19
Système politique contemporain d’Italie : Plan : I. Présentation II. Historique III. Organisation des pouvoirs : 1. Fondement et principes du système politique italien : 2. Pouvoir Législative : 2.1. Le parlement La chambre des députés Le sénat de la république 3. Le pouvoir exécutif : 3.1. Le président de la république 3.2. Le président du Conseil des ministres 3.3. Le gouvernement 4. Le pouvoir judiciaire IV. Scène politique V. Politique extérieure Un travail effectué par : Soukaina Shaimi, Section A, Groupe 2

Nouveau Document Microsoft Word.docx

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Nouveau Document Microsoft Word.docx

Système politique contemporain d’Italie   : Plan :

I. Présentation II. Historique III. Organisation des pouvoirs :

1. Fondement et principes du système politique italien : 2. Pouvoir Législative :

2.1. Le parlement La chambre des députés Le sénat de la république

3. Le pouvoir exécutif : 3.1. Le président de la république 3.2. Le président du Conseil des ministres 3.3. Le gouvernement

4. Le pouvoir judiciaireIV. Scène politique V. Politique extérieure

Un travail effectué par : Soukaina Shaimi, Section A, Groupe 2

Page 2: Nouveau Document Microsoft Word.docx

I. Présentation générale   :

Nom en forme longue : la République italienneCapitale : RomeHymne national : Fratelli d’Italia Superficie : 302 000 km² avec 2 États indépendants enclavés, le Vatican et Saint-Marin. Population : 60 770 000 habitants.Langue officielle : l'italien.Langues parlées : 12 langues minoritaires reconnues par la Constitution : frioulan, ladin occidental, allemand, slovène, occitan, français, franco-provençal, albanais, grec, sarde, catalan et croate.IDH (2011) : 0,874 (très élevé).PIB nominal (2013) : 1 560 milliards d’euros.Monnaie : Euro (EUR).Régime politique : République parlementaire.Président de la République: Giorgio Napolitano Président du Sénat : Pietro Grasso Présidente de la Chambre: Laura Boldrini Président du Conseil : Matteo RenziMembre de :

L’union européenne Le G8 L’OTAN ONU FAO

Page 3: Nouveau Document Microsoft Word.docx

II. Historique   : L’histoire de l'Italie parmi les plus riches et les plus anciennes au monde. Intimement lié à l'histoire de l'Europe et du Bassin méditerranéen, elle a vécu les principaux événements historiques du monde occidental. Les premières cultures à résider le sol italien étaient des cultures antiques comme celle des Sardanes, des Etrusques ou des Latins. Suite à la colonisation grecque et carthaginoise, l'Italie vu naître l'Empire romain l'un des plus grands événements de l'histoire, qui fut le berceau de la culture occidentale.

Après la chute de l'Empire, l'Italie a subi une série d'invasions germaniques avec des tentatives de réunifications byzantines pour reconstruire l'unité de l'Empire romain. Le Moyen Âge vu l'Italie se morceler en mosaïque de villes états qui luttaient entre elles pour obtenir l'hégémonie sur le reste du Bassin méditerranéen, avec des interventions fréquentes de l'Église Catholique. Sa situation géographique privilégiée a favorisé les Républiques maritimes tels qu’Amalfi, Pise, Gênes et Venise. Aux XVe et XVIe siècles elle s'est converti en centre culturel de l'Europe en donnant naissance à la Renaissance et a été l'un des champs dans lesquels a été décidée la suprématie européenne de l'Empire espagnol.

