of innovative social entrepreneurs) and the Fellowship program (revitalizing the network of social innovators).She holds a higher technical diploma in office technology.

Violet Diallo,Représentante volontaire au Mali / Volunteer Representative in Mali

Formée comme assistante sociale au Royaume-Uni, Violet a déménagé en Afrique en 1970 pour découvrir ce que c’est de vivre en tant qu’étrangère. Elle l’a découvert en travaillant continuellement depuis cette date, d’abord en Afrique du nord, et ensuite au Sahel, prenant racine au Mali où elle s’est mariée et a une famille étendue.

Après avoir travaillé auprès d’organisations de développement et des missions diplomatiques, travaillant comme interface entre cultures différentes, elle a

fondé un petit groupe - GAP, le groupe d’appui aux programmes, en garantissant la recherche, rend compte et traduit pour divers clients. Violet sert de « boîte à lettres » pour Ashoka au Mali depuis les années 1980 (on a perdu la trace de la date de départ). Elle a crée et enrichi une base de données de contacts sous tous ses aspects de la vie au Mali, et s’intéresse particulièrement aux questions d’éducation et de santé qui pose problème dans la vie de tous les jours des familles maliennes.

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Trained as a social worker in the UK, Violet moved to Africa in 1970, to see what it was like to live as a foreigner. She has found out by working in North Africa and the Sahel continuously since then, finally taking root in Mali where she married and has an extended family.

After working with development organisations and in diplomatic missions, acting as an interface between different cultures, she has opened a small group called GAP that covers support work for development initiatives, undertaking research, reporting and translation for a variety of clients. Violet has acted as Ashoka’s “letterbox” in Mali since the 1980s (we have lost track of the original date). She has accumulated an inbuilt database of contacts on many aspects of life in Mali, and has a particular interest in questions of education and health that pose problems for the daily life of Malian families.

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Jennifer Monroe

Jennifer a commencé avec l’équipe Global Development d’Ashoka en août 2007. Fille d’un soldat, l’expérience internationale de Jen a commencé à un jeune âge avec le Japon et la Corée du Sud, où elle a vécu et a voyagé intensément. A l’université elle a mené un mouvement estudiantin contre l’enfant soldat et était très active dans divers projets tels les droits des femmes, les droits de l’homme et le journalisme progressif. Elle a également travaillé avec des enfants déficients mentaux comme aide soignante et a été interne au Camp Lejeune comme aide technicienne. Jen a passé plusieurs mois au

Mali et en Ouganda, où elle a fait la recherche sur les mouvements sociaux et les organisations communautaires. À son retour, elle a co-fondé une organisation à but non lucratif et un programme de stage qui appuie le développement communautaire en Ouganda et facilite la pensée critique et l’action sociale dans la formation des étudiants. En tant qu’étudiante, Jen a travaillé comme assistante dans le domaine de l’entreprenariat et a été présentée à Ashoka. « Comment changer le monde : Entrepreneurs sociaux et le pouvoir des nouvelles Idées » de David Bornstein l’a convaincu qu’elle avait trouvé une organisation de défit et de gratitude. A l’université de la Caroline du Nord à Chapel Hill, elle a reçu un B.A. d’études internationales accentuées sur l’économie mondiale, le développement et l’Afrique.

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Jen joined Ashoka’s Global Development team in August 2007. The daughter of a Marine, Jen’s international experience began at a young age in Japan and South Korea, where she lived and traveled extensively. In college she led a student movement against child soldiering and was active in various projects in women’s rights, human rights and progressive journalism. She also worked with children with developmental disabilities as a respite care provider and interned at Camp Lejeune as an engineering aid. Jen spent several months in Mali and Uganda, where she completed independent research on social movements and community organizing. Upon return, she co-founded a non-profit organization and internship program that supports community development in Uganda and facilitates critical thinking and social action in students. As an undergraduate, Jen served as a research assistant in the field of entrepreneurship and was introduced to Ashoka. David Bornstein’s “How to Change the World: Social Entrepreneurs and the Power of New Ideas” convinced Jen that she had found an organization both rewarding and challenging. A graduate of The University of North Carolina at Chapel Hill, she received a B.A. in International Studies with an emphasis on Global Economy, Development and Africa.

Hamidou Benoit OUEDRAOGOReprésentant volontaire au Burkina Faso / Volunteer Representative in Burkina Faso Hamidou Benoit OUEDRAOGO a commencé sa carrière professionnelle comme un petit instituteur de brousse. Il entreprit de transformer son école marginale en école pilote en introduisant les méthodes actives. Il consacre quatre années d’études à l’école des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS)

de Paris, l’Université Lyon 2, l’Institut Sociales en Sociales Appliquée à Lyon. Il participe à la

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création de l’Université Coopérative International (UCI), une université hors les murs. Au Burkina, il participe depuis 1983 à la création de l’ABRADD (une association burkinabè de Recherche action et d’Auto–Formation pour la formation permanente des agents de développement rural. Les autorités burkinabè font appel à lui pour repenser le système national de formation des jeunes agriculteurs. Il organise le 4ème congrès mondiale des jeunes agriculteurs qui s’est tenu pour la première au Burkina en 1983 réunissant, les délégués des jeunes agriculteurs de 80 pays. Il est l’initiateur en de la première campagne nationale d’alphabétisation rapide..Aujourd’hui, il est consultant et travaille avec les OIG internationales telles que le CILSS, le Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest et la Fondation Ashoka. Il est depuis plus de 10 ans le représentant bénévole Ashoka/Sahel au Burkina.

