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On s'implique socialement Des membres de la chorale des cols bleus en action Syndicat canadien de la fonction publique, section locale 301, 9650, Avenue Papineau, Montréal, H2B 1Z7 voir page 2 Négo p3-5 Confiance p4 La dette p8 Retraités p14 Septembre 1995

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On s'implique socialement

Des membres de la chorale des cols bleus

en action

Syndicat canadien de la fonction publique, section locale 301, 9650, Avenue Papineau, Montréal, H2B 1Z7

voir

page 2

Négo p3-5Confiance p4La dette p8Retraités p14

Septembre 1995

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Publié parle comité d'éducation et d'action politique

Jean-Paul LahaiePierre Bernier

Jean-Jocelyn UlysseNorman Weaner

En collaboration avec les employées debureau du SCFP, section locale 301,

affiliées au sepb-57.

ÉD

ITO

le 11 août 1995Boujour monsieur Lapierre

Permettez-moi de vous féliciter etde remercier la « Chorale familiale descols bleus de Montréal» d’avoir acceptébénévolement et présenter une soirée d’ac-tivité musicale à la Résidence Benitoet Marro en mai dernier.J’encourage les organisateurs à pour-suivre ce genre d’événement sociaux cul-turel pour ces gens du 3 ième âge.Ce fût un plaisir de les écouter et de lesrencontrer. Merci aux fondateurs etaux chanteurs de la chorale.

Nicole Béchard

leur épingle du jeu à la faveur de tous(tes) les contribua-bles.

Ils et elles ont suffisamment mis à l’épreuve no-tre solidarité syndicale durant les derniers mois, des me-naces, des provocations fusent de toute part. Journaux,radio, T.V et...même de boss dans certains clos. Maisles ouvriers(ères) unis(es) derrière leur comité, ne se lais-saient pas faire. Comprenant le jeu malicieux de l’admi-nistration Bourque, ils et elles veillent au grain, car tousles maux de la ville (pour ne pas dire de la terre) noustombent sur le dos, essayant ainsi de nous diviser.

Quoiqu’il en soit, nous voulons toujours compren-dre, qu’avec le sens du bon vouloir et de l’honnêteté,nous sommes appelés, employeur et syndicat, à nous en-tendre sur la reprise d’une vraie négociation où chacunesdes parties sont gagnantes.

Comité d’éducation et d’action politique

Le temps des manoeuvresantisyndicales est révolu. Les vacancessont finies. L’heure de la vérité est aucadran.

Après tant de coups cachés avec lacomplicité subtile des médias n’apportantrien qui vaille au dossier de négo, nousvoulons croire et espérer que lesreprésentants(tes) patronaux à la table denégociation vont continuer, esprit ouvert et

dispos, le bout de chemin là où nous avons laissé lesrencontres. À un niveau gagnant-gagnant, les membresdu comité syndical de négociation son unanimementdéterminés(es) à poursuivre le boulot commencé, mal-gré les subterfuges de l’autre partie, pour trouver unmoyen d’entente, où patronat et syndicat pourraient tirer

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Tout d’abord, il y a notre convention (Ville) à régler de façon satisfaisante en grande priorité, tel que

nous l’avons réalisé à la CUM.La qualité de la démonstration détaillée que nous

avons faite au conseil de médiation, à l’aide de dossierset de documentation bien articulée, devrait porter sesfruits; ou bien la médiation entraînera le règlement at-tendu de gré à gré, ou bien le conseil de médiation devrafaire un rapport qui sera rendu publique dans les 7 joursaprès le 15 septembre à moins d’entente entre les partiespour extensionner les délais, si on juge que les débatssont fructueux et valent la peine de se poursuivre.

Advenant que la Ville ne voudrait absolument pasrégler, afin de se laver les mains sur le dos du gouverne-ment, déclinant ses responsabilités: nous avons espoir quele conseil de médiation aurait alors assez de culotte pourdéposer un rapport qui nous sera favorable.

Votre comité de négo avec l’aide de nos expertsactuaires, économistes, etc...a mis toute sa patience, sonénergie et son intégrité, sans compter son temps pourobtenir justice. Aujourd’hui, il faut honnêtement que lebon sens triomphe. C’est à suivre...

Ensuite, il y aura la campagne référendaire, la der-nière chance de se donner un pays distinct pour le peupledu Québec quelque soit son origine ethnique. Étant donnéque la majorité des cols bleus ont votés oui à notre son-dage interne, il est bon de se rappeler certaines choses.

Si on vote oui, c’est pour être reconnu une foispour toute comme un peuple, une nation avec un hymnenational qu’on sera fier de chanter, avec le contrôle nonpartagé de nos propres décisions, etc... Tous les sonda-ges le prouvent et le confirment, une majorité de franco-phones le souhaitent. Nous devons donc lancer un appelcriant à nos frères et soeurs de toutes origines qui ontchoisis(es) de venir vivre au Québec, car sans eux nousn’y arriverons pas. Je demande donc à tous ceux et cel-

les d’entre eux, qui consi-dère vraiment le Québeccomme leur 2 ième patrie,d’expliquer à ceux de leurmère-patrie que c’est aussiimportant pour nous de re-prendre notre autonomieque ça l’était pour les paysde l’ex-URSS de faire leurindépendance. Il faut quetous comprennent que nous demandons leur solidarité.

Dans ce cadre là, faut également comprendre que lechoix que nous ferons est capital, notre réflexion doit doncêtre apolitique. On veut ou on veut pas, indépendammentde qui est au gouvernement et à l’opposition, indépendam-ment des gaffes que l’un ou l’autre des partis feront et in-dépendamment des lois qu’ils ont passées ou passeront,car l’impact de notre choix est pour longtemps. On nedoit pas penser que les problèmes des travailleurs et dupetit peuple se régleront parce qu’on aura voté pour uneoption plutôt qu’une autre, faudra toujours se battre et setenir debout pour avoir justice, quel que soit le régime;mettons-nous bien ça en tête et nous verrons plus clair àsavoir si personnellement quand on fait abstraction de lapolitique, on souhaite vraiment se donner un pays où on sesent chez nous, ou si on préfère demeurer dans ce grandpays où souvent on se sent étranger, c’est ça la seule vraiequestion.

En terminant tout ceci nous rappelle qu’en tant quetravailleurs(euses) ainsi que pour tous ceux et celles quiveulent une justice sociale, ces débats ne doivent plus nousdiviser car alors ce sont les riches et les puissants qui sontmorts de rire, eux qui, quel soit le régime tentent de mani-puler le monde à leur profit.Syndicalement,

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MOTDU PRÉSIDENT RERERERERETOUR EN FORCE !TOUR EN FORCE !TOUR EN FORCE !TOUR EN FORCE !TOUR EN FORCE !

Après un été formidable comme on en a que trop rarement et dont j’es-père tous ont profité pour recharger leur batterie, un début d’automnechargé et déterminant se présente à nous.

