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Janvier 2015 NUMERO 29
P.L.A.I.N.E. Association régie par la loi de 1901 ( agrément 1252 du 27/12/97 )
Siège : 19 rue du Coq Chantant, 59126 Linselles
Atelier faune de la mare
Atelier paysage
La ruche
Atelier découverte du lin
Goûter offert par Biovalys
Remise des récompenses
Le jeudi 19 février 2015 à 19h30:
conférence « Les ondes et la santé » avec Gilbert Bauer
praticien à l’Institut de Géobiophysique Appliquée (IGA)
Forum, centre Thérèse Boutry, route de Hautevalle, 59126 Linselles
Le mardi 21 avril à 20H30
projection du film "La jungle étroite" de Benjamin Hennot
suivie d'une discussion avec le réalisateur et Bruno Mas de l’association des jardins
de Mouscron sur les potagers et la permaculture
au cinéma Le Foyer de Bousbecque .
Nos partenaires : 495 rue de Lille, 59223 Roncq
(lundi: 14h30/19h, mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi: 9h30/12h30; 14h30/19h)
M et Mme Leclercq, apiculteurs, 14 chemin de Meuleustraete, LINSELLES. 06.76.76.18.83
VELOCYCLADISTES: un petit mail, un coup de fil, une rencontre, pour alimenter la réflexion de l’équipe
PLAINE au sujet de la future édition nous serait bien utile. N’hésitez pas. Merci d’avance.
D’ores et déjà, retenez la date de la 7° édition: DIMANCHE 7 JUIN avec un thème apprécié des
enfants: LES ANIMAUX.
La météo maussade n’a pas encouragé les départs.
Nous nous réjouissions pourtant du partenariat avec la municipalité, le rallye cycliste s’incluant dans
l’opération «Journées du patrimoine » organisée par la commune de Linselles.
Le thème était d’ailleurs : découverte de la biodiversité et de notre patrimoine naturel et culturel.
Cela dit, la quarantaine de participants a bien apprécié les différents ateliers :
La haie bocagère : « enjeu pour le paysage et la biodiversité », état des lieux des plantations sur
le territoire. Atelier installé sur le chemin de Meulestraete et animé par Alan des Planteurs
Volontaires du Nord -Pas de Calais.
La faune dans la mare de la ferme Petiprez, atelier animé par Nicolas de l’association Nord
Nature.
L’évolution du paysage au site du Stemberg, animé par Guillaume de PLAINE.
La visite guidée de l’arborétum au château du Vert Feuillage animée par la Ville de Linselles .
La découverte des arbres fruitiers au Verger municipal.
La découverte du Lin sur la place de la cité Sainte Marie , atelier animé par Dominique.
L’exposition de magnifiques photographies « Trésors entre Lys et Deûle » proposée par le
collectif Lys Deûle Environnement, suite au concours ouvert à tous les habitants du territoire :
que voulez vous préserver de votre environnement naturel ? Elle était commentée par Marie
France du Collectif.
La ruche exposée par nos amis apiculteurs linsellois, Philippe et Annie Leclerc, qui se sont rendus
disponibles aux petits et grands pour partager leur passion des abeilles.
Le pique nique au château du Vert Feuillage a bénéficié d’un léger rayon de soleil et les adultes
comme les enfants ont pu jouer avec les jeux anciens mis à disposition par la commune.
Enfin, le traditionnel goûter offert par le magasin Biovalys de Roncq et préparé par Catherine et Marie
Christine de PLAINE a régalé tout le monde.
Merci à tous les intervenants, à notre conseillère générale Marie Deroo qui est venue remettre les
récompenses, à Virginie Le Meur, notre adjointe à la culture, à la municipalité de Linselles pour son aide
matérielle et logistique.
Merci à tous les bénévoles qui sont venus nous prêter main forte pour assurer le montage et
démontage des tonnelles, des tables, la sécurité aux carrefours, les transports, la cuisine, les photos, …
Merci également à M et Mme Leclercq, apiculteurs à Linselles, à Vincent Wickaert, responsable du
magasin BIOVALYS, à Dominique Dubois qui a animé l’atelier lin et a amené son matériel.