L’Empire austro-hongrois se mettait à contrôler la région, après le déclin de la monarchie hispanique. Durant les guerres révolutionnaires françaises et le Premier Empire de Napoléon Bonaparte elle lutta pour son indépendance. Entre 1856 et 1870 arrive l'Unification de l'Italie qui a été réalisée après une série de guerres. Au XIXe siècle, l'Italie participe à la politique impérialiste et fonde l'Empire colonial italien ce qui l’amène à participer à la Première Guerre mondiale au côté du Triple Entente. Déçu une victoire ou seul la France et l’Angleterre se partage le monde, le fascisme de Benito Mussolini se développa. Elle envase l'Albanie et l'Ethiopie et prend part à la Deuxième Guerre mondiale avec les Puissances de l'Axe. Après sa défaite dans la Deuxième Guerre mondiale, la monarchie fut abolie et la république l'actuelle fut instauré ce a eu une incroyable remonté économique, politique, militaire .Actuellement l'Italie est dans un pays démocratique membre de l'Union Européenne et une grande puissance mondiale

Page 4: Nouveau Document Microsoft Word.docx

III. Organisation des pouvoirs   :

1. Fondement et principes du système politique italien   : La République italienne est une République démocratique parlementaire, décentralisée, unitaire, constitutionnel, de droit et représentatif. Elle est caractérisée par un Parlement bicaméral paritaire, dans lequel les deux chambres ont des pouvoirs strictement identiques. C’est un Etat démocratique fondé sur le suffrage universel, républicain avec le Chef d’Etat comme représentant du Peuple et de l’unité nationale. C’est également un Etat parlementaire, le Parlement a une fonction prédominante sur tous les autres organes constitutionnels et le fonctionnement du gouvernement dépend de la confiance propre du Parlement. L’organisation politique italienne est fondée sur la Constitution promulgué le 27 décembre 1947 et adopté le 22 décembre 1947. La version en vigueur est consolidée par la loi constitutionnelle n° 1 du 20 avril 2012, introduisant le principe de l'équilibre budgétaire dans la Constitution.

2. Le pouvoir législative   :

Organisation   : Le PARLEMENT l’organe qui exerce la fonction législative a deux Chambres. L'article 56 de la Constitution italienne du 27 décembre 1947, entrée en vigueur le 1er janvier 1948, prévoit que le Parlement italien est composé de deux chambres : la Camera dei deputati (Chambre des députés) et le Senato della Repubblica (Sénat de la République), élus au suffrage universel exerçant d’égales fonctions, et aux auxquelles la Constitution attribue des pouvoirs identiques. La différence entre les deux chambres est le système électoral qui prévoit un nombre différent de députés et une composition politique différente et qu’ils pratiquent leurs activités dans des sièges séparés. Les principales fonctions attribuées aux deux Chambres sont :

La révision constitutionnelle (art. 138). La fonction législative (art. 70 et suivants). La fonction de choix politique à travers la confiance ou la défiance au gouvernement (art. 94)

et à travers des motions, résolutions et ordres du jour, adoptés par le Parlement. La fonction de contrôle de l'exécutif qui s’exprime par les actes d'enquêtes (interrogations,

questions, motions).Selon l'art. 82 de la constitution, chaque Chambre peut décider d'enquêtes sur des matières d'intérêt public, en nommant des commissions ad hoc (y compris bicamérales), avec les mêmes pouvoirs que l'autorité judiciaire.

La démarche législative   : I. l'initiative, c’est-à-dire la présentation d’un projet de loi : L'initiative est une prérogative

réservée au gouvernement, aux membres des Chambres, aux Conseils régionaux l, au Conseil national de l'économie et du travail, ou bien au peuple, à condition que la proposition soit

Page 5: Nouveau Document Microsoft Word.docx

soutenue par au moins cinquante mille électeurs. La proposition, ou projet de loi, peut être présentée indifféremment à la Chambre des Députés ou au Sénat.

II. la discussion du projet et l'approbation à la majorité: Une commission nommée expressément par la Chambre l’examine ; si le projet est approuvé, il passe à l’autre branche qui la prend en considération Après avoir obtenu l’approbation du Parlement elle doit être promulgué.

III. la promulgation et la publication : la loi reçoit la signature du Président de la République, qui a le devoir de la promulguer dans le mois suivant (à l’exception du droit de veto )

IV. l’entrée en vigueur : la loi promulguée est publiée puis entre en vigueur le quinzième jour qui suit pour permettre aux citoyens d’en prendre connaissance. A partir de cette date, tout citoyen doit respecter la loi sous peine de subir les sanctions établies par la loi.

