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PROCÈS-VERBAUX DES SÉANCES DU COMITÉ

Procès-verbal de la réunion du 8 octobre 1934Présents : MM. Joyant, Le Roux, Deymié, dfâ

Rouville, Renaud, Hupner, Geny, Augustin,Villevieille, Ricard, Bisch, Gaspard, Prot,Ninck, Buisson, Weill.

Excusés: MM. de Berc, Tarnier, Schwartz,Crescent, Michel, Noël, Cointe.

Conformément à la demande de plusieurs camara-des, le Comité décide que, en règle générale, ses séan-ces auront lieu le deuxième mardi de chaque mois.

La date de la prochaine séance est donc fixée aumardi 13 novembre à 14 h. 30.

M. le Président fait connaître que depuis la der-nière réunion du Comité il a appris le décès de MM.Bailly, Ruffieux, Bresse, Magnier et Renard.Il adresse au nom du Comité un souvenir ému à lamémoire des camarades disparus.

M. le Président fait connaître qu'il a reçu depuisla dernière réunion avis de la démission du P.C.M.de MM. Sorba et Chevreux, Ingénieurs ordinairesP.C. en retraite; il en a été pris acte.

Bulletin du P. C. M.

A l'occasion de la publication du numéro du Bulle-tin du mois d'octobre, M. le Président tient à félici-ter M. Prot de la tenue exceptionnelle qu'a prise lebulletin depuis qu'il s'en occupe.

Dans le dernier numéro il a été ouvert une rubrirque « adjudications » qui pourra rendre de grandsservices aux camarades en les renseignant sur lesprix et rabais obtenus dans les adjudications.

M. Prot demande que les Ingénieurs acceptentd'alimenter régulièrement cette rubrique. Il signaleégalement qu'à plusieurs reprises on lui a demandéd'ouvrir une rubrique récréative. Il fait appel, dansce but, aux camarades qui pourraient lui envoyer desproblèmes de bridge ou des mots croisés.

M. le Président fait remarquer que toute amé-lioration rendant le bulletin plus vivant et plus lupeut avoir une heureuse influence sur son budget depublicité, et par suite sur le budget du P.C.M.

Conversation avec les Ingénieurs T.P.B.

M. le Président fait connaître qu'il a eu une con-versation avec M. Letrillard; la Commission exe-cutive du Syndicat serait désireuse de reprendre lesconversations avec le P.C.M. pour réviser les règles delépartition des honoraires pour travaux communaux.Une Commission, comprenant MM. Schwartz, Tar-

nier et Ludinart, est désignée pour reprendre lesconversations avec les Ingénieurs T. P. E.

Le Syndicat des ingénieurs T.P.E. se préoccupeactuellement de réunir un dossier comparant les si-tuations respectives, après les abattements faits surles traitements et indemnités, des fonctionnaires desdivers ministères, en particulier celles des fonction-naires relevant du Ministère des Finances.

Il apparaît qu'il y aurait intérêt à faire un travailde même nature pour les fonctionnaires supérieurs ;Renault est chargé de réunir la documentation né-cessaire.

Indemnités.

M. le Président fait connaître que d'après lesrenseignements qui lui ont été communiqués, la Com-mission destinée à régler le régime des cumuls etindemnités, prévue par le décret du 4 avril 1934 n'esttoujours pas constituée. En attendant, le Ministèredes Finances a demandé au Ministère des Travauxpublics une proposition ferme d'abattement sur lesindemnités susceptibles de constituer une solutiond'attente.

Le Ministère avait proposé un abattement de 15 %sur les crédits d'indemnités, étant entendu qu'il seraittenu compte dans ces 15 % de l'abattement déjà réa-lisé au titre des réductions de traitement. Le Minis-tère des Finances a répondu par une demande d'abat-tement de 20 %, ce dernier taux ayant été envisagéau cours de sa dernière séance par la Commission desEconomies.

Le Ministère des Finances a d'ailleurs invité lesdifférentes administrations ayant des cadres techni-ques supérieurs (aéronautique, manufactures del'Etat, Postes et Télégraphes) à pratiquer un abatte-ment de 20 % sur les crédits d'indemnités et auraitfait état, à cet égard, de l'agrément du Ministère desTravaux Publics, qu'il aurait présenté comme acquis,ce qui est inexact.

M. Joyant croit savoir que les ministères intéres-sés ne se sont nullement déclarés d'accord sur cetabattement dans des cas analogues. Il rend compteque la question a fait l'objet d'un examen entre lesreprésentants de la Fédération des cadres techniquessupérieurs.

Questions diverses.M. Ricard signale que les instructions limitatives

données aux fonctionnaires du Ministère des Tra-vaux Publics en matière d'expertise, n'ont pas leur

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équivalent dans les autres départements ministériels.Il cite, à cet égard, le cas particulièrement choquantde la désignation d'un inspecteur du travail pour uneimportante expertise minière.

Une lettre ayant été adressée au Ministère du Tra-vail pour demander si le fonctionnaire en questionavait été autorisé à accepter cette expertise, le Mi-nistre du Travail aurait répondu qu'aucune instruc-tion n'obligeait, dans son département, les fonction-naires à solliciter l'agrément de leurs chefs lorsqu'ilsétaient désignés par le Tribunal comme experts.

