Néhémie 6 : 15 La muraille fut achevée le vingt–cin uième jou du …ekklesia.evg.cloud/wp-content/uploads/2017/08/nehemie.pdf · 2018-03-06 · Néhémie 6 : 15 La muraille

Néhémie 6 : 15 La muraille fut achevée le vingt–cinquième jour du mois d’Ellul, en cinquante deux jours.


Sommaire Semaine n°1 : Néhémie chapitre 1 et 2 ..................................................................................5

1er jour : Où en suis-je spirituellement devant Dieu aujourd’hui ?.......................................5 2ème jour : Ai-je prié et confessé mes péchés en détail et avec conviction? ........................6 3ème jour : Est-ce que je prie ou prend une décision que j’applique de suite (aujourd’hui) ? ...........................................................................................................................................7 4ème jour : Est-ce que je me sens concerné par l’état et le niveau spirituel de ma famille et de l’église ? .........................................................................................................................8 5ème jour : Ai-je un objectif de vie ? .....................................................................................9 6ème jour : Suis-je conscient de la réelle opposition spirituelle, quand je veux aimer Dieu et le servir ? ..........................................................................................................................10 7ème jour : Rebâtir sa vie avec Dieu? .................................................................................12

Semaine n°2 : Néhémie chapitre 3 et 4 ................................................................................13

8 ème jour : Les responsables doivent montrer l’exemple ! ................................................13 9 ème jour : Je ne suis pas seul, le travail se fait en équipe .................................................14 10 ème jour Ai-je appris la soumission aux autorités ? ........................................................15 11 ème jour : Avec quel esprit et quel zèle suis-je occupé à la reconstruction ? .................17 12 ème jour : le combat spirituel (1) ...................................................................................18 13 ème jour : le combat spirituel (2) ...................................................................................19 14 ème jour : le combat spirituel (3) ...................................................................................20

Semaine n°3 : Néhémie chapitre 5 et 7 ................................................................................21

15 ème jour : Qu’en est-il de la plainte dans ma vie? ..........................................................21 16ème jour : Notre témoignage de vie peut faire la différence dans notre société .............23 17ème jour : Où en sommes-nous dans la gestion de l’argent ? ..........................................24 18ème jour : Lutter contre la peur, le harcèlement, les fausses accusations dans notre vie 25 19ème jour : Le discernement et la fidélité donnent la victoire sur la tentation, la crainte et le péché ............................................................................................................................26 20ème jour : Les traitres, l’intimidation, les liens du sang ...................................................27 21ème jour : Sommes-nous fidèles et craignant Dieu .........................................................28

Semaine n°4 : Néhémie chapitre 8 .......................................................................................30

22 ème jour : Pourquoi s’assembler autour de la parole de Dieu (la bible) ? .......................30 23 ème jour : Comment lire la parole de Dieu (la Bible )? ....................................................31 24 ème jour : Comment comprendre la parole de Dieu (la bible) ? ......................................32 25 ème jour : Quelle est notre réaction à la parole de Dieu (la bible) ? ...............................33 26 ème jour : Les responsables veulent apprendre de la parole de Dieu (la bible). ..............34 27 ème jour : Comment mettre en pratique la parole de Dieu (la bible) ? ...........................34 28 ème jour : Comment vivre de la parole de Dieu (la bible), avec de nouvelles habitudes .36

Semaine n°5 : Néhémie chapitre 9 .......................................................................................37

29 ème jour : contrition et confession .................................................................................37 30 ème jour : la Parole de Dieu produit : conviction de péché, repentance, confession et crainte de Dieu .................................................................................................................38 31 ème jour : prière (1) : adoration en se remémorant et en remerciant Dieu ....................39


32 ème jour : prière (2) : le rappel des fautes et la grâce de Dieu ........................................41 33 ème jour : prière (3) repentance profonde et confession des péchés des pères ............43 34 ème jour : prière (4) la malédiction, conséquence du péché...........................................44 35 ème jour : Prière (5) application pratique .......................................................................45

Semaine n°6 : Néhémie chapitre 10 .....................................................................................46

36 ème jour : 1er engagement : mettre en pratique la parole .............................................46 37 ème jour : 2e engagement : pas d’alliance avec les autres peuples ( monde, compromis etc) ...................................................................................................................................47 38 ème jour : 3e engagement : respect de la loi de Dieu et prise de position devant les nations .............................................................................................................................48 39 ème jour : 4e engagement : des obligations consenties par amour ................................49 40 ème jour : 5e engagement : soutien des ministères à plein temps et de la mission .......50 41 ème jour : suis-je volontaire pour aider dans le service de l’oeuvre de Dieu ? ................51 42 ème jour : où nous sommes-nous établis ? .....................................................................52

Semaine n°7 : Néhémie chapitre 12-13 ................................................................................54

43 ème jour : fête de la dédicace : la louange et la sanctification sont inséparables ...........54 44 ème jour : la véritable joie du service vient de Dieu .......................................................56 45 ème jour : tout le monde ne fait pas partie du peuple de Dieu .......................................58 46 ème jour : la tolérance et le compromis des leaders ......................................................59 47 ème jour : 1er engagement non respecté ........................................................................60 48 ème jour : 2ème engagement oublié ...............................................................................61 49 ème jour : l’histoire se répète ........................................................................................62 50 ème jour : nous avons besoin de l’aide de Dieu pour être fidèle .....................................63 51 ème jour : 3e engagement non respecté ........................................................................63 52 ème jour : veiller et prier pour ne pas tomber dans la tentation et rester fidèle .............65


Si vous n’êtes pas satisfaits de la muraille spirituelle de votre vie, si vous constatez des lézardes, des fissures, des infiltrations, offrez-vous une cure de jouvence en 52 jours !!! Ce petit fascicule vous propose des pistes de réflexions pour : réparer votre muraille retrouver une pleine communion avec Dieu et avec les autres, rebâtir la muraille spirituelle qui protège votre cœur, votre vie, votre famille, votre église, votre nation…

Se poser de bonnes questions… tel est l’objectif de ce petit guide de lecture et de réflexion.


Semaine n°1 : Néhémie chapitre 1 et 2

1er jour : Où en suis-je spirituellement devant Dieu aujourd’hui ? Paroles de Néhémie, fils de Hacalia. Au mois de Kisleu, la vingtième année, comme j’étais à Suse, dans la capitale, Hanani, l’un de mes frères, et quelques hommes arrivèrent de Juda. Je les questionnai au sujet des Juifs réchappés qui étaient restés de la captivité, et au sujet de Jérusalem. Ils me répondirent : Ceux qui sont restés de la captivité sont là dans la province, au comble du malheur et de l’opprobre ; les murailles de Jérusalem sont en ruines, et ses portes sont consumées par le feu. Lorsque j’entendis ces choses, je m’assis, je pleurai, et je fus plusieurs jours dans la désolation. Je jeûnai et je priai devant le Dieu des cieux.

Voici quelques questions. Prenez le temps de répondre personnellement à chacune en réfléchissant à votre vie jusqu’à ce jour. Une réponse instinctive, rapide est intéressante mais elle a besoin d’être confrontée à une réflexion plus construite.

Acceptons-nous l’idée que nous sommes, nous aussi, en captivité spirituelle ? Dans quel état sont les murailles de ma vie ? Pour les pères : Dans quel état sont les murailles de ma famille ? Par quelle sorte de feu (de passion) les portes de notre cœur sont-elles consumées ? Comprenons nous que notre situation spirituelle devant Dieu en tant que personne,

famille, église, nation est la même que celle de Jérusalem ? Avons-nous la paix avec Dieu ? Sommes-nous à la place où Dieu nous veut aujourd’hui ? Sommes-nous occupés avec ce

qu’Il nous a confié ? Avons-nous des regrets sur notre vie passée ? Si oui quoi et pourquoi ? Avons-nous des attentes spirituelles non satisfaites ? Avons-nous la même réaction que Néhémie quand notre situation spirituelle est

dévoilée ?

Mes notes :


2ème jour : Ai-je prié et confessé mes péchés en détail et avec conviction? Et je dis : O Eternel, Dieu des cieux, Dieu grand et redoutable, toi qui gardes ton alliance et qui fais miséricorde à ceux qui t’aiment et qui observent tes commandements ! Que ton oreille soit attentive et que tes yeux soient ouverts : écoute la prière que ton serviteur t’adresse en ce moment, jour et nuit, pour tes serviteurs les enfants d’Israël, en confessant les péchés des enfants d’Israël, nos péchés contre toi ; car moi et la maison de mon père, nous avons péché. Nous t’avons offensé, et nous n’avons point observé les commandements, les lois et les ordonnances que tu prescrivis à Moïse, ton serviteur. Souviens toi de cette parole que tu donnas ordre à Moïse, ton serviteur, de prononcer. Lorsque vous pécherez, je vous disperserai parmi les peuples ; mais si vous revenez à moi, et si vous observez mes commandements et les mettez en pratique, alors, quand vous seriez exilés à l’extrémité du ciel, de là je vous rassemblerai et je vous ramènerai dans le lieu que j’ai choisi pour y faire résider mon nom. Ils sont tes serviteurs et ton peuple, que tu as rachetés par ta grande puissance et par ta main forte.

Il n’y a pas de salut sans repentance, sans confession et abandon des péchés. La repentance n’est pas l’affaire d’un moment ou d’une expérience unique, elle doit avoir lieu à chaque fois qu’il y a séparation d’avec Dieu ! En confessant ! Dans la bible nous pouvons lire plusieurs confessions.

Nous sommes-nous déjà confessés à quelqu’un comme l’enseigne la bible (Jacques

5.16) ? Avons-nous fait une liste des choses que l’Esprit de Dieu rappelle à notre esprit, les

choses du passé, de l’enfance, de l’adolescence, les péchés de jeunesse qui constituent des désobéissances à Dieu et avons-nous demandé pardon à Dieu avec un témoin pour chaque péché, afin que le sang de Jésus purifie chaque iniquité confessée ! (1Jean 1.9) ?

