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Réalisé en Août 2015 - Saint Trojan les Bains - Île d’Oléron (17)
Po
rfolio
© Justine PONNELLE _ 2015
Etudiante en école de paysage
(ENSAP Bx)
06 30 89 72 78
m
VILLA RIMBAUD, appart H105, 39 rue Elie Lourmet33140 VILLENAVE D’ORNON
Adresse postale :
Curriculum Vitae
Etudiante en 4ème année de paysage à l’École Nationale Supérieure d’Architecture et de Paysage de Bordeaux (33).
BTSA Aménagements Paysagers option conception - LEGTA de Saint Herblain (44), mention Bien.
Bac Général série S-SVT, spécialité Physique-Chimie - La Rochelle (17).
Brevet des collèges - Marans (17), mention Bien.
3 semaines de stage au sein de la Communauté d’Agglomération (CDA) de La Rochelle, service aménagement et patrimoine, pôle études et conceptions.
5 semaines de stage au sein du Parc Naturel Régional (PNR) du Marais Poitevin à Coulon. Réalisation d’un projet de relavorisation environnementale de la phase DIAG à la phase PRO
13 semaines de stage en bureau d’études au sein de l’agence de PAYSAGE Interscène à Paris. Réalisation d’esquisses
Réalisation de documents techniques (coupes, élévations, plans masses) Métrés quantitatifs des ouvrages dessinés
2 semaines de stage en bureau d’études au sein de l’entreprise ISS Espaces Verts à Challans. Traitement des dossiers d’appel d’offre Réalisation de devis
Confection de plans de jardins manuellement et par informatique
2 semaines de stage de chantier de paysage dans l'entreprise ISS Espaces Verts à La Rochelle .
2 semaines de stage d’observation dans une clinique vétérinaire à La Rochelle.
Inventoriste spécialiste, équipe de Bordeaux et de La Rochelle au sein de la société IVALIS.
Inventoriste pour la société IVALIS (seulement quelques soirs par mois).
Agent de production (ramassage de melons) chez GE BBM FRUITS à Chaillé les Marais.
Agent d’entretien au sein de l’entreprise de nettoyage ATM à La Rochelle - Laleu.
Suite libre de droit OpenOffice, suite Microsoft, Google Sketchup, Autocad, InDesign, Photoshop, Illustrator.
Formations et diplômes2012-2015
2010-2012
2010
2007
Expériences professionnelles2014
2013
2011
Mars 2011
Octobre 2010
Octobre 2007
Depuis octobre 2014
Octobre à Juillet 2013
Été 2014
Été 2012 & 2013
Logiciels abordés
Centres d’intérêts
DiversPermis B, véhicule personnel, propre matériel informatique.
- Emplois annuels
- Stages
- Emplois saisonniers
Justine PONNELLE
Musique : piano, 5 ans de pratique en école de musiqueSports : - 10 ans de pratique de gymnastique artistique dont 7 ans en compétition (DIR et DC) - équitation : participation à 10 championnats de France (galop 7 validé depuis 2008) - natation (préparation pour l’obtention du Brevet National de Sécurité et de Sauvetage Aquatique = BNSSA)Loisirs : dessin/arts, cinéma, jardinage...
Sommaire
Extraits études de territoires
Extraits carnets de voyage
Dessins personnels
Projets en milieu urbain
Projets en milieu rural
1
2
3
4
5
Études de territoires1
Mita
ge u
rb
ain
Pays
age
agrai
re dans les bocages
25 km2
Bocage Vendéen (85)
Extrait, analyse des unités paysagères
2013
2
A 6-2 25km2 Justine PONNELLE, ENSAP Bx, 1ère année paysage 2013
3 3
UP3 _ Les plaines céréalières et viticoles
La topographie y étant assez plane, les cultures sont ici dites ouvertes car on y note l’absence de haies autour de chaque parcelle donnant aux vents un espace sans aspérités. Forêts et arbres cèdent la place à une vaste étendue de cultures céréalières. Seules quelques haies le long des routes secondaires persistent. Silôts et fermes isolées sont les uniques repères au milieu de ce paysage d’openfield. La culture des céréales domine, associée occasionnellement à un élevage bovin en périphérie de Pissotte. Un maillage de haies bocagères associé à des prairies entourent de toute part le village.
Pissotte, constitué selon le principe d’un village en étoile autour de la D938 ter domine à 80m d’altitude les plaines céréalières et les premiers contre-forts du bocage vendéen exposés plein sud. Ainsi, l’héritage du vignoble de Pissotte (fief vendéen de Pissotte) profite de l’ensoleillement particulier fa-vorable du sud-vendéen. Ce vignoble est chargé d’histoire puisque le terme «fief» provient du nom local de vignes plantées par les abbayes de l’époque médiévale. Ces quelques champs de vignes révèlent l’activité viticole autrefois très forte dans le paysage associé au village de Pissotte. Cette diminution vitivole met en avant l’évolution de l’utilisation des sols. Aujourd’hui, nous assitons à remembrement quasiment complet de ce paysage rural ; sans doute pour des questions fiancières.
Comme tous les villages du territoire, Pissotte et ses chefs lieux associés sont touchés par une extension urbaine massive à l’architecture standardisée.Depuis 2005, la D 206 crée une rupture dans les plaines céréalières. Cet axe de communication rapide permettant une jonction entre la D938 ter et l’A83, traverse entièrement cette unité.
UP2 _ Un héritage bocager en transition
Cette unité est définie tout d’abord par la rivière qui la traverse : la Ven-dée, facteur moteur de l’évolution et de la transformation du paysage. C’est un paysage rural fermé en pleine mutation. Deux types d’habitat ruraux sont ancrés au paysage : un habitat groupé avec des centres-bourg au noyau compact constituant des villages et un habitat dispersé matérialisé par des fermes isolées encore en activité, le long de la D104 en hauteur au milieu de leurs terres agricoles. Ce double système converge avec la dynamique agricole en pleine mutation.
Au pied de la forêt de Mervent, au dessus du village de l’Orbrie, le paysage agraire de bocage domine. De nombreuses petites parcelles d’herbage entiè-rement cloturées de haies occupent l’espace. Les prairies au relief les plus abruptes sont, petit à petit, colonisées par une végétation buissonnante et arbustive où différents stades évolutif d’enfrichement sont notables suite à l’abandon du pastoralisme. En aval du village, sur les vallons, la forme rectan-gulaire des parcelles et des fragments de haies les délimitant révèlent une ancienne activité viticole aujourd’hui remplacée par des prairies.
Autour Des Fontanelles, le fond des vallées est occupé par des parcelles agricoles qui ont subbit un remembrement. Avant il était question de parcelles d’herbage maintenant l’activité s’est transformée en polyculture spécialisée ( blés...). Ce changement d’utilisation du sol est expliqué par la mise en place de drainage.
Un autre témoin de la transformation du paysage est le mitage urbain. La création de lotissements autour des villages de l’Orbrie et des Fontanelles marque une urbanisation en développement. Les nouveaux propriétaires sas-tisfont leurs besoins : un espace autour de leur maison, c’est-à-dire aucune mitoyenneté, des vues imprenables sur le bocage vendéen. Les routes sont les vecteurs de ces nouvelles urbanisations à l’architecture standardisée en totale contracdition avec l’ancien bati. Entrée de l’Orbrie,
lotissements en cours de construction
Centre de l’Orbrie, un bâti ancien compact
Paysage agraire dans les bocages
Succession de plan : habitats récents, bocage, champs céréaliers
Fief vendéen sur les plaines de Pissotte
Champs céréaliers sur les plaines vendéennes
La Vendée
Route 2nd
Petites parcelles céréalièresPrairies avec un bocage dense
Prairies avec un bocage dense
Prairies avec bocage à mailles élargies
Mitage urbain de l’Orbrie
Mitage urbain de l’Orbrie
Parcelles céréalières
Coteau boisé
UP1 UP2S-W N-E
75
50
25
0m
Parcelles céréalières Parcelles céréalières Parcelles céréalièresvignes du fief de Pissotte
Exploitation agricole D 206
N-W S-E
100
75
50m
Centre de l’Orbrie, un bâti ancien compact
Un héritage bocager en transition
Au pied de la forêt de Mervent,
cette unité est définie tout d’abord par la rivière qui la traverse : la Vendée, facteur moteur de l’évolution et de la
transformation du paysage.C’est un paysage rural fermé en pleine
mutation. Deux types d’habitat ancrés au paysage dessinent le paysage d’autrefois : des centres-bourg au noyau compact et des fermes isolées encore en activité, le long de la D104 en hauteur au milieu de
leurs terrains agricoles.
Malgré tout, l’espace est majoritairement occupé par des prairies, des cultures céréalières
Un autre témoin de la transformation du paysage est le mitage urbain. La création de lotissements autour
des villages de l’Orbrie et des Fontanelles marque une urbanisation en développement.
Les nouveaux propriétaires satisfont leurs besoins : un espace autour de leur maison, c’est-à-dire aucune
mitoyenneté, des vues imprenables sur le bocage vendéen. Les routes sont les vecteurs de ces nouvelles urbanisations à l’architecture standardisée en totale contradiction avec
l’ancien bâti.
Les prairies au relief les plus abruptes sont, petit à petit, colonisées par une végétation buissonnante et arbustive où différents stades évolutif d’enfrichement
sont notables suite à l’abandon du pastoralisme. En aval du village, sur les vallons, la forme
rectangulaire des parcelles et des fragments de haies les délimitant révèle une
ancienne activité viticole aujourd’hui remplacée par une culture céréalière
de printemps (blé...).
au dessus du village de l’Orbrie, le paysage agraire de bocage domine.
De nombreuses petites parcelles d’herbage entièrement clôturées de haies occupent
l’espace.