M. Ricard demande que la même latitude soitdonnée aux Ingénieurs.

M. le Président fait connaître que la question duremplacement de M. Mal terre comme InspecteurGénéral de l'Hydraulique, au Ministère de l'Agricul-ture, se pose; il serait important pour l'ensemble ducorps que les candidats, Ingénieurs en chef anciensou jeunes Inspecteurs généraux, se présentent pource poste.

M. Geny signale que, par suite du décès deM. Porcher, Ingénieur en Chef du Génie Rural, lachaire de mécanique et machines, que celui-ci occu-pait avec beaucoup de distinction à l'Institut agrono-mique, .est actuellement sans titulaire. Les camaradesqui auraient des titres à faire valoir pour cette chairepourraient se renseigner auprès du camarade Aille-ret, Ingénieur des Ponts et Chaussées, Professeur àl'Institut agronomique.

M. Hupner signale la réglementation nouvellerelative au régime des retraites des fonctionnaires detous grades en service détaché. Les répercussions destextes récents devront être examinées et faire l'objetd'une discussion à la prochaine séance du Comité.

M. Renaud demande que la question des projetsde loi relatifs aux travaux de voirie soient repris au-

près de M. Gaussorgues, nouveau directeur del'Administration départementale et communale auMinistère de l'Intérieur. Le moment paraît bien choisipour reprendre cette question qui pourrait être réso-lue en même temps que la réforme de la comptabilitévicinale que le Ministère étudie actuellement.

En raison de l'absence de M. Tarnier qui a établile projet de réforme, il est décidé que la question serareprise à la prochaine séance du Comité et qu'il yaura lieu de faire une démarche auprès de M. Gaus-sorgues.

Plusieurs camarades signalent que les mesures decoordination du rail et de la route nécessiteront l'or-ganisation d'un service chargé de contrôler l'exécu-tion des accords entre transporteurs ou de la régle-mentation intervenue d'office. Comment ce servicesera-t-il organisé et quel rôle incombera-t-il auxcamarades du P. C. M.? Le Comité invite le bureauà se renseigner à ce sujet.

M. Deymié demande au Comité de mettre à l'étudela question de la tournée 1935. Il demande si le pro-jet de voyage en Russie doit être repris ou si unvoyage à plus courte distance doit être envisagé. Lescamarades qui auraient des suggestions à présentersont priés de les faire connaître.

M. le Président signale qu'un certain nombre demembres du Comité voient leur mandat venir à expi-ration en janvier 1935. Des élections partielles sontnécessaires, tant au Groupe de Paris, que pour lanomination de plusieurs délégués généraux. Le Secré-tariat devra, très prochainement, envoyer les avis devacances prévus par l'art. 9 des statuts, en vue deprovoquer les candidatures.

La séance est levée à 16 heures.Le Secrétaire.A. MAYRR

Le Président.JOYANT.

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RÉDUCTION DES INDEMNITÉS DE "L'ART. 2

MINISTÈREdes

TRAVAUX PUBLICSPersonnel

Ier Bureau

RÉPUBLIQUE FRANÇAISEParis, le 18 Octobre 1934.

Le Ministreà Messieurs les Ingénieurs en chef des

Ponts et Chaussées et des Mines.La question de la réduction à opérer, par appli-

cation de l'article JJ de la loi du 28 février 1933,sur les allocations accordées aux Ingénieurs desPonts et Chaussées et des Mines, conformément auxdispositions des Décrets du 20 juin 1929, fait actuel-lement l'objet d'un échange de correspondance entrel'Administration des Travaux publics et celle desFinances, en vue de la décision à intervenir.

Dès maintenant, l'Administration des Finances aprescrit d'opérer une réduction de 20 % sur le mon-tant desdites allocations à dater du 1" octobre cou-rant. Il y a lieu d'appliquer cette mesure, qui res-terait provisoire jusqu'au jour où sera prise la déci-sion définitive, dont la date d'exécution pourra d'ail-leurs être antérieure à celle du Ier octobre.

Je vous prie donc, pour le moment, de tenircompte, à partir de cette dernière date et jusqu'à nou-vel ordre, dans le mandatement des allocations dontil s'agit, de la réduction ainsi indiquée.

Cette réduction ne s'applique pas, toutefois, auxallocations qui ont été ou seront fixées par unedécision ou un arrêté postérieurs au Ier octobre.

Par autorisation :he Directeur

du Personnel, de la Comptabilitéet de l'Administration Générale,

MINISTERSdes

TRAVAUX PUBLICSComptabilité2" Bureau

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

Paris, le 19 octobre 1934.

Le Ministre,

à Messieurs les Ingénieurs en chef desPonts et Chaussées et des Mines

Ordonnateurs secondaires.

Comme suite à ma circulaire du 18 octobre cou-rant, relative à la réduction de 20 % que doiventsubir, à dater du Ier octobre 1934, les allocations attri-buées par application des décrets du 20 juin 1929 auxIngénieurs des Ponts et Chatissées et des Mines, j'ail'honneur de vous faire connaître que, conformémentaux dispositions de ma circulaire série B N° 35 du17 avril 1934 (page 6), la réduction dont il s'agitest exclusive du prélèvement institué par le décret-loi du 4 avril 1934.

Par suite, ce prélèvement cessera d'être exercé surles dites allocations et portera uniquement sur lestraitements à partir de la date précitée du iar octo-bre 1934.

Par autorisation :

Pour le Directeurdu Personnel, de la Comptabilité et de

l'Administration générale,

Le Sous-Directeur,E. BOUVET.

