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The Journal of Emergency Medicine, Vol 11, pp 241-244, 1993 Printed in the USA . Copyright 0 1993 Pergamon Press Ltd. q PROGRAMMEDEDtiFIBRILLATION PRIkOCE: PROBLkMESRENCONTRIhDANSUNSYSTkMEDE SMU RURAL/SUBURBAIN. Richless LK, Schrading WA, Polana J, Hess DR, Ogden SC, pp 127-134. De nombreuses etudes ont demontrt une amelioration des cas de survie des victimes d’arri?t cardiaque g&e a l’utilisation de la defibrillation prtcoce sur les lieux. Cette etude prospective fut la premiere en Pennsylvannie et fut entreprise afin de determiner l’utilite d’un programme de defibrillation prtcoce dans notre milieu rural et suburbain. Cent-dew techniciens mtdicaux d’urgence apprirent a uti- liser un dtfibrillateur semi-automatique et les don&es fu- rent recolttes au tours dune periode de 16 mois. 11 y eut 96 arrCts cardiaques et settlement 33 patients (34%) accu- saient des dysrythmies traitables au depart-la fibrillation ventriculaire ou la tachycardie. Vingt-trois patients (24%) furent admis a l’hopital; seulement 5 patients survecurent jusqu’au conge de l’hopital(5,2%). Un plus grand nombre de patients chez qui le rythme etait la fibrillation ventricu- laire ou la tachycardie survecut jusqu’a l’admission a l’hopi- tal(36%) que les patients qui prtsentaient d’autres rythmes (17% p = 0,07); mais l’ecart du nombre de patients ayant survecu jusqu’au conge de l’hopital n’etait pas statistique- ment important entre les deux groupes (9Yo et 3070, P = 0,45, respectivement). Chez les patients en fibrillation ventriculaire ou en tachycardie, il y avait une correlation entre la survie jus- qu’au conge de l’hopital et un delai plus court entre l’appel et la premiere defibrillation. L’intervalle moyen entre l’ap- pel et l’arrivte du secours etait plus long que dans d’autres etudes du genre (7.2 f 4,3 minutes). De plus, on constata un plus haut taux d’abandon de la part des techniciens mtdicaux d’urgence, l’absence d’un systemecentralist d’ap- pel a l’aide (ie, 91 l), et un plus faible taux d’utilisation de la RCR que dans d’autres etudes similaires. En conclusion, l’introduction dun programme de defibrillation precoce sans analyse detail& des facteurs de reponse systtmique ne produira pas les taux de survie aux arrets cardiaques rapport& anttrieurement . 0 L'IMPLANTATION D'UN SYST$ME AMkLIORE LERI?SULTATDESSOINSAUXTRAUMATIS~~:LES ERREURS DANS LETRAITEMENT DOMINENT LE TABLEAUDESDIklbtiVITABLES. ThoburnE,Nor- ris P, Flores R, Goode S, Rodriguez E, Adams V, Camp- bell S, Albrink M, Rosemurgy A, pp 135-139. Une revue de 452 de&s relies a des traumatismes sur- Venus en 1984 dans le Comte de Hillsborough, en Floride a dtmontrt que 23% des de&s resultant de traumatismes non relies au systeme nerveux central auraient pu &re evites, n’eut ete la reanimation inadequate ou le delai a initier les soins chirurgicaux approprits. A la fin de 1988, le Comte de Hillsborough organisa un County Trauma Agency afin d’effectuer la coordination des soins prodigues par le personnel prbhospitalier et les centres de traumato- logie design&s par l’Etat. Le but de cette etude ttait de reviser les d&es relies aux traumatismes survenus dans le Comte aprb l’installation de ce systtme et de determiner le nombre de de&s Cvitables. Resultat: 504 d&es causespar des traumatismes survenus entre octobre 1989 et avril 1991 furent passes en revue. Le comitt jugea que dix dtcts au- raient pu Ctre Cvites, deux s’etant produits sans l’interven- tion du systtme de traumatologie. Cinq des dix d&es Cvita- bles se produisirent tardivement chez des victimes gravement blesdes. Conclusion: Le taux de d&es tvitables a diminue de 7% depuis l’installation de ce systeme de soins. Alors qu’auparavant, les causes des dtcts Cvitables Ctaient l’intervention tardive ou inadequate, elles ont CvoluC vers des erreurs en phase post-optratoire. 0 PERFORATIONDELAPAROIABDOMINALEET DEL'EST~MACSUITEAUNEIELECTRISATI~NAC- CIDENTELLEPARUNFIL A HAUTETENSION:UN CAS UNIQUE. Kumar S, Thomas S, Lehri S, pp 141-145. Generalement, le type de blessure gastro-intestinale di- recte par suite d’une electrisation par un fil a haute tension est une n&rose disstminee du colon ou de l’intestin. Elle est souvent accompagnee de bralures electriques impor- tantes au niveau de la paroi abdominale. Les auteurs pre- sentent un cas de perforation de l’estomac et de la paroi abdominale s’etant produite immediatement aprb l’electri- sation par un fil a haute tension. D’autres caracttristiques uniques qui sont mention&es sont l’absence totale de ne- crose de coagulation au niveau de l’estomac ou de toute autre portion du tractus gastro-intestinal et l’absence de bralures au niveau de la paroi abdominale. Le patient fut trait6 avec succts. = Les R&mm& dans cette section, sont ceux des articles de l’edition du journal. Les numeros des pages de l’article = sont inclus. 0736-4679/93 $6.00 + .OO 241

Perforation de la paroi abdominale et de l'estomac suite à une 'electrisation accidentelle par un fil à haute tension: Un cas unique

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The Journal of Emergency Medicine, Vol 11, pp 241-244, 1993 Printed in the USA . Copyright 0 1993 Pergamon Press Ltd.

q PROGRAMMEDEDtiFIBRILLATION PRIkOCE: PROBLkMESRENCONTRIhDANSUNSYSTkMEDE SMU RURAL/SUBURBAIN. Richless LK, Schrading WA, Polana J, Hess DR, Ogden SC, pp 127-134.

