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R É M I H E R V O C H O N
ORL Tour de Synthèse 1
Une patiente de 40 ans sans antécédent notable se présente à vous pour tuméfaction de la région prétragienne droite. Elle n’a jamais bu ni fumé.
Question 1/
Quelle(s) structure(s) anatomique(s) peuve(nt) être responsable(s) de tuméfaction prétragienne?
A. sac lacrymal
B. articulation temporo-mandibulaire
C. glande salivaire
D. ganglion
E. mastoïde
Question 1/
Quelle(s) structure(s) anatomique(s) peuve(nt) être responsable(s) de tuméfaction prétragienne?
Réponse : BCD
Pondération : 24 points
A. sac lacrymal : situé au niveau du canthus interne
B. articulation temporo-mandibulaire
C. glande salivaire : tumeur intra parotidienne
D. ganglion : adénopathie prétragienne ou intraparotidienne
E. mastoïde : relief osseux rétroauriculaire
Question 2/
La tuméfaction évolue progressivement depuis 3 ans. Il n’y a pas de douleur associée. La consistance est élastique bosselée. La fonction faciale est normale. Quel examen complémentaire demandez vous?
A. TDM cervico-faciale injectée
B. IRM cervico-faciale avec injection de gadolinium
C. échographie des parties molles
D. cytoponction
E. biopsie
Question 2/
La tuméfaction évolue progressivement depuis 3 ans. Il n’y a pas de douleur associée. La consistance est élastique bosselée. La fonction faciale est normale. Quel examen complémentaire demandez vous?
A. TDM cervico-faciale injectée
B. IRM cervico-faciale avec injection de gadolinium
C. échographie des parties molles
D. cytoponction : préférable avec echographie préalable
E. biopsie : contre-indiquée
Question 3/
L’échographie met en évidence un syndrome de masse dans le lobe superficiel de la parotide droite, quel(s) examen(s) demandez vous afin de caractériser au mieux la lésion ?
A. TDM cervico-faciale injectée
B. IRM cervico-faciale
C. ponction-biopsie
D. cytoponction
E. biopsie
Question 3/ L’échographie met en évidence un syndrome de masse dans le lobe superficiel de la parotide droite, quel(s) examen(s) demandez vous afin de caractériser au mieux la lésion ? Réponse : BD Pondération : 24 points A. TDM cervico-faciale injectée : peu pertinent dans l’imagerie des glandes salivaires B. IRM cervico-faciale C. ponction-biopsie D. cytoponction E. biopsie : danger : risque de lésion du VII et de dissémination de cellules tumorales
Question 4/
Le cytologie est non contributive. L’IRM est évocatrice de tumeur d’allure bénigne, plurilobé, en hyposignal T1 et hypersignal T2. Quel diagnostic suspectez vous?
A. adénome pléomorphe
B. cystadénolymphome
C. tumeur de Warthin
D. carcinome mucoépidermoide
E. adénocarcinome
Question 4/ Le cytologie est non contributive. L’IRM est évocatrice de tumeur d’allure bénigne, plurilobé, en hyposignal T1 et hypersignal T2. Quel diagnostic suspectez vous? Pondération : 24 points A. adénome pléomorphe : bénin, tumeur parotidienne la plus fréquente, évolution progressive, indolore, fonction faciale normale B. cystadénolymphome = tumeur de Warthin : bénin, ne dégénère jamais C. tumeur de Warthin D. carcinome mucoépidermoide : malin E. adénocarcinome : malin
Question 5/
Que proposez vous?
A. tumorectomie
B. parotidectomie exofaciale avec monitoring du nerf facial
C. parotidectomie totale avec sacrifice du nerf facial
D. examen extemporané per-opératoire
E. parotidectomie par voie endobuccale pour épargner le nerf facial
Question 5/ Que proposez vous? A. tumorectomie B. parotidectomie exofaciale avec monitoring du nerf facial C. parotidectomie totale avec sacrifice du nerf facial : jamais sans confirmation anatomopathologique de la malignité D. examen extemporané per-opératoire E. parotidectomie par voie endobuccale pour épargner le nerf facial : faux, la tumeur étant de toute façon dans le lobe superficiel, en dehors du nerf facial qui chemine entre le lobe profond et le lobe profond
Question 6/ A 3 ans de l’intervention, vous diagnostiquez un syndrome de Frey. Quel(les) est(sont) le(s) proposition(s) exacte(s) concernant ce syndrome? A. larmoiement lors de la mastication B. hypersudation de la joue droite C. lié à une lésion du nerf auriculotemporal et d’une réinnervation aberrante D. peut survenir au décours d’une chirurgie de la glande sous mandibulaire E. le traitement repose sur les injections de toxine botulique
Question 6/ A 3 ans de l’intervention, vous diagnostiquez un syndrome de Frey. Quel(les) est(sont) le(s) proposition(s) exacte(s) concernant ce syndrome? A. larmoiement lors de la mastication : dans le syndrome des larmes de crocodile B. hypersudation de la joue droite : au cours de la mastication, notamment d’aliments acides C. lié à une lésion du nerf auriculotemporal et d’une réinnervation aberrante D. peut survenir au décours d’une chirurgie de la glande sous mandibulaire E. le traitement repose sur les injections de toxine botulique
Question 7/ Vous perdez de vue la patiente. Vous la revoyez 15 ans après. Elle vous dit avoir eu de nombreux soucis de santé : arthrose destructrice rapide, pacemaker pour troubles du rythme, et un glaucome particulièrement douloureux. Elle se présente pour le même symptôme qu’à sa première consultation il y a 15 ans : tuméfaction prétragienne droite souple et indolore. Il n’y a pas de paralysie faciale. Quel(les) est(sont) le(s) proposition(s) exacte(s) ? A. vous suspectez une récidive B. vous effectuez une cytoponction échoguidée C. en cas de réintervention, le risque de lésion peropératoire du nerf facial est plus grand D. en cas de réintervention, il faut sacrifier le nerf facial E. une paralysie faciale au réveil traduit une section du nerf au cours de la chirurgie et implique une ré-intervention pour anastomose nerveuse
Question 7/ Vous perdez de vue la patiente. Vous la revoyez 15 ans après. Elle vous dit avoir eu de nombreux soucis de santé : arthrose destructrice rapide, pacemaker pour troubles du rythme, et un glaucome particulièrement douloureux. Elle se présente pour le même symptôme qu’à sa première consultation il y a 15 ans : tuméfaction prétragienne droite souple et indolore. Il n’y a pas de paralysie faciale. Quel(les) est(sont) le(s) proposition(s) exacte(s) ? A. vous suspectez une récidive B. vous effectuez une cytoponction échoguidée C. en cas de réintervention, le risque de lésion peropératoire du nerf facial est plus grand D. en cas de réintervention, il faut sacrifier le nerf facial E. une paralysie faciale au réveil traduit une section du nerf au cours de la chirurgie et implique une ré-intervention pour anastomose nerveuse : l’hématome, ou la sidération du nerf induisent une paralysie réversible
Question 8/
Vous opérez la patiente en parvenant à épargner le facial. Les suites opératoires sont simples. Elle revient vous voir 5 ans après. Vous évoquez une transformation maligne de l’adénome pléomorphe. Devant quel(s) argument(s) clinique(s)?
A. sang à l’orifice du canal de Wharton
B. sang en regard du collet de la canine supérieure
C. paralysie faciale périphérique gauche
D. évolution indolente
E. adénopathies palpables
Question 8/
Vous opérez la patiente en parvenant à épargner le facial. Les suites opératoires sont simples. Elle revient vous voir 5 ans après. Vous évoquez une transformation maligne de l’adénome pléomorphe. Devant quel(s) argument(s) clinique(s)?
