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poés ie
44éditionsde l’Oésie
4o é s i eP
Num�ro 4, 2001Revue fond�e en 1997par Bertrand Tremblay et Richard Ste-Marie
Coordination et composition graphique :Bertrand Tremblay
Comit� de r�daction :Jean DeronzierJean DorvalMonique LaforceGenevi�ve ReyGaston Sylvain
�dition �lectronique :Gaston Sylvain
R�vision linguistique :Alin�a Communication �crite
Impression :Les Impressions Charlevoix OffsetBaie-Saint-Paul
Distribution :Les �ditions de lÕO�sie
Pour participer � la revue, faites parvenir vos textesau coordonnateur, de pr�f�rence � la fois parcourrier �lectronique et sur papier.
Les copies papier doivent �tre fournies en troisexemplaires et ne seront pas retourn�es.LÕ�diteur se r�serve le choix des textes qui seront retenus. Les auteurs conservent lÕenti�reresponsabilit� des textes publi�s.
Les �ditions de lÕO�sie,225A, Ch�teauguay, Qu�bec (Qu�bec) G1K 2E1
Courriel :[email protected]
Site Internet :www.ava.qc.ca/edition/RevuePoesie
Th�me du prochain num�ro : f r a n c h i r. . .
© Les �ditions de lÕO�sie et les auteurs
D�p�t l�gal :Biblioth�que nationale du Qu�bec 2001Biblioth�que nationale du Canada 2001ISSN 1480-1140
poésie
Ce num�ro 4 de la revue Po�sie existe sur papier et en version �lectronique destin�e � Internet. Il en a �t� tir� deuxcent vingt-cinq exemplaires sur papier 100 % recycl� Cross Pointe Genesis script laiteron. La version �lectronique dece num�ro 4 peut �tre imprim�e, en tout ou en partie, � des fins personnelles. Dans le cas de diffusion restreinte dÕunereproduction int�grale ou partielle de lÕÏuvre, lÕautorisation de lÕ�diteur est requise. Toute reproduction devraobligatoirement inclure cette page avec la pr�sente notice, en plus des noms des auteurs concern�s. LÕ�diteurconserve plein pouvoir de r�voquer ces autorisations en tout temps. De plus, il nÕest pas permis de tirer de cettereproduction un profit direct ou indirect. Les �ditions de lÕO�sie restent seules d�tentrices de tous les droits dÕ�dition,dÕadaptation, de diffusion et de traduction de la revue. Chaque auteur conserve lÕint�gralit� des droits de propri�t� deses Ïuvres incluses dans le pr�sent num�ro.
Je vais jusqu’au bout des comètes de mon sanghaletant
harcelé de néantet dynamité
de petites apocalypsesles deux mains dans les furies dans les féeriesô mainsô poingscomme des cogneurs de folles tendresses
Et mes mains s’envolaient aussi, avec des bruissements d’albatrosEt ceci, c’était les dernières réminiscences du dernier jourDu tout dernier voyageEt de la mer.
Je n’avais rien à offrir à personne que ma propre confusion.
Gaston MironLa marche à l’amour
Kerouac
Blaise CendrarsProse du Transsibérien
et de la petite Jehanne de France
Sur la route
SMonique Laforce �change avec lÕartiste et po�te Gabriel Lalonde. 6
François Lemay nous montre, en images, lessentiers de la po�sie.
4
Catherine Fortin, Mousse Boulanger,Agnès Riverin et Morice Beninont accept� de participer � la revue. 48
lecture passion
invités
regard
o m m a i r e
Un texte in�dit rassemble des extraits de tous les auteurs et parcourt lÕensemble de ce num�ro.
croisée
5
Suivez les itin�raires de nos invit�s. 117
Geneviève Rey 15Louise Fortin Ouellet 20Hélène Mathieu 22Aline Boutet 25Pierrette Pelletier 26Michel Langlois 28Jean-Philippe Fleury 32Gilles St-Amour 34Louis Bergeron 37Bertrand Tremblay 40Monique Laforce 44Christian Fleury 75Jean Dorval 76Anna Yavorska 80Micheline Beaudry 82Normand Génois 86Gérald Morin 89Gaston Sylvain 93André Trottier 96Paul-É. Chamberland 98Arlette Fortin 100Jean Deronzier 104Renée Simard 107Guylaine Pelletier 108Jacques Bernard 110Hélène Breton 113Oneil Bouchard 114
parcours
routards
LPa s s i o n
e c t u r e
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Quand il m’arrive de me sentir mortelle jusque dans mon âme, dans mesamours, et c’est souvent, je vais à l’atelier de Gabriel Lalonde. Je mepromène entre les tableaux et les sculptures. Je les déplace, les sépare,les réunis. Je les disperse et les rassemble. Je les abandonne pour mieuxles retrouver. Je les caresse de la main, de l’œil. Je perds mon âgeet la fatigue. La peine et les habitudes. Je deviens.
Je reviens dans ma préhistoire. À la forme première. Le visage. Oùs’inscrit le monde. Les petits masques blancs des origines. Les yeuxregardent. Me regardent. Me donnent cet accès à l’existence. À la vie.À l’attention de l’autre. Je comprends que le monde m’accepte. À montour, je regarde. J’existe. Les yeux. Et puis la bouche. Celle du masque quime fait face, s’ouvre. Et c’est moi qui parle. J’existe. De regard et de parole.
Dans cet atelier. Les yeux et la bouche. Le regard et la parole. De parle masque du sorcier de craie, je suis.
Gabriel Lalonde,le sorcier de craie
JÕaimerais bien me sentir immortel.
Mais je me sens dÕabord mortel.
M�me dans lÕ�me.
Gabriel LalondeLettres � la mort / Les nuits du cÏur
Le Loup de Goutti�re 1995
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Et puis le corps s’invente des jambes pour avancer. Un pas et un autre pas.Et puis s’invente des bras. Fragiles. Pour se tendre vers ceux qui aiment.Se réfugier. S’abriter. Le temps de s’habituer. D’apprendre à entourer desépaules. Embrasser. Étreindre. Grimper aux arbres.
Dans cet atelier. De par ces formes de fer, de bois. De par les franges etles ficelles. Avec ces jambes, ces bras, qui me sont venus, je suis.
Et le corps trop frêle connaît le froid. S’arrondit. Se réchauffe de terreet de sable. S’enrobe de couleurs. Une folie de chevalier triste. Une gaietéde coloré lunaire. S’habille de gestes. Se rapproche de l’autre. Se dessinedes mains. Des ailes. Borde de signes, cerne de rouge ou s’éloigne. Sculptedes hasards, imagine des drames, des contours qui tremblent. La distorsiondu temps. La crucifixion du bonheur. Mais ces violets, ces mauvesqui consolent. Parfois, je me souviens des larmes. De cette douceur saléesur la joue.
Dans cet atelier, je regarde et j’attends. Quand se réconcilient la grimaced’Einstein et le cri de Munch, je suis apaisée. Je regarde et j’entre par lesfenêtres. Dans les secrets des murs. Je me glisse sous les miroirs, entrele tain et le verre. Le peintre découpe une porte au bas de la toile pour melaisser passer.
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Je voyage en des Argentine, des Japon et des Tibet de mystère. DesEspagne aux arènes brûlantes. Je découvre des pharaons de soleil et d’or.Je les dépose dans les tiroirs avec ces bouteilles qui contiennent les cendresde mon amour. Je recueille dans la paume les os blanchis et la rouilleérodée de la mémoire.
Sur les palissades, les spectateurs me dévisagent. Je les reconnais. Leursvies différentes et parallèles. Les guerres et les défaites. Les tendresses.Les habitudes. Les départs. Les amertumes, les nostalgies et les retours.Je cherche des histoires pour bercer la détresse et charmer la peur.
Dans cet atelier de Gabriel Lalonde, je reprends le livre de contes.Celui de la plus lointaine enfance. Du désir et du rêve de rêver. Les troisanneaux magiques. Deux anneaux pour les souhaits. Le troisième anneaupour l’immortalité.
Ici, quand on joue le jeu grave de la mort, on ne s’agenouille pas devantles trônes des dieux géants. L’éternité s’écrit en tout petits caractères sur latoile. Pour l’intimité du regard. À la mesure des humains. Avant de partir,j’écarte cette fente minuscule, l’accent aigu qui termine le mot éternité, etj’y renverse le sable de mon sablier. Le temps s’attarde entre les courbes etles couleurs, défait l’absence et ramène mon amour sous la lune du tableau.
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Je frotte le premier anneau et réclame de demeurer désormais dans lanécessité. Le besoin de la parole et de l’image. Le manque à combler.
Je frotte le second anneau et réclame de rester à jamais dans la fragilitéet l’incertitude. De mon âme et de mes amours. La faim. La soif. Le désir.
L’artiste avait déjà tout pressenti. Compris. Sur sa toile, près du livrede contes, il n’y a pas de troisième anneau.
Qui se soucie de l’immortalité ? La vie tient tout entière dans l’intensitédu regard.
Monique Laforce
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Monique,
De quoi parlions-nous déjà ?
De tout. Du sorcier de craie. De l’importance des visages. Et des yeux.Des petits masques. Des signes, des larmes. Du désir. Du rêve. Du rêve derêver. De tout, mais surtout des passerelles. Le passage. Celui de l’artiste àl’œuvre. Celui de l’œuvre à l’autre.
Par l’œuvre « J’existe. De regard et de parole », disais-tu. L’échangede l’essentiel. Par le regard. Un donneur, un receveur. Chacun à son tourdans le même rôle. Chacun à son tour dans un rôle différent. L’échangede la parole humaine. Parole écrite, parole visuelle. La perte de la pudeur.La parole nue. Sans retenue. De soi. De ce que l’on donne. De ce que l’onreçoit. Des autres. Que l’on transforme. En poussières d’éternité.
Le plus difficile ce n’est pas de faire. L’œuvre. Mais cette sortie de soi.Du tout soi. Pour atteindre les autres. Donner le souffle. Son souffle.Créateur. De mots, d’images. Donner le non-donnable. Le sans limite.Entre la joie et la tristesse. Celles, humaines, qui toujours nous habitent.Donner plus grand que nous. L’amour ? Peut-être ?
