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Panorama sur les démarches d’accélération en France - Juin 2018 _ France Clusters Panorama sur les démarches d’accélération en France Rédigé par un collectif d’étudiantes en Master 2 « Management de Clusters et de Réseaux Territoriaux », ITI-RI - Section Relations internationales, Université de Strasbourg : Deborah Goll Lucile Rousselin Pauline Casabianca Maria Henker Sous la supervision de Marcia Danaia, chargée d’expérimentation chez France Clusters En partenariat avec Juin 2018

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Panorama sur les démarches d’accélération en France - Juin 2018 _ France Clusters

Panorama sur les démarches d’accélération en France

Rédigé par un collectif d’étudiantes en Master 2 « Management de Clusters et de Réseaux Territoriaux », ITI-RI - Section Relations internationales, Université de Strasbourg :

▪ Deborah Goll ▪ Lucile Rousselin ▪ Pauline Casabianca ▪ Maria Henker

Sous la supervision de Marcia Danaia, chargée d’expérimentation chez France Clusters

En partenariat avec Juin 2018

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SOMMAIRE

Préface / Introduction

1-Caractéristiques des accélérateurs : un ensemble de structures marqué par la diversité

2-Quelles caractéristiques distinguent les offrent d’accompagnement ?

3-Quelles pratiques pour entretenir un modèle économique viable sur le long terme ?

4-. Des accélérateurs plus ou moins intégrés à un écosystème

Conclusion

Fiches détaillées

• ATLANPOLE

• LE B612

• C2IME

• CREATIVE FACTORY

• HEMERA

• LE BIVOUAC

• OFF7

• Accélérateur TAKE OFF – Plaine Images

• REGION JOB START

• START UP PALACE

• TOASTER LAB

• LE VILLAGE BY CA ATLANTIQUE VENDEE

ZOOM SUR : le Collectif des « Accélérateurs » Devant la transformation des écosystèmes territoriaux, France Clusters est sollicité à la fois par ses membres et d’autres acteurs de l’innovation et l’entrepreunariat, pour accompagner leur développement. Depuis 2017, sous l’impulsion de quelques accélérateurs/incubateurs, France Clusters anime le Collectif des « Accélérateurs ». Outil fédérateur, permettant d’aborder des problématiques propres aux acteurs portant des démarches d’accélération. Parmi les membres, on trouve La Ruche, Willa, CI2ME, Eurobiomed, La banquiz, West Web Valley, Pfactory, Wilco, Productiv IT. Les travaux du collectif s’articulent autour des actions suivantes :

• Amélioration de leur visibilité

• Amélioration de leur performance via la mise en place de moments de networking afin d’échanger sur des bonnes pratiques

• Optimisation du deal flow des promotions d’accélérés

• Consolidation des collaborations entre les accélérateurs, et entre accélérateurs et pôles et clusters Pour plus d’informations, contactez Marcia Danaia 04 72 91 27 05 ou [email protected]

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Préface Incubateurs, accélérateurs fleurissent sur les territoires et se positionnent en tant qu’acteurs centraux du développement économique, de l’attractivité du territoire et de l’innovation. Leur caractérisation est cependant difficile, au vu de la diversité des modèles. C’est pourquoi une étude a été lancée par France Clusters et menée par quatre étudiantes en deuxième année de Master “Management de Clusters et de Réseaux Territoriaux”, afin d’analyser plus en détail ce tissu d’accélérateurs, d’en comprendre le fonctionnement, les dynamiques et les tendances. Des critères de différenciation ont alors pu être relevés : les entreprises ciblées, la durée, le type d’accompagnement, etc. L’origine de l’accélérateur en est également un, car certains sont entièrement publics, lancés et financés majoritairement par des collectivités, tandis que d’autres sont portés par des grands groupes privés, comme les Villages by CA des Caisses Régionales du Crédit Agricole, par exemple. Cette note vient synthétiser les informations recueillies au cours de ces recherches, mais également d’entretiens menés avec certains d’entre eux, permettant ainsi de mieux en comprendre le fonctionnement et les enjeux.

Introduction La première étape de cette étude a été de recenser les structures d’accélération présentes sur le territoire français afin de créer une nomenclature, qui n’avait toutefois pas de vocation exhaustive. Par des recherches Internet, nous avons répertorié environ 120 structures, ainsi que des informations les concernant : localisation géographique, origine de l’initiative, structure juridique, offre et programmes (services et prix). En analysant le fichier créé, nous avons pu discerner des caractéristiques permettant de différencier et/ou de comparer les accélérateurs. Ces caractéristiques sont par exemple les modalités de l’offre, le secteur de spécialisation ou le modèle économique. Nous en avons tiré la conclusion qu’aucun modèle n’est généralisé au point d’être représentatif, et que malgré des similarités, chaque structure a des caractéristiques propres en fonction de ses missions, sa nature et l’écosystème au sein duquel elle évolue. Suite à cela, un panel d’une vingtaine d’accélérateurs a été établi de manière à représenter la diversité des accélérateurs. Ce panel avait pour objectif d’analyser de plus près les accélérateurs retenus afin de créer une typologie détaillée. Nous avons convenu des différents thèmes à aborder lors des entretiens : historique, offre, équipe, processus et critères de sélection, modèle économique, relations avec l’écosystème, communication, besoins, et perspectives de développement.

1-Caractéristiques des accélérateurs : un ensemble de structures marqué par la diversité

a. La place de la spécialisation, des domaines et des secteurs Le premier critère de différenciation est celui du secteur d’activité ciblé. Sur 12 accélérateurs interviewés, 8 sont spécialisés dans un ou plusieurs domaines. C’est également le cas de la majorité des accélérateurs répertoriés. Les domaines sont alors liés soit à des thématiques régionales stratégiques, soit à l’activité de l’initiateur - si l’accélérateur est à l’initiative d’une entreprise, alors elle accompagne des startups du même secteur1. Les autres accélérateurs sont généralistes et vont donc s’adresser à des startups exerçant dans des domaines et secteurs variés. Il peut cependant leur arriver de lancer des appels à projets thématiques et sectoriels2. Dans ce cas, les secteurs sont choisis en fonction des problématiques et tendances actuelles, ou des intérêts des partenaires associés (dans le cas d’accélérateurs privés ou public/privés). Si l’on se réfère aux 123 accélérateurs identifiés sur le territoire français, l’on note que 18% sont généralistes et 45% sont spécialisés, le reste des accélérateurs (37%) n’ayant pas précisé cette information sur leur site internet. Concernant ces structures spécialisées, environ la moitié se focalise sur le numérique. En se positionnant comme généralistes ou spécialisés, les avantages sont différents. Les premiers adressent un plus large public et ont par conséquent plus de choix dans l’identification de startups prometteuses. La sélection se fait alors davantage en fonction de la qualité du projet, du potentiel du marché visé, de la motivation et des compétences de l’équipe. Regrouper des startups de secteurs différents peut également permettre des échanges et synergies.

1 Voir monographie OFF7. 2 Voir monographie Le Bivouac.

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La spécialisation, quant à elle, permet aux accélérateurs de proposer des ateliers, évènements, conférences et contacts ciblés aux entreprises, qui reçoivent alors un accompagnement en lien direct avec leur activité. C’est notamment utile lorsque l’accélérateur est initié par une entreprise, puisqu’elle a une expertise et une connaissance parfaite du marché, ainsi que des contacts ciblés. L’entreprise ressort alors également gagnante de cet accompagnement, en restant au contact des innovations et changements touchant son domaine d’activité.