A. sang à l’orifice du canal de Wharton droit : Sténon
B. sang en regard du collet de la canine supérieure droite : le canal de Sténon s’abouche dans la cavité buccale en regard du collet de la deuxième molaire supérieure
C. paralysie faciale périphérique gauche : droite
D. évolution indolente : la douleur est un argument pour la malignité
E. adénopathies palpables
Question 9/
On diagnostique un adénocarcinome de la glande parotide. Quel bilan réalisez vous ?
A. pan endoscopie des voies aero-digestives supérieures
B. IRM cervico-faciale
C. TDM cervico-faciale avec injection de produit de contraste
D. fibroscopie oeso-gastro-duodénale
E. fibroscopie bronchique
Question 9/
On diagnostique un adénocarcinome de la glande parotide. Quel bilan réalisez vous ?
A. pan endoscopie des voies aero-digestives supérieures : ce n’est pas un cancer de type carcinome épidermoide de la muqueuse des VADS chez les patients ethylo-tabagique
B. IRM cervico-faciale : contre indiquée car pace-maker
C. TDM cervico-faciale avec injection de produit de contraste
D. fibroscopie oeso-gastro-duodénale : ce n’est pas un cancer de type carcinome épidermoide de la muqueuse des VADS chez les patients ethylo-tabagique
E. fibroscopie bronchique : ce n’est pas un cancer de type carcinome épidermoide de la muqueuse des VADS chez les patients ethylo-tabagique
Question 10/
La patiente est traitée par chirurgie d’exérèse, évidemment ganglionnaire cervical et radiothérapie. Deux mois après vous êtes contacté par votre confrère ophtalmologue qui reçoit votre patiente. Il vient de diagnostiquer une kératite droite à votre patiente. Quel(les) est(sont) le(s) proposition(s) exacte(s) ?
A. il s’agit d’une complication oculaire de la radiothérapie
B. il s’agit d’une complication de l’évidemment ganglionnaire cervical
C. il peut s’y associer une baisse de l’acuité visuelle
D. la keratite est une affection douloureuse de la cornée associée à un larmoiement et un cercle périkératique
E. la keratite est une affection de la cornée associée à un larmoiement et une photophobie.
Question 10/ La patiente est traitée par chirurgie d’exérèse, évidemment ganglionnaire cervical et radiothérapie. Deux mois après vous êtes contacté par votre confrère ophtalmologue qui reçoit votre patiente. Il vient de diagnostiquer une kératite droite à votre patiente. Quel(les) est(sont) le(s) proposition(s) exacte(s) ? A. il s’agit d’une complication oculaire de la radiothérapie : cataracte post radique B. il s’agit d’une complication de l’évidemment ganglionnaire cervical C. il peut s’y associer une baisse de l’acuité visuelle : si la lésion cornéenne est sur l’axe visuel D. la keratite est une affection douloureuse de la cornée associée à un larmoiement et un cercle périkératique : affection douloureuse de la cornée associée à un larmoiement, mais sans cercle périkératique E. la keratite est une affection de la cornée associée à un larmoiement et une photophobie.
Question 11/
Quels sont les facteurs de risque d’ostéoradionécrose de la mandibule?
A. mauvaise hygiène bucco-dentaire avant la radiothérapie
B. mauvaise hygiène bucco-dentaire après la radiothérapie
C. soins ou extractions dentaires avant la radiothérapie
D. xérostomie
E. foyer infectieux dentaire
Question 11/
Quels sont les facteurs de risque d’ostéoradionécrose de la mandibule?
A. mauvaise hygiène bucco-dentaire avant la radiothérapie
B. mauvaise hygiène bucco-dentaire après la radiothérapie
C. soins ou extractions dentaires avant la radiothérapie : les extractions dentaires sont pratiquées avant le début de la radiothérapie
D. xérostomie
E. foyer infectieux dentaire
Question 12/
Quelles sont les possibilité thérapeutiques de cette pathologie ?
A. débridement chirurgical et reconstruction pouvant nécessiter des greffes osseuses
B. oxygenothérapie hyperbare
C. supplémentation fluorée per os
D. radiothérapie stéréotaxique pour stérilisation du foyer d’osteonécrose
E. antibiothérapie
Question 12/
Quelles sont les possibilité thérapeutiques de cette pathologie ?
A. débridement chirurgical et reconstruction pouvant nécessiter des greffes osseuses
B. oxygenothérapie hyperbare
C. supplémentation fluorée per os
D. radiothérapie stéréotaxique pour stérilisation du foyer d’osteonécrose
E. antibiothérapie
Question 13/
Vous considérant comme le spécialiste de la parotide, la patiente vous confie sa sœur, aujourd’hui agée de 62 ans. Elle présente une parotidomégalie bilatérale indolente d’evolution chronique. De quoi s’agit –t –il ?
A. sialite
B. sialose
C. sialadochite
D. sialadénite
E. tumeur de glande salivaire
Question 13/ Vous considérant comme le spécialiste de la parotide, la patiente vous confie sa sœur, aujourd’hui agée de 62 ans. Elle présente une parotidomégalie bilatérale indolente d’evolution chronique. De quoi s’agit –t –il ? A. sialite = sialadénite + sialadochite B. sialose C. sialadochite : inflammation canalaire ou à point de
départ canalaire D. sialadénite : inflamation de la glande salivaire à point
de départ parenchymateux E. tumeur de glande salivaire : unilatéral
Question 14/
Lors de votre examen clinique, vous diagnostiquez le syndrome de Heerfordt. Dans quelle pathologie le syndrome d’Heerfordt s’inclut-t-il ?
A. syndrome de Gougerot-Sjogren
B. infection par le VIH
C. tuberculose
D. sarcoïdose
E. oreillons
Question 14/
Lors de votre examen clinique, vous diagnostiquez le syndrome de Heerfordt. Dans quelle pathologie le syndrome d’Heerfordt s’inclut-t-il ?
A. syndrome de Gougerot-Sjogren
B. infection par le VIH
C. tuberculose
D. sarcoïdose
E. oreillons
Question 15/
Quelle est la description sémiologique du syndrome de Heerfordt ?
A. conjonctivite
B. paralysie faciale
C. atteinte des glandes lacrymales
D. otite séreuse
E. paralysie recurrentielle
Question 15/
Quelle est la description sémiologique du syndrome de Heerfordt ?
A. conjonctivite : uvéite
B. paralysie faciale, uvéite et hypertrophie parotidienne bilatérale
C. atteinte des glandes lacrymales : syndrome de Mikulicz
D. otite séreuse
E. paralysie recurrentielle
Syndrome de Mikulicz
Augmentation chronique de volume des glandes salivaires et lacrymales.
Le syndrome de Mikulicz s'observe dans de nombreuses affections : maladie de Hodgkin,
sarcoïdose,
leucémie,
syndrome de Gougerot-Sjögren.
Il se traduit par une diminution de la sécrétion des glandes atteintes (larmes, salive), entraînant surtout des complications oculaires (uvéite, conjonctivite).
Traitement de l'affection en cause, pronostic bénin
R É M I H E R V O C H O N
ORL Tour de Synthèse 2
Vous voyez en consultation en enfant agé de 9 mois. Sa température est de 39°. Il n’a aucun antécédent notable, ses vaccinations sont à jour. Il a présenté des épisodes de rhinopharyngites cet hiver, dont le plus récent date d’il y a 4 jours. La fièvre est très bien tolérée, vous éliminez lors de votre examen clinique tout signe de gravité. Les seules anomalies retrouvées sont une conjonctivite et des anomalies otoscopiques.
Question 1/
Vous diagnostiquez une otite moyenne aigue collectée gauche. Qu’avez vous observé à l’otoscopie ?
