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Prix: Togo, Bénin, Burkina: 250CFA Zone CFA: 300 F Europe et autres pays: 1 euro --- Abonnement: Contacter 22 61 35 29 / 90 05 94 28 Bi-hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses N°822 du 26 JUIN 2015 P.4 En dépit d’une production en progression A l’occasion de la publication des comptes nationaux définitifs de 2010 P.3 Le rendement, la nouvelle cible à atteindre par les cotonculteurs Togo Cellulaire inaugure une nouvelle boutique de vente, la 26 è , à Sagbado Dans sa politique de proximité des populations P.7 850 membres des FAT ont bouclé une formation de 10 jours à Lomé Pour la mission de stabilisation au Mali P.4 P.7 Les Chambres ConsulairesAfricaines et Francophones Trois événements à Lomé pour la restructuration du secteur privé Editorial Par Koffi SOUZA LES SONS DU SILENCE En cette époque, la politique était devenue un spectacle. Les élus étaient soumis à la dictature des médias. Ils devaient chaque jour leur fournir de la matière pour meubler leurs publications. Ils ne respiraient même plus ils devaient tweeter le tweet étant à l'expression politique ce que le charbon est à l'or. La forme l'emportait sur le fond. Dans ce flot de paroles il devenait de plus en plus difficile de retrouver les lignes directrices de l'action. Un gouvernant pourtant tenta d'échapper à cette contrainte gesticulatoire. Après une élection présidentielle remportée haut la main., il s'accorda une période de réflexion. Cette retraite intime était destinée à remettre la nation sur de nouveaux rails, à retrouver l'inspiration pour l'action. Les communicateurs privés de leurs pitances furent pris du vertige du vide. Ils en vinrent à tenter de mettre en doute la santé physique et mentale du gouvernant. Mais l'homme réfléchi ne s'en laissa pas conter, il laissa les diseurs de mauvaises aventures répandre leur fiel et se prendre dans les filets de leurs supputations. Puis il reprit le cours de son action. La morale de cette histoire vaut rappel d'une vérité première : le silence est d'or. L’Institut de la Statistique réitère le défi de rattraper le retard du Togo en 2017 * Comme en 2009, c’est le secteur tertiaire qui contribue à la croissance de 6,1% du PIB. *Le Togo choisi pour représenter la Région Afrique de l’Ouest pressentie pour le poste de Président. Kokou Yao N’Guissan, Directeur Général de l’INSEED suite en page 2

P.3 L’Institut de la Statistique réitère le défi de …fileserver.idpc.net/Coverage/26-juin-en-afrique.pdf2 L’UNION N 822 du 26 Juin 2015 CULTURES Directeur de la Publication

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Prix: Togo, Bénin, Burkina: 250CFA Zone CFA: 300 F Europe et autres pays: 1 euro --- Abonnement: Contacter 22 61 35 29 / 90 05 94 28

Bi-hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses

N°822 du 26 JUIN 2015

P.4 En dépit d’une production en progression

A l’occasion de la publication des comptes nationaux définitifs de 2010P.3

Le rendement, la nouvelle cibleà atteindre par les cotonculteurs

Togo Cellulaire inaugureune nouvelle boutique de

vente, la 26è, à Sagbado

Dans sa politique deproximité des populations

P.7

850 membres des FATont bouclé une formation

de 10 jours à Lomé

Pour la mission de stabilisation au MaliP.4

P.7 Les Chambres Consulaires Africaines et Francophones

Trois événements à Lomé pour larestructuration du secteur privé

Editorial Par KoffiSOUZA

LES SONS DU SILENCEEn cette époque, la politique était devenue un spectacle. Les élus étaient

soumis à la dictature des médias. Ils devaient chaque jour leur fournir de lamatière pour meubler leurs publications. Ils ne respiraient même plus ils devaienttweeter le tweet étant à l'expression politique ce que le charbon est à l'or. Laforme l'emportait sur le fond. Dans ce flot de paroles il devenait de plus en plusdifficile de retrouver les lignes directrices de l'action.

Un gouvernant pourtant tenta d'échapper à cette contrainte gesticulatoire.Après une élection présidentielle remportée haut la main., il s'accorda unepériode de réflexion. Cette retraite intime était destinée à remettre la nation surde nouveaux rails, à retrouver l'inspiration pour l'action. Les communicateursprivés de leurs pitances furent pris du vertige du vide. Ils en vinrent à tenter demettre en doute la santé physique et mentale du gouvernant.

Mais l'homme réfléchi ne s'en laissa pas conter, il laissa les diseurs demauvaises aventures répandre leur fiel et se prendre dans les filets de leurssupputations.

Puis il reprit le cours de son action.La morale de cette histoire vaut rappel d'une vérité première : le silence est

d'or.

L’Institut de la Statistique réitère le défide rattraper le retard du Togo en 2017

* Comme en 2009, c’est le secteur tertiaire qui contribue à la croissance de 6,1% du PIB.

*Le Togo choisi pour représenter la Région Afrique de l’Ouest pressentie pour le poste de Président.

Kokou Yao N’Guissan, Directeur Général de l’INSEED

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2

L’UNION N°822 du 26 Juin 2015

CULTURES

Bi-hebdomadaire togolaisd’informations et d’analyses

Directeur de la PublicationHugue Eric JOHNSON

Directeur de la RédactionJean AFOLABI

RédactionSylvestre D.

Hervé AGBODANMaurille AFERI

Pater LATEKossiwa TCHAMDJA

Koffi SOUZA Alan LAWSON

Abel DJOBOTony FEDA

Service photographieRoland OGOUNDE

Imprimerie: St Laurent

Tirage: 2500 exemplaires

Siège: Wuiti - NkafuTél: 22 61 35 29 / 90 05 94 28

e-mail: [email protected] N° 60 / M.P.

Récépissé N°0145/16/02/01/HAAC

Dessin-CaricatureLAWSON Laté

GraphismeBOGLA G.

Littérature

Janis Otsiémi, la star du polar gabonais au Goethe institut ce 29 juinLa huitième édition du Festival

Filbleu tire vers sa fin. En apothéose,le festival propose au public, coupsur coup, une rencontre littéraire le29 juin et mardi 30 juin, un spectaclede danse/théâtre, " Les danses derêve du roi Behanzin " par leCo nservato ire des DansesCé rémo niel les et Royalesd'Abome y, et précéd é d'uneprestation de OTOUFO, artistetogolaise de la chanson.

Le rendez-vous littéraire du lundi29 juin relève d'un grand intérêt pourle public. Le polar n'est pas le genrele plus prisé des écrivains africains,surtout togolais. Si Kangni Alems'adonne à ce que l'on peut appelerle polar gombo, il y a très peud'écrivains qui s'illustrent dans legenre. Avec Janis Otsiémi, nousavons un grand en devenir, estiméau Gabon et en France comme unmaître du genre.

A trente-huit ans, ses thrillerscomptent parmi les plus célèbres ducontinent. Son dernier roman,African Tabloïd, est sorti le 23septembre 2013 aux Editions Jigal.Une sombre histoire de meurtre dejournaliste d'investigation, au Gabon,à un an des élections.

Ses romans noirs viennent tout

SANTEMouton OGM: pourquoi

rendre des animauxfluorescents ?

Une affaire d'agneau fluorescent hybridé avec une méduseet parti par erreur pour un abattoir fait actuellement grandbruit. Mais à part un acte de malveillance et des procédures àrevoir à l'Inra, il n'y a guère de raisons de s'inquiéter…

Révélée par Le Parisien, la nouvelle a surpris. Un agneau del'Inra, génétiquement modifié, se serait retrouvé à l'abattoir et unparticulier en aurait acheté la viande pour la consommer. L'animalportait un gène codant pour une protéine fluorescente issue deméduse. On peut se demander pourquoi les scientifiques s'amusentà de telles hybridations…

Il faut remonter à l'attribution du prix Nobel 2008 de chimie àOsamu Shimomura, Roger Tsien et Martin Chalfie pourcomprendre l'intérêt scientifique d'une telle incorporation. Il s'agit demodifier le génome d'un animal en ajoutant un gène codant pourune protéine fluorescente, la GFP, (Green Fluorescent Protein)issue de la méduse Aequorea victoria ou bien dsRed (Red-fluorescent protein), venue d'un corail. Les lecteurs intéresséspourront retrouver cette histoire, de 1960 à 1995, dans notre articleGFP : le Nobel de chimie 2008 pour une protéine fluorescente.

L'idée n'est bien sûr pas de retrouver plus facilement des animauxd'élevage égarés la nuit dans les pâturages mais d'adjoindre augène d'une protéine à laquelle on s'intéresse celui de cette GFP oude cette dsRed. Les cellules qui fabriqueront cette protéinedeviendront ainsi fluorescentes et visibles sous un certain éclairage(ultraviolet ou bleu). De multiples expériences utilisent depuis cettesorte de coloration génétique, principalement en recherchemédicale. En 2013, comme nous l'avions relaté, une équipeuruguayenne avait déjà annoncé la naissance de moutonsfluorescents.

Pas de risque sanitaire connu pour ce mouton transgéniqueSelon Le Parisien, l'agnelle du scandale, dénommée Rubis, est

née au printemps 2014 d'une brebis, Émeraude, qui portait le gènede la GFP. L'Inra (Institut national de la recherche agronomique)l'utilisait pour des expérimentations en cardiologie humaine pourétudier " la greffe de cellules pour restaurer une fonction cardiaquedéfaillante suite à un infarctus du myocarde ". Émeraude a transmisà sa descendance ce gène de méduse et notamment à Rubis.C'est à la suite d'un acte de malveillance, explique le journal, que lajeune Rubis, qui vivait à Bressonvilliers, dans l'Essonne, a étéconduite dans un abattoir et que la viande a été vendue à un "particulier francilien " en octobre 2014.