10Lecture paysagère du marais de Brouage
ROCHEFORT
MARENNES
ROCHEFORT
MARENNES
ROCHEFORT
MARENNES
L’eau, élément structurant du marais
Un ancien golfe de Saintongetraficmaritime
petits ports le long de la ligne de rivage tour de Broue
travauxd’assainissement
citadellede BrouageLe site de ce marais de Brouage est issu
du comblement du golfe de Saintonge qui se situait entre la Tour de Broue (commune de Saint-Sornin) et la place forte de Brouage. Il est essen ellement cons tué d’anciens marais salants aménagés entre le XI° et le XVI° siècle, qui ont été laissés à l’abandon pendant plus de 200 ans avant d’être reconver s en pâturages à par r du XIX° siècle. V VIIIe siècle XI XIIIe siècle XVIIe siècle aujourd’huiXVIe siècle
Le marais recouvre toute la surface de l’ancien golfe de Saintonge dont les rives con nentales correspondent aux coteaux qui les cernent aujourd’hui.La présence de nombreuses «prises» révèle une ancienne ac vité salicole qui a façonné le paysage au gré d’endiguements successifs.Actuellement, ces marais subissent des envasements inéluctables, moteur principal de la transforma on des marais salants en prés salés pour bovins.De vastes étendues de marais plats et gâts façonnent un ensemble de prairies à jas et à bosses formant des micro-reliefs qui animent la surface du marais. A cela s’ajoute une seconde structura on de l’espace avec un réseau complexe de fossés d’eau douce à saumâtre (environ 1500km).
ILE D’OLERON
ROCHEFORT
MOEZE
HIERS-BROUAGE
BROUAGE
ILE BORDEAUX
LOUBRESSE
BEAUGEAY
parcelles cul vées assainies par un réseau hydraulique très géométriquemarais plats et gâts entourés de réseaux hydrauliques (fossés, canaux...)
réseaux hydrauliques principaux
limite des marais de Brouage
prises
source : document modi é d’après la Direc on régionale de l’environnement Poitou-Charentes
Évolution du golfe de Saintonge
Mémoire 100 ansMarais de Brouage (17)
Extrait première lecture de paysage
Janvier 2014
11
- Le fonc onnement hydraulique :
5KM0N
MARENNES
ROCHEFORT
BROUAGE
HIERS-BROUAGE
PONT L’ABBE D’ARNOULT
ST JUST LUZAC
ST AGNANT
BEAUGEAY
MOEZE
ILED’OLERON
Prise de la Maréchale
Bassin inondé RoselièreBoisement en limite de
parcelle Jas inondée
Chenal rec ligne de Brouage
Prés salés paturés
Canaux creusés tout autour de la citadelle de Brouage Boisement linéaire
BossisBoisement sur les coteaux de St
Jean d’Angle
Bras du chenal de Bolvio
Prés salés de Hiers-Brouage
Havre de Brouage
canal de Bridoire
canal du Pont l’Abbé d’Arnoult
canal de Broue
canal de Mérignac
La présence complémentaire d’un réseau hydraulique, de bassins en eau avec une salinité variable, de roselières, de prairies plus ou moins humides, de boisements sur le pourtour du marais forme un patrimoine riche et diversi é.Douce ou salée, l’eau a façonné ces paysages de marais. Toujours omniprésente, elle se fait plus forte au cœur de l’hiver inondant le creux des jas dont elle redessine la géométrie. Des lignes dorées de roseaux se détachent sur le vert-grisâtre des prairies et y révèle son parcours labyrinthique.
Les grands canaux rec lignes, facilement iden ables, servent de repère dans l’espace du marais.
4 principaux émissaires régissent l’espace :
canal de Broue :- permet d’évacuer une par e des eaux excédentaires hivernales.- réalimente en eau les marais environnants en période es vale.
canal de la Charente à la Seudre (= canal de Bridoire) : - collecteur principal.- permet la jonc on entre la rive gauche de la Charente et la rive droite de la Seudre à Marennes.- contribue à l’évacua on des eaux excédentaires hivernales. canal du Pont l’Abbé d’Arnoult :- par cipe à l’alimenta on en eau douce du collecteur principal (canal Charente-Seudre)
canal de Mérignac:- alimente et évacue les eaux de l’associa on syndicale de Marennes.
Carte du réseau hydraulique
Mémoire 100 ansMarais de Brouage (17)
Extrait première lecture de paysage
Janvier 2014
16Lecture paysagère du marais de Brouage
Patrimoine architectural
- Les écarts
On observe des éléments bâ s de patrimoine rural dans les marais. Il s’agit de «cabanes» isolées dans les prés salés, le long des canaux.
Le réseau rou er dans les marais de Brouage est très minime à cause de mul ple contraintes naturelles dont les plus importantes sont : une al tude très basse et la proximité de l’océan (le marais est très souvent soumis aux inonda ons avec le va-et-vient des marées). La construc on de route demande donc beaucoup d’aménagements : des ponts pour traverser les nombreuses voies d’eau, la suréléva on du terrain naturel pour pallier au phénomène de submersion des routes.
- Un réseau rou er pauvre en raison des diverses contraintes liées au site
une immersion diffi cile dans le marais, un champ de vision rétréci causé par une végéta� on arbus� ve et arborée dispersée le long de la route et dans les prés salés
Coupe transversale de la route D3 sur digue, champ de vision obstrué par les haies présentes
le long de façon plus ou moins régulière
ÉcartCanalPrairie humide
/Prés salés Fossé
Prairie humide/Parcelle agricole
Coupe transversale de situation d’un écartrt
Écart de Malaise reconver en habita on permanente
Écart avec cessa on d’ac vité mais entretenu
Écart abandonné : ruine
Citadelle de Brouage
N
Écart de Malaise Écart en ruine
Mémoire 100 ansMarais de Brouage (17)
Extrait première lecture de paysage
Janvier 2014
17
- Le parc ostréicole de Brouage
Au nord de la citadelle de Brouage, le parc ostréicole s’étend tout le long du chenal de Brouage joignant le village ostréicole aux parcs à huîtres situés le long du rivage atlan que. De part son organisa on et ses caractéris ques typologiques, le village ostréicole cons tue un pôle dissocié de la citadelle. Les bassins ostréicoles se trouvent dans le prolongement de chaque cabane de pêcheur.
A
A’
Cabane ostréicole «typique»
Coupe transversale du village ostréicole de Brouage
Bâ ments ostréicoles de nouvelle généra on
Parc à huîtres de Brouage
A A’
Bassins ostréicoles Bassins ostréicolesDégorgeoire
Chenal de Brouage
FosséRoute sur digueBâ ment
ostréicole
PARC A HUÎTRES
PARC A HUÎTRES
PARC A HUÎTRES
CHENAL DE
BROUAGE
PARC A HUÎTRES
Carte du parc ostréicole
Mémoire 100 ansMarais de Brouage (17)
Extrait première lecture de paysage
Janvier 2014
Un atlas pratique des paysagesDu plateau landais au Bec d’Ambes (33)
Extrait story-board (Projet en groupe de 5 étudiants)
Sept 2014 - Janv 2015
Groupe 6 - Justine - Morgane - Lucie - Hugo - Maxime - C9-B - EnsapBx - 2015
/// Dossier C9-b"un atlas pratique des paysages" /// Préambule
Approche et principes
Nous sommes partis du constat que la forme du réseau hydrographique joue un rôle majeur dans la forme des paysages qui l’entourent. À la plus large échelle de temps, l’eau suit et façonne le relief, en parcourant les paysages de diverses manières : nappes souterraines, eaux de surfaces captives ou libres, fleuves, rivières… De part son absence ou son abondance, l’eau a ainsi souvent déterminé les implantations agricoles qui en dépendent.
Les agriculteurs ne sont pas cependant, les seuls acteurs dépendants de la ressource en eau. En effet, l’eau est à la croisée de nombreux usages et enjeux (alimentation en eau potable, loisirs, zones humides, pollutions, gestion des crues, disponibilité des nappes, etc…), et cette multiplicité peut générer des tensions, ou des difficultés à s’accorder pour les différents acteurs du territoire. Parallèlement il existe des lieux où la ressource en eau n’est pas / plus problématique.
Territoire
Agriculture
Eau potableBiodiversité
Concurence
Adaptation
Loisirs
Conflits
Caractéristiques de systèmes paysagers
Consensus
Acteurs
Risques
EAU
1/ Rappel de la démarche
Les conflits liés à l’eau racontent les paysages
Notre démarche a reposé sur la relation étroite qui existe entre les tensions et/ ou les situations positives et leur paysage. Nous avons supposé que le décryptage de ces situations pouvait nous permettre de caractériser et de comprendre les paysages dans lesquels elles s’inscrivent. Par ailleurs, si des conflits liés à l’eau sont communs à de nombreux territoires, selon nous d’autres peuvent être plus localisés et inhérents à la forme du paysage dans lequel ils se trouvent. Dans un second temps, Nous avons souhaité mettre en dialogue ces situations afin de révéler et de dissocier différents systèmes paysagers, et constituer le matériau nécessaire à la fabrication de l’Atlas.
Un atlas «ludique» des paysages
Nous avons souhaité réaliser un atlas pratique sous la forme d’un storyboard afin de pouvoir croiser les discours de nos différents interlocuteurs.
Commune Cestas
Habitant
Yohan JourdainChef d’explotation des 3 lagunes
Thomas LarrieuxChambre départementale d’agriculture Spécialiste Irrigation
Thierry DUSSENTYGarde marais Syndicat des marais de Montferrand et président de l’asso les Amis de Montferrand
Xavier DE SAINT LEGERCéréalier, propriétaire exploitant
MmeCAMBLONHabitante
du Bec d’Ambès
Jean Luc MONTELChasseur et directeur de l’association les Sauva-giniers des marais de Montferrand
Mr EOCHES.I.J.A.L.A.G.
Brunot Degrissac (SMEGREG, animateur SAGE nappe pro-fonde)
Cécile Callas CUB direction Nature
Pascal TartaryChargé de mission CREN
Olivier AuroyResponsable production chez Planasa
Mr et Mme CamblonPrésident Syndicat des Marais et viti-culteurs à la retraite
Régionale
Échelle géographiqued'influence
Échelle spatiale d'influence
Départementale
Communale et/ou intercommunale
Locale
Jean-Jacques Chef d’exploitation SARL Domaine de Saint Jean d’Illac
Jerôme FolinChef d’exploitation viticole
Cartographie évolutive des acteurs
Philippe JEANNEForestier, Direction du
développement , Alliance Forêt Bois
Nous décidons de suivre ses conseils et nous partons à la rencontre de plusieurs exploitants à Cestas, au Barp et à Saint-Jean-d’Illac, dans le quart Sud-Ouest de bordeaux. Des producteurs de maïs, de légumes, de bulbes, d’asperges… Et à notre étonnement de Ginkgo biloba!
MMMMHHH,MAis Y a pas de
problème ici
ALLER, C’est ti-par !
On peut passer par là, qu’est-ce que vous en
dites ?
Nous parlons des nappes d’eau dans le sol, des cultures présentes dans les environs de Bordeaux, du réchauffement climatique et du fait que le régime hydrique de la Gironde ne devrait pas trop changer dans les prochaines décennies.