b. Diversités des critères et processus de sélection

Tous les accélérateurs s’accordent sur l’importance du processus de sélection et de l’importance de trouver les “bonnes” startups. D’autant plus qu’ils sont de plus en plus reconnus et donc sollicités, rendant la mise en place d’un processus de sélection nécessaire. C’est pourquoi ils ont souvent des critères précis, parfois communs, parfois différents d’un accélérateur à l’autre. Tous cherchent les entreprises à fort potentiel de croissance - certains sont également à la recherche d’un potentiel technologique ou d’innovation -. La motivation et l’engagement du candidat est un critère central lors de la sélection, le programme d’accélération étant intense. En ce qui concerne l’âge de l’entreprise accompagnée, tous s’accordent sur le fait qu’elle ne doit pas être trop jeune (“early stage”). On remarque ainsi que les accélérateurs font une claire distinction entre leur rôle et celui d’un incubateur. Cependant, tandis que certains ne souhaitent pas accompagner de startups “trop anciennes” ou ayant un chiffre d’affaire “trop élevé”, estimant qu’elles n’ont plus besoin de soutien, d’autres ne voient pas d’inconvénients à booster des startups plus matures, voire des entreprises existant depuis des années3. Pour ce qui est de l’ancrage territorial, 7 des 12 accélérateurs interviewés se concentrent principalement sur les startups du territoire, pour soutenir l’écosystème local et favoriser la croissance régionale. D’autres, au contraire, accueillent des entreprises d’autres régions, voire de l’international4. Concernant la recherche de candidats, il peut arriver que les accélérateurs fassent la démarche d’aller chercher certaines entreprises repérées en fonction de leur domaine d’activité et de leur potentiel afin d’étoffer l’écosystème. Cela fonctionne notamment par recommandations de la part d’autres acteurs locaux. Certains ne fonctionnent d’ailleurs qu’avec ce principe : ils ne font pas d’appels à candidatures, mais sourcent eux-mêmes les entreprises qu’ils veulent accompagner, grâce à un travail de détection (veille technologique), ou bien par le biais de partenaires, acteurs spécialisés pour sourcer les entreprises d’un domaine spécifique5. D’autres fonctionnent par appels à projet, d’autres par candidature spontanée - voire les deux. Un dossier ou formulaire peuvent alors leur être demandés, afin de remplir des critères précis. Lors de la sélection, que les candidats passent devant un jury formel ou non, les (co-)financeurs de l’accélérateur (banque, cluster, entreprises, institutions) ont leur mot à dire. Certains accélérateurs vont alors organiser une journée de sélection - “Selection Day” -6, où tous les candidats sont invités à pitcher devant le jury, tandis que d’autres fonctionnent par entretien plus informel et personnel. D’autre part, en matière de sélection d’entreprises à accompagner, on remarque l’intérêt d’assurer une continuité dans le développement des entreprises amorcées ou incubées. Dans beaucoup de cas, rien n’empêche un projet incubé devenu entreprise de rester dans la même structure d’accompagnement pour suivre un programme d’accélération7. En poursuivant l’accompagnement, les chances de développement de l’entreprise et donc d’impact positif sur l’écosystème sont maximisées.

c. Des cibles multiples

Bien que spécialisés dans l’accompagnement de startups, les accélérateurs peuvent également mener des actions à destination d’autres cibles. Ainsi, PME, ETI, groupes innovation et intrapreneurs de grands groupes ont la possibilité de profiter de leurs actions8. Ils peuvent parfois bénéficier de l’hébergement et des espaces de co-working, mais aussi d’un apport des bonnes pratiques propres aux startups (dynamisme, innovation, etc.). Toucher plusieurs cibles permet en effet de mettre en contact ces différents acteurs et de faciliter les échanges d’expériences et synergies.

3 Voir monographie OFF7, Le Bivouac, C2IME 4 Voir monographies Regionsjob Start, Héméra, ToasterLab ou encore Village by CA Atlantique Vendée. 5 Voir monographie OFF7. 6 Voir monographie ToasterLab. 7 Voir monographie Atlanpôle. 8 Voir monographies de Startup Palace et de ToasterLab.

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2-Quelles caractéristiques distinguent les offrent d’accompagnement ?

a. Des récurrences dans l’offre d’accompagnement

Si les entrepreneurs doivent être formés à des compétences spécifiques à leur domaine d’activité, ils ont également besoin de compétences transversales pour le développement de leur entreprise (gestion, RH, marketing et communication, etc.). C’est pourquoi la majorité des accélérateurs propose un accompagnement permettant aux startups de participer à des actions collectives, mais également de bénéficier d’un accompagnement personnalisé. Concernant les actions collectives, l’on retrouve des ateliers et workshops thématiques, des évènements (déjeuners d’entrepreneurs par exemple) et conférences. L’accompagnement personnalisé se compose d’entretiens réguliers et de coaching, tout comme du conseil lors de la levée de fonds. En tant que startup accélérée, on a avant tout accès à un vaste réseau : cela permet la mise en relation entre startups - mais surtout entre ces dernières et des grandes entreprises-, dans un objectif d’échange d’expériences et d’apprentissage mutuel. Le but étant que, grâce à ce cadre de rencontres établi par l’accélérateur, des démarches collectives puissent aboutir sans que ne se fassent ressentir les effets négatifs d’une relation par nature déséquilibrée entre entrepreneurs en demande de relations commerciales et grandes entreprises établies.

b. Internaliser ou externaliser son accompagnement ? Au sein des 12 accélérateurs interviewés, 3 se basent essentiellement sur leur expertise propre9, tandis que les autres font appel, en partie ou exclusivement, à des partenaires et experts externes. Suite aux entretiens, il est possible de remarquer que l’accompagnement est davantage réalisé en interne lorsqu’une entreprise est à l’initiative - notamment car elle possède une expertise dans son domaine10. Lorsque l’intervention d’experts est partielle pour ces accélérateurs privés, les experts interviennent particulièrement sur les sujets généraux tels que le financement, le marketing, le business model, etc., tandis que ce sont les membres de l’entreprise qui fournissent le coaching et l’expertise spécialisée. Il existe également des accélérateurs qui ne jouent aucun rôle d’expert ou de conseiller, mais seulement de mise en relation avec les experts adaptés11. C’est alors au cours d’entretiens avec les entrepreneurs que leurs besoins sont identifiés et qu’ils peuvent ensuite être mis en relation avec des experts, prestataires ou partenaires spécialisés. Lorsque des experts externes interviennent, ils sont rarement rémunérés et interviennent pour se faire connaître auprès des entreprises, ou seulement par envie de promouvoir l’écosystème local. Pour certains accélérateurs, ce réseau d’experts et prestataires fait partie intégrante de l’accélérateur : il peut s’agir du comité d’accélération, de partenaires fondateurs ou associés, de membres du cluster (lorsque l’accélérateur est un programme du cluster), etc. L’accompagnement n’est donc pas à proprement parler externe, même si ces intervenants ne font pas partie de l’équipe managériale de l’accélérateur12.

c. Des durées d’accompagnement courtes mais variables Les durées d’accompagnement sont très variables d’un accélérateur à l’autre. Pour certains, la durée est fixe13, c’est-à-dire qu’il n’est pas envisageable que l’entreprise soit accompagnée au-delà de la durée prévue, tandis que pour d’autres, la durée de l’accompagnement est flexible, et s’adapte à l’avancée et aux besoins de l’entreprise14. Pour les programmes à durée fixe, nous avons identifié des programmes variant d’un mois à cinq ans. Ils sont cependant de manière générale relativement courts, avec une moyenne de 12 mois, ce qui implique que les startups soient dynamiques et totalement engagées. Il peut également arriver que le projet initial d’accélération se transforme en service d’accompagnement quasi-permanent pour des entreprises matures, si l’intérêt de collaborer est mutuel. Dans ce sens, les accélérateurs qui se financent d’une façon ou d’une autre à travers le succès de leurs startups sont plus susceptibles de proposer un accompagnement de long terme.

9 Voir monographies OFF7, Startup Palace, Regionsjob Start. 10 Voir monographie Regionsjob Start. 11 Voir monographie Village by CA Atlantique Vendée. 12 Voir monographies Le Bivouac, ToasterLab, C2IME 13 Par exemple le C2IME 14 Par exemple Le Bivouac

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d. Le libre choix de l’hébergement Dans notre étude, il est difficile de tirer une conclusion à propos de l’hébergement, tant cette composante de l’offre diffère d’un accélérateur à l’autre. Sur les 12 accélérateurs interviewés :

- Trois ne proposent pas d’hébergement des entreprises accompagnées - Un le propose seulement aux entreprises non locales, - Six le proposent à toutes, - Un l’exige, - Un n’a pas renseigné cette information.

Certains considèrent que l’hébergement joue un rôle clé dans l’accompagnement, car il permet l’émulation. Parfois, l’hébergement est facturé au mois, parfois gratuit ou compris dans le prix de l’accélération.

3-Quelles pratiques pour entretenir un modèle économique viable sur le long terme ?

a. La diversité des modèles La constitution d’un modèle économique efficace et viable sur le long terme est un enjeu auquel les accélérateurs font face de différentes manières. Bien que ces modèles soient souvent des mélanges de financements publics et privés, la différence est faite par la proportion que chaque type de financement occupe dans le modèle économique d’une structure. Certains accélérateurs sont développés et donc soutenus dans le cadre d’une politique publique de développement territorial. Ils peuvent compter sur le soutien financier majoritaire des pouvoirs publics en échange des actions de l’accélérateur au service du développement économique de son territoire. Cela ne les empêche pas de chercher à développer des fonds privés de plusieurs manières, dont voici plusieurs exemples :

- Se faire rémunérer des services comme des loyers d’hébergement, ou des prestations, - Développer des partenariats avec des entreprises, notamment via du sponsoring sur des événements, ou

même l’intégration d’entreprises à l’offre d’accélération en l’échange d’une participation financière, - Prendre une participation au capital des startups accompagnées, - Développer des programmes pour des tiers, en l’échange d’une rémunération (c’est le cas de Startup Palace

par exemple), - Recevoir des financements par une fondation.15

4-. Des accélérateurs plus ou moins intégrés à un écosystème

a. Le réseau French Tech : acteur incontournable dans l’écosystème start up Créé par le Gouvernement français en 2013, l’initiative French Tech a pour objectif de favoriser l'émergence de startups à succès pour générer de la valeur économique et des emplois. Opérée par les acteurs publics existant, cette initiative ne doit pas être confondue avec une nouvelle administration. Au niveau des startups individuels, la French Tech vise surtout le numérique. Elle se veut comme une marque nationale avec un fort potentiel d’identification. Des Métropoles French Tech ont été désignées pour fédérer l’accès des startups à tout type de soutien, dont les services d'accélération. Dans le cadre du Programme d'investissement d’avenir, 200 millions d’euros sont dédiés aux accélérateurs et 15 millions d’euros à l’attractivité internationale. Les accélérateurs du réseau French Tech mettent en avant le rôle positif de cette initiative qui permet, par le biais des réunions French Tech, la mise en commun et l’échange de bonnes pratiques et d’expérience.

b. Quelles coopérations entre incubateurs et accélérateurs ? Les initiatives de création d’accélérateurs sont souvent individuelles et donc non-coordonnées entre elles. Leur coopération - entre accélérateurs mais aussi avec les incubateurs - est donc souvent informelle : elle se base davantage sur de la mutualisation, de l’échange de candidatures, des recommandations, des évènements ponctuels co-organisés ou de l’échange d’informations.