Sessions conjointes des deux chambres   : Les Chambres se réunissent, si nécessaire, en session conjointe présidée par le président de la Chambre des députés :

L’élection du président de la République à laquelle participent également les délégués régionaux (art. 83) ;

La mise en état d'accusation dudit président pour des crimes de haute trahison ou d'attentat à la constitution (art. 90) ;

L’acceptation du serment de fidélité à la République et du respect de la Constitution par le Chef de l'État, avant qu'il n'entre en fonctions (art. 91) ;

L’élévation d'un tiers des juges constitutionnels (art. 135) ainsi qu'un tiers des composants du Conseil supérieur de la magistrature (art. 104) ;

2.2. La chambre des députés :La Chambre des députés qui siège au palais Montecitorio à Rome depuis 1871, est la Chambre basse du Parlement italien, élue au suffrage universel direct mixte à finalité majoritaire. La Chambre est élue sur la base de 26 circonscriptions (en fonction du résultat du recensement général de la population, en divisant le nombre des habitants de la République par 617 et en distribuant les sièges en fonction de la population de chaque circonscription (art. 56 de la constitution), avec un siège pour la Vallée d'Aoste, soit un total de 618. Les 12 sièges restants sont réservés à la circonscription Estero, celle des Italiens à l'étranger (depuis une réforme constitutionnelle de 2001). Au total, il y a 630 députés élus pour 5 ans. Pour être électeur, il faut être majeur et inscrit - d'office - sur les listes électorales. Le vote est en théorie obligatoire mais la non-participation n'est plus sanctionnée. Pour être élu député, il faut avoir atteint l'âge de 25 ans. Le président de la Chambre des députés (Presidente della Camera dei deputati) est élu par majorité des deux tiers de l'Assemblée. C'est le troisième personnage de la République, suivant le président de la République et le président du Sénat de la République. Il préside les séances et les débats parlementaires et dispose d'un droit de regard sur le budget de la Chambre. Bien que pouvant être membre d'une formation politique, il doit être considéré comme étant impartial et droit. Le président de la Chambre, représentante la chambre en Italie comme à l'étranger, est le responsable des relations entre la Chambre et les Parlements étrangers. Laura Boldini, députée du parti Gauche, écologie et liberté (SEL), fut élue présidente de la Chambre des députés le 16 mars 2013, ayant été élue avec 327 voix au 4e tour de

Page 6: Nouveau Document Microsoft Word.docx

scrutin. Elle est la troisième femme ayant été élue à la présidence de la Chambre, après Nilde Iotti et Irene Pivetti.pour des sénateurs ayant au moins 40 ans. Cinq sénateurs à vie y siègent à ce jour. Elle est constituée de 315 sénateurs, élus une base régionale (309 sénateurs, dans chacune des 20 régions d'Italie) ou dans une circonscription particulière pour les 6 sénateurs représentant les Italiens à l'étranger. Elu selon le suffrage universel, direct et secret, pour une durée de cinq ans (à moins d'une dissolution anticipée des chambres ou d'une seule par le président de la République), selon la loi électorale italienne de 2005.Les primes majoritaires pour la coalition arrivée en tête, selon une répartition proportionnelle, sont attribuées région par région, sauf pour la Vallée d'Aoste (un sénateur), le Molise (deux sénateurs) et le Trentin-Haut-Adige (collèges uninominaux).En plus des élus, siègent au Sénat les sénateurs à vie, nommés par le président de la République parmi les citoyens qui ont contribué au renom de la Patrie pour de très hauts mérites dans le domaine social, artistique ou littéraire et les anciens présidents de la République leur nombre est limité à cinq. Le Sénat peut être le sujet d'une dissolution, par le président de la République ; cette dissolution peut être décidée par le chef de l'État si aucun gouvernement ne peut obtenir de majorité. Selon la Constitution, le Sénat doit tenir sa première réunion, au plus tard vingt jours après la tenue des élections parlementaires. Cette séance, présidée par le sénateur le plus âgé, procède à l'élection du président du Sénat, désigné, en principe, pour conduire la législature à son terme. La majorité absolue des sénateurs est, dans un premier temps, requise. Si, après trois tours de scrutin, celle-ci n'est pas atteinte, un quatrième tour de scrutin opposant les deux premiers candidats du troisième tour doit avoir pour issue la victoire de celui qui aurait remporté le plus grand nombre de suffrages ; dans le cas d'une stricte égalité entre ces deux candidats, le plus âgé est déclaré élu. Le président du Sénat, représente la Chambre en Italie comme à l'étranger, préside la Conférence des présidents qui décide de l'ordre du jour étudié par les sénateurs, fait respecter le règlement au sein du palais Madame et doit étudier la recevabilité des projets de loi avant leur inscription à l'ordre du jour par la Conférence des présidents. Le Sénat de la République, pour la XVIIe législature, est présidé Depuis 2013, par l'ancien juge Pietro Grasso, sénateur du Latium pour le Parti démocrate (PD).Le Sénat est composé, à ce jour, de cinq sénateurs à vie :