Il se peut que j’aie encore un conflit avec un ami ou un collègue, une amertume envers un membre de la famille ou un membre de l’église. Ce sont des barrières entre Dieu et moi, suis-je prêt à y mettre fin ?

Mes notes :


3ème jour : Est-ce que je prie ou prend une décision que j’applique de suite (aujourd’hui) ? Ah ! Seigneur, que ton oreille soit attentive à la prière de ton serviteur, et à la prière de tes serviteurs qui veulent craindre ton nom ! Donne aujourd’hui du succès à ton serviteur, et fais lui trouver grâce devant cet homme ! J’étais alors échanson du roi.

Le Saint-Esprit nous a-t-il convaincus de faire quelque chose que nous n’avons pas encore fait (négligence) ?

Le premier pas est toujours le plus dur mais la libération qui en découle apporte la paix et le repos. Comptons-nous totalement sur Dieu pour notre

succès spirituel ou sommes-nous de bons humanistes qui accomplissent selon leurs bonnes règles les bonnes œuvres que leur bon sens leur dicte ?

Le temps de la bible est le présent ! C’est aujourd’hui, maintenant, que nous nous décidons à agir par la grâce de Dieu et avec son aide ! Notre Dieu est le Dieu des recommencements, alors pas d’hésitation !

Si je ne décide pas aujourd’hui de changer, je vais m’endurcir dans ma position ou pratique actuelle. Est-ce là ma volonté ?

Ce que Dieu ordonne, il le donne : suis-je prêt à lui faire confiance ? Qu’est-ce qui m’empêche d’agir différemment dès aujourd’hui ? Pourquoi ? De quoi ai-je

peur ? Ai-je vraiment confiance en Dieu pour tout ?

Mes notes :


4ème jour : Est-ce que je me sens concerné par l’état et le niveau spirituel de ma famille et de l’église ? Au mois de Nisan, la vingtième année du roi Artaxerxès, comme le vin était devant lui, je pris le vin et je l’offris au roi. Jamais je n’avais paru triste en sa présence. Le roi me dit : Pourquoi as–tu mauvais visage ? Tu n’es pourtant pas malade ; ce ne peut être qu’un chagrin de cœur. Je fus saisi d’une grande crainte, et je répondis au roi : Que le roi vive éternellement ! Comment n’aurais–je pas mauvais visage, lorsque la ville où sont les sépulcres de mes pères est détruite et que ses portes sont consumées par le feu ? Et le roi me dit : Que demandes–tu ? Je priai le Dieu des cieux,…

Sommes-nous conscients du danger mortel que nous-mêmes et nos proches encourons si nous n’avons pas la paix avec Dieu ? Cette prise de conscience nous affecte-t-elle ? Si oui, qu’avons-nous fait spirituellement et pratiquement pour y

remédier. Quels fruits cela a-t-il porté ? Ai-je persévéré dans ce que Dieu m’avait montré ?

Si non, pouvons-nous considérer notre perdition éternelle, celle de nos enfants, de nos familles, du monde comme possible? Connaissons-nous ce que dit la bible à ce sujet ?

L’esprit de ce monde nous a aveuglés et nous avons besoin d’être aidés : en effet la

pensée humaniste, certaines musiques, presque tous les films, les informations transmises par les médias (journaux et télévision) sont des armes de l’ennemi employées pour tuer notre vie spirituelle. Qu’avons-nous mis en place pour lutter contre cela ?

Mes notes :


5ème jour : Ai-je un objectif de vie ? Et je répondis au roi : Si le roi le trouve bon, et si ton serviteur lui est agréable, envoie–moi en Juda, vers la ville des sépulcres de mes pères, pour que je la rebâtisse. Le roi, auprès duquel la reine était assise, me dit alors : Combien ton voyage durera-t-il, et quand seras–tu de retour ? Il plut au roi de me laisser partir, et je lui fixai un temps. Puis je dis au roi : Si le roi le trouve bon, qu’on me donne des lettres pour les gouverneurs de l’autre côté du fleuve, afin qu’ils me laissent passer et entrer en Juda, et une lettre pour Asaph, garde forestier du roi, afin qu’il me fournisse du bois de charpente pour les portes de la citadelle près de la maison, pour la muraille de la ville, et pour la maison que j’occuperai. Le roi me donna ces lettres, car la bonne main de mon Dieu était sur moi. Si nous ne savons pas pourquoi Dieu nous a créés, les circonstances, les sentiments, les ambitions vont prendre la direction de nos vies !

Savons-nous pourquoi nous sommes sur terre, là où nous sommes, au milieu

de notre famille ? Avons-nous un objectif général de vie ? Prenons le temps de l’écrire en quelques phrases. Cet objectif de vie est-il en

accord avec la volonté révélée de Dieu ?

Mes notes :

Est-ce que je connais l’appel de Dieu pour moi ? Après quoi, je me levai pendant la nuit avec quelques hommes, sans avoir dit à personne ce que mon Dieu m’avait mis au cœur de faire pour Jérusalem. Il n’y avait avec moi d’autre bête de somme que ma propre monture. Je sortis de nuit par la porte de la vallée, et je me dirigeai contre la source du dragon et vers la porte du fumier, considérant les murailles en ruines de Jérusalem et réfléchissant à ses portes consumées par le feu. Je passai près de la porte de la source et de l’étang du roi, et il n’y avait point de place par où pût passer la bête qui était sous moi. Je montai de nuit par le torrent, et je considérai encore la muraille. Puis je rentrai par la porte de la vallée, et je fus ainsi de retour. Les magistrats ignoraient où j’étais allé, et ce que je faisais. Jusqu’à ce moment, je n’avais rien dit aux Juifs, ni aux


sacrificateurs, ni aux grands, ni aux magistrats, ni à aucun de ceux qui s’occupa ient des affaires. Avons-nous reconnu de Dieu un appel spécifique ou une tâche qu’il nous a confiée ?

Avons-nous médité dans la prière les moyens de l’accomplir? Connaissons-nous notre don spirituel ? Savons-nous discerner au travers des

circonstances ce à quoi Dieu nous a destinés ? Quelle est notre vocation ou ce qu’il nous a mis à cœur ?

Attention ! Sachant que c’est dans la faiblesse qu’Il se glorifie, il n’utilise pas toujours nos compétences naturelles. Ainsi, Dieu n’appelle pas des qualifiés mais il qualifie des appelés… Pouvons-nous formuler et écrire en quelques phrases ce à quoi nous pensons être

appelés?

Mes notes :

6ème jour : Suis-je conscient de la réelle opposition spirituelle, quand je veux aimer Dieu et le servir ? Je me rendis auprès des gouverneurs de l’autre côté du fleuve, et je leur remis les lettres du roi, qui m’avait fait accompagner par des chefs de l’armée et par des cavaliers. Sanballat, le Horonite, et Tobija, le serviteur ammonite, l’ayant appris, eurent un grand déplaisir de ce qu’il venait un homme pour chercher le bien des enfants d’Israël. J’arrivai à Jérusalem, et j’y passai trois jours. Nous devons savoir qu’en choisissant le chemin étroit à coté du Seigneur, nous suscitons des ennemis qui vont réagir d’une façon inhabituelle : le malin, notre chair (notre Moi), la puissance de péché et le monde ! Nous ne pouvons identifier et lutter contre nos ennemis que si nous avons choisi notre camp ! Avons-nous réellement et définitivement choisi le parti de Dieu ? Savons-nous ce qu’est le combat spirituel? Avons-nous identifié nos ennemis et nos

alliés ? Comment réagissons-nous si quelqu’un s’oppose à nos projets ? Et pourquoi ?


Mes notes :

Quelle est ma réaction face au mépris, à la moquerie, à la honte et au ridicule ? Sanballat, le Horonite, Tobija, le serviteur ammonite, et Guéschem, l’Arabe, en ayant été informés, se moquèrent de nous et nous méprisèrent. Ils dirent : Que faites–vous là ? Vous révoltez–vous contre le roi ? Et je leur fis cette réponse : Le Dieu des cieux nous donnera le succès. Nous, ses serviteurs, nous nous lèverons et nous bâtirons ; mais vous, vous n’avez ni part, ni droit, ni souvenir dans Jérusalem. Le meilleur moyen de savoir ce qu’il y a dans le cœur de quelqu’un, c’est de le mépriser, de le ridiculiser. A sa réaction, nous pouvons savoir de quel esprit il est animé. Nous souvenons-nous de notre dernière réaction, quand on s’est moqué de nous, quand

on nous a accusés de choses fausses ? Comment avons-nous réagi ? L’Esprit-Saint a-t-il pu nous donner sa puissance ? Si non pourquoi ? Qu’est-ce qui nous

empêche d’avoir la victoire ? Avons-nous cette confiance que si nous sommes dans la volonté de Dieu, celui-ci nous

donnera le succès, que ce soit dans plusieurs mois, dans plusieurs années ou dans l’éternité ?

Mes notes :


7ème jour : Rebâtir sa vie avec Dieu? Je leur dis alors : Vous voyez le malheureux état où nous sommes ! Jérusalem est détruite, et ses portes sont consumées par le feu ! Venez, rebâtissons la muraille de Jérusalem, et nous ne serons plus dans l’opprobre. Et je leur racontai comment la bonne main de mon Dieu avait été sur moi, et quelles paroles le roi m’avait adressées. Ils dirent : Levons–nous, et bâtissons ! Et ils se fortifièrent dans cette bonne résolution.

Si nous réalisons que la muraille spirituelle sensée nous

défendre est détruite, que le diable rentre et sort comme il veut dans notre vie, nous pouvons prendre ou reprendre aujourd’hui cet engagement : se lever et rebâtir les pans détruits de notre vie dont nous avons conscience et qui déplaisent à Dieu. Le voulons-nous ?

Si le diable a pu rentrer et sortir comme il voulait, il a peut-être aussi à sa merci ma

famille. Voulons-nous ensemble, en tant que famille, reconstruire la muraille en travaillant chacun selon ce que Dieu lui montre mais en nous soutenant et en nous encourageant les uns les autres. Pensons à quelqu’un qui doit faire un régime ; s’il est faible lorsque le plat passe, il peut demander à ses proches de ne pas le tenter en lui proposant le plat, ou de ne pas lui offrir des chocolats à son anniversaire… sommes-nous prêt à demander de l’aide ?