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Malgré les contraintes, les barrières, les peurs. Malgré les autres. Et soi.Donner chaque fois l’authentique. « À la mesure des humains ». Porteraux autres les mots, les images. Comme on porte l’eau. Le pain. Chaud.De la vie. Que l’on fait battre. Un instant. Différent. Qui ramène àl’existence. La sienne. Qui ramène au feu. Aux visages. Au regard. Arrêterun instant l’œil. Et le temps. L’œil. Et le cœur.
Ouvrir le regard. Sur l’âme. Rendre vivante son âme à l’autre. L’anima.Tu sais, ce petit souffle qui n’existe pas à qui l’on parle si souvent !
Combler une seconde. Une petite seconde. De vie. À peine uneseconde. La faim. La soif. Rassasiées. Celles des autres. Toutes les faims,toutes les soifs. Et la sienne. À peine une petite seconde. Presque uneseconde. L’instant d’un mot. D’une image. De soi. Dans le regardd’un autre.
L’existence reconnue. Toute l’existence. Dans une phrase. Une œuvre.Une parole.
L’œuvre. La parole. Comme une confidence.
Crois-moi, tu existes.
Gabriel Lalonde
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Su r l a r o u t e d e q u o i p a r l i o n s - n o u s
Geneviève Rey
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Prends la route de lÕ�t�cath�drale vertedes platanes �panouisgrand op�rade la lumi�reet de lÕombre
Suis jusquÕ� lÕoc�anle chemin sonoredes fleuves et des rivi�res
Abr�ge le temps des adieuxcesse dÕesp�rer les retrouvaillesdes voix �teintesne porte plus � la boutonni�rele deuil de ton enfance
Po�tePasseur dÕ�ternit�infatigable portier du r�veque tÕimporte la poussi�re dÕ�toilesquand le ciel entier tÕest promis
d é j à d e t o u t d u s o r c i e r d e c r a i e
le passeur
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QuÕil est long le chemino� je suis mon bien-aim�la mort nÕa pas su d�nouerces liens qui nous tissaient ensembledu fond des enfers mon bien-aim�je tÕappelaisje tÕappelaiset tu mÕas entenduechaque pas me rapproche de toi
Ta musique a s�duit les dieuxIls tÕont ouvert la porte des t�n�brestu es venu me chercherton amour transgresse la mortet mÕarrache � ses griffeschaque pas me rapproche de toi
l e p a s s a g e c e l u i d e l ’ œ u v r e à l ' a u t r e
complainte pour Orphée
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Comme il me tarde mon bien-aim�de caresser ton visagede lÕimprimer en creux dans mes mainschaque pas me rapproche de toi
Ne te presse pas attends-moiattends-moi mon bien-aim�je tends les bras vers toisi pr�s du soleilsi pr�s du jourchaque pas me rapproche de toi
Il y a si longtempssi longtemps mon bien-aim�que nous marchonsma m�moire a perdu ton visageje tÕappelleje tÕappelle regarde-moichaque pas me rapproche de toi
i l y a s i l o n g t e m p s m a v i e n e
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Pourquoi tant de h�te mon bien-aim�je ne peux pas te suivreje ne vois la lumi�re quÕ� travers toima vie d�pend de toima vie ne mÕappartient paschaque pas...
Il est sans fin ce chemin mon bien-aim�les dieux nous ont tendu un pi�geils referment sur moi les portes de la viejamais plus je ne reverrai le jouralors, retourne-toisois mon soleilsois ma lumi�reet pour la derni�re foisregarde-moi
m’ a p p a r t i e n t p a s l e s d i e u x n o u s o n t
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t e n d u u n p i è g e m o n â m e e s t s e u l e p o u r
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Sur la route, jÕai sem� mes angoissesMon enfant, du plus profond de mes entraillesTu prends ton envolJe suis fragile devant ce d�tachementMais quel est ce mot nouveau pour moi ?Cet abandon, cet oubliJe dois les apprivoiserSur la route de ta jeunesse, je tÕai berc�e, soign�e, aim�eJÕ�coutais battre ton cÏur si petit. Le bonheur mÕenvahissaitAngoisse tout � coup !JÕ�touffe ma peineJe veux la d�poser dans le tiroir de lÕoubliMe d�tacher de cette passionMon �me est seule pour affronter, d�cider, choisirLe pr�sent me rattrapeJe sens lÕappel de la for�tJÕy p�n�tre � grands pasJe glisse sur cette neige, o� sÕaffolent mes id�esUn soleil de glace allume les cristaux
a f f r o n t e r d é c i d e r c h o i s i r j e s e n s l ’ a p p e l
le détachement
Louise Fortin Ouellet
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Je hume la bise � pleins poumonsUn sentiment nouveau r�chauffe mon cÏurSÕaccorde au diapason de ma respirationLes g�ants de la for�t signalent leur pr�senceEn balan�ant leur cime au ventJe cherche � d�couvrir leurs secretsFra�cheur odorante, le chagrin sÕestompeEnfin, jÕaccepte le d�tachementUne paix intense mÕenvahitË lÕaube du prochain tournant, se tient lÕhomme de ma vieSa force me console et me guide comme autrefois � ta naissance
Sur ta route mon enfant, je soutiendrai ton envolMon amour sans bornes gardera le nid
d e l a f o r ê t j e h u m e l a b i s e à p l e i n s
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Prisonni�re de la berge, condamn�e � lÕexil de lÕondeLes matins dÕhiver, je chemine avec toiTu coules dans le nouveau jourTes ondines libres et mouvantes dans le courant
Je te sens, je me d�lecte de tes embruns givr�sTu me ram�nes au temps o� tes glaces bordaient la falaiseAu temps o� tu vivais avec ta solitude
Grelottant dans ton frasil sombre de d�cembreToujours fid�le, je te retrouve,Tu vas avec mes pasJe tÕ�coute et tu mÕapaisesJe tÕappelle et tu mÕentends,mÕassurant de ton �ternit�
p o u m o n s l e s m a t i n s d ’ h i v e r j e c h e m i n e
Hélène Mathieu
le chemin glacé du fleuve
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Tu accueilles le soleil fragile de janvierDes milliers de fragments de sourires mÕ�blouissentEt je souris moi aussiOubliant la frayeur du noir,du froid qui sÕinsinue dans mon corps
La lumi�re se cache,Press�e par un rendez-vous secretLes ombres profondes mÕencerclentJe frissonne, mais voil�, tu es l�Tu retournes � ta sourceTu accompagnes mes joursTu guides mes pas
Quand les grands vents de f�vrier se taisentQuand se calment les bruits urbainsTon chant me parleTes glaces craquent, sÕaffrontent, sÕentrechoquent,pareilles dans leur essence,suivant la m�me route,mais dissemblables dans leur destin�e
a v e c t o i g r e l o t t a n t d a n s t o n f r a s i l
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Tout comme les chemins de nos vies,Qui un jour ont choisi chacun leur rivage
Dans la nouvelle lumi�re de mars,Tes eaux tumultueuses sÕ�clatent en cascades de vagues,heureuses de leur libert� retrouv�e
Dans la gadoue froiss�e, de la terre en d�gel, JÕembo�te le pas,de ton euphorie printani�re, qui mÕentra�ne au loin,sur la route de mon devenir
s o m b r e d e d é c e m b r e t e s e a u x
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Vous allez ou venez. Passant parmi dÕautres passants.
Vous vous arr�tez. Une porte bat au vent. Une main qui sÕagite ?Un cri dÕalarme ?
Cette b�ance vous interpelle. Vous demeurez immobile au milieude ce cri. Suspendu dans lÕobscurit�.
Vous revient Ç le cri È de Munch. La br�lure de cet appel muet.
Puis votre pens�e glisse dans lÕorbite dÕun immense trou noir. Myst�rieuse fascination de la lumi�re au bord du gouffre.
Vous �tes maintenant dans la familiarit� des images.
Le vent sÕest apais�. Une porte b�ille.
Vous poursuivez votre chemin.
Enrichi de ce cri.
t u m u l t u e u s e s s ’ é c l a t e n t e n c a s c a d e s
Aline Boutet
le cri
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JÕai visit� le vaste tempsen �poussetant les cendresjÕai cherch� les cl�s et les serruresde portes battantesjÕai parcouru les l�gendesdes rivi�res des bois et des villesjÕai voulu arracher au soleille nimbe de mes d�sirsjÕai navigu� en cavalesur lÕonde glauque des nuits enfum�esjÕai chevauch� les moiteurs du d�sirprisonni�re br�l�e de mon ventre de femme
Mon �me sÕest dissoutedans lÕenvers des chosesmon cÏur sÕest lov�dans les nids de la tyranniema bouche sÕest cousue� travers le vacarme du silencela fureur du temps sÕest lev�een me tendant les mains de la mort
Pourtant
d e v a g u e s l a l u m i è r e s e c a c h e l e s o m b r e s
Pierrette Pelletier
sur ma route
p r o f o n d e s m’ e n c e r c l e n t d a n s l a n o u v e l l e
JÕaurais voulu voirlÕombre musicale du feujÕaurais voulu me nourrirdÕhistoires sur papiers virevoltantsjÕaurais voulu toucherle rayonnement mystique du r�vejÕaurais voulu danserdans les arp�ges de la m�moirejÕaurais voulu...
Mais...
LÕincoh�rence du sortil�ge des horlogeslÕingratitude de la terre en d�lirelÕinvisible dÕun ciel aveugleune galerie dÕanges schizophr�neset cette nuit de cris et de roncesme font un territoire d�vast�
Je vais bient�t mourirau cimeti�re de mes jardins anciens
Tout �tait �crit.