Dans le cas de ce type de vente, les impératifs de traçabilité sontmoindres que dans le cas des circuits classiques de l'alimentation,si bien que l'acheteur de ce mouton OGM n'est pas connu. Dansun communiqué de presse, l'Inra indique avoir porté plainte. Sil'affaire est malheureuse, le risque sanitaire est nul explique l'institut: " Cette agnelle appartenait, au titre de la réglementation en vigueur,aux organismes génétiquement modifiés du groupe I, "dont le risquepour la santé humaine et pour l'environnement est nul ounégligeable". L'unité de recherche qui pilotait ce projet scientifiquebénéficiait d'un agrément ". Les consommateurs de cette agnellene deviendront donc pas fluorescents et cette GFP n'a aucunetoxicité. Sans doute, en revanche, l'incident incitera-t-il à verrouillerquelques procédures…

droit de Libreville, et ils ont d'abordété reconnus chez lui. L'auteur a eneffet reçu en 2010 le Prix du romangabonais pour La Vie est un saleboulot (Jigal, Marseille, 2009). Il apublié coup sur coup, en 2012 et2013, La bouche qui mange neparle pas, Le chasseur de lucioleset African Tabloïd. Des polarsremarqués en France, et qui ontvalu à Janis Otsiemi d'être décrit parle quotidien français Libérationcomme " l'écrivain qui fait des bébésà la langue française ". Loin dedémentir, Otsiemi explique : " Lalangue française n'est pas malangue maternelle, et elle meparvient souvent avec son histoire,ses senteurs gauloises qui ne sontpas les miennes. Alors, je suiscontraint de la brutaliser un peupour la posséder comme onpossède une femme, peut-être aussipour prendre ma revanche sur lecolonisateur, pourquoi pas ".

Il croque les travers de sa propresociété et truffe ses intriguesd'expressions du cru. Du langageparlé et du français " façon " qui fonttout le sel de sa prose. Exemple tiréde son avant-dernier roman, LeChasseur de lucioles : " Depuis plusd'une heure, les deux mectards

palabraient à bâtons rompus au petitcoin dans une encoignure du barpen dant q ue Bosco et Toms'e mbou chaient des bièreschaudes, car de toute la journée lequartier n'avait pas été alimenté enélectricité. " Des notes en bas depage expliquent ce que sont des "mectards " (mecs) et " au petit coin" (en aparté).

Janis Otsiemi, lui, ne vit pas desa plume. Cet autodidacte, filsd'ouvrier dans le bâtiment et d'unemarchande de manioc, n'a pas faitd'études supérieures. Il a grandiaux États-Unis d 'Abéké , unbidonville de la capitale qui lui fournit

encore beaucoup de " matière ". Iltravaille le jour comme assistant auxressources humaines dans unecompagnie aérienne et écrit la nuit. Ila eu du mal à avoir un visa pour laFrance en mars, pour se rendre aufestival Etonnants voyageurs deSaint-Malo. Les services consulairesfrançais à Libreville ont d'abord doutéde la volonté de ce père de famillede revenir un jour au Gabon.Pourtant, Otsiemi appartient à cettegénération de jeunes Africains qui nese voient pas d'avenir ailleurs quedans leurs pays, déterminés à lesvoir enfin changer.

Spectacle

"Les danses de rêve du roi Behanzin" à l'Agora SenghorLa huitième édition du Filbleu finira

en apothéose avec le spectacle Lesdanses de rêve du roi Behanzin " àl'Agora Senghor ce mardi 30 juin.Un spectacle créé le Conservatoiredes Danses Cérémonielles etRoyales d'Abomey. C'est un peunouveau pour le public togolais, lepays n'ayant pas connu l'histoire d'ungrand royaume, avec ses habitudesde cour. Celles de la cour du roid'Abomey avaient disparu avec lacolonisation et le soleil desindépendances. Mais en 1990, lorsdu centenaire du roi Glèlè, desintellectuels béninois ont vouluremettre au goût du jour dans lepatrimoine culturel immatériel les artsde la scène de la cour d'Abomey.

La commémoration du centenairede la mort du Roi Glèlè en 1990 arévélé l'absence de toute entreprisesystématique de conservation dedeux éléments essentiels dupatrimoine culturel de l'aire socio-

recrutés sur concours dans lesétablissements scolaires d'Abomey.Il dispense une formation dont ladurée varie de 3 à 5 mois par annéescolaire à raison de 4 heureshebdomadaires d'instructionartistiques (chants, danses, maîtrised'instruments de musique

traditionnelle), histoire, écriture etlecture en langue fon, etc. ?LeConservatoire délivre un certificatd'aptitude artistique, avec diversesoptions, à ceux de ces élèves qui ontsuivi assidûment son cycle deformation de 5 ans.

payé en fonction de chaque pagelue par les consommateurs",conclut le géant américain. D'aprèsles explications d'Amazon, pour100 pages lues 100 fois, l'auteurre ce vrai t 1 00 0 dol la rs . Cenouveau système pourrait inciterles auteurs autoédités à proposerdes sujets qui tiennent en haleineet risque de créer une nouvelleangoisse d'écrivain : celle de lapage non lue.

Brève

Amazon va rémunérerles auteurs à la page lueÀ compter du 1er juillet, les

auteurs autoédités publiés sur laplateforme Kindle Direct Publishingseront payés à la page lue.

"Nous effectuons ce changementen réponse aux retours que nousavons des auteurs qui souhaitentque nous alignions mieux larémunération sur la longueur deslivres et le nombre de fois queceux-ci sont lus", explique Amazon.En conséquence, "un auteur sera

géographique fon : la musique et lesdanses cérémonielles, royales etpopulaires ; le Patrimoine immatérielque constitue nt les dansescérémonielles et royales d'Abomeyest en péril : ses détenteursdisparaissent sans que leurs savoirset savoir-faire aient été recueillis,conservés, redynamisés. C'est àpartir de cet constat que l'idée d'unConservatoire de DansesCérémonielles et Royales a prisforme et vie sous les traits du CDCRA.??Le Conservatoire de DansesCérémonielles et Royales d'Abomey,créé en 1996 par un grouped'intellectuels d'Abomey dont leregretté Basile KOSSOU, a pourambition la sauvegarde et laredynamisation de ce précieuxpatrimoine. Il est dirigé par leProfesseur Albert Bienvenu AKOHA.

Le Conservatoire accueille,chaque année, une centained'écoliers et d'élèves(de 6 à 20ans)

LES SONS DU SILENCEEDITORIAL

suite de la page 1

Comme le suggéraientnaguère Simon et Garfunkel, lessons du silence sont plus forts queles roulements de tambour

Bonjour Obscurité, ma vieilleamie,

Je suis revenu discuter avectoi,

Car une vision s'insinuantdoucement en moi

A semé ses graines pendantque je dormais.

Et la vision plantée dans mon

espritDemeure encore,Au cœur du son du silence.Dans mes rêves agités, j'ai

arpenté seulD'étroites rues pavées,Sous le halo d'un réverbère.J'avais rabattu mon col dans le

froid et l'humiditéLorsque mes yeux ont été

poignardés par l'éclat d'un néon,Qui déchirait la nuit,Et effleurait le son du silence.'

3NATIONALES

L’UNION N°822 du 26 Juin 2015

L’Institut de la Statistique réitèrele défi de rattraper le retard du Togo en 2017

Late Pater

L’a nalyse d e la situationéconomique récente du Togo montreque, depuis ces cinq dernièresannées, le taux de croissance duproduit intérieur brut (PIB) réel aprogressé en moyenne de 4% paran. Même encourageante, cetteévolution est malheureusementinsuffisante pour induire dansl’imméd iat une croissan cesubstantielle du PIB par habitant. Ace rythme et compte tenu d’un tauxmoyen annuel d’accroissementdémographique de 2,84% , il faudraau moins 33 années pour doubler lerevenu réel par tête, reconnaît-onofficiellement. Encore qu’il va falloirdes indices statistiques pour unebonne projection et planification desactions à mener. En la matière, c’estle retard dans la production desdonnées statistiques qui ne fait pasrire l’Institut national de la statistiqueet des études économiques etdémographiques (INSEED). Aumoment de se rattraper un peu, enpubliant les comptes nationauxdéfinitifs de 2010, le 23 juin 2015, ledéfi est remis sur la table : publier lescomptes de 2015 en 2017, en respectdes normes internationales quiprévoient que les comptes nationauxde l’année N-2 soient produits dansl’année N. Sans oublier que, aumême moment, il faudra disposer descomptes provisoires de 2016. Lesdonnées devant être disponibles à70-80% .

Aujourd’hui, un plan de rattrapagedes trois années de retard est bienen cours d’exécution, avec l’appuitechnique et financier de l’UE etd’AFRITAC de l’Ouest. Mais, pourdisposer des données économiquesfiables, il faut lutter contre lesprincipales difficultés techniquesrencontrées par l’INSEED : le non-accès aux données statistiques dansles délais raisonnables ; la difficultéd’obtention des données sous formatfacilement exploitable ; le manque demoyens financiers pour la réalisationde certaines études thématiques ; lefaible effectif du personnel en chargede l’élaboration des comptesnationaux ; l’insuffisance de moyensfinanciers et matériels pour laproduction des comptes nationaux.D’où l’important appel du Directeurgénéral de l’INSEED, Kokou YaoN’Guissan, aux opérateu rséconomiques pour leur contributionà travers la fourniture des donnéesindispensables. Ce que renchérit leministre Djossou Sémodji de laPlanification : «certaines structuresétaient peu disposées à fournir leursdonnées sources à l’INSEED ;d’a utre s ne s’é taie nt p asappropriées la démarche indiquéepar l’INSEED, en ce qui concernenotamment la collecte des donnéessources exploitables avec le logicielERETES d’élaboration des comptesnationaux. Cette situation a, à unmoment donné, engendré desretards dans les travaux».

