Présentation de l'aléa sismique - Accueil | InfoTerreinfoterre.brgm.fr/rapports/RP-56280-FR.pdfMots-clés: Aquitaine, Landes, Aléa sismique. Cavités souterraines En bibliographie,

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Présentation de l'aléa sismiqueet de l'aléa associé à la présence

de cavités souterraines dans ledépartement des Landes (40)

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Rapport final

BRGM/RP-56280-FRAvril 2008

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Géosciences pour une Terre durable

brgm

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Présentation de l'aléa sismique etde l'aléa associé à la présence de

cavités souterraines dans ledépartement des Landes (40)

Rapport final

BRGM/RP-56280-FRAvril 2008

Étude réalisée dans le cadre des projetsde Service public du B R G M 08PIRA03

S.Auclair et S . Aubié

Vérificateur :

N o m : Julien R E Y

Date:

Signature :

Approbateur :

N o m : Philippe D U T A R T R E

Date:

Signature :

En l'absence de signature, notamment pour les rapports diffusés en version numérique,l'original signé est disponible aux Archives du B R G M .

Le système de management de la qualité du B R G M est certifié A F A Q ISO 9001:2000.

6éosciences pour une Terre durable

brgm

Mots-clés : Aquitaine, Landes, Aléa sismique. Cavités souterraines

En bibliographie, ce rapport sera cité de la façon suivante :

S. Auclair et S. Aubié (2008) - Présentation de l'aléa sismique et de l'aléa associé à laprésence de cavités souterraines dans le département des Landes (40), 27 p., 11 fig., 3 tabl., 1

ann.

© BRGM, 2008, ce document ne peut être reproduit en totalité ou en partie sans l'autorisation expresse du BRGM -Service Géologique Régional Aquitain.

Mots-clés : Aquitaine, Landes, Aléa sismique. Cavités souterraines

En bibliographie, ce rapport sera cité de la façon suivante :

S. Auclair et S. Aubié (2008) - Présentation de l'aléa sismique et de l'aléa associé à laprésence de cavités souterraines dans le département des Landes (40), 27 p., 11 fig., 3 tabl., 1

ann.

© BRGM, 2008, ce document ne peut être reproduit en totalité ou en partie sans l'autorisation expresse du BRGM -Service Géologique Régional Aquitain.

Aléa sismique et aléa cavités souterraines (département des Landes, 40)

Synthèse

Le Service Géologique Régional d'Aquitaine du BRGM a été sollicité par le ServiceDépartemental d'Incendie et de Secours du département des Landes (SOIS 40) pourréaliser une description synthétique de l'aléa sismique et des aléas associés à laprésence de cavités souterraines.

Le département des Landes se situe géographiquement dans la partie centre-ouest duBassin d'Aquitaine, et comporte 2 régions géographiques : au NW les Landes deGascogne, au SE la Chalosse

Dans un premier temps, l'aléa sismique est évalué pour le département des Landes.L'ensemble des communes du département est classé en zone de sismicité 0 selon lezonage sismique réglementaire de la France. La carte d'aléa sismique de la France,présentée en novembre 2005 par le Ministère de l'Ecologie, de l'Energie, duDéveloppement durable et de l'Aménagement du territoire (MEEDDAT), indique unaléa sismique de niveau "très faible" sur la moitié nord du département des Landes,« faible » plus au sud, et enfin « modéré » à son extrémité sud. Concernant la sismicitéinstrumentale, le plus fort séisme enregistré à proximité des Landes est l'événement du5 février 1981 de magnitude 4.4, survenu à une quinzaine de kilomètres du sud dudépartement.

Dans un deuxième temps, une présentation de l'aléa associé à la présence de cavitéssouterraines est menée. En 1984, un recensement des cavités souterraines a étéréalisé par Philippe Soussieux qui a publié un ouvrage intitulé « Les LandesSouterraines». Parmi les 107 cavités recensées 97 ont pu être cartographiées. Lesformations géologiques concernées par l'existence de cavités vont du Trias(Secondaire) au Miocène (Tertiaire) et sont principalement localisées dans le sud etl'est du département. On dénombre 8 carrières souterraines parmi les 97 cavitéscartographiées. La présence de cavités souterraines peut induire des mouvements deterrain de type effondrements et affaissements en surface de plus ou moins grandeampleur. Dans la base de données Bdmvt gérée par le BRGM et disponible sur le siteinternet www.bdmvt.net. 77 effondrements ont été recensés. Ils sont principalementlocalisés sur la commune de Roquefort, au sud et à l'est de la ville de Dax. L'ampleuret les conditions de survenance de ces événements sont mal connues.

BRGM/RP-56280-FR - Rapport final


Synthèse

Le Service Géologique Régional d'Aquitaine du BRGM a été sollicité par le ServiceDépartemental d'Incendie et de Secours du département des Landes (SOIS 40) pourréaliser une description synthétique de l'aléa sismique et des aléas associés à laprésence de cavités souterraines.

