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NUTRITION PARENTERALENUTRITION PARENTERALE
DES d’Anesthésie-RéanimationDES d’Anesthésie-Réanimation20 mai 200520 mai 2005
Dr PERRIER Jean-FrançoisDr PERRIER Jean-François
Réanimation JM PICARDRéanimation JM PICARD
CHU Nancy-BraboisCHU Nancy-Brabois
NUTRITION PARENTERALE
POURQUOI UNE NP ?
POUR QUI UNE NP ?
QUE FAUT-IL APPORTER EN NP ?
COMMENT APPORTER LA NP ?
DENUTRITION : PREVALENCE A L’ HÔPITAL
UN CONSTAT : 30 à 50 % des patients sont dénutris à leur
admission
SIDA
Sujet âgéCancer
Sepsis
Fistules
Brûlures
Grêle court
Insuffisance rénale
Péri-op.
Insuffisancehépato-cellulaire
Insuffisancerespiratoirechronique
JOUQUAN; 1983 REILLY; 1988PERROT; 1982RIETSCH; 1989
COODLEY; 1994 THUNBERG; 1981 LAABAN; 1993 DI COSTANZO; 1987 DALY; 1990
Mal infl. C.Tube digestif
DENUTRITION : DESEQUILIBRE
DENUTRITION CHRONIQUE
DEFAUT D’APPORT
« COMPORTEMENT DE JEÛNE PROLONGE »
CACHEXIE PROGRESSIVE
DENUTRITION AIGUE
AUGMENTATION DES BESOINS = Etats d’agression
« COMPORTEMENT HYPERMETABOLIQUE »
EMBALLEMENT DES CYCLES PHYSIOLOGIQUES « AUTO-CANNIBALISME »
ADAPTATION = LUTTE
DENUTRITION : DESEQUILIBRE
DETSKY; 1987BUZBY; 1980WARNOLD; 1984DI COSTANZO; 1995
REDUCTION DE LA MASSE PROTEIQUE
TROUBLES TROPHIQUES
IMMUNITECELLULAIRE
FORCE MUSCULAIRE
COMPLICATIONS
CICATRISATION
INFECTIONS LESIONS PULMONAIRES FORCE
DIAPHRAGM.
MORBIDITE
DENUTRITION : CO-FACTEUR DE MORBIDITE
DENUTRITION : CO-FACTEUR DE MORBIDITE
Complications infectieuses Pneumonies
Abcès profonds
Péritonites
Septicémie
Infections urinaires
Infection de paroi
DENUTRITION : CO-FACTEUR DE MORBIDITE
Complications non infectieuses
Désunion d’anastomose, de plaie opératoire
Détresse respiratoire
Complications digestives
Escarres
Cardio-vasculaires, nécrose, arythmie Thrombo-emboliques
Braga (440)
Mullen (145)
Veterans Affairs
31 %
42 %
43 %
14 %
16 %
24 %
p < 0,001
p < 0,001
p < 0,001
DENUTRISNON
DENUTRIS p
COMPLICATIONS GRAVES
DENUTRITION : CO-FACTEUR DE MORBIDITE
NUTRITION PARENTERALE
POURQUOI UNE NP ?
POUR QUI UNE NP ?
QUE FAUT-IL APPORTER EN NP ?
COMMENT APPORTER LA NP ?