15 Voir monographie Le B612

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Des partenariats peuvent être créés, notamment pour la mutualisation de locaux. Il est également possible que l’un fasse partie du comité de sélection d’un autre accélérateur, ou même qu’un accélérateur monte et opère un programme d’accélération pour un tiers16. La plupart des accélérateurs soulignent qu’ils ne perçoivent pas les structures connexes comme de la concurrence, ils envisagent plutôt ces relations dans une logique collaborative. Ils fonctionnent en mode réseau et considèrent qu’ils ont des objectifs communs : accélérer des entreprises et booster la dynamique économique locale. Ces relations permettent un échange efficace d’informations. En ayant de bonnes relations avec des incubateurs régionaux, ceux-ci peuvent diriger leurs entreprises incubées vers les accélérateurs, afin de poursuivre leur accompagnement en scale-up. Cette absence de sentiment de concurrence est entre autres possible grâce à la forte demande de services d'accélération, qui permet à plusieurs accélérateurs d’exister sur un seul territoire. Cette coexistence, voire une éventuelle collaboration, est d’autant plus favorisée si les structures occupent des niches différentes ou si elles sont complémentaires dans leur offre. Enfin, les structures interviewées semblent pour l’instant satisfaites de cette collaboration informelle, bien que la coordination puisse être améliorée et permettre alors un apprentissage mutuel et, à terme, un meilleur accompagnement.

c. Quelles coopérations entre accélérateurs, pôles et clusters ? La coopération avec des clusters et pôles de compétitivité prend plusieurs formes et plus ou moins d’importance selon chaque accélérateur, en fonction de sa nature, de ses fonctions et de son territoire. Les pôles sont quasiment toujours cités parmi l’écosystème et les partenariats des accélérateurs, certains ont même des relations étroites avec des clusters. Dans certains cas, notamment ceux des accélérateurs d’initiative et de modèle publics, l’intérêt et la volonté de travailler ensemble est une réelle incitation (voire condition sine qua non au financement), car cette coopération permet à un territoire de présenter une offre globale d’accompagnement la plus complète possible, couvrant tous les types de besoins. Avoir des financeurs communs nécessite une coordination et une communication efficace pour que les actions communes soient menées de manière fluide et servent à l’intérêt de tous (cohérence de la stratégie et relations saines entre les structures). Nous avons également observé que certains pôles ou clusters ont commencé à développer leur propre programme d’accélération, c’est notamment le cas de ToasterLab, accélérateur porté par le pôle Vitagora. La coopération entre pôles/clusters et accélérateurs reste cependant le plus souvent non-formalisée et limitée à des actions ponctuelles, notamment en raison des différences de temporalités entre accélérateurs et pôles/clusters. Les programmes d’accélération sont en effet relativement courts et intenses, pouvant alors rendre leur coordination difficile avec les pôles et clusters, dont les démarches liées à des processus d’innovation nécessitent plus de temps.

d. L’accélérateur, un outil en faveur du développement territorial Un accélérateur agit sur un territoire donné. Notre étude a démontré que quasiment tous les accélérateurs - publics ou privés, intégrés dans un programme de développement territorial ou agissant de manière indépendante - sont fortement liés à leur territoire. Souvent, les accélérateurs définissent leur mission comme une animation de l’écosystème local. Cet engagement pour le territoire se traduit le plus souvent dans le choix des startups : la majorité ne sélectionne que des startups ancrées sur leur zone géographique. Ce faisant, les accélérateurs deviennent des outils de développement économique territorial. Via des actions structurantes, les accélérateurs renforcent des secteurs et des domaines d’activités propres aux différents territoires. Ils dynamisent l’écosystème entrepreneurial, rendent le territoire plus attractif et créent des emplois. Tout en maintenant le territoire au cœur de leurs actions, certains accélérateurs souhaitent élargir leur champ d’action géographique. Tout comme pour les clusters, cette perspective de développement visant la scène nationale et internationale ne signifie pas un abandon du territoire initial mais plutôt une façon de réagir aux défis du monde globalisé et d’assurer la résilience de l'écosystème.

16 Voir monographie Startup Palace.

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Conclusion L'accélérateur est une structure qui ne peut pas se passer de son écosystème (car celui-ci compose et complémente l'offre d'accélération) et en est une composante essentielle car il crée du lien et participe au développement des entreprises jeunes et innovantes. Ne pouvant être isolé de son écosystème, il est impacté par les changements au sein de celui-ci et doit faire preuve d'adaptabilité pour entretenir les relations de complémentarité et de coopération avec les acteurs. Cela confirme la place centrale de l'aspect territorial au sein des activités d'un accélérateur, aspect déterminant pour son fonctionnement (relation avec les pouvoirs publics, financements et missions) et ses activités (modalités d'intervention et offre co-construite avec les autres acteurs du territoire). Ils ont la capacité et donc la mission d'animer une communauté dans le but de créer des synergies au sein des domaines d'activité mais aussi entre ces domaines. Ce sont des structures très bien positionnées pour participer à la mise en oeuvre des stratégies de développement économique. Pour cela, ils misent sur la complémentarité des offres des différents acteurs de l'innovation. Les accélérateurs et les clusters dépendent tous deux de leur territoire, tout en le façonnant à travers leurs actions. Comme cette étude l’a montré, le réseau est un facteur-clé de succès pour les accélérateurs, ainsi qu’il l’est pour les clusters. De premiers rapprochements ont été observés entre les deux types de structures, et une collaboration renforcée, fondée sur de potentielles complémentarités dans l’offre de service ainsi que sur un objectif commun de dynamiser le tissu économique territorial, pourrait s’avérer avantageuse pour les parties prenantes.

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ATLANPOLE Route de Gache, 44300 Nantes

www.atlanpole.fr

Présentation de la structure :

• Créée en 1998 et gérée par les collectivités publiques (Métropole de Nantes, Région Pays de la Loire, et d’autres collectivités territoriales), universités, CCI et CHU.

• Technopole et EU/BIC (Business Innovation Centre) du bassin économique et universitaire de Nantes Atlantique, Saint Nazaire, La Roche sur Yon, pilote, co-pilote ou partenaire de plusieurs pôles de compétitivité, Atlanpole joue un rôle de hub de l’innovation pluridisciplinaire autour de la métropole d’équilibre de la Région des Pays de la Loire.

• Incubateur régional labellisé par le Ministère de la Recherche, membre de Nantes Tech, référents thématiques de la French Tech, Atlanpole favorise l’émergence, la création, l’accélération et le développement d’entreprises innovantes.

Caractéristiques de l’offre d’accompagnement : • Cet accompagnement individuel est mené sous deux labels (incubateur et business innovation center), afin de couvrir les trois phases

que sont la pré-incubation, l’incubation et la post-incubation.

• Il y a trois types d’offre : - l’amorçage : appelés programmes « factory », ils permettent de passer de l’idée à l’entreprise - l’incubateur : accompagnement plus long des entreprises, avant et après la création - le développement : pour des entreprises ayant été incubées, ou qui ont déjà un amorçage commercial mais également un

objectif de développement pour accélérer leur croissance

• La structure accompagne les entreprises dans la durée (5ans), avec une personne dédiée pour chaque entreprise accompagnée.

• Offre externalisée dans le cadre d’un coaching au dirigeant, mise en relation avec des prestataires et l’écosystème d’innovation pour apporter des solutions à des problèmes ciblés par l’accélérateur.

Sélection des entreprises :

• Bien que la structure bénéficie d’un flux naturel important, elle mène une démarche commerciale ciblée, notamment dans les laboratoires de recherche pour faire émerger des projets d’entreprises à partir de la recherche.

• Les recommandations de la part des partenaires sur le territoire et des entreprises accompagnées sont également utilisées dans l’optique de trouver des entreprises à accélérer.