Le département des Landes se situe géographiquement dans la partie centre-ouest duBassin d'Aquitaine, et comporte 2 régions géographiques : au NW les Landes deGascogne, au SE la Chalosse

Dans un premier temps, l'aléa sismique est évalué pour le département des Landes.L'ensemble des communes du département est classé en zone de sismicité 0 selon lezonage sismique réglementaire de la France. La carte d'aléa sismique de la France,présentée en novembre 2005 par le Ministère de l'Ecologie, de l'Energie, duDéveloppement durable et de l'Aménagement du territoire (MEEDDAT), indique unaléa sismique de niveau "très faible" sur la moitié nord du département des Landes,« faible » plus au sud, et enfin « modéré » à son extrémité sud. Concernant la sismicitéinstrumentale, le plus fort séisme enregistré à proximité des Landes est l'événement du5 février 1981 de magnitude 4.4, survenu à une quinzaine de kilomètres du sud dudépartement.

Dans un deuxième temps, une présentation de l'aléa associé à la présence de cavitéssouterraines est menée. En 1984, un recensement des cavités souterraines a étéréalisé par Philippe Soussieux qui a publié un ouvrage intitulé « Les LandesSouterraines». Parmi les 107 cavités recensées 97 ont pu être cartographiées. Lesformations géologiques concernées par l'existence de cavités vont du Trias(Secondaire) au Miocène (Tertiaire) et sont principalement localisées dans le sud etl'est du département. On dénombre 8 carrières souterraines parmi les 97 cavitéscartographiées. La présence de cavités souterraines peut induire des mouvements deterrain de type effondrements et affaissements en surface de plus ou moins grandeampleur. Dans la base de données Bdmvt gérée par le BRGM et disponible sur le siteinternet www.bdmvt.net. 77 effondrements ont été recensés. Ils sont principalementlocalisés sur la commune de Roquefort, au sud et à l'est de la ville de Dax. L'ampleuret les conditions de survenance de ces événements sont mal connues.



Sommaire

1. Introduction 7

2. Contexte physique du département 9

3. Aléa sismique 11

3.1. ZONAGE SISMIQUE 11

3.2. BILAN DE LA SISMICITE INSTRUMENTALE ET HISTORIQUE 13

4. Aléas associés à la présence de cavités souterraines 17

4.1. CONTEXTE GEOLOGIQUE DU DEPARTEMENT 17

4.2. REPARTITION DES CAVITES SOUTERRAINES 19

4.3. ALEAS LIES A LA PRESENCE DE CAVITES SOUTERRAINES 20

5. Conclusion 25

6. Bibliographie 27



Sommaire

1. Introduction 7

2. Contexte physique du département 9

3. Aléa sismique 11

3.1. ZONAGE SISMIQUE 11

3.2. BILAN DE LA SISMICITE INSTRUMENTALE ET HISTORIQUE 13

4. Aléas associés à la présence de cavités souterraines 17

4.1. CONTEXTE GEOLOGIQUE DU DEPARTEMENT 17

4.2. REPARTITION DES CAVITES SOUTERRAINES 19

4.3. ALEAS LIES A LA PRESENCE DE CAVITES SOUTERRAINES 20

5. Conclusion 25

6. Bibliographie 27



Liste des illustrations

Figure 1 - Département des Landes (© IGN MNT 50) 10

Figure 2 - Zonage sismique réglementaire de la France (décret du 14 mai 1991) 11

Figure 3 - Carte nationale d'aléa sismique de la France 12

Figure 4 - Zoom de la carte nationale d'aléa sismique de la France sur le départementdes Landes 13

Figure 5 - Carte de la sismicité instrumentale autour du département des Landes entrejanvier 1980 et février 2008 (données LDG/CEA et RéNaSS, magnitudes RéNaSS) 14

Figure 6 - Sismicité de la France métropolitaine (SisFrance, 2007) 15

Figure 7 - Carte géologique harmonisée du département des Landes au 1/50 000(BRGM, 2007) 18

Figure 8- Répartition des cavités souterraines en fonction de la stratigraphie 20

Figure 9 - Formation d'un fontis 21

Figure 10 - Fontis survenu en octobre 2004 sur la commune d'Orthevielle (sud dudépartement des Landes) 21

Figure 11 -Localisation des effondrements (extrait de la Bdmvt) 22

Liste des tableaux

Tableau 1 - Séismes de magnitude supérieure à 5 enregistrés à proximité dudépartement des Landes (RéNaSS/LDG, 2008) 14

Tableau 2 - Liste des séismes ayant été ressentis dans le département des Landesavec une intensité (Imax) supérieure ou égale à V MSK (SisFrance, 2007) 15

Tableau 3 : Répartition des effondrements par commune 22

Liste des annexes

Annexe 1 Législation relative aux cavités souterraines 29



Liste des illustrations

Figure 1 - Département des Landes (© IGN MNT 50) 10

Figure 2 - Zonage sismique réglementaire de la France (décret du 14 mai 1991) 11

Figure 3 - Carte nationale d'aléa sismique de la France 12

Figure 4 - Zoom de la carte nationale d'aléa sismique de la France sur le départementdes Landes 13