La solidarité, la vraie force des cols bleus

Jean Lapierre

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MOTDU

VICE-PRÉSIDENT

S’il y a un argument que l’employeur sesert lors d’arbitrage de griefs, c’est biencelui-là. « le bris du lien de confianceentre l’employeur et l’employé(e) danscertains dossiers ».Les arbitres de griefs, sensible à cetargument donne raison dans beau-coup de dossiers à l’employeur. Cesdossiers, tels: la fraude (voir accidentdu travail, falsification de documents),le vol (bois, matériaux, équipements),les problèmes d’ordre sexuels (har-

cèlement, déviations), la drogue (la vente, consomma-tion), conduite de véhicules automobiles sans per-mis, les prêts à taux usuraires (shylock), les bataillessur les lieux de travail entre employés(e) et gestion-naires, les mauvais tours entre cols bleus et gestion-naires qui peuvent causer des lésions d’ordre physiques,émotionnelles et parfois mortelles. L’employeur autantque l’employé(e) risque d’être poursuivi au civil et aucriminel lorsqu’une personne a subit des préjudices quimettent en cause l’employeur et l’employé(e) sur les lieuxde travail ou à l’occasion du travail.Le syndicat ne peut cautionner de tels gestes et si vousêtes impliqué, nous vous défendrons dans la mesuredu possible. Là aussi, une certaine jurisprudence sedessine « celle de ne pas avoir à défendre certains dos-siers perdus d’avance » et c’est ça, se faire prendredans l’engrenage.Nous devons tous et toutes quotidiennement analy-ser la portée de nos actes et de nos paroles afin d’évi-ter de projeter une image négative auprès du public quenous côtoyons chaque jour et qui est notre raison d’être.Certains(nes) journalistes à la solde de hauts inté-rêts financiers n’hésitent pas à nous salir publique-ment comme vous le voyez régulièrement dans lesjournaux.Oui, tous et toutes ! nous avons un devoir socialenvers les autres travailleurs(euses) cols bleus, ce-lui de polir sans cesse l’image positive que nousdevons toujours projeter dans le public et lesmédias. Les services que nous rendons à la popula-tion doivent s’exécuter dans une parfaite harmonieavec ceux-ci.Certains(nes) cols bleus ne pensent qu’à leurs intérêtspersonnels et rien d’autre. Je dis à ceux-là et celles-

là, vous êtes aussi dangereux(se) pour l’em-ployeur que pour le mouvement syndical et unjour vous vous ferez prendre dans l’engrenageet, vous n’aurez qu’à vous en prendre à vous-même.On nous rapporte quelques faits que certains ges-tionnaires font des choses pas correctes et euxs’en sauvent souvent, tandis que nous les cols bleuson nous donne des suspensions à tour de bras pourun rien.Je vous dis, vous n’avez pas à vous servir de cetteexcuse pour faire la même chose qu’eux. Venezau syndicat avec votre délégué ou seul si vous dési-rez garder l’anonymat et nous verrons à corriger cessituations en écrivant aux hautes autorités ou autre-ment si nécessaire, comme vous savez les écrits res-tent et dans bien des cas ces situations ont étécorrigées parce que vous avec parlé à votre syn-dicat.L’employeur a engagé un surplus de personnelpour surveiller les cols bleus et c’est de bonneguerre car nous sommes en négociation et il veutmettre la pression sur votre comité de négocia-tion syndical.Nous aiderons notre comité de négociation en pre-nant l’intérêts des citoyens(nes) et ce, à tous les jours.L’assurance chômage a resserré ses moyens de vé-rification et aussitôt que vous êtes suspendu pourune courte ou longue période pour inconduite,vous perdez votre droit aux prestations, d’ailleursl’employeur se fait un plaisir d’aviser l’assurancechômage et il faut contester, ce que votre syndicatfait, mais si nous gagnons devant le conseil arbi-tral ça peut prendre de 5 à 6 mois avant d’avoirdroit aux prestations.Ne vous exposez pas à vivre cette expérience carc’est traumatisant et encore plus pour ceux(celles)qui ont des enfants et une responsabilité familiale.En terminant, n’oubliez pas « les hommes passentcependant les institutions restent ».Nous nous battons toujours pour les autres et je citela parole d’un de nos plus grands poètes et chanson-niers Félix Leclerc. « Tu réussiras ta vie dans lamesure ou tu aideras les autres à réussir la leur...».C’est ça la solidarité dans le mouvement syndical.

Réjean Morel

LE LIEN DE CONFIANCE

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MOTDU

SECRÉTAIRE-TRÉSORIER-ARCHIVISTE

La dernière période de négociationavec la Ville de Montréal laisse der-rière nous beaucoup d’amertume,c’est compréhensible car on s’atten-dait à du nouveau de la part de lanouvelle équipe Bourque; ceux-làmême qui disaient en finir rapide-ment et facilement avec ce dossier.

Cette période restera inoubliabled’autant plus parce que nous avonsété touché par la loi 102 qui nous a

enlevé des gains durement acquis et qu’en plus, lelock-out a passé juste à nos côtés après une re-vendication acharnée de notre fameux maireBourque.Heureusement que nos organisations syndicalesprovinciales, municipales et locales sont intervenuet nous avons évité ce nouvel embâcle à la négo-ciation.

Quand les politiciens s’en mêlentLe plus grand danger auquel nous avons à faireface, c’est lorsque les politiciens qui nous dirigents’en mêlent ! Il ne faut pas oublier qu’ils dirigentaussi la Ville de la même façon et qu’ils sont trèssensible à l’opinion publique.Nous avons assisté à une volte face politique danscette négociation, mais jamais nous avons perdude vue nos objectifs vers le 35/4. Ils n’ont été quereportés à plus tard.

La clé du succès: La négociation de bonne foiPour réussir et améliorer le climat de travail et sur-tout augmenter la productivité, seul un accord deprincipe ou un résultat positif de cette négociationnous rendra la confiance et nous permettra d’ouvriraux nouveaux défis.L’ensemble des employés(es) ont toujours donnéun bon service à la population, beaucoup d’idéesnouvelles ont été suggérées dans le passé pour

l’amélioration des services et nous continueronsdans ce sens et bien plus.Malheureusement, les gestionnaires de la Villefont encore la sourde oreille envers la gestion etl’organisation du travail proposé par votre sec-tion locale.

Prêtes et prêts aux défisNous sommes prêt à participer, à dialoguer, àrégler des problèmes, à travailler, à collaborerpour permettre à la Ville de mieux gérer ses ser-vices à la population et tout faire pour recréer lesentiment d’appartenance et de fierté aux colsbleus.Nous sommes prêt à donner un sérieux coup debarre à nos attitudes, nos façons de procéder etd’aborder les problèmes et surtout de les solu-tionner. Pas question de se mettre à plat ven-tre ou de se laisser frapper s’en réagir, loinde là.Nous sommes prêt à étudier chaque situationproblématique conformément à notre nou-velle approche, celle du dialogue et de la con-sultation des membres axée sur la recherchede solutions immédiates et durables.Espérons que la médiation que nous avons ac-cepté, nous sera profitable et nous permettra departiciper à créer un nouveau climat de travailqui sera profitable à tout le monde et à la popula-tion.

Syndicalement, Denis Maynard

AU 301AU 301AU 301AU 301AU 301ON VEUT CONSTRUIREON VEUT CONSTRUIREON VEUT CONSTRUIREON VEUT CONSTRUIREON VEUT CONSTRUIRE

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6 Comité d'éducation et d'action politique

Bateau Doral Prestancia 24 pieds1991 (acheté neuf en 1993) équipéavec douche arrière et VHS, moteurext 260 Mercruiser (170 heuresseulement) 35,000.$Stéphane: 352-2045 (travail: 872-9989------Plymouth Colt 93 Wagon - toutéquipé, pneus neufs, système deson, air climatisé 9,500.$Carmen Assaf: 883-1203 ou 872-4846 en soirée------

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ANNONCES

QUI SONT LES VRAISFRAUDEURS ?