Cette 6° édition des VELOCYCLADES n’a pas été à la hauteur du travail et du temps passé par les
bénévoles pour la préparer : à peine 13 équipes, 19 adultes et 18 enfants et adolescents, soit moins de
la moitié des précédentes éditions !
Tous les matins et de plus en plus tôt, les voitures envahissent l’espace urbain.
Il faut bien se rendre au travail, à l’école…
L’automobiliste est pris dans les bouchons de plus en plus nombreux et chronophages.
L’engorgement de la métropole lilloise est tel que nous en entendons parler sur les radios nationales.
Certains pensent alors que construire de nouvelles routes, des contournements résoudra le problème.
Pourtant là où cela a été réalisé que constate-t-on ?
Dans un premier temps, la circulation est plus fluide mais assez vite elle redevient difficile: les nouvel-
les routes engendrent des déplacements nouveaux, la voiture est ainsi favorisée et son flux augmente.
La route contournée est alors utilisée pour aller plus vite et le danger pour les riverains est bien réel.
Pourtant des solutions existent qui gagnerait à être mises en valeur et soutenues. En voici quelques
unes.
L’offre sur Linselles s’est étendue ces dernières années. 5 trajets pour Lille entre 7h30 et 8h.
Les étudiants l’empruntent régulièrement mais aussi des personnes ayant renoncé à utiliser leur
voiture. Parole d’utilisateur, on trouve toujours une solution pour aller d’un point à un autre avec les
transports en commun. Un point noir, le matin les bus sont souvent bondés et le temps de trajet un peu
plus long (mais pas plus qu’en voiture.)
Mais quels avantages ! Le bus est un moyen de transport économique (50% de l’abonnement remboursé
par l’employeur), convivial: c’est un lieu d’échange où l’on peut se parler, lire, bayer aux corneilles avec
bien moins de stress qu’au volant.
C’est pour cela que ce mode de transport doit être soutenu (site propre, plus de bus à certains
horaires, liaisons entre les diverses offres de transport…)
La plupart des voitures sont occupées par une seule personne.
Le covoiturage est alors une alternative très attrayante qui permet de faire des économies, rencontrer
de nouvelles personnes et faire un geste pour l’environnement.
Pour que ce mode de transport s’intensifie il faut l’aider un peu: aires de covoiturage, site proposant
des déplacements urbains sont quelques pistes à travailler.
Les avantages du vélo sont multiples:
Rapide et efficace: jusqu’à 5 km, le vélo est plus rapide et supprime les problèmes de stationnement.
N’oublions pas qu’un déplacement sur deux fait moins de 3 km !
Mais aussi économique, fiable, écologique et sain.
Là aussi quelques aménagements sont à prévoir pour aider les utilisateurs mais ils sont bien moins
coûteux que ceux réalisés pour la voiture.
Elle constitue le mode de déplacement le plus simple et bien souvent le plus rapide à
l’intérieur de notre ville.
Ces propositions ne sont ni exhaustives ni définitives, elles permettent pourtant de se poser les
questions utiles sur le déplacement urbain et les choix d’équipement.
Innovons ensemble !
Depuis septembre 2014, trois membres de l'association PLAINE sont en formation apicole, au
rucher-école du botanique, de Tourcoing-Vallée de la lys.( http://www.reb-tourcoing.fr/) La formation est financée par l'association PLAINE, grâce à la DREAL, dans l'objectif de devenir
autonome dans le suivi et la gestion des ruches. Ces ruches (2) sont installées à l'ESAT de Hautevalle,
dans le cadre d'un partenariat PLAINE- Association des Papillons Blancs de Roubaix-Tourcoing.
L'ESAT Hautevalle pratique le maraîchage biologique.
Pourquoi cette action ?
Cette idée était présente dans l’association PLAINE depuis plusieurs années.
L’apiculture permet aux membres de l’association de poursuivre l’un de leurs objectifs: être présent le
plus souvent possible près de la nature ; la vie des abeilles est l’un des choix.