Si le diable tient ma famille, mon église n’a pas de puissance, n’a pas de témoignage.

Voulons-nous travailler ensemble et non chacun pour soi, d’un commun accord, d’une même pensée pour la gloire de Dieu ?

En 52 jours la muraille a été rebâtie, sommes-nous fermement décidés à rebâtir notre vie

de façon à ce que Dieu en soit le maître ?

Alors : Levons–nous, et bâtissons ! Et ils se fortifièrent dans cette bonne résolution

Mes notes :



8 ème jour : Les responsables doivent montrer l’exemple !

Eliaschib, le souverain sacrificateur, se leva avec ses frères, les sacrificateurs, et ils bâtirent la porte des brebis. Ils la consacrèrent et en posèrent les battants ; ils la consacrèrent, depuis la tour de Méa jusqu’à la tour de Hananeel.

Nous sommes dans la situation du souverain sacrificateur lorsque nous sommes en situation de responsabilité : le père de sa famille, la mère de ses enfants, l’ainé des enfants dans la fratrie, celui qui a étudié, qui possède une connaissance par rapport à ceux qui ne l’ont pas, etc. Au travail, nous avons des responsabilités, des devoirs par rapport à certaines personnes.

A ce titre, nous devons nous lever, c'est-à-dire changer de position, nous mettre en

mouvement, passer à l’action, car notre exemple, notre comportement influence les autres (que nous agissions ou que nous soyons au point mort…Un proverbe dit que « celui qui n’avance pas recule obligatoirement »). Sommes-nous passifs ou actifs ?

Sommes-nous conscients de notre responsabilité et de notre influence sur nos proches ?

Avons-nous mis en pratique ce que nous avons entendu et réalisé la semaine passée ? Avons-nous commencé à bâtir, à poser les fondements d’un nouveau style de vie ?

Qu’en est-il de nos priorités ? Prenons conscience que si nous ne changeons pas au moins une chose aujourd’hui, demain sera le même jour, et rien n’évoluera….Les juifs et le sacrificateur savaient quoi faire et comment le faire ! Il fallait juste commencer, faire le premier pas, la première action qui ouvre une nouvelle voie ! Cette première action est les prémices offerts à Dieu, elle est consacrée, sainte, mise à part car le reste de la construction va partir de là !

Une action pour aujourd’hui: Quel est le point le plus important sur lequel vous aimeriez que Dieu intervienne ? Après avoir prié, faites aujourd’hui quelque chose que vous n’aviez pas fait jusqu’ici et notez-le.

Mes notes :


9 ème jour : Je ne suis pas seul, le travail se fait en équipe

A côté d’Eliaschib bâtirent les hommes de Jéricho ; à côté de lui bâtit aussi Zaccur, fils d’Imri.Les fils de Senaa bâtirent la porte des poissons. Ils la couvrirent, et en posèrent les battants, les verrous et les barres. A côté d’eux travailla aux réparations Merémoth, fils d’Urie, fils d’Hakkots ; à côté d’eux travailla Meschullam, fils de Bérékia, fils de Meschézabeel ; à côté d’eux travailla Tsadok, fils de Baana

Seul nous ne pouvons pas faire grand-chose. A plusieurs nous pouvons accomplir beaucoup plus, mais pour cela il faut accepter de travailler à coté de…, c'est-à-dire de rentrer dans une relation de plus grande proximité. Même si chacun travaille à une tache précise, il travaille avec ceux qui veulent travailler ensemble!

Sommes-nous des chrétiens indépendants qui pensent et agissent seuls ou cherchons-

nous à soutenir, à travailler aux côtés du « souverain sacrificateur » ? Sommes-nous capables de nous mettre au service de l’autre, sans conditions (qu’elles

soient formulées verbalement ou pensées) ? Rappelons-nous que, souvent, un bon patron c’est celui qui a été un bon manutentionnaire fidèle et persévérant dans l’entreprise et qui est passé par les différents postes hiérarchiques de l’entreprise.

Qu’en est-il du service ? Avons-nous un engagement défini dans l’église ? Voulons-nous

en avoir un? Qu’avons-nous fait pour en avoir un ? Une action pour aujourd’hui: décidons de rendre un service inhabituel à quelqu’un avant le coucher du soleil (sans rien attendre en retour car un service qui se paye en retour devient un travail…)!

Mes notes :


10 ème jour Ai-je appris la soumission aux autorités ?

A côté d’eux travaillèrent les Tekoïtes, dont les principaux ne se soumirent pas au service de leur seigneur. Jojada, fils de Paséach, et Meschullam, fils de Besodia, réparèrent la vieille porte. Ils la couvrirent, et en posèrent les battants, les verrous et les barres.

A côté d’eux travaillèrent Melatia, le Gabaonite, Jadon, le Méronothite, et les hommes de Gabaon et de Mitspa, ressortissant au siège du gouverneur de ce côté du fleuve ; à côté d’eux travailla Uzziel, fils de Harhaja, d’entre les orfèvres, et à côté de lui travailla Hanania, d’entre les parfumeurs. Ils laissèrent Jérusalem jusqu’à la muraille large. A côté d’eux travailla aux réparations Rephaja, fils de Hur, chef de la moitié du district de Jérusalem. A côté d’eux travailla vis–à–vis de sa maison Jedaja, fils de Harumaph, et à côté de lui travailla Hattusch, fils de Haschabnia. Une autre portion de la muraille et la tour des fours furent réparées par Malkija, fils de Harim, et par Haschub, fils de Pachath–Moab. A côté d’eux travailla, avec ses filles, (eh oui!) Schallum, fils d’Hallochesch, chef de la moitié du district de Jérusalem. Hanun et les habitants de Zanoach réparèrent la porte de la vallée. Ils la bâtirent, et en posèrent les battants, les verrous et les barres. Ils firent de plus mille coudées de mur jusqu’à la porte du fumier. Malkija, fils de Récab, chef du district de Beth–Hakkérem, répara la porte du fumier. Il la bâtit, et en posa les battants, les verrous et les barres. Schallum, fils de Col–Hozé, chef du district de Mitspa, répara la porte de la source. Il la bâtit, la couvrit, et en posa les battants, les verrous et les barres. Il fit de plus le mur de l’étang de Siloé, près du jardin du roi, jusqu’aux degrés qui descendent de la cité de David. Après lui Néhémie, fils d’Azbuk, chef de la moitié du district de Beth–Tsur, travailla aux réparations jusque vis–à–vis des sépulcres de David, jusqu’à l’étang qui avait été construit, et jusqu’à la maison des héros. Après lui travaillèrent les Lévites, Rehum, fils de Bani, et à côté de lui travailla pour son district Haschabia, chef de la moitié du district de Keïla. Après lui travaillèrent leurs frères, Bavvaï, fils de Hénadad, chef de la moitié du district de Keïla ; et à côté de lui Ezer, fils de Josué, chef de Mitspa, répara une autre portion de la muraille, vis–à–vis de la montée de l’arsenal, à l’angle. Il y a quatre structures d’autorité clairement définies dans la bible :

1 Les parents (en particulier le père) 3 Les autorités civiles 2 Les responsables d’église 4 Les employeurs

La bible dit que celui qui résiste à l’autorité, résiste à Dieu ! Avons-nous reconnu que, dans sa grâce, Dieu a placé des autorités au-dessus de nous

pour nous protéger des attaques inutiles du malin ? Où en sommes-nous dans notre soumission ? Est-ce un problème pour nous d’obéir à quelqu’un ? Si oui pourquoi ?

Avons-nous appris à renoncer à notre volonté par joyeuse soumission ?


Une action pour aujourd’hui : faites une liste des personnes en situation «d’autorité» sur vous, actuellement et dans le passé (parent, conjoint, chef…). Considérez devant Dieu si vous avez fait ce qu’ils vous ont dit, si vous avez contesté leurs requêtes,…; priez pour eux et demandez leur pardon si vous êtes coupables, sachant que votre insoumission n’est rien d’autre que de la rébellion.

Mes notes :


11 ème jour : Avec quel esprit et quel zèle suis-je occupé à la reconstruction ?

Après lui Baruc, fils de Zabbaï, répara avec ardeur une autre portion, depuis l’angle jusqu’à la porte de la maison d’Eliaschib, le souverain sacrificateur. Après lui Merémoth, fils d’Urie, fils d’Hakkots, répara une autre portion depuis la porte de la maison d’Eliaschib jusqu’à l’extrémité de la maison d’Eliaschib. Après lui travaillèrent les sacrificateurs des environs de Jérusalem. Après eux Benjamin et Haschub travaillèrent vis–à–vis de leur maison. Après eux Azaria, fils de Maaséja, fils d’Anania, travailla à côté de sa maison. Après lui Binnuï, fils de Hénadad, répara une autre portion, depuis la maison d’Azaria jusqu’à l’angle et jusqu’au coin. Palal, fils d’Uzaï, travailla vis–à–vis de l’angle et de la tour supérieure qui fait saillie en avant de la maison du roi près de la cour de la prison. Après lui travailla Pedaja, fils de Pareosch. Les Néthiniens demeurant sur la colline travaillèrent jusque vis–à–vis de la porte des eaux, à l’orient, et de la tour en saillie. Après eux les Tekoïtes réparèrent une autre portion, vis–à–vis de la grande tour en saillie jusqu’au mur de la colline. Au–dessus de la porte des chevaux, les sacrificateurs travaillèrent chacun devant sa maison. Après eux Tsadok, fils d’Immer, travailla devant sa maison. Après lui travailla Schemaeja, fils de Schecania, gardien de la porte de l’orient. Après eux Hanania, fils de Schélémia, et Hanun, le sixième fils de Tsalaph, réparèrent une autre portion de la muraille. Après eux Meschullam, fils de Bérékia, travailla vis–à–vis de sa chambre. Après lui Malkija, d’entre les orfèvres, travailla jusqu’aux maisons des Néthiniens et des marchands, vis–à–vis de la porte de Miphkad, et jusqu’à la chambre haute du coin. Les orfèvres et les marchands travaillèrent entre la chambre haute du coin et la porte des brebis.