Pour le reste, les comptesnationaux de 2010 indiquent un taux

de croissance économique de 6,1%du PIB par rapport l’année 2009.Un taux qui n’est pas suffisammentélevé pour renverser de manièresignificative la courbe de la pauvretéau Togo. Cette croissance est tiréenotamment par le secteur tertiaire quidemeure le premier secteur decontribution à la création de richessedu pays avec une croissance plusforte de 9,5% et un poids de 45,8%dans le PIB réel. Le secteur informela un poids considérable dans leproduit intérieur brut (45,7% ),notamment dans le secteur primaire.Malgré que le secteur primaire n’aitproduit que 26,6% de la richessecréée en 2010 au Togo, il a absorbé41,0% de l’emploi.

Dans les détails, en 2010, le PIBs’établit en valeur à 1.696,9 milliardsde francs Cfa contre 1.589,2milliards de francs Cfa en 2009. Auxprix de 2007, le PIB s’élève à1.485,0 milliards de francs Cfa pourun volume de 1.399,6 milliards en200 9, t radu isan t ainsi unecroissance économique de 6,1% entermes réels. Suivant l’optique del’offre, on note que la valeur ajoutéebrute des branches a progressé de1.235,7 milliards en 2009 à 1.306,7mi llia rds en 2 010 , so it u neprog ressio n de 5 ,8% à prixconstants. Les impôts nets desubvention ont également cru de8,7% , passant de 164,0 milliards defrancs Cfa en 2009 à 178,3 milliardsen 2010. Du point de vue de lademande, la consommation finalecontinue de tirer l’évolution du PIB,ave c un poids d ans le PIBs’établissant à plus de 95,0% . Laconsommation finale atteint à prixconstants 1.414,5 milliards contre1.326,4 milliards en 2009. Envolume, elle a progressé de 6,6%par rapport à 2009. Les autrescomposantes de la demande ontégalement augmenté : la formationbrute de capital fixe de 302,8 milliardsde francs Cfa en 2009 à 323,3milliards de francs Cfa en 2010(6,8% ) ; les exportations de 493,8milliards de francs Cfa en 2009 à542,8 milliards de francs Cfa en2010 (9,9% ) ; les importations de723,4 milliards de francs Cfa en2009 à 795,7 milliards de francs Cfaen 2010 (10,0% ). La valeur ajoutéede toutes les branches d’activités estde 1.509,8 milliards en 2010 contre1.420,9 milliards de francs Cfa en2009 à prix co urants. A prixconstants base 2007, elle est de1.306,7 milliards en 2010 et 1.235,7milliards de francs Cfa en 2009, soitune progression de 5,7% parrapport à 2009.

A l’instar des années précédentes,le secteur tertiaire représente la plusimportante part du PIB en 2010,avec une contribution de 4,2 pointssur les 6,1 points, loin devant lesecteur secondaire (15,6% ) à prixconstants. Les droits et taxesrep rése ntent à l ’impo rtat ionreprésentent 12,0% du PIB entermes réels en 2010. En valeur, lepoids du secteur primaire et celui dusecondaire sont de 30,7% et 14,5%

A l’occasion de la publication des comptes nationaux définitifs de 2010

du PIB. Le secteur primairecomprend l’agriculture vivrière, laculture de produits destinés àl’industrie et à l’exportation,l’élevage, la pêche et la sylviculture.En 2010, la production en valeurdu secteur primaire a augmenté de1,5% avec un montant évalué à596,7 milliards. La production del’informel représente 99,8% , soit unmontant de 595,4 milliards. Lavaleur ajoutée du secteur s’élève à521,2 milliards à prix courants, soit30,7% de la valeur ajoutée detoutes les branches d’activités, enrégression par rapport à 2009 oùelle représentait 36,2% . A prixconstants, la valeur ajoutée dusecteur qui est de 394,9 milliardsest restée presque stable parrappo rt à 200 9. Le se cteurreprésente 26,6% du PIB et sacontribution à la croissanceéconomique est presque nulle.Cette situation est essentiellementdue à la baisse enregistrée auniveau de l’agriculture vivrière dontla valeur ajoutée passe de 270,9milliards en 2009 à 237,7 milliardsen 2010, soit une baisse de 1,2% .Cette baisse est attribuée auxinondations de 2010 et auxconditions climatiques moinsfavorables. A prix constants,l’élevage et la chasse, la pêcheain si q ue la sy lvicultu rereprésentent respectivement 2,8% ,1,2% et 2,0% du PIB en 2010,pratiquement au même niveauqu’en 2009 où leur part respectiveétait de 2,8% , 1,2% et 2,2% . Lavaleur de la production en élevageet pêche est de 91,7 milliards en2010 contre 81,7 milliards en 2009.La production des animaux vivantsest de 54,9 milliards contre 47,8milliards en 2009.

Les branches d’activités dusecteur secondaire sont les

ind ustr ies extracti ves etmanufacturières, l’électricité, eau etgaz ain si q ue celle de laconstruction. Ce secteur contribuepour 0,8 point avec une part de15,6% du PIB, à hauteur de 232,3mi llia rds de f ran cs Cfa, enprogression de 5,3% . Cette haussede la valeur ajoutée est due auxbonnes performances des activitésmanufacturières qui ont enregistréune hausse de 4,5% , grâceessentiellement au dynamisme desindustr ies agroalimen taires,boissons et tabac (23,5% ), desactivités de fabrication de textile,d’habillement, de chaussures ettravail de cuir (44,7% ) et desactivités d’édition et d’imprimerie(15,3% ). En valeur ajoutée brute,les industries extractives passent de1,3 milliard en 2009 à 7,3 milliardsen 2010 . On y voit lesinvestissements dans la rechercheet l’exploitation de gisement decalcaire, de fer et de pétrole.L’extraction du phosphate a vu saproduction diminuer en volume de

Pour la mission de stabilisation au Mali850 membres des FAT ont boucléune formation de 10 jours à Lomé

Quelque 850 membres desForces armées togolaises (FAT) ontbouclé hier jeudi une formation dedix jours - depuis lundi 15 juin -pour la Mission multidimensionnelleintégrée des Nations unies pour lastabilisation au Mali (MINUSMA),au Centre d'entraînement auxopérations de maintien de la paixde Lomé. La formation de ce 3èmebataillon des FAT a été assurée parun détachement d'instructionopé rationne l de s Elémen tsFrançais du Sénégal, basés àDakar, au Sénégal. L'objectif est demettre en condition opérationnelledes soldats qui vont, pendant uneannée, assurer la mise en œuvrede la résolution 2164 du 25 juin2014 concernant le Mali, indiqueun communiq ué o ffic iel del'ambassade de France au Togo.

En effet, souligne le texte, parl'adoption de cette résolution, le

Conseil de Sécurité des Nationsunies a décidé d'axer le mandat dela MINUSMA sur des tâchesprioritaires telles que la protectiondes civils, l 'appui au dialoguepolitique national et à la réconciliationnationale, la reconstruction dusecteur de la sécurité et la promotionet la protection des droits de l'homme

Le Togo s'est engagé très tôt auxcôtés de la France pour venir enaide au Mali face au risque terroriste.Les menaces ne se sont pasdissipées et cette coopération entrela France et le Togo est un appuisupplémentaire au rétablissement del'autorité de l'Etat dans un pays ami,précise la France.

Dès le 17 janvier 2013, quarantesoldats togolais étaient arrivés jeudià Bamako, au sud du Mali, menacépar l'occupation du nord par desterroristes. Ces troupes constituaientle premier contingent de la force

armée ouest-africaine déployée auMali pour chasser les groupesislamistes armés. Le 31 janvier untroisième contingent de militairestogolais avaient pris la route du Mali,dans la perspective de renforcer lenombre de militaires déployés dansle cadre de la Mission internationalede soutien au Mali (MISMA) pour lasortie de crise.

Kokou Yao N’Guissan, D.G. de l’INSEED

40,2% malgré les efforts de remiseà niveau de l’appareil productif. Lesecteur a été fortement influencé parla chute de la production desmatériaux de construction (-2,9% ),des activités des industries chimiques(-22,2% ) et des activités demétallurgie de base et ouvrage enmétaux (-4,5% ). La productiond’électricité, eau et gaz, quireprésente 2,7% du PIB réel, aaugmenté de 13,0% tandis que cellede la b ranche Const ruct ionenregistre une baisse de 5,3% , avecun poids relatif dans le PIB de 2,4% .

Le secteur tertiaire regroupel’ensemble des services marchandset non marchands. Sa valeur ajoutéea augmenté en volume de 10,0% ,passant ainsi de 620,3 milliards en2009 à 679,6 milliards en 2010. Ilest essentiellement dominé (entermes de poids relatif dans le PIB)par les activités de postes ettélécommunications (9,3% ), decommerce (9,1% ) et des activitésimmobi lières (6,3% ), d esadministrations publiques (5,8% ),

des services d’éducation (6,2% ) etde transport-entrepôt-réparation(3,7% ). Les contreperformancesen registré es concerne ntpr incipale ment le s se rvicesd’hébergement et de restauration (-56,7% ), les activités de services auxentreprises (-9,7% ), les services desanté et d’action sociale (-4,8% ).

Bon à noter : les comptesna tion aux prod uise nt u nephotographie détaillée de la situationéconomique et de la structure del’économie d’un pays à une dateprécise. Leur analyse sur plusieursan nées permet d’ob serverl’évolution des principaux agrégatséconomiques et d’avoir desindicateurs sur les résultats de lapo liti que éco nomique duGouvernement et une base solidepour définir les nouvelles politiqueséconomiques. La disponibilité descomptes nationaux récents est unecontribution précieuse aux travauxde prévision macroéconomique queles autorités réalisent chaque annéedans le cadre du processus depréparation du budget. Pourl’ensemble de ces raisons, lescomptes nationaux sont aujourd’huitrè s ut iles pou r le s ch efsd’entre prises, les dé cideursnationaux, les chercheurs, la sociétécivile et les partenaires techniqueset financiers.

