Nicolas Le Badézet Doctorant CRBC-UEB - …ns2014576.ovh.net/files/original/5df17f7b966d6ccc8a416bbf5135c8ac.pdf · ROSENZWEIG (L.), Monographie des villes et villages de France,

Nicolas Le BadézetDoctorant CRBC-UEB

Les résidences élitaires, les fortifications et les monastères du haut Moyen Âge

opération de prospection thématique

arrêté préfectoral n°2014-024

Les résidences élitaires, les fortifications et les monastères du premier Moyen Âge

Les résultats de la prospection archéologique que nous présentons ici représentent une desfacettes d'un travail universitaire en cours concernant les lieux de vie et de pouvoir des élites enBretagne méridionale. La thèse en préparation, sous la direction d'Yves Coativy et dans le cadre duCentre de Recherche Bretonne et Celtique de l'université de Bretagne Ouest, a pour objectifd'identifier les pôles de pouvoir, d'étudier leur répartition et les réseaux, de mieux comprendre lastructuration des espaces élitaires.

Un point récent et complet sur l'historiographie de la recherche dans le domaine desrésidences élitaires en Bretagne a été présenté par Pierre-Yves Laffont1. Cette historiographie quiprend son essor au XIXe siècle est alors trop dépendante de pré-supposés idéologiques qui ontbiaisés la recherche. A une moindre échelle, ce problème se retrouve aussi prégnant dans le cadre dela « tradition populaire ». Si le souvenir populaire de la présence de résidences, en général royales,du premier Moyen Âge dans un territoire, peut être confirmé par des sources écrites, il apparaîtévident qu'on ne pouvait reconnaître dans de simples systèmes d'enclos dégradés, sans aucunevaleur militaire et sans caractère spectaculaire, la résidence de la haute aristocratie. D'où descontresens et des anachronismes qui ont reporté cette mémoire sur des sites du Moyen Âgeclassique, souvent des mottes. De ce point de vue, notre travail universitaire montrera que le cadreparoissial est primordial pour leur reconnaissance par son caractère identitaire fort. L'étude deslimites paroissiales du premier Moyen Âge est à reprendre dans le détail, mais la force symboliquede ces sites majeurs est en étroite relation avec elles. Elles semblent s'être fixées tardivement, entreles XIe et XIIIe siècles, lors d'un morcellement de ces structures devenues trop grandes, et ceslimites se sont en partie positionnées sur ces enclos de caractère élitaire ou à proximité immédiate,comme si cet héritage avait eu une incidence majeure dans leur délimitation et la répartition desressorts territoriaux postérieurs.

La recherche archéologique diachronique bénéficie d'une historiographie importante. Pour leMorbihan, nous noterons l'apport majeur des sociétés savantes par la description, plus ou moinsfiable, de sites souvent disparus aujourd'hui. Nous disposons d'études d'ensemble des enclosfossoyés de toutes époques à l'échelle du département, mais aussi d'un certain nombre d'études« locales » à l'échelle d'un territoire, cantonal ou communal.

ANDRE (J.), « Les enceintes quadrilatérales du Morbihan », Ogam, n°11, 1959, pp. 23-34, pp. 257-260, pp. 441-454ANDRE (J.), « Les enceintes circulaires du Morbihan », Ogam, n°14, 1962, pp. 107-116AVENEAU DE LA GRANCIERE, « Le préhistorique et les époques gauloises, gallo-romaines et mérovingiennes dans le centre de la Bretagne-Armorique », Bulletin de la Société Polymatique du Morbihan, 1901, pp. 276-340, 371-414AVENEAU DE LA GRANCIERE, « Le préhistorique et les époques gauloises, gallo-romaines et mérovingiennes dansle centre de la Bretagne-Armorique », Bulletin de la Société Polymatique du Morbihan, 1902, pp. 120-170MAHÉ (J.), Essai sur les antiquités du département du Morbihan, Vannes, imprimerie Galles, 1825, 500 p.FRÉMINVILLE (C.-P. DE LA POIX), Antiquités de la Bretagne, monuments du Morbihan, seconde édition revue etaugmentée par l’auteur, Brest, chez Lefournier imprimeur-libraire, 1834, 210 p.CAYOT-DELANDRE (F.-M.), Le Morbihan, son histoire, ses monuments, Vannes, Ed. du Bastion, 1990, 560 p.EUZÉNOT abbé, Notices archéologiques sur Guidel, imprimerie Grouhel, 1875, 60 p.Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France, commission régionale de Bretagne :Morbihan, cantons de Le Faouët et Gourin, Paris, imprimerie nationale, 1975, 678 p.LE MENÉ (J.-M.), Histoire archéologique et féodale et religieuse des paroisses du diocèse de Vannes, deux tomes,Vannes, imprimerie Galles, 1891LE ROUX (A.), « Recherches archéologiques dans le haut-Ellé (Cornouaille morbihannaise) », Bulletin de la SociétéArchéologique de Nantes et du département de Loire Inférieure, to. LII, deuxième semestre 1911, pp. 241-353MARSILLE (L.), Répertoire archéologique du Morbihan gallo-romain, Vannes, 1972, 52 p.

1 LAFFONT (P.-Y.), « Le château médiéval en Bretagne. Un bilan historiographique », dans Les élites et leursrésidences en Bretagne au Moyen Âge, actes du colloque organisé par le conseil général des Côtes-d'Armor (Guingampet Dinan, 28 et 29 mai 2010), [dir] P.-Y. Laffond, Presses Universitaires de Rennes, 2014, pp. 113-123

ROSENZWEIG (L.), Monographie des villes et villages de France, le Morbihan, Paris, Res Universis, 1992, 238 p.WHEELER (sir M.), Notes book of the Britany expedition, 1938, copies personnelles de M. Batt, ingénieur d'étude auService Régional de l'Archéologie, , vol. III, p. 18

L'historiographie plus récente est représentée par des travaux universitaires restés souventinédits. Ceux-ci se sont développés à partir des années 1980 et le colloque tenu à Caen concernantles fortifications de terre en Europe2. Ces études concernent principalement les XIe-XIIe siècles àtravers des inventaires de mottes, mais nous pouvons aussi nous appuyer sur les travaux de PhilippeGuigon qui a défriché ce sujet et a pu fouiller, entre autres, le site de Locronan.BROCHARD (E.), Contribution à la connaissance archéologique du comté de Vannes (X e-XIIIe siècles), mémoire demaîtrise dactylographié, Caen, 1994GUIGON (P.), Les fortifications du haut Moyen Âge en Bretagne, Institut Culturel de Bretagne, Skol Uhel ar Vro,Association des Travaux du Laboratoire d'Anthropologie-Préhistoire – Université de Rennes 1, Centre Régionald'Archéologie d'Alet, 1997, 106 p.HERVE (M.-L.), Inventaire des enceintes de terre dans le département du Morbihan d’après les carnets de sirMortimer Wheeler, mémoire de maîtrise dactylographié, Rennes 2, 1989LE BADÉZET (N.), Mottes et enceintes castrales dans la seigneurie du Kéménet-Héboé, mémoire de maîtrise,dactylographié, Université de Bretagne Sud, Lorient, sous la direction de J. Quaghebeur, 2000LE BADÉZET (N.), Mottes et enceintes du département du Morbihan (XIe-XIIIe siècles), mémoire de D.E.A.,Université de Haute Bretagne, Rennes 2, sous la direction de D. Pichot, deux volumes, 2002PESNEL (L.), Les mottes castrales et les enceintes circulaires du Morbihan occidental. XI e-XIIIe siècles, mémoire demaîtrise dactylographié, T.E.R., U.B.O., Brest, 1993

L'apport majeur concernant le premier Moyen Âge est du aux fouilles archéologiquesprogrammées pluriannuelles. Elles ont permis de fournir des jalons chronologiques fiablesappliqués à des types d'enclos difficilement datables par ailleurs. La faible quantité de matérielretrouvé sur ces sites de haut statut conforte l'hypothèse d'une période a-céramique et confirme lanécessité de l'utilisation d'autres approches pour leur caractérisation. La prospection au sol que nousavons réalisée n'a d'ailleurs pas apporté de preuve matérielle d'occupation de cette époque.GUIGON (P.), Locronan, Montagne du Prieuré, 1988, fouille programmée, rapport de fouille dactylographié, 1988,Service Régional de l’Archéologie, 104 p.LE GALL (J.), L’enceinte de Bressilien à Paule, Côtes d’Armor, rapport intermédiaire de fouille bisanuelle, SRABretagne LE GALL (J.), L'habitat aristocratique de Bressilien à Paule (Côtes-d'Armor), rapport intermédiaire d'opérationbisannuelle 2011-2012, 45 p.LEROY (B.), Mellionnec, « Kergoac’h » (Côtes-d’Armor-Bretagne). Ploerdut, « Vilérit » (Morbihan-Bretagne), rapportde prospection thématique, 2011, 37 p.LEROY (B.), Ploerdut, « Vilérit » (Morbihan-Bretagne). Évaluation des enceintes de Vilérit, rapport d’évaluationarchéologique, 2012, 85 p.LE ROY (B.), Langoëlan « Talhouët », rapport d’évaluation archéologique, service régional de l’archéologie, 2013, 81p.TINEVEZ (J.-Y.), Le site de La Rochette à Mauron (Morbihan), rapport de fouille programmée 2004-2006, ServiceRégional de l'Archéologie

les sources mises à contribution

L'apport des clichés aériens est primordial pour ce type d'étude. Si ils sont d'un inégal apportselon les périodes de prise de vue, ils nous permettent d'y comparer les données du cadastre ancien,parcellaire et microtoponymie, pour confirmer ou infirmer des hypothèses. Nous pouvons nousappuyer sur de nombreuses campagnes de prospection aériennes effectuées ces trente dernièresannées. La zone étudiée ici a été couverte par Patrick Naas, Maurice Gautier, Bernard Ginet etRoger Bertrand pour la société d'archéologie et d'histoire du pays de Lorient... Nous renvoyons àleurs rapports disponibles au service régional de l'archéologie de Bretagne. La mise en ligne récentede nombreux fonds de photographies aériennes nous aide aussi dans cette recherche.

2 Les fortifications de terre en Europe occidentale du Xe au XIIe siècles, colloque de Caen, 2-5 octobre 1980,Archéologie Médiévale, to. XI, 1981, pp. 5-125

http://www.geoportail.gouv.fr/http://geobretagne.fr/mapfishapp/http://geobretagne.fr/sviewer/dual.htmlhttps://www.google.fr/intl/fr/earth/

Source historique indéniable, puisque reflet de l'interprétation du paysage par lespopulations locales, la microtoponymie est particulièrement difficile à manier. Le plus souvent,nous sommes privés d'éléments de comparaisons avec d'autres sources pour en vérifier la véracité.Si sa valeur est reconnue en ce qui concerne les microtoponymes dérivés de « château » (douves,castel...) qui décrivent un modelé du type enclos, le plus souvent fossoyé, et qui permettent de leslocaliser avec précision, il n'en est pas de même pour les autres. Cette source est miseprincipalement à profit pour connaître les lieux de culte anciens, la pratique sociale perpétuée etrenouvelée de ceux-ci est la raison d'un risque de déplacement réduit, mais néanmoins réel, ce qui larend particulièrement intéressante pour la recherche d'anciens monastères. Nombre de lieux de culteet de références à des saints ne sont connus que par cette source. Les toponymes/microtoponymesen Lan- ne sont que rarement caractéristiques comme on aurait pu le penser et c'est bien plus celuide désert qui marque une réalité monastique. Ce toponyme/microtoponyme que l'on retrouve aussibien en zone gallo que bretonnante est liée dans l'espace à ceux de saints ou d'abbés, d'évêques... Laposition topographique, la morphologie des enclos ou des sources écrites médiévales et modernespeuvent confirmer certaines hypothèses.

Les sources écrites médiévales nous fournissent peu de mentions de résidences élitaires. Laplupart datent des IXe et Xe siècles et concernent une zone restreinte dans l'aire d'influence del'abbaye de Redon, en particulier le bassin de la Basse-Vilaine et la Basse Loire. Cette zone se situehors du cadre géographique de ce travail, mais nous pouvons établir grâce à elle d'utilescomparaisons. Les mentions écrites sont souvent imprécises et portent le nom de territoires, quiétaient ou deviendront fréquemment par la suite, paroissiaux.

L'approche archéologique des lieux de vie et de pouvoir des élites n'a pas connu les mêmesavancées selon que l'on se place dans le domaine laïc ou religieux.

Les résidences laïques

La connaissance des résidences des élites laïques du premier Moyen Âge souffre encore d'unproblème de caractérisation même si les fouilles archéologiques récentes ont permis des avancéesimportantes, principalement pour la période carolingienne.