Dr. Carlo Azeglio Ciampi, ancien président de la République, de droit depuis le 15 mai 2006 ; Pr. Mario Monti, ancien commissaire européen, ancien président du Conseil, nommé le 9

novembre 2011 par le président Giorgio Napolitano. Elena Cattaneo, neurobiologiste, nommée le 30 août 2013 par le président Giorgio

Napolitano. Renzo Piano, architecte, nommé le 30 août 2013 par le président Giorgio Napolitano. Carlo Rubbia, physicien, nommé le 30 août 2013 par le président Giorgio Napolitano.

Réforme et nouvelle organisation du sénat   : Présentée Mi-juillet 2014, par le président du Conseil Matteo Renzi la réforme du Sénat se fut approuvé le 08/08/2014 en première lecture par le Sénat italien la réforme constitutionnelle très controversée visant à transformer la chambre haute du parlement en chambre non élue aux pouvoirs législatifs considérablement réduits. Le texte a été approuvé par 183 voix et aucune voix contre, les nombreux sénateurs étant opposés à la réforme ayant choisi de ne pas prendre part au vote. Ces reformes indique que la chambre n’aura plus de rôle exécutif, mais une mission consultative vis-à-vis à la Chambre des députés .elle comportera 100 membres (74 conseillers régionaux, 21 maires et 5 personnalités désignées pour 7 ans par le président de la République) contre 321 aujourd'hui ; ils ne seront plus rémunérés, ce qui représentera une économie de 500 millions d'euros pour l'État. Cette nouvelle loi électorale est la plus importante depuis la fondation de la République.

Page 7: Nouveau Document Microsoft Word.docx

3. Le pouvoir exécutif   :

3.1. Le président de la république :

Le président de la République italienne est le chef de l'État italien et représente l'unité nationale selon la Constitution. Son rôle est un rôle essentiellement honorifique. Il est élu pour un mandat de sept ans, renouvelable sans limitation, et prolongeable jusqu'à la prochaine législature s'il reste trois mois avant la fin de la législature en cours, ou si la présente est déjà terminé. Le président de la République doit être âgé d'au moins 50 ans et jouit de ses droits civils et politiques. Le mandat de président de la République est incompatible avec toute autre fonction. Le président de la République italienne est élu par les deux chambres du Parlement réunies en session extraordinaire. Le collège électoral présidentiel est formé des 630 députés, 315 sénateurs et de 3 délégués de chaque Conseil régional (1 seul pour le Val d'Aoste).le scrutin est majoritaire qualifié des deux tiers pour les trois premiers tours, et le scrutin majoritaire simple pour les suivants. Le vote est secret. Suite à son élection le président de la République doit prêter serment, au palais Montecitorio, devant la Chambre des députés, le Sénat de la République et les délégués régionaux réunis en session conjointe. L'élu prononce la déclaration suivante :« Je jure d'être fidèle à la République et d'en observer loyalement la Constitution » La résidence officielle du président de la République italienne est le palais du Quirinal, une ancienne résidence papale située à Rome, la capitale. En 2007, le salaire perçu par le président de la République italienne est de 210 000 euros par an.il dispose d'un secrétariat général, quil est chargé de la gestion des affaires constitutionnelles, juridiques et immobilières liées à la présidence de la République. Le mandat du président de la République italienne prend fin lors de la prestation de serment de son successeur élu, ou sept ans jour pour jour après sa propre prestation de serment.Dans le cas d'une incapacité de l'exercice de la charge présidentielle, tels un décès ou une démission, le président du Sénat de la République est chargé d'assumer, ad intérim, la fonction présidentielle jusqu'à l'investiture d'un président élu.

