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Académie de Nancy-Metz

Usages TICE et corps d’inspection

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+ ��,��! � �� -�.� /��01�� Les TICE sont utilisées par la totalité des acteurs de l’apprentissage de Lorraine, - les apprentis ; - les maîtres d’apprentissage ; - les équipes pédagogiques des CFA, - les services administratifs des organismes gestionnaires des centres. Tous les centres, en et hors EPLE, privés et publics sont concernés à des degrés divers, mais de plus en plus chaque année. Utilisation sur les aspects financiers : Elaboration de la totalité de la gestion financière des centres, depuis les budgets prévisionnels jusqu’aux comptes financiers et l’éditions des liasses sociales, comptables et financières obligatoires. La tenue, hors comptabilité, de fichiers et de bases de données particulières permet de dégager des ratios et des clés analytiques sur des actions d’ordre pédagogique (nombre de visites en entreprise, objet de ces visites, durées, distances CFA – entreprise etc. et de dégager les coûts analytiques induits).

Utilisations à des fins administratives, gestion du temps, des groupes classe et des personnes : - tenue du fichier des apprentis, qui est utilisé pour renseigner l’enquête « 51 » (enquête

lourde sur l’apprentissage qui est réalisée chaque année), - tenue du fichier des formations, - tenue du fichier des professeurs, - gestion des absences des apprentis et rédaction des courriers aux familles et maîtres

d’apprentissage, - courriers institutionnels pour les relations avec le conseil régional et l’autorité académique, - élaboration des emplois du temps des sections : chaque semaine nécessite un emploi du

temps spécifique. Dans de nombreux centres, c’est un logiciel dédié qui est utilisé ; « 1, 2 temps OMT » par exemple,

- suivi des heures professeurs consommées, - statistiques diverses sur les enseignements dispensés et bilans chiffrés. Utilisation dans les domaines de l’organisation du fonctionnement pédagogique des structures Tous les CFA – en EPLE - et la plupart des CFA hors EPLE de Lorraine ont actuellement un site Internet. Sur ces sites, on trouve de nombreux renseignements à l’attention des apprentis. Ainsi le site « CAMPUS » du CFA de Jarny, permet : - de prendre connaissance des emplois du temps des futures périodes en CFA, - les relations entre équipes pédagogiques et apprentis du CFA, - les relations entre équipes pédagogiques du centre et les équipes tutorielles en entreprises y

compris pour les prises de rendez-vous de visites. - courriels pour les relations avec les entreprises, les équipes tutorielles et les apprentis, - il convient de signaler également l’existence du site spécifique « SAIA », accessible depuis

le site du rectorat, qui permet de télécharger la totalité des documents nécessaires aux relations entre les CFA et l’autorité académique,

- enfin, le site du CNRAA (centre national de ressources pour l’alternance en apprentissage) qui assure notamment la veille réglementaire et la veille pédagogique pour l’ensemble des CFA.



Aspects strictement pédagogiques Tous les apprentis lorrains ont accès aux salles « E. Lorraine » pendant leurs heures de permanence, en dehors des créneaux de cours et en début de soirée pour les internes. Les équipements de ces salles offrent une large palette d’utilisation des TICE au cours d’heures individualisées en libre service : - accès à Internet (sites filtrés), - travaux personnels sur les TPS (travaux professionnels de synthèse), - recherches documentaires pour les cours, - projet informatique en IRIS (informatique des réseaux dans l’industrie et les services, - utilisation de la vidéo en guise de préparation à l’épreuve de soutenance orale, - industrialisation des produits mécaniques : rapport écrit, recherches documentaires et

préparation de la soutenance orale avec support vidéo, (rapport sur projet industriel, rapport d’activité et rapport de traitement d’une affaire),

- recherches personnelles pour tous les cours. Souvent, une salle spéciale est affectée aux CAP, elle leur sert notamment pour la préparation des dossiers d’examen, en vente par exemple, mais également en histoire géographie et en initiation économique et juridique. De nouveaux opérateurs, spécialisés dans la mise au point de réseaux d’enseignement à distance (FOAD), proposent des solutions de plus en plus attractives et opérationnelles pour favoriser les apprentissages en autonomie, notamment dans les matières générales, mais également dans certains champs professionnels.

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1��! ��Les attentes de l’institution et du corps social dans le domaine de l’enseignement des Langues Vivantes rendent indispensable l’utilisation de tous les outils qui peuvent en améliorer l’efficacité. Les TICE en font partie. Voici toutefois trois exemples de démarches qui sont pour les inspecteurs des exemples d’intégration réussie des TIC dans une séance d’allemand : EXEMPLE 1 : Utiliser les TICE au service d’une pédagogie de projet (classe de 5e) [La séquence est consacrée] à une découverte progressive de la ville, de l’école et de la classe [allemandes] partenaires. Le professeur a conçu intégralement son unité pédagogique à partir de supports numériques. Le cours a donc lieu dans la salle multimédia ; l’agencement est pratique et l’équipement opérationnel. Le professeur maîtrise l’outil informatique et l’utilise au service de son enseignement. La plupart des élèves sont déjà de bons utilisateurs, mais les activités prévues renforcent leurs compétences dans ce domaine. Tous ont appris en début d’année les consignes techniques en allemand ; leurs réactions démontrent qu’ils comprennent le professeur. [Le professeur] peut donc conduire la séance dans la langue cible. La démarche associe plusieurs supports qui se complètent très bien : un site internet, une série de photos numérisées, un plan de la ville et une vidéo. La recherche prévue doit amener les élèves à faire successivement connaissance avec le maire, l’agglomération, puis la topographie de la ville. L’activité s’inscrit dans une pédagogie de projet, car elle doit préparer les élèves à une visite réelle des lieux durant laquelle ils joueront le rôle de guides. La



recherche est très bien balisée, ils peuvent travailler en semi-autonomie. La classe s’implique, la plupart des élèves mènent à bien les tâches de repérage demandées. [Grâce au travail réalisé en amont et prévu en aval, l’activité contribuera à la réalisation du projet linguistique de l’unité.] EXEMPLE 2 : Utiliser le vidéoprojecteur au service de l’expression et de la compréhension orales (section européenne – 3e) Le cours a lieu exceptionnellement dans la salle multimédia du collège car le professeur y trouve tous les équipements dont il a besoin, en particulier un vidéoprojecteur pour le visionnement d’un clip. Le document est particulièrement bien choisi : il permet le rebrassage des connaissances linguistiques et culturelles acquises, mais il apporte aussi un éclairage nouveau sur le thème traité ; il est attractif et de bonne facture. Le repérage visuel initial est assorti de consignes précises afin de mieux sensibiliser la classe à la structure du document. Les élèves sont productifs et le premier compte rendu est déjà substantiel. Le repérage auditif est pertinent, il démontre que les élèves savent tirer parti d’un document sonore authentique pour peu que la tâche soit adaptée. Il serait opportun de lancer ensuite un entretien d’élucidation à partir des éléments signifiants que les élèves ont repérés. EXEMPLE 3 : Les TICE au service de l’entraînement à la compréhension orale et de l’expression orale discursive (classe de 2 - séance de module) La séance est consacrée à l’entraînement à la compréhension orale et se déroule dans la salle multimédia. Le professeur a conçu son cours autour de deux extraits du journal télévisé diffusé la veille sur la première chaîne allemande. Ces extraits ont été gravés sur CD par l’enseignant et installés sur tous les ordinateurs. Une grille d’écoute doit permettre aux élèves de repérer les informations essentielles qu’ils reportent sous forme de mots clés. Les élèves travaillent soit individuellement, soit en binôme. L’outil informatique permet à chacun de travailler à son rythme, de manière autonome et responsable. Tous les élèves sont motivés : ils s’entraident et ne font qu’exceptionnellement appel au professeur. La correction collégiale conforte le groupe dans ces compétences et permet la mise en place de stratégies d’écoute. La phase d’expression orale discursive qui s’en suit est très pertinente: une élève joue le rôle du présentateur du journal télévisé. EXEMPLE 4 : Utilisation d’un équipement multimédia de type « EDU 4 » en terminale La séance porte sur l‘investigation d‘un texte nouveau. La tâche assignée aux élèves est d‘en extraire un nombre d‘informations suffisant pour pouvoir participer ensuite à une synthèse orale collective. Ils travaillent en semi-autonomie. Le professeur exploite toutes les possibilités de l‘équipement à sa disposition. Chaque élève découvre sur son poste de travail un diaporama PowerPoint qui balise la marche à suivre. Les entraînements prévus sont : - un délestage lexical qui rappelle aux élèves comment déduire le sens d‘un mot inconnu du contexte (avec mise à disposition d‘un dictionnaire unilingue en ligne) ; - la réactivation d‘un fait de langue dont la maîtrise est considérée comme essentielle pour aborder le texte (avec renvoi à un exercice conçu avec le logiciel hot potatoes) ; - un entraînement phonologique ciblé sur la prononciation des mots d‘origine anglaise, très nombreux dans le texte (avec écoute d‘un modèle sonore et enregistrement individuel) ; - un travail d‘expression orale dialoguée en binômes (logiciel utilisé : mind map) : chaque élève doit lire et présenter un passage du texte à son partenaire en répondant à ses questions. Les extraits sont répartis en fonction du niveau des élèves. Chaque élève travaille à son rythme, mais tous réalisent la tâche finale. Le professeur circule de l‘un à l‘autre pour les aider éventuellement, tantôt en français, tantôt en allemand. L‘utilisation du temps disponible est optimale. Cette démarche à la fois originale et rigoureuse démontre :



1) que l‘équipement utilisé, version moderne du laboratoire de langues, peut être un excellent outil au service de l‘apprentissage des langues; 2) #��$#�� (�D�� $��$��!�!#�� $�2��<�'�� E��F��*��$��

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1�� En 2002, il avait été noté que le recours aux TICE était fréquent lors de la conception de supports de travail en classe, de la présentation de documents aux élèves ou pour la recherche documentaire effectuée par le professeur et par les élèves. Dans ces domaines, il est généralisé. Depuis 2002, les points qui suivent ont été observés. Les supports vidéo sont plus souvent et mieux utilisés, notamment du fait de la souplesse d’utilisation et des facilités de montage que permettent les DVD. Les échanges d’idées, de supports de travail, de projets sont nettement plus fréquents, notamment via les listes de diffusion. Ce sont toutefois très souvent les mêmes professeurs qui sont concernés. La création d’exercices sur supports digitaux ou le recours à des logiciels d’apprentissage des langues sont plus fréquemment observés. Les exercices ciblent la compréhension de la langue orale, parfois, mais le plus souvent les exercices proposés aux élèves portent sur des contenus (lexicaux, grammaticaux, culturels). Pour ce qui relève de la grammaire, l’intérêt de ces exercices est très discutable. Dans le domaine de la compréhension auditive et celui de la connaissance du monde anglo-saxon les exercices observés sont nettement plus convaincants. Le site académique « anglais » constitue une ressource très appréciée des professeurs, notamment en collège. Les professeurs d’anglais sont nettement plus nombreux à participer à la validation du B2i. Plus ponctuellement, on observe : l’utilisation d’un dictionnaire électronique en classe ; des échanges par voie télématique entre élèves français et étrangers. Ces échanges, potentiellement très riches et formateurs, ne sont pas assez nombreux ; l’outil informatique est aussi utilisé à des fins de gestion : absences d’élèves, évaluation des élèves (il ne s’agit que du « stockage » des notes, calculs de moyennes trimestrielles, etc.) ; le cahier de textes de la classe est parfois mis en ligne (très apprécié par les familles). NB : si on note une augmentation (quantitative et qualitative) du recours aux TICE, on constate aussi que les textes qui régissent la propriété intellectuelle ne sont pas respectés, voire pas connus (pourtant, pilier 4 du S3C ..., B2i …).

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1�� :� ��#� ��,�� Ce bilan ne prend pas appui sur l’enquête précédente (2003-2004 et 2004- 2005) car l’absence d’IEN durant ces deux années n’a pas permis de produire de synthèse. Il résulte des séquences de cours observées durant les visites d’inspection de ces deux dernières années ainsi que d’un échange avec le faisant fonction. Environ 60% des enseignants d’arts appliqués utilisent l’outil informatique. Les pratiques, bien que diverses, sont induites par la structure des cours d’arts appliqués constituée de cinq phases distinctes :



1. la phase informative composée de deux parties : présentation du sujet et contextualisation (contexte historique, artistique… caractéristiques esthétique, technique d’une époque, d’un mouvement, d’un style…productions de créateurs…),

2. la phase d’analyse (problématique, hypothèses de travail), 3. la phase de recherches (expérimentation, exploration et propositions de solutions), 4. la phase de réalisation (choix d’une solution et finalisation), 5. la phase de présentation (documents de communication et verbalisation).

L’utilisation de l’outil numérique qui nécessite pour certaines de ces phases l’accès au réseau internet, n’est envisageable que pour un quart environ des salles d’Arts Appliqués. Par contre, les fonctions basiques (recherche, enregistrement et communication) sont dans l’ensemble, acquises par les élèves (B2i). Enfin, L’utilisation des TICE n’est pas spécifique à un niveau de classe en particulier. Ce sont les référentiels et les niveaux d’exigence qui différencient les activités. Utilisation des TICE pour les exercices et les projets d’arts appliqués Suivant les niveaux d’équipement rencontrés au cours des visites, les enseignants adoptent différentes stratégies : Dans le cas où la salle est équipée d’une connexion internet et de plusieurs postes informatiques, le professeur scinde l’effectif en deux groupes et crée des ateliers, Dans le cas où il n’existe qu’un poste informatique, il est utilisé par les élèves en autonomie pour des recherches individualisées, des informations complémentaires ou la finalisation de travaux (banque d’images, visite de sites, mise au propre…). Lorsque la salle n’est pas pourvue de connexion internet, le professeur utilise ponctuellement une salle multimédia en constituant deux groupes dont l’un est pris en charge par la documentaliste. La phase informative peut mettre en scène les enseignants et/ou les élèves suivant que ce temps d’information est envisagé de façon descendante ou participative. Cette première phase de découverte du thème et de présentation du sujet peut être conçue comme l’illustration des propos de l’enseignant (diffusion de documents iconographiques, d’extraits de films, de reportages…sur écran d’ordinateur ou sur grand écran quand il y a la possibilité de projection vidéo), mais ce temps d’information peut aussi mettre en action les élèves sous la forme d’un jeu de questions/réponses, de prises de notes, de croquis de principe, de relevés graphiques… La phase de recherches documentaires sur le réseau internet peut prendre des formes différentes suivant qu’il s’agit d’établir un corpus documentaire, d’exploiter une documentation donnée pour répondre à une demande précise, de constituer un complément d’informations, de prolonger une observation, d’illustrer un objet d’étude… - Pour le niveau CAP cette phase fait l’objet de guides (documents pré-formatés, liste de

références, suivi de l’enseignant…), - Pour les niveaux BEP et première année Bac pro, le professeur fournit un questionnaire ou

un plan de travail que les élèves doivent renseigner ou suivre en autonomie relative, - Pour le niveau de terminale Bac Pro, la demande plus large peut laisser place à l’initiative

des élèves (ce qui permettra d’évaluer des compétences comme la pertinence de la sélection, la capacité à trier, hiérarchiser et à présenter les résultats de la recherche).