EVALUATION DE L’ ETAT NUTRITIONNEL
A DONNEES CLINIQUESB MARQUEURS BIOLOGIQUES
C TESTS IMMUNOLOGIQUES
D IMPEDANCE BIO-ELECTRIQUE
Comment rechercher une dénutrition
EVALUATION DE L’ ETAT NUTRITIONNEL
A DONNEES CLINIQUES
INTERROGATOIRE
• SIGNES FONCTIONNELS SECONDAIRES :
Asthénie, difficulté de concentration…
• SIGNES DIGESTIFS :
Anorexie, dysphagie, troubles du transit…
• ENQUETE ALIMENTAIRE
EVALUATION DE L’ ETAT NUTRITIONNEL
A DONNEES CLINIQUES
EXAMEN CLINIQUE
• PESER LE PATIENT +++ :
DENUTRITION si amaigrissement
> 10% du poids habituel en 6 mois > 5% en 1 mois
• RECHERCHER D’AUTRES SIGNES CLINIQUES
Peau sèche, fine, ongles et cheveux cassants…
EVALUATION DE L’ ETAT NUTRITIONNEL
A DONNEES CLINIQUES
EXAMEN CLINIQUE
• ANTHROPOMETRIE (1):
INDICE DE QUETELET ( ou indice de masse corporelle = IMC ou BMI)
IMC =
POIDS (kg)
TAILLE (m2)
(Normales : 18 à 25)
EVALUATION DE L’ ETAT NUTRITIONNEL
Poids
Taille
BMI ou IMC
EVALUATION DE L’ ETAT NUTRITIONNEL
A DONNEES CLINIQUES
EXAMEN CLINIQUE
• ANTHROPOMETRIE (2):
PLI CUTANE TRICIPITAL
PERIMETRE BRACHIAL
FORCE MUSCULAIRE
EVALUATION DE L’ ETAT NUTRITIONNEL
A DONNEES CLINIQUES
INDEX DE BAKER ET DETSKY
= Evaluation clinique globale subjective
questionnaire simple performant et reproductible
Interrogatoire : poids, prise alimentaire,
troubles gastro-intestinaux, capacité fonctionnelle Examen physique : graisse /s cutanée, perte musculaire, oedèmes (cheville, sacrum)…
Patient non ou modérément ou sévèrement dénutriCCL :
N.Engl.J.Med 1982.306.969-972
EVALUATION DE L’ ETAT NUTRITIONNEL
A DONNEES CLINIQUES
B MARQUEURS BIOLOGIQUES
C TESTS IMMUNOLOGIQUES
D IMPEDANCE BIO-ELECTRIQUE
EVALUATION DE L’ ETAT NUTRITIONNEL
B MARQUEURS BIOLOGIQUES PROTEINES
NUTRITIONNELLES
SELTZER; 1979 REINHARD; 1980 KAMINSKI; 1977 YOUNG; 1978
• ALBUMINE
Albuminémie inférieure à 30g /l = Dénutrition protéique chronique sévère
(normale : 35 à 50 g /l)
Demi-vie de 20 jours
Albumine = Marqueur pronostique global
EVALUATION DE L’ ETAT NUTRITIONNEL
B MARQUEURS BIOLOGIQUES PROTEINES
NUTRITIONNELLES• PREALBUMINE ou TRANSTHYRETINE valeur normale : 250 à 350 mg/l diminue si inflam ou ins.hépat• TRANSFERRINEvaleur normale 2 à3,5 g/l augmente si anémie ou inflammation• PROTEINE VECTRICE DU RETINOL
valeur normale 45 à 70 mg/l augmente si inflam ins rén ou hépat
Pas de Valeur Prédictive Positive Supérieure
EVALUATION DE L’ ETAT NUTRITIONNEL
INDICE DE BUZBY (NRI ou IRN)
• IRN = Indice de Risque Nutritionnel
• IRN = 1,519 x Albuminémie(g/l)+ 0,417 x (poids actuel/poids usuel) x 100• Dénutrition grave si IRN < 83.5
• Dénutrition modérée si 83.5<IRN<97.5
EVALUATION DE L’ ETAT NUTRITIONNEL
EVALUATION DE L’ ETAT NUTRITIONNELB MARQUEURS BIOLOGIQUES
BILAN AZOTE
AUSSEL; 1992 KONSTANTINIDES; 1992
(1g N = 2,2 g urée= 6 g protéines)
Nu = Urée urinaire (g/24h) 2,14