Les éléments majeurs à retenir pour la caractérisation des sites élitaires en l'absence defouille archéologique sont l'organisation des sites, la topographie, la forme des modelés et lecontexte historique.

Les fouilles ont montré une préférence pour une organisation en système d'enclos, l'enclosprincipal étant le plus souvent plus petit que les autres et curviligne. Dans plusieurs cas il peut êtremis en évidence dans celui-ci l'aménagement d'une terrasse artificielle accueillant des structuresbâties en dur. Les entrées sont aménagées par des structures de type tour-porche, même s'il ne restevisible aujourd'hui qu'une ouverture plus ou moins importante dans le talus.

Il est remarquable que ces sites majeurs dont on peut soupçonner une occupation par la plushaute aristocratie de l'époque, bretonne ou franque, n'aient pas de caractère militaire affirmé. Sil'ensemble talus-fossé peut être imposant, la position topographique sur des versants, en positiondominant-dominé, annule le caractère défensif. La mise en scène du pouvoir est donc avant toutsymbolique pour ce type de site. Ceci est moins recevable pour la réutilisation de promontoiresbarrés proto-historiques, mais en l'absence de fouille cette réoccupation ne peut être prouvée et nous

http://www.geoportail.gouv.fr/

https://www.google.fr/intl/fr/earth/

http://geobretagne.fr/sviewer/dual.html

http://geobretagne.fr/mapfishapp/

n'en trouverons pas dans ce rapport. La plupart des systèmes d'enclos présentent des traits morphologiques communs, en

particulier la forme de l'enclos principal qui tend vers l'ovale. Les enclos associés sont plutôtcurvilignes, mais les formes sont moins caractéristiques. Pour autant, rien n'indique que les formesquadrangulaires n'aient pas été utilisées comme on peut le soupçonner régulièrement, mais lecaractère isolé de ceux-ci, sans enclos associés visibles, laisse un doute quant à la chronologie à leurattribuer. Un site comme celui du Guiaud à Grand-Champ dont l'enclos principal est quadrangulairerisque d'être plus ancien que les systèmes d'enclos reconnus par ailleurs, mais il serait hasardeux d'yvoir un élément de détermination chronologique.

Nous présentons ici les photographies ou plans de ces sites caractéristiques dont ceuxextérieurs à la zone d'étude sont attestés par les sources écrites d'époque carolingienne, que ce soitdes résidences royales ou des élites de haut statut.

Mernel (35)

Tréméler, Neulliac (56)

Villerit, Ploerdut (56)fouille de B. Leroy

Baulon (35)

La Bigotais, Campel (35) d'après CORRE (A.), Rapport annuel de prospectioninventaire, Service Régional de l'Archéologie,CERAPAR, 2014

Le Landa, Peillac (56)

Henleix, Saint-Nazaire (44)

Le Camp des Salles, Locronan (29) Saint-Mathieu, Guidel (56)

La réutilisation par les élites de modelés antérieurs est attestée par la fouille3, mais aussi parles sources écrites ou même la toponymie/mircrotoponymie ce qui n'est pas sans perturber notrevision. Les problèmes de caractérisation archéologique qui en découlent sont encore plus prégnantspour les monastères et ermitages.

Les monastères

Si l'on excepte les sites majeurs de Landévennec et de Maxent qui ont fait l'objet de fouilles,notre connaissance archéologique des monastères du premier Moyen Âge est extrêmement limitée4.Ce phénomène n'est pas exclusif à la Bretagne et mise à part l'Irlande, les données archéologiquessont numériquement faibles. Les sources écrites les mentionnant sont tardives, souvent postérieuresà l'an Mille, contenues dans des Vies de saints. La désorganisation due à la présence Viking aux IXe-Xe siècles, qui a obligé un certain nombre de communautés monastiques à s'exiler hors de Bretagne,a fait disparaître nombre de monastères. Dans certains cas, il y eut des refondations postérieuressans qu'il n'y ait de preuve de la réoccupation des lieux originels, mais le cas de Landévennec nousapprend tout de même que l'on peut espérer tirer partie des sources écrites de cette période.

Une étude systématique de la toponymie/microtoponymie à l'échelle du département duMorbihan a été effectuée. Elle nous offre une base de données sur les toponymes en Lan-, censésêtre caractéristiques des premières implantations monastiques en Bretagne, les cultes et leschapelles qui se rapportent aux saints moines réputés avoir fondé des ermitages ou monastères dansla région et, principalement, les toponymes/microtoponymes désert qui se rapportent plus sûrementà une réalité monastique, mais qui ne permettent pas de la dater. Cette source combinée aux apportsdu parcellaire ancien, de la photographie aérienne et aux sources écrites doit nous permettre detenter une approche archéologique des monastères. Malgré les limites inhérentes à la sourcetoponymique5, ces indications nous permettent d'avoir des faisceaux de présomption quant à laprésence d'un site monastique. Nous ne présenterons ici que les sites dont il reste des tracesarchéologiques pour essayer de mettre en évidence des modelés ou des positions topographiquescaractéristiques. Si quelques cas d'enclos à probable vocation monastique sont présentés ici, la

3 C'est le cas des promontoires barrés proto-historiques en particulier.4 Même si des soupçons existent pour des sites comme Landéda fouillé par P.-R. Giot...5 Elles constituent « une mémoire des lieux, transmise, transformée, fluctuante, qui repose sur des modes dedésignation et de caractérisation qui sont ceux de la population et non ceux de l’historien », CHOUQUER (G.), Traitéd’archéogéographie. La crise des récits géohistoriques, Paris, Errance, 2008, 200 p.

plupart des données microtoponymiques concernent la réutilisation d'enclos antérieurs abandonnésou d'enclos, ayant certes une forme assez particulière, mais dont la morphologie ne les distingue enrien d'un talus agraire ce qui n'est pas sans poser de problème de caractérisation.

ASTON (M.), Monasteries in the Landscape, Gloucerstershire, 2000BULLY (S.), « Archéologie des monastères du premier millénaire dans le Centre-Est de la France. Conditionsd'implantation et de diffusion, topographie historique et organisation », Bulletin du centre d'études médiévales, 13,2009, pp. 257-290CRAMP (R.), Wearmouth and Jarrow monastic sites, to. 1, English Heritage, 2005HERITY (M.), « Les premiers ermitages et monastères en Irlande, 400-700 », Cahiers de Civilisation Médiévale,3,1993, p. 219-361

Guenfrout, Grand-champ

Le Petit Villerit, Ploerdut

Saint-Adrien, Ploemeur

Kernével, Larmor-Plage

Cosquer-Keragan, Guidel

Ker-Julien, Lescouet-Gouarec (22)

Plusieurs sites potentiellement intéressants pour notre sujet se sont révélés être des enclosd'époques antérieures sans preuve de réoccupation médiévale. La découverte de mobilier et/oul'absence d'enregistrement sur la carte archéologique explique leur présence dans cet inventaire.

Loin de se vouloir exhaustif, ce travail a pour objectif de compléter notre corpus de site dupremier Moyen Âge pour pouvoir établir des comparaisons fructueuses. Les sites présentés ici ontdes caractères nous permettant de les attribuer à la plus haute aristocratie de l'époque. Il n'a pas étépermis de mettre en évidence de modelés correspondant aux élites locales, du type machtiern parexemple. Il semble que ces machtierns n'aient pas eu de résidences propres qui aient pu laisser detraces monumentales dans le paysage. Une étude serrée des sources écrites nous fait d'ailleurssoupçonner qu'ils aient pu exercer leur pouvoir (établissement des actes, justice...) dans lesrésidences de la haute aristocratie qui revêtaient alors un caractère « public » indéniable.

Une proportion relativement importante des sites présentés ici est inédite et certains risquentd'être antérieurs à la période concernée, mais nous nous sommes proposé d'explorer des pistes derecherche, en particulier en ce qui concerne les structures monastiques particulièrement malconnues, afin de mettre à la disposition des services compétents des éléments de réflexion dans leurcharge de protection du patrimoine archéologique.

FICHE D'ENREGISTREMENT DE DÉCOUVERTE

Année : 2014Première mention = X Données complémentaires = Année de première mention =

N° de l'EA =

NOM DU REDACTEUR : LE BADEZET NicolasTEL :

localisation Département : 56 commune principale: BERNE

Nom : Lieu-dit de l'IGN et/ou adresse : Kerloch

Commune principale Lieu-dit du cadastre Année Section(s) . Parcelle (s)Berné 2014 F. 281-282

Commune (s)secondaire(s) Lieu-dit du cadastre Année Section (s) Parcelle (s)

IDENTIFICATIONDESCRIPTION (les affixes 1 et 2 sont à choisir dans la liste des affixes matière, morphologie ou autre )

Structures (illimité) Doute (?) Affixe 1 Affixe 2 Quantité talus 2

Commentaire sur les structuresUn talus d'environ 3 m. de large à la base ; un talus moins massif qui y prend naissance et forme un arc de cercle ;ce dernier est moins imposant que le premier (actuellement 2 m. de large à la base) ; ces dimensions doiventintégrer le fait que le site se trouve en sous-bois non entretenu, probable raison de l'absence apparente de fossés.

INTERPRÉTATION (les affixes 1 et 2 sont à choisir dans la liste des affixes matière, morphologie ou autre )

Nature (limité à 2 ) Affixe 1 Affixe 2 QuantitéEnclos quadrangulaire 1

Enclos ou parcellaire ? incurvé 1

Commentaire sur l'interprétationUn enclos irrégulier de petite dimension (les longueurs internes varient entre 12 et 20 m.) aux talus massifs si onconsidère la taille de celui-ciUn autre talus prend naissance dans son angle nord-ouest et forme un arc de cercle ; s'il est aujourd'hui limité aunord du site, il est possible qu'il se prolongeait au-delà pour former un enclos accolé ; sa morphologie est quelquepeu différente du talus de l'enclos principal puisqu'il ne mesure que 2 m. de large à la base mais il diffèrecomplètement des talus agraires présents sur la colline ; cette constatation ne suffit pas à prouver sacontemporanéité avec l'enclos quadrangulaire

MOBILIER Mobilier significatif (décrit et commenté) :

Contexte du mobilier : Lieu de dépôt du mobilier :

CHRONOLOGIE

Période de début : premier Moyen-Âge ? siècle : date :Période de fin : siècle : date :

Indicateur de période :

Attribution culturelle :

Commentaire sur la chronologie Si les petites dimensions de l'enclos peuvent surprendre, la mémoire populaire, par l'intermédiaire du cadastre, luidonne le nom de er fort « le fort ». Sa position topographique et la présence microtoponymique d'indices d'unmonastère ancien à proximité incitent à y voir un enclos de cette époque.

GÉORÉFÉRENCES (Coordonnées de l'entité) :

Type de fond : Précision de l'emprise :

X du centroïde : 173595 Y du centroïde : 2344740 Z du centroïde : altitude en m: 140

ETAT ACTUEL

Situation : Ξ plein air Grotte, abri, souterrain Immergé

Topographie Géologie Géomorphologie Versant

Détruit : NON En élévation : OUI

CIRCONSTANCES DE DÉCOUVERTE Année de la découverte Circonstance de la découverte Inventeur/informateur2014 Prospection thématique NLB

SOURCES :(mentionner documents bibliographiques, archives, cartes, plans, photographies etc…) :

notice pages concernéesCadastre de Berné, plan parcellaire, 1826, section F

Commentaire général sur l'EA :Les dimensions restreintes de l'enclos sont étonnantes, mais la présence d'un possible enclos accolé, bien plus vaste, etla présence de cet ensemble sur la déclivité d'une colline nous incite à y voir un système d'enclos du premier MoyenÂge. Le relief allongé sur lequel est situé l'ensemble porte, pour partie, le nom de rose Cado « la hauteur de saintCado ». Il faut y rapprocher des microtoponymes en désert présents en contrebas, près du lieu-dit Kerloch à proximitéduquel existent d'autres parcelles faisant référence à ce saint. La rareté des sites archéologiques recensés à ce jour surcette commune donne aussi un relief particulier à la présence de ce site.

er fort, cadastre de Berné, 1826, section F de Pontulaire

carte IGN annotée

cadastre de Berné, 2014, section F

photographie prise de l'angle sud-est de l'enclos

relevé schématique du site


Année : 2014Première mention = Données complémentaires = X Année de première mention = 0

N° de l'EA = 560190001

NOM DU REDACTEUR : Le Badézet NicolasTEL :

localisation Département : 56 commune principale: BILLIO

Nom : le camp romain Lieu-dit de l'IGN et/ou adresse :

Commune principale Lieu-dit du cadastre Année Section(s) . Parcelle (s)Billio Landes des grands bois 2014 ZI.88 et 146-147



Structures (illimité) Doute (?) Affixe 1 Affixe 2 Quantité Talus 3fossé 3mur 1bâtiment 2Commentaire sur les structuresétat de conservation correct ; en sous-bois ; carrière à l'intérieur de l'enclos qui a détruit une partie du site


Nature (limité à 2 ) Affixe 1 Affixe 2 Quantitéenclos elliptique 1enclos irrégulier 2

Commentaire sur l'interprétationenclos principal, elliptique : 110 m de long, talus et fossé non compris ; talus de 5-6 m à la base ; fossé de 3 m delarge ; carrière dans la partie sud, aujourd’hui remplie d’eau ; deux structures quadrangulaires dans la partie nordde l’enclos, matérialisées par un talus constitué de terre et de pierres, dont les dimensions internes sont 5 m dur 11pour un « talus » de 3 m de large enclos associés : prolongements : sur plusieurs centaines de mètres



CHRONOLOGIE

Période de début : premier Moyen-Âge ? siècle : date :

Période de fin : siècle : date :



Commentaire sur la chronologie La position topographique combinée à la morphologie du site renvoient à cette datation. Il est possible de mettreen relation ce site à ceux du Landa à Peillac, de Panner à Saint-Tugdual ou de Penfao à Langoëlan ce qui nousincite à y voir un site carolingien d'après les structures encore visibles.