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Fédération des Associations

des Cadres Supérieurs Techniques des Services publics

Le Conseil de cette fédération qui, comme on sait, suite de la décision prise, de façon unilatérale, par leréunit, avec le P.C.M., les associations des Ingénieurs Ministère des Finances, de réduire brutalement dedes P.T.T., des Manufactures de l'Etat et de l'Aé- 20 % les indemnités de technicité ou similaires,ronautique, s'est réuni, le jeudi 18 octobre, sous laprésidence de M. Boquien, Inspecteur général des II s'est également préoccupé des projets de ré-Manufactures de l'Etat. forme du Conseil National Economique et de la re-

Le Conseil a examiné les mesures à prendre à la présentation de la Fédération dans ce conseil.

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TOURNÉE EN IRLANDE :D

par MM. DE ROUVTIXE, Ingénieur en chef, et LAMOUROUX, Ingénieur des Ponts et Chaussées.

Le groupe principal, arrivant d'Ecosse, a débar-qué à Belfast même le dimanche iœr juillet, au petitjour, rejoint par quelques participants venus pourprendre part à la seule tournée d'Irlande.

Le groupe ainsi complété partit aussitôt en auto-car pour la route de corniche, en partie nouvelle, quilonge la côte au nord de Belfast, jusqu'à la célèbreChaussée des Géants.

L'atmosphère, brumeuse au début, a permis ce-pendant d'observer de curieux effets de lumière, etdes vues de demi-brume sur une mer par endroitsargentée.

Un court arrêt a permis de voir le château du

venus aimablement nous recevoir .Après les allocu-tions d'usage, des chansons irlandaises ont achevéde rapprocher les deux groupes français et irlandais.

Le lundi 2 juillet a été employé à visiter en auto-car le barrage du réservoir du Silent Valley, dontle nom répond bien au caractère du lieu.

Réservoir de la Silent Valley

Ce réservoir, inauguré le 24 mai 1933, est destinéà l'alimentation en eau de la Ville de Belfast. Il estétabli dans une vallée encaissée qui a été barrée parun barrage poids, du type digue en terre avec noyau

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Chantiers de Constructions navales Harland et Woolf, à Belfast

marquis de Londonderry, pourvu de créneauxcomme beaucoup de constructions de ce genre enGrande,-Bretagne, et dont le parterre pouvait se com-parer à un jardin romain; les fausses fenêtres simu-lant des rideaux peints sur métal au Heu et placedes vitres produisent un effet d'un autre ordre.

La côte d'Ecosse et les îles adjacentes, qu'on avaitquittées la nuit précédente, apparaissent dans le loin-tain, puisqu'elles se rapprochent beaucoup de l'Ir-lande en cet endroit.

La Chaussée des Géants a produit son effet habi-tuel, et les tuyaux d'orgue alignés à différents étagesont été parcourus avec curiosité.

En rentrant de cette jolie tournée, nous avonstrouvé, à l'hôtel de Belfast, une importante déléga-tion de l'Association des Ingénieurs Civils de Bel-fast qui, avec des membres de leurs familles, sont

(1) La tournée en Ecosse, qui a précédé celle d'Irlande,fera l'objet d'un compte rendu ultérieur.

central imperméable. La capacité du réservoir estde 3.000.000.000 de gallons (4 1. 5 par gallon).

La coupe du barrage est donnée sur le croquis ci-contre. L'une des seules difficultés de sa construc-tion fut la nécessité de prolonger le noyau centralimperméable du barrage par un écran imperméableen béton dans le sol de fondation perméable et dedescendre cet écran imperméable jusqu'à 70 m. deprofondeur .

Pour la construction de cet écran (de 2 m. de lar-geur), on employa la méthode par rabattement de lanappe aquifère, en établissant, sur l'axe de l'écran,des puits circulaires d'épuisement de 3 m. 10 dediamètre foncés à l'air comprimé avec cuvelage enfonte. Ce cuvelage est constitué par des élémentsboulonnés et rajoutés au-dessous du cuvelage exis-tant au fur et à mesure du déblaiement.

Ces puits étaient espacés de 20 m. d'axe en axeet descendus à 70 m. de profondeur. Outre ces puits

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situés sur l'axe de l'écran, trois autres puits furentfoncés en amont de l'écran, en des points où larodhe était particulièrement perméable.

La construction de l'écran lui-même se fit par fouil-les blindées de 2 m. de largeur descendues à secgrâce au rabattement de la nappe aquifère.

Le blindage de ces fouilles était constitué par desarcs en fonte de 2 m." 20 de longueur (suivant lacorde), de faible hauteur, mis en place au fur et àmesure du déblai, et boulonnés sur les élémentsprécédents.

La largeur de la fouille étant de 2". m., la fouilledu rideau étanché se présenta sous la forme de

aussi reliée aux deux tuyaux de o m. 90 par deuxcanalisations de o m. 60.

Les deux canalisations de o m. 90 traversent lecorps du barrage à l'intérieur d'une galerie souter-raine. A la sortie aval de la galerie souterraine, cescanalisations comportent des vannes de prise d'eau,qui amènent l'eau dans des bassins de traitementpar le chlore gazeux. Après ces vannes, ces canalisa-tions de o m. 90 sont prolongées jusqu'à un déversoirmaçonné et servent de déversoir normal au réservoir.

