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Notes du mont Royal Cette œuvre est hébergée sur « No- tes du mont Royal » dans le cadre d’un exposé gratuit sur la littérature. SOURCE DES IMAGES Google Livres www.notesdumontroyal.com

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Notes du mont Royal

Cette œuvre est hébergée sur « No­tes du mont Royal » dans le cadre d’un

exposé gratuit sur la littérature.SOURCE DES IMAGES

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mamePHILOSOPHIE CHRÉTIEN N E

RECUEIL PER-IODIQUEmaman»: A "un: connus

TOUT CE QUE LES SCIENCES HUMAINES RENFERMENTDe preuves et de découvertes en faveur du Christianisme,

Dirigé par Il. A. MMETTY,ennui-:11 DE venons DE SAINT-GREGOIIIE-LE-GRAND,

In: Vacuum on LA RELIGION cnnouqus DE ne",u ne LA sucrin: ASIATIQUE DE rams.

Philosophie christiama Annales rrllglônl emballez. nm:«cm-uns publlclnque morflant [Imam lamonsopen promut. (Gard. Mains, Nova biblioth. l’imam.

t. l. pars a, p. 200. Romæ, un.)

LISTE ALPHABÉTIQUEDES AUTEURS DONT LES TRAVAUX ENTHENT DANS CE VOLUBIE :

M. ALEXANDIIE, membre de l’Institut. -- M. l’abbé Thomas BLANC. - M. BON-NETTY, de I’Acadèmie de la Religion catholique (le Rome cl de la Sorièlé asiatique deParis. directeur des Annales. - M. Gustave BRUNET. - M. Gabriel DE CHABLNES,-M. l’abbé CHEVALIER-La Civilld canotier: de Boum-M. Jules GORDON. --H. Edmond DE L’HERVILLIEHS.-Lc R. P. KLEUTGEN. - M. l’abbé MOIGNO.-M. PAUTEIEB, de la Société asiatique de Paris.-M. POSTEL, avocal.-M. le cher].1-5. DE ROSSY. - M. Frédéric DE BOUGEMONT. - M. Charles SCHOEBEL.-- M. l’abbé VAN DEIVAL.

TRENTE-HUITIÈME ANNÉE.

CINQUIÈME SÉRIE.

T 0 Il X v I I.ne vomira: DE 14A continuation.

PARISBUREAU DES ANNALES DE PHILOSOPHIE CHRÉTIENNE

au: DE aunons, N° 39 (FAUBOURG SAINT-GERMAIN).v

L DRESCHEZ CHARLES DOLMAN I CHEZ IIARTHES ET LOWEL

(il, mm IOND STREE’I’. Il, GREAT manuonoucn 511mm.

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75.1242A.

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tenniswoman amarinant:

CINQUIÈME SÉRIE.

v° stars. Tous xvu.--N° 97; 1868. (76’001. de la coll.) l

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. Condition. de la souscription.Les Annales paraissent à la fin de chaque mois par cahiers

de 80 pages, avec Gravures on caractères étrangers, quandil y a lien.

Le prix d’abonnement est de 20 francs par au.

, lS’adresser au Directeur, rue de Babylone, n° 39.

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conconnancn ET PRIXdestætetetdalaconeudondulmmies:

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Une ou plusieurs pages sont omises ici volontairement.

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QÎÔ 1.000110! Dl] CHANT

gifloit: antienne.

TRADUCTION Il" CHANT DE [A SIBYLLE HERMINE

documentLE PLUS ANClBN, LB PLUS IMPORTANT ET LE MOINS CONTESTË

DES LIVRES GIBIIJJNS.-eboo”e---

l. observantin. préliminaire. de Il. Mlletty.En signalant dans un de nos précédents cahiers l’importance

de la découverte faite par le dernier des éditeurs des LivresSibyllins, M. Alexandre, nous avions fait espérer à nos lec-teurs de leur faire connaître cette pièce historique, igno-rée ou négligée jusqu’ici l. Et pourtant on comprend combien

aurait dû être reçu avec empressement et lu avec attention undocument juif composé au 2* siècle avant notre ère, contem-porain par conséquent de l’époque de Ptolémée Philome’tor en

Égypte, et en Judée de cet Antiochus Epiphane, qui suscitacontre les Juifs la terrible persécution où les Livres saintsfurent brûlés, l’exercice du culte prohibé, le temple con-sacré à Jupiter, et où s’accomplit le martyre d’Éléazar, et

celui de cette mère qui encouragea ses sept enfants à mouriren sa présence, pour ne pas renier leur foi.

Aussi, voulant tirer ce monument de l’oubli où il est restési longtemps, et où il resterait encore caché au milieu des au-tres Livres Sibyllins, et le mettre à la disposition de tous ceuxqui écrivent l’histoire du peuple Juif et de l’Église, nous nous

sommes occupés d’en faire faire une traduction fidèle et com-piète.

On devra remarquer que ce document dont M. Alexandrefixe la composition vers l’an 166 avant J .-C., précède par con-séquent de près d’un siècle la recherche que, l’an 70 avantnotre ère, le Sénat fit faire en Orient des prophéties sibyllines,qui, apportées à Rome, formèrent la nouvelle collection sibyl-line, quand l’ancienne fut détruite dans l’incendie du Capi-

l Voir Annales de philosophie, t. xv, p. 15! (5° série).

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un u emmi manoirs. au:tale 1. -- Il est donc plus que probable qu’elle fut apportéeàRome, et que peut-être elle fit partie des Livres Sibyllins desRomains.

On voit aussi comment à cette époque les Juifs d’Alexandrieconnaissaient la littérature et l’histoire grecque et savaientlutter avec les poëles grecs dans la composition poétique; ondirait quelques-unes des descriptions d’Hésiode ou d’Homère,

quelques-uns des vers d’Eschyle et d’Euripide. On y voit aussi

combien ils connaissaient la mythologie des peuples de laGrèce et de Rome.

Nous y trouvons surtout une preuve de l’ardeut prosély-tisme qui poussait les Juifs à se servir de tous les moyenspour montrer aux Paîens l’inanité de leurs faux Dieux, et laréalité. la vérité, la grandeur de leur Dieu, historique et tra-ditionnel.

Cedocument peut donc être compté parmi le grand nom-bre de monuments qui sortent pour ainsi dire de leurs tom-beaux pour venir attester la véracité des croyances de l’Église

catholique, une et chronologiquement universelle.Qu’il nous soit permis d’adresser ici nos remerciements à

il. l’abbé Thomas Blanc, qui a bien voulu se charger de cettetraduction, d’autant plus que nous lui en devons biend’autres, de divers articles italiens et espagnols, qui ont étédéjà insérés dans nos Annales. Curé de la petite ville de Doma-

zan (Gard), on voit, par son exemple, quelle abondance de con-naissances linguistiques, théologiques et philosophiques, pos-sèdent les prêtres qui instruisent les habitants de nos pluspetits villages.

Notre publication comprend donc trois choses :t° La traduction de l’analyse qu’a faite de ce chant Sibyllin I

il. Alexandre;2° L’intercallation. dans cette analyse, des vers grecs, que

il. Alexandre n’a fait qu’indiquer;

3° La traduction française de ces mêmes vers ; en sortequ’on aura le texte entier, et la traduction complète du chantde œtte Sibylle hébraïque.

Nous laissons maintenant la parole à notre savant collabool Voir les textes sur ce fait dans les Annales, t. v, p. 19 (5° serte).

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216 TRADUCTION ou CHANTrateur, qui va nous faire part des réflexions que lui a sug-gérées la lecture attentive de ce précieux document.

A. Bonus-m1.

a. Churvnlonn préllnlnnlren du traducteur a]. Il. Blanc.L’erreur est rarement l’absence complète du vrai, le plus

souvent elle n’est autre chose que la vérité voilée, travestie oualtérée. Étudiez attentivement les brillantes fictions mytholo-

giques de la Grèce, de Rome et de la plupart des peuples, exa-minez-les au flambeau d’une critique sévère, sans idée pré-conçue, réduisez-les à leur plus simple expression, vous serezsurpris d’y trouver non pas seulement le germe mais le fonddes traditions primitives, des grands événements de l’huma-nité, attestés par la révélation et par l’histoire z la création del’homme, son état d’innocence, sa chute, sa révolte, ses écarts,

ses châtiments, etc. Ce que nous disons des grands faits histo-riques, nous pouvons le dire également de la plupart des pro-phéties remarquables consignées dans le livre le plus ancien,le plus sacré, le plus vénérable du monde, la Bible. La pro-messe de la réhabilitation de l’homme tombé remonte à l’o-rigine des choses. Le peuple que Dieu s’était choisi pour rece-voir ses adorations, au milieu des nations qui courbaientleurs fronts devant d’impures idoles, est établi le dépositairede ses volontés éternelles, au milieu des vicissitudes de cepeuple étrange, et dont la raison livrée à elle-même ne peutexpliquer la mystérieuse existence, conservant seul la notionvraie du Dieu unique, noms in Judœa Deus t.

L’Éternel suscite des hommes, non moins étonnants par leurconduite, leur génie, que par la perspicacité sublime de leursregards, devant lesquels s’entr’ouvrent les horizons lointainsde l’avenir. Ils ne reçoivent pas seulement de Dieu la missiond’éclairer, d’instruire, de guider Israël, de le ramener dansla voie de la justice et du bien, quand il s’en écarte, en tatasaut gronder sur sa tête coupable le tonnerre de la célestevengeance; ils ont encore le mandat de lui révéler de sa partses destinées et celles de l’humanité, et de lui prédire la venue

du grand Libérateur, du divin Rédempteur, qui sortira de son

l Psalm., un, 2. .

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in; LA sunna EÈBRAIQUE. 217sein après avoir été 4,000 ans c l’attente des nations. a Ex-pectalio gentium t.

Disséminée sur toute la surface du globe avec un desseinprovidentiel, la race d’Abraham, en contact avec tous les peu-ples, a dû naturellement propager ou du moins laisser entre-voir cette espérance, et à. leurs regards ont dû briller quel-ques éclairs des paroles de feu de ses prophètes. C’est à cestraditions, consignées et religieusement conservées dans leLivre par excellence du peuple aimé de Dieu, qu’ont été em-pruntées les vérités obscurcies et souvent défigurées que nous

trouvons çà et là dans les écrits des auteurs profanes. C’est àcette même source sacrée qu’ont été puisées sans aucun doute

les prédictions des livres des Sibylles 2.Qu’étaient-ce que les Sibylles 3? - Malgré les travaux et

les recherches infinies des érudits et des savants, il règne en-core une très-grande obscurité sur ces Vierges mystérieuses,sur leur origine, leurs noms, leur nombre, leurs écrits et l’é-poque de leur existence. Les uns les regardent comme de vé-ritables prophétesses : a Leur gloire, dit saint Jérôme, c’estn leur virginité, et l’esprit du prophète fut la récompense dea leur virginité t. n D’autres se moquent de leurs oracles,qui ne sont à leurs yeux que des fables ridicules ou des énig-mes qui ne méritent pas d’occuper des esprits sérieux. Il y a

’ Genèse, Lix. 10.

’ Voir les Annales de philosophie, dela collection :t. tv, p.442 ;t. v, p. 11;

tvu, p. 251; t. vm, p. I5]; t. xi. p. 233; t. xiv, p. 66; t. xx, p. 189;t. un. p. 21, 22, 128, etc., et surtout t. xi, p. 370 (5° série).

l Verrou prétend que le mot Sibylle est tiré du mot Etèç, dialecte éolien,pour Osée, Dieu, et de celui de Bailli, conseil. D’autres le dérivent des ra-cines phéniciennes ou hébraïques a? rab, retourner, et 58 puissant. élevé,Dieu : Retour de Dieu. révolution divine ,- ce serait le Magnus ab intégra sœ-clorum narcüur ordo, de Virgile (83., tv). Ils s’appuient sur ce que les livresSlbylllns reviennent sans cesse a ce nouvel ordre de choses, parlent conti-nuellement de ce a Grand Roi dont l’empire est sans bornes : n lagmi: liez"tarirai reçut, a du Juge éternel, n a du Dieu Monarque : n Judez externats,Deus liez. (Voir Gallo, De Sibyll., t. l, p. 2 et suiv.; Perizon, Ad Allier»...p. 125; Lact., Divin. instit, i, c. 8).

t Quarum insigne virginitas est, et vlrginitatis priemium dlvlnatlo (Adrien.Jovinianum, l. i, n. il ; dans la Pairol. de Migne, t. un]. p. 2’10).

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M8 mouettes ne ouaterdes auteurs qui attribuent leur inspiration aux Démons : onsait que vers la naissance de Jésus-Christ cessèrent tout à couples oracles les plus célèbres du polythéisme.Quelques-uus, avecCasaubon, ne considèrent les Sibylles ni plus ni moins quecomme a des espèces d’ânesses, a que Dieu fit parler, commeil avait fait parler celle de Balaam.

Parmi les hommes de la science qui. se sont occupés de cescélèbres prophétesses et des livres sibyllins, nous devons men-tionner en première ligne M. Alezandre,de l’Institut. dont l’ou-

vrage publié en 1865 sur cette matière est certainement le plusimportant, le plus complet et le plus impartial de tous ceuxqui ont traité le même. sujet. On pourra s’en faire une idéequand on saura qu’il a consulté et mis à profit 164 ouvragessur les Sibylles et leurs écrits, dont il donne les titres dans sonCatalogus bibliographiœ Sibyllinœ 1.

Après avoir étudié sérieusement ces poèmes curieux et exa-

miné avec la plus grande attention les observations judicieu-ses et critiques dont il accompagne les textes, comme lui, noussommes convaincu que l’on ne doit pas légèrement tout re-jeter, comme aussi ne pas adopter aveuglément tout ce qu’ilsrenferment. Les restes de ces écrits qui sont arrivésjusqu’ànous, quoique défigurés et altérés dans le cours des siècles,contiennent des traditions respectables et des vérités mêlées à

bien des erreurs; et parmi les documents qui paraissent de-voir fixer l’attention des hommes graves, nous plaçons toutd’abord, avec notre savant critique, le 3’ Livre Sibyllin, nonpas tout entier, mais les 2s et 4° parties. Ce document est at-tribué à la Sibylle hébraïque. Il offre un très-grand intérêt au

t M. Bonnetty a reproduit les plus essentielles de ces recherches, et. les aaugmentées d’une Dissertation très-savante sur la patrie de la 1" Sibylle, lasibylle Erythrée ou rouge, qu’il fait remonter à la sibylle phénicienne ourouge, et celle-cl aux prophétesses édornites, iduméennes, ou rouges, et rat-

tache ainsi toutes les prophétesses antiques à la race hébraïque. Voir cettedissertation dans les Annales de philosophie, t. xi, p. 370 (5s série), et dansson volume : Documents historique: sur la religion des Romains et sur laconnaissance qu’ils ont pu avoir des traditions btbbiques parleurs rapport!

avec le: Juifs, etc., t. i, p. 432. .

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’nn LA 5mm: muions. nepoint de vue de la vérité catholique, principalement pour cequi regarde le Messie et la fin des temps.

Quoique nous ne partagions pas toujours le sentiment deM. Alexandre, nous croyons la dissertation analytique de œsavant sur ces parties du 3e livre assez importante pour laplacer sous les yeux des lecteurs des Annales avec quelques-unes de ses Notes et Observations. Nous l’avons traduite enentier du latin en français, et nous avens également traduitaussi littéralement que possible et intercalé le texte grec, queM. Alexandre se contente d’indiquer. Nous avons jugé conve-nable de faire précéder la dissertation et le document sibyl-lin ne formant qu’un tout, de quelques remarques qui, nousosons l’espérer, pourront éclaircir le texte lui-même, et ser-viront en même temps de preuves àl’appui de notre senti:ment. Nous compléterons ainsi le travail du savant et éminentcritique. Nous nous attacherons surtout a prouver l’importancedes prédictions de la Sibylle hébraïque au point de vue dudogme fondamental du Christianisme, la venue du Messie. Ilnous semble que M. Alexandre, qui a analysé et annoté notredocument sibyllin avec un rare talent et traité son sujet àfond et sous toutes ses faces, n’a pas suffisamment insisté surce dernier point, ou plutôt qu’il en a parle avec trop de timi-dité et de réserve.

Avant d’aborder directement notre sujet, exposons quelquesfaits d’une certitude historique incontestable.

1° Il est avéré et reconnu de tout le monde que, bien avantla naissance de Jésus-Christ, il existait à Rome des livres Si-byllins, ainsi appelés parce qu’ils contenaient, croyait-on, lesprédictions des Sibylles; qu’ils étaient confiés à la garde d’un

collège de prêtres ou d’officiers nommés Quindécemvirs, qui

avaient seuls le privilège de les consulter, ce qu’ils ne pou-vaient faire néanmoins sans un ordre spécial du Sénat. LesRomains croyaient que ces livres renfermaient les destinéesde l’Empire et les moyens d’apaiser la colère des Dieux, quand

elle se manifestait par des prodiges et des calamitést.2° Il est certain que les oracles des Sibylles ont été en grande

réputation dans l’antiquité parmi les Grecs et les Romains; i

l Voir Alan, c. 1:,Dùurt. in; t. n, p. 192. C

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280 runaérton un cumPlaton t et Aristote 3 en parlent avec honneur aussi bienque Varron, Denys d’Halicarnasse et Tite-Live; qui sont venuslongtemps après 3.

3° Il est certain que c’était une opinion généralement ré-

pandue: a Que d’anciens livres des prêtres annonçaient versn ce temps - (la naiss nce de J.-C.), - que des hommes ve-a nus de l’Orient, partis de la Judée, seraient les dominateursn du monde t; - que la nature était sur le point d’entamer unn Roi au peuple romain 5. w C’est pourquoi Cicéron, quiétait républicain, en parlant dans le 2e livre de la Divinationdes livres Sibyllins, qui prédisaient également la venue de cemonarque universel. dit : a Tâchons de nous entendre avecs œs prêtres, et qu’ils tirent de leurs livres tout ce qu’ils vou-

s dront, plutôt qu’un Roi; ni les Dieux, ni les hommes, ne» souffriront désormais un roi à Rome 5. »

4° Il est certain que l’année ou est né Jésus-Christ est pré-

cisément le temps où une ancienne tradition, en grande vé-nération parmi les Juifs, disait que commenceraient les jours

du Messie 7. , I .5° il est certain que Virgile, dans sa un Eglogue, a em-prunté aux livres Sibyllins la prédiction de la naissance de cetentant prodigieux, qui devait faire revivre l’âge d’or, et qu’un

lMatou, Phèdre, édition de Astius, t. l, p. les, Lipslæ, 1819; et TMagêa,t. un, p. 392; et la traduction de ces deux textes par M. Cousin, dans lesAnnales, t. x1, p. 312 (5° série).

’ Aristote, Les problèmes, sont. 30, édit. Duvai, ln-fol , t. Il, p. 317; et Duchoses admirables, t. i,p. 1158; textes traduits dans les Annales, ibid., p. 372et 373.

’ Prldeaux, Hùt. des Juifs, llv. xvn, t. u, p. 337.t Persuasntn ont in antiquls sacerdotum litteris cantiner] eo ipso tempera

tore ut valesceret Oriens, profectique Judæa rerum potirentnr (Tacite, une,llv. v, c. a). ’

Percrebuerat Oriente toto vetus et constans opinlo esse in intis ut ce tem-pore Judæa profecti rerum potirentur (Suétone, Fila Vespa, c. l).

’Naturam populo romano regem parturire (Julius Marathus, d’après Sué-

tone, Octavia, c. 94).t Cum antistibus agamus, et quldvls potins ex illls llbris quem regem pro-

ferant, quem Romæ posthæc nec Dii, nec hommes esse patiantur (Cicéron,De Divin., llv. u, c. 541. ’

’ Talmud in Tract. saunent, e. n.

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ne LA SlBYLLI assurons. 221grand nombre d’écrivains très-graves regardent comme uneprédiction de la venue du Messie i.

6° On ne saurait nier que plusieurs écrivains des premierssiècles et plusieurs Pères, entre autres Hermias, Clément Bo-main, l’auteur des Constitutions apostoliques, Justin, Tatien,Athénagore, Théophile d’Antioche, Clément d’Alexandrie,

Origène, Hippolyte, saint Augustin, Lactance, saint Jean Chry-sostome, etc., parlent avec éloge des Sibylles et de leursécrits g.

Après ces observations préliminaires, entrons dans le vif dela question : l°A-t-ii existé une Sibylle hébraïque? 2° A quelleépoque a-t-elle vécu? 3° Quelle est l’importance du documentqui lui est attribué? A-t-eiie prédit la venue du Messie, de Jé-

susChrist et le jugement dernier?P il est incontestable qu’il a existé un personnage connu

sous le nom de Sibylle hébraïque ou Juive, Chaldaïque ouBabylonienne, que Pausanias appelle mesa et Suidas zép-51.01) 3. Nous croyons, avec M. Alexandre, que c’était. un Juifhelléniste de l’école d’Alexandrie; qu’il est l’auteur du docu-

ment remarquable que nous reproduisons plus loin en entier,et qu’il a voulu se cacher sous la robe de Sibylle, ce que notresavant critique démontre en s’appuyant sur des argumentsirréfutables. C’était sans doute ce qu’on appelait un prosélyte.

Les prosélytes étaient pour la plupart des hellénistes, hébreux

d’extraction qui, pour se conformer au langage de ceux aumilieu desquels ils vivaient, lisaient les Écritures en grec,même dans les synagogues.

2° A quelle époque a-t-il vécu? vers l’an 170 avant J.-C., ce

qui est prouvé avec la plus grande évidence par M. Alexandredans la dissertation que nous avons traduite et qui figure dansla 2’ partie. C’est pourquoi nous passons outre.

l Ultime Cumæl venlt jam carminis ætas :Magnus ah integro sæclorum nascitur ordo.Jam redit et Virgo, redeunt Saturnin régna (1591011., tv, 4).

Voir une explication nouvelle et fort savante de toute cette Églogue, parli. Bonnetty, dans les Annales de philosophie, t. xv, p. 138.(5° série).

1 Voir,dans Iv’ Dissert. sur les livres sibyllins, leurs témoignages recueillispar M. Alexandre, t. u, n. 254..t

’ Voir Alexaud., Dissertation l, 9.

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222 malteries un ou!"3° L’importance du document de la Sibylle hébraïque ne

saurait être mise en doute, soit à cause de son antiquité, soità cause de ce qu’il renferme. il contient plusieurs prédictionsremarquables, l’histoire du peuple juif depuis son originejusqu’à la captivité de Babylone. Les fables de la Grèce y sontmêlées aux événements historiques. L’auteur fait intervenirles Dieux de l’Olympe et les demi-dieux, ce qui ne l’empêchepas de mettre presque toujours en scène a le Dieu qui habiten le ciel, l’immortei, le Créateur de toutes choses. n L’histoire

de la guerre des Titans et de Saturne, qu’il raconte fort aulong, quoi qu’il intervertisse l’ordre chronologique, est évi-demment empruntée à ce que la Bible nous apprend desGéants, ces a fils de Dieu, n qui se laissaient séduire par labeauté des a filles des hommes. n Il ne se contente pas de re-procher aux Gentils la folie du culte des idoles, de œs Divini-tés d’or, d’argent, de marbre et de bois, fabriquées par lesmains des mortels, il exprime à plusieurs reprises toute l’hor-reur que lui inspire un vice infâme, l’amour contre nature,si commun parmi tous les peuples païens, même les plus civi-lisés, comme l’attestent d’ailleurs les écrivains sacrés et pro-

fanes i. Nous n’avons pas la prétention de refaire ici l’ana-lyse très-bien faite par M. Alexandre, nous nous contenteronsde citer quelques-uns des passages les plus saillants de notredocument Sibyllin, et qui ont trait à la venue du Messie.

La 2’ partie du lll’ livre est terminée par le texte suivant,quimérite de fixer l’attention des esprits sérieux , comme croyance

dcs Juifs hellénistes, au fit siècle avant la venue du Messie.a Et alors Dieu enverra du ciel un Roi qui jugera chaque

a mortel par le sang et par le feu. Il est une tribu royale,quin ne saurait tomber, qui commandera, les siècles accomplis-» saut leurs évolutions, et commencera à relever le nouveaun temple de Dieu ..... Car Dieu lui-même donnera des avertis-» sements pendant la nuit par un songe chaste, et alors le

lVoir le texte de Cicéron approuvant cet amour dans le De Net. deor,I, 28; et dans les Annales, t. xu, p. 435, et dans plusieurs autres textes. --Vlrglle,Îglog., il, et ses Priapæa. - Horace, Epod., Il, et ailleurs. -- Tl-bulie, Properce, - et saint Paul reprochant aux paient ce vioc infâme (AuRomains, i, 27.).

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ne LA suints annulons. 223n temple se relèvera de nouveau, et il sera tel qu’il était au-n paravant 1. n

M. Alexandre 9 dit que ce passage ne s’appliquait pas auMessie, contrairement à l’opinion du traducteur Castalion; ilprétend que ce Roi envoyé du ciel n’est autre que Gyms, quidoit restaurer le temple de Jérusalem. juger les peuples parle sang et par le feu, c’est-à-dire par le droit de la guerre. ilaffirme que la Sibylle dit avec raison qu’il est divinement en-voyé, d’après le témoignage de Dieu lui-même, comme le dé-

clare ouvertement Isaïe aux chapitres xuv, 28; xu, t. Nousembrassons le sentiment de Castalion, et nous croyons aveclui que ce passage s’applique au Messie.

1° La Sibylle hébraïque s’est inspirée évidemment des pro-

phètes sacrés de la Bible; pour le livre iIi, v. 784, des pas-sages évidemment tirés de Zacharie u, :0; - pour le v. 728,d’Ézéchiel, xxx1x, 9; - pour le v. 787, des textes d’lsaïexi, 6). Ses prédictions doivent donc avoir la physionomie, lecaractère de celles qu’elle imite ou emprunte : or, nous feronsobserver, avec saint Jérome a et saint Grégoire t que lesprophètes bibliques passent fréquemment d’une chose et d’une

personne à une chose et à une personne ditiérentes, en sortequ’il faut du soin pour démêler ce qui appartient à l’un et àl’autre objet. Nous ne nions pas que le passage précité nepuisse en partie être appliqué à Cyrus, restaurateur du tem-ple de Jérusalem, comme ledit expressément l’Écriture ; mais

nous soutenons que Cyrus n’est ici que le type du Messie, quele nouveau temple n’est autre que celui qu’avait préditAg-géo (c. n, 7), a dont la gloire devait être plus grande que cellen du premier, et où le Seigneur des armées devait donner laD paix; a cette paix que devait donner au monde le véritableMessie, Jésus-Christ, appelé par Isaïe on le Prince de la paix 5. n

l Voir le texte ci-après, l. in, 20 part., v. 286-295.’ Note sur le v. 286.

’ Personarum mutatio maxime in prophetis difficiiem intellectnm facit(S. llieronym. in Jerem., l. il, c. 8; in haine, l. v, c. 21).

tConsnetudo prophetiæ est nunc illa asplcere, et ab illls in aliud subitoverba dérivai-e (S. Gregor. linga. in Ezechiel, l. i, hem. 8, n. A).

t isaie, c. 1x, 6.

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224 TRADUCTION DU CHANTD’ailleurs ce passage contient des expressions qui ne peuvents’entendre que du Christ.

2° Le texte Sibyllin ne dit point divinitùs, comme l’affirmeM. Alexandre, mais cœlitus, oôpavéoev (v. 286). C’est du ciel que

doit descendre ce roi, et Castalion traduit très-bien é cœlo de-lapsus. Or, cette expression ne peut s’appliquer qu’au vrai Mes-sie, à Jésus-Christ. il est vrai, comme le remarque Vossius,cité par notre critique, que l’expression Je? flexion», du soleil,dans le passage analogue et en quelque sorte parallèle de lav part. du ltl. liv., v. 652. Sibyllin, peut s’entendre de l’O-rient, comme le disentTacite et Isaïe t. Mais dans la 2’ partie lemot oôpavôesv ne permet aucun doute. Or, dans ces deux pas-sages nous croyons qu’il est question du Messie.

3° Remarquons encore dans le texte l’expression nippa, en-verra, qui s’applique très-bien au Messie, appelé SnILo 2 oul’Envoyé, dans divers passages de la Bible. Jacob, dans sa ce-lèbre prophétie, s’exprime ainsi : a Le sceptre ne sera pas ôtén de Juda, jusqu’à ce que vienne Celui qui doit être envoyé,» et il sera l’attente des nations 3. n Moïse prie le Seigneurd’envoyer celui qu’il doit envoyer pour délivrer son peu-ple: n Je vous en prie, Seigneur, envoyez celui qui doit

n être envoyé t. D t4° La Sibylle parle d’une race royale, qui ne saurait tomber,c’est-à-dire dont le règne sera sans fin, i: yévoç ému amena-m

(v. 288). Peut-on le dire de Cyrus et de sa dynastie qui est tom-bée comme toutes les dynasties hUmaines! Et ces paroles nes’appliquent-elles pas beaucoup mieux à Jésus-Christ, dont lerègne sera éternel 5. La reconstruction du temple antiquetombé en ruines n’est donc pas, à nos yeux, le nouveau tem-ple relevé par le roi des Perses, mais l’établissement de a l’al-

i nanan W?! la. Qui: mat-14m ab oriente justifiant (xu, 2)? ldlotlsmehébraïque, lajustice, pour le juste, comme traduit très-bien la Bible angli-cane; le Juste par excellence, c’est-maire Jésus-Christ.

’ martien. un, 10).

’ Nec auferetur sceptrum de Juda... donec voulut qui mlttendus est et ipse’ crit expectatlo gentlum (Genèse, xL1x,10).

t Obsecro, Domine, une quem mssunus ne (E:od., 1v. la).5 Et regnl ejus non crit finis (Luc, 1, 33).

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ne LA SIBYLLE muions. 225n lianes nouvelle, s qu’lsaie avait annoncée en paroles si ma-gnifiques î, dej l’Eglise du Christ, dont la synagogue n’était

que la figure. Ce qui vient à l’appui de notre sentiment, c’estqu’il est souvent question de ce nouveau temple dans d’autres

passages de notre document qui ont évidemment trait auMessie.

5.Et «l’avertissement nocturne, n ale songe chaste (v. 293), ndont parle la Sibylle, peut-il s’appliquer à Cyrus? quoi qu’en

dise lit. Alexandre, ne fait-i1 pas allusion à la virginité deMarie? Ne trouvons-nous pas la réalisation de cette prédictiondans l’Evangile, vers l’époque de la naissance de Jésus-Christ,le véritable Messie prédit par les prophètes? Voilà que l’ange

du Seigneur lui apparut en songe, disant: a Joseph, fils den David, ne crains pas de recevoir Marie pour épouse 2. »

6° Peut-on dire, comme porte le texte Sibyllin, que Cyrusa jugera chaque mortel par le sang et par le feu (v. 287)? n Etces paroles ne conviennent-elles pas admirablement à Jésus-Christ, établi a le juge des vivants et des morts 3?» Et ce quenous disons ici ne se trouve-t-il pas confirmé par les longs pas-sages de notre document (4° partie), où la Sibylle semble em-prunter aux Evangélistes les signes précurseurs du jugementdernier, quand le Christ citera tous les mortels devant son re-doutable tribunal?

7° Notre Sibylle parle très-souvent a du grand Roi, du Dieu-! Monarque, du Roi immortel, de son règne heureux, de sar loi sainte, la plus sainte qui ait été donnée aux hommes, den la nation juste et pieuse qui habitera autour du nouveaub temple, jouira d’un bonheur sans fin, adressera au Dieu im-n mortel ses prières et ses hymnes de reconnaissance, au mi-) lieu des charmes d’une paix éternelle (l. lit, v. 703-755). »Ces paroles peuvent-elles s’appliqueràCyrus, à la nation juive?L’histoire des Hébreux nous apprend qu’ils n’ont jamais joui

l floc fœdus meum cum els, dicit Dominus : Splrltus meus qui est in te, etverha mes, quæ posai in 0re tuo, non recedent de 0re tua, et. de ors seminlsnil, et de 0re seminls seminis tut, diclt Dominus, amodo et asque in sem-

piternum (luis, Lu, 2l). l’ Esse Angélus Domlnl apparaît in comme ei,dicens : Joseph, illi David, n01]

timere aœipsre Imam conjugem tuam (Matth., l, 20; u, 12, la, 19).’ Qui commutas est a Deo judex vlvorum et mortuorum (Actes, x, li2).