• La structure fait de la prospection dans les domaines où il y a moins de création d’entreprises. Modèle économique :

• La structure n’utilise pas la participation au capital.

• Le budget fonctionnel repose à 80% sur des fonds publics et sur le FEDER, ainsi que le ministère de la recherche via le label incubateur. Le sponsoring sur quelques actions ciblées représente les 20% restants.

• La situation financière actuelle est viable et pérenne. Le modèle économique est complexe car il implique une multitude d’acteurs et d’outils, et surtout une bonne fusion au niveau du territoire pour mutualiser les leviers au sein d’un même outil qu’est Atlanpole.

Relations avec l’écosystème local :

• Des partenariats avec les pôles de compétitivité proches permettent de couvrir les différents besoins des entreprises présentes sur le territoire.

• Les actions d’Atlanpole participent à la création d’un maillage entre la recherche et les startups, pour adosser aux entreprises des compétences de recherche.

• Les actions d’Atlanpole font partie d’une démarche de développement territorial, dont la mise en place et les outils nécessitent une coordination publique importante. Les actions de soutien au développement des entreprises et aux dynamiques d’innovation sont réparties entre différents acteurs locaux (pôles, clusters, établissements de recherche, etc) afin d’assurer une offre globale.

• Les actions menées par l’accélérateur possèdent de multiples facettes pour répondre aux problématiques au cas par cas.

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LE B612 92 Cours, 69003 Lyon

www.leb612.com

Présentation de la structure : • Créé par la Caisse d’Epargne Rhône-Alpes, appartenant au groupe BPCE. En 2016, la Caisse d’Epargne Rhône-Alpes, souhaitait lancer un accélérateur

corporate, privé relié à la banque, et entièrement financé par la banque ou sa fondation.

• Structure juridique : Plusieurs structures juridiques :

- Association qui s’occupe de l’accélération et de l’accompagnement, financée par la fondation

- Espace de coworking payant, sous forme de SAS. Plus de 600m² au cœur du quartier d’affaires Part Dieu

- Fonds d’investissement : Via son fond d’amorçage dédié, Le B612 Participations peut investir de 50k€ à 200k€ en prise de participation dans les projets incubés.

• Stratégie qui repose sur 2 axes :

- 1er axe : type de start-ups accompagnées : principalement des startups FinTech & InsurTech et liée à la transformation numérique des entreprises matures et des technologies de la blockchain.

- 2ème axe : Manière dont sont accompagnés les start ups

• Dès le départ, la Caisse d’Epargne a voulu choisir un secteur qui aurait un impact de transformation. Initialement, l’incubateur accompagnait des start ups du secteur fintech dans une approche marché. Dernièrement, la stratégie a évolué vers une approche également technologique, autour de l’intelligence artificielle et la blockchain.

Caractéristiques de l’offre d’accompagnement : • Durée : jusqu’à 12 mois.

• Hébergement : rôle clé dans l’accompagnement, c’est même une exigence. L’espace de coworking permet l’émulation, la solidarité, les échanges. Les contrats de coworking sont fixés par bail précaire, les startups peuvent partir d’un mois à l’autre. Elles peuvent rester dans l’espace de coworking après la fin de l’accompagnement.

• Formation : 2 ateliers par mois avec des experts externes. Les partenariats sont plus ou moins formalisés. Ils marchent sur la réciprocité avec l’écosystème et ne sont pas formalisés, contrairement aux partenariats avec Amazon, Google, et des entreprises plus petites.

• Nombre de startups accompagnées : 24

Composition de l’équipe : • Nombre : 4 personnes dans l’équipe

• Domaines de compétences : Les aspects coaching et communication sont couverts, pas de DAF, pas d’équipe juridique.

Sélection des entreprises : • Critères :

- Âge : Les startups ne doivent pas être trop anciennes, l’équipe ne doit pas être trop nombreuse. Cela signifierait que la startup a déjà franchi plusieurs étapes dans son développement et que l’accompagnement ne devrait plus être une nécessité. La startup ne doit pas être trop jeune non plus. Il faut des preuves d’engagement, de maîtrise de la technologie.

- Situation financière : moins décisive que l’âge. L’inexistence d’un chiffre d’affaire n’est pas problématique, à l’inverse d’un chiffre d’affaire trop élevé.

- Ancrage territorial : Assez important car l’accélérateur est lié à la Caisse d’Épargne Rhône-Alpes, et a pour objectif de travailler avec l’écosystème entrepreneurial local. Volonté à participer à l’écosystème local à prouver, pour une entreprise candidate hors territoire

• Evaluation : Il n’existe pas de dossier type.

• La startup envoie des documents de présentation, puis s’ensuit un entretien avec l’équipe pour évaluer le niveau d’innovation, la qualité de la proposition de valeur, le business model, la technologie. L’avis de la banque et de l’écosystème est consulté.

• Nombre de start-ups par an : une douzaine. Pas de volonté/capacité d’en accompagner plus pour l’instant.

Modèle économique : • Coût de l’accompagnement : Gratuit. Financé par la fondation.

• Coût de l’hébergement : Suite au déménagement des locaux prêtés par la Caisse d’épargne en Juillet 2017, l’hébergement est devenu payant. 250€ par mois et par membre de l’équipe, 4ème place non-facturée

• Experts : Les experts externes animent les ateliers gratuitement.

Relations avec l’écosystème local : • Relations étroites avec certains pôles et clusters, comme Minalogic et Finance Innovation.

• Relations dans le cadre de la gouvernance de Lyon French Tech avec les accélérateurs Lyonnais. Partenariat avec 50 partners à Paris.

• Ces relations sont envisagées avec une logique coopérative, Il n’y a pas de volonté de les formalisées.

Retour des entreprises : • Retours positifs des startups accompagnées

• Malgré un hébergement maintenant payant, aucune start up n’a quitté l’accélérateur.

• Visibilité dans l’environnement local importante. Les start ups arrivent via le vbouche à oreille.

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C2IME Sillon Lorrain-Grand Est, 4, rue Marconi, 57070 Metz

www.c2ime.eu

Présentation de la structure : • Lancement : 2015

• Origine : Réflexion sur les besoins de revitalisation et de reconquête industrielle des territoires du Sillon Lorrain -Région Grand Est. Le C2IME est étroitement articulé à l’identité des projets des territoires lorrains de la région Grand Est autour d’un triptyque sectoriel, relevant des Matériaux, de l’Energie et des Procédés dont le Numérique.

• Objectifs : - Coordonner les opérateurs existants pour saisir au plus vite les opportunités entrepreneuriales au plus près des

territoires, déterminer les besoins correspondants, assembler efficacement les outils existants et en assurer le suivi dans le temps

- Offrir aux entreprises un cadre simplifié, réactif et personnalisé leur permettant d’accélérer la mise en œuvre de leurs projets de développement ou de croissance et leur permettre d’être en meilleure position face à la concurrence nationale et internationale.

• Structure juridique : association loi 1901 in house

• Gouvernance : Pilotée par la Région Grand Est associant les Présidents des Collectivités réunies au sein du Sillon Lorrain et des territoires associés, l’Université de Lorraine, les CCIT(S) 57, 88, 55, la CRMA Grand Est et la Chambre d’Agriculture Grand Est. Son comité d'accélération réunit chaque mois, toute la communauté d’experts lorrains issus du monde territorial, scientifique, juridique et financier qui auditionnent et accompagnent les projets industriels des entreprises

Caractéristiques de l’offre d’accompagnement :

• Le C2IME agit en mode projets et réseau. A partir des besoins des entreprises qu’il aura identifié, le C2IME organise une unité de lieu, d'action et de temps les acteurs publics et acteurs privés autour des projets industriels. L’analyse 360° permet de mobiliser très rapidement les expertises technologique, industrielle, marché, montée en gamme des compétences et ingénierie financière les plus adaptées.

• Hébergement : le C2IME mobilise les métropoles, les agences de développement, les pépinières et LorN Tech

• Durée de l’accélération : entre 6 et 10 mois.

• Positionnement par rapport à la concurrence : La démarche C2IME s’inscrit en pleine complémentarité et synergie avec les dispositifs régionaux et fonctionne dans une logique de réseau et de mobilisation.

• Nombre d’entreprises : En 3,5 and, 35 comités d’accélération, 261 projets analysés, 178 projets présentés 158 projets retenus

Composition de l’équipe :

• Composition de l’équipe : 4 personnes + 1 assistante. Le C2IME s’appuie sur les réseaux constituant le comité d’accélération. Plus de 50 experts qui représentent 50 institutions et/ou opérateurs régionaux.

• Typologie des compétences mobilisées : transfert de technologies, PI, veille réglementaire, veille concurrentielle, modèles économiques, marchés nationaux et internationaux et financement des projets,

• Prestataires externes : le C2IME s’appuie sur les expertises de l’équipe et sur les experts du comité d’accélération

Sélection des entreprises :

• Critères : qualité managériale, potentialité technologique et industrielle et viabilité économique

• Détection : Les entreprises sont sourcées par un pré- travail de détection (presses spécialisées, réseaux, travail d’identification économique et industrielle des territoires et des bassins d’emplois)

• Typologie des entreprises ciblées : PME-PMI, ETI, Grands Groupes et start ups

• Ancrage territorial : critère d’importance. Avant de se développer à l’international, une entreprise doit réussir son ancrage sur son territoire.