A rappeler qu e la relancestatistique s’est concrétisée en 2012par la publication des comptesnationaux définitifs de 2007 et 2008.En 2013, c’est le tour des comptesde 2000 à 2006. Avant les comptesnationaux de 2009 publiés en juillet2014. D’ici à la fin 2015, il estannoncé les comptes de 2011.Après, les comptes 2012 et 2013courant 2016 et les comptes 2014et 2015 en 2017.

En rappel, le Togo était l'un despays de la zone ouest-africaine àenvoyer ses troupes rejoindrecelles de la France et du Mali quis'arc-boutaient à chasser lesislamistes assimilés aux terroristesde la zone nord du pays. L'Etat-major général avait annoncé jusqu'à500 soldats togolais à être déployésau Mali.

* Comme en 2009, c’est le secteur tertiaire qui contribue à la croissance de 6,1% du PIB.

NATIONALE 4

L’UNION N°822 du 26 Juin 2015

En glissement annuel par rapport à mai 2014Les huiles rouge et végétale,

et la viande avec os à prix stableJohn Afolabi

D'après les chiffres officiels del'Institut national de la statistique etdes étu des économiq ues etdémographiques (Inseed), le litre del'huile rouge de palme dite "zomi" aété livré à 882 francs en mai 2015sur les principaux marchés deLomé. Comparaison faite avec lamême période d'il y a un an, ce prixest resté identique. C'est le caségalement pour l'huile végétalelocale industrielle cédée à 750 francsle litre. Pour ce dernier cas, sur lesquatre derniers mois, le prix n'a pasquitté la fourchette de 750 et 775francs.

Traditionnellement, l'huile rougeet sa version végétale cheminentensemble en termes de prix. Maisdepuis quelques mois, dame rougefait de la surenchère. En octobre,elle était à 867 francs, pour passerrespectivement à 908 francs et 916francs les deux mois qui ont suivi.En janvier, on la signalait un peu enbaisse, à 876 francs. Elle a, plus oumoins, traîné cette valeur avant degrimper à 925 francs en avril, pourencore chuter à 883 francs en mai.On cherche encore à comprendresi c'est la noix de palme qui guidece comportement.

En revanche, la végétale localeindustrielle, sur les huit derniersmois, ne s'est pas vendue mieuxqu'à 812 francs, en janvier.

En dépit d’une production en progressionLe rendement, la nouvelle cible à

atteindre par les cotonculteursAu cours d’une rencontre de

concertation, fin mai, à Kara (410km de Lomé), les producteurs sesont engagés, pour le compte de lacampagne 2015/2016, à sortir deterre 130.000 tonnes de coton-graine sur une superficie de130.000 hectares à emblaver, soitun rendement au champ d’unetonne à l’hectare. Ils venaient alorsde sortir d’une campagne où lerendement moyen (la quantitéproduite à l’hectare) s’est situé à 870kg/hectare contre 830 kg/hectare laca mpag ne p récéden te. Unrendement en amélioration maistoujours à la tra ine, es timeAgbélenko Adjanor, directeur duSoutien à la production à laNouvelle société cotonnière duTogo (Nsct).

Dans les détails, d’après M.Adjanor, la campagne 2014-2015a connu la participation de 123.843producteurs repartis en 2556 GPC(Groupement de producteurs decoton). La taille moyenne desparcelles est de 1,05 hectare. Laplus grande superficie individuelleemblavée est de 40 hectares. Lemeilleur rendement obtenu par unproducteur est de 2,43 tonnes/hectare (15 hectares de superficiepour une production de 37 990tonnes). Par rapport aux élus de laFédération nationale des GPC,51% ont un rendement en-deçà de1 000 kilogrammes à l’hectare, 22%entre 1 000 kilogrammes et 1 199kilogrammes à l’hectare et 27% au-delà de 1 200 kilogrammes àl’hectare. Par rapport aux gros etmoyens producteurs, 51% sont en-deçà de 1 000 kilogrammes àl’hectare, 19% entre 1 000 et 1 199kilogrammes à l’hectare et 30% au-delà des 1 200 kilogrammes àl’hectare. «Mais, tout ceci fondu surun plan national, cela donne 69%

des producteurs en-deçà de 1 000kilogrammes à l’hectare, 10% entre1 000 et  1 199 kilogrammes  àl’hectares et 15% au-delà de 1 200kilogrammes à l’hectare», aexpliqué le directeur du Soutien àla production.

Mais, suivant ses explications, toutn’est pas aussi alarmant. D’autantque l’objectif des emblavures estatteint à 109% (130.5586 hectaresemblavés), celui de la productionl’est à 94% (113.507 tonnes decoton-graine) et peut être admis

l’intérieur organe). A cela se sontajoutées la spécificité pour le Togooù la situation de la déficience secreuse chaque année par les faiblesdoses d’engrais utilisées sur lesparcelles et la faible utilisation dufumier sur les parcelles, ainsi qu’unegestion ardue des ravageurs dansles zones endocarpiques (70% auTogo) par rapport aux zonesexocarpiques.

Sur les six dernières campagnes,selon les chiffres de la sociétécotonnière, le rendement moyen n’a

dans la tolérance des plus ou moins5 à 6% . Mais l’objec tif desrendements est atteint à un taux de86% , un peu trop écarté de l’objectif.«La préoccupation des rendementsdemeure entière et mérite desréflexions plus approfondies»,affirme-t-il. Avant de soulignerquelques obstacles à l’atteinte desobjectifs, qui sont, entre autres, laperte de fertilité de la plupart desbassins cotonniers d’Afrique liée àune déficience minérale, à un degréd’acidité de plus en plus élevé dessols, à une diminution du taux dematière organique des sols, à undéficit des bonnes pratiques deproduction et à des zones deproduction cotonnière à 70%endocarpiques (ravageurs à

guère atteint 900 kg/ha au Togo.De 657 kg/ha en 2009/2010, il estpassé à 777 kg/ha et à 804 kg/hales deux campagnes suivantes.Pour chuter à 662 kg/ha en 2012/2013, pour remonter à 830 kg/ha lacampagne suivante. Comparé auxpays du Programme régional deprotection intégrée du cotonnierafricain (PR-PICA), le Togo sembleà la traîne. L’exemple est pris surles deux dernières campagnes,2013-2014 et 2014-2015. Le Bénina réalisé 886 kg/ha et 900 kg/ha, leBurkina Faso a atteint 998 kg/ha et1 029 kg/ha, la Côte d’Ivoire a fait1 122 kg/ha et 1 070 kg/ha. Le Maliet le Sénégal ont réalisé 916 kg/haet 1 017 kg/ha, et 893 kg/ha et 1 059kg/ha respectivement.

l'Afrique". Pour être élu, un candidatdoit emporter la majorité des votesde tous les pays membres et lamajorité des votes des paysafricains. Si cinq tours de scrutin nesuffisent pas, la Bad peut déciderd'ajourner et de procéder à unsecond vote. C'était arrivé en 2005,lors de la première élection de M.Kaberuka.

En 10 ans, selon Donald KaberukaLa BAD a investi 14 000 milliards

Cfa dans les infrastructures

du pouvoir, de la connaissance etde la voix de l'Afrique", a-t-il ajouté,cité par l'agence Ecofin.

Ancien ministre des Finances duRwanda, Donald Kaberuka a passéle témoin à Akinwumi A. Adesina, lenouveau président élu de la Bad etactuel ministre de l'Agriculture et dudéveloppement rural du Nigeria.Sept hommes et une femmebriguaient le poste de "banquier de

La Banq ue a fricaine dedéveloppement (Bad) a investi 28milliards de dollars, environ 14 000milliards de francs Cfa, dans lesinfrastructures au cours des dixdernières années, a annoncé leprésident sortant de cette institution,Donald Kaberuka, le 25 mai àAbidjan. "Au cours des dix dernièresannées, la Banque a investi 28milliards de dollars dans lesinfrastructures, dont 11 milliards dansle secteur de l'énergie. Elle a aussiconsenti des aides conséquentes enmatière de transport, d'eau, detechnologie de l'information et decommunications", a-t-il déclaré enmarge des Assemblées annuelles dela BAD (du 25 au 29 mai).

"Lorsque j'ai pris mes fonctions,j'ai pensé que cinq actions appelaientà une attention urgente: un effortconséquent sur les infrastructures,l'incitation du secteur privé,l'intégration économique, le soucides États fragiles et la mise en valeur

D'octobre à décembre, elle a affiché750 francs, 767 francs et 750 francsrespectivement. De février à mai,sa valeur la plus élevée a été 775francs le litre, en février.

Côté viande de bœuf fraîche avecos, on semble ne pas trop alarmerle marché. En tout cas, de par lavaleur que ce produit essentiel aaffichée ces derniers mois. En mai,que l'os soit broyé ou non, sonkilogramme a été livré à 2141 francs.Il venait de 2066 francs en avril, etde 2083 francs et 2100 francs enmars et février respectivement.Auparavant, elle a été livrée à 2083francs, 2100 francs et 2100 francsrespect ivement en o ctob re,novembre et décembre. N'empêcheque l'écart entre avril et mai acontribué à 3,6% à la hausse

générale des prix (1,4% ) sur lemarché, indique-t-on. En janvier,cette viande n'a pas fait mieux, à2133 francs.

A l'opposée, on attend du maïsen grains crus qu'il nous donne lapreuve qu'il a suivi les conseils del'Agence nationale pour la sécuritéalimentaire (Ansat). Elle a dûintervenir sur le marché en mai avecson stock de sécurité pour "freiner"la flambée de prix maïs. Sauf qu'enmai, le kilogramme de ce produit aaffiché le prix officiel de 200 francs,contre 164 francs et 157 francsrespectivement en avril et mars. Enfévrier, il était à 156 francs. D'octobreà janvier, les statistiques ont noté lemaïs en grains crus à 154 francs,151 francs, 157 francs et 151 francsrespectivement.

de l'Union, à l'exception de laGuinée-Bissau, ont participé àl'opération. Ceux du Bénin et duSénégal s'adjugent respectivement181,000 milliards et 180,966milliards. Les établissements du Maliet du Bu rkina Faso ont faitrespectivement 166,400 milliards et128,000 milliards. La Côte d'Ivoireet le Niger s'adjugent respectivement77,165 milliards et 23,000 milliards.