A. tympan bombant
B. conservation des reliefs ossiculaires
C. membrane myringée erythémateuse
D. sténose du conduit
E. épanchement purulent rétrotympanique
Réponse : ACE
Pondération : 24 points
A. tympan bombant
B. conservation des reliefs ossiculaires
C. membrane myringée erythémateuse : membrane myringée = membrane tympanique = tympan
D. sténose du conduit : dans les otites externes
E. épanchement purulent rétrotympanique
Au stade suppuré/collecté, l’otite moyenne aigue se présente sous 2 formes :
tympan fermé : tympan rouge, bombant avec disparition des reliefs, ou jaunatre, avec visualisation d’un épanchement purulent rétrotympanique
tympan ouvert : perforation spontanée du tympan, laissant sourdre un liquide mucopurulent
Question 2/
Vous diagnostiquez une otite moyenne aigue congestive droite. Qu’avez vous observé à l’otoscopie ?
A. tympan bombant
B. conservation des reliefs ossiculaires
C. membrane myringée erythémateuse
D. sténose du conduit
E. épanchement purulent rétrotympanique
Réponse : BC
Pondération : 24 points
A. tympan bombant
B. conservation des reliefs ossiculaires
C. membrane myringée erythémateuse
D. sténose du conduit
E. épanchement purulent rétrotympanique
OMA congestive : le tympan est rouge vif ou rosé avec disparition du triangle lumineux mais les reliefs ossiculaires sont respectés
Question 3/
Quels sont les 2 germes que vous suspectez préférentiellement chez cet enfant ?
A. virus
B. haemophilus influenzae
C. pneumocoque
D. staphylocoque
E. moraxella catarrhalis
Réponse : BC
Pondération : 24 points
A. virus : cf.
B. haemophilus influenzae : 50% des cas entre 6 mois et 36 mois, a fortiori avec la conjonctivite associée
C. pneumocoque : 40% des cas
D. staphylocoque
E. moraxella catarrhalis
90% des otites moyennes aigues congestives sont virales.
Mais l’otite moyenne aigue collectée est toujours d’origine bactérienne. L’otite congestive est alors la première étape d’une évolution vers la collection.
Question 4/
Que prescrivez vous?
A. amoxicilline
B. amoxicilline + acide clavulanique
C. pas d’antibiotique
D. traitement symptomatique : désobstruction rhinopharyngée + paracétamol 60mg/kg par prise, 4 fois par jour
E. consultation de contrôle dans 7 jours
Réponse : B
Pondération : 24 points
A. amoxicilline
B. amoxicilline + acide clavulanique : car syndrome otite conjonctivite évocatrice d’Haemophilus Influenzae
C. pas d’antibiotique
D. traitement symptomatique : désobstruction rhinopharyngée + paracétamol 60mg/kg par prise, 4 fois par jour : paracetamol : 15mg/kg x 4 / jour
E. consultation de contrôle dans 7 jours : dans 48h
Antibiothérapie de l’OMA purulente (Strepto)
âge < 2ans
symptômes bruyants (fièvre élevée, otalgie intense)
adulte
amoxicilline
(+ clavulanate si conjonctivite associée : Haemophilus Influenzae)
Question 5/
L’enfant vous est réadressé 2 jours après. Vous suspectez une mastoïdite quelles sont la(les) proposition(s) exacte(s)?
A. le diagnostic est clinique
B. vous faites pratiquer une tomodensitométrie en urgence
C. vous suspectez ce diagnostic devant une tuméfaction inflammatoire sus-auriculaire
D. elle s’associe souvent à une altération de l’état général
E. vous suspectez ce diagnostic devant le refoulement de la paroi postérieure du conduit auditif externe
Réponse : ABDE
Pondération : 24 points
A. le diagnostic est clinique
B. vous faites pratiquer une tomodensitométrie en urgence : à la recherche de complications méningo-encéphaliques qui peuvent être latentes (10%)
C. vous suspectez ce diagnostic devant une tuméfaction inflammatoire sus-auriculaire : rétro-auriculaire
D. elle s’associe souvent à une altération de l’état général
E. vous suspectez ce diagnostic devant le refoulement de la paroi postérieure du conduit auditif externe
Question 6/
Quelle prise en charge proposez vous ?
A. hospitalisation
B. paracentèse
C. antibiothérapie intraveineuse
D. mastoidectomie systématique au bloc opératoire
E. pose d’aérateurs trans-tympaniques
Réponse : ABC Pondération : 24 points A. hospitalisation B. paracentèse : réalisation d’une incision à travers la membrane tympanique, à visée diagnostique (examen bactériologique de l’épanchement) et curative (évacuation de la collection) C. antibiothérapie intraveineuse D. mastoidectomie systématique au bloc opératoire : si mastoïdite compliquée (paralysie faciale, complication endocranienne) E. pose d’aérateurs trans-tympaniques : la pose d’aérateurs trans-tympaniques se fait après incision de la membrane tympanique. Il s’agit du traitement de l’otite séreuse et se fait en dehors de tout épisode infectieux.
Indications de la paracentèse :
OMA collectée hyperalgique
OMA collectée très fébrile résistant aux antipyretiques
Nécessité d’étude bacteriologique :
Evolution anormale ou compliquée
Otites récidivantes ou trainantes
< 3 mois, déficit immunitaire
altération de l’état général
La mère est ravie de votre prise en charge. Elle vous montre son autre fille de 10 ans qui présente une otalgie droite intense. Vous diagnostiquez une otite externe droite.
Question 7/
Quelle en est la sémiologie ?
A. apyrexie
B. douleur à la traction du pavillon
C. disparition des reliefs ossiculaires du tympan
D. le conduit auditif externe est inflammatoire avec présence de sécrétions blanchâtres
E. douleur à la mastication
Réponse : ABDE
Pondération : 24 points
A. apyrexie
B. douleur à la traction du pavillon
C. disparition des reliefs ossiculaires du tympan
D. le conduit auditif externe est inflammatoire avec présence de sécrétions blanchâtres
E. douleur à la mastication
Otite externe :
inflammation de la peau du conduit auditif externe (CAE)
provoqué par la baignade ou par des traumatismes du CAE
otalgie intense, reproduite par la mastication (mouvement du condyle mandibulaire sur la face antérieure du CAE), par la traction du pavillon, ou par la palpation du tragus
apyrexie
introduction du speculum douloureuse : CAE sténosé, oedematié, avec sécrétions blanchâtres. Le tympan, s’il est vu, est normal.
Staphylocoque doré ou Pseudomonas aeruginosa
peut evoluer vers la périchondrite
Question 8/
Quel traitement proposez-vous ?
A. antalgique par voie générale
B. antibiotique par voie générale
C. antibiotique local
D. anti-inflammatoire par voie générale
E. méchage du conduit auditif externe
Réponse : ACE
Pondération : 24 points
A. antalgique par voie générale
B. antibiotique par voie générale
C. antibiotique local
D. anti-inflammatoire par voie générale
E. méchage du conduit auditif externe : de type pop et éviter toute entrée d’eau dans le conduit auditif externe
Vous avez parfaitement pris en charge les 2 filles.
Vous voyez maintenant le père des 2 filles. Il a fait de nombreuses otites dans l’enfance. Il est maintenant gêné par une surdité. L’oreille ne coule pas.
Question 9/
Vous examinez le papa et retrouvez l’aspect suivant. De quoi s’agit-il ?
A. tympan gauche
B. poche de rétraction de la pars flacida
C. perforation tympanique du quadrant postéro inferieur
D. cholesteatome
E. perforation marginale
Question 9/ Vous examinez le papa et retrouvez l’aspect suivant. De quoi s’agit-il ? A. tympan gauche : le manche du marteau est toujours orienté en haut et en avant B. poche de rétraction de la pars flacida : la pars flacida se situe au dessus de l’apophyse latérale du marteau C. perforation tympanique du quadrant postéro inferieur : visualisation au travers de la perforation du fond de la caisse du tympan (promontoire) D. cholesteatome E. perforation marginale
Question 10/
Quelles prises en charge pouvez vous proposer?
