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Le Protestant Liégeois avril 2011 Page 1
Pasteur :
Vincent TONNON
Rue de la Colline, 280
4100 SERAING
Tél. : 04/337.24.83
E-mail : [email protected]
Comptes :
Communauté Protestante de
Liège Lambert-le-Bègue : 068-2088928-60
Foyer Lambert-le-Bègue : 068-0154160-54
Site :
www.lambert-le-begue.be
Editeur responsable : William MALHERBE
Rue Lambert-le-Bègue, 8
4000 Liège Tél. : 04/286.19.04
E-mail : [email protected]
Mensuel avril 2011 (sauf juillet - août)
Périodique de la paroisse
et du
Foyer Lambert-le-Bègue
Centre Foi et Culture N° Agréation : 35/322/11
Rue Lambert-le-Bègue, 6/8
4000 Liège
Église Protestante Unie de Belgique
Paroisse de Liège Lambert-le-Bègue
Rue Lambert-le-Bègue, 6-8 4000 Liège
BELGIQUE - BELGIE
P.P. - P.B.
4620 FLERON
008615
Bureau de dépôt Fléron
L'équipe de rédaction vous propose
dans ce numéro :
Page
Éditorial 2
Billet du consistoire, 3
Dans la Famille 3
Semaine sainte 4
Sectes d’hier et d’aujourd’hui (15)… 7
Billet d’humeur : TSUNAMIS 11
Assemblée d’Eglise 2011 12
La résurrection 14
Agenda 16
Le Protestant Liégeois avril 2011 Page 2
Éditorial
Étrange printemps que celui-ci ! On le dit ‘arabe’. Il a germé au départ d’un petit bourgeonnement de contestation contre la froidure et les conditions d’hiver politique vécues dans un pays d’Afrique du Nord généralement plus connu chez nous pour ses hôtels et ses séjours touristiques. Comme la sève monte dans l’arbre, se répand dans les branchages et fait reverdir le feuillage, l’aspiration des peuples à vivre d’une manière décente et plus respectueuse de leurs droits et besoins élémentaires a fait rejaillir l’espoir jusque dans les pays limitrophes. Enfin, à l’heure où le printemps calendaire ‘explosait’ avec son soleil radieux et sa hausse remarquée des températures, il a vu éclater d’autres explosions et hausses de température, nettement plus tragiques celles-là : Lybie, Bahreïn, Yémen, Syrie. Avec dans chacun de ces cas les fleurs de la mort à la place de celles de la vie. Printemps tragique, printemps dramatique… On aurait pu aussi le dire ‘asiatique’, ce printemps. Avec cet autre réveil, d’éléments naturels cette-fois. Et au passage un autre rappel fondamental, à savoir, que, pas plus que l’aspiration à la liberté et une vie décente des peuples, la nature ne se laisse jamais maîtriser complètement ! Que prétendre le contraire c’est s’exposer tôt ou tard à devoir compter un nombre insupportable de victimes ‘expiatoires’ de la prétention et l’orgueil humain. Oui, étrange et triste printemps que celui-ci ! Troublant, enfin, ce printemps. Avec ce contraste entre les situations pénibles évoquées ci-dessus, et le bien-être éprouvé dès qu’un rayon de soleil printanier et quelques degrés supplémentaires pointent le bout de leur nez… Ou, comme toute cette activité et cette vie qui redémarre au cœur même de ce qui semblait définitivement anéanti. L’image est forte ! Mais finalement je me demande si nous n’aurions pas pu le dire aussi ‘chrétien’, notre printemps ? Avec sa sève et sa force de germination puisée et inscrite au plus profond de notre foi. Avec ce bourgeonnement de l’espérance qui tente d’éclore au cœur de nos ‘froidures’ spirituelles. Avec son incroyable message qui, inlassablement, nous rappelle que, non, les ténèbres, la souffrance et la mort n’auront pas le dernier mot ! Parce qu’après les ténèbres, il y aura toujours la lumière. Après l’hiver, il y aura toujours le printemps. Et même après la Passion ou la mort… il y aura toujours la triomphale promesse du matin de Pâques !
Votre pasteur
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Billet du Consistoire
Echos de la réunion du 01/03/2011
Après un repas qui n'a pas démenti les qualités de fine cuisinière de notre
hôtesse préférée, Mady, nous sommes tous présents et pouvons attaquer l'ordre
du jour qui va surtout consister à finaliser le contenu de notre très prochaine
assemblée d'Eglise .
Après avoir défini qui fait quoi et scruté la dernière version des comptes et
budgets pour éviter la plus infime erreur, nous élaborons la version définitive
des projets pour l'année qui s'ouvre devant nous avec ses défis que nous n'oublierons pas de confier, les uns
et les autres, à la Grâce de Dieu .Tout cela va quand même nous demander quelques heures mais c'est
contents d'avoir rempli la mission du jour que nous nous quittons à 23h00 ...
pour le consistoire G.C.
Dans la famille
J’écris ces quelques lignes sous le coup de l’émotion ; il y a quelques
minutes notre pasteur nous apprend le décès d’André GOBERT, un fidèle de
l’Entr’Aide et de l’Eglise qu’il portait dans son cœur.
Il y a quelques années, j’ai fait sa connaissance à Bassenge alors qu’il était
pensionnaire à l’atelier protégé qui se trouve sur les hauteurs du village.
Ensuite, je l’ai retrouvé à l’Entr’Aide et par après à l’église où lorsque sa
santé le lui permettait il était très fidèle. Le dimanche matin, il préparait le
verre d’eau destiné à « son pasteur » et le portait respectueusement sur la
table de la cène.
Un des derniers dimanche, il m’a dit : « ma sœur et mon amie Colette,
quand je serai absent voudras-tu bien t’occuper du verre d’eau » ; et de lui
répondre : promis frère André.
Il a aussi incarné, durant une bonne partie de sa vie, le personnage combien
folklorique de Tchantchès lors des manifestations en Outremeuse.
Atteint d’une très grave maladie, le Seigneur lui a épargné de trop longues
souffrances et l’a rappelé ce 11 mars. Au revoir André, adieu Tchantchès.
Tes frères et sœurs de Lambert-le-Bègue ;
ton amie Colette au nom de l’équipe de l’Entr’Aide..