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226 TRADUCTION DU CHANTlongtemps de cette paix promise et de ce bonheur parfait. Cesdivers passages ne conviennent-ils pas admirablementà Jé-sus-Christ le véritable Messie? -’i° Le titre de Roi, et de roia envoyé du ciel, n oùpavâôev, sied très-bien à Jésus-Christ, a le

n roi immortel des siècles 1. in C’est de ce nom qu’il est ap-pelé dans les livres sacrés. Quand les Mages, conduits par l’é-

toile miraculeuse, arrivent à Jérusalem , ils demandent a oùa est né le Roi des Juifs 3. a Le Seigneur, dit l’ange Gabriel,r lui (à J.-C., le véritable Messie) donnera le trône de son Pèren David; il régnera àjamais sur la maison de Jacob, et sonn règne n’aura point de fin 3. n Les soldats romains tressentune couronne d’épines, dont ils ceignent le front de Jésus,placent dans ses mains un roseau en guise de sceptre, jettentsur ses épaules un manteau d’écarlate, et le saluant du nomde Roi, lui disent : a Salut, roi des Juifs t, et le gouverneurromain grave au-dessus de sa tête cette inscription :a Celui-cin est le Roi des Juifs 5. a Interrogé par Pilate, qui lui demandes’il est Roi, il lui répond qu’il l’est; mais que a son royaumen n’est pas de ce monde, et quesa puissance vient d’en haut 3.»

Son royaume est spirituel, le seul qui convienne à un envoyécéleste, qui devait étendre sa domination sans fin sur le mondeentier. Oui, le Christ est Roi, il triomphe, il règne, il gou-verne, Christus vinoit, rognai, imperat. a Toutes les nationsn sont son héritage, n il règne a du couchantà l’aurore, jus-» qu’aux extrémités de la terre 7.» La croix, sa royale bannière,

brille sur les cinq parties du globe, et ses innombrables sujetsviennent se prosterner à toutes les heures du jour et de lanuit 3 devant son Tabernacle et son autel, demeure, palais

l Regl sæculorum immortall (S. Paul,r Timoth., l, il).’ Ubl est qui natus est Rex Judæorum (Matth., Il, 2)?’ Dabit illi Dominus Deus sedem David patris ejus, et regnahlt in domo Ja-

cob ln æternum, et regni ejus non crit finis (Luc, I, 32).t Ave Rex Judæorum (Matth., xxvu, 28, 29).t Hic est Box Judæorum (ibid, 37).t Nunc autem regnum meum non est bine (Jean, xvm, se).’ Depuis l’Orient jusqu’à l’Occldent, mon nom est grand parmi les ne-

tions, et en tout lieu l’on sacrifie et l’on cirre a mon nom une oblation imma-

culée (Malachie, l, il). .’ Voir l’article intitulé : a Perpétuité du sacrifice de la me célébré à tenues

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ne LA SIBYLLB EÈBBAIQUE. 227et trône mystérieux du a Roi des nations, Boa: gallium i. a

8° Mais, nous dit-on, la Sibylle, qui prédit la venue « dua grand Roi, a ainsi que les prophètes bibliques, désigne a lan ville sainte, a c’est-à-dire Jérusalem, comme. le siège de son

royaume, peut-on dire que cette partie de leur prédictions’est vérifiée en Jésus-Christ ?

Nous répondons affirmativement. .Ne perdons pas de vue que, pour ce qui regarde les Juifs,

«toutes choses leur arrivaient en figure 3. a Il n’est pointquestion ici de la Jérusalem terrestre, cette antique capitalede la Judée; mais a de la ville sainte, n de la Jérusalem cé-leste, qui n’est autre que l’Église de JésusChrist militante et

triomphante. Les apôtres saint Paul 3 et saint Jean t, etaprès eux plusieurs Pères 5, parlent de cette Jérusalem. Ilsregardent la Jérusalem terrestre comme étant, dans l’an-cienne loi, la figure de l’Église. C’est cette même Jérusalemcéleste que décrit Isaïe, quand il s’écrie : -- a Tu n’auras plus

n de soleil pour t’éclairer pendant le jour, ni la clarté den la lune pour t’illuminer; mais le Seigneur sera ta lumièren éternelle, et ton Dieu sera ta gloire. Ton soleil n’aura plusa de coucher, la lune ne sera plus diminuée, parce que le Sei-a gneur sera ta lumière éternelle, les jours de ton deuil se-

ls: heure: du jour a de la nuit dans le: diverse: églises du monde entier, u parla P. Maillet, jésuite; dans les Annoter, t. xv, p. au, 5- série.

’ Liturgie cathol. Pangelingua.’ Omnia in figurls contingebant tilts (l Corinih., x, il).’ lita autein quæ sursum est Jerusalem, libers est, que: est mater nostra

(Galet, iv, 26). -- Non enim accessistis ad tractabilem montsm..... Sed ac-œssistis ad Sion montem et civitatem De! viventis, Jerusalem cœlestem;etmultoruin millium angelorum irequentiam, et ecclesiam primitivomm, quiconscripti sunt in cœlis (Hebr, xii. 18, 22, 23).

’ Ego Joannes vidi sanctam civltatem, Jerusalem novain, descendentem decette a Deo paraiam sicut sponsam ornatam vire sue (Apoc., xxi, 2).

’ Voyez 0rigen., in Joannem, t. xiii, n. 13. - S. Hil., Tract. in psalm,un, n. 2. -S. Greg. NN., oral. xLii. - S. Ambr., Apud David, c. xvn,Il. 83. -- S. Hieron., in cap. Lista: Li, l. XIV. - S. August., Enar. in psal.cni,n. t; De eioüale Dei, l., xi, c. 1. alibi passim. - S. Cyril. Alex., Com-ment. in Joël, c. in; --Theodor. in peut. xxxv1.-S. Greg. Magn. in 4 Psalm.Ponant, n. :5. -- Cam. Compl. rert’p. tur.,de l’abbé Migne, t. xvui, p. 170,

ni. l

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228 TRADUCTION DU CHANTa ront achevés , ton. peuple sera la totalité des justes i. rL’ancien Testament étant la figure du nouveau, ce qui nesaurait être contesté, toutes ces interprétations n’ont rien quede très-naturel.

Les dernières pages de notre document Sibyllin (A! partie),qui précèdent l’Epiloguc, ofi’rent le plus vif intérêt et annon-

cent l’avénement du Messie et le Jugement dernier avec tantd’évidence que nous nous contenterons d’en citer les passages

les plus saillants, auxquels nous ajouterons quelques courtesobservations.

Notre Sibylle ne se contente pas de reproduire les pensées,elle emprunte jusqu’aux expressions des prophètes bibliqueset surtout d’lsaïe. Elle dépeint les merveilles de l’âge d’or.

a Des jours heureux se lèvent sur les justes par ordre dua Tout-Puissant. La terre devient fertile, les villes et les cam-» pagnes regorgent de biens. Du ciel découle une liqueur plusa suave que le miel, et des rochers jaillissent des fontainesn de lait plus blanc que la neige. La terre ne redoutera plus lea glaive ni les horreurs de la guerre, ni la peste, ni la famine,a ni aucun des fléaux qui affligent l’humanité. Une paix pro-n fonde régnera sur l’univers..... Et alors Dieu suscitera una règne qui s’étendra sur tous les hommes et qui durera éter-

I) nellement, et il donnera une loi sainte aux hommes pieux,» qui goûteront toutes sortes de délices et de joies sans fin.a Et de tentes les parties du monde on portera de l’encens etn des présents au temple du grand Dieu. Et alors on pourraa aisément parcourir à pied, ou avec les rames, tous les sen-a tiers des champs, les montagnes escarpées, les rivages dil-a ficiles et les flots inconstants de la mer 2, a

Ce dernier passage ne rappelle-Lit pas ces paroles d’isaîe,que Jean-Baptiste, précurseur du Messie, adresse aux Juifs :a Préparez les voies du Seigneur, faites droits les sentiers, toute» vallée sera comblée et toute montagne et toute colline serontn abaissées, les chemins tortueux deviendront droits, et lesn raboteux unis 3. n

1 isaie, c. Lx, 19, 20, 21.’ Oracula sibylline, III, 4° part., v. 746.

3 Patate vlan Domini, restas tacite somites ejus. - Omnis vaille lmplebitur,

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on La sunna annulons. 229Transportée d’un saint enthousiasme, notre pmphétesse

voit, pour ainsidire, le grand Roi descendu du ciel, et la na-ture entière domptée par l’Éternel. qui cache sa puissance etsa majesté suprême sous les voiles de l’enfance, il invite lafille de Sion à tressaillir de joie à l’approche du Libérateur,qui vient briser ses chaînes et faire resplendir sur son frontl’éclat de sa lumière éternelle :

a Rejouis-toi, ô jeune fille, tressailled’allégresse, car l’Éter-

a nel habitera en toi et une lumière éternelle brillera sur toi 1.n Et les agneaux mêlés avec les loups, et les chevreaux avec lesn tigres paîtront ensemble sur les montagnes; et les ours no-» mades habiteront avec les veaux. Et le lion, qui se rassasien de chair, mangera la paille sur la crèche, comme le boeuf. Den timides enfants conduiront ces bêtes farouches chargées den chaînes, car Dieu ordonnera qu’elles rampent humblementn sur la terre; et les dragons dormiront avec les enfants sousn leurs mères; car une main divine les protégera’. n

Nous croyons qu’il est inutile de faire ici de nouvelles ob-servations, et que le simple rapprochement du texte Sibyllinet du texte Biblique est suffisant pour convaincre tout hommede bonne foi et sans parti pris.

Encore une dernière remarque. M. Alexandre, dans uneNote sur le vers 632, où la Sibylle prédit les malheurs qui doi-vent fondre sur la Grèce, fait observer que les désastres qu’elle

annonce sont semblables à ceux que saint Matthieu, un,et ornais mons humiltabitur, et erunt prava in directe et sapera in vins planas(luth, HI, a ; Marc, r, 3; Luc, in, 4, à)

l Zacharie :Lauda et lætare, mie Sion, quia ecce vente et habitabo in mediotut. ait Dominus.Lea LXX : reg-itou ml. sôçpaivou (u, 10).-Gloria Domini eu-

per te cria est (haie, 1.x, l).- Habitabitlupus cum agno, etpardus cum hædoaccubabit, vitulus et leo et ovis simul morabuntur, et puer parvulus minabitces. Vituins et urane pascentur; simul requiescent catuli eorum; et leo quasibon comedet paieae. Et delectabitur tatane ab ubere super fontaine arpldis ; et inuvernà reguli, qui ablactatue tuent, manum suam mittet (haie, xi, 6, 7, 8).- Les LXX sont encore plus énergiques et se rapprochent davantage du textesibyllin,alnai que le texte hébreu : Kai copêocxnô’lîae’rai Mm; une: épilée.

Et lupus cum aguo ruminabit : 3.0.1.11"’ Oracula n’byllina, v. 784.

v’ SÉRIE. TOI]; xvu.-N° 99; 1868. (76’ vol. de la coll.) 15

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230 TRADUCTION DU CHANTsaint Marc, vin, saint Luc, un décrivent et donnent commeles signes précurseurs du jugement dernier, et il ajoute qu’ontrouve des descriptions semblables dans les écrits des pro-phètes et qu’on vit de pareils événements à l’époque où ré-

gnaient Antiochus et Philométor: des guerres, des combats,i des dévastations de provinces, des captivités de rois et tous les

maux que l’avarice et l’ambition des hommes peuvent engen-drer. ’

Nous nous permettrons à ce sujet quelques observations.1° Si on lit attentivement le passage cité par notre éminent

critique et ceux qui suivent, où l’auteur du document em-brasse le même ordre d’idées, il est facile de se persuader,qu’il veut formellement prédire la fin des temps et le juge-ment dernier, et quoique certains événements de l’époqued’Antiochus et de Philométor aient quelque ressemblanceavec ceux qu’il prédit, il est certain que l’on ne peut rappor-ter à ces temps-là tout ce qu’il annonce. N’oublions pas quela robe de notre Sibylle cache un Juif helléniste qui entremêlela vérité et la fable, Saturne, Neptune, Pluton et le Dieu uni-que, immortel, et que par conséquent il ne faut pas s’attendreàun ordre, à une exactitude et une précision historique;qu’il nous suffise d’entrevoir dans un ciel sombre et nébuleux

quelques éclaircies et, des rayons de lumière qui illuminentassez l’horizon pour nous découvrir les objets.

il est vrai qu’il parie a d’épées flamboyantes qu’on verra

n briller dans les airs, des cavaliers et des fantassins qu’onn verra se mêler et combattre sur les nuages a (v. 804-806);et que nous lisons dans le II’ livre des Machab., que pendantle combat des Juifs contre les Gentils, on vit, dans la mêlée,a descendre du ciel des guerriers. montés sur des coursiersa au frein d’or, couvrant Machabée de leur égide, l’animant

n au combat et lançant des traits enflammés contre les en-» nemis. a Mais comment rapporter au siège de Jérusalem etadivers événements de l’époque, tout ce que notre Sibylleprédit au même endroit ou dans d’autres passages analogues?

a Les nations s’élèveront contre les nations; Le soleiln s’éclipsera au milieu de sa course ..... des torches tomberont

l Item, n, c. x, 29, 30.

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ne La SIBYLLB assurons. 231n du ciel et toutes les créatures vivantes seront dans la con-» sternation... La terre sera ébranlée dans ces jours terriblesn sous la main vengeresse du Très-Haut..... Et ils reconnai-s trout le Dieu immortel qui juge tout l. »

il nous semble difficile de ne pas reconnaître dans cet émou-

vant tableau le grand drame qui doit épouvanter la terre,quand Dieu, réalisant les prédictions de l’Evangile, citera tous

les mortels au tribunal de sa justice, pour rendre à chacunselon ses œuvres, et que le temps disparaîtra pour toujoursdans l’océan sans rivages de l’éternité. .

Dans le prochain cahier, nous commencerons à publier toutau long le document juif, fondu dans l’analyse raisonnée deil. Alexandre.

L’abbé Th. BLANC, curé de Domazan.

Watt et-apree v. 688, 80L

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Notes du mont Royal

Une ou plusieurs pages sont omises ici volontairement.

www.notesdumontroyal.com 쐰

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292 TRADUCTION DU CHANT

flûtoit: entêtant.

TRADUCTION litt CHANT DE [A SlBYllE HERMINE

doua-lentLB ÉLUS ANCIEN, LB PLUS llPOlt’l’AN’l’ 8T LB IOIRS CONTESTÈ

DES LITRES SWINS ’.-eboda-

2’ ARTICLE 2.

Dans la publication de ce Chant, nous faisons remarquer que nous plaçons1° l’analyse de li. Alexandre; - 2- les paroles de la Sibylle avec sommets;- 3° le texte grec de ce chant ; - 4’ après chaque extrait, les’uotea et explica-tions données par il. Alexandre; 6° auxquelles nous ajoutons quelques-unesdes nôtres signées A. B. ou Ta. B.

0 Clans de la Sibylle hébraïque ’.M. Alexandre commence anisi.a il est de la dernière évidence que, pour ce qui regarde les

livres sibyllins qui existent aujourd’hui, celui qui occupe lepremier rang par l’antiquité, si nous nous en rapportons à l’é-

poque où vivaient les auteurs qui en parlent, c’est celui quiest inscrit le 3°. Cependant nous ne l’affirmons pas pour toutesses parties, car, comme on peut le diviser en s parties ou sec-tions, pourainsi dire, par des limites naturelles - ca que nousavons fait dans notre édition -- la i" et la 3s parties paraissentavoir été inconnues aux Pères de l’Église, qui n’en citent au-

cun vers, aucun qui ne puisse incontestablement être mieuxet plus certainement attribué à un autre livre Sibyllin. Enoutre, la i" partie, soit par le sujet, soit par le style, n’a au-cun rapprochement avec les premiers livres. s’éloigne égaie-ment des autres parties du 3. livre, et en est, en quelque sorte,comme un appendice, ce qui sera dit en son lieu. Par consé-quent, laissant de côté la l" partie de ce livre comme étran-gère, la 3", comme justement suspecte, parlons des si eut,

t Oracula sibylline, tortu ad codices manuscriptos recognilo. tintants surplementis aucto, cum Cantallonla venions metrica innumerls pæne louis émeu-data, et, ubl opus fait. auppleta, commeniario perpetuo, excursibus et indici-bus; curante C. Alexandre; 2 vol. grand ln-8°, Paris, Didot, fait, 1856.

1 Voir le 1" article au N° précédant ci-deasua, p. 2H.° Orne. sibyl., t. il, p. au.

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un u SIBYLLB annulons. 293dont la l" ou soit la 2’ du livre enlier, commence au vers 97,sans exorde ca: abrupto, privée de tête en quelque sorte - sijamais elle en a en ; car l’auteur ancien a pu vouloir imiterainsi les chants brisés de la Sibylle; il débute par le renverse-ment de la tour de Babel.

a liais lorsque s’accomplirent les menaces faites par le grands Dieu contre les mortels qui bâtirenl la Tour dans le champs assyrien, ils parlaient tous la même langue et voulaients escalader le ciel étoilé. Aussitôt l’lmmortel donna aux vents

n un ordre fatal l; et les vents renversèrent la grande Tour ets firent naître en eux des divisions et des querelles, et c’estn pour cela qu’on donna à la ville le nom de Babylone ’.s liais dès que la Tour fut renversée, et que les langues desI hommes exprimant des sons tout à fait difi’érentsa, les con-t traignirent à se disperser, toute la terre fut remplie d’habi-o tante, et des rois se la partagèrent. Et alors commença las 10’ génération des mortels depuis que le Cataclysme fit périr

n les premiers peuples. s97 ’AÀÀ’ (métas môme Ouï: canonnai huilai,

"A: 1:01’ immflnes ppm-aïe, a? «697w lszuEavX0391] êv ’Aacuptg] (ôtLOIWVOI. 8’ 55mn hanse,

i00 Kuî fioflow’ àvaôîivat l; oôpewov àctspôma) i ’Aintzux B’àOÉva-roç peyél’qv Énéônnv àvéyxnv

navigants ’ aûrùp Ëmw’ dupai. Mm W: mines liPflmv, zut Msoïatv ht’ (influx (91v aspirerToÜvntÉ TOt BaGuNïwa figent mils: oôvop.’ (0mn 3.

105 Aïnàp but m3970; 17men, flûtant 1’ àvOpu’nuaw

llanoômtaïç princier. ôticrpsçov, m’rràp 11mm 3

raïa Martini! «biffin, pepttopiwn pacthîwv.

l la sainte Écriture garde le silence sur ces vents qui renversent in Tour. Lepoète a inventé ce fait ou l’a cité d’après une ancienne tradition. Nous ul-lom voir qu’Abydenus et Eupole’mus en tout mention d’après lui. Voir aussi

Cake, qui reproche aux chrétiens le renversement de cette Tour dans Orl-sène, tout" Celte, w, 2]; dans Pair. grecq. de ligne, t. xi, p. 1053.

’ Co vers manque dans Théophile, quoique cite déjà par Abydenus et Jo-levhe, et tous les manuscrits. Voir Genèse, x1, 9, et les auteurs cités ct-aprèl.

’ Os vers manque aussi dans Théophile, qui y a substitué le suivant:Et; nofiàç Mrôv ensemencent Sultans;

qu’il a pris en iiv. un, 5.

r mais. son xvn.-N° 100 ; 1868. (76’ vol. de la coll.) 19

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294 l mascaron ou cumKarl 161: au 8min. yard] imposant! àvOpdmuw l,’EE 05mg xmxlnauoç 31:1 npmêpouç ytvs’r’ Évôpaç.

a C’est ainsi que commence la partie de ce li 4re la plus an-tique de tous les livres Sibyllins ; nous parlons plus au long deson âge et de son origine dans l’Eæcursus V. Qu’il nous suffise

de dire ici que ces vers paraissent avoir été composés parun Juif en Egypte sous Ptolémée Philométor (lat-Ho av.J.-C.); si l’on en excepte à peu près 200 vers (les 295-490).C’est de la qu’ils sont cités par les plus anciens Pères del’Église. Dès l’abord, les t2 premiers vers, moins deux, sontcités par Théophile à Autolicus 3, et quelques-uns par Athéna-gore 3. C’est à ces vers que fait allusion Josèphe t, quand ildit:

a La Sibylle a parlé de cette Tour, et de la confusion qui ar-n riva dans le langage, et voici ce qu’elle en dit : Tous lesn hommes n’ayant qu’une même langue, quelques-uns d’entre

a eux bâtirent une Tour tort haute, comme s’ils eussent voulun escalader le ciel. Mais les Dieux firent souffler des vents quin renversèrent la Tour, et leur donnèrentà chacun d’eux unen langue particulière. Ce fui ce qui fit donner le nom de Ba-n bytone à la ville. n

» Eupolemus, dans Eusèbe 5, d’après Alexandre Polyhistor,avait aussi cité les mêmes faits, ainsi qu’Abydenus, d’après le

même Eusèbe a, dont voici les paroles:« Il en est qui disent que les premiers hommes issus de la

o terre, se glorifiant dans leur force et leur stature, mépri-» sèrent les Dieux, et, se croyant supérieurs à eux, élevèrent

n une Tour très-haute, dans le lieu où est maintenant Baby-» lone. ils s’approchèrent du ciel, mais les vents venantau

l Ce vers et les cinq entrants sont cités par Aménsgorq; Apologie, p. 307(Mime, t. v1, 958). C’est aussi d’après eux que Tertullien dit a Après la los jep aération des hommes, depuis le cataclysme qui leur arriva, régnèrent Se-. turne, Titan et Tamtetus (Japhetus), vallisnts fils du Ciel et de la Terre sur!Nations, u, n° 12; dans Patr. lat, t. l, p. 605).

’ Théophile, dans Pan. grecque, de ligne, t. v1, p. 1101.3 Athénagore, s’hid..p.950.

t Josèphe, Ant. jud.. 1.1, c. 8.5 Eusèbe, Prép. Beau, 1x, 17; dans Panel. grec. de ligne, t. xxl, p. 706.t Eusèbe, Il, il; ibid, p. 702.

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ne La mais! muons. sesn secours des Dieux, renversèrent toute cette construction aus milieu de leurs travaux, et ces débris portent le nom de Ba-n bylone..lusqu’alorsils avaient parlé une même langue. maisI les Dieux leur envoyèrent la multiplicité des idiomes, et laa guerre de Saturne et de Titan éclata. s

n Ces textes paraissant tirés des livres Sibyllins plutôt queceux-ci de ces auteurs; «car il ne parait pas vraisemblable quece Sibylliste, homme Juif, soit allé chercher les histoires sa-crées de sa nation dans des auteurs grecs. Voir au reste, cequi est dit ci-après au vers 121 1.

n L’auteur passe à l’histoire de Titan et à celle des Dieux,fils de Saturne, et qu’il raconte ainsi fort au long :

a Et l’on vit régner Saturne, et Titan, et Japet, que lest hommes dirent être les enfants très-puissants de la Terre etI du Ciel, les appelant ainsi fils de la Terre et du Ciel, parcen qu’ils étaient très-supérieurs au reste des hommes 2. Ils sen partagèrent la terre divisée en trois parties, selon la voix dun sort, et chacun régna sur la partie qui lui était. échue, etI ils ne se battirent pas entre eux 3. Car le Père, après avoirs exigé des serments solennels, leur avait donné des portionsI égales. Mais lorsque le Père eut snccombé sous le poids desn ans, les enfants violant avec audace la toi jurée, se dispu-s tètent entre aux pour savoir qui aurait seul les honneurs den la royauté et commanderait à tous les mortels.

HO Karl 910an Kpôvoc, nul Tub, Tourné; sa,Paris]; dans pépie-m ml Oôpwo’o’ [hachereau

vAvôptonror, vainc a au! 013me citrons: 06mg,OÜvaxot et rpoçs’purrot leur; 9.:th dePtiimov a.

praal à). lapide: vain: xis-rit ùfipw émie-zou 3,

’ C’est bien plutôt à la Genèse, c. xi, que l’auteur Juif a pris tous ces faits.(A.B.)

’ Ce qui est dit ici parait avoir été pris de la Théogont’e d’ilésiode, anan-

gés en forme de vérité historique, soit d’après le génie du poète. soit plutôtd’après les Commentaires d’themère sur l’histoire sacrée, traduite en latin

par Ennlus, d’où instance donne une version tout a fait semblable, tout. div" r,e. il (Pat. 141., t. vr, p. 190). en avertissant que les mêmes choses se trouventapsu de choses près dans la Sibylle : allusion certaine a ce passage. Voir ilé-

Iiotle, Magenta, v. 154. - ,’ L’origine de cette opinion est racontée ditrérsmment par musclas Félix,

(tricotas, c. 22; ligne, Pat. in, t. in, p. 308, et aussi autrement par Lac-tance, Divine mutation", r, c. il, Pair. la!" t. vu, p. i65. ’

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296 TRADUCTION DE CHANT115 Kali gnangnan gaminai. lxmv pipa. oôô’ ménure.

"0910i. 7&9 1’ êfivwro «:1969 inptôzç 1: Statut.

Tnvtm 89g M196; 1a»: mon; taro râpez,Kat F 1’0qu , mi zuïôeç, fnupôaatnv 89mm

Ami-hi: xotfiameç, E18 «influe: (ou 596m,120 ’Oç minces: poivroient, (nov pmüniôa un»,

195cc.

n Et Saturne et Titan se déclarerontila guerre 1. Et Ruée, etn la Terre, et Vénus qui aime les couronnes. et Cérès, et

Vesta, et Dionée à l’ondoyante chevelure, les unirent denouveau par les lois de l’amitié, après avoir rassemblé tous

les rois, les frères, les parents, les alliés et tous les hommesqui étaient de la race royale. Et il fut décidé que le roi Sa-turne régneràit sur tous, parce qu’il l’emportait sur les au-tres et par l’âge et par la beauté. Et Titan le fit solennelle-ment jurer qu’il ne nourrirait aucun de ses enfants mâles,afin qu’il régnât seul, lorsque la vieillessa et le destin met-traient fin aux jours de Saturne. n

’ Kal uqéaawo K961i): Tt1év 1s «po: m3106; l .Toi"; 8è ’Pén, ml raïa, çtloenécpavoç 1’ ’Acppoôtrq,

Anufimp 1:, and ’Ecrrtn, cônqupôç 1: Anima,’Hyayw le çtltnv, cuvayttpaaut Baatlîaç

425 [Mu-ac, àôzkpewôç 1;, cavatine; 1’, fié ut 0100;’Avôpo’mouç, et 1’ ion âç’ «igame 6,83 mat-6m"

Kui p’ ÏZPWŒV pacifiiez [(96va même»: paradaient,

Œvexa’ 1m 1: (côte-roc 1’ 45v 7: ml. :180; âptmç.

’Opxouç 8’ mm Koch? tic-félon; Tub haï-qu,

130 Mil Opéqu’ ëpcm,xal 1:4in 750:, à): Bacùsüq

Affroç, 81cv figé; 1: Kpôvtp mi poilu filmai.

Toute cette théogonie est tirée d’Hésiode vers 463. Le Sibyl-

liste juif a craint sans doute d’etl’nroucher les Grecs auxquelsil s’adresse s’il leur donnait le récit de la Bible. Mais bientôt

il relèvera ces fables par des traits tout à fait bibliques.(A. B.)

n C’est pourquoi lorsque Rhée enfantait, les Titans s’assem-n blaient autour d’elle, mettaient en pièces tous les males etn ne laissaient vivre que les enfants du sexe féminin, qui de-: vaient être élevés par la mère. Mais lorsque, à son troisième

IUUUUU...

l Abydène fait évidemth allusion il ce vers dans le texte cité chouans.i

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un u siums aunions. 291n enfantement, la vénérable Rhée mit au monde pour la pre-» mière fois une fille, Junon, ayant vu de leurs propres yeuxn que c’était un enfant du sexe féminin, les cruels Titans re-b gagnèrent joyeux. leurs demeures. Rhée donna ensuite len jour à un entant male qu’elle se hâta de faire transportern dans la Phrygie, pour y être élevé secrètement, le faisant ac-I oompagner de trois hommes de Crète, qui s’étaient engagésv par serment à le soigner: c’est pour cela qu’il fut appelén Aù, parce qu’il avait été transporté. Et c’est ainsi qu’elle fit

n cacher secrètement Neptune. Rhée , la plus auguste desD femmes, enfanta Pluton le troisième, quand elle se trouvaiti autour de Dodone-aux grottes profondes, où coulent lesn ondes cachées du fleuve Eurotas, qui mêlées à celles du Pé-3 née, se jettent dans la mer, et qu’on appelle le Styx. a

W: xev 8è T61 1txnv, tapât nivô’ MômeTtfinç, ml 16mn 8éme»! dépava flâna,

919.51 8è filin? du»: et napè turtpt 1pÉcps00at.135 ’AXÀ’ 81: 1pt1a’1’g 1951] 1h: nonne: Tain,

TËXO’ ’11an npu’nnv’ and hui (des ôçôulpoîat

Bill: yévoç, LESXOVTO 1:95: oui-roi); 479:0! Évôpeç

Ttfijveç. Kali hum: tPéri 1Éxsv ëposva 11011.84,

Tàv TŒXEIŒÇ Sténzuiiue, hep-rififi] 8è 1pÉçsaOat,

HO ’Eç (Dpuytnv, qui: ivôpaç ivôpxouç Kpîmç QOÜG’Œ’

Toü’vzxé et Ai’ êmwopa’mfl’, 8.1: et ôtméutpôn.

’11: 8’ 151m dénatta Hooetôâmva hôpaiœç.

To rptrov a3 [Dali-union Tir] du ô’ïa yuvautô’w,

Awôdwnv nupioüaa, 80cv pin 67981 nomma145 Eôpo’rrou «escudo, nul si: au: trépan 58009

mptu’fa ansuî), ut un! Z1157tov MÀÉouotv.

Les auteurs sont d’accord que ce n’est pas en Phrygiemais en Crète que Jupiter fut élevé, voir en particulier Lac-tance l. Notre Sibylliste, parait avoir suivi une tradition main-tenant perdue, provenant peut-être du nom d’lda à doublesans, et cela s’accorde assez avec les passages Sibyllins où lasuperstition des faux dieux est censée tirée de la Phrygie. Voirl. v, v. 13, et notre note au vers vu, la. (A.)

a On remarquera la singulière étymologie que le Sibyllistedonne du motAul, un des noms de Jupiter, et’qui, préposition,

’ hot. i, la, Pair. tau, t. Yl, p. 188. *

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298 RANG! DU cumsignifie à travers, et marquant par conséquent un passage, untransport.

rLactance a, dit Opsopœus, beaucoup plus divinement écrit :a Jupiter conservé par un vol, et nourri en secret, Map-pelé lai): on lin, non comme le croientles Grecs, à causedela chaleur du leu céleste, ou parce qu’il est le donneur oudispensateur de la vie, et qu’il inspire les âmes aux ani-maux, ce qui est la vertu de Dieu seul (car comment pour-rait-il inspirer l’âme, celui qui l’a reçue d’un autre), mais

parce que le premier des enfants mâles de Saturne, il con-» sema la m’a t. a

Cette étymologie n’est guère plus certaine. sa vient plutôtde la même racine que vous, dosa, lumière. (A. B.)

n il n’est pas question ici de Dodone, ville d’Epire, dont laforet était célèbre par l’oracle de Jupiter, qui passait pour leplus ancien de la Grèce, mais de Dodone, ville de Thessalie,voisine du mont Olympe, dont parlent Strabon, l. Ix, p. tu etApollodore, d’après Homère 9.

n Cet Eurotas 3 n’est pas celui de la taconie, mais celui de laThessalie , qui dans Homère est appelé Tilaresios t, dansLucain Titaresus 5, dans Pline Orcos ou Orcus °, d’après unvers d’ilomère mal œmpris 7. il prend sa source près deDodone en Thessalie, comme on le prouve par Homère et parStrabon; il se jette dans le Pénée, où ayant joint plutôt que

GUS:

U:

l Jupiter furia scrutas, furtlmqns natrum, Zsèç sire En: appellatus est,non, ut iatl putant, a tenure odestis usois, vel quod vitæ sit dater et quad ani-mantlbus ln!piret animas, quai vinas solins [lei est (quant enlm posait inspi-rare animam qui ipse acciplt aliunde P),sed quod primus ex llberis «Saturni ma-ribua fixent. (Lest. 1nd. divin, i, il; dans Pair. lat. de ligna, t. n, p. 169).

’ Dam-Staphanua, de Urubu: nu mot AôôwMet Homère, W., Il, 760.’ Homère et Strabon (lieux cités) s’accordent asses avec notre Sibylliste, en

tirant l’origine du fleura Eurotas du marais de Styx, peut.ét:e parce que d’unesource souterraine jaillissait lino fontaine consacrée aux dieux infernaux. Unsconnaissances! détaillée de ces lieux obscurs nous porto a croire que ces tié-tails motionnant, non de l’érudition privés du Sibylliste,mats de quelque thén-gonle plus ancienne.

t Homère, lliad. u, 751.t Lucain, Phanale, vi, 376.t Phne, flirt. un, tv, 8.7 Homère, litoit, u, 765.