ETAT ACTUEL

Situation : Ξ plein air ÿ Grotte, abri, souterrain ÿ Immergé

Topographie Géologie Géomorphologie Système d'enclos situé sur le flanc d'unecolline qui est un d'un des poins les plus haut de la région ; néanmoins l'aspect défensif est limité

Granite ; fait partie du district stanifère de la Villeder ; occurrences de cassitérites en place et tungstifères à proximité en particulier le long d'un ruisseau situé au nord du bourg de Billio ; à noter un « pont d'or » sur celui-ci


CIRCONSTANCES DE DÉCOUVERTE Année de la découverte Circonstance de la découverte Inventeur/informateur


notice pages concernéesHERVE (M.-L.), Inventaire des enceintes de terre dans le département du Morbihan d’après les carnets et notes de sir Mortimer Wheeler, 1989, mémoire de maîtrise, Rennes 2WHEELER (sir M.), Notes book of the Britany expedition, 1938, copies personnelles de M.BATT, ingénieur d'étude au S.R.A., vol. III

14

ANDRE (J.), “ Les enceintes quadrilatérales du Morbihan ”, Ogam, n°11, 1959 24CHAURIS (L.), « Les anciennes extractions d’étain à Piriac et Pénestin. Leur place dans l’histoire des exploitations de cassitérite en Bretagne », Association Bretonne, to. CXIII,2005 (congrès de Guérande-La Baule, 2004)

387-388

DE BREHIER, « La mare au sang », bulletin de la société archéologique du Morbihan, 1858 75ENLART (C.), Manuel d’archéologie française depuis les temps mérovingiens jusqu’à la Renaissance, to. II, architecture civile et militaire, Paris, Picard et fils, 1904

702

LE MENÉ (J.-M.), Histoire archéologique et féodale et religieuse des paroisses du diocèsede Vannes, deux tomes, Vannes, imprimerie Galles, 1891

84-85

Commentaire général sur l'EA :

Le site est probablement à mettre en relation avec la présence du prieuré de Locmaria, dépendance de l'abbaye Saint-Sulpice de Rennes, situé à proximité, qui existait antérieurement à 1146 et dont la tradition populaire explique lacréation par la volonté d'un puissant de remercier le seigneur pour une victoire sur des païens. De nombreuses traditionsévoquent pour cet endroit le lieu de combats contre les vikings. Le site est en cours de déboisage avec un risque fort dedisparition.

photographie du parement interne du rempart central de l'enclos sud

relevé schématique du site



N° de l'EA = 560190002

NOM DU REDACTEUR : Le Badézet NicolasTEL : 02.56.54.58.88

localisation Département : 56 commune principale: BILLIO

Nom : les grands fossés Lieu-dit de l'IGN et/ou adresse :

Commune principale Lieu-dit du cadastre Année Section(s) . Parcelle (s)Billio Terres du bourg-sud 2014 AD.36

ZD. 111 à 118



Structures (illimité) Doute (?) Affixe 1 Affixe 2 Quantité talus 2fossé 1

Commentaire sur les structuresSi le fossé n’est plus toujours visible, le système talus-fossé est moins imposant au sud, côté plateau, qu’au nordcôté bourg, mais le comblement-arasement des structures a pu être important en milieu forestier ; les talusmesurent de 4 à 5 m de largeur à la base de façon quasi constante ; l'intérieur de l’enclos est surélevé par rapport àextérieur (naturel ou non ?) ; un talus de même facture part de cet enclos et longe la ligne de hauteur avant uneforte dénivellation sur quelques dizaines de mètres, vers le Sud-Est


Nature (limité à 2 ) Affixe 1 Affixe 2 Quantitéenclos oblong 1

talus 1

Commentaire sur l'interprétationEnclos oblong dont la longueur interne maximale avoisine 110 mètres, talus et fossé non compris ; associé à untalus de même facture longeant le bord du plateau et complétant la protection du côté de l'Est. Rien ne permet deconsidérer que le talus continuait au-delà de ce qui est visible aujourd'hui pour former un enclos associé aupremier.



CHRONOLOGIE

Période de début : premier Moyen-Âge ? siècle : date :




Commentaire sur la chronologie La position topographique sur un versant et la typologie de l'enclos principal ramènent à des sites du premierMoyen-Âge connus par ailleurs.



X du centroïde : 228491,6 Y du centroïde : 2330336 Z du centroïde : altitude en m: 145

ETAT ACTUEL


Topographie Géologie Géomorphologie Versant ; vallée encaissée à l'ouest Granite ; fait partie du district stanifère de la Villeder

; occurrences de cassitérites en place et tungstifères à proximité en particulier le long d'un ruisseau situé au nord du bourg de Billio




notice pages concernéesDARE (S.), Autour du golfe du Morbihan, à l’est de Vannes jusqu’à la Vilaine, rapport de prospection 2012CAYOT-DELANDRE (F.-M.), Le Morbihan, son histoire, ses monuments, Vannes, Ed. du Bastion, 1990

367

ENLART (C.), Manuel d’archéologie française depuis les temps mérovingiens jusqu’à la Renaissance, to. II, architecture civile et militaire, Paris, Picard et fils, 1904

702

LE DAIN, « De l’origine et de la destination des camps romains dits châteliers en Gaule », Mémoires de la société des antiquaires de l’ouest, 1884, , série 2, vol. 7

534

LE MENÉ (J.-M.), Histoire archéologique et féodale et religieuse des paroisses du diocèsede Vannes, deux tomes, Vannes, imprimerie Galles, 1891

84-85

Cadastre de Billio, plan parcellaire, 1825, section A

Commentaire général sur l'EA :Le site doit probablement être mis en rapport avec le camp romain situé dans la même commune puisque leur datationparaît identique et que les descriptions anciennes mentionnent des structures fossoyées les reliant ; s'il n'existe aucunepreuve de l'exploitation de l'étain en ce lieu, à cette époque, nous pouvons remarquer la présence d'occurrences decassitérite et de tungstène à proximité ; la microtoponymie livre le nom de pont d'or à une parcelle bordant un ruisseauau nord du bourg où se trouve le plus grand nombre d'occurrences de cassitérite alluvionnaire et en place.

cadastre de 1825 annoté (Archives Départementales du Morbihan)

plan du site sur fond de carte IGN

cadastre 2014


Année : 2014Première mention =X Données complémentaires Année de première mention =

N° de l'EA =


localisation Département : 56 commune principale: CALAN

Nom : Lieu-dit de l'IGN et/ou adresse : Cosquéric 2

Commune principale Lieu-dit du cadastre Année Section(s) . Parcelle (s)Calan 2014 A. 61, 66, 73-74



Structures (illimité) Doute (?) Affixe 1 Affixe 2 Quantité fossé 4

Commentaire sur les structuresUn fossé de 2,5 m de largeur maximale formant un enclos ovalaire ; la photographie est moins précise pour lesautres structures


Nature (limité à 2 ) Affixe 1 Affixe 2 Quantitéenclos ovalaire 1

enclos trapèze 1

Commentaire sur l'interprétationSystème d'enclos comprenant un enclos principal plutôt ovalaire mesurant environ 30 m sur 25 (fossés compris ; 24m sur 20 pour l'interieur) et un enclos associé de forme plutôt trapézoïdale (70 sur 50 et 38 m) ; ces deux encloséloignés de 25 m. semblent reliés par un système d'accès fossoyé



CHRONOLOGIE




Commentaire sur la chronologie La forme de l'enclos principal est caractéristique du premier Moyen Âge, celle de l'enclos associé l'est moins etpourrait avoir une origine antérieure, mais le cliché aérien laisse deviner deux fossés plutôt rectilignes quisemblent attester qu'il s'agit bien d'un système d'enclos.



X du centroïde : 177565,75 Y du centroïde : 2336960,6 Z du centroïde : altitude en m: 75

ETAT ACTUEL


Topographie Géologie Géomorphologie Plateau

Détruit : NON En élévation : NON



notice pages concernéesCliché géobretagne

Commentaire général sur l'EA :Si les dimensions du site peuvent paraître assez restreintes par rapport aux autres sites présentant cette morphologie, lecontexte microtoponymique est intéressant avec la trace de « moines » et d'une ancienne chapelle dédiée à Saint-Connet, éponyme de la paroisse de Langonnet autour du village de Kerandiot.

Une voie ancienne non datée, d’axe Sud-est/nord-ouest, passant 300 mètres au sud du site pourrait être en relationdirecte avec lui.

Géobretagne

Géobretagne annoté




N° de l'EA =


localisation Département : 56 commune principale: Grand-Champ

Nom : Guenfrout Lieu-dit de l'IGN et/ou adresse :

Commune principale Lieu-dit du cadastre Année Section(s) . Parcelle (s)Grand-Champ Guenfrout 2014 YW.141-142




Commentaire sur les structures


Nature (limité à 2 ) Affixe 1 Affixe 2 Quantitéenclos 1

Commentaire sur l'interprétation



CHRONOLOGIE




Commentaire sur la chronologie




ETAT ACTUEL


Topographie Géologie Géomorphologie Versant du plateau de Grand-Champ

Détruit : En élévation :



notice pages concernéesCliché géoportail, 1929Cliché géoportail, 1980Cadastre de Grand-Champ, plan parcellaire, 1850, section F

Commentaire général sur l'EA :La topographie et la morphologie du site nous orientent vers un enclos du premier Moyen-age. Cette hypothèse

se trouve renforcée par le contexte microtoponymique. A l'est, une tachen en dourel fait référence à l'enclos lui-même, àson modelé. Le microtoponyme tour, ou dourel son dérivé, se retrouve à de nombreuses reprises sur dans les états desections des cadastres anciens en zone bretonnante et signifie « enclos circulaire, qui fait un tour ». Tout aussiintéressants, la présence de la fontaine de Guenfrout « rivière blanche, pure, sacrée » et de deux parcelles nommées ermen save « la pierre levée, la stèle ». Au nord des noms de parcelles sont formées sur le microtoponyme menah« moine » et d'autres, dans la continuité, toul er serpent « le trou du serpent ». Ces dernières font référence à unetradition populaire considérant saint Tugdual comme le vainqueur du paganisme. Un exemple identique se retrouve àSarzeau où un possible enclos monastique est en relation avec le même microtoponyme et une tradition déjà attestée auXIe siècle. Le culte à saint Tugual est omniprésent dans cette paroisse. Hormis la dédicace de l'église paroissiale, nous leretrouvons à Lopabu où existait une chapelle ainsi qu'à Saint-Laurent. Près du système d'enclos élitaire du Guiaud existeune fontaine sant tual entourée de parcelles dite goh pabu « vieux pabu ». Grand-Champ est un domaine existant aupremier Moyen-Âge, ayant probablement des antécédents antiques.L'enclos domine une voie ancienne dite hent Conan d'axe nord-ouest/sud-est qui se repère par tronçon sur plusieursdizaines de kilomètres. Si l'anthroponyme Conan, roi légendaire, ne peut dater l'utilisation de la voie sans autreattestation, signalons tout de même qu'elle se prolonge vers le sud-est en passant au pied de la fortification de Guernevéou Mangolérian qui pourrait aussi avoir été utilisée à cette époque

Géoportail 1929

Géoportail 1980

cadastre de 2014, feuille YW

cadastre de Grand-Champ (1850), section Fvue d'ensemble et annotations microtoponymiques



N° de l'EA =


localisation Département : 56 commune principale: GRAND-CHAMP

Nom : Guyaud sud Lieu-dit de l'IGN et/ou adresse : Le Guiaud

Commune principale Lieu-dit du cadastre Année Section(s) . Parcelle (s)Grand-Champ Guyaud sud 2014 ZN. 14



Structures (illimité) Doute (?) Affixe 1 Affixe 2 Quantité fossé 1talus 2Commentaire sur les structures



Commentaire sur l'interprétationun enclos principal tendant vers le quadrilatère visible sur un cliché ancien ; mesures axiales externes : 52 m sur 56(avec talus-fossé) et internes : 34 m sur 40 ; partition interne ou vaste bâtiment dans l'angle nord-ouest ; talus(incomplet ?) accolé au premier enclos ; une description ancienne fait état d'un enclos complet adjacent mais del'autre côté de l'enclos principal (erreur dans la description ou enclos différent ?)