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28
dÕaussi loin que tes silenceso� tÕen vas-tuquand le jour d�ploie les plis de ta robe
la mer aurait-elle envahi ton domainesans en pr�venir le m�tayeril me semble que je r�ve tes mains au soleiltes yeux valsent comme des toupieset jÕentends lÕappel de ton rire
jÕai pris la cl� de sol pour ouvrir le toitles oiseaux sont partis avec la mar�emon bateau cherche ton parfumdans des �les d�sertes
voici que les nuages appellent la pluiema gorge sÕouvre � ta voix
la neige pose son morceau de silencejÕaurai besoin de tes paspour apprivoiser tes sentiers
l u m i è r e d e m a r s j ’ e m b o î t e l e p a s p a s s a n t
Michel Langloisd’aussi loin que tes silences
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il y aura des murmures au creux du ventnos songes perdront le sommeil
nous marcherons longtemps vers le reposverrons-nous ensemblele chemin de la mer
lÕ�cume berce les oiseaux perdusnous accueillons les rosespendant que chavirent nos voix
les matins sonnent comme sir�nes de brumeaccroch�s � la lumi�renous avan�ons tels des enfantssans crainte de perdre la route
il y a de lÕeau dans nos bagagesnous remontons des ab�mescomme le souffle
le vin au fond de la coupe�pelle la viecÕest la naissance du monde
p a r m i d ’ a u t r e s p a s s a n t s l e v e n t s ’ e s t
30
les ombres se brisent contre les murspendant que naissent mille cheminstout devient lumineuxnos pieds baignent dans lÕavenir
nous sortons de la meren qu�te de lumi�renotre soif sÕapaise � lÕauroreen m�me temps que para�t le soleil
on entend le rire des absentsnos bras se replient contre la temp�tele cÏur ne sait plus cacher ses rides
o� vont mourir les parfumsquand tournent les pageset que fondent les p�tales de mai
dans la f�lure du jourla lumi�re sombre derri�re le miroiret la nuit souffle ses �toiles
a p a i s é u n e p o r t e b â i l l e j ’ a i c h e r c h é l e s
31
lentement nous marchons dans lÕopale du soirnos voix disent la lenteur du cielau loin un mur ferme lÕhorizonune fontaine luit
vers quel chemin allerpour retrouver nos pasquand le soleil penche
hier nÕest plus quÕun r�vecomme un lacet d�nou�
sur cette route sans fin� chaque borne sÕattardent nos ombrespourtant nous avan�ons toujours� la remorque de nos r�veset la vie d�rivede souvenirs en souvenirs
c l é s e t l e s s e r r u r e s d e p o r t e s b a t t a n t e s
m o n â m e s ’ e s t d i s s o u t e d a n s l ’ e n v e r s d e s
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Jean-Philippe Fleury
Je suis vaste et d�sert comme lÕeau sans la mer ;Le soleil blond roule sur ma route �cailleuseEt souffle les motifs de mon empreinte pieuse,O� mes deux mains dÕespoir percent le sable amer
Ë la qu�te dÕun gouffre o� se cache lÕ�ther.Je r�ve dÕeau, de froid, de glace merveilleusePour �teindre lÕastre de ma douleur spacieuse.JÕimagine un �tang, vaste et humide et vert,
Derri�re ces barreaux confondus dans la cendre.Je crois m�me lÕentendre � travers ce m�andreDe flocons de poussi�re et de soleils fi�vreux,
Me couler des reflets de fontaines en fl�ches.JÕallais go�ter la vie entre mes doigts nerveux,Quand lÕair sableux mourut... en des hamadas s�ches.
les hamadas � Pierre Rancourt
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c h o s e s j ’ a u r a i s v o u l u d a n s e r d a n s l e s
34
Tu te souviens, vieux voyageur te souviens-tu, de tes premiers pas et que cherchais-tu d�j�tes pieds dÕenfant dans les bottes de ton p�relourdes, oh combien elles pesaient, et tes premiers pas dans la d�mesure des grands
Entends-tu toujours le rire de ce jourcar la vie qui suit les traces de la vie porte de la joieet tu as mis la vie � ton pied comme un soulieret dedans, pour la chance, le vent a sem� ungrain de sable
De ne plus y penser, sans regarder derri�reon charge des jours et des jours par-dessus les joies premi�reset cela se dit grandir
Tu as depuis bien march� bien cherch�vieux p�lerin � trembler de bel espoirquand ta main tendue fr�lait le Graalles jours transparents o� la V�rit� te souriait
a r p è g e s d e l a m é m o i r e j ’ a i p r i s l a c l é d e
le sable et le Temps
Gilles St-Amour
35
Ton regard sÕest us� vieux prospecteur du temps qui passe � chercher aux pi�ges du sablier le grain de sablequi saurait tout arr�termais la route persiste, irr�futable
et tu fus prisonnier de ses mirages comme de tes erranceset ton regard sÕest bless� � d�m�ler la vie en lambeaux dans les ronces comme un lapin �gar�
Et maintenant tu es l�, le regard lanc� par la fen�tre� peser, dans ton bras arrondi la gerbe des jours moissonn�s� savoir que le temps de lier ta gerbe nÕest point encorevenu
Pourtant tu auras encore demain le genou en terre,vieil orpailleur, � chercher� trouver de lÕor dans les chim�res du couchant� faire fortune dÕun dernier rayon de fin de jour
s o l p o u r o u v r i r l e t o i t p e n d a n t q u e
36
Mais compteras-tu en jours ou en saisonsle temps de trier, dans la cendre des souvenirsles cailloux blancs des chemins marqu�saux pierres magiques des jeux dÕenfants
Comme tes mains p�sent lourd au bout de tes bras qui doutent et tu attends de chausser tes bottes, pour la vingt milli�me foispour marcher encore,
Tu attends comme il se doitet comme faire se peutun signe pr�sage et combien inutilevenu de la route
tu attends car tu sais, dans lÕemprise de ce jourque tes bottes sont devenues bien lourdes dans la d�mesure du tempsmais tu les chausseras, vieil amicar ton voyage nÕest pas fini
c h a v i r e n t n o s v o i x n o u s a v a n ç o n s t e l s
37
La nuit sur la route� trois heures du matinil nÕy a que des hommes qui chauffentleurs locomotives de tristesse et de labeurpas une femme dans lÕobscurit�elles ont toutes peur bleuede ces petits m�les qui pleurentpench�s sur leur volantavec des maux de t�teet dÕaccidents spectaculairescomme ce boum des cÏurs saignants�ject�s des bolides en flammesqui vont tacher de rougeurs la lune d�fonc�e qui meurt
d e s e n f a n t s l e v i n a u f o n d d e l a c o u p e
traces de pneus
Louis Bergeron
38
Les gros camions mangent les autosau kilom�tre 175 dans la neigeavec de lÕalcool de lave-glace
il y a une brume �paisseen haut de la c�te raidecÕest un rideau de sc�ne lourd
des fontaines de sang giclent� trois m�tres sur les carcasses
il est trop t�t les policiers ne savent pasau kilom�tre 125 ils �valuent au radarla vitesse des orignaux quÕils font fuiren tirant au revolver dans les airs
é p e l l e l a v i e p e n d a n t q u e n a i s s e n t m i l l e
autoroute 175 Nord
39
je fonce � 130 au kilom�tre 174.8coup de vent le rideau se l�vejÕaper�ois le rouge apocalypse� deux pieds sur le frein jÕappuielÕabs flanche t�te � queue
un bras qui nÕest pas le mienme tombe sur lÕ�paule
oh! ils sont peut-�tre huit camionscharg�s de carcasses dÕanimaux mortsqui se sont r�veill�s pour mieux contemplerle banquet des camions qui mangentles chapelets dÕautomobiles farciesde petits humains qui disparaissenten discrets tremblements
c h e m i n s o n e n t e n d l e r i r e d e s a b s e n t s
40
Tu �cris dans le noir
Tu te nourris de lettres dÕamour et de po�mes voyeurs
Tu entends lÕappel des cÏurs qui sÕessoufflent
Tu as m�me trouv� une �me pour habiter avec toi lÕ�tendue insoutenable du vide
Port� par le vent tu choisis la marcheincarn�e � travers ton ossature
Tu te l�ves comme le premier hommequittant la grotte de tes peurs
d a n s l a f ê l u r e d u j o u r n o s v o i x d i s e n t l a
un simple pas sur la terre
Bertrand TremblayDans lÕimpossibilit� des mots,
dans le mot imprononc�
qui asphyxie,
je me trouve.
Paul AusterDisparitions
41
Tu fais un pas dans la savane muetteet tu regardes Dieu en faceTu nÕattends plus dans ta cache
Tu nÕas plus peur et tu d�penses des miettes entre amis
Tu marches marches en ne suivant aucun chemin
Bient�t tes semblables feront pareilet sÕimplanteront � tout endroit du monde
Comme un homme tu gagneras la meren esp�rant trouver une �le
Tu as toujours faimTu as d�cid� de lÕ�crire
l e n t e u r d u c i e l s u r c e t t e r o u t e s a n s f i n
42
Tu marches avec ton r�ve d�j� r�v� Ë chaque pas tu plaides lÕinnocence
Tu marches avec ta trouille et tu as peur de consentir � cette marche
La mer fracasse ta gorge d�vaste ton cÏur avorte ta vie
Tu stagnes au large dÕune �le de sable sans lumi�resans le plus petit d�sir pour d�sirer
Tu vis la b�tise de vivre pour survivrela recherche du sang et de la peau
o ù t ’ e n v a s - t u q u a n d l e j o u r d é p l o i e l e s
Black Jack Et moi aussi, je me suis senti pr�t � tout revivre.
[...] je mÕouvrais pour la premi�re fois
� la tendre indiff�rence du monde.
Albert CamuslÕ�tranger
43
Tu voudrais vomir ta retraitene plus fureter dans ta blessureBr�ler dans la foule impassibledans une c�r�monie de sel et de silence
Tu voudrais te fondre dans une lettre dÕamourcommenc�e il y a des si�cles avec un po�me bond� dÕun d�sir de nous inviolable
Tu dis mÕavoir cherch� quÕavancer seul nÕest plus supportablequÕici tu me trouves et que tu mÕaimes
Tu marches avec ton r�ve d�j� r�v� Ë chaque pas tu plaides lÕinnocence
p l i s d e t a r o b e t e s o u v i e n s - t u d e t e s
44
Dis-moi, Jack, sommes-nous dÕune m�me Am�rique ?