L’article 209 de la L.A.T.M.P. (loi sur les accidentes dutravail et les maladies professionnelles) permet à un employeur defaire expertiser un travailleur accidenté à chaque fois que le méde-cin traitant émet un rapport.

L’article 211 oblige le travailleur victime d’une lésion pro-fessionnelle à se soumettre à cet examen.

Cependant l’article 210 oblige l’employeur à vous donnerles raisons qui motivent la demande de cet examen. DE PLUS, le2 e alinéa de l’article 210 se lit comme suit:« Il (l’employeur) assumele coût de cet examen et les dépenses qu’engage le travailleur pours’y rendre.»

Donc, de ce qui précède, il y a deux (2) points très impor-tants à retenir:

1° Si la ville veut vous soumettre à un examen médical- Elle doit vous donner les raisons qui la motive- Vous devez réclamer à la ville vos dépenses pour cetexamen (kilométrage, stationnement, etc.)2° Vous ne devez en aucun cas présenter votre carte d’assurance-maladie (carte soleil) au médecin désigné par l’employeur. Laissez votre carte à la maison pour cet examen.

C’est à l’employeur d’assumer le coût de cet examen (art.210). Ce qui se produit souvent, c’est que conformément à la loi,l’employeur assume le coût de cet examen (facilement 1500.$) maisparallèlement le médecin réclame des honoraires à la RAMQ (Ré-gie de l’assurance-maladie du Québec).

N’oubliez pas que dans plus de 95% des cas, ces méde-cins désignés par l’employeur, produisent une expertise qui vousest très défavorable.

Donc, si l’employeur assume le coût de cette expertisemédicale, le médecin n’a pas à réclamer ses honoraires à la RAMQ.La double facturation c’est illégal et ça coute cher !Qui sont les vrais fraudeurs ?

Comité des revendications des accidentés.

Du 5 au 9 juin dernier, avait lieu le XIX ième congrès du S.C.F.P.- QUÉBEC à Laval, une délégation de notre section locale (301) futaussitôt mise sur pied pour y assister.

Cette année, le congrès revêtait une importance tout à faitparticulière pour les membres du 301. Rappelez-vous, c’était à laveille de la «visite» du maire Bourque à Québec pour demander ledroit au lock-out.

Vos représentants ont été vigilants; nous avons déposé unerésolution d’urgence pour que les dirigeants du S.C.F.P, section Qué-bec et la FTQ dénonce publiquement cette action. Nous voulionsaussi qu’ils utilisent divers moyens politiques pour souligner l’impor-tance du droit à la libre négociation.

De plus, Claude Généreux (président du SCFP-Québec) adénoncé la frime de la fameuse ligne téléphonique que notre patronavait mis sur pied à grand coup de publicité dans les médias...

Les conséquences, nous les connaissons tous et toutes, legouvernement à nommé des médiateurs pour que nous puissions avoirun son de cloche venant des deux parties...(à suivre).

Suite à ces divulgations de notre part, plusieurs appuis prove-nant de divers secteurs nous ont gonflés à bloc. Lorsque des gens deBlainville, Sept-Iles ou Chibougamau vous accostent, vous manifes-tent leur solidarité on ne peut qu’être confiant et fier de se battre pournotre section locale.

Ces gens sont tout à fait conscients de l’importance de notrenégociation et de l’impact social qui en découle le droit à de bonsemplois est tout à fait légitime. De plus, nous avons démontréqu’en voulant conserver notre plancher d’emplois, c’est d’assurer auxjeunes une relève intéressante et en bout de ligne payante pour lasociété de par nos impôts et notre pouvoir d’achat (de plus en pluslimité, faut-il le reconnaître).

Plusieurs sections locales du secteur municipal, nous ont rap-porté, vivre les mêmes pressions de leur employeur, ce qui démontrebien que la bataille se vit à la grandeur du Québec confirmant ainsinos soupçons à savoir que la négociation que nous vivons dépasselargement les limites de Montréal et de la Communauté urbaine deMontréal.

Dans cet optique, le congrès fut très stimulant. Les appuisprovenant de plusieurs secteurs d’activités du SCFP-Québec ont «re-chargé nos batteries», ont créé des liens avec d’autres sections loca-les, créant une dynamique tout à fait nouvelle.

Les syndiqués(ées) en ont marre d’être la source de tous lesmaux économiques. Ils (elles) ont plusieurs solutions pour relancerl’emploi, l’améliorer et ré-enligner les vrais enjeux sociaux.La pression sera plus forte sur les employeurs pour assurer la réus-site de ces nouvelles idéologies. Les coupures aveugles ne sont quede fausses solutions et souvent de courte durée.

Ce que veulent les gens du SCFP-Québec (95,000 membres)c’est un pacte social visant le réel partage des richesses et l’écoutedes travailleurs(euses) qui sont finalement le reflet et les acteurs(trices)d’une société en changement !

Durant ce congrès, il avait de quoi être fier d’être col bleu du301. Ce que nous avons entendu là bas nous a fait grand bien !

UN CONGRÈS TRÈS MOTIVANTUN CONGRÈS TRÈS MOTIVANTUN CONGRÈS TRÈS MOTIVANTUN CONGRÈS TRÈS MOTIVANTUN CONGRÈS TRÈS MOTIVANT

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MEMBRES PENSIONNÉ(E)S DÉCÉDÉ(E)S

NOM MATRICULE DÉCÈS LE:AMATO, Américo 186657 15.02.95BERNIER, Lucien 192677 20.05.95BOUCHARD, Adrien 124331 30.06.95BRAZEAU, Eugène 162307 24.06.95BRIERE, Alfred 147093 20.06.95BUCZYNSKI, Konstanty 22.05.95CHALIFOUX, Gérald 110230 10.06.95CHAYER, Gérard 466140 21.03.95CHOQUETTE, Jean 179521 24.05.95CORBEIL, Léo-Paul 351808 18.02.95COUSINEAU, Léopold 275017 06.07.95CRISTOFARO, Raffaele 164155 26.06.95CUMMINGS, Guy 263341 13.08.95DAGENAIS, Romuald 220095 27.01.95DESJARDINS, Gérard 186853 01.08.95DIROSA, Alexandre 165001 16.06.95DROUIN, Yvon 317961 14.01.95DUBUC, André 460878 16.05.95EMERY, Pierre 163878 09.06.95FOLCO, Pietro 273802 26.07.95GAGNE, Jean-Paul 122725 22.04.95GAREAU, Sylva 146139 21.02.95GINGRAS, Raymond 130663 23.05.95GUERIN, Marcel 280038 15.12.94LACHANCE, Richard 310522 11.07.95

LAFLEUR, Roland 128684 24.04.95LANGELIER, Georges 318435 08.06.95LAVERGNE, Robert 277513 07.07.95LEBEAU, André 323189 10.05.95LESSARD, Armand 275053 25.05.95MENARD, Louis-Georges 165287 19.04.95MEUNIER, Paul 321421 23.06.95NYISZTOR, Stephen 335638 16.07.95ONESI, Luigi 105049 21.01.94PANNETON, Roger 281964 30.03.95PELLETIER, Oscar 162762 17.06.95PROTEAU, Paul-Emile 351790 25.06.95RANGER, René 321396 30.05.95RENAUD, Gédéon 159338 08.03.95ROUTHIER, Lorenzo 322368 15.05.95ST-HILAIRE, Robert 278183 17.05.95SMITH, Georges-Aimé 387751 09.04.95SOULARD, Rosario 151579 02.07.95THIBAULT, Georges 376175 28.01.95VALADE, René 281580 11.08.95

EMPLOYÉ(E)S ACTIFS DÉCÉDÉ(E)SNOM MATRICULE DÉCÈS LE :MORIN, Jean-Claude 386511 01.06.95VILLA, Joseph 554348 29.06.95

Nos sincères sympathiesNos sincères sympathiesNos sincères sympathiesNos sincères sympathiesNos sincères sympathies

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Josée, secrétaire au bureau de notre section localeattend un beau bébé bientôt. Nous lui souhaitonsbonne chance !