CHRONOLOGIE




Commentaire sur la chronologie Système d'enclos original situé au cœur d'un domaine attesté au premier Moyen Âge ; le site est à mettre enrelation avec le culte à saint Tugdual dont les traces toponymiques entourent le site, ainsi qu'avec un enclosmodeste au lieu-dit Guenfrout, qui risque d'avoir eu un caractère monastique à cette même période. Le lieu-ditTreulis « passage de la cours, de la résidence », caractéristique du premier Moyen Âge, est situé à moins de 400 mà l'ouest alors que le lieu-dit Kerroui « le lieu du roi » est situé 250 m au sud.



X du centroïde : 212715 Y du centroïde : 2320835,5 Z du centroïde : altitude en m: 70

ETAT ACTUEL


Topographie Géologie Géomorphologie Sur le flanc d'un coteau dont le relief est peu accentué ; visibilité importante vers l'ouest, le nord et l'est ; le site est entouré par la rivièredu Loch et deux de ses affluents




notice pages concernéesDANIGO (abbé), « Vestiges anciens et découvertes fortuites », BSPM, 1953-4 Procès-verbal, p. 31Cliché géoportail, 1925Cliché géobretagne, 1952

Commentaire général sur l'EA :…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

BD ORTHO® Historique, IGN 2011, cliché 1952, retouchée au niveau du relief photographie prise avant la destruction totale du site

cliché géoportail, 1925, retouchée au niveau des couleursla trace de l'enclos externe se devine ainsi que la structure interne dans l'angle de l'enclos



Année : Première mention X Données complémentaires = Année de première mention =

N° de l'EA =


localisation Département : 56 commune principale: Guidel

Nom : Lieu-dit de l'IGN et/ou adresse : Cosquer-Keragan

Commune principale Lieu-dit du cadastre Année Section(s) . Parcelle (s)Guidel Cosquer-Keragan 2014 YL.44, 160, 499




Commentaire sur les structuresLe talus visible sur toute sa longueur sur un cliché aérien de 1955 n'existe plus que sur une petite longueur (unevingtaine de mètres). Il est largement dégradé mais mesure encore 5 mètres de large à la base pour moins d'unmètre de hauteur dans la partie sud de l'enclos.


Nature (limité à 2 ) Affixe 1 Affixe 2 Quantité

enclos sub-circulaire 1

Commentaire sur l'interprétationL'enclos mesure 180 mètres pour le grand axe et 150 pour le plus petit.



CHRONOLOGIE




Commentaire sur la chronologie Cet enclos dont aucune autre source ne mentionne l'existence directement, de par sa topographie et ses dimensionsest à rapprocher des premiers monastères bretons. La Vie de sainte Ninnoc (XIIe siècle) fait état de plusieursmonastères dans son entourage qui auraient été fondés par ses accompagnateurs. Quelle que soit la réalité de cetteassertion, le souvenir de son existence au Moyen-Âge classique pourrait expliquer cette mention écrite imprécise.




ETAT ACTUEL


Topographie Géologie Géomorphologie Zone côtière ; l'enclos est assis sur un relief dominant l'étang de Lannénec à l'Est,l'océan au Sud-Ouest et une vallée relativement profonde au Nord ; la position topographique fait ressembler ce site à un îlot




notice pages concernéesCliché géoportail, 1955

Commentaire général sur l'EA :Deux parcelles situées 200 mètres au Nord-Est de l'enclos sont nommées St Julien. Aucune autre source ne mentionnece culte à Guidel ni à Ploemeur (ces deux paroisses risquent de n'avoir été séparées qu'assez récemment, au Moyen Âgecentral). Saint Julien est connu pour avoir été un des trois martyrs principaux outre-Manche, un autre étant saint Aaron,dont le culte a perduré à Ploemeur puisqu'une chapelle lui était dédiée à l'époque Moderne.Ce site est à incorporer à la réflexion plus globale sur la région de Lannénec (Stang-er-Brune, Saint-Adrien...)

photographie géoportail 1955 annotée

carte IGN annotée : le cercle rouge marque l'emplacement de l'enclos

cadastre de 2014 annoté, section YL



N° de l'EA =


localisation Département : 56 commune principale: GUIDEL

Nom : La Petite Butte Lieu-dit de l'IGN et/ou adresse : Saint-Mathieu

Commune principale Lieu-dit du cadastre Année Section(s) . Parcelle (s)Guidel La petite butte 2014 YH. 17, 18, 310



Structures (illimité) Doute (?) Affixe 1 Affixe 2 Quantité talus 2fossé 1Commentaire sur les structuresLe site est en grande majorité arasé. Si le cliché de 1955, la microtoponymie et une mention ancienne attestentbien la présence d'un site archéologique, il ne reste plus aujourd'hui qu'une faible longueur d'un talus, le long duplateau, au niveau de la rupture de pente. Il faisait partie de l'enclos supérieur. Il mesure, pour ce qu'il en reste, 4m. de largeur à la base pour 1,5 m. de hauteur maximale.La seconde structure est un enclos accolé complètement arasé. Outre le talus, un fossé se repère du côté nord del'enclos d'après le cliché aérien.


Nature (limité à 2 ) Affixe 1 Affixe 2 Quantitéenclos curviligne 1enclos quadrangulaire à angles arrondis 1Commentaire sur l'interprétationLes dimensions approximatives de l'enclos principal sont de 30 sur 35 m., fossé non compris, celles de l'enclossupérieur d'environ 20 sur 35 m. Si les dimensions des enclos n'en font pas un site particulièrement imposant, ilfaut noter les autres parcelles adjacentes qui portent aussi le nom de er hoh castel et qui pourraient trahir laprésence de talus en connexion. A titre d'hypothèse, le parcellaire semble indiquer un ou plusieurs vaste(s) enclospositionné(s) sur le rebord du plateau en direction de la chapelle de Saint-Mathieu.


Quelques tessons ont pu être trouvés au niveau du petit enclos situé sur le plateau, le terrain ayant étérécemment travaillé par l'exploitant agricole. Il s'agit d'une partie d'une amphore, probablement uneDressel I et de quelques tessons gallo-romains.

Contexte du mobilier : Lieu de dépôt du mobilier : dépôt archéologique duMorbihan, Vannes

CHRONOLOGIE

Période de début : antiquité ? siècle : date :Période de fin : premier Moyen-Âge ? siècle : date :



Commentaire sur la chronologie D'après le matériel retrouvé il y a probablement eu une occupation antique au niveau de l'enclos supérieur. C'estune hypothèse qui rendrait bien compte de l'organisation étonnante de l'ensemble. L'enclos inférieur curviligne etallongé, situé à flanc de colline nous incite à y voir un enclos du premier Moyen-Âge. Il y aurait donc euréutilisation d'un modelé préexistant comme enclos associé, celui-ci se trouvant en rupture de pente et ayant uncaractère « défensif » assez net. Notons qu'une parcelle contigu à l'enclos inférieur porte le nom de parc en ilis et trahit peut-être la présence d'unlieu de culte non documenté par ailleurs.




ETAT ACTUEL


Topographie Géologie Géomorphologie Rebord de plateau et flanc de colline

Détruit : NON En élévation : partiellement



notice pages concernéesEUZENOT abbé, Guidel, notes archéologiques, Lorient, imp. Grouhel, 1877, 60 p. 21Cadastre de Guidel, plan parcellaire, sans date, section HCliché géoportail, 1955

Commentaire général sur l'EA :Il pourrait paraître étonnant de voir l'enclos principal en position d'infériorité par rapport à l'enclos plus modeste qui ledomine, mais ce cas a pu être ailleurs pour des sites de cette époque.

géoportail, cliché 1955

idem, détail de l'enclos principal

l'enclos replacé sur le cadastre ancien, section H



Année : Première mention = X Données complémentaires = Année de première mention =

N° de l'EA =


localisation Département : 56 commune principale: HENNEBONT

Nom : Lieu-dit de l'IGN et/ou adresse : Stang er Gat

Commune principale Lieu-dit du cadastre Année Section(s) . Parcelle (s)Hennebont 2014 AZ .150 à 153




Commentaire sur les structuresportion de talus conservée de 5 m de largeur à la base pour une hauteur ne dépassant pas actuellement 1,5 m ;constitué de terre et de pierres.


Nature (limité à 2 ) Affixe 1 Affixe 2 QuantitéEnclos quadrangulaire 1

Commentaire sur l'interprétationLe site se présente actuellement sous la forme d'une terrasse aménagée dont seule la partie sud présente la traced'un véritable talus précédé d'un fossé peu lisible. L'exploitation de la majeure partie du site comme carrière alargement dégradé le site, néanmoins attesté par la microtoponymie (le castellic). l’ensemble de la terrasseaménagée est globalement quadrangulaire avec des longueurs de 70 et 100 mètres ; le contour de la terrasseprésente une pente douce et ce n’est qu’au sud qu’il existe un fort dénivelé naturel donnant sur une vallée humide(d’où le nom de Stang donné au lieu-dit voisin, associé au terme Gat « combat ») qui se prolonge par un « bras demer » du Blavet.



CHRONOLOGIE

Période de début : premier Moyen Âge ? siècle : date :




Commentaire sur la chronologie La zone a connu une forte occupation à toutes les époques et la morphologie n'est pas caractéristique. Néanmoinsla tradition populaire situait ici le théâtre d'un combat sanglant entre les chrétiens et des païens. Cette traditionpourrait être l'écho de la mention en 1280 d'un montem normanorum à Kervignac (dont relevait le site jusqu'à uneépoque récente) qui correspond parfaitement à la topographie du lieu. Le toponyme voisin va aussi dans ce sens(Stang er Gat « étang du combat »).




ETAT ACTUEL


Topographie Géologie Géomorphologie Sommet d'un mamelon




notice pages concernées

Commentaire général sur l'EA :La tradition locale, au XIe siècle au moins (cartulaire de l'abbaye Sainte-Croix de Quimperlé), situait à l'ouest du site,dans une grotte dominant le Blavet, l'ermitage de saint Gurthiern. La chapelle située à proximité est d'époque romane.


cadastre 2014, section AZ


Année : Première mention = Données complémentaires = X Année de première mention =

N° de l'EA = 562610001


localisation Département : 56 commune principale: La Vraie-Croix

Nom : Lieu-dit de l'IGN et/ou adresse : La Lande du Temple

Commune principale Lieu-dit du cadastre Année Section(s) . Parcelle (s)La Vraie-Croix 2014 ZM.38



Structures (illimité) Doute (?) Affixe 1 Affixe 2 Quantité Talus 1

Commentaire sur les structuresTalus largement érodé de 4 m de large à la base pour moins d'un mètre de hauteur au nord et à l'ouest, de près de10 m au sud même si cette grande largeur risque d'être le fait de son étalement ; le talus situé à l'est a presquedisparu mais il reste une petite dénivellation artificielle ; talus composé de pierres et de terre ; sous couvertforestier ; un gros amas de pierre se trouve à quelques mètres de l’angle nord-ouest en limite d’une propriétéprivée.


Nature (limité à 2 ) Affixe 1 Affixe 2 Quantitéenclos quadrangulaire 1

Commentaire sur l'interprétationEnclos quadrangulaire mesurant 54 m sur 40 pour la surface interne et 64 m sur 54 avec le talus ; d'après lepropriétaire de la maison située au sud du site, il a trouvé un « souterrain » menant du site à sa maisond'après F.-M. Cayot-Delandre, un « puits » aurait existé, presque comblé, dans l'angle sud-ouest de l'enclos, auprèsduquel se voyait « quelques restes de maçonnerie ». Plus rien n'est visible aujourd'hui et on peut se demander s'il nes'agissait pas là d'un vestige de tour ce qui induirait une datation différente du site. D'après le même auteur, unautre enclos aurait entouré celui-ci de façon concentrique.



