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Réalisé en Août 2015 - Saint Trojan les Bains - Île d’Oléron (17) P o r f o l i o © J u s t i n e P O N N E L L E _ 2 0 1 5 Etudiante en école de paysage (ENSAP Bx) 06 30 89 72 78 [email protected] VILLA RIMBAUD, appart H105, 39 rue Elie Lourmet 33140 VILLENAVE D’ORNON Adresse postale :

Portfolio _ Justine PONNELLE _ Etudiante en 4e année de Paysage (ENSAP Bx)

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Page 1: Portfolio _ Justine PONNELLE _ Etudiante en 4e année de Paysage (ENSAP Bx)

Réalisé en Août 2015 - Saint Trojan les Bains - Île d’Oléron (17)

Po

rfolio

© Justine PONNELLE _ 2015

Etudiante en école de paysage

(ENSAP Bx)

06 30 89 72 78

[email protected]

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VILLA RIMBAUD, appart H105, 39 rue Elie Lourmet33140 VILLENAVE D’ORNON

Adresse postale :

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Curriculum Vitae

Page 3: Portfolio _ Justine PONNELLE _ Etudiante en 4e année de Paysage (ENSAP Bx)

Etudiante en 4ème année de paysage à l’École Nationale Supérieure d’Architecture et de Paysage de Bordeaux (33).

BTSA Aménagements Paysagers option conception - LEGTA de Saint Herblain (44), mention Bien.

Bac Général série S-SVT, spécialité Physique-Chimie - La Rochelle (17).

Brevet des collèges - Marans (17), mention Bien.

3 semaines de stage au sein de la Communauté d’Agglomération (CDA) de La Rochelle, service aménagement et patrimoine, pôle études et conceptions.

5 semaines de stage au sein du Parc Naturel Régional (PNR) du Marais Poitevin à Coulon. Réalisation d’un projet de relavorisation environnementale de la phase DIAG à la phase PRO

13 semaines de stage en bureau d’études au sein de l’agence de PAYSAGE Interscène à Paris. Réalisation d’esquisses

Réalisation de documents techniques (coupes, élévations, plans masses) Métrés quantitatifs des ouvrages dessinés

2 semaines de stage en bureau d’études au sein de l’entreprise ISS Espaces Verts à Challans. Traitement des dossiers d’appel d’offre Réalisation de devis

Confection de plans de jardins manuellement et par informatique

2 semaines de stage de chantier de paysage dans l'entreprise ISS Espaces Verts à La Rochelle .

2 semaines de stage d’observation dans une clinique vétérinaire à La Rochelle.

Inventoriste spécialiste, équipe de Bordeaux et de La Rochelle au sein de la société IVALIS.

Inventoriste pour la société IVALIS (seulement quelques soirs par mois).

Agent de production (ramassage de melons) chez GE BBM FRUITS à Chaillé les Marais.

Agent d’entretien au sein de l’entreprise de nettoyage ATM à La Rochelle - Laleu.

Suite libre de droit OpenOffice, suite Microsoft, Google Sketchup, Autocad, InDesign, Photoshop, Illustrator.

Formations et diplômes2012-2015

2010-2012

2010

2007

Expériences professionnelles2014

2013

2011

Mars 2011

Octobre 2010

Octobre 2007

Depuis octobre 2014

Octobre à Juillet 2013

Été 2014

Été 2012 & 2013

Logiciels abordés

Centres d’intérêts

DiversPermis B, véhicule personnel, propre matériel informatique.

- Emplois annuels

- Stages

- Emplois saisonniers

Justine PONNELLE

Musique : piano, 5 ans de pratique en école de musiqueSports : - 10 ans de pratique de gymnastique artistique dont 7 ans en compétition (DIR et DC) - équitation : participation à 10 championnats de France (galop 7 validé depuis 2008) - natation (préparation pour l’obtention du Brevet National de Sécurité et de Sauvetage Aquatique = BNSSA)Loisirs : dessin/arts, cinéma, jardinage...

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Sommaire

Page 5: Portfolio _ Justine PONNELLE _ Etudiante en 4e année de Paysage (ENSAP Bx)

Extraits études de territoires

Extraits carnets de voyage

Dessins personnels

Projets en milieu urbain

Projets en milieu rural

1

2

3

4

5

Page 6: Portfolio _ Justine PONNELLE _ Etudiante en 4e année de Paysage (ENSAP Bx)

Études de territoires1

Page 7: Portfolio _ Justine PONNELLE _ Etudiante en 4e année de Paysage (ENSAP Bx)

Mita

ge u

rb

ain

Pays

age

agrai

re dans les bocages

25 km2

Bocage Vendéen (85)

Extrait, analyse des unités paysagères

2013

2

A 6-2 25km2 Justine PONNELLE, ENSAP Bx, 1ère année paysage 2013

3 3

UP3 _ Les plaines céréalières et viticoles

La topographie y étant assez plane, les cultures sont ici dites ouvertes car on y note l’absence de haies autour de chaque parcelle donnant aux vents un espace sans aspérités. Forêts et arbres cèdent la place à une vaste étendue de cultures céréalières. Seules quelques haies le long des routes secondaires persistent. Silôts et fermes isolées sont les uniques repères au milieu de ce paysage d’openfield. La culture des céréales domine, associée occasionnellement à un élevage bovin en périphérie de Pissotte. Un maillage de haies bocagères associé à des prairies entourent de toute part le village.

Pissotte, constitué selon le principe d’un village en étoile autour de la D938 ter domine à 80m d’altitude les plaines céréalières et les premiers contre-forts du bocage vendéen exposés plein sud. Ainsi, l’héritage du vignoble de Pissotte (fief vendéen de Pissotte) profite de l’ensoleillement particulier fa-vorable du sud-vendéen. Ce vignoble est chargé d’histoire puisque le terme «fief» provient du nom local de vignes plantées par les abbayes de l’époque médiévale. Ces quelques champs de vignes révèlent l’activité viticole autrefois très forte dans le paysage associé au village de Pissotte. Cette diminution vitivole met en avant l’évolution de l’utilisation des sols. Aujourd’hui, nous assitons à remembrement quasiment complet de ce paysage rural ; sans doute pour des questions fiancières.

Comme tous les villages du territoire, Pissotte et ses chefs lieux associés sont touchés par une extension urbaine massive à l’architecture standardisée.Depuis 2005, la D 206 crée une rupture dans les plaines céréalières. Cet axe de communication rapide permettant une jonction entre la D938 ter et l’A83, traverse entièrement cette unité.

UP2 _ Un héritage bocager en transition

Cette unité est définie tout d’abord par la rivière qui la traverse : la Ven-dée, facteur moteur de l’évolution et de la transformation du paysage. C’est un paysage rural fermé en pleine mutation. Deux types d’habitat ruraux sont ancrés au paysage : un habitat groupé avec des centres-bourg au noyau compact constituant des villages et un habitat dispersé matérialisé par des fermes isolées encore en activité, le long de la D104 en hauteur au milieu de leurs terres agricoles. Ce double système converge avec la dynamique agricole en pleine mutation.

Au pied de la forêt de Mervent, au dessus du village de l’Orbrie, le paysage agraire de bocage domine. De nombreuses petites parcelles d’herbage entiè-rement cloturées de haies occupent l’espace. Les prairies au relief les plus abruptes sont, petit à petit, colonisées par une végétation buissonnante et arbustive où différents stades évolutif d’enfrichement sont notables suite à l’abandon du pastoralisme. En aval du village, sur les vallons, la forme rectan-gulaire des parcelles et des fragments de haies les délimitant révèlent une ancienne activité viticole aujourd’hui remplacée par des prairies.

Autour Des Fontanelles, le fond des vallées est occupé par des parcelles agricoles qui ont subbit un remembrement. Avant il était question de parcelles d’herbage maintenant l’activité s’est transformée en polyculture spécialisée ( blés...). Ce changement d’utilisation du sol est expliqué par la mise en place de drainage.

Un autre témoin de la transformation du paysage est le mitage urbain. La création de lotissements autour des villages de l’Orbrie et des Fontanelles marque une urbanisation en développement. Les nouveaux propriétaires sas-tisfont leurs besoins : un espace autour de leur maison, c’est-à-dire aucune mitoyenneté, des vues imprenables sur le bocage vendéen. Les routes sont les vecteurs de ces nouvelles urbanisations à l’architecture standardisée en totale contracdition avec l’ancien bati. Entrée de l’Orbrie,

lotissements en cours de construction

Centre de l’Orbrie, un bâti ancien compact

Paysage agraire dans les bocages

Succession de plan : habitats récents, bocage, champs céréaliers

Fief vendéen sur les plaines de Pissotte

Champs céréaliers sur les plaines vendéennes

La Vendée

Route 2nd

Petites parcelles céréalièresPrairies avec un bocage dense

Prairies avec un bocage dense

Prairies avec bocage à mailles élargies

Mitage urbain de l’Orbrie

Mitage urbain de l’Orbrie

Parcelles céréalières

Coteau boisé

UP1 UP2S-W N-E

75

50

25

0m

Parcelles céréalières Parcelles céréalières Parcelles céréalièresvignes du fief de Pissotte

Exploitation agricole D 206

N-W S-E

100

75

50m

Centre de l’Orbrie, un bâti ancien compact

Un héritage bocager en transition

Au pied de la forêt de Mervent,

cette unité est définie tout d’abord par la rivière qui la traverse : la Vendée, facteur moteur de l’évolution et de la

transformation du paysage.C’est un paysage rural fermé en pleine

mutation. Deux types d’habitat ancrés au paysage dessinent le paysage d’autrefois : des centres-bourg au noyau compact et des fermes isolées encore en activité, le long de la D104 en hauteur au milieu de

leurs terrains agricoles.

Malgré tout, l’espace est majoritairement occupé par des prairies, des cultures céréalières

Un autre témoin de la transformation du paysage est le mitage urbain. La création de lotissements autour

des villages de l’Orbrie et des Fontanelles marque une urbanisation en développement.

Les nouveaux propriétaires satisfont leurs besoins : un espace autour de leur maison, c’est-à-dire aucune

mitoyenneté, des vues imprenables sur le bocage vendéen. Les routes sont les vecteurs de ces nouvelles urbanisations à l’architecture standardisée en totale contradiction avec

l’ancien bâti.

Les prairies au relief les plus abruptes sont, petit à petit, colonisées par une végétation buissonnante et arbustive où différents stades évolutif d’enfrichement

sont notables suite à l’abandon du pastoralisme. En aval du village, sur les vallons, la forme

rectangulaire des parcelles et des fragments de haies les délimitant révèle une

ancienne activité viticole aujourd’hui remplacée par une culture céréalière

de printemps (blé...).

au dessus du village de l’Orbrie, le paysage agraire de bocage domine.

De nombreuses petites parcelles d’herbage entièrement clôturées de haies occupent

l’espace.

