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Femmes Nous les Paroles de Thora dédiées à ma mère SIMHA YVETTE AROUCH z’’l Avant propos La Sagesse au Féminin Thèmes traités dans ce numéro La puissance des larmes | Ressources intérieures | La résistance féminine | Myriam la résistante | Chevat , le mois des bonnes nouvelles | Les plaisirs de la table juive | Racines de vie ב”הLe vide laissé par un être cher, après son décès, est souvent difficile à combler. Tout l’héritage spirituel, les leçons de vie, les voies qu’il a tracées, sont devenues silencieuses. La paracha qui traite de l’enterrement de Sarah, porte le titre “ La vie de Sarah “. A priori le titre contredit le contenu de cette sidra ? Nos sages expliquent qu’un disparu ne vit qu’au travers des enseignements qu’il a laissé. Ainsi Sarah est toujours en vie car elle a tracé une voie de sagesse à adopter à chaque épreuve. Ma mère, Simha Yvette AROUCH zal, est décédée le 13 avril 2014. Elle était l’exemple vivant d’une femme courageuse, bienveillante, qui n’avait de soucis, que le bien-être d’autrui. Jusque dans sa vieillesse, elle était entourée d’amies, tant sa compagnie était agréable. Ma mère avait une opinion sur presque tous les sujets de la vie. Parmi ses nombreuses activités, elle aimait lire. Tous les sujets attiraient sa curiosité. Jusqu’aux derniers instants de sa vie, elle discutait de son enfance à Tunis, de l’amour qu’elle avait pour ses parents, sa sœur et ses tantes. Mais aussi de politique, d’éducation, de thora comme de kabala. Tout l’intéressait. D’elle jaillissait quelque chose d’attirant, presque magnétique. On prenait plaisir à ’être à ses côtés. Je remercie D. que mes enfants aient pu profiter d’une mamie aussi noble et généreuse. Ma mère était dotée d’une grande sagesse spirituelle et morale. Sa sagacité et son intelligence lui permirent de gravir les échelons et d’obtenir un poste haut placé dans de prestigieuses entreprises parisiennes. Malgré cela, le chabat et les fêtes n’étaient pas négociables. Eté comme hiver, elle courait pour que tout soit fait en temps et en heure. Elle épousa mon papa (que D repose son âme en paix) sur le tard et c’est à un âge mûr qu’elle me donna la vie. Malgré son âge, elle avait à cœur mon éducation. Elle priait D. pour que je sois protégée de l’assimilation, qui déjà, à l’époque, faisait de grands ravages. C’est à Beth Rivka, l’école fondée par le Rabbi de Loubavitch, qu’elle décida de m’inscrire. C’est auprès de grands maîtres et bâtisseurs de l’éducation que j’étudiais des années durant. « Maman tes choix ont éclairé ma vie et ont été pour moi une grande source de bénédictions. Merci maman ! ». A sa retraite, elle se consacra à l’étude de la thora, aux prières et à la lecture des psaumes. Son quotidien était discipliné et organisé autour de ces saintes activités. Afin de continuer à perdurer les enseignements de vie et son exemplarité, j’ai décidé avec l’aide de D. et du Rabbi, d’écrire à celles, qui comme moi, sont désireuses d’améliorer leur qualité de vie de femme, d’épouse et de mère, tout ceci à la lumière des enseignements de notre thora. C’est une manière pour moi de donner à ma mère un baiser éternel. “Nous les femmes“, présente un éventail d’enseignements et de réflexions sur la paracha et sur les événements du mois, tout ceci dans une perspective féminine. Ce mensuel se veut accessible à toutes les femmes dans leur plus grande diversité. Pourquoi aux femmes ? La femme a une place de choix dans la thora, si bien qu’au Mont Sinaï lors du don de la thora, D. S’adressa d’abord aux femmes puis aux hommes. Lorsqu’une femme est convaincue, elle sait inculquer aux autres. Le roi Salomon écrit : « Ecoute mon fils, la morale de ton père et n’abandonne pas la thora de ta mère ». La Thora d’une femme est donc vitale. Elle lui permet de mener avec clairvoyance, la délicate entreprise que D.lui a confiée : Son foyer. C’est en s’inspirant de sa lumière qu’elle pourra faire de bons choix. Que D. fasse que se réalise la promesse de nos sages : « C’est par le mérite des femmes que nous sortirons de cette exil ». Amen . Natalie Elkrief- Enseignante TOUJOURS EN VIE NOUVEAU Numero 1 - mois de Chevat

Nous les femmes

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  • FemmesNous lesParoles de Thora ddies ma mre SIMHA YVETTE AROUCH zl

    Avant propos

    La Sagesse au Fminin Thmes traits dans ce numro

    La puissance des larmes | Ressources intrieures | La rsistance fminine | Myriam la

    rsistante | Chevat , le mois des bonnes nouvelles | Les plaisirs de la table juive | Racines de vie