Lors de l’exercice ou du projet (exploration, expérimentation et proposition), le professeur utilise le poste informatique ou le vidéoprojecteur pour illustrer une notion spécifique, pour fournir une information complémentaire concernant un point de la demande à traiter ou pour présenter toutes références qui permettent d’appréhender, d’identifier, de comparer, de comprendre un concept, un dispositif, un moyen (outils, techniques, méthode, démonstration, fonction, usages…).



La phase de réalisation (choix d’une piste d’étude et finalisation) fait rarement intervenir l’outil informatique. Le manque de formation des enseignants sur des logiciels complexes comme ceux de 3D ou d’animation, les logiciels en utilisation libre (bien que nombreux) mal adaptés aux manipulations simples, multiples et rapides que nécessitent l’exploration, la recherche de solutions et la conception, constituent des blocages. Logiciels complexes : Quelques enseignants ont la compétence pour, au-delà de l’utilisation de logiciels de mise en page, sensibiliser les élèves à la retouche d’images, à la trois dimensions ou à l’animation. Toutefois, dans certains cas, il est possible pour les élèves, en fin de séance, d’effectuer des mises au propre (lissage, uniformisation, raccord, saturation des couleurs, qualité des rendus…) sous forme de montages collés quand il existe une imprimante couleur ou sur palette graphique quand il existe un scanner ou un appareil photo numérique. Le professeur utilise également le matériel informatique et le vidéoprojecteur en fin d’exercice pour « ouvrir » (visite de sites, découverte de thèmes ou problématiques identiques, références artistiques, actualités…). Pour la phase de présentation l’outil informatique est parfaitement adapté. Il permet aux enseignants de sensibiliser les élèves à la mise en page (conception de grilles, hiérarchisation des informations, principe de la lecture à niveaux, choix des typographies, équilibre textes / images…). Il permet la réalisation de tous types de documents de communication (plaquette, dossiers, panneaux de présentation…). Formations : Des stages de formation à la retouche d’image ont été proposés aux enseignants d’arts appliqués à raison d’un par an durant les quatre dernières années. 32 enseignants ont été concernés (soit un tiers des enseignants de la discipline). Site arts appliqués : un site arts appliqués présente des exemples de séquences de cours et de CCF (BEP et Bac Pro). Cependant, le site ne disposant pas de compteur, il est difficile d’estimer le nombre d’enseignants qui le visitent.

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1�� :��Le bilan effectué dans l’enseignement des arts plastiques de l’académie résulte des séances d’enseignement observées en inspection durant les années scolaires 2005-2006 et 2006-2007, de la lecture des cahiers de textes, de la visite des salles et du constat des équipements mis à disposition ainsi que des retours des participations aux stages de formations destinés à l’utilisation des outils numériques et informatiques. 1. Utilisation des TIC en salle d’arts plastiques Au terme des inspections effectuées entre 2005 et 2007, il apparaît que le pourcentage des salles d’arts plastiques bénéficiant d’un équipement informatique est de 47%. Pourcentage des salles d’arts plastiques disposant de :

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Ordinateur 47

Imprimante (NB ou couleur) 36

Scanner A 4 34

Appareil photo numérique 26

Vidéoprojecteur 23

Nous ne disposons pas de statistiques sur l’usage régulier des TICE par l’ensemble des professeurs d’arts plastiques. Néanmoins, lors des séances observées à l’occasion de visites d’inspection, sur l’ensemble des enseignants (compte tenu des écarts d’équipement), 23 % ont eu recours à l’usage des TICE. En outre, parmi les enseignants inspectés, 34,5 % prennent part activement à l’évaluation d’items du B2i. Celles équipées et reliées au réseau permettent aux enseignants : - de présenter à l’ensemble de la classe les travaux réalisés en salle informatique ; - d’effectuer leur évaluation et de les noter ; - de constituer une banque d’images importantes présentées dans le cadre des cours et

diffusées sur le moniteur. Auparavant les reproductions d’œuvres montrées étaient restreintes de par leur nombre. Le professeur projetait des diapositives (dispositif coûteux et restrictif). La numérisation des reproductions d’œuvres permet d’une part de multiplier les œuvres présentées aux élèves, et d’autre part d’actualiser régulièrement le fonds et ainsi de les adapter à la question traitée en cours.

Certains enseignants utilisent la caméra numérique et filment en continu des images se trouvant dans des ouvrages qu’ils diffusent sur le moniteur ou sur un grand écran si ceux-ci ont à disposition un vidéoprojecteur. Certains établissements en ayant acquis un transportable les laissent à disposition des enseignants de toutes les disciplines. La mise en réseau du poste de la salle d’arts plastique permet de visiter des sites d’institutions culturelles (musées et centres d’arts) et présenter leurs collections. Cette visite virtuelle permet d’illustrer les séquences consacrées à l’enseignement du fait architectural. Elle rend compte de façon efficace de la conception de certains édifices exemplaires ou singuliers. Dans le cadre de l’initiation à la photographie, l’appareil photo numérique offre des opportunités de faire manipuler tous les élèves de toutes les classes. Ceci ne fut pas le cas avec



l’utilisation de l’argentique qui avait un coût élevé de par l’achat de la pellicule, la nécessité du traitement chimique, de par les paramètres techniques que l’élève ne maîtrisait pas et de par le temps d’attente du développement. Les professeurs peuvent enfin aborder les questions propres à la photographie par la manipulation : la composition, le cadrage, la prise de vue et les effets de lumière. Ces images sont immédiatement transférables sur le réseau, si la salle est équipée d’un poste. De plus, cet outil permet également de garder une trace des réalisations éphémères et de faciliter ainsi l’évaluation. Enfin les professeurs projettent des analyses d’œuvres. À partir d’une reproduction en couleurs, l’outil informatique permet de tracer les grandes lignes, de cerner les masses colorées et d’isoler un élément. Cette méthode permet aux enseignants de familiariser les élèves aux méthodes de lecture et d’analyse d’images. 2. En salle informatique Les élèves y réalisent des réponses à des sujets ou ils apprennent à utiliser les outils de base des logiciels de traitement d’images (fabrication d’images fixes ou animées, manipulation d‘images pré-fabriquées). En réponse au problème du nombre restreint d’ordinateurs, les professeurs d’arts plastiques ont expérimenté des dispositifs de travail. Pendant que certains groupes d’élèves produisent une réponse à un sujet par l’outil informatique, d’autres proposent des réalisations à l’aide d’outils plus traditionnels (crayon, ciseau, colle,…) qu’ils effectuent sur les tables libres. Les semaines suivantes, leurs rôles sont alternés. Les logiciels de traitement d’images utilisés par les élèves sont libres et gratuits. Ils ont été diffusés sur un support Cd-rom aux professeurs d’arts plastiques de l’ensemble de l’académie. Certains enseignants veillent à proposer des exercices permettant de familiariser les élèves avec le scanner et la retouche des images produites à l’aide de l’appareil photo numérique. Enfin, certaines séances en salle informatique sont consacrées à la recherche d’artistes ou d’œuvres sur le réseau internet. L’ensemble de ces expériences et de ces acquis permet aux professeurs d’arts plastiques de participer à l’évaluation des items du B2I niveau collège. Certains collègues ont constitué sur le site d’établissement des galeries virtuelles permettant de valoriser les travaux des élèves et de présenter les expériences menées dans le cadre des enseignements artistiques complémentaires (classe à Pac, atelier de pratique artistique et classe culturelle). Enfin les rencontres avec les enseignants lors des réunions disciplinaires de bassin ainsi que leurs demandes d’inscriptions aux formations dénotent la volonté des professeurs d’arts plastiques à utiliser les outils numériques et informatiques. Ils en ont compris l’intérêt et la nécessité à participer à la formation de leurs élèves autant en collège qu’en lycée.

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1�� 5 ! �$� �� Le bilan réalisé porte sur l’intégration des TICE aux enseignements de biochimie-biologie dans l’Académie de Nancy-Metz et les académies en extension, pour une meilleure représentativité des usages observés. L’utilisation de cet outil par les élèves fait partie intégrante des travaux pratiques de biochimie, notamment en classe de BTS. En effet, l’exploitation des résultats expérimentaux fait appel à des modélisations mathématiques de type régressions linéaires ou autres fonctions plus complexes et l’emploi de logiciels de type Excel ou Winregressi remplace avantageusement une exploitation sur papier millimétré ou à la calculatrice. Quelques séances de travaux dirigés, réalisées en salle informatique, font l’objet de recherches sur un thème donné, à titre d’illustration ou d’introduction du cours. Enfin, il arrive que le professeur emploie cet outil comme support illustratif du cours. Le recours à cet auxiliaire pédagogique commence néanmoins à se répandre dans la discipline, de même que l'utilisation du tableau blanc interactif.

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1��! �� Au cours des inspections, nous avons constaté, dans les quatre départements en collège, LEGT et LP un usage constant des TIC. La quasi-totalité des inspections permet d’observer des groupes d’élèves utilisant l’informatique sous la direction du documentaliste ou d’un professeur d’une autre discipline. L’usage autonome (élèves venus au CDI sur leur temps libre) est très fréquent en lycée, un peu plus limité en collège. Les CDI où nous n’avons pas observé d’usage de l’informatique sont ceux où le réseau était en panne ou ceux où les logiciels utiles (BCDI en particulier) n’étaient pas fonctionnels pour des raisons matérielles. Les catalogues sont complètement informatisés partout sauf de très rares cas (quelques unités) où un documentaliste défaillant n’a pas réussi à terminer le travail (la saisie incomplète permet cependant aux élèves de travailler sur les périodiques et les ouvrages les plus utilisés). Le logiciel BCDI, utilisé partout, permet d’initier les élèves à un travail de recherche réfléchi, très formateur ; la dernière version est d’un usage facile même pour les collégiens. L’abonnement aux « mémonotices » évite au documentaliste le dépouillement fastidieux des périodiques et permet aux élèves d’accéder facilement aux articles des revues archivées au CDI. Seules des revues très spécialisées lues dans les lycées technologiques et professionnels ne figurent pas dans les mémonotices et exigent un dépouillement par le documentaliste. Le logiciel permet une gestion rapide et fiable du prêt, un suivi des commandes. On peut obtenir rapidement des données telles que le nombre d’emprunteurs, le nombre de prêts, leur fréquence, etc. Les usages pédagogiques observés le plus souvent le sont dans le cadre de TPE, PPCP, ECJS en lycées, d’itinéraires de découvertes en collège, ou de séances « d’initiation » en sixième et seconde à l’initiative du documentaliste ou encore dans le « club journal », souvent animé par le documentaliste. Ce sont :

• une recherche au moyen de BCDI pour repérer les ressources utiles dans le fonds du CDI ;

• une recherche dans des encyclopédies ou dictionnaires numériques (CDRom ou en ligne), par exemple Encarta, Littré, Robert. Les encyclopédies et dictionnaires papier sont utilisés en parallèle, leurs usages sont complémentaires.



• une recherche sur la presse en ligne (par abonnement en général) ou sur les ressources des « kiosques » ;

• une recherche sur le web avec ou sans présélection des sites par le documentaliste ou le professeur de la discipline concernée ;

• la réalisation de dossiers, journaux, affiches, présentations PowerPoint, etc… au moyen de traitements de textes et de logiciels de PAO ;

• dans les établissements où le réseau interne fonctionne bien, les élèves utilisent des espaces de travail personnels pour stocker et organiser leurs données au fur et à mesure de l’avancement de leur recherche. Cet usage est en train de s’établir progressivement.

Le documentaliste est en général impliqué dans la validation du Brevet Informatique et Internet, les activités qu’il mène permettant de valider de nombreux items. Remarques sur les démarches pédagogiques : Les démarches pédagogiques donnent beaucoup plus de place (temps, consignes données par l'enseignant) à la recherche de l'information qu'à son traitement. Le 'copier – coller' est encore trop important. Les pratiques doivent progresser et se centrer davantage sur les compétences de synthèse, de reformulation. Les fonctionnalités de l'outil informatique devraient être utilisées en ce sens.

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1� ��! �� #� ��5�� :��L’économie et gestion dans la voie technologique est présente :

6 en classe de seconde, option de détermination « Informatique de Gestion et de Communication » ;

6 dans les classes de première et de terminale de la série Sciences et Technologie de la Gestion et de la série Hôtellerie-Restauration ;

6 dans les 14 spécialités des sections de techniciens supérieurs et dans la voie comptable supérieur (Diplôme de Comptabilité et de Gestion).