+ 2g/l si vomissements+ 1 à 8 g/l si fistule
IntestinIntestin= Pertes fécales (transit normal)
+2 g
ReinRein
ENTREES en g/24 H SORTIES en g/24 H
NUTRITION ARTIFICIELLE Contenu en azote en g
NUTRITION ORALEContenu en azote en g(1g protéines = 0,16g d’azote)
EVALUATION DE L’ ETAT NUTRITIONNEL
A DONNEES CLINIQUES
B MARQUEURS BIOLOGIQUES
C TESTS IMMUNOLOGIQUES
D IMPEDANCE BIO-ELECTRIQUE
EVALUATION DE L’ ETAT NUTRITIONNEL
TESTS CUTANES
• Infection grave chez 58% des patients avec anergie versus 10% chez les patients avec réponse normale p<0.001
• Mortalité chez 78% des patients avec anergie versus 8.4% chez les patients avec réponse normale p<0.001
EVALUATION DE L’ ETAT NUTRITIONNEL
INDICE NUTRITIONNEL PRONOSTIQUE = INP
• INP = 158-16.6(albumine(g/l)-0.78PCT
- 0,20(transferrine)-5.8(tests cutanés)• Risque élevé si INP > 50%
• Risque modéré si 40%<INP<50%
EVALUATION DE L’ ETAT NUTRITIONNEL
A DONNEES CLINIQUES
B MARQUEURS BIOLOGIQUES
C TESTS IMMUNOLOGIQUES
D IMPEDANCE BIO-ELECTRIQUE
EVALUATION DE L’ ETAT NUTRITIONNELC IMPEDANCE BIO-ELECTRIQUEMesure de la composition corporelle par méthode non
invasive (passage d’un courant alternatif à travers les tissus par la méthode à 2 électrodes / 2 fréquences )
BOULIER; 1990 BOULIER; 19910%0%
25%
37%
16%
6%
16%
MASSEMASSEMAIGREMAIGRE
MASSEMASSEGRASSEGRASSE
EauEauExtra CellulaireExtra Cellulaire
EauEauIntra CellulaireIntra Cellulaire
ProtéinesProtéines
MinérauxMinéraux
GraisseGraisse
% d
u p
oid
s co
rpore
l%
du
poid
s co
rpore
l
NUTRITION PARENTERALE
I POURQUOI UNE NP ?
II POUR QUI UNE NP ?
III QUE FAUT-IL APPORTER EN NP ?
IV COMMENT APPORTER LA NP ?
NUTRITION PARENTERALE
CALORIES
PROTIDES
ELECTROLYTES
VITAMINES
Que faut-il apporter en NP?
OLIGOELEMENTS
EVALUATION DES BESOINS NUTRITIONNELS
DEPENSE ENERGETIQUE DE BASE
MESUREE CALORIMETRIE INDIRECTE
CALCULEE EQUATIONS DE HARRIS ET BENEDICT
ROZA; 1984 NITENBERG; 1992
= 66,47 + 13,75 P + 5,00 T - 6,76 A
= 655,10 + 9,56 P + 1,85 T - 4,68 A
ESTIMEE
= 30 Kcal / kg / 24 h
= 25 Kcal / kg / 24 h
Homme
Femme
Homme
Femme
EVALUATION DES BESOINS NUTRITIONNELS
BESOINS ENERGETIQUES
B.E. = D.E.B. x FACTEUR DE CORRECTION
• Post-opératoire = 1 à 1,1• Fractures multiples = 1,1 à 1,3• Infection sévère = 1,3 à 1,6• Brûlure = 1,5 à 2,1
+ 1,1 par augmentation d’un degré de température
Conf. Consensus agressé; 1997LONG; 1979Conf. Consensus périop; 1994
BESOINS AZOTES
200 à 250 mg / kg/24hEn moyenne :
EVALUATION DES BESOINS NUTRITIONNELS
RAPPORT GLUCIDO-LIPIDIQUE
• Post-opératoire : S>L• Fractures multiples : S>L• Infection sévère : S=L• Brûlure : S>L• Insuffisant rénal aiguë: S=L• Insuffisant rénal chronique: S>L• Insuffisance respiratoire aiguë: S>L• Insuffisance respiratoire ch.: S=L
de 70/30 à 50/50
EVALUATION DES BESOINS NUTRITIONNELS