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DE LA 5mm); HÉBIQAIQIJB. :99mélangé ses eaux (car il surnage comme l’huile). il se jetteavec lui dans la mer t.

n Lorsque les Titans apprirent que les enfants qu’avaientn engendrés Rbée et Saturne son époux, étaient en cachetten vivants, Titan rassembla soixante de ses fils, enchaîna Sa-n turne et abée, son épouse, les cacha sous terre et les gardap soigneusement dans leurs liens. Les enfants de Saturne, enn ayant été instruits, allumèrent une grande guerre qui causan des troubles considérables. Telle est la première origine dea [aguerrie qui régna entre tous les hommes et celle des mauxn qui accablèrent les mortels. Et alors Dieu envoya un fléaun aux Titans, et tous les descendants des Titans et de Saturnen périrent. a

iHvtu 8’ fixation Titan: mîôac écima:

AéOpwv, du; (stups Kpdvoç r: 1’51] n cnivsuvoç,

mixeur: 8l me MM mayziparo Tnàv,t50 Kat p’ six’lv aunois; Kpôwn u (Pi-m: u auvernat,

Kpi’nlm 8’ à: yeti-n ni à: (napel; iodlasse.

Kari 1’61: si un fixation aloi xçenpoîo Kpâvoco,

Kilt et inhume: mîmes glycol i181! xuôotpdv.A5171 8’ iu’ âpxj nounou IthlGCI fiporoïct ’

155 [19611) 7&9 1: Morfle afin nounou mtapxfi.Kent 16:: Twistant (hoc xaxbv ÊWUG’ÂtEE, lKent «Eau yawl Twu’ymv fiôè Kpôvoro

Ka’Oavov.

a Ensuite l’auteur fait le recensement des premiers empiresqui s’établirent dans le monde, qu’il.se contente de nommer;ce sont ceux des Égyptiens, des Perses, des Mèdes. des Etbio-pians, des Assyriens. puis des Macédoniens, de nouveau desEgyptiens, et enfin des Romains. Remarquez déjà la renom-mée et la puissance de ces derniers, quis’étendent alors fortau loin:

a Après cela, les siècles accomplissant leurs cours, surgit let royaume dlEgypte, puis surgirent ceux des Perses, des Mè-n des, des Ethiopiens, de Babylone et d’Assyrie, ensuite celuir des Macédoniens, de nouveau celui d’Egypte, et enfin lea gouvernement Romain. n

t Voir Strabon, 1x, p. m.

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300 TRADUCTION ne «unAt’rrùp lustra, même nspnellona’voto,

Atyx’nrrou paonnes: lysipavo- site a Hepaïw,160 M’fiômv, Alôtômw 18, mi ’Aaauptn: Baôolâivoç,

Élu Mannôoviœv, «au: Aîyi’nrrou, «in Tribune.

a Jusqu’ici tout a été raconté, mais les autres événements

seront désormais prédits comme futurs. c’est pourquoi lepoële croit avoir besoin d’une certaine transition pour abor-der un nouvel ordre de choses.

n Et c’est alors que la voix du grand Dieu se glissa dans laa partie la plus intime de mon être, et m’ordonna de pro-s phétiser par toute la terre et de faire connaître aux rois lesa événements futurs. Et d’abord le Dieu unique m’inspira de

n dire quels seraient les royaumes humains qui devaientn prendre naissance :

Kal 1:61; par psyûoto 9:05 orin: lv MÛECG’IV

"Imam, mi n’influe: «pop-msîoat nard nacraFuïav, mi pactks’üet rot 1’ larron" êv çpecl Oeïvat.

465 Kat p.0: 10’610 est); «paroi; p.6voç ËYYUGIÂIEGV,

"06m dvôpdmùw pactlntôaç fiyaps’ôovrou.

a Il continue ensuite à prophétiser. Le premier règne qu’ilchante et qui doit précéder tous les autres, c’est celui de Salo-

mon dont il exalte la puissance outre mesure.a La maison de Salomon paraîtra la première; elle com-

» mandera aux habitants de la Phénicie et de l’Asie, à ceuxa qui vivent dans les îles. à toute sorte de nations, aux Pam-a phyliens, aux Perses, aux Phrygiens, aux Cariens, aux My-a siens, et aux Lydiens qui ont de l’or en abondance. a

0H0: ph 1&9 «périe-roc EnlepuSvtoç 1951!.(Dotvtxnç 1’ ’Actnç êmB-Iî’ropaç. IfiSè zut Mon

Miaou, [lancinant ra ylvoç, napalm u, (Dpuyôv ce,470 Kapiôv, and Muaôv, Auôôiv ce vivo: «clandestin

On voit comment notre Sibylliste exalte outre mesure lapuissance de Salomon, dont les limites sont mieux définies parJosèphet entre l’Euphrate et l’Egypte, d’après les Rois, "1.41.

Il ne fallait pas poser en premier lieu la domination de Salo-t Josèphe, AMiq. jud., un, 2.’ Voir sur l’étendue du royaume de David et de Salomon l’ouvrage: levai

Imm’dici et Salomonæi desm’puo geographico et historiai, etc. auct. J. lat.Halo; tn-follo, Noumbergæ I739, et les belles cartes qui y sont jointas. (A. il.)

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ne LA SIBYLLI HÉBRAIQUB. 30!. mon, puisque le poète même en connaissait de plus ancienneset de plus étendues, en parlant peu avant de Babylone et del’Egypte. Cela sont la jactance d’un homme juif. (A.)

M. Alexandre a raison : notre Sibylle a exalte la puissancea de Salomon outre mesure, n et il n’est point vrai que ce roia ait commandé à ceux qui vivaient dans les îles, et à toutesa sortes de nations. a Ces paroles, selon nous, s’appliquentauMessie, à J. 0., dont Salomon n’était que la figure. Salomonen hébreu, signifie : Pacifique; Salam (poum habuil, pa-cifiais); Jésusschrist, le véritable Messie, est appelé par Isaïe

(u, 5) m5??(princcps paris). Salomon est fils de David;Jésus-Christ est appelé par les évangélistes, fils de David.Salomon bâtit le grand temple de Jérusalem; Jésus-Christfonde l’Eglise, dont le temple de la ville sainte n’était que la

figure. (Th. B.) vn Il ajoute peu de choses sur la domination des Grecs et des

Macédoniens.

n Ensuite régneront les Grecs superbes et cruels, d’où sor-a tira le peuple de Macédoine qui étendra au loin son empire eta fera gémir les hommes sous l’horrible tempête de la guerre,n Mais le Dieu qui habite le ciel le renversera jusque dansa les fondements.

Aôrdp (tu? ’Ennvcç barattoient sont (imanat,’ADto Marqôovt-nç (Silo; prévu mutilai: épia,

OÎ cpo6spèv «chipote vécpoç flouer ppm-0km.

’AÀM un: oôpnîvroç Osée En 30005 ëahmîEet.

a Le Sibylliste juif parle ensuite longuement des Romainsauxquels il reproche dans un grand nombre de vers d’avoirexercé leurs cruautés dans le monde entier, mais principale-ment dans la Macédoine, jusqu’a ce que le 7° roi d’origine

grecque - incontestablement Ptolémée Philomélor - gou-verne l’Egypte.

a Alors sera le commencement d’un autre règne; un peuplen aux blancs vêtements et à plusieurs tôles, exercera son em pirea sur un grande partie de la terre, jettera le trouble au cœura d’un grand nombre, et frappera d’épouvante tous les rois; ili enlèvera l’or et l’argent de beaucoup de villes. Puis il y aura

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302 TRADUCTION DE CHANTa de nouveau sur la terre divine de l’or, et puis encore de l’ar-» gent et un grand luxe. Ce peuple opprimera les hommes,a mais il tombera, quand dans son fol orgueil il commanderaD avec trop de faste et d’injustice. Il se livrera avec fureur àn toutes sortes de crimes; il se souillera par des amours con-» tre nature, il établira des enfants dans des lieux de débau-a che ; et il y aura en ces temps la une grande oppressiona parmi les hommes; il troublera tout, renversera tout, met-» tra le comble à toute espèce d’iniquités; dévoré parla soif

n exécrable de l’or et l’amour d’un lucre sordide, dans un

n grand nombre de pays, mais surtout dans la Macédoine. ila réveillera la haine, et se rendra coupable de toute sorte dea fraudes, jusqu’au septième règne, où régnera un roi d’Egypte

a qui sera d’origine grecque. a

175 Aôxùp ëvrsn’ mm paotlnlôoç lacera: éprit,

Amar-h mi noléxpavoç, âqa’ émuptou ce OaMGcmc,

oH tonic 70411: alpin, stencil; 8è achéen,Kal aïe: 311011556: qio’Gov paré-nues novée-u,

nom» 8’113 XPUO’OIV ce mi. îpyupov êîalarra’En

180- ’Ex 1:01:11»: noDâiv’ 1mm B’ËO’O’S’ËŒI êv Xôovt ôtq

Xçuoiov, aôràp lustra ml (impec, 185 ce adonc; ’Kart sitcom ppmoôç’ une! 8’ lamai «hôpital nival;Hréuaô’, 81cv ÉpEva’ onepnqoavtnç àôixoto.

Ali-rixe: 8’45, voûter; àosôsla; lacs? intérim,

185 ’Apcrqv 8’ époxy: «Mordu-st, Manuel ce «aidas

Ale-Apoïc la: refleurit, ml Écris-rut filmai minot;9min; êv àvôpo’motç las-yak], la). poivra tapotiez,

11qu 8è médiat, mi minot môv àvomMou,Ataxpoôttp çtloxpnpocôvn, xœxwepôéï nÀoünp

190 ’Ev minai; nappe-t, Munôovt’n 83 pâtura.Mîooç 8’ ëqspeï, ml 1:8; 8&0; lacerai aurifie,

"Axpt «pas Eëôopaît-qv Gauthifôa, î: halaient

Alyômau hallalis 8; de iEkamv yévoç ile-rat.

a L’épithète de blanche, Aauxfi, est très-bien appliquée à la

toge blanche des magistrats romains, de même que l’épithètede Gouvernement à plusieurs tous, MW doit s’entendre duSénat; d’où l’on peut conclure que ceci a été écrit quand du-rait encore l’autorité du Sénat, c’est-adire avantles temps des

Césars. ’

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ne u sien]; assurons. 303n On remarquera la réprobation infligée au vice contre na-

ture, approuvé cependant’par tous les sages grecs et romains.On cannait, en état, les tristes paroles que Cicéron met dansla bouche du pontife Cotte: a Pour nous qui. avec l’assenti-a ment des anciens philosophes faisons nos délices des jeunesn gens: nos qui Minibus philosophie antiques, adamanti-: bas claboteras"- t.»

Les Juifs seuls, de tous les peuples anciens semblent avoirabhorré ce vice. C’est qu’aussi Dieu leur avait appris que c’é-

tait à cause de ce vice qu’il avait ordonné l’extermination des

peuples de Cbanaan 9.On sait aussi avec quelle énergie S. Paul fait le même re-

proche aux Baladins (i, 27). (A. B.).Nous trouverons la même mention du 7’ règne, ci«après, aux

vers 319, et plus loin v. 609. Ce que l’on dit du 7’ roi d’Egypte,

s’applique parfaitement à Ptolémée Philométor (181-146 av.J.-C.). comme l’a observé Gallæus; moins heureusement Giro-rerus t’a appliqué à son frère Phiscon, comme nous le mon-trerons dans l’Ezcursus V.

salais alors, surgira de nouveau la puissante nation du grandr Dieu, qui apprendra à tous les hommes à vivre selon la droi-t turc.

Karl. 10,1” (live: même 9:05 tût xapnpàv l’aveu,

195 OÎ minant Monial plus trommel lamai.ITout cela s’applique aux juifs, et est l’œuvre des juifs, tou-

jours puisant des espérances nouvelles dans tous les troublesqui arrivaient en) Asie, et en augurant la restauration del’empire qui leur avait été promis.

» Après avoir dit ce peu de choses des Juifs, il passe aussitôtaux calamités futures des nations, s’exprimant ainsi :

n liais pourquoi Dieu m’a-t-il inspiré de dire ceci? Qu’arri-I vera-t-ii d’abord? Qu’arrivera-t-il ensuite? Quelle sera la fin

t De au. dm,il,28.’ Guru macule masculinisent-le cette tantine, quia abominatlo est... Nue

polluamlnl in omnibus hie, quibus contaminatæ sont. universel gentes, quasest) attelai: ante conspectum natrum, et quibus pelleta est. terra, cujus egomelon vlaltabo, ut evomat habitatores sues... Omnis anima, qua: iceerit deabominationibus hie quippiam, perthit de media populi sut... Ego DominosDans W’Œmique, mu, a), 24, 29, 80). ’

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304 TRADUCTION DU CHANTn de tous les maux qui affligeront les hommes? Quel sera len commencementde tous ces malheurs? n

’Anà si par ml faîne Croc vérp (verre Mur;

Tl «951ml, 1l gêner-m, ri 8’ berlines: m leur[lime En? âvôpo’mouc ; et; 1061m ferreur qui ;

a Alors commençant, comme il a fait plus haut, par les Ti-tans, il énumère sommairement, et comme en glanant çà et la,

les vicissitudes des premiers empires:l a Dieu dans sa colère frappera d’abord les Titans, et les fils

n du puissant Saturne seront punis, parce qu’ils ont enchaînén Saturne et leur mère respectable. Après, la Grèce aura pourn chefs des tyrans orgueilleux et cruels, souillés d’impudi-a cités, sans respect pour la foi conjugale, coupables de toutesa sortes de crimes. Et les mortels ne cesseront de se déclarern la guerre. Les peuples Phrygiens périront, et ce jour-là lesa plus grands malheurs fondront sur la ville de Troie. Len fléau fatal visitera les Perses et les Assyriens, toute l’Egypte,a la Libye et les Ethiopiens, les Cariens et les Pamphyliens,a chassés de leurs demeures. en un mot tous les mortels. Maisu à quoi bon entrer dans ce détail? Lorsqu’un premier fléaun aura cessé, il en surviendra un autre qui frappera les hom-n mes. a

Hpt’Înov Tr’ra’vee’er Osée trairoit âmaltEer.

200 Ylol 7&9 trpernpo’r’o Kpévori rteoucr Statu; fa,

Génital ter ficelai ce Kpévev ml pulpe: szvn’v.Asérspev «56’ "En-4m wpawlôsç, 418’ aiys’pœxor

’Eeeowerr flamme; inrrpçtulor xal duper,Kleqilyapor ml naïves: armet. Karl mixés: Ovnroîç

205 "Alterner; nolépore. 0967:; 8’ branler ôÀoÜvr-nrr

flâner, ml Tpor’n merlu: (ces-rat irien netvtp.Adrian ml Dégager ml ’Aee-upiorç une»: fier,

Helen 1’ Mythrrq), A667), il? AlOrémeer,

Kapot ra, flageoliez: et, aux)»: permirvnôfiverr,210 Karl zinguer princier. Tl M MW îv 151709560);

aux bruirai: ra «pêne race M615 minbar 8’ leverAer’rrsp’ùr’ a’vôptimouç.

n Les premières paroles se rapportent aux temps héroïquesde la Grèce avant la guerre de Troie.

n Poison voit que le Sibyllisle parle des vicissitudes des

l

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un LA sinus IlÉBlAlOUl. 305guerres et des commotions des royaumes, qui agitèrent l’Asie,surtout sous les Assyriens et les Mèdes, et celles de l’Egyptesous les roisPerses.

n Il a hâle d’arriver à cette nation qui, comme il le dit lui-même, habite autour du grand temple de Salomon, dont ilchante ensuite les destinées.

n Et maintenant je dirai à haute voix chaque chose avec ord re.r Degrands maux affligeront les hommes pieux qui habitentn autour du grand Temple de Salomon, issus du sang d’hom-n mes justes. Et je célébrerai en même temps et leur race. etr l’origine de leurs pères, et la nation tout entière. Hommen plein de finesse et de ruse, médite avec soin toutes cesI choses. D

- Kart Tôt tradition’Avôpdcw eôcefiiaw fiât matoit, et «spi. nov

0111(le zoÀoguu’mov, et se Soutient215 ’Avôpâiv 6:7on sis-tv. "Open and 1&8:

051w, ml yrvrhv «crépon, ml 8’11va émis-cm,

[Iéna nrpzçpaôe’mç, Sport madéfiais: Boqupov.

n Il faut remarquer la mention du temple comme existantencore, et les louanges répétées qu’on fait ici des Juifs.

»Le second temple a pu aussi être appelé Salomonien à causedes fondements assis sur ceux de l’ancien. (A.)

Quel est le grand Temple, dont parle si souvent notre Sibylle?(le grand temple, selon nous, était la figure de Jésus-Christ etdeson Église. Noire sentiment est appuyé sur les témoignagesdes Pères. Saint Augustin le dit expressément: u Le temple(de Jérusalem) était une figure, un type ; templum illud figu-r ra l. n- Saint Jean Chrysostome: a Le soldat en perçant ler côté du Christ ouvrit le temple saint; talus Christt’ aperuit, etr ampli amati parietem patefectt a.io-Saint Ambroise ditaussi :a Hue mi templum est, quad fidei seriez, nm: lapidant structurarfundam’ti’. r-Notre Seigneur J.-C. est encore plus explicite:a Sotoite tcmplum hoc, et in tribus diebus excitabo taud. - Illen autan dicebat de temple corporis sui t. n - Le chitl’re a deux

l Tract. 10 in 10m., n. à; Patr. lat, t. un, p. 1488.’ Hamel. in Joan., c. xtx.

’ Espada, in Luc, l. u, n. l; Pur. lat, t. u, p. 1793.t 10453., u, 19, 21.

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306 TRADUCTION nu anara sens, dit avec raison un protond penseur, Pascal..... Lan lettre tue; tout arrivait en figures, il fallait que le Christn souffrit, un Dieu humilié; circoncision du cœur; vrai jeûne,n vrai sacrifice, vrai temple, double loi, double table de la loi,n double temple, double captivité, voilà le chifl’re qu’il nonsa

n donné t. n (Th. B.)» Il est une ville, continue-Hi, dans la terre d’Uchalde, ou

plutôt de Ur en Chaldée, que tout le monde sait être la patried’Abraham d’où est sortie la race, ou comme le portent certains

manuscrits, d’où est sortie ma race : la Sibylle faisant ainsiconnaître son origine, la race d’hommes trèsoj ustes, savoir lesJuifs, et elle décrit aussitôt leurs mœurs pures et droites; afinque tout le monde puisse apprendre ainsi, comme l’auteurSibyllin le remarque lui-mémé, combien ils étaient étrangers

aux vices des nations profanes.a Il est une ville... dans la terre de Ur en Chaldée, d’où je

n suis sortie et d’où est sortie la race d’hommes très-justes,» dont l’esprit est toujours droit et qui s’occupent d’œuvres

n excellentes. lls n’ont nul souci de la course du soleil, nin des phases de la lune, ni des phénomènes qu’on regarden comme des prodiges dans le monde; ils ne s’inquiètent nir de la profondeur de l’Océan, la grande mer aux flots d’azur,n ni des présages tirés des éternuements, ou du vol des oi-n seaux, ni des prédictions, ni des vers ou des breuvagesn magiques, ni des impostures ou des fables insensées desin ventriloques, ni des prophéties des astrologues chaldéens;n ils n’observent point les astres. Car toutes les interpréta-» tions que donnent chaque jour des hommes en démencen qui se livrent à ces ridicules études, sont erronées, et leursn efforts ne produisent rien d’utile. n

’Em’t nard 1001M 0b? XaÀôattuw,’EE fic p.01 viser êta-ri. 8txottotatrmv àvôpdnrœv,

220 Oto’w dal poulot 1’ 0174091, MM 1’ [flot plis-nm.061e 7&9 idiot) xôxltov êpo’uov, 01’115 «Mme,

061:: «0469:0: 391:: peptpvôiat and vainc,061: pétioç lape-noie italiotes-q; ’flxsmoïo,

06 nappât: que? OÏMVO’RO’NIW a nerstvd,

t Pensées, 2’ part. art. n, n* 10; dans l’édit. Fangère, t. n, p. ses.

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ne LA SIBYLLE nBlAlQUE. 307225 06 pinne, et: pappuoùc, ont prix! lnaotôoùç,

Où stem pinçât! dirime Manptpéôœv,

Ot’iôè et) Xalôatuv et RpotLtiYîtC ici-momon,

068i ph despovopoîiat’ 1d 1&9 «MW: flâna réputa,

’Om tu cippe"; ëvôpsç êpswôct nard Étang,

330 Trad; wpvs’tComç 3; oôôlv Xpfictpov (nov,

nDeux choses sont à noter dans le premier vers. Une lacunedans le milieu, et un mot corrompu à la fin. Glrorerus pense,ce que nous avions aussi soupçonné, que dans le dernier motétait renfermé le nom de la ville, d’où les Hébreux tirentleur origine, et que les livres sacrésl appellent Ur des Chal-de’ens, 069 Xaùôatmv ; nous l’avons volontiers remis dans letexte, quoique nous n’ignorions pas que ceux qui ne veulentpas qu’il y soit parlé des Juifs prétendent que nous faisonsviolence aux manuscrits : or ceux-ci n’y sont pas tout a faitcontraires. Car les copistes ontlpu facilement se tromper surun mot qui leur était peu connu. Le v (grec) final a pu faci-lement disparaître dans la ligature du mot, en sorte qu’onlût d’abord oôpxalôatu), puis plus mal trip-Lande. Les codex Bet L donnent OTPXAAAAIQ et ETPI’AI’I’IA. On voit combien

ces deux mots se rapprochent. ’a Reste à combler la lacune du milieu pour remplir le vers,

on peut y mettre ou l’épithète rptpéxatpa ou nnpâwca. Mais on

peut plutôt mettre le nom grec de la Ville. D’après Eupolemusqui, dans Eusèbe, dit qu’Abraham naquit a dans la ville der la Babylonie nommée Karnarina, Kapaptn, que quelques-u usn appellent Oui-t’a, Oôpinv, ce que l’on peut traduire par villea des Chaldéens 9. nil est donc possible que l’ancienne et vraieleçon de ce vers fût :

"En". 1:04; Katdptva nard 10m; 069 Xalôottœv.n La leçon 32 il: in: ye’voc tut-l, de laquelle est mon origine, fa-

vorise ceux qui ont rapporté qu’il avait existé une Sibyllechaldéenne ou juive, surtout si après «me»; tari, on place unevirgule. Nous avouons cependant qu’on ne peut rien affirmerde certain d’après une leçon incertaine. Quant aux mots lesplus justes des hommes qui suivent, ils sont tout à fait juifs.

t Genèss,xl, 3l.’ Prep. 39m., Ix, l’t; Pur. grecq., t. ni, p. 708.

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308 TRADUCTION Dl] CHANT DE LA SIBYLLE HÈBMIQUI.

Notez qu’au moment où cela était écrit les esprits des Juifsétaient tout à fait éloignés des études astronomiques et astro-

logiques, par lesquelles ils étaient tant célèbres au tempsd’Auguste et de Tibère. Ce qui est une grande preuve de l’an-

tiquité de ce chant. n lLactance l, après avoir cité en latin les prestiges que la Si-bylle vient d’énumérer, cite en grec ce vers et le suivant,mais de mémoire, il parait, et avec quelque changement. (A.)

Quant à l’éternuement on sait que Socrate disait que c’était

là le Génie qui le guidait’, et en effet Aristote dit nettementqu’on le regardait comme une chose sacrée et comme unDieu 3.

Opsopœus faitremarquer avec raison que les mêmes blâmescontre toutes ces superstitions se trouvent exprimés dans lesOracles chaldaïques 4, soit que l’auteur de ces oracles les ailempruntés à notre Sibylle ou que celle-ci les ait pris à cetauteur s’il est plus ancien. Dans tous les cas on voit qu’ils’agit d’une époque où ces superstitions étaient sévèrement

interdites. (A. B.)Traduit du grec par M. l’abbé Th. BLANC, curé de Domazan.

(La suite au prochain cahier).

l Lactance, Divin. inst., l. Il, e. Il; dans Pat. lat. t. v1, p. 386.1 Voir Plutarque. du Daimon de Socrate, c. xix, et le texto entier, ci-aprês

p. au.3 Aristote, problème xxxm, N" 1 et 9. Voir les nombreux témoignages sur

cette superstition ci-après, p. 312.t Voir ces Oracles avec l’explication de Psellns à la tin des ameuta sibyllins

d’Opsopœus, avec les explications de Pseiius, p. si et 62, et dans les œuvresde Festins, Pair. grecq. de ligne, t. 122, p. 1127.

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3-H TRADUCTION DU CHANT

flûtoit; antienne.

Titllllltifltlll Dt! tiliAltT DE il SIBYLlE HERMINEdocument

LB PLUS ancrera, LB PLUS maman in LE nous contant!

DE LIVRES emmure.-G*b°s5’9---

3° muentc lis apprennent aux hommes insensés que le mensonge

n et les erreurs deviennent la source des maux sans nombren qui affligent les mortels sur la terre, parce qu’elles les touta dévier de la voie de la justice et oublier les actions con-» formes à l’équité.

un a a»va êôiâaEav dentelions mm»;-

’EE. 813 accota «and. figerai: nacra: and faim,To5 nenhvficeai 6806:; 1’ àyaôàç ml Ëpya 86mm.

n Leur unique soin est de pratiquer la justice et la vertu;l) et ils ne sont point dominés par l’avarice qui engendreD parmi les mortels toutes sortes de malheurs, et la guerre,n et la famine cruelle 2. Toutes choses sont réparties entre eux» avec une juste mesure et dans les champs etdans les villes;» la nuit ils ne commettent point de larcins les uns enverso les autres ; ils ne s’enlèvent point leurs. troupeaux den chèvres, de brebis ou de bœufs. Le voisin n’arrache pointa la borne du champ de son voisin; le riche ne moleste pas» le pauvre; il n’0pprime point les veuves, et tout au con-» traire il vient à leur secours, leur fournissant toujours dun blé, du vin et de l’huile, heureux de donner à ceux qui nel) possèdent rien et de partager sa moisson avec les indigents;n accomplissant l’ordre du grand Dieu , célébré dans les» chants sacrés; ils écoutent sa voix, car le Dieu du ciel a faitn la terre, afin qu’elle soit commune à tous. »

Oî 8è pepiuvôci te Stutocôvvjv 1’ épart-Æ ce ’

235 K06 çiÀoXpnuoei’wn roi: 7’, fi and impie six-ru 2Gym-roi; &vôpcô-rrotç, 1:07.er ml hala; ânetpov.

Taie: 8è pima Sima: «au: xar’ âypotiç ce mier; te,0683 xwr’ m’iÀœv truculente: «Rouen,

t Voir le 2- article au N° précédent chdessus, p. 292.î Opsopaus croit que ces vers sont tirés de Theognis, 3m, v. 880.

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on LA sinus EÈBIAIQUB. 315068’ dyade Maud! p03», clôt: u tuai aîyiîiv,

240 0683 890m: pin: vairon se?» 741mo: aigu,

0683 film: ne drap vos Nues: Ami,068i y: râpa: 615:1, pilloit 8’ du M031;Aie! languie» strip, olvcp ml Datap’Met 8’ Mie; Ëv Svîpq) roi; panser: 110mm,

245 me. mvtxpaptlvotei, Gigot»: ànépotpav ténu.mvjpoîîvru mêlais OsoÜ pénil, lmHaut 7&9 oùpa’vtoç sauvât: fielleuse varias.

r Après, s’appuyant sur l’autorité de l’histoire. la Sibylle pré-

dit la destinée des Juifs : la fuite en Égypte, la loi donnée surla montagne, ensuite la captivité du peuple et la dévastationdes champs à cause des honneurs accordés aux faux Dieux;enfin, après une longue suite d’années, la restauration de lanation qui ressuscite et son retour à de nouvelles destinées,grâce à l’ordre donné par un grand roi envoyé du ciel-c’est-à-dire Cyrus -- et aux faveurs que lui accordent les roisdes Perses, dont la protection et les richesses contribuentàla nouvelle érection du temple. n

a Et lorsque le peuple, formé de douze tribus, quitteraI l’Égypte sous des chefs envoyés de Dieu , et voyageran agréablement dans le désert, éclairé la nuit par une co-r tonne de feu, et protégé pendant le jour par une colonnen de nuée, il lui donnera pour guide un grand homme,I Moise, qu’une reine a trouvé et emporta, touchée de com-a passion, l’appelant son fils et le nourrissant comme unen mère. Lorsque ce chef fut arrivé avec le peuple qu’il tira dea l’Égypte, sur le mont Sinaï, Dieu lui donna la loi descendue

a du ciel, gravant sur deux tables toutes les choses justes, eta ordonna qu’on les observai. ll leur prédit que si quel-» qu’un ne se soumettait pas à cette loi , il serait sévère-I ment châtié ou par la main des hommes, ou selon touteI justice, s’il échappait aux regards des mortels. Car le Dieua du ciel a fait la terre commune à tous, et dans tous lesa cœurs un bon esprit. Il a rendu le champ fertile, il a voulua qu’un seul grain en produisît cent; c’est la mesure divinea pour les moissons. n

tHaine 8’ At v M t ml 1.1 v 663601:Aube, 6 à guidai empaume, ,

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376 macaron ou cum250 ’Ev néhp W960?! se vuxrspwèv 8roSeiimv

KËV 6104p vetpÉÀ-rjç 113v il)»; épuça ô8ei’ieer,

Toxiflp 8’ invitiez musa-fieu mon, (589ccMme-71v, 8V arap’ glose paumes” 569056 Enduits,Opeqmprévn 8’ utèv adéquate. ’Hvtxa 8’ me:

255 Aaèv 58’ flyspovôv, 8V cirr’ Atyvimou est): fia,

Etc si) 390; erï, ml. vos vélum oôporvéôev 1:98

A5514: 938:, viatique 1:10:51 806i mina 86mm,Kul «pochais «ouïs- xal in: sipo: Tl; taponnées],’Hè vétup siesta 8txvjv, à xspe’t prao-refais,

260 ’Hë, 10:06»; film-robe, née-g 8km ËEarroÀsî’rat.

Hâer 7&9 oôpdvro: xow’hv êtrh’eeaæo faim,

Karl nier ml dpwrov Évl. «dans:Toîet pivote mprtèv «me Cet8œpoç :1pr’EE été; et: Exurèv, salienne ce pétpa Gaffe.

Après avoir ainsi appris aux Grecs les origines de sa nationet comment les lois qu’elle pratique avaient été donnéesde Dieu, le Sibylliste, s’adressant cette fois à son peuple luirappelle la juste punition qu’il avait reçue de Dieu pour avoirviolé ces saintes lois.

a Mais de grands maux affligeront ce peuple; il n’échap-a pera pas à la peste. Et tu abandonneras ton Temple magni-n tique, tu prendras la fuite, tu quitteras le sol sacré de taa patrie: telle est la destinée. Tu seras emmené chez les Assy-n riens, et tu verras tes jeunes enfants et tes épouses servantn d’esclaves à des maîtres barbares, et tous les biens, toutesa les richesses seront perdus pour toi. Tu seras dispersé surn toute la terre et toutes les mers. Tout le monde aura enn horreur tes usages; ta terre sera déserte, tes autels aban-n donnés, et le Temple du grand Dieu, et les vastes muraillesn s’écrouleront, tout tombera à terre, parce que tu n’as pasn observé la Loi sainte du grand Dieu, et que, dominé parn l’erreur, tu t’es prosterné devant de honteuses idoles, tua n’as pas craint celui qui est le Père des dieux et des hommes.a tu n’as pas voulu l’adorer, et tu as adoré les divinités mé-

v prisables fabriquées par la main des hommes. C’est pour-» quoi pendant 70 ans le sol de ta patrie qui produisait desa fruits en abondance ne sera plus qu’un désert, et ton Templea merveilleux restera enseveli sous ses ruines. a

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ne u stem: muiour.’ 371285 ’AÀÀ’ dpu ml toutou matin (ace-rai, oôôè 967m:

Aorpo’rv. Kari a!) 83 nantiront mpixaÀh’a 61va

(Païen, brut dot poïpa lady néôov âyvôv WÉPXM.