Là vous voyez, ce sont des Parcelles de carottes. Si c’est aussi lisse, c’est qu’on a injecté un gaz dans
le sol pour le désinfecter. Le sol a ensuite été lissé pour éviter que le
gaz ne s’échappe trop vite.
Je vous conseille d’allez voir ces
gens là.
Ici on cultive du ginkgo !!!
Là c’est fantastique, il y a les plus grandes cultures de légumes industrielles de
france!
Devant nous se trouve un paysage d’openfield. Nous distinguons à peine les pins à l’horizon.
Pour débuter notre Atlas, nous avons appelé Thomas Larrieu, responsable du service irrigation de la chambre d’agriculture girondine. Il allait pouvoir nous orienter sur différents conflits ou situations positives portés à sa connaissance sur le territoire objet de l’atlas.Il a accepté notre demande de rendez-vous et nous nous sommes rendus à la chambre départementale située en face des entrepôts Lainé, à Bordeaux.
Venez me voir à la chambre d’agriculture
Chambre départementale d’agriculture
Soulac
Hossegor
Nérac
Triangle landais
Vous avez un trésor sous vos pieds !!
Le Triangle landais est un territoire particulièrement adapté à une agriculture industrielle.
Notre premier arrêt se fait au domaine des Trois Lagunes, sur la commune de Cestas.Nous arrivons par la D1010, pour rencontrer le chef de culture, Yohann Jourdin, qui nous attend au milieu des champs pour nous présenter son exploitation spécialisée dans des cultures non permanentes.
Nous sommes accueillis par Yohann Jourdain, chef de culture aux Trois Lagunes.
Je suis responsable de 750 ha de Surface agricole utile. On fait du maïs, des carottes, des haricots
verts mais aussi des bulbes.je suis le chef de
culture ici!
Vous ne pouvez voir ici qu’une seule des trois parties de
l’exploitation, elle regroupe plusieurs parcelles.
Les lagunes sont probablement apparues à la fin de la dernière glaciation, lorsque les
sables apportés par le vent ont recouvert ce qui deviendra les landes de Gascogne.
De petites lentilles de glace se seraient formées sur un substrat mal drainé, lors de la dernière phase de mise en place du voile éolien du Sable
des Landes.
Le saviez vous ?
Lors du réchauffement qui a suivi, la glace accumulée, et désormais recouverte de sable, aurait fondu, entraînant un effondrement du
sol et la création de petites mares circulaires qui marquent ainsi des déficits ponctuels de
sédimentation éolienne très localisés
Le domaine des Trois Lagunes porte ce nom car des lagunes étaient présentes à l’origine. Elles ont été comblées pour per-mettre une mécanisation plus aisée des grandes parcelles qui composent cette exploitation.
Réseaux hydrographique et parcellaire sont intimement liés, la forme particulière des parcelles correspond à la capacité d’arrosage des pivots.
Les cultures sont cernées par des forêts d’exploitation. Un boisement de feuillus correspondant à un ancien airial a été préservé. Un réseau de fossés assure le drainage des parcelles cultivées en hiver, tandis que de grands pivots permettent l’irrigation des parcelles en été.
Pivotcultures de Maïs irriguées
cultures de carottes
lagune fossé
fossé fossé
Exploitation de pinsfosséboisement de feuillus
Nous avons mis en place une rotation
des cultures sur cinq ans, pour limiter
l’appauvrissement des sols
Les cultures nécessitent une gestion de l’eau particulière, drainage en hiver et irrigation en été.
Hiver /// drainage La couche d’alios, un mélange argilo-sableux ferreux et imperméable présent à faible profondeur, empêche l’eau de s’infiltrer en hiver. Les parcelles s’engorgent et ont besoin d’être drainées par de nombreux fossés doublés de tuyaux enterrés dans les champs. Ce réseau alimente les cours d’eau qui parcourent le territoire.
Eté /// irrigation L’eau, qui s’accumule en hiver à cause de la couche d’alios, forme une nappe affleurante qui a son utilité en été. Il existe de nombreux points de forage dans la nappe de surface pour alimenter les pivots d’arrosage.L’eau de cette nappe, très ferrugineuse et trop exposée aux intrants liés au cultures, est impropre à la consommation humaine ; elle est uniquement utilisée pour l’irrigation et constitue un stock quasiment inépuisable pour l’agriculture puisque la nappe est réalimentée par les précipitations en hiver.
Evacuation vers les cours d’eau
Remontée de la nappe phréatique
Arrosage avec l’eau de la nappe de surface
Fossé commun à plusieurs types d’exploitants
accumulation de déchets végétaux/érosion
Le fer présent dans l’eau d’arrosage peut néanmoins poser des problèmes aux producteurs, Olivier Auroy, directeur d’exploitation chez Darbonne nous explique pourquoi.
Darbonne est un pépiniériste situé au Barp, un peu plus loin sur la D1010. Il s’agit d’une filiale de Planasa, un des leaders européens du secteur fruitier. Spécialisé dans la multiplication et la croissance de cultures pluri-annuelles comme les fraises, les framboises ou les myrtilles, Darbonne produit aussi des asperges et du maïs.
Aujourd’hui, l’abandon occasionnel de l’entretien des fossés par les forestiers, qui n’ont pas le même intérêt que les agriculteurs au drainage de leurs parcelles, peut gripper le système hydographique et amener à un engorgement de tout ou partie de certaines parcelles.
De nombreuses cultures nécessitent un système d’arrosage par goutte à goutte. Comme il y a moins de débit et de pression que pour l’arrosage par pivot, le fer s’accumule et peut boucher les têtes d’aspersion.
Le matériel se corrode très vite alors nous sommes
obligés de filtrer l’eau afin d’enlever 85% du fer qu’elle contient. Voici nos cuves de
déferrisation.
Nous sommes ici, vous ne pourvez voir qu’une partie de l’exploitation
Voilà les autres parcelles
Engrais vert
Désinfection
Compost
Désin
fect
ion
CArotte
Haricots verts
Maïs
Maïs
Maïs
Lis
Tulipes
1
2
3
4
5
Par exemple, si des carottes sont semées sur une parcelle la première année,
elle sera engraissée après récolte pour accueillir des haricots verts la seconde
année. Le sol sera ensuite désinfecté et des bulbes (tulipes/lis) ou du maïs
seront cultivés la troisième année. Les quatrième et cinquième années, le maïs sera cultivé avant que le sol soit à
nouveau désinfecté.
Planasa
Les trois LAgunes
Remontée de l’eau par capilarité
Le saviez vous ?Les parcelles sont parfois mitées de mouillères.
Sur un périmètre restreint, le sol est en permanence humide à cause d’une concentration importante d’argile
entre la couche d’alios et la surface. L’argile a en effet une très bonne capacité de rétention et
l’eau contenue dans la nappe de surface remonte par capillarité en continu.
Ce phénomène, différent de celui des lagunes, peut poser un souci pour l’agriculture ; le sol, lourd et
humide, nuit au développement racinaire en même temps qu’il empêche un passage aisé des machines. Les ornières
profondes qui en découlent aggravent encore la situation pour les cultures.
Notre visite de Darbonne terminée, nous voilà en route pour le domaine de Saint-Jean-d’Illac, plus au Nord. C’est là-bas que le Ginkgo biloba est intensivement cultivé à des fins thérapeutiques.
Avec d’immenses serres de multiplication qui couvrent plus de 13 hectares, le paysage de l’exploitation est différent de celui des Trois Lagunes.
mais ils sont où les ginkgos ?! Elle est où
la forêt toute jaune en automne ?!!!
Lorsque nous passons le portail du domaine, nous sommes tous un peu interloqués par le paysage qui s’offre à nous. Il n’y a pas de forêt mais de grands champs vert pâle qui commencent à franchement tirer vers le jaune.Nous longeons les parcelles de ginkgo qui sont séparées du chemin carrossable par de grands fossés en U afin d’atteindre les bâtiments visibles un peu plus loin.
Dans son bureau, Jean-Jacques nous explique que c’est la feuille qui intéresse particulièrement les entreprises pharmaceutiques, elle contient un principe vasodilatateur utilisé dans certains traitements pour le coeur.
Montrez-moi votre carte, que je vous situe les parcelles…Il y a 250 hectares ici (au domaine de Saint-Jean-d’Illac - ndlr), et 200 à Captieux, plus au Sud. Vous
avez pas Captieux sur votre carte ?
On avait pas prévu d’aller si loin au
Sud…
Les rangs de Ginkgo biloba ont été plantés dans les années 70, les pieds présents aujourd’hui sont toujours les mêmes. Le domaine ne fait pas de multiplication par bouture, ni de semis ; le Ginkgo biloba est particulièrement résistant et il n’y a presque pas eu de perte.
Comme il s’agissait d’une culture très singulière et encore méconnue, des tests avaient été effectués ailleurs en France, en Allemagne et même aux Etats-Unis. C’est sur le plateau landais et en Amérique du Nord que l’expérience a le mieux marché. Il s’agit des seules plantations de Ginkgo biloba hors de Chine.
M.Ginkgo nous montre une photographie aérienne accrochée au mur, elle date du début des années 80.
Le ginkgo a besoin d’être drainé en hiver et arrosé par pivot en été, au même titre que les autres cultures que nous avons pu observer. Il est cultivé sur billons comme les asperges et la régularité des plantations en rangs serrés fait penser à un vignoble.
Comme les feuilles doivent être transformées pour la pharmacopée après séchage, le désherbage entre les rangs est mécanique, les engrais minéraux sont raisonnés et il n’y a aucun pesticide. Le Ginkgo n’a de toute façon pas de ravageur en particulier, mais une culture monospécifique intensive comme celle-ci comporte toujours un risque. Ces dernières années, la grêle et les aléas climatiques ont tout de même favorisé l’apparition de prédateurs sur les pieds fragilisés et les gestionnaires du domaine de Saint-Jean-d’Illac envisagent de réhabiliter les lagunes afin de restaurer un peu de biodiversité au sein de l’exploitation et tenter d’équilibrer le rapport entre ravageurs et auxiliaires de culture.
Nous taillons tous les ans les rangs de Ginkgo biloba afin de favoriser des rameaux aux
bourgeons rapprochés qui produiront beaucoup de feuillage. Les plants sont légérement rabattus pendant 5 ans puis complétement recépés au sixième hiver. On ne laisse qu’un ou
deux tire-sève.