LES ELECTROLYTES Sodium Potassium Chlore Calcium Magnésium Sulfates
EVALUATION DES BESOINS NUTRITIONNELS
LES VITAMINES
Vit B1 2,7 à 3,75 mg/j Vit B2 3.24 à 4.5 mg/j Vit PP 35 à 50 mg/j Vit B5 13 à 19 mg/j Vit B6 3,5 à 5 mg/j Vit B12 4,5 à 6,5 g/j
• Vit A 3000 à 4000 UI/j• Vit C 90 à 125 mg/j• Vit D 180 à 250 UI/j• Vit E 9 à 12 UI/j• Vit K 1 à 2 mg/j• Ac Folique 360 à 500 g/j
EVALUATION DES BESOINS NUTRITIONNELS
LES OLIGO ELEMENTS
• Bore• Chrome°• Cobalt• Cuivre°*• Etain• Fer°*• Fluor• Iode
•Lithium• Molybdène• Manganèse° • Nickel• Sélénium*•Vanadium•Zinc°
° = néces. Cicatrisation* = néces. Immunité
NUTRITION PARENTERALE
I POURQUOI UNE NP ?
II POUR QUI UNE NP ?
III QUE FAUT-IL APPORTER EN NP ?
IV COMMENT APPORTER LA NP ?
A DEFINITIONS - INDICATIONS
B LES SUBSTRATS
C LES PROTOCOLES NUTRITIONNELS
NUTRITION PARENTERALE
DEFINITION
La nutrition artificielle est définie comme un apport calorico-azoté exogène comportant au moins 2 des 3 grands types de macro-nutriments (glucides, lipides, protides), des électrolytes, des vitamines et des oligo-éléments.
NUTRITION PARENTERALE
DEFINITION
La nutrition artificielle peut être réalisée :
• soit par voie digestive (sonde gastrique, gastrostomie, jéjunostomie), c’est la nutrition entérale
• soit par voie veineuse (centrale ou périphérique), c’est la nutrition parentérale
NUTRITION PARENTERALE
NUTRITION PARENTERALE
INDICATION
Quand la voie orale ou entérale est :• INSUFFISANTE ou INEFFICACE
ex : Grêle court, cancer, agression, grêle radique,
période péri-opératoire, diarrhée• IMPOSSIBLE ex : Iléus, tumeur du tube digestif, occlusion• NON INDIQUEE ex : Pancréatite aiguë, maladie inflammatoire du tube digestif en poussée, fistule digestive à haut débit
En période péri-opératoire
• Patients présentant un état de dénutrition sévère
• Patients ne pouvant reprendre une alimentation orale couvrant 60% de leurs besoins nutritionnels dans un délai de 7 jours après l’opération
INDICATION
A INDICATIONS
B LES SUBSTRATS
C LES PROTOCOLES NUTRITIONNELS
NUTRITION PARENTERALE
NUTRITION PARENTERALE
LES SUBSTRATS PROTEIQUES
SOLUTIONS D’ACIDES AMINES
Définies par le contenu en azote total/litre
Définies par la composition des Acides Aminés
Et par le rapport entre les AA essentiels / AA totaux
Apport moyen = 200 à 250 mg d’azote /kg/j
Apport maximal : dépend du rapport calorico-azoté
Recommandation : 120 - 200 kcal/g d’ N
NUTRITION PARENTERALE
LES SUBSTRATS PROTEIQUESAMINOSTAB 18g/l
HYPERAMINE 20g/l, 25g/l, 30g/l
MULTENE 9,2g/l
NEPHRAMINE 6,5g/l
NUTRILAMINE 12,8g/l
PRIMENE 7,5g/l, 15g/l
TOTAMINE 12,4g/l
TROPHYSAN 6,5g/l
VALINOR 12g/l
VAMINE 12g/l
NUTRITION PARENTERALE
LES SUBSTRATS PROTEIQUES
DIPEPTIVEN (0,3g/kg/j)N(2) L-alanyl-L-glutamine
• L’Arginine et la Glutamine activent le système immunitaire et améliorent la trophicité de la muqueuse intestinale.