1me Si noix louvoieras, ml mima d’un:’Otim Souleôowa «a9, àvSpaîct SUCWVEIIGO’W,

270 ’Hô’ &Mxouç- mi iræ: mon: nul 100’510: ôhîtut ’

H36: 8è fuît: céûev «Hong, ml nana Gélaaaa’

116; 83 npoao-fitlmv loran roi; ŒOÎÇ getpoto’t’

raïa 8’ (pupe: 11mm ailier ml lpupxbç,Kal mée 9370010 8:05, nul raflez nuançât,

275 [livra lapai «éciment, au çpeclv 06x ênéônxnç’Afiava’roto Geai) âyvàv v6.1.0», am ulmôslç

Eîôu’ùotç néronien; initiant, oôôè çoônôllç

’Aôa’vætov ynsfipa sur» vra’wœv 1° âvOPu’mmv,

06x 10:11; muqv, Ovntâiv dama 8’ êtipnç.280 ’Avô’ 5V Èmà xpo’vmv ôtxaîôaç fi mpmôôtexpa

’Eo’mt loupa; 11mm dieu, ml thénar-ra «11:03.

n Après avoir rappelé la prévarication et la punition qui s’en

est suivie, le Sibylliste constate le commencement d’une èrede miséricorde. a

a Mais une fin heureuse et une grande gloire succéderontr à tous ces maux, quand le Dieu immortel accomplira lesn desseins qu’il a sur toi: C’est pourquoi persévère dans tan toi et ta fidélité à la loi sainte du grand Dieu, jusqu’à ce qu’il

n. relève les genoux courbés vers la terre. n’W plut 6’ àyaOoîo cône ml 862d (texto-1’11,

"D; coi hâtons 8th insinua; ’AÀM si: (alun,11:.qu (aquilon) 9:05 ripois: vouoient,

285 ’Omrâre ado me» 690M 16W «me; (pote: dm.

Nous devons noter ici que M. Alexandre nous avertit qu’entraduisant Dom immortalis, il a corrigé le texte, qui d’aprèstous les manuscrits porte (un ml ppoæôç, Dieu et homme, et il ya de son autorité substitué 8d; attrapera, Dieu immortel. -Est-ce que ce Dieu et homme ne serait pas une préparationà ce que le Sibylliste va dire, et où sont ces vers qui s’appli-quent en partie à Cyrus, mais plus entièrement au Messie,Dieu et homme ? Écoutons:

c Et alors Dieu enverra du ciel un Roi qui jugera chaquen mortel par lesang et par le feu. Il est une Tribu royale,

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378 macaron ou cum un LA sium abusions.y» dont la race ne saurait périr, qui commandera, les sièclesa accomplissant leurs évolutions, et commencera à relevern le nouveau Temple de Dieu. Et tous les rois des Perses luin viendront en aide et lui apporteront de l’or, de l’airain,s du ter habilement travaillé. Car Dieu lui-même donneran des avertissements pendant la nuit par un songe chaste,a et alors le Temple se relèvera de nouveau, tel qu’il étaitp auparavant.»

Kui son si Bain; oüpavéôn stipuliez fiaaùiîa.

preî ô’dvôpa Enduro»: tv aï u un tupi); wifi.’Ecrrt 8l Tl: (mon fluatMïoç, ïyévoç (ne;

’Amawrow Ml 1051:0 19mm; mptrenope’vomv290 ’ApEu, ml xawôv «me», 8:03 695:4? êyetpew.

K41 miton: Hepoôv Gamleïç humaines:Xpueôv u, labié»! se, noliîxnmôv 1e etônpov.Aîné; 1&9 815cm 9:64 îvwlov «me» ôvstpov.

Kal «in M yak infini (aman, (à; râpa: i1: me.a Ces vers ne se rapportent pas au Messie, quoique Castalion

les lui applique, mais à Cyrus qui, par le droit de la guerre,a du juger les peuples par le sang et le feu. Au reste, la Si-bylle le dit avec raison envoyé de Dieu, selon le témoignagede Dieu lui-même, comme s’exprime en propres termes Isaïe,

c. un, 28, x1.v, et suiv. (A) 1.n Il s’agit de la tribu de Juda avec laquelle la nation juive

se reconstitua après la captivité de Babylone, tribu diteroyale à cause du souvenir de David, et de l’attente du Messie.

a Les rois perses sont Cyrus,Darius, Artaxerxe,qui tousfour-airent des fonds pour rebâtir le temple.Voir l Esdras, l, c.i,6, 7.

a Les livres saints ne parlent pas de ce songe. on peut cepen-dant en augurer quelque chose d’après l’édit de Cyrus lui-méme danlesdras, c. l, 2: «Et Dieu lui-même m’a apparua pour rebâtir son temple à Jérusalem. a Comment lui a-toilapparu si ce n’est en songe? n

a Ici finit au vers 294 la 2° partie du 3s livre, et pour les rai-sons que nous avons indiquées, nous passons la 3° partie etallons traduire la 4* qui commence au vers 489. a

Traduit du grec par M. l’abbé Th. Banc, curé de Domania-’ J’ai un prouvé la faiblesse de l’opinion de l. Alexandra appliquant sans

nuptiale a Cyrus dans le tu article 4:1.de p. 223. (Th. B.)

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TRADUCTION ou (tout on sa SYBYLLE llÉBllAiQUE. est!

u u aratoire attristais. pRADIUM Bit CHANT DE [A SlBYttE HERMINE

fluctuassentLE PLUS ANCIEN, aïs PLUS IMPORTANT s1 LE noms courant

DES LIVRES SIBYLLIŒ.-sboc’«3---’

s. carmel.M. Alexandre s’exprime ainsi :«Nous passons la 3° section de ce chant du vers 29:! au vers

488, qui, comme nous l’avons dit, est une interpolation pos-térieure. En eil’et. la mention plus récente de la puissanceromaine nous parait prouver une origine plus récente. Noustraitons cette question plus au long dans notre Emma-sus V.Qu’il nous suffise ici de dire que cette 3t partie nous paraîtavoir été composée aux temps des Antonins par quelque chré-

tien demi-juifdemeurant en Egypte, et peut-être par l’auteurdu st livre. -- Voici comment débute l’auteur de la 4’ sec-

tion. ,Chant de la Sibysieaebnlque.a A peine mon esprit goûtait-il un peu de repos, après le

)) chant divin, et voilà que de nouveau la voix du grand Dieun se glissa dans mon cœur et m’ordonna de révéler Ses ora-». des à la terre. s

’Hvtxa 813 par Guise; énamoure Ëvflsov Üpùov,

490 Kari 1:04 par psyaîlaïd 930:3 (pâtre ès 0740ch"Imam, mi p.’ émeus! «Matinal sans yaîatv.

s La Sibylle’prédit les’malheurs qui attendent charpie peut

pie, chaque contrée; d’abord les Phéniciens, auxquels sontannoncés le ravage de leurs champs et la destruction de leursvilles, parce qu’ils ont blasphémé contre la nation sainte etcontre le vrai Dieu :

e Hélas! malheur aux peuples Phéniciens, hommes etn lemmeSt malheure toutes les villes maritimes, dont arienne,n aux rayons du soleil, ne sût-vivra et ne jouira de la lumière"

* Voir le 3’ article au N° précédent «si-dessus, p. 371i.

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456 l TRADUCTION DU CHANTa commune! Tout membre de la vie, toutes leurs tribus péri-» ront, à cause de leurs langues pleines d’injustice et de leursn mœurs déréglées et impures, parce que tous, ouvrant leursn bouches souillées, ont proféré d’horribles discours, pleinsn de mensonges et d’iniquités, et se sont révoltés contre le

s Roi, le grand Dieu, et ont vomi contre lui d’impudentsn mensonges. c’est pourquoi Dieu les châtiera dans toutesao colère par des fléaux dans tout l’univers, leur enverra unn affreux destin, brûlant leurs villes et détruisant de fond enn comble leurs nombreuses citadelles. n

Al ont, (bonifiant: yévoç âvôpâîv iôè Twamôv,

Kart miaou; 1:61:01. napthatç’ 068m? 695W1193; quia: ûsÀlow «apiquerai Év qui xowrî),

l 495 Oôô’ ln 13’]: («fic égrené; ml oblat: 31’ Écrou,

’Avr’ àôtxou yloîmnç, o’wôpou 15 pion aux). âvaîyvou,

°Ov mrérptqmv «dyne, d’wotyovreç 0161.13 Évayvov,

Kari Setvoia: ôrëôswo Myouç, tireuôeïç 1’, àôtxonç se,

Kimono: xatr’vavtt 9:05 aquilon flammes500 Kfivotîuv qasuôôî gouapoit crépu. ToÜvsx’ 59’ minois:

’Exmiyhnç uÀnyaîot Salaisons: napè «bien

Faïatv, ml mnpfiv 310(an tituber 85?); «610k,’EE êôdqpoug cpÀe’Ea: mâta; mi «me 041.5011.

Q

n Notez la cause de la haine entre les Phéniciens et les Juifs,à savoir les injures et accusations qu’ils portaient continuel-lement contrela nation hébraïque auprès des rois de Syrie etd’Egypte, incriminant surtout les rites des Juifs et leur Dieuodieux aux autres nations. n

Les châtiments annoncés ici contre les Phéniciens nous pa-raissent avoir une autre portée. Ce ne sont pas tant les accu-sations portées contre les Juifs par les Phéniciens, que leurserreurs religieuses et leurs idolâtries, qu’ils propageaient surtoute la terre par leur commerce et leurs nombreuses colo-nies. Leurs mœurs dépravées sont constatées par l’histoire;il est à noter que c’est à peu près à cette époque que leurinfluence diminua et fit place à l’influence romaine, et,comme le dit le Sibylliste, aucune de leurs nombreuses 0010-nies et villes maritimes n’a survécu.

L’incendie ravagera la Crète :

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un LA Sinus ensimons. unn Malheur à toi, Crète! Que tu auras à souflrirl Une horri-

s ble calamité tondra sur toi et te causera des maux sans re-r mèdes; et toute la terre te verra de nouveau fumante, et lan flamme opiniâtre ne cessera de s’attacher à toi, jusqu’à cea qu’elle t’ait consumée. a

Al aï col, [(9.411] noÂutôôuve, et: 62’ 7:2? flet

505 Ulm-à, ml (poôepà ultimo; Euh-trafic:-Kat ce xantÇouév-nv une xôïîw (flirtai agathe.

K05 a: ôt’ flâne: kalis! 1:59, and: icarien.

s Ce qu’il est dit ici de la Crète, ainsi que la plupart deschoses qui suivent sur ces diverses régions et villes ont été

dites au hasard. n »Cela ne nous paraît pas tout à fait dû au hasard. En effet,

quand la Crète fut réduite, 65 ans av. J.-C., en province ro-maine, Metellus l’avait ravagée pendant trois ans par le teret le feu, et les avait réduits à s’empoisonner eux-mêmes, etauparavant plus d’une guerre les avait décimés.

n La servitude attend la Thrace, qui sera subjuguée par lesDardaniens (sont-ce les habitants de Pergame?) et par lesGalates.

a Malheur à toi, ô Thrace! tu, subiras le joug de l’esclavage,n quand les Galates, mêlés aux Dardaniens. faisant irruptionn sur la Grèce, la ravageront. Alors tu seras en proie à deI grands maux. Tu communiqueras le fléau à une terre étran-a gère, et tu le recevras. n

Al ont cor, 9935m), Çuyàv à): si; 806km; étisie,

iHvtxa députas-to [altérai roi; Aupôavtôaww510 cEÀÀoîô’ accouplant; nopôs’üweç, col moi! lcrat’

I Tutu 8’ dînant-g] Mien; [main], 138! Tl 1121m.

a Les Dardaniens dont il est ici parlé, ce sontles Phrygiensqui, avec les Galates de l’Asie, doivent se jeter sur la Thracel»

s De grands maux, qui ne sont pas clairement définis, sontréservés a Gog et à Magog, c’est-à-dire les Scythes, à deux na-

tions inconnues et douteuses, Marsog et Angon, en outre à laplupart des nations de l’Asie mineure, ainsi qu’aux Arabes,aux Maures et aux Ethiopiens :

a Hélas! hélas! ô Gogl que de malheurs te sont réservés, à

n toi et à tous ceux qui ensuite seront tour à tout châtiés,

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4,58 13413961105 au CENTn avec Mages, Marges et Argon! une de melliflus menacent» les fils des tarsiens. des msieu, des Phrygiens! On verra» tomber un grand nombre de vines de l’alumine. de me.u des Mesures, des Ethiopiens et des nations au 13113388 MFn bare, des Cappadociensct des Arabes. pourquoi dirais-n je les tristes destins de chaque peuple, puisque le Très-Hautn frappera dans sa fureur, de son fléau redoutable, tous lesp peuples qui habitent la terre? a

Ai. et, FM, ml arien; (quitta): 5M Haydn,Mupaày, âô’ Radar, 84m son une paît!!! reflétai.

noua, Çà au). Avaient vizir, MWÏÎJV 15, Ôwïïw fi.

M5 HonaÆè lIathpuMœv 50W] Auôiïw se madras,Maxima 7’, Athées»: se, mi Ævôv PWPGWVW,Kannqôdxœy rï’Apéôoiv ts..Tt Sù nard. poîpav glaçasse»

.EEauôô’); [En 7&9, 350i pas vateraiouew,

"Tilate’toç ôztvùv Ëfitfiépqæt tune: nlnyv’jv.

» Il v en a qui pensent qu’il s’agit ici des Muses de l’italie

et des Daces de la Gétie, ce qui nous plaît assez. (les noms du-rent se trouver barbares pour les oreilles des Egyptiens et desAsiatiques, surtout à cette époque. ’

n Les Maures nous paraissent indiquer les EthiOpiens. nn Mais lorsque la nation barbare -- les Romains, si nous ne

nous trompons - se précipitera sur la Grèce, [alorsqtous lesmaux de la guerre etde la servitude opprimeront les Grecs;de plus, le ciel sera embrasé, la terre ravagée, déserte, iu-culte, brûlée par les feux tombés du ciel, jusqu’à ce qu’il ne

reste plus de survivant qu’un tiers du genre humain.a Lorsque la nation barbare avec son armée immense tera

a irruption parmi les (Broca, elle fera tomber les tètes de beau-» coup d’hommes remarquables; elle pillera beaucoup den grassesbrebis, des troupeaux de chevaux, de mulets et dea bœufs; et, foulant aux pieds les lois les plus sacrées, elle ’» consumera par la flamme les palais magnifiques. En: em-p mènerapar tores, en captivité dans une terre étrangère, unv grand, nombre de tendres enfants, de femmes délicates aux» targes ceintures, arrachées du lit nuptial, tomberaient)!!!v aux Pieds d’un ennemi voluptueux; on les verra chargées9 de chaînes. tramées par ces ravisseurs au laneret: entente,

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ou 1A 511mm; manqua. 459a en hutte à toutessortos de violences et d’outrages, sans quer personne vienne à leur aide pour détourner tous ces mauxn de la guerre et protéger leurs jours. lls verront leursbiensa et leurs richesses pillés par un vainqueur cupide; leurs ge-a poux trembleront d’épouvante. Cent s’enluiront, un seuln lestera tous périr 1; cinq auraient suffi pour disperser toutev cette armée, tellement ils seront troublés et entraînés hon-

: teusement les une coutre les autres par la fureur du com-» bat, apportant ainsi-aux ennemis la joie et aux Grecs la

I tristesse. n s520 "Ennui B’Wuv mluôdpôapov avec 113061.,nom pli: ÈMTIÏW àvôpôiv (Nom nommer[land 8è «(me pila ppo’rôv ôtuônlvîoowat,

"ln-no»: 0’, intentoit se, par?» 1’ flâne lptpôxiiw

Animent ô’sfnrotnru «tipi çkâouaw alitée-rune

525 Henri: 8è dépara 805M 1:95); film vain âvaîyx-gyAimer zut n’aura, paruÇévouç se yuvaïxuç

’Ex Whitney ânonne, rpoçapoïç nos-t «96602 necoüeotç,

"Weimar Sseyoîaw ôn’ me?» Bapôapoçdwmv

Hlîeow 569w fidGXOWŒÇ dentée. mon laer’ aurai;

530 Marges extirpation-m «01611.00 (wifi: 1’ flammée. i

’Otjzmut 1” tâta; Mm; ml «lotirai! ânonna

mon», xapntCovra- spépoç 8’ une vaincu faut.diagonal 8’ Examen si: 8’ m’avait; ténue diésant

flâne 83 avinassent flapi»: Mixer et 8è 1:93); adret);

535 Alaxpâic (popeline: endigua Servi?) se xUSOtpÇi,Otages-w êxôpoîet lapait), "Ennui et 3600;.

a Il ne tant pas chercher quelle fut cette incursion des bar-bares dans la Grèce. Tout cela fut produit fortuitement, auhasard, comme l’indiquent les vers 539 et suivants. Voir en-core les vers 63net suiv. n ,

Certes il nous semble, au contraire, qu’il serait difficile demieux œractériser la conquête de la Grèce par les Romains,véritables barbaries aux yeux des Grecs, et surtout la destruc-tion de Corinthe par Memmius, us ans avant J.-C. La soifde l’or, le pillage de. toute l’île par les vainqueursest resté un

’ (a vers fait évidmmentalluslon à ce passage du Deutéronome z a Pour-» quoi un seul en poursuit-Il mille, et deux en vainquant dix mille ? n

H63; ôufiuat erg xiÀiouç, nul. 860 pétunia-eue: pupta’ôaç (un, 30).

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l60 TRADUCTION DU CHANTdes faits les plus importants et les plus connus de cette épo-que. - On sait aussi que la division se mit parmi les Grecs.

e La Grèce entière subira le joug de l’esclavage. La guerre» et la famine sembleront conjurer à la fois la perte desn hommes; par la volonté de Dieu, le ciel sera d’airain, et lan terre entière, devenue de fer, ne recevra plus la pluie dansn son sein. Et lorsque les mortels pousseront des cris lamen-n tables en voyant leurs champs stériles et sans culture, Celuir qui a créé le ciel et la terreiallumera sur la terre un feu quio la dévastera, et, de tous les hommes, la troisième partien seulement survivra à tous ces désastres. r

AoûAstoç 8’ Ëpa C072); ËO’O’ETat ’EDioîôi néo-gr

[livret 8’ ôpoïi «fleuri: 1:5 fiporoïç mi lupin la” Écrou -

Xûxsiôv ce pérou: retiEsv Orbe oôpavèv 61105,

540 ’AGpoxinv 1’ Erri. yaïav sam- aÜrn 8è 018’491

Al’aràp situ-:6; fiporoi drivât: adoniserons-tv ânonne:

’Atnroptnv ml âvnpocinv t mi 11:59 ënl Yutnç

Kateficet nomme-rom 8:; oôpavèv âmes nul. flv.545 Haïti-rom, 8’ àvOpu’moiv 1è rptrov [9590;] ËGUH’ŒC «301.: l.

On comprend cette désolation après cette funeste guerre;les Corinthiens, en particulier, furent tous vendus commeesclaves, et leurs champs dévastés.

n Ici, tout à coup, le poète éclate en indignation contre l’i-dolâtrie qu’il dit avoir régné jusque-là sur la Grèce pendant1,500 ans. De la la colère de Dieu irrité contre les Grecs et lescalamités qui ne doivent cesser que lorsque, obéissantà lavoix divine et pratiquant ce qu’elle ordonne, la Grèce retour-nera au culte du vrai Dieu.

a 0 Grèce! pourquoi as-tu placé ta confiance dans desn hommes périssables, qui n’ont pas eux-mêmes le pouvoir de

n fuir la mort? Pourquoi offres-tu de vains présents à desn morts? Que te sert-il d’immoler des victimes aux idoles? Quin t’a ainsi induite en erreur en t’enseignantà faire ces chosesn et à détourner tes regards de la face du grand Dieu. Ah! ré-» vère plutôt le nom du Créateur de toutes choses; qu’il ne ten soit point inconnu. Il s’est écoulé 1,500 ans depuis l’époque

l Lactance cite les vers 515, 547, 548, 549 dans Inn. dio., l. i, c. 15; Pat.01., t. V], p. Il".

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un LA 5mm: HÈBMIQUB. unn ou des monarques superbes régnaient sur les Grecs, qui en-» soignèrent ces erreurs funestes aux mortels, et leur apprirentn à vénérer un grand nombre de statues de Dieux morts l. Den la la source de toutes les folies qui agitèrent vos esprits. Maisalorsque la colère du grand Dieu s’appesantira sur vous, re-r connaissez la face du grand Dieu. Toutes les âmes des hom-a mes, poussant de grands gémissements. levant leurs mainsr vers le ciel immense, commenceront à implorer le secoursn d’un grand Roi et à chercher si quelqu’un pourra les déli-l vrer de s’a colère terrible. n

En; 8h, ri «immole êir’ àv8poî0-w flyspdvscc’t

envoie, oie 00x lem «puysïv Omnium uhwnîv;H90; ri 1:: 85390: (Latran xœrctçfitpivowt nopiîetç,

962L: 1’ emblave; Tic 1:0: «Mite»: ëv optai Gin,

Tot’t’rru rehïv, kWh-50’600: 9:05 usyéloto argüer-nov.

550 Œvopa «anévrisme 0161; lys, p.118è M011 ce.XOia 8’ Écr’ (tu: Mi. névô’ éxarovrci8sç (filou,

’EE 00 8h paonneau ônepcpialot parodie;’Elhfivow, oÎ aptère: pparoïç nanar fiyepoveuaav,

[10110 Oeiiiv :ï8mla xaraofteps’voiç Oaveo’vrœv,

555 70v luxa sa poirota opovzîv ôuïv ûnoôeixon.’AM’ 61:6er tavellera 9:05 7.010: (cette: ôpïv,

Ai ce? êmyva’meoôe 9:05 psydloto npdoomov.[laïcat 8’ âvepémœv miaulai, peyotls: GTCVGIXOUG’NL,

’Awa 1:90; oôpcwîw :69va civets-lopette; xépaç aôrôv,

560 ’ApEovrat parodia put-fou: inapôvropa xhjüsw,

Kart Cure-tv êuofipa x0011 tavellera, ri; leur.

a Ce texte est à remarquer sur l’âge du Sibylliste; il n’yparle pas, comme à la fin du livre, où il allègue faussementle temps de Noé, montrant ainsi sottement sa fraude. Que si,à partir des plus anciens temps de la Grèce, où les premièresvilles furent bâties dans ce pays, on compte l5 siècles, on ar-rives peu près au milieu de l’époque des Ptolémées. Voir au

reste notre Eæcursus V. ni5 siècles avant l’époque des Plolémées nous font remonter

vers 1655,ans av. J .-C., au temps des patriarches et lorsque

l Voir Lactanee enselgnant comment les hommes ont commencé a être lio-norés comme Dieux (hm. dia. l. l, c. 15; Pat, 10L, t. vu, p. un)!

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sa: amnios w (sur. Joseph gouvernaitl’Esrpts, et quelque temps avant le règne

de Cécrops aAthènes.« Eh bien! apprends ceci, grave profondément dans ton

n esprit les grands maux qui doivent arriver dans le cours desa siècles. La Grèce, qui avainement offert en sacrifice des tau-» maux et des bœufs, évitera les malheurs de la guerre, laa terreur et la peste, et secouera de nouveau le joug de l’es-a clavage, quand elle portera ces victimes au Temple du granda Dieu. Cependant on verra, durant une longue suite d’an-» nées, subsister une race d’hommes impies, jusflu’à ce que

a prenne fin ce jour mauvais; car vous n’ofi’rircz point vosn sacrifices avant que soit accompli tout ce que veut le Dieun unique. Il faut nécessairement que toutes ces choses arri-n vent. s

. au: 47:, ami jade: 1001:0, mi CV çpeqt 1119:0 fieu,"0000: mpmlqdvœv ËVLGWÎÀV :085: («au

Toi); ’EMÇ 17’ MV «crépue 1’ iPttAIJXhW,

565 ilpèç vain tIJYGIÀOIO 8:05 8795019315001,

’Excpsiîëu noléuoio Sacrifice, fi8è 0660:0,

Kart Xotpoî, ml 8051m: ômçstîist (070v adess-’AÂM pénis vs 100’038 dosait: 75,00; faon-ou âvôpüv,

’Oimérs au 105m npoMGn 1:00; atmro Ëpap.570 Où yèp ph 060-151: ses», peut «des; YSIVfiTat,

c’Os-crog juives Scolaires: 00x hâtera. 6:6: 75,Héra: rshcôfiwxç’ apotvspù 8’ tamise-Ë bénis.

« Le mot rob; du vers 664 est ici relatif. Car les victimes quiétaient offertes aux faux dieux des nations, l’auteur juif con-seille de les immoler au vrai Dieu. Un chrétien n’aurait pasapprouvé ces sacrifices sanglants. Voyez aussi plus loin levers 626. m- Notez aussi la. mention du Temple qui est faitedans ces vers, c’estqàrdiœ du Temple de Jérusalem, comme

existant encore. 9a Il y aura alors de nouveau une nation sainte d’hommes

pieux, offrant des sacrifices au Dieu unique; qui conduiradans.son temple de grasses victimes, qui cuscute cultivera leschamps et habitera les villes en paix, ne serrant plus les ido-les, élevant le matin des mains pures vers Dieu, recomman-dable par la "piété des enfants envers leurs parents et par la

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ne tu sium: saumons. . .463tendre union des époux, qui ne se souillera plus’par desamours infâmes, dont sont infectés les autres peuples, lesPhéniciens, les Egyptions, les Grecs, les Perses, les Galates ettous les peuples asiatiques, cause de toutes sortes de châti-ments et de calamités qui s’appesantiront sur les nations pro-fanes. Ce sera, lorsque le 7’ roi grec gouvernera l’Egypte, lemême qui est mentionné plus haut, Philométor; et lorsqueun autre roi, c’est-à-dire Antiochus, accourant subitement del’Asie pour porter le deuil et la désolation dans l’Egypte,mettra à la voile, chargé d’un grand hutin, pour retournerdans son pays natal.

a Alors existera de nouveau une race sacrée d’hommesn pieux, fidèles aux desseins et à la avolonté du Très-Haut, quia honoreront le Temple du grand Dieu, par les libations, lesr viandes brûlées, les sacrés hécatombest et les sacrifices dev bœufs gras, otl’rant saintement en holocauste sur le grandn autel et les béliers choisis, et les gras agneaux, les premiers-: nés des brebis. Pratiquant la justice et religieusement sou-» mis à la loi du Très-Haut, ils vivront heureux dans lesa villes et dans les camptgnee fertiles. lls auront pour guidesn les prophètes suscités par le Dieu immortel, qui apporte-» rent à tous une grande joie. Car à eux seuls le grand Dieua a donné la sagesse, la foi, et doué leur esprit d’une rare in-» telligence. Étrangers à de folles erreurs, ils ne révèrentn point les ouvrages des hommes a, les simulaires des Dieuxa d’or, d’airain, d’argent, d’ivoire, de bois, de pierre et d’ar-

u gile barbouillés de vermillon, sous la forme des animaux,p vaines idoles qu’adorent des mortels insensés.

Eûoefis’œv âvôpâ’iv tepov yévoç lacera; «50m

Boulais fiôè V60? «ponctuent. Mainate,575 OÎ votoit (Le-raflera 9:05 neptxuôavs’oum

Aotfiâ Te, mica-in 1’, il? «50’ lepaïç êxatoyfiatç’,

Taupin Carpscps’œv Gus-toue, xpu’îiv u relatant

l Un hémistiche semblable se trouve dans Homère (litait, tv, 49) qui fait.dire à Jupiter : a Les libations et les viandes brûlées, c’est la récompense quln nous est échue, n ce dont se moque tort Clément d’Alexandrie (Emhon. au:

Grecs, c. u; Patr. grecq., t. un, p. 123).’ Voir Clément, Exhortation ou Grau, c. v1; dans Pan. grecq., t. un,

p. ne. I »

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tu rnaouc’rlon Du cum on LA sinus annulons.Hponotéxwv oîüv u, ml âpvâ’w filou gilet

Bonn? En peydlq) âytœç 6X0up1re6meç.5R0 ’Ev Sèlôtxottoo’évg, minou Mate-rom hxévnç,

’Olôtot otxfioouat «au; ml aima;Mirai. 8’ bupœôév-rsc 63’ âeava’foto «909171111.

mi péya lippu figeroit; Traîneau (pâma.Motiver; 7&9 que: 817m: Cab; pérot; sôçpovot pool-hit,

583 Kart m’orw, mi dptorov êvi. 61’4050’01 Minou.

071m; aux dînoit-no: xtvotîç ot’aô’ ëpy’ dveptbnœv

Xpéo’eu, nui. pilotera, mi âpytîpou, 1’18’ êMçotvtoç,

Katt Sulfite»: hôtvow ce OEËN saoula xauévrmv,

flâna, ptÀréxptorra, Compacte; moetôeïç,590 Ttpiiivrsç, du xév 1’: promet levso’qipovt

a Castalion note en marge qu*il s’agit des chrétiens, maisc’est plutôt des Juifs, ce que prouvent divers passages, et en

. particulier le témoignage de Clément d’Alexandrie, ci-dessousau vers 586. On a déjà vu quelque chose.de semblable au vers219 et s. n

Sans doute le Sibylliste pensait aux Juifs quand il parle decette race juive, mais il en parle d’après les prophéties qu’iltrouvait dans la Bible, prophéties qui ne peuvent s’appliquerqu’aux Juifs devenus chrétiens, et aux chrétiens de toutes lesraces. L’avènement d’une race d’hommes pieux et adorant le

vrai Dieu, appartenant à tous les peuples, est clairementan-noncée dans la Bible.

Traduit du grec par M. l’abbé Th. BLANC, curé de DomaIan.

(La suite au prochain cahier).

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Notes du mont Royal

Une ou plusieurs pages sont omises ici volontairement.

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nsut pas IA’I’lÈltBs.

TABLE GÉNÉRALE

DE! MATIÈRES, DES AUTEURS ET DES OUVRAGE.

(Voir à la page 6, la table des’ articles.)

474

r

AActes des Saints; sur leur traduction

en français. 97mée; sur le temple que doit visiterle Désiré des nations. 418

Afippa; son amitié avec Hérode. quiu érige un temple, 124; faveursqu’ll lui accorde. 134

Alexandre (11.) trouve les chants de lasibylle hébraïque, 214; voyez Sibylle.

Ami de la religion; propage l’ontolo-

gismo en France. 7Ammianns; sur l’augure de l’éternue-

ment. 3lAn leterre; sur la réunion de sonÉglise avec celle de Rome. 8.5

Anti ater; divinise Auguste. 392Apu ée; sur l’augure de i’éternue-

ment. 318Aristophane; sur l’augure de l’éter-

nuement. . 316Aristote; sur les sources de la poésie,161; professe que l’étonnement estun Dieu, 314; a connu la créationgénésiaque en; nihilo, qu’il refuse de

croire. 397Astrologie orientale; chez les Romains.204; adoptée par Horace. 210

Athénée; sur l’augura de l’éteruue-

ment. 318Auguste; guerre d’Espagne, 25; fermele temple de Janus, 113;mot à proposde la mort de Gallus, 121; croit auxaruspices et présages 124; gravemaladie, 131; accusé e la mort deMarcellus. 132; les Romains attri-buent la peste et la famine a cequ’il a cessé d’être consul et veulent

le forcer a accepter la dictature, 190;il la refuse et en exerce le pouvoir,190; part pour la Sicile, 181); sur lapour de la foudre qui le décide aattrie temple de Jupiter tonnant.