Les vieux rab�chent des pri�res et les enfants des comptines. Three blind mice. B�ton, bouteille et une autre beer. Hier, Brome, Qu�bec ou Lowell, U.S.A. Nos enfances.Sur les genoux des vieux employ�s de la ferme, apr�s les nouvelles et les cartoons dans le journalje lisais le latin des missels sans le comprendre. LÕanglais vers� dans tes oreilles avec la soif. Three men in a boat. T�l�, chips et une autre beer Miserere my love please ora pro nobis
Grains de chapelets et manettes des jeux vid�o. Notre P�re, donnez-nous notre salaire. Guichet automatique et carte de cr�dit. Je vous salue Marie. Bien fatigu�e, Marie. La semaine � recommencer. 52 fois la m�me histoire.
p r e m i e r s p a s l a v i e q u i s u i t l e s t r a c e s
Monique Laforce
toutes nos Amériques� Jack Kerouac et Jean Tardif
45
Et dormir. Et r�ver. LÕ�ternelle illusion de la mis�re.Le train passe en trombe et fait trembler la maison. Dans la chaise, je berce. Des enfants. Un homme. La douleur. La col�re. La patience. La m�moire. Je berce et je chante, tu pleures et tu pries.Les guerres se font toujours ailleurs, Jack, ailleurs.Miserere my love please ora pro nobis
Nous partirons. Nous partirons. Nous sommes partis.Le jazz, les bars et lÕalcool. Le bureau jusquÕ� cinq heures.La roulotte des po�tes gitans. La track � suivre jusquÕau bout. Le Japon dans les livres, New York et la Nouvelle-Orl�ans.LÕinsomnie, la soif, la peur au ventre et le d�sir � �puiser.Derri�re nous, oubli�s, les clochards de nos abandons.Miserere my love please ora pro nobis.
Marcher, rouler, partir. Marcher, rouler, partir. M�me revenir.
Toutes les routes dÕAm�rique, Jack, ouvrent sur la mer.
d e l a v i e v i e u x p r o s p e c t e u r d u t e m p s
46
Marche malheureux le fou dans les marais de la mis�re, la t�te envahiedÕ�pilobes et de tr�fles bleus.
Avance devant lÕhorizon. LÕespoir en d�labre, traverse les bourrasques.Soul�ve des moissons en sommeil. Incendie des langueurs de p�tales.Dans le d�sordre, abat des clochers. �pargne des engoulevents de terrenoire. �perdument, perd pied dans le tangage des jours craintifs. Sousla taloche des nuits folles, titube un pas de pluvier. Sans souvenirs, pleurela blancheur des hasards farouches o� lÕ�t� se d�truit. C�de des saisonsde tendresse et prend racine dans lÕeau des r�ves. Bois ses larmes sousles rires pour la beaut� des �tincelles.
Le cÏur envahi de fardoches et de frimas, marche lentement le fou parmiles hautes herbes des souvenirs.
c o m p t e r a s - t u e n j o u r s o u e n s a i s o n s
le fou
47
Appel des cigales, cris des sir�nes. Dans la paille reposent les chevaux debois. Douceur oubli�e dÕun ciel qui coule. Murmure de mouettes etrumeur de voiliers. Absence de fontaine pour �bruiter la mer. La piti�affal�e � la lisi�re frileuse des �paules, ourler de froid les fray�res dutemps. Les doigts cherchent la soie ravie dÕun visage. Caresse de colombequand le regard rencontre les femmes assises aux l�vres des fen�tres.Parfois lÕombre se d�mesure. Cache la d�tresse au nord en friche desl�gendes.
Mourir nÕest plus quÕun murmure. Un d�sespoir cach� dans lÕ�mecraquel�e du fou amoureux.
La plainte de lÕharmonica ouvre un pays pour consoler lÕavenir.
m e d i t - e l l e e n m e r e g a r d a n t d r o i t
d a n s l e s y e u x l a m a c h i n e r y t h m a i t n o t r e
In v i t é s
Catherine Fortin
Mousse Boulanger
Agnès Riverin
Morice Benin
49
La voiture fut lanc�e sur la routepuis le chemin sÕest r�tr�cijusquÕ� nÕ�tre plusquÕun fil de funambulelÕ�quilibriste sÕest tenuretenu longtempssur un verbe
Sous le sens le funambule est tomb�du fil tendu au-dessus de sa t�tele ciel �tait obscurcipar le passage dÕun oiseau g�antd�sorient�il nÕy avait quÕun sol interditpour lÕaccueillirdessous le filet dessous le troule trou dans le filet
p e n s é e l a b a n d e m o r n e q u’ é t a i t d e v e n u e
Toute po�sie est commencement
Gaston Bachelard
un jour sur la route
Catherine Fortin
50
Un filin dÕacier une r�ponseet lÕenvers du cielcÕest tout ce quÕil manquait� lÕ�quilibristequi a manqu� son tour de peude pr�s dÕ� peu pr�s
Au bord de la route il sÕest cach�sous les oripeaux dÕun loup aigripuis sÕest d�couvert un destinl� o� personne ne voyait rience nÕ�tait quÕun petit destinr�serv� � cet humain-l�
Quand lÕhumain fut devenuun tr�s grand loupson destin sÕest sauv�par les portes du futurquÕun dieu n�gligentavait oubli� de fermer
l a r o u t e r y t h m a i t n o s v i e s p e u r b l e u e
51
Humain es-tu l�demande le loup amaigriquestion incongruer�pond lÕoiseauperch� sur le fil du funambule
Au bout de sa route une journ�e� peine retenue par un filattend son tour pour traverser� lÕ�le rougepatiente et menue elle applauditquand nous regardons
Si tu me vois sur le rivageje tÕen prie ne crie pas au loupni au chien moucar cÕest au bout de la grandÕterreque vivre se remet en route
d e c e s p e t i t s m â l e s q u i p l e u r e n t p e n c h é s
52
Un enfant muetun enfant sans paroleratisse la plageil cherche des signesil ne cherche pasles mots pour r�pondrepour rendre compteil cherche des questions :il nÕen est quÕau commencement
LÕange qui lÕentendlui envoie un m�t�oritela pierre rarequi contient tous les motsen touchant lÕombrela pierre creuse un crat�redÕo� jaillissent les motsles mots de la terreles doux mots de la terre
s u r l e u r v o l a n t a v e c d e s m o t s d e t ê t e
la première histoire
53
LÕ�cho de lÕ�clat fa�onneun nid fragile pour les signesavec les mots sur le sablepierre ombre �clatlÕenfant muet �critil �crit une histoireune histoire de commencement
a c c i d e n t s s p e c t a c u l a i r e s j e f o n c e à 1 3 0
54
La route �clabousseles regards dÕune eau vaguesÕy m�lent des bruitscascades, pointes glauques
Le pied se perd dans la flaqueo� lÕenfance rena�tclapotis de chaussuresbarrage au ruisseau du trottoircheveux plaqu�s sur la nuqueou ruisselant sous la vestebonheur des palmip�des entrevus
sur lÕ�tangr�veils du chuintementdes gadouescr�ant des g�om�tries bris�es
Jeux brouill�s par la mainde lÕadulte
e n e s p é r a n t t r o u v e r u n e î l e u n e a u t r e
Mousse Boulanger
55
Je marche sur une �ponge terreusele lichen sÕest coll� aux arbrestroncs et branches et ramillesfourrure sournoisebuveuse de s�ve
Les mousses �touffent lÕherbela prairie se suicide
D�j�les crocus renoncent aux couleursles jonquilles rouillentavec les euphorbes
une m�lancolie de cr�petire son voile sur le villageun oiseau appelleobstin�mentle printemps
Arr�t�s, mes pas h�sitent
b e e r l e l a t i n d e s m i s s e l s m a r c h e
56
Un faux lac cache son eaudans les roseli�resdes cris aigus frappent lÕaircoupent la bisepoussent la surface dÕune berge � lÕautre
Ici, le chemin marchesur le vide
Je cours dans les herbesla terre soupiremes pas brisent les taupini�resenlis�s mes pieds sÕenracinentattirent la jambe
Je glisse sous la riveverdie par les alguessourde aux criailleriesdes �tourneaux
m a l h e u r e u x l e c œ u r e n v a h i d e f a r -
57
Part �troiteisthme entre r�ve et vie
Ferm�e la vitrecelle qui donne sur lÕimmensit�
Qui tue la voix des dieux ?
Un arbre agite ses rameauxdans mon oreilleA chaque bourrasque il touche au plus sensibleLorsquÕil perd une feuilleje crie.