Nous avons appris la récente naissance d’un petit Lucas au sein du couple Philippe et Maryline
GRAND’RY (ils avaient demandé la bénédiction de leur mariage dans notre temple) Ses
parents, très heureux, demanderont le baptême du petit Lucas dans notre communauté.
Une autre naissance réjouit aussi ses parents ; David et Sandrine LOUIS-BAERT. Le petit
Antoine fait aussi le bonheur de ses arrière-grands-parents que nous connaissons très bien
et côtoyons régulièrement : Didi et Simone STUBBE
Nos félicitations à tous pour ces heureux événements et souhaitons bienvenue à Lucas et
Antoine.
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Pendant qu'ils mangeaient, Jésus prit du
pain et, après avoir rendu grâce, il le
rompit ….
Mat 26 - 26 ...
Alors Pilate leur relâcha Barabbas; et,
après avoir fait battre de verges Jésus, il le
livra pour être crucifié.
Mat 27 - 26
L'ange prit la parole et dit aux femmes : Pour vous ne craignez
pas; car je sais que vous cherchez Jésus qui a été crucifié.
Il n'est pas ici : il est ressuscité
Dimanche des Rameaux à LLB
Culte des familles (voir détails page )
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A la différence de Noël ou de la Toussaint, la date de Pâques change chaque année, c'est une fête "mobile".
Elle est déterminée par rapport au calendrier lunaire, au printemps, le 1er dimanche qui suit la pleine lune (le
dimanche après le quatorzième jour du premier mois lunaire du printemps). Le calendrier lunaire étant
différent du nôtre (cycles de 28 jours), le calcul est assez complexe et il existe de nombreuses formules
scientifiques pour la déterminer.
Cependant, la date de Pâques se situe toujours entre le 22 mars au plus tôt et le 25 avril au plus tard.
Les dates extrêmes...
Le plus tôt, Pâques peut tomber un 22 mars. Le plus tard, Pâques peut tomber un 25 avril. Le moins souvent, entre 1583 et 2400, Pâques est un 24 mars (3 fois). Le plus souvent, entre 1900 et 2400, Pâques est un 31 mars ou 16 avril (23 fois).
Cette année la date de Pâques est la même pour tous les chrétiens ; aussi la
Concertation Œcuménique de la Province de Liège a souhaité « marquer le coup » en
organisant une manifestation à laquelle nous sommes tous conviés
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Pour simplifier la vie des organisateurs
Culte des familles du 17 Ce culte de familles nous rassemblera pour fêter l’entrée du Roi des rois à Jérusalem, avant de partager un
repas de riz dont les bénéfices seront consacrés à l’Offrande des Ecoles du Dimanche pour Haïti : « Lekol
pou yo tou ».
Une présentation par Babette Tonnon du camp CAP 2010 en Namibie, Botswana et Afrique du Sud
complétera cette journée tournée vers nos frères chrétiens de par le monde !
Repas : Un grand bol de riz et de légumes vous sera servi pour le prix de 5€ (adulte) et 2 € (enfant). De la
viande sera disponible en supplément, sur inscription auprès de Georgina
ou de Guillemette. Au profit de l’Offrande des Ecoles du Dimanche.
Offrande des Ecoles du dimanche : destinée cette année à financer des
fournitures scolaires de fabrication locale pour les enfants démunis du
quartier de Bolosse à Port-au-Prince, qui bénéficient d’une scolarité grâce
au travail de l’Union Baptiste là-bas.
Camp CAP : Babette est partie trois semaines en Afrique du Sud pour
aider et surtout témoigner, dans le cadre du travail auprès des enfants
atteints du SIDA ou orphelins à cause de cette maladie.
Jeudi Saint 21 Rencontre à
ANS-ALLEUR
C’est là
Merci de vous
inscrire au
comptoir librairie
Ou par téléphone
au 0486/48.85.09
Petit Déjeuner de Pâques à LLB
Merci de vous incrire également au comptoir librairie ou par
téléphone auprès de Mady – 04/3693857 ou 0478/511974
MAKRO
Le Protestant Liégeois avril 2011 Page 7
Sectes d’hier et
d’aujourd’hui(15) Nouvelle Acropole
Bon nombre de personnes
ont déjà découvert des
affichettes ou des tracts
distribués périodiquement
invitant à suivre des
conférences très souvent philosophiques, voire
même ésotériques, organisées par le Centre
Argos. Cette association, installée à Anderlecht en
banlieue bruxelloise, est relativement inconnue
du grand public et demeure un mystère pour le
néophyte.
Il est bon de savoir que derrière cette publicité
« intellectuelle » se cache une secte qui, comme
toutes les autres, refuse cette appellation, mais
n’en est pas moins dangereuse. Au contraire, elle
est très bien connue des spécialistes des
organisations sectaires et des sectes religieuses.
Ce Centre Argos, fondé en 2005, est en effet le
nom utilisé par la Nouvelle Acropole (NA) pour
brouiller les pistes depuis que l’appellation de
cette secte est devenue trop connue du monde
médiatique.
Signalons
également
qu’en Belgique
et en France,
ce mouvement
a été déclaré
comme secte
par les
commissions
parlementaires
désignées à cet effet. Il fait pourtant tout pour se
défaire de cette étiquette en adoptant même une
attitude et des actions écologistes !!
Après ce préambule, il convient de voir
maintenant comment tout cela a commencé et
quels sont les buts réels de ce mouvement.
L’origine et les buts.
Le fondateur de ce
mouvement, Jorge
Angel Livraga
Rizzi est né à
Buenos Aires en
Argentine, le 3
septembre 1930. Et
est mort à Madrid le
7 octobre 1991. Sa
mère, Victoria
Rizzi ainsi que son
père Angel Livraga
sont originaires
d’Italie, d’où leurs
familles respectives d’origine campagnarde,
avaient quitté leur pays natal pour l’Argentine à
la fin du 19ème
siècle. Cette filiation permit à Jorge
Livraga de revendiquer et d’obtenir la nationalité
italienne dans les années « 80 ».
Son père est notoirement connu comme un athée,
un anarchiste et un anticlérical. Ingénieur de
profession, il devient riche et vit dans une grande
maison au centre de Buenos Aires. Aujourd’hui,
nous dirions de lui qu’il était très « macho » et
professait un véritable culte pour les performances
physiques. Il voulait donc que son fils devienne un
« vrai homme ».