Comme vous le savez le mode de vie des abeilles, leur savoir faire, leurs multiples déplacements à
la recherche du pollen en font des « sentinelles » de la nature. Pourtant l’évolution de la nature influe
aussi sur la flore et la faune ; des insectes disparaissent, les abeilles ont des maladies et sont parfois
en contact avec des produits chimiques. Les apiculteurs, de par leur proximité avec les abeilles, sont
aux premières « loges » pour réprouver et dénoncer cet épandage des traitements des céréales .
Formation apicole
Nous consacrerons à la formation, sur l'année 2014/2015, une quinzaine de samedis après-midis
pour acquérir les notions essentielles, pratiques et théoriques, permettant d'accompagner une ruche.
Les thèmes étudiés sont nombreux : vie des abeilles, traitements, calendrier, élevage de reine, fabrica-
tion des cadres, choix des emplacements, etc...
La formation se déroule à Tourcoing, dans une ambiance conviviale, et réunit une diversité de
personnes, toutes motivées par ce peuple mystérieux .
Les premières séances ont été consacrées à la ruche, et au matériel de l'apiculteur. Nous avons repéré
les différentes formes de ruches, ainsi que leurs composantes. Il a également été question d'entretien
de la ruche et des conditions réglementaires d'implantation. Pour ce qui nous concerne, nos
déclarations annuelles sont conformes à la législation en vigueur.
Nous avons également abordé les piqûres, les différents effets possibles, les précautions et
traitements à prévoir. En effet, les piqûres d'hyménoptères sont parfois suivies de réactions
allergiques locales ou générales, mieux vaut être informé sur ces différentes situations.
La ruche, une architecture fonctionnelle
La ruche standard est la ruche DADANT, qui peut être à 10 ou 12 cadres. Le modèle choisi conditionne
les achats futurs.
Le corps
C’est l’organe vital de la ruche avec ses cadres, ses alvéoles. La reine y pond les œufs, les abeilles y
stockent le pollen et leur miel en réserve. Une dizaine de cadres le compose.
Les cadres
Posés à la verticale et formés d’une feuille de cire gaufrée, les cadres permettent de diriger la
construction des rayons par les abeilles. La ruche se façonne autour de cadres de dimensions
normalisées.
La hausse
C’est le grenier de la ruche. Les abeilles y
stockent leur surplus de miel dans les alvéoles
des rayons.
Le couvre cadre
Ce plateau permet à la colonie de conserver sa
chaleur et facilite l’évaporation de l’humidité.
Il peut faire office de nourrisseur grâce à
l’apport de sirop accessible en permanence.
Le toit
Étanche, il protège le rucher de la pluie.
L’entrée de la ruche
Elle est protégée par une grille qui en interdit
l’accès à de nombreux prédateurs.
La plan d’envol
Nécessaire aux butineuses au décollage et à
l’atterrissage.
Les deux ruches de PLAINE, quelques nouvelles depuis l'été
Cet été, avec le concours de Jérôme Rohart (apiculteur pour la ville de Lille) et grâce au rucher
école de Lille, nous avons installé deux nouveaux essaims ( souvenez-vous, nos deux colonies installées
l'an dernier se sont volatilisées).
Nous avons modifié l'emplacement des ruches, afin qu'elles aient davantage de lumière et de soleil.
Depuis juillet, nous sommes accompagnés par Mr et Mme Leclercq, apiculteurs à Linselles, (à qui
Jérôme a passé le relais de notre accompagnement), pour réaliser toutes les opérations nécessaires, et
elles sont nombreuses. L'une des reines a pu être marquée, et nous avons observé très régulièrement la
bonne santé des deux colonies.
En préparation de l'hivernage (et pour stimuler leur fabrication de réserves), les abeilles ont été
nourries avec un sirop de sucre. Cette année, elles ont bénéficié tard dans la saison, d'un automne
chaud et de nombreuses fleurs à proximité.
Aujourd'hui, ces deux colonies sont prêtes pour l'hiver : isolation de la partie haute, installation
de partitions ( pour réduire l'espace à chauffer par les abeilles), réduction de la taille de l'entrée et
protection de la planche d'envol.
Les sorties vont commencer à se raréfier...jusqu'au retour du printemps.