CHRONOLOGIE

Période de début : premier Moyen Âge ? siècle : date :Période de fin : siècle : date :



Commentaire sur la chronologie Comme indiqué précédemment, si le site apparaît comme médiéval, il existe un doute sur l'attributionchronologique. Des indices issus d'une description du XIXe siècle pourraient laisser penser qu'il s'agit d'un siteplus tardif, postérieur à l'an mille.




ETAT ACTUEL


Topographie Géologie Géomorphologie versant




notice pages concernéesHERVE (M.-L.), Inventaire des enceintes de terre dans le départementdu Morbihan d’après les carnets et notes de sir Mortimer Wheeler, 1989, mémoire de maîtrise, Rennes 2WHEELER (sir M.), Notes book of the Britany expedition, 1938, copies personnelles de M.BATT, ingénieur d'étude au S.R.A., tome III

12

ANDRE, « Les enceintes quadrilatérales du Morbihan », Ogam, n°11, 1959 34CAYOT-DELANDRE (F.-M.), Le Morbihan, son histoire, ses monuments, Vannes, Ed. du Bastion, 1990

242-243


Site dominant la voie Angers-Vannes.

emplacement du site sur fond de carte IGN

cadastre de 2014, section ZM.38



N° de l'EA =


localisation Département : 56 commune principale: LANDEVANT

Nom : Lieu-dit de l'IGN et/ou adresse : Botalec

Commune principale Lieu-dit du cadastre Année Section(s) . Parcelle (s)Landévant 2014 ZK.72-74, 93,106-107, 109, 130 ?



Structures (illimité) Doute (?) Affixe 1 Affixe 2 Quantité talus 2fossé 1Commentaire sur les structurestalus précédé d'un talus et d'une « contrescarpe » ; talus particulièrement arasé qui apparaît principalement sous laforme d’une bande de pierraille


Nature (limité à 2 ) Affixe 1 Affixe 2 QuantitéSystème d'enclos 1

Commentaire sur l'interprétationsystème d’enclos dont le principal a une forme grossièrement ovalaire, mesurant 135 m sur 125 environ ; la surfaceenclose est surélevée par rapport aux sols environnants dans les deux enclos ce qui nous incite à les associer,d'autant plus que les murs de l’enclos adjacent sont aussi rubéfiés



CHRONOLOGIE




Commentaire sur la chronologie Deux datations radiocarbones initiées par P.-R. Giot et un test de thermoluminescence en 1975 ont donné lafourchette chronologique 640-980. Si P. Guigon propose d'attribuer cette datation à un incendie qui aurait eu lieu àcette époque sur un site antique, mais la morphologie des enclos ainsi que le contexte microtoponymiquen'interdisent pas d'y voir un site des VIIe-Xe siècles.




ETAT ACTUEL


Topographie Géologie Géomorphologie Enclos principal sur le plateau ; possibles enclos adjacents sur le versant




notice pages concernéesGIOT (P.-R.), GUIGON (P.), MERDRIGNAC (B.), Les premiers Bretons d’Armorique, Rennes,P.U.R., 2003

171

GIOT (P.-R.), « En marge de l’archéologie du paysage. La date des premiers retranchements et fortifications », BSAF, to. CIX, 1981

80

GUIGON (P.), Les fortifications du haut Moyen Age en Bretagne, ICB, Skol Uhel ar Vro, 1997 61LE ROUX (C.-T.), « circonscription Bretagne », Gallia, to. 35-2, 1977 346PAULET (D.), « Premières activités du groupe « Haut Moyen-Age » de la S.A.H.P.L. », Sociétéd’Archéologie et d’Histoire du Pays de Lorient, n°29, 2000

37-39

Cadastre de Landévant, plan parcellaire, 1840, section E

Commentaire général sur l'EA :1,3 km au nord se situe le lieu-dit Kerandiserh « le lieu du désert, monastère » près duquel existent des occurrencesmicrotoponymiques de saint Goal et saint Laurent (pour Tugdual ?). 700 m au nord-est du système d'enclos un manémenah « la colline du moine », entre le site et cette colline, se trouve une possible voie ancienne repérée sur un clichéaérien.Ce site connu depuis longtemps et ayant fait l'objet d'investigations archéologiques ne semble pas enregistré sur la cartearchéologique.

plan de Paulet (D.), op. Cit.

Cadastre de 1840 annoté, section E

cadastre 2014



N° de l'EA =


localisation Département : 56 commune principale: Landévant

Nom : Le Moulin de Plusquen Lieu-dit de l'IGN et/ou adresse : Locmaria er Hoët

Commune principale Lieu-dit du cadastre Année Section(s) . Parcelle (s)Landévant Le Moulin de Plusquen 2014 ZL.18, 22-23



Structures (illimité) Doute (?) Affixe 1 Affixe 2 Quantité Fossé 1

Commentaire sur les structuresLe site a pu être repéré sur un cliché aérien. Le fossé apparaît comme particulièrement important, de l'ordre de 10m de large à l'Est.


Nature (limité à 2 ) Affixe 1 Affixe 2 QuantitéEnclos trapézoïdal 1

Commentaire sur l'interprétationLes dimensions approximatives de l'enclos sont de 150 m pour le plus grand côté, 110 pour le côté nord et 95 pourles côtés est et ouest.


Le mobilier est remarquablement concentré sur la période gallo-romaine...Des « débris romains » ont été signalés à Locmaria (Le Mené)


CHRONOLOGIE

Période de début : gallo-romain siècle : date :Période de fin : siècle : date :






X du centroïde : 193873,5 Y du centroïde : 2321183,4 Z du centroïde : altitude en m:

ETAT ACTUEL


Topographie Géologie Géomorphologie Rebord de plateau et versant




notice pages concernéesCliché aérien géoportailLE MENÉ (J.-M.), Histoire archéologique et féodale et religieuse des paroisses du diocèsede Vannes, tome 1, Vannes, imprimerie Galles, 1891

391

Commentaire général sur l'EA :Cet établissement de hauteur jouit d'une vue remarquable sur le littoral du Blavet au golfe du Morbihan !

cadastre 2014, section ZL

cliché aérien géoportail

position du site sur fond de carte IGN



N° de l'EA =

NOM DU REDACTEURTEL :

localisation Département : 56 commune principale: LARMOR-PLAGE

Nom : Sant Flamm Lieu-dit de l'IGN et/ou adresse : boulevard Roger le Port

Commune principale Lieu-dit du cadastre Année Section(s) . Parcelle (s)Larmor-Plage 2014 AE.1110, 1109-10, 1133



Structures (illimité) Doute (?) Affixe 1 Affixe 2 Quantité Talus 1

Commentaire sur les structuresLe site n'est connu que par une photographie aérienne.


Nature (limité à 2 ) Affixe 1 Affixe 2 QuantitéEnclos curviligne 1




CHRONOLOGIE




Commentaire sur la chronologie L'enclos est nommé sant flamm sur le cadastre ancien. Si le souvenir d'une chapelle dédiée à ce saint existaitencore au XIXe siècle, une tradition locale la mentionne comme un lieu de lutte contre le paganisme. D'autrestraditions mettent en relation ce saint avec sainte Ninnoc. La position topographique, au bord de l'anse deZanflame, tend aussi vers cette hypothèse.




ETAT ACTUEL

Situation : ÿ plein air ÿ Grotte, abri, souterrain ÿ Immergé

Topographie Géologie Géomorphologie Zone basse, bord d'une anse

Détruit : OUI En élévation : NON



notice pages concernéesCliché géoportail, 1947


géoportail 1947

cadastre 2014, section AE

situation sur fond de carte IGN


Année : 2014Première mention = Données complémentaires = x Année de première mention = 2004

N° de l'EA = 560480010


localisation Département : 56 commune principale: LE CROISTY

Nom : Coh Castelle Lieu-dit de l'IGN et/ou adresse : Guernodic

Commune principale Lieu-dit du cadastre Année Section(s) . Parcelle (s)Le Croisty 2014 ZN.26, 28-29, 32-33, 67

.




Commentaire sur les structuresPlusieurs fossés ont pu être repérés par des clichés aériens pris par Bernard Ginet (Société d'Archéologie etd'Histoire du Pays de Lorient) complétés par ceux de l'IGN.


Nature (limité à 2 ) Affixe 1 Affixe 2 QuantitéSystème d'enclos Circulaire paracurviligne 1Fossé 1Commentaire sur l'interprétationL'enclos principal, plutôt circulaire même si la photographie aérienne n'a pas été redressée, mesure unecinquantaine de mètres de diamètre, fossés compris. Il est accolé à un second enclos plutôt paracurviligne, le tout àfossé double. Les deux enclos forment visiblement un ensemble cohérent avec des fossés de même dimension etsont reliés par une entrée bien visible. L’enclos quadrangulaire a une autre entrée menant vers l’extérieur du côtéSud-Est.

Une portion d'enclos accroché à l'enclos principal se repère sur les divers clichés aérien et un d'entre eux semblemettre en évidence une entrée les reliant.

Un ancien chemin matérialisé par une trace de près de 5 m de large repéré sur un cliché IGN se trouve dans lacontinuité d'un chemin reliant le village de Guenodic à la Départementale n°131. Il se dirigeait vers le sud-est pourtraverser un ruisseau au pont de Kermarquer, ruisseau qui prend naissance au-dessus du système d'enclos. Lalargeur inhabituelle pour un simple chemin peut être un indice de la réutilisation d'un ancien fossé en liaison avecle site ou plus simplement d'une voie relativement importante. En faveur de la première hypothèse, notons que lechemin situé dans la continuité, de l'autre côté du ruisseau, est bien moins large.


Aucun mobilier retrouvé malgré des conditions de prospection à priori favorables.


CHRONOLOGIE








ETAT ACTUEL


Topographie Géologie Géomorphologie Situé sur un versant léger, isolé par deux petits ruisseaux




notice pages concernéesBERTRAND (R.), Prospection-inventaire. Morbihan ouest, Finistère sud, rapportde prospection diachronique, 2004Prospection-inventaire des « sites à fossés » dans la partie occidentale du département du Morbihan. Campagnes de prospection aérienne des années 1990 à 2006, Bernard Ginet et Roger Bertrand, Société d'Archéologie et d'Histoire du Pays de Lorient, supplément au bulletin annuel de la SAHPL, n°39, 2010-2011

75

Cliché géoportail

Cliché géobretagneCadastre du Croisty, plan parcellaire, 1843, section F


Le lieu-dit le plus proche porte le nom de Lissiguet, ce qui pourrait être un élément à prendre en compte pourcaractériser ce site. Le site est situé à 3 km de l'église de Priziac et à 1 km de la chapelle Saint-Cado (Saint-Caradec-Trégomel). Plusieurs lieux-dits de la commune du Croisty sont attestés comme faisant partie de Priziac au XIIe siècle.

cliché aérien (Bernard Ginet, SAHPL)

géobretagne, cliché aérien annoté

géoportail, probable entrée entre l'enclos principal et la portion d'enclos situé au nord-ouest

cadastre de 1843, section F.484 coh castelle et 485 parc bihan er coh castelle



N° de l'EA =

NOM DU REDACTEURTEL :

localisation Département : 22 commune principale: LESCOUET-GOUAREC

Nom : Lieu-dit de l'IGN et/ou adresse : Kerjulien

Commune principale Lieu-dit du cadastre Année Section(s) . Parcelle (s)Lescouet-Gouarec Kerjulien 2014 WB.17

Commune (s)secondaire(s) Lieu-dit du cadastre Année Section (s) Parcelle (s)Plélauff Bel Avenir 2014 WK 38, 82



Commentaire sur les structuresIl reste une portion de talus au nord qui mesure 8 m de largeur à la base pour 2 m de hauteur et 3,5 m de large à labase pour 1,5 m de hauteur dans la partie ouest.


Nature (limité à 2 ) Affixe 1 Affixe 2 Quantitéenclos curviligne 1

Commentaire sur l'interprétationL'enclos mesure environ 150 m de diamètre, talus compris.


Aucun mobilier retrouvé malgré des conditions de prospection au sol favorables.


CHRONOLOGIE

Période de début : premier Moyen Âge Siècle : date :Période de fin : siècle : date :



Commentaire sur la chronologie La datation découle des données issues du cartulaire de Redon.