La copine de Norman Weaner, membre du comitéd’éducation et d’action politique a donné naissanceà une belle fille près de 9 livres. Elle s’appelle Audrey.Bienvenue au bébé ! Félicitations aux parents !

REVA a fêté par une grande soirée dansante le 2septembre dernier au Centre du Plateau, boulevardSt-Joseph, sa 4 ième année de fondation et remer-cie chaleureusement tous les participants(tes) de leurprécieuse collaboration.

Décès de Joseph VillaSuite à un geste anodin et irréfléchi d’un col

bleu, jeudi le 22 juin dernier, vers 14h45 au clos dela carrière Miron, 2525, rue Jarry Est, un autre colbleu de 38 ans a succombé après avoir été coincéentre deux véhicules de la ville. Le remords nousguette partout et fait mal à tous et à toutes.

Aux parents, famille et amis éprouvés par cedeuil, le comité d’éducation et d’action politique sefait le porte parole de tous les membres de la sec-tion locale 301 pour leur présenter toutes nos pro-fondes sympathies.

DERNIÈRE HEURE !...DERNIÈRE HEURE !...DERNIÈRE HEURE !...DERNIÈRE HEURE !...DERNIÈRE HEURE !...

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Des chiffres truquésTruglia va plus loin. Il laisse entendre à Linda McQuaigque la crise a été délibérément orchestrée en utilisantdes chiffres et des comparaisons non valides. «Plusieursrapports publiés réœmment, dit-il, ont grossièrementexagéré l’Importance de la dette du Canada. Certainsont compté deux fois les mêmes chiffres; d’autres ontfait des comparaisons internationales inappropriées,comparant par exemple la dette brute du Canada à ladette nette d’autres pays. Ces données inappropriéesont pu jouer un rôle dans les évaluations exagérées de lasévérité du problème de la dette au Canada, ajoute t-il.

Truglia cite en exemple les propos de œrtainscommentateurs qui affirmaient que la dette du secteurpublic au Canada équivalait à 98,1% du produit domes-tique brut en 1992. «De tels chiffres ne veulent rien dire,précise-t-il. Au Canada, la dette du secteur public in-clut la dette des coûteux projets d’hydro-électricité dessociétés d’État provinciales. Aux États-Unis, la plupartdes entreprises hydro-électriques sont la propriété d’in-térêts privés et leurs dettes demeurent privées alors qu’auCanada, elles sont publiques.

Mais cela, poursuit-il, ne représente pas un lourdfardeau pour le contribuable canadien. Au contraire,les entreprises hydro électriques sont rentables et peu-vent rembourser leurs dettes à même leurs revenus».Truglia ajoute que œla mine les analyses qued’«additionner la dette de 84,9 milliards $ des entrepri-ses hydro-électriques à la dette générale du pays, sanstenir compte des revenus considérables que ces entre-prises génèrent».

Quelle banqueroute ?Truglia s’amuse également du fait qu’on puisse évoquerque le Canada fasse banqueroute. La cote Triple A ac-cordée au Canada (au moment de l’entrevue - ndlr) estla plus élevée. «Le risque d’un défaut de paiement avecune cote Triple A est de l’ordre de trois dixièmes de unpour cent au cours d’une période de dix ans.. Même sile Canada était décotée à Aa1 la probabilité de défautde paiement augmente seulement à cinq dixième de unpour œnt pour la même période de temps, précise-t-il.

Moody’s s’étonne del’hystérie de la dette

au Canada !Dans son dernier ouvrage(1), la journaliste

McQuaig rapporte les propos de Vincent Truglia,l’analyste senior de Moody’s pour le Canada, qu’ellea rencontré dans ses bureaux de Wall Street. Il ra-conte son étonnement devant la façon dont se dé-roule le débat sur la dette au Canada?

«C’est le seul pays dont je m’occupe où les gensdu pays me demandent de décoter davantages » déclare-t-il. Depuis 17 ans qu’il est analyste, il n’a jamais vupareille attitude d’une communauté d’affaires. «Si je pro-nonce un discours en Australie, en Nouvelle-Zélande,en Italie ou à Singapour, les gens d’affaires ne me de-manderont pas de décoter davantage leur pays. Ça ne sefait pas. Mais, au Canada, c’est la norme. C’est toujours...toujours la même chose!» (p. 44)

En juin 1993, en pleine hystérie sur la dette,Truglia était constamment interrogé sur l’état de la detteau Canada. Dans le but de clarifier la situation, il a pu-blié un «commentaire spécial» de Moody’s qui décri-vait la dette du Canada comme étant «grandement exa-gérée» et il ajoutait que les politiques fiscales d’Ottawa«n’étaient pas hors de contrôle». Il raconte avec quellestupéfaction il a reçu un coup de fil d’un représentantd’une institution financière se plaignant de son avis. «Jeme souviens que lorsque nous avons publié le commen-taire spécial un Canadien, d’une très importante insti-tution financière, m’a téléphoné pour m’engueuler lit-téralement. C’est la première fois que œla arrivait. Nonpas que les gens ne nous engueulent pas. Ils nous en-gueulent toujours. Mais habituellement, ils se plaignentque nous ayons diminué la cote du pays et que nousn’ayons pas pris en compte telle ligne de force du pays.Non pas le contraire!»

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Deux systèmesde comptabilité

Dans son enquête sur l’hystérie de la dette, LindaMcQuaig s’est fait expliquer par Stewart Wells l’as-sistant-chef statisticien de Statistiques-Canada, quele gouvernement utilisait deux méthodes compta-bles sur la questIon de la dette.

La première, la plus utilisée par le gouvernementauprès de la population est celle des «Comptespublics». Une de ses caractéristiques, expliqueWelIs, c’est qu’elle ne fait pas de distinction entreles dépenses {les coûts d’opérations comme lessalaires et les chèques de pension, et les dépen-ses d’infrastructures comme la construction d’unpont ou d’un port, qui rapportent des bénéfices avecle temps

Cette distinction est pourtant toujours faite, dansle secteur prive, entre les dépenses ditesd’«opération» et de «capitalisation». Les salaireset les autres dépenses d’opération sont comptabi-lisées A part et acquittes à partir d’un compte cou-rant. Si l’entreprise génère plus de revenu que œscoûts d’opération, elle réalise un profit œtte annéelà

Malgré cela, l’entreprise peut être très endettéesi elle a emprunté pour financer de nouveaux pro-jets Mais, comme on anticipe des profits de cesprojets avec le temps leurs coûts sont répartis surune longue pérlode de temps. Si les entreprisesfusionnaient ces deux de de dépenses, peu d’entreelles pourraient annoncer des profits En fait laméthode des «Comptes publics» a pour effet degonfler l’ampleur du déficit.

