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EMC PERSPECTIVE OPTIMISER LA TRANSITION VERS LE CLOUD : ÉQUILIBRE ENTRE FIABILITÉ, RENTABILITÉ ET FONCTIONNALITÉ L’adoption du cloud a le vent en poupe. Les avantages pour l’entreprise sont manifestes ; la technologie du cloud a rapidement évolué, les offres de cloud public se sont multipliées et le cloud privé s’est avéré être une plate-forme robuste et sécurisée pour tous les types d’application métier. Il n’est plus question de se demander s’il faut utiliser le cloud, mais comment l’utiliser pour optimiser les performances à moindre coût des systèmes informatiques et de la technologie. Aujourd’hui, les questions à se poser sont les suivantes : à quel environnement appartient chaque application ou ensemble d’applications associées : au cloud public, à un cloud privé, à un cloud hybride ou à l’environnement informatique existant de l’entreprise ? Dans quel environnement chacune de ces « charges de travail » offrent-elles la meilleure combinaison entre performances, coûts et flexibilité ? Dans cette perspective, nous allons vous montrer comment répondre à ces questions en évaluant des charges de travail représentatives par le biais de trois filtres essentiels (budgétaire, de confiance et fonctionnel), et vous aider à planifier et accélérer votre processus d’optimisation des services de l’entreprise dans le cloud.

Optimiser la transitiOn vers le clOud : équilibre entre ... · applications de collaboration dans le cloud, ... Les économies d’échelle peuvent être importantes et les coûts

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E M C P E r s P E C t i v E

Optimiser la transitiOn vers le clOud : équilibre entre fiabilité, rentabilité et fOnctiOnnalité

L’adoption du cloud a le vent en poupe. Les avantages pour l’entreprise sont manifestes ; la technologie du cloud a rapidement évolué, les offres de cloud public se sont multipliées et le cloud privé s’est avéré être une plate-forme robuste et sécurisée pour tous les types d’application métier. Il n’est plus question de se demander s’il faut utiliser le cloud, mais comment l’utiliser pour optimiser les performances à moindre coût des systèmes informatiques et de la technologie.

Aujourd’hui, les questions à se poser sont les suivantes : à quel environnement appartient chaque application ou ensemble d’applications associées : au cloud public, à un cloud privé, à un cloud hybride ou à l’environnement informatique existant de l’entreprise ? Dans quel environnement chacune de ces « charges de travail » offrent-elles la meilleure combinaison entre performances, coûts et flexibilité ? Dans cette perspective, nous allons vous montrer comment répondre à ces questions en évaluant des charges de travail représentatives par le biais de trois filtres essentiels (budgétaire, de confiance et fonctionnel), et vous aider à planifier et accélérer votre processus d’optimisation des services de l’entreprise dans le cloud.

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vErs LE CLOUDSelon une enquête récemment menée par IDG auprès des responsables des technologies de l’information sur les tendances du marché, près des trois-quarts des départements informatiques exécutent actuellement des applications métiers dans des environnements de cloud computing ou prévoient de le faire dans les 12 prochains mois.i Selon une enquête menée par McKinsey, près de la moitié des entreprises interrogées exécutent déjà des applications de collaboration dans le cloud, plus du tiers utilise la gestion des relations avec la clientèle, plus du tiers utilise des systèmes de finance ou de ressources humaines et un cinquième utilise des chaînes d’approvisionnement ou des systèmes de planification des ressources.ii

Les dirigeants d’entreprise apprécient les avantages du cloud. Selon l’enquête de McKinsey auprès des dirigeants d’entreprise et des responsables technologiques, 75 % estiment que le cloud computing peut permettre d’optimiser l’efficacité de leur entreprise (16 % ne savent pas encore). Quel type d’optimisation prévoient-ils ? Flexibilité accrue de l’entreprise, évolutivité des systèmes améliorée pour répondre aux besoins métiers, coût unitaire réduit pour le département informatique et une meilleure continuité d’activité, dans cet ordre.iii Grâce aux avantages économiques directs et convaincants du cloud, ces responsables considèrent le cloud computing comme un véritable moteur des performances pour l’entreprise.

Il est compréhensible que certaines entreprises hésitent encore à déplacer leurs données sensibles et applications critiques vers le cloud computing, un environnement plus ouvert doté d’un réseau plus étendu et moins familier. Sécurité, fiabilité et conformité réglementaire demeurent les préoccupations les plus fréquentes concernant le cloud ; cependant, ces préoccupations s’appliquent principalement aux services du cloud public et bon nombre des risques sont surestimés.