Hamidou Benoit OUEDRAOGO started as a primary school teacher in villages. He has been a leader in introducing active methodologies in the school curriculum. He pursue his study at l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS) in Paris, and the l’University of Lyon 2, l’Institut Sociales en Sociales Appliquée in Lyon. He participated to the creation of l’Université Coopérative International (UCI). In Burkina Faso since 1983, he participate to the creation of the Burkina association for research and action for on going training of rural development agents. He organized the 4th congress of young farmers bringing together delegates from more than 80 countries. He is the initiator of literacy campaign that touched more than 31000 people. He is consulted by the government of Burkina Faso to rethink the national training system for farmers.Today he is a consultant, he works for international organizations like CILSS and since ten years a volunteers representative for Ashoka.

LES PANÉLISTESClaude Ariste

En partant du niveau local pour atteindre l’échelon national, Claude Ariste est en train de changer les règles d’interaction et de fonctionnement pour ce qui est du secteur des fruits et légumes au Burkina Faso. C’est ainsi qu’il montre aux producteurs comment s’organiser autour de l’idée de bénéfice économique pour la communauté. Il démontre pourquoi c’est dans l’intérêt des producteurs de se regrouper en coopératives aux niveaux local, régional, et national. Le processus que Claude a mis en place aide les producteurs à améliorer de manière substantielle la qualité des produits, ce qui peut justifier

des prix mieux adaptés. Il les encourage aussi à décider ensemble d’un juste prix de marché pour leurs produits, au lieu de se faire mutuellement une guerre des prix et, à créer un système collectif de marchandage et de négociation pour l’obtention d’un juste prix qui convienne à tous. Ce processus crée un changement de mentalité, celle d’une entreprise informelle et de subsistance à celle d’activités commerciales axées sur le marché et mieux organisées qui créent un système durable de soutien, de formation et de revenus pour les habitants des zones rurales.

Pour créer ce changement, Claude travaille en étroite collaboration avec les petits et grands

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producteur(trice)s burkinabé. Alors qu’il y a un grand nombre d’associations de producteurs dans tout le pays, l’organisation de Claude est la seule qui ait une aussi grande portée, qui maximise avec succès non seulement le processus de production (du champ au marché) mais aussi les aspects de formation et de marketing du secteur des fruits et légumes.

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From the local to the national level, Claude Ariste is changing the patterns of interaction in Burkina Faso’s fresh produce sector by showing the farmers how to organize around the idea of community economic benefit. He is demonstrating why it is in farmers’ best interest to be linked in cooperatives at the local, regional, and national levels. The process Claude has set up helps farmers to grow better quality produce that can justify fair prices. He also encourages them to mutually decide on a fair price for their goods at the market, instead of undercutting each other to make a sale, and to create a system of collective bargaining and negotiation for a fair price that helps everyone. This process creates a mindset change from one of subsistence and informal business to one of market-oriented and better organized trade that builds a sustainable system of support, training, and revenue for rural people.

To create this change, Claude is working closely with small- and large-scale, male and female Burkinabé producers. While there are a large number of farmers’ association throughout Burkina Faso, Claude’s is the sole organization of such broad scope, which successfully maximizes not only the production process (from field to market), but also the training and marketing aspects of the fresh produce sector.

Gamer A. Dicko

Né au Gourma, la zone sud du fleuve Niger au nord du Mali, Gamer Dicko se considère d’abord comme un homme de l’agriculture pastorale, et ensuite comme journaliste.

Après avoir reçu une licence en anglais à l’Université de Bamako, il fut sélectionné pour être formé au CESTI, l’école de journalisme à Dakar qui dessert la zone francophone de l’Afrique Occidentale. Il obtient après ses études, un poste à l’Essor, le journal gouvernemental du Mali. Au lendemain

du changement de régime au Mali en 1991, le journal a pris une position globale sur la couverture des informations, Gamer Dicko est au coeur de ce mouvement, étant l’un des journalistes les plus expérimentés du journal.

Gamer est l’auteur du premier exemple de journalisme d’investigation soutenu, centré sur le problème du trafic de personnes, avec une série de trois articles sur les jeunes élèves coraniques exploités effectuant de durs travaux agricoles dans la zone irriguée de l’Office du Niger, et dont tous les revenus sont accaparés par leurs enseignants. Au moment où les rapports de presse internationaux se focalisaient sur des questions de trafic d’enfants maliens en Côte d’Ivoire, cette investigation était courageuse et a marqué un tournant, l’opinion public a commencé à réfléchir sur le besoin de protection de l’enfant, et pas seulement de l’autre côté de la frontière. D’autres journalistes ont suivi cet exemple en regardant de près des questions telles que l’emploi des enfants dans le maniement des matériaux de construction et dans le traitement des travailleurs domestiques.