Depuis des années, les lanceurs d'alerte (Générations Futures, Pollinis, par exemple) nous
informent sur la mortalité inquiétante des abeilles et ce, du fait d'un environnement pollué, notamment
par les pesticides, et depuis 1990, par l'emploi de néonicotinoïdes (des neurotoxiques) qui
représentent, désormais, plus d'un quart des pesticides déversés sur nos sols.
Il ne s'agit pas de pointer les agriculteurs d'un doigt accusateur … Il est difficile de s'extraire
d'un tel engrenage. Les agriculteurs suivent les recommandations des autorités européennes (PAC – politique agricole commune), lesquelles sont étrangement influencées par les lobbies agrochimiques ; le
pouvoir de l'argent est toujours de mise !
L'interdiction de 3 néonicotinoïdes pendant 2 ans est un leurre, sachant que leurs effets toxiques
sont durables (entre 3 à 19 ans) et que les abeilles sont encore et toujours contaminées. L'EFSA
(Autorité Européenne de Sécurité des Aliments) reconnaît les effets sublétaux de ces produits
chimiques : à petites doses régulières, ils altèrent la fécondité des reines et des faux-bourdons
(altération des gamètes), causent la mortalité des larves et perturbent le sens d'orientation des
abeilles qui ne retrouvent plus le chemin de la ruche et meurent d'épuisement.
Leur mortalité est dramatique : 30 à 40 % d'abeilles disparaissent chaque année dans certains
pays européens. Certaines espèces sont en voie d'extinction : elles ne représentent plus que 3 à 4 % de
leur population d'origine.
Nous autres, les homos sapiens sapiens sommes-nous aussi sages que nous le prétendons ? En
laissant mourir nos chers hyménoptères (qui sont apparus, en même temps que les fleurs, il y a 100 millions d'années) nous courons à notre perte … Notre mode de vie empiète sur le monde animal : nos
« irremplaçables » plastiques se retrouvent dans les océans, dans l'air et, ce qui paraît incroyable, dans
le nectar des fleurs, donc dans le miel que nous dégustons.
Pourtant, le travail des abeilles ne tient-il pas de la magie ?
Leur organisation, leur capacité à tenir leur rôle, voire à se sacrifier dès
lors qu'elles sentent leur ruche en danger (contrairement à la guêpe, l'abeille en piquant perd son dard, ainsi qu'une partie de son système digestif et meurt).
Sans compter cette multitude de miels, aux parfums si différents selon les saisons, les fleurs
butinées …
Pour toutes ces raisons, il s'avère indispensable de travailler à la préservation des abeilles :
implanter un rucher, suivre une formation ou s'informer pour ne pas commettre trop d'erreurs, laisser
la nature reprendre un peu de sa place initiale …
Ces dernières années, il y a une prise de conscience d'un nombre croissant de citoyens qui
choisissent de pratiquer l'apiculture à leur mesure.
Notre association a décidé, elle-aussi, d'implanter un rucher (2 ruches actuellement, c'est peu, mais c'est un début). Elle permet à 3 de ses membres de suivre une formation dispensée par le rucher-
école de Tourcoing. Cela ne changera pas le monde, mais c'est notre quote-part qui, nous l'espérons
prendra de l'ampleur au fil du temps. Philippe LECLERCQ, apiculteur linsellois, nous soutient et nous
épaule, en se joignant à nous lors des visites de ruches et nous l'en remercions, car les premières ap-
proches sont impressionnantes et cela sécurise de se savoir encadré par une personne compétente.
La théorie, c'est très bien, mais la pratique c'est encore mieux ...
L’association PLAINE a, depuis quelques années, fait l’achat de livres divers concernant
l’environnement dans un registre très large. Ces ouvrages traitent de sujets divers :
l’alimentation, la croissance effrénée, le gaz de schiste, l’eau, les OGM, l’agriculture, nos
modes de vie… Ces livres sont pour la plupart écrits par des médecins, des scientifiques, des
personnalités jouant le rôle de lanceurs d’alerte. N’oublions pas les livres de Pierre Rabhi
empreints d’espoir et de sagesse.