191; sur la superstition qui lui fitsupprimer les censeurs, 192; voyageen Grèce, 203; punit les Athénlens,204; lettre on il se moque de lataille qd’Horace, 213; autre voyageen Asie, 309; reçoit des Pannes lesenseignes de Cranus, 309; et une

7 AnrËLius (Victor); sur la trahison d’n

ambassade des indiens 309; fermeourla 5- fois le temple de Janus,

im- se fait initier aux mystéru deGérés et de Proaerpine, 310; en S -rie, accorde de grandes faveurs a érode,370; divinisé par Horace, 387;rentre a Horne et y reçoit le pou-voir de porter toutes les lots, 416;Peu de confiance qu’il avait sures sarments, 417; empêche de bru-

lîî’ l’Énéide, 422; divinisé par V13

e 4g .4 Au ustin (saint); contre l’augure des

ternuements. 319

. 426Ausone; s’excuse sur l’exemple deVirgile pour avoir écrit des vers li-

bres. sesIlBaruch; son apocalypse. 465Baudry (Il. l’abbé), mort Évêque de

[grigna ; propage l’ontologiame enauce. 271Bignam1(Piétro ; a l’index. 16t

Blanc (lit. i’abb Thomas); traductiondes chants de la Sibylle hébraïque;(1" art.) observations préliminai-res, 216; (2- art.), 292 ; (rare), au;

(4° art.). 4.55Bonnetty (l), directeur des Annalesde philosophie ,- quelques dowmentshistoriques sur la religion des Bo-mains et sur les rapports qu’ils onteus avec les Juifs; siàpplément auxécrits com osés ar once, 7 ; (25une avant écus-glana t)- Auguste enEspagne, 25; lettre a Virgile. 21;opuscules de Virgile et d’Horace, 28;124 ans avant Jésus-Christ) le En"!de Virgile, 115; écrits d’Horace,i20;mort du poète Battus, 121 ; Pro ,123; (23 au: avant Jésus-Christ . Au.guiterentreàltome,sessuperstttiom,124- Hérode aide les Romains enArabie, 124; écrits de Virgile ad’Horace, 125; écrits immoraux deProperce, 130; (22 ans avant 1émeChrist), Livie et Auguste, accusés dela mort de Marceline, 131- Hérodevisite Agrippa, président de la Sy-

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TABLE DES

rie, 133; écrits de Virgile, d’ilorace let de Properce, 135; (21 ans avantJésus-Christ). le peuple romain oi-tre la dictature à Auguste qui la re-fuse; il va en Sicile, 189; dédie untemple à Jupiter tonnant à cause desa peur dola foudre, 191; Hérodeop rime son peuple. et fait célébrerà érnsalem les Jeux attaques, 193;conspiration contre sa vie 195;écrits de Virgile, d’Horace, de Pro -perce et de leulle, 196; Ovide com-mence à se faire connaître, 202;(20 on: avant Jésus-Christ). Augustevisite la Grèce et l’Asie, 203; le sa-medijuir établi chez les Romains,204; écrits de Virgile et d’Homce,206; Au uste se moque de la per-sonne d’ orace, 213; (19 ans orantJésus-Christ), Auguste retourne enAsie, 309; superstitions de Livie etde Tibère, 810; l’étemuement re-connu comme Dieu, 312; Hérode vi-site Auguste en Syrie et en accepteplusieurs laveurs, 379; il opprimede plus en plus son peuple, 380;écrits composés par Vir ile ; sesinfâmes Priapeia, 382; ettre dePiine sur in débauche des auteurslatins, 381; écrits d’Horace, 380;négulus non torturé à Carthage, 387;f 18 ans avant Jésus-Christ), Augusterentre à Rome, 416; Hérode entre-prend (le rebâtir le temple, 417,mort de Virgile , 420 ; analysede son Enéidc, t2]; son enfer etson paradis , 128; critiques an-ciens, 437; critiques modernes; leP. Possevin et le P. Hardouin, 438;sur le Dictionnaire étymologiquechinois, annamite, latin, françaisde M. Paumier, et la liste des ont.chinois, 62; sur le grand Un, et l’Un,trine des chinois. 70; iln de la listedes ouvrages de Bossuet, 74; sur lelivre de la Réunion de l’Église d’An.

gltterre a l’Église catholique delit. Gondon, se; sur l’incendie descliches de tous les ouvrazes des Pèreslatins et grecs dans l’incendie desateliers catholiques de M. l’abbé Mi-ne. 139; surin traduction du chante la Sibylle hébraïque avec notes

(1" art.) 2M; (en art.) 292 ; (3° art.)374 ; (4° art.)455; texte des 15 pro-guettions ontologiques formulées par

. l’abbé Branchereau, et. réprou-vées à Rome, et de la grande propa-gation de i’ontologisme, 291- nou-velle u’clamation confie ’aecu.

MTIÈIES. nenation d’ontologisme et de pen-théisme formulée par les Pères de laCivütd comme: contre les Annales,325; sur la Rama sotterranea cri;-ttana de M. le ch. de Rossi, 399;compte rendu aux abonnés. 169

Bordier (lien); mis à l’index. 164Bossuet; énumération de tous ses ou-

vrages (suite et lin), 74 ; sur l’espoirde la conversion de l’Eglise d’An-

gleterre. 87Boureiiy; mis à l’index. 403Branchereau (M. l’abbé); expose en

15 pro caltions son ontologisme auSaint- lège, qui les réprouve, 264;pro age l’ontologisme en France,ana yse de son Cour: de philoso-phie, 270; a tort d’insinuer que lesAnnales ont soutenu la doctrine duP. Moigno, 32s; insinue le par).

théisme. , 329C

Cohen (il); sur l’origine rabbiniquede l’augure de l’éternuement. 321i

Carnandet et Fevre1MM.); sur leurtraduction des Actes des saints. 97

Catule; sur l’ougure de l’éternuement.

; 312Charton (Ed); mis à l’index. 164Chaumes (M. de); sur la Prédication

de l’Ecangile dans les Gaules, deM. l’abbé Gordière, 80; extrait del’Ortgênc de M. l’abbé Freppei,sur

le danger des classiques iriens. 286Chevalier (li.l’nbbe C.-.l.- .); analyse

de in Bibliotlteca Bibliographica duD’Peuholdt, 81; analyse du Manualebibliographicum du doct. Stein:-

chneidcr. 322Chinois (les); liste de leurs principauxDictionnaircs,62; leurs traditionssur l’Unité et l’Unité-trine. 72

Cicéron; sur l’attente du Messie, 220;sur l’augure de i’éiernuemeot, 317;a du connaltre in création ex nihiloqu’il refuse de croire. 39

Correspondant (le), propage l’ontolo-

gisme en France. 276Cousin (lit); propage l’ontologisme en

France. 269Création de la Genèse; comme de Lu-crèce qui la nie, 393; et d’8 icured’Aristote, de Démocrite, d’ cellas

Lucanus, et de Cicéron. 397

IlDacier; excuse les nombreuses obscé-

nités d’ilorace. 10

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476

Darès le phrygien; sur la trahisond’Enée. 424Démocrite; a connu la création en: m’-

hilo, qu’il nie. 398Dictys de Crète ; sur la trahison d’EnÆéâ.

TABLE DE

Diodore; que Régulus n’a pas été tor-

turé par les Carthaginois. 387Dieu Casslus ; sur C. Gailus, 121 ; sur

les Romains qui attribuent la pesteetla famine à ce que Au uste a cesséd’être consul, 190- sur e songe quidécide Auguste a bâtir le temple deJupiter tonnant, 191; sur la super-stition qui lui lit supprimer les cen-seurs 192; mention de la semainechez les Romains 205; sur le songede Livie qui lui fait augurer l’em-pire pour son fils Tibère, 310;prodige qui confirme Tibère dans

cet espoir. 311Donat; suite de la vie de Virgile, 26;suite, 134 ; suite, 421; suite. 437

Duiihé de Saint-Projet (li. l’abbé) pro-page l’ontologisme en France. 275

Ecole des Carmes; propage l’ontolo-

glsme en France. 271,Egy’ptiens; rites exclus de Rome. 203’ yaees (les Champs) ; d’après l’Enéidc

de Virgile. 431Énée; textes anciens qui prouvent qu’ila trahi sa patrie, 423; son portrait.

425Endtde; analyse de ce poème, 427 ;

danger de son enseignement, 439;le P. Bardonlu veut prouver queVirgile n’en est pas l’auteur. 440

Enfer des puions; d’après Virgile. 428Épicure; a connu la création génésia-

que qu’il ret’ute. 397Etemuement; regardé comme sacré

et comme un Dieu ar les Romainset les Grecs, 312; b âme par les au-teurs chrétiens, 318; son origine rab-binique, 319; repoussé par la Sibyllehébraique et par les chrétiens. 321

Étude: théologique: des PP. Jésuites;propagent l’ontologisme. 275

Fabre (Il. l’abbé ; prouve ne le n-tbélsme reproc)hé au P. Hgigno ego:Annales était la doctrine de la Com-

nagnie de Jésus. 332F6 mâle P ); professe la doctrine duP. oigne que les PP. de la Civtltddéclarent panthéiste. 343

tartanes.Freppel (M. l’abbé); extrait de son il-

vre sur Origène montrant le dangerde l’enseignement des classiques

palans. 286Frohschammer (le Dt); à l’index. 403

G(tallas (00m.); ses poésies, sa mon

volontaire. 121Gondon (11.); sur la réunion de 1’15-iise d’Angleterre a l’Eglise catin;-5

ne.Gorgière (11. l’abbé); anal de ses

recherches sur la préd cation deElfivanglle dans les Gaules au me;

e. 7Guibert (tigra. Archevêque de Tours;0les ontoi aies se prévalent à tort

d’une de ses lettres. 276

IHardouin (le P.), jésuite; analyse cri-tique de l’Enétdc, voulant touretque Virgile n’en est pas lament,440; ses disciples, 445; sa réinca-

tion. . 5Hérode; remédie a la famine des Jolis,114; bau: des temples a Auguste eta Agrippa, 124; se fortins contreson peuple 193; célèbre les les!actlaques odieux aux Juifs, 193; onmettre à mort dix Juifs qui "alanconspiré contre lui, 195; voit An-

ste en Syrie et en reçoit (lagun-taveurs, 379; il élève un temple

à Miguel æ, 380- et ressuerai î:peu es, 381; orme e etrebâtir le temple de Jémsaïcm, 417;s’il l’a rebâti en entier. 418

Hérodote; sur l’augure de rétamai;-3

tmen .Hervilliers (M. de 1’) ;sur la traduction

des Actes de: saints. 97Homère; sur l’augnre de l’éterne-

ment, 312; texte sur la trahisond’Enée. 424Horace ; sa vie, ses écrits de 712 :1734,7; ses motsobscenes flétris par H. deWalckenaer, 8. et par Quintilien,t;excusé par le P. Sanadon, 10; nill-enlise les pythagoriciens, 14; hypo-condriaque, 21- se qualifie de co-chon, 29; sur l’intervalle des dieux,dill’érente de cette de nos mgies, 136; Ode composée pour estes!apollinaires. 193; Ode montrant illicence des mœurs, 200 ; sur les bon!et les mauvais augures, 208; sacroyance a l’astrologie , 210; son

’ épicuréisme, 211; Auguste se moqua

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TABLE DES

de sa taille, 213; est saisi de ma-rasme, 386; divinise Auguste, 387;ses superstitions, 389; lance un traitcontre les mœurs de Virgile. 390

Hugouin (Mxl’abbé); propage l’onto-

ogisme en France. 271I

la; sur la reclamation de ce nom dede Dieu ansles mystères païens. 158

index; livres condamnés. 164, l103

JJean de Salisbury; contre l’augure des

éternuements. 319Jéhovah; sur ses traces dans les mys-

tères anciens. 158Jérôme (5.); sur les sibylles, 217 ;exa-men de son o inion sur la métrique

’tique des ébreux. 357J aile (Le); mis a l’index. 164Jobs: (Alph.); mis à l’index. 164Jouvency (le P.); correction boutionue

qu’il fait à une ode d’ilorace. 213Juifs; très-nombreuxallome; veulent

convertir Horace 19; irrités contreHérode à cause de sa violation deslois, l2l;consplration déjouée contreHérode, 195; consentent avec peinea ce que Hérode rebâtisse le temple,m ; nombreux rappOrts avec lesRomains. (Voir Bonnetty.)

Klieutgen (le P.), jésuite; réfute l’onto-

loglsme et le panthéisme enseignéen France et en Belgique, 261 ; ac-cuse le P. Moigno d’avoir enseignéla même doctrine, et insinue que lesAnnales l’ont adoptée, 325; histori-que de ce débat, 326; lettre deM. l’abbé Moiguo qui prouve quecesont les PP. de la Société il’ontapprouvée, et que les Anna es l’ont

désapprouvée. 336la

Lactance- extrait de ses livres où ilsite la sibylle hébraïque. 295

Langage; son origine adamique con-nue de Lucrèce. 398La Riva; mis a l’index. -164

Lécilfque; son authenticité massiquedéfendue contre les attaques du ra-tionalisme allemand (tu art), 165;(2’ art.), 245; texte sur le vice contrenature, 303.

Livie; louée a tort pour ses vertus, 13;accusée de la monde Marceilus, 131;songe qui lui fait augurer que son

477

fils Tibère arrivera à l’empire. 310Lucrèce; preuves qu’il connaissait deux

traditions de la Genèse, la créationet la parole tranbmiac par Adam.[393

saMagnler (li. l’abbé); l’ontologisme si-

gnalé dans son Cam endium philo-saphique, par le P. ierp. 273

Maistre (Joe. de); sur in réunion del’église d’Augleterrc à l’église catho.-

88li ne.MapÏIæus

mussas.

gagius; ajoute un 13° livrea l’Enéi e. 436Marathus (Julius); sur l’attente du Mes-

sie. 220Mayer; mis à l’index. 164Messie; attendu chez les siens, 220;

c’est lui que la sibylle ébraique aen vue, 222; il sera bien et homme.d’après cette sibylle. 377

Metay (Aug.); mis à l’index. 164llétempsychose; niée, puis professée

par Vir ’le. 431lliichelis ( D. Fr.); a l’index, 403Migne (M. l’abbé); sur le déplorable in- w

cendie de ses magasins. 139Miron; mis a l’index. 164litoigno (Il. l’abbé); accusé de an-

iheîsmeetd’ontologisme,parMJ abbé

Branchereau, 32s; par le P. Ra-miere, 330, et par le . Kleutgen, dela cama, 330; lettre adressée àM. Bonnetty, où il prouve que sa dis-sertation avait été approuvée par leGénéral et par les théologiens de saCompagnie, et que les Annales l’ -vaient, des l’abord, désap rouvée,336; que le Général et les P. de laCompagnie de Jésus professaient

cette doctrine. 336Manoir (1L); sur la métrique des lié-

breux. 361NNombres (les); leur authenticité mo-

saîque défendue contre les attaquesdu rationalisme allemand (1" art.),343; (2’ art.) 405

Ocellus Lucanus; a connu la créationgénésiaque ex nihilo qu’il nie. 398

Ontologisme r réfuté par le P. Kleutgenet la Civiltdcauolicafisi ; les 15 pro«positions de M. l’abbé Brunchereau,qui en donne l’exposition, 265; cetteexposition condamnée , 267; sagrande prboga tion : en Belgique,par M.l’ab Il aghs.268;euFrance,

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478

ar M. Cousin, 269; par il. t’abbélranchereau, 270; ar le séminaire

de Saint-Sulpiee, l’école desCarmeset M. l’abbé ilogonin, 271; par leCompendium de bi. l’abbé Magnier,273 ; par l’ArM’ de la Religion. 274,278; ar la Revue de Fumée, deli. 1’ ne Duilhé de Saint-Projet,275; par. les Études théologiques desjésuites, 275; ses adeptes se sont

révalus à tort d’une lettre de ng

ulbert. 276Origène; contre l’augure des étamas-

ments. 318Ovide; commence à se faire connaitre,202; mention de la semaine chez lesRomains, 205; sur l’augure de l’éter-nuement, 312; s’excuse, par l’exem-pàf de Virgile, d’avoir écrit des vers

i res.

PPagauetti; mis a l’index. 403Paiens (Auteurs); danger de leur en-

seignement, (l’a t’es M. l’abbé Frep-

pel. 286. (Voir irgiia.)Panthéisme; professé par Virgile, 432;

professé par les PP. de la Com agniede Jésus. (Voir nous mua ne etMoigno.)

Parisot(lll.); ce qu’il faut penser desgravelures des Priapeia, de Virgile.

382Paterculus; soupçonne Auguste de la

mort de biercellus. 132Pauthier (111.); Annonce de son Diction-naire étymologique chinois, anna-mite, latin, français, 62; notice surles principaux dictionnaires chinois,63; sur l’Unité et l’Uuité-triue des

Chinois. 70, ’12Perse; mention de la semaine chez les

Romains. 206Pétrone; sur l’augure de l’éternité-

ment. 317Petzholt (M. le D.); analyse de saBibliotbeca bibliographie-a. 81’

Philémon; nie l’augure de l’éternue-

ment. 316Pline; sou conne Auguste de la mortdélurée lus, 132; surie songe quifait augurera Livie que Tibère arri-vera a l’empire, 311; sur l’augurede l’éternuement. 317

Pline le jeune; lettre où il énumère les27 auteurs de son tempsqui avaientécrit des gravelures, parmi lesquelsCicéron, ilrgile. Auguste, etc. 334

Plutarque; superstition de la lampeéteinte, 133; sur i’augure de l’éter-

TABLE pas MATIÈRES.

nuement, 313; que c’était le bon gé-

nie de Socrate. 3MPolyen; sur l’augure de i’éternue-

ment. 316Possevin (le P. Jésuite; sur le dangerde l’étude e Virgile pour les en-

fants. 439Poste! (DL); analyse dola Vie de Jas.

de Sainte-Benne. 30Properce; sur Coru. Gallus, 123; surl’Enéide de Virgile, 130 ; sa moraleimpure, 130; superstitions romai-nes, 133; sur la mort de Marcel-lus, 138; amour des courtisanes,mépris du mariage, 201; avouede passer pour infâme, 201; surl’augure de l’éternuement, 312; re-fuse d’écrireles louan d’Auguste,

391, et llnit par le dei et. 392386 Pythagoriciens ridiculisés par lio-

race. 14Quintilien; ne voudrait pas expliquercertaines pièces d’Horace. s

BRamière (le P.), jésuite; accuse deuxfois les Annales d’avoir enseigné lepanthéisme, tandis que sa Compa-gnie l’enseignait, 329 ; sa lettre d’ex-

cuse, promettant une rectificationqu’il ne donne pas, 330; comment ilavoue et excuse sa Compagnie, 332;professe lui-même le panthéisme.

34:Ranke; sur l’économie de la législation

mosaïque. 251Regulus; qu’il n’a pas été torturé par

les Carthaginois. 387Revue de l’Anne’e;

gisme en France.Romains; quelques documents histo-

riques sur leur religion et sur leursrapports avec les Juifs ; voir Bon-netty.

Roothan (le P.), générai des Jésuites;approuve la dissertation du P. ilot-

pro page i’ontoltr275

gno. e le P. Kieutgen et la Ci-viltà éclarent panthéiste. 339

Rosa (Catin); mis a l’index. 164Rosa! (M. le ch. de); analyse du 2’ vol.

de sa Rome souci-ronéo cristiaæ

Rangement (il. de); preuves que Lu-crèce connaissait deux traditions dela Genèse .- la création et la patoistransmise par Adam. 393

achgio dt preghiere,ete., à l’inder.’ 164

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mua pas urinais.Saint’Saipiee (le séminaire de); pro-

page l’auto] lame en France. 27!Sainte-Beurs Iaeq. de), le sorbo-

nien;anaiyse de sa Tic. 3oSamedi; sanctification de cejour éta-

blie chez les Romains. 204Sanadon (le P.), jésuite; excuse les

obscénités d’Hnrace, 10; transformeen sage une de ses maîtresses, 24;bue une ode obscène, 25: excuse laqualité de cochon que se donne Ho-nee, 29; troure la philosophied’iloraceconiormc à la nature, 1’19;suite galante donnée a Vénus, 137;lalsifie un texte d’Horace pour ca-chérie crime contre nature. 390

Sehœbel (I. 6h,); l’authenticité mo-saïque du Lévitique détendue contreles attaques du rationalisme sile-mand (1°r art.) 165; (2* ar). 245;défense du livre des Nombres il"art.). 343; (2’ art.). 405

Scioppius: sur les Priaper’a de Vlr-

giie. 383Semaine ;chezles Romains , 204 ; joursattribués aux planètes. 20

Sénèque; mention de la semaine chu

les Romains. 205Settembrlui; à l’index. 164Sibylle hébraïque; retrouvée dans les

livres sibyllins par Il. Alexandre, etses chants donnés dans le texte etinduits en Français (1" art,), ob-servations préliminaires, 2H; éty-mologie, 211; a écrit a Alexandrie170 ans ar. J.-C., 221; c’est le les-sle qu’elle a eu en rue,222 ; (2a art.)son chant en grec, suivi de la ira-duction française de M. l’abbé Tho-mas Blanc et des notes de M.Aiexnn-(ire, de I. Bonnetty et du traduc-teur. 292; et des extraits des Pèresqui l’ont eitée,295; (3* art.) au; ditque le Messie sera Dieu et homme,

en; (4. art.). 4.55Sierp 51e R. R); traduit i’outologismefig par le Saint-Siége, du P. Kieut-

Eul- 463atonie; que son bon génie était l’éter-

nuement. 3Hêpœriein; mis à l’index. icialainschneider (le D.); analyse de son

latiniste bibliograpllicum. 322Suétone; sur Corn. Gailus, i2! ; sur la

croyance d’Augusta aux auspices ,un sur le relus d’Augnste d’êtredictateur à l’occasion ce la peste,190; sur la peur de la foudre qui dé-cide Auguste à bâtir le temple deJupiter tonnant, 191; sur l’attente

Il!)du Messie, 220; sur le songe de Livieut lui fait augurer l’empire uribère, 310; prodige qui con rme

Tibère dans cet espoir. 311T

ne Auguste de la monde hier lus, 132; sui-l’attente du

Messie. 220Tao, ou Raison primordiale ; en chi-

nois. 70Temple de Jérusalem; mentionnécomme existant par la sibylle hébraï-que, 305; il était la figure du Christ,ses; ses diverses constructions, etrebâti par Hérode, 417; pro hétied’Aggée sur la visite que lui ers leDésiré des nations. 418

Théocrite; sur l’angine de i’éternue-

ment. 316Thorey (L’abbé); mis a l’lndex. 164Tibère; prodige qui lui fait espérer

d’arriver a l’empire, si i; vénère l’é-

ternuement. 317

Tacite; son

5 Tibulie; sa prière à Proserpine, m;superstitions romaines, :32; donneles préceptes des amours contre na-ture, 202; mention de la Semainechez les Romains. 205Tite-Live; sur la trahison d’Enée. 427

Troie; livrée par Énée, 626-, date de; sa

’ 25ruine.Trois-un; la Trinité en Chine. 72

Illibaghs (il. l’abbé); propage l’ontolo-

gisme en Belgique, 268; ses ouvra-ges, 269; réfute par le P. lieut-gen et la Cin’ltà canches. 269

Unité; son expression et sa perfectionen chinois, 70; le Trois-un. 72

VVan Drival (M. l’abbé) ; des formes pri-

mitives de la poésie chez les peuplesanciens il" art.) dansi’égiisegrecuuei2;dans l’église latine 51, (2e un);la poésie chez les anciens romains,HG ; chez les anciens Grecs, 152 ;(3* art.). dans les livres saints, 232;suite, 288; (4’ art.), discussion dequelques textes des Pères, 356; (5°art.) si la métrique hébraïque reposesur la numération des syllabes. in

Vecchiotti (Mgr): analyse de ses Infli-

lutiones canonicat. 403Villanova; ajoute un 13- livre à l’E.

néide. . 437Virgile; son amour des richesses re-

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480

proche par Horace, 12; sa chasteténiée par Il. de Walckenaer, 15;suitede sa vie, par Donat, 26; sa lettre àAuguste, 27; compose le Coiffe, 38;le [ont ou la vie du paysan romain,115; la C ou cabaretière, 125;sa philosop le épicurienne, 126; sonEnés’de commence a être connue, 130;son éloge de Marceline, 185 ; A Musa,135; satire impure contre Lueius,196 ; éloge du jardin. 197; autrespièces, 198; divers opuscules, 206;sur l’attente du Messie, 220; pro-jette son voyage en Grèce et com-pose quelques opuscules, 381; gra-velure de ses Priapeia, 382; Ode àVénus, dentier écrit. 420; son volageen Grèce et sa mort, 421; veut r -1er son Enéide; 422; analyse de cepoème, 1123; ce qu’il pense des sup-plices et des récompenses de l’autrevie, 428; croit a le métempsycose,qu’ils d’abord niée, 431; diviniseAuguste, 433; loue le vice contre na-ture, 435; critiques anciens de l’E-nids, 437; marges récents, le P.Possevin, 439; le . Hardouiu veut

un: une unirons.murer qu’il n’est hme i’En

wwalckenaer (Il. le baron de) ;licence des écrits d’Borace, 8;à tort des vertus de Livie, la; mon.que les lois morales ne peuvent ve-nir que de Dieu, 13; nie la chastetéde Virgile, 15 g croit les Juifs nom-breux Rome, 19; que les Romainsontdenaturé les mots gendre, épu-se. etc., 121; sur la licence desmœurs romaines, 200; sur le amchez les Romnlns, 204-. s’étonnemœurs corrompues des prinRomains 390.

Wiseman (le card); sur la réunion del’Église anglicane à l’Église catholi-

que. 02XXénophon; sur l’augure de retenue

ment. et!zZarmaroz; brahme i se fait brûla

à Athènes. qu 310

....-.-.-.......Versailles. - Imprimerie de BEAU jeune, me de i’i’nngene.’ss

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fA.

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52 MUCI’IOI DU cum

sans: urticant.

TllllltltTttlli Ml cum DE [A SIBYllE HERMINEdocument

u: nus nous, LB nos MORIN" in u: noms concertDE! LIVRES QUILLES.

-eboo’ve--

5. umcu: i.s Mais ils lèvent vers le ciel leurs mains chastes, qu’ils

» purifient le matin au sortir de leurs couches, honorant len Dieu toujours grand, immortel et ensuite leurs parents,

i n plus que tous les autres respectant la sainteté du lit nup-a tial. Ils ne se souillent point par les amours contre natures des jeunes garçons, comme les Phéniciens, les Égyptiens,n les Latins, les Grecs, et la plupart des autres nations, lesn Perses, les Galates, l’Asie entière, et ne transgressent pasn comme eux la loi pure du Dieu immortel. s

une Il)»: chipons: 1:96; 069ml»; thème dyvàç,’OpOPtot l5 divis (zist xépaç âypvttowsç

"Ïôart, anti cigüe: en». rôti dal pérot! Gina,’AOéva-rov , ml liter-ra yovsïç’ pua 87501.11 némv

595 ’Avôptbnwv bat-n; sôvfic (nympho: sial ’

Koûôt «po; àposvtxoiac naïôaç ptywvrat &vâyvœc,

’anot sa (l’islam, Aîïtlmtot, 1183 Aarïvot,

151M; 1’ sôpôxopoç, ml Mm (figea «and,Hupoôv, and Forhrâîv, adam 8’ ’Acrinç, mpaùïvttç

600 ’AOomitozo 8:05 âyvbv vopov, av napÉG’qoav.

Clément d’Alexaudrie cite ces derniers vers, sans nommerla Sibylle, et comme provenant des hébreux; ce qui confirmece fait que le Sibylliste était Juif a.

c’est une chose très-digne de remarque de voir ce Juif,vivant au milieu des Egyptiens, flétrissant au nom de sonDieu tous ces amours contre nature, qui souillèrent à peu

i Voir le 30 article au N’ précédent cl-dessus, p. 374-:

1 Voir Clément, Ezhortation une Grecs, e. v1; dans Pur. gracq., t. un,p. 176.

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on LA sinus HÉBBMQUE. 53près tous les peuples de l’antiquité. C’est en effet un des plusgrands forfaits contre la nature elle-même, telle que Dieu l’acréée. Il n’allait à rien moins qu’à supprimer la création. I

Phocylide, dans ses Admonitions, a une sentence tout à faitsemblable à celle du vers 593 : a D’abord honore Dieu, etn puis après les parents. n

[1963m est» ripa, pérennisa 8è esïo 7min: (v. 6.)

u c’est pourquoi l’Eternel enverra à tous les hommes dess maux effroyables, la famine, la guerre, la peste, et tous lesn fléaux qui leur feront répandre des torrents de larmesl,I pousser des sanglots et des gémissements; parce qu’ilsa n’ont pas voulu honorer saintement le Dieu immortel,I père de tous les hommes, et qu’ils ont révéré des idoles

n faites par des mains profanes, que par pudeur ils jetterontI eux-mêmes et cacheront dans les creux des rochers, lorsquen le nouveau roi de l’Egypie, le 7° qui gouvernera cette terre,n depuis le règne des Grecs, ayant pour premiers fondateursn des guerriers courageux venus de la Macédoine. Mais il sor-s tira de l’Asie un grand roi, semblable à l’aigle rapace, qui

n couvrira toute la terre de fantassins et de cavaliers, briseran tout et sèmera partout la ruine et le deuil; il renverseran le royaume d’Egypte et emportera toutes ses richesses, tra-n versant l’immensité des mers. s

’AvO’ «Sv éteinte; Mes: minent ppmoïatv

’A’mv, ml MW, and râperai. se croulai: se,Kari. nâlsuov, ml 10mm, 18’ 007w 8axpuâma l.(lassera &Boîvorcov ysvërnv minon obligeâmes;

605 06x ËOaÂov mugi; octuor, 5180010; 81’ Éripœv

Xstpo’noinra OEIGOVTEÇ’ à filment peinai. aôrol

’Ev GXICI’yMÎÇ nsrpiïw xa’rctxpôqmvreç 8’ ëvst8oç,

lOmÔTŒV Alyômou pommela; vêt); Ë68op.ov in?!T’fiç î8i-nç vainc, &ptepoôtssvoç 5E tE)Jct’pn..w

610 :Apxfiç, î: épions: Max-6801,34- dcmrrot dv8peç’

’EÀO-n 8’ 55 ’Aatm paetlsbç oflag, «mac alôerv,

aOc; «am martien yaïuvîmtôv se and tir-Kim,[Iéna 83 Mât, mi. mina m5»; ÔYWÙ’IÎGII.’

’ Le vers 603 est dans Hésiode Thdogom’e, 221; dans l’OrpMe d’ilermenn,

fregm. l", v. 12, et ailleurs dans la Sibylle.

v’ sitars. tous xvnI.--N° 103; 1867. (77’ col. de la coll.) 4

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se TRADUCTION ou cm1Tibet 8’ Aîyésrrou pactHïov’ in 83’ et me

615 Krn’jMzO’ (En Maison 38’ sépia vêtu hume. i

a Il s’agit probablement des cavernes ou souterrains,existant encore en grand nombre, dans lesqueleles Égyptienscachaient leurs cadavres, et aussi leurs dieux, à l’approchede l’attaque des ennemis.

n Il n’est pas douteux que par le 7’ roi il faut comprendrequ’il s’agit de Ptolémée Philométor (180 ans av. J.-C.). Or

comme le Sibylliste assigne faussement à cette époque la finde l’idolâtrie, il est nécessaire que cela ait été écrit pendant

qu’il régnait encore. La conversion de l’Egypte au vrai Dieu,alors même qu’elle avait commencé à être asservie aux Assy-riens est prédite par Isaïe, xlx, i9. il ne faut pas s’étonnersi,quand Antiochus Epiphane (1" expédition, 179 ans avantJ.-C.) envahit ce pays, les Juifs alexandrins ont appliqué àleur époque les prophéties qui leur étaient favorables.

n Le poète fait au v. 612 allusion à la 2s expédition d’Antio-chus en Egypte (i69 ans av. J .-C.), d’où, quoique victorieux, ilse retira sur l’injonction des Romains, tout en emportant d’im-menses dépouilles. Voyez,outre Josèphe et les autres histo-riens, ce qu’en dit Daniel, Il, 25 et suiv. -- Au reste il s’agitici non de la 1" expédition où le roi avait causé tant deruines en Égypte, mais de la 2’ où, avant d’arriver à Alexan-

drie, il rencontra les légions romaines qui le firent rebrous-ser chemin, et où il retourna chez lui par terre, et non parmer, comme le dit le vers 615.

n Sur les dépouilles de l’Egypte enlevées par Antiochus,on trouve un témoignage remarquable dans Athénée, l. v, c.il ; t. Il, p. 255, édit. de Schweiglr.

» Alors, dit ensuite le poète, l’idolâtrie touchera à sa fin etles nations purifiées jouiront de tout en abondance.

a Et alors ils fléchiront avec joie le genou devant le grandn Dieu, le Roi immortel, sur une terre fertile; et les dieux,n ouvrages des mains des hommes, seront livrés aux flammes.n Et Dieu répandra une grande joie parmi la race humaine,

’ n car la terre, les arbres et lesimmenses troupeaux de grassesn brebis produiront à l’euvi des fruits véritables pour less hommes, du vin, de doux rayons de miel, la blanche li-

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on LA SIDYLLE HÉBIAIQUB. 55n queur du lait et du blé, la plus précieuse nourriture desn mortels. n

Kati «in 8h statufient 8:53 and)? paradât i’AOotva’rq) 761m lsuxèv litt 180W: «solfies-alpin -

’Epya 8è xetponotnra: napée (ployt traîna mesïrou 1.

Kul 1:61: 8h zépprqv payaith 8:64 âv8péa: 8éme: ’-

620 Karl. 7&9 fi ml 8s’v8pe: nul d’encre: mitaine: (1.inAdamov. tapai)»: Tôt! âlnfitvîzv âvôptimotctv

Oïvou, and pâme; yÀuxspoÜ, hexoî se vaux-roc,Kui. ciron, 81:39 tort figaro-i: minis-10v âmîvsmv.

a Les nations sont invitées à abandonner le culte des idoles,a offrir des victimes au Dieu unique. C’est l’unique moyen defaire cesser les guerres, les séditions, les rapines surtout dela race barbare. - Est-ce Celle des Romains, - et les ter-ribles incursious dans la Grèce entière?

a Mais toi, sans diti’érer, ô homme versatile et pervers,1: revenant de tes erreurs, apaise Dieu, oiïre-lui des héca-a tombes de taureaux, d’agneaux premiers-nés et de béliers,a aux heures prescrites, chaque jour, oui, offre des victimess au Dieu immortel, adore-le, peut-être aura-t-il pitié de toi.1) Car lui seul est Dieu, et il n’y a point d’autre Dieu que lui.n Pratique la justice, et n’opprime personne, c’est la ce qu’or-n donne l’immortel aux mortels malheureux. n

’AÀM: si) un pæan, becté 1re:x:Mp.1rr: xaxéqipov,

625 ’ADà nulle-trique: «périra, Osbv minotsme est?» raépœv émmvroî8atç, fi8è nul 8:9va

Hgotoréxuw, ŒÏYËW ce, neptflous’vuwtv êv «lapone.