Les responsables d’aujourd’hui font la distinction entre le cloud public, dans lequel l’entreprise ne peut pas maintenir un contrôle total sur ses ressources d’information, et un cloud privé dans lequel cela est possible. Selon une enquête menée récemment par Gartner, 76 % des départements informatiques adopteront une stratégie de cloud privé d’ici 2012 (20 % affirment peut-être le faire). En demandant leur avis sur un effondrement prévu des investissements, 75 % affirment qu’ils dépenseraient plus sur le cloud privé que sur le public, tandis que 8 % seulement prévoient l’inverse.iv

Types de cloud

Le fournisseur possède et gère les ressources, qui sont partagées entre les clients. Les économies d’échelle peuvent être importantes et les coûts faibles, mais pour l’entreprise cliente, le niveau de transparence et de contrôle peut être faible. Une variante est le cloud communautaire : version d’un cloud public réservé exclusivement aux membres et généralement centré sur un processus métier commun (par exemple, réservé à un consortium d’achat).

L’entreprise possède et gère les ressources, où elles sont partagées. L’entreprise bénéficie d’avantages en termes d’économies d’échelle et de coûts (qui ne sont cependant pas comparables à ceux du cloud public), de transparence et de contrôle. Les ressources d’un cloud privé sont généralement sur site ; cependant, il est possible d’établir un cloud privé externe par le biais d’un service extérieur tout en offrant un niveau élevé de transparence et de contrôle, notamment sur l’emplacement et la séparation des ressources.

Un cloud hybride est la combinaison d’un cloud public et d’un cloud privé. La plupart des applications s’exécutent actuellement sur l’un de ces clouds. Dans des configurations plus complexes, les données sélectionnées effectuent un va-et-vient : par exemple, lorsqu’une application de gestion des relations avec la clientèle d’un cloud public partage des données avec des applications financières dans un cloud privé. La partie cloud public d’un cloud hybride sert quelquefois d’extension à la demande de l’infrastructure informatique et de stockage pour gérer les pics de charges ou les volumes de transactions.

L’environnement informatique le plus flexible et le plus économique à l’heure actuelle intègre une structure fédérée de clouds public et privé : les applications appropriées s’exécutent dans le cloud public ; les applications les plus critiques et celles qui gèrent les données sensibles s’exécutent dans un cloud privé et certaines applications qui se rapportent aux deux utilisent à la fois des services de clouds public et privé.

Cloud public

Cloud privé

Cloud hybride

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AvANtAGEs MÉtiErs DU CLOUDLes avantages économiques potentiels du cloud computing sont très attractifs :

•Avecuneplate-formedecloudprivé,uneentrepriseutilisesestechnologiesplusefficacement et réduit l’encombrement et les coûts (notamment les coûts énergétiques) de son infrastructure physique. Les coûts liés aux datacenters traditionnels peuvent diminuer considérablement.

•Lesservicescourants,telsquelese-mailsetlesespacesdetravailcollaboratifspeuventêtre provisionnés à coûts réduits grâce aux économies d’échelle du cloud public. Avec les logiciels-services (SaaS), il est possible de réduire les coûts d’utilisation et de maintenance des applications métiers. Enfin, avec le paiement à l’utilisation, les coûts de fonctionnement des applications et des autres services peuvent diminuer et s’adapter aux besoins réels de l’entreprise.

•Enoptimisantladistributionetlagestiondeschargesdetravaildansdescloudspublic,privé et hybride, une entreprise peut réduire ses dépenses informatiques totales en

infrastructure et en personnel de 25 à 30 %.

Même si ces réductions des coûts directs et de la structure des coûts sont intéressantes, le retour le plus important du cloud computing doit être catégorisé dans deux autres types d’avantage pour l’entreprise :

•Productivité. Les professionnels bénéficient d’un accès à la demande à de nombreuses informations et aux outils pour les utiliser. Ils peuvent collaborer et partager des informations, leur expertise et d’autres ressources plus facilement. Le personnel informatique consacre beaucoup moins d’effort à l’exploitation et à la gestion des systèmes informatiques utilisés quotidiennement et peuvent se concentrer davantage sur l’optimisation de l’entreprise par le biais des technologies.