ETAT ACTUEL

Situation : X plein air ÿ Grotte, abri, souterrain ÿ Immergé

Topographie Géologie Géomorphologie plateau




notice pages concernéesCliché géoportail, 1948Cliché géobretagne, 1952

Commentaire général sur l'EA : Cet enclos semble être mentionné comme le monastère de saint Serge martyre dans le cartulaire de Redon. Ce

dernier nous permet en effet de suivre un long conflit depuis une donation originelle dans la première partie du IX e

siècle jusqu’à son règlement en 871. En 833 le prêtre Rethworet fait don au monastère de Redon, après y avoir étéaccueilli, du petit monastère de Sent Ducocan avec tout son territoire monastique, situé en Cléguérec, « avec lapermission et la volonté du machtiern Alvrit »6. Quelques temps plus tard, ce même machtiern trace un fossé à travers lalande de Perret et s’approprie une partie de la terre des moines7. Ce conflit qui sera porté devant Nominoé, Erispoé puisSalomon, aura le mérite de nous permettre d’appréhender le tracé de ce territoire monastique au IXe siècle.

La partie de la délimitation qui nous intéresse ici peut être prise à partir du carrefour situé sous l'église deSilfiac qu'il laisse à gauche, passant dans la vallée, suivant la rivière pour se détourner dans la direction de Crénard(aujourd'hui en Lescouet-Gouarec) et Kerguion, passant à travers la lande en laissant à gauche le monastère de saintSerge martyre, puis passant dans la vallée qui conduit à Castel Cran et au Blavet... Cette limite emprunte des vallée bienmarquées, talwegs, ruisseaux... éléments qui se repèrent précisément encore aujourd'hui.

6 Cartulaire de l’abbaye de Redon, publié par A. de Courson, Paris, 1863, appendix IV, p. 3547 Cartulaire de l’abbaye de Redon, publié par A. de Courson, Paris, 1863, charte CCXLVII, pp. 198-199

l'enclos reporté sur un fond de carte IGNla ligne violette marque la limite du territoire monastique de Saint-Duccocan

Le sommet sur lequel est assis l'enclos porte le nom de voten sant Roch « la colline de saint Roch ». Unechapelle qui lui est dédiée existe encore au sud-est. La dédicace du monastère à saint Serge rend probable l'hypothèsed'une fondation sous l'impulsion d'Erispoë (851-857) qui était propriétaire de l'abbaye Saint-Serge d'Angers d'après lavita Brioci.

Pour autant, rien n'indique que la morphologie de l'enclos soit caractéristique des monastères fondés enBretagne à cette époque. Une réutilisation d'un enclos à vocation résidentielle laïque ou d'un ancien monastère ne sontpas exclus.

Notons la parenté topographique du site avec celui de Kerihuel à Langonnet (Morbihan).

Géoportail 1948

géobretagne 1952, ce cliché complète la vue d'ensemble de l'enclos avec le quart sud-est (en rouge la partie encore en élévation)

Lescouet-Gouarec, cadastre 2014, section WB.17


Année : 2014Première mention = Données complémentaires = X Année de première mention =

N° de l'EA = 561220001


localisation Département : 56 commune principale: Loyat

Nom : Les Menillais Lieu-dit de l'IGN et/ou adresse : Caulne

Commune principale Lieu-dit du cadastre Année Section(s) . Parcelle (s)Loyat YB.89




Commentaire sur les structures



Commentaire sur l'interprétationsystème d'enclos composé de deux enclos curvilignes. Le premier de forme ovalaire mesure environ 45 m. sur 30 etle second 90 m. sur 65.



CHRONOLOGIE




Commentaire sur la chronologie La forme curviligne de l'enclos principal ainsi que son association à un autre, contigu et plus vaste, sontcaractéristiques des systèmes d'enclos du premier Moyen-Âge.




ETAT ACTUEL


Topographie Géologie Géomorphologie Léger versant




notice pages concernéesGAUTIER (M.), Prospection-inventaire, bassin occidental de la Vilaine et centre Bretagne, rapport de prospection diachronique, Service Régional de l'Archéologie, 2004Cliché google earth, 2011


cliché Google Earth, 2011

cadastre 2014, section YB.89




N° de l'EA =


localisation Département : 56 commune principale: Malansac

Nom : Lieu-dit de l'IGN et/ou adresse : Le Tertre-Veillard

Commune principale Lieu-dit du cadastre Année Section(s) . Parcelle (s)Malansac 2014 ZW.1, 5-6

2014 YI.95



Structures (illimité) Doute (?) Affixe 1 Affixe 2 Quantité fossé 2mur ? 1Commentaire sur les structuresLes fossés peuvent atteindre 10 m de largeur maximale. S'ils sont parfaitement reconnaissables à l'est, ils selaissent simplement deviner à l'ouest.Des traces blanches situées de part et d'autre du fossé Est incitent à y reconnaître des traces de murs, en particulierpar rapport à leur positionnement vis-à-vis du fossé qui a été comblé depuis bien longtemps et qui ne servait doncplus de repaire pour expliquer leur présence récente. Un doute subsiste pourtant au vu des autres traces blanchesformant des quadrilatères dans le même champ et qui ont probablement une explication due à l'activité agricole.Le ou plutôt les possibles murs situés autour du fossé du côté Est seraient en pierre d'après la teinte de laphotographie. Les dimensions de l'ensemble sont de 50 m sur 23 !



Commentaire sur l'interprétationUn enclos principal de forme plutôt ovalaire et un enclos associé elliptique. Le premier mesure 65 m sur 90 pour lapartie interne, 85 m sur 110 m avec le fossé. Le second mesure 135 m sur 150 m fossé compris.Les murs hypothétiques situés autour du fossé à l'Est forment un ensemble quadrangulaire à partitions internes. Sinous pouvons à priori imaginer un bâtiment antérieur ou postérieur à l'occupation du système d'enclos, il semblebien que la position des murs marque la présence d'un système d'entrée en chicane. Cette construction est en effetpositionnée parfaitement de part et d’autre du fossé, qui semble d’ailleurs plus large à cet endroit. Cet endroitprécis est aussi le seul qui ne soit pas mis en culture dans la parcelle, probablement du fait de l’instabilité du sol.Seule une fouille pourrait démontrer l'hypothèse.



CHRONOLOGIE

Période de début : premier Moyen Âge ? siècle : date :Période de fin : Moyen Âge tardif ? siècle : date :






X du centroïde : 250340 Y du centroïde : 2309705 Z du centroïde : altitude en m: entre 40 et 65

ETAT ACTUEL






notice pages concernéesCliché géoportail


Le système d'enclos situé sur un versant, domine une vallée marécageuse. La morphologie du site pourrait toutà fait correspondre au site primitif du château de Rochefort et dater de la fin du X e siècle ou du début du XIe sièclepuisque les fouilles réalisées dans le château de pierre situé sur le promontoire ont montré un début d'occupationrelativement tardif.

Mais la céramique retrouvée, de belle facture, serait un peu plus tardive. Il y aurait donc contemporanéité entreces deux sites ce qui paraît étonnant. On pourrait imaginer un ouvrage avancé pour la protection du château, mais

malgré la taille du site et de ses fossés, la qualité militaire est plus que médiocre. Cette contemporanéité peutdifficilement s’expliquer autrement que par une réoccupation du système d’enclos, peut-être par un manoir, à cause dela valeur symbolique qu’il représentait encore à cette époque.

La morphologie des enclos, le principal ovalaire, le second elliptique, sa situation topographique sur unversant, sans aucune valeur défensive, nous incite plutôt à y voir un site élitaire du premier Moyen Âge, probablementd'époque carolingienne. Une villa Saint-Maixent est mentionnée à Malansac au XIe siècle comme bien de l'abbaye deRedon. Ce culte ne s'est développé en Bretagne qu'après l'accueil des moines fuyant le danger viking par Salomon, roide Bretagne, et n'est attesté qu'en de très rares endroits ce qui pourrait être mis en rapport avec ce site.

Cliché géoportail

mise en évidence des murs de pierres et de la partie ouest de l'enclos associé

cadastre 2014



Année : Première mention = Données complémentaires = X Année de première mention = 2005

N° de l'EA = 561270057


localisation Département : 56 commune principale: Mauron

Nom : Le Roi des Landes Lieu-dit de l'IGN et/ou adresse : Painfaux

Commune principale Lieu-dit du cadastre Année Section(s) . Parcelle (s)Mauron 2014 YS. 291, 292



Structures (illimité) Doute (?) Affixe 1 Affixe 2 Quantité Talus 1Fossé 1Commentaire sur les structurestalus plus imposant au nord, vers le haut de la colline ;fossé de 5 m de large pour 2,5 m de profondeur par rapportau sol naturel.


Nature (limité à 2 ) Affixe 1 Affixe 2 QuantitéEnclos 1

Commentaire sur l'interprétationEnclos ovalaire dont les dimensions internes sont de 10 m sur 14. L'ensemble talus-fossé mesure 10m de large.L'intérieur de l'enclos forme une plate-forme qui compense la dénivellation naturelle. L'ensemble, talus et fossécompris mesure 30 m sur 37.



CHRONOLOGIE




Commentaire sur la chronologie Les dimensions de l'enclos sont réduites, mais la position topographique est caractéristique du premier MoyenÂge.




ETAT ACTUEL






notice pages concernéesLE CLAIRE (J.), « Étude sur les camps retranchés gallo-romains dans la région de Mauron »,Bulletin Archéologique de l'Association Bretonne, to. 42, 1931 (congrès de Fougère 1930),pp. 77-102

88-92

Cadastre de Mauron, plan parcellaire, sans date, section L

Commentaire général sur l'EA :Le site perturbé par des travaux de déboisement reste néanmoins bien lisible. Le site positionné sur un versant àl'endroit où celui-ci s'accélère, domine la rivière de Rézo. Plusieurs gués sont mentionnés dans la microtoponymie àl'ouest du site, sur l'Yvel. Le toponyme Painfaux dérivé du breton Penfao est un indice d'occupation élitaire du premierMoyen Âge.

Le site sur fond de carte IGN

cadastre ancien, section L

cadastre 2014, section YS.291-292

plan schématique du site



N° de l'EA = 561460006


localisation Département : 56 commune principale: Neulliac

Nom : Lieu-dit de l'IGN et/ou adresse : Tréméler

Commune principale Lieu-dit du cadastre Année Section(s) . Parcelle (s)Neulliac 2014 YB.197




Commentaire sur les structuresLes fossés ne semblent pas mesurer plus de 2 à 3 m de large d'après les photographies aériennes.



Commentaire sur l'interprétationDeux enclos contigus.L'enclos principal irrégulier mesure 55 m sur 45 pour les plus grandes longueurs ; l'enclos adjacent mesure 50 mpour l'axe Nord-Sud et 100 m pour l'axe Est-Ouest ; la circulation était assurée par deux entrées en enfilade percéesdans les deux enclos ; trois fossés parallèles adjacents à l'entrée extérieure semblent marquer une voie ou unestructure d'entrée particulière.



CHRONOLOGIE




Commentaire sur la chronologie L'enclos principal, curviligne, a une forme caractéristique des sites élitaires du premier Moyen Âge. Sonassociation à un enclos accolé et une probable structure d'entrée dans la continuité de celui-ci, semble confortercette hypothèse.



X du centroïde : 203753,5 Y du centroïde : 2360453,3 Z du centroïde : altitude en m : 90

ETAT ACTUEL






notice pages concernéesNAAS (P.), Rapport de prospection-inventaire entre l’Oust et le Blavet. Arrondissements de Pontivy, Vannes et Lorient, département du Morbihan, années 2007-2009, Service Régional de l'Archéologie, 2010Cliché géobretagne

Commentaire général sur l'EA :Le site est enregistré sur la carte archéologique dans un ensemble plus vaste comprenant les enclos concentriques de larésidence aristocratique du second Âge du Fer dits de Tréméler. Il est situé sur un large plateau alluvial dominant leBlavet qui serpente à cet endroit. Malgré cette absence de relief marqué, une légère déclivité vers le sud devait luidonner une certaine prestance lorsqu’on arrivait de cette direction. Une voie d'époque indéterminée, d'axe sud-ouest/nord-est passe entre ce système d'enclos et le site majeur de la Tène.

Géobretagne

cadastre 2014, section YB.197

localisation du site sur fond de carte IGN


Année : Première mention = Données complémentaires = X Année de première mention = 1986

N° de l'EA = 561540002


localisation Département : 56 commune principale: Peillac

Nom : Passage des Romains Lieu-dit de l'IGN et/ou adresse : Le Landa

Commune principale Lieu-dit du cadastre Année Section(s) . Parcelle (s)Peillac 2014 ZA.77



Structures (illimité) Doute (?) Affixe 1 Affixe 2 Quantité talusfosséCommentaire sur les structures


Nature (limité à 2 ) Affixe 1 Affixe 2 Quantité

Commentaire sur l'interprétation L'enclos principal (A), situé au sud, est de forme irrégulière. Il est délimité par un talus massif et un fosséextérieur. Ce dernier mesure 8 mètres de large du haut du talus à l'extrémité extérieure du fossé. Du sommet dutalus à sa base à l'intérieur de l'enclos il y a 3,5 m, l'ensemble talus fossé mesurant (et c'est une quasi constante pourle reste du site) plus de 11 m. pour une profondeur à partir du sommet du talus de 4 m. Les dimensions internes del'enclos sont de 65 m. pour l'axe nord-sud et de 40 à 50 m pour l'axe est-ouest selon les endroits (sur le clichéaérien où il est difficile de situer et mesurer le talus et la douve les axes mesurent 83 m sur 87).Cet enclos n'est pas positionné sur un versant prononcé comme c'est le cas pour d'autres sites de ce type, mais iciaussi, une terrasse d'environ un mètre de hauteur a été aménagée dans la partie sud. Elle était retenue par unblocage de pierre encore bien visible sur une dizaine de mètres, la partie située dans la continuité ayant étélargement perturbée. De nombreuses pierres se voient encore entassées à cet endroit.