Vous voyez, il y a des endroits où ça ne poussait pas bien. Ce sont d’anciennes lagunes et le
Ginkgo n’aime pas avoir les racines noyées dans l’eau. On a essayé de combler les lagunes mais ça n’a
pas marché. Aujourd’hui on exploite même plus ces endroits.
Nous devons assainir les marécages de Gascogne
grâce à la plantation de plein de petits pins partout
partout partout!!
La plantation de pins a commencé dès le XVIIIème siècle pour fixer les dunes littorales qui menaçaient certaines localités. Il faudra attendre le Second empire pour que la plantation se généralise suite à la loi du 19 juin 1857. La plantation de pins maritimes dans l’intérieur des terres, où la lande est humide, était présentée comme indispensable pour “assainir les marécages et améliorer les conditions d’hygiène”.
Pour en savoir plus sur les exploitations, nous terminons notre «tour des acteurs» par un entretien avec Philippe Jeanne, qui travaille à la direction développement sylviculture à la coopérative forestière Alliance Forêts Bois, à Cestas-Pierroton.
Il nous raconte l’histoire du paysage forestier des Landes de Gascogne, et comment il est exploité aujourd’hui.
Le pin était exploité pour le gemmage, “l’or blanc” des Landes de Gascogne servant alors à produire de l’essence de thérebentine et de la colophane, deux dérivés indispensables à la révolution industrielle.
La plantation massive des pins a entraîné une inversion paysagère (ci-dessus) ; les airiaux plantés de chênes (habitations groupées et cultures vivrières) constituaient jusqu’alors un “paysage fermé” au milieu des landes rases et humides. Ils deviennent par la suite des clairières entourées d’un boisement dense de Pins maritimes. Les bergers ont alors abandonné leurs échasses pour se convertir en gemmeurs.
L’étude d’un périmètre restreint du plateau landais nous a permis, au travers des rencontres avec les différents acteurs, de comprendre les mécanismes qui régissent et forment les paysages de tout l’Ouest bordelais. Nous avons ainsi pu aborder les différentes composantes paysagères, et les mettre en lien pour identifier un système paysager.
STORYBOARD PLATEAU LANDAIS
pour ceux qui ne le savent pas,ça c’est du pin
maritime
À droite au premier plan, l’un des réservoirs stockant l’eau qui alimente les serres visibles à l’arrière-plan. L’ensemble de l’exploitation est parcouru de fossés tel que celui présent sur la photo.
Après un point sur notre itinéraire à la sortie de l’autoroute, nous voyons les dernières zones industrielles implantées le long de la quatre-voies céder rapidement la place à la forêt des landes. Les rangs serrés de Pinus pinaster défilent derrière les fenêtres de la voiture et de grandes parcelles agricoles courent parfois jusqu’à l’horizon.
Drainage des parcelles versles fossés
Baisse de la nappe de surface par pompage et deficit hydrique en été
couche d’alios
Pinus Pinaster
cestas
d1010
Couche d’alios
Eau disponible pour irriguer
Sols sableux propices aux cultures
Centrale de déferrisation
réservoir d’eau déferrisée
à l’intérieur de la centrale...
Pompes de forage
rampe d’arrosage sur pivotrangs de ginkgo
CULTURESUR BILLONS
CHEMIN D’EXPLOITATIONFOSSÉ EN U
Acteur paysagiste
Si les paysages du plateau landais sont ponctués de nombreuses parcelles agricoles ou horticoles, la quasi totalité des surfaces est dédiée à la sylviculture Industrielle et monospécifique elle aussi, la production de Pin maritime est la plus importante d’Europe et constitue la principale composante paysagère de l’Ouest bordelais.
la forêt des landes est complêtement artificielle, mais le pin se plaît très bien dans ce type de sol,
regardez !
Le saviez vous ?
Lande mésophile lande humide
Malgré la dominance d’une seule espèce, on trouve en réalité plusieurs milieux qui nuancent le paysage selon l’hygrométrie des sols. Certains végétaux présents sous les pins sont indicateurs de cette humidité. La fougère aigle - Pteridium aquilinum est caractéristique de la lande mésophile alors que la molinie bleue - Molinia caerulea envahit le sous-bois des landes humides.
AU temps des airiaux après plantation des pins
surfaces agricoles
forêt d’exploitation
réseau hydrographique
parcelle de pins arrivés à maturité
jeunes pinscultures
mixtes sur pivot
parcelle la-bourée
coupe franche
fossé de drainage
chemin d’exploitation
pare-feulotissement périurbain
Bâtiments d’exploitation
zone industrielle
forêt mixte chêne et pin
lotissements périurbains
forêt mixte pin et chêne
jeune pinède
openfield
pinède
serres et parcelle horticole
TO BE CONTINUED.. .
DIRECTED BY
HUGO LEVERELUCIE GYSELINCK
MORGANE PIEDJOUJACJUSTINE PONNELLEMAXIME FOUCARD
Le socle, constitué de sols sableux où l’eau ne s’infiltre pas, a dû être adapté par l’homme pour être utilisé. L’absence de relief entraîne un maillage dense de fossés, de cours d’eau, ou encore de lagunes, qui traduit la présence de la nappe de surface. Les paysages, souvent traversés, offrent une alternance de pleins, la forêt de pins, et de vides, les vastes openfieds de cultures sur pivot. Le morcellement du territoire par le réseau hydrographique n’est en réalité que peu perceptible et il faut entrer dans les paysages pour en saisir les nuances. La totalité des surfaces (forestières et agricoles) est intensivement exploitée mais la présence de l’eau et de micro reliefs explique les différences de végétation sous les pins autant que la multitude des usages.Les nombreux acteurs présents et les différents éléments abordés grâce à eux font que ce territoire est particulièrement intéressant à étudier selon notre approche. Ce document est censé leur permettre, en mettant en relation leurs discours, de mieux comprendre le regard de chacun.
Molinia caerulea
Un atlas pratique des paysagesDu plateau landais au Bec d’Ambes (33)
Extrait story-board (Projet en groupe de 5 étudiants)
Sept 2014 - Janv 2015
Nous décidons de suivre ses conseils et nous partons à la rencontre de plusieurs exploitants à Cestas, au Barp et à Saint-Jean-d’Illac, dans le quart Sud-Ouest de bordeaux. Des producteurs de maïs, de légumes, de bulbes, d’asperges… Et à notre étonnement de Ginkgo biloba!
MMMMHHH,MAis Y a pas de
problème ici
ALLER, C’est ti-par !
On peut passer par là, qu’est-ce que vous en
dites ?
Nous parlons des nappes d’eau dans le sol, des cultures présentes dans les environs de Bordeaux, du réchauffement climatique et du fait que le régime hydrique de la Gironde ne devrait pas trop changer dans les prochaines décennies.
Là vous voyez, ce sont des Parcelles de carottes. Si c’est aussi lisse, c’est qu’on a injecté un gaz dans
le sol pour le désinfecter. Le sol a ensuite été lissé pour éviter que le
gaz ne s’échappe trop vite.
Je vous conseille d’allez voir ces
gens là.
Ici on cultive du ginkgo !!!
Là c’est fantastique, il y a les plus grandes cultures de légumes industrielles de
france!
Devant nous se trouve un paysage d’openfield. Nous distinguons à peine les pins à l’horizon.
Pour débuter notre Atlas, nous avons appelé Thomas Larrieu, responsable du service irrigation de la chambre d’agriculture girondine. Il allait pouvoir nous orienter sur différents conflits ou situations positives portés à sa connaissance sur le territoire objet de l’atlas.Il a accepté notre demande de rendez-vous et nous nous sommes rendus à la chambre départementale située en face des entrepôts Lainé, à Bordeaux.
Venez me voir à la chambre d’agriculture
Chambre départementale d’agriculture
Soulac
Hossegor
Nérac
Triangle landais
Vous avez un trésor sous vos pieds !!
Le Triangle landais est un territoire particulièrement adapté à une agriculture industrielle.
Notre premier arrêt se fait au domaine des Trois Lagunes, sur la commune de Cestas.Nous arrivons par la D1010, pour rencontrer le chef de culture, Yohann Jourdin, qui nous attend au milieu des champs pour nous présenter son exploitation spécialisée dans des cultures non permanentes.
Nous sommes accueillis par Yohann Jourdain, chef de culture aux Trois Lagunes.
Je suis responsable de 750 ha de Surface agricole utile. On fait du maïs, des carottes, des haricots
verts mais aussi des bulbes.je suis le chef de
culture ici!
Vous ne pouvez voir ici qu’une seule des trois parties de
l’exploitation, elle regroupe plusieurs parcelles.
Les lagunes sont probablement apparues à la fin de la dernière glaciation, lorsque les
sables apportés par le vent ont recouvert ce qui deviendra les landes de Gascogne.
De petites lentilles de glace se seraient formées sur un substrat mal drainé, lors de la dernière phase de mise en place du voile éolien du Sable
des Landes.
Le saviez vous ?
Lors du réchauffement qui a suivi, la glace accumulée, et désormais recouverte de sable, aurait fondu, entraînant un effondrement du
sol et la création de petites mares circulaires qui marquent ainsi des déficits ponctuels de
sédimentation éolienne très localisés
Le domaine des Trois Lagunes porte ce nom car des lagunes étaient présentes à l’origine. Elles ont été comblées pour per-mettre une mécanisation plus aisée des grandes parcelles qui composent cette exploitation.
Réseaux hydrographique et parcellaire sont intimement liés, la forme particulière des parcelles correspond à la capacité d’arrosage des pivots.
Les cultures sont cernées par des forêts d’exploitation. Un boisement de feuillus correspondant à un ancien airial a été préservé. Un réseau de fossés assure le drainage des parcelles cultivées en hiver, tandis que de grands pivots permettent l’irrigation des parcelles en été.
Pivotcultures de Maïs irriguées
cultures de carottes
lagune fossé
fossé fossé
Exploitation de pinsfosséboisement de feuillus
Nous avons mis en place une rotation
des cultures sur cinq ans, pour limiter
l’appauvrissement des sols
Les cultures nécessitent une gestion de l’eau particulière, drainage en hiver et irrigation en été.
Hiver /// drainage La couche d’alios, un mélange argilo-sableux ferreux et imperméable présent à faible profondeur, empêche l’eau de s’infiltrer en hiver. Les parcelles s’engorgent et ont besoin d’être drainées par de nombreux fossés doublés de tuyaux enterrés dans les champs. Ce réseau alimente les cours d’eau qui parcourent le territoire.