•Agilité. Avec un accès à la demande aux ressources d’informations modulaires, les professionnels peuvent rapidement réunir de nouvelles capacités pour l’entreprise et apporter des innovations sur le marché. Ils peuvent alors faire évoluer ces innovations et les intégrer dans les opérations métiers avec une interruption minimale. Ils peuvent également accéder à de nouveaux services et applications métiers basés sur le cloud, les tester et les déployer en un temps record.

Le cloud permet à l’entreprise de réaliser de meilleures performances sur plusieurs aspects simultanément, tels que : réduction des coûts, facilité de gestion, accès aux informations, déploiement de nouvelles capacités, coordination et collaboration, continuité et sécurité de l’activité, innovation et développement. C’est ainsi que les entreprises obtiennent le meilleur compromis capacités-performances-coûts de leurs environnements informatiques.

UN ENVIRONNEMENT DE CLOUD OPTIMISÉ RÉDUIT LES DÉPENSES INFORMATIQUES TOTALES DE 25 À 30 %

Environnement existant

Charges de travail x86

Cloudprivé

Cloudhybride

Cloudpublic

Environnementexistant

En mettant en oeuvre un cloud privé et en intégrant un centre d’excellence associé, une autorité de transport national a pu gérer le département informatique en tant que portefeuille de services, contrôler les niveaux de service en temps réel et lancer de nouveaux projets d’origine technologique en quelques jours au lieu d’un mois.

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ANALYsE DEs CHArGEs DE trAvAiL À L’AiDE DEs trOis FiLtrEsLes entreprises doivent évaluer spécifiquement les applications et les informations appropriées au cloud computing et choisir le meilleur type de cloud qui leur est destiné. Pour cela, il convient de prendre en considération chaque ressource et sa migration possible vers le cloud par le biais des trois filtres : budgétaire, de confiance et fonctionnel.

ANALYsE iNitiALE DEs CHArGEs DE trAvAiL Et DU FLUx D’iNFOrMAtiONs Une charge de travail est une ressource spécifique qui correspond souvent à une application métier ou un ensemble d’applications associé aux informations qu’elles utilisent. Une charge de travail peut également être un service, tel que les e-mails ou les espaces de travail de collaboration, ou encore une ressource partagée, telle qu’un entrepôt décisionnel.

Commencez par identifier les charges de travail habilitées pour un déplacement vers le cloud. Les charges de travail clairement définies et modulaires au nombre limité d’interfaces réunissent probablement les conditions nécessaires ; à l’inverse des systèmes anciens difficiles à reconfigurer. Analysez les données et les applications associées à la charge de travail. Quelle est leur importance et quels atouts représentent-elles pour l’entreprise ? Qui les utilise et comment ? Dans quels workflows et pour quel type de décisions professionnelles ? Très important : quelles sont l’origine et la destination des informations, au sein et hors de l’entreprise ? Quel est le niveau d’importance et de sensibilité de ces données ? L’objectif de cette analyse initiale est de développer un inventaire fonctionnel des charges de travail admissibles au cloud et de les définir de manière assez détaillée pour appliquer les trois filtres.

FiLtrE bUDGÉtAirE Évaluez les impacts économiques du déplacement de chaque charge de travail spécifique vers le cloud. Observez leur importance et le volume de transaction correspondant, notamment le nombre d’utilisateurs et l’utilisation des ressources de traitement et de stockage : celles-ci sont-elles suffisamment importantes pour faire la différence en termes de coûts de fonctionnement quotidien ?

De cette analyse budgétaire découle un coût « tout compris » assez précis qui inclut les coûts de la transition vers le cloud et les coûts de fonctionnement dans cet environnement. Quel sera le niveau d’effort nécessaire pour réajuster la charge de travail et ses interfaces ? Quel sera le niveau d’augmentation de l’utilisation de la bande passante et des ressources de gestion du réseau, notamment pour la sauvegarde et la restauration, si le cloud de destination est distant ? Quelle seront les économies réalisées pour chaque catégorie de coût informatique de base une fois la charge de travail déplacée dans le cloud ? Quel est le résultat financier de chaque charge de travail ?

