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Pagaille au Musée Mandet. Nouvelle écrite par les 6 ème 2 du collège Michel de l’Hospital et la classe de CM1 - CM2 d’Ennezat Année scolaire 2008 2009. - PowerPoint PPT Presentation
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Pagaille
au
Musée Mandet
Nouvelle écrite
par les 6ème2 du collège Michel de l’Hospital
et la classe de CM1 - CM2 d’Ennezat
Année scolaire 2008 2009
A 17 heures, le gardien acheva sa ronde dans le
musée : il avait vérifié que les oeuvres étaient toutes à
leur place et venait de se rendre compte que ce soir-là,
ce serait la pleine lune. Il prit les clés sur son bureau et
ferma soigneusement la porte.
Plus tard dans la soirée, la lune se leva et éclaira
par les fenêtres les salles du musée. Il était si désert
qu'on entendait l'horloge faire tic, tac, tic, tac ...
Soudain sonnèrent les douze coups de minuit.
Les toiles se mirent à bouger.
Le serpent qui empoisonnait ce merveilleux
jardin depuis tant d'années décida que c'était le moment
de partir là où les gens ne le connaissaient pas. Il poussa
l'arbre qui, déséquilibré, tomba et il en profita pour
prendre quelques pommes.
Un trou se forma sous le pommier, le serpent
se déroula de son tronc et décida de s'y jeter mais il
atterrit sur du parquet. Son corps gluant se déplaçait en
rampant.
Le dalmatien guettait avec inquiétude son
maître. Il partit à sa recherche en aboyant.
Comme il courait très vite, il sortit du tableau
et découvrit du gibier. Il se lècha les babines.
Le perroquet caressait de son bec ses belles
plumes de toutes les couleurs. Tout à coup il entendit un
nourrisson pleurer. Il se décrocha du perchoir et essaya
une fois de sortir, deux fois, trois fois et la quatrième il
réussit.
Il regarda un instant d'autres tableaux. Il
répéta le cri du bébé et partit à sa recherche en volant. Il
traversa la salle 2, tourna à gauche et vit la crèche.
L'homme habillé en vert et en orange se
pencha pour saisir la poule, qui comprit qu'on voulait
l'attraper, alors elle s'enfuit en sautant dans la cruche
dorée pour lui échapper.
Elle courut en caquetant dans la salle voisine.
Elle vit une belle forêt.
Poursuivi par des chasseurs et des chiens, le
cerf courait à travers la forêt. Il galopa vers la droite et
bondit à travers le tableau.
Il essaya de se relever mais il n'arrêtait pas de
glisser. Les deux chiens se demandaient où il était passé,
alors ils aboyèrent et continuèrent leur chemin vers la
droite. Ils tombèrent sur le sol de la salle du musée.
Le cerf se releva et monta les escaliers. Les
chiens reniflèrent sa trace et partirent à sa recherche.
Le cerf apeuré s'élança dans un bois derrière
d'étranges bêtes mi-hommes, mi-boucs.Le premier chien
s'arrêta net et le deuxième chien se cogna contre lui.
Le satyre descendit de son arbre, se faufila dans
la forêt et bondit hors du tableau, car il en avait assez
d'entendre la musique infernale que jouait son ami. Il se
trouva dans une salle, mais il l'entendait toujours.
Il traversa la galerie en sautillant pour lui
échapper. Il tourna à droite, arriva dans la salle 9. Il
aperçut un ours.
Son ami se demandait où il était passé, les
nymphes s'affolaient et le cherchaient désespérément.
Le ouistiti se mit à récolter de l'argent en faisant
des cabrioles. Il sentit une délicieuse odeur et sortit en
sautant.
Il patinait sur le parquet quand il vit d'autres
saltimbanques près d'une roulotte. Ses maîtres l'appelaient
mais il ne répondait pas.
L'âne désespéré en avait assez d'être attaché et il
tirait sur sa longe. La petite fille le détacha. Alors, il partit
au galop et elle cria : "Attrapez-le !".
Il sauta sur le parquet. Tout le monde criait pour
qu'il revienne. Quand il se retourna, il crut voir un drôle
d'âne derrière lui.
Les poussins marchaient à la queue leu leu et
commençaient à sortir par la porte les uns derrière les
autres, puis un poussin disparut, les autres le suivirent et
tombèrent sur le sol du musée.