L’autre méthodes utiIisée par le gouvernement,est celle des «Comptes nationaux». Elle présenteun déficit moindre. Au cours d’une période de dixans, de 1983 à 1992 le déficit combiné de la mé-thode des «Comptes publics» est de 59 milliards $supérieur à celui de la méthode des «Comptes na-tionaux».

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Malgré une légère décote, le Canada demeure donc dansle peloton des 24 pays à «faible risque» selon Moody’s.Par la suite vient le groupe de neuf pays considéréscomme à «risque moyen». Puis, on retrouve les pays à«risque élevé», comme le Brésil, l’lnde, l’Uruguay et lesPhilippines. Enfin, il y a ces douzaines de pays d’Afri-que et du Moyen-Orient auxquels Moody’s n’accordemême pas de cote!

Un complotDans cet ouvrage, Linda McQuaig, (s’inspirant du livrede l’américain William Greider, Secrets of the TempleFederal Reserve Is Run dont nous avons souvent parlédans œ journal), démontre comment toute l’hystériede la dette a été créée de toutes pièces par les milieuxfinanciers, pour piller le trésor public au détriment desautres secteurs de la population.

Les quelques phrases qui suivent résument t bienla teneur du livre. «A la fin des années 1980, écrit LindaMcQuaig, Ottawa récoltait plus de revenus en taxes qu’ilen dépensait, si on fait exception de l’argent qu’il de-vait payer pour couvrir les intérêts sur la dette. En 1990-1991, Ottawa collectait 10,4 milliards $ de plus en taxesqu’il en dépensait dans ses différents programmes. Mais,avec des paiements d’intérêts s’élevant à 42,5 milliards$ œtte année-là, Ottawa avait un déficit t budgétaire de32 milliards $...

En fait, un statisticien de Statistiques-Canada acalculé que le coût des intérêts sur la dette, explicableen grande partie par la politique délibérée de taux d’in-térêts élevés pratiquée lorsque John Crow présidait auxdestinées de la Banque du Canada, étaient responsablesde 70% de l’augmentation de la CroiSBanCe de la dette.Par comparaison, le coût de l’assurance-chômage étaitresponsable de seulement 1% et les programmes sociauxde 4,5% de la croissance de la dette!

(1) McQuaig, Linda, Shooting the Hippo, Death by Deficitand Other Canadian Myths, Viking, 1995.

Tiré de L'aut'journal n° 138, du 1er au 14 juin 1995

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Vendredi 14 juillet 1995.M. Le Président du Syndicat des Cols bleuset Service des plaintes de la Ville de Montréal

Mercredi matin 12 juillet 1995, 7:00 h. Un «engin» aux couleurs de la Ville de Montréal se stationne au coin duBoul. St-Joseph. Réveillée par le bruit, je me dis que ça ne durera pas et que je pourrai me rendormir (... car je travaillaisde nuit la veille...) mais le bruit persiste ! À 7:30h, je me lève et décide d’aller voir la source de ce vacarme tremblant.«L’engin» est là, sans occupant sans occupant sans occupant sans occupant sans occupant, à gronder de son énormité de ferraille...Le conducteur n’est revenu qu’à 8:00h8:00h8:00h8:00h8:00h (...deje-ne-sais-où...) pour commencer le travail !! Dites-moi franchement M. le Président, est-ce une attitude professionnelleet respectueuse de vos travailleurs vis-à-vis la population qu’elle a à servir. C’est quoi l’idée d’arriver sur un lieu detravail une heure avant si on ne le commence pas tout de suite ? C’est quoi l’idée de laisser tourner un moteur (...dansce cas-ci, ce n’est pas celui d’une Renault 5...) qui fait gronder un monstre de plusieurs tonnes sous nos fenêtres,pendant une heure de temps pour rienpour rienpour rienpour rienpour rien. Ça dérange, ça pue, ça pollue et ça consomme, Monsieur. Voilà une belleoccasion ratée pour faire quelques économies...surtout si tous les travailleurs se comportent ainsi...!

Tant que les employés de la Ville auront cette attitude nonchalante et non-professionnelle, vous pouvez êtreassuré que les citoyens de la Ville de Montréal seront extrêmement sévères à leur endroit et ne vous appuierontcertainement pas dans vos revendications. Car messieurs, dames, les cols bleus vous êtes privilégiés d’avoir cesemplois si bien rémunérés, badigeonnés de congés payés, de sécurité d’emploi, de pension de vieillesse, etc....Dans lecontexte économique actuel où le mot coupure est monnaie courante et où les gens cherchent des emplois comme oncherchait de l’or du Klondike, avec avidité et désespoir, on doit se considérer chanceux de pouvoir s’asseoir sur unesécurité comme la vôtre. C’est outrant d’entendre vos revendications au Bulletin de nouvelles. J’ai 36 ans, deuxdiplômes universitaires, des prêts étudiants à rembourser, je suis pigiste à $12,000.00/par année, aucune sécurité,aucune pension et aucune possibilité pour l’instant à cause du marché fermé...je ne suis qu’un cas parmi des milliers...Tous les cols bleus de la Ville de Montréal sont chanceux et gâtés d’avoir leur emploi... ambitionner sur l’appât du gaindans les circonstances économiques actuelles, c’est se regarder le nombril...surtout quand on a une attitude aussi peurespectueuse et bornée que certains d’entre eux.

Non vraiment M. le Président, si vous voulez que la population soit derrière vous un jour, il y a un gros travail deconscientisation et de sensibilisation à faire auprès de vos membres... beaucoup de travail (entre les deux oreilles) pourredorer un blason terni. Une attitude professionnelle guidée par le gros bon sens, c’est la moindre des choses il mesemble. (Par exemple, si le monsieur s’était posé cette question avant de descendre de son engin « est-ce quej’apprécierais moi, qu’on laisse fonctionner un moteur bruyant sous ma fenêtre, pendant une heure de temps pour rien?» La réponse est évidente il me semble...qu’on agisse comme on aimerait qu’on se comporte envers soi ! ). Je ne suisqu’un cas, peut-être n’est-ce pas grand-chose pour vous, M. le Président, mais dites-vous qu’il y en a plein d’autresidentiques qui se produisent. La différence c’est de faire l’effort pour manifester son mécontentement. Mon but en lefaisant, c’est que ça s’améliore. Ce n’est pas de la critique pour de la critique. Voilà, M. le Président du Syndicat desCols Bleus de la Ville de Montréal. Bien sûr, je n’ai pas l’impact d’une équipe de Radio-Canada, mais j’espère que j’auraipu toucher votre conscience professionnelle.

Louise BoucharLouise BoucharLouise BoucharLouise BoucharLouise BouchardddddMontréalMontréalMontréalMontréalMontréal

Lettre ouverte d’une citoyenneNDLR: Nous avons reçu cette lettre d’une citoyenne. Même si le monde généralise et que l’on nous mettrop facilement dans le même panier, n’oublions pas que les préjugés sont alimentés par ce genred’attitude d'une minorité dans leur travail. Souvent, ces situations aberrantes sont dues à une mauvaiseorganisation du travail par l’employeur, mais n’oublions pas aussi qu’il faut protéger notre image le pluspossible si l’on ne veut pas se faire éclabousser par les médias.

Comité d’éducation et d’action politique.