FiLtrE DE CONFiANCEAvant d’appliquer le filtre de confiance, vous devez connaître les caractéristiques et les exigences d’un environnement informatique fiable (voir l’encadré latéral). Vous devez également connaître les différents profils de confiance des destinations possibles pour les charges de travail : clouds publics, privés et hybrides ainsi que l’environnement existant interne. Vous devez notamment savoir comment un cloud privé permet d’améliorer le niveau de fiabilité de l’environnement informatique par le biais d’une plus grande transparence, de contrôles plus granulaires, d’une fiabilité et d’une continuité d’activité renforcées, ainsi que d’une protection plus précise et complète des données sensibles.

Par le biais de la consolidation, de la virtualisation et de la migration d’applications, une grande institution financière européenne a réalisé en une seule fois des économies de 500 000 ¤ et réduit son coût annuel par serveur de deux tiers.

ANAtOMiE DE LA FiAbiLitÉUn environnement informatique sécurisé, conforme et fiable, basé sur le cloud ou non, doit répondre à six exigences :

Ces six exigences ne s’excluent pas mutuellement. Par exemple, la protection des informations personnelles relève de la confidentialité, de la loi et représente une source potentielle de risque et d’exposition. Cependant, vous pouvez en apprendre davantage en examinant ces six exigences de plus près.

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ConformitéL’entreprise peut répondre aux exigences juridiques spécifiques qui régissent la gestion de l’information, se conformer aux normes et aux règles du secteur (p. ex., GAAP, ISO) et respecter les contrats de niveau de service.

GouvernanceL’entreprise peut surveiller l’environnement informatique, appliquer des règles, procédures et contrôles de gestion et définir les responsabilités et droits décisionnels des personnes qui utilisent et gèrent les ressources informatiques.

Gestion des risques

Les risques associés à un environnement informatique vont des menaces directes (ex. : intrusion ou piratage), à une interruption de l’activité (ex. : lorsque les systèmes sont indisponibles) en passant par les expositions dérivées (ex. : répercussions financières, juridiques et sur la réputation d’une perte ou d’un vol d’informations).

Disponibilité Cela comprend l’accès quotidien aux ressources informatiques et la restauration complète des ressources à la suite de tout type d’interruption ou de défaillance.

Intégrité

Pour maintenir l’intégrité des informations et des autres ressources, l’accès doit être sécurisé, de sorte que les personnes et les systèmes autorisés soient les seuls à pouvoir utiliser les informations et les applications spécifiées. Les transactions traitées (tel un transfert de fonds) doivent être effectuées de manière certifiable, même s’il existe de nombreux points de défaillance potentielle au niveau du réseau ou du système.

Confidentialité

Elle comprend la protection de la confidentialité des données personnelles conformément à la loi ; la protection des données commerciales telles que les données financières, les secrets de fabrication et d’autres propriétés intellectuelles ; la réponse aux attentes des clients, des employés et d’autres personnes sur le mode d’obtention et d’exploitation des informations les concernant.

Commencez par les exigences réglementaires, les normes ou les règles spécifiques de votre choix régissant la charge de travail ; il s’agit de la catégorie « conformité » de la confiance. Ensuite, évaluez les exigences de la charge de travail par rapport aux cinq autres catégories : gouvernance, gestion des risques, disponibilité, intégrité et confidentialité. Quelles conditions et normes doivent être respectées ? L’environnement informatique actuel les respecte-t-il ? Parmi les options de déploiement du cloud, lesquelles permettent de les respecter de manière adéquate, ou peut-être mieux que ne le peut l’environnement actuel ? Notez les améliorations nécessaires sans tenir compte de la migration prévue vers le cloud.

Les charges de travail avec de faibles exigences en matière de confiance présentent naturellement des options de déploiement du cloud plus flexibles. Certaines charges de travail sont rapidement éliminées pour le cloud public en raison de la conformité et de la gouvernance, entre autres. Avec un cloud privé, il s’agit plus ou moins d’une proposition de type tout ou rien. Vous devez vous poser les questions suivantes : Quels types d’exposition sont réduits par le biais d’une migration vers le cloud ? Quels types d’exposition sont amplifiés ? Quelles sont les stratégies de réduction des risques permettant d’exécuter la charge de travail en toute confiance dans un cloud privé ? Comment tirer le meilleur parti de la migration vers un cloud privé pour améliorer le profil de confiance de la charge de travail ?