Il y a une certaine façon de travailler dans toute cette liste mais on remarque une personne qui travaille différemment des autres.

Servons-nous Dieu avec ardeur et zèle ou par contrainte, obligation ou légalisme, voir tradition religieuse ? Notre façon de vivre au travail montre-t-elle une ardeur et est-elle un témoignage pour les autres ?

Honnêtement, prenons nous plaisir à aimer et servir Dieu ? Si non pourquoi ? Pouvons-

nous le définir précisément en l’écrivant en quelques phrases. Une action pour aujourd’hui: Prier puis écrire en quelques lignes, ce que je pense que Dieu attend de moi, quelle consécration et quel mode de vie.

Mes notes :


12 ème jour : le combat spirituel (1)

Lorsque Sanballat apprit que nous rebâtissions la muraille, il fut en colère et très irrité. Il se moqua des Juifs, et dit devant ses frères et devant les soldats de Samarie : A quoi travaillent ces Juifs impuissants ? Les laissera–t–on faire ? Sacrifieront–ils ? Vont–ils achever ? Redonneront–ils vie à des pierres ensevelies sous des monceaux de poussière et consumées par le feu ?

Tobija, l’Ammonite, était à côté de lui, et il dit : Qu’ils bâtissent seulement ! Si un renard s’élance, il renversera leur muraille de pierres ! Ecoute, ô notre Dieu, comme nous sommes méprisés ! Fais retomber leurs insultes sur leur tête, et livre–les au pillage sur une terre où ils soient captifs. Ne pardonne pas leur iniquité, et que leur péché ne soit pas effacé de devant toi ; car ils ont offensé ceux qui bâtissent. Nous rebâtîmes la muraille, qui fut partout achevée jusqu’à la moitié de sa hauteur. Et le peuple prit à cœur ce travail. Le but de nos ennemis est de nous faire pécher en nous irritant, en nous mettant en colère, etc ( lire Néhémie chap 6. 12-13). Sommes-nous conscients que la provocation, le mépris et les insultes servent à révéler le

fond de notre cœur. La première arme dans le combat spirituel est la prière ! C’est bien pour cela qu’elle nous est souvent difficile et que nous n’y attachons que peu de temps. La puissance de la prière découle directement de la qualité de notre relation avec Dieu. Au début de la reconstruction, c’est difficile, parce que nous ne voyons pas les choses avancer ou changer, mais quand cela devient visible, nous sommes encouragés et ce que nous avons fait sans grande conviction se change, nous prenons ce travail à cœur ! Ne nous laissons pas ébranler !

Avons-nous suffisamment confiance en Dieu pour vaincre ? Si non pourquoi ne demandons-nous pas à un frère ou une sœur ainés de nous aider, ne serait-ce que par la prière ?

Une action pour aujourd’hui : veillez pendant toute la journée, pour essayer de débusquer les attaques de l’ennemi, celles qui vous font mettre en colère, qui vous énervent, vous rendent jaloux, etc… Si vous chutez, cherchez pourquoi, de façon à être vainqueur la prochaine fois.

Mes notes :



Mais Sanballat, Tobija, les Arabes, les Ammonites et les Asdodiens, furent très irrités en apprenant que la réparation des murs avançait et que les brèches commençaient à se fermer. Ils se liguèrent tous ensemble pour venir attaquer Jérusalem et lui causer du dommage. Nous priâmes notre Dieu, et nous établîmes une garde jour et nuit

pour nous défendre contre leurs attaques. Cependant Juda disait : Les forces manquent à ceux qui portent les fardeaux, et les décombres sont considérables ; nous ne pourrons pas bâtir la muraille. Et nos ennemis disaient : Ils ne sauront et ne verront rien jusqu’à ce que nous arrivions au milieu d’eux ; nous les tuerons, et nous ferons ainsi cesser l’ouvrage. Or les Juifs qui habitaient près d’eux vinrent dix fois nous avertir, de tous les lieux d’où ils se rendaient vers nous. C’est pourquoi je plaçai, dans les enfoncements derrière la muraille et sur des terrains secs, le peuple par familles, tous avec leurs épées, leurs lances et leurs arcs. Je regardai, et m’étant levé, je dis aux grands, aux magistrats, et au reste du peuple : Ne les craignez pas ! Souvenez–vous du Seigneur, grand et redoutable, et combattez pour vos frères, pour vos fils et vos filles, pour vos femmes et pour vos maisons ! Lorsque nos ennemis apprirent que nous étions avertis, Dieu anéantit leur projet, et nous retournâmes tous à la muraille, chacun à son ouvrage. L’opposition sérieuse, ne vient que si nous prenons une décision accompagnée d’actions! Les ennemis étaient pourtant là, mais n’avaient rien fait jusqu’ici car la situation n’était pas dangereuse pour eux ! Les ennemis réagissent quand on a fini de parler et qu’on agit !! La volonté identifiée de nos ennemis est de nous abattre, ils sont capables de s’allier pour cela. Avons-nous vécu ce type d’expérience ou dans une journée, nous sommes anéantis par

un ensemble de circonstances? Prenons le temps d’analyser les moyens employés par l’ennemi pour nous terrasser. Qui, comment, quand, quelles circonstances ? Où étaient placées les bombes !!?

Le découragement est une des meilleures armes de l’ennemi mais c’est aussi un péché dont il faut se séparer, qu’il faut confesser. Le faisons-nous ?

Voyez la réaction de Néhémie face à cette nouvelle attaque: après la prière, l’action et l’encouragement. Quand nous doutons, savons-nous nous souvenir de ce que Dieu a déjà fait pour nous ?

Dans notre faiblesse Dieu intervient souvent miraculeusement. Une action pour aujourd’hui: écrire en quelques lignes, une ou plusieurs situations où Dieu est intervenu directement dans notre vie ou celle d’un proche.

Mes notes :



Depuis ce jour, la moitié de mes serviteurs travaillaient, et l’autre moitié était armée de lances, de boucliers, d’arcs et de cuirasses. Les chefs étaient derrière toute la maison de Juda. Ceux qui bâtissaient la muraille, et ceux qui portaient ou chargeaient les fardeaux, travaillaient d’une main et tenaient une arme de l’autre ; chacun d’eux, en travaillant, avait son épée ceinte autour des reins. Celui qui sonnait de la trompette se tenait près de moi. Je dis aux grands, aux magistrats, et au reste du peuple : L’ouvrage est considérable et étendu, et

nous sommes dispersés sur la muraille, éloignés les. Au son de la trompette, rassemblez–vous auprès de nous, vers le lieu d’où vous l’entendrez ; notre Dieu combattra pour nous. C’est ainsi que nous poursuivions l’ouvrage, la moitié d’entre nous la lance à la main depuis le lever de l’aurore jusqu’à l’apparition des étoiles. Dans ce même temps, je dis encore au peuple: Que chacun passe la nuit dans Jérusalem avec son serviteur ; faisons la garde pendant la nuit, et travaillons pendant le jour. Et nous ne quittions point nos vêtements, ni moi, ni mes frères, ni mes serviteurs, ni les hommes de garde qui me suivaient ; chacun n’avait que ses armes et de l’eau.

Combattre spirituellement, implique la mise en place d’une stratégie. C’est véritablement une guerre. Notre mode de vie est complètement chamboulé. Cela se répercute sur nos proches. Cela coûte des sacrifices énormes, mais quelle expérience bénie pour celui qui l’a vécue.

Savons-nous nous adapter à la situation et changer certaines de nos habitudes pour arriver à accomplir la volonté de Dieu ?

Sommes-nous prêts à ces changements de vie, d’horaires qui bouleversent notre emploi du temps ?

Pouvons-nous travailler pour Dieu après notre journée de travail séculier, être même disponible la nuit si Dieu le demande, supprimer certaines activités de loisirs ?

Une action pour aujourd’hui :

Si vous n’avez pas d’emploi du temps ou agenda (base de la gestion et de la discipline), il est temps d’investir !!! Prenez le temps d’écrire jour par jour votre emploi du temps en précisant l’horaire impliqué dans chaque activité.

Demandez dans la prière à Dieu ce qu’Il pense de chaque activité, de chaque tranche horaire. Demandez lui ensuite ce qu’Il voudrait ajouter dans votre emploi du temps… Mettez en place une stratégie pour que cela change aujourd’hui.

Mes notes :



15 ème jour : Qu’en est-il de la plainte dans ma vie? Il s’éleva de la part des gens du peuple et de leurs femmes de grandes plaintes contre leurs frères les Juifs. Les uns disaient : Nous, nos fils et nos filles, nous sommes nombreux ; qu’on nous donne du blé, afin que nous mangions et que nous vivions. D’autres disaient : Nous engageons nos champs, nos vignes, et nos maisons, pour avoir du blé pendant la famine. 4 D’autres disaient : Nous avons emprunté de l’argent sur nos champs et nos vignes pour le tribut du roi. Et pourtant notre chair est comme la chair de nos frères, nos enfants sont comme leurs enfants ; et voici, nous soumettons à la servitude nos fils et nos filles, et plusieurs de nos filles y sont déjà réduites ; nous sommes sans force, et nos champs et nos vignes sont à d’autres. Je fus très irrité lorsque j’entendis leurs plaintes et ces paroles–là.

La plainte du peuple semble légitime! Il y a une exploitation

marquée des riches envers les pauvres et la situation est réellement tragique et anormale ! Mais la solution est-elle de se plaindre ? Avec les droits de l’Homme, nous avons oublié les devoirs de l’Homme et surtout les droits de Dieu ! La bible dit : « que chacun se plaigne de son propre péché! » Se plaindre c’est, en réalité, dire à Dieu qu’il ne fait pas bien son travail envers nous! (les grèves, les révoltes et autres révolutions n’ont bien souvent rien amené de bon spirituellement).