Les prérogatives et compétences du président de la République :

Le président de la République selon l'article 87 de la Constitution de la République italienne qui présente et définit les prérogatives et compétences du président de la République n’assume qu’un rôle symbolique. Il ne conduit pas les affaires de la Nation, celles-ci étant à la charge du gouvernement, mais peut influencer le cabinet, le Parlement ou toute autre composante de la classe politique quant à tout sujet d'ordre politique, institutionnel ou social. Il est considéré comme étant le garant des institutions comme de l'unité nationale. C'est à lui d'apaiser les tensions politiques et d'arbitrer tout conflit, tout en respectant à la lettre la Constitution qu'il a pour devoir de faire respecter.C'est à lui également qu'il revient de nommer le gouvernement. Tout en respectant un long procédé qui le contraint à consulter les présidents des Chambres parlementaires, les chefs des groupes parlementaires et figures politiques et institutionnelles. À l'issue de ces consultations, le chef d'État charge une personnalité de la formation du gouvernement. Le chef du gouvernement désigné après avoir mené ses propres consultations, présente la liste des

Page 8: Nouveau Document Microsoft Word.docx

ministres nommés au président de la République ; qui doit être approuvé par le chef d’Etat, mais il peut émettre des réserves quant à la nomination d'un ministre.Le président de la République promulgue les lois, après l'approbation de celles-ci par la Chambre des députés et le Sénat. Il peut, refuser de promulguer, en l'état, une loi qu'il juge inconstitutionnelle ou devant être étudiée de nouveau par le Parlement. Dans ce cas, le gouvernement doit, de nouveau, la soumettre à l'étude des Chambres du Parlement.Il revient au président de la République de même de nommer les haut-fonctionnaires de l'État, après avoir consulté les ministres responsables.Le président de la République, Commandant des Forces armées, a le droit de convoquer, si nécessaire, le Conseil suprême de Défense ; composé du président de la République, du président du Conseil des ministres, des ministres de la Défenses, des Finances et des Affaires étrangères, et de l'État-major, a pour lieu de réunion le palais du Quirinal. Seul le chef de l'État peut prétendre avoir le droit de le présider.Le président de la République préside le Conseil supérieur de la magistrature. Cela dit, les présidents de la République ont rarement siégé, préférant déléguer la tache au vice-président du Conseil supérieur.

Le chef de l'État est le seul à prétendre le pouvoir de gracier un condamné, sur la demande de celui-ci. Il est cependant de coutume pour le président de la République, de consulter le ministre de la Justice avant de prendre une décision de cette importance.

Le président de la République est irresponsable politiquement, et ne peut être contraint à la démission par aucun mécanisme. Dans le cas d'une haute trahison ou d’attentat à la constitution italienne il peut être mis en accusation par le Parlement réuni en séance conjointe, à la majorité absolue de ses membres.

