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UCBA Rapport annu
el 2016
Prestations directes au service des per-
sonnes concernes
Nous proposons conseil et accompagnement
aux personnes atteintes de surdiccit.
Nous dveloppons et diffusons, des prix
quitables, des moyens auxiliaires spcia-
lement destins aux personnes aveugles,
malvoyantes, sourdaveugles et malenten-
dantes-malvoyantes.
Dans notre centre de comptence pour
moyens auxiliaires optiques, nous montrons
aux personnes malvoyantes comment op-
timiser leurs capacits visuelles grce des
lunettes-loupes, des appareils de lecture et
dautres moyens auxiliaires optiques.
Nous menons des recherches, formons du
personnel et informons les intresss dans
le domaine de la basse vision, cest--dire
loptimisation du potentiel visuel restant des
personnes malvoyantes.
Prestations de lorganisation fatire
Nous organisons des cours de formation
continue pour le personnel spcialis travail-
lant avec des adultes et des enfants aveugles,
malvoyants, sourdaveugles et malenten-
dants-malvoyants.
Nous contribuons lenrichissement des
connaissances sur les conditions de vie des
personnes concernes.
Nous informons le public sur le handicap
visuel et ses consquences.
Nous grons une bibliothque pour le person-
nel spcialis et autres personnes intresses.
Nous coordonnons la collaboration et la
dfense des intrts dans le domaine du
handicap visuel.
En 2016, lUCBA a :
effectu 18 774 heures de consultation pour
les personnes sourdaveugles et malenten-
dantes-malvoyantes.
organis 171 cours, manifestations, ateliers
et semaines de vacances pour les personnes
concernes.
remis 20 925 moyens auxiliaires des per-
sonnes aveugles, malvoyantes et atteintes de
surdiccit.
form 496 professionnels au travail avec les
personnes concernes.
distribu 126 179 brochures dinformation,
lunettes de simulation, bandeaux, films, etc.
Nos bnvoles ont
consacr 20 847 heures daccompagnement
aux personnes sourdaveugles et malenten-
dantes-malvoyantes.
LUCBA sengage jour aprs jour pour permettre aux personnes aveugles, malvoyantes et sourdaveugles de grer et de dterminer leur existence par elles-mmes.
AUX COTES DES PERSONNES AVEUGLES ET SOURDAVEUGLES
Table des matires
4 Rtrospective et perspective
6 Les bnficiaires de nos prestations indiquent la voie suivre
LUCBA en tant quorganisation fatire
8 Formation continue
12 Recherche
15 Dfense des intrts
Services centraux de lUCBA
17 Relations publiques et recherche de fonds
Prestations de lUCBA
20 Consultation pour personnes sourdaveugles et malentendantes-malvoyantes
25 Moyens auxiliaires
28 Basse vision et moyens auxiliaires optiques
31 Des fondations, entreprises et donateurs privs soutiennent en 2016 les
projets de lUCBA
33 Organigramme
34 Bilan au 31 dcembre 2016
36 Charges de projets, de prestations et administratives
40 Rapport de lorgane de rvision
43 Le comit de lUCBA
44 Organisations membres de lUCBA
46 Commissions et groupes de travail
47 Collaboratrices et collaborateurs de lUCBA
Le rapport annuel et les comptes annuels dtaills peuvent tre tlchargs depuis notre site Internet www.ucba.ch.
4
Lors de lassemble des dlgus du 17
juin 2017, mon mandat de prsident et
de membre du comit de lUnion centrale
suisse pour le bien des aveugles (UCBA)
a pris fin. Nest-ce pas l une occasion de
sarrter sur les dernires annes cou-
les et doser porter son regard sur lave-
nir de lUCBA ?
Objectifs atteints
Lanne 2016 a clairement montr le suc-
cs des nouveaux instruments strat-
giques de gestion de lUCBA. Ils com-
prennent la mesure des effets qui value
non seulement lefficacit, mais aussi lef-
fectivit des prestations de lUCBA, ain-
si que sa planification stratgique pour
2015 2017. Les objectifs qui y sont d-
finis incluent un refinancement durable
de lUCBA, une augmentation continue
de la qualit de ses prestations et de son
conomie, mais aussi un accroissement
de sa notorit, ainsi que des dons et des
ressources extrieures. Ces activits, de
mme que lapplication dun plan das-
sainissement acceptable, ont dbouch
sur llimination du dficit structurel de
lUCBA. Nous pouvons tirer un bilan posi-
tif de lanne 2016, puisque tous ces ob-
jectifs ont t atteints. Aujourdhui assai-
nie, lUCBA pourra lavenir se financer
sans devoir toucher son capital.
Sagissant de la rcolte de fonds, lUCBA
a obtenu un meilleur rsultat que prvu.
Les domaines qui, au vu de la mesure des
effets, reclent des potentiels damlio-
ration, ont t optimiss. LUCBA a ga-
lement poursuivi la mise en uvre de sa
planification stratgique pour 2015 2017.
En 2016, le projet de montre bracelet par-
lante et vibrante du nom dACUSTICA a
pu tre quasiment finalis. Quant aux
rsultats de ltude Handicap visuel et
march du travail (SAMS), destine
analyser le potentiel de succs des per-
sonnes concernes, ils ont occup lUCBA
en 2016 encore. A ce sujet, une tude
plus large est prvue ultrieurement.
Jusqu sa mise en uvre systmatique,
lintgration des personnes handicapes
de la vue sur le march du travail dans
le cadre dune socit inclusive restera un
objectif politique cl de lUCBA et de ses
organisations membres.
La continuit dans le changement
Grce aux processus amorcs et dj ra-
liss, lUnion centrale suisse pour le bien
des aveugles UCBA peut envisager lave-
nir avec srnit. Ce constat revt une
importance indniable lheure o un
nouveau comit, organe stratgique de
lUCBA, est appel se constituer, en juin
Rtrospective et perspective
5
2017. En effet, compte tenu de la dure
limite des mandats, plus de la moiti du
comit doit tre renouvel. Les garants
dune transition en douceur sont, dune
part, les membres restants de lactuel co-
mit et, dautre part, Matthias Btikofer,
directeur comptent et expriment de
lUCBA, qui met tout en uvre, avec les
membres de la direction et ses collabora-
teurs, pour que lUCBA aille rsolument
de lavant.
A la personne qui me succdera ainsi
quaux membres actuels et futurs du co-
mit de lUCBA, je souhaite plein succs
pour mener les bonnes actions et prendre
les justes dcisions. Je formule tous mes
vux pour qu lavenir lUCBA continue
disposer de solides moyens financiers
qui lui permettent dassumer durable-
ment son rle dorganisation fatire du
handicap visuel : optimiser constamment
son offre et ses prestations et demeurer
effectivement et efficacement active en
faveur et au service de ses membres.
Merci de votre confiance et mes meilleurs vux pour lavenir !
Ce fut pour moi un honneur et un plai-
sir dtre membre du comit de lUCBA
pendant douze ans, dont quatre annes
sa prsidence. Je souhaite lUCBA
plein succs pour lavenir. Je remercie de
leur confiance et de leur soutien tous les
membres du comit encore en exercice et
du comit venir, tous les collaborateurs
de lUCBA et, bien entendu, tous les re-
prsentants des organisations membres.
LUCBA aura relever de nouveaux dfis.
Elle y parviendra grce aux solides comp-
tences spcialises de ses collaborateurs,
la voie quelle sest dsormais trace
et au formidable engagement de toutes
les parties en prsence. Je souhaite plein
succs tous les responsables qui sont au
service des personnes concernes.
Stefan Zappa, prsident
6
LUCBA fait sien le principe consistant
utiliser les ressources limites dont elle
dispose l o elles sont le plus efficace
moindres frais. LUCBA nest pas seule
agir ainsi. Toutefois, la question cl est
la suivante : sur quelle base concrte
supposer quil y en ait une les dcisions
doivent-elles tre prises afin de fournir
des prestations efficaces et effectives ?
Des dcisions dictes par des faits
Les dcisions doivent reposer sur des
faits , en dautres termes, sur des l-
ments la fois justifiables et significatifs,
permettant dvaluer efficacit et ef-
fectivit. Dans le contexte de la gestion
dune organisation sociale but non lu-
cratif, cela signifie que les preneurs de
dcisions doivent tre mme de faire
abstraction de leur propre point de vue
et de leurs perceptions, et de se laisser
guider, dans la prise de dcisions strat-
giques, par des donnes reprsentatives
extraites de questionnaires adresss aux
bnficiaires de prestations. Il nappar-
tient assurment pas aux dirigeants stra-
tgiques et oprationnels de juger de
ce qui est efficace et se traduit donc par
des effets. Cette apprciation revient au
contraire aux bnficiaires des presta-
tions fournies. Eux seuls sont en mesure
dapprhender lutilit de ces dernires.
Les rsultats des recherches : une piste suivre
Ces faits sont, pour lUCBA, une condi-
tion sine qua non de son action. En agis-
sant ainsi, nous nous assurons que les
personnes atteintes de ccit, de mal-
voyance ou de surdiccit se voient pro-
poser les prestations dont elles peuvent
bnficier directement, le mieux possible.
Pour relever cet ambitieux dfi, lUCBA se
fonde dune part sur les rsultats de ses
recherches et, dautre part, sur un instru-
ment de mesure des rsultats et des ef-
fets dvelopp cette fin. Les recherches
menes par lUCBA donnent ses res-
ponsables quantit dindications et din-
formations sagissant de besoins jusquici
non couverts des personnes concernes.
A linverse, la mesure des rsultats et des
effets nous fournit des valuations large-
ment documentes par les bnficiaires
de prestations sur leur utilit telle quelle
est perue (qualit) et sur leur impor-
tance.
Sagissant de lanalyse factuelle voque
plus haut, lUCBA a par exemple achev
en 2016, en collaboration avec lUniver-
sit des sciences appliques de Zurich
(ZHAW), une vaste enqute pour iden-
tifier les facteurs favorisant ou dfavo-
Les bnficiaires de nos prestations indiquent la voie suivre
7
risant le maintien dune activit profes-
sionnelle sur le long terme des personnes
aveugles et malvoyantes sur le premier
march du travail. En vue de promouvoir
une intgration russie, ltude formule
onze recommandations qui soulignent
par exemple la ncessit, pour toutes les
parties en prsence, de communiquer
activement les problmes rencontrs et
les bauches de solution ventuelles, de
recourir aux technologies dassistance,
de dvelopper ces dernires et dadapter
les postes de travail selon les besoins. De
plus, il est urgent de rendre accessibles
aux personnes aveugles ou malvoyantes
les offres de formation continue.