Extrait du document intitulé « Solutions TIC pour la série Sciences et Technologies de la Gestion » réalisé en partenariat entre l'Inspection générale de l'Éducation nationale, l'Inspection pédagogique régionale et la SDTICE de la direction de la technologie. Ce document est destiné à fournir les références nécessaires en matière de TIC à la mise en œuvre des programmes de la série STG. Il prend appui sur un inventaire des besoins dans les différents contextes d'enseignement, illustrés par une présentation de types d'usages ainsi que des éléments de spécification des solutions attendues. « Les programmes d'Économie-gestion de la série Sciences et technologies de la gestion (STG) consacrent l'intégration des technologies de l'information et de la communication (TIC) comme objets d'études, pour leurs caractéristiques, leurs usages et leur impact sur la structuration et le fonctionnement des organisations et, plus généralement, de la société, dans ses dimensions économiques, juridiques et sociales. Il s'agit d'appréhender les modalités et les conditions de leur mise en œuvre, aux plans technologique, organisationnel et humain, mais aussi d'examiner les changements qu'entraîne leur diffusion dans les organisations. De nombreux aspects des questions posées par le développement de la société de l'information sont ainsi concrètement abordés dans les enseignements de la série STG. Des environnements de travail adaptés Comme pour les autres disciplines, les apprentissages sollicitent naturellement le recours aux ressources numériques, qu'il s'agisse de contenus, de logiciels, d'outils de recherche et



d'archivage ou d'espaces documentaires individuels et collectifs. Les solutions apportées par l'espace numérique de travail (ENT) sont donc particulièrement adaptées aux usages pédagogiques de ces enseignements. Les objectifs d'acquisition de connaissances fondamentales propres aux systèmes d'information, à leur exploitation et à leur adaptation : modèle relationnel, bases de l'algorithmique, architectures et réseaux, supposent également la mise à disposition d'environnements numériques offrant des fonctionnalités à forte valeur didactique (respect des références théoriques et simplicité de mise en œuvre). Des modalités d'utilisation spécifiques Dans le cadre des démarches d'apprentissage, en fonction des spécialités, l'élève n'est pas seulement observateur ou utilisateur de solutions technologiques ; il doit aussi être placé en situation de participer à l'évaluation de la pertinence de certaines de ces solutions, voire à leur adaptation. Le caractère résolument technologique de l'enseignement implique l'intervention de l'élève sur le paramétrage des configurations de travail, leur adaptation aux hypothèses d'évolution des organisations simulées, utilisées comme contexte d'études. » De l’observation des professeurs dans leurs pratiques quotidiennes Des inspections des professeurs d’économie et gestion, il ressort que l’utilisation des salles informatiques spécialisées est conforme aux exigences des programmes (enseignement de détermination en classe de seconde : Informatique de Gestion et de Communication (IGC), classes de premières STG, de terminales STG ou sections de techniciens supérieurs). Toutes les séances de travaux de groupe que nous avons pu observer, se déroulent bien dans des salles spécialisées qui offrent l’accès à un micro-ordinateur pour chacun des participants. Dans les enseignements d’économie et gestion, il est largement fait appel aux ressources des réseaux informatiques et l’accès à l’Internet est pratiqué chaque fois que nécessaire. Les progiciels de bureautique tels que Word, Excel, PowerPoint ou Access sont étudiés et mis en œuvre avec pertinence. Il en est de même des progiciels professionnels spécifiques aux spécialités de terminale ou de sections de techniciens supérieurs (progiciel de comptabilité, suites commerciales, logiciels de création de site Web et autres progiciels). Les fonctionnalités des réseaux et des matériels informatiques utilisés en classe (partage de connexions à l’Internet, partage d’imprimantes, sauvegarde de données personnelles sur le réseau ou sur Cédérom, utilisation des scanners, partage d’un espace de stockage de données…) notamment dans les lycées qui disposent d’un poste de chef de travaux ou d’un administrateur réseau sont mises en œuvre conformément aux recommandations pédagogiques et bien en rapport avec ce qui est attendu. Les enseignants d’économie et gestion sont souvent impliqués également dans la création d’un intranet d’établissement ou du site web du lycée. Certains établissements ont également mis en œuvre certaines fonctionnalités comme le cahier de textes électronique ou un Intranet permettant aux élèves de disposer de documents de référence ou d’exercices d’application supplémentaires à ceux faits en classe. Il nous faut maintenant intégrer à nos pratiques pédagogiques l’usage d’espace de travail collaboratif dans une optique professionnelle notamment dans les enseignements de BTS.

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1� ��! �� #� ��,�� La confiance accordée aux élèves par l'usage des TIC, les méthodes de travail induites par ces technologies sont un levier pour tendre vers des attitudes et des comportements professionnels mieux compris et admis par les jeunes. L'acquisition de compétences et de connaissances en est facilitée. Apports aux élèves : motivation et valorisation Les PPCP sont des modalités fédératrices de l'usage des TIC : développement du travail en équipe, du travail en autonomie, du travail personnel sans rébellion de la part des élèves ; recherches documentaires sur internet ; utilisation réfléchie des logiciels courants ; pratique des logiciels d'écriture de page web et réalisation de pages HTML pour créer le site de la classe ou de l'établissement… ; création de CD Rom pour présenter leur filière, leurs travaux… ; échanges professeur/élève par courrier électronique : travaux, exercices… ; contacts avec l'extérieur, les entreprises, les administrations (sous contrôle de l'enseignant)… Apports aux enseignants : nouvelle pédagogie Le B2i contraint à des approches différentes des contenus de formation. Les TIC se mettent peu à peu au service des activités disciplinaires et pluridisciplinaires : - nouvelle gestion de la classe ; - nouvelle organisation des enseignements ; - nouvelle préparation des cours (séquences…) avec utilisation du vidéo projecteur ; - nouvel apprentissage ou remédiation des savoir-être par l’utilisation du caméscope ou des

appareils photo numériques ; - nouvelles relations entre les élèves et le professeur qui devient une personne ressource ; - nouvelle approche des échanges avec les élèves « zéro papier » (gain photocopies…) ; - échanges entre les enseignants d'une même discipline (d'un même établissement,

d'établissements différents, d'académies différentes…) soit en direct, soit par l'intermédiaire d'un site académique disciplinaire.

Remarques Le nombre de professeurs encore hermétiques à l'usage des TIC, qu'ils considèrent encore comme un enseignement et non comme un outil, est lié souvent au fonctionnement des réseaux qui sont inégalement performants dans les différents établissements. Il faut vraiment des personnels à temps plein qui non seulement maintiennent le système en état mais également qui impulsent, démontrent, forment à l'intégration rationnelle et efficace des différentes fonctionnalités du système dans la pédagogie. La proximité d'une personne ressource compétente avec des missions précises devrait aider à généraliser ces pratiques. Cela n'exclut pas les formations PAF qui permettent aussi des échanges constructifs entre les enseignants.

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1� �� ! �� Comme leurs collègues des autres disciplines, les professeurs d'Éducation Musicale utilisent

fréquemment l'informatique dans la préparation de leurs cours pour concevoir des documents adaptés et bien présentés à l'usage de leurs élèves. Ils pratiquent à cette fin la recherche documentaire et iconographique sur internet mais font également appel à des logiciels permettant l'édition de partitions tels Finale, Logic ou Cubase.



Par ailleurs, de nombreux échanges ont lieu sur internet grâce aux sites académiques sur lesquels sont déposées des séquences particulièrement intéressantes et par l'intermédiaire de la liste de diffusion de la base de données interacadémique. Ils permettent la communication entre enseignants � échange de documents, de fichiers, d'informations, de pratiques pédagogiques � concernent les difficultés liées à l'usage de certaines applications et offrent des solutions de dépannage. Cette pratique, stimulante pour l'innovation pédagogique est rassurante pour les débutants.

En cours, les TICE sont devenus un auxiliaire incontournable pour une discipline qui a la volonté d'accompagner l'évolution de la musique et des outils de diffusion. Leur usage est variable, encore limité par le défaut de matériel ou par l'appréhension de certains professeurs qui, la plupart du temps, redoutent l'échec devant les élèves à la suite d'une défaillance matérielle ou logicielle.

Toutefois, de plus en plus intégrées à la pratique pédagogique, occupant une place prépondérante dans la formation continue, les TICE concernent toutes les activités du cours d'éducation musicale : chant, écoute, pratique instrumentale, invention et création. La plupart de ces domaines font appel à l'outil informatique comme aide pédagogique de l'enseignant mais selon la disponibilité des salles multimédias, certains professeurs proposent également des activités (principalement écoute et création) dans lesquelles les élèves manipulent et produisent eux-mêmes.

Chant L'accompagnement du chant fait rarement appel au piano acoustique, trop sonore et n'offrant

pas de possibilités de transposition automatique. De nombreuses salles sont équipées de claviers numériques, pour certains, machines simples pourvues de quelques types de sons numérisés, pour d'autres, véritables outils informatiques comportant de très nombreuses fonctionnalités dont un séquenceur et un dispositif permettant de modifier la morphologie des sons employés. La connection MIDI autorise en outre la communication avec différentes machines : stations informatiques, échantillonneurs (banques de sons enregistrés) et expandeurs (banques de sons de synthèse).

Mais l'accompagnement peut également être réalisé à l'aide de fichiers son diffusés (play back) à partir d'enregistrements (au format MP3 ou Wave) ou de séquences MIDI, lesquelles permettent de mettre en boucle certains motifs d'accompagnement pour réaliser un travail de détail, mettre en place un accompagnement rythmique ou aborder l'improvisation. Ces dernières ont l'avantage d'être transposables et au tempo modulable.

Le vidéoprojecteur est un moyen particulièrement intéressant de combiner l'affichage du texte et d'extraits de partitions tout en favorisant une position corporelle adaptée au chant (contrairement à la lecture d'une feuille de papier). Les principaux outils logiciels sont Cubase, Karaoké, Music Maker et Asymétrix.

Certains professeurs enregistrent les productions de leurs élèves à des fins pédagogiques (stimuler l'écoute critique, améliorer les performances) et parfois d'évaluation ; ici encore, une station informatique équipée de Cubase ou d'Audacity s'avère un excellent outil de collectage et de stockage.

La plupart des logiciels mentionnés plus haut sont également bien adaptés à l'aide au travail polyphonique que préconisent les programmes d'Éducation Musicale (ajout/suppression ou soulignage de certaines pistes).

Écoute Dans cette partie du cours, l'apport des TICE est fondamental car les outils actuels

permettent une approche des œuvres qui était impossible auparavant. Le gain en finesse d'écoute est considérable : perception de procédés de composition, de structures et de formes



complexes (aussi bien dans le simultané que dans le consécutif), perception du timbre et du temps. L'apport culturel de cette nouvelle façon d'écouter est très important.

Les logiciels utilisés pour cette activité permettent un pilotage multimédia très rapide et précis au millième de seconde (CD, fichiers-son échantillonnés de divers formats, séquences MIDI et vidéos). Ceci autorise la comparaison de plusieurs compositions, les écoutes ciblées avec accès immédiat à des fragments d'une œuvre, l'illustration par des écoutes périphériques (intérêt culturel) grâce à l'ouverture instantanée de fichiers son distincts puisés dans la machine ou sur différents supports (clé USB, disque dur externe, CD, DVD). Ces possibilités rendent obsolète la platine CD dont l'usage n'a jamais été particulièrement adapté à la pédagogie de l'écoute.

Dans ce volet du cours, l'utilisation du vidéo projecteur est incontournable : outre l'intérêt culturel de la documentation iconographique (peinture, sculpture et architecture, situation géographique, frises chronologiques etc.), il offre une aide précieuse à la compréhension de l'œuvre : schémas interactifs, analyse graphique de la morphologie des sons, synchronisation de codages (partition par exemple) avec la musique. Il ouvre enfin des possibilités d'évaluation particulièrement performantes.

L'informatique musicale permet par ailleurs aux enseignants de démystifier certains procédés utilisés dans la production musicale de masse ou commerciale et d'apporter ainsi une contribution à la formation de l'esprit critique des adolescents. Cette préoccupation rejoint dans le domaine sonore le travail de lecture de l'image que réalisent pour leur part les professeurs de lettres.

Plusieurs logiciels, Asymétrix, Musique Lab, Acousmographe ont été développés en partenariat avec l'IRCAM et le Groupe de Recherche Musicale de l'INA. Leur usage est gratuit pour l'éducation nationale. En revanche, les séquenceurs comme Cubase nécessitent l'achat d'une licence.

Interaction image-son Les programmes de 3ème précisent que les élèves doivent être capables de « percevoir et

analyser les fonctions de la musique dans des productions visuelles diverses : spot publicitaire, clip, film. » Ce travail est fondamental pour la formation de l'esprit critique des jeunes élèves dans le contexte contemporain de production de masse de produits audio-visuels. Il est difficilement concevable sans les outils informatiques. Les logiciels adaptés sont principalement Asymétrix, Music Maker et les logiciels de lecture DVD. Dans ce volet apparaît évidemment la nécessité de disposer d'un vidéo projecteur.

Il est à noter que l'image occupe une place grandissante dans les programmes d'Éducation MUSICALE (de même que le son est de plus en plus systématiquement accompagné d'images). Le film d'Alfred Hitchcock avec la musique de Bernard Hermann, La mort aux trousses, est au programme du baccalauréat, épreuve facultative, session 2008.

Improvisation, invention, création L'invention et la création commencent progressivement à être pratiquées en classes bien que

leur mention dans les programmes ne soit pas récente. Une partie importante des activités réalisées dans ces domaines utilisent l'informatique comme le stipulent clairement les programmes. Il peut s'agir de manipulation de fichiers son, de modification, de création de sons ou encore d'agencement (composition) d'éléments sonores.

La manipulation de musique existante, l'appropriation du matériau, la connaissance des techniques de traitement du son concourent au développement de l'esprit critique par rapport aux utilisations de ces outils dans la production contemporaine de musique de masse.

La création peut aussi trouver sa place dans le cadre des ateliers de pratique artistique. Les outils les plus adaptés à ces activités sont les logiciels MusiqueLab, Audacity et Music

Maker.



Gestion du cours Même en dehors des établissements « Prisme », on peut constater parfois une gestion de

l'évaluation et de la notation en direct sur support informatique, mais aussi des échanges de fichiers (professeur / élève) par internet.

Bilan de l'usage des TICE Observations en classe : l'usage des TICE est relativement fréquent, en particulier chez les

professeurs les plus jeunes pour lesquels l'informatique est banalisée et qui ont reçu une formation dès l'IUFM. Le plus répandu est celui de l'aide à l'écoute mais il n'est pas toujours accompagné de présentation sur écran du fait principalement d'un déficit d'équipement.