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QU’EST CE QU’UN(E) DÉLÉGUÉ(E) SOCIAL(E)Chères compagnes, Cher confrères,

Depuis que le Programme d’aide à l’employé est dans votre convention collective à l’article 30, on entend parlerde délégués(es) sociaux, lesquels(les) sont indispensables dans le P.A.E. car ce sont des membres soucieux de venir enaide aux compagnes ou confrères qui vivent des problèmes sociaux et surtout d’être à leur écoute.

Quelles sont les qualités requises pour devenir délégué(e) social(e) ? Il faut avoir un sens humanitaire trèspoussé, une écoute active est très importante dans le but de mieux guider l’employé(e) en problème aux ressourcesappropriées.

Faut-il suivre un cours ? Oui, ce cours est donné par le Conseil du Travail de Montréal (C.T.M.) dont lasection locale est affiliée. Ce cours dure une trentaine (30) d’heures et touche tous les aspects que nous devons suivre dansune relation d’aide. Pour suivre ce cours, il faut s’adresser au responsable du Programme d’Aide à l’Employé, leconfrère Jacques Forest.

Quelle est la qualité d’un(e) délégué(e) social(e) la plus appréciée et quel est le travail le plus important à faireauprès des patrons ou autres pour un(e) employé(e) qui est dans le besoin ? Ce qui est prioritaire au départ, c’est laconfidentialité car c’est la base du Programme d’Aide à l’Employé. Un(e) membre qui nous fait confiance verrait d’untrès mauvais «oeil» que l’on répète ce qu’il(elle) nous a confié. Il faut s’en tenir à notre travail de délégué(e) social(e)qui est d’être à l’écoute pour le mieux être de l’employé(e) en problème. Si le problème est la toxicomanie, on le (la)dirigera au responsable du Programme d’Aide à l’Employé au bureau du syndicat ou on l’accompagnera dans sespremiers pas si l’employé(e) le désire. À noter ici, que le ou la délégué(e) social(e) est apte également à traiter d’autressituations avec l’employé(e) tel que: alcool, problèmes familiaux, budget, jeux de hasard, santé mentale, ect... et référeraux ressources adéquates.

Le (la) délégué(e) social(e) travaille en collaboration avec le (la) délégué(e) syndical(e), il(elle) s’occupe duproblème côté social ou personnel, le côté disciplinaire et respect de la convention collective de travail relève du (de la)délégué(e) syndical(e). Les délégués(es) sociaux ont quelques rencontres durant l’année avec le responsable du Pro-gramme d’Aide à l’Employé et font des campagnes de sensibilisation auprès des membres. Une fois par année, lesdélégués(es) sociaux se rencontrent dans un colloque organisé par le Conseil du Travail de Montréal qui est subven-tionné par CENTRAIDE pour les cours de délégué(e) sociaux. Cela permet d’échanger avec les délégués(es)sociaux des syndicats locaux affiliés au Congrès du Travail de Montréal.J’espère que cet article vous a éclairé au sujet du rôle que joue le (la) délégué(e) social(e). Pour de plus amplesrenseignements, téléphonez au responsable du Programme d’Aide à l’Employé, le confrère Jacques Forest au: 384-7730.L’objectif visé par la section locale 301 est d’avoir des membres responsables (délégué(es) sociaux) dans tous les milieuxde travail.BEAUCOUP DE GENS ONT BESOIN D’AIDE !

Responsables du Programme d’Aide à l’Employé

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Définition du harcèlement sexuel:Tout commentaire choquant et à caractère sexuel, tout

geste ou contact physique qui peut être jugé désagréable ouchoquant, qu’il s’agisse d’un incident unique ou d’une sériecontinuelle d’incidents mineurs.

En règle générale, le harcèlement sexuel est un com-portement intentionnel et non sollicité à caractère sexuel. Ila un pouvoir coercitif et est à sens unique.Les conséquences pour:

Victime - Menace à l’intégrité psychologique et physique- Menace son droit au travail- Menace à la santé et sécurité

Harceleur - Répercussions personnelles- Répercussions légales- Répercussions sur le travail

Si vous vivez un problème de ce type ou qu’il s’agissede vos consoeurs ou confrères, vous avez des recours pourvous défendre.RECOURS:

1) -grief2) -plainte à la Commission des droits et libertés de la personne3) -tribunal

La Charte des Droits et Libertés de la personne (article # 10)10. Toute personne a droit à la reconnaissance et à

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l’exercice en pleine égalité des droits et liber-tés de la personne, sans distinction, exclusion oupréférence fondée sur la race, la couleur, le sexe, lagrossesse, l’orientation sexuelle, l’état civil, l’âge saufdans la mesure prévue par la loi, la religion, les con-victions politiques, la langue, l’origine ethnique ounational, la condition sociale, le handicap ou l’utili-sation d’un moyen pour palier ce handicap.

Il y a discrimination lorsqu’une telle distinction,exclusion ou préférence a pour effet de détruire ou decompromettre ce droit.10.1 Nul ne doit harceler une personne en raisonde l’un des motifs visés dans l’article 10.

Le harcèlement sexuel est un comportement in-terdit qui a des conséquences sérieuses et la Chartedes Droits et Libertés de la personne passe au dessusde toutes autres lois, quand il y a réellement harcèle-ment.

Le Syndicat avec sa déclaration contre toutessortes de discrimination et harcèlement affichée danstous les clos de la Ville garanti à tous ses membres unmilieu de travail qui protège leur intégrité physique etpsychologique et vous encourage à utiliser les recoursque vous avez à votre disposition, en plus de dévelop-per une volonté collective à l’égard d’un milieu de tra-vail sein et exempt de harcèlement sexuel.

Nous invitons toutes les personnes qui vivent ouvivront de tel problème de ne tolérer en aucun momentdu harcèlement sexuel et de faire une ou des plaintes àleur délégué(e) syndical respectif(ve) ou au bureau dusyndicat.

Le comité de la condition féminine se fera unplaisir de vous aider dans vos démarches. Comité de la condition féminine

SAVIEZ-VOUS QUE ?SAVIEZ-VOUS QUE ?SAVIEZ-VOUS QUE ?SAVIEZ-VOUS QUE ?SAVIEZ-VOUS QUE ?Le forum sur la sécurité des famillesLe forum sur la sécurité des famillesLe forum sur la sécurité des famillesLe forum sur la sécurité des famillesLe forum sur la sécurité des familles concluait qu’entre 1981 et 1991:a) le revenu total du cinquième de la population la plus démunie cinquième de la population la plus démunie cinquième de la population la plus démunie cinquième de la population la plus démunie cinquième de la population la plus démunie (avec des revenus an-nuels de moins de 25,200$) a diminué de 400 millions de dollarsb) le revenu total du cinquième de la population qui gagne entre 39,500.$ et 54,200.$cinquième de la population qui gagne entre 39,500.$ et 54,200.$cinquième de la population qui gagne entre 39,500.$ et 54,200.$cinquième de la population qui gagne entre 39,500.$ et 54,200.$cinquième de la population qui gagne entre 39,500.$ et 54,200.$ paran a diminué de 2,7 milliards de dollarsc) le revenu total du cinquième de la population gagnant plus de 74,200.$cinquième de la population gagnant plus de 74,200.$cinquième de la population gagnant plus de 74,200.$cinquième de la population gagnant plus de 74,200.$cinquième de la population gagnant plus de 74,200.$ par an a aug-menté de 6,6 milliards de dollars !Qui sont les vrais privilégiés du système:Qui sont les vrais privilégiés du système:Qui sont les vrais privilégiés du système:Qui sont les vrais privilégiés du système:Qui sont les vrais privilégiés du système:Les cols bleus ou la petite gang de riches qui crachent sur nous par l’intermédiaire desLes cols bleus ou la petite gang de riches qui crachent sur nous par l’intermédiaire desLes cols bleus ou la petite gang de riches qui crachent sur nous par l’intermédiaire desLes cols bleus ou la petite gang de riches qui crachent sur nous par l’intermédiaire desLes cols bleus ou la petite gang de riches qui crachent sur nous par l’intermédiaire desmédias ?médias ?médias ?médias ?médias ?