Eté /// irrigation L’eau, qui s’accumule en hiver à cause de la couche d’alios, forme une nappe affleurante qui a son utilité en été. Il existe de nombreux points de forage dans la nappe de surface pour alimenter les pivots d’arrosage.L’eau de cette nappe, très ferrugineuse et trop exposée aux intrants liés au cultures, est impropre à la consommation humaine ; elle est uniquement utilisée pour l’irrigation et constitue un stock quasiment inépuisable pour l’agriculture puisque la nappe est réalimentée par les précipitations en hiver.
Evacuation vers les cours d’eau
Remontée de la nappe phréatique
Arrosage avec l’eau de la nappe de surface
Fossé commun à plusieurs types d’exploitants
accumulation de déchets végétaux/érosion
Le fer présent dans l’eau d’arrosage peut néanmoins poser des problèmes aux producteurs, Olivier Auroy, directeur d’exploitation chez Darbonne nous explique pourquoi.
Darbonne est un pépiniériste situé au Barp, un peu plus loin sur la D1010. Il s’agit d’une filiale de Planasa, un des leaders européens du secteur fruitier. Spécialisé dans la multiplication et la croissance de cultures pluri-annuelles comme les fraises, les framboises ou les myrtilles, Darbonne produit aussi des asperges et du maïs.
Aujourd’hui, l’abandon occasionnel de l’entretien des fossés par les forestiers, qui n’ont pas le même intérêt que les agriculteurs au drainage de leurs parcelles, peut gripper le système hydographique et amener à un engorgement de tout ou partie de certaines parcelles.
De nombreuses cultures nécessitent un système d’arrosage par goutte à goutte. Comme il y a moins de débit et de pression que pour l’arrosage par pivot, le fer s’accumule et peut boucher les têtes d’aspersion.
Le matériel se corrode très vite alors nous sommes
obligés de filtrer l’eau afin d’enlever 85% du fer qu’elle contient. Voici nos cuves de
déferrisation.
Nous sommes ici, vous ne pourvez voir qu’une partie de l’exploitation
Voilà les autres parcelles
Engrais vert
Désinfection
Compost
Désin
fect
ion
CArotte
Haricots verts
Maïs
Maïs
Maïs
Lis
Tulipes
1
2
3
4
5
Par exemple, si des carottes sont semées sur une parcelle la première année,
elle sera engraissée après récolte pour accueillir des haricots verts la seconde
année. Le sol sera ensuite désinfecté et des bulbes (tulipes/lis) ou du maïs
seront cultivés la troisième année. Les quatrième et cinquième années, le maïs sera cultivé avant que le sol soit à
nouveau désinfecté.
Planasa
Les trois LAgunes
Remontée de l’eau par capilarité
Le saviez vous ?Les parcelles sont parfois mitées de mouillères.
Sur un périmètre restreint, le sol est en permanence humide à cause d’une concentration importante d’argile
entre la couche d’alios et la surface. L’argile a en effet une très bonne capacité de rétention et
l’eau contenue dans la nappe de surface remonte par capillarité en continu.
Ce phénomène, différent de celui des lagunes, peut poser un souci pour l’agriculture ; le sol, lourd et
humide, nuit au développement racinaire en même temps qu’il empêche un passage aisé des machines. Les ornières
profondes qui en découlent aggravent encore la situation pour les cultures.
Notre visite de Darbonne terminée, nous voilà en route pour le domaine de Saint-Jean-d’Illac, plus au Nord. C’est là-bas que le Ginkgo biloba est intensivement cultivé à des fins thérapeutiques.
Avec d’immenses serres de multiplication qui couvrent plus de 13 hectares, le paysage de l’exploitation est différent de celui des Trois Lagunes.
mais ils sont où les ginkgos ?! Elle est où
la forêt toute jaune en automne ?!!!
Lorsque nous passons le portail du domaine, nous sommes tous un peu interloqués par le paysage qui s’offre à nous. Il n’y a pas de forêt mais de grands champs vert pâle qui commencent à franchement tirer vers le jaune.Nous longeons les parcelles de ginkgo qui sont séparées du chemin carrossable par de grands fossés en U afin d’atteindre les bâtiments visibles un peu plus loin.
Dans son bureau, Jean-Jacques nous explique que c’est la feuille qui intéresse particulièrement les entreprises pharmaceutiques, elle contient un principe vasodilatateur utilisé dans certains traitements pour le coeur.
Montrez-moi votre carte, que je vous situe les parcelles…Il y a 250 hectares ici (au domaine de Saint-Jean-d’Illac - ndlr), et 200 à Captieux, plus au Sud. Vous
avez pas Captieux sur votre carte ?
On avait pas prévu d’aller si loin au
Sud…
Les rangs de Ginkgo biloba ont été plantés dans les années 70, les pieds présents aujourd’hui sont toujours les mêmes. Le domaine ne fait pas de multiplication par bouture, ni de semis ; le Ginkgo biloba est particulièrement résistant et il n’y a presque pas eu de perte.
Comme il s’agissait d’une culture très singulière et encore méconnue, des tests avaient été effectués ailleurs en France, en Allemagne et même aux Etats-Unis. C’est sur le plateau landais et en Amérique du Nord que l’expérience a le mieux marché. Il s’agit des seules plantations de Ginkgo biloba hors de Chine.
M.Ginkgo nous montre une photographie aérienne accrochée au mur, elle date du début des années 80.
Le ginkgo a besoin d’être drainé en hiver et arrosé par pivot en été, au même titre que les autres cultures que nous avons pu observer. Il est cultivé sur billons comme les asperges et la régularité des plantations en rangs serrés fait penser à un vignoble.
Comme les feuilles doivent être transformées pour la pharmacopée après séchage, le désherbage entre les rangs est mécanique, les engrais minéraux sont raisonnés et il n’y a aucun pesticide. Le Ginkgo n’a de toute façon pas de ravageur en particulier, mais une culture monospécifique intensive comme celle-ci comporte toujours un risque. Ces dernières années, la grêle et les aléas climatiques ont tout de même favorisé l’apparition de prédateurs sur les pieds fragilisés et les gestionnaires du domaine de Saint-Jean-d’Illac envisagent de réhabiliter les lagunes afin de restaurer un peu de biodiversité au sein de l’exploitation et tenter d’équilibrer le rapport entre ravageurs et auxiliaires de culture.
Nous taillons tous les ans les rangs de Ginkgo biloba afin de favoriser des rameaux aux
bourgeons rapprochés qui produiront beaucoup de feuillage. Les plants sont légérement rabattus pendant 5 ans puis complétement recépés au sixième hiver. On ne laisse qu’un ou
deux tire-sève.
Vous voyez, il y a des endroits où ça ne poussait pas bien. Ce sont d’anciennes lagunes et le
Ginkgo n’aime pas avoir les racines noyées dans l’eau. On a essayé de combler les lagunes mais ça n’a
pas marché. Aujourd’hui on exploite même plus ces endroits.
Nous devons assainir les marécages de Gascogne
grâce à la plantation de plein de petits pins partout
partout partout!!
La plantation de pins a commencé dès le XVIIIème siècle pour fixer les dunes littorales qui menaçaient certaines localités. Il faudra attendre le Second empire pour que la plantation se généralise suite à la loi du 19 juin 1857. La plantation de pins maritimes dans l’intérieur des terres, où la lande est humide, était présentée comme indispensable pour “assainir les marécages et améliorer les conditions d’hygiène”.
Pour en savoir plus sur les exploitations, nous terminons notre «tour des acteurs» par un entretien avec Philippe Jeanne, qui travaille à la direction développement sylviculture à la coopérative forestière Alliance Forêts Bois, à Cestas-Pierroton.
Il nous raconte l’histoire du paysage forestier des Landes de Gascogne, et comment il est exploité aujourd’hui.
Le pin était exploité pour le gemmage, “l’or blanc” des Landes de Gascogne servant alors à produire de l’essence de thérebentine et de la colophane, deux dérivés indispensables à la révolution industrielle.
La plantation massive des pins a entraîné une inversion paysagère (ci-dessus) ; les airiaux plantés de chênes (habitations groupées et cultures vivrières) constituaient jusqu’alors un “paysage fermé” au milieu des landes rases et humides. Ils deviennent par la suite des clairières entourées d’un boisement dense de Pins maritimes. Les bergers ont alors abandonné leurs échasses pour se convertir en gemmeurs.
L’étude d’un périmètre restreint du plateau landais nous a permis, au travers des rencontres avec les différents acteurs, de comprendre les mécanismes qui régissent et forment les paysages de tout l’Ouest bordelais. Nous avons ainsi pu aborder les différentes composantes paysagères, et les mettre en lien pour identifier un système paysager.
STORYBOARD PLATEAU LANDAIS
pour ceux qui ne le savent pas,ça c’est du pin
maritime
À droite au premier plan, l’un des réservoirs stockant l’eau qui alimente les serres visibles à l’arrière-plan. L’ensemble de l’exploitation est parcouru de fossés tel que celui présent sur la photo.
Après un point sur notre itinéraire à la sortie de l’autoroute, nous voyons les dernières zones industrielles implantées le long de la quatre-voies céder rapidement la place à la forêt des landes. Les rangs serrés de Pinus pinaster défilent derrière les fenêtres de la voiture et de grandes parcelles agricoles courent parfois jusqu’à l’horizon.
Drainage des parcelles versles fossés
Baisse de la nappe de surface par pompage et deficit hydrique en été
couche d’alios
Pinus Pinaster
cestas
d1010
Couche d’alios
Eau disponible pour irriguer
Sols sableux propices aux cultures
Centrale de déferrisation
réservoir d’eau déferrisée
à l’intérieur de la centrale...
Pompes de forage
rampe d’arrosage sur pivotrangs de ginkgo
CULTURESUR BILLONS
CHEMIN D’EXPLOITATIONFOSSÉ EN U
Acteur paysagiste
Si les paysages du plateau landais sont ponctués de nombreuses parcelles agricoles ou horticoles, la quasi totalité des surfaces est dédiée à la sylviculture Industrielle et monospécifique elle aussi, la production de Pin maritime est la plus importante d’Europe et constitue la principale composante paysagère de l’Ouest bordelais.
la forêt des landes est complêtement artificielle, mais le pin se plaît très bien dans ce type de sol,
regardez !
Le saviez vous ?
Lande mésophile lande humide
Malgré la dominance d’une seule espèce, on trouve en réalité plusieurs milieux qui nuancent le paysage selon l’hygrométrie des sols. Certains végétaux présents sous les pins sont indicateurs de cette humidité. La fougère aigle - Pteridium aquilinum est caractéristique de la lande mésophile alors que la molinie bleue - Molinia caerulea envahit le sous-bois des landes humides.