La radaptation se mesure ses objectifs
Paralllement ces recommandations, il
est important dvaluer priodiquement
et de faon reprsentative lutilit et
limportance des prestations existantes.
Au cours de lexercice sous revue, nous
sommes ainsi parvenus, avec la collabora-
tion des personnes atteintes de surdic-
cit que nous conseillons, dfinir leurs
besoins en termes de soutien de telle ma-
nire quils soient axs sur les domaines
de vie lmentaires et notablement li-
mits en raison de leur handicap. Font
partie de ces domaines de vie la mobilit
dans lespace priv et public, toutes les
facettes de la communication, lappren-
tissage continu des connaissances et la
possibilit de les appliquer. Dentente
avec nos spcialistes en radaptation, les
personnes concernes fixent des objec-
tifs qui, une fois les mesures de radapta-
tion et de conseil ainsi que les amnage-
ments de lespace et lemploi de moyens
auxiliaires concrtiss, font lobjet dune
valuation annuelle et, au besoin, dune
adaptation.
Je ne saurais conclure sans remercier nos
nombreux collaborateurs bnvoles qui
ont grandement contribu, dans toute
la Suisse, faciliter le quotidien des
personnes sourdaveugles et malenten-
dantes-malvoyantes et, partant, ac-
crotre leur bien-tre.
Je saisis aussi cette occasion pour adres-
ser mes plus vifs remerciements aux
membres bnvoles du comit et des
commissions de lUCBA. Au cours de cet
exercice, ils ont, une fois encore, agi avec
discernement, contribuant ainsi renfor-
cer la crdibilit de lorganisation fatire
suisse des institutions typhlophiles.
Enfin, un grand merci aussi tous les col-
laborateurs de lUCBA. Par leur engage-
ment, ils ont permis notre organisation
de se distinguer avantageusement grce
une collaboration constructive tourne
vers lavenir et une volont de four-
nir des prestations utiles, dans un souci
constant de tirer le meilleur parti des res-
sources existantes.
Matthias Btikofer, directeur de lUCBA
8
2016 a t, pour le dpartement de la
formation continue, synonyme de nom-
breux changements : la collaboration
avec lAllemagne et lAutriche dans le
cadre de la formation de spcialistes en
radaptation de personnes malvoyantes
et aveugles a rendu ncessaires certaines
adaptations, notamment une nouvelle
rpartition des modules de base dans
lespace germanophone.
Pour sa part, la Commission assurance
qualit REA (CAQ) a dcid de soumettre
le Rglement dexamen une rvision afin
de doter lUCBA des outils indispensables
relever les dfis de demain. Lobjectif de
la rvision consiste laborer un profil de
qualification, adapter les examens de
fin de modules, vrifier et actualiser
les contenus des modules et revoir les
conditions dadmission lexamen.
Diplmes en Suisse alma-nique et romande
En Suisse romande et en Suisse alma-
nique sest acheve par lexamen profes-
sionnel suprieur la formation de Sp-
cialiste en radaptation de personnes
malvoyantes et aveugles, option basse
vision. Ces formations exigent des partici-
pants un effort soutenu et reprsentent
un engagement extraordinaire de la part
des collaborateurs du dpartement de la
formation continue. Nous sommes donc
dautant plus heureux de laisser une fois
encore voler de leurs propres ailes quinze
professionnels dment forms et leur sou-
haitons plein succs et entire satisfaction
dans lexercice de leurs fonctions.
Certains Romands, spcialistes en basse vision, ont suivi deux formations: dabord la franaise, qui conduit au Diplme franais dUniversit en basse vision, puis celle de lUCBA. Selon ces nouveaux diplms, la formation suisse est celle qui permet le mieux de dvelopper les comptences n-cessaires lexploitation maximale du potentiel visuel des personnes mal-voyantes. Laccent mis sur les savoir-faire plus que sur les savoirs strictement acadmiques est une spcificit helvtique.Sylvie Moroszlay, spcialiste en radaptation basse vision
LUCBA en tant quorganisation fatire
Formation continue
9
Nombre de cours et de participants
Comme nous lavions dj annonc en
2015, le nombre de cours a lgrement di-
minu en 2016 par rapport lanne prc-
dente. Cette baisse rsulte du fait quavec
linternationalisation de la formation de
spcialiste en radaptation, seuls les cours
relatifs loption basse vision sont dispen-
ss en Suisse. Les cours de base de lUCBA
ont enregistr un bon taux de participa-
tion. A noter que ces cours sont un pr-
requis obligatoire pour les personnes d-
sirant suivre une formation de spcialistes
en radaptation.
Bibliothque spcialise
Ces dernires annes, le nombre dem-
prunts effectus la bibliothque sp-
cialise a constamment diminu. Aussi, la
gestion de la bibliothque a-t-elle t r-
organise afin den rduire les frais. Lem-
prunt de mdias reste toutefois possible
tous les jours.
10
Nombre de cours et de participants en Suisse almanique
Cours 2016 Cours 2015 Participants
2016
Participants
2015
Cours dintroduction 16 14 196 156
Cours de perfectionnement 7 12 72 88
Journes d'information 2 2 102 99
Cours de formation continue 3 12 16 64
Examens 4 4 29 14
Total 32 44 415 421
Nombre de cours et de participants en Suisse romande
Cours 2016 Cours 2015 Participants
2016
Participants
2015
Cours dintroduction 5 9 33 55
Cours de perfectionnement 1 6 17 40
Journes dinformation 0 0 0 0
Cours de formation continue 3 6 24 48
Examens 1 3 7 15
Total 10 24 81 158
Nombre de cours
2016 2015
En Suisse almanique 32 44
En Suisse romande 10 24
Total 42 68
Nombre total de participants
2016 2015
En Suisse almanique 415 421
En Suisse romande 81 158
Total 496 579
La formation continue du personnel spcialis en chiffres
11
La bibliothque spcialise en chiffres
Nombre demprunts
2016 2015
Livres 256 352
Vidos 9 17
Cassettes, diapos, CD, CD-ROM 1 0
DVD 32 50
Total 296 419
Emprunts par langue
2016 2015
Allemand 254 331
Franais 34 76
Anglais 8 12
Total 296 419
La formation continue du personnel spcialis dans le domaine du handicap visuel constitue une
des tches principales de lUCBA. Les diffrentes formations permettent au personnel spcialis
daccompagner et daider les personnes aveugles, malvoyantes et atteintes de surdiccit de
faon pertinente. Chaque anne, lUCBA organise cette fin diverses journes dinformation,
des cours dintroduction et de perfectionnement, ainsi que des formations en cours demploi. La
bibliothque spcialise est rattache au dpartement et propose un large choix douvrages sur
divers supports.
12
Evaluation de donnes provenant dEMS
Depuis longtemps, lUCBA tudie les si-
tuations de vie des personnes malenten-
dantes-malvoyantes et sourdaveugles.
En 2016, notre charg scientifique a en-
trepris lvaluation de 24 000 dossiers
provenant de plusieurs cantons suisses.
Les donnes taient issues du systme
dvaluation globale standardise dans
le domaine des soins stationnaires (RAI-
NH). Le RAI est lun des outils dvalua-
tion des besoins des rsidents les plus
rpandus en Suisse.
Les professionnels des services sta-
tionnaires ayant utilis le RAI font tat
dune dficience visuelle faible impor-
tante chez 42 % des rsidents, alors que
quelque 14 % prsentent un handicap
visuel svre dfini comme lincapacit
de lire de grands caractres mme avec
des lunettes. 48 % des rsidents ont un
potentiel auditif rduit au point que ces
troubles suscitent inluctablement des
difficults de communication. Pourtant,
trs peu de personnes malentendantes
ont recours des aides auditives. Pour
13 % des personnes observes, lon peut
supposer quelles ne comprennent pas
ce qui est dit. Dans les EMS, quelque
27 % des rsidents prsentent mme un
double handicap sensoriel, qui coupe lar-
gement un quart de la population des
EMS du monde extrieur.
Surdiccit et dmence
Les dficiences visuelles et auditives lies
lge, tout comme les pathologies de
dmence, constituent un problme qui
occupera de plus en plus nos socits oc-
cidentales. En 2016, lUCBA a conu, en
collaboration avec la Haute cole inter-
cantonale de pdagogie curative et les
hautes coles spcialises de Berne (Ins-
titut de lAge), huit Lignes directrices
lintention des proches, du personnel
de soins et daccompagnement des per-
sonnes atteintes de dficiences visuelles,
ou de surdiccit, et de dmence . Pour
ce faire, la littrature spcialise a fait
lobjet dune analyse systmatique pr-
alable et les concepts prdominants de
soins et de prise en charge ont t in-
ventoris. Les directives ont port sur
les aspects suivants : diagnostic, atti-
tude, autonomie, contacts sociaux et
entourage social. Ces lignes directrices
sont publies dans la brochure Dpis-
Allier expriences pratiques et travaux scientifiques : grce des recomman-dations scientifiquement fondes, lUCBA nous aide faire en sorte que nos rsidents atteints de dmence et prsentant un handicap visuel, voire une sur-diccit, puissent se sentir bienHeike Schulz, directrice Centres pour la vieillesse Bethesda, Ksnacht
LUCBA en tant quorganisation fatire
Recherche
13
tage visuel et auditif pour des soins op-
timiss.
Comment grer une dficience visuelle chez les personnes ges?
En 2013 et 2014 dj, lUCBA avait ra-
lis une tude prliminaire afin de cer-
ner les principaux problmes du han-
dicap visuel chez les personnes ges,
confrontes la double problmatique
du vieillissement dune part et dune d-
ficience visuelle lie lge dautre part.
Les experts y ont soulign les manires
fort diffrentes dune personne une
autre de grer une dficience visuelle
tardive.
Dans son tude COVIAGE ( Coping
with Visual Impairment in Old Age )
Gestion du handicap visuel chez les
personnes ges, lUCBA approfondit
actuellement la question. Dmarre en
2015, elle a pour but danalyser les stra-
tgies de gestion (coping) auxquelles re-
courent les personnes de plus de 70 ans
lorsque survient brutalement une dfi-
cience visuelle. Le dveloppement russi
dune enqute quantitative combine
un concept thorique de gestion dun
handicap visuel li lge permettrait
ddicter des recommandations desti-
nes aux organisations de conseil, daide
et dentraide pour le soutien individuel
des personnes atteintes de handicap vi-
suel tardif. Le centre de grontologie
de lUniversit de Zurich et la Haute
Ecole Spcialise de Suisse Occidentale
sont nos partenaires scientifiques. CO-
VIAGE bnficie du soutien de lUnion
suisse des aveugles USA, de lassociation
argovienne daide aux aveugles ABV,
de lassociation zurichoise daide aux
aveugles et de la Fondation Leenaards.