Pour que ces livres puissent profiter à tous, les responsables de la Bibliothèque pour Tous de
Linselles ont bien voulu les mettre à disposition des lecteurs. Pour les adhérents de
l’association PLAINE ce prêt est gratuit, pour les autres personnes les conditions sont celles
de la bibliothèque.
Alors n’hésitez plus !
À l’heure où nous préparons ce numéro, nous apprenons l’attentat dont a été victime
« Charlie Hebdo ». Nous ne concevons pas la défense de la nature et des valeurs
humanistes sans la liberté de pensée et d’expression. Cet évènement stupéfiant nous
rappelle que ces libertés sont fragiles et doivent encore et toujours être défendues.
Règle essentielle : l’éloignement des appareils électriques, blocs, prises...L’intensité du champ
électromagnétique décroît avec la distance.
Prise de terre : elle draine les champs électriques vers la terre, ce qui est important pour votre santé
(elle doit offrir une résistance inférieure à 10 ohms).
Radioréveil : à bannir de la table de nuit et à remplacer par un réveil à pile.
Cet article est tiré d’une conférence qui a eu lieu à Lille lors du week-end Naturabio 2014. Les données
viennent de l’IGA (institut de géophysique appliquée).
Tout d’abord qu’est-ce-que la géophysique appliquée ?
La géophysique est une approche reposant sur la connaissance des lois régissant l’électromagnétisme
dans les domaines de la géologie, de la biologie, de la physique et du vivant en général. Elle vise
l’équilibre informationnel et électromagnétique, tant au niveau des lieux que des personnes.
Sur le plan de la santé, les relations entre l’homme et son environnement sont encore assez mal
maîtrisées.
Il y a les rayonnements naturels : failles géologiques, veines d’eau souterraines, réseaux telluriques
Hartmann et Curry…
Les rayonnements artificiels très basse fréquence (50 HZ) :
Les champs électriques (générés par la simple présence d’une tension électrique) sont présents dans
toute habitation dès activation du disjoncteur principal.
Les champs magnétiques (générés par une consommation de courant) plus ou moins importants se
mesurent à proximité des transformateurs, des téléviseurs, ordinateurs…mais aussi à proximité des
lignes haute tension aériennes et souterraines.
Les rayonnements haute fréquence :
Téléphone d’intérieur sans fil (à remplacer par un téléphone filaire), liaisons sans fil de matériel infor-
matique, téléphone portable (à utiliser avec modération surtout pour les plus jeunes, à éloigner de la
tête pendant un appel, ne pas excéder 6 mn de conversation), antenne-relais, TNT, four micro-onde….
Ces rayonnements électromagnétiques artificiels « haute fréquence » présents dans les technologies
du sans fil risquent de poser un véritable problème de santé publique. Des études scientifiques ont
déjà été menées mettant en évidence des risques pour la santé.
En 2011 l’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe a adopté la résolution n° 1815 intitulée « le
danger potentiel des champs électromagnétiques et leur effet sur l’environnement » qui en pointe du
doigt les dangers, promeut les études indépendantes, l’information…et fixe le seuil limite d’émission à
ne pas dépasser.
Le sujet est vaste ; Il y a quelques jours est paru un article sur une invention d’un ingénieur de la cité
scientifique de Villeneuve d’Ascq spécialiste des champs magnétiques (Jean Rioult).Celui-ci a mis au
point une machine( le gyroscanfield) qui permet de visualiser le rayonnement électromagnétique des
antennes, des portables, des tablettes…en les convertissant en dégradés de couleurs. Intéressant car
les ondes ne se voyant pas on peine parfois à imaginer leur impact sur notre santé !
RAPPEL: conférence « Les ondes et la santé » le jeudi 19 février à 19h30
Conférencier: Gilbert Bauer (Institut de Géobiophysique appliquée) Forum, centre Thérèse Boutry
Nous voilà déjà dans la quatrième saison de plantations organisées par le collectif Lys Deûle
Environnement. LDE regroupe 14 associations environnementales.
D’année en année, nous avons planté : à Comines, Linselles, Quesnoy sur Deûle, Verlinghem, et
récemment à Neuville en Ferrain. Nous avons planté des haies bocagères, des fruitiers de variétés
anciennes, quelques chênes, des saules, etc… mais toujours des essences locales. Depuis 2011, 3380
arbres et arbustes sont sortis de terre et ont embelli notre campagne.