Formation continue : de nombreux usages des TICE sont au cœur de la formation continue en éducation musicale. Les activités d'invention et de création, le rapport de la musique à l'image, déjà présents dans le PAF actuel le seront de manière renouvelée dans le suivant. Les journées d'animation pédagogique comportent des présentations incitatives à ces pratiques et à l'inscription dans les stages correspondants, réalisées par des professeurs particulièrement performants dans le domaine des nouvelles technologies.

Difficultés rencontrées par les enseignants : l'accès à la salle informatique (peu libre), le manque de matériel adapté dans cette salle (casques notamment), insuffisance des compétences sur le réseau. L'équipement en vidéoprojecteurs est encore très insuffisant. Le travail avec une station informatique en classe implique un câblage relativement complexe et un équipement musical complémentaire (notamment une table de mixage reliée à un amplificateur et des enceintes de bonne qualité) pour une diffusion du son convenable.

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1� �� 5#� :�� -�0� /��Au cours de ces neuf dernières années, je n’ai pas rencontré un seul collègue qui utilisait les TICE durant une inspection. L’usage pédagogique d’ordinateurs de poche reste actuellement extrêmement confidentiel (si toutefois il existe). Les collègues enseignant dans des classes d’examen utilisent l’outil informatique pour collecter les propositions de notes qu’ils attribuent à leurs élèves dans le cadre du contrôle en cours de formation. Par ailleurs, le site académique est consulté de manière assez fréquente. La discipline se prête naturellement peu à l’usage de ces outils.

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1��Le recours aux nouvelles technologies est encore peu répandu dans l'enseignement de l'Espagnol. Lors des quelques inspections que j'ai pu effectuer en ce début d'année, je n'ai pas pu vraiment observer de pratiques innovantes en la matière. Les professeurs utilisent généralement (à de rares exceptions près et que j'ignore) cet outil le plus souvent pour la reproduction de documents et surtout pour le travail en groupes, la recherche documentaire et parfois lorsque des correspondants sont trouvés, pour des échanges de courriels. Ceci n'est pas négligeable mais ne comble pas encore tous les espoirs et les possibilités que ces nouvelles technologies offrent en matière d'exposition active à la langue dans les différentes activités langagières. Il conviendrait d'offrir à tous nos élèves la possibilité de s'entraîner à la réception et à la production orales et écrites de façon personnelle, plus habituelle et simple. Ceci est possible pourvu que l'on envisage l'utilisation des clefs MP3 et de l'environnement numérique de travail dans un but d'apprentissage personnel. N'est-il pas temps de demander à nos élèves habituellement des exercices oraux réalisés à la maison afin de s'entraîner véritablement à cette activité langagière? Une sensibilisation à ces pratiques doit être menée ainsi qu'une formation solide pour les dédramatiser. C'est le chantier pour les années à venir et le défi qu'il nous faudra relever. La formation initiale des professeurs ne pourra rester à l'écart de ces évolutions. Des contacts sont d'ores et déjà pris pour y réfléchir et intégrer ces pratiques dans le cursus de formation.

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1�5 �� 5 � Exploitation des ressources hypermédias Depuis une quinzaine d’années, la recherche documentaire dans le cadre de l’enseignement de l’histoire géographie a été littéralement révolutionnée par l’utilisation des hypermédias (encyclopédie, atlas, bases statistiques électroniques et Internet). Grâce à ces ressources nouvelles, le travail de groupe et le travail autonome des élèves a pu porter sur des sujets jusque là difficilement abordables, particulièrement en géographie, dans le cadre des IDD, des TPE et de l’ECJS. Les ressources documentaires TICE sont utilisées, en tant que de besoin, conjointement avec des ressources imprimées. La plus-value des TICE, en matière de recherche documentaire en classe d’histoire et de géographie, est indéniable et considérable. Plusieurs situations pédagogiques sont possibles :

��soit un travail de recherche en CDI, mettant à profit le cas échéant la recherche sur ordinateur, en autonomie complète pour les lycéens et le plus souvent sous la tutelle d’un adulte en collège ;

��soit un travail de groupe en classe : un ordinateur monté sur roulette étant à la disposition des groupes conjointement avec toute une documentation-papier ;

��soit un travail de recherche personnel de l’élève à l’aide des postes informatiques disponibles dans son établissement.

Une telle utilisation des TICE favorise l’autonomie des élèves. Elle modifie en profondeur leur relation au savoir et la relation maître-élève : désormais l’élève peut facilement découvrir des connaissances inconnues du professeur. Il s’agit alors pour ce dernier d’apprendre à ses élèves à en évaluer la pertinence et la fiabilité. La difficulté réside en effet dans l’éducation des élèves à l’esprit critique quant à la fiabilité des sources de leurs informations. Il y a là une exigence pédagogique nouvelle très formatrice. En effet, il ne s’agit plus d’une critique formelle des sources telle qu’elle se pratique dans une étude classique de document d’histoire ou de



géographie (document sélectionné par un pédagogue), mais bien d’un préalable absolument indispensable pour que l’élève puisse valider le résultat de ses recherches dans un corpus documentaire quasiment illimité et non présélectionné en vue d’un objectif pédagogique. Utilisation des suites bureautiques Dans la suite logique de cette évolution, une deuxième utilisation des TICE en histoire géographie a introduit un grand changement : l’utilisation quasi systématique, en tout cas en lycée, des applications bureautiques professionnelles pour réaliser les dossiers de compte rendu de travail de groupe ou de travail en autonomie. La qualité et la rigueur de présentation n’ont plus rien de comparable avec une présentation manuscrite. L’intérêt pédagogique principal est d’exiger de l’élève une grande rigueur de conception et de réalisation car de tels outils mettent en lumière de façon impitoyable les imperfections formelles. Dans ce domaine, le grand défi pédagogique est à la fois d’ordre intellectuel et éthique : apprendre aux élèves les limites de l’utilisation du « copier-coller ». Cet outil de mise en forme peut en effet dériver vers le non-respect de la propriété intellectuelle, voire aller jusqu’à la tricherie pure et simple. Intégration du vidéoprojecteur en classe Dans le cadre de la classe, en situation pédagogique « frontale », l’utilisation des TICE est plus une évolution qu’une révolution. L’ordinateur et le vidéoprojecteur permettent des séances de géographie, d’histoire ou d’histoire de l’art qui, quand elles sont réussies, apparaissent comme très innovantes et efficaces : cartographie animée, petite séquence vidéo, analyse d’un tableau élément par élément… Les professeurs conçoivent généralement eux-mêmes ces séquences TICE (ce qui leur demande beaucoup de travail). Elles constituent une démarche pédagogique parmi d’autres, ne remplaçant ni la parole du professeur, ni le document imprimé. Environ 10% des séances observées en inspection utilisent ces outils (mais il faut considérer le fait que les professeurs n’osent pas toujours prendre ce « risque » dans ces circonstances). Cette proportion est en constante augmentation, en particulier grâce aux initiatives prises par l’équipe TICE académique d’histoire géographie, aux actions de formation continue et au rajeunissement du corps professoral. Sur les séances observées en inspection, si un petit nombre sont des échecs (l’utilisation des TICE ayant entraîné une moins value pédagogique par rapport à l’utilisation du tableau noir, du document papier ou du rétroprojecteur), en revanche la majorité d’entre elles sont de bonne ou de très bonne qualité. Le tableau blanc inter actif commence à être utilisé et semble pour nos disciplines un outil très prometteur. Apparition des SIG Nous espérons voir se développer les Systèmes d’Information Géographique (SIG) à utilisation pédagogique. Mais il ne semble pas qu’il existe encore de produit pédagogiquement vraiment performant et apportant une réelle plus-value pour l’enseignement de la géographie tel qu’il est envisagé actuellement dans les programmes. D’une façon générale, les tuteurs intelligents, les micro-mondes et les systèmes experts ne semblent pas avoir été développés de façon probante pour l’enseignement de l’histoire et de la géographie. Dans un passé déjà lointain, des essais faits dans ce sens ont été autant d’échecs : ce qui ne préjuge pas de l’avenir.

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1��1��2 �� $= ��5 ��1#� ��0��,�� Utilisation dans les classes L’utilisation des TIC est devenue générale en classe de CAP en raison de la nature de l'évaluation des élèves : l'épreuve d'écriture longue en français encourage la finalisation de la production écrite au moyen du traitement de texte et l'épreuve orale d'histoire-géographie repose sur la constitution d'un dossier documentaire pour lequel l'usage d'Internet est quasi indispensable. Dans les autres niveaux de classe, c'est pour la recherche documentaire des élèves dans le cadre des dispositifs codisciplinaires, transdisciplinaires que le recours au TIC devient systématique : PPCP; ECJS, Education au Développement Durable. Le lien fort entre le renouvellement des enseignements et des pratiques et l'utilisation des TIC est ainsi clairement démontrée. En cours de français, le téléviseur associé à une caméra, le lecteur DVD ou le magnétoscope sont parfois utilisés pour l'apprentissage de l'oral (séances observées en Bacpro et en BEP). Cette pratique mérite d'être encouragée et développée. L'utilisation des oeuvres filmiques est encouragée et une formation au Plan de Formation Académique a été mise en place. L'usage du micro ordinateur associé à un vidéoprojecteur tend à se développer même si cette pratique demeure marginale. Il en est de même pour le tableau interactif. Utilisation par les enseignants Le renouvellement des problématiques, des démarches et des pratiques en géographie supposent l'accès à des ressources en ligne (en fait de plus en plus souvent en ligne et de moins en moins souvent en documentation papier) : le site de la DIACT, les nombreux sites concernant le développement durable, les actes de colloques et séminaires (festival de géographie par exemple), Géoconfluences, ... sont autant d'outils qui permettent la meilleure information des professeurs pour la préparation de leurs cours. Leur utilisation est cependant trop rare et est encouragée par les corps d'inspections. Enfin la présentation des cours est presque toujours réalisée au moyen de l'informatique, les documents manuscrits, ronéotypés ayant quasiment disparu. Pilotage et accompagnement des enseignants Les PLP Lettres-Histoire-Géographie de l'Académie ont à leur disposition deux sites académiques qui les concernent plus directement : “ Lettres-Histoire-Géographie en Lycée professionnel ”, (rénové de façon à permettre une utilisation interactive) et “ ECJS en Lycée professionnel ”. Ce sont les pages « ressources »” qui sont les plus fréquentées. Une liste de diffusion a été mise en place depuis plusieurs années et est utilisée de façon privilégiée pour transmettre les informations aux professeurs (en dehors des visites dans les établissements). Conclusion L'usage des TIC progresse lentement, mais de façon inéluctable en raison du renouvellement des enseignements mais aussi en raison de la nécessité d'apporter aux élèves des pratiques motivantes et renouvelées.

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1��Fréquence des observations En 2007, l'usage des TICE observé au cours des inspections des professeurs de lettres n'a guère évolué par rapport aux observations faites en 2005. Leur fréquence atteint au mieux les 5% des cours observés, et encore, en entendant l'expression des « nouvelles technologies » au sens large (de l'usage d'internet à celui du vidéoprojecteur et de l'extrait filmique...). Causes de la rareté des observations S'agit-il d'un manque de mise à disposition de postes ? En général, si l'on interroge à ce sujet les enseignants, ils répondent souvent qu'ils ont accès à une salle informatique (avec un poste pour deux élèves semble-t-il), parfois, et c'est plus profitable, adjacente au CDI (il faut souligner alors le rôle moteur du professeur documentaliste). De telles pratiques apparaissent à la lecture du cahier de textes de la classe. Ceci dit, il leur faut tout de même réserver la salle, donc concevoir une séance spécifique à l'avance. Dans ces conditions, il paraît difficile en effet d'observer un usage quotidien des TICE. S’agit-il d’un manque de formation ? Cette cause peut être réelle pour certains enseignants. En tout cas, l’écart est très net entre ceux-ci et ceux qui montrent une réelle familiarité avec l’objet informatique dans les devoirs donnés, les préparations de cours ou le cahier de textes de la classe. Leur objectif est d’élaborer des documents particulièrement clairs et synthétiques ; de même, le cahier de textes se veut un outil de travail et de consultation offrant une meilleure lisibilité des informations. Il faut également considérer la spécificité de notre discipline et de ses pratiques pédagogiques : le dialogue interprétatif, la méthode inductive, la médiation par la parole de l'enseignant. Cela requiert une certaine flexibilité dans la conduite du cours. Le peu d'heures de cours dévolu au Français en collège conduit sans doute, et sagement, les professeurs à privilégier ce qui mange le moins de temps en déplacement de classes, mise en route de matériel... Rétroprojecteur et téléviseur Le rétroprojecteur et le téléviseur accompagné de lecteur sont, eux, d'un usage plus aisé, et mieux intégré à la séance. En effet, leur présence en salle de classe ordinaire est fréquente, ou leur transport facile. De plus, leur usage est souvent ponctuel et concourt à la variété des activités, laquelle s’accompagne souvent d’une meilleure attention de l'élève. Ces remarques valent particulièrement pour l'usage du rétroprojecteur, où la classe peut participer plus facilement à l'analyse d'un texte projeté ou au remplissage d’un tableau, parfois d’un schéma. Les professeurs admettent que le fait de projeter un document les rend eux-mêmes plus disponibles pour les interventions des élèves. Pour l'usage du film ou de la représentation théâtrale, l'enseignant ne parvient pas toujours à tirer profit d'un extrait court pour favoriser les commentaires, pour le rétroprojeter au besoin... La contrainte horaire, notamment pour la durée même de la séance, y est sans doute pour beaucoup. Ordinateur La rareté des observations, peut-être pour les raisons évoquées, est telle qu'il paraît vain d'en dégager des analyses développées. On peut cependant revenir sur la mise à disposition des postes, rendant difficile la pratique en groupes de classe entière, généralement objet de la visite d'inspection. Lorsque cette pratique est observée en effet, le professeur a parfois bien de la peine à faire travailler ses élèves, à deux ou à trois sur un poste, à suivre leurs recherches, à combiner gestion du groupe classe et suivi individuel, alors même que l'usage des TICE pourrait favoriser une pédagogie différenciée. Il faudrait aussi que certains professeurs s’interrogent davantage sur les objectifs qu’ils assignent à ce genre de séance et sur le rôle qui doit être effectivement imparti à l’outil informatique afin que les activités menées contribuent à



un apprentissage réel. Des pratiques en groupes à effectifs légers, tant au collège (recherches documentaires, dispositifs de remédiation surtout en 6ème, langues anciennes...) qu'au lycée (modules, aide individualisée, TPE...) conviendraient mieux en ce sens à l'usage informatique. Celui-ci apparaît en effet dans le cahier de textes, mais il est loin d'être systématique. Les productions que l’on a pu observer en séance ou grâce aux résultats présents dans les classeurs sont les suivantes, cette liste n’étant pas exhaustive : utilisation de logiciels de lecture ou d’écriture ; exploitation du traitement de texte dans la rédaction d’un texte long (le conte ou la nouvelle au collège par exemple), le recours à la messagerie électronique dans une séquence sur le genre épistolaire et la correspondance ; la mise en forme de textes lors de la constitution d’un recueil ou d’un journal (semaine de la presse) ; le maniement du correcteur orthographique.