AU temps des airiaux après plantation des pins
surfaces agricoles
forêt d’exploitation
réseau hydrographique
parcelle de pins arrivés à maturité
jeunes pinscultures
mixtes sur pivot
parcelle la-bourée
coupe franche
fossé de drainage
chemin d’exploitation
pare-feulotissement périurbain
Bâtiments d’exploitation
zone industrielle
forêt mixte chêne et pin
lotissements périurbains
forêt mixte pin et chêne
jeune pinède
openfield
pinède
serres et parcelle horticole
TO BE CONTINUED.. .
DIRECTED BY
HUGO LEVERELUCIE GYSELINCK
MORGANE PIEDJOUJACJUSTINE PONNELLEMAXIME FOUCARD
Le socle, constitué de sols sableux où l’eau ne s’infiltre pas, a dû être adapté par l’homme pour être utilisé. L’absence de relief entraîne un maillage dense de fossés, de cours d’eau, ou encore de lagunes, qui traduit la présence de la nappe de surface. Les paysages, souvent traversés, offrent une alternance de pleins, la forêt de pins, et de vides, les vastes openfieds de cultures sur pivot. Le morcellement du territoire par le réseau hydrographique n’est en réalité que peu perceptible et il faut entrer dans les paysages pour en saisir les nuances. La totalité des surfaces (forestières et agricoles) est intensivement exploitée mais la présence de l’eau et de micro reliefs explique les différences de végétation sous les pins autant que la multitude des usages.Les nombreux acteurs présents et les différents éléments abordés grâce à eux font que ce territoire est particulièrement intéressant à étudier selon notre approche. Ce document est censé leur permettre, en mettant en relation leurs discours, de mieux comprendre le regard de chacun.
Molinia caerulea
Commune Cestas
Habitant
Yohan JourdainChef d’explotation des 3 lagunes
Thomas LarrieuxChambre départementale d’agriculture Spécialiste Irrigation
Thierry DUSSENTYGarde marais Syndicat des marais de Montferrand et président de l’asso les Amis de Montferrand
Xavier DE SAINT LEGERCéréalier, propriétaire exploitant
MmeCAMBLONHabitante
du Bec d’Ambès
Jean Luc MONTELChasseur et directeur de l’association les Sauva-giniers des marais de Montferrand
Mr EOCHES.I.J.A.L.A.G.
Brunot Degrissac (SMEGREG, animateur SAGE nappe pro-fonde)
Cécile Callas CUB direction Nature
Pascal TartaryChargé de mission CREN
Olivier AuroyResponsable production chez Planasa
Mr et Mme CamblonPrésident Syndicat des Marais et viti-culteurs à la retraite
Régionale
Échelle géographiqued'influence
Échelle spatiale d'influence
Départementale
Communale et/ou intercommunale
Locale
Jean-Jacques Chef d’exploitation SARL Domaine de Saint Jean d’Illac
Jerôme FolinChef d’exploitation viticole
Cartographie évolutive des acteurs
Philippe JEANNEForestier, Direction du
développement , Alliance Forêt Bois
Gingko b i lobaArbre aux 40 écus
2Projets en milieu rural
La parcelle dite «Pré de la Grave» île artificielle anciennement cultivée de luzerne et plantée d’arbres de hautes tiges dans sa partie ouest est accessible par deux écluses et une voie goudronnée ; lieu assez fréquenté par les marandais.
Revalorisation environnementale du pré de la GraveCommune de Marans (17)
Photos-montages
Juillet 2013
AVANT
AVANT
Perspective vers la pointe ouest de l’île
chemin d’expression libre serpentant entre la roselière et le parc à moutons
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Motivée pour conduire une action de restauration paysagère, la commune de Marans a sollicité le Parc Naturel Régional du Marais Poitevin pour élaborer et mettre en œuvre un projet de valorisation environnementale. N
Ce projet vise à recréer des liens entre les différents espaces aussi divers soient-ils. C’est au travers de la valorisation du patrimoine naturel et culturel du site que ces liens sont tissés. Lieu où l’eau est omniprésente, celle-ci sert de fils conducteur tout au long du parcours.
Le décor: Patrimoine paysager et culturel
Le Parc du Fort Blanc
L’eau, patrimoine paysager
Urbanisation et routes ceinturent la vallée des Jalles
Vallée des Jalles
Parc Majolan
Vallée maraîchère
Un site qui s’inscrit dans une succession de parcs élaborés ou en cours de traitementÉtagement des diff érentes strates paysagères
Réserve naturelle des marais de Bruges
Bois de Bordeaux
Lac de Bordeaux
La Garonne
Parc oral
Un parc inscrit dans une coulée verte
Un patrimoine paysager et culturel au coeur de la vallée des Jalles
Parc Majolan
Réserve naturelle de Bruges
Vallée maraîchère
Parc sportif
Parc oral
Golf de Bordeaux
Bois de
Bordeaux
Bordeaux lac
Aménagement pour créer des vues
LEGENDE :
Cheminement piéton à raccorder aux pistes cyclables
Pistes cyclables existantes
Piste cyclable Bordeaux-Lacanau
Éléments constitutifs du paysage
// Un patrimoine écologique : zone humide
// Un patrimoine paysager et historique // Un patrimoine écologique : une diversité d’arbres remarquables
// Un patrimoine historique & maritime
Reconnaissance d’un patrimoine paysager// Un patrimoine historique, agricole, culturel et écologique
Le Golf de Bordeaux
Forteresse médiévale de Blanquefort
Prairie
Digue Jalle du Sable
Un patrimoine architectural au coeur de prairies et de boisements humides
Situé en point haut, la forteresse domine la vallée Un terrain remanié suite à l’implantation de la Zone Industrielle Une barrière visuelle causée par une exploitation sur-intensive du sol
Boisement humide
Un système agropastoral autour des Jalles
zone de pincement
La jallère
Boisement humide d’enfrichement
Cabane de pêche traditionnel le
Le lac de la Hutt e, un paysage relique d’une ancienne gravière
Le tunnel végétal de la digue de la Jallère
Ancienne gravière
Lisière arborée
Digue longeant la Jallère
Rive peu végétalisée Alignement de Chênes remarquables entre le Bois et la Réserve
Un bois situé à l’interface entre la Réserve Nautrelle et le bois de BordeauxUne ancienne gravière en bordure de la Réserve Naturelle
La frênaie de Bretous
Une bétulaie remarquable
Bois humide impénétrable
Fossé ceinturant le bois
Prairie appartenant à edf
Digue
Bétulaie
GaronneLisière arborée humide
Aire d’extraction des sols
0 1km
1km0
itué en point haut la forteresse domine la vallée
n système agropastoral autour des Jalles
Nord Sud Nord SudOuest Est
Nord Sud
Ouest Est
Boisement humide de frênes, d’aulnes et de chênes.
N
N
N
N
N
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UN PAtRiMOiNE PAysAgER Et CULtUREL AU CœUR DE LA VALLéE DEs JALLEs
A la découverte du patrimoine de la vallée des JallesParc des Jalles _ Bruges (33)
Extrait première lecture de paysage (en groupe de 3 étudiants)
Oct 2013 - Janv 2014
Le décor: Patrimoine paysager et culturel
Le Parc du Fort Blanc
L’eau, patrimoine paysager
Urbanisation et routes ceinturent la vallée des Jalles
Vallée des Jalles
Parc Majolan
Vallée maraîchère
Un site qui s’inscrit dans une succession de parcs élaborés ou en cours de traitementÉtagement des diff érentes strates paysagères
Réserve naturelle des marais de Bruges
Bois de Bordeaux
Lac de Bordeaux
La Garonne
Parc oral
Un parc inscrit dans une coulée verte
Un patrimoine paysager et culturel au coeur de la vallée des Jalles
Parc Majolan
Réserve naturelle de Bruges
Vallée maraîchère
Parc sportif
Parc oral
Golf de Bordeaux
Bois de
Bordeaux
Bordeaux lac
Aménagement pour créer des vues
LEGENDE :
Cheminement piéton à raccorder aux pistes cyclables
Pistes cyclables existantes
Piste cyclable Bordeaux-Lacanau
Éléments constitutifs du paysage
// Un patrimoine écologique : zone humide
// Un patrimoine paysager et historique // Un patrimoine écologique : une diversité d’arbres remarquables
// Un patrimoine historique & maritime
Reconnaissance d’un patrimoine paysager// Un patrimoine historique, agricole, culturel et écologique
Le Golf de Bordeaux
Forteresse médiévale de Blanquefort
Prairie
Digue Jalle du Sable
Un patrimoine architectural au coeur de prairies et de boisements humides
Situé en point haut, la forteresse domine la vallée Un terrain remanié suite à l’implantation de la Zone Industrielle Une barrière visuelle causée par une exploitation sur-intensive du sol
Boisement humide
Un système agropastoral autour des Jalles
zone de pincement
La jallère
Boisement humide d’enfrichement
Cabane de pêche traditionnel le
Le lac de la Hutt e, un paysage relique d’une ancienne gravière
Le tunnel végétal de la digue de la Jallère
Ancienne gravière
Lisière arborée
Digue longeant la Jallère
Rive peu végétalisée Alignement de Chênes remarquables entre le Bois et la Réserve
Un bois situé à l’interface entre la Réserve Nautrelle et le bois de BordeauxUne ancienne gravière en bordure de la Réserve Naturelle
La frênaie de Bretous
Une bétulaie remarquable
Bois humide impénétrable
Fossé ceinturant le bois
Prairie appartenant à edf
Digue
Bétulaie
GaronneLisière arborée humide
Aire d’extraction des sols
0 1km
1km0
itué en point haut la forteresse domine la vallée
n système agropastoral autour des Jalles
Nord Sud Nord SudOuest Est
Nord Sud
Ouest Est
Boisement humide de frênes, d’aulnes et de chênes.