• Taux de réussite et échec des entreprises accompagnées : 80-20.

Modèle économique :

• Financement du fonctionnement : 80% public

• Coût pour les entreprises : service public. Pas de facturation

• Rémunération des prestataires externes : Mobilisation de l’équipe du comité d’accélération.

Relations avec l’écosystème local :

• Relations et mise en synergie avec d’autres structures locales dans l’accompagnement : Experts du comité d’accélération C2IME (Agence Régionale d’Innovation Grand E-Nov, Université de Lorraine, incubateurs, SATT, CRITT-CARNOT, CRT, CCIt(s), pépinières), LorNtech, Agence de développement et d’attractivité, BPI France, Réseau entreprendre, INPI, CEEI…

• Relations avec des pôles/clusters et acteurs de la French Tech. Partenariats stratégiques avec LorNTECH, les pôles de compétitivités régionaux, les clusters régionaux et les acteurs transfrontaliers

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CREATIVE FACTORY Bâtiment Eureka, 1 Mail du Front populaire, 44202 Nantes

www.creativefactory.info

Présentation de la structure : • Crée en 2013, par le cluster Creative Factory et Atlanpole

• Objectifs : - Être un outil de développement économique du territoire - Permettre à des startups et porteurs de projets de la filière des industries culturelles et créatives, de lancer une offre

commerciale.

• Localisation : Nantes Caractéristiques de l’offre d’accompagnement : • Durée : 9 mois

• Au démarrage, une journée est nécessaire afin de mettre au clair le projet (qu’est-ce que ma proposition de valeur ? quelles cibles ?)

• Programme défini, qualifié, et obligatoire (garantie d’engagement de la part de la start up)

• Ateliers : environ 14 ateliers au cours de ces 9 mois – ateliers de théorie et mise en pratique réalisés par des experts (thèmes : business plan, communication, comment pitcher, etc.)

• Coaching : 1 par mois

• Partenariat avec la Banque populaire pouvant accorder un prêt d’excellence de 5.000 € à 20.000 € (à taux 0)

• Hébergement : Mise à disposition de salles de Creative Factory pour les ateliers (pas d’hébergement) Composition de l’équipe :

• 4 personnes en charge de l’accélération

• Missions de l’équipe : accompagnement à l’accélération (coaching) et animation de l’open innovation avec les grands groupes

• Les binômes coachant les startups sont formés d’un membre de l’équipe de Creative Factory et d’Atlanpole Sélection des entreprises : • Critères de sélection :

- Equipe complémentaire - Projet innovant et différenciant - Motivation - Stratégie d’accès au marché (déjà au contact de prospects) - Attractivité pour le territoire et projection en termes de création d’emploi

• Ancrage territorial : implantation en Pays de la Loire

• Appel à candidatures relayé dans toute la région : permet de capter des startups difficiles de connaitre

• Processus de sélection : - Dépôt des candidatures sur une plateforme - Pré-sélection faite par Creative Factory et Atlanpole : choix de 12 dossiers - Pitch des 12 sélectionnés devant un jury, qui en retiendra 6.

Modèle économique : • Coût : entre 70.000 et 75.000€ par candidat, mais gratuit pour les startups. Tout est financé par le cluster Creative Factory et ses

partenaires

• 2 types d’intervenants : - Partenaires : interviennent « à titre gracieux » - Prestataires : rémunérés par Creative Factory

Touchant tous les secteurs des ICC, le dispositif d’accompagnement a été dupliqué afin de se concentrer sur une filière plus spécifique. Ainsi, d’autres accélérateurs ont été créés ou sont en cours de création. Relations avec l’écosystème local : • Tissu très dense d’acteurs du développement économique et de l’innovation dans la région Nantaise

• Echanges de bons procédés avec d’autres accélérateurs et acteurs, notamment : - Atlanpole et l’accélérateur ADN Booster (en aval de Creative Factory Sélection) : conventions de partenariats entre eux et

membres de leurs jurys respectifs - Relations via le réseau FrenchTech.

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HEMERA 74 Avenue Thiers, 33100 Bordeaux

www.hemera.camp

Présentation de la structure : • Crée en 2016 à l’initiative de cinq entrepreneurs bordelais qui ont constaté le manque de structures d’accélération en Nouvelle-

Aquitaine.

• Structure juridique : SAS

• Domaines : digital et autres secteurs différents : BTP, médical, fintech, énergie renouvelable, sport, etc. Ne pas se limiter à un secteur fait partie de la philosophie d’Héméra.

• Localisation : Héméra est basé dans son propre espace de coworking rive droite à Bordeaux. Héméra ouvrira cette année, un nouvel espace de coworking dans une ancienne halle d’embouteillage dans le centre de Bordeaux. Sur 1.900 m2, Héméra proposera près de 200 postes de travail (ouvert aux start-ups sélectionnées et aux tiers ainsi que des espaces communs, une scène pour des événements, un resto-bar ouvert au public).

Caractéristiques de l’offre d’accompagnement :

• Héméra propose une offre dédiée aux start-ups sélectionnées qui repose sur quatre piliers : - Mentoring : Héméra fonctionne selon la maxime « des entrepreneurs auprès des entrepreneurs ». Avec une attitude

constructive en ce qui concerne l’échec, Héméra s’engage à donner du conseil sans prendre les décisions à la place des start-ups.

- Network : Héméra donne l’accès à son réseau aux start-ups accélérées et propose de multiples contacts à travers le monde. - « Perks » : Les start-ups peuvent bénéficier de conditions privilégiées et d’avantages financiers auprès des partenaires - Héméra propose également de l’accompagnement financier pour leurs startups en cas de levée de fond. Enfin, Héméra

propose aussi des services en dehors de son programme d’accélération : portail d’emplois, hébergement dans un espace de coworking et des formations.

Composition de l’équipe :

• Composition de l’équipe : équipe de 7 personnes, dont 4 fondateurs et mentors, ainsi qu’un business development manager, un start-up manager et un sales development manager. Une grande partie de l’offre est réalisée en interne.

• Prestataires externes : Héméra collabore avec des partenaires qui assurent une présence mensuelle auprès des start-ups.

Sélection des entreprises :

• Héméra se sert de deux canaux pour recruter les start-ups : - La notoriété d’Héméra, crée par exemple à travers des événements - Le réseau et les recommandations.

• Pour être sélectionnées, les start-ups doivent renseigner des informations dans un formulaire en ligne avant de passer des entretiens personnels.

• Dans le choix des start-ups, c’est surtout la motivation et l’engagement de l’équipe ainsi que la présence d’un marché solvable qui est un facteur de décision.

• La forte demande prouve le besoin existant dans la région : Héméra a recueilli une centaine de candidatures, rien que dans sa première année. L’accélérateur en accepte environ 10%.

Modèle économique :

• Héméra est une SAS qui fonctionne indépendamment des entités publiques. En 2017, Héméra a levé 2 millions d’euros dont un million par le Fonds French Tech Accélération, géré par Bpifrance.

• Héméra prend des actions nominales dans les start-ups accompagnées par son programme d’accélération ce qui lui permet d’être associé aux décisions et d’être présent lors de la levée de fonds.

• Héméra se finance également par des prestations de services : location d’espace de co working, organisation d’événements et organisation de formations.

Relations avec l’écosystème local :

• Héméra coopère régulièrement de manière non formalisée avec d’autres accélérateurs et incubateurs en Nouvelle Aquitaine.

• Hémera collabore rarement avec les pôles de compétitivité (EdTech)et les clusters. Le principal frein à la coopération résidence dans la différence des rythmes et modes opératoires. Néanmoins, Hémera se dit ouvert à la coopération.

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LE BIVOUAC 59 Boulevard Léon Jouhaux, 63100 Clermont-Ferrand

www.lebivouac.com

Présentation de la structure : • Crée en 2016, sur une volonté politique et privée :

- Exploiter le dynamisme et potentiel de la région de Clermont dans le domaine des TIC et biotechs - Permettre à Clermont de se détacher de l’image de ville siège de Michelin.

• Partenariat public / privé : 2 acteurs publics (Clermont Auvergne Métropole et Région Auvergne-Rhône-Alpes) et 9 acteurs privés (Michelin, Limagrain, Crédit Agricole, Caisse d’Épargne, Engie, EDF, La Montagne, Orange, Digital League)

• Structure juridique : GIP (Groupement d’intérêt public), car issu d’un partenariat public/privé. Fin 2018, le Conseil d’Administration statuera sur une la mise en place d’une nouvelle forme juridique

• Objectifs : - Accompagner, au mieux, les startups de sorte à ce qu’elles puissent atteindre leurs objectifs à la sortie de l’accélération. - Etre un acteur fédérateur/ agrégateur en regroupant les actions territoriales autour du numérique. Se démarquer au niveau régional et

exister par rapport à Lyon.