D'après la Banque centrale, lemontant moyen des soumissionshebdomadaires sur le marché desadjudications est passé de 1.401,9milliards en février 2015 à 1.317,8milliards en mars 2015, soit unebaisse de 84,1 milliards. Le tauxmoyen pondéré sur le guichethebdomadaire est ressorti à 2,55%en mars 2015, stable par rapportaux réalisations du mois précédent.

Besoins de liquidités bancairesPlus de 178 milliards injectés cettesemaine dans les banques du Togo

respectivement 354,600 milliards et342,000 milliards. Ils sont suivis parceux de la Côte d'Ivoire avec223,520 milliards, et du Mali avec167,800 milliards. Le Niger fait119,600 milliards et le Sénégal,103,624 milliards. La Guinée-Bissaus'adjuge 7,000 milliards.

Par ailleurs, l'institut d'émission aégalement procédé, valeur cemême 23 juin, à une injection deliquidités à 28 jours d'un montant de850,000 milliards, le montant mis enadjudication. Les banques du Togos'ad jugent 93,469 millia rds.L'opération arrive à échéance le 20juillet 2015. Le taux marginal et letaux moyen pondéré se sont situésrespectivement à 2,5750% et2,6166% .

En tout, vingt-neuf établissementsbancaires de sept des huit places

Da ns le ca dre de sesadjudications hebdomadaires, laBanque centrale des Etats del'Afrique de l'ouest (Bceao) aprocédé, valeur 23 juin 2015, à uneinjection de liquidités d'un montantde 1 403,544 milliards de francs Cfa,contre 1 450 milliards mis enadjudication. Les banques etétablissements du Togo s'adjugent85,400 milliards. L'opération arriveà échéance le 29 juin 2015, indiquela Banque cent rale. Le tauxmarginal et le taux moyen pondérése sont situés respectivement à2,5000% et 2,5532%

Au total, qua rante-se ptétablissements bancaires des huitplaces de l'Union monétaire ouestafricaine (Umoa) ont participé àl'opération. Les établissements duBurkina Faso et du Bénin s'adjugent

Au Burkina FasoPoisson et pain ont fait gonfler les prix en avril

En avril 2015, le niveau généraldes prix a progressé de 0,8%contre un repli de 0,6% en rythmemensuel. Cette évolution s'expliqueprincipalement par celle des prixdes produits alimentaires dont lepoisson, le pain et autres produitscéréaliers, les fruits et les tuberculeset plantains. Calculé hors produitsalimentaires, le niveau général des

prix a augmenté de 0,1% , affirmel'Union économique et monétaireouest africaine (Uemoa). L'inflationsous-jacente a progressé de 0,3% .Au mois précédent, elle est restéestable. Le niveau des prix desproduits frais a augmenté de 2,8% .Celui des produits énergétiques adiminué de 0,4% sous l'effet de labaisse des prix des combustibles

liquides et solides. Au regard de laprovenance, l'augmentation duniveau général des prix est enliaison avec celle des prix desproduits locaux. Du point de vueclassification sectorielle, cetteévolut io n es t po rtéeessentiellement par les produitsprimaires.

Donald Kaberuka, Président de la BAD

5SPORTS

L’UNION N°822 du 26 Juin 2015

Arrivé en 2013 contre 20 M€en provenance des Corinthians,Paulinho (26 ans) pourrait quit-ter Tottenham cet été. Annoncésur les tablettes du club deGuangzhou Evergrande (Chine),l’international brésilien (32 sé-lections) s’est exprimé sur unprobable départ, et d’après lespropos du milieu de terrain, desoffres concrètes sont arrivées etune décision sera prise rapide-ment.

« J’ai des propositions concrètesqui sont en cours de négociationsavec mon agent. Je suis sûr qu’avantla date de mon retour, j’aurais déjàpris une décision. Si je pense que jedois rester à Tottenham alors je vaisrester. Si je pense que les autresoptions sont meilleures alors je vaispartir » a-t-il déclaré au micro de TVBandeirantes. Pour rappel, Paulinhoa disputé 15 matches de PremierLeague cette saison.

Anigo approuve le choix deDrogba

Didier Drogba (37 ans) ne re-viendra pas à l’OM. Le buteur, libredepuis la fin de son aventure avecChelsea, était envoyé du côté deMarseille pour y effectuer son grandretour. Mais suite à ces nombreu-ses rumeurs, l’Ivoirien s’est montréclair : le club olympien « n’a pas deprojet » et un retour n’est pas envi-sagé. Dans son papier hebdoma-daire publié sur France Football,José Anigo s’est exprimé sur la si-tuation du buteur qu’il a côtoyé àMarseille lors de la saison 2003-2004. Et l’ancien dirigeant de l’OM,désormais coach de l’Espérance deTunis, a approuvé le choix de l’at-taquant ivoirien et n’a pas hésité àenvoyer une pique au public duVélodrome.

« Où peut-il aller désormais ? Jesais où il ne doit surtout pas aller : àl’OM ! Depuis qu’il en est parti, il n’y

Tottenham : Paulinho songe à un départ

a pas eu une intersaison sans quel’on évoque son retour. C’est de-venu un classique de l’été. On en ad’ailleurs souvent discuté tous lesdeux. Je sais qu’il a été tenté parcette perspective. Mais je dois ad-mettre qu’il a eu raison de ne pas

céder à cette folie. C’aurait été lapire des bêtises à faire ! Il aurait eubeaucoup à perdre. Trop, sansdoute. Je connais trop bien ce pu-blic olympien capable de brûler cequ’il a adulé... » a-t-il déclaré.

Quand le Golfe persique attire nos stars

C'est l'une des premières tendan-ces du mercato des joueurs africains: les clubs du Golfe persique, jadisréduits à recruter des seconds cou-teaux ou des stars en fin de carrière,se positionnent de plus en plus surdes joueurs de Ligue des Cham-pions dans la force de l'âge. Derniergrand nom annoncé du côté d'AbuDhabi, le Nigérian John Obi Mikel,porteur depuis neuf ans des presti-gieuses couleurs de Chelsea. C'estson futur coéquipier Asamoah Gyan,pionnier de l'expatriation sportive auMoyen-Orient, qui a vendu la mè-che cette semaine.

«J’ai appris que John Obi Mikels’était mis d’accord avec Al-Ain etqu’il jouerait pour mon club la saisonprochaine, a déclaré l'ancienRennais à Metro TV. C’est unegrande nouvelle, car John est ungrand joueur, avec une grande ex-périence. Je suis ravi à l’idée de joueravec lui.» Sorti des plans prioritairesde José Mourinho, le Super Eaglepourra y joindre l'utile (pas la peinede vous faire un dessin...) à l'agréa-ble, à savoir retrouver du temps dejeu dans une équipe abonnée auxpremiers rôles en Coupe d'Asie.

Pitroipa attend GervinhoUn autre habitué des récompen-

ses individuelles de fin d'année est

FOOTBALL/

Obi Mikel, Musa, Gervinho, Seydou Keita : les noms de ces stars circulent avec plus ou moins d'insistance dans le Golfe persique,où les richissimes clubs locaux montent en gamme en matière de recrutement africain.

Le président de la Fédération ivoi-rienne de football, Augustin SidyDiallo, a été convoqué mercredi parla police économique dans le cadrede l’enquête menée par l’Etat ivoi-rien, à la suite de l’éclatement de l’af-faire des primes détournées desjoueurs de la sélection nationale,championne d’Afrique 2015.

L’affaire des primes impayées desjoueurs ivoiriens vainqueurs de laCAN 2015 n’a pas fini de faire desremous. Malgré le limogeage du mi-

nistre des Sports, Alain Lobognon, legouvernement entend bien trouverles personnalités à l’origine du dé-tournement des sommes qui étaientinitialement allouées aux Eléphants.C’est dans ce sens que Kadiatou LySangaré, agent judiciaire du Trésorde Côte d’Ivoire et membre de laCommission indépendante électo-rale, a déposé une plainte auprèsdu parquet d’Abidjan-Plateau.

Procédure qui a conduit le prési-dent de la Fédération ivoirienne,

Côte d’Ivoire : Sidy Diallo convoquépar la police dans l’affaire des primes

bien parti pour faire de même : il s'agitde Gervinho. L'Ivoirien est draguédepuis plusieurs semaines par uneautre formation émiratie, en l'occur-rence Al-Jazira. Egalement basé àAbu Dhabi, ce club richissime comptedéjà en ses rangs le MonténégrinMirko Vucinic et le Burkinabè Jona-than Pitroipa. Prêts à sortir entre 10et 15 millions d'euros, ses dirigeantsrêvent de former avec le championd'Afrique, auteur d'une saison

moyenne à l'AS Rome, une "dream-team" offensive capable de leur fairereconquérir un titre national qui leuréchappe depuis quatre ans. Et plussi affinités...

Une idée fixe que celle de faireappel à des talents africains, puisquele Nigérian Ahmed Musa avait étéapproché avant qu'il ne décide deprolonger au CSKA Moscou de qua-tre années supplémentaires, mettantfin aux espoirs émiratis. D'autres

pourraient suivre ce mouvement quivoit les internationaux d'Afrique Noireemboîter le pas de ceux du Maghreb(Belhadj, Bougherra, Halliche,Harbaoui et maintenant Iajour, la listeest longue). La preuve ? Le nom deSeydou Keita a également circulédans le Golfe, même si les exigencesfinancières du Malien ne sont paspour l'heure en ligne avec les offres.

Augustin Sidy Diallo, à être entendupar la police. Convoqué mercredi, lepatron du football ivoirien a dû ren-dre des comptes sur sa gestion fi-nancière de la dernière CAN au siègede la police économique. Au menu,les 853 millions de francs cfa de pri-mes des joueurs (1,3 millionsd’euros), alors que le montant totaldes sommes détournées avoisineraitles 2 milliards de francs (plus de 3millions d’euros).