N
N
N
N
N
mmm
DécouvrirD couvrir
Découv ir
// étagement des différentes strates paysagères
A la découverte du patrimoine de la vallée des JallesParc des Jalles _ Bruges (33)
Extrait proposition d’aménagement sous la forme d’un parcours (individuel)
Oct 2013 - Janv 2014
cheminer
observerObserverObserver
CheminerCheminer
Parc DU fort blanc
N
Les continuités écologiques à l’épreuve du paysageCommunauté d’Agglomération du Niortais (CAN), secteur Ouest (paysage du Marais Poitevin et ses abords)
Extrait propositions d’aménagements (projet en binôme)
Mars - Juin 2015
1 Etat actuel
# Etat actuel
1
2
#
Grand Marais de Bessines
Marais de Saint Rémy
Voie ferrée
Fief de Bellevue Vallée sèche
de Torfou
sensibiliser au travers des pratiques quotidiennesRéhAbiLitER LA VOiE FERRéE COMME LiAisON éCOLOgiqUE Et sOCiALE
Actuellement dotée d’un patrimoine floristique riche mêlant la biodiversité du marais à celle du plateau, l’ancienne voie ferrée est un support indispensable dans lequel se créé des connections en terme de trame vertes et bleues. Après une analyse, la voie ferrée est déjà le support d’un projet de continuité écologique. D’autre part, sa position lui confère de nombreuses connexions avec des paysages variés : la sèvre Niortaise, le grand Marais de bessines, la Vallée sèche... Ainsi, un projet de découverte active via des points d’arrêts sur plusieurs situations de la voie ferrée est un prétexte pour maintenir en état le patrimoine environnemental qui s’y est développé tout en valorisant la pratique habitante. Les points de vues aménagés dotés de signalétiques s’inscrivent sur des pistes cyclables existantes et sont choisis de manière stratégique afin de faire communiquer au mieux les messages de sensibilisation.
plateau céréalierprairies bocagèreshameau La Petite Moucherie plateau céréalier plateau céréalier
hameau plateau céréalierprairies bocagères
plateau céréalierplateau céréalier
hameau plateau céréalierprairies bocagères
plateau céréalierplateau céréalier
plateau céréalierprairies bocagèreshameau La Petite Moucherie plateau céréalier plateau céréalier
plateau céréalier lotissements lotissements prairies bocagèresplateau céréalier
plateau céréalier
exPLoitation agricoLe
zone industrielle
plateau céréalier zone industrielle jardins partagés lotissements
RENFORCER LES CONTINUITÉS PAYSAGÈRES AUX INTERFACES ENTRE LES MARAIS MOUILLÉS ET LES PLATEAUX CULTIVÉS
On trouve, à la rencontre de ces deux entités, une diversité de contacts et de paysages qui peuvent alimenter notre démarche fondée sur la notion d’interface.Ces formes indiquent une méthode, une démarche : il y a eu repérage d’un site, puis de dynamiques et continuités en cours et enfin des propositions d’actions localisées.
Territoires d’actions répondant à la problématique suivante : Quels paysages imaginer pour un territoire ou l’agriculture conventionnelle est appelée à muter.
Créer un vallon agro-écologique entre marais et plateauDévelopper un maillage filtrant pour lutter contre les intrants agricolesGérer le développement des villes à la périphérie de NiortFavoriser les corridors écologiques dans un habitat linéaireRéhabiliter la voie ferrée comme liaison écologique et sociale
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*************
De même : Comment concilier évolution de l’urbanisation et continuités écologiques dans le marais poitevin ?
Face à un marais qui polarise toute l’attention, les plateaux agricoles environnants, mal reconnus, ne sont pas saisis comme des paysages à part entière.
1
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4
5
N
Les continuités écologiques à l’épreuve du paysage
Stopper l’extension d’urbanisation
VF
piste cyclable existante
VF
Les continuités écologiques à l’épreuve du paysageCommunauté d’Agglomération de Niortais (CAN), secteur Ouest (paysage du Marais Poitevin et ses abords)
Extrait propositions d’aménagements (projet en binôme)
Mars - Juin 2015
1
Création de continuités par la prolongation des haies bocagèresb
Création d’une continuité piétonne avec une plate-forme d’information au niveau de la voie ferrée
c
Conservation et densification de l’existanta
VF
Relier les espaces afin d’assurer le maintien des continuités écologiques en zone urbaine
Une balade botanique : informer et sensibiliser sur la diversité d’une friche
Création d’un parcours botanique sur une portion de l’ancienne voie ferrée
Buddleja davidii,«Échappée des jardins, souvent reconnue comme une plante invasive dans les friches périurbaines sur des milieux artificialisés...»
Création d’un belvédère sur le pont de la voie ferrée
2
VF VF VFVF
a b c d
Plan de gestion des haies à court et long terme
PROPOsER UN itiNéRAiRE POUR LEs PRAtiqUEs qUOtiDiENNEs AUx tRAVERs D’AxEs PéDEstREs Et CyCListEs ExistANts
3Projets en milieu urbain
: fiche analyse
: écoute /reprise son
: fermeture de la fenêtre
: fiche projet
: fiche explicative projet
: retour carte interactive
: agrandissement image
: lecture/reprise son
: vidéo
son église son église
son trajet Batcub
son marché des capucins
Rue du mirail
>> Bordeaux Soundscape invite selon un parcours à se questionner sur L’environnement sonore de la ville ; généralement une donnée justifiant la qualité d’un lieu tout en lui attribuant une texture ou une identité propre quelle soit nuisible comme agréable.
projet 1_ folie végétale[rive droite _ jardin botanique]
projet 2 _ jeux d’eau[rive droite _ place stalingrad]
projet 3 _ Quai symphonique[rive droite _ quai des queyries]
air/eau
son
sifflet
Le sujet traité dans ce module concernait la ville de bordeaux et plus particulièrement son centre ancien. L’approche du projet était libre. Nous étions par binôme. Nous avons choisi de travailler sur la paysage sonore de bordeaux.
bordeaux soundscape invite selon un parcours à se questionner sur l’environnement sonore de la ville ; généralement une donnée justifiant la qualité d’un lieu tout en lui attribuant une texture ou une identité propre quelle soit nuisible comme agréable. Le projet est finalisé sous la forme d’une carte interactive.
Big Data LandscapeBordeaux [RE]centres (33)
Extrait propositions d’aménagements : Parcours sonore (projet en binôme)
Sept 2013 - Dec 2014
Big Data LandscapeBordeaux [RE]centres (33)
Extrait propositions d’aménagements : Parcours sonore (projet en binôme)
Sept 2013 - Dec 2014
«FiC
hE
AN
ALy
sE»
«FiC
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PRO
JEt»
rive droite _ quai de la monnaie > quai ste croix16/11/201315:30
Tempo : Prestissimo
Caractère : Furioso
Phrasé : Staccaato
La vaste planéité du site est remodelée entre dômes et plaines végétalisés. La création de micro-reliefs contribue à la diminution des fluxs sonores discontinus émis par les automobilistes et le tramway.Des espaces simples qui exsudent une sensation de tranquillité même si l’environnement lui-même est utilisé de multiples façons naît ; les plaines deviennent un lieu de quiétude, de promenade, de détente et un lieu de jeu.
[rive gauche _ quai de la monnaie > quai sainte croix]
situé en limite sud de l’agglomération, autrefois ouvrier siège d’une vie sociale interne, le secteur a connu depuis une trentaine d’année une phase de déclin. Aujourd’hui, ce secteur dit du «delta vert» constitue la principale zone d’extension urbaine de la commune.
Ce programme s’accompagne donc d’une réflexion sur la gestion paysagère des lisières urbaines, interfaces entre quartiers résidentiels et espaces naturels.
Entre ville pavillonnaire, enclaves industrielles et espaces naturelsLe Dorat _Bègles (33)
Extrait analyse sensible (Projet en groupe de 3 étudiants)
Fev - Juin 2014
les transecs les limits differents entre la ville et la nature
n°1 du pavillionnaire au “sauvage”
n°2 mutation d’un quartier
n°3 brutalité industrielle
n°5 l’espace sous tension
n°6 lisière ambivalente
cartographie sensible sensations et perceptions
localisation du site connections principales
les transects de l’habité au végétal
Sophie Lataste Justine PonnelleOlivia StrolzLA LISIÈRE: EMBOÎTEMENT ENTRE BÂTI ET VÉGÉTAL?
n°4 le parc comme hall d’entrée
les transecs les limits differents entre la ville et la nature
n°1 du pavillionnaire au “sauvage”
n°2 mutation d’un quartier
n°3 brutalité industrielle
n°5 l’espace sous tension
n°6 lisière ambivalente
cartographie sensible sensations et perceptions
localisation du site connections principales
les transects de l’habité au végétal
Sophie Lataste Justine PonnelleOlivia StrolzLA LISIÈRE: EMBOÎTEMENT ENTRE BÂTI ET VÉGÉTAL?
n°4 le parc comme hall d’entrée
les transecs les limits differents entre la ville et la nature
n°1 du pavillionnaire au “sauvage”
n°2 mutation d’un quartier
n°3 brutalité industrielle
n°5 l’espace sous tension
n°6 lisière ambivalente
cartographie sensible sensations et perceptions
localisation du site connections principales
les transects de l’habité au végétal
Sophie Lataste Justine PonnelleOlivia StrolzLA LISIÈRE: EMBOÎTEMENT ENTRE BÂTI ET VÉGÉTAL?