Même si notre plainte semble être justifiée humainement, nous

pouvons faire confiance à Dieu, en ayant pour modèle Job qui a dit : « l’Eternel a donné, l’Eternel a repris, béni soit l’éternel » et « toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu (Rom 8.28)»…Le peuple d’Israël s’est souvent plaint dans le désert, puis il a murmuré, et finalement il est devenu rebelle ! Avons-nous encore cet esprit rebelle ?

Même si nous avons le sentiment de subir une situation, nous pouvons être créatifs et faire

face à cette situation différemment. Nous avons la possibilité de changer les choses. Voulons-nous apprendre à réagir comme

lui et ne pas nous détourner du bien que l’on pourrait faire ? Avons-nous la compassion dont était animé Néhémie au point d’être irrité contre l’injustice ? Que voulons-nous transmettre à nos enfants, à nos collègues ?

En tant que patrons, parents,…, nous pouvons être à la place de Néhémie et entendre

des plaintes qui nous semblent justifiées. Comment allons-nous y répondre ? Par la critique, la médisance ?


Une action pour aujourd’hui : méditons ces paroles et faisons la liste de tous les sujets de plainte que nous avons, écrivons-les et demandons à Dieu d’agir puissamment. Puis faisons la liste de ce dont les autres pourraient éventuellement se plaindre et décidons de changer !

Mes notes :


16ème jour : Notre témoignage de vie peut faire la différence dans notre société

Je résolus de faire des réprimandes aux grands et aux magistrats, et je leur dis : Quoi ! Vous prêtez à intérêt à vos frères ! Et je rassemblai autour d’eux une grande foule, et je leur dis : Nous avons racheté selon notre pouvoir nos frères les Juifs vendus aux nations ; et vous vendriez vous–mêmes vos frères, et c’est à nous qu’ils seraient vendus ! Ils se turent, ne trouvant rien à répondre. Puis je dis : Ce que vous faites n’est pas bien. Ne devriez–vous pas marcher dans la crainte de notre Dieu, pour n’être pas insultés par les nations nos ennemies ? Moi aussi, et mes frères et mes serviteurs, nous leur avons prêté de l’argent et du blé. Abandonnons ce qu’ils nous doivent ! Rendez–leur donc aujourd’hui leurs champs, leurs vignes, leurs oliviers et leurs maisons, et le centième de l’argent, du blé, du moût et de l’huile que vous avez exigé d’eux comme intérêt. Ils répondirent : Nous les rendrons, et nous ne leur demanderons rien, nous ferons ce que tu dis. Alors j’appelai les sacrificateurs, devant lesquels je les fis jurer de tenir parole. Et je secouai mon manteau, en disant: Que Dieu secoue de la même manière hors de sa maison et de ses biens tout homme qui n’aura point tenu parole, et qu’ainsi cet homme soit secoué et laissé à vide ! Toute l’assemblée dit : Amen ! On célébra l’Eternel. Et le peuple tint parole.

Néhémie a été touché dans son cœur par ce qu’il voyait et il a résolu (c’est à dire qu’il a pris la ferme résolution quoi qu’il en coûte) d’agir, de parler et de réprimander. Son exemple de vie et son témoignage étaient irréprochables c’est pourquoi il a pu les exhorter avec autorité à suivre le plan de Dieu.

Qu’en est-il de nous ? Notre témoignage de vie (conduite, paroles, etc) confirme-t-il la parole que nous disons ? Vivons-nous de façon à être un exemple ou un modèle pour notre conjoint, nos collègues, nos enfants? Attendons-nous de nos enfants, de nos amis, ce que nous-mêmes ne faisons pas ?

Qu’en est-il de nos résolutions et de nos demandes de pardon à Dieu. Confessons tous vœux même pieux que nous n’avons pas honorés !

Une action pour aujourd’hui : Répondons à la question suivante : qu’est-ce qui, dans ma vie, empêcherait une personne qui voudrait connaître le Dieu saint de s’approcher de Lui ? Ai-je l’autorité spirituelle pour l’amener au pied de la croix ? Dieu peut il m’utiliser comme un vase pur ?

Mes notes :


17ème jour : Où en sommes-nous dans la gestion de l’argent ?

Dès le jour où le roi m’établit leur gouverneur dans le pays de Juda, depuis la vingtième année jusqu’à la trente–deuxième année du roi Artaxerxès, pendant douze ans, ni moi ni mes frères n’avons vécu des revenus du gouverneur. Avant moi, les premiers gouverneurs accablaient le peuple, et recevaient de lui du pain et du vin, outre quarante sicles d’argent ; leurs serviteurs mêmes opprimaient le peuple. Je n’ai point agi de la sorte, par crainte de Dieu. Bien plus, j’ai travaillé à la réparation de cette muraille, et nous n’avons acheté aucun champ, et mes serviteurs tous ensemble étaient à l’ouvrage. J’avais à ma table cent cinquante hommes, Juifs et magistrats, outre ceux qui venaient à nous des nations d’alentour. On m’apprêtait chaque jour un bœuf, six moutons choisis, et des oiseaux ; et tous les dix jours on préparait en abondance tout le vin nécessaire. Malgré cela, je n’ai point réclamé les revenus du gouverneur, parce que les travaux étaient à la charge de ce peuple. Souviens–toi favorablement de moi, ô mon Dieu, à cause de tout ce que j’ai fait pour ce peuple !

Jésus a dit : vous ne pouvez servir Dieu et Mammon ! Notre gestion de l’argent démontre quel maître nous servons. L’argent dont nous pouvons disposer n’est pas le nôtre mais celui que Dieu nous confie pour la gestion de Ses intérêts.

Sommes-nous fidèles dans cette gestion ? Pouvons-nous rendre compte sans honte des

sommes dépensées ? Si nous sommes enlisés dans des crédits et que notre taux d’endettement est excessif, si

nous n’arrivons pas à soutenir l’œuvre de Dieu ni même honorer nos factures pouvons-nous demander le conseil d’un chrétien fidèle?

Savons-nous nous priver et nous contenter de moins pour pouvoir soutenir l’œuvre de Dieu ? Avons-nous de la discipline ou nous laissons nous tenter par tout ce que le monde propose, par notre convoitise?

Une action pour aujourd’hui : si ce n’est pas déjà fait, faisons un budget recette/ dépense et analysons nos comptes à la lumière de Dieu. (cf étude sur la gestion EVG 2007). Le Seigneur est-il honoré par notre gestion de Son argent, y a-t-il des corrections à faire ?

Mes notes :


18ème jour : Lutter contre la peur, le harcèlement, les fausses accusations dans notre vie

Je n’avais pas encore posé les battants des portes, lorsque Sanballat, Tobija, Guéschem, l’Arabe, et nos autres ennemis apprirent que j’avais rebâti la muraille et qu’il n’y restait plus de brèche. Alors Sanballat et Guéschem m’envoyèrent dire : Viens, et ayons ensemble une entrevue dans les villages de la vallée d’Ono. Ils avaient médité de me faire du mal. Je leur envoyai des messagers avec cette réponse : J’ai un grand ouvrage à exécuter, et je ne puis descendre ; le travail serait interrompu pendant que je le quitterais pour aller vers vous. Ils m’adressèrent quatre fois la même demande, et je leur fis la même réponse. Sanballat m’envoya ce message une cinquième fois par son serviteur, qui tenait à la main une lettre ouverte. Il y était écrit : Le bruit se répand parmi les nations et Gaschmu affirme que toi et les Juifs vous pensez à vous révolter, et que c’est dans ce but que tu rebâtis la muraille. Tu vas, dit–on, devenir leur roi, tu as même établi des prophètes pour te proclamer à Jérusalem roi de Juda. Et maintenant ces choses arriveront à la connaissance du roi. Viens donc en discuter avec nous. Je fis répondre à Sanballat : Ce que tu dis là n’est pas exact ; c’est toi qui l’inventes ! Tous ces gens voulaient nous effrayer, et ils se disaient : Ils perdront courage, et l’œuvre ne se fera pas. Maintenant, ô Dieu, fortifie–moi ! L’attitude de Néhémie est remarquable. Jamais il ne se confronte directement avec les ennemis, il s’esquive car il sait que face à l’ennemi, il peut être perdant. C’est une leçon pour nous : nous ne sommes pas obligés de répondre quand on nous pose une question, nous n’avons pas à nous confronter directement. Néhémie ne rentre pas en conflit, il n’argumente pas mais il fait paraître la lumière sur la situation. Nous devons apprendre à être rusés comme le serpent et sages comme la colombe! Le but de l’ennemi est de nous effrayer, de nous faire peur, car si cela arrive il a anéanti notre foi et notre force. Le découragement et le péché entrent ; c’est la fin de l’œuvre. C’est pour cela que Jésus a souvent enseigné sur l’inquiétude, l’anxiété et la peur qui sont contraires à la confiance et la foi en Dieu. 99% des inquiétudes sont injustifiées car elles ne se réalisent pas. Une façon de surmonter les fausses accusations est de les dénoncer et de produire la

vérité comme Néhémie. Est-ce notre attitude ou sommes-nous terrorisés ?

Une action pour aujourd’hui : identifions au moins une peur ou angoisse ou frayeur dans notre vie et demandons à Dieu de nous en délivrer. Si nous en éprouvons le besoin, demandons à un frère ou une sœur aînés de prier avec nous à ce sujet.

Mes notes :


19ème jour : Le discernement et la fidélité donnent la victoire sur la tentation, la crainte et le péché Je me rendis chez Schemaeja, fils de Delaja, fils de Mehétabeel. Il s’était enfermé, et il dit : Allons ensemble dans la maison de Dieu, au milieu du temple, et fermons les portes du temple ; car ils viennent pour te tuer, et c’est pendant la nuit qu’ils viendront pour te tuer. Je répondis : Un homme comme moi prendre la fuite ! Un homme tel que moi pourrait-il entrer dans le temple et vivre ? Je n’entrerai point. Et je reconnus que ce n’était pas Dieu qui l’envoyait. Mais il prophétisa ainsi sur moi parce que Sanballat et Tobija lui avaient donné de l’argent. En le gagnant ainsi, ils espéraient que j’aurais peur, et que je suivrais ses avis et commettrais un péché ; et ils auraient profité de cette atteinte à ma réputation pour me couvrir d’opprobre. Souviens–toi, ô mon Dieu, de Tobija et de Sanballat, et de leurs œuvres ! Souviens–toi aussi de Noadia, la prophétesse, et des autres prophètes qui cherchaient à m’effrayer !