ORNICETIL (0,35g/kg/j)Oxoglutarate de L-
ornithine
NUTRITION PARENTERALE
LES SUBSTRATS GLUCIDIQUES
GLUCOSE
• Apport énergétique : 4 kcal/g• Apport exogène indispensable (couvrir les besoins des organes gluco-dépendants)
Apport minimum = 150 g/j
en 2,5%, 5%, 10%, 15%, 20%, 30%, 50%
NUTRITION PARENTERALE
LES SUBSTRATS GLUCIDIQUES
LEVULOSE
SORBITOL
• Apport énergétique : 4 kcal/g• Indication particulière dans les cétoses• Pas d’intérêt supplémentaire / glucose
NUTRITION PARENTERALE
LIPIDES
• Apport énergétique élevé : 9 kcal/g• En NP : Emulsions lipidiques injectablesType d’huile : - Huile soja
- Huile de soja + Huile de coco
- Huile de soja + Huile d’olive
LES SUBSTRATS LIPIDIQUES
NUTRITION PARENTERALE
LES SUBSTRATS LIPIDIQUES
LES LIPIDES TRADITIONNELS
• INTRALIPIDES (huile de soja) (Fresenius)
• ENDOLIPIDES (huile de soja) (Braun)
• IVELIP (huile de soja) (Baxter)
• LIPOVEN (huile de soja) (Fresenius)
NUTRITION PARENTERALE
LES SUBSTRATS LIPIDIQUES
LES NOUVEAUX LIPIDES
CLINOLEIC : 20 % huile de soja
AGPI + AGMI : nouveau concept d’émulsion lipidique
+ 80 % huile d’olive
Intérêt particulier en pédiatrie et chez le patient agressé
Remarquable stabilité physique
NUTRITION PARENTERALE
LES SUBSTRATS LIPIDIQUES
LES NOUVEAUX LIPIDES
• MEDIALIPIDE : 50 % huile de soja + 50 % TCM
Intérêt particulier chez le patient agressé
En Clinique aucune supériorité démontrée
NUTRITION PARENTERALE
LES SUBSTRATS LIPIDIQUES
LES NOUVEAUX LIPIDES
• STRUCTOLIPIDE : 50 % huile de soja + 50 % TCM
Intérêt particulier chez le patient agressé
En Clinique aucune supériorité démontrée
NUTRITION PARENTERALE
LES SUBSTRATS LIPIDIQUES
LES NOUVEAUX LIPIDES
OMEGAVEN : huile de poisson
0,1 à 0,2 g/kg/j Contenu riche en ac.gras de la famille 3 des Leucotriènes de la série 5 et des prostanoïdes de la série 3
Rôle important dans la régulation des médiateurs pro et anti-inflammatoires
NUTRITION PARENTERALE
LES Mélanges : Glucose + Ac Aminés
AMINOMIX : 2 formules en 1l, 1,5l et 2l (Fresenius)
CLINIMIX : 3 formules en 1l, 1,5 et 2l +/-E (Baxter)
VAMINE GLUCOSE : 100g glucose, 9,4 gN, E
(Fresenius)
NUTRITION PARENTERALE
LES Mélanges : Lipide + Ac Aminés
LP MIX : 750 ml de nutrilamine à 12,4 g d’ N (9,3gN)
et 250 ml d’endolipide à 20% (500kcal)
(Braun)
MEDIANUT : 750 ml de nutrilamine à 12,4 g d’ N
(9,3gN)
et 250 ml de medialipide à 20% (500kcal)
(Braun)
NUTRITION PARENTERALE
Les mélanges ternaires :
Glucose + Lipide + Ac Aminés
Laboratoires BRAUNGamme NUTRIFLEX LIPIDE avec ou sans
électrolytes
Glucose + Medialipide + hyperamine
G144 N8 1250 et 1875 ml (conc 0.96)
G120 N5,4 1250 1875 et 2500ml (conc
0.86)
G64 N4,6 1250 et 1875 ml (conc 0.76)