A. myringoplastie
B. tympanoplastie
C. tympanotomie
D. platinotomie
E. abstention thérapeutique
Réponse : ABE
Pondération : 24 points
A. myringoplastie = plastie de la membrane tympanique
B. tympanoplastie : la myringoplastie est une tympanoplastie
C. tympanotomie
D. platinotomie : geste pratiqué lors de la chirurgie de l’otospongiose permettant d’insérer le piston d’otospongiose dans la platine de l’étrier
E. abstention thérapeutique : une perforation de moins de 6 mois peut se fermer spontanément
Le patient n’accepte pas l’intervention. Vous le perdez de vue. Vous le revoyez 5 ans plus tard. Il est moins gêné par l’hypoacousie, mais se plaint d’otorrhée droite.
Question 11/
Vous diagnostiquez une cholestéatome droit. De quoi s’agit-il ?
A. présence dans l’oreille moyenne d’épithélium malpighien non kératinisé
B. potentiel de desquamation
C. potentiel de migration
D. potentiel d’érosion
E. potentiel de transformation maligne
Réponse : BCD
Pondération : 24 points
A. présence dans l’oreille moyenne d’épithélium malpighien non kératinisé : kératinisé
B. potentiel de desquamation
C. potentiel de migration
D. potentiel d’érosion
E. potentiel de transformation maligne
Cholestéatome
Cholestéatome congénital
Question 12/
Vous demandez un scanner. Qu’êtes vous susceptible de retrouver ?
A. visualisation directe du cholesteatome
B. lyse de la chaine ossiculaire
C. lyse du toit de la caisse du tympan
D. extension intracrânienne du cholestéatome avec abcès temporal gauche
E. extension du cholestéatome à l’oreille interne
Réponse : ABCE
Pondération : 24 points
A. visualisation directe du cholesteatome
B. lyse de la chaine ossiculaire
C. lyse du toit de la caisse du tympan
D. extension intracrânienne du cholestéatome avec abcès temporal gauche : droit
E. extension du cholestéatome à l’oreille interne
Question 13/
Le patient revient avec le résultat du scanner 1 mois après, qui confirme le cholesteatome. L’oreille ne coule plus. Quel traitement spécifique du cholesteatome proposez vous ?
A. antibiothérapie locale
B. traitement chirurgical avec reconstruction de la chaine ossiculaire
C. antibiothérapie par voie générale
D. pose d’aérateurs transtympaniques
E. ablation du cholesteatome à la micropince en consultation
Réponse : B
Pondération : 24 points
A. antibiothérapie locale
B. traitement chirurgical avec reconstruction de la chaine ossiculaire
C. antibiothérapie par voie générale
D. pose d’aérateurs transtympaniques
E. ablation du cholesteatome à la micropince en consultation
Question 14/ Le patient accepte le traitement puis vous le perdez à nouveau de vue. Vous le revoyez 10 ans après. Il vous consulte pour paralysie faciale périphérique droite. Que suspectez vous ? A. une récidive et extension du cholestéatome à la portion intraparotidienne du nerf facial B. une récidive et extension du cholestéatome à la portion intratympanique de nerf facial C. une récidive et extension du cholestéatome au nerf facial dans le conduit auditif interne D. une récidive et extension intracrânienne du cholestéatome E. la paralysie faciale compliquant le cholestéatome ne peut qu’être centrale
Réponse : B Pondération : 24 points A. une récidive et extension du cholestéatome à la portion intraparotidienne du nerf facial : pas d’extension parotidienne du cholesteatome B. une récidive et extension du cholestéatome à la portion intratympanique de nerf facial : le nerf facial chemine dans la caisse du tympan, sa coque osseuse y est vulnérable à l’érosion liée au cholesteatome C. une récidive et extension du cholestéatome au nerf facial dans le conduit auditif interne D. une récidive et extension intracrânienne du cholestéatome E. la paralysie faciale compliquant le cholestéatome ne peut qu’être centrale : le cholesteatome atteint le nerf facial, il s’agit donc d’une paralysie faciale périphérique
Question 15/
Le patient présente par ailleurs des vertiges. Quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) ?
A. le cholestéatome est une pathologie de l’oreille moyenne et ne peut être responsable de pathologie de l’oreille interne. Ces vertiges ne sont pas liés au cholestéatome
B. on évoque une fistule endolymphatique
C. on évoque une érosion du canal semicirculaire latéral droit
D. l’anomalie est visualisable au scanner
E. le vertige peut être reproduit par une manœuvre en cabinet de consultation
Réponse : CDE
Pondération : 24 points
A. le cholestéatome est une pathologie de l’oreille moyenne et ne peut être responsable de pathologie de l’oreille interne. Ces vertiges ne sont pas liés au cholestéatome
B. on évoque une fistule endolymphatique : PERI-lymphatique
C. on évoque une érosion du canal semicirculaire latéral droit
D. l’anomalie est visualisable au scanner
E. le vertige peut être reproduit par une manœuvre en cabinet de consultation : signe de la fistule : reproduction du vertige à la pression du tragus
R É M I H E R V O C H O N
ORL Tour de Synthèse 3
Dernier patient de votre journée de consultation : vous voyez un homme de 50 ans qui présente un vertige vrai depuis ce matin. Il est très nauséeux et vomit continuellement. Il n’y a ni surdité, ni acouphènes, ni céphalées. L’examen neurologique est normal.
Question 1/
Vous retrouvez un syndrome vestibulaire périphérique droit. Que comprend-il ?
A. nystagmus gauche
B. déviations des index vers la droite
C. mouvement lent du nystagmus vers la gauche
D. marche en étoile vers la gauche
E. syndrome vestibulaire harmonieux
Réponse : ABE
Pondération : 24 points
A. nystagmus gauche
B. déviations des index vers la droite
C. mouvement lent du nystagmus vers la gauche
D. marche en étoile vers la gauche
E. syndrome vestibulaire harmonieux
Syndrome vestibulaire périphérique (=harmonieux) Droit
= lésion du vestibule droit
= prépondérence du vestibule gauche
= nystagmus gauche
= secousse rapide du nystagmus vers la gauche
= secousse lente du nystagmus vers la droite
« Harmonieux »
= dév. segm. dans le même sens que la secousse lente du Nyst (dte)
= déviations segmentaires vers la droite
Question 2/
Quel diagnostic évoquez vous ?
A. névrite vestibulaire droite
B. vertige positionnel paroxystique bénin
C. maladie de Ménière
D. névrite vestibulaire gauche
E. labyrinthite gauche
Réponse : A
Pondération : 24 points
A. névrite vestibulaire droite
B. vertige positionnel paroxystique bénin : le vertige dure quelques secondes et a un caractère positionnel
C. maladie de Ménière : s’accompagne d’acouphènes et surdité
D. névrite vestibulaire gauche : syndrome vestibulaire périphérique droit
E. labyrinthite gauche : syndrome vestibulaire périphérique droit
Question 3/
Vous hospitalisez le patient. Vous faites pratiquer le lendemain une vestibulométrie. Quel(s) est(sont) le(s) résultat(s) attendu(s) ?
A. B. C.
D. hyporeflexie ou areflexie droite
E. hyporeflexie ou areflexie gauche
Réponse : AD
A.
B. les 2 droite se croisent sur le coté du carré : il n’y a pas de nystagmus induit par stimulation du vestibule gauche : areflexie vestibulaire gauche
C. les 2 droites se croisent au centre du carré : aspect normal
D. hyporeflexie ou areflexie droite : par lésion de l’organe de l’equilibre droit
E. hyporeflexie ou areflexie gauche
Question 4/
Quelle en est l’évolution ?