Il existe un déversoir de sécurité constitué par unetour maçonnée construite dans le réservoir à peu dedistance du barrage et dont le bord supérieur circu-

BELFAST WATER WORKSüi.LEriT VALLEY R£U£.RVÜJR

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Coupe dans le remblai.

cellules juxtaposées de 2 m. de largeur, 2 m. 20 delongueur, s'appuyant sur des puits espacés, de 20 m.Les étais, à la naissance des arcs, étaient espacés de2 m. 20.

La prise d'eau est une vaste tour circulaire enmaçonnerie comportant une colonne centrale en acier

' (de l'ordre de 2 m. .de diamètre) à laquelle aboutis-sent deux prises d'eau :

l'une au 1/4 supérieur, •l'autre à la moitié de la hauteur.Une troisième prise existe au niveau inférieur de

'la tour (la prise d'eau du bas est double) et commu-nique directement avec les deux canalisations deo ni. 90 de.diamètre qui servent à l'évacuation deTeâù "ainsi puisée. La colonne centrale en acier est

laire est établi au niveau maximum que ne doit pasdépasser la retenue d'eau.

Cette tourrdéversoir aboutit à un déversoir ma-çonné situé à l'aval du barrage, un peu à l'aval dudéversoir normal, au milieu de son canal d'évacuation.

Quelques-uns d'entre nous ont pu prendre letemps de jeter, au retour à Belfast, un coup d'œilsur les fameux chantiers maritimes de MM. Har-land et Woolf, qui ont longtemps construit les plusgrands paquebots anglais; deux navires pour l'UnionCastle Line étaient notamment sur cale. Les ateliersnous ont paru vastes et dégagés, quoique anciens.

A la fin de la même journée, le groupe s'est renduen chemin de fer de Belfast à Dublin.

Cette dernière ville donne bien l'impression d'une

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capitale, possédant beaucoup de grandes rues lar- Patrick contient une collection de drapeaux de lages, bien qu'en arrière, on trouve assez vite des ruel- guerre ; on y voit un style gothique assez sec et trèsles plus mal tenues, d'ailleurs, que véritablement mi- restauré Le musée national de Dublin renferme deséreuses. On a admiré notamment un beau jardin vieux et très curieux bijoux

botanique, la bibliothèque du Trinity College, avec Le début de l'après-midi du 3 juillet a été employésa voûte en bois, ses « incunables » ; il faut rappe- à visiter les installations du chemin de fer électrique1er que ce collège a été fondé par la Reine Elisabeth de banlieue avec motrice à accumulateurs reliant Du-pour angliciser l'Irlande. Parmi les églises, Saint- blin à Bray. Nous nous sommes particulièrement inté-

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ressés à la visite de la station de recharge au tei mi-nus de Bray.

Station de recharge des locomotives à accu-mulateurs (système Drumm) de la ligneDuJblïn-Bray de la Great-Southern-Rail-ways.

Les batteries Drumm sont des batteries à élémentszinc-nickel avec potasse. Ces batteries peuvent, pa-ratt-il, subir de grandes intensités de courant sans

de charge en débitant sur un redresseur à vapeurde mercure.

La rechaige des batteries des locomotives se faitdurant l'arrêt du tram à Bray, soit en 40 minutes

Un tram normal comprend deux doubles voitu-res et une voiture sandwich.

Chaque double voiture possède une batterie decapacité de 600 ampères-heure, sous 600 v.

Le rendement du poste de transformation de Brayserait de 92 %, et le rendement général de l'installa-

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Ouvrages du Silent Valley — Vue du cuvelage métallique

dégradation de leurs plaques ; de plus, elles sont trèsrésistantes et ont une très longue durée.

Leur poids serait, nous a-t-on dit, le tiers dupoids d'une batterie normale pour un service équi-valent. (Mais, qu'entend-on par service équivalent;nous n'avons pu le faire définir) Une batterie decapacité 600 ampères-heure sous 600 v pèse 12 t

La station de recharge de Bray comporte un trans-formateur 10 000 v. ± 9 0 v. — 360.-550 v., dont latension du secondaire est variable de façon à main-tenir constante à 5 0 0 ampères l'intensité du courant

tion (sous^station et batterie) atteindrait 84 %, touschiffres qui devraient être réexaminés dans leur moded'établissement et au point de vue du sens attribuéaux capacités spécifiques, avant d'être comparés àceux! des installations plus courantes.

La dépense en courant sur le parcours Dublin-Bray n'est que de 4 kwh (en haute tension) pardouble voiture-mille (1 600 m.), en sorte que, pour untrain composé de 2 doubles-voitures et une voituretampon, la dépense ressort à 8 kwh par mille, soitS kwh par train kilomètie Le prix du kwh en haute

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tension étant à Bray de o fr 16, le prix du km tramressort à o fr 80 (dépense de courant)

Par ailleurs, chaque batterie de double voiture vaut20 000 L S. et chaque châssis 5 000 L S.

A noter que, sur la ligne Dubhn-Bray,chaque train parcourt environ 220 mil-les par jour et consomme 1 700 kwh (enhaute tension) par jour

II est probable que c'est aux particula-rités de ce trafic de banlieue qu'est dû enpartie l'intérêt de ce mode d'ahmenta-tion sur la ligne de Dublin à Bray.

On n'en doit pas moms admirer l'ini-tiative de l'Etat Libre qui a fait là uneapplication tiès nouvelle d'un brevet en-core inexploité, sans y être particulière-ment amené par le développement de sonindustrie nationale.