Pour cette saison, nous avons au moins 6 chantiers devant nous (ou déjà passés) : Neuville en Ferrain le
22/11/2014, Quesnoy sur Deûle le 30/11/2014, Linselles le 13/12/2014, Linselles le 17/01/2015,
Quesnoy sur Deûle le 31/01/2015 et, pour la première fois se dérouleront des plantations
« transfrontalières » à Comines Belgique Castel St Henri 76, avenue des châteaux, en présence et avec
la participation des élèves.
Membre de LDE, P.L.A.I.N.E. est l’association locale qui est identifiée à Linselles.
Plantations à Linselles, le samedi 13 décembre 2014, pour une plantation de haies à la ferme des
Wattines. (Quand vous lirez cet article, les haies seront déjà plantées).
Plantations à Linselles, le samedi 17 janvier 2015, pour une plantation d’arbres et de haies, rendez-vous
à partir de 13h, 37 chemin de la Vigne à la ferme de M. Roger Delobelle .
Plantation à Comines Belgique le samedi 14 février à 9h
Nos plantations citoyennes fonctionnent par :
La rencontre entre des bénévoles et des agriculteurs qui souhaitent ensemble planter des arbres
et arbustes sur leurs exploitations.
Le collectif Lys Deûle Environnement qui finance l’achat des végétaux grâce aux subventions de la
Région et de la DREAL.
Des membres du collectif LDE qui organisent les plantations et encadrent les planteurs.
Et alors ?... Est-ce qu’il nous manque quelque chose ?...La réponse est : vos bras ! Bien sûr !...
Plus nous serons nombreux, plus nous pourrons planter, et plus nous pourrons agir pour recréer
des corridors biologiques pour la circulation des espèces animales et végétales. Et tout
simplement, nous pourrons ensemble améliorer le paysage et embellir notre campagne.
Vous pouvez nous rejoindre pour une demi-journée ou pour quelques heures de votre temps. Venez
chaudement habillés, avec des bottes et une bêche (si vous n’en avez pas, nous vous en
prêteront).
Ces plantations sont un moment de détente, de bonne humeur et de bon air au cœur de l’hiver.
Profitez-en !
Que sont les pesticides ?
Le suffixe «cide» veut dire tuer. Les pesticides regroupent les insecticides, les fongicides (qui
détruisent les champignons) et les herbicides. La France est le premier consommateur de pesticides en Europe
et le troisième au niveau mondial (62700 tonnes par an dont 90% utilisés dans le milieu agricole). Les pesticides font partie des microparticules. Lors d’une pulvérisation 75% part dans l’atmosphère !...
La conférence-débat «Les méthodes alternatives aux pesticides» organisée par l’association PLAINE le
28 mars 2014 a attiré une bonne cinquantaine de personnes.
Cette conférence était animée par Monsieur VERLEY Certificateur Ecocert (organisme qui vérifie le
protocole bio chez les agriculteurs et maraîchers).
Dans son introduction M. VERLEY situe la place prépondérante des pesticides « Dans le cadre de la
formation de technicien et ingénieur agronomes, on parle systématiquement de pesticides. D’emblée on donne
des médicaments aux hommes et des pesticides aux plantes. Il faut comprendre le fonctionnement des plantes
et changer le paradigme. »
Plan Ecophyto 2008
L’objectif de ce plan était de réduire de 50% les pesticides d’ici 2018. En 2013,
aucune amélioration n’a été constatée, bien au contraire.
Pour atteindre cet objectif, la seule alternative est de passer à 50% d’agriculture biologique, mais les
agriculteurs en conventionnel ont peur de se lancer. Il faut savoir que les subventions octroyées par la PAC
(Politique Agricole Commune) sont proportionnelles à la surface cultivée ce qui renforce le mode de culture
intensive au détriment d’une agriculture respectueuse de l’environnement.