Caractéristiques de l’offre d’accompagnement : • 2 formules :

− Base camp : mise à disposition de locaux et accompagnement à la carte.

− Boost camp : accompagnement quotidien, contact physique au minimum mensuel, mise à disposition de partenaires, formation, conseil individuel.

• Hébergement : Environ 2/3 des entreprises accompagnées sont hébergées.

• Durée : En général, il faut compter 18 mois d’accélération. Dans la pratique, la durée peut varier en fonction des besoins de l’entreprise. Des points d’étape sont réalisés tous les 6 mois.

• Positionnement par rapport à la concurrence : Pas de concurrence. Le Bivouac est le seul accélérateur de la région clermontoise.

• Nombre de startups accompagnées : une vingtaine en tout. Une dizaine par an, chiffre en croissance.

• Taux de réussite : Plus des ¾ des startups accompagnées existent encore. Le taux d’échec est assez faible, mais naturel.

Composition de l’équipe : • Nombre : 5 personnes au niveau de l’équipe encadrante

• Domaines de compétences : 1 office manager, 1 responsable communication, 2 startups manager, 1 responsable offre. Une personne pour le développement marketing va être recrutée sous peu. Stagiaires de temps à autres.

• Prestataires externes : partenariats avec des avocats, experts comptables, consultants pour des ateliers ou des conseils individuels. Il y a également des « mentors » (chefs d’entreprises qui viennent échanger avec les startups)

Sélection des entreprises : • Processus de sélection : Appels à projets avec thématique (les 3 dernières thématiques étaient : mobilité, agriculture, santé). Puis un jury se réunit

et statue sur la sélection. Le jury est composé d’acteurs économiques locaux, de partenaires, de chefs d’entreprises. Le Bivouac intègre aussi des startups en parallèle des appels à projets, sans thématique.

• Critères de sélection : répond à un cahier des charges : pourquoi l’entreprise candidate ? comment elle voit son développement ? qu’est-ce que Le Bivouac va pouvoir lui apporter ? Le jury remplit une grille de quotation et délibère.

• Ancrage territorial : certaines sont hors territoire (Paris). Ancrage territorial important mais pas essentiel. Le projet porté par la startup est l’élément le plus important.

• Attraction des entreprises : opérations de communication via les partenaires et le réseau local et national. Le but est d’attirer un maximum d’entreprises, mais de manière raisonnée. Il y a également un travail de détection des pépites et de structures à potentiel d’accélération future : détecter des structures jeunes qui pourraient venir plus tard.

• Nombre de candidatures : au fil des appels à projets, on compte de plus en plus de candidats, en accord avec les souhaits du Bivouac. Le flux entrant est assez naturel car l’accélérateur est connu sur le territoire. Lors du dernier appel à projets, 6 entreprises ont été selectionnées. Le but est d’accompagner avant tout des projets intéressants et non d’avoir une volumétrie fixe.

Modèle économique : • 50% public et 50% privé. En ce moment, Le Bivouac réfléchit à proposer des prestations d’accompagnement à des entreprises plus matures du

territoire pour devenir plus indépendant financièrement.

• Coût de l’accompagnement :

− Base camp : à la carte, hébergement 16€ HT/mois + forfait 100€ par mois pour WiFi, imprimante, etc… • Boost camp : 300€ par mois.

• Rémunération des prestataires externes : variable selon les profils. Prestations facturables ou gratuites selon les objectifs des prestataires.

Relations avec l’écosystème local : • Echanges avec d’autres structures locales dans l’accompagnement : actions réseaux menées régulièrement avec des incubateurs clermontois. Le Bivouac

est en relation avec les pépinières d’entreprises et les incubateurs, les CCI, la région, la métropole. A l’heure actuelle, pas de partenariats formalisés.

• Relations avec des pôles/clusters : Cluster Digital League (partenaire fondateur). Les pôles ViaMeca, LUTB Transport & Mobility Systems, et Céréales Vallée sont des partenaires associés du bivouac.

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OFF7 Chez Start up palace, 18 Rue Scribe, 44000 Nantes

off7.ouest-france.fr

Présentation de la structure : • Initiative lancée, en 2016, par Ouest France et Startup Palace

• Organiser la collaboration entre la société Ouest France et des startups pour : - Explorer des projets et des pistes qu’Ouest France n’aurait pu explorée seule - Apprendre des méthodes de travail des starts up, optimiser et gagner en dynamisme

• Localisation : Nantes – 1000 m²

Caractéristiques de l’offre d’accompagnement : • Rôle de Startup Palace : apporte l’accompagnement « de base » (business model, recherche de financements).

• Rôle d’Ouest France : apport d’une expertise métier via la constitution de binômes de parrains (issus de tous les services de la societé) spécialisés au sein d’Ouest France pour chaque start up accompagnée.

• Le temps de leur accélération, Ouest France leur apporte des prospects et les connecte à leurs plateformes et leur offre de la visibilité en faisant leur publicité dans ses médias. En contrepartie, Ouest France peut devenir actionnaire ou client de la startup, bénéficiant alors d’un statut favorisé et d’avantages.

• Hébergement : les startups peuvent être hébergées chez Startup Palace, à Ouest France. Certaines restent également dans leurs locaux personnels (notamment sur Paris), bien que la proximité physique soit importante.

• Durée : 1 an

• Coût : gratuit Sélection des entreprises

• Secteur : accélérateur vertical lié aux métiers d’Ouest France, nouveaux formats de diffusion, services de proximité, l’innovation publicitaire numérique et la collecte d'information.

• Type de startup : - Première promotion : recherche de jeunes pousses (société crée avec 2 à 8 salariés). - Seconde promotion : recherche de startups/entreprises plus matures (avec plus de 15 employés)

• Appels à projets : - Première promotion : 150 réponses reçues via les outils de communication de Startup Palace et Ouest France - Seconde promotion : appui de la société « Earlymetrics » (agence de notation des startups et PME innovantes), qui a sourcé

et ciblé les sociétés de plus de 15 employés dans les domaines recherchés et dans toute la France.

• Sélection et nombre de startups : lors de la 1e promotion, 16 sur les 150 candidats ont pitché devant un jury, et 8 ont été sélectionnés. Cette année, 10 ont pitché et 5 sont accélérés (dont 3 jeunes pousses et 2 plus grandes).

• Ancrage territorial : volonté de développer économiquement l’Ouest mais aussi de toucher le reste de la France. OFF7 avait pour ambition d’avoir une promotion 50% Grand Ouest/50% reste de la France, ce qui a été atteint cette année.

Modèle économique :

• Ouest France paie une prestation à Startup Palace, qui monte et opère le programme. Relations avec l’écosystème local :

• Relations avec les accélérateurs de la région ; Échanges avec d’autres accélérateurs pour l’orientation de certaines start ups non retenues ; échange de bonnes pratiques.

• Relations avec les pôles et clusters très intéressantes, mais difficile à mettre en place dans la réalité car les accélérateurs et pôles n’ont pas la même relation au temps :

Retour des entreprises :

• A l’issu de l’année d’accélération, une notation et un feedback sont demandés aux startups. Dans les points positifs, la force du média Ouest et l’expertise/compétences des parrains (pertinence du coaching interne) est soulignée.

• OFF7 est plutôt satisfait du duo Startup Palace-Ouest France et du positionnement de l’accélérateur (startups de maturité et localisation différentes)

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Accélérateur TAKE OFF – Plaine Images 99 A Boulevard Constantin Descat, 59200 Tourcoing

www.plaine-images.fr/takeoff2

Présentation de la structure : • Crée en 2010

• Secteurs d’activités : les industries créatives, jeu, audiovisuel, réalités et design

• Locaux : importante capacité foncière, 5 hectares dont 30 mètres carrés de bâti, site accueillant 1800 personnes via : - 125 entreprises, dont 35 projets en incubation ou pré-incubation - la recherche avec 2 centres de l’université de Lille et 3 écoles

• « Accélérateur » : dans le cas de Plaine Images, la réalité derrière ce terme est déterminée par la définition émise par les pouvoirs publics, soit :

- l’incubation comme première phase jusqu’à la création de l’entreprise - l’accélération comme seconde phase de 36 mois maximum et qui s’adresse à des jeunes entreprises.

Caractéristiques de l’offre d’accompagnement : • Le produit accompagnement est divisé en trois programmes nommés « take off » :

- « Take off n°1 » pour l’incubation, - « Take off n°2 » pour l’accélération - « Take off n°3 » pour le renforcement.

• Chaque « package » allie un socle commun et des éléments de spécialisation, et permet de développer des compétences dans les quatre domaines d’activité recouverts par Plaine Images. On parle de création de transversalités, qui concernent entre autres la levée de fonds, l’adéquation produit/marché, et la dimension commerciale.