Pour l’heure, le contenu des dé-

clarations du président de la FIF n’apas filtré, alors que Linfodrome indi-que que des collaborateurs d’AlainLobognon, ministre des Sports dé-mis de ses fonctions, ont égalementété entendus le 16 juin (son direc-teur de cabinet, son chauffeur et sasecrétaire particulière). De son côté,Patrick Yapi, cadre du Trésor publicà qui revenait la gestion des fondsalloués aux compétitions internatio-nales jusqu’à son limogeage en maidernier, reste introuvable.

Drogba: "L'OM n'apas de projet"

Real Madrid : ça secomplique pour RamosSelon As, Sergio Ramos aurait affirmé à sa direction qu'il souhaitait quitter le

Real Madrid cet été. Manchester United est à l'affût.Cela pourrait bien devenir l’un des plus retentissants transferts de l’été. Et l’un

des plus surprenants. À en croire les dernières informations du journal As,Sergio Ramos aurait communiqué à ses dirigeants son intention de partir. « Jeveux partir. Je ne me sens pas désiré ni valorisé. Il s’est passé trop de chosesces derniers mois. Je vais écouter les offres pour moi », aurait ainsi lâchéSergio Ramos à Jose Angel Sanchez, l’un des dirigeants de la Casa Blanca.

Déçu par le comportement du Real dans le cadre des négociations pour uneprolongation de contrat, Ramos en aurait donc par-dessus la tête. Manoeuvrepour mettre la pression sur Florentino Pérez ou réelle envie de départ ?Manchester United est prêt à sauter sur l’occasion, et aurait déjà proposé 50M€ au Real Madrid pour racheter les deux dernières années de contrat dudéfenseur espagnol âgé de 29 ans.

Le Real pourrait-il accepter cette solution ? La clause libératoire de Ramoss’élève à 200 M€. Une somme que MU ne mettra évidemment pas, mais ilpossède l’avantage de posséder David De Gea dans ses rangs commemonnaie d’échange. Selon As, le Real Madrid préférerait que les deux opéra-tions soient séparées, et pourraient s’incliner face à une offre de 70 M€ pourSergio Ramos. À moins qu’il ne prolonge finalement avec le Real Madrid...

C'est désormais une certitude, Didier Drogba ne reviendra pas à l'OM.L'attaquant ivoirien n'a pas hésité à tacler la direction phocéenne devant lescaméras de la télévision ivoirienne.

Didier Drogba ne va pas s'attirer la sympathie des dirigeants marseillais,mais surement un peu plus celle des supporters phocéens. Alors que le joueurs'était montré agacé de devoir démentir pour la énième fois un possible retourau sein du club phocéen, l'ancien joueur de Chelsea s'est complètement lâchédevant les caméras de la télévision ivoirienne. "Ce n'est pas une questionfinancière. Moi j'aime avoir un projet. Et Marseille, que je connais très bien, n'apas de projet. Ils ont vendu leurs meilleurs joueurs qu'ils ont laissé partir en finde contrat, a-t-il expliqué.

Avant de poursuivre : "Je veux parler d'André Ayew, d'André-Pierre Gignac...Et ils en perdront encore d'autres. Je n'ai pas envie d'aller à Marseille pourjuste jouer. Si je vais quelque part, c'est pour gagner." De quoi laisser entendreque l'OM ne pourra pas gagner grand chose, tant que ces dirigeants serontaux manettes du côté de la Canebière. Un camouflet de plus pour VincentLabrune, qui ne doit désormais plus les compter.

Nicolas Batum sera un joueur des Charlotte Hornets la saison pro-chaine. Le Français a été échangé par les Blazers contre Gerald Hendersonet Noah Vonley.

L'histoire entre Nicolas Batum et Portland est terminée. Le Français a étécédé par la franchise de l'Oregon aux Charlotte Hornets, l'équipe deMichael Jordan. Batum a été échangé contre Gerald Henderson et NoahVonley et met donc fin à sept années passées dans l'Ouest des Etats-Unis.Un transfert qui intervient après une dernière saison compliquée de Batumchez les Blazers, où il n'a tourné qu'à 9,4 points, 5,9 rebonds et 4,8 passesde moyenne. "Nicolas Batum

a été l'une des clés des récents succès de notre franchise. Il va nousmanquer comme joueur mais aussi comme homme. Nous souhaitons àNicolas tout le meilleur possible pour son futur", a déclaré Neil Oshley, leGM des Blazers.

Cela devrait être une saison de transition pour Batum, qui sera freeagent en 2016 et qui aura donc l'occasion de tester le marché. Reste àsavoir s'il arrivera à se relever de cette petite déception, lui qui était trèsattaché à la ville de Portland. Mais en NBA, il n'y a pas de place pour lesétats d'âmes. "Batman" le sait très bien et se sera à lui de rapidement faireses preuves.

Nicolas Batum rejointla franchise de Jordan

Lié à Lorient jusqu’en 2018, Jordan Ayew (23 ans) est annoncé du côtédu LOSC. En effet, Hervé Renard l’avait côtoyé lors de son passage àSochaux et le coach des Dogues aurait fait du Ghanéen sa priorité offen-sive pour ce mercato estival.

Oui mais Ayew est un Merlu et d’après les propos du coach lorientais,Sylvain Ripoll, le buteur ne quittera pas Lorient cet été. « C’est une piècetrès importante de l’équipe, quelqu’un sur qui on compte beaucoup, qui faitpartie intégrante du projet du club pour les années à venir » a-t-il déclarédans les colonnes de L’Équipe. Les Lillois sont prévenus…

Lorient ne lâcherapas Jordan Ayew

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L’UNION N°822 du 26 Juin 2015

ACTU-PLUSEn préparation au Sommet mondial sur le fléau

Des militants de plus de 130 villes en«Action» ce vendredi contre les drogues

populaire à Ouagadougou et unsymposium à Banjul. Le problèmepour Lomé, c’est qu’elle ne disposede point focal du réseau ouestafricain en matière de lutte contreles drogues.

En avri l 20 16, lesgouvernements se réuniront à NewYork, aux Etats-Unis, pour unsommet majeur – à l’AssembléeGénérale des Nations Unies – surles drogues. Ceci est une rareopportunité de haut niveau, dedébat ouvert sur le problèmemondial de drogues, et de parler

Ce vendredi 26 juin 2015, desmilliers de militants dans plus de 130villes à travers le monde vont faireentendre leur voix dans le cadrede la camp agn e mo ndia le«Soutenez, Ne punissez Pas».La campagn e e xhor te lesgouvernements à mettre un termeà la guerre coûteuse et contre-productive de drogues. Cetteguerre n’a pas réussi à réduire laco nsommat ion oul’approvisionnement de drogues,elle coûte plus de 100 milliards dedollars (presque 50 000 milliards

de francs Cfa) chaque année pourson application. Elle a conduit àl’incarcération de masse despersonnes vulnérables et pauvres,et  elle alimente des violations desdroits humains et les épidémies deVIH.

La journée du 26 Juin est laJournée Internationale des NationsUnies Contre l’Abus et le TraficIlli cite – une jo urnée q ui atraditionnellement été utilisée par lesgouvernements pour «célébrer»les saisies de drogues, lesarrestations massives voire desexécutions des usag ers dedrogues. La Journée Mondialed’Action «Soutenez, Ne punissezPas» vise à changer le récit, et demettre en évidence la nécessitéd’une meilleure approche.

Dans la journée du 26 juin decette année, le Réseau OuestAfricain de Politique en Matière deDrogues et d’autres partenaires –en collaboration avec le Consortiuminternational sur les politiques desdrogues (IDPC – InternationalDrug Policy Consortium), laCommission Ouest Africain deDrogues (WACD) et l’Institut de laSociété Civile de l’Afrique de l’Ouest(WACSI) – orga nise nt d esévénements publics dans 11 paysd’Afrique de l’ouest, sauf au Togo,afin de sensibiliser et de promouvoirla champagne. A Bamako, Cotonouet à Niamey, il est prévu uneconférence publique sur le sujet etdes rassemblements publics. ADakar et à Freetown, il y a marche,et des débats radiophoniques, ainsiqu’à Abuja. Abidjan organise unto urno i de foo tba ll, et u nesensibilisation des principauxacteurs, tout comme à Monrovia età Accra où il est prévu une série dedialogues des principaux acteurs.Enfin, on s’attend à un cross

extérie urs comp orta ntprincipalement des voiries pour ladesserte du poste et de réseauxdivers, notamment les voies pourbu s, véhicules lég ers etcamionnettes de transport demarchandises, les voies pourvéhicules poids lourds, le parkingpour véhicules poids lourds etcamions citernes, les voies etparkings pour camionnettes, laclôture de sécurité en blocs de bétonet clôture intérieure grillagée, et unvaste réseau d’alimentation et dedistribution d’énergie électrique,d’eau, de téléphone.

En rappel, pour faciliter letransport entre Lomé et Cotonou,le Bénin et le Togo ont entreprisd’unifier les formalités douanièreset policières à leurs frontières parla construction du futur poste decontrôle juxtaposé. Sur une airetotale de 12 hectares, moitié enterritoire béninois et moitié en celuidu Togo, il sera aménagé desinfrastructures modernes équipéesdestinées en commun aux serviceset aux opérations de contrôlefrontalier des deux pays. Une sortede guichet unique où les opérationss’effectueront en une seule fois. Aterme, il est attendu que lesconditions de transport au profit duTogo et du Bénin s’améliorent. Celas’entend la réduction du temps detra nsit à la frontière desmarchandises et des personnes, laréduction des coûts de transport ouencore l’accroissement deséchanges commerciaux entre lesdeux pays. Pour un fonctionnementoptimal du futur poste, du côtébéninois, 18,75 kilomètres de routeseront réhabilités en 2x2 voies entrePah ou e t Ou idah , et 58,75kilomètres de Ouidah à la frontièredu Togo seront périodiquemententretenus, y compris la constructiond’une passerelle au droit du marchéde Ouidah. Pour les travauxconnexes, 102,9 kilomètres depistes rurales seront aménagés etle s in fras tru cturessocioéconomiques le long de laroute du projet seront réhabilitées.Des groupements de femmes de lazone du projet pourront bénéficierd’équipements de transformation deproduits agricoles. Du côté togolais,des travaux d’aménagement et debitumage de la route entre Anéhoet la frontière sont achevés, surfinancement de la Banque mondiale.L’idée est aussi de refaire la routeAvépozo-Aného en 2x2 voies, et 9tronçons de routes connexes d’unelongueur totale de 67,7 kilomètres.