De nombreuses etudes ont demontrt une amelioration des cas de survie des victimes d’arri?t cardiaque g&e a l’utilisation de la defibrillation prtcoce sur les lieux. Cette etude prospective fut la premiere en Pennsylvannie et fut entreprise afin de determiner l’utilite d’un programme de defibrillation prtcoce dans notre milieu rural et suburbain. Cent-dew techniciens mtdicaux d’urgence apprirent a uti- liser un dtfibrillateur semi-automatique et les don&es fu- rent recolttes au tours dune periode de 16 mois. 11 y eut 96 arrCts cardiaques et settlement 33 patients (34%) accu- saient des dysrythmies traitables au depart-la fibrillation ventriculaire ou la tachycardie. Vingt-trois patients (24%) furent admis a l’hopital; seulement 5 patients survecurent jusqu’au conge de l’hopital(5,2%). Un plus grand nombre de patients chez qui le rythme etait la fibrillation ventricu- laire ou la tachycardie survecut jusqu’a l’admission a l’hopi- tal(36%) que les patients qui prtsentaient d’autres rythmes (17% p = 0,07); mais l’ecart du nombre de patients ayant survecu jusqu’au conge de l’hopital n’etait pas statistique- ment important entre les deux groupes (9Yo et 3070, P = 0,45, respectivement).

Chez les patients en fibrillation ventriculaire ou en tachycardie, il y avait une correlation entre la survie jus- qu’au conge de l’hopital et un delai plus court entre l’appel et la premiere defibrillation. L’intervalle moyen entre l’ap- pel et l’arrivte du secours etait plus long que dans d’autres etudes du genre (7.2 f 4,3 minutes). De plus, on constata un plus haut taux d’abandon de la part des techniciens mtdicaux d’urgence, l’absence d’un systeme centralist d’ap- pel a l’aide (ie, 91 l), et un plus faible taux d’utilisation de la RCR que dans d’autres etudes similaires. En conclusion, l’introduction dun programme de defibrillation precoce sans analyse detail& des facteurs de reponse systtmique ne produira pas les taux de survie aux arrets cardiaques rapport& anttrieurement .

0 L'IMPLANTATION D'UN SYST$ME AMkLIORE LERI?SULTATDESSOINSAUXTRAUMATIS~~:LES ERREURS DANS LETRAITEMENT DOMINENT LE TABLEAUDESDIklbtiVITABLES. ThoburnE,Nor-

ris P, Flores R, Goode S, Rodriguez E, Adams V, Camp- bell S, Albrink M, Rosemurgy A, pp 135-139.

Une revue de 452 de&s relies a des traumatismes sur- Venus en 1984 dans le Comte de Hillsborough, en Floride a dtmontrt que 23% des de&s resultant de traumatismes non relies au systeme nerveux central auraient pu &re evites, n’eut ete la reanimation inadequate ou le delai a initier les soins chirurgicaux approprits. A la fin de 1988, le Comte de Hillsborough organisa un County Trauma Agency afin d’effectuer la coordination des soins prodigues par le personnel prbhospitalier et les centres de traumato- logie design&s par l’Etat. Le but de cette etude ttait de reviser les d&es relies aux traumatismes survenus dans le Comte aprb l’installation de ce systtme et de determiner le nombre de de&s Cvitables. Resultat: 504 d&es causes par des traumatismes survenus entre octobre 1989 et avril 1991 furent passes en revue. Le comitt jugea que dix dtcts au- raient pu Ctre Cvites, deux s’etant produits sans l’interven- tion du systtme de traumatologie. Cinq des dix d&es Cvita- bles se produisirent tardivement chez des victimes gravement blesdes. Conclusion: Le taux de d&es tvitables a diminue de 7% depuis l’installation de ce systeme de soins. Alors qu’auparavant, les causes des dtcts Cvitables Ctaient l’intervention tardive ou inadequate, elles ont CvoluC vers des erreurs en phase post-optratoire.

0 PERFORATIONDELAPAROIABDOMINALEET DEL'EST~MACSUITEAUNEIELECTRISATI~NAC- CIDENTELLEPARUNFIL A HAUTETENSION:UN CAS UNIQUE. Kumar S, Thomas S, Lehri S, pp 141-145.

Generalement, le type de blessure gastro-intestinale di- recte par suite d’une electrisation par un fil a haute tension est une n&rose disstminee du colon ou de l’intestin. Elle est souvent accompagnee de bralures electriques impor- tantes au niveau de la paroi abdominale. Les auteurs pre- sentent un cas de perforation de l’estomac et de la paroi abdominale s’etant produite immediatement aprb l’electri- sation par un fil a haute tension. D’autres caracttristiques uniques qui sont mention&es sont l’absence totale de ne- crose de coagulation au niveau de l’estomac ou de toute autre portion du tractus gastro-intestinal et l’absence de bralures au niveau de la paroi abdominale. Le patient fut trait6 avec succts.

= Les R&mm& dans cette section, sont ceux des articles de l’edition du journal. Les numeros des pages de l’article = sont inclus.

0736-4679/93 $6.00 + .OO

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