Monsieur RUHANT est intervenu en tant que maraîcher bio pour nous expliquer sa démarche. Son constat est
qu’il faut dans un premier temps « se lancer » mais finalement, il n’y a que des avantages à pratiquer bio :
celui de la santé préservée.
de la liberté retrouvée car il ne dépend plus des diktats des grandes surfaces,
du plaisir d’exercer le vrai métier d’agriculteur, respectueux de la terre,
de revenus financiers plus conséquents qu’auparavant,
des liens sociaux créés par le commerce de proximité (marché, AMAP ...).
Il admet qu’il est plus facile de passer en bio dans le maraîchage que dans les cultures céréalières.
Et tu vas les
manger avec
un masque ?!
Quelles sont les alternatives pour les jardiniers ?
Les jardiniers utilisent encore beaucoup de pesticides, notamment les herbicides (Roundup) souvent surdosés. Il
faut changer de regard vis-à-vis des dites « mauvaises herbes » appelées adventices. Tant qu’elles ne sont pas
envahissantes elles ne posent pas problème.
Voici quelques méthodes :
limiter la multiplication des adventices avant la culture (rotation des cultures…),
adapter les plantes entre elles (phytosociologie des plantes),
travailler la terre peu profondément (pas plus de 8 cm),
faire son compost et le chauffer (1),
utiliser de l’engrais vert (purin d’orties, de prêles…),
au niveau du sol: déchaumage et faux semis (2),
utiliser le soufre, le cuivre, le savon noir, la bouillie bordelaise (pour les tomates et les pommes de terre).
Qu’en est-il au niveau des collectivités ?
Si certaines collectivités essaient de ne plus traiter dans les espaces publics (Lille,
Tourcoing, Rennes, Paris, Gravelines, Nice...) d’’autres rechignent encore à le faire,
notamment Linselles interpellée à ce sujet par un membre de PLAINE.
Des moyens simples existent : désherbage mécanique, thermique, gestion
différenciée (paillage). Les pesticides ne sont pas une solution durable. Ils sont nocifs pour les citoyens et plus
particulièrement pour les enfants jouant dans les espaces publics. De plus, ils appauvrissent la terre.
Pour exemple, Monsieur VERLEY nous fait part d’une étude de François VEILLERETTE :
en prélevant des cheveux d’enfants de milieu rural, les chercheurs ont constaté une forte concentration de
pesticides. Paradoxalement, le milieu rural est plus touché que la ville où l’on observe souvent une
plus grande biodiversité (ruchers urbains : les abeilles sont en meilleure santé).
Impact des pesticides sur les sols
Le traitement des vaches par vermifuges empêche les bouses de se décomposer. Ainsi, le fumier perd son
rôle de fertilisant, autre cause d'appauvrissement des sols.
La disparition des vers de terre (qui ont un rôle essentiel puisqu'ils aèrent et allègent la terre) entraîne un
appauvrissement des sols ; ceux-ci deviennent compacts, impropres à la culture.
La porosité du sol est capitale. Quand la terre n'est plus poreuse, l’eau ne pénètre plus, elle lessive les sols. C’est
le résultat des inondations trop fréquentes ces dernières années (pouvoir abrasif de l’eau qui ne peut plus
pénétrer).
Les semences
Problème crucial : en brevetant les semences, les multinationales ont trouvé le moyen de faire mainmise sur le
marché des semences, et interdisent aux agriculteurs d’utiliser les leurs. De plus, l'hybridation des semences
contraint les agriculteurs à en racheter chaque année.
Pour Monsieur VERLEY, stocker des semences dans une banque pendant des années est une aberration. Les
semences doivent circuler, elles doivent germer tous les ans car elles ne sont pas viables en bocaux.
Adresses utiles :
- Mr Ruhant maraîcher bio à Pérenchies, également au
marché de Linselles tous les vendredis matin et au
nouveau magasin de groupement de producteurs Talents
de ferme 601 rue de Bondues à Wambrechies mardi à
vendredi de 9H00 à 19H00, samedi de 9H00 à 18H00 et
dimanche de 9H00 à 12H00;
- A Verlighem le pépiniériste « L’autre jardin » n’utilise
aucun pesticide pour ses plants.