Le jeune Jorge paraît avoir eu une réelle affection
pour sa mère qui apparaît néanmoins comme une
femme ayant vécu sous la coupe de son mari.
En dépit du fait que beaucoup de choses dans
l’autobiographie écrite par Livraga ne sont
qu’invention pure, deux facteurs émergent
cependant :
La dureté du père ;
La solitude du fils.
Alors que le jeune Jorge n’est encore qu’un
enfant, son père lui apprend le maniement des
armes, la conduite rapide d’une voiture et la
chasse. Le jeune homme affirme qu’il ne
ressentait que dédain envers les autres êtres
humains et qu’il préférait la compagnie des
animaux.
Pendant la Seconde Guerre mondiale qui se
déroule entre les neuf et quinze ans de Livraga,
ses sympathies vont d’abord aux Alliés suivant en
cela les opinions de son père, antifasciste notoire.
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L’opinion de l’adolescent bascule et s’oriente
alors vers une certaine admiration des perdants et
du national-socialisme.
Le père meurt alors que Jorge n’a que quinze ans
à peine. Dans leur famille de type patriarcal, c’est
lui qui doit prendre la tête des femmes de la
maisonnée. Ce fait, joint au décès du père, plonge
l’adolescent dans une crise profonde qui l’amène à
s’intéresser à la philosophie ésotérique. Il entre en
contact avec la Société Théosophique Argentine
où il s’engage dans des études sur l’histoire des
religions et le symbolisme et suit en même temps
des cours à la Faculté de médecine de l’Université
de Buenos Aires. Dans ce même établissement, il
suivra également d’autres branches : l’histoire,
l’archéologie et l’art…
Selon ses dires, il aurait découvert chez les
penseurs anciens la notion d’ « homme spirituel ».
En opposition à la thèse d’évolution
socioreligieuse qui soutient que la religion
disparaisse en même temps que les sociétés pré
industrielles, Livraga émet l’opinion que l’homme
n’a pas pu se défaire de sa nature religieuse et
qu’il l’a tout simplement enfouie. Il aurait donc
conservé une mémoire religieuse fossile, comme
on garde un cerveau reptilien. Il serait donc
« naturellement religieux », d’où la nécessité de
redécouvrir et réhabiliter le sacré, en quelque sorte
« se ré initier ».
Ses recherches se doublent d’un véritable culte
pour Helena Petrovna Blavatsky, mystique
papesse de la théosophie dont nous avons déjà
parlé dans un article précédent.
En fait, Livraga a énormément pillé le fonds de
commerce de la Société théosophique argentine à
laquelle il a adhéré le 30 mai 1950.
Il se révèle toutefois un membre assez particulier
qui possède un énorme pouvoir d’attraction sur la
jeunesse. Pendant la durée de son adhésion à la
théosophie qu’il semble avoir, dès le début,
interprété d’une façon peu habituelle, il amène à la
société un grand nombre de jeunes gens et jeunes
filles qui auront la particularité de devenir des
membres « non attachés », donc en quelque sorte
des « élèves libres » qui ne se rattachaient à
aucune des branches régionales de la Société
théosophique argentine. Alertés par cette
manœuvre qui instaurait une coterie à l’intérieur
de la Société, ses dirigeants en modifient les
statuts en 1961 et rendent obligatoire le
rattachement à une branche déterminée. Cette
décision provoqua évidemment un tarissement du
flux des nouveaux adeptes influencés par Livraga
qui engage un procès contre la Société
théosophique et le perd en 1962. Il est inutile, je
pense, de préciser qu’à ce moment, Livraga est
exclu de la Société théosophique.
Mais cela lui a donné des idées. En 1956, il fonde
la revue « Etudes théosophiques » qui est
destinée à faire connaître aux jeunes universitaires
les œuvres d’Helena Petrovna Blavatsky en les
comparants aux nouvelles trouvailles scientifiques
du 20 ème siècle. En 1957 – à 27 ans –, sur les
indications de Sri Ram, théosophe réputé, il
entreprend et développe ce travail à travers la
création de « Nouvelle Acropole » (NA), une
« association destinée à promouvoir la
philosophie parmi la jeunesse en suivant le
modèle des écoles de philosophie classiques telles
que l’Académie de Platon et l’École Éclectique
d’Alexandrie ».
Il a rappelé ses buts en prononçant la phrase
suivante : « Nous nous sommes rendu compte
que l’humanité possédait un immense trésor de
sagesse qui restait caché et oublié, hors de portée
de la jeunesse. Une sagesse qui donnait des
réponses sur le sens de la vie et sur la façon
d’améliorer la société, le monde qui nous
entoure ». Rien moins que cela !!!
Nouvelle Acropole est une société initiatique qui
donne une place importante – voire même
prépondérante – à l’épreuve, même physique, et
vise à relier raison et intuition, d’où sa forte
proximité avec les mouvements du « Nouvel
Age » dont nous avons parlé dans le précédent
numéro.
La Charte de la Nouvelle Acropole.
« Réunir des hommes de toutes croyances, races
et conditions sociales autour d’un idéal de
fraternité universelle ;
Éveiller l’homme à une vision globale du
patrimoine de l’humanité par l’étude comparée
des arts, sciences, religions et philosophies dans
un esprit éloigné de tout sectarisme ;
Développer le potentiel de l’homme pour qu’il
puisse mieux s’intégrer à la nature et vivre les
lois du vivant ».
Il s’agit évidemment là d’une copie – ou plutôt
d’une adaptation – des « trois buts » de la Société
théosophique qui, elle, s’exprime ainsi :
« Constituer le noyau d’une fraternité
universelle dans l’humanité, sans distinction de
race, de croyance, de sexe ou de couleur ;
Le Protestant Liégeois avril 2011 Page 9
Encourager l’étude comparée des religions, des
philosophies et des sciences ; Étudier les lois
inexpliquées de la nature et les pouvoirs latents
de l’homme… ».
Au début des années septante Jorge Angel Livraga
(qui signe désormais ses écrits du nom de « JAL »
et se dénomme lui-même le Commandeur du
Monde), déménage son association en Uruguay à
Montevideo.