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1��! �5 ! � :��L’utilisation des outils numériques dans l’enseignement des mathématiques a progressé à petits pas jusqu’en 2006. Elle a connu une hausse importante, notamment en collège. On peut estimer que durant l’année scolaire 2006-2007, entre 35 et 45% des professeurs de mathématiques ont utilisé l’outil informatique en classe. L’intégration de cet outil dans l’enseignement des mathématiques en lycée devrait bientôt être généralisée.

Dans ce bilan, nous rappelons brièvement la place des TICE en mathématiques, puis nous aborderons plus précisément l’utilisation de Mathenpoche dans les collèges de l’académie et l’importance de l’outil informatique en lycée, concrétisé par l’expérimentation d’une épreuve pratique au baccalauréat S dans trois quarts des lycées de l’académie.

I. Les TICE en mathématiques.

Par ses spécificités, l’outil informatique complète les moyens mis à la disposition des élèves pour mettre en œuvre les différents aspects d’une véritable activité mathématique.

1. Les principaux outils Les logiciels de géométrie Les logiciels de géométrie permettent une approche dynamique de la construction de figures. Dans le cas de la géométrie dans l’espace en particulier, ils sont une source de visualisation et, à ce titre, contribuent à l’apprentissage des notions enseignées. Ils permettent aussi de varier et d’associer facilement les points de vue (numériques, fonctionnels, graphiques, géométriques) et contribuent à l’unité de la formation donnée aux élèves.

Le tableur L’utilisation du tableur en mathématiques figure dans les programmes à partir de la classe de quatrième. Ses utilisations sont multiples. En particulier, dans le domaine de la statistique, le tableur permet de gérer des données de grande taille, de les représenter sous forme de courbes ou de diagrammes, de faire des simulations.

Les exerciseurs On désigne sous ce nom des logiciels produisant des exercices permettant aux élèves de s’entraîner et de tester leurs compétences en autonomie. C’est le cas de Mathenpoche.



2. Les usages généraux

Utilisation en classe Cette utilisation par le professeur, ou par un élève qui « passe au clavier », permet notamment d’illustrer une définition, de faire découvrir une propriété. Elle nécessite la présence d’un ordinateur et d’un vidéoprojecteur.

Utilisation en salle d’informatique Les élèves peuvent être seuls ou à deux par poste. La salle informatique pourrait dans toute la mesure du possible avoir une configuration adaptée permettant à la fois le travail d’une partie des élèves au clavier et de l’autre partie sur des tables banalisées. Cette disposition apparaît nécessaire lorsque aucun dédoublement de la classe n’est possible.

II. La plate-forme Mathenpoche en collège À la rentrée 2006, en partenariat avec la mission TICE, l’inspection pédagogique régionale a mis à disposition des professeurs de mathématiques de collège et de leurs élèves les outils développés par l’association Sésamath. La version « réseau » de Mathenpoche a été installée sur un serveur du rectorat.

Mathenpoche est un environnement informatique d’apprentissage des mathématiques, logiciel libre et mutualiste. Il dispose d’une base d’exercices évolutive couvrant l’ensemble des programmes de collège et une partie du programme de seconde. Les exercices, aux contenus rigoureux et progressifs, sont interactifs. Les aides proposées sont claires, souvent animées et, en général, elles semblent offrir un réel soutien aux élèves.

Des outils compatibles entre eux accompagnent l’exerciseur : un logiciel de géométrie dynamique, un tableur, des instruments virtuels de construction géométrique et un module de calcul mental.

Couplé avec un vidéoprojecteur, Mathenpoche peut être utilisé par le professeur devant la classe : certaines aides animées fournissent une explication claire d’un point précis du programme.

Le logiciel peut être un outil utile dans la gestion de l’hétérogénéité des classes ou dans le cadre de l’aide individualisée : le professeur peut suivre la progression de ses élèves en temps réel, une séance programmée peut être personnalisée pour répondre aux difficultés de chaque élève. Le bilan de la première année d’utilisation est très encourageant. Environ 37% des professeurs enseignant en collège ont utilisé Mathenpoche. Près de 18 500 élèves de l’académie ont travaillé sur le logiciel : environ 1800 en Meuse, 5500 en Meurthe-et-Moselle, 8500 en Moselle et 2700 dans les Vosges. Ils ont ainsi traité plus de 600 000 exercices. De nombreux enseignants encouragent des usages dans l'établissement en dehors des cours ou à la maison. Le logiciel peut être utilisé avec profit dans le cadre de l’accompagnement scolaire et éducatif. La principale difficulté rencontrée par les professeurs est l’absence de dédoublement des classes de collège. Le logiciel n’est utilisé en classe entière que lorsque l’effectif n’est pas trop important ou lorsque les équipements de la salle informatique du collège le permettent (nombre suffisant d’ordinateurs en état de marche).



III. Les TICE en lycée

Dans toutes les séries, les programmes demandent aux enseignants d’intégrer l’outil informatique dans leurs pratiques.

La formation à l’utilisation d’un tableur est obligatoire dans les séries L, STG et ST2S. L’évaluation au baccalauréat des compétences acquises est effective en série L depuis la session 2000, en série STG depuis 2007. Elle le sera à partir de la session 2009 en série ST2S. Dans ces séries, les modalités du baccalauréat ne permettent pas encore une véritable épreuve pratique : les questions posées s’appuient sur des copies de feuilles de calcul pour lesquelles les candidats doivent donner des formules ou en interpréter.

La mise en place d’une épreuve pratique de mathématiques au baccalauréat S sera expérimentée à la session 2008. Au cours de cette épreuve sera évaluée la capacité des candidats à mobiliser l’outil informatique pour résoudre un problème mathématique. Les sujets sont des exercices où l’utilisation d’une calculatrice graphique programmable, d’un tableur, d’un grapheur ou d’un logiciel de géométrie dynamique intervient de manière significative dans la résolution du problème posé.

L’épreuve pratique engagera les professeurs à la préparer, ceci dès la classe de seconde, et les établissements, à l’organiser. Pour un établissement de taille moyenne (10 classes de seconde), on estime à environ 25 heures le temps d’occupation hebdomadaire moyen d’une salle informatique par l’enseignement des mathématiques. L’utilisation en cours par le professeur nécessite au minimum deux salles dédiées à l’enseignement des mathématiques équipées d’un ordinateur et d’un vidéoprojecteur.

On relève un fort engagement des lycées de l’académie dans l’expérimentation de l’épreuve pratique: plus de 75% des lycées se sont portés volontaires.

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1�� 5 ! � :��$�� $05#� :��1#� ��0��,�� Les observations suivantes ont été relevées à partir d’inspections et de réunions d’équipes effectuées au cours des dernières années scolaires 2005/2006 et 2006/2007. Au cours de nos visites en établissements scolaires (LP, SEP, EREA, CFA), nous portons systématiquement notre attention sur les équipements des établissements et nous abordons avec les équipes enseignantes leur implication dans le domaine des TIC. Nous nous appuyons sur l’incitation forte des programmes et des nouvelles préconisations, pour impulser une utilisation croissante et efficiente des TIC. De fait, la liste interne de ces équipements et de leur utilisation, établie depuis plusieurs années, est sans cesse réactualisée. Cependant, nous constatons que malgré nos sollicitations auprès des équipes et les formations mises en place, la mise en œuvre pédagogique des TIC n’est pas généralisée au sein de l’académie. Divers motifs peuvent expliquer cela : - les enseignants de mathématiques-sciences sont souvent sollicités (heures de décharge ou

heures supplémentaires) pour gérer le réseau informatique de l’établissement, manquant alors de disponibilité pour s’investir dans leur discipline,

- certains enseignants en fin de carrière ne souhaitent pas s’engager parce qu’ils se sentent dépassés par ces nouvelles technologies,



- certains néo-titulaires craignent de ne pas réussir à concilier gestion de classe et utilisation des outils.

Usages des TIC en mathématiques-sciences : état des lieux et observations en inspection. Au cours des deux dernières années scolaires, seulement 3% des inspections effectuées se sont déroulées avec utilisation des TIC : soit d’un vidéoprojecteur relié à un ordinateur, soit d’un tableur, soit d’un logiciel de remédiation de type SMAO ou Mathenpoche, soit d’un T.B.I. En effet, de nombreux enseignants hésitent à utiliser les TIC lors d’inspections craignant d’être victimes ce jour là d’un dysfonctionnement du matériel. Cependant, les cahiers de textes et les entretiens des équipes nous permettent de relever les usages décrits ci-dessous.

��Séance en salle multimédia : Environ 20% des LP ont une salle équipée en matériel informatique accessible aux enseignements scientifiques. Les politiques d’établissement privilégient les salles spécialisées équipées par le conseil régional, qui malheureusement se spécialisent sur des recherches Internet. Nous assistons à une évolution des souhaits en équipement des enseignants : ils se tournent davantage vers l’utilisation d’ordinateurs portables personnels ou appartenant à l’établissement, car l’implantation de postes fixes regroupés dans des salles spécialisées fige le planning d’occupation des salles et oblige l’enseignant à se déplacer et à réserver la salle pour aller « faire du tableur ». L’utilisation d’ordinateurs portables permet de travailler en classe mobile, et d’intégrer véritablement l’outil à la pédagogie et non plus d’adapter l’enseignement à des contraintes strictement matérielles. Les utilisations observées ont pour objectifs, le plus souvent, la remédiation, l’aide aux élèves en difficulté, la validation des compétences B2i lorsqu’il est mis en place, au moyen de logiciels gratuits du type Mathenpoche, du tableur, de l’Internet,... Les enseignants mettent en place ces dispositifs de remédiation lors des séances à effectif réduit car ils hésitent à proposer des activités à l’aide de l’informatique en classe entière par manque de moyens matériels ou par crainte de ne pouvoir gérer la discipline de leur classe. Contrairement aux idées reçues, l’accès aux salles informatiques n’est souvent pas plus aisé dans les établissements à dominante tertiaire alors que les investissements y sont conséquents dans le domaine professionnel. En effet, les salles multimédia sont très utilisées par l’enseignement professionnel ce qui laisse peu de créneaux disponibles pour l’enseignement général.

��l’Expérimentation Assistée par Ordinateur : Actuellement, 25% des lycées professionnels disposent d’un équipement ExAO (1 à 8 postes) grâce à des professeurs motivés, férus d’informatique qui ont réalisé des projets au cours des dix dernières années. Cependant, les trois quarts des équipements sont devenus obsolètes et vétustes, et souvent inutilisables par manque de maintenance. Le matériel disponible, ainsi que certaines versions des logiciels, ne sont plus adaptés aux évolutions des technologies actuelles. Ainsi nous n’avons pas encore observé, lors d’inspections, de séance mettant en œuvre l’ExAO.

��Vidéoprojecteur : Environ 25% des lycées professionnels mettent à disposition des professeurs de Mathématiques Sciences Physiques un vidéoprojecteur. Nous avons observé une évolution significative de l’utilisation de cet outil lors de nos inspections.

��Tableau Blanc Interactif :



Actuellement, seuls 8% des lycées professionnels sont équipés de T.B.I. alors que la plupart des enseignants rencontrés manifestent un fort intérêt pour cet outil. La moitié des équipes déjà dotées, en ont présenté une utilisation pertinente lors d’inspections.

��Traitement de textes et tableur : La majorité des enseignants distribuent des documents à leurs élèves, documents produits à partir de traitement de texte. Un tiers des enseignants inspectés lui préfère les manuels ; rares sont ceux qui photocopient encore des documents manuscrits ou qui réalisent des montages. Cependant, de nettes carences se révèlent dans l’utilisation des tableurs en classe malgré nos sollicitations auprès des équipes et malgré les formations mises en place.