Les parents les appelaient puis pouf, ils
tombèrent eux-aussi du tableau. Ils continuaient à picorer
quand ils aperçurent le sable qu'ils prirent pour du blé.
Quelques dromadaires trouvaient fatigant de
porter des humains et de marcher sur le sable bouillant
toute la journée. Ils décidèrent de s'échapper.
Le parquet était tellement ciré qu'ils se tombèrent
tous dessus. L'alarme du musée sonna. Ils eurent peur,
dévalèrent les escaliers et se réfugièrent dans un
magnifique jardin.
Quand ils entendirent la porte du musée
s'ouvrir, tous les animaux s'immobilisèrent ...
.... parce qu’ils avaient entendu un bruit.
Gaston, le gardien qui était gros, chauve, entendit
l’alarme du bâtiment de sa chambre d’hôtel particulier du
musée.
Il dévala les escaliers tout tremblant, en pyjama avec son
bonnet de nuit sur la tête. Il avait peur du noir et portait
toujours sur lui une lampe torche, il essaya d’ouvrir la porte
avec son trousseau de clefs. Mais il tremblait beaucoup et
avait du mal à agir.
Pendant ce temps, les dromadaires étaient fiers
d’être dans ce beau jardin qui sentait si bon. Il y avait des
centaines de fleurs multicolores, quelques arbustes avec de
l’herbe fraiche. C’était un paysage formidable qu’ils ne
connaissaient pas et qui les changeaient du sable de leur
tableau.
Tout à coup, Gaston arriva enfin à ouvrir la porte et les
animaux virent le gardien très essoufflé entrer dans cette cour
intérieure.
Quand il vit ce remue- ménage, Gaston tomba dans
les pommes.
Les dromadaires essayèrent de le réveiller en le léchant
« slurp, slurp, slurp ».
Le pauvre gardien qui était dans les vapes, s’imagina à ce
moment là qu’il était chez lui avec son chien Trucmuche et
que celui –ci était en train de le lécher.
Tout à coup, il se réveilla. Les dromadaires
n’étaient plus là. Gaston se demanda s’il n’avait pas
rêvé, il décida d’aller visiter le musée afin de vérifier
que tout allait bien.
En montant les escaliers, il trébucha, se fit mal et
pesta en reniflant un peu « snif, snif, snif ».
Il avançait tout doucement quand il remarqua un
drôle d’animal dans un tableau.
Il regarda de plus près, celui-ci n’aurait jamais dû
être là … C’était le satyre mi homme mi bouc qui le
fixait aussi.
Ce dernier descendit du tableau, passa devant le
gardien et lui dit d’une voix claire et forte :
-« Bonjour »
- « Bon bon… jour, qu… que.. que faites vous iii
ici?» demanda Gaston.
Le satyre ne répondit pas. Il avait des petits sabots
luisants, un regard méfiant, une belle barbichette. Son
poil était soyeux et de couleur caramel.
Au bout d’un moment, le satyre dit :
-« Je veux vous aider, tous les animaux du musée
comme moi ont changé de place, mais je ne sais pas
pourquoi. »
Gaston accepta avec soulagement l’aide du satyre, car
il pensait qu’il n’y arriverait pas tout seul. Trucmuche un
petit caniche frisé très gentil arriva en jappant. Il avait suivi
son maître en secret et voulait le protéger du satyre.
Arrivant devant l’homme mi bête, mi -homme, mi
bouc, il se cacha tout peureux derrière Gaston avec dans
sa gueule une lampe magique.
Gaston frotta cette lampe et un génie en sortit.
Ce dernier était musclé, il avait des cheveux longs, sa
peau était rouge. Il expliqua comment retrouver les
dromadaires et juste après il disparut comme par
enchantement.
Gaston, Trucmuche et le satyre partirent à la
recherche des dromadaires dans le musée. Au bout d’un
moment, ils se découragèrent, les indications de génie
n’étaient pas les bonnes !!
Mais d’un seul coup, ils virent les animaux en train
de blatérer très fort, près d’un tableau. Ils accoururent
pour les attraper, mais les dromadaires étaient paralysés
par le satyre. Gaston les calma en leur parlant tout
doucement, en les caressant.