    Le vide laiss par un tre cher, aprs son dcs, est souvent diffi cile combler. Tout lhritage spirituel, les leons de vie, les voies quil a traces, sont devenues silencieuses.La paracha qui traite de lenterrement de Sarah, porte le titre La vie de Sarah. A priori le titre contredit le contenu de cette sidra?Nos sages expliquent quun disparu ne vit quau travers des enseignements quil a laiss.Ainsi Sarah est toujours en vie car elle a trac une voie de sagesse adopter chaque preuve.Ma mre, Simha Yvette AROUCH zal, est dcde le 13 avril 2014. Elle tait lexemple vivant dune femme courageuse, bienveillante, qui navait de soucis, que le bien-tre dautrui. Jusque dans sa vieillesse, elle tait entoure damies, tant sa compagnie tait agrable. Ma mre avait une opinion sur presque tous les sujets de la vie. Parmi ses nombreuses activits, elle aimait lire. Tous les sujets attiraient sa curiosit. Jusquaux derniers instants de sa vie, elle discutait de son enfance Tunis, de lamour quelle avait pour ses parents, sa sur et ses tantes. Mais aussi de politique, dducation, de thora comme de kabala. Tout lintressait. Delle jaillissait quelque chose dattirant, presque magntique. On prenait plaisir tre ses cts. Je remercie D. que mes enfants aient pu profi ter dune mamie aussi noble et gnreuse.Ma mre tait dote dune grande sagesse spirituelle et morale. Sa sagacit et son intelligence lui permirent de gravir les chelons et dobtenir un poste haut plac dans de prestigieuses entreprises parisiennes. Malgr cela, le chabat et les ftes ntaient pas ngociables. Et comme hiver, elle courait pour que tout soit fait en temps et en heure. Elle pousa mon papa (que D repose son me en paix) sur le tard et cest un ge mr quelle me donna la vie. Malgr son ge, elle avait cur mon ducation. Elle priait D. pour que je sois protge de lassimilation, qui dj, lpoque, faisait de grands ravages. Cest Beth

    Rivka, lcole fonde par le Rabbi de Loubavitch, quelle dcida de minscrire. Cest auprs de grands matres et btisseurs de lducation que jtudiais des annes durant. Maman tes choix ont clair ma vie et ont t pour moi une grande source de bndictions. Merci maman!. A sa retraite, elle se consacra ltude de la thora, aux prires et la lecture des psaumes. Son quotidien tait disciplin et organis autour de ces saintes activits. Afi n de continuer perdurer les enseignements de vie et son exemplarit, jai dcid avec laide de D. et du Rabbi, dcrire celles, qui comme moi, sont dsireuses damliorer leur qualit de vie de femme, dpouse et de mre, tout ceci la lumire des enseignements de notre thora.Cest une manire pour moi de donner ma mre un baiser ternel.Nous les femmes, prsente un ventail denseignements et de rfl exions sur la paracha et sur les vnements du mois, tout ceci dans une perspective fminine. Ce mensuel se veut accessible toutes les femmes dans leur plus grande diversit.Pourquoi aux femmes? La femme a une place de choix dans la thora, si bien quau Mont Sina lors du don de la thora, D. Sadressa dabord aux femmes puis aux hommes. Lorsquune femme est convaincue, elle sait inculquer aux autres. Le roi Salomon crit: Ecoute mon fi ls, la morale de ton pre et nabandonne pas la thora de ta mre.La Thora dune femme est donc vitale. Elle lui permet de mener avec clairvoyance, la dlicate entreprise que D.lui a confi e : Son foyer. Cest en sinspirant de sa lumire quelle pourra faire de bons choix. Que D. fasse que se ralise la promesse de nos sages : Cest par le mrite des femmes que nous sortirons de cette exil. Amen .

    Natalie Elkrief- Enseignante

    TOUJOURS EN VIE

    NOUVEAUNumero 1 - mois de Chevat

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    partager une ide ou un sentiment. Ainsi nous pourrons

    changer, nous renforcer et peut

    tre, amliorer les tches qui

    tracent notre quotidien.Bonne lecture.

    Nathalie Elkrief.

    la puissance des larmesLA JEUNE FILLE AUX YEUX FAIBLESLa thora est connue pour tre conome de dtails super-flus ou de rcits inutiles. Elle ne cherche pas satisfaire la curiosit du lecteur mais plutt dlivrer des leons de vie.

    Ds linstant quelle droge cette rgle , et quune phrase, un mot ou mme une lettre semble de trop, tous les sens des commentateurs sont mis en alerte afin de nous dlivrer les messages qui y sont dis-simuls.

    La paracha vayest , se droule Haran et la thora nous raconte que Lavan avait 2 filles, lane sappelle La, prsente comme ayant les yeux faibles loppos de sa jeune sur Rahel dcrite comme une femme belle de visage et belle dapparence.

    A ce sujet la gumara Baba Batra, sinterroge: Comment la thora peut-elle accorder La un descriptif aussi dis-gracieux? Nous savons, par exemple, que pour dcrire les animaux impurs, la thora prend soin de dire les animaux qui ne sont pas purs afin de ne pas crire le mot impur (paracha Noah).

    Envers La, la thora na visiblement pas, autant dgard. Le texte dit et les yeux de La sont faibles.Cette inter-rogation est renforce par le fait que la majorit des dci-sionnaires pensent que Rahel et La taient jumelles. Est-il possible que des jumelles soient aussi diffrentes?

    Le midrach Tanhouma rapporte que notre mre Rivka et son frre Lavan dcidrent de marier leurs enfants ensem-bles. Ainsi La tait destine Essav et Rahel yaakov.

    La, qui se savait destine au plus grand bandit de lpo-que, ne cessait de pleurer chaudes larmes au point que son visage se transforma. Les sages nous diront que ses cils en tombrent et ses yeux saffaiblissaient de jour en jour.

    Si la thora parle des yeux de La cest en ralit, pour en faire son loge. Cest prcisment grce labondance des larmes et des prires quelle adressa D, au point mme, den avoirles yeux faibles que La russit changer son destin. Le terme faible en hbreu se dit rakot,. Ce mot peut tre dcoup en deux, vav keter qui signifie 6 couronnes. Non seulement elle pousa yaa-

    kov avant sa sur Rahel, de plus son union fut bnie par 6 fils, 6 tribus dont 3 trs

    importantes reprsentes par Lvi, youdah et yissahar.( la pr-

    trise, la royaut et, ltude, le monde des ychivoth). Elle

    devint plus importante que Rahel. Elle qui au dbut, fut dteste de son mari, en hbreu (snouah), devint cette femme

    (nssoua) porte au plus profond du coeur de son

    mari. La crut au pouvoir des larmes. Elle transforma sa souf-

    france en russite.