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Born in the Gourma area south of the river Niger in northern Mali, Gamer Dicko counts himself a pastoralist first and then a journalist. He was sent to secondary and Koranic school in Timbuktu where his curiosity also led him to follow biblical courses at the local Evangelical Church in order to get a rounded view of the world.

He is a skilled commentator on social affairs, writing a lively regular column on police news in a distinctive style that Malians enjoy and that encourages reflection on matters such as sources of family dramas, attitudes to women, how confidence tricksters prey on a gullible population, etc. He is the author of the first sustained investigative journalism on the serious social problem of people trafficking, with a three part serial on the story of young Koranic students exploited through hard agricultural labour in the huge irrigated rice growing area of the Office du Niger, with all wages being pocketed by their teachers.

Dicko is a scrupulously professional journalist, refusing to write news that he has not first verified himself. He has also provided insider accounts of social problems in northern Mali, an innovation in a country where north and south tend not to understand each other’s motivations and problems.

Awa Fall Diop

Mme Fall-Diop améliore les images négatives des femmes dans les manuels scolaires publics, le but étant de produire plus d’images et de comportements du genre neutres dans l’éducation des enfants. Actuellement, la discrimination du genre est implicite dans les et techniques d’enseignement, les outils, les médias pédagogiques et les personnes employées pour enseigner.

Croyant que les manuels qui dépeignent les hommes et femmes d’une manière plus égalitaire va avoir un effet d’entraînement sur les relations sociales des

hommes et des femmes au sein du système scolaire et dans la société, Awa a créé un nouveau programme sur les modèles positifs du rôle des femmes illustrant le potentiel de ces dernières et destiné aux enfants de bas âge à l’enseignement secondaire. De plus, faisant le lobbying auprès des gouvernements pour instituer ce programme, elle enseigne aux élèves, et forme les enseignants à la sensibilité et l’éducation du genre neutre.

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Awa Fall-Diop is undoing negative images of women in public school textbooks, with the broader objectives of producing more gender-neutral images and behaviour in children’s education. Currently, gender discrimination is implicit in all of its teaching materials and techniques, its pedagogical tools and media, and the persons employed to teach.

Believing that textbooks that portray men and women in a more egalitarian way will have a domino effect on gender relationships within the school system and in society, Awa has created a new curriculum, intended for children from an early age, through secondary education, that creates positive female role models who exemplify women’s potential. In addition to lobbying governments to institute this curriculum, she is teaching students gender-sensitivity and training teachers in gender-neutral education.

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Assetou Founé Samaké

Mme Assétou SAMAKE est une biologiste généticienne de formation, et professeur d’Université. Elle dispense des cours à l’Université de Bamako depuis 1993. Présentement elle est chargée de la promotion de la culture scientifique à la Faculté des Sciences et Techniques. De 2000 à 2004 elle a travaillé à l’ONG Winrock International sur le Programme Leadership des

Femmes dans l’Agriculture et l’Environnement et sur le programme de Lutte contre le Trafic des Enfants et la promotion de l’Education communautaire.

De 2005 à 2006, elle été consultante indépendante et membre du Comité d’organisation du Forum mondial Polycentrique de Bamako, où elle fut responsable de la commission thématique.

Depuis 2006, elle est la Coordinatrice scientifique et cofondatrice de L’Institut de Recherche et de Promotion des Alternatives en Développement (IRPAD).

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Ms. SAMAKE is formed in genetics biologist geneticist training, and University Professor. She offers courses at the University of Bamako since 1993. Currently she is responsible for the promotion of scientific culture at the Faculty of Science and Technology. From 2000 to 2004 she worked on the NGO Winrock International Leadership Program on Women in Agriculture and Environment and on the program of Combating Trafficking in Children and the promotion of Education. From 2005 to 2006, she was an independent consultant and member of the Organizing Committee of the World Forum Polycentric Bamako, where she was responsible for the thematic committee. Since 2006, she is the scientific coordinator and co-founder of the Institute for Research and Promotion of Alternatives in Development (IRPAD).

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NUMEROS UTILESSanté:

CMS - Centre Médico Social - Bamako tél: 222 50 72

Hôpital du point G - Bamako tél: 222 50 02 / 03

Hôpital Gabriel Touré - Bamako tél: 222 27 12

Transport :

Location de taxis à la journée - Bamako tél: 222 25 25

La Malienne Automobile - Bamako (franchisé HERTZ, location de voitures de tourisme, 4x4 et véhicules de luxe) tél: 224 67 68 / 224 28 56 fax: 224 12 41 Dimanche et jours fériés: tél: 677 15 55 Hertz Aéroport: tél: 220 51 26

Staff ASHOKA:

Coumba Touré: 221 77 638 35 13

Violet Diallo: 223 672 32 71

Djenné Hôtel: 223 221 30 82

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NOTES