En 2016 ont tout dabord t effectus
tous les prparatifs visant prlever les
donnes ncessaires. Ensuite, 1 200 per-
sonnes de plus de 70 ans ont rpondu
un questionnaire tlphonique (28 %
en franais et 72 % en allemand). Lge
moyen tait de 78 ans. 110 personnes
prsentaient un handicap visuel tardif.
Parmi elles, 87 ont t en mesure et ont
accept de se prter une interview t-
lphonique relativement longue. Aprs
analyse des rponses jusqu fin 2016, les
rsultats seront publis en 2017 et 2018.
En vue de promouvoir la relve, lUCBA
a soutenu deux tudiants dans leurs
travaux de master. Tandis que lune des
tudes a trait de la satisfaction des
jeunes malvoyants par rapport aux cours
de braille et aux technologies dassistan-
ce qui y taient lies, la seconde, fonde
sur douze interviews, sest consacre
la satisfaction au travail de personnes
handicapes de la vue dans des ateliers
protgs spcialiss dans laccueil de ces
dernires.
14
En sa qualit dorganisation fatire suisse du handicap de la vue et de la surdiccit, lUCBA
sattache principalement procder une analyse constante de lvolution de la situation dans
son domaine de spcialisation et la mise sur pied de projets de recherche dans ces principaux
champs dactivit. En effet, lUCBA forme le personnel spcialis dans le handicap visuel, coor-
donne la dfense des intrts dans ce domaine et abrite la bibliothque spcialise dans tous les
thmes inhrents la ccit, la malvoyance et la surdiccit. Elle est ouverte toute collabora-
tion avec les hautes coles concernant des travaux dtudes effectus dans son domaine dactivit
et soutient, dans la mesure de ses possibilits, les projets dtudiants et dorganisations membres.
15
Dialogue intense avec les CFF
En 2016, la Commission technique Han-
dicaps de la vue et transports publics
(SV) a examin les directives pour des
plans de zones des transports publics.
Pour sa part, le Comit consultatif han-
dicap des CFF a tudi limportance dun
signal acoustique des portes dans son
matriel roulant ainsi que dun amna-
gement adquat des toilettes dans les
nouveaux wagons. Enfin, il faudra que
les personnes aveugles et malvoyantes
puissent reconnatre, dans les nouveaux
trains, si les WC sont libres, dfectueux
et, depuis peu, sil sagit de toilettes pour
dames ou messieurs. Par ailleurs, le Co-
mit consultatif handicap des CFF a ga-
lement t associ des rflexions sur
lintroduction de lignes tactiles vers les
voies de secours dans le tunnel de base
du Gothard. Lexercice de sauvetage Ta-
vetsch devrait notamment dboucher
sur un concept de lignes tactiles de sau-
vetage pour tous les tunnels de Suisse.
Le Comit consultatif handicap des CFF
sest sensiblement investi pour que le
personnel des CFF soit non seulement
les collaborateurs luvre dans le
train, mais aussi les porteurs et dautres
groupes de professionnels reoive une
formation spcifique relative au handi-
cap visuel. Il sest attel la conception
de nouveaux crans indiquant, sur les
quais, les destinations finales, les arrts
intermdiaires et les horaires . Il sagit
dutiliser des caractres suffisamment
grands et de ne pas laisser trop de dis-
tance entre les crans indiquant des in-
formations sur un mme thme. Cela
permet aux personnes ayant des troubles
de la vue de lire les panneaux daffichage
une bonne distance et avec un angle
convenable. Les caractres doivent tre
agrandis chaque mtre ajout de dis-
tance de lecture. Enfin, il faut aussi te-
nir compte de la structure du verre de
lcran et de sa situation en extrieur.
Selon le principe des deux sens, les affi-
chages ne doivent pas uniquement tre
dchiffrables visuellement, mais aussi
par loue ou par le toucher. Pour le ta-
bleau daffichage gnral, un groupe de
travail spcialis issu du Comit consul-
tatif handicap a propos dinstaller des
boutons poussoirs permettant de rece-
voir des indications acoustiques prs des
crans proches des points de rencontre.
Reste savoir si des textes dfilants sur
des panneaux daffichage sont vraiment
La dfense des intrts requiert un travail suivi au sein des organes : il sagit de rpertorier les problmes existants et de trouver des solutions qui conviennent toutes les parties en prsence. Une collaboration rgulire au sein dinstances la composition reprsentative est donc indispensable.Gerd Bingemann, responsable de la dfense des intrts UCBA
LUCBA en tant quorganisation fatire
Dfense des intrts
16
compatibles avec une accessibilit sans
barrires. La SV sest prononce pour
une acceptation circonspecte de ces mes-
sages droulants lorsque les conditions
sy prtent. Elle propose den laborer
une dfinition satisfaisante, puis de les
intgrer dans la norme SIA 500. Par ail-
leurs, la SV a conu un aide-mmoire re-
latif aux systmes dinformations tactiles
dans les trains, les RER et les gares afin
de sassurer que les personnes aveugles
et malvoyantes puissent galement trou-
ver les quais, la direction du centre et les
guichets. Indiques par des lettres en re-
lief sur les mains courantes descaliers, ces
informations ont dj fait leurs preuves.
Fin des conflits sur le marquage de sortie de quai
La dfense des intrts a obtenu un franc
succs lors du processus lgislatif orches-
tr par lOffice fdral des transports
(OFT). Sous-jacent depuis longtemps, le
litige du marquage de sortie de quai
la gare Lwenstrasse a pu tre rgl.
Avec une dlgation runissant dautres
reprsentants du handicap visuel, lUCBA
a particip une visite de la gare suivie
dune sance, au terme de laquelle lOFT
a finalement dcid de ne pas faire dis-
paratre les marquages de sortie des
quais. Suite cette dcision, la dfense
des intrts du handicap visuel a retir
sa plainte auprs du Tribunal adminis-
tratif fdral. Cette dmarche tmoigne
du plein succs de la collaboration entre
lUCBA et dautres organisations de han-
dicaps. Grce sa contribution ult-
rieure au processus lgislatif de lOFT,
des amliorations sont mmes prvues
lchelle suisse par rapport la situation
antrieure relative au marquage de sor-
tie de quai .
Transports publics sur tous les fronts
En janvier 2016, le groupe de coordina-
tion transports publics sest runi avec
lUnion des transports publics, qui a d-
voil un instrument destin mesurer
ladquation des adaptations prescrites
par la Loi fdrale sur lgalit des per-
sonnes handicapes (LHand). Cette pr-
sentation a laiss pour le moins scep-
tiques les reprsentants de la dfense des
intrts : douze ans aprs lintroduction
de la LHand, largement diffuse, il nest
plus aussi simple pour les entreprises de
transports dinvoquer largument de la
disproportion, dautant moins quil leur
reste plus de six ans pour procder aux
adaptations requises. De l penser que
largument de ladquation est prtex-
t pour refuser des mesures onreuses,
il ny a quun pas. Toutefois, la dfense
des intrts est consciente de la ncessi-
t de prioriser les mesures dadaptation
prendre.
Le groupe de coordination dInclusion
Handicap entretient aussi des changes
rguliers avec dautres prestataires de
transports avant lacquisition de nouveau
matriel roulant, comme actuellement
avec la Sdostbahn (SOB), ou lors du
ramnagement de gares. Ainsi, il sagi-
rait Mogelsberg dinstaller un clairage
avec capteur de mouvement, St-Gall de
mettre en place des lignes de guidage
adhsives et, dans les gares en gnral,
de rendre reprables les casiers.
17
La dfense des intrts de lUCBA agit sur plusieurs fronts. Au sein de la typhlophilie, elle coordonne
les efforts de toutes les organisations concernes afin de rpondre au mieux aux impratifs du handi-
cap visuel et unit toutes les forces en prsence pour les promouvoir. A lchelle nationale, elle est en
rseau avec les reprsentants de la dfense des intrts dautres organisations. De plus, elle ngocie
avec les autorits fdrales et dautres instances politiques en vue de parvenir une interprtation
de la lgislation aussi favorable que possible aux personnes handicapes de la vue notamment. Elle
collabore galement avec des organismes suisses pour laborer des standards en vue de rsoudre des
problmes spcifiques au handicap visuel. Ils peuvent ensuite tre intgrs aux lgislations canto-
nales, notamment pour amnager des constructions ou des espaces de rue sans barrires et pour
amliorer laccessibilit des transports publics aux personnes handicapes.
18
Aprs stre avant tout adresse, en 2015,
aux ophtalmologues, groupe cible dune
importance considrable, la campagne
nationale Mal voir et bien vivre, cest pos-
sible ! a concentr son action, en 2016,
sur les directions des services daide et de
soins domicile, les personnes de contact
au sein des tablissements mdicaux-so-
ciaux et le large public. Ainsi, en mai 2016,
les quipes dvaluation de ces services se
sont vu remettre, lchelon cantonal et
rgional, une lettre daccompagnement
ainsi quun aide-mmoire destin les ai-
der dceler temps une dficience vi-
suelle chez les rsidents. En effet, ce sont
prcisment les personnes tributaires de
soins ou dune prise en charge domi-
cile qui doivent pouvoir compter sur le
soutien de professionnels sensibiliss
dventuels troubles visuels et mme de
ragir pertinemment.
De plus, un courrier a t envoy la plu-
part des EMS de Suisse afin dattirer leur
attention sur loffre des services de consul-
tation en basse vision lchelle rgionale
et locale et sur le fait que ces derniers se
dplacent sur demande pour effectuer
une valuation basse vision. En automne,
trois semaines durant, un clip vido a t
diffus dans les offices de postes, les au-
tocars et sur les panneaux daffichage
la gare de Zurich afin dencourager tout
particulirement les personnes ges et
leurs proches se rendre auprs dun ser-
vice de consultation en basse vision en cas
de troubles de la vue. La campagne sest
conclue par un courrier de rappel aux or-
thoptistes, ainsi quaux membres de la
Socit suisse dophtalmologie (SSO) et
aux opticiens des plus grandes filiales du
pays. Lvaluation de ces actions est pr-
vue pour 2017.