HARCÈLEMENT SEXUELÇa fait déjà deux (2) ans que nous avons fait notretournée et nous avons maintenant de nouvelles etnouveaux cols bleus qui ne sont pas au courant de

ladite information.

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NOM MAT/Fonc. PENS Anc.gén.ALBERT, Gaston 264118/119M 08.07.95 05.05.65ARSENEAULT, J-Claude 282036/750C 15.04.95 14.10.66AUBERTIN, Pierre 322555/269C 19.08.95 06.06.66AUDET, Daniel 321529/502C 11.08.95 11.05.65BASTIEN, Jean-Pierre 284747/B92C 12.08.95 29.05.67BENOIT, Jean-Paul 375596/502C 17.06.95 03.06.68BERGER, Réginald 322162/F19C 09.09.95 03.04.68BERGERON, Victor 273518/720C 30.06.95 14.04.66BREAULT, Roger 327078/540C 26.08.95 15.06.66BRISSETTE, Michel 381669/502C 15.07.95 29.12.69BROUILLETTE, Raymond 291284/315C 12.08.95 01.06.65CADIEUX, Gérard 281991/543C 12.08.95 21.09.66CASAULT, Réal 386690/441C 06.09.95 10.06.68CHALIFOUX, Gilles 336004/P02C 09.09.95 05.04.66CHAPDELAINE, Maurice 288270/521C 24.06.95 05.05.67CHARLAND, Daniel 326826/502C 05.08.95 27.05.66CHARTIER, Gilles 376096/502C 09.09.95 01.12.66COMTOIS, Gilles 318390/540C 24.06.95 13.10.65CORBIN, Réal 484727/502C 28.06.95 04.06.77COTE, André 326853/502C 09.09.95 27.06.66CREVIER, Antonio 322091/956C 09.09.95 30.04.66CURADEAU, Gaston 279985/127C 31.08.95 17.10.66CYRENNE, Réjean 346190/540C 09.09.95 30.10.67DALLAIRE, Jean-Paul 337021/502C 19.08.95 14.04.67DIZANNO, Pasquale 389464/502C 30.06.95 30.08.71EMANUELE, Calogero 345619/119M 09.09.95 09.05.67EMOND, Gilles 263386/720C 14.08.95 01.06.65

NOM MAT/Fonc. PENS Anc.gén.FOSTER, Raymond 318498/540C 09.09.95 03.01.66GARGIULO, Nicolas 482498/502C 30.06.95 21.11.74GENEST, Marcel 298027/148C 02.09.95 14.01.65GLADU, David 537554/622C 02.09.95 09.05.77GUERNON, Michel 337075/419C 04.07.95 12.05.64GUILLARD, Joseph 263564/494C 27.05.95 10.06.65HOGUE, Percy 284738/419C 02.09.95 18.05.66LAGACE, Jacques 320271/540C 26.08.95 01.12.65LALONGER, Henri 26470/502C 04.07.95 01.09.66LAMOUREUX, Gilles 317507/502C 02.09.95 13.07.64LANTEIGNE, Yvon 468245/162C 01.09.95 13.01.73LAUZON, Bertrand 380536/315C 12.09.95 01.06.70LAVIGNE, Michel 278068/162C 02.09.95 18.11.65LESSARD, Gilles 198073/278C 17.06.95 06.04.65LEVAC, Murielle 530160/113C 01.07.95 29.04.67LIZOTTE, Norbert 377156/502C 02.09.95 05.05.69MAILHOT, Réal 292185/540C 30.06.95 21.01.59MARABELLA, Giovanni 337397/540C 09.09.95 27.06.67MARTIN, Edouard 286674/246C 24.06.95 15.05.67METIVIER, Jean-Yves 537572/619C 27.05.95 14.06.77NERON, Yves 321663/439C 04.07.95 21.04.66NOEL, Amédée 375818/348C 08.07.95 12.06.67PARE, Jean-Claude 300925/611C 31.08.95 28.02.68PATENAUDE, Yvon 288814/119M 09.09.95 29.04.67PELLETIER, Bertrand 299383/246C 26.08.95 27.05.68PROULX, Armand 297117/292C 02.09.95 18.04.67RENDA, Diego 321672/502C 02.09.95 21.04.66RIVEST, Gilles 288680/398C 30.06.95 13.04.66ROULEAU, Hervé 348232/114C 09.09.95 01.06.67ROUSSEAU, Jean 282704/276C 08.07.95 28.12.66ST-AMOUR, Raymond 530142/502C 09.09.95 09.06.65ST-GERMAIN, Georges 297206/276C 05.07.95 14.07.66SAUVAGEAU, Michel 310505/502C 12.08.95 01.06.67SAVARD, Roger 375612/439C 09.09.95 15.05.67SENECHAL, Roland 390480/720C 08.07.95 02.06.75TETREAULT, Robert 348296/599C 04.07.95 18.04.67THIBAULT, Robert 285229/502C 26.06.95 21.04.67TOURVILLE, Emile 318337/502C 09.09.95 01.04.65TREMBLAY, Paul 311594/696M 30.06.95 30.03.67VEILLEUX, Normand 263662/286C 08.07.95 26.07.65

Liste des Nouveaux(elles) TitulairesPour le mois de juin 1995

BAILLARGEON, France 556408 24.06.95BURKE, Johanne 556426 24.06.95CREVIER, Lucie 556391 24.06.95DESCHENES, Benoit 556417 24.06.95DESROCHERS, Sonia 556382 24.06.95GIGUERE, Hélène 556355 24.06.95GIOVE, Francesco 556499 24.06.95HAMMOND, Michel 556506 24.06.95HUOT, Régent 556480 24.06.95HUBERT, Lucie 556364 24.06.95MARTIN, Chantal 556337 24.06.95MARTIN, Bertrand 556346 24.06.95MIRONCHUCK, Nancy 556444 24.06.95MORISSETTE, Françine 556373 24.06.95PANNETON, Daniel 556515 24.06.95PAQUETTE, Guy 556462 24.06.95THELISMA, Henry-Lesly 556435 24.06.95TREMBLAY, Steve 556524 24.06.95TRUDEL, Robert 556471 24.06.95

FELICITFELICITFELICITFELICITFELICITAAAAATIONS !TIONS !TIONS !TIONS !TIONS ! Félicitations aux cols bleus qui ont réussileur cours d'alphabétisation.