Figure 5 - Carte de la sismicité instrumentale autour du département des Landes entrejanvier 1980 et février 2008 (données LDG/CEA et RéNaSS, magnitudes RéNaSS) 14

Figure 6 - Sismicité de la France métropolitaine (SisFrance, 2007) 15

Figure 7 - Carte géologique harmonisée du département des Landes au 1/50 000(BRGM, 2007) 18

Figure 8- Répartition des cavités souterraines en fonction de la stratigraphie 20

Figure 9 - Formation d'un fontis 21

Figure 10 - Fontis survenu en octobre 2004 sur la commune d'Orthevielle (sud dudépartement des Landes) 21

Figure 11 -Localisation des effondrements (extrait de la Bdmvt) 22

Liste des tableaux

Tableau 1 - Séismes de magnitude supérieure à 5 enregistrés à proximité dudépartement des Landes (RéNaSS/LDG, 2008) 14

Tableau 2 - Liste des séismes ayant été ressentis dans le département des Landesavec une intensité (Imax) supérieure ou égale à V MSK (SisFrance, 2007) 15

Tableau 3 : Répartition des effondrements par commune 22

Liste des annexes

Annexe 1 Législation relative aux cavités souterraines 29



1. Introduction

Le Service Géologique Régional d'Aquitaine du BRGM a été sollicité par le ServiceDépartemental d'Incendie et de Secours du département des Landes (SDIS 40) pourréaliser une description synthétique de l'aléa sismique d'une part, et d'autre part desaléas associés à la présence de cavités souterraines.

Cette étude s'inscrit dans la volonté du SDIS 40 de mettre à jour le SchémaDépartemental d'analyse et de couverture des risques.

La présente intervention a été réalisée dans le cadre des opérations de Service Publicdu BRGM « Appui aux administrations ».



1. Introduction

Le Service Géologique Régional d'Aquitaine du BRGM a été sollicité par le ServiceDépartemental d'Incendie et de Secours du département des Landes (SDIS 40) pourréaliser une description synthétique de l'aléa sismique d'une part, et d'autre part desaléas associés à la présence de cavités souterraines.

Cette étude s'inscrit dans la volonté du SDIS 40 de mettre à jour le SchémaDépartemental d'analyse et de couverture des risques.

La présente intervention a été réalisée dans le cadre des opérations de Service Publicdu BRGM « Appui aux administrations ».



2. Contexte physique du département

Le département des Landes, qui couvre une surface de 9243 km^, a pour préfecture laville de Mont-de-Marsan. II fait partie administrativement de la région Aquitaine, avecles départements de la Gironde (33), du Lot et Garonne (47) et de la Dordogne (24) auNord, et des Pyrénées-atlantiques (64) au Sud.

Ce département se situe géographiquement dans la partie centre-ouest du Bassind'Aquitaine, et comporte 2 régions géographiques : au NW les Landes de Gascogne,au SE la Chalosse (figure 1).

Le territoire des Landes présente des paysages et des reliefs contrastés, directementinduits par la nature et la structure géologique du sous-sol. On observe ainsisuccessivement, du NW au SE :

- une zone globalement très plate, de forêts et d'étangs, incisée par quelquesvallées correspondant aux Landes de Gascogne ;

- et au SE les argiles et calcaires de la Chalosse, avec des reliefs plusprononcés, formant un paysage de collines douces, entaillées par la vallée del'Adour et de ses affluents.

Du point de vue hydrographique, mis à part la vallée de la Leyre qui se jette dans leBassin d'Arcachon, le département des Landes fait partie intégrante du bassin del'Adour.



2. Contexte physique du département

Le département des Landes, qui couvre une surface de 9243 km^, a pour préfecture laville de Mont-de-Marsan. II fait partie administrativement de la région Aquitaine, avecles départements de la Gironde (33), du Lot et Garonne (47) et de la Dordogne (24) auNord, et des Pyrénées-atlantiques (64) au Sud.

Ce département se situe géographiquement dans la partie centre-ouest du Bassind'Aquitaine, et comporte 2 régions géographiques : au NW les Landes de Gascogne,au SE la Chalosse (figure 1).

Le territoire des Landes présente des paysages et des reliefs contrastés, directementinduits par la nature et la structure géologique du sous-sol. On observe ainsisuccessivement, du NW au SE :

- une zone globalement très plate, de forêts et d'étangs, incisée par quelquesvallées correspondant aux Landes de Gascogne ;

- et au SE les argiles et calcaires de la Chalosse, avec des reliefs plusprononcés, formant un paysage de collines douces, entaillées par la vallée del'Adour et de ses affluents.

Du point de vue hydrographique, mis à part la vallée de la Leyre qui se jette dans leBassin d'Arcachon, le département des Landes fait partie intégrante du bassin del'Adour.



Figure 1 - Département des Landes (© ¡GN MNT 50)

10 BRGM/RP-56280-FR - Rapport final


3. Aléa sismique

3.1. ZONAGE SISMIQUE

L'ensemble des communes du département est classé en zone de sismicité 0 selon lezonage sismique réglementaire de la France (annexe de l'article R563-4 du Code del'environnement) (figure 2), correspondant ainsi au niveau le moins élevé des cinqzones définies dans la réglementation qui reprend intégralement le décret du 14 mai1991.