Page 8: Portfolio _ Justine PONNELLE _ Etudiante en 4e année de Paysage (ENSAP Bx)

10Lecture paysagère du marais de Brouage

ROCHEFORT

MARENNES

ROCHEFORT

MARENNES

ROCHEFORT

MARENNES

L’eau, élément structurant du marais

Un ancien golfe de Saintongetraficmaritime

petits ports le long de la ligne de rivage tour de Broue

travauxd’assainissement

citadellede BrouageLe site de ce marais de Brouage est issu

du comblement du golfe de Saintonge qui se situait entre la Tour de Broue (commune de Saint-Sornin) et la place forte de Brouage. Il est essen ellement cons tué d’anciens marais salants aménagés entre le XI° et le XVI° siècle, qui ont été laissés à l’abandon pendant plus de 200 ans avant d’être reconver s en pâturages à par r du XIX° siècle. V VIIIe siècle XI XIIIe siècle XVIIe siècle aujourd’huiXVIe siècle

Le marais recouvre toute la surface de l’ancien golfe de Saintonge dont les rives con nentales correspondent aux coteaux qui les cernent aujourd’hui.La présence de nombreuses «prises» révèle une ancienne ac vité salicole qui a façonné le paysage au gré d’endiguements successifs.Actuellement, ces marais subissent des envasements inéluctables, moteur principal de la transforma on des marais salants en prés salés pour bovins.De vastes étendues de marais plats et gâts façonnent un ensemble de prairies à jas et à bosses formant des micro-reliefs qui animent la surface du marais. A cela s’ajoute une seconde structura on de l’espace avec un réseau complexe de fossés d’eau douce à saumâtre (environ 1500km).

ILE D’OLERON

ROCHEFORT

MOEZE

HIERS-BROUAGE

BROUAGE

ILE BORDEAUX

LOUBRESSE

BEAUGEAY

parcelles cul vées assainies par un réseau hydraulique très géométriquemarais plats et gâts entourés de réseaux hydrauliques (fossés, canaux...)

réseaux hydrauliques principaux

limite des marais de Brouage

prises

source : document modi é d’après la Direc on régionale de l’environnement Poitou-Charentes

Évolution du golfe de Saintonge

Mémoire 100 ansMarais de Brouage (17)

Extrait première lecture de paysage

Janvier 2014

Page 9: Portfolio _ Justine PONNELLE _ Etudiante en 4e année de Paysage (ENSAP Bx)

11

- Le fonc onnement hydraulique :

5KM0N

MARENNES

ROCHEFORT

BROUAGE

HIERS-BROUAGE

PONT L’ABBE D’ARNOULT

ST JUST LUZAC

ST AGNANT

BEAUGEAY

MOEZE

ILED’OLERON

Prise de la Maréchale

Bassin inondé RoselièreBoisement en limite de

parcelle Jas inondée

Chenal rec ligne de Brouage

Prés salés paturés

Canaux creusés tout autour de la citadelle de Brouage Boisement linéaire

BossisBoisement sur les coteaux de St

Jean d’Angle

Bras du chenal de Bolvio

Prés salés de Hiers-Brouage

Havre de Brouage

canal de Bridoire

canal du Pont l’Abbé d’Arnoult

canal de Broue

canal de Mérignac

La présence complémentaire d’un réseau hydraulique, de bassins en eau avec une salinité variable, de roselières, de prairies plus ou moins humides, de boisements sur le pourtour du marais forme un patrimoine riche et diversi é.Douce ou salée, l’eau a façonné ces paysages de marais. Toujours omniprésente, elle se fait plus forte au cœur de l’hiver inondant le creux des jas dont elle redessine la géométrie. Des lignes dorées de roseaux se détachent sur le vert-grisâtre des prairies et y révèle son parcours labyrinthique.

Les grands canaux rec lignes, facilement iden ables, servent de repère dans l’espace du marais.

4 principaux émissaires régissent l’espace :

canal de Broue :- permet d’évacuer une par e des eaux excédentaires hivernales.- réalimente en eau les marais environnants en période es vale.

canal de la Charente à la Seudre (= canal de Bridoire) : - collecteur principal.- permet la jonc on entre la rive gauche de la Charente et la rive droite de la Seudre à Marennes.- contribue à l’évacua on des eaux excédentaires hivernales. canal du Pont l’Abbé d’Arnoult :- par cipe à l’alimenta on en eau douce du collecteur principal (canal Charente-Seudre)

canal de Mérignac:- alimente et évacue les eaux de l’associa on syndicale de Marennes.

Carte du réseau hydraulique

Mémoire 100 ansMarais de Brouage (17)

Extrait première lecture de paysage

Janvier 2014

Page 10: Portfolio _ Justine PONNELLE _ Etudiante en 4e année de Paysage (ENSAP Bx)

16Lecture paysagère du marais de Brouage

Patrimoine architectural

- Les écarts

On observe des éléments bâ s de patrimoine rural dans les marais. Il s’agit de «cabanes» isolées dans les prés salés, le long des canaux.

Le réseau rou er dans les marais de Brouage est très minime à cause de mul ple contraintes naturelles dont les plus importantes sont : une al tude très basse et la proximité de l’océan (le marais est très souvent soumis aux inonda ons avec le va-et-vient des marées). La construc on de route demande donc beaucoup d’aménagements : des ponts pour traverser les nombreuses voies d’eau, la suréléva on du terrain naturel pour pallier au phénomène de submersion des routes.

- Un réseau rou er pauvre en raison des diverses contraintes liées au site

une immersion diffi cile dans le marais, un champ de vision rétréci causé par une végéta� on arbus� ve et arborée dispersée le long de la route et dans les prés salés

Coupe transversale de la route D3 sur digue, champ de vision obstrué par les haies présentes

le long de façon plus ou moins régulière

ÉcartCanalPrairie humide

/Prés salés Fossé

Prairie humide/Parcelle agricole

Coupe transversale de situation d’un écartrt

Écart de Malaise reconver en habita on permanente

Écart avec cessa on d’ac vité mais entretenu

Écart abandonné : ruine

Citadelle de Brouage

N

Écart de Malaise Écart en ruine

Mémoire 100 ansMarais de Brouage (17)

Extrait première lecture de paysage

Janvier 2014

Page 11: Portfolio _ Justine PONNELLE _ Etudiante en 4e année de Paysage (ENSAP Bx)

17

- Le parc ostréicole de Brouage

Au nord de la citadelle de Brouage, le parc ostréicole s’étend tout le long du chenal de Brouage joignant le village ostréicole aux parcs à huîtres situés le long du rivage atlan que. De part son organisa on et ses caractéris ques typologiques, le village ostréicole cons tue un pôle dissocié de la citadelle. Les bassins ostréicoles se trouvent dans le prolongement de chaque cabane de pêcheur.

A

A’

Cabane ostréicole «typique»

Coupe transversale du village ostréicole de Brouage

Bâ ments ostréicoles de nouvelle généra on

Parc à huîtres de Brouage

A A’

Bassins ostréicoles Bassins ostréicolesDégorgeoire

Chenal de Brouage

FosséRoute sur digueBâ ment

ostréicole

PARC A HUÎTRES

PARC A HUÎTRES

PARC A HUÎTRES

CHENAL DE

BROUAGE

PARC A HUÎTRES

Carte du parc ostréicole

Mémoire 100 ansMarais de Brouage (17)

Extrait première lecture de paysage

Janvier 2014

Page 12: Portfolio _ Justine PONNELLE _ Etudiante en 4e année de Paysage (ENSAP Bx)

Un atlas pratique des paysagesDu plateau landais au Bec d’Ambes (33)

Extrait story-board (Projet en groupe de 5 étudiants)

Sept 2014 - Janv 2015

Groupe 6 - Justine - Morgane - Lucie - Hugo - Maxime - C9-B - EnsapBx - 2015

/// Dossier C9-b"un atlas pratique des paysages" /// Préambule

Approche et principes

Nous sommes partis du constat que la forme du réseau hydrographique joue un rôle majeur dans la forme des paysages qui l’entourent. À la plus large échelle de temps, l’eau suit et façonne le relief, en parcourant les paysages de diverses manières : nappes souterraines, eaux de surfaces captives ou libres, fleuves, rivières… De part son absence ou son abondance, l’eau a ainsi souvent déterminé les implantations agricoles qui en dépendent.

Les agriculteurs ne sont pas cependant, les seuls acteurs dépendants de la ressource en eau. En effet, l’eau est à la croisée de nombreux usages et enjeux (alimentation en eau potable, loisirs, zones humides, pollutions, gestion des crues, disponibilité des nappes, etc…), et cette multiplicité peut générer des tensions, ou des difficultés à s’accorder pour les différents acteurs du territoire. Parallèlement il existe des lieux où la ressource en eau n’est pas / plus problématique.

Territoire

Agriculture

Eau potableBiodiversité

Concurence

Adaptation

Loisirs

Conflits

Caractéristiques de systèmes paysagers

Consensus

Acteurs

Risques

EAU

1/ Rappel de la démarche

Les conflits liés à l’eau racontent les paysages

Notre démarche a reposé sur la relation étroite qui existe entre les tensions et/ ou les situations positives et leur paysage. Nous avons supposé que le décryptage de ces situations pouvait nous permettre de caractériser et de comprendre les paysages dans lesquels elles s’inscrivent. Par ailleurs, si des conflits liés à l’eau sont communs à de nombreux territoires, selon nous d’autres peuvent être plus localisés et inhérents à la forme du paysage dans lequel ils se trouvent. Dans un second temps, Nous avons souhaité mettre en dialogue ces situations afin de révéler et de dissocier différents systèmes paysagers, et constituer le matériau nécessaire à la fabrication de l’Atlas.

Un atlas «ludique» des paysages

Nous avons souhaité réaliser un atlas pratique sous la forme d’un storyboard afin de pouvoir croiser les discours de nos différents interlocuteurs.

Commune Cestas

Habitant

Yohan JourdainChef d’explotation des 3 lagunes

Thomas LarrieuxChambre départementale d’agriculture Spécialiste Irrigation

Thierry DUSSENTYGarde marais Syndicat des marais de Montferrand et président de l’asso les Amis de Montferrand

Xavier DE SAINT LEGERCéréalier, propriétaire exploitant

MmeCAMBLONHabitante

du Bec d’Ambès

Jean Luc MONTELChasseur et directeur de l’association les Sauva-giniers des marais de Montferrand

Mr EOCHES.I.J.A.L.A.G.

Brunot Degrissac (SMEGREG, animateur SAGE nappe pro-fonde)

Cécile Callas CUB direction Nature

Pascal TartaryChargé de mission CREN

Olivier AuroyResponsable production chez Planasa

Mr et Mme CamblonPrésident Syndicat des Marais et viti-culteurs à la retraite

Régionale

Échelle géographiqued'influence

Échelle spatiale d'influence

Départementale

Communale et/ou intercommunale

Locale

Jean-Jacques Chef d’exploitation SARL Domaine de Saint Jean d’Illac

Jerôme FolinChef d’exploitation viticole

Cartographie évolutive des acteurs

Philippe JEANNEForestier, Direction du

développement , Alliance Forêt Bois

Page 13: Portfolio _ Justine PONNELLE _ Etudiante en 4e année de Paysage (ENSAP Bx)

Nous décidons de suivre ses conseils et nous partons à la rencontre de plusieurs exploitants à Cestas, au Barp et à Saint-Jean-d’Illac, dans le quart Sud-Ouest de bordeaux. Des producteurs de maïs, de légumes, de bulbes, d’asperges… Et à notre étonnement de Ginkgo biloba!