FiLtrE FONCtiONNEL La charge de travail peut-elle fonctionner dans le cloud de manière aussi satisfaisante qu’aujourd’hui ? Va-t-elle perdre en fonctionnalité en raison des restrictions sur les interfaces avec d’autres applications moins compatibles avec le cloud ou en raison de limitations de disponibilité et de déplacement des informations ? Est-il possible de maintenir ses caractéristiques de performances de base, telles que le temps de réponse ? L’accès des utilisateurs autorisés hors de l’entreprise, notamment les clients, sera-t-il compliqué (ou facilité) par le déplacement vers le cloud ?

Le déplacement d’une charge de travail vers le cloud ne doit avoir aucune incidence sur le contenu de base et le code des applications, mais d’autres caractéristiques peuvent changer, notamment au niveau de l’accès et des interfaces. Vous devez donc anticiper l’ensemble du contexte de performances de la charge de travail. Y aura-t-il une réduction ou une perte de la fonctionnalité ? Pensez à envisager des moyens permettant d’améliorer la fonctionnalité, les performances et la flexibilité grâce au déplacement vers le cloud.

MAPPAGE sUr LEs OPtiONs DE CLOUD Une fois les trois filtres appliqués, le nombre de candidats (notamment pour une migration à court terme vers le cloud) se réduit et le déploiement vers le cloud de destination préféré pour chaque charge de travail se précise. Combinez les résultats de ces trois filtres, puis ajustez-les en fonction de leur interaction. Par exemple, les coûts « tout compris » peuvent changer si des dépenses supplémentaires doivent être engagées pour maintenir la fonctionnalité de la charge de travail ou pour ajuster son profil de confiance grâce à un renforcement de la sécurité. Gardez à l’esprit que la période de recouvrement marginale n’écarte pas systématiquement une charge de travail appartenant au cloud pour des motifs de performances ou d’agilité de l’entreprise.

Une grande agence de services sociaux d’État a pu réaliser des économies sur la virtualisation tout en augmentant la protection des données privées et sensibles des citoyens. Les actions clés consistaient notamment en la classification des informations, la standardisation et le renforcement des contrôles de sécurité et la mise en oeuvre d’une gestion des risques plus complète.

Conformité

Gouvernance

Gestiondes risquesDisponibilité

Intégrité

Confidentialité

Confiance

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MAPPAGE DEs CHArGEs DE trAvAiL sUr LEs OPtiONs DE CLOUDD’un point de vue général, les clouds publics peuvent héberger toute charge de travail très utilisée mais non différenciée, pour laquelle un pourcentage de disponibilité inférieur à 100 est acceptable (messagerie, espaces de collaboration et reporting du temps et des dépenses). En revanche, la plupart des applications métiers les plus importantes (notamment celles qui sont précisément adaptées aux besoins des clients, ou qui sont étroitement intégrées dans d’autres applications, ou encore qui doivent respecter des niveaux de service stricts) seront hébergées par des clouds privés. Parallèlement à cela, les charges de travail d’applications commerciales (comme le commerce électronique) peuvent avoir besoin d’un cloud hybride pour s’adapter rapidement aux pics de demandes. À l’inverse, des charges de travail hautement spécialisées ou affinées (systèmes de contrôle des opérations, par exemple) devront rester dans l’environnement existant. Cependant, il s’agit là d’un tableau très général. Bien entendu, il existe de nombreuses variations ; chaque entreprise doit évaluer avec soin ses propres charges de travail.

Après avoir évalué les charges de travail individuellement, établissez le profil. À quoi va ressembler la nouvelle distribution des charges de travail sur les plates-formes ? Comment les informations clés vont-elles circuler dans les charges de travail et les plates-formes ? Comment fonctionneront les interfaces ? Quels seront les impacts généraux sur la rentabilité, la confiance et la fonctionnalité ?

PLAN D’ÉvOLUtiON vErs LE CLOUDCe processus aboutit à une évaluation du niveau de préparation et un plan d’évolution pour mettre en place les nouveaux éléments : de la technologie à l’automatisation, en passant par les modifications de processus et la formation du personnel, à la migration des charges de travail spécifiques vers leurs clouds de destination, sous la houlette d’une structure de gouvernance claire. Un plan d’évolution définit la portée, les objectifs et les mesures. Il décrit en détail les actions de mise en oeuvre, les séquences, les conditions préalables, les étapes, les solutions alternatives et les déclencheurs d’actions alternatives. Il définit également les moyens de suivi de la progression et des performances, ainsi que les moyens de conservation des acquis pendant la transition.