Apres cette visite à Bray, le gioupe estrentré à Dublin en faisant une excursionau lac de Glendalaugh, qui offre la vuede ruines curieuses et de beaux aspectsmontagneux, avec sa ceinture de bois depins.

Le mercredi 4 juillet a été consacré,dans la matinée, a se îendre à Limerick,et à visiter, l'après-midi, les installationsdu Shannon à Ardnacrusha.

barrage proprement dit et un ouvrage formant têtede canal de dérivation

Le bai rage proprement dit comporte 6 passes van-entre piles, fondées sur le rocher II y anées

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Déversoir du Silent Valley-Reservoir

Environs de Glendalaugh

Usine hydro-électrique et barrage du Shannon.

Dispositions du barrage et des réserves d'eau

Le barrage sur le Shannon est situé a quelques9 milles au NordrEst de Limenck II comporte un

4 passes avec vannes de fond et 2 pas-ses avec vannes de surface.

Chaque vanne de fond peut débiter200 m3/s, et chaque vanne de surface25 ma/s.

Au total, le barrage peut débiter 850ms/s alors que les crues maximum duShannon varient entre 825 et 850 ms/s(a noter que le projet ne comportait que2 passes de fond et 2 passes de surfaceet que 2 autres passes de fond ont étédécidées au cours de l'exécution

A côte du bai rage, est accolée unesuperbe échelle a poisson qui racheté unechute de 8 m 5°> mais consomme 10 m3/sd'eau

En tête du canal de dérivation est unouvrage regulateui comportant 3 largespasses avec des guiles pour empêcher lepassage des corps étrangers et des pois-sons, et une passe plus étroite pour lanavigation qui, en lemontant le Shan-non, emprunte le canal de dérivation etracheté la difféience de niveau par une

échelle de 2 écluses situées au droit de l'usine hydrcrélectrique elle-même, a 8 milles en aval du barrageproprement dit

Les vanations du niveau de l'eau dans ce canal dederivation sont fort importantes et atteignent 12 pieds,

39.6

Lac de Glendalaugh.

soit 2 m. 50 à l'aval du canal de derivation, au droitde l'usine elle-même, ce qui a pour effet, outre, uneperte de chute de 2 m. 50, une destruc-tion rapide des revêtements des talusdes berges du canal de dérivation.Cette énorme variation du plan d'eautient à ce qu'au moment des heures depointe, lorsque le débit emprunté estconsidérable, la réserve d'eau immé-diatement disponible en amont du bar-rage est trop faible, car les grands réj-servoirs proprement dits situés enamont du barrage, sur le Shannon,sont barrés à leur extrémité aval pardonner par suite un gros débit instan-des seuils de fond et ne peuvent pastané.

Le réservoir d'eau formé par le bar-rage du Shannon est constitué essen-tiellement par une série de lacs : LoughAllen, Ree, Derg, à des niveaux dif-férents parce que des sections de ri-vière à faible profondeur les séparent,

Seul le lac aval, le Lough Derg,constitue le réservoir proprement ditdu barrage (il a une surface de 120km2) ; mais il est situé à 4 milles en

amont -dû barrage et la section du Shannon cônvprise entre le Lough Derg et le barrage est de pro-fondeur assez faible; il comporte, de plus, un seuilde fond à Killaloe, immédiatement à l'aval du LoughDerg. C'est ce qui explique que, lors des pointes deprise d'eau, la capacité du Shannon entre le LoughDerg et le barrage étant faible et le Lough Dergne pouvant pas donner un gros débit instantané parsuite du seuil' de fond aval, il se produise une pertede charge de 2 m. 50. Cette perte de charge est d'ail-leurs encore aggravée par les grilles établies sur les3 passes principales de l'ouvrage de décharge à l'en-trée du canal de dérivation. Ces grilles, destinées àempêcher le passage du poisson, ont des mailles de1/2 pouce, soit un peu plus d'un centimètre (dimen-sion exigée par les pêcheurs) qui ont pour effet decréer une perte de charge supplémentaire assez con-sidérable.

Pour remédier aux inconvénients de cette variationexcessive du niveau de.l'eau de la retenue, les Irlan-dais procèdent actuellement à l'approfondissement duShannon à l'aval du Lough Derg et à l'enlèvement duseuil de fond qui barre le Shannon à sa sortie duLough Derg à Killaloe.

Quant aux deux lacs supérieurs, le Lough Ree etle Lough Allen, ils ne sont actuellement pas aména-gés en réservoirs, et ils ne jouent que le rôle de sim-ples régulateurs naturels du débit du Shannon, maisil serait facile d'y créer des réserves d'eau impor-tantes en barrant le Shannon à la sortie de chacund'eux par un barrage de faible hauteur. C'est ce que1 'Electricity Supply Board projette de faire dès que

Barrage du Shannon — Vannes de dérivation.

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le dévelopement de la consommation justifiera unaccroissement de la capacité de production de l'usined'Ardnacrusha.

Construction du barrage.Les maçonneries du barrage ont

été exécutées à l'intérieur de bartardeaux en palplanches métalli-ques.