A. guérison spontanée en 4 à 6 semaines sans traitement
B. compensation d’origine cérébelleuse
C. compensation d’origine cérébrale
D. la rééducation vestibulaire est indiquée
E. association à des signes cochléaires
Réponse : ABD
Pondération : 24 points
A. guérison spontanée en 4 à 6 semaines sans traitement
B. compensation d’origine cérébelleuse
C. compensation d’origine cérébrale
D. la rééducation vestibulaire est indiquée
E. association à des signes cochléaires
Question 5/
Parmi ces pathologies, lesquelles peuvent aussi se manifester par un syndrome vestibulaire harmonieux ?
A. fracture translabyrinthique du rocher
B. infarctus cérébelleux
C. labyrinthite
D. syndrome de Foville
E. thrombose de l’artère auditive interne
Réponse : ACE
Pondération : 24 points
A. fracture translabyrinthique du rocher
B. infarctus cérébelleux : céphalées, nystagmus multidirectionnel
C. labyrinthite
D. syndrome de Foville
E. thrombose de l’artère auditive interne
Infarctus protubérantiel unilatéral : syndrome de Millard-Gübler
VII périphérique ipsilatéral,
hémiplégie contro-latérale respectant la face
syndrome de Foville : idem et
VI ipsilatéral (déviation des yeux vers l’hémiplégie, paralysie de la latéralité vers la lésion)
Infarctus bulbaire latéral : syndrome de Wallenberg caractérisé par des céphalées
postérieures et un vertige rotatoire ; signes ipsi-latéraux à la lésion :
anesthésie du V,
paralysie de l’hémivoile (nasonnement) et hémipharynx (tb de déglutit)
de la corde vocale (dysphonie, voix bitonale),
hémisyndrome cérébelleux à prédominance statique
et signe de Claude-Bernard-Horner ;
hémianesthésie thermo-algique respectant la face du côté opposé à la lésion.
Enoncé 2 / 5
Ravi par votre prise en charge, le patient vous adresse son beau frère agé de 40 ans qui se plaint aussi de vertiges. Cela dure depuis 5 mois, les épisodes sont brefs et stéréotypés.
Question 6/
Vous évoquez des vertiges positionnels paroxystiques bénin. Comment en faites vous le diagnostic ?
A. manœuvre de Sémont
B. manœuvre de Dix et Hallpike
C. manœuvre de Valsalva
D. manœuvre de Froment
E. manœuvre de Stewart Holmes
Réponse : B
Pondération : 24 points
A. manœuvre de Sémont : manœuvre thérapeutique
B. manœuvre de Dix et Hallpike
C. manœuvre de Valsalva : équilibrage des pressions entre oreille externe et oreille moyenne
D. manœuvre de Froment : rigidité de la maladie de parkinson
E. manœuvre de Stewart Holmes : syndrome cérébelleux
Question 7/
Quelle est la physiopathologie de cette maladie?
A. déflexion cupulaire sous l’accélération de la pesanteur
B. dépôt d’hydrops dans la cochlée
C. dépôt d’otoconies sans un canal semi-circulaire
D. canalolithiase
E. hydrops labyrinthiques
Réponse : ACD
Pondération : 24 points
A. déflexion cupulaire sous l’accélération de la pesanteur
B. dépôt d’hydrops dans la cochlée
C. dépôt d’otoconies sans un canal semi-circulaire
D. canalolithiase
E. hydrops labyrinthiques : maladie de menière
Question 8/
Quelles sont les propositions exactes concernant les vertiges positionnels paroxystiques bénins ?
A. vertiges rotatoires intenses pouvant survenir en décubitus et entrainant le réveil du patient en pleine nuit
B. anomalie de l’examen labyrinthique
C. association à des troubles cochléaires
D. le canal semi circulaire postérieur est le plus souvent en cause
E. il s’agit du vertige le plus fréquent
Réponse : ADE
Pondération : 24 points
A. vertiges rotatoires intenses pouvant survenir en décubitus et entrainant le réveil du patient en pleine nuit
B. anomalie de l’examen labyrinthique
C. association à des troubles cochléaires
D. le canal semi circulaire postérieur est le plus souvent en cause
E. il s’agit du vertige le plus fréquent
Question 9/
Quelle prise en charge proposez vous à ce patient ?
A. manœuvre de Dix et Hallpike
B. manœuvre de Sémont
C. basculement du sujet
D. séances de rééducation vestibulaire
E. électrode de stimulation du canal semi-circulaire pathologique
Réponse : BC
Pondération : 24 points
A. manœuvre de Dix et Hallpike
B. manœuvre de Sémont, dite « libératoire »
C. basculement du sujet
D. séances de rééducation vestibulaire
E. électrode de stimulation du canal semi-circulaire pathologique
Enoncé 3 / 5
Vous êtes étiqueté spécialiste des vertiges. Vous voyez maintenant la belle-mère âgée de 70 ans, elle aussi vertigineuse depuis 2 mois ! L’évolution se fait par crises. Comme elle présente la triade vertige – acouphenes – surdité, son généraliste lui a parlé de la maladie de ménière.
Question 10/
Quel(s) élément(s) sémiologique(s) sont en faveur de la maladie de Menière ?
A. vertiges de quelques secondes
B. diplacousie
C. acouphènes de tonalité aigue
D. troubles neurovégétatifs
E. plénitude d’oreille
Réponse : BDE
Pondération : 24 points
A. vertiges de quelques secondes : quelques heures
B. diplacousie : distorsion de hauteur du son, et hyperacousie douloureuse
C. acouphènes de tonalité aigue : grave, à type de bourdonnements
D. troubles neurovégétatifs
E. plénitude d’oreille
Question 11/
Quelle est la physiopathologie de cette pathologie ?
A. déhiscence du canal semi-circulaire supérieur
B. hydrops cochléaires
C. canalolithiases
D. augmentation de la pression périlymphatique
E. hydrops labyrinthique
Réponse : DE
Pondération : 24 points
A. déhiscence du canal semi-circulaire supérieur
B. hydrops cochléaires
C. canalolithiases
D. augmentation de la pression périlymphatique
E. hydrops labyrinthique
Question 12/
La pathologie est droite. Quel(s) audiogramme(s) peut correspondre à l’évolution de la maladie ?
A. surdité de perception droite prédominant sur les aigus
B. surdité de transmission droite prédominant sur les graves
C. surdité de perception droite prédominant sur les graves
D. surdité de transmission droite prédominant sur les aigus
E. surdité de perception à type de courbe plate à droite
Réponse : CE
Pondération : 24 points
A. surdité de perception droite prédominant sur les aigus
B. surdité de transmission droite prédominant sur les graves
C. surdité de perception droite prédominant sur les graves : initialement
D. surdité de transmission droite prédominant sur les aigus
E. surdité de perception à type de courbe plate à droite : après plusieurs années d’évolution
Pathologie de l’oreille interne = surdité de perception
Question 13/
De quelle(s) arme(s) thérapeutique(s) disposez vous pour le traitement de la crise vertigineuse ?
A. acétyl-leucine
B. scopolamine
C. bétahistine
D. corticoides
E. anxiolytiques
Réponse : ABE
Pondération : 24 points
A. acétyl-leucine : tanganil
B. scopolamine
C. bétahistine
D. corticoides
E. anxiolytiques : entraine une dépression du système vistibulaires
Question 14/
De quelle(s) arme(s) thérapeutique(s) disposez vous pour le traitement de fond de la maladie ?
A. acétyl-leucine
B. bétahistine
C. corticoides
D. diurétiques
E. il existe des indications chirurgicales
Réponse : BCDE
Pondération : 24 points
A. acétyl-leucine
B. bétahistine : serc
C. corticoides
D. diurétiques
E. il existe des indications chirurgicales
Question 15/
Quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) concernant la maladie de Menière ?