    D.lui ditLa, tu dsires tre lpouse dun tsa-dik? Tu aspires donner la vie aux tribus dIsral? Alors prie,La! , verse des larmes, car plus tu pleureras plus tu recevras!. Cest en dcrivant la faiblesse de ses yeux que la thora rend hommage La. Elle ft dtermine se frayer un chemin dans lhistoire du peuple dIsral. D. exaua ses prires.

  • Le message que nous dlivre ce passage est clair et ternel.Rien ne rsiste aux larmes dune femme.

    Dans la Nela de yom kipour, il est crit la phrase suiva-nte:O mon D. que soit Ta volont de placer nos larmes dans Ton vase

    Les prires accompagnes de larmes constituent un trsor prcieux que D. garde en rserve, jusquau moment, ou Il dcide de faire jaillir des sources de bndictions celles qui lont implor.

    Saches, mon amie que ta proximit avec D. est unique. Tu nes pas dpendante du sidour pour rentrer en relation avec le Crateur.

    La guemara Brahot dit quil existe des choses qui se tien-nent au sommet du monde, (de par leur importance), et que les gens mprisent. Rachi dira quil est question ici de la tfila, qui slve vers les hauteurs clestes.

    Aujourdhui, le surmenage de la vie et les technologies modernes prennent une telle place, que nous avons par-fois du mal nous concentrer sur nos vritables priorits.Nous sommes dans un monde ou presque tout passe par le virtuel .Plus nous pensons communiquer par ce virtuel, plus nous nous isolons rellement.

    Une vritable communication ne passe pas forcment que par les mots. Elle passe aussi par le regard, le dis-cernement, savoir ouvrir son cur lautre. Nous sommes tellement happer par toutes formes dcrans que nous navons plus les yeux pour regarder ceux qui sont nos cts. D. nous donne une certaine quantit de con-centration, si elle nest pas utilise bon escient, il sera

    possible de dlaisser des choses ou des personnes qui mritaient toute notre attention.

    Nos sages dcrivent la femme comme ayant lesprit lger, ce qui sous entend que la femme a une telle souplesse mentale qui lui est facile de faire plusieurs cho-ses la fois. Quel compliment! Attention! Ce qui peut tre une facilit, peut aussi constituer un pige.

    En effet, il est vrai que la femme peut se consacrer plu-sieurs tches la fois (faire tourner une machine, envoyer le repas, parler au tlphone, tout a en donnant le bib-eron). De faite, elle risque davoir du mal regarder son enfant dans les yeux lorsquil sadresse elle. Elle ne re-marquera pas le bonheur de voir son enfant dans le bain, car elle est au portable. Nous savons bien que la prsence physique nest pas significative. Il existe des mamans ab-sentes tout en tant prsentes! Et des mamans absentes qui sont tellement prsentes!

    Elle naura pas le temps de distinguer les soucis, qui mar-quent le visage de son poux lorsquil rentre du travail. Tellement occupe, quelle ne lvera pas les yeux, ni mme lui adressera un sourire, encore moins lui rserver un accueil chaleureux

    Pourtant, dans la Thora, Yossef hatsadik nous enseigne une trs belle qualit : Savoir regarder lautre mme lor-sque personne ne nous considre nous mme. En effet en tant lui-mme au fond des prisons Egyptiennes, il sut percevoir la tristesse sur le visage de certains prisonniers. Yossef, quoique trs proccup par son destin injuste, savait garder un il bienveillant sur lautre, quel quil soit.

    Quelle grandeur!

    Pour sponsoriser le mensuel Nous les femmes , un numro: 07 81 78 62 86 Perla B.

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    D c o r a t e u r v n e m e n t i e l

  • Resistance feminine

    Regardons notre histoire et analyso

    ns la manire

    dont les premires femmes dIsral

    ont ragit face

    aux terribles dcrets du pharaon, en Eg

    ypte.

    Les sections de la thora que no

    us traversons

    actuellement traitent de lesclavage d

    es hbreux en

    Egypte, le premier exil de lhistoire. L

    es juifs taient

    soumis des travaux forcs harassan

    ts. Ces corves

    visaient dtruire lesprit et le moral

    des hommes.

    La thora emploie les mots

    (Avodat

    pareh), dfi nis par le Rambam des tr

    avaux nayant

    ni but ni limite. Mme les femmes ta

    ient soumises

    aux travaux forcs, cependant elles re

    fusrent de se

    soumettre lambiance dvastatric

    e de lEgypte.

    Malgr les conditions de vie inhu

    maines, elles

    redynamisaient le moral de leur m

    ari. Elles les

    encourageaient, les soutenaient. Elle

    s continuaient

    aimer leur mari mme si, briss

    sous les coups

    de fouet, ils ne ressemblaient plus

    des hommes.

    La guemara Pessahim rapporte en d

    tails les soins

    quelles prodiguaient leur poux. E

    lles avaient

    charge la prennit le peuple dIsral.

    Pas de n mais un titre

    Qui sont ces femmes? Des femmes an

    onymes.

    La thora ne citera point de nom. En rev

    anche, elle

    leur accordera un titre : Femmes j

    ustes. Oui

    car ces femmes ont vu juste. Elles av

    aient la cer-

    titude quun jour ou lautre D. se sou

    viendrait de

    son peuple. Elles y ont tellement cru q

    ue du fond

    de leur dtresse, elles ont confectionn

    des tam-

    bourins. Ces femmes taient convain

    cues quun

    jour ils serviraient chanter la gloire d

    e D.

    Comme elles ont vu juste! Ces tambo

    urins de la

    dlivrance attendaient leur jour.