Ces batardeaux, qui n'étaient pascontreventés, étaient rendus « au-tostables » par l'emploi de 2 filesde palplanches métalliques! espacéesde 2 m. avec, dans l'intervalle en-tre les palplanches, un remplissaged'argile dans un premier batardeau,puis un remplissage de béton dansles autres batardeaux. L'ancragedes batardeaux dans le rocher defondation a été réalisé de la façonsuivante : à l'emplacement des ba-tardeaux, on avait pratiqué un dra-gage préalable jusqu'au rocher,puis, à l'emplacement de chaque ri-deau de palplanches, une fouillesous l'eau dans le rocher. Dans cettefouille ont été descendues des pla-ques d'acier qui ont été boulonnées

et le rideau se trouvait ainsi définitivement ancré.Les ouvrages comportent des avant-radiers en bé-

ton et des arrière-radiers en granit qui ont été fon-dés jusqu'au rocher et dont les formes ont été étu-

Usine hydro-électrique du Shannon — Conduites forcées

sous l'eau (avec des scaphandriers) au rideau de pal-planches préalablement amené à son emplacement dé-finitif* Puis, la fouille dans le rocher, où s'engageaitla base des plaques, a été bétonnée toujours sous l'eau,

Plan général de l'usine hydro-électrique du Shannon

diées par essais sur modèles réduits.

Usine hydro-électrique du Shannon.

L'usine se trouve à 8 milles à l'avaldu barrage proprement dit, au piedd'un barrage fermant le canal de dé-rivation.

La dénivellation utilisable en cepoint est de 28 m. Elle est franchiepar la navigation qui utilise le canald'amenée, à l'aide de 2 écluses enéchelle permettant chacune le fran-chissement de 14 m. de dénivellation.

L'amenée de l'eau à l'usine se faitpar 4 conduites forcées de 6 m. de dia-mètre en tôle rivée, renforcées pardes anneaux soudés.

L'usine elle-même, d'une puissanceactuellement installée de 80.000 kva,comporte :

3 groupes Francis de 31.000 CV(sous la chute de 28 m. 50).

1 groupe Kaplan de 30.000 CV(sous la chute minimum de 25 m. 50).

Cette turbine Kaplan réaliserait, parraît-il, le record du monde comme hauteur de chute.

Les alternateurs correspondants ont des puissan-ces respectives de 30.000 kva et de 25.000 kva.

La puissance de l'usine doit être portée dans l'ave-

!• 1 ,

— 398

nir de 80.000 à 120.000 kva en élevant la hauteur dechute disponible de 28 à 31 m.

Schéma ̂ lu réseau électrique de l'Etat libre.Outre la centrale hydrorélectrique du Shannon de

80.000 kva, Dublin possède une usine thermique pourles pointe et les saisons sèches.

Cette dernière usine thermique a une puissanceinstallée de 125.000 kva, et, en cours de montage, unepuissance complémentaire de 20.00 kva.

La centrale du Shannon est reliée à Dublin par uneligne double à 110.000 volts, et à Cork par une lignesimple à 110.000 volts. Ces lignes ne comportent pasde postes intermédiaires. A Ardnacrusha, à Dublinet à Cork, l'énergie est envoyée sur un réseau à

priétés closes, offrent de jolis sujets aux photogra-phes amateurs. A terre, on ne circule qu'en breaksà chevaux, car l'étendue de la commune est interditeaux voitures étrangères ; ce moyen de transport pa-raît antédiluvien aux plus jeunes d'entre nous, maisne les a pas empêchés de jouir du retour par le lac,ni de la végétation très variée de palmiers et demagnolias qui font un beau décor aux nappes d'eau

Le voyage en autocar se poursuivit par Glenga-riff, station touristique joliment perchée au fondde la baie de Bantry, qui donne une très agréableidée de ces estuaires de la côte Ouest et des joliscentres d'excursioins qu'ils constituent.

Cette traversée successive de l'Irlande du Nordet de l'Etat hibie permet aux plus observateurs deremarquer quelques différences entre les deux pays

Usine hydro-électriquedu Shannon

Salle des alternateurs.

38.000 volts formé de 4 boucles couvrant le territoirede l'Etat Libre, et alimentant elles-mêmes un ré-seau secondaire de distribution à 10.000 volts.

La clientèle de l'Electricity Supply Board était de88.000 abonnés en 1933 avec une production de168.106 kwh.

A notre arrivée à Limerick, nous avons été reçuspar le lord-maire de cette ville, qui avait organisépour le soir une réception très cordiale.

Le lendemain 5 juillet, visite des lacs de Killar-ney, ce but célèbre, classique, et, de longue date, trèsbien organisé pour les voyages de noces ; les abbayesqui les bordent, les châteaux qui y prennent vue,celui de Muckross en particulier, légué à la villede Killarney et transformé heureusement en hôtel,ce qui permet à quelques privilégiés de bien jouirde la vue proche du lac, trop souvent bordé de pro-

dans l'allure des gens et des choses et aux1 .Ingé-nieurs routiers de constater avec philosophie que lesvoies de nos frères celtes appartiennent au bétail dela verte Erin tout comme celles des régions d'élervage dans notre libre pays.

D'une manière générale, l'Irlande nous a produitde doubles impressions se succédant très rapidement,avec l'aspect des paysages et de la végétation sur lacôte et dans les basses régions qui évoquent presqueceux des pays chauds et humides, et l'effet de hautemontagne qu'on éprouve dès qu'on s'élève de quel-ques centaines de mètres seulement, avec les landesverdoyantes où la fougère est abondante et d'où lesarbres ont brusquement disparu.