Figure 2 - Zonage sismique réglementaire de la France (décret du 14 mai 1991)

L'activité sismique n'est cependant pas homogène à l'échelle du département, avecdes niveaux plus élevés au sud qu'au nord, à mesure que Ton se rapproche dessources sismiques pyrénéennes. La carte d'aléa sismique de la France, présentée ennovembre 2005 par le Ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durableet de l'Aménagement du territoire ( M E E D D A T ) , indique ainsi un aléa sismique deniveau "très faible" sur la moitié nord du département des Landes, « faible » plus ausud, et enfin « modéré » à son extrémité sud (Figure 3 et Figure 4).

BRGM/RP-56280-FR - Rapport final 11


Aléa sismique de la France

•tawua

(•¡Mi 87 n V • KdlliiUi • 1.1 m

£ fDodin 1.1mri*««clHijUoi< M i

Figure 3 - Carte nationale d'aléa sismique de la France



O 10 20

Kilomètres

Figure 4 - Zoom de la carte nationale d'aléa sismique de la France sur le département desLandes

3.2. BILAN DE LA SISMICITE INSTRUMENTALE ET HISTORIQUE

Concernant la sismicité instrumentale (Figure 5), le plus fort séisme enregistré àproximité des Landes est l'événement du 5 février 1981 de magnitude 4.4, survenu àune quinzaine de kilomètres au sud du département dans le département desPyrénées-Atlantiques. Cet événement a eu lieu dans une zone restreinte marquée parde très nombreux séísmes de faibles magnitudes comprises entre 3 et 4 (plus d'unequarantaine d'événements enregistrés depuis 1980) liés à l'exploitation du gisementgazier de Lacq.

Par ailleurs, quatre séismes de magnitude supérieure à 5 sont indiqués dans la basede données des séismes instrumentaux du Réseau National de Surveillance Sismique(RéNaSS) et du Laboratoire de Détection Géophysique (LDG) du Commissariat à



l'Energie Atomique (CEA), entre 1980 et février 2008, à moins de 80 km de la limitesud du département (Tableau 1).

date

18/09/2004

30/09/2004

29/02/1980

06/01/1989

heure

52:18:12

09:06:36

40:49:24

33:07:48

latitude

42.9 N

42.84 N

43.09 N

42.97 N

longitude

1.43 0

1.45 0

0.38 O

0.16 E

profondeur (km)

5

5

5

10

magnitude (Ml)

5.3

5.2

5.1

5

Tableau 1 - Séismes de magnitude supérieure à 5 enregistrés à proximité du département desLandes (RéNaSS/LDG, 2008)

" O "Magnitude

0 S<=M<6

0 4<=M<5

O 3<=H<4

o 2<«M<3

0 25 50

Kilomètres

° • LlbourneGIRONDE (33) ^•Bergerac

• Marmande

LOT-ET-GARONNE (47)O

Agenc

• v -

TAR(

Figure 5 - Carte de la sismicité instrumentale autour du département des Landes entre janvier1980 et février 2008 (données LDG/CEA et RéNaSS, magnitudes RéNaSS).

Bien qu'elle ne soit pas exhaustive, aucun séisme n'est recensé à ce jour dans la basede données SisFrance (millésime 2007) sur le territoire départemental des Landes(figure 5). Cependant, selon cette m ê m e base de données, huit séismes localisés dansles Hautes-Pyrénées ou les Pyrénées-Atlantiques ont été ressentis dans les Landesavec une intensité comprise entre V et V-VI M S K (Tableau 2).

14 B R G M / R P - 5 6 2 8 0 - F R - Rapport final


Intensité é|iicenttale

• 4 et 4.5 séisme modéréO 5 et 5.5 séisme fortO 6 et 6.5 dommages légers* 7 et 7 5 dommages prononcés• 8 et 8.5 dégâts massifs• 9 et 9.5 destructions nombreuses

• • • o A

O ' o- O O

Figure 6 - Sismicité de la France métropolitaine (SisFrance, 2007)

date heure Imax(MSK)

29/02/198001/01/193410/07/192306/05/190229/11/185820/07/185421/06/166003/03/1373

20h 40' 50"04h 54'

05h3V 12"03h02'15"

13h02h 451

04h00h 05'

5.5555

5.55

5.55.5

Tableau 2 - Liste des séismes ayant été ressentis dans le département des Landes avec uneintensité (Imax) supérieure ou égale à V MSK (SisFrance, 2007)



4. Aléas associés à la présence de cavitéssouterraines

4.1. CONTEXTE GEOLOGIQUE DU DEPARTEMENT

La présence de cavités souterraines dépend de la nature des formations géologiques.