A. les vertiges finissent pas augmenter en fréquence et en intensité
B. la maladie est le plus souvent unilatérale
C. la sémiologie clinique peut se confondre avec celle du schwannome vestibulaire
D. un signe scannographique en est pathognomonique
E. un signe audiométrique en est pathognomonique : l’encoche de carhartt
Réponse : BC
Pondération : 24 points
A. les vertiges finissent pas augmenter en fréquence et en intensité : finissent par disparaitre
B. la maladie est le plus souvent unilatérale : 10% bilatérale
C. la sémiologie clinique peut se confondre avec celle du schwannome vestibulaire : surdité unilatérale, vertige, acouphènes
D. un signe scannographique en est pathognomonique
E. un signe audiométrique en est pathognomonique : l’encoche de carhartt : otospongiose
R E M I H E R V O C H O N
ORL Tour de Synthèse 4
Vous voyez en consultation Tom âgé de 20 mois. Il tousse depuis 2 jours et présente une rhinorrhée antérieure purulente, une obstruction nasale, et des éternuements. Sa température est mesurée à 38,7°C. L’examen clinique est normal par ailleurs
Question 1/
Quel diagnostic évoquez vous ?
A. rhinopharyngite
B. angine
C. sinusite maxillaire
D. origine virale
E. origine bactérienne
Réponse : AD
Pondération : 24 points
A. rhinopharyngite
B. angine : odynophagie, lésion des amygdales
C. sinusite maxillaire : le sinus maxillaire n’est pas réellement pneumatisé avant 6 ans
D. origine virale : les virus sont le principal agent pathogene
E. origine bactérienne : une rhinorrhée dite purulente n’est aucunement synonyme d’infection bactérienne
Question 2/
Quel prise en charge proposez vous ?
A. antibiothérapie
B. vasoconstricteur nasal
C. AINS
D. corticoides par voie générale
E. traitement symptomatique
Réponse : E
Pondération : 24 points
A. antibiothérapie
B. vasoconstricteur nasal : contre-indiqué avant l’âge de 15 ans
C. AINS
D. corticoides par voie générale
E. traitement symptomatique
Question 3/
Deux jours plus tard, les parents reviennent vous voir avec Tom. Il est toujours fébrile à 39°C. Votre otoscopie retrouve l’aspect suivant. Quel est votre diagnostic ?
A. otite séreuse aigue
B. otite moyenne aigue congestive
C. otite moyenne aigue suppurée
D. conservation des reliefs du marteau
E. oreille gauche
Réponse : CE
Pondération : 24 points
A. otite séreuse aigue : l’épanchement retrotympanique est ici purulent, et il y a de la fièvre
B. otite moyenne aigue congestive : conservation des reliefs du marteau
C. otite moyenne aigue suppurée = collectée
D. conservation des reliefs du marteau
E. oreille gauche
Question 4/
L’otite moyenne aigue est isolée. Quel traitement instaurez vous ?
A. amoxicilline
B. amoxicilline + acide clavulanique
C. traitement symptomatique seul
D. antibiothérapie de 8 jours
E. antibiothérapie de 6 jours
Réponse : AD
Pondération : 24 points
A. amoxicilline
B. amoxicilline + acide clavulanique
C. traitement symptomatique seul
D. antibiothérapie de 8 jours : au moins 8 jours chez les enfant de moins de 2 ans
E. antibiothérapie de 6 jours
• Antibiothérapie de l’OMA purulente (Strepto)
– âge < 2ans
– symptômes bruyants (fièvre élevée, otalgie intense)
– adulte
=> amoxicilline (+ clavulanate si conjonctivite associée : Haemophilus Influenzae)
Question 5/
Deux jours plus tard, l’enfant revient avec ses parents. Il
présente l’aspect suivant. Quel(les) est(sont) la(les)
proposition(s) exacte(s) ?
A. il s’associe à l’otite moyenne aigue une conjonctivite
B. nécessité d’associer l’acide clavulanique à l’amoxicilline
C. l’Haemophilus influenzae peut être en cause
D. le pneumocoque peut etre en cause
E. il s’agit d’une ethmoïdite
Réponse : CDE
Pondération : 24 points
A. il s’associe à l’otite moyenne aigue une conjonctivite
B. nécessité d’associer l’acide clavulanique à l’amoxicilline
C. l’Haemophilus influenzae peut etre en cause
D. le pneumocoque peut etre en cause
E. il s’agit d’une ethmoïdite
≠ conjonctivite
Question 6/
En écartant les paupières, vous notez une mydriase gauche
A. celle ci est caractéristique de l’ethmoidite oedemateuse
B. il s’agit d’un critère de gravité
C. on réalise une tomodensitométrie sans injection de produit de contraste
D. on réalise une tomodensitométrie avec injection de produit de contraste
E. on recherche une paralysie occulo-motrice
Réponse : BDE
Pondération : 24 points
A. celle ci est caractéristique de l’ethmoidite oedemateuse
B. il s’agit d’un critère de gravité
C. on réalise une tomodensitométrie sans injection de produit de contraste
D. on réalise une tomodensitométrie avec injection de produit de contraste : recherche d’abcès intraorbitaire
E. on recherche une paralysie occulo-motrice
Question 7/
Parmi ces imageries laquelle(lesquelles) est(sont) compatible(s) avec la clinique ?
A. B. C. D.
E. aucune
Réponse : D Pondération : 24 points
A. B. C. D. E. aucune
Question 8/
Le scanner de ce patient met également en évidence un abcès sous-périosté gauche.
Quelle prise en charge proposez vous ?
A. drainage chirurgical endonasal de l’ethmoïde gauche
B. abord chirurgical par voie externe de l’orbite gauche au niveau du canthus externe
C. abord chirurgical par voie externe de l’orbite gauche au niveau du canthus interne
D. abord chirurgical endonasal de l’orbite
E. pas de traitement chirurgical
Réponse : AC
Pondération : 24 points
A. drainage chirurgical endonasal de l’ethmoïde gauche
B. abord chirurgical par voie externe de l’orbite gauche au niveau du canthus externe
C. abord chirurgical par voie externe de l’orbite gauche au niveau du canthus interne : présence d’une collection au scanner
D. abord chirurgical endonasal de l’orbite : ne pas réaliser de communication entre cavités nasosinusiennes et orbite
E. pas de traitement chirurgical
Question 9/
Quelle prise en charge associez vous au traitement chirurgical ?
A. poursuite amoxicilline
B. associer l’acide clavulanique à l’amoxicilline
C. antibiothérapie intraveineuse
D. ceftriaxone + vancomycine + métronidazole
E. ponction lombaire
Réponse : CD
Pondération : 24 points
A. poursuite amoxicilline
B. associer l’acide clavulanique à l’amoxicilline
C. antibiothérapie intraveineuse
D. ceftriaxone + vancomycine + métronidazole
E. ponction lombaire : en absence de signe neurologiques, les prélevements bactériologiques seront pratiqués sur des hemocultures et en peropératoire
Question 10/
Quelle est la physiopathologie de l’ethmoidite ?
A. complication de l’otite moyenne aigue
B. complication de la rhinopharyngite
C. infection de contiguïté suite à une lésion dentaire
D. obstacle au drainage des cellules ethmoidales
E. infection de contiguïté suite à une pathologie orbitaire ou cutanée
Réponse : BD
Pondération : 24 points
A. complication de l’otite moyenne aigue
B. complication de la rhinopharyngite
C. infection de contiguïté suite à une lésion dentaire
D. obstacle au drainage des cellules ethmoidales : diminution de la perméabilité de l’ostium liée à l’inflammation de la muqueuse nasale
E. infection de contiguïté suite à une pathologie orbitaire ou cutanée
4 ans plus tard, l’enfant vous est réadréssé pour dysphagie sans dyspnée d’apparition brutale.
Il existe une hypersialorrhée importante. Il n’a pas de fièvre. L’examen ORL est normal.
Question 11/
Vers quel diagnostic vous orientez vous ?