Collaboration et participation fructueuses au Salon Plante Sant
En novembre 2016 sest droule la 2e di-
tion du Salon Plante Sant live lEPFL
Lausanne, un salon interactif sur le thme
de la sant. Sous un concept global com-
mun nomm Entrevoir , lUCBA a parta-
g un stand dinformation avec lHpital
ophtalmique Jules-Gonin de Lausanne, la
Bibliothque sonore romande, Regards
Neufs, Retina Suisse et la fondation Pro
Visu. Lespace, subdivis en trois thma-
tiques, Regarde voir, Touche voir et
Ecoute voir , comportait de nombreuses
animations au travers desquelles les visi-
teurs ont pu se mettre dans la peau dune
personne malvoyante ou aveugle. Le bilan
Je saisis cette occasion pour vous fliciter pour les annonces parues dans les journaux o des personnes aveugles rvlent les astuces qui les aident bien vivre. Je suis toujours curieuse de les lire. Regina Z., une lectrice attentive
Services centraux de lUCBA
Relations publiques et recherche de fonds
19
du salon est trs positif. Dune part, la col-
laboration avec les autres acteurs romands
du handicap visuel a t trs bnfique
aux yeux du grand public. Dautre part,
lobjectif de faire mieux connatre lUCBA
a t atteint grce aux nombreuses discus-
sions avec les visiteurs du salon.
Peu de retours sur lenqute de tactuel
Une nouvelle fois, lUCBA a propos des
annonces-bouchons aux journaux et aux
revues du pays. Avec leurs suggestions
manant de personnes aveugles et sour-
daveugles, elles ont suscit un cho positif
et ont paru gratuitement dans de nom-
breuses publications. Par ailleurs, en 2016,
la revue spcialise tactuel sest penche
sur les points forts suivants : Vie profes-
sionnelle et handicap visuel , Quest-ce
que de bonnes lunettes pour enfants ? ,
Surdiccit et dmence , La cataracte
une maladie qui nous touche tous . Au
printemps ont t publis les rsultats de
lenqute effectue en dcembre 2015 au-
prs de notre lectorat. Malgr un nombre
plutt modeste de ractions, les rponses
trs diffrencies des participants sont
fort instructives. Les personnes dont lge
se situe entre 57 et 65 ans sont les plus
reprsentes. Plus de la moiti des parti-
cipants (53 %) sont des professionnels tra-
vaillant soit dans le domaine du handicap
visuel, soit dans des secteurs apparents
(spcialistes en basse vision, en radapta-
tion, ophtalmologues ou opticiens). 19 %
sont des personnes handicapes de la vue,
dont la majorit lit au demeurant ldition
en noir. 88 % des participants lenqute
lisent ldition en noir.
Absence de barrires num-riques lUCBA
Aprs que le site de lUCBA a fait peau
neuve le 1er dcembre 2015, une nou-
velle re a dbut. Dsormais, les docu-
ments tlchargeables depuis ce site ne
sont plus disponibles en version Word ou
PDF, mais uniquement sous la forme de
fichiers PDF sans barrires. Ainsi, lUCBA
a franchi un pas dcisif vers la numrisa-
tion sans barrires.
Pour pouvoir concevoir des fichiers PDF
correctement prsents et galement li-
sibles avec des logiciels tels Jaws, Screen-
reader et Zoomtext, il sagit de partir dune
version de base sans barrires (comme des
fichiers Word). A cette fin, en juin 2016,
des modles protgs sans barrires ont
t installs sur tous les postes de lUCBA
et y sont depuis utiliss comme modles
Word standards. Pour ce faire, des forma-
tions de prsentation ont t organises
sur les quatre sites de lUCBA, compltes
peu aprs par un bref mode demploi.
Les modles standards Word sans bar-
rires constituent non seulement la base
ddition de documents PDF sans bar-
rires, mais galement celle dune pr-
sentation homogne de lUCBA et de son
identit institutionnelle. Simples lignes
de guidage travers la jungle des mises
en forme possibles, ces modles facilitent
le travail de numrisation au quotidien.
20
Matriel dinformation et de simulation, valise dinformation
2016 2015
Nombre de brochures d'information, de lunettes de simulation, de
bandeaux, de films, etc.
126 179 146 766
Nombre de prts de la valise dinformation 115 99
Total 126 294 146 865
Actions dinformation
2016 2015
Nombre dactions dinformation et de sensibilisation, ainsi que date-
liers dans le noir, organiss pour des coles, associations et groupes
24 25
Nombre de participants 215 394
Les relations publiques en chiffres
Le dpartement des relations publiques et de la recherche de fonds informe le grand public, le
personnel spcialis interne et externe au handicap visuel, ainsi que dautres personnes intres-
ses sur les thmes et les dveloppements dans le domaine du handicap visuel et de la surdiccit
en Suisse. Le dpartement publie et distribue du matriel dinformation et des revues spcialises
accessibles tant au personnel spcialis quau grand public. Il met galement sur pied, parfois en
collaboration avec des organisations membres, des manifestations et des projets dinformation. La
recherche de fonds pour lUCBA, ainsi que linformation aux donateurs et donatrices, constituent
une grande part de ses activits.
21
2me Forum suisse sur la surdiccit
Le 25 octobre 2016 a eu lieu Berne le
deuxime Forum suisse sur la surdiccit,
coorganis par lUCBA et la fondation de
la Tanne. Lors dexposs particulirement
riches et dateliers, il a soulign les me-
naces, mais aussi les succs de la parti-
cipation sociale des personnes atteintes
de surdiccit. Toutes les organisations
spcialises dans les prestations aux per-
sonnes atteintes de surdiccit taient
prsentes lors de cette journe.
Le conseiller dEtat, Pierre Alain Schnegg,
directeur de la sant publique et de la
prvoyance sociale du canton de Berne,
a adress la bienvenue aux participants.
Puis Caroline Hess-Klein, responsable
du dpartement Egalit auprs dInclu-
sion Handicap, a prononc un expos sur
La convention relative aux droits des
personnes handicapes de lONU son
importance pour les personnes handica-
pes et pour les professionnels .
Durant laprs-midi, les participants ont
pu assister diffrents ateliers. Un de
ceux-ci portait sur linclusion laide de
toutes formes de communication. Les
deux groupes dentraide, tactile et Ger-
sam, y ont expliqu quelle culture de la
communication ils ont dvelopp pour
les personnes atteintes de surdiccit
et leur entourage. Un autre atelier trai-
tait des dfis rencontrs pour que les
personnes concernes puissent exercer
leurs droits politiques. La participation
des personnes atteintes de surdiccit
sous curatelle a galement fait lobjet
dchanges. La participation implique
quune personne puisse percevoir la fois
elle-mme et les autres, sexprimer clai-
rement et tre comprise. La perception
sensorielle est donc une des conditions
pralables indispensable toute partici-
pation. Pour les personnes atteintes de
surdiccit, donner du sens ce quelles
peroivent au niveau sensoriel de faon
interne et externe reprsente souvent
un dfi quotidien. Comment les aider
dvelopper leur perception sensorielle
tait lobjet du quatrime atelier. Enfin,
le thme de la contribution dassistance
de lAI a suscit des changes.
Ce forum a montr quil y a en Suisse
des outils et des ides pour favoriser la
participation des personnes en situation
de handicap. Malgr les progrs dj
Jai affich dans mon salon le poster Pour que jy participe aussi . Cela permet mes proches de se rappeler quils doivent prter plus attention certaines situations du quotidien, comme par exemple me signifier quils sont rentrs la maison en me posant la main sur lpaule. De cette manire, je ne sursaute pas de peur si je ne les ai pas entendus arriver.Nicole Reynaud, cliente de la Consultation pour personnes sourdaveugles
Prestations de lUCBA
Consultation pour personnes sourdaveugles et malentendantes-malvoyantes
22
effectus, la route est encore longue. Il
est important de mieux faire connatre
les besoins particuliers des personnes at-
teintes de surdiccit et de considrer quil
nexiste pas une seule bonne solution va-
lable pour ces personnes. Lobjectif est
donc dlargir la palette des options qui
soffrent aux personnes concernes.
Faciliter la participation
En collaboration avec le dpartement
des relations publiques, la Consultation
pour personnes sourdaveugles a publi
du matriel dinformation intitul Pour
que jy participe aussi . Compos dune
petite brochure A6, dun poster et dun
film, il donne quelques rgles pour fa-
voriser le contact avec les personnes at-
teintes de surdiccit afin que ces der-
nires puissent prendre part ce qui les
entoure. Ce matriel est disponible sous
forme de set ou par article en franais,
allemand et italien. Il a dj rencontr un
vif succs : 5015 brochures, 614 posters,
372 sets complets et 238 DVD ont t re-
mis gratuitement en Suisse en une anne.
Premiers rsultats des valuations clients
La Consultation pour personnes sour-
daveugles a obtenu les premiers rsultats
de la mesure des effets de nos presta-
tions auprs des clients. Sur la base de
la Classification internationale des fonc-
tionnalits (CIF), le dpartement a cr
un outil dvaluation reprenant huit des
neuf domaines de vie :
Apprentissage, application des
connaissances et accs linformation
Communication
Mobilit
Entretien personnel
Vie domestique
Relations et interactions avec autrui
Grands domaines de la vie
Vie communautaire, sociale et civique
Une neuvime catgorie, Pour les
proches et personnes de rfrence ,
y a t ajoute.
Chaque domaine comprend plusieurs in-
dicateurs possibles, par rapport auxquels
des objectifs ont t fixs selon les prio-
rits des clients, et aussi selon lavis des
professionnels. Par exemple, le domaine
Communication comprend les indica-
teurs suivants :
Communiquer de manire directe avec
une personne connue
Communiquer de manire directe avec
une personne inconnue
Communiquer dans un groupe
Communiquer distance avec une
personne connue
Communiquer distance avec une
personne inconnue
23
Sur 60 personnes et 244 indicateurs va-
lus en tout, on voit aprs un an que 194
indicateurs se sont amliors, 48 sont res-
ts stables et 2 ont rgress. En moyenne,
on note une amlioration de 1,5 point sur
une chelle de 6. Parmi les clients, 23 ont
t valus galement au bout de deux
ans. Les rsultats ont montr que les ac-
quis sont en gnral maintenus, mais
que le potentiel damlioration est moins
grand la deuxime anne. Il faut bien sr
tenir compte que les atteintes sensorielles
sont volutives et que bon nombre de
nos clients sont gs. Ces deux facteurs li-
mitent la progression possible. Dans len-
semble, les chiffres tmoignent dune trs
bonne interaction entre le travail effectu
par lUCBA, le client et son environnement.