Du point de vue géologique (Figure 7), le territoire des Landes est occupé par lesdifférentes couches sédimentaires disposées en auréole dans le triangle landais, dansce secteur ces couches sont faiblement inclinées vers le NW. Ces formationsgéologiques sont à l'origine de la définition des deux ensembles géographiques etgéologiques bien connus dans la littérature :

- les Landes de Gascogne au NW, qui s'étendent du Pays de Buch (Nord deBiscarrosse) jusqu'à l'embouchure de l'Adour (sud de Tarnos) et les environs deRoquefort ; elles sont essentiellement constituées de sables et graviers à passéesd'argiles d'âge Pliocène à Quaternaire ;

- la Chalosse borde le SE du département, où affleurent des formations plus variées àdominante argileuse et carbonaté d'âge Crétacé à Pliocène, ainsi que des terrainsd'âge Triasique dont la présence à l'affleurement est imputable aux phénomènestectoniques ou diapiriques (formation de gypse).

Ces formations sont oblitérées sur la majeure partie du département par les sableséoliens de la formation du Sable des Landes, d'âge Quaternaire, qui résulte à la fois dela reprise des sables hydro-éoliens de l'intérieur du pays et du transport des sableséoliens des systèmes dunaires de la côte atlantique.

BRGM/RP-56280-FR - Rapport final 1 7


4. Aléas associés à la présence de cavitéssouterraines

4.1. CONTEXTE GEOLOGIQUE DU DEPARTEMENT

La présence de cavités souterraines dépend de la nature des formations géologiques.

Du point de vue géologique (Figure 7), le territoire des Landes est occupé par lesdifférentes couches sédimentaires disposées en auréole dans le triangle landais, dansce secteur ces couches sont faiblement inclinées vers le NW. Ces formationsgéologiques sont à l'origine de la définition des deux ensembles géographiques etgéologiques bien connus dans la littérature :

- les Landes de Gascogne au NW, qui s'étendent du Pays de Buch (Nord deBiscarrosse) jusqu'à l'embouchure de l'Adour (sud de Tarnos) et les environs deRoquefort ; elles sont essentiellement constituées de sables et graviers à passéesd'argiles d'âge Pliocène à Quaternaire ;

- la Chalosse borde le SE du département, où affleurent des formations plus variées àdominante argileuse et carbonaté d'âge Crétacé à Pliocène, ainsi que des terrainsd'âge Triasique dont la présence à l'affleurement est imputable aux phénomènestectoniques ou diapiriques (formation de gypse).

Ces formations sont oblitérées sur la majeure partie du département par les sableséoliens de la formation du Sable des Landes, d'âge Quaternaire, qui résulte à la fois dela reprise des sables hydro-éoliens de l'intérieur du pays et du transport des sableséoliens des systèmes dunaires de la côte atlantique.



xi1

O 10

Kilomètres

18

Figure 7 - Carte géologique harmonisée du département des Landes au 1/50 000 (BRGM, 2007)



4.2. RÉPARTITION DES CAVITES SOUTERRAINES

En 1984, un recensement des cavités souterraines a été réalisé par PhilippeSoussieux. A partir de cet inventaire, un ouvrage intitulé « Les Landes Souterraines » aété publié. La mise en forme de ces données nous a permis de réaliser un fichiercartographique de la répartition des cavités souterraines sur le département desLandes. Ainsi, parmi les 107 cavités recensées 97 ont pu être cartographiées (Figure8), et 10 ont disparu.

D'une manière générale, les unités géologiques propices à l'existence de cavitéssouterraines sur le département sont les formations calcaires au sens large. Lesformations géologiques concernées vont du Trias (Secondaire) au Miocène (Tertiaire) ;

elles sont principalement localisées dans le sud et l'est du département.

L'inventaire réalisé par Philippe Soussieux met en évidence deux types principaux decavités souterraines : les cavités d'origine naturelle (grottes, gouffres,...) liées à desphénomènes de karstification et les cavités d'origine anthropique (carrièressouterraines abandonnées). On dénombre 8 carrières souterraines parmi les 97cavités cartographiées.

La Figure 8 montre que l'ensemble des cavités est situé dans la partie Sud et Est dudépartement, à l'est d'une ligne qui pourrait être tracée entre Tarnos au Sud-Ouest etRoquefort, au Nord-Est.

Les bordures de rivières (qui constituent en général des vallées), sont des lieuxprivilégiés pour l'existence de cavités : vallées de l'Adour, des Gaves, du Luy, duLouts, du Gabas et du Bas, au Sud, du Midou, de la Douze, et de l'Estampon, à l'Est.

La majorité des cavités est présente dans les formations calcaires du Tertiaire(Miocène et Paléogène) et du Crétacé, représentées en jaune, orange et vert sur lacarte de la Figure 8.

Les principaux sites karstiques du département sont :

- les bords de la Douze et de l'Estampon, autour de Roquefort ;

- le Tursan, au sud-ouest d'Aire-sur-Adour,- la région Est de Peyrehorade ;

- le sud-est de Tarnos.



4.2. RÉPARTITION DES CAVITES SOUTERRAINES

En 1984, un recensement des cavités souterraines a été réalisé par PhilippeSoussieux. A partir de cet inventaire, un ouvrage intitulé « Les Landes Souterraines » aété publié. La mise en forme de ces données nous a permis de réaliser un fichiercartographique de la répartition des cavités souterraines sur le département desLandes. Ainsi, parmi les 107 cavités recensées 97 ont pu être cartographiées (Figure8), et 10 ont disparu.