3.2. Le président du Conseil des ministres :Le président du Conseil des ministres italien est le chef du gouvernement de la République italienne et le principal détenteur du pouvoir exécutif.Le, désigne un formateur qui doit chercher une majorité parlementaire. S'il y parvient, il est nommé aux fonctions de président du Conseil et prête serment avec toute son équipe. La résidence officielle du chef d’état est le palais Chigi situé à Rome,qui accueille également ses bureaux et services .Les prérogatives et compétences du président du conseil des ministres : Selon l'article 95 de la Constitution italienne, Le président du Conseil nomme dirige promeut et coordonne l'activité des ministres. Il dirige la politique générale du gouvernement et en est responsable. Son pouvoir est limité par le fait qu'il n'a pas le droit de révoquer les ministres avec lesquels il n'est pas d'accord. Cela s'ajoute au pouvoir du Parlement de renverser le Gouvernement avec le vote de défiance. Les changements récents, vers la bipolarisation de la politique et à la médiatisation des leaders, ont conféré au président du Conseil des ministres un plus grand pouvoir, jusqu'à devenir le véritable dirigeant du pays, ce qui est une nouveauté dans la vie politique italienne.3.3. Le gouvernement :L'article 92 de la Constitution énonce que le gouvernement se compose du président du conseil des ministres, de ministres sans portefeuille, c'est-à-dire qu'ils n'ont pas d'autorité sur un ministère mais sur un département de la présidence du Conseil, de vice-ministres et de secrétaires d'État qui, ensemble, forment le conseil des ministres. Il est en outre possible de nommer un ou plusieurs vice-président(s) du Conseil qui ont la faculté de détenir également un poste ministériel. Avant d'entrer en fonction, le gouvernement doit obtenir la confiance des deux chambres du Parlement, qui ont le pouvoir de le renverser par l'adoption d'une motion de censure.

Page 9: Nouveau Document Microsoft Word.docx

Le gouvernement actuel est composé de :

Page 10: Nouveau Document Microsoft Word.docx
Page 11: Nouveau Document Microsoft Word.docx

4. Le pouvoir judiciaire   : La Constitution républicaine énonce clairement que « la magistrature est un ordre autonome et indépendant de tout autre pouvoir ».Le pouvoir judiciaire italien est divisé en deux ordres. Au sommet de l'ordre administratif se situant le Conseil d'État au sommet de l'ordre judiciaire on trouve la Cour suprême de cassation. La magistrature judiciaire est administrée par le Conseil supérieur de la magistrature, présidée par le Président de la République, composé de vingt-deux magistrats, la plupart élus par leurs collègues, et de dix juristes (avocats ou professeurs d’université) élus par le Parlement, le Conseil Supérieur de la Magistrature est seul compétent pour décider des nominations, des mutations, de l’avancement et des mesures disciplinaires à l’encontre des magistrats.La Cour constitutionnelle vérifie la conformité des lois vis-à-vis de la Constitution. Ses membres, nommés pour un mandat de neuf ans, élisent le président de la Cour, chargé de conduire les travaux de l'institution. Le système judiciaire italien repose sur le droit civil. La fonction du juge, tout comme celle du ministère public, est exercée par des membres du système judiciaire. La fonction administrative incombe au ministère de la justice.La fonction judiciaire est répartie entre:

les juridictions civiles et pénales ordinaires les juridictions administratives les juridictions de contrôle financier les juridictions militaires les juridictions fiscales. La compétence en matière administrative incombe aux tribunaux administratifs régionaux et

au Conseil d'État. La compétence en matière de contrôle financier revient à la Cour des comptes. C'est là que

se trouve le bureau du ministère public. La compétence en matière fiscale incombe aux commissions fiscales provinciales et aux

commissions fiscales de district. La compétence en matière militaire relève des tribunaux militaires, de la cour militaire

d'appel, du tribunal militaire de surveillance, des procureurs militaires près les tribunaux militaires, des procureurs militaires généraux près la cour militaire d'appel et du procureur militaire général près la Cour de cassation.

La compétence en matières civile et pénale ordinaire incombe aux magistrats appartenant au système judiciaire. On distingue les juges, d'une part, et les magistrats du ministère public, d'autre part, qui remplissent, respectivement, les rôles de juges et de magistrats

instructeurs.