MMMMHHH,MAis Y a pas de

problème ici

ALLER, C’est ti-par !

On peut passer par là, qu’est-ce que vous en

dites ?

Nous parlons des nappes d’eau dans le sol, des cultures présentes dans les environs de Bordeaux, du réchauffement climatique et du fait que le régime hydrique de la Gironde ne devrait pas trop changer dans les prochaines décennies.

Là vous voyez, ce sont des Parcelles de carottes. Si c’est aussi lisse, c’est qu’on a injecté un gaz dans

le sol pour le désinfecter. Le sol a ensuite été lissé pour éviter que le

gaz ne s’échappe trop vite.

Je vous conseille d’allez voir ces

gens là.

Ici on cultive du ginkgo !!!

Là c’est fantastique, il y a les plus grandes cultures de légumes industrielles de

france!

Devant nous se trouve un paysage d’openfield. Nous distinguons à peine les pins à l’horizon.

Pour débuter notre Atlas, nous avons appelé Thomas Larrieu, responsable du service irrigation de la chambre d’agriculture girondine. Il allait pouvoir nous orienter sur différents conflits ou situations positives portés à sa connaissance sur le territoire objet de l’atlas.Il a accepté notre demande de rendez-vous et nous nous sommes rendus à la chambre départementale située en face des entrepôts Lainé, à Bordeaux.

Venez me voir à la chambre d’agriculture

Chambre départementale d’agriculture

Soulac

Hossegor

Nérac

Triangle landais

Vous avez un trésor sous vos pieds !!

Le Triangle landais est un territoire particulièrement adapté à une agriculture industrielle.

Notre premier arrêt se fait au domaine des Trois Lagunes, sur la commune de Cestas.Nous arrivons par la D1010, pour rencontrer le chef de culture, Yohann Jourdin, qui nous attend au milieu des champs pour nous présenter son exploitation spécialisée dans des cultures non permanentes.

Nous sommes accueillis par Yohann Jourdain, chef de culture aux Trois Lagunes.

Je suis responsable de 750 ha de Surface agricole utile. On fait du maïs, des carottes, des haricots

verts mais aussi des bulbes.je suis le chef de

culture ici!

Vous ne pouvez voir ici qu’une seule des trois parties de

l’exploitation, elle regroupe plusieurs parcelles.

Les lagunes sont probablement apparues à la fin de la dernière glaciation, lorsque les

sables apportés par le vent ont recouvert ce qui deviendra les landes de Gascogne.

De petites lentilles de glace se seraient formées sur un substrat mal drainé, lors de la dernière phase de mise en place du voile éolien du Sable

des Landes.

Le saviez vous ?

Lors du réchauffement qui a suivi, la glace accumulée, et désormais recouverte de sable, aurait fondu, entraînant un effondrement du

sol et la création de petites mares circulaires qui marquent ainsi des déficits ponctuels de

sédimentation éolienne très localisés

Le domaine des Trois Lagunes porte ce nom car des lagunes étaient présentes à l’origine. Elles ont été comblées pour per-mettre une mécanisation plus aisée des grandes parcelles qui composent cette exploitation.

Réseaux hydrographique et parcellaire sont intimement liés, la forme particulière des parcelles correspond à la capacité d’arrosage des pivots.

Les cultures sont cernées par des forêts d’exploitation. Un boisement de feuillus correspondant à un ancien airial a été préservé. Un réseau de fossés assure le drainage des parcelles cultivées en hiver, tandis que de grands pivots permettent l’irrigation des parcelles en été.

Pivotcultures de Maïs irriguées

cultures de carottes

lagune fossé

fossé fossé

Exploitation de pinsfosséboisement de feuillus

Nous avons mis en place une rotation

des cultures sur cinq ans, pour limiter

l’appauvrissement des sols

Les cultures nécessitent une gestion de l’eau particulière, drainage en hiver et irrigation en été.

Hiver /// drainage La couche d’alios, un mélange argilo-sableux ferreux et imperméable présent à faible profondeur, empêche l’eau de s’infiltrer en hiver. Les parcelles s’engorgent et ont besoin d’être drainées par de nombreux fossés doublés de tuyaux enterrés dans les champs. Ce réseau alimente les cours d’eau qui parcourent le territoire.

Eté /// irrigation L’eau, qui s’accumule en hiver à cause de la couche d’alios, forme une nappe affleurante qui a son utilité en été. Il existe de nombreux points de forage dans la nappe de surface pour alimenter les pivots d’arrosage.L’eau de cette nappe, très ferrugineuse et trop exposée aux intrants liés au cultures, est impropre à la consommation humaine ; elle est uniquement utilisée pour l’irrigation et constitue un stock quasiment inépuisable pour l’agriculture puisque la nappe est réalimentée par les précipitations en hiver.

Evacuation vers les cours d’eau

Remontée de la nappe phréatique

Arrosage avec l’eau de la nappe de surface

Fossé commun à plusieurs types d’exploitants

accumulation de déchets végétaux/érosion

Le fer présent dans l’eau d’arrosage peut néanmoins poser des problèmes aux producteurs, Olivier Auroy, directeur d’exploitation chez Darbonne nous explique pourquoi.

Darbonne est un pépiniériste situé au Barp, un peu plus loin sur la D1010. Il s’agit d’une filiale de Planasa, un des leaders européens du secteur fruitier. Spécialisé dans la multiplication et la croissance de cultures pluri-annuelles comme les fraises, les framboises ou les myrtilles, Darbonne produit aussi des asperges et du maïs.

Aujourd’hui, l’abandon occasionnel de l’entretien des fossés par les forestiers, qui n’ont pas le même intérêt que les agriculteurs au drainage de leurs parcelles, peut gripper le système hydographique et amener à un engorgement de tout ou partie de certaines parcelles.

De nombreuses cultures nécessitent un système d’arrosage par goutte à goutte. Comme il y a moins de débit et de pression que pour l’arrosage par pivot, le fer s’accumule et peut boucher les têtes d’aspersion.

Le matériel se corrode très vite alors nous sommes

obligés de filtrer l’eau afin d’enlever 85% du fer qu’elle contient. Voici nos cuves de

déferrisation.

Nous sommes ici, vous ne pourvez voir qu’une partie de l’exploitation

Voilà les autres parcelles

Engrais vert

Désinfection

Compost

Désin

fect

ion

CArotte

Haricots verts

Maïs

Maïs

Maïs

Lis

Tulipes

1

2

3

4

5

Par exemple, si des carottes sont semées sur une parcelle la première année,

elle sera engraissée après récolte pour accueillir des haricots verts la seconde

année. Le sol sera ensuite désinfecté et des bulbes (tulipes/lis) ou du maïs

seront cultivés la troisième année. Les quatrième et cinquième années, le maïs sera cultivé avant que le sol soit à

nouveau désinfecté.

Planasa

Les trois LAgunes

Remontée de l’eau par capilarité

Le saviez vous ?Les parcelles sont parfois mitées de mouillères.

Sur un périmètre restreint, le sol est en permanence humide à cause d’une concentration importante d’argile

entre la couche d’alios et la surface. L’argile a en effet une très bonne capacité de rétention et

l’eau contenue dans la nappe de surface remonte par capillarité en continu.

Ce phénomène, différent de celui des lagunes, peut poser un souci pour l’agriculture ; le sol, lourd et

humide, nuit au développement racinaire en même temps qu’il empêche un passage aisé des machines. Les ornières

profondes qui en découlent aggravent encore la situation pour les cultures.

Notre visite de Darbonne terminée, nous voilà en route pour le domaine de Saint-Jean-d’Illac, plus au Nord. C’est là-bas que le Ginkgo biloba est intensivement cultivé à des fins thérapeutiques.

Avec d’immenses serres de multiplication qui couvrent plus de 13 hectares, le paysage de l’exploitation est différent de celui des Trois Lagunes.

mais ils sont où les ginkgos ?! Elle est où

la forêt toute jaune en automne ?!!!

Lorsque nous passons le portail du domaine, nous sommes tous un peu interloqués par le paysage qui s’offre à nous. Il n’y a pas de forêt mais de grands champs vert pâle qui commencent à franchement tirer vers le jaune.Nous longeons les parcelles de ginkgo qui sont séparées du chemin carrossable par de grands fossés en U afin d’atteindre les bâtiments visibles un peu plus loin.

Dans son bureau, Jean-Jacques nous explique que c’est la feuille qui intéresse particulièrement les entreprises pharmaceutiques, elle contient un principe vasodilatateur utilisé dans certains traitements pour le coeur.

Montrez-moi votre carte, que je vous situe les parcelles…Il y a 250 hectares ici (au domaine de Saint-Jean-d’Illac - ndlr), et 200 à Captieux, plus au Sud. Vous

avez pas Captieux sur votre carte ?

On avait pas prévu d’aller si loin au

Sud…

Les rangs de Ginkgo biloba ont été plantés dans les années 70, les pieds présents aujourd’hui sont toujours les mêmes. Le domaine ne fait pas de multiplication par bouture, ni de semis ; le Ginkgo biloba est particulièrement résistant et il n’y a presque pas eu de perte.

Comme il s’agissait d’une culture très singulière et encore méconnue, des tests avaient été effectués ailleurs en France, en Allemagne et même aux Etats-Unis. C’est sur le plateau landais et en Amérique du Nord que l’expérience a le mieux marché. Il s’agit des seules plantations de Ginkgo biloba hors de Chine.

M.Ginkgo nous montre une photographie aérienne accrochée au mur, elle date du début des années 80.

Le ginkgo a besoin d’être drainé en hiver et arrosé par pivot en été, au même titre que les autres cultures que nous avons pu observer. Il est cultivé sur billons comme les asperges et la régularité des plantations en rangs serrés fait penser à un vignoble.

Comme les feuilles doivent être transformées pour la pharmacopée après séchage, le désherbage entre les rangs est mécanique, les engrais minéraux sont raisonnés et il n’y a aucun pesticide. Le Ginkgo n’a de toute façon pas de ravageur en particulier, mais une culture monospécifique intensive comme celle-ci comporte toujours un risque. Ces dernières années, la grêle et les aléas climatiques ont tout de même favorisé l’apparition de prédateurs sur les pieds fragilisés et les gestionnaires du domaine de Saint-Jean-d’Illac envisagent de réhabiliter les lagunes afin de restaurer un peu de biodiversité au sein de l’exploitation et tenter d’équilibrer le rapport entre ravageurs et auxiliaires de culture.

Nous taillons tous les ans les rangs de Ginkgo biloba afin de favoriser des rameaux aux

bourgeons rapprochés qui produiront beaucoup de feuillage. Les plants sont légérement rabattus pendant 5 ans puis complétement recépés au sixième hiver. On ne laisse qu’un ou

deux tire-sève.

Vous voyez, il y a des endroits où ça ne poussait pas bien. Ce sont d’anciennes lagunes et le

Ginkgo n’aime pas avoir les racines noyées dans l’eau. On a essayé de combler les lagunes mais ça n’a

pas marché. Aujourd’hui on exploite même plus ces endroits.