Ce premier pas est motivé par la vocation
internationale que JAL destine à son mouvement
qui essaime bientôt vers d’autres pays : Belgique,
Pérou, Chili et Venezuela.
En 1972, Livraga décide de porter son action vers
l’Europe, d’abord en Espagne, puis ensuite au
Belgique. A ce jour le mouvement touche une
cinquantaine de pays dans le monde.
Le porte-drapeau en Belgique est Fernand
Schwarz, Argentin, « chargé de cours à l’École
d’anthropologie de Paris » ( ???!!!)
Son nom à consonance germanique ne doit pas
étonner outre mesure. En effet, après la Seconde
Guerre mondiale, bon nombre d’Allemands ont
émigré, pour diverses raisons pas toujours très
louables en Amérique du Sud et plus
particulièrement en Argentine et en Uruguay.
La Belgique joue donc un rôle fondamental dans
le mouvement, car plus que Livraga, le véritable
« penseur » francophone semble être Schwarz.
Depuis 1981, l’Organisation internationale
Nouvelle Acropole (OINA) a fait le choix de
s’établir à Bruxelles et
dans son conseil
d’administration on
retrouve évidemment
les noms de Livraga,
Guzman et Schwarz.
Livraga décède à
Madrid le 7 octobre
1991 et est remplacé
en 1992 par
l’Argentine Delia
Steinberg Guzman.
Organisation de la secte.
Les textes complets de référence de Nouvelle
Acropole sont peu nombreux. Le premier – Le
Manuel du dirigeant – écrit en espagnol en
octobre 1969 par le fondateur, contient la
hiérarchie du mouvement telle qu’elle est conçue
par lui :
Un commandement mondial ;
Des commandements continentaux ;
Des commandements centraux ;
Des conseillers nationaux ;
Des commandants régionaux ;
Des chefs de filiales.
En résumé, une structure pyramidale et élitiste.
Ce livre explique encore comment s’implanter
dans un pays, comment structurer des services de
renseignements, des corps de sécurité, comment
faire sa propagande, comment passer dans la
clandestinité si besoin, etc.
En lisant les lignes précédentes, on peu
légitimement se poser la question : Nouvelle
Acropole est elle une structure fascisante, voire
paramilitaire ?
Une deuxième version de ce livre a été rédigée en
Belgique en 1976, puis traduite en français.
Nouvelle Acropole réfute totalement ce document
qu’elle affirme même être un faux !!
Alan Woodrow, dans le journal Le Monde, avait
fait paraître un dossier en qualifiant Nouvelle
Acropole de secte paramilitaire prônant le mythe
du surhomme. Il critiquait également avec force sa
structure strictement hiérarchisée, militante et à
structure voilée.
Elle intente évidemment une action judiciaire en
diffamation contre le journaliste et est déboutée en
1982. Lorsqu’on lui oppose ce fait, elle affirme,
huissiers à l’appui, qu’il y a eu appel et que le
jugement de 1982 ne peut pas être légalement
évoqué.
Rien n’est plus faux. C’est pure intoxication.
L’arrêt de la Cour d’Appel de Paris du 16 octobre
1984 infirme effectivement le jugement émis en
instance en ce qu’il condamne en outre
l’association à payer les frais d’avocat du
journaliste injustement condamné !!! Il n’y a rien,
dans ce jugement d’appel, qui serait de nature à
remettre en question la validité du Manuel du
Dirigeant qui conserve donc toute sa force. De
plus, le rapport de la commission parlementaire
belge sur les sectes
confirme que ce livre est
utilisé par les dirigeants
et est étudié en Belgique.
Il existe également un
second texte de référence,
très intéressant lui aussi
et plus récent. Il est signé Fernand Schwarz, qui
y définit son idéologie, et est extrait d’un de ses
livres : « La tradition et les voies de la
connaissance ».
Le Protestant Liégeois avril 2011 Page 10
Il y affirme que le grand drame de l’humanité est
d’ordre philosophique : c’est d’avoir fait
disparaître le « Roi-prêtre », trait d’union entre le
Ciel et la Terre.
« Une fois le Roi-prêtre disparu, la distance entre
les dieux et les hommes ne fit que s’accroître,
avec pour conséquence le développement de
l’anthropomorphisme et de l’anthropocentrisme.
(…) L’homme devient alors la mesure de toutes
choses, la référence ultime. (…) Ce
réductionnisme fut à l’origine de la philosophie
de l’optimisme et du progrès linéaire. (…) La
philosophie de la raison crut pouvoir
s’émanciper définitivement du sacré et de l’esprit
religieux, et voulut s’ériger en science suprême.
Mais une semblable attitude, sûre d’elle-même,
fut ébranlée par la philosophie de Kant, qui
apporta la preuve de l’impossibilité d’une
connaissance métaphysique du monde, à côté ou
au-dessus des sciences particulières. La
philosophie du 19ème
siècle renonça donc à une
connaissance totale du monde par la voie de la
raison. (…) Elle réduisit alors la philosophie à
une science de plus, indépendante des autres.
(…) La philosophie sortit de la vie et s’installa à
l’université ».
Une secte d’extrême droite.
Il est tout à fait faux de prétendre que NA ne
propose pas de modèle. Il en est un et, à l’instar du
roi Louis XIV, de droit divin. NA ne cache pas
son peu d’estime, voire même son aversion envers
la démocratie, parce que celle-ci crée un
déchirement spirituel et parce que la majorité y
décide.
Lors d’une conférence de presse à Lyon en 1979,
un des dirigeants déclare : « Le mal, c’est la
drogue, la pornographie, la violence et les
homosexuels. Nous pensons que ces éléments
peuvent détruire l’humanité ».
Dans un de ses articles, Livraga préconise
l’enfermement des analphabètes, mendiants et
fanatiques dans des établissements pour inadaptés.
On lui demanda s’il aurait recours dans la société
de ses rêves à un univers concentrationnaire, et il
répondit : « Si l’éducation échoue, il faut trouver
des lieux spéciaux » !!!
L’organisation a également adopté des signes
extérieurs d’un aspect plutôt douteux :
salut fasciste avec le bras droit tendu ;
corps de sécurité avec un uniforme dont
nous allons parler ci-après.