L’adoption du cloud est un parcours, et non une mise en oeuvre ponctuelle. La consolidation et la virtualisation de la technologie, ainsi que la ré-automatisation de sa gestion, se produiront tôt dans le processus et généreront des avantages financiers immédiats. Cependant, les charges de travail migreront vers des clouds privés, publics et hybrides au fil du temps, au fur et à mesure de la disponibilité des charges de travail et de leurs clouds de destination. Les professionnels apprendront à travailler, collaborer et utiliser les informations et les applications autrement. Les avantages liés aux performances et à l’agilité de l’entreprise, ainsi que les gains budgétaires, s’accumuleront et s’amplifieront.

Ce qu’il faut exclure du cloud• Applicationsmétiersextrêmementspécialiséesetautonomes,tellesquelessystèmesdecontrôledelafabrication

en temps réel et les systèmes de trading analytiques des services financiers. Il s’agit généralement de systèmes extrêmement robustes et complexes au sein d’activités métiers spécifiques, dont la mise en pool ne présente que peu d’avantages. Ils peuvent régulièrement se connecter au cloud pour obtenir des informations à jour, mais en tant que clients des services du cloud, et non en tant que ressources gérées dans le cloud.

• Applicationsetbasesdedonnéesquidoiventimpérativementêtreisoléesdurestedel’environnementinformatiquepour des motifs juridiques ou de réglementations, par exemple en vertu des lois de confidentialité locales. Les entreprises ont tendance à isoler physiquement ces ressources par souci de sécurité. Cependant, grâce à des méthodes avancées de gestion de la virtualisation, les entreprises peuvent généralement intégrer une plus grande part de ces ressources sensibles dans un cloud privé.

• Applicationsquiontétéinscritesetdontlesperformancesontétéoptimiséespourdesarchitecturesdesystèmesspécifiques (quelquefois propriétaires). Au fil du temps, vous pouvez choisir de modifier ces types de ressource pour les partager et les exécuter dans le cloud.

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Implications pour la gestion informatique

Le cloud computing représente une manière différente et plus productive de fournir, utiliser et gérer les services technologiques. Les ressources technologiques sont définies et présentées différemment ; elles peuvent être modulaires, interconnectables et virtualisées. Le travail du département informatique peut être structuré et provisionné différemment, en tant que catalogue de services métiers. Les professionnels accèdent aux services et les utilisent différemment, souvent par le biais d’un portail en libre-service et les paiements sont généralement établis selon l’utilisation effective. Enfin, le département informatique et l’entreprise peuvent gérer l’environnement technologique et ses services différemment, de façon à offrir une plus grande transparence des performances et à optimiser la création de valeur ajoutée.

Pour le département informatique, le cloud computing offre également la possibilité de réduire la complexité, d’augmenter l’efficacité et de rompre avec le schéma qui consiste à consacrer 70 % ou plus de son budget et de son énergie à maintenir les ressources et la situation en l’état.

Pour bénéficier de ces avantages, afin d’entrer réellement dans le cloud, il est indispensable de procéder à des modifications spécifiques dans la gestion du département informatique, notamment la virtualisation des ressources, l’automatisation des opérations, l’organisation liée aux services et la mise en place du libre-service. D’après une récente étude de Forrester Research, les ambitions de la majorité des départements informatiques concernant le cloud privé dépassent le niveau de préparation et la capacité opérationnelle de ces derniers. La plupart n’investissent pas suffisamment dans l’automatisation de leurs environnements virtuels, dans le déploiement de portails en libre-service ou dans la mise en oeuvre de systèmes de suivi des ressources et de répartition des coûts nécessaires à la prise en charge du libre-service et du paiement à l’utilisation. Pour les entreprises qui ne disposent pas de ces capacités requises, un cloud privé hébergé en externe est peut-être le moyen le plus rapide et le plus efficace pour commencer.v

Une étude de l’IDG pour le Leadership Council for Information Advantage a révélé probablement la plus grande lacune en termes de capacités informatiques : les règles de gouvernance de l’information pour le cloud computing. Il est possible de tirer le meilleur parti des règles existantes pour un environnement de cloud privé, dans lequel les informations et les applications restent sous le contrôle direct de l’entreprise. Cependant, les clouds publics et hybrides nécessitent de nouvelles approches. Sur les entreprises interrogées, un tiers seulement dispose de règles de gouvernance spécifiques pour les informations basées sur le cloud (même si 38 % d’entre elles ont déclaré envisager d’en développer).vi