D'une manière générale, les unités géologiques propices à l'existence de cavitéssouterraines sur le département sont les formations calcaires au sens large. Lesformations géologiques concernées vont du Trias (Secondaire) au Miocène (Tertiaire) ;

elles sont principalement localisées dans le sud et l'est du département.

L'inventaire réalisé par Philippe Soussieux met en évidence deux types principaux decavités souterraines : les cavités d'origine naturelle (grottes, gouffres,...) liées à desphénomènes de karstification et les cavités d'origine anthropique (carrièressouterraines abandonnées). On dénombre 8 carrières souterraines parmi les 97cavités cartographiées.

La Figure 8 montre que l'ensemble des cavités est situé dans la partie Sud et Est dudépartement, à l'est d'une ligne qui pourrait être tracée entre Tarnos au Sud-Ouest etRoquefort, au Nord-Est.

Les bordures de rivières (qui constituent en général des vallées), sont des lieuxprivilégiés pour l'existence de cavités : vallées de l'Adour, des Gaves, du Luy, duLouts, du Gabas et du Bas, au Sud, du Midou, de la Douze, et de l'Estampon, à l'Est.

La majorité des cavités est présente dans les formations calcaires du Tertiaire(Miocène et Paléogène) et du Crétacé, représentées en jaune, orange et vert sur lacarte de la Figure 8.

Les principaux sites karstiques du département sont :

- les bords de la Douze et de l'Estampon, autour de Roquefort ;

- le Tursan, au sud-ouest d'Aire-sur-Adour,- la région Est de Peyrehorade ;

- le sud-est de Tarnos.



LEGENDE

Mocène

Paléogène

Crétoci

Jjassîque

Triai

Cavlís sotierran«; JOLT ce Philipe Soussieux

Figure 8 - Répartition des cavités souterraines en fonction de la stratigraphie

4.3. ALEAS LIES A LA PRESENCE DE CAVITES SOUTERRAINES

La présence de cavités souterraines peut induire des mouvements de terrain de typeeffondrements et affaissements en surface de plus ou moins grande ampleur, leurformation pouvant être lente ou rapide.

Les effondrements consistent en des mouvements brutaux et discontinus du sol endirection d'une cavité, avec une rupture en surface laissant apparaître un escarpementplus ou moins vertical.

Ils provoquent l'apparition quasi instantanée d'excavations de forme généralementcylindrique pouvant être localisées (« fontis », Figure 9 et Figure 10) oud'effondrements spontanés généralisés. Les dimensions de l'excavation dépendentdes conditions géologiques, de la taille et de la profondeur de la cavité ainsi que dum o d e de rupture.



En surface, les affaissements et effondrements sont caractérisés par des formes biendéfinies telles que des entonnoirs de dissolution, des fontis, des dolines, voire desdépressions plus ou moins prononcées.

Profil lita gattriis (ptïitrs tournis)

~ - _ Limttt txtrime Ai fofttis

— Phases d'rmiuthn

Limitt du cône <f tboulis

Figure 9 - Formation d'un fontis

Figure 10 - Fontis survenu en octobre 2004 sur la commune d'Orthevielle (sud du départementdes Landes)

Dans la base de données Bdmvt (recensant les mouvements de terrain) gérée par leB R G M et disponible sur ie site internet www.bdmvt.net, 77 effondrements sontrecensés. Ils sont principalement localisés sur la c o m m u n e de Roquefort, au sud et àl'est de la ville de Dax (Tableau 3, Figure 11). L'ampleur et les conditions desurvenance de ces événements sont mal connues.



Commune

Roquefort

Dax

Heugas

Fargues

Montaut

Nombre d'effondrements

61

11

2

2

1

Tableau 3 : Répartition des effondrements par commune

Par ailleurs, la présence de vides naturels en profondeur peut être également liée à laprésence d'argiles et de gypse du Trias remontés à la faveur de failles. Ces formationssont localisées dans le sud du département. En effet, la dissolution du sel au sein deces formations par des circulations d'eau, entraîne une perte de cohésion desmatériaux sus-jacents avec une déstabilisation des terrains en place. Ceci se traduit ensurface par des effondrements.

H

W-V-E

ALEO E N D E

• Êïïondrtminîs

tO 20

Kilomètres

libriiMiila

F/gure 11 - Localisation des effondrements (extrait de la Bdmvt)



D'une manière générale, la présence de cavités naturelles ou anthropiques dans lesous-sol est associée à un aléa, qui en fonction des enjeux présents en surface,constitue un risque non négligeable pour les biens et les personnes, et qui est pris encompte par la législation (annexe 1).



D'une manière générale, la présence de cavités naturelles ou anthropiques dans lesous-sol est associée à un aléa, qui en fonction des enjeux présents en surface,constitue un risque non négligeable pour les biens et les personnes, et qui est pris encompte par la législation (annexe 1).