Comment vivre immobile ?
d o c h e s e t d e f r i m a s m o u r i r n’ e s t p l u s
58
Ne suis-je que la passante aux jours compt�s ?moins pesante que lÕoiseausur un chemin de halageabandonn� aux herbes de m�moire
Jouet dans lÕhaleine du ventplume erranteaccroch�e aux venelles du printempsunie � la tendresse des corollescaptive des bourrasques tourmenteusesjusquÕ� la fissure mortelledans les aires du cong� r�volu
q u’ u n m u r m u r e s o u s l e s e n s l e f u n a m b u l e
59
DÕune diff�rence entre les marchesna�t lÕespace des libert�salphab�tes de g�om�trieavanc�es vers lÕinconnu
La dur�e enseigne le quotidienelle dit oui � la vieillesseselon lÕoctroi dÕun tanti�me intemporel id�e incluse dans la visiondes mois sans corolles
On voit lÕouvrage dÕun autre temps
e s t t o m b é a u b o r d d e l a r o u t e i l s ’ e s t
60
Deux mains p�trissent la terrechair o� br�le le cÏur
LÕodeur des pluiesvibre sous les onglesfoisonne de messages dÕaubeet de nuits prochaines
La passementerie des joursbrode le chemin de vie
Un livre dÕimages bloque le gestedessine un visagetourne les pages sur lÕ�ternit�
Qui choisit la juste servitude� lÕ�toile des carrefours ?
c a c h é n e c r i e p a s a u l o u p n i a u
61
LÕ�veil retient la nuitentrave sa marche vers lÕouestLes ombres d�logentharcel�es par les pies
Noire et blanchelÕ�meretarde son envol
DÕombre en ombrejusquÕ� la caverneluit le cristalfacettes / ar�tes
vie / mortdes branches pendentsur lÕ�paulechaudes de s�ve
mon sangflotte
c h i e n m o u u n e n f a n t s a n s p a r o l e r a t i s s e
62
Agnès Riverin
un cri dans la forêtcontagieuse
Ë flanc de montagnetu marches sans cessetÕagrippant � lÕodeur des sapinsqui sÕenvole � chaque pas
Droit devant
Tu parles en petits gestespour ne pas effrayerles lueurs discr�tesqui se faufilent � ras le jour
Tu te rappelles les silencestrop de fois soumisqui nÕont pas eu la forcede se retirer
l a p l a g e i l é c r i t u n e h i s t o i r e o ù l ’ e n f a n c e
r e n a î t d e s c r i s a i g u s f r a p p e n t l ’ a i r
63
Et tu marches encore�gar� sans conna�trele lieu de ta destination et le poids des allers-retours
Ton corps se braquecontre le ventet glisse entre lumi�re et ombresi doucementquÕon e�t ditle fr�lement des feuilles� lÕappel de lÕorage
64
Maintenant agit�tu marchesfatigu� de trop dÕespace
Il te faudrait un arbrepour te reposercÕest la for�t que tu rencontres
Tremblantdans tes ardeurs muettestes yeux entra�nent� creux de mousseune trace oublieuse de son �cho
Et sous la poussi�re finedÕune lumi�re sans �getous les bruits sÕ�teignenttes peurs nÕont plus dÕ�cueils o� se jeter
q u i t u e l a v o i x d e s d i e u x j u s q u’ à l a
65
Tu �coutes alorstes pas qui r�sonnenten fracas m�lodieux
Tu entends le chant qui persistederri�re les sons familiers
Un moment un arr�t d�mesur�au seuil fragilede tes recommencements
Ta vie r�p�t�e qui sÕ�lanceun cri dans la for�t contagieuse
Et tu reprends la routeaccroch� aux nuages qui passentaux cascades qui d�ferlentsur ton humanit�
f i s s u r e m o r t e l l e d e u x m a i n s p é t r i s s e n t
l a t e r r e n o i r e e t b l a n c h e l ’ â m e r e t a rd e
SÕinscrire au fin fond du silenceAvec des mots comme des torchesSÕinscrire dans le sourire de lÕaubeAu labyrinthe de soi-m�meDans les replis de la tendresse.
SÕinscrire dans son corps �ph�m�reComme une semence dans la terreDans la grisaille, lÕindiff�renceMiser sur la f�condit�Pour rester fid�le � lÕenfance.
s’inscrire
Morice Benin
66
s o n e n v o l t u t e r a p p e l l e s l e s s i l e n c e s
67
SÕinscrire comme une photographiePour laisser trace malgr� nos ridesCueillir la saveur de lÕinstantComme un pied de nez � lÕennuiComme un cadeau dans la tourmente.
SÕinscrire dans la mort qui sÕannonceAu tocsin de tant dÕ�videncesSavoir quÕau chant dÕune alouetteSe suspend le destin du mondeet...SÕen aller comme on prend la mer...
68
Il y a ton sourire et ton regardune escale, une vie crois�eun refrain qui se dessinecomme une source jaillit du rocher
Une main qui trembleun baiser qui sÕenvoleet toujours ce coin de ciel bleu sur ton �paule.
Comme un livre qui nous recouvrecomme lÕombre dÕun ch�taigniercette pierre pour lÕamiti�et le ciment dÕun jour dress�
Un r�ve � b�tirune �me quÕon respirelÕivresse des Rois mages sur le chemin de lÕ�toile.
t r o p d e f o i s s o u m i s l e p o i d s d e s
marins de terre
69
Comme une musique douceun souffle venu de lÕenfancejÕai retrouv� la routeje suis entr� dans la danse
Et je vous aimesans projet, sans raisonpassagers du m�me galion, marins de la terre.
Inspir� dÕun texte de Nicole Carrie
a l l e r s - r e t o u r s i l t e f a u d r a i t u n a r b r e
70
CÕest un pays comme un visageQui sÕoffre quand on lÕapprivoiseToute une contr�e qui se donneJuste avec lÕamour quÕon lui porte...Lentement, comme une mar�eAlgues de mots et cÏur sal� :Il faut du temps pour remonterJusquÕ� lÕogive de son secret.L� vit un peuple pacifiqueBord� dÕoc�an et dÕembrunsParlant encore langue celtiqueEnracin� dans lÕair marin.Ici bat le cÏur noir et blancDÕune hermine lustr�e par la luneTant dÕhommes ont tiss� la l�gendeSoudant leur destin�e commune.
u n a r r ê t d é m e s u r é a u s e u i l f r a g i l e d e
Breizh ardente
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CÕest un pays ivre de forceQui nÕen fait pas une montagneHumble et fier comme le rocSculpt� par le vent du ressac.Tout un pays de chalutiersQui ne reviendront plus au portDe veuves guettant sur le quaiLa m�moire comme un s�maphore.Pays de ces deux �tres-pharesLÕ�me ouverte dans le regardChevaux dÕorgueil infatigablesQue lÕamiti� rend pudiquesAmoureux dÕune toute petite �leFier cailloux en front dÕoc�anM�moire dÕune ancienne AtlantidePosant de nouvelles frondaisons.
t e s r e c o m m e n c e m e n t s a v e c d e s m o t s
72
CÕest un pays f�tant la nuitPar mille petits doigts tress�s,Gavotte et cÏur de pantomimeG�n�rations entrelac�es...Toute une lign�e de chanteursDe musiciens et de sonneurs...A lÕunisson dÕune choralePour forger la cl� du s�railUne identit� qui sÕinventeHouleuse comme une mer immenseLÕ�tranger qui pr�tend la vendreLÕa fait rena�tre de ses cendresO� jÕai cueilli ce chant dÕarbreMoi, lÕhomme-scieur de fronti�resJe veux un instant �tre bardeDe ce bastion immortel!
c o m m e d e s t o r c h e s p o u r l a i s s e r t r a c e
73
CÕest un pays de ciel intenseO� le Dieu-temps se multiplie :Fine bruine o� le soleil planteUn arc-en-ciel comme un d�fi.Une terre mari�e au silenceAux pierres dress�es, aux r�sonancesMilliers dÕempreintes s�culairesLoin des clich�s de lÕ�ph�m�re.CÕest une chaloupe � la merEmbarquant tous les vagues � lÕ�meCe cÏur laiss� sur la gr�veComme un tr�s rare coquillage.CÕest tout un Ouest de frondeUne clameur de vent puissantA vous mes cousins dÕArmoriqueCette Breizh ardente en chanson
m a l g r é n o s r i d e s t o u j o u r s c e c o i n d e c i e l
74
b l e u s u r t o n é p a u l e c o m m e u n e m u s i q u e
d o u c e a l g u e s d e m o t s e t c œ u r s a l é
75
Christian Fleury
Elle r�ve dÕune voiture � collerun tigre de papier musique, un papillon dÕacieren attendant...le m�tro tourne � vide et sÕarr�te devant luichaque jourcomme une roue de la fortune qui sÕennuiequand elle sait quÕelle est immobile.