A. angine aphagiante
B. abcès retropharyngé
C. sialose
D. corps étranger laryngé
E. les propositions ci dessus sont fausses
Réponse : E
Pondération : 24 points
A. angine aphagiante
B. abcès retropharyngé
C. sialose
D. corps étranger laryngé
E. les propositions ci dessus sont fausses
Question 12/
Quel(s) examen(s) complémentaire(s) proposez vous dans l’immédiat ?
A. radiographie thoracique
B. radiographie cervicale
C. scanner thoracique
D. transit pharyngooesophagien
E. aucun
Réponse : AB
Pondération : 24 points
A. radiographie thoracique
B. radiographie cervicale : de profil : signe de Minigerode (image claire prévertébrale)
C. scanner thoracique : en cas de suspicion de mediastinite
D. transit pharyngooesophagien : en cas de suspicion de fistule
E. aucun
Mediastinite : douleur thoracique à projection postérieure, emphysème cervical, fièvre, altération de l’état général
Question 13/
Il est mit en évidence un corps étranger parfaitement circulaire se projetant en regard de l’oesophage cervical. Quelle(s) prise(s) en charge proposez vous ?
A. oesophagoscopie sous anesthésie locale
B. fibroscopie souple sous anesthésie générale
C. si les parents vous indiquent qu’il s’agit d’une pièce de monnaie, vous modifiez votre prise en charge en vous orientant vers une extraction en urgence du corps étranger
D. si les parents vous indiquent qu’il s’agit d’une pile, vous modifiez votre prise en charge en vous orientant vers une extraction en urgence du corps étranger
E. si les parents vous indiquent qu’il s’agit d’un bouton, vous modifiez votre prise en charge en vous orientant vers une extraction en urgence du corps étranger
Réponse : BD
Pondération : 24 points
A. oesophagoscopie sous anesthésie locale : oesophagoscopie au tube rigide = sous anesthésie générale
B. fibroscopie souple sous anesthésie générale
C. si les parents vous indiquent qu’il s’agit d’une pièce de monnaie, vous modifiez votre prise en charge en vous orientant vers une extraction en urgence du corps étranger
D. si les parents vous indiquent qu’il s’agit d’une pile, vous modifiez votre prise en charge en vous orientant vers une extraction en urgence du corps étranger
E. si les parents vous indiquent qu’il s’agit d’un bouton, vous modifiez votre prise en charge en vous orientant vers une extraction en urgence du corps étranger
L’enfant revient 3 mois après pour obstruction nasale droite, écoulement purulent, hématique et fétide par la narine droite évoluant depuis 3 semaines
Question 14/
Quel diagnostic évoquez vous ?
A. rhinite droite
B. sinusite maxillaire droite
C. ethmoidite droite
D. corps étranger de la fosse nasale droite
E. abcès du cornet inférieur droit
Réponse : D
Pondération : 24 points
A. rhinite droite
B. sinusite maxillaire droite
C. ethmoidite droite
D. corps étranger de la fosse nasale droite
E. abcès du cornet inférieur droit
Question 15/
Comment le mettez vous en évidence et comment pouvez-vous procéder pour l’extraire?
A. rhinoscopie antérieure
B. rhinoscopie postérieure
C. nasofibroscopie
D. lavage abondant de la fosse nasale droite au sérum physiologique
E. avec des microinstruments sur un enfant en position allongée
Réponse : AC
Pondération : 24 points
A. rhinoscopie antérieure
B. rhinoscopie postérieure
C. nasofibroscopie
D. lavage abondant de la fosse nasale droite au sérum physiologique : risque de refouler le corps étranger vers le pharynx avec risque de fausses routes laryngotrachéales
E. avec des microinstruments sur un enfant en position allongée : pas allongé, risque de fausses routes
R E M I H E R V O C H O N
ORL Tour de Synthèse 5
Vous voyez en consultation un patient de 40 ans pour tuméfaction cervicale droite. Il n’a aucun antécédent, ne prend aucun traitement.
Question 1/
Quelles pathologies pouvez vous évoquer ?
A. adénopathie
B. kyste du tractus thyréoglosse
C. sous maxillite chronique lithiasique
D. kyste amygdaloïde
E. tumeur du glomus carotidien
Réponse : ACDE
Pondération : 24 points
A. adénopathie
B. kyste du tractus thyréoglosse : tuméfaction médiane
C. sous maxilite chronique lithiasique
D. kyste amygdaloide : (ou lympho-épithélial ou kyste du sinus cervical) = tuméfaction superficielle au bord antérieur du sterno-cléido-mastoïdien, rénitente, de nature kystique (échographie ou TDM).
E. tumeur du glomus carotidien
Question 2/
La tumefaction n’est pas inflammatoire. Les NFS et radiographie thoracique sont normales, et les sérologies VIH, toxoplasmose, rubeole et griffes du chat sont négatives. Vous faites pratiquer une IntraDermoReaction. Le diamètre de l’induration est de 4mm. Quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) ?
A. IDR négative
B. IDR positive
C. la positivité dépend de la date de la dernière vaccination par le BCG
D. ce n’est pas le diamètre de l’induration de l’IDR qui est interprétable, mais plutôt le diamètre de l’érythème
E. le seuil de positivé de l’IDR est de l0 mm
Réponse : A
Pondération : 24 points
A. IDR négative
B. IDR positive
C. la positivité dépend de la date de la dernière vaccination par le BCG
D. ce n’est pas le diamètre de l’induration de l’IDR qui est interprétable, mais plutôt le diamètre de l’érythème
E. le seuil de positivé de l’IDR est de l0mm : 5mm
Question 3/ L’IDR est négative. Comment l’interprétez vous ? A. il n’y a jamais eu de contact avec le bacille tuberculeux ou le BCG B. un contact infectant par le bacille tuberculeux ou le BCG peut avoir eu lieux il y a moins de 2 mois C. l’anergie tuberculeuse peut se produire lors d’une immunodepression D. l’anergie tuberculeuse peut se produire lors d’une tuberculose hématogène E. l’anergie tuberculeuse peut se produire lors d’une néoplasie
Réponse : ABCDE Pondération : 24 points A. il n’y a jamais eu de contact avec le bacille tuberculeux ou le BCG B. un contact infectant par le bacille tuberculeux ou le BCG peut avoir eu lieux il y a moins de 2 mois C. l’anergie tuberculeuse peut se produire lors d’une immunodepression D. l’anergie tuberculeuse peut se produire lors d’une tuberculose hématogène E. l’anergie tuberculeuse peut se produire lors d’une néoplasie
IDR
Indications
Test pré-vaccinal chez l'enfant > 1 mois
Enquête autour d'un cas de tuberculose
Aide ponctuelle au diagnostic de Tuberculose-Maladie
Dépistage ou surveillance des personnes fréquemment exposées
Technique
Injection strictement intradermique et exsangue à la face antérieure de l’avant-bras
de 0,1 ml de la solution tuberculinique
lecture à la 72e heure par la mesure du diamètre de l’induration
Interprétation IDR
< 5mm négatif controler IDR
à 3 mois
> 5 mm positif
5–9mm
BCG < 10 ans réaction liée au BCG : pas de traitement
BCG > 10 ans
pas de BCG
tuberculose infection
> 10 mm
Test Interféron gamma
Uniquement chez l'adulte > 15 ans
Au moins 3 mois après le contact tuberculeux
Indications Enquête autour d'un cas
Dépistage ou surveillance des personnes fréquemment exposées
Aide au diagnostic des formes extra-pulmonaires de Tuberculose-Maladie
Avant la mise en route d'un TTT anti-TNF alpha
En cas de positivité, IDR à la tuberculine inutile
Non réalisable en cas d'immunodépression
Question 4/
Quel est l’aspect sémiologique caractéristique d’une adénopathie cervicale d’origine tuberculeuse ?