��Internet : Lorsqu’une recherche d’information est mise en place avec les élèves, les enseignants font souvent appel à l’Internet (PPCP, compte-rendu d’activités CCF en CAP, …). Quelques extraits de rapports d’inspection : « Monsieur X lance la séance en distribuant des documents soignés qui présentent deux situations issues de la vie courante mettant en œuvre la propriété de Pythagore. Afin de permettre un meilleur suivi des élèves, les documents sont vidéoprojetés. Monsieur X corrige au fur et mesure et utilise le logiciel GEOGEBRA pour illustrer la démonstration de la propriété. » « Monsieur Y aborde ce nouveau chapitre par la projection d’une séquence vidéo du quart de finale de la coupe du monde 2006 de football (le match France - Brésil). L’enseignant attire l’attention des élèves sur le mouvement du ballon afin de mettre en évidence les effets d’une action mécanique sur un solide.» « L’enseignant distribue ensuite des documents, dont la trame est projetée sur un tableau blanc interactif. Les élèves ont à compléter un tableau de valeurs et constatent que le moment de la force étudiée est constant. Ensuite, le professeur fait visualiser ces variations d’intensité grâce à une animation qui reprend la manipulation précédente. En repérant les positions de l’extrémité du vecteur force, il reproduit la même courbe que celle obtenue lors du placement des points du tableau de valeurs dans un repère. » « Un protocole d’utilisation d’Excel permet d’automatiser le calcul du nième terme d’une suite arithmétique. Ensuite, les élèves sont amenés à retrouver la formule de ce calcul. » « Le professeur introduit le vocabulaire relatif aux séries statistiques grâce à une enquête diffusée sur Internet (www.toutelatele.com) présentant le classement des meilleures audiences de 100 émissions télévisées durant l’année 2006. Le fichier est vidéoprojeté et permet à l’enseignant de définir la population d’une série statistique, la nature de son caractère ainsi que son effectif. Il demande ensuite aux élèves de lui donner d’autres exemples pour vérifier l’assimilation de ces notions. » « Un document de la conception de l’enseignant, vidéoprojeté, permet de rédiger la synthèse de la leçon. Un film animé conçu par l’enseignant récapitule les concepts étudiés. Les élèves se montrent intéressés et captivés par le film d’animation. La dernière partie de la séance permet d’aborder la relation entre viscosité dynamique et viscosité cinématique. » « La première activité présentée a pour objectif d’utiliser la représentation graphique de la fonction modélisant une dimension d’un rectangle en fonction de l’autre, l’aire du rectangle étant connue. L’animation de la séance et la correction de l’activité sont réalisées au moyen d’un tableau interactif : l’enseignant utilise le tableur pour tracer la représentation graphique de la fonction étudiée. » « L’interprétation du phénomène physique est réalisée à l’aide d’un programme vidéoprojeté, conçu par le professeur sous le logiciel GEOPLAN. L’élève est invité à faire varier, à l’aide du curseur, soit la distance entre les deux points soit l’intensité de la force appliquée. La classe entière participe activement à cette phase d’activité. »



Suivi et accompagnement des usages :

��Dotation : Au cours de l’année 2007-2008, suite à une enquête que nous avons réalisée l’année précédente avec la mission TICE, un plan d’équipement en ordinateurs et en capteurs ExAO a été mis en place pour 41 LP et 4 EREA. Cette dotation devrait permettre de fonctionner avec 6 postes ExAO, soit un travail avec 12 élèves (une demi-section de baccalauréat professionnel) dans tous les LP concernés.

��Formation et accompagnement : Au cours des actions de formation continue, l’utilisation pédagogique des TIC est systématiquement abordée. Les formations se font toujours à l’aide d’un vidéoprojecteur et les stagiaires sont invités à mutualiser leurs ressources : documents sous traitement de textes, liens Internet, logiciels libres, tableur, fiches techniques ExAO… Une action de formation à l’utilisation pédagogique de l’ExAO est mise en place sur les deux prochaines années scolaires et nous poursuivons l’accompagnement des équipes sous la forme d’un suivi personnalisé assuré par un personnel ressource par département, identifié par le corps d’inspection. Une réflexion est actuellement engagée sur la mise en place d’établissements supports de formation à l’ExAO. Des groupes de travail constitués de PLP Mathématiques-Sciences vont alimenter le nouveau site académique en produisant des séquences en lien avec l’usage des TIC. Perspectives d’évolution : mutualisation des pratiques et des outils. Nous constatons que la communication entre les enseignants s’effectue de façon verbale ou par l’intermédiaire de « petits mots » dans le casier. Certains développent des espaces de travail personnels, aidés par la mise en place de l’ENT PRISME Lorraine, l’utilisation de cahiers de textes numériques ou la création par certains enseignants de sites pédagogiques pour les élèves. Cependant, les pratiques innovantes telles que l’utilisation du TBI, de l’ ExAO, ou de logiciels de géométrie dynamique sont très peu diffusées. Afin de promouvoir une utilisation pédagogique efficace des TIC, de faciliter les échanges (entre enseignants, entre enseignants et élèves, entre corps d’inspection et enseignants), de mutualiser les ressources au sein de l’académie, un certain nombre d’actions ont été engagées : - la rénovation du site académique, ainsi que la mise en place des espaces d’échange à venir, - l’amélioration des outils de communications : un relais identifié par département, et l’identification d’un correspondant mathématiques-sciences par établissement, avec l’utilisation systématique du web-mail académique. Les nouveaux programmes de mathématiques et de sciences dans la voie professionnelle donneront une place plus importante aux TIC. Leur rénovation annoncée devrait infléchir les pratiques pédagogiques des enseignants dans le sens d’une utilisation plus systématique et plus efficace des TIC. La mise en place des nouveaux programmes rendra nécessaire le renouvellement du parc informatique devenu obsolète et la poursuite du plan d’équipement informatique déjà engagé pour l’ExAO.

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1��5 ��5 ��L'usage des TICE en classe de philosophie est infime, et correspond à deux cas sur 600 cours observés, au moins et en réalité un peu plus, en 7ans : soit 0,3%. Aucun de ces deux cas n'est d'ailleurs qualitativement probant, l'un s'asservissant à un contenu dont la fixation produit des effets de rail qui ont pour défaut de nuire à l'improvisation, à la reformulation spontanée, l'autre croyant pallier une incapacité de relation avec le groupe par un détour par l'écran. Bref, rien de significatif ni de probant. Il faut mettre de côté un travail de création important à Bruyères, qui concerne les arts. Il est plus fréquent, mais rare, de trouver des textes pris sur le net, soit que le professeur les ait distribués, soit que les élèves aient cru utile de les imprimer pour pallier ce qu'ils pensent être la carence du cours et du professeur. Mais là encore rien de très signifiant. En règle générale, la part très faible prise par la recherche en classe ou par la recherche de groupe, et le fait simple que je n'ai jamais vu un cours se faire dans une salle équipée d'ordinateurs, explique aussi ce non-usage, en cours, de l'outil informatique. Il faut cependant ajouter la plainte souvent entendue que les élèves utilisent les TICE pour faire leurs devoirs, au sens où ils font, avec cet outil, des compilations encore plus rapides, plus serviles et encore moins pertinentes que ce qu'ils pouvaient faire avec des livres. On copie de façon plus inintelligente depuis le recul de Gutenberg. On peut s'étonner qu'un outil si extraordinaire d'informations se transforme en instrument de paresse et de truquage. Mais aussi, la rencontre d'un tel instrument avec des exigences pédagogiques adaptées à d'autres comportements explique cela. L'usage des TICE est manifeste ailleurs : la messagerie électronique et le site philosophie. Les professeurs n'hésitent pas à adresser des courriels à l'inspecteur et ce dernier à communiquer individuellement avec eux, en répondant à leurs questions. Les trois sujets principaux de courriel sont : les mutations, les relations avec le proviseur, surtout relativement aux horaires et aux dédoublements de classe, les demandes de formation continue. Le site a un succès qui dépasse l'Académie car il est un des plus, sinon le plus, complets de France. Son succès dépasse même nos frontières. La raison : le nombre d'heures affectées au site est tel que son renouvellement et son développement est constant. Outre les informations institutionnelles et culturelles, il offre un nombre extraordinaire de textes philosophiques mis en ligne, qui donnent aux professeurs des instruments de travail et de perfectionnement.

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1�� 5#� :��5 ! :��,��! �� :� ��Les constats effectués reposent sur environ 380 inspections dans les E.P.L.E. soit environ 33 % des enseignants en activité. Utilisation des outils informatiques dans les domaines de la communication. Nous récoltons aujourd’hui les fruits de la démocratisation des équipements et de la politique d’incitation qui a été menée depuis bientôt 20 ans par l’inspection pédagogique, puis par l’IUFM et l’université :

6 Diffusion de documents par le biais de stages de formation et du site académique. 6 À l’IUFM, présentation obligatoire des mémoires ou des travaux expérimentaux à l’aide

des outils modernes de communication.

Communication à destination des élèves : La totalité des enseignants inspectés utilisent un traitement de texte pour produire des documents pédagogiques dont la majorité est d’une grande qualité formelle.



Dans plus de 30 % des classes, nous avons observé l’utilisation de présentations assistées par ordinateur. Même si toutes les séquences pédagogiques ne se prêtent pas à l’utilisation de ces présentations, c’est un domaine dans lequel des progrès ont été réalisés. Cependant l’acquisition du matériel nécessaire par l’établissement est un préalable ; les collèges en particulier sont encore sous équipés. De plus en plus fréquemment, les enseignants créent des sites à destinations de leurs élèves. Certains sont hébergés par le site du lycée ou du collège. Les autres utilisent les espaces proposés par les fournisseurs d’accès privés.

Communication inter-enseignante : Les listes de diffusion mises en place au niveau national ou académique (telle que la liste de diffusion académique des responsables de laboratoire) sont régulièrement fréquentées. L’utilisation de la messagerie électronique pour la communication des enseignants entre eux ou entre les enseignants et le corps d’inspection est devenue usuelle. Le site disciplinaire académique consacré aux sciences physiques est très riche et très consulté, ce qui en fait un outil de communication et d’échange efficace. Réalisation d’activités pédagogiques utilisant l’outil informatique Dans ce domaine également, les nombreuses actions menées depuis 20 ans par l’inspection pédagogique ont porté leurs fruits.

6 Dès les années 1980 l’inspection pédagogique s’est attachée à faire la promotion de l’outil informatique, à identifier les personnes ressources et à organiser massivement la formation des enseignants.

6 La mise en place d’enseignement de détermination tel que « informatique et électronique en sciences physiques » (IESP) et l’introduction dans les nouveaux programmes de 2nde , de 1ère L et S, et de Term S de l’utilisation de l’outil informatique, en a rendu systématique son utilisation en lycée.

Dans le cadre de la formation continue, les actions proposées intègrent chaque fois que cela se justifie les apports des TICE. En lycée général. L’introduction de l'usage des TICE dans les programmes ainsi que des sujets comportant des acquisitions de données ou l’utilisation d’un tableur dans l’évaluation des capacités expérimentales en terminale S a poussé les enseignants vers une utilisation systématique des TICE à tous les niveaux de leur enseignement. Nous devons ajouter que l’enseignement de détermination MPI (Mesures Physiques et Informatique), enseignement très demandé et très prisé, impose une utilisation de l'ordinateur sous tous ses aspects : traitement de texte, tableur, acquisition et simulation. De plus, au cours des dernières années, les plans EXAO tripartite (Etablissement, Rectorat, Région) ont permis une modernisation des interfaces. La poursuite des actions de renouvellement des ordinateurs par le Conseil régional (« plan 70/30 ») permet le remplacement des machines obsolètes et le développement de l’usage des webcams et de la vidéo. Dans les filières technologiques À chaque fois que les programmes l'exigent, l'outil informatique est utilisé par les enseignants sans difficulté particulière. Ces derniers ont un bagage parfois très conséquent dans les domaines de l’informatique.



En collège La mise en place de nouveaux programmes depuis la rentrée 2006 permet de renforcer l’usage des TIC dans l’enseignement. Celles-ci sont utilisées par le professeur dans la classe pour présenter des activités, des documents, des animations. L’utilisation dans la classe par les élèves reste limitée en raison de l’insuffisance de l’équipement. Peu de collèges sont dotés de salles EXAO, la présence d’interfaces d’acquisition se réduit souvent à un unique poste utilisé par le professeur pour les démonstrations. Les salles informatiques éloignées des salles de sciences ne permettent pas de combiner l’activité expérimentale et l’utilisation de l’outil informatique. Malgré ces difficultés, on constate un investissement croissant des professeurs de sciences physiques dans la validation des compétences du B2i. Les progrès attendus Cela reste au niveau du collège que les progrès sont les plus attendus. Les retards constatés dans certains établissements sont principalement liés :

6 à des équipements parfois insuffisants ou vieillissants ; à des salles informatiques éloignées des salles de sciences, ce qui ne permet pas de combiner travail expérimental et utilisation de l’outil informatique,

6 à l’impossibilité de se connecter au réseau de l’établissement depuis la salle de sciences physiques afin, par exemple, d’effectuer des recherches documentaires sur Internet.

6 à l'isolement des enseignants (dans 70 % des collèges il n'y a qu'un ou deux professeurs de sciences physiques, sans tenir compte du fait que certains professeurs d’enseignement général de collège (PEGC) enseignent en réalité uniquement les mathématiques).

Extrait de l'introduction générale pour le collège des programmes de physique - chimie : BO hors série n° 6 du 19 avril 2007 « La physique-chimie coopère à la maîtrise des techniques usuelles de l'information et de la communication [compétence 4 du "socle"]. Son enseignement privilégie l'utilisation de l'outil informatique, pour l'acquisition et le traitement des données, pour la mise en œuvre de logiciels spécifiques et pour l'expérimentation assistée par ordinateur ou la simulation d'expériences (simulation qui ne doit cependant pas prendre le pas sur l'expérimentation directe lorsque celle-ci est possible).