Une ouverture dans le talus nord permet d'accéder au deuxième enclos. Celle-ci ne peut être datée, mais lacohérence avec l'orientation des entrées des autres enclos et l'expérience des fouilles archéologiques sur d'autressites de ce type et de cette époque nous laissent à penser qu'il s'agit de l'emplacement d'origine de l'entrée. Ce typed'entrées en enfilade est caractéristique des systèmes d'enclos du haut Moyen-Âge.Le deuxième enclos (B), accolé au précédent, mesure 48 m. de longueur pour l'axe nord-sud, la largeur étant trèsvariable du fait de sa forme originale. Si les dimensions du système talus-fossé sont les mêmes que celles del'enclos principal pour la moitié ouest, elles deviennent dégressives après l'ouverture dans le talus (d'après le clichéavec les mêmes limites que pour les autres enclos, 65 m sur 105).

Cette ouverture donne accès à un troisième enclos (C) qui est construit selon la même logique. Sur sapartie ouest le système talus-fossé est particulièrement imposant et suit les proportions des deux premiers, mais àpartir de l'ouverture qui permet de sortir du site, le talus disparaît laissant place .à un relief retaillé. Le talusréapparaît à quelques distances, mais est plus faible : 3,5 m de large pour 1 m. de hauteur environ. Il est donc

possible que son absence soit due à une destruction. Ce talus s'amenuise encore jusqu'à disparaître au niveau où ilrejoint le thalweg à l'est du site. (mesures approximatives d'après le cliché : 26 m sur 108 m au moins) Au nord-ouest du site, une protection supplémentaire existe (D). Dans la continuité du troisième enclos, nousretrouvons d'abord un fossé et un talus imposants de même gabarit que celui des autres enclos. Mais rapidement,nous nous trouvons alors sur le versant du relief naturel et celui-ci est alors simplement retaillé pour assurer unepente suffisante. En même temps le talus bordant le plateau s'amenuise. Cette protection cours sur une longuedistance en suivant le relief naturel jusqu'au thalweg à l'ouest du site.Deux bâtiments semblent avoir existé dans l'enclos supérieur sans que nous n'ayons pu les repérer du fait de lavégétation (communication S. Daré) et peut-être un autre dans l'enclos inférieur accolé.


Pas de mobilier trouvé. Les continuateurs d'Ogée signalent qu'y auraient été découverts des « poteriesromaines »


CHRONOLOGIE




Commentaire sur la chronologie La forme des enclos, l'aménagement d'une terrasse dans la partie supérieure de l'enclos principal, des entréesimposantes sont des indices suffisants pour attribuer le site à l'époque carolingienne.




ETAT ACTUEL







cliché Google Earth, 2011

Cliché Géobretagne, 1952

HERVE (M.-L.), Inventaire des enceintes de terre dans le département du Morbihan d’après les carnets et notes de sir Mortimer Wheeler, 1989, mémoire de maîtrise, Rennes 2

110-117

LE GRAND (R.), B.S.P.M., 1935 p.v. p. 7

OGEE, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne dédié à la nation bretonne, nouvelle édition revue et augmentée par MM. A. Marteville et P. Varin, Rennes, 1843,édition J. Floch, Mayenne, 1979, tome 2

264

WHEELER (sir M.), Notes book of the Britany expedition, 1938, copies personnelles de M.BATT, ingénieur d'étude au S.R.A., vol. III

18

Cliché géobretagne, 1950Cliché géoportail, 2011Cliché google earth, 2011

Commentaire général sur l'EA :Le site bénéficie de plusieurs descriptions anciennes dont la plus fiable et la plus complète est celle de sir M.

Wheeler. Il est connu sous le nom de la grande parcelle qui l’inclue : la chauvail (cadastre de Peillac de 1814, sectionA.1) ou plus généralement la chauvaille.

Un chemin ancien mais non daté nommé la sente des sauniers d’axe SE-NO passe 500 mètres au sud du site.Elle semble se prolonger vers l’église de Peillac (sous réserve). Nous la retrouvons au sud-est de l'église paroissialealors qu'elle change de direction pour prendre un axe nord-sud passant au Sabot d'Or puis à l'est de Prameuc.

F.-M. Cayot Delandre nous dit que le camp domine l’Oust au lieu appelé passage des romains. Ce passage estconsidéré comme le principal sur l'Oust avant la création de celui du Pont d'Oust à partir des environs de l'an mille sansqu'il n'y ait d'indice irréfutable.

Le site est tout à fait exceptionnel par ses dimensions et sa localisation dans l'aire d'influence de l'abbaye deRedon au IXe siècle. S'il n'a pas été mis en évidence de structures portuaires le long de l'Oust, au pied du site, il ne faitpas de doute que ce système d'enclos doit sa position topographique à ce type d'activité, combiné au passage d'une voieet un gué anciens. Si le rapprochement de la mention du monastère de Gorasoi (connu au milieu du IXe siècle) avec letoponyme Le Désert situé à proximité du site s'avérait juste, il serait possible de voir en le personnage portant ce nom,mentionné plusieurs fois dans cette micro-région et exerçant un pouvoir étendu sur plusieurs paroisses des deux côtés del'Oust, le fondateur du monastère. Nous aurions donc un exemple concret d'un site élitaire majeur associé à unefondation monastique, cas que l'on peut soupçonner pour plusieurs autres sites de Bretagne méridionale.

Report du plan du site sur la photographie aérienne disponible sur Géobretagne 1950

relevé du site par sir M. Wheeler

IGN BD ORTHO Historique 2011Vue partielle du système d'enclos. Sont visibles l'enclos principal et le premier enclos adjacent ainsi

que le passage entre ce dernier et le second enclos adjacent

cliché Goggle Earth 2011

situation du site sur fond de caret IGN


Année : 2014Première mention = Données complémentaires = x Année de première mention = 1990

N° de l'EA = 561540006


localisation Département : 56 commune principale: Peillac

Nom : Lieu-dit de l'IGN et/ou adresse : Lezurlot

Commune principale Lieu-dit du cadastre Année Section(s) . Parcelle (s)Peillac Lezurlot 2014 ZL.323




Commentaire sur les structuresIl ne reste du site qu'une portion de talus largement arasé de 3 à 4 m de largeur à la base. Il est situé sur la rupturede pente dominant la rivière Oust. Il est possible qu’un talus ait fermé le site à l’ouest par une ligne droite, maisles indices sont ténus.





Deux tessons de poterie ont pu être retrouvés dans un talus fraîchement ouvert par un engin mécanique.Ces deux tessons sont de couleur noire, non tournés et bien cuits. Une datation gallo-romaine estprobable.

Contexte du mobilier Lieu de dépôt du mobilier : dépôt archéologique du Morbihan,Vannes

CHRONOLOGIE

Période de début : gallo-romain ? siècle : date :Période de fin : siècle : date :



Commentaire sur la chronologie Le site est enregistré sur la carte archéologique comme étant une fortification du Moyen-Âge. Si le toponyme dulieu-dit le plus proche date bien de cette époque et fait référence à un lieu de pouvoir (ce qui n'est pas confirmé parune source ancienne), les deux tessons retrouvés dans le talus n'incitent pas à la même interprétation.




ETAT ACTUEL


Topographie Géologie Géomorphologie Rebord de plateau




notice pages concernéesLEVATOIS (M.), Les landes de Lanvaux, nature et histoire, mémoire de maîtrise sousla direction de P. Flatrès, Paris IV, 1982

237

LE MENE (J.-M.), Histoire archéologique, féodale et religieuse des paroisses du diocèse de Vannes, Vannes, imp. Galles, 1894, to. II

77



cadastre 2014, section ZL.323


Année : Première mention X Données complémentaires = Année de première mention =

N° de l'EA =


localisation Département : 56 commune principale: Ploemeur

Nom : Lieu-dit de l'IGN et/ou adresse : Saint-Adrien

Commune principale Lieu-dit du cadastre Année Section(s) . Parcelle (s)PLOEMEUR Saint-Adrien 2014 AC.178-179, 354, 590-596



Structures (illimité) Doute (?) Affixe 1 Affixe 2 Quantité talus ? 1

Commentaire sur les structuresTalus repéré uniquement sur un cliché aérien de l'IGN.



Commentaire sur l'interprétationEnclos curviligne. Le talus ne semble pas fondamentalement différent des talus agraires à proximité. Une possiblepetite structure circulaire se repère à l'intérieur de l'enclos.



CHRONOLOGIE

Période de début : premier Moyen-Âge ? siècle : date :Période de fin : ? siècle : date :



Commentaire sur la chronologie La forme de l'enclos et son nom, er méné, nous incite à y reconnaître un enclos monastique. Des parcelles prochesfont état d'un san Saule/Zale inconnu par ailleurs. La position topographique rappelle celle du Cosquer Keragan enGuidel, de l'autre côté de l'étang de Lannénec. La Vie de sainte Ninnoc, tardive mais se fondant sur des réalitésmatérielles et des traditions locales, fait état de plusieurs monastères autour de celui de Ninnoc.




ETAT ACTUEL


Topographie Géologie Géomorphologie Enclos situé sur une légère hauteur dominant l'océan

Détruit : ? En élévation : ?



notice pages concernéesCliché géoportail,1955Cadastre de Ploemeur, plan parcellaire, sans date, section A

Commentaire général sur l'EA :Le site n'est plus accessible aujourd'hui du fait de la présence d'une lande ancienne et impénétrable. La dédicace d'unechapelle Saint-Adrien au lieu-dit de ce nom est un indice d'ancienneté. D'autres sites morbihannais offrent uneassociation entre ce culte et des microtoponymes se référant à un monastère ancien, en général celui de désert. Il setrouve aussi fréquemment en association avec le culte de Saint-Tugdual comme c'est le cas ici (landudale près de Boder Zant).

Géoportail 1955

cadastre ancien, situation de l'enclos

cadastre 2014, section AC



N° de l'EA =


localisation Département : 56 commune principale: Ploemeur

Nom : Stang er Brune Lieu-dit de l'IGN et/ou adresse : Kervinio

Commune principale Lieu-dit du cadastre Année Section(s) . Parcelle (s)Ploemeur 2014 AE. 20-22, 25, 49-50



Structures (illimité) Doute (?) Affixe 1 Affixe 2 Quantité talus 1fossé 1Commentaire sur les structuresLa portion de talus existant encore mesure 3,5 m de large à la base, pour une hauteur de 2 m de son sommet aufond du fossé qui le longe. Il est formé de terre et de pierres de gros modules.Le fossé, réutilisé comme chemin creux mesure environ 2 m de large.



Commentaire sur l'interprétationSi il ne reste qu'une partie de l'enclos principal en élévation, le parcellaire ancien et la microtoponymie nousincitent à émettre l'hypothèse d'un enclos contigu (AE.22, 25), ainsi qu'une possible structure aujourd'hui arasée(AE.49-50).


Dans un passé relativement récent, une portion du talus sud-ouest de l'enclos a été poussée,probablement par un engin mécanique, sur le versant du relief. Quelques tessons de poterie d'une tailleintéressante ont pu être ramassés à cet endroit. Dans l'ensemble les poteries sont non ou mal tournées et mal cuites. Une datation de l'Âge du Bronzepeut être proposée. Par contre un fragment de tesson de belle facture, estampé, peut dater de la Tèneancienne ou moyenne.Le même type de poterie a pu être retrouvé, de nature plus fragmentée, dans le champ cultivé à l'est del'enclos (AE.49-50).

Lieu de dépôt du mobilier : Dépôt de fouilles archéologiques du Morbihan, Vannes

CHRONOLOGIE

Période de début : Âge du Bronze ? siècle : date :Période de fin : premier Moyen Âge ? siècle : date :



Commentaire sur la chronologie Le mobilier retrouvé ne laisse pas de doute sur une datation de l'Âge du Bronze ou du Fer du talus. Les donnéesécrites (Vie de sainte Ninnoc) et microtoponymiques laissent penser qu'il fut réutilisé au premier Moyen Âge.