    Alors posons-nous la question.

    Do tiraient-elles ce courage?

    Myriam la esistante

    Ces femmes avaient un chef, un gui

    de. Son nom est

    MYRIAM. Une vritable btisseuse de

    lespoir.

    Moch et Aharon son frre, dirigren

    t le peuple dans

    son ensemble. Myriam tait le guide d

    es femmes.

    Sa mthode? Etre un exemple viv

    ant.

    En eff et, elle ne cda jamais la dch

    ance morale ou

    laruine spirituelle. Elle ne sabandonn

    a jamais au dse-

    spoir. Avec courage et volont, elle

    fut la gardienne

    vigilante de la foi et de la guoula( d

    livrance).

    Le nom Myriam porte 2 signifi cations

    :

    1) Mar= amertume, car elle est ne

    une poque ou

    loppression de lexil tait son paroxy

    sme. Elle pleurait

    avec ses frres et adressait sans cesse

    , D. de ferventes

    prires tout en nourrissant lespoir du

    n avenir meilleur.

    Personne ne saisissait lamertume de

    lexil mieux que

    Myriam. Elle y fut confronte personne

    llement.

    2) Meri= rbellion. Malgr lpoque n

    oire de sa nais-

    sance, Myriam se rvolta ds son plus

    jeune ge contre

    le pharaon, en personne. Elle sobstina

    et ne succomba

    point au chagrin et labattement.

    Plus tard, en tant que guide des femm

    es dIsral, elle

    transmettra leur cur meurtri ces

    qualits. Ce fut

    grce ces vertus quelles ont amen l

    a dlivrance. Les

    juifs quittrent lEgypte en hte. Leur

    pte na pas eu le

    temps de gonfl er. Les femmes ne sont

    pas soucies de

    leur besoins matriels, elles savaient

    que D. y pourvoi-

    rait. Elles se soucirent de prparer q

    uelque chose qui

    leur semblait essentiel. Leurs tambour

    ins!

    Aprs toutes ces souff rances, les femm

    es les serraient

    contre leur corps bless. Des instrume

    nts avec lesquels

    elles chanteraient des louanges D. un

    jour. Cest dans

    leur agonie quelles les confectionnai

    ent, avec la con-

    viction certaine que D. les sauverait.

    Eff ectivement, aprs la traverse de

    la mer rouge, la

    tte haute, Myriam, suivie de toutes l

    es femmes dIs-

    rael, chantrent des louanges D. Leu

    rs chants taient

    accompagns.. de tambourins.

    Comme elles ont vu juste! Ces tambo

    urins de la

    Comme elles ont vu juste! Ces tambo

    urins de la

    dlivrance attendaient leur jour.

    Alors posons-nous la question.

    Do tiraient-elles ce courage?

  • Nos sages enseignent que la thora et ses messages sont ternels. Les actions de nos pres constituent un signe pour leurs enfants . Chaque femme son lot de souff rances, dpreuves et de diffi cults un moment donn de sa vie. Chacune les supporte, tant bien que mal. Parfois le dsespoir prend le dessus et l, elle ne voit plus la fi n. Elle se sent comme dans un tunnel obscur. Ltroitesse de lEgypte remonte en surface.

    Mon amie, sache que tu nes pas seule en chemin! Les femmes justes qui tont prcds, tencouragent, te soutiennent et prient pour toi. Les matres de la hassidout disent que nous sommes la rincarnation des mes de lpoque de la servitude Egyptienne. Nous avons dit que ces femmes taient anonymes. comme celles qui aujourdhui luttent en silence. Gnralement, face aux diffi cults nousavons le sentiment dtre seule. Cest un leurre! D. est ton Soutien, ton Rocher Tu nes jamais seule. D. est toujours l, avec toi et pour Le Maitre de lunivers tu nes pas anonyme. Tu es prcieuse car tu es le joyau de la cration. Chaque eff ort que tu fournis pour tenir, est lou dans les cieux.

    Il est expliqu en Hassidout que la royaut divine (la sfi ra de malkhout) constitue la dimension fminine du divin, cette dimension qui accueille en elle toute la puissance cratrice de D.ieu et qui la met en acte, faisant ainsi merger ce quon appelle la cration, savoir le lieu destin au dvoilement de Son rgne. Ainsi donc, en notre monde, celle qui porte en elle la vie, celle qui, par cette mme force cratrice, donne la

    vie, la femme, nest ce quelle est quen vertu du fait quelle est la manifestation de cette royaut divine ici-bas. Et cest dailleurs pour cette mme raison que la marie, elle qui sapprte justement procrer, est vue par nos sage comme une vritable reine

    Ainsi, la femme reprsente la royaut de D. dans le monde. Elle a donc, la facult de se connecter lIn-fi nie de D. du fond de ses activits les plus triviales. Oui, la femme est une reine. Le roi Salomon dira dans lhymne ddi la femme vaillante, quelle est La couronne de son mari . Il nya quune chose qui se trouve au dessus du roi.cest sa cou-ronne!

    Malgr les preuves nous devons garder une attitude royale. Continuer croire, aimer, donner et bnir, cest tre une reine. Cest tre une Myriam! La chose la plus triste qui puisse tre, est quand une femme perd espoir. Tu ne crois plus en la venue de ton mazal , tu ne crois plus en la paix de ton foyer , ou en cet enfant diffi cile qui te donne tant de soucis, ou encore, en ce travail que tu recherches sans cesse!.

    Le roi Salomon crit encore: Sa fl amme dans la nuit, ne steint pas Ce verset peut tre compris plusieurs niveaux de lecture, mais je choisirai le sens profond. Mme dans la nuit de la vie dune femme, sa fl amme brille toujours au fond delle. Mme dans les moments obscurs, la fl amme de lamour et de la Emouna continue de briller dans son cur. Elle ne steint jamais. Ainsi se ralisera le verset elle se rjouira au dernier jour. Aprs avoir

    Etre

    une

    fem

    me b

    atta

    nte a

    ujou

    rdhu

    i

  • tellement donn, elle ne verra que des joies au point de sen rjouir dune joie ternelle.