’AÂÀti un: ilotisme, 9st inémov, aïx’ flafla-g.

0510; 7&9 (ulve; étui 858:, xoôx lem ër’ mac.630 T’hv 8è 8:xo::oefiwjv ripa, ml pn8s’va films.

Taî’ta. 7&9 embate; nilgau: 85:10’ïct ppmoïcw.

nLa vraie leçon du vers 624 est donnée par Clément d’Alexan-

driea qui le cite, ainsi que les suivants, comme d’Orphée pardéfaut de mémoire, ce qui arrive quelquefois à ce Père.

l neumes site cavets, mais un peu différemment, 1ms. diu., vu, c. 19(Pat. lat. t. v1, p. 798.)

’ Lactance cite encore ce vers et les quatre suivants, ibid, l. vu, c. 24.Pat. lat, t. v1, p. 801.

’ tabors. au Grecs, c. vu; Pair. grecq., t. vu, p. 183..

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56 "ADUCI’IOI DU CHANTLe vers 629, qui est aussi cité au vers 757 et ailleurs, est»

tiré du Deutéronome : Képioç ô 9rd: ces: uôrôç 8:6; lents, aux! 03x

101w Mo: «khi! 116105 l.

On ne peut qu’admirer le courage du Sibylliste prêchanten des termes si précis l’unité de Dieu au milieu de cettesociété égyptienne, grecque et romaine, toute courbée devantune infinité de dieux. On voit ainsi comment la société juive,seule dans le monde, avait conservé la tradition du vrai bien,et la maintenait au milieu des ténèbres de l’idolâtrie. (A. B.)

a Mais toi, fuis le courroux du grand Dieu, car la peste ne1) cessera d’exercer ses ravages sur tous les hommes ; ils se-a rontdomptés par d’horribles châtiments. Le roi prendran le roi et s’emparera de ses terres; les nations détruirontn les nations, et les souverains égorgeront les peuples. Tousn les chefs fuieront vers une terre étrangère, et une puis-n sauce barbare saccageant la Grèce entière. épuisera les tré-» sors d’un sol fertile; et ils se disputeront et tourneront» leurs armes les une contre les autres, à cause de l’or et des l’argent. L’avarice régnant dans les villes engendrera mille

n maux. ils mourront tous exilés de leur patrie, et leursn corps sans sépulture seront exposés à la voracité des vau-n tours et des bêtes féroces. Après cela la terre achèvera den conserver les restes de leurs cadavres, et elle restera partoutn sans semence et sans culture, et attestera par ses malheursa les crimes exécrables des mortels, jusqu’à ce que dans unn avenir lointain elle mette à néant les écus, les boucliers,a les lances et toutes sortes d’armures; la hache ne coupera» plus les bois du chêne pour alimenter les flammes du

n foyer. e -’AÀM si: roi? [squame En?» pinne: ÇÔÀaEat,

01:36:: un traîneau: muerois leqsoïo relata-hq. 19.01], ml. (pepspoîo 8601: féline: hydnes,

.mltiàllll Karl paradai»; flac-05k M31), xépav 1’ influent,’flEOv-n 8’ lône: n°9041171 ml (pôle 8wcîerrat,

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l D’après la version des au, c. Iv, 85.

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. (Il çt1oxpnpocéwi x0118: notpuivooao: «615060,

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Asitlmvu vain: crampe: éventions fiavévrtov.

AH île-negro; mi chipote; la": 51men,Knpôccooca ru’1atvo: p.600; palpitai: âVOPdmœv,

[10118: www pain uspws110pévow ivwwiiiv,650 Hâte: nul. Oupeoùç, picon, retranchât: 31:10:-

0681 ph b: ôpupdii E610: Xétllt’lat si: napée aéyvîv.

c Ces paroles s’accordent magnifiquement avec les oraclesdu Christ sur les calamités qui désoleront toute la terre versles temps du jugement dernier i.

n On trouve aussi plusieurs paroles semblables chez les pro-phètes, car il n’y a aucune de ces choses qui ne soient arri-vées au temps d’Antiochus et de Philométor, guerre, com-bats, dévastations, captivités de rois, fuite des grands, sortantd’Alexandrie, lorsqu’elle était assiégée par Antiochus, domi-

nation des Barbares, c’est-à-dire des Romains dans la Grèce,et tous les malheurs que l’ambition et l’avarice peuvent cau-ser sur la terre.

a Le mot yuwèç dont se sert le Sibylliste pour exprimer lemollance, est un mot barbare, gaulois, ace qu’il paraît,apportéen Grèce et en Asie lors des invasions des Gauloisaprèsl’an 280avant Jésus-Christ. Les Septante s’en étaient déjà servi deux

ou trois fois a; la Vulgate le traduit par Clypeus, bouclier.Les Grecs l’employèrent pour tout trait que l’on lançait etPolybe l’emploie pour le peltum romain. Il n’est pas étonnant

de le voir employé par notre Sibylliste qui vivait vers cesmêmes temps.

n Un roi envoyé du Soleil - le Messie selon toute appa-rence - doit mettre fin à ces maux, et alors sera de nou-veau florissante la nation aimée de Dieu.

» Alors Dieu enverra du Soleil un roi, qui fera cesser lesl Ist1h., xxIv; Marc, vin; Luc, xxi.’ Voir Josué, Vin, 18, 26, d’après les 10. -- Virgile le nomme aussi comme

une arme des Gaulois habitant les Alpes :..... Duo quisque alpins coruscant

’ Casse manu (Encan, vin, 862).

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58 TRADUCTION DU CHANTo maux de la guerre dans le monde entier, après avoir faitn périr les uns, et réconcilié les autres par des traités de paix.n Il ne fera point toutes ces choses de son propre mouvement,n mais pour exécuter les ordres sages du grand Dieu. Et len peuple aimé du grand Dieu sera de nouveau dans un étato prospère, possédant d’abondantes richesses, de l’or,de l’ar-

p gent et des ornements de pourpre. et la terre fertile et lan mer regorgeront de biens.»

Karl 10,1. ân’ fieMoto 92è: réputa" purifia,

°Oç «licou 7min «des! «chimie mob,OÙ; Fèv ion melvaç, oïl: 8’ 89m0: «tout «licou.

655 0686 y: rai: Bleu: peuhl: 1&8: aréna nation,’AÀM 9:05 plïûoto mirée-a: 861Mo"! êaOÀoîg.

me; 8’063 infâme 93.05 «apache? 111061quBertôCoç, 1.9064) a ml âpyôprp, riflé ce miam)

Hopçupùp - mi 70th rehaçôpoc, sel Gâteau

660 Tôt! àyaôâ’w 1:)aîôoucat’ a»a Lactance cite le vers 652, mais avec variante l. Il s’agit

du Messie qui doit régner sur la terre; ce qui lut la croyancedes juifs et des anciens chrétiens. Mais que signifie àn’ flûtai),

du Soleil? Il ne faut pas rechercher très-loin avec Vossius. Ilfaut l’entendre de l’Orient, et il faut y rapporter ce que ditTacitefiz c Que ce fut une opinion constante chez les juifsn fondée sur les anciens livres de leurs prêtres, qu’il arive-n rait que l’Orient prévaudrait, et que des personnes partiesn de la Judée, s’empareraient des choses... à

n Il faut se rappeler aussi ce qu’a dit Isaïe: a Qui fera le-» ver le Juste du côté de l’Orient 3. a

a Nous devons cependant noter que Gfrorerus pense quepar ce mot de l’On’em, il faut entendre du Ciel, comme auv. 286, il est dit de Cyrus. Mais nous croyons plutôt qu’il s’a-git du Messie, venu de l’Orient (A).

En parlant de la croyance des Juifs et des premiers chré-tiens, d’un règne du Messie sur la terre, M. Alexandre veut

t LacL. but. dm, l. vu c. 9; Pat. tu, tu", p. 796.î Plurlbus persuaslo lnerat antiquls sacerdotum litterls confiner], eo tpso

tampon, ut valesceret Orlens, profectique Judæa remmpotlrentur (Tee, lin.v, la).

3 luis : Tl: êEr’mipev âne évasoit?» 80:0:er (311,2);

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ne LA stems BÉBIMQDI. t 59sans doute parler des Millénaires, c’est-à-dire de ceux quicroyaient que Jésus-Christ régnerait sur la terre avec sessaints dans une nouvelle Jérusalem pendant 1000 ansavant le jour du jugement. Il est vrai que cette opinion,dirons-nous avec Pluquetl, a dépouillée des idées gros-n sières dont les chrétiens charnels l’avaient chargée, futa adoptée par plusieurs Pères, tels que saint Justin, saint Iré-n née, etc. ; a mais quoi qu’elle eut compté beaucoup de par-tisans dans les premiers siècles, il n’est point vrai que lagénéralité des chrétiens l’ait embrassée. Saint Denys d’Ale-

xandrie, saint Augustin, saint Jérôme, la plus grande partiedes Pères ont combattu cette erreur, qui avait presque entiè-rement disparu au 5’ siècle. (Th. B.)

n Sur les mots de son propre monument Gfrorerus renvoieà pr0pos aux passages simillaires de saint Jean, où il est dite que le Fils ne peut rien faire de lui-même’, et que lesAriens prenaient pour soutenir leur erreur. n (A.)

Nous ajoutous que cela montre combien les anciens Juifsavaient une connaissance explicite de ce que serait le

Messie. (A. B.)n Mais les rois envieux et jaloux, après s’être coalisés contre

elle, envahiront la Terre sainte, assiégeront le Temple:a Et les rois commenceront à faire éclater leur fureur les

n uns contre les autres, méditant dansleurs esprits de cruellesinactions. L’envie est le pire des maux pour les misérablesn mortels. C’est pourquoi les rois des nations assemblés fon-n dront de nouveau sur cette terre, se préparant à eux-mêmesn de tristes destinées. Car ils voudront détruire le Temple dun grand Dieu et ses hommes vénérables. Lorsqu’ils serontn entrés sur cette terre, ces monarques pervers ofl’riront dess sacrifices autour de la ville, ayant chacun son trône et sona peuple sans foi. Et Dieu de sa grande voix parlera à ce peu-» ple ignorant et insensé, et la justice du grand Dieu s’ap-p pesantira sur eux, il les jugera et tous périront de la mainn de l’Èternel. n

l Plumet, 0mm. du Harlem, art. mutina-a.’ Amen, amen, dico rubis, non patent Films a se lacera quidqnam... non

poum a me tpso fanera quldqnam (Jean, v, la, 80).

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60 TRADUCTION Dl! CHANTKarl ipEwrat pacifie;

’Ànflotq miam, ênapévwreç zend: 0091?).c0 p06»; m’a: «1701W Ras-rat 8eùoïct figeroïcw.

’AÀÀâ mûri: flamme: êOvËw bd rhô: a yaïav

’Aôpoot ôppfiaovrat, émoi: stipe: pipeuse.

665 Ëfixèv 7&9 moflera en?) ml 98’511: ripieno:Hopûeîv pouÂ’Âcov’Mt, émula ya’iav lamant.

Gécouat xéxhp 1:61:11): il.th pacifia,Tàv Opévov aéroü étame; Ëxaw and Min haï).

Kai par est); oculi m0111 mais: ténu labium670 Aaàv àxatôeu’tov, unséçpova, and apion aérai:

vÉnorme in mafioso 9:05, ml raine; 610mm!Xetpoc in? âôaveiroto.

a Sur les rois conjurés coutre le Christ. voyez Psaume u, et

les prophètes. (A)C’est encore ici une grande concordance entre la croyancedu Sibylliste et ce Psaume qui dit: c Pourquoi les nationsa ont-elles frémi et les peuples médité des choses vaines?n Les rois de la terre se sont levés et les princes se sont réunisn contre le Seigneur et contre son Christt. n (A. B.)

Ces paroles sont évidemment empruntées à celles de Jého-vah, qui dit dans Jérémie:

a Le mal s’ouvrira du côté de l’aquilon sur tous les habi-

n tants de la terre. - Car voilà que je convoquerai tous lesn peuples du royaumede l’aquilon, et chacun établira sona trône à l’entrée des portes de Jérusalem , autour de sesn murailles, et dans toutes les villes de Juda; - et je discu-a terai mes jugements contre eux et contre la malice de ceuxu qui m’ont délaissé, qui ont sacrifié à des Dieux étrangers,a qui ont adoré l’ouvrage de leurs mains 2. n

Il est assez important de comparer les expressions grecquesdu Sibylliste avec celles des LXX, preuve de plus que cetteversion était connue et servait à l’usage des Juifs:

Atért moi: 5de cumulai «au: «a; Menhirs: tic fic du?) flafla. Kai.fithfl, un! Maman! inane; ne»: 096m aéro?! lut ra upéflopa 163v 1m-

. Quare fremuerunt gentes et populi meditatl surit lnanla 2 Astlterunt regs:terne et principes convenerunt ln unum adverses Domlnum et advenus Chris-tum ejus (Paul. n, l, 2).

’ Jérémie, I, 15. - Voir en outre le Panna» xm, et lichée. o. I.

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ne LA sinuas HÉBRAIQUB. 61Mis Îepoucalùp, and tut navra si cette si! 3:63:14p ch, ml in! nei-ea: si: «élu: ’Ioéôa, etc.

C’est là évidemment une nouvelle preuve de l’origine bi-

blique de notre document sibyllin. (Ta. B.)n Alors des torches tomberont du ciel; la terre sera ébran-

lée et toutes les créatures vivantes seront dans la conster-nation. Les peuples impies. à cause du siégé de la villesainte, seront opprimés par une pluie de feu et de pierre.

n Des glaives de feu tomberont du ciel sur la terrai. Den grandes torches enflammées brilleront et pleuvront sur las foule des mortels, et la terre qui produit tout sera ébran-n Iée dans ces jours terribles sous la main vengeresse dun Très-Haut. Et les’poissons qui vivent dans la mer et toutesn les bêtes de la terre, et les familles innombrables des oi-n seaux, et toutes les âmes des hommes, et toutes les merss frémiront d’épouvante et d’etl’roi devant la face irritée de

D l’Immortel. Il brisera les sommets et les masses efi’royahless des plus hautes montagnes, et l’Erèbe azuré se montreraa à tous les regards. Au haut des collines apparattront desn antres remplis de cadavres; des rochers couleront desn fleuves de sang, qui inonderont les campagnes et rempli-» ront les vallées profondes. On verra s’écrouler les remparts

n les plus solides, parce que, ô infortunés mortels, vousn n’avez pas connu la loi et le jugement du grand Dieu, vouss vous êtes précipités dans votre fureur insensée contre len Temple saint et avez lancé contre lui vos javelots. Et Dieun les châtiera tous par la guerre, par le glaive, par le feu etn par le déluge; il descendra du ciel une pluie de soufre etn de feu, des orages mêlés d’une grêle abondante et meur-s trière; et tous les quadrupèdes périront. Et ils reconnaî-n iront alors le Dieu immortel qui juge tout. La terre entièren retentira des gémissements et des lamentations des mou-» ranis; d’autres seront étendus sans voix, baignés dans len sang; et la terre elle-même boira le sang des hommes frap-

l Voir vers 697. - On ne sait si Lactance a voulu faire allusion a ce versquand Il dit : Cadet repente platine de calo, ut sciant jam ducem canotamilitiez descenrurum (lut. die" I. vu, o. 19; Pair. tu, t. 11, p. 701).

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62 TRADUCTION DU CHANT

n pés par la colère divine, et les bêtes farouches se rassa-n siéront de leurs chairs. n

’Asr’ oôpavo’ôtv 8è mso’üvrat

Twist mignot me vain i latinités; a5 7s"Nanar payaient, Minceur si: (dm âvôpëv.

675 raïa 8d Mflfll’fltpü caloriseras films; Juives;

680

695

690

695

Kami): &t’ àôaveisoto, and lxeésç et ma névrov,

[laina 8è 0119ta fic, fiô’ d’une: 9min neutvôv,

Basa: ô’dvôpdnrwv qloxal, mi «au ôdkassa09th. inr’ âOŒVŒI’JOIO «pastisson, ml M60; leur.

mtôairouç nopoqactç 1’ égéen ôouvoéc se xùépœv

iPfiEer, zoéveâv 1’ ’EpeGoç crénas-st pankas.

’Hiptar pacane; à: oÜpesw Mloïsw’Ecsmat «Mgr: variais. Tréswst 8d «(spamAignan, aux! mêlov «lapées; rasa lapa’SPa.

Telles: 8’ sinuai-rira lapai mechtas 11mm’Avôpôiv Suspnéwv, 81L si»: véiLov oint (www,

066i xptsw payable 9:03, et»: d’çpovt Goya?Haines lçopimee’wsç ép’tepèv répara Magne.

Kal xpivu navras «chipai 926;, ûôè main,Kal tupi, and me se mtaxÀéerr mi ËMŒI8s’iov ànoupavéôsv, «step Mecs, fiât XflÆCŒ

nous xal Xalmfi- Olivette: 8’ 51:1 tnpdnoô’ lovai.

Karl 1611. wésovrat 950v ëpôporov, 8c raids apatites.

01W se Ml âlùavisèç m’ énigme: yaïav’lEerat, 61).»va àv89i5v’ irai nains: dvauôoi

Amar: leésovrar nierai 8! se YŒÎÆ xal crût-ù

Alpes»: Nope’vœv’ noplsovrat Onpta sapin-ais.

Nous croyons que ce passage, ainsi que ceux qui terminentla 4° partie, ont été empruntés au LXVIi chap. d’Isaîe, où le

prophète annonce la fin des temps et le jugement universel.Il est hors de doute que la Sibylle se sert des expressionsmêmes d’Isaîe, que tous les commentateurs appliquent auMessie. (Tu. a.)

a C’est le Dieu grand, éternel, qui m’a dit de prophétiser

s toutes ces choses, et toutes ces choses arriveront et s’ac-n compliront, car tout ce qu’il veut arrive et s’accomplit.n L’Esprit de Dieu ne saurait mentir a l’univers. n

Aéré: par. tilde mina 9:3; itéra: avarie tuEn: won-refisse T48: 8’ (sans: oint d’elles-ra,

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ne LA SIBYLLI annulons. sa700 063 hellénisa, Un un privoit év appui Gain.

’Ailnoo-rov 7&9 Humus 9:05 «aussi nard radeuse.

a Gfrorerus s’étonne de voir dans un auteur juif cet élogedu SaimsEspril. Voir sur la doctrine des Juifs sur l’Esprit deDieu ce que nous en disons dans notre Excursus, v1. (A.)

a Pendant ce temps-là les Saints -- c’est-à-dire les Juifs --demeureront autour du Temple, y jouiront d’une grandefélicité, et les nations, attirées par ce spectacle, retourne-ront au culte du vrai Dieu.

a Cependant les fils du grand Dieu vivront de nouveau pai-n siblement autour du Temple, jouissant avec joie des biensv que leur donnera le Créateur, le juste juge et le roi dun monde. Car il les défendra seul et les protégera fortement,a les environnant d’un feu brillant, comme d’un mur. Ils ’I) seront à l’abri des maux de la guerre et dans les villes etr dans les champs. Et alors les iles et les villes étonnéesa diront : 0h! combien le Dieu immortel aime ces hommes!r Car tout leur est favorable et vient à leur secours, le ciel eta le soleil envoyé de Dieu, et la lune.

net 8’ (si; moflois Geoî rapt vaèv inane:Houx-to): (dans, eûçpatvo’pnm bit retirois

DT; Silice: mime, 6 ôtxatoxptmç se avivages.705 A310; 7&9 satanisais juives, FATÛUÇ se napasvàç,

KéxÀoOev émet nixe; flan topo: anordirois.’Améhuor 8’ ËGGMŒI. lv aisseau, à? tv! pipais.

00 Xllp 7&9 «dépote xaxo’ü, poila 8’ lacera: aérois

A010; ânépuaxoç dentures, ml Xlip âytoto.HO Karl 161e sa viser nasal mûri; 1’ ipÉousw,

tOmnium! âôo’xaroç pilées roi): dv8911: Excivouç’

[Iéna 7&9 aimois: swayumfi, fifi mon,Oùpavèç, 13046; se hilares, fié «Mm.

n Et la terre qui engendre tout sera ébranlée dans cen temps-là. Et de la bouche des hommes sortiront des hymnesn suaves : Venez, tombons tous à genoux, et prions le Roia immortel, le Dieu grand, le Très-Haut. Partons nos offran-n des à son Temple, puisqu’il est l’uniqueSouveraiu, et annon-

e çons tous la loi du Dieu Très-Haut, qui est la plus juste dev toutes les lois de la terre, car nous avons tous erré, et nousI nous sommes tous écartés de la voie du Dieuimmortel.

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M TIADUC’I’ION DU CHANTs Dans notre folie nous avons rendu des honneurs divins àe des ouvrages faits par des mains profanes, à de vainess idoles, aux images d’hommes morts. Les âmes des hommess fidèles crieront ainsi d’une voix unanime : Venez, pros-» terués la face contre terre, célébrons avec la nation sainte,n célébrons par nos hymnes le Dieu créateur dans nos de-s meures, recueillons par toute la terre, pour les brûler, lesn armes des ennemis, pendant une période de sept une, lesn boucliers, les lances, les casques, toutes sortes d’armures,a et les arcs nombreux et les traits meurtriers; car ou nen coupera plus le bois du chêne pour alimenter la flamme dus foyer. s

raïa 8l nayysvévupa caloriseras shunt suivois."5 ç[180v été nopérœv Myov lieues 8’ titi élevois,

Afin, anodine; (sans but xôovl, horrifiasse:’Aôévavov pacifia, Baby: pénil, filas-r69 se.

Hépnmpsv 1:90: vaàv, hui prive: Eau-ri 8uva’snjc’

Kari Vélin)! édito-toto 8:05 çpaÇa’msôa naines.

720 ’Oovs 8txat61aroç télexai minon and yaîav.emais 8’ âôava’roro rpiôoo maharajahs; item,

’Epya se xsrpmirrra ceôatôjuô’ 19(9th Guru?)

E6610." Soutien» se xaraoOtuévmv üvôpo’mv.

Taiha 60-15mm virolai. sus-sciai baptêmes.

723i Afin, 9:05 and 8ip.ov tut menstruel «comme,Tépq’omev ôjLVOtGI Gobi: yevnfipa M1” alitons,

’Exôpôv 81th nopttépevoi me. yaîav brasai!’En-rù xpévœv paix-n neptrsnoiss’vmv éviausîiiv,

flûtas, nul Oupsoiiç, régulier, «ageratum 0’ Sala,

730 [tout 8è xal 165m: «11101,, ses." d8ixwv 15’0088 1&9 la 890*105 56h Marat si: :098: aérés.

On voit encore ici un souvenir de cette parole du Peul.mine : a Apportez à Jéhovah, familles des nations, apportezn a Jéhovah la gloire et la puissance; apportez à Jéhovah laa gloire due à son nom; prenez des victimes et entrez dans sess parvis; adorez Jéhovah dans son sanctuaire; que toute las terre soit émue devant sa face l.»

t Ailerte Domino, patries gentium, ailette Domino glorism et honorem ; ef-forts Domino glorlun nomini ajus; tolllte hosties, et introtte in strie ejus;odorats Domlnnm In strie .sanoto ejus; oommovestnr a isole ejus unironstern(Psal. xcv, 1-9).

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un LA sinua assumer. 65Notons cette nouvelle mention du Temple comme existant

encore.Saint Justin cite le vers 721 et les deux suivants où l’on lit

à tort tribus, au lieu de tribut.Iactance parait y faire allusion quand il dit en parlant de la

fin des temps: a Alors pendant sept ans continuels, les forêtsa seront intactes, et on ne coupera pas du bois sur les mon-» tagnes et les armes des nations seront brûlées ’.n Ce qui estpresque copié mot à mot d’Ézéchiel : a Et les habitants sor-

o tiront des villes d’lsraêl; ils brûleront et consumeront less armes, les boucliers, les lances, les arcs et les flèches, lesa piques et les pieux; et ils les consumeront par le feua pendant sept ans ; ils n’apporteront point de bois du milieua des champs; ils n’en abattront pas dans les forêts, parcev qu’ils brûleront les armes, etc.-3 s (A. B.)

a Le Sibylliste dit ces choses de la future extermination desScythes qui occupèrent alors une partie de la Judée, et non

de la venue du Messie. (A.)En restreignant à l’expulsion des Scythes ce passage,M. Alexandre est en contradiction : 1° Avec les Juifs modernesqui prennent les paroles d’Ezéchiel à la lettre, et attendent leMessie jusqu’à ce qu’ils n’aient brûlé d’autre bois que les

haches et les flèches de leurs ennemis pendant sept ans dansleurs foyers; 2° avec les catholiques qui ne voient dans ceverset et quelques autres du même chapitre qu’une victoireéclatante remportée par l’Église sur ses ennemist. (Th. B.)

a La Grèce est invitée de nouveau 1° à honorer le vrai Dieu;2° à renvoyer ceux qui sont originaires de la Terre sainte -

t Eshort. ont: Grecs, n. 16; Pan. 916611., t. n, p. 212.’ Tom per aunas septem perpetuos intactæ orant. silvæ, nec excldetur de

montlbus llguum ; sed arma gentium comburantur, et jam non erlt bellum,sed pax et requles semplterna (19m. dia, vu, 26; Pat, tu, t. v1, p. 814).

’ Et agrainent!" habltatores de ctvitltlbus Israel, et suœendsnt et combuntout arma, riypeum, et hantas, arcum et usinas, et baculos manuum etcontos,et succendent en 11ml septem annls. Et non portabunt ligna de restonibus,neque sucement de sambas, quoniam arma succondent lgnl (Ezsch., xxxix,9, Io).

t Voir lenticules dans Cour: complet d’Em’turs sainte de ligne, t. au,ont. 93].

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66 TRADUCTION DU CHANTles Juifs sans doute - dans cette ville , c’est-à-dire Jérusa-lem - de peur qu’elle n’agite Camarina et ne réveille leléopard. Nous trouvons de l’obscurité dans ces menacesdes Juifs contre les Gentils qui s’opposent à leur retour dansla patrie; 3° à mériter une partie de la félicité qui est pro-mise aux adorateurs du vrai Dieu.

a Mais, ô-malheureuse Grèce, cesse dtoccuper ton esprit des pensées pleines de faste et d’orgueil. Adresse tes supplica-n tions au Dieu éternel et toutpuissant. Envoie dans cettes ville le peuple insensé, qui retire de la Terre sainte lea peuple du grand Dieu; n’agite point Camarina; paisible,s elle ne saurait nuire; n’éveille point le léopard, de craintea que tu n’éprouves quelque chose de fâcheux. Modem-toi,n que ton cœur ne soit plus enflé par tant d’arrogance ets d’orgueil,qui te fasse entreprendre avec assurance un com-» bat terrible. Et révère le grand Dieu, afin que tu parti-s cipes aux bienfaits divins, quand les temps malheureuxn prendront fin et que des jours de bonheur se lèveront surs les hommes justes du grand Dieu.»

Km, tûmv’ 131M»; ôttsp’ôçuva m3: 9pav0’üaa’

Atome ô’àôoîthov parfum-topa, ml «pectinées

EssïÀov d’à tînt rêvât mixa 1cv ne» üGouÀov,

735 "Ocre un ÈE ôcinç 70th); «élevai psyûmo.M9. xtvst Kapaîpwatv ’ shinto; 7&9 âpâivwlh

Hdpôakw En trot-mg infini xuxàv àvrtSoMo-nç.’ADt’ ânéxou, paîô’ tu]: ônspflcpuvov tv «fleuret

Gogh ônspçialov, areau; «fait; &yëva mais.740 Karl. 8061:9: en; mûri), in: rêvas persique,

Denrées H and 1031:0 1661] 1’00; aïe-tues âpap.’HEst ên’ àVOpdmouç âyaeobç peydkoto mr’ âpxfiv.

a Le Sibylliste conseille ici aux Grecs, c’est-à-dire aux Égyp-

tiens, de renvoyer les Juifs dans leur-patrie, au moment oùils pensaient peut-être à quitter Alexandrie, et à porter se-cours à leurs frères, alors que les affaires avaient commencéà se relever sous les Macchabées, mais il parait qu’ils étaientretenus par Ptolémée, par crainte d’Antiochus, et ne prenaientpas assez leur défense; d’où le Sibylliste les appelle peuplasans conseil. Voir le vers 730, et ce que nous disons à l’Eæ-cursus V.

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ne sa SlBYLLI HÉBRAIQUI. 67Camarina était un marais en Sicile dont les exhalaisons

étaient funestes. Les Siciliens, d’après Servius, demandèrentà l’oracle d’Apollon s’ils devaient le dessécher. il leur fut

répondu de ne pas y toucher et depuis ce vers passa en pro-verbe chez ies Grecs. C’est ce que nous disent Servius t, Ze-nobius2 et Suidas’. - On voit que notre Sibylliste connais-sait bien les usages et la littérature des Grecs’. M. Alexandrecroit pouvoir trouver dans ces paroles une menace cachéecontre Ptolémée qui traitait les Juifs trop durement. (A. B.)

Lactance cite les derniers vers comme de la sibylle Ery-thrée, et les applique au jugement que le Christ prononcerasur les bons et les méchants5.

Le Sibylliste continue à tracer le tableau des faveurs in-nombrables que Dieu accordera à ses Saints. c’est un despassages les plus gracieux de ce poème; c’est un abrégé dece que les prophètes ont écrit sur le règne du Messie, avecquelque souvenir de l’âge d’or chanté par Hésiode. Notre

Sibylliste sait ainsi se faire entendre des Juifs, des Egypliens,

des Grecs et des Romains.- (A. B.)a Car la terre qui engendre tout donnera aux mortels les

s fruits les plus excellents, du blé, du vin. de l’huile en abon-n dance. Du haut des cieux découlera. une liqueur suave,I plus douce que le miel; les arbres produiront toute sortea de fruits, les troupeaux de brebis, de génisses et de chèvresa se multiplieront à l’infini; et l’on verra couler de doucesn fontaines de lait aussi blanc que la neige; les villes regor-n geront de biens et les campagnes seront d’une fécondités merveilleuse. La terre ne redoutera plus le glaive, ni les

.» horreurs de la terre, et paisible, ne gémira plus dans l’agi-u tation et le trouble. Plus de combats, plus de champs tris-» tement brûles par la chaleur, plus de famine, plus de grêlen ravageant les fruits des campagnes, mais une paix pro-

t Servius, ad Ænet’d., tu, 701.’ Zenobtus, dans sa collection des Proverbes.’ Au mot Camarina, et aussi dans i’Antltoiogis grecque, l. tv.

t Lucien rappelle aussi ce proverbe dans son Pseudotogos, n. 32; édit.Bipont, t. un, p. 88.

t Inn. dm, vu, 20; dans Patr. tu, t. n, p. 796; li y fait aussi allusiondans De morte parsec, c. Il ; ou, t. vu, p. 198.

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68 macaron ou casas on LA sinus massons.s fonde régnera dans tout l’univers. Le roi sera fidèle au rois jusqu’à la fin , observant toujours les traités. Et le Dieua immortel qui règne au haut des cieux, dirigera par unes loi générale dans le monde entier toutes les atl’aires hu-n maines. Car lui seul est Dieu, et il n’y en a point d’autres que lui. Et il consumera lui-même par le feu l’orgueils funeste des mortels. a

H 7&9 «miam 690ml; Saison 1M âptcrovKapvt’ov harpie-m «trou, civets, and anion.

745 Ainùp ân’ oôpævôôsv pattu yluxspoii mon) fiât,Aévôpsoî r’ àxpoôpémv xapvrèv, nul trient pilla,

Kart 361:, En 1” àpvô’w lpvotc, 0:11ti u llpa’pouç’

[ln-vé; 1s Mia yÀuxspàç larmoie filouter;mfipstç S’unir: «flet; àyuOâ’w and rima; âypol

750 ’Eacovr” obéi pilums: usa xûovéç, 068i xoôotptk’

Oô’âè papou-ravoian salariasse: 06x11: yuïw05 «and; 1’, 068’ a3 1: nard 1.00716: «limbe H loran,

06 lapée, xapvtüiv se xnopps’x’rpstpa 104:1.

’AÀM [Liv slpfivn mûr) and faim Gruau,755 Kari. Guathbç pandit (pose: (1.8’th réputa-roc Écrou

AîtÎwoç, nervé»: sa v6p.ov nard: YŒÏflV Jumeau:

’AvOptbvrou; relieurs! Es comme? àcrspésvvt

iAOdvu’roç, 8cm zinguant flûtois: ôpoIrOÎo’tv.