A. fluctuant préfistulaire
B. induré pierreux
C. volumineuse adénopathies polylobées
D. adénopathie unique centimétrique
E. localisation spinale
Réponse : ACE
Pondération : 24 points
A. fluctuant préfistulaire
B. induré pierreux
C. volumineuse adénopathies polylobées
D. adénopathie unique centimétrique
E. localisation spinale
L’aspect clinique et échographique est celui d’une adénopathie, mais pas d’origine tuberculeuse, ce qui conforte la négativité de l’IDR. La cytoponction n’est pas contributive. Devant l’errance diagnostique, vous perdez le patient de vue.
Vous le revoyez l’année suivante. La tuméfaction cervicale est toujours présente. Il vous est adressé pour « douleur de l’œil ». En affinant l’interrogatoire, vous découvres la douleur s’étend à droite : au front, aux paupières inférieures et supérieures, aile du nez, joue, hemi-lèvre supérieure, et dents de l’hémiarcade supérieure.
Question 5/
Quel(s) nerf(s) cranien(s) sont responsable(s) de l’innervation sensitive de ces régions anatomiques ?
A. V1
B. V2
C. V3
D. nerf ophtalmique
E. nerf facial
Réponse : ABD
Pondération : 24 points
A. V1 = nerf ophtalmique
B. V2 = nerf maxillaire supérieur
C. V3 = nerf maxillaire inférieur
D. nerf ophtalmique
E. nerf facial
Question 6/
Vous vous orientez vers une névralgie symptomatique du trijumeau droite touchant le V1 et V2. Quelle en est la présentation clinique ?
A. fond douloureux permanent
B. déficit sensitif du territoire du trijumeau
C. présence d’une zone gâchette
D. caractère paroxystique des douleurs
E. association possible à un déficit d’un autre nerf crânien
Réponse : ABE
Pondération : 24 points
A. fond douloureux permanent
B. déficit sensitif du territoire du trijumeau
C. présence d’une zone gâchette
D. caractère paroxystique des douleurs
E. association possible à un déficit d’un autre nerf crânien
Question 7/
Question d’anatomie sur le nerf trijumeau :
A. il a une fonction motrice
B. est un nerf occulomoteur
C. les branches V1 et V2 passent dans le sinus caverneux
D. les 3 branches se rejoignent au niveau du ganglion de Gasser qui se situe dans le cavum de Meckel
E. le nerf ophtalmique peut être lésée lors d’une fracture du plancher de l’orbite
Réponse : ACD
Pondération : 24 points
A. il a une fonction motrice : muscles manducateurs (temporal, pterygoidiens, masseter)
B. est un nerf occulomoteur
C. les branches V1 et V2 passent dans le sinus caverneux
D. les 3 branches se rejoignent au niveau du ganglion de Gasser qui se situe dans le cavum de Meckel
E. le nerf ophtalmique peut être lésée lors d’une fracture du plancher de l’orbite : faux : le V2
Question 8/
Parmi ces pathologies, la ou lesquelles peuvent se manifester par l’association adénopathie cervicale + névralgie symptomatique du trijumeau?
A. cancer du rhinopharynx
B. cancer du larynx
C. cancer de la langue
D. sphénoïdite
E. cancer de l’ethmoïde
Réponse : A
Pondération : 24 points
A. cancer du rhinopharynx
B. cancer du larynx
C. cancer de la langue
D. sinusite aspergillaire
E. cancer de l’ethmoïde
Question 9/
Vous êtes en consultation, et cherchez à examiner le rhinopharynx de votre patient. Comment pouvez vous procéder ?
A. examen à l’abaisse langue avec miroir de Clar
B. nasofibroscopie
C. panendoscopie des voies aerodigestives supérieures
D. rhinoscopie antérieur au spéculum nasal
E. cavoscopie
Réponse : BE
Pondération : 24 points
A. examen à l’abaisse langue avec miroir de Clar
B. nasofibroscopie
C. panendoscopie des voies aerodigestives supérieures : nécessite une anesthésie générale
D. rhinoscopie antérieur au spéculum nasal
E. cavoscopie
Commentaire 2
En consultation :
nasofibroscope :
examen au miroir laryngé :
… avec un miroir de Clar
= Laryngoscopie INDirecte
Pan-endoscopie des VADS ≠ Laryngoscopie en suspension
Question 10/
Vous retrouvez cliniquement une volumineuse masse du cavum. Quel bilan proposez vous ?
A. IRM cérébrale
B. TDM cranio cervicale avec injection de produit de contraste
C. PET-scan
D. panendoscopie des voies aerodigestives supérieures
E. fibroscopie oesogastrique
Réponse : ABC Pondération : 24 points A. IRM cérébrale B. TDM cranio cervicale avec injection de produit de contraste C. PET-scan D. panendoscopie des voies aerodigestives supérieures : pas besoin de rechercher des lésions synchrones de la muqueuse des VADS, ce n’est pas un cancer de l’alcoolo-tabagique E. fibroscopie oesogastrique : pas besoin de rechercher des lésions synchrones de la muqueuse des VADS, ce n’est pas un cancer de l’alcoolo-tabagique
Question 11/
Vous pratiquez une biopsie sous anesthésie générale qui confirme la nature maligne de la lésion. A quelle(s) histologie(s) vous attendez-vous ?
A. carcinome épidermoide
B. carcinome indifférencié
C. adénocarcinome
D. lymphome
E. carcinome papillaire
Réponse : BD
Pondération : 24 points
A. carcinome épidermoide
B. carcinome indifférencié
C. adénocarcinome : ethmoïde
D. lymphome
E. carcinome papillaire : thyroïde
Question 12/
Quel(s) symptome(s) aurait pu présenter votre patient ?
A. obstruction nasale
B. epistaxis
C. paralysie oculomotrice
D. céphalées
E. hyposmie
Réponse : ABCD
Pondération : 24 points
A. obstruction nasale
B. epistaxis
C. paralysie oculomotrice
D. céphalées
E. hyposmie
Question 13/
Le patient vous parle d’hypoacousie droite. Pourquoi ?
A. otalgie reflexe
B. otite séreuse droite
C. surdité de transmission
D. surdité de perception
E. névralgie du trijumeau
Réponse : BC
Pondération : 24 points
A. otalgie reflexe
B. otite séreuse droite
C. surdité de transmission
D. surdité de perception
E. névralgie du trijumeau
Question 14/
En dehors de l’adénopathie cervicale, il n’y a pas de lésion à distance. Quel traitement est envisageable dans un premier temps?
A. exérèse chirurgicale de la tumeur
B. adenectomie
C. curage ganglionnaire
D. radiothérapie de la tumeur et des aies ganglionnaires
E. chimiothérapie
Réponse : DE
Pondération : 24 points
A. exérèse chirurgicale de la tumeur
B. adenectomie
C. curage ganglionnaire
D. radiothérapie de la tumeur et des aires ganglionnaires
E. chimiothérapie
Question 15/
A quel terrain ce patient correspondrait classiquement ?
A. alcoolo-tabagique
B. travailleur du bois
C. asiatique du sud est
D. maghrébin
E. sérologie HPV positive
Réponse : CD
Pondération : 24 points
A. alcoolo-tabagique
B. travailleur du bois : adenocarcinome de l’ethmoide
C. asiatique du sud est
D. maghrébin
E. sérologie HPV positive : EBV !
Commentaire 15 : cancer du cavum
• Asie sud est, pourtour mediterranéen, EBV
• ADP cervicale, obstruction nasale, epistaxis, OSM, paires craniennes :
– sinus cav: III, IV, V1, V2, VI
– Lateralement : IX, X, XI, XII
m. pterygoidien => trismus
Base du crane => céphalées
méta => os ++++
• Nasofibro, IRM+TDM, TEP, biopsie (cavoscopie), sero EBV, audio, ophtalmo
• Radiottt => panhypopituitarisme, encephalomyelite, fibrose ptérygoidienne (trismus), névrites + complic standard radiottt ORL
• chimiottt
• (chirurgie : rattrapage, ganglions)
• surveillance à vie car récidives