L’organisation interne est en effet compartimentée
en brigades dont la plus inquiétante est le corps de
sécurité (CS) créé lorsque, dans un territoire
déterminé, le nombre de membres dépasse de
deux fois celui des chefs. Il doit être dirigé par un
militaire ou par un homme rompu aux arts
martiaux.
Si tout cela est vrai, il y a vraiment de quoi
s’inquiéter sérieusement.
Pour conclure ce chapitre, Nouvelle Acropole est
certainement une organisation dangereuse, surtout
par ses dimensions liaisons possibles avec des
services secrets. Quoi de mieux en effet que des
adeptes fanatisés pour effectuer le sale boulot en
cas d’importants troubles sociaux ? Il faut donc
faire circuler l’information pour faire connaître sa
véritable identité et mettre en garde ceux qui, par
naïveté ou ignorance, sont susceptibles d’assister à
ses fameux cours, conférences ou autres activités à
première vue anodines.
René Giltay
Et le mardi gras nos jeunes se sont
retrouvés à Binche
Le Protestant Liégeois avril 2011 Page 11
Billet d’Humeur :
TSUNAMIS.
JAPON 2011. Tremblement de terre, tsunami
épouvantable, menace nucléaire.
Population qui garde son calme, avec un certain
fatalisme : tout est appelé à disparaître, a-t-elle
appris depuis l’enfance. Et pourtant des voix
s’élèvent ici et là pour reconnaître l’avidité des
constructeurs et concepteurs des centrales
nucléaires, le manque de prévoyance face à
l’éventualité d’un tsunami d’une telle ampleur.
Des anciens responsables de centrales ont reconnu
que les câbles électriques menant à ces centrales
n’étaient pas assez enterrés, par souci d’économie,
de rapidité d’exécution de travaux. En un mot,
pour le fric et en deux, pour gagner la course à
l’équipement nucléaire du pays. De gros intérêts
financiers et économiques en jeu.
Pourquoi, se sont-ils tus jusqu’à présent ?
TUNISIE 2011. Ben ALI et sa famille avide qui
mettent tout un pays en coupe sombre.
Qui font taire toute opposition démocratique, de
manière insidieuse ou violente, qui musèlent
presse et certains juristes critiques. Il n’y avait que
les adeptes de la réal politique et les touristes mal
informés pour aller prendre des vacances ou se
faire modeler un nouveau look dans les oasis
confortables de ce paradis de catalogues
touristiques.
Curieux, tout à coup, reviennent une sorte de
conscience et de principes moraux chez nos
dirigeants européens, à présent que le peuple
tunisien a fait le ménage. A quel prix !
Pourquoi ce silence complice, pourquoi une telle
mansuétude à l’égard d’un tel gouvernement ?
EGYPTE 2011. Le temps des pharaons est
terminé. Mise à la retraite anticipée pour
MOUBARAK. On n’aurait pas cru que le peuple
allait se révolter, sur les bords du Nil…
La pauvreté est toujours « mauvaise conseillère » !
Qui dénonçait les logements attribués à des
pauvres dans des quartiers menacés de glissements
de terrains ? Qui défendait les indéfendables ? On
a bien entendu une certaine sœur Emmanuelle,
mais on reprend vite pied dans un oubli
confortable et on croit que la situation va durer
jusqu’à l’éternité. Pourquoi n’entendait-on pas les
appels des plus pauvres ?
LYBIE 2011. Un cas. Et pourtant, ce cas-là était
reçu en grande pompe dans les jardins de l’Elysée
où une tente lui a été dressée… L’argent n’a pas
d’odeur. Les considérations politiques et
économiques ont toujours pris le pas sur les
principes humanitaires et sur la morale. On veut
croire à la repentance d’un ancien fabriquant de
terrorisme. On se voile la face dès que de beaux
discours promettent une certaine défense des
intérêts communs, quant au terrorisme, aux
migrations. J’en passe et des meilleures.
Pourquoi tant de complicité avec un dirigeant
violent qui a toujours brimé son peuple ?
Silence, complicité, goût de l’argent, amour
immodéré du pouvoir, paresse intellectuelle,
manque d’information, égoïsme, les mots ne
manquent pas pour qualifier l’attitude de certains
dirigeants, de nombreux responsables
économiques et aussi la nôtre. Nous aussi, nous
sommes complices si nous ne dénonçons pas
l’incurie, là où elle fleurit, si nous ne luttons pas
pour plus de justice, si nous ne nous battons pas
contre la pauvreté. Si nous fermons les yeux,
d’autres viendront nous les ouvrir, avec violence
peut-être. Si nous restons sourds aux cris qui
montent des quatre coins du monde, des armes
nous les déboucheront éventuellement, un jour de
malédiction.
On ne peut impunément écraser une si grande
partie de l’humanité. Le couvercle finira bien par
sauter, l’eau bout déjà à gros bouillons…
Que ce bruit-là nous réveille !
Yvette Vanescote
La mort peut-elle vraiment être tout autre chose Que scandale, désespoir, silence ?
Certes pour ceux qui sont aujourd’hui dans le deuil d’un des leurs,
La mort reste le grand silence douloureux de la séparation.
Mais il peut devenir un silence nourri d’espérance,
Celle de la nuit précédant le matin de Pâques, Où tout semblait sombre et pesant
Comme la pierre du tombeau Mais où déjà pointent
Les bourgeons d’un arbre fruitiers Et se lèvent les premiers rayons de l’aube,
Dans le jardin des Oliviers
Joëlle Randegger, Frémissement de l’aube, Lyon, Réveil publications 1999, p. 52
Le Protestant Liégeois avril 2011 Page 12
RAPPORT DE L'ASSEMBLEE D'EGLISE DU 6 MARS 2011
Notre assemblée débute par une méditation de
notre pasteur et après avoir demandé la
bénédiction de Dieu sur notre assemblée, nous
entamons la partie plus technique.
Nombre d'appelés : 65
Nombre de présents : 32
Nombre d'excusés : 18
Nombre de procurations : 8
Le quorum est atteint et l'assemblée est
valablement constituée.
Le P.V. de l'assemblée d'église de Mars 2010 est
approuvé.