Conseil aux clients : analyse de lvolution (1er groupe, 23 clients)
Apprentissage, application des connaissances, accs linformation
Communication
Mobilit
Vie domestique
Relations et interactions avec autrui
Grands domaines de la vie
Vie communautaire, socialeet civique
Evaluation initiale
Evaluation aprs 1 an
Evaluation aprs 2 ans
Pour les proches et personnesde rfrence
0 1 2 3 4 5 6
24
Nombre dheures de consultation pour personnes sourdaveugles et
malentendantes-malvoyantes et leurs proches
2016 2015
Service social pour personnes sourdaveugles et placement des
bnvoles
13 354 12 709
Radaptation de personnes sourdaveugles (orientation & mobilit,
activits de la vie journalire et communication, basse vision, soutien
informatique, consultation pour moyens auxiliaires)
5 420 5 658
Total 18 774 18 367
Nombre de cours, de sjours de vacances, de manifestations
rgionales pour personnes atteintes de surdiccit
2016 2015
Cours en bloc, entre 2 et 11 jours (y compris les sjours de vacances) 6 6
Cours d'une journe 128 125
Total 134 131
Nombre de participants aux cours, sjours de vacances et manifestations
rgionales pour les personnes atteintes de surdiccit
Participants
2016
Participants
2015
Cours en bloc, entre 2 et 11 jours (y compris les sjours de vacances) 72 87
Cours d'une journe 1052 1 066
Total 1 124 1 153
Cours pour proches, personnes de contact et bnvoles
2016 2015
Nombre de cours (cours de 1 jour) 23 23
Nombre de participants 186 214
La Consultation pour personnes sourdaveugles en chiffres
25
Cours pour assistants en communication
2016 2015
Nombre de cours (cours de 1 jour) 1,5 2*
Nombre de participants 21 21
* Un jour entier et deux demi-journes
Assistance en communication
2016 2015
Nombre de personnes sourdaveugles bnficiant de l'assistance en
communication Sonos-UCBA
92 98
Nombre d'assistants en communication forms et actifs 29 32
Nombre de mandats 652 486
Nombre dheures d'accompagnement de personnes sourdaveugles
effectues
4 172 2 923
Prestations des collaboratrices et collaborateurs bnvoles de lUCBA
2016 2015
Nombre de personnes sourdaveugles qui ont accs aux prestations
des collaborateurs bnvoles de l'UCBA
433 426
Nombre de collaborateurs bnvoles forms actifs de l'UCBA 289 270
Nombre d'interventions effectues 3 259 3 392
Nombre dheures d'accompagnement des personnes sourdaveugles
( des excursions, cours, groupes de rencontre, ateliers, visites chez
le mdecin, vacances etc.)
20 925 21 218
Les sept centres de consultation pour personnes sourdaveugles et malentendantes-malvoyantes
constituent le plus grand dpartement de lUCBA. Ils dispensent des prestations aux personnes
concernes, mais aussi leur entourage et aux professionnels confronts la problmatique
du double handicap sensoriel. La surdiccit engendre de nombreuses difficults, notamment
en matire de mobilit, de communication et daccs linformation. Cest pourquoi les centres
de consultation offrent soutien, conseil, possibilits daccompagnement et mesures de radap-
tation aux personnes concernes afin damliorer leur autonomie et leur qualit de vie. Un
programme vari dactivits de loisirs et de cours est galement mis disposition.
26
Dveloppement dune montre parlante
Le dveloppement de la montre bracelet
parlante et vibrante du nom dACUSTICA
a t lordre du jour durant toute lan-
ne 2016. Runir dans un seul botier tous
les composants lectroniques ncessaires
batterie, vibreur, processeur de synthse
vocale, mouvement quartz et donner
la montre une touche sobre et lgante
a constitu un dfi de taille ! Elle est non
seulement adapte, avec son grand ca-
dran nettement contrast, aux personnes
fortement malvoyantes et aveugles,
mais galement aux personnes dun ge
moyen jusqu trs avanc. Grce son
vibreur, la montre convient aussi parfai-
tement aux personnes atteintes de surdi-
ccit. Sa logique intuitive ne prsuppose
pas de grandes connaissances techniques
pour lutiliser. Son volume et son dbit vo-
cal sont rglables selon les besoins et, vu
sa rsistance leau, il nest pas ncessaire
de lenlever pour se doucher ou se laver
les mains.
Le nom de la montre, ACUSTICA, a t
trouv grce un concours public. Pro-
pos par Karl Regsegger, dAmriswil,
Akustik-da est devenu ACUSTICA . Fin
2016, le dveloppement technique tait
quasiment achev, donnant le feu vert
aux oprations de marketing et de com-
munication en vue de sa vente en 2017.
Des lacunes dans laccessibili-t sans barrires
Fond en 2015 dj, le groupe de travail
Accessibilit des appareils mnagers a
ralis, en 2016, une tude de cas sur lac-
cessibilit de divers appareils mnagers.
A cette fin, il sest adress des spcia-
listes en activits de la vie journalire et
quelques personnes aveugles et mal-
voyantes de toute la Suisse.
Les personnes slectionnes ont test
lave-vaisselle, machines laver, sche-
linge, plans de cuisson, fours, fours
micro-ondes et rfrigrateurs. Ltude a
montr que la tendance remplacer les
interrupteurs et autres boutons par des
crans tactiles se confirme avec le temps,
dans presque tous les cas. De mme, les
chiffres et lettres digitaux se substituent
aux diodes lumineuses, clairement vi-
sibles. Pour les personnes aveugles et mal-
voyantes, cette tendance constitue un rel
Nous arrivons la fin du magnifique projet ACUSTICA. Lexprience fut trs enrichissante, tant au niveau de la cration et du dveloppement du produit que de laventure humaine, que jai apprcie plus que tout. Je vous remercie de la confiance tmoigne tout au long de ce mandat.Sebastian Muniz, design Cecil&Cecil, Neuchtel, sur mandat dACUSTICA Swiss
watch for all senses
Prestations de lUCBA
Moyens auxiliaires
27
problme. En effet, des techniques daide
qui avaient fait leurs preuves, tels les
points de marquage tactiles, nadhrent
que trs mal, voire pas du tout, la sur-
face dcrans tactiles et bloquent certaines
fonctions, empchant leur excution.
Le groupe de travail a galement consta-
t que lavance technologique largit la
gamme des fonctionnalits possibles. Ain-
si, des appareils mnagers peuvent tre
combins ou remplir les fonctions dautres
appareils. Dautres encore peuvent tre
pilots via un rseau local sans fil ou un
smartphone. Face toutes ces volutions,
les personnes aveugles, malvoyantes ou
atteintes de surdiccit, sont confrontes
de multiples exigences, dautant plus
que labsence de barrires nest assure
que dans de rares cas.
Se fondant sur les rsultats de cette tude
de cas, le groupe de travail Accessibilit
des appareils mnagers va dresser un
profil dexigences pour chaque type dap-
pareil examin et laborer la liste des me-
sures transmettre lors des changes avec
les fabricants.
Aides lorientation lectroniques
En aot 2016, le dpartement des moyens
auxiliaires a organis une Journe Moyens
auxiliaires lectroniques pour les spcia-
listes en orientation et mobilit de toute
la Suisse . Il y fut notamment question de
cannes avec capteurs lectroniques laser
ou infrarouge. Ces techniques dclent et
signalent aux personnes prsentant une
rduction du champ visuel les obstacles
hauteur du visage avant mme le contact
avec une canne. A la fin de la journe, des
aides lectroniques lorientation appro-
pries ont t choisies pour figurer dans
lassortiment de lUCBA.
A partir doctobre 2016, les heures dou-
verture du secrtariat Lausanne ont
chang. Le dpartement des moyens auxi-
liaires sest vu attribuer un nouveau num-
ro direct, le 021 345 00 66. Il est atteignable
aux heures habituelles. Laprs-midi, les
appels sont dvis Lenzbourg. Tous les
matins, les clients peuvent bnficier sur
place de nos prestations personnalises
de vente et de conseil.
En 2016, le dpartement des moyens auxi-
liaires a intgr 13 nouveaux articles dans
son assortiment, dont un chablon pour
les nouveaux billets suisses dvelopp
en collaboration avec la Banque nationale
suisse , une radio numrique portative
DAB+, la Noxon dRadio 1 , et un nou-
veau gant Lorm.
28
Nombre de moyens auxiliaires vendus des personnes concernes
2016 2015
Nombre de moyens auxiliaires vendus 20 836 24 995
Moyens auxiliaires en chiffres
Le dpartement des moyens auxiliaires de lUCBA dispose dun assortiment trs large de plus
de 500 moyens auxiliaires destins lusage quotidien, qui ont t en partie dvelopps ou
adapts par lUCBA. Lachat et lexpdition sont centraliss. Le conseil et la vente directe sont
effectus par le dpartement Lausanne et Lenzbourg ou par les centres rgionaux de distri-
bution. Des jeux de socit adapts aux besoins des personnes handicapes de la vue font aussi
partie de lassortiment
29
Eclairage LED pour lunettes loupes
Au printemps 2016, en collaboration avec
la socit de conception en clairage
Lichtbau GmbH, le dpartement basse
vision et moyens auxiliaires a commen-
c dvelopper un clairage LED spci-
fique pour lunettes loupes. En effet, les
personnes fortement malvoyantes qui
lisent de trs prs ( 2 cm de lil) avec
des lunettes loupes prouvent souvent
des difficults, les luminaires disponibles
sur le march traditionnel nclairant fr-
quemment pas assez le texte lire. Lob-
jectif consistait crer une unit externe
dclairage adaptable tous les modles
de lunettes loupes UCBA Elegant .
Lors des essais prliminaires, nous avons
tout dabord examin quels matriaux
et puces LED taient les plus appropris.
Ensuite, nous avons tudi, avec des per-
sonnes fortement malvoyantes, com-
ment positionner au mieux lclairage.
Les premiers prototypes taient encore
branchs sur un transformateur. Ce pro-
cd permettait de rgler lintensit lu-
mineuse et, partant, de dfinir le besoin
de courant rel. De plus, le modle devait
galement tre simple utiliser pour les
spcialistes en basse vision.