Nous devons assainir les marécages de Gascogne

grâce à la plantation de plein de petits pins partout

partout partout!!

La plantation de pins a commencé dès le XVIIIème siècle pour fixer les dunes littorales qui menaçaient certaines localités. Il faudra attendre le Second empire pour que la plantation se généralise suite à la loi du 19 juin 1857. La plantation de pins maritimes dans l’intérieur des terres, où la lande est humide, était présentée comme indispensable pour “assainir les marécages et améliorer les conditions d’hygiène”.

Pour en savoir plus sur les exploitations, nous terminons notre «tour des acteurs» par un entretien avec Philippe Jeanne, qui travaille à la direction développement sylviculture à la coopérative forestière Alliance Forêts Bois, à Cestas-Pierroton.

Il nous raconte l’histoire du paysage forestier des Landes de Gascogne, et comment il est exploité aujourd’hui.

Le pin était exploité pour le gemmage, “l’or blanc” des Landes de Gascogne servant alors à produire de l’essence de thérebentine et de la colophane, deux dérivés indispensables à la révolution industrielle.

La plantation massive des pins a entraîné une inversion paysagère (ci-dessus) ; les airiaux plantés de chênes (habitations groupées et cultures vivrières) constituaient jusqu’alors un “paysage fermé” au milieu des landes rases et humides. Ils deviennent par la suite des clairières entourées d’un boisement dense de Pins maritimes. Les bergers ont alors abandonné leurs échasses pour se convertir en gemmeurs.

L’étude d’un périmètre restreint du plateau landais nous a permis, au travers des rencontres avec les différents acteurs, de comprendre les mécanismes qui régissent et forment les paysages de tout l’Ouest bordelais. Nous avons ainsi pu aborder les différentes composantes paysagères, et les mettre en lien pour identifier un système paysager.

STORYBOARD PLATEAU LANDAIS

pour ceux qui ne le savent pas,ça c’est du pin

maritime

À droite au premier plan, l’un des réservoirs stockant l’eau qui alimente les serres visibles à l’arrière-plan. L’ensemble de l’exploitation est parcouru de fossés tel que celui présent sur la photo.

Après un point sur notre itinéraire à la sortie de l’autoroute, nous voyons les dernières zones industrielles implantées le long de la quatre-voies céder rapidement la place à la forêt des landes. Les rangs serrés de Pinus pinaster défilent derrière les fenêtres de la voiture et de grandes parcelles agricoles courent parfois jusqu’à l’horizon.

Drainage des parcelles versles fossés

Baisse de la nappe de surface par pompage et deficit hydrique en été

couche d’alios

Pinus Pinaster

cestas

d1010

Couche d’alios

Eau disponible pour irriguer

Sols sableux propices aux cultures

Centrale de déferrisation

réservoir d’eau déferrisée

à l’intérieur de la centrale...

Pompes de forage

rampe d’arrosage sur pivotrangs de ginkgo

CULTURESUR BILLONS

CHEMIN D’EXPLOITATIONFOSSÉ EN U

Acteur paysagiste

Si les paysages du plateau landais sont ponctués de nombreuses parcelles agricoles ou horticoles, la quasi totalité des surfaces est dédiée à la sylviculture Industrielle et monospécifique elle aussi, la production de Pin maritime est la plus importante d’Europe et constitue la principale composante paysagère de l’Ouest bordelais.

la forêt des landes est complêtement artificielle, mais le pin se plaît très bien dans ce type de sol,

regardez !

Le saviez vous ?

Lande mésophile lande humide

Malgré la dominance d’une seule espèce, on trouve en réalité plusieurs milieux qui nuancent le paysage selon l’hygrométrie des sols. Certains végétaux présents sous les pins sont indicateurs de cette humidité. La fougère aigle - Pteridium aquilinum est caractéristique de la lande mésophile alors que la molinie bleue - Molinia caerulea envahit le sous-bois des landes humides.

AU temps des airiaux après plantation des pins

surfaces agricoles

forêt d’exploitation

réseau hydrographique

parcelle de pins arrivés à maturité

jeunes pinscultures

mixtes sur pivot

parcelle la-bourée

coupe franche

fossé de drainage

chemin d’exploitation

pare-feulotissement périurbain

Bâtiments d’exploitation

zone industrielle

forêt mixte chêne et pin

lotissements périurbains

forêt mixte pin et chêne

jeune pinède

openfield

pinède

serres et parcelle horticole

TO BE CONTINUED.. .

DIRECTED BY

HUGO LEVERELUCIE GYSELINCK

MORGANE PIEDJOUJACJUSTINE PONNELLEMAXIME FOUCARD

Le socle, constitué de sols sableux où l’eau ne s’infiltre pas, a dû être adapté par l’homme pour être utilisé. L’absence de relief entraîne un maillage dense de fossés, de cours d’eau, ou encore de lagunes, qui traduit la présence de la nappe de surface. Les paysages, souvent traversés, offrent une alternance de pleins, la forêt de pins, et de vides, les vastes openfieds de cultures sur pivot. Le morcellement du territoire par le réseau hydrographique n’est en réalité que peu perceptible et il faut entrer dans les paysages pour en saisir les nuances. La totalité des surfaces (forestières et agricoles) est intensivement exploitée mais la présence de l’eau et de micro reliefs explique les différences de végétation sous les pins autant que la multitude des usages.Les nombreux acteurs présents et les différents éléments abordés grâce à eux font que ce territoire est particulièrement intéressant à étudier selon notre approche. Ce document est censé leur permettre, en mettant en relation leurs discours, de mieux comprendre le regard de chacun.

Molinia caerulea

Un atlas pratique des paysagesDu plateau landais au Bec d’Ambes (33)

Extrait story-board (Projet en groupe de 5 étudiants)

Sept 2014 - Janv 2015

Nous décidons de suivre ses conseils et nous partons à la rencontre de plusieurs exploitants à Cestas, au Barp et à Saint-Jean-d’Illac, dans le quart Sud-Ouest de bordeaux. Des producteurs de maïs, de légumes, de bulbes, d’asperges… Et à notre étonnement de Ginkgo biloba!

MMMMHHH,MAis Y a pas de

problème ici

ALLER, C’est ti-par !

On peut passer par là, qu’est-ce que vous en

dites ?

Nous parlons des nappes d’eau dans le sol, des cultures présentes dans les environs de Bordeaux, du réchauffement climatique et du fait que le régime hydrique de la Gironde ne devrait pas trop changer dans les prochaines décennies.

Là vous voyez, ce sont des Parcelles de carottes. Si c’est aussi lisse, c’est qu’on a injecté un gaz dans

le sol pour le désinfecter. Le sol a ensuite été lissé pour éviter que le

gaz ne s’échappe trop vite.

Je vous conseille d’allez voir ces

gens là.

Ici on cultive du ginkgo !!!

Là c’est fantastique, il y a les plus grandes cultures de légumes industrielles de

france!

Devant nous se trouve un paysage d’openfield. Nous distinguons à peine les pins à l’horizon.

Pour débuter notre Atlas, nous avons appelé Thomas Larrieu, responsable du service irrigation de la chambre d’agriculture girondine. Il allait pouvoir nous orienter sur différents conflits ou situations positives portés à sa connaissance sur le territoire objet de l’atlas.Il a accepté notre demande de rendez-vous et nous nous sommes rendus à la chambre départementale située en face des entrepôts Lainé, à Bordeaux.

Venez me voir à la chambre d’agriculture

Chambre départementale d’agriculture

Soulac

Hossegor

Nérac

Triangle landais

Vous avez un trésor sous vos pieds !!

Le Triangle landais est un territoire particulièrement adapté à une agriculture industrielle.

Notre premier arrêt se fait au domaine des Trois Lagunes, sur la commune de Cestas.Nous arrivons par la D1010, pour rencontrer le chef de culture, Yohann Jourdin, qui nous attend au milieu des champs pour nous présenter son exploitation spécialisée dans des cultures non permanentes.

Nous sommes accueillis par Yohann Jourdain, chef de culture aux Trois Lagunes.

Je suis responsable de 750 ha de Surface agricole utile. On fait du maïs, des carottes, des haricots

verts mais aussi des bulbes.je suis le chef de

culture ici!

Vous ne pouvez voir ici qu’une seule des trois parties de

l’exploitation, elle regroupe plusieurs parcelles.

Les lagunes sont probablement apparues à la fin de la dernière glaciation, lorsque les

sables apportés par le vent ont recouvert ce qui deviendra les landes de Gascogne.

De petites lentilles de glace se seraient formées sur un substrat mal drainé, lors de la dernière phase de mise en place du voile éolien du Sable

des Landes.

Le saviez vous ?

Lors du réchauffement qui a suivi, la glace accumulée, et désormais recouverte de sable, aurait fondu, entraînant un effondrement du

sol et la création de petites mares circulaires qui marquent ainsi des déficits ponctuels de

sédimentation éolienne très localisés

Le domaine des Trois Lagunes porte ce nom car des lagunes étaient présentes à l’origine. Elles ont été comblées pour per-mettre une mécanisation plus aisée des grandes parcelles qui composent cette exploitation.

Réseaux hydrographique et parcellaire sont intimement liés, la forme particulière des parcelles correspond à la capacité d’arrosage des pivots.

Les cultures sont cernées par des forêts d’exploitation. Un boisement de feuillus correspondant à un ancien airial a été préservé. Un réseau de fossés assure le drainage des parcelles cultivées en hiver, tandis que de grands pivots permettent l’irrigation des parcelles en été.

Pivotcultures de Maïs irriguées

cultures de carottes

lagune fossé

fossé fossé

Exploitation de pinsfosséboisement de feuillus

Nous avons mis en place une rotation

des cultures sur cinq ans, pour limiter

l’appauvrissement des sols

Les cultures nécessitent une gestion de l’eau particulière, drainage en hiver et irrigation en été.

Hiver /// drainage La couche d’alios, un mélange argilo-sableux ferreux et imperméable présent à faible profondeur, empêche l’eau de s’infiltrer en hiver. Les parcelles s’engorgent et ont besoin d’être drainées par de nombreux fossés doublés de tuyaux enterrés dans les champs. Ce réseau alimente les cours d’eau qui parcourent le territoire.

Eté /// irrigation L’eau, qui s’accumule en hiver à cause de la couche d’alios, forme une nappe affleurante qui a son utilité en été. Il existe de nombreux points de forage dans la nappe de surface pour alimenter les pivots d’arrosage.L’eau de cette nappe, très ferrugineuse et trop exposée aux intrants liés au cultures, est impropre à la consommation humaine ; elle est uniquement utilisée pour l’irrigation et constitue un stock quasiment inépuisable pour l’agriculture puisque la nappe est réalimentée par les précipitations en hiver.

Evacuation vers les cours d’eau

Remontée de la nappe phréatique

Arrosage avec l’eau de la nappe de surface

Fossé commun à plusieurs types d’exploitants

accumulation de déchets végétaux/érosion

Le fer présent dans l’eau d’arrosage peut néanmoins poser des problèmes aux producteurs, Olivier Auroy, directeur d’exploitation chez Darbonne nous explique pourquoi.