Lecture du rapport moral de l'année écoulée : ni
question, ni remarque.
- Rapport de ORGUE ET VIE : En 2010 il y a eu
un accord de l'orgue et 3 concerts dont 2 dans le
cadre de LIEGE LES ORGUES. Les orgues de
LLB sont en bon état et appréciées des
connaisseurs. Il y aura encore des concerts cette
année par la famille Froidebise à l'occasion de la
fête de l'orgue.
- Catéchèse des enfants : 5 puis 4 animateurs
préparent les rencontres pour les enfants de 6 à 11
ans. Jusqu'en Septembre nous avons suivi le
programme " BIBLE EN LUMIERE ". Depuis la
rentrée nous utilisons un programme intitulé " LA
GRANDE FAMILLE ". Sur la douzaine d'enfants
qui pourraient venir à ces rencontres, il n'y a
souvent que 2, 3... ou pas d'enfant du tout. Mais
les moniteurs ne se découragent pas et vous
invitent déjà à retenir la date du 17 Avril où le
culte des familles en faveur de l’Offrande des
écoles du dimanche sera suivi d'un repas
symbolique de la fin du carême de partage.
Ensuite Babette Tonnon viendra nous régaler de
ses impressions de sa participation au camp
CAP2010.
- Catéchèse des ados : pour les jeunes de 11 à 15
ans. Ils suivent le même programme qu'à l'EDD,
ils sont entre 4 et 8 présents et nous avons un
projet de local pour ces pré-k au 2° étage.
- Entr’Aide Protestante Liégeoise : Chaque lundi,
l'EPL reçoit entre 100 et 150 personnes. L'équipe
qui les accueille s'est enrichie de nouvelles
personnes qui remplacent précieusement celles qui
ont dû arrêter. L'EPL adresse un grand merci aux
communautés qui soutiennent la campagne de
vivres... Un projet presqu'immédiat : le repas de
solidarité du 26 Mars 2011.
RQ: Impression de grand respect de toute l'équipe
réservé aux "amis du lundi".
Q : Y-a-t-il un accompagnement spirituel prévu le
lundi ?
RP: L'accueil est une façon de témoigner de notre
foi. C'est un choix de respecter la neutralité et on
peut demander un rendez-vous avec un des
pasteurs présents. Le rayonnement est indirect.
Tous les amis savent chez qui ils sont. Et depuis
quelques années il y a des amis du lundi qui sont
devenus membres de cette assemblée. Certains
sont mêmes présents aujourd’hui.
- Chorale : répétition le mercredi à 18h30 de façon
très régulière avec une petite dizaine de personnes
... qui y prennent beaucoup de plaisir.
- Racines : 2 groupes. Celui de l'après-midi réunit
7 à 8 personnes et celui du soir 5 à 6 personnes.
Cette année, la première rencontre du mois on
étudie les 10 PAROLES et lors de la deuxième
rencontre du mois nous débattons sur la pensée de
Calvin au départ d’une présentation thématique
(Calvin en dix mots) présentée sur DVD.
- Réunions de prière : il y a peu de personnes mais
on maintient quand-même car qu'est-ce qu'une
communauté qui n'a pas de réunion de prière ?
Mais se pose la question : est-ce la formule qui
convient ? Doit-on trouver un autre moment ?
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Doit-on essayer une chaine d'intercession ? De
plus en plus les réunions mettent l'accent sur les
remerciements. Il faut peut-être insister pour
annoncer les moments où ça a lieu : le 1°
dimanche du mois, de 10 à 10h20, au premier
étage !
- Protestant Liégeois : les rédacteurs demandent
que ceux qui rédigent des billets soient plus
rigoureux avec l'agenda du P.L. : les billets à
paraître doivent parvenir à W. Malherbe pour le
20 du mois qui précède la parution. Les rédacteurs
aimeraient aussi élargir le nombre des
collaborateurs.
RQ: Pour soulager J. Villegas, par exemple quels
sont les engagements à prendre ?
RP: Cela engage à avoir une voiture, à aller rue
Grétry chercher le P.L., à mettre les étiquettes, à le
distribuer à LLB et à poster les numéros non
distribués.
Le P.L. est édité à environ 295 exemplaires.
- Le site internet : il est très régulièrement mis à
jour. Il peut servir à mieux et plus que la
présentation de LLB et de ses activités. Il pourrait
être un lien entre les personnes qui ont une
activité, un groupe en charge.
- Diaconie : l'équipe, peu nombreuse, se sent très
soutenue par la communauté. La diaconie sert de
lien entre les personnes hospitalisées ou en maison
de repos et la communauté. Elle rend surtout des
visites et plus particulièrement au moment de
Noël et Pâques. Elle met son point d'honneur à
faire le lien avec LLB en cas de maladie ou de
décès.
- C.A. : Les relations au sein de l'équipe et avec la
communauté sont très conviviales. Cette année a
surtout été axée sur les rénovations et locations
des appartements. En projet, 2 dossiers
prioritaires : 1° SECURITE-INCENDIE : mise en
conformité avec les nouvelles normes imposées
suite à l’inspection du bâtiment par les pompiers.
2° SALLE JACCAUD ET SCENE: la rénovation
sera fonction de nos possibilités financières.
Pour le temple, qui a souffert des travaux
mitoyens, un état des lieux avant le début des
travaux a été fait, un deuxième état des lieux sera
fait dès la fin des travaux. Le C.A. est très attentif
à cet aspect de son mandat.
Le rapport moral et les rapports d'activités sont
approuvés
PROJETS POUR 2011
2 AXES : INTERNE ET EXTERNE
Axe interne : solidarité avec les frères et sœurs.
Tout le monde peut faire quelque chose et chacun
est utile !
Axe externe : rendre notre vie accessible et visible
hors les murs. En d’autres mots : ETRE UNE
EGLISE MISSIONNAIRE !
1° Annoncer la Bonne Nouvelle dans le quartier
qui est en pleine mutation. Nombre important de
kots d’étudiants mais aussi construction de
plusieurs maisons de repos ou appartement. Il est
important de repenser notre manière de nous faire
connaître auprès de ces nouveaux voisins.
2° Soutenir les activités de rayonnement.
Suggestion : inviter une personne hors
communauté à l’occasion d’un culte des familles
ou d’une activité communautaire particulière.