n°4 le parc comme hall d’entrée
N
PASSERELLE ENTRE BÈGLES ANCIEN ET NOUVEAU
Axonométrie générale
Plan masse du quartier _ JOUR
Plan masse du quartier _ NUIT Typologies d’éclairage
1:500e
1:500e
Confortable, animée et fonctionnelle
PASSERELLE ENTRE BÈGLES ANCIEN ET NOUVEAU
Just
ine
Ponn
elle
C8 _
PHA
SE I
V24
/06/
2014
N
N
Revêtements de sol :
Béton doré layé avec rajouts de granit ou marbre ocre jaune, doré = granit italien avec des pigments de vert de souraïdePierre serpentine
Pavés lames 15x50cm, travertin Toscane blanc craie
Quadrillage en parallélogrammes : béton désactivé en ondes plus ou moins fortes
Fontaine : lame avec rythme gures abstraites et géométriques, référence Andy Goldworthy, sol personnel à partir d’un détail de photographie rythme de l’Estey
Route carrossable : goudron
Végétations :
Fraxinus ornus en alignement
Massif de Pins (Pinus pinaster, pinus sylvestris) avec en pied des graminées
Acer pseudoplatanus
Fraxinus excelsior
Massif de graminées (Penisetum, Stipa pennata)
Bande de fetuque (Festuca glauca)
Gazon
A
A’
B
B’C
C’
1
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5
Plan de détail 1:100e
Coupe voirie (CC’) 1:100e
Coupe Ouest_Est (BB’) 1:100e
Coupe Nord_Sud (AA’) 1:100e
Équipements publics
Espaces boisés humides préservés
Espace spor f
Place publique
100m
200m
300m
Équipements publics
Sta on de tramway
Sta on de tramway
N
Parc de Mussonville
PLACE PUBLIQUE
N
N
Schéma d'aménagement
Typologie d'habitat
Schéma des déplacements doux
Orientation des bâtis
Plan masse du quartier du DoratUn quartier solidaire et partagé
Calepinage et assainissement de la place
Un quartier solidaire et partagé
Un quartier fonctionnel
LandartAndy Goldsworthy
KÖNIG-HEINRICHPLATZ Duisburf (All) AGENCE TER
Motif imprimé YAMANOMAADRIENNE NEFF
Ensoleillement
Un quartier vivant et accessible
N
N
N
N
collectifsemi-collectifindividuel
collectif avec commerces au RDC
équipements publics
maillage piéton indirect
maillage piéton
piste cyclable
communication douce
voie routière principale
extension ligne tram C
Coupe de détail assise fosse
Détail de caniveau dans les barrettes de pavé
Détail du calepinage de la fontaine
NNN
Références
1.5%
1.5%
1.5%
3%
1.5%
1.5%
1.5%
1.5%
1.5%
1.5%
1.5%
1.5%
Entre ville pavillonnaire, enclaves industrielles et espaces naturelsLe Dorat _Bègles (33)
Proposition d’aménagement d’une place urbaine (Projet personnel) - Format original = 2 panneaux A0
Fev - Juin 2014
Revêtements de sol :
Béton doré layé avec rajouts de granit ou marbre ocre jaune, doré = granit italien avec des pigments de vert de souraïde
Pavés lames 15x50cm, travertin Toscane blanc craie
Quadrillage en rectangle 5x7m : béton désactivé en ondes plus ou moins fortes
Fontaine : jets d’eau plus ou moins diffus et continus
Route carrossable : goudron
Arrêt de tramway ligne C
Bassin avec roches qui permet son franchissement
Végétations :
Massif d’arbres (Erables, Cerisiers) avec en pied des graminées et des vivaces
Massif en contre-bas d’arbres en cépées avec en pied des graminées
Alignement d’arbres tiges (Fraxnus ornus)
Jardins privatifs
Noues très faibles avec végétation héliophile (vivaces et arbres conduits en tige)
Voie de tramway engazonnée
1
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I
II
III
IV
V
VIn0 10 50m
PlAN MAssE du QuARTIER dE l’ARENA
AXONOMETRIE GENERAlE
1:1000e
PlAN MAssE GéNéRAl n
AmenAgement de lA ZAC de FloirAC
Stratégie territoriale et projet en milieu urbainZAC _ Floirac (33)
Extrait proposition d’aménagement d’un quartier de la ZAC (Projet personnel)
Oct 2014 - Janv 2015
A A’
PlACe du mArChe
A’
A
PERsPECTIVE VERs lE QuARTIER du MARChéune place ouverte et conviviale organisée autour du parking paysagé
COuPE dE déTAIl AssIsE 1:50E
Coupe ouest_est (AA’) 1:200e
n
B B’
PERsPECTIVE dE lA PIsTE MulTIMOdAlEPour un accès direct et confortable
Coupe Nord_sud (BB’) 1:200E
B
B’
h’
le CArre des Arts
COuPEs NORd_sud 1:200E
PERsPECTIVE dEPuIs lE PATIO un quartier vivant, solidaire et partagé
I’
I’
I
I
COuPE dE déTAIl AssIsE 1:50E
h’
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Stratégie territoriale et projet en milieu urbainZAC _ Floirac (33)
Extrait proposition d’aménagement d’un quartier de la ZAC (Projet personnel)
Oct 2014 - Janv 2015
Stratégie territoriale et projet en milieu urbainMontalivet-les-bains (33)
Extrait proposition d’aménagement d’un quartier de la ZAC (Projet personnel)
Mars - Juin 2015
Fréquence d’utilisation
0 10 50m
Typologie usages
Coupe Ouest-Est (AA’)
HORS SAISON
PLEINE SAISON
EauEau présente en permanenceEau partiellement présente
Typologies bâtiesLogements intermédiairesLogements individuelsServices (commerces, café, restaurant)
Végétation
Forêt de pins Cœur d’îlot forestierPlacette avec continuum végétalGraminées (Carex, Stipa, Calamagrostis...)Graminées fond de noue
Accès et connexions
RouteLiaison douce piétonne et cyclablePromenade...
Accès voitures
Accès piétons et cycles
P
P
Quartier de la Pinède habitée
Composition urbaine
Des valeurs _ support de projet
Séquence 1 : Ambiance forestière
Séquence 2 : Intimité et bien-être
Séquence 3 :Chemin des découvertes
A LOUER
Restaurant
Café
Location de vélos
Parking relais
Logements
Détente
manifestionsévénementielles
Découverte/loisirs
CommercesPROJECTION DANS LE FUTUR (30 ANS)N
Un parc en raisonnance avec son temps
Ané
nomorphose
secte
ur des colonies
Cor
don dunaire
Den
ts creuses
Mar
ais de la Perge
Stratégie territoriale et projet en milieu urbainMontalivet-les-bains (33)
Extrait proposition d’aménagement d’un quartier de la ZAC (Projet personnel)
Mars - Juin 2015
// Une esplanade, lieu d’accueil, de manifestations événementielles
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IRE
Une trame adaptable
Chemin des découvertes : entre eau et exubérance végétale//
A A’
4Carnets de voyage
Voyage dans le LotLes causses du Quercy _ Cahors(24)
Extrait carnet de voyage
Mai 2013
3- la pente étant devenue un peu plus faible, le cours d’eau dépose de nouveau des alluvions formant une seconde terrasse
Luzech se situe à 20km en aval de Cahors est s’est développée dans un des méandres du Lot. Le relief dominant est marqué par une zone sommi-tale très horizontale : un plateau calcaire dans lequel s’inscrit la vallée du Lot et ses affluents. Le plateau est extrêment disséqué, les versants sont relativement redressés, l’alternance d’affluents et des vallées/val-lons secs déchiquètent le relief. La géomorphologie très complexe résulte d’érosions datant de la fin du quaternaire (15000 - 20000 ans). L’ensemble de ces constituants vont jouer un rôle primordial dans la structuration du paysage.
Luzech, dynamIQUES AGRAIRES ET URBAINES
1 - le cours d’eau s’écoule dans son lit et dépose des alluvionsFormation des terrasses
suite à l’alternance des période glaicières et interglacières.
Il y a 140 millions d’années, les eaux d’Aquitaine ont commencé à se retirer. Il a fallu de nombreuses décennies de décrue pour obtenir le paysage actuel des vallées et des plaines. Le Lot appartient aux cours d’eau dits «lents», c’est-à-dire que ses charges sédimen-taires sont fines engendrant une activité érosive lente.De nature très calcaire, les roches présentes autour du Lot sont très érodables. Ainsi, c’est un processus dynamique très lent et continuel où le cours d’eau va être déporté d’un versant à un autre. Le courant, déporté, va toujours arracher le méandre d’un côté puis déposer de l’autre par des dépôts alluvionnaires.Ce phénomène avec une orienta-tion qui ce déplace toujours vers l’aval contraint progressivement les affluents engendrant une orientation identique de toutes les vallées.
4- le cours d’eau recreuse ses deuxièmes dépôts ce qui forme de nouvelles terrasses.
2- il creuse ses dépôts d’alluvions et se forme une première terrassep
Erosion
Erosion
Dépôt
Dépôt
Sens du courant
Luzech
Polyculture vivrière au-tour des habitats(cérales, quelques vignes, verger)
Vignes sur les pentes
Vignes dans l’ensemble du lobe
murets délimitant les parcelles
parcelles vouées au pastoralisme
vignes sur les pentes
parcelles céréalières
anciens murets en pierre
vignes sur les parcelles
versants enfrichés à différents stades évolutifs
nouveaux habitats
Il y a 100 ans, les versants étaient exploités de façon très intensive ; très peu boisés , ils étaient voués au pastoralisme. Une multitude de parcelles dessinaient les versants abruptes et des chemins d’exploitation permettait leur accès.Les terrasses, grâce à leur planéité cantonnaient les activités agricoles (cultures céréalières), des dollines étaient créées afin d’assurer l’arrosage des parcelles.. Les pentes impropres à l’activité céréa-lières étaient occupées par les vignes ; de plus, la morphologie du sol facilitait l’écoulement des eaux propice à la production de «bon» vin.Les villes étaient concentrées dans les vallées avec une polyculture vivrière.
Aujourd’hui , c’est un paysage hérité qui s’offre à nous.Seules l’arboriculture et la viticulture sont canton-nées sur les espaces les plus plats : les terrasses et dans le lobe. Un changement d’exploitation des sols à entrainé un changement de paysage : les versants s’enfrichent suite à l’abandon du pastoralisme, le dé-placement des vignes à cause du phylloxéra...
Actuellement, le paysage est dans un état de tran-sition entre il y a des décennies et demain.
Le LOT
Le LOT
Voyage dans le Lot
Extrait carnet de voyage
Les causses du Quercy _ Cahors(24) Mai 2013
vignes sur les terrasses
Cevennes (forme concave)versants boisés suite à
un enfrichement
Luzech
ripisylve
coteau boisé
ancien habitat
parcelles labourées
Notre dame de l’île, ancienne chapelle des mariniers.
St Vicent Rive d’Or
versants concaves
vignes perpendiculaire au sens de la pente pour l’écoulement des eaux
vallée sèche = combe
Le LOT
Le panorama de la Croix de Cavanié (190m d’altitude), au sud du méandre du Lot, offre une vue à 160° sur un paysage agraire où la géomorphologie et l’histoire du lieu peuvent être lues. Ce paysage naît d’un hygo-système, une symbiose entre l’eau et le relief influançant sur l’organisation de l’espace agricole et du bâti.
Voyage dans le LotLes causses du Quercy _ Cahors(24)
Extrait carnet de voyage
Mai 2013
Voyage dans le Marransin
Extrait carnet de voyage
Le plateau landais (33) Mars 2013
Voyage dans le MarransinLe plateau landais (33)
Extrait carnet de voyage
Mars 2013
5Dessins personnels
A l’étranger.... en Italie...
Pyrénées, 09/2012
quinsac, 11/2013
briquetterie, la grève-sur-le-Mignon, 08/2013
En France....
Dans le marais poitevin....
Une palette végétale aux abords de la métropole bordelaise...