- www.jardiner-autrement.fr
(1) - chauffer le compost : lors de la dégradation du mélange des matières carbonées et azotées, en présence
d'air et d'humidité, par les micro-organismes, la température monte aux alentours de 70 ° C. Cette montée en
température détruit la capacité germinative des graines d'adventices (dites « mauvaises herbes ») contenues
dans le compost.
(2) – faux semis : en préparant la terre pour un semis, on fait remonter des graines contenues dans les profon-
deurs. Faire un faux semis consiste à préparer la terre et à attendre deux ou trois semaines, afin que germent
les graines remontées ; il suffit alors d'arracher les jeunes plants indésirables sans trop remuer le sol. On peut
alors semer la culture désirée.
« Oh, ta voiture, elle sent le poireau ! ». c’est le cri du cœur d’une copine qui monte dans la voiture de
G…. qui transporte dans son coffre son panier de l’AMAP, un panier plein de légumes cultivés par la
maraichère du coin.
« Quel bon goût, elles ont tes tomates ! » ……. Et mon hôte de répondre fièrement : « ce sont les
tomates de mon potager, j’ai une parcelle aux Jardins familiaux. Rien à voir avec certaines tomates de
supermarché, qui n’ont plus ni couleur, ni odeur, ni goût et qui viennent d’on ne sait où. Et quel plaisir de
jardiner, quelle satisfaction d’amener ma propre récolte à la maison » .
« Bon, tout le monde n’a pas le temps ni l’envie de jardiner ni de faire le tour des producteurs locaux et
ça revient cher en essence. Mais, il y a des groupements de producteurs locaux qui se développent, on
peut tout acheter sur un même lieu : fruits, légumes, laitages, viande, miel, …..c’est bien pratique »
Ces quelques réflexions montrent l’intérêt et l’engouement de plus en plus de personnes pour la
consommation locale.
Pourquoi aller chercher ailleurs, parfois à l’autre bout de la France et même du monde, ce que l’on peut
trouver près de chez soi .
Consommer des produits locaux, c’est avant tout une question de bon sens !
C’est permettre à des producteurs d’ici, de vivre dignement de leur travail, sans de multiples
intermédiaires.
C’est refuser que des travailleurs étrangers soient exploités et triment dans des conditions parfois
révoltantes afin que des aliments pas chers (et pas bons) arrivent dans nos assiettes à n’importe quelle
saison , comme les fraises d’Espagne par exemple.
C’est lutter contre la pollution en diminuant le nombre de camions qui transportent ces produits.
C’est espérer que l’on pourra arrêter de bitumer des zones agricoles puisque moins de circulation, c’est
moins de construction de routes.
Consommer local, c’est souvent consommer meilleur, comme en témoigne l’odeur du poireau ou le goût de
la tomate !
C’est aussi rencontrer celui ou celle qui a produit ce que tu manges, souvent des gens passionnés par
leur travail.
C’est quand même plus plaisant que de se servir sur une banale étagère de supermarché et de passer
anonymement à la caisse pour enrichir des multinationales qui n’ont fait que soumettre les producteurs.
Pour certains, c’est prendre le temps de jardiner, partager les conseils de culture, papoter au marché,
aller donner un coup de main à la maraichère de l ‘AMAP pour désherber, …..
Bref, consommer local, c’est tout un état d’esprit, c’est remettre de l’humain dans nos actes, c’est être
content d’avoir une voiture qui sent le poireau !
AMAP de la Lys: Agnès Kindt (maraichère à Houplines) distribution le jeudi de 18h à 19h30 à la ferme
du Mont à Halluin. Amapdelalys.org
Nos objectifs: défendre les intérêts de la nature et de l’environnement en informant et en sensibilisant le
public. Proposer des activités pédagogiques et de découverte. Peser dans les débats liés à ces questions.
Si nos activités vous intéressent, rejoignez-nous !
P.L.A.I.N.E Association agréée le 29/03/01 au titre de l’article L 252-1 du code rural. tel: 03 20 23 23 71
Imprimé par nos soins Ne pas jeter sur la voix publique
Retrouvez P.L.A.I.N.E sur le site : www.plaine.org et sur sa page facebook.