Darbonne est un pépiniériste situé au Barp, un peu plus loin sur la D1010. Il s’agit d’une filiale de Planasa, un des leaders européens du secteur fruitier. Spécialisé dans la multiplication et la croissance de cultures pluri-annuelles comme les fraises, les framboises ou les myrtilles, Darbonne produit aussi des asperges et du maïs.

Aujourd’hui, l’abandon occasionnel de l’entretien des fossés par les forestiers, qui n’ont pas le même intérêt que les agriculteurs au drainage de leurs parcelles, peut gripper le système hydographique et amener à un engorgement de tout ou partie de certaines parcelles.

De nombreuses cultures nécessitent un système d’arrosage par goutte à goutte. Comme il y a moins de débit et de pression que pour l’arrosage par pivot, le fer s’accumule et peut boucher les têtes d’aspersion.

Le matériel se corrode très vite alors nous sommes

obligés de filtrer l’eau afin d’enlever 85% du fer qu’elle contient. Voici nos cuves de

déferrisation.

Nous sommes ici, vous ne pourvez voir qu’une partie de l’exploitation

Voilà les autres parcelles

Engrais vert

Désinfection

Compost

Désin

fect

ion

CArotte

Haricots verts

Maïs

Maïs

Maïs

Lis

Tulipes

1

2

3

4

5

Par exemple, si des carottes sont semées sur une parcelle la première année,

elle sera engraissée après récolte pour accueillir des haricots verts la seconde

année. Le sol sera ensuite désinfecté et des bulbes (tulipes/lis) ou du maïs

seront cultivés la troisième année. Les quatrième et cinquième années, le maïs sera cultivé avant que le sol soit à

nouveau désinfecté.

Planasa

Les trois LAgunes

Remontée de l’eau par capilarité

Le saviez vous ?Les parcelles sont parfois mitées de mouillères.

Sur un périmètre restreint, le sol est en permanence humide à cause d’une concentration importante d’argile

entre la couche d’alios et la surface. L’argile a en effet une très bonne capacité de rétention et

l’eau contenue dans la nappe de surface remonte par capillarité en continu.

Ce phénomène, différent de celui des lagunes, peut poser un souci pour l’agriculture ; le sol, lourd et

humide, nuit au développement racinaire en même temps qu’il empêche un passage aisé des machines. Les ornières

profondes qui en découlent aggravent encore la situation pour les cultures.

Notre visite de Darbonne terminée, nous voilà en route pour le domaine de Saint-Jean-d’Illac, plus au Nord. C’est là-bas que le Ginkgo biloba est intensivement cultivé à des fins thérapeutiques.

Avec d’immenses serres de multiplication qui couvrent plus de 13 hectares, le paysage de l’exploitation est différent de celui des Trois Lagunes.

mais ils sont où les ginkgos ?! Elle est où

la forêt toute jaune en automne ?!!!

Lorsque nous passons le portail du domaine, nous sommes tous un peu interloqués par le paysage qui s’offre à nous. Il n’y a pas de forêt mais de grands champs vert pâle qui commencent à franchement tirer vers le jaune.Nous longeons les parcelles de ginkgo qui sont séparées du chemin carrossable par de grands fossés en U afin d’atteindre les bâtiments visibles un peu plus loin.

Dans son bureau, Jean-Jacques nous explique que c’est la feuille qui intéresse particulièrement les entreprises pharmaceutiques, elle contient un principe vasodilatateur utilisé dans certains traitements pour le coeur.

Montrez-moi votre carte, que je vous situe les parcelles…Il y a 250 hectares ici (au domaine de Saint-Jean-d’Illac - ndlr), et 200 à Captieux, plus au Sud. Vous

avez pas Captieux sur votre carte ?

On avait pas prévu d’aller si loin au

Sud…

Les rangs de Ginkgo biloba ont été plantés dans les années 70, les pieds présents aujourd’hui sont toujours les mêmes. Le domaine ne fait pas de multiplication par bouture, ni de semis ; le Ginkgo biloba est particulièrement résistant et il n’y a presque pas eu de perte.

Comme il s’agissait d’une culture très singulière et encore méconnue, des tests avaient été effectués ailleurs en France, en Allemagne et même aux Etats-Unis. C’est sur le plateau landais et en Amérique du Nord que l’expérience a le mieux marché. Il s’agit des seules plantations de Ginkgo biloba hors de Chine.

M.Ginkgo nous montre une photographie aérienne accrochée au mur, elle date du début des années 80.

Le ginkgo a besoin d’être drainé en hiver et arrosé par pivot en été, au même titre que les autres cultures que nous avons pu observer. Il est cultivé sur billons comme les asperges et la régularité des plantations en rangs serrés fait penser à un vignoble.

Comme les feuilles doivent être transformées pour la pharmacopée après séchage, le désherbage entre les rangs est mécanique, les engrais minéraux sont raisonnés et il n’y a aucun pesticide. Le Ginkgo n’a de toute façon pas de ravageur en particulier, mais une culture monospécifique intensive comme celle-ci comporte toujours un risque. Ces dernières années, la grêle et les aléas climatiques ont tout de même favorisé l’apparition de prédateurs sur les pieds fragilisés et les gestionnaires du domaine de Saint-Jean-d’Illac envisagent de réhabiliter les lagunes afin de restaurer un peu de biodiversité au sein de l’exploitation et tenter d’équilibrer le rapport entre ravageurs et auxiliaires de culture.

Nous taillons tous les ans les rangs de Ginkgo biloba afin de favoriser des rameaux aux

bourgeons rapprochés qui produiront beaucoup de feuillage. Les plants sont légérement rabattus pendant 5 ans puis complétement recépés au sixième hiver. On ne laisse qu’un ou

deux tire-sève.

Vous voyez, il y a des endroits où ça ne poussait pas bien. Ce sont d’anciennes lagunes et le

Ginkgo n’aime pas avoir les racines noyées dans l’eau. On a essayé de combler les lagunes mais ça n’a

pas marché. Aujourd’hui on exploite même plus ces endroits.

Nous devons assainir les marécages de Gascogne

grâce à la plantation de plein de petits pins partout

partout partout!!

La plantation de pins a commencé dès le XVIIIème siècle pour fixer les dunes littorales qui menaçaient certaines localités. Il faudra attendre le Second empire pour que la plantation se généralise suite à la loi du 19 juin 1857. La plantation de pins maritimes dans l’intérieur des terres, où la lande est humide, était présentée comme indispensable pour “assainir les marécages et améliorer les conditions d’hygiène”.

Pour en savoir plus sur les exploitations, nous terminons notre «tour des acteurs» par un entretien avec Philippe Jeanne, qui travaille à la direction développement sylviculture à la coopérative forestière Alliance Forêts Bois, à Cestas-Pierroton.

Il nous raconte l’histoire du paysage forestier des Landes de Gascogne, et comment il est exploité aujourd’hui.

Le pin était exploité pour le gemmage, “l’or blanc” des Landes de Gascogne servant alors à produire de l’essence de thérebentine et de la colophane, deux dérivés indispensables à la révolution industrielle.

La plantation massive des pins a entraîné une inversion paysagère (ci-dessus) ; les airiaux plantés de chênes (habitations groupées et cultures vivrières) constituaient jusqu’alors un “paysage fermé” au milieu des landes rases et humides. Ils deviennent par la suite des clairières entourées d’un boisement dense de Pins maritimes. Les bergers ont alors abandonné leurs échasses pour se convertir en gemmeurs.

L’étude d’un périmètre restreint du plateau landais nous a permis, au travers des rencontres avec les différents acteurs, de comprendre les mécanismes qui régissent et forment les paysages de tout l’Ouest bordelais. Nous avons ainsi pu aborder les différentes composantes paysagères, et les mettre en lien pour identifier un système paysager.

STORYBOARD PLATEAU LANDAIS

pour ceux qui ne le savent pas,ça c’est du pin

maritime

À droite au premier plan, l’un des réservoirs stockant l’eau qui alimente les serres visibles à l’arrière-plan. L’ensemble de l’exploitation est parcouru de fossés tel que celui présent sur la photo.

Après un point sur notre itinéraire à la sortie de l’autoroute, nous voyons les dernières zones industrielles implantées le long de la quatre-voies céder rapidement la place à la forêt des landes. Les rangs serrés de Pinus pinaster défilent derrière les fenêtres de la voiture et de grandes parcelles agricoles courent parfois jusqu’à l’horizon.

Drainage des parcelles versles fossés

Baisse de la nappe de surface par pompage et deficit hydrique en été

couche d’alios

Pinus Pinaster

cestas

d1010

Couche d’alios

Eau disponible pour irriguer

Sols sableux propices aux cultures

Centrale de déferrisation

réservoir d’eau déferrisée

à l’intérieur de la centrale...

Pompes de forage

rampe d’arrosage sur pivotrangs de ginkgo

CULTURESUR BILLONS

CHEMIN D’EXPLOITATIONFOSSÉ EN U

Acteur paysagiste

Si les paysages du plateau landais sont ponctués de nombreuses parcelles agricoles ou horticoles, la quasi totalité des surfaces est dédiée à la sylviculture Industrielle et monospécifique elle aussi, la production de Pin maritime est la plus importante d’Europe et constitue la principale composante paysagère de l’Ouest bordelais.

la forêt des landes est complêtement artificielle, mais le pin se plaît très bien dans ce type de sol,

regardez !

Le saviez vous ?

Lande mésophile lande humide

Malgré la dominance d’une seule espèce, on trouve en réalité plusieurs milieux qui nuancent le paysage selon l’hygrométrie des sols. Certains végétaux présents sous les pins sont indicateurs de cette humidité. La fougère aigle - Pteridium aquilinum est caractéristique de la lande mésophile alors que la molinie bleue - Molinia caerulea envahit le sous-bois des landes humides.

AU temps des airiaux après plantation des pins

surfaces agricoles

forêt d’exploitation

réseau hydrographique

parcelle de pins arrivés à maturité

jeunes pinscultures

mixtes sur pivot

parcelle la-bourée

coupe franche

fossé de drainage

chemin d’exploitation

pare-feulotissement périurbain

Bâtiments d’exploitation

zone industrielle

forêt mixte chêne et pin

lotissements périurbains

forêt mixte pin et chêne

jeune pinède

openfield

pinède

serres et parcelle horticole

TO BE CONTINUED.. .

DIRECTED BY

HUGO LEVERELUCIE GYSELINCK

MORGANE PIEDJOUJACJUSTINE PONNELLEMAXIME FOUCARD

Le socle, constitué de sols sableux où l’eau ne s’infiltre pas, a dû être adapté par l’homme pour être utilisé. L’absence de relief entraîne un maillage dense de fossés, de cours d’eau, ou encore de lagunes, qui traduit la présence de la nappe de surface. Les paysages, souvent traversés, offrent une alternance de pleins, la forêt de pins, et de vides, les vastes openfieds de cultures sur pivot. Le morcellement du territoire par le réseau hydrographique n’est en réalité que peu perceptible et il faut entrer dans les paysages pour en saisir les nuances. La totalité des surfaces (forestières et agricoles) est intensivement exploitée mais la présence de l’eau et de micro reliefs explique les différences de végétation sous les pins autant que la multitude des usages.Les nombreux acteurs présents et les différents éléments abordés grâce à eux font que ce territoire est particulièrement intéressant à étudier selon notre approche. Ce document est censé leur permettre, en mettant en relation leurs discours, de mieux comprendre le regard de chacun.