Dieu est un feu de circulation �teintil court... non, il sÕarr�tepour rattraper lÕ�cho de lÕamourque nous ne faisons plus
CÕest la route qui avanceet toiet moiesp�rons de chaque c�t�quÕelle sÕouvre enfincomme une fermeture �clair
c ’ e s t u n p a y s i v r e d e f o r c e u n a r c - e n - c i e l
76
Jean Dorval
l’Odyssée instantanéedu cycliste mélomaneextrait de Vélopolis
Devrai-je partirEn assumant la descenteEnfin mÕy r�soudre
Reprendre le poulsDes espaces circulairesSans tourner en rond
Au guidon du cielPrendre jambes � ses disquesAsseoir son esprit
Dans un pur �lanNomade comme le ventToucher quelle route
LÕinfini p�ripleAu dedans de ses art�res�a fouette le sang
77
La piste des herbesEn rubans de randonn�esAccepter de lire
Son d�passementDe routes aux angles mortsVisc�rale vie
Deux cercles en t�teUn triangle dÕ�pidermeJusque dans les veines
Voici son espaceLÕessoufflement organiqueAvance le temps
Ce corps de m�talHuil� comme la vitesseDans la sueur des larmes
c o m m e u n d é f i c o m m e u n e f e r m e t u r e
78
Lib�rer la cha�neAvec les doigts du pianisteDeux roues le propulsent
Toutes ces figuresMe rejoignent en tandemDÕ�chos sur la piste
Devrai-je poursuivreAvec les odeurs du matinLa remont�e bleue
Quand vibrent les hymnesLeurs battements de cÏurSans diapason
JÕagis sur les sonsDe mon F.M. d�shydrat�JÕapprends la port�e
é c l a i r l ’ i n f i n i p é r i p l e a u d e d a n s d e s e s
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Free-jazz fatigu�Ce qui reste de la penteMon v�lo sÕorchestre
Arp�ges de mainsLa jante de la plan�teRoulent des paysages
Les harpes-roues jouentLes bruns sentiers sur le sableDes rives sonores
JÕ�coute lÕair purDes m�ninges aux orteilsJe sue chaque note
Sprinter sur la routeEn �quipier symphoniqueJe suis ce relais
a r t è r e s v o i c i s o n e s p a c e l a r e m o n t é e
je marche� c�t� de moi
verslÕespace jeu
vers lÕespace feu
jusquÕ� ce queje remporteParis
je marche� c�t� de moi
80
je marche� c�t� de moi
me d�livrerdÕun abonnementau s�rieux
tombeausculpt�dansle granitdu senset du sacr�
je marche� c�t� de moi
b l e u e q u a n d v i b r e n t l e s h y m n e s l e u r s
Anna Yavorska
b a t t e m e n t s d e c œ u r j e s u i s c e r e l a i s
81
Tchernobyl KievLondres VeniseAlgerQu�becParis
je suis le voyageetje marche
je tombe � c�t� de moi
et dans un seul et fulgurant mouvement je tourne et je me retourne vers moi
je me ramasse
tous ces �clatscharg�s dÕart noir
de po�sie muette
et dans lÕunionde nuit et de clart�du silence etde vive voix
je me recr�e
82
je suis venue au mondeentre ciment et ruelle sans odeur de lilasun point agrandi de poussi�re locativeellipse de petits paso� ma m�re craignait de me perdredans le m�tal des souffleusesla porte � angle droit avec le trottoir
puis la maison trop petiteet la m�re mur � muril fallait aller dos � la merdebout dans les vents r�p�t�sdÕun chant de terre dÕasilehaut nich� plein nord
t o m b e a u s c u l p t é d a n s l e g r a n i t d u s e n s
Micheline Beaudry
dans les traces du vent
83
le vent sÕengouffre dans lÕarbre creuxle soupir plaintif du remorqueurvenu d�placer lÕ�trave de mon corps�chou� aux sables irr�soluspour le mener au largedans le courant des grandes voies migratoiresceinturant le globe
au-dessus des marais de lÕ�meil mÕattendait dans le malentendu des vents contrairesavec ses allures de grand chien jaune
aval�e par son d�sirderri�re la rang�e de crocsjÕavais mes visions peuplant la fin de nos nuits blanchesimages exond�es des brumes dÕavant le jourque je nÕaurais su trouver en moi-m�me
e t d u s a c r é t o u s c e s é c l a t s c h a r g é s d ’ a r t
84
fray�re de mes nouveaux espacespassage de mes anciennes frayeursdes courants marins dÕhaleine sauvage
parfois le chien dormait comme un homme d�pli�sans son nid arrondi animalla t�te sur le c�t� et les pattes sans m�fiancepr�t � courir dans ses r�ves
le basson prolonge ses notespr�cipitant le vol du bruantdans la chute br�ve des aiguscÕest un long trac� de d�routequi sÕabolit dans son point de fuite
n o i r d e p o é s i e m u e t t e e l l i p s e d e p e t i t s
85
entre feu et vent je suis l�� souffler la croissance dÕarbres neufscomme des cierges qui sÕallument aux �toilesmon visage essuie la lumi�re de lÕest
solstice dÕhierdans la lumi�re r�duite des souvenirsau seuil des recommencementsje me tiensau point exact de la crois�e des vents
vers quel m�ridien lÕ�lanau bout de quel cheminsuivre les derniers miroirs de pluiequi brasillent
p a s o ù m a m è r e c r a i g n a i t d e m e p e r d r e
86
Un corps et son ombrepartageaient un monde 1
le temps est un chien qui dortrue Xavier Privasune ombre �maci�ede son souffle livide appellela chaleur migrante
le ciel fronce le regardje recolle des morceaux de viegrisr�flexions obliques t�te forainetimbres embrum�slivres adoss�s � la Seine
une beaut� sans enfance passecomme lÕeau
tout est en laisse li� aux mursau caniveau � la foule� la poursuite
1 Jacques Roubaud
d a n s l ’ a r b r e c r e u x l e b a s s o n p r o l o n g e s e s
Normand Génois
Ville lumière
87
LÕAfrique transfigurele pont des Artsson grand corps bleudansemais son �me a pleur�
le temps est un pigeon bless�
vingt et un bis boulevard Diderotune chaise esseul�eil est et dix� la grande aiguilleun gar�on veillejÕ�crisun po�me pour toini po�me ni toiune carte postale de nous tous�gar�s dans la certitude
je nomme les paysagesau fond de moio� nous erronsdepuis dix mille ans
n o t e s l e s d e r n i e r s m i r o i r s d e p l u i e
q u i b r a s i l l e n t j e r e c o l l e d e s m o r c e a u x d e
chaque rire d�collet�chaque d�sir �chevel�mÕouvrent tes �treintesnous ondulonsdans les champs de seigle
novembre basane les quaistout se d�finitsauf les humains� la surface de vivre
l�zardesdans la paroi de lÕhorizonimpasse Stendhalun orgue de Barbarie geintil faut r�verau milieu des r�ves assombris
fontaine Stravinskyun photographe envelopp�attrape au voldes enfants
ah si lÕespoir sÕaccomplissait 2
2 Guillaume Apollinaire
89
Au terme dÕun court voyage, je revois ce regard amadoueur, cette ombrechaude � qui lÕ�cume du fleuve prescrit ses distances marines.
Je revois toujours le lieu de toi o� nous venions rompre le myst�re de nosd�sirs. Je revois toujours ta capacit� de don qui le matin faisait corps aveclÕaube qui disparaissait. Je sais que je vais encore fermer les yeux pourretrouver les odeurs et les gestes qui me permettent lÕabordage.
Quand je les rouvrirai, ce sera pour te chercher dans les sombres recoinsde ton exil. Je tÕinvente en cette demeure qui me fait redouter le beautemps, le soleil, la vie, car au grand jour tu ne te d�lectes plus de moi dansles parcelles de ta chaleur.
Je regrette le temps o� tu �tais parti � la qu�te des grandes mar�es et letemps aussi o� je me laissais aveugler par ta retraite du large et le tempsaussi o� jÕ�tais bien alangui dans un lit de braises, mais le feu les attiseencore.
v i e g r i s s o n â m e a p l e u r é c h a q u e d é s i r
Gérald Morin De nouvelles routes bien trac�es pour aller
toujours plus loin nulle part
Émile Ajarchemins partagés
90
Je remonte le temps jusquÕaux pires absences par-del� les murs de nosnuits, par-del� lÕhorizon de nos �treintes.
Que ne mÕas-tu donn� � penser du moment o� commencent et finissentnos voyages. O� as-tu laiss� tomber les amarres ? Comment avons-nousfait pour perdre tous les chemins ?
Quand jÕaccoste, toutes les barques sÕen vont, lÕorage recule devant elles.Une ond�e d�livre les fleurs obscures, leur �clat recommence et claironnede nouveau les rendez-vous doux.
JÕavais dit pouvoir tanguer sur une mer qui a la forme et la couleur de toncorps ravie de ses temp�tes �corchant lÕ�trave. Il y a si longtemps que taporte f�brile sÕest entrouverte, si longtemps que la musique nourrissaitlÕennui, si longtemps que tes sourires �taient des vertiges sonores.
é c h e v e l é j e r e m o n t e l e t e m p s j u s q u’ a u x
91
La lumi�re mÕa pourtant donn� de belles images, des n�gatifs de nosrencontres. Je tÕai identifi� � des �tres dont la vari�t� justifiait le nom,toujours le m�me, le tien dont je voulais les nommer, des �tres que jetransformais comme je te transformais en pleine nitescence, comme ontransforme lÕeau dÕune source en la prenant dans un verre, comme ontransforme sa main en la mettant dans une autre.
Ni toi ni moi ne savions ajouter le temps qui nous avait s�par�s � ce tempspendant lequel nous �tions r�unis, ni toi ni moi ne savions lÕen soustraire.
Une ombre chacun mais dans lÕombre nous �tions. Nous sommes deux �ne plus compter sur la sagesse.
p i r e s a b s e n c e s l a l u m i è r e m’ a p o u r t a n t
92
d o n n é d e b e l l e s i m a g e s t u m’ a s a i m é j e
g a r d e p o u r t o u j o u r s l e s d o n s q u e t u
Je tÕai rencontr�Tu mÕas accompagn�Des mois et des ann�es
JÕai pu crierMon �tre terroris�Dire les mots honteux Folie, col�re, r�volteM�fiance et haineEt toujours lÕangoisse
Le premier, tu mÕas laiss�Pleurer mes d�sespoirsSortir de lÕisolement
JÕai retrouv� en moiLÕenfant bless�Et lÕenfant joyeuxJouant dans lÕherbeAvec son chien
pour un boutd’existence
Gaston Sylvain Ë Vincent Morinville, dÕun enfant quÕil a fait revivre
Le voyageur �puis� par la nuit et qui demande
du pain, en r�alit� d�sire lÕaurore.
Martin Luther King
94
JÕai vu mon cÏurEntrevu mon �treCass� par les pr�ceptesLes fausses id�esLa religionLes certitudes
�corch�Sous les d�fensesMe sentant coupableEt malgr� toutPlein dÕinnocence
Aimant la vieMe d�battantPour de lÕespoir
Tu mÕas aim�Pansant mes d�chiruresTu mÕas parl�JÕai entendu
m’ a s f a i t s e t j e p r o g r e s s e l e n t e m e n t p o u r
95
Je tÕai trouv�Sur ma routeNos pas se sont rejointsPour un bout dÕexistence
JÕai appris ta mortJÕai tant de peine
Je suis vivantPlus ouvertM�me tristeJe garde pour toujoursLes dons que tu mÕas faits
CÕest humain de pleurerMe disais-tuSans toiSerais-je ici pour le redire ?
n e p a s h e u r t e r l e s h o m m e s e t l e s c h o s e s
Et je progresse lentement, pour ne pas heurter les hommes et les choses :limites du silence qui me devance toujours. Et je nÕarrive pas � retrouverla cl� qui ouvre � lÕinconnu, que chaque matin je reconnais.
Je cherche les morceaux dÕune r�ponse quÕon mÕaurait peut-�tre d�j� donn�e.Je gratte du bout des doigts les signes dÕun autre �ge, dÕune autre �poquede ma naissance, dans la senteur des c�dres.
96
Nous avan�ons pas � pas, d�valons surexcit�s dans les ruisseaux. Lourdesroches, parfois ; galets dissip�s dÕenfance, � dÕautres moments.