    D. a parfois, des chemins incomprhensibles lhomme. Nous ignorons la raison pour laquelle D. nous place face une preuve telles que, chercher son mazal, preuve dans la paix du couple, les problmes dans lducation des enfants, maladi...) mais chercher la fuir cest certainement en retrouver dautres. La vie nest pas toujours paisible, chacun porte son bagage de soucis. Reconnatre que tout vient dhachem, cest croire quIl Se tient au dessus de chacun chaque instant. Sache qui est au dessus de toi! dit le Pirke Avoth.

    Le mot preuve en hbreu se dit nissayone qui entend aussi le mot ness un miracle. D. opre des miracles pour celui qui aff ronte son preuve en plaant sa foi en Lui. Refuser de baisser les bras et de se lamenter sur son sort, cest accepter de Fabriquer son tambourin de lespoir. La premire fois ou D.ieu Se rvle Mose, ce sera dans un buisson pineux. Pourquoi Dieu na point choisi un arbre majestueuxqui conviendrait Sa grandeur? Dans son livre guvouroth hachem ch.23p.100, le Maharal de Prague, rpond cette interrogation en disant: Alors que les arbres ont tous un endroit appropri pour pousser, le buisson lui , pousse nimporte o. Ceci nous enseigne que la Prsence divine na pas un endroit qui Lui est rserve, ni ne rside auprs de personnes importantes.

    Non! Dieu choisi Sa Place parmi les personnes humbles qui se considrent tre un buisson rempli dpines Cest l que Dieu se trouve ! Et mme si parfois nous ne comprenons pas les chemins de Dieu, continue Le Maharal de Prague, on renforcera notre foi en Lui.

    Disposons de lnergie positive que D. a plac en nous pour esprer le meilleur et tre convaincue de lobtenir. Cest la hauteur de notre croyance que D. nous enverra Sa dlivrance. Vivre la libration comme ci elle tait dj prsente. A lexemple de cette femme qui, aprs des annes de strilit a demand une bndiction du rabbi pour avoir un enfant. Certaine que D. la bnirait, elle dcida de suite dacheter un landau. Il nest pas tonnant que 9 mois aprs bh, elle eu un garon. Ou encore lhistoire de cette jeune fi lle calligraphe lasse de chercher un mari, a dcid avec beaucoup demouna dcrire sa propre ktouba , en laissant un blanc dans lespace rserv au nom du hatan. Elle annona ses fi anailles 3 semaines aprs.

    Ce nest pas magique ! Cest un maas mouna . Concrtiser sa croyance en une action relle et tangible. Il faut parfois sortir de sa rationalit et mettre en action sa foi intrieure qui se trouve au-dessus de lintellect, pour obtenir louverture de sa propre mer . Chacune composera alors, sa propre symphonie de louanges et de remerciements D.

    Renc

    ontre

    ave

    c lIn

    fini Le temps qui dfi le ne justifi e pas la perte de bienveillance et de ten-

    dresse ! Redonner de la fracheur notre quotidien, cest regarder, sentir et raliser les cadeaux que D. nous accorde chaque jour. La concentration est ncessaire cet exercice mental. Dans la Thora on appelle a avoir la Kavana . Il est bon de fi xer un moment de rencontre avec lInfi ni de D.ieu, en faisant le vide autour de nous, mme un court instant. La femme remerciera D.ieu de tout ce quIl lui a donn et limplorera pour les beso-ins de son mari et de chacun de ses

    enfants et de ce merveilleux peuple d Isral. Elle priera aussi pour elle; afi n que D. lui accorde la sant, sagesse et le discernement afi n de mener bien son rle. Noublions pas que D. attend nos prires, Il les chrit. Le roi David le rapporte dans le tehilim D. est proche de celui qui lappelle avec SINCERITE. Ma mre me disait souvent une phrase que jai retrouve dans ces mmes thilim: Ma fi lle jette ton fardeau devant D. et Il sen chargera. Gar-dons un il sur notre bonheur en tant reconnaissante.Loutil le plus puissant que D. nous

    a donn, est la parole. Si bien que la prire principale de la journe, le chemon essr, commence par les mots suivants D. ouvre mes lvres et que ma bouche rcite Tes louanges et se termine par Mon D. protge ma langue du mal et de la tromperie . Ainsi le dit la michna Cest avec 10 paroles que D. cra le monde. Si la parole est cratrice, rendons-lui son rle origi-nel. Que notre bouche exprime de lamour, des remerciements, des en-couragements et des bndictions envers ceux qui nous sont chers et qui en ont tellement besoin.

  • Racine de vieLarbre est une cr

    ature unique. Il existe des arbres

    majestueux, solides et hauts. Tout com

    me Il en existe

    aussi des fragiles et petits. Ils sont tou

    s diff rents. Cha-

    cun sa couleur, chacun a son histoire.

    Mais ils ont tous

    un point commun. Leurs branches p

    oussent toujours

    vers le haut.Comme il nous res

    semble, nous les femmes! Peu im-

    porte son apparence, la femme est

    toujours

    debout, prte agir. Elle est solide

    et

    fi dle son poste. Malgr les froids et

    les temptes, ses bras restent dirigs

    vers le Ciel. Si lhomme est

    un arbre dans

    les champs (Dvarim), la femme

    reprsente les racines de son foyer.