Un élément important pour comprendre ce passage est que Néhémie n’était pas lévite, donc il n’avait pas le droit d’entrer dans la partie du temple qu’on lui proposait. Connaître la loi de Dieu nous aide dans le discernement spirituel. Obéir et mettre en pratique ce que l’on nous a enseigné nous permet d’échapper bien des fois aux tentations.

Connaissons-nous la parole de Dieu : la lisons-nous régulièrement ? Avons-nous déjà fait des études sur certains sujets ou certains chapitres ? Cherchons-nous à nous instruire ? Quels livres d’édification devrions-nous décider de lire ? Savons-nous obéir même si l’on n’est pas d’accord ou qu’on n’a pas compris ?

Mes notes : Maitriser nos inquiétudes, nos peurs peut nous garder de faire de mauvais choix et surtout va nous permettre de garder une communion limpide avec le Seigneur (sans moi, vous ne pouvez rien faire…). Le seul but final de l’ennemi est de nous faire pécher : quand nous avons péché nous sommes comme Samson après qu’on lui ait coupé les cheveux, nous n’avons plus aucune force. Tout l’enjeu de la bataille spirituelle que nous vivons est résumé dans ce verset 13. La muraille fut achevée le vingt–cinquième jour du mois d’Elul, en cinquante–deux jours. Lorsque tous nos ennemis l’apprirent, toutes les nations qui étaient autour de nous furent dans la crainte ; elles éprouvèrent une grande humiliation, et reconnurent que l’œuvre s’était accomplie par la volonté de notre Dieu.


Notre muraille peut être achevée ! Il est réellement possible d’en finir avec le péché (avec des combats et des douleurs). Il est possible de vivre dans la victoire, d’être constamment rempli de l’Esprit, d’être un chrétien ou une chrétienne spirituelle ; ne l’oublions jamais. Une action pour aujourd’hui : essayons d’identifier notre dernière tentation, quel en était le but et l’enjeu ? Réfléchissons comment elle s’est produite, dans quelle circonstance et avec qui ? Cherchons ce que nous pourrions faire pour l’éviter la prochaine fois ?

Mes notes :

20ème jour : Les traitres, l’intimidation, les liens du sang

Dans ce temps–là, il y avait aussi des grands de Juda qui adressaient fréquemment des lettres à Tobija et qui en recevaient de lui. Car plusieurs en Juda étaient liés à lui par serment, parce qu’il était gendre de Schecania, fils d’Arach, et que son fils Jochanan avait pris la fille de Meschullam, fils de Bérékia. Ils disaient même du bien de lui en ma présence, et ils lui rapportaient mes paroles. Tobija envoyait des lettres pour m’effrayer. Même dans l’église, il y a des faux frères, des imposteurs, des faux prophètes, des faux docteurs, des traîtres. Cela a toujours été et va se multiplier à la fin des temps. Souvent ce sont ceux qui n’ont pas coupé les liens avec le monde ; ils sont dans l’église mais leur cœur est dans le monde et par eux le diable veut faire rentrer le monde dans l’église. Ils peuvent être imposants. A chacun d’avoir le discernement sur la conversation, l’activité qu’il a dans l’église. Le lien du sang peut être aussi un piège et parfois il nous faut prendre des décisions contre notre chair et notre sang si nous voulons rester fidèles au Seigneur. D’ailleurs le Seigneur lui-même a fait face à ce dilemme (qui est ma mère et qui sont mes frères ? Matthieu 12: 46). Dieu est-il le premier servi ou est-ce notre conjoint ? Nos enfants exercent-ils un chantage affectif sur nous pour que le monde reste dans la

maison ? Nos parents ou la tradition familiale sont-ils des liens qui nous enserrent et nous

étranglent ? Sommes-nous liés par serment ? Avons-nous ou pourrions-nous trahir un frère, une sœur ? (par exemple en acceptant

une critique sur lui, en rapportant une action mauvaise au lieu de couvrir sa faute)


Une action pour aujourd’hui : Réfléchissons : modifions-nous nos décisions spirituelles si nos enfants ou notre conjoint les contestent? Vivons-vous dans le compromis avec la famille ? Décidons aujourd’hui de prendre clairement position spirituellement et demandons à Dieu qu’il nous donne l’occasion de

rendre clairement témoignage.

Mes notes :

21ème jour : Sommes-nous fidèles et craignant Dieu

Lorsque la muraille fut rebâtie et que j’eus posé les battants des portes, on établit dans leurs fonctions les portiers, les chantres et les Lévites.

Quand la muraille de notre cœur est rebâtie, alors nous pouvons réellement nous mettre au service de Dieu. Quelle fonction Dieu nous a-t-il confiée dans l’église ?

Je donnai mes ordres à Hanani, mon frère, et à Hanania, chef de la citadelle

de Jérusalem, homme supérieur au grand nombre par sa fidélité et par sa crainte de Dieu. Je leur dis : Les portes de Jérusalem ne s’ouvriront pas avant que la chaleur du soleil soit venue, et l’on fermera les battants aux verrous en votre présence ; les habitants de Jérusalem feront la garde, chacun à son poste devant sa maison. La ville était spacieuse et grande, mais peu peuplée, et les maisons n’étaient pas bâties. Sommes-nous fidèles dans notre fonction ? Sommes-nous « supérieurs » par notre

fidélité ? Notre piété personnelle inspire-t-elle la crainte et le respect de Dieu? Comment

réagissent ceux qui vivent ou travaillent avec nous ? Sont-ils agacés par une piété « puante » ou sont-ils respectueux ?

Mes notes :


Dieu peut il me parler pour accomplir son œuvre ?? Mon Dieu me mit au cœur d’assembler les grands, les magistrats et le peuple, pour en faire le dénombrement. Je trouvai un registre généalogique de ceux qui étaient montés les premiers, et j’y vis écrit ce qui suit… L’assemblée tout entière était de quarante–deux mille trois cent soixante personnes, sans compter leurs serviteurs et leurs servantes, au nombre de sept mille trois cent trente–sept. Parmi eux se trouvaient deux cent quarante–cinq chantres et chanteuses. Ils avaient sept cent trente–six chevaux, deux cent quarante–cinq mulets, quatre cent trente–cinq chameaux, et six mille sept cent vingt ânes. Dans 2 Samuel 24 nous lisons que David avait voulu faire un dénombrement et qu’il avait été puni pour cela par Dieu. Ici, c’est Dieu qui le met à cœur à Néhémie. Plusieurs fois dans la bible nous voyons ce genre de contradictions apparentes ; surtout ne nous faisons pas de loi !!! Dieu a-t-il mis quelque chose sur notre cœur ? il y a des années peut être ? Qu’en avons-

nous fait ? Plusieurs des chefs de famille firent des dons pour l’œuvre. Le gouverneur donna au trésor mille dariques d’or, cinquante coupes, cinq cent trente tuniques sacerdotales. Les chefs de familles donnèrent au trésor de l’œuvre vingt mille dariques d’or et deux mille deux cents mines d’argent. Le reste du peuple donna vingt mille dariques d’or, deux mille mines d’argent, et soixante–sept tuniques sacerdotales. Les sacrificateurs et les Lévites, les portiers, les chantres, les gens du peuple, les Néthiniens et tout Israël s’établirent dans leurs villes. Le septième mois arriva, et les enfants d’Israël étaient dans leurs villes. Une fois la muraille reconstruite, les choses se mettent en place très rapidement, même l’argent n’est plus un problème ! Nous pouvons être chrétiens et pauvres ou chrétiens et riches. Peu importe ! Mais dans tous les cas l’argent ne nous sépare plus de Dieu. Le don est signe de vie spirituelle et de consécration et celui qui donne peu reçoit peu spirituellement! Qu’en est-il dans notre vie personnelle ? Avons-nous pris à cœur la reconstruction ? Voici

21 jours que nous travaillons à cette reconstruction ; c’est le temps minimum pour changer d’habitude. Y a-t-il des choses qui ont changé dans notre vie depuis que nous avons commencé à reconstruire ? Sommes-nous lassés ? Pourquoi ? Peut-être nous n’avons jamais appris à persévérer, alors demandons la prière et le soutien. Peut-être que nous sommes des religieux ? Alors abandonnons notre vie à Dieu et convertissons-nous afin de trouver du bonheur auprès de Dieu.

Une action pour aujourd’hui : Est-ce que Dieu a commencé à prendre

mes journées en main ? Parle-t-il par des évènements, des enseignements ? Peut-être est-ce le temps d’acheter un carnet pour noter ce que Dieu me dit personnellement ; bénédiction, révélation, témoignage, péchés à confesser, prières…


Semaine n°4 : Néhémie chapitre 8

22 ème jour : Pourquoi s’assembler autour de la parole de Dieu (la bible) ?

Alors tout le peuple s’assembla comme un seul homme sur la place qui est devant la porte des eaux. Ils dirent à Esdras, le scribe, d’apporter le livre de la loi de Moïse, prescrite par l’Eternel à Israël. Et le sacrificateur Esdras apporta la loi devant l’assemblée, composée d’hommes et de femmes et de tous ceux qui étaient capables de l’entendre. C’était le premier jour du septième mois.

La parole de Dieu doit être le fondement de nos rassemblements d’église, de famille, de couple car écouter la parole, c’est écouter Dieu lui-même. Il y a une force et une dimension autre à l’écoute collective de la parole. La parole de Dieu est pour tous ; il n’y a pas de limite d’âge. Un tout jeune enfant saisit l’esprit qui règne dans l’assemblée. Ensuite, lorsqu’il commence à maitriser le langage, il retient des mots, puis des phrases et apprend ainsi la loi. Mais la loi n’est-elle pas un pédagogue qui mène à Christ ?