L'arrivée à Cork, le même soir, est un peu tardive,et elle est assombrie par la nouvelle que le paquebotsur Cherbourg est en avance sur son horaire et vanous obliger à nous lever vers 3 heures du matin

Vers les lacs de Killarney.

train-paquebot de Cherbourg à Paris qui nous mitavant déjeuner dans la capitale, .suffirent à consolerceux que des levers trop matinaux auraient pu rendremaussades.

(Photos Vgoulin. Devrais!1.)

Réseau électrique.

pour être en temps utile à Cobh (an-ciennement Queenstown), lieu d'embar-quement situé dans la baie de Cork.

La traversée de Cobh à Cherbourg (24heures) fut un véritable repos et unedétente particulièrement appréciée aprèscette quinzaine si remplie, de même quecette courte navigation, favorisée par untrès beau temps, donnait une idée de soncharme à ceux qui n'avaient jamais eul'occasion de participer à In vie de bordd'un grand paquebot.

Il fallut encore se lever assez tôt - -trop tôt! •—• pour débarquer à Cher-bourg ; car, décidément, les secrets dé-sirs des passagers passent après les exi-gences; attribuées à l'horaire de la ligne.Mais, la vue de la superbe et nouvellegare maritime de Cherbourg, ainsi quele trajet très accéléré et confortable du La baie, de Uantry à Glengariflf.

400 —

ÉLECTIONS GÉNÉRALES DE 1935

Elections générales de 1935

Aux termes de l'article 5 des Statuts de l'Associa-tion Professionnelle des Ingénieurs des Ponts etChaussées et des Mines, les pouvoirs de 4 déléguésgénéraux et de 6 délégués de groupe viennent à expi-rer au début de 1935.

Les délégués généraux qui devront être remplacéssont :

MM. Colson, Hachon, Tarnier, Weill.Le Comité d'Administration du P. C. M. prie les

camarades qui désireraient présenter des candidaturesaux postes de délégués généraux de bien vouloir lefaire connaître au secrétaire du P. C. M. avant le20 novembre 1934, conformément à l'article 9 durèglement intérieur.

Le Comité devant statutairement compter deuxmembres du corps des Mines, M. Weill devra êtreremplacé par un mineur.

Il serait désirable que parmi les candidats se pré-sentent un ou deux ingénieurs en congé hors cadres,en disponibilité ou en retraite.

Le groupe dont les délégués arrivent en fin de man-dat est le groupe de Paris qui devra élire six délégués.

En outre, M. Méchin, Ingénieur des Ponts etChaussées, délégué du groupe colonial, ayant démis-sionné, par suite de sa nomination en Corse, un nou-veau délégué devra être désigné par ce groupe dansles conditions prévues aux articles 4 et 5 des Statutset 2 et 14 du règlement intérieur. Les pouvoirs dece délégué expireront au début de 1936.

LË COMITÉ.

401

ABONNEMENTS COLLECTIFS

Le service des. abonnements collectifs orga-nisés par le P.C.M. a donné lieu, cette année,à de nombreuses réclamations contre des re-tards de transmission des revues; chaquefois un rappel a été envoyé aux intéressés,ces rappels sont souvent restés sans effet etparfois même sans réponse.

Il y a là de la part de certains Camaradesune négligence et un sans-gêne inadmissibleset un manque absolu de l'esprit de solidaritésans lequel aucune entreprise collective n'estpossible.

Nous publions ci-dessous un certain nom-bre de lettres de réclamations qui montrentles conséquences extrêmement fâcheuses dece laisser-aller et nous prions instamment lesCamarades qui ne sont pas à même de re-tourner régulièrement les revues de vouloirbien prendre volontairement le dernier rangou de renoncer purement et simplement aubénéfice de ce service dans lequel ils appor-tent un trouble intolérable.

Le Comité.

« J'ai été aussi mécontent cette année que les pré-cédentes du service des abonnements circulaires; j'aireçu environ 70 0/0 des numéros des revues et a\ec

un retard qui enlève tout intérêt aux publications.C'est ainsi que le numéro de juillet d'une publicationme parvient aujourd'hui 3 octobre !

« Je ferai une dernière tentative pour 1935 et si jene suis pas mieux servi, je renoncerai au concoursdu P.C.M. »

« Déjà en 1933 la réception des Annales et deConférencia a laissé beaucoup à désirer, ce quej'avais signalé en son temps. En 1934 ce service aété fait de telle manière que l'on aurait pu croire quecela était prémédité pour décourager les 3e et 4e abon-nés. Vos avis sont lettres mortes. Ainsi de Confé-rencia j'ai reçu 6 numéros. J'en ai assez. »

« Abonné en 40 rang à la Nouvelle Revue Fran-çaise, je n'ai reçu en tout et pour tout que les numé-ros de janvier, février, mars, août et septembre.

« Le 26 septembre, j'ai été avisé par l'agent duP.C.M. que des rappels avaient été faits aux lec-teurs qui me précèdent; malgré cela, les numérosmanquants ne me sont pas parvenus.

« Dans ces conditions, et à mon grand regret, jene m'inscris à aucun abonnement au P.C.M. »

402 —

Groupe d'Etudes du Centre Urbain SouterrainG. E» G» U. S.

* •

94, Rue SaintLcuzare. Tél. Pigalle 60-44.