Autour de nous se d�ploie une v�g�tation pauvre mais tenace, qui se marie �nos corps ; que nous effleurons, tendres pousses vierges, et que les solsmaternent.
l ’ i n s t a n t t é n u o ù l a l u m i è r e e t l e m o n d e
pierres
reconnaissance
André Trottier
matin de juillet
Et cette lenteur, cet h�b�tement des enfantements. Le go�t dÕune orangedans la bouche. Celui du th�, qui vient se m�ler � celui de lÕorange.
é p a r p i l l é s s u r l a t a b l e l a v i l l e k l a x o n n e
Sur Ren�-L�vesque, quelques caillots encore chauds dans la neige. Lesart�res se vident : sympt�me de reddition, de renoncement.
Les passants sÕ�vitent du regard, ne pensent quÕ� rentrer chez eux.
Bient�t, les hurlements de sir�nes se m�leront aux autres bruits de laville. On interrogera les astres. On cherchera � lire ce que lÕavenir nousr�serve. Il y aura ainsi une �claircie dans le firmament dÕhiver.
Et demain, tout le monde lÕaura oubli�e.
lecture interrompue
LÕimperfection fascinante : lÕinach�vement, le livre ouvert entre les mains.
La ti�deur du temps, un apr�s-midi de mars. Le rire des enfants sonnant lar�cr�ation, dans une cour entour�e de grillage m�tallique.
Une fine glace, qui recouvre le trottoir, commence � se liqu�fier.
effusions
LÕinstant t�nu o� la lumi�re et le monde, �parpill�s sur la table, tous cesd�tails se r�unissent sous mes yeux.
Et lorsque je me l�ve, la porte est ouverte.
s e u l e d e r r i è r e s o n v o i l e l e t e m p s q u e
98
Paul-É. Chamberland
solitude
Il est cinq heures et quart, la galaxie se perd dans sa blancheur,les plan�tes tournent en rond. Le soleil baille, se couvre de nuages.La ville klaxonne. Un chien jappe. La rivi�re court vers son confluent ; jÕai lÕ�me qui flotte. Je nÕai rien � dire.Il est cinq heures et quart ; ma soif se noie dans le caf�, ma faim titube. LÕhorloge sonne : son bruit gonfle mes veines ; je nÕentends plus rien. Les ruisseaux sont � bout de souffle. La rivi�re sÕ�lance par-dessus les ponts,�choue le bateau. Les bars sont perdus dans leur d�solation.
�a fait longtemps quÕil est cinq heures et quart ; ma main cherchaitlÕamour, le matin a manqu� le train... je nÕattends plus personne.Encore un tour ; les berges se sont �lev�es, la rivi�re est seule dans son lit, les oiseaux sont � tire-dÕaile, la go�lette sÕennuie dans le sable, la ville estisol�e sur un r�cif. LÕusine a red�marr� seule.Un enfant pleure au fond de la ruelle.
p a s s e e n f i n c e v e n t d e t r a h i s o n c ’ e s t
99
Les ouvriers ramassent la confusion. La vo�te des cieux allume ses �toiles. Passe un cort�ge fun�bre, contourne le parlement ; les statues sont au garde-�-vous, le drapeau est en berne, la lune pleure,seule, derri�re son voile.
Je mÕen vais retrouver mon vieil ami Ga�tan... La montagne a enlev� son manteau vert ; la for�t couvre ses pieds de courtepointes tiss�es avec des restes tomb�s des branches.Comme celles que faisait ma m�reÉ Elle aussi, les cousait avec des restes, venant de tous les coins de pays. Son temps lui a tout pris. ... CÕest �a que je vais lui dire.
100
Boucler ses valisesNÕemporter que les r�ves et la beaut�Le cÏur bris�La mort dans lÕ�mePartir
Prendre une route sans visageMarcher derri�re son ombreEt quÕimporte la destin�e
Si lÕamour est dans nos mains
Le voyage a les yeux verts et les joues roses dÕune enfance
l a c h a l e u r d e m e s v a l i s e s q u i m e t o u c h e
c’est vraiment fou
Arlette Fortin
101
Comme on d�pose une fatigueSÕasseoir sur un banc dÕinfortunePoser les mains sur son visagePleurer la vie qui se renverse
Toucher le fond dÕune d�tresseLe temps que passe enfinCe vent de trahison
Se taireSurtout Se taire
LÕamour qui se penche est un abrique ce vent ne trouve pas
e t m e t r a v e r s e e n c o r e t o u s l e s v i s a g e s
102
AttendreCe souffle qui caresseCe soir de calme que jÕappelle
Pour que le ciel balaiequelques restants de ranceEt que le vent du large me rejoigne
Ce soir la lune est pleine et ronde
Et si je trembleEt si je pleure
CÕest la chaleur de mes valises Qui me touche et me traverse encore
q u i m’ h a b i t e n t c h a n t e n t l e v e n t d u l a r g e
l e m y s t è r e a b a n d o n n e l e s i l l a g e d e s s è v e s
103
PartoutMes mar�es mauves et rougesMes soleils bleus et vertsMes partancesMes d�rives
PartoutMes r�ves retrouv�sMes d�linquancesMes amiti�s et mes amours fid�les
Tous les visages qui mÕhabitentChantent le vent du largeLa tendre m�lop�e des �ges
Les femmes que je porte ont le souffle des oiesblanches qui voyagent � travers vents
Et cÕest fouCÕest vraiment fou comme jÕaime
Quel jour quel mois quel si�cle ?Chaque seconde cherche le chemin sans d�partdepuis la nuit des temps
Le myst�re abandonne le sillage des s�ves folles les racines creusent dans lÕhumusles voies secr�tes de la naissance
La vie jaillit avec d�lice Brasier �ph�m�re de neige douceSavane premi�re de lichens et de gen�vriers
Le silence brise les fronti�res extr�mes le sourire remplace les mots v�ritablesglisse dans lÕombre de lÕhaleine bleue
Les mains des hommes rapi�cent la fatigue du tempsles gestes furtifs tissent des aurores patientesau pr�lude dÕun autre monde
LÕavenir cherche sa route dans les traces de lÕespoir
f o l l e s u n e u s i n e t r a î n e s o n i m a g e
genèse
Jean Deronzier
105
Combien dÕerrances pour une rencontre ?
Une usine tra�ne son image dans les eaux brunes du fleuve Des bateauxdu dimanche sÕennuient en cale s�che Un enfant aux pieds nus cherchedans les galets quelque souffrance oubli�e Une folle au chapeau �corn�fait �clater des bulles de sourires Une fille fume sa peine � la portede lÕh�tel Un moulineur de ritournelles abandonne ses r�ves au ventdu large Un violoniste oublie la chanson dÕamour Accroche le silenceaux crins de son archet
Je vais d�fiant le temps
Mes pas sÕeffacent dans la vague Chemin de halage de lÕ�ph�m�re Les quais d�serts ne donnent pas ce repos des grandes cath�dralesUn relent de d�tresse se meurt dans lÕ�touffoir aux illusions
Le banc est vide o� je tÕattends
Nul sentier ne converge vers mon cÏurTu nÕes pas venue � notre rendez-vous.
d a n s l e s e a u x b r u n e s d u f l e u v e c e s l i e u x
carrefour
106
s i v a s t e s à c o u r i r s ’ é t o u f f e n t a u m é a t d e
107
Tant de ces lieux si vastes � courirentre espoir et col�resÕ�touffent au m�at de la lunepuis naissent encore
La d�tresse avanceDÕinsipides voies se brouillentau seuil de vieilles prisonsLÕabsence foudroieLe ciel se d�chire entre vertus et transespr�s de nos soufflesDe froids baisers ferment les volets
Il est difficile de voir qui porte la neigeLÕarbre pel� d�lav� seulsÕacharne dans les rues �troitesLÕall�e d�borde dÕoffrandes d�chir�esen des eaux tranquilles
Aucune rivi�re ne chante o� se brise ton cÏurJe ne sais plus faire ce voyage larmes cach�es
l a l u n e r e b r o u s s e - t o i s u r l e s n e r v u r e s
Renée Simard
sur la route
d e l a p r o v i n c e m i l l e c h o s e s p r e s s é e s
Si un jour tu vois quÕune pierre te sourit, iras-tu le dire ?
Guillevic
Guylaine Pelletier
tiens-toi-le pour dit
Partout et nulle part les quatre points cardinaux tournent dansle sens des saisons Route colporteuse de r�ves charrieuse de promesses
Rumeurs Vies Espoirs brassent les jupes du temps Emm�l�esdÕ�pouvantails de corneilles roses sous toge noire Bec-scie,busard Saint-Martin, bihoreau Le voyage est un oiseau quisÕarr�te tout le temps Les rivi�res sont des m�res fatigu�esLe plat du chemin apaise de tout son poids
La m�moire rebrousse le temps Une m�re transvase sa vieLunettes de reproches Mains p�te � pain La proximit�parasite Le doute brouille la fuite Renonce fractionnealarme tes larmes Flagorneur Cache-cache cÏur Colin-maillard Pr�t ou pas pr�t La fin du monde d�passe � centsoixante kilom�tres heure LÕ�corce frise dans le cou desbouleaux La lune est une m�re qui rappelle ses eaux La plan�te br�le comme un vieux pneu La route sÕen va dÕunbord puis de lÕautre Joue � tue-t�te des joies motoris�es
108
109
LÕurgence de vivre et de nÕentrer nulle part Promeneur de folies, de tendresse, de tristesse Rebrousse-toi sur lesnervures de la province JÕambulance ta mauvaise humeurcomme un colis douloureux Sur mon dos la crois�e deschemins Mon pas rythm� sur le tien JÕenjambe la nostalgieJe me d�broussaille Je mÕeffeuille Je mÕh�liotrope
Ne plus jamais �viter la route les passages � niveau Je tambourine Je tr�pigne Je traverse � grands pas notrechamp de bataille
Tiens-toi-le pour ditJe ne retournerai pas dans mes motsLe premier pasLe pas chancelantA d�j� cass� lÕherbe du sentier
s e n t i e r s c h e m i n s r a n g s r o u t e s r u e l l e s
pas du temps
Jacques Bernard
110
Un pasLongueur dÕun pasPas un instantDans le pasLe tempsMarque le pas
Pas lentRoute difficilePente � gravirMal � souffrirTemps long
Pas de courseMille choses press�esAutoroutes et boulevardsPlaisirs consomm�s consum�sTemps trop court
r u e s a v e n u e s b o u l e v a r d s a u t o r o u t e s
111
Sentiers chemins rangs routes ruelles ruesavenues boulevards autoroutes culs-de-sachalteLe temps prend ses distancesLa vie sÕoublieLa mort sÕ�gare
Il nÕy a plus dÕitin�raireLe temps ne compte plusLes pas ne laissent plus dÕempreintesToutes les travers�es fluviales maritimes oc�aniquesToutes les envol�es locales r�gionales nationalescontinentales intercontinentalesToutes les perspectives orbitales spatialesTous les d�parts sont annul�s
c u l s - d e - s a c h a l t e o n y l a i s s e s a p e a u
112
Sont arriv�sLa fin du voyageLe bout de lÕaventure
On y laisse sa peau ses osSur lÕaccotement le quai lÕembarcad�reOn monte dans un nul-ne-saitC�leste lumineux irr�el imaginaire transparent spirituelPour un tempsUn temps longLong comme lÕ�ternit�Sur des routes impossiblesEn qu�te de sens
j ' a i f r o i d c h e v a l i e r e r r a n t d u p a s s é j ’ a i
113
Si je parle de musique, sachez que je suis en joie
Si je parle de neige, cÕest que jÕai froid
Si je parle de roman, sachez que je vous attends.