Molinia caerulea

Commune Cestas

Habitant

Yohan JourdainChef d’explotation des 3 lagunes

Thomas LarrieuxChambre départementale d’agriculture Spécialiste Irrigation

Thierry DUSSENTYGarde marais Syndicat des marais de Montferrand et président de l’asso les Amis de Montferrand

Xavier DE SAINT LEGERCéréalier, propriétaire exploitant

MmeCAMBLONHabitante

du Bec d’Ambès

Jean Luc MONTELChasseur et directeur de l’association les Sauva-giniers des marais de Montferrand

Mr EOCHES.I.J.A.L.A.G.

Brunot Degrissac (SMEGREG, animateur SAGE nappe pro-fonde)

Cécile Callas CUB direction Nature

Pascal TartaryChargé de mission CREN

Olivier AuroyResponsable production chez Planasa

Mr et Mme CamblonPrésident Syndicat des Marais et viti-culteurs à la retraite

Régionale

Échelle géographiqued'influence

Échelle spatiale d'influence

Départementale

Communale et/ou intercommunale

Locale

Jean-Jacques Chef d’exploitation SARL Domaine de Saint Jean d’Illac

Jerôme FolinChef d’exploitation viticole

Cartographie évolutive des acteurs

Philippe JEANNEForestier, Direction du

développement , Alliance Forêt Bois

Gingko b i lobaArbre aux 40 écus

Page 14: Portfolio _ Justine PONNELLE _ Etudiante en 4e année de Paysage (ENSAP Bx)

2Projets en milieu rural

Page 15: Portfolio _ Justine PONNELLE _ Etudiante en 4e année de Paysage (ENSAP Bx)

La parcelle dite «Pré de la Grave» île artificielle anciennement cultivée de luzerne et plantée d’arbres de hautes tiges dans sa partie ouest est accessible par deux écluses et une voie goudronnée ; lieu assez fréquenté par les marandais.

Revalorisation environnementale du pré de la GraveCommune de Marans (17)

Photos-montages

Juillet 2013

AVANT

AVANT

Perspective vers la pointe ouest de l’île

chemin d’expression libre serpentant entre la roselière et le parc à moutons

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Motivée pour conduire une action de restauration paysagère, la commune de Marans a sollicité le Parc Naturel Régional du Marais Poitevin pour élaborer et mettre en œuvre un projet de valorisation environnementale. N

Page 16: Portfolio _ Justine PONNELLE _ Etudiante en 4e année de Paysage (ENSAP Bx)

Ce projet vise à recréer des liens entre les différents espaces aussi divers soient-ils. C’est au travers de la valorisation du patrimoine naturel et culturel du site que ces liens sont tissés. Lieu où l’eau est omniprésente, celle-ci sert de fils conducteur tout au long du parcours.

Le décor: Patrimoine paysager et culturel

Le Parc du Fort Blanc

L’eau, patrimoine paysager

Urbanisation et routes ceinturent la vallée des Jalles

Vallée des Jalles

Parc Majolan

Vallée maraîchère

Un site qui s’inscrit dans une succession de parcs élaborés ou en cours de traitementÉtagement des diff érentes strates paysagères

Réserve naturelle des marais de Bruges

Bois de Bordeaux

Lac de Bordeaux

La Garonne

Parc oral

Un parc inscrit dans une coulée verte

Un patrimoine paysager et culturel au coeur de la vallée des Jalles

Parc Majolan

Réserve naturelle de Bruges

Vallée maraîchère

Parc sportif

Parc oral

Golf de Bordeaux

Bois de

Bordeaux

Bordeaux lac

Aménagement pour créer des vues

LEGENDE :

Cheminement piéton à raccorder aux pistes cyclables

Pistes cyclables existantes

Piste cyclable Bordeaux-Lacanau

Éléments constitutifs du paysage

// Un patrimoine écologique : zone humide

// Un patrimoine paysager et historique // Un patrimoine écologique : une diversité d’arbres remarquables

// Un patrimoine historique & maritime

Reconnaissance d’un patrimoine paysager// Un patrimoine historique, agricole, culturel et écologique

Le Golf de Bordeaux

Forteresse médiévale de Blanquefort

Prairie

Digue Jalle du Sable

Un patrimoine architectural au coeur de prairies et de boisements humides

Situé en point haut, la forteresse domine la vallée Un terrain remanié suite à l’implantation de la Zone Industrielle Une barrière visuelle causée par une exploitation sur-intensive du sol

Boisement humide

Un système agropastoral autour des Jalles

zone de pincement

La jallère

Boisement humide d’enfrichement

Cabane de pêche traditionnel le

Le lac de la Hutt e, un paysage relique d’une ancienne gravière

Le tunnel végétal de la digue de la Jallère

Ancienne gravière

Lisière arborée

Digue longeant la Jallère

Rive peu végétalisée Alignement de Chênes remarquables entre le Bois et la Réserve

Un bois situé à l’interface entre la Réserve Nautrelle et le bois de BordeauxUne ancienne gravière en bordure de la Réserve Naturelle

La frênaie de Bretous

Une bétulaie remarquable

Bois humide impénétrable

Fossé ceinturant le bois

Prairie appartenant à edf

Digue

Bétulaie

GaronneLisière arborée humide

Aire d’extraction des sols

0 1km

1km0

itué en point haut la forteresse domine la vallée

n système agropastoral autour des Jalles

Nord Sud Nord SudOuest Est

Nord Sud

Ouest Est

Boisement humide de frênes, d’aulnes et de chênes.

N

N

N

N

N

mmm

UN PAtRiMOiNE PAysAgER Et CULtUREL AU CœUR DE LA VALLéE DEs JALLEs

A la découverte du patrimoine de la vallée des JallesParc des Jalles _ Bruges (33)

Extrait première lecture de paysage (en groupe de 3 étudiants)

Oct 2013 - Janv 2014

Le décor: Patrimoine paysager et culturel

Le Parc du Fort Blanc

L’eau, patrimoine paysager

Urbanisation et routes ceinturent la vallée des Jalles

Vallée des Jalles

Parc Majolan

Vallée maraîchère

Un site qui s’inscrit dans une succession de parcs élaborés ou en cours de traitementÉtagement des diff érentes strates paysagères

Réserve naturelle des marais de Bruges

Bois de Bordeaux

Lac de Bordeaux

La Garonne

Parc oral

Un parc inscrit dans une coulée verte

Un patrimoine paysager et culturel au coeur de la vallée des Jalles

Parc Majolan

Réserve naturelle de Bruges

Vallée maraîchère

Parc sportif

Parc oral

Golf de Bordeaux

Bois de

Bordeaux

Bordeaux lac

Aménagement pour créer des vues

LEGENDE :

Cheminement piéton à raccorder aux pistes cyclables

Pistes cyclables existantes

Piste cyclable Bordeaux-Lacanau

Éléments constitutifs du paysage

// Un patrimoine écologique : zone humide

// Un patrimoine paysager et historique // Un patrimoine écologique : une diversité d’arbres remarquables

// Un patrimoine historique & maritime

Reconnaissance d’un patrimoine paysager// Un patrimoine historique, agricole, culturel et écologique

Le Golf de Bordeaux

Forteresse médiévale de Blanquefort

Prairie

Digue Jalle du Sable

Un patrimoine architectural au coeur de prairies et de boisements humides

Situé en point haut, la forteresse domine la vallée Un terrain remanié suite à l’implantation de la Zone Industrielle Une barrière visuelle causée par une exploitation sur-intensive du sol

Boisement humide

Un système agropastoral autour des Jalles

zone de pincement

La jallère

Boisement humide d’enfrichement

Cabane de pêche traditionnel le

Le lac de la Hutt e, un paysage relique d’une ancienne gravière

Le tunnel végétal de la digue de la Jallère

Ancienne gravière

Lisière arborée

Digue longeant la Jallère

Rive peu végétalisée Alignement de Chênes remarquables entre le Bois et la Réserve

Un bois situé à l’interface entre la Réserve Nautrelle et le bois de BordeauxUne ancienne gravière en bordure de la Réserve Naturelle

La frênaie de Bretous

Une bétulaie remarquable

Bois humide impénétrable

Fossé ceinturant le bois

Prairie appartenant à edf

Digue

Bétulaie

GaronneLisière arborée humide

Aire d’extraction des sols

0 1km

1km0

itué en point haut la forteresse domine la vallée

n système agropastoral autour des Jalles

Nord Sud Nord SudOuest Est

Nord Sud

Ouest Est

Boisement humide de frênes, d’aulnes et de chênes.

N

N

N

N

N

mmm

DécouvrirD couvrir

Découv ir

// étagement des différentes strates paysagères

Page 17: Portfolio _ Justine PONNELLE _ Etudiante en 4e année de Paysage (ENSAP Bx)

A la découverte du patrimoine de la vallée des JallesParc des Jalles _ Bruges (33)

Extrait proposition d’aménagement sous la forme d’un parcours (individuel)

Oct 2013 - Janv 2014

cheminer

observerObserverObserver

CheminerCheminer

Parc DU fort blanc

N

Page 18: Portfolio _ Justine PONNELLE _ Etudiante en 4e année de Paysage (ENSAP Bx)

Les continuités écologiques à l’épreuve du paysageCommunauté d’Agglomération du Niortais (CAN), secteur Ouest (paysage du Marais Poitevin et ses abords)

Extrait propositions d’aménagements (projet en binôme)

Mars - Juin 2015

1 Etat actuel

# Etat actuel

1

2

#

Grand Marais de Bessines

Marais de Saint Rémy

Voie ferrée

Fief de Bellevue Vallée sèche

de Torfou

sensibiliser au travers des pratiques quotidiennesRéhAbiLitER LA VOiE FERRéE COMME LiAisON éCOLOgiqUE Et sOCiALE

Actuellement dotée d’un patrimoine floristique riche mêlant la biodiversité du marais à celle du plateau, l’ancienne voie ferrée est un support indispensable dans lequel se créé des connections en terme de trame vertes et bleues. Après une analyse, la voie ferrée est déjà le support d’un projet de continuité écologique. D’autre part, sa position lui confère de nombreuses connexions avec des paysages variés : la sèvre Niortaise, le grand Marais de bessines, la Vallée sèche... Ainsi, un projet de découverte active via des points d’arrêts sur plusieurs situations de la voie ferrée est un prétexte pour maintenir en état le patrimoine environnemental qui s’y est développé tout en valorisant la pratique habitante. Les points de vues aménagés dotés de signalétiques s’inscrivent sur des pistes cyclables existantes et sont choisis de manière stratégique afin de faire communiquer au mieux les messages de sensibilisation.

plateau céréalierprairies bocagèreshameau La Petite Moucherie plateau céréalier plateau céréalier

hameau plateau céréalierprairies bocagères

plateau céréalierplateau céréalier

hameau plateau céréalierprairies bocagères

plateau céréalierplateau céréalier

plateau céréalierprairies bocagèreshameau La Petite Moucherie plateau céréalier plateau céréalier

plateau céréalier lotissements lotissements prairies bocagèresplateau céréalier

plateau céréalier

exPLoitation agricoLe

zone industrielle

plateau céréalier zone industrielle jardins partagés lotissements

RENFORCER LES CONTINUITÉS PAYSAGÈRES AUX INTERFACES ENTRE LES MARAIS MOUILLÉS ET LES PLATEAUX CULTIVÉS

On trouve, à la rencontre de ces deux entités, une diversité de contacts et de paysages qui peuvent alimenter notre démarche fondée sur la notion d’interface.Ces formes indiquent une méthode, une démarche : il y a eu repérage d’un site, puis de dynamiques et continuités en cours et enfin des propositions d’actions localisées.