Les trois amis ramenèrent les chameaux à une bosse
devant leur tableau, il y avait les poussins et leurs
parents. Ils eurent peur en voyant le chien qui aboyait.
Les volailles devant ce caniche détalèrent en
caquetant « cot, cot, cot ».
L’homme chauve voulait savoir pourquoi les
animaux sortaient, par quoi ils étaient attirés.
Le génie leur dit :
- « Par la lune » …
- « Pourquoi la lune ? » questionna Gaston.
Le génie à la peau rouge répondit alors :
- « Parce que cette nuit, c’est la pleine lune et les
animaux dans les tableaux se mettent à bouger ».
Gaston ne comprenait rien, il demanda
- «Comment la lune peut-elle réveiller des
tableaux ? Je n’ai jamais vu ça depuis que je travaille
ici. »
Le génie lui expliqua :
- « Les rayons de la lune cognent sur la flûte du
tableau mi homme, mi bête. La lumière se reflète alors
sur tous les autres tableaux et cela entraîne des
changements. Les tableaux se réveillent et certains
animaux se mettent à bouger. »
Le génie fit alors le bruit d’un instrument comme
une trompette « tdu, tdu, tdu… »
Il continua son récit :
- « Les personnages en profitent pour sortir de leur
tableau et ils vont en visiter d’autres, car ils en ont
assez de rester toujours au même endroit, d’être
enfermés dans une toile. Ils veulent visiter d’autres
paysages et rencontrer d’autres amis. »
A ce moment là, Trucmuche mordit la cheville de
Gaston, car il voulait lui montrer quelque chose.
- « Aille, ouille », ça ne va pas ! Trucmuche, lâche-
moi !!!! »
Le satyre agit, il enleva le chien de la jambe du
vieil homme chauve.
Gaston le remercia.
Tout d’un coup, ils entendirent un grand BOUM
qui venait de la salle dix et de l’entrée de la salle neuf.
C’était l’ours qui était tombé du tableau. Le satyre qui
était le plus proche vit l’animal rugir.
La grosse bête s’approchait d’eux, mais pendant ce
temps, de l’autre côté de la salle, le petit garçon au
bonnet d’âne était lui aussi sorti de son tableau.
Il prit la lampe, la frotta pour faire rentrer le génie.
Il ne voulait pas le retour à la normale…
L’ours et le satyre étaient face à face, la bête sauta
sur le satyre, le combat commença. Au même moment,
Gaston cria :
-« Vilain garçon, rends- moi cette lampe. »
L’homme chauve se mit à la poursuite du gamin.
Celui-ci était coiffé d’un bonnet d’âne et il était
habillé d’une vieille blouse grise.
Tout d’un coup, ils entendirent « GRRR », c’était
l’ours qui rugissait et voulait tuer le satyre. Les
volailles qui avaient tout espionné se jetèrent sur l’ours
et se mirent à le piquer partout. Le satyre en profita
pour partir et pour aller aider Gaston.
Le gardien commençait à être désespéré et il dit à
l’enfant :
- « S’il te plaît, donne- moi la lampe. »
- « Oui » répondit l’enfant parce qu’il avait trop
mal au cœur de voir Gaston dans cet état.
Gaston frotta la lampe et le génie en sortit :
- « Je veux mon troisième vœu » expliqua le
gardien.
- « Je vous écoute » dit le génie
- « Est-ce que vous pouvez faire en sorte que
chaque année, dès que c’est la pleine lune, la flûte ne
reflète plus sur le tableau du satyre et des nymphes ?
s’exclama Gaston.
- « Oui » répondit le génie.
Et comme par enchantement, il disparut. Tout à coup,
Gaston, Trucmuche, l’enfant au bonnet d’âne, le satyre et
les volailles entendirent les dromadaires blatérer. Ils étaient
dans le jardin.
Tout le monde descendit les rejoindre dehors. C’était
le lever du jour, les bêtes et le cancre s’envolèrent alors
dans le musée jusqu’à leur tableau habituel comme les
autres animaux.
A 7h00, le réveil de Gaston sonna… En fait, ce n’était
qu’un rêve, il ne s’était rien passé au musée Mandet.
Gaston était juste angoissé, car le lendemain, il devait
surveiller la fête de « la nuit au musée ».
FIN