Aines 7&9 nover Eus-l Greg, mû: leur: la.” Mec.760 A616: ml tupi. (planta ple-nov pive: dv8917»: 1.

il faut noter cette persistance avec laquelle le Sibyllistecrie aux Grecs et aux Égyptiens qu’il n’y a qu’un seul Dieu,et que c’est lui seul qu’il faut adorer. C’est le seul monument

que nous ayions de cette prédication de la religion primitive

faite au milieu des païens. (A. B.)Traduit du grec par M. l’abbé Th. BLANC, curé de Domazan.

t lactame cite ces vers avec quelques variantes dans De ira Des) c. 22;Pour. lat, t. vu, p. 143.

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Notes du mont Royal

Une ou plusieurs pages sont omises ici volontairement.

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macaron ou «un on LA SIBYLLB assureur. M7

flattoit: antienne

TRADUCTION Illl CHANT DE LA SIBYtlE HERMINE

documentLE nus ANCIEN, LB PLUS IMPORTANT ET LE noms courant

DES MES BIBIIJJNS.-etboc99-as ARTICLE t.

a Mais hâlez-vous de graver soigneusement mes parolesn dans vos cœurs; fuyez les cultes impies, ne servez que le» Dieu vivant. Loin de vous l’adultère, le crime contre na-» turc; que chacun élève ses enfants et ne les tue point. Car» la colère de l’lmmortel n’épargnera pas ceux qui se rendent

n coupables de ces crimes. n’AÀM naturalisation-rac épàç appâta; êv «imam,

0:67:12 lapsus; âôtxouç. Titi (févr: MTPIDS -Morxetav KEÇÜMEO, ml ëxptrov ripa-nec tôvwîv’

Tùv 8’ tôtav yéwoty n°1180.» spéos, Mat ÇOVEÜd’nÇ.

765 Toïeôe 7&9 dentinaire: mollissent, 8c xsv émigra.

Nous devons faire remarquer ici la hardiesse avec laquellele Sibylliste juif flétrit un crime qu’aucun au leur païen n’osait

condamner; notons aussi la [mention de cette coutume bar-bare de faire périr les enfants”. (A. B.)

a Et alors il suscitera un règne qui s’étendra sur tous lesn hommes et durera éternellement, lorsqu’il donnera la loin sainte aux hommes saints, à tous ceux auxquels il a promis vl) d’ouvrir la terre et le monde, les portes des bienheureux,a et tous les délices, un esprit immortel, et un bonheur éter-» net; et de toutes les parties de la terre on portera de l’en-n cens etdes présents aux temples du grand Dieu. a

Karl rôts 8’ êEsyspeï pactÂ’rîïov si; atiîivaç

Hdwaç En? &vflpdnrouç, âme; vépov 6m61? ËSœxsv

Eûasôict, roi; nîctv tantalate yaïav âvotEsw,

’ Voir le 5° article au N° précédent ct-dessus, p. 52.

’ Lactance clte le vers 762 et les trots suivants, avec quelques variantes dansDe ira Défi, c. 22; Pat. lat, t. vu, p. H3.

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148 mémos ou casaslioit xécpov, mitigent se influe, ut lippue: suivra,

770 Karl voîiv dôaivwrov, alu’wtov côçpoaévnv ce.

Union; 8’34! vain; Mâavov xa’t 859i: «prix d’un:

Dictons-t peyûmo Geai)”

Il fautremarquer ici comment le juif Sibylliste ne bornepas, comme le faisaient les Millénaires, le règne du Christ à1,000 ans, mais il le suppose éternel, comme le professel’Eglise catholique. Il reproduit de plus ce que ditile Paul-miste :

a Les rois de Tharsis et les îles offriront des présents. Lesn rois d’Arabie et de Saba lui apporteront des offrandes.l) Tous les rois de la terre l’adoreront, et toutes les nationsn lui seront assujettiest. n

On voit toujours comment le Sibylliste s’inspire de la

Bible. (A.)Il continue : * .«Et il n’y aura point d’autre Temple à honorer par lesa hommes qui doivent venir excepté celui que Dieu a donné» à adorer I’Homme fidèle; car les hommes l’appelleront le

a Fils du grand Dieu. n .K’oôx (costal Mo;

OÏxoç En? âvôpoimotat ml êeeoplvotot melcfiar,’AD.’ 8V fêtons Ose: TIIO’TOÎÇ dvôpseat yspatpew.

775 ne» 1&9 muons; ppovo’t uniflore Osoïo.

Une assez grave difficulté s’élève ici sur les vers 773-775,

dont le sens, on peut dire, obscur et imparfait dans lesmanuscrits, a été constitué par les éditeurs. Nous les avonstraduits, non selon le texte donné par M. Alexandre, maisd’après celui d’Opsopœus que voici :

K’ oint Écart-ai. am;

07m: à? âvOprlmowt ml Écris-ogivale: milicien’AD.’ ôv gâtons Gai); matin dvêpa TSIPŒIPSW -

775 112w 1&9 sultanat 690ml peyotloro Génie.

1° Au lieu de 600J av, sed quem, saint Augustin lisait «en»,alium, dans le passage suivant:

« Écoutons ce que la Sibylle, leur prophétesse, dit duI R088! Tharsis et Insulœ mariera encrent; reges Arabum et Saba dona ad-

ducent, et adorabunt cum omncs rages terræ, omncs gentes sentent et(Priam, Lxxr, l0).

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ne LA SIBYLLB HÈBRAIQUE. H9n Fils de Dieu : a Un autre a été donné par Dieu aux fils desn hommes pour être adorél. o

2° Au lieu de «me», Évôpa, fidelis homo, on a mis mfloîcchapitrai, fidelibus hominibus, d’après Lactance qui cite ce vers.

a Toutes les éditions, dit M. Alexandre, et tous les manus-n crits portent utâv, filius, comme nous ; et on voit que c’estw ainsi qu’ont lu les Pères de la primitive Eglise d’après les

I textes de Lactance et de saint Augustin. Mais il faut liren mdv, (emplum. ainsi le veutt’ordre et la teneur de ce passage. u

Comme on le voit, le texte ainsi arrangé fait disparaître ceque disait le Sibylliste que en dans son temple Dieu devaita donner à adorer un autre Homme que les peuples appelle-» raient le Fils de Dieu. n

Et cependant cette interprétation est tout à fait d’accordavec la croyance des Juifs sur le Messie.

D’abord ils le croyaient Homme, et se le représentaientfaussement comme un grand général ou roi qui réduiraitles autres peuples en esclavage et les soumettrait tous à lanation juive. Et de plus, ils le croyaient Dieu, d’après Isaïequi avait appelé le Fils de la Vierge Emmanu-EL, W92,et ce que saint Matthieu traduit mot à mot en latin par nabis-cum-Deus, Dieu avec nous 3. Le Sibylliste avait lu aussi que letitre de Dieu était encore donné au Messie par le même Isaïe,qui l’appelait Dieu fort, 1m 584. Il est à remarquer qu’aucunedes versions grecques ne traduit ici le mot EL, Dieu; le pre-mier terme est rendu par le mot hébreu Emmanuel, et ledeuxième est supprimé 5, comme si cette appellation directe deDieu dût déplaire aux Grecs; mais le mot hébreu est positif etla Vulgale l’a traduit bien exactement. Conlinuons la citation :

a Et dans ce temps-là on pourra aisément parcourir à pied,l Andlamus quid etiam Slbyua, vates eorum, de eodem dlcat : Allum, lnqnit,

dedlt finis homInum colendum. (August., Advemu quinque Murmel",dans Pair. lat, t. 42, p. 1103. Tralté douteux d’après les bénédictlns, mais deson époque.

1 Isaïe, vu, 14.3 Matthieu, I, 23.

t Isaïe, u. 8. Ia Voir les t venions données dans les amples d’Origène; Pur. gmq.,t. xvt bis, p.1661. l

v° same. TOME Hun-N°104; 1867. (71’ vol. de la coll.) tu

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150 moucnou nu cuma ou avec les rames, tous les sentiers des champs, les mon-» tagnes escarpées, les rivages difficiles et les flots inconstantsn de la mer. Une paix profonde avec les biens qu’elle procuren régnera dans l’univers. Les prophètes du grand Dieu brisean rontle glaive, car ils seront eux-mêmes les juges des mor-s tels et des rois justes. L’abondance et la justice règnemnts parmi les hommes. Car ce sera le jugement du grand Dieun et son empire» u

Karl aux matou» rpteot, tout mais: 620m,’ Oued 6’ Mme, and (179m nitrura nâvtou,

EÜCtrru ne! charmé 7l (bastait fluant refilois.[En 7&9 siptîm iyœôôv 51:1 vain Îlvlîtal’

780 gl’alsacien; 1’ àçeloîet 9:05 mémo rpoçïrrur

Aôrot 1&9 tipi-rut se 6901:7», goliath-i: «Simon’Emn 891 nui 10.05104 tv dvôpdnrpwt Manioc.

A5?!) 1&9 peyotlmo 9503 xptatç, fifi ml 05:91.4.

a Réjouis-toi, ô jeune fille, et tressaille d’allégresse ; car» Celui qui a créé le ciel et la terre t’a procuré ce bonheur» sans (in; il habitera en toi et une lumière éternelle brilleran sur toi. Les agneaux mêlés avec les loups, et les chevreauxn avec. les tigres paîtront ensemble sur les montagnes, et lesn ours nomades habiteront avec les veaux. Et le lion qui sen rassasie de chair mangera la paille sur la crèche comme le» bœuf; et de tendres enfants les, conduiront chargés deD» chaînes, car Dieu ordonnera que les bêtes farouches raman peut sur la terre; et les dragons dormiront avec les enfantsw sans leur nuire; car une main divine les protégera. n

Eôtppévonu, x6911, au! diminua col 7&9 1863m785 Eôçpoo’ûvnv dôvmq, ô; oôpavàv écris-s nul fiv.

’Ev col 8’ otxficst’ qui. 8’ (accrut clocherait.

’Ev 8è Mm rs ml &pvsç âv oilçscw duuty’ Ëôovrut

Xâprov, frapôéhtç r’Êptcporç 11.1.01 fiooxficov’rat s

l’Apx’rm oint indexai; venise; aÔÀtcôfioovrat-

790 Impxoêâpoç TE Mont alxupov (priverai Ënt périt-ne,

tu; BoÜç- mi mïôsç pas: v-fimot êv asouoïcw

’AEouci- rupin 7&9 ênl xôovl Ofipa Minou.Kant tipsqiéeeai Spo’txovrsç 5px: opta-t tictaquait-rut,

Y K’ eûx’iMewo’v flip 7&9 ONU («sur à? utrmiç.

(Ire texte est évidemment emprunté à Zacharie qui dit:

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on La simas assumas. . unr Chante et réjouis-toi, fille de Sion, loue le Seigneur;

n voilà que je viens, et j’habiterai au milieu de toi , ditn Jéhovah 1. n

Le Sibylliste juif ne fait que décrire les bienfaits de cettehabitation de Jéhovah. au milieu de son peuple, et il em-prunte presque tous ses termes à Isaïe qui dit en parlant durejeton de la me de Jesse :

a Sous son règne, le loup habitera avec l’agneau, le léopard’» reposera auprès du chevreau; la génisse, le lion, la brebisn se joueront ensemble, et un petit enfant suffira pour lesl) conduire, etc.2 n

Et mais ajoute: l na En ce jour, le rejeton de Jesse sera élevé comme un éten-a dard à la vue des peuples; toutes les nations l’adoreront, ets son sépulcre sera glorieux 3. u

Il est bien clair que le Sibylliste juif appliquait ses vers àla même personne que voulaient désigner les pmphètes Za-charie et Isaïe. Or les Juifs, comme les chrétiens, les ont fou-jours appliqués au Messie.- La jeune fille au milieu de laquellele Seigneur doit habiter est bien la mère du rejeton de Jesse,et cette mère est bien la figure de l’Eglise. En admettant celaon ne fait aucune violence au texte, et on est tout à fait con-forme aux croyances perpétuelles des Juifs et des chrétiens.

Aussi sommes-nous étonnés qu’un homme aussi distingué

que M. Alexandre dise dans une note:a Fabricius se trompe en appliquant ce vers a l’Eglise t,

a mais bien plus grande est encore l’erreur. de Canisius” et» de Zoares6 qui rapportent ce texte à la mère de Dieu. ))

Lactance cite ces vers qu’il attribue à la.Siblee Erythrée 7,l Lauda et tatare, tilla Sion, quiaœce ego «un, et habitable ln medio tut,

ait Dominus (Zach., u, 10). p .’ Habitablt lupus cum agn0,-et pardus cum hædo acoubabit; vitulus, et leo,et ovis slmnl morabnnptur, et puer parvuins minabit eos (lsaie, xi, 6.)

3 in ills. die, radlx Jesse, qui stat in signis populornm, ipsum gentes depre-cabuntur et erit sepulchrum’ejus gloriosum (ibid, .10).

f Faim, Bibliot. guéant I, p. 967, édit. flaflas. .’ t Œlm.DeMmtseluiu, m,s. ’ - v at loures, In 3-- divi 17W, t. t. C’est Sucres que li. Alexandra "une".

sans doute. , , p I - ,7 Lact., l. vu, 24; Palrol. grecq., t. vi, p. 811.

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"il TRADUCTION DU CHANTpreuve nouvelle que c’était les vers du poële juif qu’on attri-

buait à cette Sibylle. (A. B.)n Sion apprendra que ce temps approche par les prodigesnombreux qui sont relatés, et par un grand nombre demétéores, comme les glaives scintillant dans les airs à tra-vers la nuit, la disparition du soleil, etc. Tous ces prodigesannonceront la tin des calamités et des guerres, si doréna-vant tous les peuples offrent des sacrifices au Roi tout-puissant.

a Mais je t’indiquerai un signe évident qui te fera con-n naître quand toutes choses doivent finir sur la terre.n Lorsque, pendant la nuit, on verra briller dans le cieln étoilé des giaivas, le soir et à l’aurore; quand tout à coup

n la poussière descendra du ciel sur toute la terre, lors-) que la clarté du soleil disparaîtra au milieu de sa course,a que les rayons de la lune brilleront et éclaireront la terre,a et, triste présage! les rochers distilleront des gouttes den sang :vous verrez les fantassins et les cavaliers dans lesn nuées se mêler et combattre comme des chasseurs de bêtesp farouches. Alors le Dieu qui habite le ciel mettra fin à lan guerre. Mais il faut que tous offrent des sacrifices au granda Roi. a

795 zinc Si ce: Épée) 114T âptcppaüç, «bars veneur,

letxa 8h «in.» à rôle: 7161p: yéti-mat.Drivers m ponçant: tv 0690M; clercpôsvirt’Ewôxtat W61 1:96: ici-trépan 438! api); 1115,

Marina mi navroprèç dn’ oôpavéôsv rpocpépnrat

800 1196; 1aïw «accu, ml et 69.1: flûterarami... and pleut" ân’ oôpavoî, 1M «Mira;lamine npoçavôct, au! vit!» en füÎdV tatamisAllia?! and nayéncct flapi-"w 8’ «en «final yiv-nrat s

’Ev upas] 8’ (binette Film mÇôv tr nul infime,

805 OÏa 101’11an hpâ’w, ôutxlnctv ôpot’nw

To510 10.0: mMpmo relui Orbe oôpavèv olxôv.

x ’Anù un minon 061w payât.) pandit»I.e poële n’a pas inventécesdétails,maisà lavue de quelques

météores, il les a transformésen prédictions. il est constantqueles anciens ont regardé les feux de l’aurore boréale commedes combats livrés dans le ciel. On connaît ces vers de Virgile:

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ne LA sunna assurons. 153.Armornm sonitum toto Germanie cœloAudin, lnsolitls tremuerunt moubus Alpes (Georg., l, m).

n Mais ce qui a bien plus de rapport avec notre texte, c’est leprodige vu en Judée quandAntiochus Epiphane préparait sonexpédition contre l’Egypte, c’est-à-dire vers l’époque même

où notre Sibylliste écrivait et qui est décrit dans les termessuivants dans les Macchabc’es .-

a Il arriva que dans toute la ville de Jérusalem, on vit,» durant 40 jours, des cavaliers qui allaientà travers les airs,n avec des vêtements d’or et des lances, comme des cohortesn armées; des courses de chevaux rangés par escadrons, desn rencontres tumultueuses, des boucliers agités, et une mul-n titudc armée de casques et d’épées nues; des dards lancés,

in des armes d’or brillantes, et toutes sortes de cuirassest. a (1L)Suit l’épilogue composé de 10 ou 21 vers, qui fourniront

matière à une longue discussion.c Voilà ce que je le prédis, poussée par l’inspiration divine,

n en quittant les larges murs de Babylone d’Assyric; j’ai reçu» l’ordre de prophétiser à tous le leu qui doit ravager la Grèce,

n et les,châtiments réservés par Dieu au genre humain, se-» crets de la colère divine. Les Grecs me donneront fausse-» ment une autre patrie, et diront que je suis née à Erythrée;b que je suis la Sibylle insensée et menteuse qui eut pourn mère Circé et pour père Gnoslos. Quand toutes ces ch05esn arriveront, souvenez-vous de moi, et que personne n’osen dire que je suis insensée, moi, la grande prophétesse den Dieu. n ’

Tomcat coi, ’Accuptnç BaGuhôwa nixes: pampaOtmpopavùç npoÀtno’üaa, î: clâÀÀoî’ôat mimoient»: 1659

810 me: npoçntst’iwca, 9:05 invitants, Mwïç,"Ocre npoçnufio’at tu ppmoïç atvtyyata Gaïa.

Kant ulémas: ppotoi un MW une: m1930; mm,’EE ’Epôôp-qç yqauïow, àvmôc’w et Si ne Ktpxnç

Mmpoç ml Pvœmoïo lira-:96: flocon maillon,815 vaoplwlv, nysôflsipaV Mi! à! yéti-nm; ânonna,

Tnvtm p.00 PN’âtL’nV atonique, xoôxéfl in 068d;

Matvopc’vnv (Mous, 9:05 mihi: 33 «mi-m.

Le Sibylliste donne ici sa vraie origine; c’est de Babylone

l l 14cm., v,2.

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15! TRADUCTION DU CHANTqu’étaient revenus les Juifs au sortir de leur captivité; il fautaussi remarquer cette mission qu’ils croyaient avoir reçue deDieu, d’avertir les Grecs et les autres peuples, qu’ils seraientchâtiés de leurs offenses à la loi de Dieu. Il est essentiel denoter aussi ce que dit cette Sibylle, qu’elle est celle à qui lesGrecs ont donné le nom d’Erythrée ou Rouge.’Nous avons

longuement prouvé que ce nom est la traduction exacte dunom hébreu Edom et Idaméen, c’est-à-dire Rouget.

On voit aussi qu’à cette époque, en Egypte, on donnait àcette Sibylle Cerda pour mère et pour père ’Gnostos. Ce Gnos-

tos n’est pas connu dans la Fable. M. Alexandre et Gestationn’en disent rien, et nous avons inutilement cherché sonnom dans tous les’labulistes.

Lactance cite ce texte, quand il dit:a La Sibylle érythréenne a inséré son vrai nom dans ses

» vers, et elle a prédit qu’elle serait nommée Erythréenne,

a quoi qu’elle fût née à Babylone 9. n (A. B.)a Car c’est Dieu qui m’a montré tout ce qui est arrivé

a d’abord à nos pères, et qui l’a disposé dans mon esprit,n c’est Dieu qui m’a ordonné de faire connaître aux hommes

n et les choses passées et les choses futures; car lorsque len monde fut enseveli sous les eaux, et qu’il ne resta plus dea genre humain qu’un seul juste, naviguant sur les ondesa dans une maison coupée dans la forêt, avec les bêtes et lesa oiseaux, afin que l’univers fût repeuplé, j’étais sa bru, eta j’étais sortie du sang de ce juste, à qui les premièresa choses sont arrivées, et à qui ont été montrées les futures.

a Ainsi regarde comme vraies les paroles qui sont sorties dea ma bouche. a

°Oç 7&9 époi ôflmcsv, a «91v yevsrfipatv êpoïczv,

a’Oo’e’ot se npâ’rr’ êyivovro, ré p.0: (se; êyxarfleîs’

820 T En périmant 8è «attira 855:; véq) Eylare’ônxsv,

"0m RMflTEl’lEtV p.3 ra’ r’ êcrâpcva, 1:96 1’ édifia,

Kai Mia: Ovnroïç. "Ors 7&9 xarstÇsro niaise;Teint, and 114 âvùp nôtre; sôôoxtpnroç suçon,

t Volr les Annales, t. n, p, 871. .’ Ertthræa, quia et nomen suum verum carmin! lnseruit, et Erythræam senominatam in prælocuta est, cum esset orta Babylone (Inn. dira, l, 6; Pat.in, t. v1, p. 145).

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on LA SIBYLLI mulons. 455Thymus.) bi chap Mathieu: bais-scat

825 Eh» Capet muid 0’, N éprlncôâ tût néo-popTo6 au; 016) vélum mi n’ap’ alucites «:6003 516th,Tif) ra apôt’éytvowo, ré ô’Ëqara n’vr’ damât-.3-

"(201" if 351.05 ménures 1&8, mon mina page...

n Le vers 818 et les suivants jusqu’à la fin formés la plupartd’emprunts faits aux autres livres paraissent avoir été ajoutés

par une main plus récente. Car Lactance, qui a fait un grandusage de ces oracles, et qui se sert des vers 819. et. suivants,pour attribuer à la Sibylle Erythrée une origine babylon-nienne, n’a jamais rien dit de sa parenté avec Noé. un Clé-ment d’Alexandrie qui site 8 vers (586-595) de ce livré dans

son 15thth aux Grecs 1, et dans ses Sumatra î, fait lasibylle plus récente que Moise, a plus forte raison que Noé,ce qui fait potiner qu’il a ignoré ou dédaigné cet Épilogue;aucun des autres Pères de l’Église n’a fait une allusion même

indirecte à ces vers. Ils paraissent cependant avoir été conn[made l’auteur de la Préface anonyme des oracles.8ibyllins,que l’on peut voir t. l, p. é, et s’accordent avec les vers l,288 de ces oracles. a» Voir notre Eœmrsus V. (A.)

Elle sa dit la bru de Noé et non sa fille, et de sa familleet non de sa race, quoique cela soit dit improprement; peut-étre au reste avaitælle épousé son frère ou son oncle, ce qui

étatt permis aux anciens. (A.)Telle est la tin de ce poème, document historique, impor-tant a tant de titres, comme nous venons de le montrer.il ne nous resta maintenant qu’à donner la traduction del’Epitogus 3 ou M. Alexandre analyse la plupart des faits rela-tés dans cé document.

ËPILWUE.a Ainsi, tout ce que nous avons rapporté de la sa et de la

4’ partie, forme, comme on le voit, un seul corps, dont lespensées et les choses trésocertainement s’accordent parfaite-ment entre elles. Déjà la av partis a été présentée formant une

t talion. au: Grecs, c. n; Patrol. grecq. t. Vlll, p. 98.l sonnant, l. I, c. 2l ; ibid, p. au.t Oronte Sibylle», t. Il, p. en.

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156 "ADUGTION DU CHANTsuite continue, au pointqu’il est impossible qu’elle soit scin-dée et divisée. Elle contient l’histoire des premiers empires etsurtout celle de la nation juive. jusqu’à la fin de la captivitéde Babylone. Mais la 4’ partie, après quelques courtes prophé-ties concernant les nations étrangères, a pour but unique demontrer que les calamités humaines sont arrivées à leursdernières limites, surtout après Antiochus; que le Messieapproche. C’est pourquoi avec lui commence le bonheur desJuits; bientôt viendra le temps où tous les peuples, abandon-nant le culte des taux Dieux, retourneront au culte du Dieuvéritable, et s’ils ne se convertissent pas, leur perte est assurée.Non-seulement l’une et l’autre forment un tout, considéréesséparément, mais comparées entre elles, elles s’accordent àmerveille: car, après l’histoire des Juifs développée dans la2- partie, la A. partie nous fait connaître leurs dernières des-tinées. Aux yeux de celui qui examine attentivement l’une etl’autre et les compare toutes les deux, il est évident que toutcela a été écrit par un Juif ou des Juifs; car tout est contreles nations et en faveur des Juifs; et par un seul plutôtque par plusieurs. Car les paroles, les choses, les pensées ontla même nuance, le même ton; en Egypte très-certainement,car il y est constamment tait mention des suaires égyptien-nes, sous le règne de Ptolémée Philométor, qui est comptépour le 70 roi de l’Egypte depuis Alexandre (v. 192 et suiv.,608 et suiv.) ; et de plus, pendant sa jeunesse (parmi: vioc,v. 608), à l’époque où Antiochus s’éloigne de l’Egypte par

mer avec un grand butin. llest donc question de sa premièreexpédition (v. ou et suiv.), tandis que les Romains domi-naient dans la Grèce et marchaient à la conquête du mondeentier, n’étant pas gouvernés par un Empereur, mais obéis-sant encore au Sénat; c’est pourquoi leur gouvernement estappelé lunch 1617:0le and a blanc et à plusieurs tètes a(v. ne).

a Il est donc évident que celaaété écrit peu après le départd’Antiochus de l’Egypte, parce qu’aussitôt après cet événe-

ment, est prédite la fin de l’idolàtrie (v. 616). Et ici le prophète

fut trompé dans son attente. Ces choses n’auraient pu êtreécrites naturellement après la mort d’Antiochus, alors que

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na LA SlBYLLE HÈBRAIQUE. 157toute l’Egypte aurait été encore sous la pression de la terreur,qui dut persévérer tant qu’il fut vivant; et il serait étonnantque le poète n’eût rien dit de la mort d’un tel homme. Ellesont donc été écrites entre l’an 170 avant J.-C., où, pour lapremière fois, Antiochus s’éloigne de I’Egypte, et l’an 165 ou

il mourut. liais comme. cette même année 1’10, la nationjuive fut cruellement persécutée par Antiochus, la ville futprise par ce roi furieux, comme près de 10,000 hommes furentmassacrés et autant tramés en captivité; les biens des antreshabitants pillés, la religion opprimée, le temple pollué etsouillé, le moment certes n’était pas opportun pour célébrer

la restauntion de la nation juive et pour se livrer a l’espé-rance d’une prospérité et d’une domination prochaine z com-

percales v. 194 et s., 657 et s., 702 et s. et presque toute la finde ce livre. C’est pourquoi nous ne pensons pas que l’auteurjuit ait pu émettre ces vœux, à moins qu’il n’eût en quelque

connaissance des efforts remarquables et des brillants succèsdes Machabées t ; ni par conséquent avant l’année 166 ou 165

ou les Juifs virent briller les premiers rayons de l’espé-rance de recouvrer leur liberté : de sorte que celui qui fixe-rait l’année 165, pourrait tout au plus se tromper de deuxans.

a Or, cette année, quoique vainqueurs dans les combats li-vrés sur leurs propres terres, et devenus de nouveau maîtresdu Temple, les Juifs cependant n’avaient pas encore commencéà respirer libres de toute crainte, comme le fait observer avecraison le savant Prideaux’. Car, après avoir pris possession duTemple, dans la même ville, la citadelle restait toujours occu-pée par les ennemis; les lduméens et les autres nations voi-aines, poussés par L’envie, avaient conspiré contre la Judée,etce n’étaitpas sans une grande frayeur qu’on attendait leprompt retour de la Perse du roi vainqueur, Antiochus. C’est

- pourquoi, les esprits des Juifs combattant pour la patrieétaient suspendus entre la joie des succès présents et le dan-ger imminent d’une autre guerre. Mais dans les pays ou lepéril, plus éloigné, devait inspirer une moindre crainte,

t Lisez v. 131 et suiv. et les notes que nous avons ajoutées.7 "in. des luth, t. XI.

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158 TRADUCTION DU CHANTcomme en Égypte, par exemple, ou les Juifs étaient si nom-breux qu’ils formaient la troisième partie de la populationd’Aiexandrie, et qu’on pouvait les regarder comme une na-tion dans une autre nation, les esprits de cette multitude, cequi est facile à com prendre, devaient être dans une indiciblefermentation en apprenant les victoires de leurs coreligion-naires. Et la plupart espéraient qu’après Antiochus, qu’ils re-

gardaient comme devoir mettre le comble aux châtiments quileur étaient réservés et les terminer, viendrait le Messie, quipréparerait à le nation de meilleures destinées.

a Beaucoup de choses nous portent à croire que telle étaitl’attente générale des Juifs, que favorisait en apparence laprophétie de Daniel t. il est vraisemblable qu’il y eut alorsune grande fermentation dans les têtes en Egypte, surtout aAlexandrie, parmi cette multitude de Juifs dont nous avonsparlé. Quel est le descendant d’Abraham au cœur enflamméd’amour pour la patrie qui, à cette occasion, n’aurait pasexhorté un peuple qu’unissaient lestions du sans. à prendreles armes, au moins d’envoyer du secours a des frères, pourfaire refleurir le nouveau royaume de la J udéet

u Mats quoique de grandes inimitiés secrètes existassententre les rois d’Egypte et de Syrie, les ati’aires étaient alorsarrangéespar un traité; l’utilité privée et la crainte des Pto-

mains, ainsi que la haine commune aux rois contre les re-belles, conseillaient la concorde aux uns et aux autres. Outrecela, il importait grandement aux Ptolémées qu’une partiedu peuple, si nombreuse et si utile, fût retenue a Alexandrieet ne fût point renvoyée dans la Judée. On comprend doncaisément que, dans cette circonstance, l’ardeur des Juits

’ alexandrins dut être comprimée par les édits royaux. Et c’est

pour cela, si nous ne nous trompons, que le poète menace degrands maux les Grecs et les Gentils, qu’il appelle la» saoula,s un peuple qui ne sait prendre des résolutions énergiques s(v. 73s et suiv.)... Quelle que soit l’interprétation donnée au«aux... «(ses élyme xparezév, ce qui est certain, c’est que le

reste de ce passage, ainsi que ce que nous avons exposé, ne

i Voir Daniel, x1, 40 et m.

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on un SIBYLLB HÈBBAlQUB. nepeut mieux convenir à aucune autre époque qu’à celle d’An.tiochus et des Machabées.

aDu reste, l’auteur lui-même n’a voulu laisser planer aucundoute sur le temps où furent écrites la 2° et la 4. partie dulivre llIt dontnous parlons. Car nonvseulement il a désignédeux fois le septième rot d’Egypte, mais il a ajouté la suppu-tation des années lorsque, pour indiquer l’origine de l’idolâ-trie chez les Grecs, il écrivait :’

Xflta 8’ la? lm ut nM’ hasardas: Mm,’E’é ou 8’); posthume" ....... (v. Sil-MM

s Nous avons déjà fait observer que, si l’on commence acompter les 1,500 ans aux temps moyens des Ptolémées, onarrive juste aux rois grecs plus anciens que Cécrops et auxtemps purement fabuleux, auxquels la raison nous dit quel’on doit rapporter l’origine des dieux des Gentils. Si, au con-traire, ces vers n’ont pas été écrits à cette époque, mais,

comme la plupart des autres livres Sibyllins, aux premiers siè-cles, par la supputation, les 4,500 ans tomberont à l’époquevoisine des temps historiques, plus récente que celle à la-quelle on puisse assigner l’origine du culte des Gentils.

a Que devons-nous penser, si ce n’est que, sous le règne dePhilométor, il y avait à Alexandrie des Juifs fort lettrés, ha-biles dans la poésie, et qu’un d’entre eux, ayant appris lescalamités qui, sous Antiochus, avaient accablé sa patrie, aexprimé son ardent amour pour Dieu et pour la patrie! Aus-sitôt se présente naturellement à l’eSprlt cette pensée: qu’on

peut les attribuer au Juif Aristobule, qui fut le précepteurd’Evergète, frère de Philométor, qui jouit d’un très-grandcrédit auprès de ses concitoyens, comme le’prouve la lettrepréliminaire du lit livre des Machabécs 1; surtout lorsquenous voyons citer le livre de ce même Aristohule à Philomé-tor, écrit en l’honneur de la nation juive, loué encore parClément d’Alexandrie 2 et par Eusèbe 3, qui, tous les deux, en

rapportent quelques passages et entre autres les fana: frag-

l il lachabéer, c. 1. v. 10 et suit. -1 Clément (Mien, Strom., l. t, a. 15 ; dans Pur. Green t- "Il, P- 782.3 Eusèbe, Prop. Evan9., l. Vil], c. 9; dans Pair. Green. W: Pi 635.