NUTRITION PARENTERALE
Les mélanges ternaires :
Glucose + Lipide + Ac Aminés
Laboratoires FRESENIUS
Gamme Kabiven avec électrolytes -
1060mlosmol/l
Glucose - Intralipide - Aminostab
rapport G/L = 52/48 - concentration 0.75kcal/ml
800kcal 5,4gN 1026ml
1200kcal 8,1gN 1540ml
1600kcal 10,8gN 2053ml
2000kcal 13,5gN 2566ml
NUTRITION PARENTERALE
Les mélanges ternaires :
Glucose + Lipide + Ac Aminés
Laboratoires FRESENIUS
Gamme PeriKabiven avec électrolytes -
750mlosmol/l
Glucose - Intralipide – Vamine ; concent : 0.62
900kcal 5,4gN 1440ml
1200kcal 7,2gN 1920ml
1500kcal 9,0gN 2400ml
NUTRITION PARENTERALE
Les mélanges ternaires :
Glucose + Lipide + Ac Aminés
Laboratoires FreseniusGamme StructoKabiven sans électrolytes
1340mlosmol/l – rapport G/L = 58/42 – conc : 0.88
Glucose + Structolipide + Aminoven
1300kcal 12gN 1500ml
1700kcal 16gN 2000ml
NUTRITION PARENTERALE
LES mélanges ternaires :
Glucose + Lipide + Ac Aminés
Laboratoires BAXTERGamme Oliclinomel avec ou sans électrolytes
Glucose + Clinoleic + Vamine - conc : 0.52
N4-500 en 1000 1500 et 2000ml - 700
mlosmol/l
pour la voie veineuse périphérique
NUTRITION PARENTERALE
LES mélanges ternaires :
Glucose + Lipide + Ac Aminés
Laboratoires BAXTER pour la voie veineuse
centraleN5-800 +E en 2000ml 995mlosmol/l conc : 0.8
N6-900 +/-E en 2000ml 1100mlosmol/l conc : 0.9
N7-1000 +/-E en 1000, 1500, 2000 et 2500ml
conc : 1.04
N8-800 –E en 2000ml 1230mlosmol/l conc : 0.8
NUTRITION PARENTERALE
LES mélanges ternaires :
Glucose + Lipide + Ac Aminés
Laboratoires Fresenius
pour la voie veineuse centrale ou périphériqueVitrimix : Glucose Intralipide Vamine
1000 kcal 7gN/l 960 mlosmol/l
NUTRITION PARENTERALE
LES SUBSTRATS
VITAMINES
• CERNEVIT (Baxter)
• HYDROSOL POLYVITAMINE (Roche)
• SOLUVIT + VITALIPIDE (Fresenius)
NUTRITION PARENTERALE
LES SUBSTRATS
• CERNEVIT (Baxter)Vitamines hydrosolubles:
B1,B2,B5,B6,B12,C,PPBiotine, Ac Folique
Vitamines liposolublesA,D3,E
Pas d’apport en vit K
VITAMINES
NUTRITION PARENTERALE
LES SUBSTRATS
OLIGOELEMENTS
• DECAN (Aguetant)
• TRACITRANS (Fresenius)
• TRACUTIL (Braun)
A INDICATIONS
B LES SUBSTRATS
C LES PROTOCOLES NUTRITIONNELS
NUTRITION PARENTERALE
NUTRITION PARENTERALE
MODALITES
NUTRITION PARENTERALE TOTALE
• Se substitue complètement à l’alimentation orale• Peut être réalisée de façon cyclique ou continue• S’administre par veine centrale
NUTRITION PARENTERALE
MODALITES
• NUTRITION PARENTERALE TOTALE
• Se substitue complètement à l’alimentation orale
• ASSISTANCE NUTRITIONNELLE
• Complément IV si apports oraux ou entéraux insuffisants• Peut s’administrer par veine périphérique ou centrale