Page 12: Nouveau Document Microsoft Word.docx

IV. Scène politique : Les partis actuellement actifs dans la vie politique italienne sont nombreux. Lors des élections générales italiennes de 2013, le bipolarisme a disparu pour aboutir à un parlement minoritaire sans majorité de gouvernement .Depuis élections générales italiennes de 2013, les partis se réorganisent désormais autour de trois coalitions:

Bien commun, composée des listes du Parti démocrate, de Gauche, écologie et liberté et du Centre démocrate a recueilli un tiers des voix, sur le slogan « L'Italie juste ». Par contre le Parti socialiste italien a présenté ses candidats à l'intérieur du Parti démocrate;

Le Peuple de la liberté toujours allié avec la Ligue du Nord et avec autres parties: Frères d'Italie - Centre-droit national, qui a pris la place des successeurs d'Alliance nationale, La Droite, le Parti des retraités, le Grande Sud, le Mouvement pour les autonomies, le Chantier populaire (PID et Action populaire) et autres partis mineurs;

La coalition Avec Monti pour l'Italie, située à environ 10 % des voix, qui comprend Choix civique (la liste guidée par Mario Monti), l'Union de Centre et Futur et liberté pour l'Italie.

La Révolution civile, liste guidée par Antonio Ingroia (qui comprendait l'Italie des valeurs, le Parti de la refondation communiste, le Parti des communistes italiens et la Fédération des Verts), avec 2 % des voix, reste en dehors du Parlement.Un certain nombre de petits partis déclarent ne faire partie d'aucune coalition.

Les partis principaux de la scène politique italienne : Parti démocrate (Partito democratico)Mouvement 5 étoiles (Movimento 5 stelle)Forza ItaliaNouveau Centre-droit (Nuovo centrodestra)Choix civique pour l'Italie (Scelta civica per l'Italia)Ligue du Nord (Lega Nord)Gauche, écologie et liberté (Sinistra ecologia libertà)Union de Centre (Unione di centro)Frères d'Italie - Alliance nationale (Fratelli d'Italia - Alleanza nazionale)

Page 13: Nouveau Document Microsoft Word.docx

V. Politique extérieure   : La politique externe italienne émane fondamentalement de son appartenance à l’union européen outil indispensable à sa modernisation et à son rayonnement international et à l’OTAN, l’alliance atlantique et le lien particulier avec Washington, garant de sa sécurité, les Balkans et, la Méditerranée, zones privilégiées pour ses échanges économiques et culturels. Membre du Quint et du groupe de contact, l’Italie est un partenaire fondamental de la France. Partageant une frontière avec la Slovénie, elle a accueilli avec satisfaction le règlement en 2009 du différend maritime croato-slovène ouvrant la voie à la poursuite du processus d’adhésion de la Croatie. L’Italie a fortement promu les mesures de libéralisation du régime de visas de l’UE en faveur de ce pays. Rome a reconnu le Kosovo le 21 février 2008. Souhaitant accompagner les transitions démocratiques dans les pays du Sud de la Méditerranée, Rome cherche à rebâtir une relation solide avec la Libye, la Tunisie et l’Egypte, en multipliant les contacts de haut niveau et en négociant de nouveaux accords de partenariat (sécurité, immigration, énergie, économie). Rome est également très proche d’Israël tout en restant attentive aux intérêts des Palestiniens et aux développements du Processus de paix.La question controversable de l’immigration : L’immigration est un sujet particulièrement sensible pour l’Italie contemporaine devenue un pays d’immigrés après une longue histoire de pays d’immigrants. L'Italie est aujourd’hui l’une des principales « portes d’entrée » de l’Europe pour les immigrants clandestins venus notamment du continent africain, des pays d’Europe de l'Est, et d’ex-Yougoslavie. L’importance et le caractère récent des flux d’immigration font de l’Italie un cas particulier dans le contexte européen. L’immigration est devenue un enjeu politique, car elle est synonyme de compétition des classes défavorisées, directement menacées par ces flux. Également puisque face aux demandes de ses partenaires européens, il est difficile aux autorités italiennes, par leur situation péninsulaire de surveiller toutes les côtes et de pouvoir contrôler tous ces flux, tant les entrées sont nombreuses sur le territoire .La gestion de l’immigration en Italie peut apparaître comme une politique irrégulière. Elle présente cependant des paradoxes qui dénotent d’un certain pragmatisme et de la tradition d’accueil de ce pays.