• Offre externalisée : la structure monte ses programmes en interne puis fait appel à des prestataires pour les mener.

• Actuellement, Plaine images commence à travailler avec une grande entreprise qui doit payer pour intervenir dans le programme d’accélération. Cette nouvelle forme d’échange a vu le jour car les entreprises suivant les programmes d’accélération se sont trop souvent vues sollicitées par des grandes entreprises (pitchs, actions, etc) sans que ces démarches n’aient abouti à des relations commerciales.

Sélection des entreprises : • Les entreprises retenues pour suivre les programmes d’accélération ont parfois déjà suivi le programme d’incubation au sein de

Plaines Images.

• Mais la sélection des entreprises se fait en fonction de différents cas de figure. L’accélérateur peut aller chercher des entreprises à l’extérieur en ayant remarqué qu’elles correspondent à l’écosystème et leur font une proposition de valeur.

• Il y a un flux entrant naturel dû à la notoriété de la structure, ce qui n’empêche pas celle-ci de souhaiter communiquer davantage et de manière plus efficace pour pouvoir aiguiser la sélection.

Modèle économique : • L’entité globale est financée à 70% par les pouvoirs publics. Le financement à 5% par la Région Hauts-de-France est fléché sur

l’accélération et l’incubation. La métropole finance l’animation de l’écosystème.

• Les autres sources de financements sont les prestations et les loyers, et de plus en plus de fonds privés (sponsoring, prestations grands comptes)

Relations avec l’écosystème local : • La structure est présente au sein d’un écosystème global, dont l’effet agit sur l’accélération. Par exemple via le mentoring assuré par

des entreprises ayant une maturité business.

• Parmi les actions de la structure, il y a la mise en relation des entreprises accompagnées avec des grands groupes.

• L’accompagnement des entreprises implique des relations avec d’autres structures de l’écosystème. La communication entre les composantes de cet écosystème est soutenue et incitée par les financeurs (qui sont les mêmes pour une grande partie des structures d’accompagnement). Cette coopération se développe mais ne permet pas d’occulter les effets de concurrence.

• Le volet territorial occupe une place centrale car les soutiens financiers à cette structure émanent d’une volonté politique de développement territorial à l’échelle régionale, par le biais des écosystèmes d’innovation. Le rôle de l’accélérateur Plaine Images est donc double : aider le développement d’entreprises innovantes (dynamique de création d’entreprises et développement commercial), et agir sur un écosystème local/régional marqué par une spécialisation dans certains domaines des industries créatives.

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REGION JOB START 2, rue de la Mabilais, 35000 Rennes

www.services.regionsjob.com

Présentation de la structure : • Numéro deux de l’emploi en France, Regionsjob a pour objectif de mettre en relation les employeurs et les chercheurs d’emploi.

• Crée en 2015, le programme d’accélération de RegionsJob vise à accompagner de jeunes entreprises innovantes dans le secteur des ressources humaines ou de la formation.

Caractéristiques de l’offre d’accompagnement :

• 4 axes d’action : - Hébergement : Rennes ainsi que dans une dizaine d’agences Regionsjob en France - Programme d’accompagnement sur-mesure : partage de connaissances et d’expérience, expertise marketing, stratégie et

expertise technologie (accompagnement par des data scientists) - Accès aux données de Regionsjob : cela permet aux startups de tester leurs idées sur des volumes importants de données et

de mettre à l’épreuve la pertinence de leur offre - Regionsjob ouvre son réseau de partenaires et de clients : cela permet un meilleur accès au marché

• Accompagnement internalisé : basé sur le savoir-faire RH de Regionsjob. Aucune mobilisation de prestataires externes

• Durée : 6 mois – renouvelables 1 fois

• Coût : gratuit

• Prise de participation : au cas par cas, si l’entreprise est intéressante pour Regionsjob. Egalement possibilité de la racheter ou de mettre en place un partenariat après l’accélération.

Composition de l’équipe :

• Entre 30 et 40 personnes au sein des différentes agences Regionsjob en France prennent part à l’accompagnement des startups Sélection des entreprises :

• Critères de sélection : - Pas d’âge particulier - Société créée - Produit plus ou moins abouti (au-delà de l’idée) - Produit le plus concret possible (ex : c’est un plus s’il a déjà touché le marché) - Projet d’envergure nationale voire internationale - Scalable

• Pas d’ancrage territorial

• Nombre de startups : 3 startups accélérées par saison environ (aujourd’hui, seulement 2) Relations avec l’écosystème local :

• Membre de la FrenchTech, permettant de participer régulièrement à des réunions avec des accélérateurs de Rennes et de la Région (échanges, partage de bonnes pratiques, prise de contact, etc.)

Retour des entreprises :

• Retours positifs, concernant : - Le côté boostant de l’offre - Les rencontres avec des commerciaux du même secteur - Le conseil d’experts - L’accès aux datas - L’autonomie laissée aux startups

• Ce qu’en retire Regionsjob : cet accompagnement leur permet de suivre les avancées et innovations, de s’en inspirer et d’être au premier rang pour de possibles partenariats

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START UP PALACE 18 Rue Scribe, 44000 Nantes

www.startup-palace.com

La structure :

• Création : 2015

• Objectif : créer de l’émulation et faire des naître des collaborations, dans le but de créer de la valeur et de l’emploi.

• Statut juridique : Société par Actions Simplifiée – agile dans la prise de décision.

• Localisation : Nantes – 1000 m²

Caractéristiques de l’offre d’accompagnement :

• 1e activité orientée « startup » : Startup Palace monte et opère des programmes d’accompagnement dans toute la France pour le compte de tiers (ex : OFF 7, l’accélérateur de Ouest France). Majorité des programmes concentrés dans le Grand Ouest.

• 2e activité orientée « corporate » : actions à destination des PME, ETI et grands comptes : - Les inspirer des méthodes de travail des startups (dynamisme, réactivité, innovation...) - Favoriser l’open innovation, la collaboration avec des startups - Accompagner l’intrapreneuriat : montage de projets au sein des grandes entreprises

• Propose également un accompagnement individuel aux startups à potentiel n’ayant pas été retenues dans un programme d’accélération.

• Hébergement de startups mais aussi de collectifs innovation des grands groupes. Lieu permettant aussi de recevoir des clients.

• Type d’accompagnement : - Totalement internalisé et réalisé par l’équipe de Startup Palace : apport de méthodes, de best practices, ateliers collectifs et

hard coaching (chaque semaine, un point avec chaque startup pour évaluer ce qui a été fait, notamment à l’aide de KPI, et fixation d’objectifs)

- Un mentor, un parrain sur place (ex : 1 parrain à Ouest France, apportant son expertise dans la spécialité du programme) - Startup Palace occupe la place de « tiers de confiance » pour les startups accélérées

• Enormément sollicité par les startups pour l’hébergement

Composition de l’équipe :

• Equipe de 25 salariés ayant des domaines de compétences complémentaires

• Startup Palace est né de la fusion de 3 entreprises : l’une de développement web, une autre de conseil en nouveaux modèles économiques et une dernière dans le domaine de la finance.

Sélection des entreprises :

• Les programmes montés et opérés sont tous différents. Ils s’adressent à des startups de maturité différente : - Programmes pour primo-entrepreneurs - Programmes de pré- accélération (ayant un MVP : produit minimum viable)

• Programmes d’accélération (avec un marché déjà validé ; implique une levée de fonds)

• Nombre de startups : 20 startups sont hébergées dans les locaux de Startup Palace. Chaque programme monté et opéré par Startup Palace compte entre 5 et 10 startups.

Modèle économique :

• Coût : la plupart des programmes sont gratuits, financés par les métropoles, Chambres de Commerce et d’Industrie, régions, entreprises, etc.

• Accompagnement cependant payant pour les startups accélérées individuellement par Startup Palace.

• Pas de prise de participation

Relations avec l’écosystème local :

• Beaucoup d’acteurs de l’écosystème sont leurs clients (métropoles, CCI, etc.)

• Contact avec clusters et pôles de compétitivité. Exemple : dans le cadre des programmes d’accompagnement opérés pour TVT Innovation (association rassemblant entrepreneurs, responsables politiques et universitaires, pour le développement de l'innovation dans le Var et en Région Provence Alpes Côte d'Azur)

Retour des entreprises :

• Capacité à répondre aux attentes des start up

• Depuis 2,5 ans : 25 programmes ont été montés (chaque « saison » d’un programme compte pour 1) et sont encore d’actualité

• On compte actuellement environ 150 startups et plus de 60 grandes entreprises participantes aux programmes collectifs et à l’accompagnement individuel

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Panorama sur les démarches d’accélération en France - Juin 2018 _ France Clusters

TOASTER LAB 67 Rue des Godrans, 21000 Dijon

www.toasterlab.vitagora.com

Présentation de la structure :

• Origine : - Inexistence de ce type de structure dans le secteur de l’agroalimentaire (sur l’ensemble de la chaîne de valeur). Il existe des incubateurs

mais il n’existait pas de programmes d’accélération qui viennent accompagner à la fois des startups, mais aussi aux PME et des intrapreneurs. ToasterLAB vient accélérer le business de ces entrepreneurs en mettant l’accent sur des phases critiques telles que l’industrialisation et la mise en marché.