La premire srie comprendra 10 clai-
rages pour lunettes loupes, dots actuel-
lement encore dune alimentation lec-
trique externe car, comme lont montr
certains incidents de smartphones, les
accus Li-Ion ne sont pas encore totale-
ment fiables. Aussi, les articles de la pre-
mire srie seront dots dune batterie
externe USB, rechargeable depuis toute
prise secteur. Ce systme garantit plu-
sieurs heures dautonomie de la batterie,
prrequis important pour les enfants et
adolescents malvoyants, notamment
lcole. A lavenir, il est prvu dintgrer
directement la source nergtique dans
les lunettes loupes. Les premiers clai-
rages pour lunettes loupes sont dispo-
nibles depuis 2017.
Evaluation vision des adultes dficients visuels prsentant un plurihandicap
Au contraire des enfants polyhandicaps,
les adultes prsentant un plurihandicap
ne bnficient gure de stimulation en
basse vision. En effet, souvent, les profes-
sionnels des institutions spcialises qui
les prennent en charge nont pas suffi-
samment de connaissances des atteintes
visuelles ou de la basse vision. En 2016,
Japprcie normment la clart du nouveau luminaire install mon poste de travail et suis heureux de pouvoir poursuivre mes activits en voyant beaucoup mieux.Monsieur F. de G., malvoyant
Prestations de lUCBA
Basse vision et moyens auxiliaires optiques
30
lvaluation basse vision des adultes pluri-
handicaps a constitu pour lUCBA un
sujet essentiel. Arnd Graf-Beilfuss, qui
possde une vaste exprience relative
ces questions, a notamment contribu
un cours sur ce thme. Il a sensibilis
les participants limportance toute par-
ticulire du travail en rseau. Ainsi, une
personne assurant la prise en charge dun
adulte plurihandicap doit assister tous
les tests effectus. En effet, elle peut don-
ner des informations utiles concernant
lvolution du potentiel visuel et du com-
portement du client dans son ensemble
au cours de lanne coule. Par ailleurs,
le test ne devrait pas tre effectu dans
un service de consultation, mais dans un
lieu familier la personne. Lorsque des
mesures au sens propre ne peuvent
pas tre prises, il vaut parfois mieux
scarter des mthodes traditionnelles
pratiques en basse vision. La commis-
sion UCBA du dpartement de basse vi-
sion sest elle aussi longuement penche
sur la question.
Conservation de verres dessai
Le dpartement basse vision propose
un nouveau produit. Il sagit dune bote
dveloppe par lUCBA lintention des
professionnels pour ranger les verres
dessai et les protger durant le trans-
port. Lentreprise sociale Trinamo, sise
Wohlen, en a assur la production. Elle
sest normment investie dans ce projet.
Nombre dheures de consultation
2016 2015
Nombre dheures de consultation en basse vision 756 634
La Consultation en basse vision et moyens auxiliaires optiques en chiffres
Lune des missions principales de lUCBA, en tant quorganisation fatire, est de faire en sorte
que toute personne malvoyante puisse systmatiquement bnficier dune valuation de son po-
tentiel visuel pour accder des moyens auxiliaires optiques et une instruction en basse vision
appropries. Le Centre de comptence pour moyens auxiliaires optiques et radaptation en basse
vision est un service de rfrence en matire de problmes visuels prsentant un caractre parti-
culier. Il participe activement la formation continue du personnel spcialis dans ce domaine.
Le Centre de comptence dveloppe et distribue entre autres des moyens auxiliaires optiques et
des tests dacuit visuelle. Il fait en outre office de hotline gratuite disposition des ophtal-
mologues, opticiens et autres professionnels pour toute question relative la radaptation en
basse vision.
31
Fondations et institutions
Nouvelle Cassius Fondation, CHF 149 533.Prestations gnralesFondation dutilit publique ACCENTUS, CHF 50 000.Montre parlante et vibrante ACUSTICA de fabrication suisse Emmy Hedinger Stiftung, CHF 36 100.Dveloppement et production de nouvelles lunettes de simulationFondation Lord Michelham of Hellingly, CHF 30 000.Bnvolat de qualit pour les personnes sourdaveuglesirides AG (Blindheim Basel), CHF 25 000.Programme de formation et loisirs pour les personnes sourdaveuglesMBF Foundation, CHF 25 000.Programme de formation et loisirs pour les personnes sourdaveuglesStiftung Clara und Walter Burkhardt-Gloor, CHF 15 000.Sjours de vacances pour les personnes sourdaveuglesPronoia-Stiftung, CHF 15 000. Compensation des surcots et remise gratuite de moyens auxiliaires(CHF 7 500.) et programme de formation et loisirs pour les personnes sourdaveugles (CHF 7 500.)Banque CIC (Suisse) SA, CHF CHF 10 000.Montre parlante et vibrante ACUSTICA de fabrica-tion suisse Brigitte Koller-Stiftung, CHF 10 000.Compensation des surcots et remise gratuite de moyens auxiliairesFondation Coromandel, CHF 10 000.Bnvolat de qualit pour les personnes sourdaveuglesFondation Inverni, CHF 10 000.Bnvolat de qualit pour les personnes sourdaveuglesFonds de scurit routire, CHF 10 000.Compensation des surcots et remise gratuite de moyens auxiliairesJules und Irne Ederer-Uehlinger-Stiftung, CHF 10 000.Compensation des surcots et remise gratuite de moyens auxiliaires
Socit suisse dutilit publique, CHF 10 000.Bnvolat de qualit pour les personnes sourdaveuglesFondation Dr Jean Stieger, CHF 5 000.Prestations gnralesFondation Leenaards, CHF 5 000. Etude COVIAGE sur les facteurs de russite pour bien vieillir malgr un handicap visuel Hannie Heftie-Walter-Stiftung, CHF 5 000.Sjours de vacances pour les personnes sourdaveuglesMax Bircher Stiftung, CHF 5 000.Cours de langue des signes pour les bnvolesPaul Hess-Stiftung, CHF 5 000.Bnvolat de qualit pour les personnes sourdaveuglesSpierkeroog, CHF 5 000.Prestations gnralesStiftung fr blindentechnische Hilfsmittel, CHF 5 000.Compensation des surcots et remise gratuite de moyens auxiliairesVaudoise Assurances, CHF 5 000.Programme de formation et loisirs pour les personnes sourdaveugles Corrado-Stiftung, CHF 3 160.Prestations gnralesCaisse suisse de voyage (Reka), CHF 3 000.Sjours de vacances pour les personnes sourdaveuglesFritz und Julia Jrg-Stiftung, CHF 2 000.Prestations gnralesHans C. Klausel-Humbel-Stiftung, CHF 2 000.Prestations gnralesRCWK, CHF 2 000.Bnvolat de qualit pour les personnes sourdaveuglesSamariterverein Schneisingen, CHF 1 950.Prestations gnralesBuchmann Kollbrunner-Stiftung, CHF 1 000.Bnvolat de qualit pour les personnes sourdaveuglesCarl und Elise Elsener-Gut Stiftung, CHF 1 000. Compensation des surcots et remise gratuite de moyens auxiliairesFondation Ernest Matthey, CHF 1 000.Prestations gnrales
Des fondations, entreprises et donateurs privs soutiennent en 2016 les projets de lUCBA
32
Hans Imholz Stiftung, CHF 1 000.Prestations gnralesKirschner Loeb-Stiftung, CHF 1 000.Prestations gnralesMartha Nef-Stiftung, CHF 1 000.Programme de formation et loisirs pour les personnes sourdaveuglesAnna Maria und Karl Kramer-Stiftung, CHF 500.Programme de formation et loisirs pour les personnes sourdaveugles Hans Marti-Stiftung, CHF 500.Prestations gnralesRuth Baumer-Stiftung, CHF 300.Prestations gnralesFondation Estremoz, CHF 90.Prestations gnralesBucher AG Motorex, CHF 5 566.40Recette de lactivit de NolMode Keller AG, CHF 2 000.DonBaumer Electric AG, CHF 500.DonBobst Grenchen AG, CHF 500.Donvon Hoff AG, CHF 500.DonDiogenes Verlag, CHF 300.DonCommune de Wallisellen, CHF 1 000.DonCommune de Thalwil, CHF 500.DonVille de Fribourg, CHF 2 000.Don pour les personnes sourdaveugles
Nous tenons remercier toutes les fon-
dations, organisations et entreprises de
leur prcieuse contribution ou de leur
apport direct dans certains cas particu-
liers en faveur de clients de lUCBA.
Nous remercions les mdias suivants pour
avoir soutenu notre campagne en nous
offrant des annonces bouchons gratuites :
20 Minuten, 20 minutes, 20 minuti, 24
Heures, a+/Neuchtel/Littoral/La Chaux-
de-Fonds/Le Locle, Aargauer Zeitung,
Allgemeiner Anzeiger fr den Bezirk Zo-
fingen, Andelfinger Zeitung, Annabelle,
Anzeiger Aarberg, Region Bern, Anzei-
ger Thal, Appenzeller Zeitung, Arc Heb-
do, Badener Tagblatt, Basler Zeitung,
Basellandschaftliche Zeitung, Beobachter,
Blick, Blick am Abend, Bmpliz Woche,
Der Rheintaler, Der Seetaler, Doppel-
punkt, Einsiedler Anzeiger, Entlebu-
cher Anzeiger, Grenchner Stadtanzeiger,
Grenchner Tagblatt, Journal de Morges,
Klotener Anzeiger, Ksnachter, LAjoie, La
Cte, LHebdo, LIllustr, Le Franc-Monta-
gnard, Lausanne Cits, Lenzburger Bezirks-
anzeiger, Liechtensteiner Vaterland, Lim-
mattaler Zeitung, Luzerner Nachrichten,
Magazine Migros, Neue Zrcher Zeitung,
NZZ am Sonntag, Oberbaslebieter Zei-
tung, Obertoggenburger, Oberwiggen-
taler, Oltner Tagblatt, Ostschweiz am
Sonntag, reformiert, Rheintalische Volks-
zeitung, Schweiz am Sonntag, Schweizer
Familie, Schweizer Optiker, Solothurner
Zeitung, Sonntag, SonntagsBlick-Ma-
gazin, St. Galler Tagblatt, Stadtanzeiger
Olten, Stadtanzeiger Opfikon/Glatt-
brugg, Sdostschweiz, Tagesanzeiger,
Toggenburger Tagblatt, Thurgauer Zei-
tung, Tribune de Genve, Via, Volksblatt
Liechtenstein, Werdenberger, Wigger-
taler, Wiler Zeitung/Der Volksfreund,
Wochenblatt fr das Birseck u. Dorneck,
Wochenblatt fr das Schwarzbubenland/
Laufental, Wochenspiegel, Zofinger Tag-
blatt, Zriberg/NeumnsterPost.