    Cest avec chaleur et vitalit, quelle

    fera grandir les enfants que DIEU lui a c

    on-

    fi . Cette tche demande beaucoup

    dattention

    et dabngation de soi. Cest damo

    ur, de ten-

    dresse et de profondeur quelle

    arrosera ses prcieuses

    plantations. Aprs avoir

    sem dans l eff ort, la

    femme rcoltera dans

    la joie et lallgres-

    se. Les sages racontent lhistoire suiva

    nte : Un jour un

    homme traversa le dsert. Fatigu et a

    ssoiff , il aperoit

    un bel arbre rempli de fruits. Un ruisse

    au coulait prs de

    cet arbre. Lhomme mangea, se dsalt

    ra et se reposa

    lombre de ses feuillages.

    Puis il se leva et dit: Arbre, arbre! Que

    lle bndiction te

    donner pour te remercier? Des feuilles

    , tu en possdes.

    Une rivire? Tu las tes pieds. Des fru

    its? Les

    tiens sont trs doux ! Alors je souh

    aite

    que tes fruits te ressemblent ! Qu

    ils

    soient aussi beaux que toi.

    Cest la plus belle des bndictions

    :

    Que toutes les graines que nous avon

    s

    sem dans les larmes et les diffi cults

    ,

    donneront un jour, de beaux arbres

    et

    de beaux fruits qui eux aussi leur t

    our

    , produiront , de belles plantations.

    Je ter-

    minerais en citant David Hameleh, qu

    i crit dans le 1er

    chapitre des psaumes:Il sera comme

    un arbre plant

    auprs des cours deau qui donnera s

    on

    fruit en son temps et sa feuille ne se

    gtera point et tout ce quil entre-

    prendra russira. Cest ce que je

    souhaite de tout mon cur

    NOUS LES FEMMES.

    Plaisirs et ecrets de la table juive

    A lpoque du temple il y avait , laut

    el, qui constituait

    un lien entre nous et Le Crateur. Les

    juifs apportaient

    des korbanoth( sacrifi ces) qui taient

    off erts sur le miz-

    bah (autel). D rpondait en envoyan

    t une colonne de

    feu venue directement du ciel. Ainsi l

    e juif se sentait

    proche de Dieu. De nos jours le tem

    ple est dtruit et

    nous navons plus de mizbah. Aujo

    urdhui lautel est

    remplac par la table juive. En eff et la t

    able constitue un

    vritable lien entre nous et Le crateur

    . Nous dcorons la

    table, nous la remplissons de fruits co

    lors, succulents

    et varis. Nous rcitons les bndiction

    s avec concentra-

    tion, la table devient un vritable sup

    port pour recevoir

    labondance Divine. Dmultiplier les

    assiettes (tsala-

    hot ) attirent la russite et le

    succs (hatsala-

    hoth ) dans la maison. Rab

    bi Isthak Louria

    ,grand maitre de la Kabala (15eme s

    icle) a compos

    un pome qui est chant la table d

    u chabat. Un des

    versets dit:

    ,

    Pour dcorer la table de prcieux s

    ecrets profonds et

    cachs-. Ainsi, la Kabala nous rvle

    que la table ren-

    ferme de grands secrets qui ne sont pa

    s dvoils. Com-

    bien de bienfaits recueille une maison

    dont la table est

    orne. Tou Bichevat est loccasion de

    dmultiplier les

    varits de fruits et de salades, ainsi

    nous tendons

    Dieu notre rceptacle dans lequel Il d

    versera Sa bn-

    diction. Amen.

  • Le 15 chevat est le nouvel an des arbres. Cest cette po-que de lanne que les arbres dIsral entament un nouveau cycle de fl oraison. Le judasme est le premier stre proccup de lcologie. Tou bichevat a de nombreuses incidences sur la halaha concernant la dme, et diff rents prlvements (Orla les trois premires annes, maaser la 4e an-ne, chmita la 7e anne). Planter des arbres a une importance capitale pour lattachement dun juif sa terre. Ds son arrive Ber chva, notre anctre Avraham a plant un arbre. Il est une mits-va positive de planter un arbre ( lvi-tique 29.23). Le 1er grand rabbin dIsral, crivait que la plantation darbre est une uvre sacre qui symbolise lattachement du juif son Crateur .Pourquoi? Car D. Lui-mme planta un jardin dans lEden

    et fi t sortir toutes sortes darbres beaux voir et comes-tibles. Le respect de lcologie est une proccupa-

    tion pour la thora. (Interdiction de couper des arbres fruitiers en cas de guerre).

    Nos sages ont instaur une bn-diction pozur les arbres, que

    nous pouvons rciter ds le premier Nissan. DROULEMENT DE LA FTE.La table est dcore des 7 fruits dIsral qui sont

    lhonneur de ce jour et dautres sortes de fruits

    galement. On respectera lordre des bndictions tablit

    par la thora, savoir, mezonot, gueff en ,haets, hadama, chhakol.

    (Lacrostiche de magaech). Pour les fruits dIsral on respectera lordre des fruits cits dans

    le verset de la Thora, Le bl, lorge, la datte, la fi gue ,le raisin la grenade et lolive.