Qu’en est-il pratiquement ? Les chants, la louange, la communion fraternelle, l’ambiance

sont-ils plus importants que la parole? Ecoutons-nous la parole avec attention et intérêt, avec un ardent désir de rencontrer

Dieu? Faisons-nous notre possible pour assister en famille ? En effet, si nous écoutons

l’enseignement en famille, nous aurons la bénédiction en famille. Pensons-nous que l’esprit ne peut pas parler à un jeune enfant ? Pourquoi le septième mois du calendrier juif est-il important? (Lev 23 : 23 à 44)

Une action pour aujourd’hui : Cherchons des solutions pour écouter la parole en couple, en famille, en église. Réfléchissez ensemble et prenez des décisions communes. Vous arriverez plus facilement à les tenir.

Mes notes :


23 ème jour : Comment lire la parole de Dieu (la Bible )? Esdras lut dans le livre depuis le matin jusqu’au milieu du jour, sur la place qui est devant la porte des eaux, en présence des hommes et des femmes et de ceux qui étaient capables de l’entendre. Tout le peuple fut attentif à la lecture du livre de la loi. Esdras, le scribe, était placé sur une estrade de bois, dressée à cette occasion. Auprès de lui, à sa droite, se tenaient Matthithia, Schéma, Anaja, Urie, Hilkija et Maaséja, et à sa gauche, Pedaja, Mischaël, Malkija, Haschum, Haschbaddana, Zacharie et Meschullam. Esdras ouvrit le livre à la vue de tout le peuple, car il était élevé au–dessus de tout le peuple ; et lorsqu’il l’eut ouvert, tout le peuple se tint en place (littéralement : debout) !

4 heures minimum de lecture, cela nous parle-t-il ? Il est dit que tout le peuple se tint en place !! Mais aussi qu’il resta attentif !! John Bunyan, l’auteur du livre le voyage du pèlerin (à lire absolument si ce n’est pas déjà fait !) a écrit : « ce livre (la bible) te gardera du péché ou le péché te gardera de ce livre » !

Si nous n’aimons pas lire, pourquoi ne pas écouter la parole en MP3, en CD ou sur

Internet ? un quart d’heure d’écoute de la Bible ne vaut-il pas mieux qu’un journal télévisé ?

Quelle discipline avons-nous mis en place pour connaître la parole de Dieu ? Il n’y a pas d’évolution spirituelle, ni même de réveil sans que la parole de Dieu reprenne la place qui lui est due.

Quel intérêt avons-nous à connaître la bible ? Est-ce un livre qui nous fait peur ? Pourquoi ? Comment expliquer notre intérêt a toutes sortes de lecture, mais pas à la parole de Dieu ?

Une action pour aujourd’hui : Savez-vous qu’avec 15 minutes de lecture par jour, vous aurez lu toute la bible en 1 an ? Pourquoi ne pas relever ce défi et faire partie de ces rares chrétiens qui ont lu la bible en entier ! Pourquoi ne pas commencer aujourd’hui ? Il existe des calendriers et des guides de lecture….

Mes notes :


24 ème jour : Comment comprendre la parole de Dieu (la bible) ?

Esdras bénit l’Eternel, le grand Dieu, et tout le peuple répondit, en levant les mains : Amen ! amen ! Et ils s’inclinèrent et se prosternèrent devant l’Eternel, le visage contre terre. Josué, Bani, Schérébia, Jamin, Akkub, Schabbethaï, Hodija, Maaséja, Kelitha, Azaria, Jozabad, Hanan, Pelaja, et les Lévites, expliquaient la loi au peuple, et chacun restait à sa place. Ils lisaient distinctement dans le livre de la loi de Dieu, et ils en donnaient le sens pour faire comprendre ce qu’ils avaient lu. La bible a été écrite en hébreux, en grec et en araméen. Nous en avons la traduction en français. Dieu a choisi de se révéler au travers d’un livre, et de communiquer dans notre langage, avec des mots, des règles de grammaire et de conjugaison … Comprendre ce que la

bible veut dire n’est pas difficile, un enfant en est capable. Pourtant, lorsque nous lisons certains livres, nous sommes désorientés. Nous avons l’impression d’observer de l’extérieur, d’assister à un cours d’histoire ancienne et nous ne voyons pas comment tout ceci peut nous aider pour vivre dans notre 21e siècle. Nous devons donc aborder le texte biblique comme une révélation d’un Dieu à un peuple, à un

individu. Qu’il soit hébreu, chinois ou français, il nous aime de la même façon, il nous reprend de la même façon, il nous sauve de la même façon. Lorsqu’on étudie un texte littéraire, on cherche à connaître la pensée de l’auteur, et son message. Il faut appliquer les mêmes règles d’interprétation et de compréhension. La bible s’explique par la bible et bien souvent un autre passage éclaire le texte. Nous croyons que les saintes Ecritures, l’ancien et le nouveau testament ensemble, sont la parole inspirée de Dieu, sans erreur dans les manuscrits originaux, la révélation complète de Sa volonté pour notre salut et l’autorité finale pour toute la foi et la vie chrétienne. En êtes-vous bien convaincus ? Prenez le temps de peser ces mots. Bénissez Dieu avant de lire Sa parole et priez pour qu’Il vous parle pendant votre lecture. Une action pour aujourd’hui : Commencez l’étude d’un texte de la Parole de Dieu de votre choix, (quelques versets) relisez-le, étudiez-le, comprenez en le sens et l’application que vous pouvez en faire, puis rassemblez vos idées sur une feuille de façon à pouvoir donner une petite méditation de 3 minutes dans une prochaine réunion.

Mes notes :


25 ème jour : Quelle est notre réaction à la parole de Dieu (la bible) ? Néhémie, le gouverneur, Esdras, le sacrificateur et le scribe, et les Lévites qui enseignaient le peuple, dirent à tout le peuple : Ce jour est consacré à l’Eternel, votre Dieu ; ne soyez pas dans la désolation et dans les larmes ! Car tout le peuple pleurait en entendant les paroles de la loi. Ils leur dirent : Allez, mangez des viandes grasses et buvez des liqueurs douces, et envoyez des portions à ceux qui n’ont rien de préparé, car ce jour est consacré à notre Seigneur ; ne vous affligez pas, car la joie de l’Eternel sera votre force. Les Lévites calmaient tout le peuple, en disant : Taisez–vous, car ce jour est saint ; ne vous affligez pas ! Et tout le peuple s’en alla pour manger et boire, pour envoyer des portions, et pour se livrer à de grandes réjouissances. Car ils avaient compris les paroles qu’on leur avait expliquées.

C’est incroyable ce que la parole de Dieu bien comprise peut produire ! Les juifs étaient dans la désolation, dans les larmes, dans l’affliction, en entendant la Parole ! Reconnaître notre affliction permet à Dieu de faire Son œuvre en nous et Sa joie devient notre force (il y a beaucoup de joie au ciel pour un pécheur qui se repent).

Quand avons-nous, pour la dernière fois, été émus et touchés par la vérité jusqu’à

pleurer après avoir compris l’enseignement de la bible ? Comment avons-nous réagi quand l’esprit de Dieu, au travers de sa parole, nous a

convaincus de notre péché et de notre misère ? Etes-vous prêts à demander des explications quand vous n’avez pas compris ? Acceptez-

vous les explications quand elles ne vont pas dans le sens que vous attendiez ? Une action pour aujourd’hui : Pouvez-vous aujourd’hui priez Dieu qu’il vous parle et vous bouleverse dans votre lecture quotidienne ?

Mes notes :


26 ème jour : Les responsables veulent étudier la parole de Dieu (la bible). Le second jour, les chefs de famille de tout le peuple, les sacrificateurs et les Lévites, s’assemblèrent auprès d’Esdras, le scribe, pour entendre l’explication des paroles de la loi.

Après cette journée mémorable, les responsables ont eu soif de la parole, ils voulaient en savoir plus, comprendre. Ceux qui sont en position d’autorité (ecclésiale, familiale, ou professionnelle) se doivent de chercher à connaître la pensée de Dieu. C’est leur responsabilité ! La bible est humaine et divine à la fois, comme le Seigneur Jésus ! Alors que Dieu a pris tant de soin pour nous la faire parvenir, que des centaines de personnes sont mortes pour la sauvegarder et la transmettre, ne pas la lire

pour en recevoir la vie et se dire chrétien, c’est se moquer de Dieu. C’est comme vouloir rouler en voiture sans carburant. Que Dieu nous vienne en aide si nous voulons vivre, ce qu’ont vécu les juifs avec Néhémie quand ils ont été confrontés à l’enseignement de la parole de Dieu… Sommes-nous comme eux ? Avons-nous cette humilité de chercher auprès d’Esdras les

explications de la parole qui nous manquent ? Qui est notre Esdras ?

Une action pour aujourd’hui : Quelles sont les ressources à votre disposition pour aller plus profond dans la connaissance de Dieu au travers de sa parole ? (dictionnaire biblique, précis de doctrine, CD, livres d’édification). Listez les questions qui vous posent problème et commencez à chercher sérieusement des réponses….

Mes notes :

27 ème jour : Comment mettre en pratique la parole de Dieu (la bible) ?