Construction du poste de contrôle juxtaposé de Hillacondji /Sanvee-condji

La burkinabé CGE gagne l’appel d’offresdevant les 4 soumissionnaires togolais

prêt, pour le premier, et d’un don,pour le second, auprès du Fondsafricain de développement pourfinancer le coût de construction despostes de contrôle juxtaposés deHillacondji/Sanvee-condji, à leurfrontière commune. La burkinabéCompagn ie Générale desEntreprises a 18 mois pourexécuter le contrat. La synthèse del’objet dudit contrat consiste en ladémolition des bâtiments et diversesinfrastructures existants ; laconstruction de divers bâtiments :bloc administratif (bâtiment de deuxniveaux sur 2.156 m2, brigade desdou anes sur 382 m2, zo ned’inspection des camions sur 1.017m2, entrepôt de douane sur 575 m2,poste de contrôle d’entrée sur 31m2, cinq blocs sanitaires sur 172m2, salles de contrôle pont basculeet scanner sur 19 m2, bâtimentservice incendie sur 249 m2, localpou r groupe éle ctrique etmaintenance sur 90 m2, bâtimentdes services commerciaux sur 355m2, bâtiment des services de santésur 400 m2, zone de contrôlepiétons sur 51 m2, local de contrôlevétérinaire sur 12 m2, abri pourconducteurs poids lourds sur 14 m2,abri pour piétons et autres sur 50m2); et d’importants travaux

C’est encore la preuve palpabledes difficultés qu’éprouvent lesentreprises à gagner des marchésau plan international. Et c’est àregretter qu’elles ne se soient pasmises en groupement pour damerle pion à la seule entrepriseburkinabé sur les cinq entreprisessoumissionnaires. Dommage ! Qu’àcela ne tienne, les résultats del’appel d’offres sont tombés,conséquence de l’approbation parla Banq ue a fricaine dedéveloppement (BAD) du rapportd’évaluation des offres, le 27 mai2015. Lequel rapport d’évaluationa été réceptionné par la Banque le11 février 2015. Le délai de dépôtdes offres était fixé au 13 octobre2014, moyennant paiement d’unmontant non remboursable de cinqcent mille (500.000) francs Cfa.

La société CGE (CompagnieGénérale des Entreprises), denationalité burkinabé, pour unmontant hors taxes corrigé avecremise de 6 040 483 550 francsCfa, devance les soumissionnairesGER (2ème, 6 803 646 360 francsCfa), Groupement Midnight Sun /Sertem (3ème, 7 389 416 050 francsCfa), Centro (4ème, 7 475 842 211francs Cfa) et Ceco-Btp (5ème,7 635 847 025 francs Cfa). Bienavant, l’Union économique etmonétaire ouest africaine (Uemoa),l’agence d’exécution, a organiséune visite des sites avec lescandidats le 4 septembre 2014.

Da ns le ca dre du Projetmultinational Bénin/Togo deréhabilitation de la route Lomé-

Cotonou et de facilitation dutransport sur le corridor Abidjan-La gos, Pha se 1, l esGouvernements du Bénin et duTogo ont bénéficié d’un don et d’un

comme une des démocraties lesplus stables en Afrique, devraitpasser de 3,9% cette année àen viro n 8 à 9 % en 201 7,expliquant que le retour à unecroissance vigoureuse sera rendupossible grâce notamment à lahausse de la production de pétrole,aux bonnes performances prévuesdu secteur des services et à l'entréeen production d'une grande usinede traitement de gaz naturel.

Après le Fonds monétaire internationalL'UE va accorder un appui budgétaire

de 105 milliards Cfa au Ghanamillions de dollars avec le Fondsmonétaire international (FMI) envue de stabiliser son économie etde stimuler le rythme des réformes.

La dette publique du Ghanareprésentait 65,3% de son PIB àfin mars 2015, un niveau queplusieurs bailleurs de fondsconsidèrent comme étant critique.Le ministre ghanéen ministre desFinances, Seth Terkper, avaitannoncé le 20 mai que la croissanceéconomique de ce pays, considéré

Le Ghana devrait recevoir unappui budgétaire de 161 millionsd'euros, environ 105,455 milliardsde francs Cfa, de la part de l'Unioneuropéenne (UE) "d'ici quelquessemaines", rapportait l 'agenceReuters le 12 juin, citant le vice-ministre ghanéen des Finances,Cassiel Ato Forson. Le déblocageprogrammé de ces fonds par l'UEintervient suite à la signature par cepays d'Afrique de l'Ouest d'un accordd'assistance financière de 918

de ce qui (et ce qui ne) fonctionne(pas).

Dans l’élan de préparation dece sommet, la «Journée Mondialed’Action» est une démonstration deforce pour exiger de meilleurespolitiques en matière de drogues.Des séances de photos et vidéosd’occasions, des réunions etséminaires, des concerts et coupsde pub lici té a uron t li eusimultanément à travers le monde.En ce jour de l’année dernière, lesévénements ont eu lieu dans 100villes. Entre autres évènement, il yavait eu les spectacles de rue, artsde rue, manifestations, événementsmusicaux, tournois de football,défilés, et même un spectacle debateau sur le Nil.

D’après les estimations del’ONUDC, cité par un rapport de laCommission ouest africaine sur lesdrogues en date de Juin 2014,l’usage de cocaïne en Afrique del’Ouest et en Afrique centrale est bienplus élevé que la moyennemondiale, en tenant compte de lataille de la population. Quelque 1,6million de personnes auraientconsommé de la cocaïne dans larégion en 2012 (avec un intervallede conf iance la rge et d esestimations variant entre 570 000et 2,4 millions en raison du peu dedonnées fiables). Le rapport de2013 notait également l’émergenced’un marché d esméthamphétamines en Afrique, uneaffirmation confirmée par unehausse des détournements deprécurseurs, des saisies et de lafabrication de méthamphétaminesdans la région. Des saisieseffectuées dans des pays d’Asie etd’Europe ont permis de constaterque de grandes quantités deméthamphétamines avaient ététrafiquées par le Bénin, la Côte

d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, laGuinée, le Mali, le Nigéria, leSénégal et le Togo. Les entretiensréalisés par la WACD durant sesvisites sur le terrain ainsi que lesen tret iens me nés auprèsd’usagers, de trafiquants, defonctionnaires du secteur de la santéet de l’application de la loi pour lesbesoins des documents deréférence semblent indiquer uneaugmentation à la fois du commerceet de la consommation de droguesen Afrique de l’Ouest.

La CEDEAO – Communautééconomique des Etats de l’Afriquede l’ouest – s’emploie actuellementà établir un réseau épidémiologiqueouest-africain sur l’usage desdrogues (WENDU) à partir desdonnées secondaires disponibles(si limitées soient-elles) sur lademande de traitement liée auxdrogues et les saisies. L’objectif estde recueillir des informations sur leshabitudes de consommation desusagers afin de mettre en place desmécanismes de contrôle quipuissent informer et guider lesdécideurs politiques. Dans cecontexte, plusieurs projets pilotesvisant à la création d’observatoiresnationaux de la drogue sont encours, avec le soutien de la Franceet de l’Union européenne.

Sans nier l’importance de cetteinitiative, une lacune importante doitencore être comblée : il faut investiren priorité dans le développementdes capacités régionales etnationales pour permettre la collecte,l’analyse et la mise à jour régulièredes données de référence, laconduite d’enquêtes régulières surles perceptions des citoyens, ainsique l’analyse des tendances et desimpacts afin de guider l’orientationdes politiques.

croissance du secteur manufacturier.Les perspectives à moyen terme seprésentent sous un jour favorablegrâce au regain de confiance desentreprises suite au retour desbailleurs de fonds, et à l'améliorationde la gouvernance. Cependant, lesaléas climatiques, des revers dansla réconciliation nationale ou uneinversion soudaine du récent replides cours du pétrole pourraientcompromettre la reprise.

Fin de la 3ème revue FECLe FMI décaisse 2,8 milliards Cfa au Mali

millions de DTS (environ 5,6 millionsde dollars, 2,8 milliards de francsCfa), ce qui porte le montant totaldes décaissements au titre del'accord FEC à 18 millions de DTS(environ 25,3 millions de dollars).

Dans un env ironnementsécuritaire encore fragile, la repriseéconomique gagne en vigueur. En2014, l'activité a été impulsée par unretour à la normale de la productioncéréalière et par une solide

Le Conseil d'administration duFonds monétaire international (FMI)a achevé aujourd'hui la troisièmerevue des résultats enregistrés parle Mali dans le cadre d'unprogramme économique appuyépar un accord triennal au titre de lafacilité élargie de crédit (FEC). Ladécision du Conseil d'administration,adoptée sans convocation deréunion, ouvre la voie audécaissement d'un montant de 4

Poste de contrôle juxtaposé de Noépé

7ACTU-PLUS

L’UNION N°822 du 26 Juin 2015

Les Chambres Consulaires Africaines et FrancophonesTrois événements à Lomé pour la restructuration du secteur privé

Résultats du tirage N°1275 de LOTO BENZ du mercredi 24 Juin 2015Numéro de base

68 64 72 5966

LOTO BENZ

COMMENTAIRE DU TIRAGE N°1274DE LOTO BENZ DU 17 Juin 2015

Le tirage hebdomadaire de LOTO BENZ a été effectué le 24 Juin 2015 et portele numéro 1275.