    Certains ont eu le privilge de la connatre, dautres en ont entendu parler, mais tous savent que la discrtion et lhumilit faisaient partie intgrante de sa personnalit. Cest de la Rabbanite Haya Mouchka, la noble pouse du Rabbi de

    Loubavitch qu il sagit. Elle-mme fi lle de Rabbi Yossef Yitzhak Schneerson, sixime Rabbi de la ligne Habad. Parmi ces nombreuses actions, seuls quelques unes sont parvenues jusqu nous. loccasion de lanniversaire de son dpart de ce monde, nous avons tenu partager avec vous quelques vnements de sa vie qui vous donneront un petit aperu de sa personnalit si marquante.Durant la rvolution Bolchevique, en 1917, le rgime communiste chercha dtruire tout signe de religion. Pour faire face cette menace danantissement spirituel, Rabbi Yossef Yitzhak, mit en place un rseau secret de Ychivoth, de bains rituels ainsi que dautres institutions

    en plein cur de la Russie. Sa fi lle Haya Mouchka, encore dans la fl eur de lge jeune soutint les activits clandestines de son pre et ce, trs souvent au pril mme de sa vie. On sait en loccurrence, quelle apportait des bougies de Shabbat et de la nourriture ces Ychivot clandestines, ce qui constituait dj un risque majeur. Par ailleurs, son pre avait une telle confi ance en elle, quil lui accorda la possibilit de prendre des dcisions en son nom. Une autre anecdote est aussi connue son sujet : Lorsque les communistes vinrent arrter son pre, ils fi rent irruption dans sa chambre et lui fi rent passer un interrogatoire. Ils cherchaient savoir quel parti elle appartenait. La Rabanit Haya Mouchka rpondit fi rement :le seul parti auquel jappartiens, cest celui de mon pre!. Les 22 Chevat, marque la date de son dcs. Le Rabbi dclara pendant sa semaine de deuil : A mon avis, tous les compliments ne peuvent exprimer sa vritable grandeur dme! Seul D.ieu la connat!Breina Mellul , Envoye du Rabbi Crteil.

    Une militante du 20ieme iecle

  • Chevat, le mois des bonnes nouvelles Roch hodech, (dbut du mois) est un cadeau merveilleux que D. a ac-cord aux femmes au moment ou les enfants dIsral taient dans le dsert. En effet, les femmes refusrent catgoriquement de sassocier la faute du veau dor malgr leu-phorie et lhystrie de leur mari. D. octroya alors aux femmes le premier jour du mois. Un jour o on vitera de faire de gros travaux mnagers. Il sera

    marqu par le Hallel, le moussaf etun repas de fte.La spcificit de ce jour ne sarrte pas l. D. en a fait un moment oppor-tun pour toutes les femmes disrael .Il nous permet de renouveler nos capac-its mentales et motionnelles. Com-me son nom lindique cest le dbut du renouvellement . Ce jour est trs important. Il donne la femme, loccasion desprer en son avenir et

    dy croire encore. Cet optimisme lui donnera la force davancer en recon-sidrant les difficults de sa vie dune approche nouvelle et plus positive. La femme a des ailes dans son cur. Elle sait que le destin nest pas fig. Cest elle qui dcide du regard quelle pos-era sur les difficults de sa vie. On ne choisi pas ses preuves, en revanche nous avons le choix de dcider com-ment les traverser.

    De la mme manire quela lecture veille lactualit et bien, lactualit veille la lecture, disent nos sages.

    Nous savons que la paracha de la semaine rvle lactualit vif de la semaine dans elle est lue. Une fois de plus cette vrit est bien relle.

    Mose est choisi par D.ieu, pour dlivrer Son peuple de la servitude Egyptienne. Il naccepte pas cette mission facilement. Dieu dt le convaincre, pendant une semaine. Au court de cet change, Mose demandera Dieu: Si le peuple me demande quel est Ton Nom? Que devrais-je rpondre?.

    JE SUIS! Rpondit DIEU.

    JE SUIS QUI JE SUISest Mon Nom tout jamais.

    Mais les hbreux ne connaissaient ils pas Dieu? interroge le Rabbi. Bien sr que oui. Leurs anctres leur avaient transmis en hritage leur force et leurs qualits en associant toujours leur nom Celui de Dieu. Comme il est dit: Dieu dAvraham, Dieu de Isaac et Dieu de Jacob.

    Alors pourquoi envisager un tel questionnement ? La vritable question de Moch est bien plus profonde que cela, dira le Rabbi. En fait, Moch demanda Dieu : Ou tais Tu pendant toutes ces annes de souffrance? Pourquoi ne tes Tu pas manifest ? Pourquoi ce silence? Comment Tappelles-tu?

    Nous devons crier pourquoi tant de souffrances ? , mais il nous est impossible de comprendre pourquoi. Le Rabbi Menahem Mendel de kotsk disait : Je naurais

    pas voulu croire en un Dieu dont les voies me seraient comprhensibles!

    Dieu est au dessus de toute logique humaine. Il dpasse notre entendement.

    Les sages enseignent, cet instant Dieu rvle Mose quIl EST. Il est prsent dans la dtresse de Son peuple en Egypte, tout comme Il le sera dans les exils venir (Rachi). Dieu nous fait savoir quIl est prsent dans les moments les plus obscurs de notre histoire. Dieu ne choisit pas de rsider dans Ses cieux majestueux, non Il nous accompagne dans nos instants de solitude, dans nos silences. Il est prsent dans nos angoisses et nos tourments. Malgr le fait quIl soit cach, Il nous fait connatre Son Nom JE SUIS ET JE SERAI-, A TOUT JAMAIS AVEC VOUS. Dieu soutient ces femmes devenues veuves( je pense ici toutes celles qui le sont ), Il porte ces enfants devenus orphelins et conduit ces parents privs de leur enfant ,jusqu la venue du Mashiah . La chhina est enchaine dans les douleurs de lexil et prie aussi pour que nous mritions la rdemption finale.

    Comme je lai crit plus haut, utilisons notre arme la plus fiable et la plus noble : La prire et les bonnes actions. Ajoutons autant que nous pouvons. Renforons notre engagement envers Dieu et envers les autres. Ceci trouvera cho auprs de ces familles endeuilles et rendront ternels leurs disparus.

    O Mon Dieu ! Combien dendeuills ? La coupe des larmes dborde. Daigne nous envoyer Ton sauveur afin que se relvent tous ceux qui gisent dans la poussire. Trs bientt. Amen.