3° Le dimanche de Pâques (24/04/2011) à midi
aura lieu une célébration commune à toutes les
dénominations chrétiennes (qui fêtent toutes
Pâques à la même date cette année). Cette
célébration de LA JOIE DE PAQUES se fera
durant 1/2 heure sur la place Cathédrale.
4° Pub dans le quartier (là aussi il faut des
volontaires). Folder à distribuer dans toutes les
boites aux lettres du quartier lors d'activités
spécifiques.
5° Culte télévisé : le 6 novembre 2011. Profitons
de cette occasion pour réfléchir à dynamiser nos
cultes par une participation accrue de l’assemblée,
en faire des cultes plus rayonnant encore et
porteurs. Une équipe liturgique sera mise sur pied
à cet effet.
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6° Expo BIBLE : en octobre, Dieu voulant, ... On
ne connait pas encore le lieu ; Il s’agit là d’un
remarquable projet de rayonnement. Tout un
groupe d'Eglises chrétiennes se sent concerné et
aimerait y participer. Une réserve toutefois quand
à sa faisabilité : des délais très courts ainsi que les
incertitudes sur le lieu et les fonds indispensables
pour en faire une réussite.
7° En prévision d’années thématiques particulières
à venir, réfléchir à proposer des activités en lien
avec ces occasions... Il faudrait donc veiller à
constituer ou reconstituer un "groupe animation
foyer" pour des projets particuliers et des activités
ponctuelles.
8° En Mai 2011, le 7, aura lieu le Rassemblement
National de l'EPUB à Louvain-la-Neuve avec
pour thème "PAROLE EN MARCHE"
Avis de l'assemblée pour les projets 2011 : les
bras, nous les avons donc engageons-nous, dès
que les contingences matérielles sont inventoriées
et tous les éventuels obstacles levés !
Les projets 2011 sont approuvés à une solide
majorité.
Les comptes et budget sont présentés, débattus et
approuvés.
Secrétaire de séance, G.C.
LA RÉSURRECTION. Derrière ce mot se cachent diverses
compréhensions chrétiennes : de l'approche
symbolique libérale à une adhésion plus
immédiate des évangéliques, tour d'horizon
des multiples convictions protestantes.
Le tombeau est vide. Christ est ressuscité. Cette affirmation fondatrice de la foi chrétienne retentit
chaque matin de Pâques comme un cri de victoire
absolue de la vie sur la mort et de l'amour de Dieu sur
ce qui nous en sépare. Et pourtant, que veut-elle dire ? De la Résurrection, les diverses sensibilités
chrétiennes, notamment protestantes, ont des
compréhensions bien différentes. Pour les plus libéraux des luthéroréformés, il s'agit
d'une «façon de parler pour dire la vie plus forte que
la mort. Le tombeau est vide, vide de preuves, ce qui invite à l'interprétation », argumente ainsi Raphaël
Picon, doyen de la faculté protestante de théologie de
Paris. Henri Persoz, vice-président de l'association
Évangile et liberté, ne croit pas que le corps de Jésus
ait revécu après sa mort. Sa résurrection se situe ailleurs: « Les hommes en blanc ont annoncé aux
femmes qu'elles retrouveraient Jésus en Galilée, c'est-
à-dire là où il a parlé. C'est donc dans ses paroles que
nous retrouvons Jésus. Il est "suscité à nouveau aujourd'hui car il est le centre de notre foi.
Embarras et immédiateté
Dans une optique libérale, les récits de la Résurrection,
comme tous les autres miracles, sont un langage propre
à l’Antiquité pour attirer notre attention, sans que les
événements relatés aient réellement eu lieu: « Dans les Évangiles, le surnaturel, la démesure, le merveilleux,
tout ce qui gêne nos sages sensibilités et nos esprits
timorés, sont autant de ruses pour dire la vie en excès, la vie malgré tout. Le Dieu du dimanche de pâques, de
la pierre roulée du tombeau, n'est pas un Dieu
raisonnable, c'est un Dieu extravagant», affirme Raphaël Picon.
Pour d'autres chrétiens, cependant, y compris parmi les
luthéroréformés, rien n'empêche ce Dieu un peu fou
d'avoir véritablement donné une nouvelle vie au corps de son fils. Bernard Coyault, par exemple, pasteur
réformé et secrétaire général de l'Alliance biblique
française, croit que « la Résurrection est un vrai événement. Mais je ne cherche pas à en avoir une
connaissance pour le décrire. La mort et la
résurrection de Pâques sont quelque chose de concret
à vivre et non pas à théoriser ». Longtemps responsable du Défap, il constate que les
Églises issues de l'immigration « traitent la question
de la Résurrection avec moins d'embarras et plus d'immédiateté. L'adhésion est plus directe et se vit
dans les cas impossibles du quotidien: problèmes de
papiers, de stérilité, de santé... Alors que, pour nous, 'Thomas est une figure postmoderne du doute qui fait
partie intégrante de la foi, pour les Africains, au
contraire, Thomas a manqué de foi».
La grammaire de ta vie
Pour François Anglade, pasteur réformé de sensibilité
charismatique, « il y avait un cadavre et, à un moment
précis, ce cadavre n'était plus là. Il est bien matériellement absent du tombeau. C'est un fait
objectif». Il ne croit donc pas que ce soit la puissance
du message de Jésus qui fasse de lui quelqu'un de vivant aujourd'hui. Cependant, il nuance : « Que sont
devenues les molécules du corps de Jésus ?je n'en sais
rien et cela ne m'intéresse pas. Mon raisonnement ne se situe pas au niveau de la science ni de la technique,
mais de la foi !» Richard Gelin est pasteur baptiste,
prédicateur de l’assemblée du Désert en 2008. Il croit
à l'historicité de la Résurrection bien que le « Christ ne soit pas "revenu à la vie" comme s'il était retourné en
arrière. Son corps n'a pas été réanimé comme celui de
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Lazare. Non, sa chair a été glorifiée. Il avait une
autre "corporité'. Les femmes ne l'ont pas reconnu. La résurrection de Jésus est la manifestation de la vie
dans sa force la plus essentielle: la vie de Dieu ». Et
pour Jean-Claude Boutinon, pasteur pentecôtiste, si
Jésus n'est pas ressuscité littéralement, alors « notre foi est vaine » 1Cor 15, 14, et nous ne sommes pas
vraiment chrétiens.