STATUTSTITRE I. — Constitution

ARTICLE PREMIER. — II est créé dans les termesde la loi du Ier juillet 1901 une Association qui prendle titre de « Groupe d'Études du Centre Urbain Sou-terrain ».

ART. 2. —• Le Siège social de l'Association est éta-bli, 94, rue Saint-Lazare, à Paris. Il pourra être dé-placé dans la même ville sur simple décision du bu-reau.

ART. 3. — Cette Association a pour but l'étudedes problèmes intéressant l'urbanisme moderne et enparticulier le développement de l'urbanisme appliquéau centre souterrain.

ART. 4. — Son programme d'action est le suivant :i° La réunion d'une documentation technique con-

cernant les études envisagées.20 L'organisation de visites et de conférences do-

cumentaires.30 La diffusion des idées directrices du groupe-

ment par des causeries, des projets, des expositions,des publications d'articles, d'ouvrages et de bulletinspériodiques.

4° L'application dans la mesure du possible de l'ur-banisme souterrain dans les grands concours d'archi-tecture ou d'urbanisme auxquels prendront pas lesmembres de l'Association en qualité de représentantsda groupement.

A.K.T. 5. — Les ressources de l'Association se com-posent :

i° Des cotisations de ses membres.2° Du produit de ses publications; conférences et

autres moyens d'action.3° Des subventions qui pourraient lui être accor-

dées.

TITRE IL — Composition

ART. 6. — L'Association se compose :i° De membres actifs2° De membres adhérents.ART. 7. — Pour être membre actif il faut :i° Etre un technicien dont la compétence spéciale

se rattache aux études envisagées : urbanistes, archi-tectes, ingénieurs, hygiénistes, géologues, cartogra-phes, etc..

2° Etre présenté par deux membres actifs.30 Avoir été agréé par l'Assemblée générale stu

la proposition du Bureau.40 Adhérer aux présents statuts.5° Payer une cotisation annuelle dans les condi-

tions fixées par le règlement intérieur.ART. 8. — La qualité de membre actif se perd :i° Par la démission.20 Par la radiation prononcée pour motifs graves

par l'Assemblée générale sur la proposition du Bu-reau

3° Par le non-paiement de la cotisation.ART. 9. — Peut faire partie du groupement en

qualité de membre adhérent toute personne ou sociétésusceptible de s'intéresser aux recherches et travauxde l'Association, à la condition d'adhérer aux pré-sents statuts, d'être présenté par deux membres dontun au moins actif, et payer les cotisations.

Les membres adhérents doivent également êtreagréés par l'Assemblée générale sur la proposition duBureau.

La qualité de membre adhérent se perd dans lesmêmes conditions que pour les membres actifs.

- TITRE III. — Administration

ART. 10. — Le groupement est placé sous le pa-tronage d'un Comité d'honneur dont les membre^sont choisis sur la proposition du Bureau et l'assen-timent de l'Assemblée générale parmi les personness'intéressant aux différentes branches d'activité del'Association et pouvant lui accorder un appui moralou matériel.

ART. 11. — L'Assemblée générale se réunit sousla présidence d'honneur du Comité de patronage et secompose de tous les membres actifs.

Les membres adhérents y assistent avec voix con-sultative.

Elle se réunit au moins une fois par an. Elle en-tend les rapports sur l'activité du Bureau et la situa-tion morale et financière de l'Association. Elle pour-voit au renouvellement des membres du Bureau et duComité de propagande.

ART. 12 — L'Association est administrée par unBureau dont les membres sont élus parmi les mem-bres actifs.

„ 403 —-

La composition et les modalités d'élection en sontdéterminées par le règlement intérieur.

Suivant les nécessités, les membres du Bureau dé-signent l'un d'entre eux pour représenter l'Associa-tion en justice et dans tous les actes de la vie civile.

ART. 13. — II est adjoint au Bureau un Comité depropagande dont les membres sont élus parmi tousles membres de l'Association.

TITRE IV. — Dispositions générales

ART. 14. — Toute modification aux statuts 11epourra être proposée que par le Bureau, ou par une

réunion d'au moins dix membres actifs. Une Assem-blée extraordinaire examinera la modification et laratifiera si besoin est.

ART. 15. — La dissolution de l'Association ne peutêtre prononcée que par une Assemblée extraordinaireconvoquée à cet effet.

L'actif est attribué par délibération de cette As-semblée.

ART. 16. — Un règlement intérieur adopté parl'Assemblée générale arrête les conditions de détailspropres à assurer l'exécution des présents statuts.

Il peut être modiué par simple décision de l'Assem-blée générale.

APPEL

Le Groupe d'Etudes du Centre Urbain Souter-rain ayant constitué une bibliothèque et une docu-mentation du sous-sol, fait appel aux Sociétés pro-fessionnelles, Groupements, Organismes officiels, etaux Techniciens, Ingénieurs, Urbanistes, Architectese; Editeurs susceptibles de lui adresser tous ouvrage»concernant l'Urbanisme, l'Architecture, la Techniquede la construction, l'Eclairage, la Climatisation, laGéologie, les Mines, les grands Travaux, etc., ayant

trait à l'activité souterraine, ainsi que des numéroset collections de publications techniques, des coupu-res d'articles de presse relatifs au même objet.

Le G.E.C.U.S. serait heureux de réunir en outreune documentation photographique (ou reproduc-tions) de projets et d'oeuvres conçus et réalisés paides confrères techniciens, architectes et urbanistes, serapportant au sous-sol.