5. Conclusion

L'ensemble des communes du département des Landes est classé en zone desismicité 0 selon le zonage sismique réglementaire de la France. La cartographie del'aléa sismique de la France, publiée en novembre 2005 par le MEEDDAT définie cinqclasses d'aléa : très faible, faible, modéré, moyen et fort. Par rapport à cetteclassification, le département des Landes présente un niveau d'aléa « très faible » surla moitié nord de son territoire, « faible » plus au sud, et enfin « modéré » à sonextrémité sud. Concernant la sismicité instrumentale, le plus fort séisme enregistré àproximité des Landes est l'événement du 5 février 1981 de magnitude 4.4, survenu àune quinzaine de kilomètres au sud du département.

La présence et la répartition de cavités souterraines sur le département des Landes estfonction de la nature géologique des terrains. Un inventaire réalisé en 1984 parPhilippe Soussieux fait état de 97 cavités géoréférencées. Ainsi, on observe que cescavités sont situées dans la partie Sud et Est du département, à droite d'une ligne quipourrait être tracée entre Tarnos au Sud-Ouest et Roquefort, au Nord-Est. La majoritédes cavités est présente dans les formations calcaires du Tertiaire (Miocène etPaléogène) et du Crétacé. La présence de ces cavités peut induire la survenance demouvements de terrain de type effondrement. 77 ont été inventoriés dans la base dedonnées Bdmvt du BRGM.



5. Conclusion

L'ensemble des communes du département des Landes est classé en zone desismicité 0 selon le zonage sismique réglementaire de la France. La cartographie del'aléa sismique de la France, publiée en novembre 2005 par le MEEDDAT définie cinqclasses d'aléa : très faible, faible, modéré, moyen et fort. Par rapport à cetteclassification, le département des Landes présente un niveau d'aléa « très faible » surla moitié nord de son territoire, « faible » plus au sud, et enfin « modéré » à sonextrémité sud. Concernant la sismicité instrumentale, le plus fort séisme enregistré àproximité des Landes est l'événement du 5 février 1981 de magnitude 4.4, survenu àune quinzaine de kilomètres au sud du département.

La présence et la répartition de cavités souterraines sur le département des Landes estfonction de la nature géologique des terrains. Un inventaire réalisé en 1984 parPhilippe Soussieux fait état de 97 cavités géoréférencées. Ainsi, on observe que cescavités sont situées dans la partie Sud et Est du département, à droite d'une ligne quipourrait être tracée entre Tarnos au Sud-Ouest et Roquefort, au Nord-Est. La majoritédes cavités est présente dans les formations calcaires du Tertiaire (Miocène etPaléogène) et du Crétacé. La présence de ces cavités peut induire la survenance demouvements de terrain de type effondrement. 77 ont été inventoriés dans la base dedonnées Bdmvt du BRGM.



6. Bibliographie

Ouvrage de référence :

- « Les Landes Souterraines », Philippe Soussieux 1984, 249 p.

Sites internet de référence :Plan Séisme du M E E D D A T : www.planseisme.frPortail de la prévention des risques majeurs : www.prim.netSisFrance (base de données nationale des séismes en France) : www.sisfrance.netR é N a S S (Réseau National de Surveillance Sismique) : renass.u-strasbg.fr/L D G / C E A (Laboratoire de Détection Géophysique) : www-dase.cea.fr/Base de données des cavités souterraines : www.bdcavite.netBase de données des mouvements de terrain : www.bdmvt.netB R G M : www.brgm.fr



Annexe 1

Législation relative aux cavités souterraines



Annexe 1

Législation relative aux cavités souterraines



> Le droit commun du sol

II est fixé par l'article 552 du code civil qui précise que la propriété du sol « emportecelle du dessus et du dessous ». Le propriétaire d'un terrain possède donc égalementles cavités souterraines comprises dans le périmètre de sa propriété. En vertu, del'article 1384 du code civil qui stipule que l'on est responsable des choses dont on a lagarde, ce propriétaire est donc responsable des dommages induits par ces cavitéssouterraines. Cela signifie qu'il doit indemniser tout sinistre directement lié à l'existencede cavités sur sa propriété et qu'il a la charge de prévoir tout risque d'effondrement audroit de sa parcelle (comblement des vides par exemple), ce qui, dans la quasi-totalitédes cas, pose d'énormes problèmes financiers.

On soulignera que cette disposition ne s'applique pas dans le cas des cavités minières(extraction de substances concessibles). En effet, selon la situation administrative de laconcession où se trouvent les cavités, la responsabilité des dommages appartient àl'exploitant, à l'Etat ou au Maire. Dans le cas de mines orphelines (concessionnairedisparu ou non solvable), c'est l'Etat qui est chargé de la mise en sécurité des sites àrisques. D'une manière générale, c'est le code minier (révisé en mars 1999) quis'applique jusqu'à renonciation du titre de la concession.