Si je parle de fleurs, sachez que je pense � votre odeur
Si je parle de rivi�re, cÕest que je vais � vous
Si je parle de soleil, sachez que jÕai chaud de vous.
Si je parle de grands arbres, cÕest que je veux �tre � vous
Si je dis des mots doux, cÕest que je nÕaime que vous.
c h a u d p r è s d e v o u s q u a n d n o u s n e
Hélène Breton
Faire route avec vous
114
La porte du voyage
souffle dÕair o� le cÏur se d�leste de la tristessed�clic o� les c�bles se d�nouent autour de la poitrine
escarpement o� le ciment d�colle sous les chaussuresplage o� la paralysie l�che son emprisesur les jambes qui enfin se mettent en mouvementd�livrance o� la t�te cesse de ruminer
chevalier errant du pass� au futurpour �treindre le pr�sent qui sÕoffrecompagnon des choses et des �treso� chacun va confiant lÕun � lÕautreau-devant de lÕautre qui sÕ�lance
s o m m e s q u e d e s g r a n d s f o u s d e
la porte du voyage
Oneil Bouchard
115
embrasure lumineuse dÕo� �mergele regard silence dÕune accalmie offerte
la porte du voyage nous qui osons vouloir
nous les estropi�s de la parole les scl�ros�s du gesteles chaudi�res de larmes incomprises les grands muets de lÕamour
nous les paralys�s aux mille manifestations absurdesquand nous ne sommes que des grands fous de lÕamourdes volcans dÕaffection � faire frissonner le bel entourage
des �tres humains normaux des humains de chair et dÕosqui aspirons � partager le meilleur de chaque instantqui avons oubli� dÕaimer le meilleur de notre diff�rence
l ’ a m o u r d e s v o l c a n s d ’ a f f e c t i o n à f a i r e
f r i s s o n n e r l e b e l e n t o u r a g e . . .
Pa r c o u r s
117
Mousse Boulanger vit en Suisse où elle exerce les professions de comédienne, journaliste etécrivaine. Son premier recueil de poèmes a été publié en France en 1967, depuis elle n’a cesséd’écrire de la poésie, des nouvelles, des contes, des récits qui ont donné lieu à une quinzaine depublications. Son dernier recueil de poèmes « L’Écuelle des souvenirs » publié aux Éditions de l’Âged’Homme date d’octobre 2000.
Catherine Fortin est née en 1948 et vit à Québec. Biologiste de formation et archéobotaniste demétier, elle écrit depuis peu. Elle a publié deux recueils de poésie au Noroît : « Ainsi chavirent lesbanquises » (1994) et « Le désarroi des rives » (2000), ainsi que quelques poèmes en revue. Depuis1996 elle participe également à des lectures publiques. Grâce à une bourse du Conseil des arts etdes lettres du Québec, elle se consacre actuellement à la rédaction d’un troisième recueil.
Mousse Boulanger
Morice Benin
Agnès Riverin
Catherine Fortin
Artiste en arts visuels, poète et enseignante, Agnès Riverin est née à Chicoutimi en 1958. Elle a faitde nombreuses expositions solos et collectives où sa poésie s’intègre à sa recherche par le biais delivres d’artiste, de peintures et de sculptures. Elle a publié le recueil « Une traversée à l’estime » auxÉcrits des Forges Poésie.
Morice BENIN vit en France. Jacques Salomé en dit ceci : « Morice BENIN chante l’émerveillementde la vie « vivante ». Il nous relie par ses chansons à l’éveil de l’amour, à sa complétude, mais nousguide aussi dans ses labyrinthes et ses pièges. Puis-je vous dire que Morice BENIN est unenthousiaste du beau, un esthète du vulnérable, un jouisseur de l’impalpable ? Il est aussi unhumble du fragile, un désirant de l’inaccessible quand il nous entraîne ainsi à funambuler sur le filsi dense et si incertain de l’imaginaire (...) ».
118
203, St-Joseph Est
coin Caron
Québec (Québec)
(418) 640-0597
“Un endroit où le café bistro tient
une place de premier choix
entre une cuisine de simplicité
et la recherche constante
de la qualité et de la fraîcheur...”
GALERIE DÕARTBEAUCHAMP ET BEAUCHAMP
Vincent Beauchamp10, rue du Sault-au-Matelot
(coin de la Montagne)Qu�bec (Qu�bec) G1K 9A8
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GALERIE DÕARTBEL ARTSophie Beauchamp125, C�te-de-la-MontagneQu�bec (Qu�bec) G1K 9C9418 694-1144
GALERIE DÕART BEAUCHAMP16, rue Saint-Jean-Baptiste
Baie-Saint-Paul (Qu�bec) G3Z 1L9418 240-2244
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GALERIE DÕART ROYALEMarc Beauchamp53, rue Saint-Pierre(Place Royale)Qu�bec (Qu�bec) G1K 3Z7418 692-2244
SOINS VISUELS COMPLETS
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Place Laurier 653-6611Les Saules 877-9456 Donnacona 285-1333St-Marc 625-4981 St-Raymond 337-6751
F�licitations aux auteurs et auteureset bonne lecture � tous !
Félicitations pour ce quatrième rendez-vous de poètes contemporains, louangeurs de la beauté
du monde !
Christiane GagnonDéputée de Québec
320, rue Saint-Joseph Est, bureau 209Qu�bec (Qu�bec) G1K 8G5
T�l. : 523-6666T�l�c. : 523-6672
Courriel : [email protected]
P o u r u n s� jo ur en po�s i e au bord du fleuve
La Luciole
La petite auberge
chambres e t pe t i t d� jeuner
Monsieur Jean Rochon, député de Charlesbourg et ministre d’État au Travail,
à l’Emploi et à la Solidarité sociale du Québecest heureux de saluer les poètes et les artistes de Québec
ainsi que les éditions de l’Oésie !
8500, boulevard Henri-Bourassabureau 254
Charlesbourg (Qu�bec) G1G 5X1
T�l�phone : (418) 644-2645T�l�copieur : (418) 643-4362Courriel : [email protected]
Bureau de circonscription
W&K? ?W-X W-X? W2@? ?W-X O)X? ??W&@@@ W&@)X? ?W&@)X 7@@? W&@)X? ?@@@)X ??7@@@@L? ?W&@@@)X W&@@@)X? ?J@@@@@? 7@@@)X J@@@@1 ?J@(M?@)X W&@?I'@1 7@(?'@)X W&(MI'@L @(?4@)X? 7@?I'@L? ?
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35, Chemin des Bains, Saint-Ir�n�e (Qu�bec) G0T 1V0 (418) 452-8283Courriel : [email protected]
http://www.quebecweb.com/luciole
4lieu de création,
de diffusion artistique et de rencontres,qui a généreusement offert
son espace uniquepour accueillir les créateurs
de mots, de musique et d’imagesdu quatrième numéro
lancé le 7 novembre 2001.
Le Café des Arts veut valoriserla poésie de la langue, du corps et de la musique.
Le Café des Arts, 870, av. De Salaberry, Québec G1R 2T9 (418) [email protected] http://www.cafedesarts.org_____________________________________________________________La revue Poésie, 225A, Châteauguay, Québec G1K 2E1 (418) [email protected] http://www.ava.qc.ca/edition/RevuePoesie
Merci au Café des Arts,la maison de la parole
o é s i e
La revue
Premercie le
PMicheline Beaudry
Morice BeninLouis BergeronJacques Bernard
Oneil BouchardMousse Boulanger
Aline BoutetHélène Breton
Paul-É. ChamberlandJean Deronzier
Jean DorvalChristian Fleury
Jean-Philippe FleuryArlette Fortin
Catherine FortinLouise Fortin Ouellet
Normand GénoisMonique LaforceGabriel LalondeMichel LangloisFrançois Lemay
Hélène MathieuGérald Morin
Guylaine PelletierPierrette Pelletier
Geneviève ReyAgnès Riverin
Gilles St-AmourRenée Simard
Gaston SylvainBertrand Tremblay
André TrottierAnna Yavorska
oésie
Numéro 4, 200147 textes9 images infographiques
les .édit ions .de
l ’O é s i e225.A.Châteauguay
Q u é b e c . ( Q u é b e c )
G . 1 . K . . . 2 . E . 1
tél..:.(418).648-8435
www.ava.qc.ca/edition/
R e v u e P o e s i e
I S S N . 1 4 8 0 - 1 1 4 0