L'utilisation d'Internet est également sollicitée lors de recherches documentaires et les échanges d'informations entre élèves. Les compétences relevant du brevet informatique et Internet collège [B2i] sont ainsi mobilisées (notamment la nécessité d'avoir une attitude critique et réfléchie vis-à-vis de l'information disponible). »

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1�� :�� :� �� #� ��,�� Les enseignants du secteur des sciences biologiques et sciences sociales appliquées, P.L.P. B.S.E. (biotechnologies santé environnement), PLP S.T.M.S. (sciences et techniques médico-sociales) et PLP Coiffure et enseignants en filière esthétique-cosmétique, utilisent majoritairement l’outil informatique, logiciels de bureautique, pour l’élaboration des séquences pédagogiques, des supports d’activités à destination des élèves et pour la construction des traces écrites. En ce qui concerne l’utilisation des techniques informatiques lors des séances d’apprentissage et à l’observation des classeurs élèves, cette pratique se développe progressivement. Néanmoins les PLP sont encore timides quant à leur utilisation en visite d’inspection. Les professeurs exigent fréquemment des travaux de recherche de la part des élèves qui utilisent alors le matériel informatique et plus particulièrement les moteurs de recherche sur internet. L’utilisation du vidéoprojecteur en microbiologie et en biologie est de plus en plus fréquente. Les documents animés facilitent la compréhension des mécanismes physiologiques en biologie. L’utilisation du caméscope pour visualiser la réalisation de techniques professionnelles et travailler l’autoévaluation est en progression. Certains l’utilisent pour travailler le savoir-être et plus particulièrement pour développer les techniques de communication orale. Dans la filière coiffure, les TIC permettent de mettre en œuvre des supports de cours plus intéressants, notamment en technologie (travail de visagisme) et lors des travaux de pratique professionnelle. L'utilisation du vidéoprojecteur se développe notamment pour l’enseignement de la prévention des risques professionnels avec la présentation de supports pédagogiques proposés par des organismes spécifiques tels que l’INRS. Les nouvelles modalités d’évaluation de la vie sociale et professionnelle en CAP exigent que chaque élève rédige un dossier. La majorité des élèves de CAP sont alors amenés à utiliser les logiciels de bureautique. De même en section de baccalauréat professionnel industriel pour l’épreuve facultative d’hygiène prévention secourisme. Quelques professeurs utilisent le micro-ordinateur associé au vidéoprojecteur tout au long des séances, tant pour traiter les démarches administratives (inscription des absences, report de notes d'évaluation formative) que pour présenter et exploiter les supports pédagogiques préparés et construire la trace écrite. Quand le vidéoprojecteur existe et qu'il peut-être rangé en toute sécurité, il tend à remplacer progressivement le rétroprojecteur. Les TIC permettent de diversifier les supports pédagogiques, de maintenir ainsi l’attention des publics de niveau V. D’une manière générale elles sont mises en œuvre avec l’objectif principal de rendre l’élève acteur de sa formation. Elles peuvent devenir un excellent outil pour mettre en oeuvre une pédagogie différentiée. Les enseignants débutant leur carrière sont davantage à l’aise dans cette utilisation. L’obstacle à la généralisation de la pratique est encore trop souvent matériel (le nombre de poste disponible dans un même espace ) ou lié à la disponibilité du matériel. Les TIC sont également utilisées pour :

• assurer le suivi des élèves en périodes de formation en entreprise ; • la mise en œuvre des P.P.C.P. : production de livrets de recettes de cuisine par les

élèves, création de blog permettant de présenter le travail des élèves ;



• le module de découverte professionnelles 6H : recherche sur des sites spécifiques tels que l’ONISEP pour se documenter et s’informer sur les métiers ;

• les échanges de pratiques entre les enseignants (d'un même établissement, d'établissements différents,…) ;

• la mise à jour des documents supports d’évaluation dans les enseignements et filières spécifiques. Le site disciplinaire académique est le seul moyen pour se tenir régulièrement à jour des modifications des documents relatifs à la certification. Le site permet également les échanges de pratiques ;

• créer des outils de communication et d’information, supports attractifs pour valoriser une filière lors des journées portes ouvertes ou des séances relatives à l’orientation. Dans la filière Bioservices notamment, plusieurs équipes pédagogiques se sont mobilisées pour élaborer des Cdrom, supports de présentation de filières de formation ou de métiers. Les élèves ont été largement impliqués dans ces projets ;

• la rédaction des sujets d’examen de manière individuelle ou en équipe pédagogique.

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1�� ! :�� Il ne fait aucun doute que l’usage des TICE s’est développé au cours des deux dernières années dans l’académie, sous les effets conjugués, entre autres :

- d’une forte impulsion institutionnelle ; - d’une amélioration sensible en matière d’équipement, qu’il s’agisse de l’équipement

des lycées, de l’équipement individuel des professeurs, de l’équipement au sein des familles ;

- du constat, effectué par les professeurs, de la rapidité des évolutions technologiques et de la place grandissante, pour ne pas dire envahissante, prise par les technologies de l’information et de la communication dans la vie des adolescents ;

- d’une meilleure maîtrise de ces technologies par les professeurs, notamment les plus jeunes ;

- de la mise en œuvre du B2i et du C2i ; - de la prise de conscience, de la part des professeurs, de l’intérêt pédagogique que peut

présenter le recours aux technologies de l’information et de la communication. Ce constat repose toutefois moins sur l’observation de séances intégrant les TIC que sur :

- l’examen des cahiers de textes et cahiers d’élèves des différentes classes confiées aux professeurs inspectés ;

- les entretiens individuels menés après les observations en classe ; - les réunions des équipes disciplinaires ; - les entretiens avec les chefs d’établissements.

Les utilisations en classe Lorsque les salles sont équipées, les professeurs utilisent fréquemment le vidéoprojecteur, celui-ci supplantant peu à peu le rétroprojecteur et apportant une réelle plus-value en termes pédagogiques. Ceci a été observé dans tous les cas où la salle de classe est équipée. Les réunions académiques effectuées dans le cadre de l’animation pédagogique ont par ailleurs montré un réel intérêt pour le tableau blanc interactif et on ne peut qu’espérer un développement rapide de cet équipement qui sera, sans aucun doute, largement et intelligemment utilisé par un grand nombre de professeurs de sciences économiques et sociales.



La grande majorité des professeurs intègre aujourd’hui l’utilisation de TIC dans les séances en classes dédoublées (dites séances de travaux dirigés). Les principaux usages consistent, pour les élèves, à :

- réaliser des recherches documentaires ou rechercher des informations permettant de répondre à des questions posées par le professeur ;

− consulter des sites d’entreprises et d’organismes divers pour illustrer le cours ; − utiliser logiciels, « cours en ligne », exercices divers figurant sur le site académique

ou les sites d’autres académies ; − réaliser des activités de recherche et traitement d’informations statistiques,

notamment à partir du site de l’Insee ou d’activités proposées sur Educnet. Si les activités menées correspondent bien, dans quasiment tous les cas, à ce que prévoient les programmes de sciences économiques et sociales, il n’en reste pas moins que l’efficacité pédagogique reste fortement liée, comme pour tout outil ou support, aux compétences professionnelles du professeur et à sa capacité à élaborer un projet pédagogique et à lui donner du sens.

Au cours des séances consacrées aux travaux personnels encadrés, le recours aux TICE est tout à fait généralisé et considéré comme absolument indispensable. Il en est de même pour la préparation des débats en E.C.J.S. Dans les deux cas, il s’agit surtout, pour les élèves, de rechercher des informations. Les professeurs semblent avoir tiré profit de l’expérience et perçoivent aujourd’hui la nécessité d’encadrer les élèves et de leur apprendre à utiliser l’internet. Cependant, la réflexion sur les sources des informations (légitimité, fiabilité, crédibilité, etc) mérite encore d’être développée et approfondie. Les utilisations en dehors de la classe Même s’ils sont encore minoritaires, de plus en plus de professeurs de sciences économiques et sociales utilisent les espaces numériques de travail et mettent en ligne les cahiers de textes, les cours, les devoirs et leurs corrections, ainsi que divers documents. La création de salles à accès réservé leur permet de sélectionner les destinataires : élèves, parents, collègues de la discipline, chef d’établissement, etc. Dans quelques cas, les élèves mettent en ligne leurs travaux et les échanges avec le professeur s’effectuent, hors de la classe, sous forme numérique. Grâce aux possibilités offertes par les salles e-lorraine, les élèves peuvent être amenés à effectuer des travaux de recherche en amont du cours, travaux réutilisés par le professeur pour construire le cours de façon collective, opérer des typologies, ancrer la réflexion abstraite dans la réalité économique et sociale (à titre d’exemples : recherches sur des sites d’entreprises, d’administrations publiques, d’institutions politiques). Bien entendu, la communication de l’inspection pédagogique régionale en direction des professeurs utilise très largement le canal informatique. De la même façon, le recours aux TIC est généralisé pour ce qui est des usages personnels, de la préparation des cours, de la communication des professeurs entre eux. Les procédures mises en place dans le cadre de l’harmonisation des corrections des épreuves du baccalauréat prennent également appui sur l’outil informatique, en particulier grâce à l’utilisation d’une application spécifique créée à cette fin (application « jury »).

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1�� 5� :�� -� � �/� �� #� ��5�� :��Les sciences et techniques industrielles couvrent un champ disciplinaire très large. Les professeurs intervenant dans les secteurs de la mécanique, de l’électricité et de la construction civile n’envisagent plus, aujourd’hui, de travailler sans outils numériques. Cependant, les utilisations repérées sont variables d’un domaine à l’autre en fonction :

- des outils mis à disposition ; - des pratiques professionnelles propres à chaque filière ; - de la forme (écrites, pratiques) des épreuves d’examen.

Toutefois, il est intéressant d’établir une typologie des usages repérés au cours des inspections dans les classes de l’Académie : La visualisation La mise en œuvre des logiciels - modeleurs volumiques - permet d’illustrer la structure et la composition de systèmes industriels simples et complexes, et/ou d’expliquer le fonctionnement d’éléments inaccessibles par démontage. L’analyse et la recherche de solutions techniques L’utilisation de modeleurs volumiques permet aux élèves et étudiants d’être confrontés réellement à des problématiques techniques de conception en s’affranchissant (dans un premier temps) des contraintes normatives de la représentation technique. On trouve ces pratiques essentiellement dans le secteur de la construction mécanique. L’acquisition et le traitement de données Les outils logiciels présents sur des systèmes industriels ou sur des machines de mesure en laboratoire permettent de mettre en évidence des comportements mécaniques, thermiques, électriques ou acoustiques réels. Les informations relevées sous forme numérique peuvent être utilisées pour modéliser ce comportement réel ou au contraire pour valider une hypothèse retenue lors de l’étude d’un objet technique ou d’un système. La simulation De nombreux produits permettent d’opérer des simulations sur des fonctions parfois complexes. Ainsi, si l’on prend l’exemple de l’électronique, les classes de l’Académie ont pu mettre en évidence le fonctionnement de parties d’un satellite de communication par étude et décomposition en fonctions élémentaires puis par simulation du comportement des circuits étudiés. Il en va de même pour l’étude de parties mécaniques où les déformations et les contraintes sont obtenues à l’aide de logiciels spécialisés permettant d’appliquer sur le modèle géométrique défini (sur modeleur) les actions mécaniques sollicitant le système étudié. Les bases documentaires Sous forme de produits ou de contenus multimédia elles permettent :

- d’illustrer le contexte de réalisation ou de production d’un bien ou d’un ouvrage (vidéo d’entreprises, visites virtuelles…) ;

- d’accéder à des bases de données de connaissances (encyclopédies générales ou spécialisées) ;

- de choisir des composants techniques (catalogues constructeurs sur CD ou en ligne) ; - d’accéder à des bases de données réglementaires ou normatives.



Outils de communication En dehors des usages classiques d’utilisation de la bureautique, on peut noter une utilisation spécifique des outils numériques de communication techniques dans les domaines suivants :

- recherche de stage ; - présentation de rapport d’activités en milieu professionnel ; - développement des minis projets en classe de 2nde ou de projets pluritechniques en

Sciences de l’Ingénieur ; - mise en œuvre de thèmes d’étude industriels lors de l’épreuve professionnelle de

synthèse de tous les BTS. 1��>�� 9 1� ;�>��1�2 � 11�� 9 �11� � �$�� $�0��

Les sciences et techniques industrielles (STI) en lycée professionnel Durant les 20 dernières années, la pratique professionnelle dans les métiers du bâtiment, des travaux publics et du secteur industriel a beaucoup évolué. L’utilisation de l’outil informatique dans les domaines de la conception, du dimensionnement, de la représentation et de la prescription technique a fortement modifié la communication technique. L’exploitation des banques de données, internes ou externes à l’entreprise, a considérablement enrichi les modalités d’exploitation de l’outil informatique. Dans ce contexte fortement évolutif, la formation professionnelle a pris en compte l’extrême nécessité de développer chez l’élève des compétences liées à l’utilisation des outils de communication technique modernes. Les professeurs des filières relevant des sciences et techniques industrielles (génie civil, productique, électrotechnique, structure métallique, chimie plasturgie, métiers de la mode,..) n’envisagent plus, aujourd’hui, de travailler sans outils d’information performants. Typologie d’usages

• Représentation, analyse de fonctionnement et étude de comportement d’un système ou d’un ouvrage

Représentation Associés au langage écrit et oral, les logiciels de représentation permettent de traduire un réel par l’image. Qu’il s’agisse de schémas, de perspectives, d’éclatés de modèle 3D, de mises en plans, ils sont un vecteur indispensable en étude comme en fabrication. Analyse de fonctionnement Les logiciels d’analyse d’un fonctionnement permettent de construire des représentations mentales conduisant à la compréhension de l’agencement des fonctions techniques et des solutions constructives. Etude de comportement Les modèles d’étude des comportements mobilisent la science des lois de l’équilibre et parfois du mouvement. L’utilisation de logiciels d’étude de comportement permet de faciliter la compréhension de tout ou partie de systèmes ou d’ouvrages complexes. Modélisation et pilotage de systèmes automatisés La mise en place d’une chaîne numérique (de la conception à la réalisation et au contrôle des produits) dans les filières de production implique la présence d’ordinateur dans l’ensemble des ateliers des lycées professionnels concernés. La complexité des modèles mathématiques utilisés impose une capacité de mémoire importante et un calculateur rapide sur les systèmes informatiques.



• Consultation de bases documentaires Elles permettent d’accéder à des informations d’ordre : - réglementaires ou normatives ; techniques et technologiques (catalogues constructeurs, site des distributeurs…).

• Outil de communication Concernant la préparation de cours, les professeurs utilisent de manière classique les logiciels de bureautique. De plus en plus et de manière significative le vidéoprojecteur est utilisé par les professeurs en face à face pédagogique. L’utilisation, par les élèves, des outils de communication modernes est remarquée dans les cas suivants : - présentation de rapport d’activités en milieu professionnel ; - élaboration de document lors des recherches de stage ; - construction de dossiers techniques. Quelques extraits de rapports d’inspection Lors des inspections, nous constatons que l'utilisation des TICE est variable en fonction des métiers préparés par les élèves, du niveau de formation et des moyens mis à disposition dans les établissements. Toutefois, les professeurs de construction, présents dans la grande majorité des formations, utilisent systématiquement les TICE. « Monsieur…… présente l’objectif de la séance : apprendre à réaliser un diaporama visuel à l’aide du logiciel ….. de la suite bureautique…….. dans le cadre du projet pluridisciplinaire à caractère professionnel. Les pré-requis imposés requièrent une bonne connaissance des bases d’utilisation d’un traitement de texte. Le professeur présente le cadre du projet pluridisciplinaire à caractère professionnel et les quatre axes de travail :

- rédaction des activités de stage, - montage du DVD sur la section aménagement finitions, - préparation du dossier oral du rapport d’activités, - utilisation d’un logiciel de diaporama pour l’oral du rapport d’activités.