33
Organigramme
Bilan au 31.12 en CHF Comm. 31.12.2016 31.12.2015
Actif CHF % CHF %
Actif circulant 3 495 595 39% 3 973 012 50%
Liquidits 2 429 666 27% 2 872 336 36%
Titres 358 933 4% 387 679 5%
Crances livraisons et prestations 142 878 2% 239 815 3%
Autres crances court terme 100 237 1% 66 726 1%
Stocks 384 961 4% 398 582 5%
Comptes de rgularisation actif 78 919 1% 7 874 0%
Actif immobilis affect 3 885 435 28% 2 258 365 28%
Fonds avec affectation limite 3 885 435 28% 2 258 365 28%
Actif immobilis 1 633 589 18% 1 716 140 22%
Immobilisations corporelles 1 573 048 17% 1 647 644 21%
Immobilisations incorporelles 60 540 1% 68 496 1%
Total actif 1 9 014 619 100% 7 947 517 100%
Passif 694 593 8% 826 778 10%
Dettes financires courte terme 361 181 4% 441 843 6%
Dettes livraisons et prestations 17 410 0% 17 410 0%
Dettes court terme portant intrt 48 462 1% 1 406 0%
Autres dettes court terme 267 540 3% 366 119 5%
Comptes de rgularisation passif 366 119 5% 383 905 5%
Dettes financires long terme 588 000 7% 604 000 8%
Dettes long terme portant intrt 588 000 7% 604 000 8%
Capital des fonds affects 3 825 533 42% 2 258 365 28%
Fonds avec affectation limite (Fonds de produits) 3 825 533 42% 2 258 365 28%
Capital de lorganisation 3 906 493 43% 4 258 374 46%
Capital li 59 902 1% 0 0%
Capital libre 4 258 374 47% 3 650 764 54%
Rsultat de lexercice 411 784 5% 607 610 8%
Total passif 2 9 014 619 100% 7 947 517 100%
34
Bilan au 31 dcembre 2016
Compte dexploitation Comm. 2016 2015
Produits CHF % CHF %
Dons 3 334 340 29% 3 496 138 32%
Legs 2 340 051 20% 1 792 880 16%
Legs affects 100 000 1% 0 0%
Produits de campagnes de collecte de
fonds 3 5 774 391 50% 5 289 018 48%
Prestations fournies pour le compte des
pouvoirs publics 3 957 161 34% 3 860 805 35%
Cotisations 104 300 1% 103 950 1%
Moyens auxiliaires techniques 888 887 8% 913 261 8%
Moyens auxiliaires optiques 216 523 2% 172 932 2%
Formation continue 369 000 3% 431 148 4%
Contributions aux cours, honoraires,
autres prestations 136 223 1% 121 969 1%
Total produits de prestations fournies 5 672 093 49% 5 604 065 51%
Produit locatif immeuble de bureau St-Gall 137 380 1% 137 380 1%
Total produits dexploitation 11 583 864 100% 11 030 465 100%
Charges dexploitation
Moyens auxiliaires techniques 832 522 8% 788 682 7%
Moyens auxiliaires optiques 131 512 1% 79 346 1%
Formation continue 270 327 3% 346 178 3%
Cours et contributions aux
handicaps, transports 766 423 7% 666 177 6%
Collecte de fonds 983 895 9% 963 709 9%
Relations publiques 542 736 5% 471 805 4%
Services gnraux 150 957 1% 163 769 2%
Personnel 5 118 279 49% 5 345 015 51%
Frais de voyage et de reprsentation 251 206 2% 279 451 3%
Autres charges dexploitation 1 192 546 12% 1 342 030 13%
Amort. d'immobilisations corporelles 86 879 1% 92 901 1%
Amort. d'immobilisations incorporelles 35 307 0% 35 899 0%
Total charges dexploitation 4 10 362 591 100% 10 574 962 100%
Rsultat dexploitation 1 221 273 455 502
Produits financiers 5 6 293 67 391
Rsultat sans rapport avec l'organisation 306 70 121
Rsultat annuel sans rsultat fonds 1 215 286 593 014
Attribution aux fonds affects 6 1 854 129 366 325
Utilisation fonds affects 227 059 380 921
35
Compte dexploitation 2016
Rsultat annuel avant variation du
capital de l'organisation 411 784 607 610
Attribution au capital de lorganisation 607 610
Utilisation du capital de lorganisation 411 784
0.00 0.00
Charges de projets, de prestations et administratives en kCHF
Charges de projets et de prestations 2016 2015
Frais de personnel 4 422.4 4 638.0
Frais de voyage et de reprsentation 224.0 220.4
Charges dexploitation 3 494.6 3 525.1
Amortissements 52.1 49.8
Imputation de prestations internes 119.0 132.9
Total 8 312.1 80.2% 8 566.3 81.0%
Charges administratives incl. frais de personnel 1)
Frais de personnel 673.4 716.7
Frais de voyage et de reprsentation 49.7 49.4
Charges dexploitation 1 376.7 1 296.6
Amortissements 70.1 79.0
Imputation de prestations internes 119.0 132.9
Total 2 050.9 19.8% 2 008.8 19.0%
Total charges dexploitation 10 363.0 100.0% 10 575.0 100.0%
1) dont charges de la collecte de fonds (incl. frais de personnel)
Frais de personnel 95.6 127.7
Frais de voyage et de reprsentation 0.4 2.1
Charges dexploitation 1 013.9 979.3
Amortissements 1.0 1.0
Imputation de prestations internes 79.6 80.9
Total charges de la collecte de fonds 1 190.5 11.5% 1 191.0 11.3%
36
37
Produits et charges dexploitation
Rcolte de fonds, dons de
fondations et sponsoring
par des entreprises, legs et
successions : CHF 5 774 000
Contributions de lOffice
fdral des assurances sociales:
CHF 3 957 000
Prestations pour les personnes
sourdaveugles (conseil, ra-
daptation, ateliers cratifs,
sjours de vacances, etc.) :
CHF 3 386 000
Dveloppement, recherche,
conseil et distribution de
moyens auxiliaires techniques:
CHF 1 503 000
Conseil, achat et distribution
de moyens auxiliaires optiques,
recherche et dveloppement
en basse vision: CHF 459 000
Relations publiques, communi-
cation et sensibilisation auprs
du grand public des besoins
des personnes concernes,
conception et distribution de
matriel dinformation :
CHF 1 006 000
Revenus : CHF 11 584 000
Recettes de prestations sp-
ciales pour les organisations
membres, ainsi que lorgani-
sation des cours de formation
continue et les produits loca-
tifs immeubles : CHF 748 000
Vente des moyens auxiliaires
techniques et optiques:
CHF 1 105 000
Dpenses: CHF 10 363 000
Dons des personnes aveugles
ou sourdaveugles issus de
fonds affects: CHF 162 000
Administration: CHF 815 000
Rcolte de fonds et
informations aux donateurs:
CHF 1 191 000
Prestations pour des orga-
nisations membres, cours de
formation continue pour les
professionnels du domaine du
handicap visuel; bibliothque
spcialise pour les profession-
nels et le grand public, coordi-
nation de la dfense des
intrts au niveau national:
CHF 1 841 000
38
Commentaire concernant le bilan et le compte dexploitation
Le total du bilan a augment de 1067
kCHF par rapport lanne prcdente.
Les comptes annuels se soldent par une
perte de 412 kCHF. Les recettes sont su-
prieures de 553 kCHF celles de lanne
prcdente. Les charges ont diminu de
212 kCHF. A ce sujet, il faut mentionner
que le nouveau contrat avec lOFAS pour
2015-2018 oblige aussi rpartir les pro-
duits gnraux de lUCBA selon une cl
entre les prestations subventionnes au
titre de lart. 74. Un excdent ventuel
de la comptabilit analytique relative
lart. 74 doit tre transfr selon lOFAS
un fonds de compensation li. En raison
du produit lev des dons et des legs, ce
fonds de compensation a d accumuler
1484 kCHF. Sans cette transaction, le r-
sultat serait un bnfice de 1072 kCHF.
Des discussions avec lOFAS ont lieu
concernant ce fonds de compensation.
1
Les variations les plus importantes des ac-
tifs concernent lactif circulant (liquidits)
et lactif immobilis li. Elles sont impu-
tables surtout la cration du fonds de
compensation prcit et laffectation
spciale du capital quimplique ce fonds.
2
Ce fonds de compensation a aussi pro-
voqu la variation la plus importante
des passifs. En vertu du nouveau rgle-
ment prcit, ce sont les fonds lis qui
ont augment au lieu du capital de lor-
ganisation. Le capital li est dsormais
indiqu sparment, conformment aux
Swiss GAAP RPC, et inclut le fonds de re-
cherche de lUCBA.
Principes de comptabilit et de prsentation des comptes
La prsentation des comptes de lUnion
centrale suisse pour le bien des aveugles
UCBA se conforme aux Recommandations
relatives la prsentation des comptes
(Swiss GAAP RPC, RPC fondamentales et
RPC 21) et au code des obligations. Elle est
conforme la loi suisse et aux principes
et directives de la Fondation ZEWO. Les
comptes annuels donnent une image fi-
dle du patrimoine, de la situation finan-
cire et des rsultats de lUnion centrale
suisse pour le bien des aveugles UCBA.
39
Comptes dpartements 2016
3
Le produit des dons a certes lgrement
diminu par rapport 2015, mais il est
toujours trs rjouissant par rapport aux
dons en gnral. Les legs ont enregistr
une augmentation grce, entre autres,
un legs important.
4
Dans les charges dexploitation, cest sur-
tout lvolution divergente des charges et
des produits des moyens auxiliaires tech-
niques qui saute aux yeux. Elle est toutefois
imputable aux charges du dveloppement
de la montre parlante. Les cots effectifs
correspondent la variation des produits.
Tant les frais de personnel que les autres
charges dexploitation ont pu tre rduits
grce la mise en uvre des mesures de
rduction du dficit structurel.
5
Le rsultat financier sest nettement d-
trior en raison de divers vnements
et des incertitudes qui en ont rsult en
Europe et en Amrique du Nord (SMI en
2016 : 6,8 %).
6
La variation importante de lattribution
aux fonds affects est due la cration
du fonds de compensation.