Est-ce à dire que la rationalité est incompatible avec la pierre angulaire de la foi chrétienne, comprise comme
événement et non comme symbole ? Richard Gelin ne
le pense pas: «La raison est la grammaire de la vie. Mais dans toute langue vivante, il y a des exceptions!
Dieu dispose d'une souveraine liberté pour manifester
la vie en dehors de nos règles de grammaire.» C'est
pourquoi, en plus d'une adhésion à la Résurrection comme événement, beaucoup de chrétiens, et de
protestants, croient aussi aux miracles. « Le miracle
n'est pas en contradiction avec la raison, car la vie est plus grande que notre capacité à la comprendre »,
poursuit Richard Gelin. Une analyse que partage, dans
une certaine mesure, le libéral Raphaël Picon: « je ne m'interdis pas de croire qu'il y ait des éléments qui
surviennent à côté de la rationalité dominante. Il y a
des guérisons qui arrivent de manière inespérée,
impensable. La vie est plus complexe que les rationalités qui la comprennent »
« Ébranler le récité »
Dans cette optique, comment aborder les récits de
miracles dans la Bible ? Pour Henri Persoz, libéral lui
aussi, il s'agit, dans une civilisation de tradition orale, d'un « langage pour aider les personnes retenir et à
transmettre le message», comme aujourd'hui les livres
d'heroic-fantasy. Pour lui, si Jésus guérit un aveugle et
que les Pharisiens le réfutent, c'est que « les aveugles ne sont pas là où on les croit » ; s'il marche sur les
eaux, c'est qu'il « domine sur les forces du mal ». Des
analyses que partage le baptiste Richard Gelin, sans pour autant remettre en cause les événements eux--
mêmes. « Ce n'est pas une création littéraire. Les
miracles m'étonnent et ne sont pas confortables.
Supprimer l'historicité des textes les rend confortables en supprimant ce qui est gênant. »
Pour François Anglade, « Jésus a bel et bien calmé la
tempête. Il est aberrant de dire que les apôtres nous racontent un conte pour parler de la puissance de
Dieu tout en niant que cela ait eu lieu ! ». Selon lui, les
« miracles sont là pour ébranler le récité, le prévu d'avance, le fait que nous sommes installés dans nos
raisonnements et nos sociétés». Là se trouve, pour lui,
le véritable message de Pâques: « La foi en la
Résurrection devrait nous dire: 'lâche ta vie.' Cela devrait nous enraciner dans une puissante conversion,
nous donner du courage pour inverser la pyramide de
Maslow : chercher le Royaume, le spirituel en premier; et le matériel nous serait donné en plus
(Mt6, 33). Car quiconque voudra gagner sa vie la
perdra et inversement (Mt 16, 25). Mais comment expérimenter ces choses quand on est citoyen de la
huitième nation la plus riche dit monde ? » Pâques n'a
pas fini de nous bousculer.
MARIE LEFEBVRE-BILLIEZ
La foi, c'est croire de l'impossible
Peut-on croire en Dieu sans croire qu'il intervienne
dans ce monde et que, de ce fait, IL puisse accomplir des miracles ? Le problème est de savoir ce qu'on
appelle « Dieu » quand on dit : « Je crois en Dieu ». Si
« Dieu » désigne le fonctionnement naturel du monde, ou le dynamisme créateur de l'évolution, ou, tout
simplement, comme le dit Spinoza, la Nature, je
préfère que l'on se contente du vocabulaire purement
profane, C'est plus clair. « Dieu », pour le commun des mortels, désigne un Être surnaturel apte à intervenir de
manière surnaturelle dans le cours du monde naturel.
Dire que l'on croit en Dieu « en dépit des miracles »(comme l'ont professé certains protestants libéraux)
est une expression autocontradictoire, c'est jouer sur
les mots, c'est utiliser le mot « Dieu » de manière abusive et illicite.
La foi en Dieu, c'est croire possible de l'incroyable,
que ce soit l'incroyable des miracles ou tout
simplement celui de l'existence d'un Dieu. Croire en Dieu, c'est vouloir et espérer, contre tout bon
sens, qu'il y ait un Dieu qui fasse des miracles.
La foi, c'est espérer ce que l'on n’arrive pas à croire possible.
ALAIN HOUZIAUX
In Réforme n°3362 du 1er avril 2010
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Janvier 2011
avril 2011
Présence protestante
Samedi à 19h35
sur la UNE (96,4 FM)
Dimanche 3 avril 10h00 Réunion de prière
10h30 Culte, Cène, Ecole du Dimanche, Garderie, Préca.
Mardi 5 avril 19h00 Consistoire
Mercredi 6 avril 09h30 Pastorale
18h30 Répétition chorale
Jeudi 7 avril 19h30 Assemblée de District à Amay
Dimanche 10 avril 10h30 Culte, Ecole du Dimanche, Garderie, Préca..
Dimanche 17 avril 10h30 Culte des Rameaux, Cène, (voir page 6)
Lundi 18 avril 18h30 Répétition chorale
Mercredi 20 avril 18h30 Répétition chorale
Jeudi 21 avril 19h30 Culte du Jeudi saint à Ans-Alleur (voir page 6)
Vendredi 22 avril 20h00 Veillée du vendredi saint à Marcellis
Dimanche 24 avril 09h00 Petit déjeuner de Pâques (voir page 6)
10h30 Culte, cène
12h00 Proclamation œcuménique de la résurrection place
cathédrale (voir page 5)
Mercredi 27 avril 18h30 Répétition chorale
Jeudi 28 avril 14h30 Groupe Racines 1
20h00 Groupe racines 2
le lundi dès 14 H Services de “l’Entr'Aide protestante liégeoise”.
(Compte : IBAN BE52 7805 9004 0909 BIC GKCCBEBB)
RCF-Liège (98,3 FM)
Emissions œcuméniques
le lundi à 11h30
le mardi à 16h00
le vendredi à 17h03
Une foi pour toutes
Chaque deuxième mercredi du mois à 16h03
et chaque deuxième dimanche du mois à 17h00
Regards croisés