Le travail demandé aux élèves consiste à créer un diaporama de neuf diapositives sur le montage d’une cloison à ossature métallique. Ils doivent pour cela :

- utiliser une mise en page de type : titre, dessin, texte, police, animations…au choix. - rechercher les dessins sur le serveur et les classer dans l’ordre chronologique du diaporama. - rédiger les titres et explications qui conviennent à chaque opération de montage. »

Classe BEP finition « Madame….. reçoit ce jour la classe de terminale Bac Pro Artisanat et Métiers d’Art option vêtement et accessoire de mode. Le thème bordé est le placement de patron et plus particulièrement le placement automatique à l’aide d’un logiciel industriel de conception assistée par ordinateur. Les élèves ont à leur disposition l’ensemble des éléments descriptifs du produit à réaliser. Chacune d’elle a procédé, à l’aide du logiciel Modaris à la réalisation de la digitalisation, à la construction de la nomenclature et du cartouche. Le professeur présente à l’ensemble de la classe à l’aide du vidéo projecteur les fonctions essentielles à utiliser pour réaliser le placement de patron à l’aide du logiciel Diamino. Il procède à une démonstration de placement en conservant une efficience de 70%. Puis les élèves réalisent individuellement les diverses opérations de placement automatique. Elles ont à leur disposition 4 postes informatiques équipés des logiciels de placement automatique, un traceur de technologie jet d’encre. » Classe Bac Pro AMA filière métiers de la mode



« La séance d’aujourd’hui s’adresse à un groupe d’élèves de la classe terminale bac pro EDPI. Le centre d’intérêt visé lors de cette séance est la flexion plane. Le support d’étude choisi est un pont roulant la problématique est liée à son dimensionnement. Les élèves disposent de leur cours de flexion en document ressource et sont invités à réaliser successivement par rotation 3 TP de flexion qui sont disposés sur le serveur de la salle. Ces travaux mettent en œuvre des logiciels appropriés dont les bases sont expliquées aux élèves par l’enseignant à l’aide d’un vidéo projecteur. Les TP sont ensuite suffisamment guidés pour que les élèves puissent les réussir en toute autonomie. La réalisation de ces derniers leur permet, dans un premier temps de découvrir et d’assimiler les logiciels, de se sensibiliser aux effets de la flexion en visualisant les contraintes, de dimensionner des éléments. La démarche pédagogique adoptée correspond aux méthodes préconisées actuellement pour ce niveau de classe. »

Classe de Bac Pro EDPI étude des constructions « La séance présentée aujourd’hui a pour centre d’intérêt la chaîne cinématique. L’étude est introduite par une problématique visant à modifier le mécanisme afin d’optimiser le mouvement de coupe. Pour arriver à cette finalité, les élèves doivent faire l’étude cinématique et modéliser les liaisons. Le professeur explique le travail à réaliser à l’aide d’un vidéoprojecteur, Chaque élève a à sa disposition une station de travail équipé d’un modeleur volumique et d’un logiciel de mécanique volumique interfacé à ce modeleur. Il modélise l’ensemble à l’aide de ce logiciel de mécanique. Ils constatent que ce système est hyperstatique et résolvent le problème en supprimant une liaison glissière. »

Classe de Bac Pro enseignement de la construction

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1�� -� 4 � /�Les séances concernées Il s’agit de séances d’enseignement au cours desquelles l’outil informatique a été utilisé par le professeur et/ou les élèves en présence d’un inspecteur.

Années 02/03 03/04 04/05 05/06 06/07 Lycée 28% 44% 64% 74% 66% Collège 9% 11% 22% 27% 24% Totaux 16% 22% 33% 44% 40%

Il faut préciser que ces visites d’inspection n’étaient pas programmées en fonction des outils TICE utilisés par les professeurs. Leur observation en classe est fortuite, fonction des outils prévus ce jour par le professeur. Ce type de données peut donc permettre de se rendre compte des usages effectifs dans les classes. C’est donc un indicateur de diffusion de ces technologies dans l’enseignement des SVT. On constate :

6 l’importance des usages dans les lycées, par rapport aux collèges, car les équipements y sont plus anciens et plus développés ;

6 une stabilisation des usages, après un accroissement significatif et régulier sur 4 années.



La part significative de l’intégration des TICE mérite de pousser un peu plus les observations. Nous proposons donc de suivre dans le temps les données proposées dans le tableau ci-dessous. Qui utilise les TICE ? Le professeur seul Avec les élèves Pas d’usage observé Au collège 15 % 9 % 76 % Au lycée 6 % 60 % 34 % Dans l’ens. privé 17 % 22 % 61 % La mise en œuvre des TICE par les élèves au lycée est importante. Au collège c’est le professeur qui utilise plus, seul devant les élèves, ce qui peut se comprendre en fonction des équipements disponibles. La nécessité du B2i au brevet devrait sans doute augmenter les usages par les élèves dans les années à venir … Les professeurs de SVT ont-ils une maîtrise des TICE ? Suite aux inspections de 2006/07 :

6 48 % des professeurs inspectés ont montré une maîtrise professionnelle suffisante ;

6 38 % ont montré une maîtrise limitée à des usages courants ; 6 14 % seulement ont une maîtrise insuffisante.

La typologie construite par le groupe TICE et SVT devrait permettre de préciser ce suivi des observations réalisées en classe en distinguant lors de chaque usage observé en inspection s’il s’agit de :

• un usage collectif (une personne, professeur ou élève, devant un groupe ou une classe) ; • un usage individuel (un élève ou un binôme d’élèves) :

o une expérimentation Assistée par Ordinateur ; o une utilisation d’un didacticiel ; o une exploitation de ressources numériques (site en ligne, encyclopédie) ; o une exploitation des outils de communication (ENT, messagerie) ; o une réalisation de documents numériques (à partir d'un traitement de texte, d'un

tableur). Les rapports d’inspection associés Il nous apparaît comme important pour accompagner et inciter les professeurs à intégrer les TICE dans leur enseignement d’en faire part dans les rapports d’inspection. C’est le moyen de :

6 souligner des réussites, 6 donner des conseils ou des pistes de réflexion, 6 souligner des difficultés matérielles, 6 mettre l’accent sur un manque d’implication du professeur dans les TICE.

Quelques exemples « Les deux activités proposées, permettant de gérer l'usage d'un ordinateur par élève sur cette séance avec alternance lors de la prochaine, sont particulièrement complémentaires. Il est intéressant de noter que les consignes sont dans les deux cas associées à la réalisation d'une trace écrite précise. L'exploitation d'un site web en lien avec l'utilisation d'un traitement de texte est pertinente. L'évaluation des compétences du B2i est à encourager. » (Collège 2005/06) « Le professeur propose à ses élèves un enseignement motivant. Il les met en contact avec des supports variés, souvent concrets, mettant en oeuvre très régulièrement les technologies numériques qu'il maîtrise. Il participe ainsi à la validation du B2i. » (Collège 2006/07)



« Le professeur montre sa maîtrise des outils TIC et en particulier une PAO de correction techniquement très pertinente. Le vidéoprojecteur devient ainsi un outil de communication courant et réel avec un intérêt incontestable. » (Collège 2005/06) « L'appui sur les ressources numériques est fort tant comme support que pour des productions, le professeur contribuant ainsi à la validation du B2i. » (Collège 2006/07) « L'ensemble des activités se fait sous forme numérique avec une grande autonomie des élèves qui se retrouvent chacun devant un ordinateur pour une grande partie de la séance. Une compétence du B2i est validée. La production de chaque élève est envoyée au professeur, pour correction, via l'ENT, en fin de séance. » (Collège 2006/07) « Les outils numériques sont utilisés de façon très importante, même si le TBI présent dans la salle n'a pas été exploité. Les activités proposées de recherche d'informations et de réalisation du tableau de synthèse sont facilitées par l'intermédiaire de l'ENT qui permet un accès cohérent aux données pendant la séance, mais aussi pour faciliter la correction par le professeur et les accès des élèves de chez eux. J'encourage le professeur dans sa participation à la validation du B2i comme il le fait. » (Collège 2006/07) « Des activités pratiques très complètes sont proposées, utilisant de façon très pertinente les outils numériques disponibles que ce soit la numérisation des images, leur traitement, un tableau pour visualiser les résultats et PRISME Lorraine pour assurer les échanges nécessaires et le transfert de données pour tous. » (Lycée 2006/07) « L'appui sur les technologies numériques est fort et leur intégration bien menée. » (Lycée 2006/07) « Les activités et les supports sont très bien choisis, les consignes de travail sont précises et l'appui sur un compte-rendu en ligne est intéressant et à poursuivre sans le systématiser. » (Lycée 2006/2007) « Le professeur utilise bien les outils à sa disposition dont une présentation assistée par ordinateur pertinente. » (Lycée 2006-2007) « La séance repose sur des travaux réalisés au niveau de 9 postes informatiques. Le travail est différencié : certains calculent la vitesse de déplacement d'une masse d'eau à partir du site MétéoFrance, visualisant l'échouage du Prestige … Le professeur propose ensuite deux modélisations ... D'autres animations proposées à l'ordinateur permettent de suivre les courants d'air atmosphériques au niveau du sol …Les supports sont scientifiquement très solides et l'appui sur les sites choisis est particulièrement pertinent. » (lycée 2006-2007) Bilan qualitatif Les professeurs, quelque soit leur niveau de formation et quelque soit la génération, cherchent à intégrer les technologies numériques dans leur enseignement. La lecture des cahiers de textes des classes, comme celle des cahiers des élèves, atteste d’un usage assez régulier des TICE tout à fait en cohérence avec ce qui est observé en situation de classe. Il convient cependant d’en souligner les points faibles actuels :

• la difficulté pour des élèves de faire le lien entre les mesures réalisées en ExAO par les capteurs et l’affichage sur l’écran : les professeurs doivent porter leurs efforts sur les explications levant cette difficulté ;

• le rapport complexe entre professeur/élèves/ordinateur qu’il faut travailler : on constate parfois que le professeur « entre » dans la machine via des pages Web ou des documents de consignes, ce peut être une dérive équivalente, mais plus sournoise, de l’usage d’une fiche de TP ; le professeur a tendance à utiliser l’ordinateur pour prendre sa place. Globalement le problème c’est de donner aux élèves une autonomie intellectuelle réelle ;

• le manque de réflexion sur la prise en compte des fonctionnalités apportées par les réseaux numériques en terme d’échanges et de communication entre élèves et professeurs… ; mais l’expérimentation PRISME lorraine apporte des avancées importantes sur le sujet ;

• un obstacle actuel c’est le manque d’appui sur les TIC pour communiquer qui est lié à l’absence de disponibilité suffisante des ordinateurs dans chaque salle. Cet appui sur les TIC pour rédiger se limite actuellement aux TPE ou aux IDD alors que dans ce type



de communication la spécificité des SVT comme la numérisation des images, la réalisation de dessins, les annotations … est forte et cela ne se limite pas seulement à rédiger un compte rendu, PRISME lorraine devrait là aussi permettre des améliorations notables.

Notons qu’il y a de réels progrès pour utiliser les TIC comme support du plan et des documents utilisés dans une séance, avec l’aide d’une PAO et d’un vidéoprojecteur. En effet, les professeurs veillent à ce que ce ne soit pas pour simplement illustrer un cours ou « faire joli » mais au contraire à ce que cela facilite leur travail et développe l’implication des élèves. L’augmentation de la présence des vidéoprojecteurs dans les collèges est souvent mise à profit par les professeurs de SVT. Les usages de base des logiciels de PAO enferment toutefois le professeur dans un cadre préconstruit, limitant l’interactivité avec les élèves. On note que de plus en plus de professeurs réalisent des créations originales de documents qu’ils utilisent en classe. L’implication des professeurs de SVT dans la validation du B2i est encore insuffisante mais progresse de façon significative : 10% des professeurs qui valident le B2i au collège sont des professeurs de SVT. Une autre marge de progrès considérable repose sur le développement des outils de l’ENT. On constate que des outils simples comme une messagerie ou un forum peuvent être au service de l’enseignement et mis en œuvre par de nombreux professeurs et pas forcément les « adeptes des TICE ». Il conviendra enfin dans l’avenir de se pencher sur les apports de ces outils dans le cadre de l’évaluation des élèves…

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1��5�� L’enseignement de la technologie, composante de la formation générale, est dispensé de la sixième à la troisième. L’utilisation de l’outil informatique est désormais répandue dans les enseignements de technologie. Les inspections dans les classes permettent de constater quatre usages principaux :

- le traitement de l’information textuelle et numérique (utilisation raisonnée de logiciels de traitement de textes ou du tableur) ;

- la conception et fabrication assistée par ordinateur (mini centre d’usinage et tour à commande numérique) ;

- le pilotage de systèmes maquettisés par ordinateur (feux de carrefour, éclairage automatique,…) permet de mettre en évidence les relations entre la partie contrôle-commande et la partie opérative d’un système simple ;

- la consultation et la transmission de l’information. Ainsi, on peut constater que dans la majorité des collèges le professeur de technologie assure une grande partie de la préparation et de la validation des compétences du brevet informatique et internet. Depuis la rentrée 2005, le nouveau programme de 6ème vient modifier les attentes liées aux technologies de l’information et de la communication. L’ensemble des compétences associées à l’utilisation d’outils numériques est abordé de façon transversale au travers des activités d’étude et de réalisation d’objets techniques. Aucun module spécifique de formation n’est prévu dans ce nouveau programme car les principaux prérequis doivent provenir de la formation reçue dans les écoles élémentaires. Pour l’instant ce n’est pas encore tout à fait le cas, ce qui oblige les professeurs de technologie à mettre en place des activités spécifiques permettant la mise à niveau d’élèves qui n’ont pas été suffisamment initiés à l’utilisation des outils informatiques.

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Documents

par les membres des corps d’inspection - ac-nancy-metz.fr · TCE par les membres ... Elaboration de la totalité de la gestion financière des centres, depuis les budgets prévisionnels