RETRAITÉ(E)SRETRAITÉ(E)SRETRAITÉ(E)SRETRAITÉ(E)SRETRAITÉ(E)S

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REGROUPEMENT DES COLS BLEUS RETRAITÉS(ES)REGROUPEMENT DES COLS BLEUS RETRAITÉS(ES)REGROUPEMENT DES COLS BLEUS RETRAITÉS(ES)REGROUPEMENT DES COLS BLEUS RETRAITÉS(ES)REGROUPEMENT DES COLS BLEUS RETRAITÉS(ES)ET PRÉRETRAITÉS(ES) DE MONTRÉALET PRÉRETRAITÉS(ES) DE MONTRÉALET PRÉRETRAITÉS(ES) DE MONTRÉALET PRÉRETRAITÉS(ES) DE MONTRÉALET PRÉRETRAITÉS(ES) DE MONTRÉAL

Bonjour retraités(es),

Il y a déjà trois (3)mois, soit le 13 mai dernierqu’avait lieu le souper dan-sant annuel du regroupe-ment et de la ligue dequilles et pourtant, il noussemble que c’était hier.Cela nous montre que letemps passe très vite, ilcourt...à la retraite. Quel-ques 210 participants(es)

se sont donc réunis en la salle paroissialeSt-Etienne, 5975 rue Christophe Colombpour célébrer ensemble cette agréable soi-rée.

Au café, le responsable du comitéd’amitié, monsieur Réal Cloutier, procédaau tirage et il m’a fait plaisir de remettrele prix de présence, soit un certificat ca-deau pour un séjour de trois (3) jours/2nuits à l’hôtel l’Estérel pour deux (2) per-

sonnes offert par la Compagnie d’assurance générale duCanada La Sécurité avec la collaboration de madameHélène Héroux, directrice des comptes commercialisa-tion et service à la clientèle. Les heureux gagnants de cemagnifique prix de présence sont madame Annabelle etmonsieur Bertrand Appelby que nous félicitons et leursouhaitons bon séjour. Nous tenons aussi spécialementà remercier la Compagnie d’assurance La Sécurité et sareprésentante madame Hélène Héroux de leur coopéra-tion très appréciée.

Membres des différents comités du regroupement qui participentà organiser les activités au cours de la saison.

La gagnante madame Annabelle Appleby du prixde présence 3 jours/2 nuits à l’hôtel l’Estérel degauche à droite, madame Appleby, monsieurRaynald Parent, monsieur Gilles Dorais, madameDenise Cloutier et monsieur Réal Cloutier

Quelques invités et membres duregroupement à la soirée du 13mai 1995.

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D’autres prix de présence furent donnés gra-cieusement par l’Auberge La Calèche, la Caissepopulaire des employés(es) municipaux, laCaisse populaire Hochelaga, la Caisse populaireSt-Thomas Apôtre, Air Canada. Nous remer-cions ces généreux donateurs pour leur participa-tion à notre soirée. En plus, le responsable du co-mité des quilles, monsieur Réal Houle a remis lesprix aux quilleurs selon leur exploit accompli au coursde la période des éliminatoires seulement, puisqueles prix pour la saison régulière furent remis précé-demment.

TOURNOI DE GOLFLe 13 juin 1995, 62 membres du regroupe-

ment se sont rencontrés pour le tournoi annuel degolf au terrain Bonnaventure à St-Janvier, dont 35d’entre eux pour jouer au golf et souper et 27 autress’y sont ajoutés pour le souper. Journée magnifiquepour l’événement et tous ont appréciés et savouréstant en jouant au golf que le souper, des prix furentremis aux deux meilleurs pointage hommes et fem-mes soit:Bernard Marleau 79 - Claude Mongeau 90Colette Mongeau 10 - Gaby Arsenault 110

Les autres prix golf et présence furent tirés ausort parmi les personnes présentes. Bravo à touspour cette agréable journée.

JOURNÉE CROISIÈRECette randonnée sur le Fleuve St.-Laurent a

débuté à 9h00. Départ de Montréal et arrivé à Qué-bec à 18h45, souper au St-Hubert Bar-B-Q àBeauport, retour au quai de Montréal à 00h30.Quelle magnifique journée, croisière fait sous un so-leil radieux avec animation et spectacle, il y avait àbord aussi une description historique de ce qu’il y asur les deux rives du Fleuve de Montréal à Québec.Encore une fois, les participants(es) ont tous(toutes)très apprécié cette activité.

ÉPLUCHETTE DE BLÉ DINDECette activité a eu lieu le 16 août 1995 à St-

Colomban au Colford Lodge avec différentes activi-tés dont la danse en soirée.

REPRISE DES ACTIVITÉSLes rencontres d’amitié à compter du 6 sep-

tembre 1995 à tous les mercredis de 13h00 à 17h00au Centre Communautaire Lajeunesse, 7378 rueLajeunesse, cours de danse et danse, jeux de sociétéde toutes sortes, lieux et activités tout désignés,pour tout connaître ou savoir au sujet de nos activi-tés à venir pour la prochaine saison automne/hiver/printemps 95-96. Bienvenue à tous et toutes.Pour renseignements, communiquez avec monsieurRéal Cloutier au 527-4812

QUILLESDébut des activités de la saison de

quilles à compter du 28 août 1995 à 13h00, nouvellesalle de quilles moderne 3115 boul. L’Assomptionau sud de la rue Sherbrooke avec stationnement parle métro sortie L’Assomption tout à côté de la sallede quilles.

6.$ pour cols bleus retraités(es)7.$ pourretraités(es) et non col bleuPour renseignements, communiquez avec monsieurRéal Houle au 526-1753

Plusieurs nous demande quoi faire pourdevenir membre: Aucune cotisation spéciale ousupplémentaire est exigée, seul votre statut de mem-bre honoraire suffit, vous faites par le fait même partidu regroupement, vous avez donc droit à toutes lesactivités. Le meilleur moyen d’être informé sur lesactivités du regroupement c’est en y participant.

Gilles Doraisprésident du regroupement

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SOYONS PRÉSENT(E)S

C'EST ÇALA SOLIDARITÉ !

CODE-À-PHONE:CODE-À-PHONE:CODE-À-PHONE:CODE-À-PHONE:CODE-À-PHONE:384-7730 Après

17 heures et fin de semaineUN RAPPEL:UN RAPPEL:UN RAPPEL:UN RAPPEL:UN RAPPEL:

Service téléphonique aubureau dès 7 heures A.M.

du lundi au vendredi

Syndicat canadien de la fonction publique,section locale 301, 9650, Avenue Papineau,

Montréal, H2B 1Z7

DEMANDE DE MUTDEMANDE DE MUTDEMANDE DE MUTDEMANDE DE MUTDEMANDE DE MUTAAAAATIONTIONTIONTIONTIONLes demandes de mutation pour les fonctions autres que celles de chauffeur devront être faitesentre le 1 er et le 15 septembre inclusivement !Les demandes de mutation pour les fonctions de chauffeurs seulement devront être faites entre le1 er et le 15 octobre inclusivement ou entre le 1 er et le 15 mars inclusivement.Toutes demandes de mutation faites en dehors de ces dates seront automatiquement rejetéespar la Ville. Prenez-en bonne note et soyez vigilant(e) lors de ces périodes.Gardez toujoursune copie de votre demande ! Vous éviterez bien des problèmes ...

ASSEMBLÉE GÉNÉRALERÉGULIÈRE

aura lieu à la PAROISSEST-JEAN-BERCHMANS

5940, RUE CHABOTDATE: SAMEDI LE 16SEPTEMBRE 1995 À

9 h 00 AM

ORDRE DU JOUR:- Lecture du procès verbal

- Rapport du président- Affaires nouvelles