    "Quand D.ieu manifeste Je Suis"

  • Les aventures de David et SarahLeLeL sese avava evevenene tntntutut ruru erer sese dededDaDaD vavaviviv didi etete SaSaS rarararar haha

    La vie dun couple cest comme une pice de thtre. Lacte 1 a toujours t jou pendant lenfance. Nous nen sommes pas toujours conscients mais nous le raliserons au travers des aventures de David et Sarah, au fi l des parutions de ce feuillet nous les femmes! David et Sarah sont deux jeunes gens, qui ont dcid, il y a quelques annes, de sunir pour la vie! Le mariage a eu lieu et sest bien pass D. merci. Les premiers jours qui suivirent furent presque idylliques: tout le monde tait au petit soin des maris, les cadeaux taient magnifi ques et nos amoureux sur un petit nuage!...jusquaux premires pluies (comprenez : premires disputes)

    Oh ! pour des btises bien sr, dailleurs cest toujours pour des btises quun couple se chamaille au dbut.

    Mais on oublie vite la premire fois et la seconde aussi, mais la troisime fois Sarah appelle sa mre en pleurs et lui raconte ce que David lui a fait.

    1re erreur ne pas commettre : raconter un membre de la famille ce qui se passe dans son couple

    Pourquoi, me direz-vous?

    Pour plusieurs raisons: Malgr toute leur bonne volont les parents nont pas assez de recul (aff ectif ) pour couter les

    dolances de leur fi lle ou fi ls mari, de manire objective.

    Parce quun parent risque de garder une image du conjoint un moment T, qui ne sera quune image et pas la personne du conjoint, dans un contexte prcis et souvent inconnu.

    Et enfi n, parce qu partir du mariage, lhomme et la femme sont censs tre des adultes, donc capables de grer leur couple et donc les problmes inhrents au couple.

    Alors je vais rester avec mes problmes, sans en parler quelquun!?

    Si cest vraiment trop diffi cile pour vous, choisissez un(e) ami(e), mari(e) en qui vous avez confi ance. Vous pouvez aussi partager vos soucis avec la personne qui vous a prpare au mariage, ou le Rabbin de votre Communaut.Et puis la vie reprend le dessuset cest tant mieux!Jusqu la prochaine fois!!!

    Que faut-il faire alors?

    Dj prendre du temps pour rfl chir seul(e), et puis, le plus tt possible, sortir de sa coquille, prendre son courage deux mains et en parler avec son conjoint. Ou sinon la situation risque de senvenimer et chacun, pensant avoir raison, va rester dans sa forteresse sans se donner la chance de comprendre ce qui se passe.

    ACTE II - SCNE 1:

  • ACTE II, SCNE 2:

    Sarah est trs nerve, cela fait deux fois que David rentre tard du travail sans prvenir et en plus il a dj mang.

    Sarah laccueille trs froidement et ds que David prononce un mot, elle pleure et part se coucher trs fche.

    David ne comprend pas, tente de lui dire quelque chose mais elle tourne le dos et fait semblant de dormir.

    Faisons retour arrire, si vous le voulez bien.

    Sarah respire profondment et tire David dans le salon, sassoit et dit ce que lattitude dabsence/indiff rence lui a fait:

    Quand tu ne mappelles pas le soir et que tu ne me prviens pas que tu as dn, je crois que je ne compte pas pour toi et dans ces moments l je ne me sens pas aime et cest trs dur pour moi. Stp penses me passer un petit coup de l, je me sentirais tellement mieux

    Que croyez-vous que David va rpondre en entendant ce que Sarah exprime de ce quelle ressent?

    A aucun moment David ne sest senti attaqu. Dit de cette manire il sera trs certainement sensible au message de Sarah et sa mission va tre de la rassurer sur son amour et de tenir compte de ses besoins (dans les deux sens bien videmment). Sarah a parl delle et a inform David de ce qui se passe en elle dans cette situation sans accuser son mari et dans lintention que les choses sarrangent pour tous les deux.

    Pour bien faire cette discussion/claircissement devrait se terminer par un engagement prvenir son conjoint qui lattend, ou envoyer un sms suivi dun petit smiley!Suite au prochain numro

    Annie-Rose CohenConseillre conjugale et [email protected]

  • Rubrique publie par Avigal Zekri, enseignante.

    Dans cette rubrique nous vous prsentons les lois des prlvements de toutes les ptes confondues.

    Dans ce numro nous commenons par lintroduction et les rfrences cette mitsva.

    Des prmices de votre pte vous ferez hommage lEternel dans vos gnrations futures. (Nombres 15,1)

    Dj dans le dsert Moise transmet au peuple le commandement de prlever ce petit bout de pte qui en dit long sur notre attachement envers D.ieu.

    Eff ectivement nous tirons toutes une satisfaction bien mrite de notre bon pain tant apprci notre table...Mais ce petit bout de pte est l pour nous rappeler que dans toute chose La main de D.ieu est prsente. Ainsi en prlevant nous montrons D.ieu que nous sommes conscientes que tout est de Lui et tout provient de Sa main.Cette mitsva ncessite de prendre un morceau de la pte prvue pour le pain de Shabat et de le rserver.

    Mais qui donc? Aux Cohanim!

    Chaque morceau de chaque famille tant mis de ct; leur permettant ainsi deff ectuer le service du Temple en toute tranquillit afi n de ne pas soccuper des besoins matriels.

    Aujourdhui, le Temple ntant toujours pas reconstruit, ce petit bout est impropre la consommation ou au profi t.Cette grande responsabilit nous incombe comme nous lapprend le Talmud (Yeroushalmi, Shabat) :

    Trois mitsvot sont rserves en priorit la Femme: le prlvement de la Hala, la Puret familiale et lAllumage des bougies.

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