En l’absence de telles règles, une entreprise peut devoir faire face à une prolifération de plates-formes et services de cloud public incompatibles, de nouvelles formes de fragmentation et d’isolement des ressources d’information et à un manque de contrôle sur les chaînes de gestion des informations et de leur sécurité. Sans règles définies pour les plates-formes de cloud et l’environnement informatique dans son ensemble, le niveau de complexité augmente et les avantages sont dispersés.vii

Quelle que soit la nature des lacunes en termes de capacité : architecture technologique, automatisation d’infrastructure, gestion de l’information, orientation des services, fédération de plates-formes de cloud ou gouvernance informatique, règles et gestion, le département informatique peut accélérer la transition vers le cloud et les avantages qu’il procure pour l’entreprise en travaillant en collaboration avec des experts.

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NOUs CONtACtErPour en savoir plus sur la manière dont les services EMC Consulting peuvent vous aider à relever vos défis métiers et informatiques, contactez un responsable de compte EMC Consulting ou consultez la page www.emc2.fr/consulting.

CONCLUsiONLes étapes décrites dans cette démonstration sont le prolongement des actions que les entreprises doivent mener régulièrement pour faciliter la transition vers le cloud. Elles doivent notamment passer en revue les informations et les ressources technologiques essentielles, déterminer si celles-ci sont optimales pour l’entreprise et évaluer la manière dont l’environnement informatique augmente ou restreint leurs performances. Ensuite, elles doivent se pencher sur l’environnement informatique nouvelle génération, s’y préparer lentement tout en profitant des retombées commerciales.

Si votre entreprise n’a pas encore réalisé cette évaluation, les opportunités commerciales du cloud computing justifient pleinement de commencer sans attendre. Les avantages financiers du cloud (et en termes de performances) doivent vous inciter à changer radicalement votre vision des ressources informatiques et à accroître leur rentabilité, tout en augmentant les performances et le niveau de confiance de l’environnement informatique de votre entreprise. Optimisez votre utilisation du cloud.

EMC® Corporation se situe à l’avant-garde en matière de déploiement de solutions de cloud computing robustes et sécurisées. Fort d’une approche centrée sur les informations pour répondre aux besoins technologiques et métiers, EMC Consulting peut vous aider à bénéficier des avantages du cloud computing pour l’entreprise.

EMC CONsULtiNGPartie intégrante d’EMC Corporation, leader mondial du développement et de la fourniture de technologies et de solutions d’infrastructure d’informations, EMC Consulting fournit des conseils stratégiques et met son savoir-faire technologique au service des entreprises pour les aider à exploiter tout le potentiel des informations. Doté d’une expertise mondiale couvrant des domaines d’activité, des applications et des infrastructures très variés, doublée d’une connaissance approfondie du secteur, EMC Consulting oriente les clients et, par sa vision révolutionnaire, les aide à réaliser leurs ambitions dans une économie fondée sur l’information. EMC Consulting s’assure de la bonne exécution des projets de ses clients, au nombre desquels figurent plus de la moitié des entreprises du classement Global Fortune 500, en vue de transformer les informations en stratégies exploitables et en résultats tangibles.

i « In the Race to the Cloud, Do Your Organization’s Governance Policies Stack Up? » 2010, page 1. ii « McKinsey Global Survey Results: How IT is managing new demands », 2010, page 8.iii « McKinsey Global Survey Results: How IT is managing new demands », 2010, page 7.iv « Private Cloud Computing Plans From Conference Polls », Thomas J. Bittman, 30 avril 2010, pages 3-4.v « Companies Building Private Clouds Focus On Infrastructure But Not Operations », James Staten,

23 novembre 2010, pages 7-8.vi « In the Race to the Cloud, Do Your Organization’s Governance Policies Stack Up? » 2010, page 1.vii « Creating Information Advantage in a Cloudy World », octobre 2010, pages 4, 8 et 9.

« Transition du département informatique d’EMC vers le cloud privé : concerne 48 000 employés dans le monde. Les avantages pour notre entreprise en termes de chiffre d’affaires et d’efficacité sont considérables. Nous sommes en train de concrétiser la promesse de faire fonctionner le département informatique en tant que service, tout en garantissant rapidité, efficacité et transparence des coûts. »

sANjAY MirCHANDANi, viCE-PrÉsiDENt sENiOr Et DirECtEUr iNFOrMAtiqUE, EMC COrPOrAtiON