Territoires d’actions répondant à la problématique suivante : Quels paysages imaginer pour un territoire ou l’agriculture conventionnelle est appelée à muter.

Créer un vallon agro-écologique entre marais et plateauDévelopper un maillage filtrant pour lutter contre les intrants agricolesGérer le développement des villes à la périphérie de NiortFavoriser les corridors écologiques dans un habitat linéaireRéhabiliter la voie ferrée comme liaison écologique et sociale

*************

*************

De même : Comment concilier évolution de l’urbanisation et continuités écologiques dans le marais poitevin ?

Face à un marais qui polarise toute l’attention, les plateaux agricoles environnants, mal reconnus, ne sont pas saisis comme des paysages à part entière.

1

2

3

4

5

N

Page 19: Portfolio _ Justine PONNELLE _ Etudiante en 4e année de Paysage (ENSAP Bx)

Les continuités écologiques à l’épreuve du paysage

Stopper l’extension d’urbanisation

VF

piste cyclable existante

VF

Les continuités écologiques à l’épreuve du paysageCommunauté d’Agglomération de Niortais (CAN), secteur Ouest (paysage du Marais Poitevin et ses abords)

Extrait propositions d’aménagements (projet en binôme)

Mars - Juin 2015

1

Création de continuités par la prolongation des haies bocagèresb

Création d’une continuité piétonne avec une plate-forme d’information au niveau de la voie ferrée

c

Conservation et densification de l’existanta

VF

Relier les espaces afin d’assurer le maintien des continuités écologiques en zone urbaine

Une balade botanique : informer et sensibiliser sur la diversité d’une friche

Création d’un parcours botanique sur une portion de l’ancienne voie ferrée

Buddleja davidii,«Échappée des jardins, souvent reconnue comme une plante invasive dans les friches périurbaines sur des milieux artificialisés...»

Création d’un belvédère sur le pont de la voie ferrée

2

VF VF VFVF

a b c d

Plan de gestion des haies à court et long terme

PROPOsER UN itiNéRAiRE POUR LEs PRAtiqUEs qUOtiDiENNEs AUx tRAVERs D’AxEs PéDEstREs Et CyCListEs ExistANts

Page 20: Portfolio _ Justine PONNELLE _ Etudiante en 4e année de Paysage (ENSAP Bx)
Page 21: Portfolio _ Justine PONNELLE _ Etudiante en 4e année de Paysage (ENSAP Bx)

3Projets en milieu urbain

Page 22: Portfolio _ Justine PONNELLE _ Etudiante en 4e année de Paysage (ENSAP Bx)

: fiche analyse

: écoute /reprise son

: fermeture de la fenêtre

: fiche projet

: fiche explicative projet

: retour carte interactive

: agrandissement image

: lecture/reprise son

: vidéo

son église son église

son trajet Batcub

son marché des capucins

Rue du mirail

>> Bordeaux Soundscape invite selon un parcours à se questionner sur L’environnement sonore de la ville ; généralement une donnée justifiant la qualité d’un lieu tout en lui attribuant une texture ou une identité propre quelle soit nuisible comme agréable.

projet 1_ folie végétale[rive droite _ jardin botanique]

projet 2 _ jeux d’eau[rive droite _ place stalingrad]

projet 3 _ Quai symphonique[rive droite _ quai des queyries]

air/eau

son

sifflet

Le sujet traité dans ce module concernait la ville de bordeaux et plus particulièrement son centre ancien. L’approche du projet était libre. Nous étions par binôme. Nous avons choisi de travailler sur la paysage sonore de bordeaux.

bordeaux soundscape invite selon un parcours à se questionner sur l’environnement sonore de la ville ; généralement une donnée justifiant la qualité d’un lieu tout en lui attribuant une texture ou une identité propre quelle soit nuisible comme agréable. Le projet est finalisé sous la forme d’une carte interactive.

Big Data LandscapeBordeaux [RE]centres (33)

Extrait propositions d’aménagements : Parcours sonore (projet en binôme)

Sept 2013 - Dec 2014

Page 23: Portfolio _ Justine PONNELLE _ Etudiante en 4e année de Paysage (ENSAP Bx)

Big Data LandscapeBordeaux [RE]centres (33)

Extrait propositions d’aménagements : Parcours sonore (projet en binôme)

Sept 2013 - Dec 2014

«FiC

hE

AN

ALy

sE»

«FiC

hE

PRO

JEt»

rive droite _ quai de la monnaie > quai ste croix16/11/201315:30

Tempo : Prestissimo

Caractère : Furioso

Phrasé : Staccaato

La vaste planéité du site est remodelée entre dômes et plaines végétalisés. La création de micro-reliefs contribue à la diminution des fluxs sonores discontinus émis par les automobilistes et le tramway.Des espaces simples qui exsudent une sensation de tranquillité même si l’environnement lui-même est utilisé de multiples façons naît ; les plaines deviennent un lieu de quiétude, de promenade, de détente et un lieu de jeu.

[rive gauche _ quai de la monnaie > quai sainte croix]

Page 24: Portfolio _ Justine PONNELLE _ Etudiante en 4e année de Paysage (ENSAP Bx)

situé en limite sud de l’agglomération, autrefois ouvrier siège d’une vie sociale interne, le secteur a connu depuis une trentaine d’année une phase de déclin. Aujourd’hui, ce secteur dit du «delta vert» constitue la principale zone d’extension urbaine de la commune.

Ce programme s’accompagne donc d’une réflexion sur la gestion paysagère des lisières urbaines, interfaces entre quartiers résidentiels et espaces naturels.

Entre ville pavillonnaire, enclaves industrielles et espaces naturelsLe Dorat _Bègles (33)

Extrait analyse sensible (Projet en groupe de 3 étudiants)

Fev - Juin 2014

les transecs les limits differents entre la ville et la nature

n°1 du pavillionnaire au “sauvage”

n°2 mutation d’un quartier

n°3 brutalité industrielle

n°5 l’espace sous tension

n°6 lisière ambivalente

cartographie sensible sensations et perceptions

localisation du site connections principales

les transects de l’habité au végétal

Sophie Lataste Justine PonnelleOlivia StrolzLA LISIÈRE: EMBOÎTEMENT ENTRE BÂTI ET VÉGÉTAL?

n°4 le parc comme hall d’entrée

les transecs les limits differents entre la ville et la nature

n°1 du pavillionnaire au “sauvage”

n°2 mutation d’un quartier

n°3 brutalité industrielle

n°5 l’espace sous tension

n°6 lisière ambivalente

cartographie sensible sensations et perceptions

localisation du site connections principales

les transects de l’habité au végétal

Sophie Lataste Justine PonnelleOlivia StrolzLA LISIÈRE: EMBOÎTEMENT ENTRE BÂTI ET VÉGÉTAL?

n°4 le parc comme hall d’entrée

les transecs les limits differents entre la ville et la nature

n°1 du pavillionnaire au “sauvage”

n°2 mutation d’un quartier

n°3 brutalité industrielle

n°5 l’espace sous tension

n°6 lisière ambivalente

cartographie sensible sensations et perceptions

localisation du site connections principales

les transects de l’habité au végétal

Sophie Lataste Justine PonnelleOlivia StrolzLA LISIÈRE: EMBOÎTEMENT ENTRE BÂTI ET VÉGÉTAL?

n°4 le parc comme hall d’entrée

N

Page 25: Portfolio _ Justine PONNELLE _ Etudiante en 4e année de Paysage (ENSAP Bx)

PASSERELLE ENTRE BÈGLES ANCIEN ET NOUVEAU

Axonométrie générale

Plan masse du quartier _ JOUR

Plan masse du quartier _ NUIT Typologies d’éclairage

1:500e

1:500e

Confortable, animée et fonctionnelle

PASSERELLE ENTRE BÈGLES ANCIEN ET NOUVEAU

Just

ine

Ponn

elle

C8 _

PHA

SE I

V24

/06/

2014

N

N

Revêtements de sol :

Béton doré layé avec rajouts de granit ou marbre ocre jaune, doré = granit italien avec des pigments de vert de souraïdePierre serpentine

Pavés lames 15x50cm, travertin Toscane blanc craie

Quadrillage en parallélogrammes : béton désactivé en ondes plus ou moins fortes

Fontaine : lame avec rythme gures abstraites et géométriques, référence Andy Goldworthy, sol personnel à partir d’un détail de photographie rythme de l’Estey

Route carrossable : goudron

Végétations :

Fraxinus ornus en alignement

Massif de Pins (Pinus pinaster, pinus sylvestris) avec en pied des graminées

Acer pseudoplatanus

Fraxinus excelsior

Massif de graminées (Penisetum, Stipa pennata)

Bande de fetuque (Festuca glauca)

Gazon

A

A’

B

B’C

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1

1

2

2

3

3

4

4

5

5

Plan de détail 1:100e

Coupe voirie (CC’) 1:100e

Coupe Ouest_Est (BB’) 1:100e

Coupe Nord_Sud (AA’) 1:100e

Équipements publics

Espaces boisés humides préservés

Espace spor f

Place publique

100m

200m

300m

Équipements publics

Sta on de tramway

Sta on de tramway

N

Parc de Mussonville

PLACE PUBLIQUE

N

N

Schéma d'aménagement

Typologie d'habitat

Schéma des déplacements doux

Orientation des bâtis

Plan masse du quartier du DoratUn quartier solidaire et partagé

Calepinage et assainissement de la place

Un quartier solidaire et partagé

Un quartier fonctionnel

LandartAndy Goldsworthy

KÖNIG-HEINRICHPLATZ Duisburf (All) AGENCE TER

Motif imprimé YAMANOMAADRIENNE NEFF

Ensoleillement

Un quartier vivant et accessible

N

N

N

N

collectifsemi-collectifindividuel

collectif avec commerces au RDC

équipements publics

maillage piéton indirect

maillage piéton

piste cyclable

communication douce

voie routière principale

extension ligne tram C

Coupe de détail assise fosse

Détail de caniveau dans les barrettes de pavé

Détail du calepinage de la fontaine

NNN

Références

1.5%

1.5%

1.5%

3%

1.5%

1.5%

1.5%

1.5%

1.5%

1.5%

1.5%

1.5%

Entre ville pavillonnaire, enclaves industrielles et espaces naturelsLe Dorat _Bègles (33)