• Peut être réalisée de façon cyclique ou continue• S’administre par veine centrale
NUTRITION PARENTERALEINTERET DES MELANGES
TERNAIRES
• Apporter simultanément de façon équilibrée les 3 nutriments
Efficacité nutritionnelle prouvée
HYLTANDER? 93, 95 Conf. Consensus agressé , 1997
Prescription simplifiée (réduction du risque d’erreur)
NUTRITION PARENTERALEINTERET DES MELANGES
TERNAIRES
• Apporter simultanément de façon équilibrée les 3 nutriments
Efficacité nutritionnelle prouvée
HYLTANDER, 93, 95 Conf. Consensus agressé , 1997
• Moins de manipulations Potentiellement moins de risque de contamination
Réduction de la charge de travail infirmier
Prescription simplifiée (réduction du risque d’erreur)
NUTRITION PARENTERALEINTERET DES MELANGES
TERNAIRES
• Apporter simultanément de façon équilibrée les 3 nutriments
Efficacité nutritionnelle prouvée
HYLTANDER 93, 95 Conf. Consensus agressé , 1997
• Moins de manipulations Potentiellement moins de risque de contamination
Réduction de la charge de travail infirmier
• 1 seule ligne de perfusion
Moindre dépense de matériel
Prescription simplifiée (réduction du risque d’erreur)
NUTRITION PARENTERALE
SURVEILLANCE
• Surveillance régulière de la glycémie
• Surveillance de la voie veineuseOrifice cutané, température, GB, …Extrémité du cathéterSignes de thrombose
• Surveillance cardiovasculaire: poids, œdème, deshydratation, …
Au moins 4 fois le premier jour Insuline si glycémie supérieure à ? (1,2 à 1,8 g/l)Jamais d’arrêt brutal de la parentérale (scanner, bloc,…)
NUTRITION PARENTERALE
SURVEILLANCE
• Surveillance biologique :Ionogramme quotidien, osmolaritéUrée, créatininémieBilan urinairePhosphatase alcalines, ALAT, ASAT, BilirubineTriglycéridesTaux de prothrombineProtidémie, albuminémie, préalbumine, transferritineCalcium, phosphore, magnésium
NUTRITION PARENTERALE
EXEMPLES
• Les indications de la NPT en Chirurgie
Chirurgie vasculaire et thoracique Chirurgie urologique
Chirurgie digestive
• Les indications de la NPT en médecine
Cancérologie, Hématologie
Gastro-entérologie
Défaillance viscérale
NUTRITION PARENTERALE
CONCLUSION
• La dénutrition à l’hôpital :
Fréquente Co-facteur de morbidité
Constitue un surcoût
• La prise en charge nutritionnelle du patient Est efficace : Statut nutritionnel
restauré Diminue la fréquence et la gravité des complications
Diminue la durée de séjour hospitalier
NUTRITION PARENTERALE
BIBLIOGRAPHIE
•Conférence de consensus sur la nutrition artificielle péri-opératoire (16/12/1994).
•Collection « REANIMATION » éditions Elsevier Nutrition de l’adulte en réanimation.
•Traité de Nutrition artificielle de l’adulte. SNFEP
•EMC Alimentation parentérale de l’adulte 36-880-B-10