Lors du précédent tirage de Loto Benz, il y a eu des gagnants de gros lots àKara, Atakpamé, Notsé, Tabligbo et Lomé.

Ainsi, les opérateurs 10023 et 20034 basés respectivement à KARA etATAKPAMÉ ont recensé chacun un lot de 500.000F CFA.

A NOTSE et TABLIGBO, les points de vente 2202 et 80029 ont enregistréchacun, un lot de 750.000F CFA .

Dans la capitale, on a dénombré deux lots de 500.000F CFA, trois lots de750.000F CFA, un lot de 800.000F CFA et un gros lot de 1.000.000F CFAgagnés auprès des opérateurs 30028, 30243, 7002, 7127, 60144, 50230 et3021.

La remise des lots à Lomé se fera au siège de la LONATO et à l’intérieur dupays dans les Agences Régionales.

Avec la LONATO, JOUEZ PETIT ET GAGNEZ GROS !BONNE CHANCE A TOUS !

Loterie Nationale Togolaise

Etonam Sossou

Les mois de novembre etdécembre seront riches en activitéspour la Conférence Permanente desChambres Consulaires Africaines etFrancophones (CPCCAF). Elleorganise sa 41ème AssembléeGénérale élective, une conventiond’affaires et la 4ème foire régionalede l’intégration de l’UEMOA à Lomérespectivement du 19 au 21novembre, du 18 au 21 novembreet du 20 novembre au 07 décembre.Créée en 1973 par les présidentsPompidou (France), Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire) et Senghor(Sénégal), l a Conférencepermanente d es chambres

consulaires a fricaines etfrancophone s (CPCCAF)renouvellera à Lomé son bureau.«Environ 150 participants sontattendus pour la rencontre de Loméqui est également une AssembléeGénérale élective », a précisé lePrésident de la Chambre duCommerce et d’Industrie du Togo,Germain Méba, au cours de laconférence de presse annonçant lestrois évènements. Le Togo a étéchoisi pour représenter la RégionAfrique de l’Ouest pressentie pour leposte de Président.

En marge de l’AssembléeGénérale, la CCIT organise enpartenariat avec la CPCCAF et laMaison de l’Afrique, une Convention

d’Affaires qui est une opportunitépour les participants à l’AG de fairedes rencontres Business toBusiness (B to B). «Cet anglicisme

Approvisionnement en produits pharmaceutiquesL’Afrique dépend toujours de l’extérieur

Toute l’Afrique, à quelquesexceptions près, a du mal à obtenirsa dépendance pharmaceutique.Car, en matière de médicamentsindustriels, tout ou presque lui vientde l’extérieur. Les chercheurs quiont encore le courage de« chercher » se  voient  souventobligés, en fin de compte, de rangerle fruit de leurs recherches dans lestiroirs, faute de moyens de lesdivulguer au bonheur despopulations. Le continent noirregorge aujourd’hui de chercheursaguerris en mesure de produire desmerveilles aussi bien dans ledomaine pharmaceutique que dansd’autres domaines.

Mais bon nombre de paysafricains s’accommodent bien deleurs é tiquettes d’é ternelsdépendants ? Les pourfendeurs deRené Dumont selon qui «L’Afriquenoire est mal partie » auraient demoins en moins d’arguments solidespour se défendre face à un continentdont le bonheur dépend toujours del’extérieur, plus d’un demi-siècleaprès l’indépendance. Un continentoù les populations n’arrivent pas àrégler les fondamentaux de la vie :manger à sa faim et se soignerconvenablement sans tendre la mainà l’extérieur. Mais comme toujours,l’Afrique francophone reste à latraîne en termes d’autonomie

pharmaceutique. Les Anglophones,eux, sortent de plus en plus la têtehors de l’eau. Sans complexeaucun, ils ont toujours su fabriquerles médicaments qui répondent àleurs besoins sanitaires.

En attendant, ce sont les firmespharmaceutiques étrangèresauxquelles le continent noir dépendfortement qui se félicitent de cettealiénation. En la matière, que l’onne s’étonne pas que ces firmesfassent feu de tout bois pour étouffertoute initiative visant à rendreautonomes les pays africains. Ellesont tout intérêt à ce que l’Afrique soitéternellement assistée car leursurvie en dépend aussi.

désigne des discussions entre deuxentreprises désireuses de nouerdes partenariats entre elles en vuede transactions futures. Lesopérateurs économiqueseuropéens et africains désireux deprospecter le marché togolaisseront également présents», aexpliqué le président de la CCIT.

La Convention d’Affaires uneaubaine pour les entreprisestogolaises qui sont d’ailleurs invitéesà s’inscrire massivement pour yprendre part.

Le Togo accueille la FoireRégionale de l’Intégration de

l’UEMOA Le Togo  accueillera  la  4ème

édition de la foire commerciale del’union Economique et monétaireOuest Africaine UEMOA. Organisée

par les soins de la CCIT, cette foirefera de Lomé la capitale ouestafricaine des expositionscommerciales du 20 novembre au07 décembre 2015. Le activités decette foire se dérouleront à Togo2000au même moment que celles de lafoire internationale de Lomé. Cettefoire, instituée par la chambreconsulaire régionale /UEMOA, apour but essentiel de contribuer àl’implication du secteur privé dansl’intégration et la promotion deséchanges commerciaux, desinvestissements au sein de lacommunauté dans la perspective dela réalisation du marché commun etle renforcement des échangescommerciaux intra-communautaires.Le Président de la CCIT, a indiquéque l’intégration économique devraitconnaitre une nouvelle impulsion ets’inscrire résolument dans laperspective du développementéconomique des pays de l’UEMOAsoulignant que le développement deséchanges constitue un facteurimportant d’amélioration desrichesses et de revenus au profit despopulations. Les entreprises aurontdonc l’occasion d’exposer lesproductions nationales artisanales,industrielles, de services et de s’offrirde nouveaux débouchés. Lesobjectifs fondamentaux de l’UEMOAsont entre autres la création d’unmarché commu n ouvert etconcurrentiel, la libre circulation despersonnes, des biens, des capitaux,

des services et le droitd’établissement. Aujourd’hui, il y ades avancées enregistrées dansplusieurs domaines même si leniveau des échangesintercommunautaires reste faible. LePrésident de la CCIT a estimé quel’institution et l’organisation de la foirerotative d’intégration est uneopportunité p our renforcerl’intégration des économies des Etatsmembres de l’UEMOA. C’estpourquoi, le Togo a le soutien de lacommission pour l’organisation dela foire de Lomé en espérant qu’elleconstituera un moment importantd’échanges et de réflexions devantapprofondir le processusd’intégration. Elle sera en outre, a-t-il espéré, un moment idéal pour lesacteurs du secteur privé d’améliorerla compétitivité des entreprises et dedialoguer entre eux.

Une mobilisa tion et uneparticipation massive d’entreprisesde l’espace UEMOA permettront àces dernières de tester leur capacitéà offrir des produits et prestationsrépondant aux besoins desconsommateurs de plus en plusexigeants sur la qualité. Parlant del’organisation, le Président de laCCIT a rassuré qu’au regard de lacomposition du comité d’organisationcomprenant toutes les structuresconcernées mis en place, il y a bonespoir que les manifestations soientune réussite.

peut venir po ur le premierabonnement, pour s’informer toutsimplement, pour acheter de larecharge, pour le service aprèsvente, pour causer avec nous.C’est véritablement l’esprit d’équipe,de famille que Togo Cellulaireapporte à Sagbado de même queles localités environnantes et je croisque nous sommes bien positionnéspour recevoir nos amis de toutesces localités. »

Rappelons que globalement à cejour Togocel dispose de 52 pointsde vente à raison de 26 agences et26 boutiques. La boutique de AflaoSagbado est la 26è boutique.

Dans sa politique de proximité des populationsTogo Cellulaire inaugure une nouvelle

boutique de vente, la 26è, à Sagbado

a aussi ceux qui voudraient être nosamis, nos portes sont grandementouvertes. Nous sommes là pourécouter tout le monde, permettreaux uns et aux autres de profiter denotre réseau pour communiqueravec la famille et avec le monde. »S’adressant aux clients de laboutique par rapports aux produitset services, M. Amaïzo a déclaré que« C’est sans exclusive. Tous lesproduits imaginables en matièred’économie numérique, en matièrede télécommunication, en matièrede technologie de l’information etde la commun ication sontdisponibles dans notre boutique. On

Togo Cellulaire a inauguré uneboutique de vente ce mercredi 24juin à Aflao Sagbado. La cérémoniea eu lieu en présence desresponsables de Togocel, M. AgoBazaa et Amaïzo Ekoue,respectivement directeur commercialet directeur de la distribution, M.Tamekloe directeur commercial deTogotelecom, des directeurs dedépartements et de distribution, dequelques masters (distributeursgrossistes) et distributeurs.

La boutique de Aflao Sagbado estla 26è ouverte par Togocel pour sesclients dans sa politique de proximité.« Ce qui motive l’arrivée de TogoCellulaire à Aflao Sagbado, toutcomme dans d’autres localités dupays, c’est dans le cadre de notrepolitique de proximité à TogoCellulaire et d’une manière généraledu Groupe Togo Telecom. Il s’agitpour nous de nous rapprocher denos clients, de nous rapprocher denos amis, de cohabiter avec eux,de les écouter pour pouvoir taillerdes offres à la hauteur de leursattentes », expliquait M. AmaïzoEkoue, directeur de la distributionde Togocel avant de poursuivre :« Nous savons que nos amis àSagbado sont très nombreux et il y

-Le Togo choisi pour représenter la Région Afrique de l’Ouest pressentie pour le postede Président.

Germain Méba, Président de la CCIT

8PUBLICITÉ

L’UNION N°822 du 26 Juin 2015