Comptes dpartements
en kCHF Su
bven
tio
ns
OFA
S
et
pro
du
it
des
pre
stati
on
s
Do
ns
et
leg
s n
on
aff
ect
s
Frais
de p
ers
on
nel
Ch
arg
es
dir
ect
es,
au
tres
charg
es,
rp
art
itio
n
Rsu
ltat
par
dp
art
em
en
t
Organisation fatire 260.2 400.9 1 985.4 2 126.0
Consultation pour
sourdaveugles
3 239.2 2 441.5 1 294.1
496.5
Formation continue 448.9 529.9 471.1 552.2
Moyens auxiliaires 1 052.4 547.2 1 129.4 624.3
Basse vision 256.9 297.9 246.6 287.6
Relations publiques 363.2 428.9 654.8 720.5
Recherche de fonds 5 665.3 96.0 1 094.6 4 474.8
Total 5 620.8 5 665.3 4 742.3 6 876.1 332.3
43
Le comit de lUCBA
Prsident
Zappa Stefan
prsident de la Fondation Blind-
Liecht, Zurich (depuis 2005)
Tel. priv/prof.: 044/383 92 11
E-Mail: [email protected]
Vice-prsident / Trsorier
Laurent Norbert
Locarno (depuis 2003)
Tel. priv: 091/780 48 09
E-Mail: [email protected]
Membres du comit
Dietziker Thomas
directeur du Heilpdagogischen Schul-
und Beratungszentrum SONNENBERG,
Baar (depuis 2009)
Hugentobler Christian
ingnieur, Widen (depuis 2013)
Kuonen Remo
collaborateur scientifique au Parlement
fdral / prsident de la Fdration
suisse des aveugles et malvoyants FSA,
Pully (depuis 2005)
Moeri Louis
directeur de lAssociation pour le bien
des aveugles ABA, Genve (depuis 2013)
Steiner Fritz
conseiller dans le domaine de la per-
ception visuelle et de la radaptation,
Dornach (depuis 1994)
Voegeli Claude
juriste, Berne (depuis 2007)
Zimmermann Helene
sociologue, responsable des relations pu-
bliques dans le domaine de la formation
auprs de lUnion suisse des aveugles
USA et charge de cours lInstitut de
pdagogie spcialise de lUniversit de
Zurich, Netstal (depuis 2007)
Zger Fabio
coordinateur de la formation des ap-
prentis en informatique, administration
cantonale, Bellinzone (depuis 2013)
Prsidents dhonneur
Assimacopoulos Andr
Dr med., Genve
Bernasconi Rino
Dr s sc. c., Lugano
Bohny August
ancien inspecteur scolaire spcialis,
Ble, aot 2016
Membres dhonneur
Buser Fritz
opticien dipl. SBAO, Olten, ancien
responsable de dpartement lUCBA
Fasser Christina
ancienne directrice de Retina Suisse,
Ksnacht
Lthy Albrik
Dr h.c., ancien chef de division de
lOffice fdral des assurances sociales
OFAS, Berne
Nef-Landolt Rosmarie
ducatrice spcialise de la petite enfance
et instructrice en basse vision, Flawil
44
Membres ordinaires (Organisations et sections)
Aargauischer Blindenfrsorgeverein ABV,
Aarau
Action Caritas suisse des aveugles CAB, Zurich
Association des indpendants spcialiss en
basse vision, Lausanne
Association Je guide tes pas , La Tour-de-
Peilz
Association pour le Bien des Aveugles et mal-
voyants (ABA), Genve
Association pour personnes ges mal-
voyantes
Blinden- und Behindertenzentrum, Berne
Blinden-Frsorge-Verein Innerschweiz (BFVI),
Horw
Blindenheim Basel - Stiftung der GGG, Ble
Fdration suisse des aveugles et malvoyants,
FSA, Berne
Fokus-plus, Fachstelle Sehbehinderung, Olten
Fondation Asile des aveugles, Lausanne
Fondation Ecole Romande pour chiens-guides
daveugles, Brenles
Fondation neuchteloise pour la coordination
de laction sociale, FAS, La Chaux-de-Fonds
FRSA, Fondation Romande en faveur des per-
sonnes Sourdes-Aveugles, Monthey
GERSAM, Groupe dEntraide Romand des
personnes sourdes-aveugles, malenten-
dantes-malvoyantes, Lausanne
GRSA Groupement Romand de Skieurs
Aveugles et Amblyopes, Lausanne
LE FOYER, Centre ducatif pour personnes
aveugles ou malvoyantes intellectuellement
handicapes, Lausanne
MEB Mission Evanglique Braille au service
des aveugles et malvoyants, Vevey
obvita, Ostschweizerischer Blindenfrsorge-
verein, St-Gall
Reformierte Blindenseelsorge im Kanton Z-
rich (RBS), Uster
Retina Suisse, Zurich
SBS Schweizerische Bibliothek fr Blinde,
Seh- und Lesebehinderte, Zurich
Schule der Stadt Zrich fr Sehbehinderte,
Zurich
Schweizerischer Blinden-Schachbund, Zurich
Sehbehindertenhilfe Basel, Ble
Service mdico-pdagogique de Genve, c/o
Centre dAppui pour Handicaps de la Vue
CAPHV, Genve
Societ ticinese per lassistenza dei ciechi
STAC, Lugano
SONNENBERG Heilpdagogisches Schul- und
Beratungszentrum, Baar
Stiftung Blind-Liecht, c/o blindekuh, Zrich
Stiftung fr blinde und sehbehinderte Kinder
und Jugendliche, Zollikofen
Stiftung Lerchenhof, Zurich
Stiftung Mhlehalde, Zurich
Stiftung Ostschweizerische Blindenfhr-
hundeschule OBS, Goldach
Stiftung Schweizerische Schule fr Blindenfhr-
hunde, Allschwil
Stiftung Taubblinden-Hilfe, Zurich
tactile, Selbsthilfeorganisation hrseh-
behinderter u. taubblinder Menschen in der
Deutschschweiz, Geuensee
TANNE Schweizerische Stiftung fr Taub-
blinde, Langnau am Albis
Union suisse des aveugles USA, Zurich
Verein Blind-Jogging, Basel
Verein fr Blindenhunde und Mobilittshilfen,
VBM, Liestal
Verein Low Vision Zentrum, Zurich
Verein Physioblind, Rheinfelden
visoparents schweiz, Dbendorf
Zugang fr alle, Schweizerische Stiftung zur
behindertengerechten Technologienutzung,
Zrich
Zrcher Blindenfrsorge-Verein (Zrcher
Sehhilfe), Zrich
Sections de la Fdration suisse des
aveugles et malvoyants FSA:
Section Argovie / Soleure
Section de Berne
Section de lOberland bernois
Organisations membres de lUCBA
45
Section de Bienne
Section de Fribourg
Section de Genve
Section des Grisons
Section de Jura
Section de Neuchtel
Section de la Suisse du Nord-Ouest
Section de la Suisse orientale
Section Unitas
Section vaudoise
Section du Valais
Section de la Suisse centrale
Section de Zurich
Sections de lAction Caritas suisse des
Aveugles CAB:
Section Bruder Klaus (Suisse centrale)
Section St. Gallus (Suisse orientale)
Section St. Luzius (Argovie / Zurich / Zoug)
Section Notre Dame de la Lumire (Fri-
bourg / Vaud / Genve / Bas Valais)
Section St. Theodul (Haut Valais)
Section Sta. Lucia (Tessin)
Section St. Urs und Viktor (Berne / Soleure)
Groupes rgionaux de lUnion suisse des
aveugles USA:
Groupe rgional de la Suisse du Nord-Ouest
Groupe rgional de la Suisse orientale
Groupe rgional du Valais
Groupe rgional de Zurich
Membres associs
BORNA Arbeits- und Wohngemeinschaft,
Rothrist
Centre Orif, Pomy
Clair Bois, Fondation en faveur des personnes
polyhandicapes, Plan-les-Ouates
Fondation Les Buissonnets , Fribourg
Freundeskreis fr Taubblinde, Muri b. Bern
Friedrich und Amalie Meyer-Baumann-
Stiftung, Zrich
Heilpdagogische Frherziehung im Kanton
Thurgau, Frauenfeld
Heilpdagogische Vereinigung Rheintal,
Heerbrugg
Heilpdagogischer Dienst St. Gallen Glarus,
St-Gall
Reha-Klinik Zihlschlacht AG, Zihlschlacht
Hilfe fr Blinde in Israel, Ble
Home La Sombaille , La Chaux-de-Fonds
Institut fr KomplementrMedizin und Psy-
chologie (IKMP GmbH), Therwil
Schulheim Kronbhl, Kronbhl
Stiftung compaterra, Wabern BE
stiftungNETZ, Windisch
TSM Schulzentrum fr Kinder und Jugendliche
mit Behinderungen, Mnchenstein
Zentrum fr krper- und sinnesbehinderte
Kinder (ZKSK), Soleure
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Commissions de lUCBA
Commission de pdagogie spcialise
Commission dintgration professionnelle
Commission de dfense des intrts
Commission des chefs des services
Autres commissions et groupes de travail
Groupe de travail relations publiques et
recherche de fonds
Commission dassurance de qualit (CAQ) pour
chiens-guides
Commission dassurance de qualit (CAQ) en
rhabilitation
Commission de la prvoyance professionnelle
(CPP)
Commission du dpartement de basse vision
Commission du dpartement de la consulta-
tion pour les personnes sourdaveugles
Commission du dpartement des moyens
auxiliaires techniques
Commission spcialise pour la construction
adapte aux handicaps de la vue
Forum dusagers du dpartement de la consul-
tation aux personnes sourdaveugles
Forum de la formation continue pour la Suisse
almanique
Groupe de consultation pour la formation
continue en Suisse romande
Groupe de travail Personnes handicaps
multiples malvoyantes en Suisse
Commissions et groupes de travail
Affiliations de lUCBA
benevol Schweiz
Centre suisse pour la construction adapte aux
handicaps
Deafblind International
DIMA Verein fr Sprache und Integration
Fondation ZEWO
Inclusion Handicap
Mobility International Schweiz
myhappyend.org
Organisation du monde de travail des
masseurs mdicaux
pro audito St-Gall, Verein fr Hrbehinderte
Rseau bnvolat Netwerk FR
SAVOIR SOCIAL Organisation fatire suisse du
monde du travail du domaine social
SBAO-SSOO Socit Suisse pour lOptique et
l