ETAT ACTUEL


Topographie Géologie Géomorphologie Rebord de plateau




notice pages concernéesCadastre de Ploemeur, plan parcellaire, sans date, section B

Commentaire général sur l'EA :Le site s'inscrit dans un contexte archéologique riche du Néolithique à l'Âge du Fer : gisement de surface duNéolithique et de l'Âge du Bronze à Saint-Adrien, tumuli de l'Âge du Bronze et du Fer à Beg er Lann...

cadastre 2014, section AE

position des sites sur fond de carte IGN

cadastre ancien, section B628-30 lan er Rohoh631-3 parc er Roh634 lan er Rohoh argant

635-8 Roh argant639-40 Salue Drindet646 Salud en Drindet, 854-62

863 parc Roh argant864-6 er méniaou hent lanenec881-3 er hastel



N° de l'EA = 56 163 0042


localisation Département : 56 commune principale: Ploerdut

Nom : Lieu-dit de l'IGN et/ou adresse : Coateren

Commune principale Lieu-dit du cadastre Année Section(s) . Parcelle (s)Ploerdut 2014 XO.27




Commentaire sur les structuresLes talus ouest et sud sont relativement modestes même si ils semblent avoir été en partie rognés par l’exploitationagricole des terres adjacentes. La partie du talus située à l'est, sous couvert forestier, est encore massive et peutatteindre 6 m de large dans la partie centrale. La hauteur de ce talus par rapport au sol naturel extérieur estd'environ 1 m au nord du côté du sommet, mais peut atteindre 3 m dans la partie centrale. Le talus est composé depetits modules de pierres et de terre.



Commentaire sur l'interprétationEnclos de forme grossièrement ovalaire dont les dimensions internes sont de 80 m de longueur sur 50 m de largeurmaximales.



CHRONOLOGIE

Période de début : premier Moyen Âge siècle : date :Période de fin : siècle : date :



Commentaire sur la chronologie L’enclos est positionné sur le versant d’une colline. Si la partie supérieure interne est à peu près plane, la déclivitédu relief se fait rapidement sentir formant ainsi une terrasse supérieure comme pour d'autres sites élitaires dupremier Moyen Âge (Le Landa à Peillac...). Il n'y a pas de trace de fondation de bâtiment comme c'est le cas pourd’autres sites semblables, mais La végétation empêche de lire correctement les micro-reliefs du sol.




ETAT ACTUEL






notice pages concernéesCAYOT-DELANDRE (F.-M.), Le Morbihan, son histoire, ses monuments, Vannes, Ed. du Bastion, 1990

443

ELUDUT (J.-P.), « La lande de Lochrist (56 - Plerdut) témoigne de cinquante siècles d’histoire », in SAHPL, n°37, 2008-2009, pp. 75-81

77

Commentaire général sur l'EA :Le site offre une vue imprenable sur la vallée de Saint-Tugdual et les hauteurs plus au nord.

cadastre 2014, section XO.27


plan schématique de l'enclos



N° de l'EA =


localisation Département : 56 commune principale: Ploerdut

Nom : Le Petit Villerit Lieu-dit de l'IGN et/ou adresse : Le Petit Villerit

Commune principale Lieu-dit du cadastre Année Section(s) . Parcelle (s)Ploerdut Le Petit-Villerit 2014 ZC.15




Commentaire sur les structurestalus de 5 m de large à la base pour moins d'un mètre de hauteur



Commentaire sur l'interprétationL'enclos mesurant 125 m sur 150 m ne présente pas de trace de fossé ; la faible hauteur et la forme (large et plat) dutalus ne milite pas en faveur d'un site à caractère défensif.


Mis à part un certain « bruit » dû à des probables épandages agricoles, il a été découvert à l'intérieur del'enclos, récemment travaillé par l'exploitant, des scories écoulées en cordon. La datation de ces déchetsdoit se situer entre la fin de l'Age du Fer et le XIIIe siècle (communication S. Daré)


CHRONOLOGIE

Période de début : premier Moyen-Âge ? ? siècle : date :Période de fin : siècle : date :



Commentaire sur la chronologie La forme de l'enclos, l'absence présumée de fossés et la microtoponymie nous incitent à attribuer à ce site unevocation monastique.Sa réutilisation au XIIe comme simple ermitage plaide en ce sens.



X du centroïde : 181773,5 Y du centroïde : 2363916 Z du centroïde : altitude en m: 235

ETAT ACTUEL






notice pages concernéesLE BADEZET (N.), « Locuon, pour une approche croisée des sources historiques », Bulletin de la société d'archéologie et d'histoire du pays de Lorient, n°41, 2012-2013

65-71

Cliché géoportail, 1960Cadastre de Ploerdut, 1842, section B

Commentaire général sur l'EA :L'enclos est divisé en deux parcelles sur le cadastre ancien. La première est nommée parc en diserh « le champ dudésert », la seconde parc er sant « le champ du saint ». Une autre parcelle accolée à l'enclos est nommée lanabat « lalande de l'abbé ». La morphologie de l'enclos ainsi que la proximité du système d'enclos du haut Moyen-Âge fouillé àproximité incite à y reconnaître un monastère de cette même époque, qui sera réoccupé au début du XII e siècle par unermite qui deviendra plus tard évêque de Cornouaille. La voie romaine dite hent Ahes reliant Vannes à Carhaix passeentre cet enclos et le système d'enclos de Mélionnec-Ploerdut.

BD ORTHO® Historique annoté, 1960

cadastre 2014, section ZC.15

Section B2 du cadastre ancien annoté le système d'enclos fouillé par B. Leroy se trouve au nord-est (les trois enclos notés n°6)



N° de l'EA = 5619900005


localisation Département : 56 commune principale: Roudouallec

Nom : Liorsque Lieu-dit de l'IGN et/ou adresse : Le Queidel

Commune principale Lieu-dit du cadastre Année Section(s) . Parcelle (s)Roudouallec 2014 ZC. 11-12




Commentaire sur les structuresSite repéré sur le cadastre ancien et resitué grâce à des clichés aériens.


Nature (limité à 2 ) Affixe 1 Affixe 2 Quantitéenclos quadrilatéral 1

Commentaire sur l'interprétationLe plan de l'enclos diffère sensiblement de celui reproduit sur le cadastre ancien. Il n'est pas pentagonal mais plutôtquadrilatéral. F.-M. Cayot-Delandre indique d'ailleurs qu'il s'agit d'une « enceinte rectangulaire en terrassement ».


Pas de mobilier découvert malgré des conditions de prospection favorables. Cependant le grand nombrede petites pierres de toutes les couleurs ne facilitent pas la reconnaissance de tessons.


CHRONOLOGIE








ETAT ACTUEL






notice pages concernéesPROVOST (A.), Le réseau viaire principal du sud de la Bretagne de la Protohistoireau Moyen Age. Géoréférencement. Eléments d’analyse de l’évolution du réseau.,rapport de prospection thématique, 2010-2011, opération 2011, SRA BretagneCAYOT-DELANDRE (F.-M.), Le Morbihan, son histoire, ses monuments, Vannes, Ed. du Bastion, 1990

450

Cadastre de Roudouallec, plan parcellaire, 1848, section BCliché géoportail 1971Cliché géoportail 2000

Commentaire général sur l'EA :Le site positionné sur le versant sud-est du Menez an Duc, jouit d'une vaste vue vers l'ouest, l'est et le sud.

section B du cadastre de 1838

géoportail, 2000

géoportail 1971, reliefs accentués ; possible voie ancienne au nord-est

plan sur fond de carte IGN

cadastre 2014, section ZC.11-12



N° de l'EA = 562380006

NOM DU REDACTEUR : Nicolas Le BadézetTEL :

localisation Département : 56 commune principale: Saint-Tugdual

Nom : Er Castello Lieu-dit de l'IGN et/ou adresse : Talvern-Panner

Commune principale Lieu-dit du cadastre Année Section(s) . Parcelle (s)Saint-Tugdual Panner ZL . 77 a



Structures (illimité) Doute (?) Affixe 1 Affixe 2 Quantité talus 1fossé 1bâtiment 1Commentaire sur les structuresUn talus massif à l'ouest où il mesure 11 mètres de large à la base et dont les dimensions s'amenuisent pourdevenir presque inexistant à l'est, en contrebas ; à l'ouest le sommet actuel du talus domine la partie interne del'enclos de plus de 4 mètres de hauteur ; le fossé entourant le talus mesure 6 mètres de largeur ; la partie interne del'enclos mesure environ 80 mètres sur 50Quatre murs de pierres matérialisent les fondations d'un bâtiment dans la partie haute du site, celui-ci mesure 18mètres de longueur sur 9 mètres de largeur environ. dans un de ses angles se trouve une structure rectangulaire de3 mètres sur 3,5 mètres qui garde une élévation avoisinant un mètre, la partie interne de cette structure mesure 1,5sur 1,9 mètre. D’après Philippe Guigon, le sol de ce bâtiment aurait été formé d’ un sol de mortier blanc, ce qui estinvérifiable aujourd’hui du fait de l’humus accumulé.Une fosse allongée mesurant 22 mètres sur 9 se trouve dans l'axe d'une ouverture dans le talus. Il s'agitprobablement de la trace d'un système d'entrée aménagée tels ceux qui ont été mis en évidence sur les sites dePenfao à Langoëlan, Villerit à Ploerdut...On retrouve beaucoup de pierres sur le site ;






CHRONOLOGIE




Commentaire sur la chronologie La position topographique à flanc de colline ne favorise pas la mise en défense du site malgré l'aspect massif dutalus ouest. La présence de la trace d'un bâtiment dans la partie interne haute de l'enclos et la présence d'uneprobable entrée aménagée dans la partie basse incitent à dater le site de la période carolingienne d'après lesconnaissances apportées par les quelques sites de cette époque qui ont été fouillés en Bretagne. La ressemblanceavec le site de Penfao en Langoëlan est frappante.




ETAT ACTUEL






notice pages concernéesGUIGON (P.), Les fortifications du haut Moyen Age en Bretagne, ICB, Skol Uhel ar Vro,1997

66

Cadastre de Saint-Tugdual, plan parcellaire, 1842, section D


Des fossés larges et profonds repérables au sud-est du site, qui servent de chemin, pourraient avoir été contemporainsdu site et faire partie d'un système de défense plus élaboré que celui perceptible pour l'enclos lui-même.

cadastre de Saint-Tugdual, 2014, section ZL

carte IGN annotée

relevé schématique du site (F= fosse)

cadastre de 1842, section D3, n°501


Année : 2014Première mention =X Données complémentaires = Année de première mention =

N° de l'EA =


localisation Département : 56 commune principale: Saint-Guyomard

Nom : Domaine de La Marsais Lieu-dit de l'IGN et/ou adresse : La Marsais

Commune principale Lieu-dit du cadastre Année Section(s) . Parcelle (s)Saint-Guyomard Domaine de La Marsais 2014 ZH.88




Commentaire sur les structurestalus particulièrement arasés de 4 m. de large à la base, moins d'un mètre de hauteur et fossé comblé ; milieuforestier


Nature (limité à 2 ) Affixe 1 Affixe 2 Quantitéenclos quadrangulaire 1

Commentaire sur l'interprétationL'enclos quadrangulaire mesure 55 m. de long pour le grand côté et 45 pour le petit. Le site tire pleinement profitde la situation topographique.



CHRONOLOGIE

Période de début : gallo-romain ? ? siècle : date :Période de fin : siècle : date :



Commentaire sur la chronologie Il est difficile de se faire une idée exacte sur la chronologie du site. Les caractéristiques topographiques etmorphologiques nous renvoient vers l'époque gallo-romaine ou le premier Moyen-Âge avec une préférence pourla première solution.




ETAT ACTUEL


Topographie Géologie Géomorphologie Sommet d'un mamelon aux pentes particulièrement escarpées domine la rivière La Claye. Si le site se trouve en partie sur le plateau et en partie sur une légère déclivité, le relief sur lequel il est positionné offre une réelle qualité défensive.


CIRCONSTANCES DE DÉCOUVERTE Année de la découverte Circonstance de la découverte Inventeur/informateur2014 Prospection inventaire NLB




Un chemin passant à proximité, au sud du site, a servi de délimitation entre les communes de Bohal et de Saint-Guyomard. Sa datation est difficile à établir.

carte ING annotée

cadastre 2014, section ZH.88 plan schématique du site

Documents

Nicolas Le Badézet Doctorant CRBC-UEB - …ns2014576.ovh.net/files/original/5df17f7b966d6ccc8a416bbf5135c8ac.pdf · ROSENZWEIG (L.), Monographie des villes et villages de France,