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160 TRADUCTION DU (Étui-(Tments d’Orphe’e’ qui favorisent les Juifs et sont ouvertementcontrouvés. Pourquoi donc, dira-t-on, ne regarderait-on pascom me suspecte la fabrication des vers Sibyllins? Nous admet-trions volontiersce sentiment si, au sujet de cet Aristobule, surlequel existe une excellente dissertation de Walkenaêr 3, et quetous, avec Eusèbe, nous représentent comme philosophe Pé-ripatéticien, la plus haute antiquité ne gardait un profondsilence et si un pareil silence n’était également gardé au sujetdu livre qui a trompé Clémentet Eusèbe, publié plus tard parquelque Juif sous son nom d’emprunt. Quoi! cet homme d’ungrand crédit à la cour, incontestablement le précepteur d’unprince du sang royal, peutvêtre même de deux, aurait écritdes vers supposés sous le nom vénéré d’Orphe’c, contre la re-

ligion universellement adoptée, des vers dont il était si facilede connattre la fraude et l’imposture; il les aurait oflerts auroi, peut-être son élève, oubliant le châtiment et l’infamied’Onomacrite 3? Et nous ne voyons pas pourquoi si Aristobule,Juif helléniste, a cultivé les Muses grecques, d’autres Juifs,aussi dans le même temps, n’auraient pas pu les cultivercomme lui. Mais enfin, admettons l’hypothèse; que chacunprononce librement son jugement sur l’auteur, pourvu quel’on ne conteste pas sur l’époque.

a Ensuite, rien d’étonnant si, non-seulement les premiersPères de l’Eglise et les livres chrétiens apocryphes du tn etdu 2* siècles, mais aussi un Juif, l’historien Josèphe, dontnous avons indiqué le témoignage, et que nous voulons au-jourd’hui relater en entier, citent certains passages de ce li-vre ou plutôt des parties plus anciennes de ce livre.

a L’endroit où ils bâtirent la tour s’appelle maintenanta Babylone, à cause de la confusion évidente du premiera langage. Car les Hébreux appellent la confusion,Babel. Poura ce qui regarde cette Tour et cette ditl’érence de langage desa hommes, la Sibylle elle-même en fait mention en ces ter-

t Dans Clément, ibid, t. un, EIM., c. Il, me" p. 79.’ De Aristobulo Juriste, etc., ln-t, Lugd. Bat., 1806.3 Onomacrite, poète grec, que l’on croit auteur des poésies attribuées a 0r-

phée au luette. florissait vers l’an MG avant J .-C. Il fut chassé d’Athénu

par Hipparque, tils de Piststrate. Tl. B.

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un LA nous: nitrurons. toia mes: Tous les hommes parlant une même langue, quel-a ques-uns construisirent une Tour très-élevée, comme pourn atteindrele ciel par ce moyen ; mais les Dieux tirent soufflera les vents, renversèrent la Tour et donnèrent à chacun una langage particulier, et c’est pour cela que la ville fut appe-n lée Babylone i. a

a Il est évident que ceci est pris du commencement de la

st partie 2. kn Mais il paraît que ce passage sibyllin est beaucoup plusancien, d’après un fragment d’Abydène, dans Eusèbe:

s il y en a qui disent que les premiers (hommes) sortis dea la terre, se glorifiant de leur force et de leur haute stature eta se croyant sans doute, dans leur fol orgueil, supérieurs auxn Dieux, élevèrent une Tour très-haute la ou est maintenanta Babylone; qu’ils étaient déjà près du ciel, et que les vents,a venant au secours des Dieux, renversèrent autour d’euxa l’édifice; c’est sans doute à cause de cela que ces restes furent

a appelés Babylone ; que, jusque-là, parlant une mêmelangue,a ils étaient soumis à la voix toute-puissante des Dieux; maisa qu’ensuite une guerre s’était allumée entre Saturne etn Titan 3. n, n Eupolème, cité par Eusèbe, sur la foi d’Alexandre Poly-

histor, lient le même langage : ’« D’abord la ville de Babylone fut fondée par ceux qui fu-

n rent sauvés du cataclysme ; ceux- là étaient les, Géants» (ainsi parle plus haut Abydène : les premiers (hommes)a sortis de la terre, c’est-à-dire engendrés de la terre ouI Géants; comparez Sibyll. i, v. 120 et suiv.); ils bâtirenta la Tour dont parle l’histoire; celle-ci ayant été renverséeD par la puissante volonté des Dieux, les Géants furent dis-» persés dans tout l’univers. Mais à la 10’ génération, dito

a il, etc. t.»1° lei, nous voyons cités, par les deux historiens, les mêmes

passages Sibyllins que cite Josèphe; quelques-uns cependant’ Josèphe, Ans. Jud., i. i, c. 5.’ Voir le texte et la traduction des vers 08-104 ; dans le 2° article, numéro

d’avril, t. xvu, p. 293.i Voir Eusèbe, Prép. lisette, l. 1x, c. H; dans Pair. Grec, t. xxi, p. 703.t Eusèbe, Prép. Evang., 1x, c. 17 ; dans Pair. Grec" t. un, p. 108.

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I6! TRADUCTION DU CHANTplus étendus, comme ceux qui parlent de la 10° générationet de la guerre de Saturne avec Titan, qu’on lit dans notrelivre au v. 108 et suiv.

Or, il ne faut pas confondre Abydéne, qui avait écrit l’Ht’s-tetn d’Assyrt’e, souvent cité par Eusèbe, avec Patéphate Aby-

dène, disciple d’Aristote; on croit qu’il a vécu au t" ou au2° siècle avant J.oG., comme Eupolème, et, du reste inconnu,cependant plus ancien qu’Alexandre Polyhistor, contempo-rain de Sylla. Déjà ou ces deux auteurs, ou du moins l’un oul’autre, connaissaient donc alors notre 3° livre Sibyllin, ou aumoins cette partie où il est question de la Tour de Babel. Maisce qui porte à croire que Josèphe n’appas tiré ses citationsdes Sibyllistes eux-mêmes, -- Abydène ou Eupolème, - c’estqu’il cite tui-mèrne la Sibylle comme auteur, passant les au-tres sans silence.

s L’antique célébrité de ces vers donna naissance, très-cer-

tainement, aux témoignages1 de Pausanias, de Suidas etd’autres, touchant la Sibylle hébraïque, ou juive, ou chaldaï-que, d’où a été donné, quelquefois mal à propos, le nom de

la même prophétesse aux auteurs des autres livres Sibyllins.Or, pour ajouter ici les suti’rages des Sibyllistes eux-mêmes,il parait que la’plupart ont disposé et accommodé leur poésied’après ces parties du 3e livre. il est hors de doute que c’estlà qu’a été pris tout Ce qui est racénté ou insinué touchant la

Tour de Babel et la dispersion des langues chez nos auteursl. Vin, 4 et suiv.; in, 49,116 et 5.; item pour ce qui regarde lasucœssion des premiers empires, l. lV, 49 et suiv., un, 6 etsuiv., v, 4 et suiv., xi, 20 et suiv. Item pour les louanges desJuifs ou des chrétiens, l. tv, 24 et suiv. v, 402. Le v" livre lui-mème n0us renvoie au livre "1°, puisqu’il fait mention desJuifs qu’il a loués V. 150 : "060w Époque Sautoir.

y, Toutes ces choses ont été comprises, ou du moins la plu-part d’entre elles ont été signalées par des hommes trés-gravcs et très-érudits, qui, avant nous, ont traité cette ma-tière z Bleekius, Girorerus, Klausenius 2. litais, en mettant de

l Cités par nous dans notre lisent-sus l, c, 15, t. n, p. 82.a moi. Moche, Beroi., 1819-20. - Kritisch. Gescht’çht., sans" 183i. -

et». und drapant, flamb. et son, 1939. ’

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ne LA SIBYLLI BÈBRAIQUE. 188côté le jugement de ces hommes instruits, les témoignagesnombreux des anciens, appuyés de tant de preuves, ne per-mettent pas le moindre doute à ce sujet, de Sorte qu’il neusparait superflu d’insister et d’entrer dans de minutieux ar-guments, tirés du style et de la syntaxe qui, appartenant àl’art grammatical, trouveront mieux leur place dans notre

manas Vil. ,a Nous n’ajouterons qu’une chose: la tradition touchantl’antiquité du un livre, ou plutôt des parties dont nous par.

. ions, a été si vivace, que personne n’a jamais balancé à attri-bueras poème à la Sibylle Erythrée, comme à la plus ancienne

de toutes. Nous ne nions pas que, pour ce motif, quelquessaints Pères ont parfois transporté aussi le nom d’Erythréeaux auteurs des autres livres. Mais Lactance, très-,versé dansla lecture des livres Sibyllins, et qui s’était efforcé de res-tituer à chaque Sibylle le livre qui lui appartenait, (car ilavoue qu’il l’a vainement tenté, en niant ouvertement quecela puisse avoir lieu I); après avoir fait la différence entre leschoses certaines et les incertaines, rapporte toutes celles quisont tirées de ces parties-du lil’ livre, ételles sont considéra-bles, - et il les attribue constamment à la Sibylle Erythrc’e,et il leur rend le même honneur qu’au seul prologue, qu’illisait entête de son exemplaire 2. Mais il donne lui-même laraison de son sentiment: a lis (les livres) sont mêlés et sansn ordre, excepté celui d’Erythrée, qui ainséré dans son poème

a son véritable nom et dit d’avance qu’elle serait nomméea Erythrée, tandis qu’elle était née à Babylone; ace qui esta pris évidemment de l’épilogue de ce livre :

Tub-ré coi ’Aceuptnç BotGulâ’woç nixes papi!

Otârpouavùç «pulmoîo’ot ...... .

Kari. italiens-t pposoi ne me, (13704841 captée: m1.;’EE ’Epuôpïjç ysyotuïetv.......

a Transportée par la fureur prophétique, j’abandonnai lesa larges murs de Babylone d’Assyrie... Et les mortels, dans

l Suntque confus], nec dlscerni ac snutn cuique assignari potest (Lactance,Divin. imi.,l. l, c. 6; Pan. Lat, t. vl, p. 115).

’ Voyez les ch. vin et xxl de notre Excursur v.

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"il N00 VILLES ET WNGËS.s la Grèce, me donnant une autre patrie, me font naître às Erylhrée. n

s Or, il ressort de u, avec la dernière évidence, que très-cer-tainement le première partie de cet Épilogue a été lue et re-gardée comme authentique par Lactance ; même il la loueailleurs et en cite littéralement quatre autres vers (su-en),c’est-âgdire presque tous ceux qui sont véritablement de cetteSibylle. Car n’allez pas croire que tout, dans cet Épilogue, ap-partienne également au livre ancien et primitif. il renfermeet vers dont les to premiers seulement doivent être regardéscomme légitimes; mais nous démontrerons plus bas,au cha-pitre xu, que les suivants, à partir du vers si 7, sont supposéset ajoutés postérieurement. n

C. ALEXANDRB.

Traduit du grec et du latin,par M. l’abbé Th. BLANC, curé de bornant).

saNOUVELLES ET MÉLANGES.

lTALlE-BOME. Les découvertes faites à i’Emporium du Tibre.

On sait que les fouilles de l’Emporium continuent a donner les plus merveil-leux résultats. Des blocs de dimensions gigantesques s’accumulent au Belvé-dère, et Pie lX, toujours préoccupé des gloires de la maison divine, veut quetous ces marbres extraits des carrières de l’empire romain, en grande partie,au prix de tant de sueurs, par les chrétiens condamnés ad motelle, niait desdestinations dignes de ces premiers martyrs de la fol.

Nous avons dit que plusieurs blocs découverts à l’Emporlum avaient étédestinés au monument érigé en mémoire du combat de Ientana. On assuraaujourd’hui que le Saint-Père donne d’autres blocs a S. Peul auz- Trois-Fos-taines, a Ste Harle ad Hanyres (le Panthéon d’Agrippa) dont on va refaire lepavé en Jaune antique, à S. Thomas de Cantorbéry, que les Anglais construi-sent près du palais Farnèse. Quant s la grande masse des marbres, il la par-tage entre les basiliques de S. Pierre et de S. Paul; puis il emploie les trag-ments les plus riches a omer des autels. On parle d’un autel destiné a la villeds Lima. au Pérou, et que le Saint-Père fournit d’agathes incomparables etd’un autre autel qu’il va ériger a S. Andrea Aveulno dans l’église de S. André

delta l’aile. (Corresp. de Rome.)Le Propriétaire-Gérant : Bosseur.

Versailles. -- Imprimerie de BEAU jeune, me de i’Orangerlr, sa.

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Notes du mont Royal

Une ou plusieurs pages sont omises ici volontairement.

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476 TABLE pas MATIÈRES.

TABLE GÉNÉRALE

DES MATIÈRES, DES AUTEURS 81’ DES OUVRAGES.

(Voir à la page 5, la table des articles.)

AAbel, retrouvé en Chine; est Fo-hy. 357Abydene; texte sur la tour de Ba-

bel. 161Adam; est le Hoang-ty ou 1" empe-reur des Chinois. 353, 358AgÊŒde pierre; n’a pas précédé de

aucoup Page de fer, il ena été

coexistant. 365Agrippa; honneur qu’il rend au vraiDieu, 130,387; secouru par Hérode àqui il voue son amitié, 384 ; rend jus-tice aux Juifs après la harangue deNicolas de Damas, 385; sa mort,444;deux lettres en faveur des Juifs.446

Alexandre (MJ; ses remarques sur laSibylle hébraïque (5t un), 52; (tuart.) 147-erreurs sur l’Homme-Dieu,

148 ; épi ogue. 155Antipater, fils d’llérode, est envoyé a

Rome, avec un train royal. 459Apocryphes; liste de ceux qui opt rap-

port à la Conception de la large,:24 ; sur sa Présentation. 436

Auguste; fait transcrire les livres si-byllins, 101; insulte le Grand-Pon-tife Lepidus, 101; sa loi Juliasump-maria, 101 ; De adulteriis, 102;De maritandis ordinibus, 103; let-tres aux proconsuls d’Asie en faveurdes Juifs, 105; son commerce avecTerentia femme de Mécène, 129;veut avoir pour secrétaire Horacequi refuse, 133; protège un esclaveque Pollion faisait jeter aux mu-rènes, 383; est honoré comme undieu, 400; devient Grand-Pontife,401 ; fait brûler plus de 2.000 livressibyllins, 402; force Tibère a ren-voyer sa femme Agrippine été épou-ser Julie sa tille, 445; mendie del’argent a certain jour, 449; assisteà la dédicace du temple de Lyon,452; commentilse fit honorer commedieu, 150; déifié par Horace. 458

Augustin (8?; sur un texte de la Si-bylle sur Homme-Dieu, 149; quele christianisme date du commen-

l cément du monde. 348

BBuiliet; veut élever un autel au Père

Rapin. 39Balaam; réponse aux objections faitescontre ce n’en dit la Bible. 325

Banal (M. ’abbé de); e tous leshommes descendent de oé. 201

Bayle; blâme les impudicités d’0-

vlde. » 396Bible; combien il y a de versets danschaque livre, 27a; combien de foischaque lettre s’y trouve, 274. VoirGainet.

Bibliothèque impériale; sur sa nou-

velle salle. 82Bibliothèques de i’Europe; nombre de83volumes.

Blanc (M. l’abbé Th.); traduction etremarques sur la Sibylle hébraique(5° 811.), 52; (fit 811.), Hi; épi-

logue. 155Bonnetty (MJ, directeur des Annalesde philosophie ; sur la convocationdu Concile général par le papePie lX,7 ; quelques documents his-toriques sur la religion des Romainset sur les rapports qu’ils ont eusavec les Juifs; (18 ans avant J.-C.)les flatteurs et les admirateurs deVirgile, 27; le Virgile du P. LaCents, 28; sa défense par le P. Gal-luzxi, 31; son éloge par le P. Ra-pin, 30; guerre entre le P. Rapinet le il. Vavasseur, 43; éditions desPP. de La Rue et Catrou, 46; nom-bre des éditions de Virgile, 47 ; cen-tons de Virgile, 4S; écrits d’Horace,41); (17 ans avant J.-C.) dérégle-menta a Rome, 101 ;lettres en fa-veur des Juifs, 105 ; écrits d’Horace,107;mort de Tibulle, 109; élégied’Ovide sur cette mort, 110; (10 ansavant J.-C.) célébration des jeuxséculaires, 112; le Carmen seculare,117; comparaison avec le cantiquede Moise, 121; renouvellement deces jeux, 122; démolition du tem-nle, 124; Conception de la B. Vierge

arts, 124; (15 au: avant 1.-0.) dé.

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une pas MATIÈRES.

sordre et pusillanimité des esprits àRome, 128; Agrippa à Jérusalemoffre des sacrifices au vrai Dieu, 130,387 ; naissance de la B. Vierge Ma-rie, 131 ; lettres d’Auguste, 133;écrits d’Horace, 134 ; (14 un: avantJ.-C) Pollion jette les esclaves auxmurènes, 383; Agrippa rend justiceaux Juifs, 385; écrits d’Horace, 388;mort de Properce, 393; écrits d’0-vide, 394 ; (13 au: avantJ.-C.) sueperstitions a Rome, 398 ; écrits d’ite-rare, 399; (l2 ans avant J.-C.) Au-

ste nommé Grand-Pontife, 401;ivres Sibyiiins expurgés ou brûlés

402; Hérode construit un rannombre d’édifices dans les vil es dela Grèce et de l’Asie, 433 ç Présen-

tation de la B. Vierge Marie autemple, 434; établissement de cettetète, 440; écrits composés par ilo-race, 443; (Il ans avant J.-C.)mort d’Agrippa, ses lettres en faveurdes Juifs, 440; Hérode rétablit ireJeux olympiques, 447 ; écrits d’Ho-race, 448; (10 an: avant J.-C.) Au-guste mendie dans Rome, 449; dé-dicace du temple, 450; écrits d’Ho-race, 45l; (9 au: avant J.-C.) Au-guste se fait honorer comme dieu,152; notes sur les livres sibyllins,52, l4? ; sur les trésors du templetransportés dans la ville de Carcas-sonne, 188; compte rendu de l’llis-toire du bon larron de Mgr Gaume,230 ’ de la Bible sans la Bible desi. labbe Gainet, 205;du Philond’Aicxandrie de M. Delaunay, 287;de la Confirmation de la Bible deM. le chev. de Paravey ; esquisse desa vie et de ses ouvrages, 347 ; ca-talogue de ses ouvrages 373; cri-tique deia Métaphysique de M. l abbé

Ollivier, 461 ; compte rendu aux

abonnés. 472CCaïn; retrouvé en Chine. 358Calenzio; dissertations annoncées. 244Carcassonne; si cette ville possède

les trésors du temple de Jérusa-

lem. 188Carmen mature,- sa célébration, 117;sa comparaison avec le cantique deMoise, 121; son renouvellement. 122

Catrou (le P.); falsifie Virgile dans sa

traduction. 47Cellier (Dom); sur les défauts de Jo-

s p e. 28Celtes; forme de leur poésie con-.-

477

forme a celle des autres pen-

p es. 258Césarée; pompes de sa dédicace par

Hérode 5. 45Charles V; lettre sur la fête de la Pré-sentation de la B. Vierge Marie. 441

Chauines (M. de); sur les Études lithi-raires de M. Léon Gautier. 301

Chevalier (M. l’abbé); sur le cartulairede la ville de Montélimar, 321; sur

Walafriti Strabon. 403Chinois; sur la forme de leur oésie,170 ; hymne sur le manet éismeprimitif, 181; que leur histoire re-produit ies temps antédiluviens etdiluviens, 349; leurs premiers em-pereurs sont les premiers patriar-ches de la Bible, 353; le déluge dans

leurs livres. 362Christianisme; qu’il date du commen-

cement du monde. 348Conception de la B. Vierge Marie; tra-

ditions. 124Coran; sur la Conception de la B.Vierge Marie, 133; sur sa Présenta-

tion au temple. 440Delaunay (IL) ; sur sa traduction des

Œuores de Philon, 287; critique de

neiques notes. 295Dé age; traditions générales qui enprouvent la réalité, 203; les Grecs,203; les Latins, 204; les Babylo-niens, 204; les Perses, indiens, Chi-nois, etc., 205; Lapons, etc., 206;Mexicains, etc., 207; Océaniens, 21 i;les Nègres, 214; retrouvé chez les

Chinois. 359Dieu; ses symboles chez les Chinois et

les Égyptiens. 359Dion; sur la transcription des livressibyllins, par ordre d’Auguste. 101;sur sa haine pour le Grand-PontifeLepidus, 101 ; est prié par le sénat des’élever contre les impudicités, 102;

sur son commerce avec la femme deMécène, 129 ; grésage sur les Gau-lois, 382; sur oiiion jetant ses es-claves aux murènes, 383; prodigesattribués àl’abscnce d’Anguste, 308;est nommé Grand-Pontife, 401 g ré-forme les livres sibyllins, et en faitbrûler plus de 2,000,402; suriesprodiges annonçant la mort d’A-grippa, 444; sur Auguste mendiant

de l’argent. 449Emporium de Rome; marbres décou-

verts. 184

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478

Enos; retrouvé en Chine. 358Eplnols (M. de i’); analyse de l’ouvrage

de M. Lecoy de La Marche : LaChaire française au moyen-age. 427

Epiphane (Saint); que le christia-nisme date du commencement du

monde. 348En l1éme; texte sur latour de Ba-

. 161Evodius; sur la naissance de la B.VlergeMarie. F 131

Fénelon; enseigne le panthéisme dansson traité de Flint-rence de Dieu,465; avait défendu de publier cetouvrage édité par MM. de Saint-Sulpice.

Fer (age de); a précédé l’âge

pierre. 6Flaccus (Norbenus); lettre en faveur

des Juifs. 106Fligny (M. de); sur le panthéisme deM. l’abbé Ollivier, 461 ; réplique. 467

Freret; sur la poésie chez les Chl-

nois. 179

469de

3

GGainet (M. l’abbé); analyse et extrait

de son livre: La Bible sans lambic(1*r art.), 265; notice biographiqueet criti ne sur Josèphe, 278 ; compterendu u livre de M. l’abbé Quéant

sur le Sacre. 307Galiuzzl (le P. jésuite); ses travaux,son fanatisme pour Virgile, dont ilfait un grand moraliste et un auteur

ascétique. 31Gaume (Mgr); sur les fouetteurs pu-blics chez les Romains. 236

Gautier (M. Léon); analyse de sesmon" littéraire: pour la défense de

l’Eglise. 301Gelase; sur les livres apocry hes. 436Grecs; ne sont que des en ante d’a-

près un prétre égyptien. 349

Herbe; servant de nourriture aux Hé-breux en Egypte, 97; témoignage

des modernes. 98Hérode ; commence à détruire l’ancientemple, 124; combien aimé d’A-grippa, 334; fait construire ou ré-parer des édifices dans les princi-pales villes de la Grèce, 433; et dans’Asie, 434 ; va à Rome féliciter Au-

guste et reprendre ses deux ille, 446;rétablit les jeux olym iques, 447;dédie le temple, 450; d die la villede Césarée, 455; guerre intestine

dans sa famille. 459

TABLE pas narrasse. ’

Homallns d’Halloy; réfuté sur les homo

mes non descendant de Noé. 20lHorace; ode sur le départ de Virgile,

49; rappelle Japhet, 50; raconte unprésage en sa faveur, 107; injures ases anciennes maîtresses. 107; sondégoût de la vie, 108; se prédit l’im-mortalité, 109’ son Carmen recu-la". 117; il refuse d’être secrétaired’Anguste, 133: odes impures, 338;blâmé par M. Walckenaer, 388, 390;loué par le P. Sanadon, 390; une odefalsifiée par leu). Jouvency,391 ; vent

. se livrer à la philosophie , 392;éloges exagérés d’Auguste, 399; dit

que les Romains le priaient commeun dieu. 400, 443; 458

7 indiens; sur la forme primitive deleur poésie 183lnnoceu i; .sur les livres apocry-

phes. 436JJail’us (M.); si Carcassonne renfermeles trésors du temple de Jérusa-

lem. lesJaphet; rapnelé par Horace. 50Jaquemet ( . le chan.); étude sur

l’archéologie tumulaire a l’occasiond’une tombe découverte a Saint-

Denis. 09Jérémie; comment il cache les trésors

du temspie. 199Jérôme( a); traduction de l’anngilede la attesté qui lui est attri-

buée. 336Jeux séculaires; leur origine, leur cé-lébration, 112; leur destinée. 122

Josèphe; texte sur la tour de Bu-bel, 140; sur les dé ouilles (intem-ple transportées a ome, 189; no-tice biographique et critique sur savie et ses œuvres, 278; VOll’ Hérodeet Agrippa.

Jouvency ( e P.) ; falsifie une ode d’Ho-

race. 391Juifs; lettres d’Auguste en leur fa-veur, 105; de Norbanus Flaccus,106; trop dé rimés, 284; lettresd’Agrippa en eur faveur. 446

Julie, tille d’Auguste; est donnée for-cémentaTibère. ’ 445

Justinien; sur les termes de la lotJulia de adultert’is. 102

laLa Corda (le P. jésuite) ; ses grands

travaux sur Virgile. 28La Rue (le P. jésuite); son édition de

Virgile. 46

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nne une MATIÈRES.

Latran (4° Concile de); contre le pan-

th 4 7sme. ,Lecoy de La Marche (M.); analyse deson livre: La Chaire fronçasse au

moyen-age. 427Licteurs ; dans quelle nation ils étalent

choisie. 236leie; envoi fait a Hérode de 500

talents. 458Louise de France; si on a retrouvéson corps a Saint-Denis. ’11

Marie (la B. Vierge); sa conception;ce que l’on sali sur ses parents, 124;sa naissance, 131 ; sa présentationau temple, 434; origine de cette

te.Ma r; témoignage sur l’herbe que les

ébreux mangeaient en Égypte. 98Hoigno (M. l’abbé); réponse aux prin-

cipales objections dites scientifi-ques, 240; notice sur sa vie et sestravaux, 405; préface et plan de sesSplendeurs de la. foi. 4i3

Moise; son cantique comparé au Car-men secular: d’florace, 121; voirSchœbei.

Montélimar; sur le cartulaire de cette

ville. 321NNicé hore; sur la Présentation de la

B. ierge au temple. 440Nicolas de Damas; son harangue à

Agrippa en faveur desJuils. 385Noé; si tous les hommes descendent

de lui, 201; retrouvé chez les Chi-

nois. 359Nombres; ce livre défendu contre lerationalisme allemand ; voir Schœ-be .

Nouveau Testament; reproduction duCodex rencontre par la photogra-

hie. 84Numismatique; collection du Vati-

can. 243théisme.Ollivier (M. l’abbé); accusé de pan-

théisme, 461; sa défense, 464; son

imprudence. 47Ovide; désespoir a la mort, 110; dé-crit celle de leulle, 111; publie sesAmorce; leur dépravation, 394 ; onn’est pas coupable pourvu que l’onnie, 395; reconnait ses dérègle-ments, 395; son idée des dieux,306;veut mourir au sein de la volupté,396; publie ses lleroïdes, 397; tru-

0Olier (il. l’abbé); enseigne le pas;

479

duites par des abbés, 397 ; sa ne-

etde. 398PPages (M.); annonce de son Diction-naire Japonais-Français. 323

Panthéisme; enseigné sur M. l’abbéOllivier,401; par M. lier, 463 ; parFénelon, 465, 469; par MM. de

Saint-Sulpice. 470Paravey (il. le chev. de); ses travaux,esquisse de sa vie, 341; ses ouvra-ges, 350 ; analyse de 4 de ses ou-vra es, 353; analyse de ce qu’il ditde origine et des Chinois et deleurs livres, 357; extraits chinoissur les temps antérieurs au dé-luge, 362; sur Page de pierre, 365;travaux a faire pour décider lesquestions qu’il a soulevées, 371;catalogue de tous ses ouvrages. 373

Philippe de Manières; introduit enOccident la fête de la Présentation

de la Vierge. 44]Philon d’Alexandrie; sur la traduc-tion de ses Œurres. 287Pie 1X (S. 8.); bulle Æterni patriepour la convocation du Concile gé-néral, 17; lettres apostoliques Ar-cano, à tous les évêques orientauxschismatiques, 217; lettres Jamvos, aux protestants. 222Pierre (5.); abrégé des preuves deson arrivée et e son épiscopat a

229orne.Planètes en Chine correspondant aux

premiers empereurs. 356Platon; que les Grecs ne sont que des

enfants. 349Pollion (Vedius); jette ses esclavesaux murènes. 383Premare gis P.); une hymne sur lemonoth lame primitif des Chi -

nois. 181Présentation au temple de la B. ViergeMarie, d’après la tradition, 434;établissement de cette fête. 440

l’rocope; sur les dépouilles de Jéru-salem transportées par Alaric en

Gaule. 192, 195Properce; sa mort, 393; connaissaitla plupart des problèmes sociaux,393;meurt en présentant ses Ele-gies à Proserpine. 394

QQuéant (il. l’abbé); compte rendu de

son livre Sur le Sacre. 301BRa in (le P. jésuite); éloge tout païen

e Virgile, 39; guerre avec le P. Va-

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480

vasseur qui lui reproche ces e12-es.

RoBugé (Il. le vicomte de); sur lapoésie égyptienne, traduction d’un

chant. 344Revalsson (M.); sur son livre la Phi-losophie en France au 19’ siècle. 136

Salian (le P. Jésuite); son éloge exa-géré de Virgile, 38; hommage il la

alnte Vierge. 125Sanadon (le P. Jésuite); prend le partid’une ancienne maitresse coutre Ho-race, 108; sur i’ode il Phyilis, 135;autre élo e imprudent d’Horace. 390

Sarblevius (le P. jésuite); sa passion

pour Vir ile. 38Schœbel ( . Ch.); défense du livredes Nombres contre le rationalismeallemand (3’ art.),85; (4° art.), 165;Josué et Caleb, 170; (5’ art.), 245;

(6’ art.), Balaam. 325Sénèque ; sur le sodomlsme desmœursromaines, 103; sur la conjurationcontre Auguste. 459Seth; retrouvé en Chine. 358

Sibylle de Cumes; son oracle sur lacélébration desjeux séculaires. 114

Sibylle hébraïque; (5’ art.) écritesous le roi Phliométor (180 am au.J.-C.) 52; prêche un seul Dieu,55- sur le essle, 57; (0’ art.), 147;

rédit qu’ondevait adorer l’Hommc-leu, 148; sur sa patrie, 153; épslà

1Io ne.Sibyflins (les livres); recopiés, 101;

réformés ou brûlés au nombre de2,000, par ordre d’Augusts. 402

Sodomlsme; son étendue a Rome. 102Scion ; parole d’un Egyptlen que les

Grecs ne sont que des enfants. 349Sonninl; témoignage sur l’herbe que

les Hébreux mangeaienten Égypte. 9sStrabon (Walafrld;; étude sur sa vie

et ses ouvrages. 403Suétone- sur le soin d’Augusie a ré-tablir les anciens usages, 101: sur saloi De Adulteriis, 104; sur l’obliga-tion qu’il impose a Tibère de ren-voyer sa femme et d’épouser Julie,

m’445 ; sur son habitude de mendier.449; sur le concours d’éloquenceétabli à Lyon, 454; sur l’argent, Jetédans le lac Curtius pour sa santé,454

sans: pas IATIÈIIES.’I’

3 Temple de Jérusalem; si ses trésorssont cachés dans la ville de Carcas-sonne 188; sur le tabernacle cachépar Jérémie. 199; visité par Agrip-pla, 130, 387; détruit et rebâti par

érode, 121; sa dédicace. 450Tertullien; sur Pollion jetant ses es-

claves aux murènes. 383Théophyiacte de Naples; inscription

de son tombeau. 233Tibulle; sa mon,109; racontée arOvide, 110; éloges exagérés qu on

en fait. 7 109VVan Drive! (M. l’abbé); des formes

primitives de la poésie chez les peu-ples anciens (6’ art.); l’Hirrms:dans la poésie hébraïque, 20;(7’ art.), des formes de la poésiechez les Chinois, 179; ches les ln-diens, 183; ches les Celtes, 25s;

conclusion. 339Vatican; reproduction de son Coda:du Noun-Testament, 84; sa collec-tion nnmlsmati ne. 243Vavasseur (ieP. j suite); reproche auP. Rapin ses éloges donnés à Vir-

4

g e. 3Virgile; ses flatteurs et ses admira-teurs, 27; le P. La Corda, 28; sadéfense par le P. Galiuni, 31; sonéloge par le P. Ra in, 39; guerreentre e P Rapin et e P. Vavasscur,43 ; éditions des PP. de La Rue etCatrou, 46; nombre d’éditions, 47;centons chrétiens de Virgile. 48

Vlilenave (M.); blâme les impudicités

d’0vide. 396Vilry (le card. de); sur la questiondes classiques au m0 en-Agc. 431

Vorges (M. de); sur la hilare hie enFrance au 19’ siècle de M. avals-

son. 136Walckenaer (M.); sur une réclamationsienne en faveur du Carmen secu-are, 122-blame les impures pas-

sions d’liorace , 388 , 390; com-ment Augusie se lit adorer comme

Dieu. 452YYin-lin ;chapltre du Lyoky rappe-

lant es premiers patriarches chl-

nols. 355Le Propriétaire-Gérant: A. Bosser".

Versailles. - imprimerie de BEAU jeune, me de l’Onngerle, se.

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à" W - 4:? si.se aimaissans amarine me rmmsornm.

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