- Les structures d’accompagnement existantes prennent pour la majorité des prises de participation au sein des startups accompagnées, ce qui n’est pas la volonté de ToasterLab.

• Structure juridique : Toasterlab est un programme mis en place par le pôle de compétitivité Vitagora, association loi 1901.

• Début du programme d’accélération : début 2017

• Localisation : Dijon et Paris (sans obligation de délocalisation)

• Objectifs :

- Permettre d’accélérer les phases d’industrialisation et de commercialisation des entreprises, grâce à un accompagnement de 12 mois (3 mois d’accélération + 9 mois post-accélération) et un accès au réseau de Vitagora constitué depuis plus de 12 ans (370 membres).

- Accompagner les entreprises de manière à ce qu’elles puissent demain avoir une activité pérenne et générer du chiffre d’affaire sans passer nécessairement par des levées de fonds.

• Positionnement : filière agroalimentaire (ensemble de la chaîne de valeur : FoodTech et AgTech). Programme ouvert aux entreprises françaises mais également étrangères. A la différence des lieux d’accueil existants en France, Toasterlab est le seul programme d’accélération sans obligation de délocalisation (les entreprises accélérées peuvent être implantées partout en France ou à l’étranger).

Caractéristiques de l’offre d’accompagnement :

• Durée : 3 mois d’accompagnement puis 9 mois de suivi :

- 3 mois d’accélération : les équipes d’entrepreneurs et d’intrapreneurs sont d’abord challengées sur leur business model, puis focus sur les domaines suivants : business plan, internationalisation, marketing, RH, pitch, recherche de fonds, clés pour accélérer la commercialisation de leurs produits. Les équipes sont réunies une fois par semaine toute une journée pendant 3 mois et encadrées par l’équipeToasterLAB mais également des mentors et des experts.

- 9 mois de post-accélération : suivi par l’équipe ToasterLAB

• Hébergement : A l’exception des starts up étrangères, qui sont hébergées dans les locaux du village By CA à Dijon, ToasterLab ne prévoit pas d’hébergement.

• Spécificité : ouverture à l’international et accueil de startups étrangères, début 2018

• Nombre de startups accompagnées : 2 promotions par an d’entreprises accélérées. Une quinzaine depuis le lancement du programme.

Composition de l’équipe :

• Composition : 2 membres à plein temps :

- Une personne en charge de la coordination globale du programme ToasterLab et de la période post-accélération (9 mois) ainsi que des intrapreneurs.

- Une autre personne a en charge du programme d’accélération (3 mois), la mise en place et le suivi des appels à candidatures.

Sélection des entreprises :

• Processus de sélection : 2 appels à candidatures par an

• Les appels sont thématisés par les partenaires du programme/les membres fondateurs de Vitagora. Une fois les candidatures parvenues, un jury sélectionne 20 à 25 entreprises ou projets qui sont invités à venir pitcher au « Selection Day ».

• Critères de sélection : définis par les partenaires associés/ membres fondateurs

- Thématique : Entreprises qui sont conformes aux thématiques de l’appel à projets en cours

- Stade d’avancement : entreprises matures ayant déjà des produits commercialisés ou en phase de POC.

• Retour des entreprises accompagnées : positifs : 100% des entreprises accompagnées sont devenues membres de Vitagora. Génération de chiffre d’affaires, détection de clients, levées de fonds.

• Taux de réussite des entreprises accompagnées : Pour l’instant 100%

Modèle économique :

• Coût de l’accélération : 5000 € de frais d’entrée, qui couvrent les frais logistiques, d’intervention, les frais annexes. Mais la valeur du programme va au-delà des 5000 euros. Ce sont des membres fondateurs du cluster qui participent au financement du programme et peuvent donner leur thématique dans l’appel à candidature et leur avis dans la sélection.

• Rémunération des experts et prestataires externes : la grande majorité le fait à titre bénévole, et sont intéressés à accompagner les startups. Des frais sur certaines interventions sont possibles.

Relations avec l’écosystème local :

• Relations avec des structures analogues : avec des incubateurs et des structures d’hébergement, en France et à l’étranger (dont Canada). L’entreprise étrangère peut à un moment donné souhaiter se développer sur le marché européen. Et ToasterLab peut également accompagner des entreprises sur leur développement à l’étranger.

• Partenariats avec d’autres accélérateurs : avec Village by CA de Paris et de Dijon. Les journées de formation s’y déroulent. Il existe également des liens forts avec des accélérateurs FoodTech à l’étranger (Amérique du Nord et Asie).

• Relations avec des pôles/clusters : certains pôles flèchent des startups vers Toasterlab et inversement.

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Panorama sur les démarches d’accélération en France - Juin 2018 _ France Clusters

LE VILLAGE BY CA ATLANTIQUE VENDEE 18 Rue Scribe, 44000 Nantes

www.levillagebyca.com

La structure : • Ouverture du premier Village by CA Paris en 2014. En 2016, 95 des 100 start-ups accompagnées existaient encore et leur chiffre d’affaire avait été

multiplié par 10 en moyenne.

• Objectifs : - Mettre dans un même lieu des jeunes pousse et des grands groupes du CAC40, dans l’optique que les deux en profitent. Les grands groupes

étant des clients potentiels pour les startups, et ces dernières aidant les grands groupes à innover. Logique de fertilisation croisée, où chacun se nourrit de l’autre.

- Créer de l’emploi sur le territoire et créer de la nouvelle valeur (le principe étant que chacun amène sa valeur et qu’ensemble, une nouvelle soit créée – sur la base du 1+1=3).

• Aujourd’hui, le réseau des Villages by CA (en France et à l’étranger) compte 310 partenaires et environ 600 startups.

Village by CA Atlantique Vendée crée le 15 Mars 2017 sous une forme SAS à Nantes (800m²) Caractéristiques de l’offre d’accompagnement : • Durée de l’accompagnement : 2 ans maximum. Un accompagnement plus long ne serait pas bénéfique, le but étant que les startups se développent

rapidement.

• Accompagnement uniquement fait par les 45 partenaires, qui apportent leur contribution financière et/ou leur expertise (juridique, financière, stratégique, etc.). Il existe 3 niveaux de partenaires :

- Les grands groupes et marques emblématiques (ex : Fleury Michon) - Les PME/PMI - Les experts, consultants - En payant un loyer, les startups ont accès à l’hébergement, aux conférences, au coaching, au réseau, ainsi qu’à tous les autres Villages en

France et à l’étranger.

• Plusieurs avantages pour les start ups : - Apport de visibilité grâce au réseau, et inversement, les startups permettent au Crédit Agricole de rayonner. - Apport de clients aux startups : environ 860.000 clients sur les deux départements (Loire- Atlantique et Vendée) - Offres bancaires et assurances du Crédit Agricole.

Composition de l’équipe :

• Equipe constitué de 5 personnes, uniquement en charge de l’animation du réseau, de la coordination générale et de la bonne mise en contact entre les startups et les partenaires.

• La moitié de l’équipe environ est issu du Crédit Agricole. Sélection des entreprises :

• Critères de sélection : start ups - de moins de 3 ans, - en phase d’accélération (ayant déjà rencontré un marché) - dans le domaine du développement durable, agroalimentaire/agriculture, logement, santé/vieillissement (thématiques du « territoire de

demain »)

• Village labellisé pour pouvoir accueillir des startups étrangères.

• Ancrage territorial : startups venant de Loire Atlantique (44) ou de Vendée (85). Pour les startups étrangères, il est nécessaire qu’elles aient un intérêt pour le marché français.

• Nombre de startups : accompagnement de 22 startups (bien qu’il ne soit initialement prévu que seules 20 soient hébergées en même temps).

• Aucun besoin d’‘ « attirer » ni de chercher les startups : ce sont plutôt les startups qui candidatent volontairement. Modèle économique :

• 3 charges : loyer du Village payé à la Caisse Régionale du CA, salaires des collaborateurs, plan de communication

• 3 revenus : loyers des startups accélérées, contributions des partenaires, location d’espace au sein du Village à des tiers

• Loyer pour les startups : 125€ ht/ mois par poste de travail/startup

• Aucune prise de participation Relations avec l’écosystème :

• Contacts avec les accélérateurs de la région pour des rencontres, évènements, conférences.

• Contacts avec des clusters sur des sujets importants du Village : « C'est au bénéfice de tous ». - Exemple : relations avec le cluster Novabuild sur le sujet du logement

Retour des entreprises : • Retour très positif : forte satisfaction des startups.

• Résultats après 1 an : toutes les startups sélectionnées sont encore présentes – 27 emplois ont été crées – 3 Millions d’€ ont été levés (10 Millions attendus d’ici 1 an)