Proposition d’aménagement d’une place urbaine (Projet personnel) - Format original = 2 panneaux A0

Fev - Juin 2014

Page 26: Portfolio _ Justine PONNELLE _ Etudiante en 4e année de Paysage (ENSAP Bx)

Revêtements de sol :

Béton doré layé avec rajouts de granit ou marbre ocre jaune, doré = granit italien avec des pigments de vert de souraïde

Pavés lames 15x50cm, travertin Toscane blanc craie

Quadrillage en rectangle 5x7m : béton désactivé en ondes plus ou moins fortes

Fontaine : jets d’eau plus ou moins diffus et continus

Route carrossable : goudron

Arrêt de tramway ligne C

Bassin avec roches qui permet son franchissement

Végétations :

Massif d’arbres (Erables, Cerisiers) avec en pied des graminées et des vivaces

Massif en contre-bas d’arbres en cépées avec en pied des graminées

Alignement d’arbres tiges (Fraxnus ornus)

Jardins privatifs

Noues très faibles avec végétation héliophile (vivaces et arbres conduits en tige)

Voie de tramway engazonnée

1

2

3

4

5

6

7

I

II

III

IV

V

VIn0 10 50m

PlAN MAssE du QuARTIER dE l’ARENA

AXONOMETRIE GENERAlE

1:1000e

PlAN MAssE GéNéRAl n

AmenAgement de lA ZAC de FloirAC

Stratégie territoriale et projet en milieu urbainZAC _ Floirac (33)

Extrait proposition d’aménagement d’un quartier de la ZAC (Projet personnel)

Oct 2014 - Janv 2015

Page 27: Portfolio _ Justine PONNELLE _ Etudiante en 4e année de Paysage (ENSAP Bx)

A A’

PlACe du mArChe

A’

A

PERsPECTIVE VERs lE QuARTIER du MARChéune place ouverte et conviviale organisée autour du parking paysagé

COuPE dE déTAIl AssIsE 1:50E

Coupe ouest_est (AA’) 1:200e

n

B B’

PERsPECTIVE dE lA PIsTE MulTIMOdAlEPour un accès direct et confortable

Coupe Nord_sud (BB’) 1:200E

B

B’

h’

le CArre des Arts

COuPEs NORd_sud 1:200E

PERsPECTIVE dEPuIs lE PATIO un quartier vivant, solidaire et partagé

I’

I’

I

I

COuPE dE déTAIl AssIsE 1:50E

h’

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Stratégie territoriale et projet en milieu urbainZAC _ Floirac (33)

Extrait proposition d’aménagement d’un quartier de la ZAC (Projet personnel)

Oct 2014 - Janv 2015

Page 28: Portfolio _ Justine PONNELLE _ Etudiante en 4e année de Paysage (ENSAP Bx)

Stratégie territoriale et projet en milieu urbainMontalivet-les-bains (33)

Extrait proposition d’aménagement d’un quartier de la ZAC (Projet personnel)

Mars - Juin 2015

Fréquence d’utilisation

0 10 50m

Typologie usages

Coupe Ouest-Est (AA’)

HORS SAISON

PLEINE SAISON

EauEau présente en permanenceEau partiellement présente

Typologies bâtiesLogements intermédiairesLogements individuelsServices (commerces, café, restaurant)

Végétation

Forêt de pins Cœur d’îlot forestierPlacette avec continuum végétalGraminées (Carex, Stipa, Calamagrostis...)Graminées fond de noue

Accès et connexions

RouteLiaison douce piétonne et cyclablePromenade...

Accès voitures

Accès piétons et cycles

P

P

Quartier de la Pinède habitée

Composition urbaine

Des valeurs _ support de projet

Séquence 1 : Ambiance forestière

Séquence 2 : Intimité et bien-être

Séquence 3 :Chemin des découvertes

A LOUER

Restaurant

Café

Location de vélos

Parking relais

Logements

Détente

manifestionsévénementielles

Découverte/loisirs

CommercesPROJECTION DANS LE FUTUR (30 ANS)N

Un parc en raisonnance avec son temps

Ané

nomorphose

secte

ur des colonies

Cor

don dunaire

Den

ts creuses

Mar

ais de la Perge

Page 29: Portfolio _ Justine PONNELLE _ Etudiante en 4e année de Paysage (ENSAP Bx)

Stratégie territoriale et projet en milieu urbainMontalivet-les-bains (33)

Extrait proposition d’aménagement d’un quartier de la ZAC (Projet personnel)

Mars - Juin 2015

// Une esplanade, lieu d’accueil, de manifestations événementielles

4

5

N

#1

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Une trame adaptable

Chemin des découvertes : entre eau et exubérance végétale//

A A’

Page 30: Portfolio _ Justine PONNELLE _ Etudiante en 4e année de Paysage (ENSAP Bx)

4Carnets de voyage

Page 31: Portfolio _ Justine PONNELLE _ Etudiante en 4e année de Paysage (ENSAP Bx)

Voyage dans le LotLes causses du Quercy _ Cahors(24)

Extrait carnet de voyage

Mai 2013

3- la pente étant devenue un peu plus faible, le cours d’eau dépose de nouveau des alluvions formant une seconde terrasse

Luzech se situe à 20km en aval de Cahors est s’est développée dans un des méandres du Lot. Le relief dominant est marqué par une zone sommi-tale très horizontale : un plateau calcaire dans lequel s’inscrit la vallée du Lot et ses affluents. Le plateau est extrêment disséqué, les versants sont relativement redressés, l’alternance d’affluents et des vallées/val-lons secs déchiquètent le relief. La géomorphologie très complexe résulte d’érosions datant de la fin du quaternaire (15000 - 20000 ans). L’ensemble de ces constituants vont jouer un rôle primordial dans la structuration du paysage.

Luzech, dynamIQUES AGRAIRES ET URBAINES

1 - le cours d’eau s’écoule dans son lit et dépose des alluvionsFormation des terrasses

suite à l’alternance des période glaicières et interglacières.

Il y a 140 millions d’années, les eaux d’Aquitaine ont commencé à se retirer. Il a fallu de nombreuses décennies de décrue pour obtenir le paysage actuel des vallées et des plaines. Le Lot appartient aux cours d’eau dits «lents», c’est-à-dire que ses charges sédimen-taires sont fines engendrant une activité érosive lente.De nature très calcaire, les roches présentes autour du Lot sont très érodables. Ainsi, c’est un processus dynamique très lent et continuel où le cours d’eau va être déporté d’un versant à un autre. Le courant, déporté, va toujours arracher le méandre d’un côté puis déposer de l’autre par des dépôts alluvionnaires.Ce phénomène avec une orienta-tion qui ce déplace toujours vers l’aval contraint progressivement les affluents engendrant une orientation identique de toutes les vallées.

4- le cours d’eau recreuse ses deuxièmes dépôts ce qui forme de nouvelles terrasses.

2- il creuse ses dépôts d’alluvions et se forme une première terrassep

Erosion

Erosion

Dépôt

Dépôt

Sens du courant

Luzech

Page 32: Portfolio _ Justine PONNELLE _ Etudiante en 4e année de Paysage (ENSAP Bx)

Polyculture vivrière au-tour des habitats(cérales, quelques vignes, verger)

Vignes sur les pentes

Vignes dans l’ensemble du lobe

murets délimitant les parcelles

parcelles vouées au pastoralisme

vignes sur les pentes

parcelles céréalières

anciens murets en pierre

vignes sur les parcelles

versants enfrichés à différents stades évolutifs

nouveaux habitats

Il y a 100 ans, les versants étaient exploités de façon très intensive ; très peu boisés , ils étaient voués au pastoralisme. Une multitude de parcelles dessinaient les versants abruptes et des chemins d’exploitation permettait leur accès.Les terrasses, grâce à leur planéité cantonnaient les activités agricoles (cultures céréalières), des dollines étaient créées afin d’assurer l’arrosage des parcelles.. Les pentes impropres à l’activité céréa-lières étaient occupées par les vignes ; de plus, la morphologie du sol facilitait l’écoulement des eaux propice à la production de «bon» vin.Les villes étaient concentrées dans les vallées avec une polyculture vivrière.

Aujourd’hui , c’est un paysage hérité qui s’offre à nous.Seules l’arboriculture et la viticulture sont canton-nées sur les espaces les plus plats : les terrasses et dans le lobe. Un changement d’exploitation des sols à entrainé un changement de paysage : les versants s’enfrichent suite à l’abandon du pastoralisme, le dé-placement des vignes à cause du phylloxéra...

Actuellement, le paysage est dans un état de tran-sition entre il y a des décennies et demain.

Le LOT

Le LOT

Voyage dans le Lot

Extrait carnet de voyage

Les causses du Quercy _ Cahors(24) Mai 2013

Page 33: Portfolio _ Justine PONNELLE _ Etudiante en 4e année de Paysage (ENSAP Bx)

vignes sur les terrasses

Cevennes (forme concave)versants boisés suite à

un enfrichement

Luzech

ripisylve

coteau boisé

ancien habitat

parcelles labourées

Notre dame de l’île, ancienne chapelle des mariniers.

St Vicent Rive d’Or

versants concaves

vignes perpendiculaire au sens de la pente pour l’écoulement des eaux

vallée sèche = combe

Le LOT

Le panorama de la Croix de Cavanié (190m d’altitude), au sud du méandre du Lot, offre une vue à 160° sur un paysage agraire où la géomorphologie et l’histoire du lieu peuvent être lues. Ce paysage naît d’un hygo-système, une symbiose entre l’eau et le relief influançant sur l’organisation de l’espace agricole et du bâti.

Voyage dans le LotLes causses du Quercy _ Cahors(24)

Extrait carnet de voyage

Mai 2013

Page 34: Portfolio _ Justine PONNELLE _ Etudiante en 4e année de Paysage (ENSAP Bx)

Voyage dans le Marransin

Extrait carnet de voyage

Le plateau landais (33) Mars 2013

Page 35: Portfolio _ Justine PONNELLE _ Etudiante en 4e année de Paysage (ENSAP Bx)

Voyage dans le MarransinLe plateau landais (33)

Extrait carnet de voyage

Mars 2013

Page 36: Portfolio _ Justine PONNELLE _ Etudiante en 4e année de Paysage (ENSAP Bx)
Page 37: Portfolio _ Justine PONNELLE _ Etudiante en 4e année de Paysage (ENSAP Bx)

5Dessins personnels

Page 38: Portfolio _ Justine PONNELLE _ Etudiante en 4e année de Paysage (ENSAP Bx)

A l’étranger.... en Italie...

Page 39: Portfolio _ Justine PONNELLE _ Etudiante en 4e année de Paysage (ENSAP Bx)

Pyrénées, 09/2012

quinsac, 11/2013

briquetterie, la grève-sur-le-Mignon, 08/2013

En France....

Page 40: Portfolio _ Justine PONNELLE _ Etudiante en 4e année de Paysage (ENSAP Bx)

Dans le marais poitevin....

Page 41: Portfolio _ Justine PONNELLE _ Etudiante en 4e année de Paysage (ENSAP Bx)

Une palette végétale aux abords de la métropole bordelaise...