> La loi n°2003-699 du 30 ¡uillet 2003 relative à la prévention des risquestechnologiques et naturels et à la réparation des dommages - titre II - article 42 :

Article L 563-6 du code de l'environnement

I - Les communes ou leurs groupements compétents en matière de documentsd'urbanisme élaborent, en tant que de besoin, des cartes délimitant les sites où sontsitués des cavités souterraines et des mamières susceptibles de provoquerl'effondrement du sol.

II - Toute personne qui a connaissance de l'existence d'une cavité souterraine oud'une marnière dont l'effondrement est susceptible de porter atteinte aux personnes ouaux biens, ou d'un indice susceptible de révéler cette existence, en informe le maire,qui communique, sans délai, au représentant de l'Etat dans le département et auprésident du conseil général les éléments dont il dispose à ce sujet.

La diffusion d'information manifestement erronée, mensongère ou résultante d'uneintention dolosive relative à l'existence d'une cavité souterraine ou d'une marnière estpunie d'une amende de 30 000 ¤.

III - Le représentant de l'Etat dans le département publie et met à jour, selon lesmodalités fixées par décret en Conseil d'Etat, la liste des communes pour lesquelles il

a été informé par le maire de l'existence d'une cavité souterraine ou d'une marnière etde celles où il existe une présomption réelle de l'existence d'une telle cavité.

Dans son article 43, cette loi stipule également que :

le futur occupant d'un bien exposé aux risques selon un PPR ou ayant étéendommagé par des risques naturels doit en être informé lors de sa vente ou desa location.



> Le droit commun du sol

II est fixé par l'article 552 du code civil qui précise que la propriété du sol « emportecelle du dessus et du dessous ». Le propriétaire d'un terrain possède donc égalementles cavités souterraines comprises dans le périmètre de sa propriété. En vertu, del'article 1384 du code civil qui stipule que l'on est responsable des choses dont on a lagarde, ce propriétaire est donc responsable des dommages induits par ces cavitéssouterraines. Cela signifie qu'il doit indemniser tout sinistre directement lié à l'existencede cavités sur sa propriété et qu'il a la charge de prévoir tout risque d'effondrement audroit de sa parcelle (comblement des vides par exemple), ce qui, dans la quasi-totalitédes cas, pose d'énormes problèmes financiers.

On soulignera que cette disposition ne s'applique pas dans le cas des cavités minières(extraction de substances concessibles). En effet, selon la situation administrative de laconcession où se trouvent les cavités, la responsabilité des dommages appartient àl'exploitant, à l'Etat ou au Maire. Dans le cas de mines orphelines (concessionnairedisparu ou non solvable), c'est l'Etat qui est chargé de la mise en sécurité des sites àrisques. D'une manière générale, c'est le code minier (révisé en mars 1999) quis'applique jusqu'à renonciation du titre de la concession.

> La loi n°2003-699 du 30 ¡uillet 2003 relative à la prévention des risquestechnologiques et naturels et à la réparation des dommages - titre II - article 42 :

Article L 563-6 du code de l'environnement

I - Les communes ou leurs groupements compétents en matière de documentsd'urbanisme élaborent, en tant que de besoin, des cartes délimitant les sites où sontsitués des cavités souterraines et des mamières susceptibles de provoquerl'effondrement du sol.

II - Toute personne qui a connaissance de l'existence d'une cavité souterraine oud'une marnière dont l'effondrement est susceptible de porter atteinte aux personnes ouaux biens, ou d'un indice susceptible de révéler cette existence, en informe le maire,qui communique, sans délai, au représentant de l'Etat dans le département et auprésident du conseil général les éléments dont il dispose à ce sujet.

La diffusion d'information manifestement erronée, mensongère ou résultante d'uneintention dolosive relative à l'existence d'une cavité souterraine ou d'une marnière estpunie d'une amende de 30 000 ¤.

III - Le représentant de l'Etat dans le département publie et met à jour, selon lesmodalités fixées par décret en Conseil d'Etat, la liste des communes pour lesquelles il

a été informé par le maire de l'existence d'une cavité souterraine ou d'une marnière etde celles où il existe une présomption réelle de l'existence d'une telle cavité.

Dans son article 43, cette loi stipule également que :

le futur occupant d'un bien exposé aux risques selon un PPR ou ayant étéendommagé par des risques naturels doit en être informé lors de sa vente ou desa location.



- le fonds Barnier peut, sous conditions, servir aux reconnaissances et autraitement de cavités à risques pour éviter l'expropriation de biens.

On notera que ce texte de loi avait déjà au préalable été présenté dans la loi"Démocratie de proximité" du 27 Février 2002.



- le fonds Barnier peut, sous conditions, servir aux reconnaissances et autraitement de cavités à risques pour éviter l'expropriation de biens.

On notera que ce texte de loi avait déjà au préalable été présenté dans la loi"Démocratie de proximité" du 27 Février 2002.


Geosciences pour une Terre durable

Centre scientifique et technique3, avenue Claude-Guillemin

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Documents

Présentation de l'aléa sismique - Accueil | InfoTerreinfoterre.brgm.fr/rapports/RP-56280-FR.pdfMots-clés: Aquitaine, Landes, Aléa sismique. Cavités souterraines En bibliographie,