Et ils trouvèrent écrit dans la loi que l’Eternel avait prescrite par Moïse, que les enfants d’Israël devaient habiter sous des tentes pendant la fête du septième mois, et proclamer cette publication dans toutes leurs villes et à Jérusalem: Allez chercher à la montagne des

rameaux d’olivier, des rameaux d’olivier sauvage, des rameaux de myrte, des rameaux de palmier, et des rameaux d’arbres touffus, pour faire des tentes, comme il est écrit. Alors le peuple alla chercher des rameaux, et ils se firent des tentes sur le toit de leurs maisons, dans leurs cours, dans les parvis de la maison de Dieu, sur la place de la porte


des eaux et sur la place de la porte d’Ephraïm. Toute l’assemblée de ceux qui étaient revenus de la captivité fit des tentes, et ils habitèrent sous ces tentes. Depuis le temps de Josué, fils de Nun, jusqu’à ce jour, les enfants d’Israël n’avaient rien fait de pareil. Et il y eut de très grandes réjouissances. En obéissant à ce qui est écrit et en le faisant, nous trouvons satisfaction, paix joie et orientation pour notre vie. Remarquez que les juifs n’ont pas demandé : pourquoi se construirait-on des cabanes ? A quoi cela sert- il ? Est-ce vraiment ce que Dieu veut que nous fassions ? etc.…ils ont simplement fait ce que la bible dit et ils ont été bénis ! Et nous ? Ou en sommes-nous ? Pourquoi est-ce si difficile pour nous de faire ce que le

Seigneur nous demande ? Est-ce par manque de foi ? Par négligence ou paresse ? Peut-être que nous sommes passés à côté de plusieurs bénédictions pour nous et pour

nos enfants à cause de cela. Croyons-nous comme la bible le dit, simplement ? Est-ce que nous avons appris à nous réjouir avec les chrétiens, avec la simplicité de

l’évangile ou est-ce que nous avons besoin des sensations fortes, bruyantes, couteuses que le monde propose ?

Une action pour aujourd’hui : il n’y a rien de meilleur sur terre que de faire la volonté de Dieu. Regardons ce que nous avons appris cette semaine, dans notre lecture, ou au culte, que nous pourriez mettre en pratique dès aujourd’hui en en faisant un sujet de réjouissance.

Mes notes :


28 ème jour : Comment vivre de la parole de Dieu (la bible), avec de nouvelles habitudes

On lut dans le livre de la loi de Dieu chaque jour, depuis le premier jour jusqu’au dernier. On célébra la fête pendant sept jours, et il y eut une assemblée solennelle le huitième jour, comme cela est ordonné. La bible dit « mieux vaut la fin que le commencement d’une affaire ». Avoir de bonnes résolutions est important, mais les concrétiser en nouvelles habitudes de vie est essentiel. Pour que le changement soit durable, il faut prendre la décision, en avoir la volonté, persévérer, ne pas hésiter à s’humilier et recommencer. L’un des objectifs de la parole est de nous enseigner une nouvelle façon de vivre, une vie avec Dieu. Prendre de nouvelles habitudes signifie souvent en abandonner d’anciennes! La discipline est une grande aide ; La discipline n’est-elle pas la fille du disciple ? La bataille se gagne ou se perd chaque jour ! Sommes-nous prêts, ouverts à un changement de vie ?

Une action pour aujourd’hui : définissez et écrivez sur une feuille, un nouvel objectif spirituel que vous avez à cœur d’atteindre après ces lectures, puis faites un plan d’action. Par exemple : objectif : lire la bible en un an. Plan d’action : 1) chercher un guide de lecture,

2) définir la meilleure plage horaire de la journée, 3) noter sur un support l’avancement, 4) commencer aujourd’hui.

Mes notes :



29 ème jour : contrition et confession Le vingt–quatrième jour du même mois, les enfants d’Israël s’assemblèrent, revêtus de sacs et couverts de poussière, pour la célébration d’un jeûne. Ceux qui étaient de la race d’Israël, s’étant séparés de tous les étrangers, se présentèrent et confessèrent leurs péchés et les iniquités de leurs pères.

Quand les enfants de Dieu laissent les affaires soi-disant très importantes de ce monde comme se nourrir, dormir, se faire plaisir,… pour consacrer du temps à Dieu, il se passe toujours quelque chose !

Il y dans ce texte trois étapes essentielles et indispensables à un renouveau spirituel:

1. s’assembler avec les frères et sœurs avec un cœur contrit pour rechercher Dieu. 2. se séparer du monde, de la convoitise, des alliances impures, de tout ce qui n’est pas

saint aux yeux de Dieu. 3. être convaincu de ses péchés, aller se confesser et demander pardon à Dieu pour

vivre dans la lumière. C’est la le fondement du réveil. Si nous sommes satisfaits de notre vie, nous n’allons pas chercher plus loin. Or, Dieu se révèle à ceux qui le cherchent de tout leur cœur. Comment mettez-vous en pratique, dans votre vie quotidienne, le verset

qui dit : « l’homme ne vivra pas de pain seulement mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu ? » Prenez le temps d’écrire une réponse.

Une action pour aujourd’hui : Réfléchissez à une expérience récente où vous avez laissé les « choses » de ce monde pour celles de Dieu. Pourriez-vous en rendre témoignage à l’assemblée en mettant en valeur ce que cela a eu comme répercussion ?

Mes notes :


30 ème jour : la Parole de Dieu produit : conviction de péché, repentance, confession et crainte de Dieu

Lorsqu’ils furent placés, on lut dans le livre de la loi de l’Eternel, leur Dieu, pendant un quart de la journée ; et pendant un autre quart ils confessèrent leurs péchés et se prosternèrent devant l’Eternel, leur Dieu. Josué, Bani, Kadmiel, Schebania, Bunni, Schérébia, Bani et Kenani montèrent sur l’estrade des Lévites et crièrent à haute voix vers l’Eternel, leur Dieu. Six heures de lecture de la Bible (dans l’Ancien Testament) produisent six heures de : - confession publique des péchés du peuple - confession particulière des péchés personnels (sûrement en entretien individuel) avec les lévites cités plus haut. - humiliation et adoration de ce grand Dieu saint. Qu’en est-il pour nous ? Quel « pouvoir » la parole de Dieu a-t-elle sur nous ?

Le retour à la parole de Dieu (lecture, prédication, étude etc…) produit invariablement un temps de repentance authentique (un réveil spirituel) parmi les chrétiens, quelle que soit l’époque:

« Attritio » : connaître ou avoir la conviction de péché

« Contritio » : regret ou tristesse sincère d’avoir offensé Dieu et son prochain en pêchant

« Confessio » : confession ou aveu de son péché devant Dieu, avec un homme ou une femme de Dieu ( Jacques 5.6)

« Satisfactio operis » : mettre les choses en règle, c'est-à-dire réparer le mal que l’on a fait

La crainte de Dieu, la louange et la véritable adoration n’ont leur place qu’après ce processus initial ou renouvelé. Tout le reste n’est que du cirque, de l’idolâtrie religieuse, voir de l’occultisme. Une action pour aujourd’hui : relisez en détail les 4 points de la repentance biblique. Les avez-vous vraiment expérimentés ?

Mes notes :


31 ème jour : prière (1) : adoration en se remémorant et en remerciant Dieu

Et les Lévites Josué, Kadmiel, Bani, Haschabnia, Schérébia, Hodija, Schebania et Pethachja, dirent : Levez–vous, bénissez l’Eternel, votre Dieu, d’éternité en éternité ! Que l’on bénisse ton nom glorieux, qui est au–dessus de toute bénédiction et de toute louange ! C’est toi, Eternel, toi seul, qui as fait les cieux, les cieux des cieux et toute leur armée, la terre et tout ce qui est sur elle, les mers et tout ce qu’elles renferment. Tu donnes la vie à toutes ces choses, et l’armée des cieux se prosterne devant toi. C’est toi, Eternel Dieu, qui as choisi Abram, qui l’as fait sortir d’Ur en Chaldée, et qui lui as donné le nom d’Abraham. Tu trouvas son cœur fidèle devant toi, tu fis alliance avec lui, et tu promis de donner à sa postérité le pays des Cananéens, des Héthiens, des Amoréens, des Phéréziens, des Jébusiens et des Guirgasiens. Et tu as tenu ta parole, car tu es juste. Tu vis l’affliction de nos pères en Egypte, et tu entendis leurs cris vers la mer Rouge. Tu opéras des miracles et des prodiges contre Pharaon, contre tous ses serviteurs et contre tout le peuple de son pays, parce que tu savais avec quelle méchanceté ils avaient traité nos pères, et tu fis paraître ta gloire comme elle paraît aujourd’hui. Tu fendis la mer devant eux, et ils passèrent à sec au milieu de la mer ; mais tu précipitas dans l’abîme, comme une pierre au fond des eaux, ceux qui marchaient à leur poursuite. Tu les guidas le jour par une colonne de nuée, et la nuit par une colonne de feu qui les éclairait dans le chemin qu’ils avaient à suivre. Tu descendis sur la montagne de Sinaï, tu leur parlas du haut des cieux, et tu leur donnas des ordonnances justes, des lois de vérité, des préceptes et des commandements excellents. Tu leur fis connaître ton saint sabbat, et tu leur prescrivis par Moïse, ton serviteur, des commandements, des préceptes et une loi. Tu leur donnas, du haut des cieux, du pain quand ils avaient faim, et tu fis sortir de l’eau du rocher quand ils avaient soif. Et tu leur dis d’entrer en possession du pays que tu avais juré de leur donner.

Adorer Dieu c’est reconnaître qui il est. En tant que protestants évangéliques, « Nous croyons qu’il existe un et un seul vrai Dieu, créateur qui maintient toutes choses, omnipotent, omniscient, omniprésent, qui se suffit à lui-même, immuable, esprit, incompréhensible, éternel, souverain et maître de l’univers, infiniment parfait en amour, bonté, sainteté et justice.

Dans la nature de l’être unique ou esprit de Dieu, il existe cependant trois personnes égales, Dieu le père, Dieu le fils, Dieu l’esprit saint. Nous croyons en la pleine divinité et la pleine humanité de Jésus-Christ. Ces deux natures distinctes, parfaite divinité et parfaite humanité, sont inséparables, unies en cette personne. Nous croyons en la naissance de Jésus-Christ d’une vierge, en sa vie sans péché, en sa mort sur la croix pour nos péchés, en son ensevelissement, et à la résurrection de son corps d’entre les morts, en son Ascension au ciel (où à la droite de Dieu, il est notre grand prêtre, notre avocat, sauveur et seigneur), et en son retour visible dans son corps. Nous croyons en la pleine divinité et la pleine personnalité du Saint Esprit et en son œuvre de régénération et de sanctification, et en son œuvre d’unification de son église. » (Extrait de la confession de foi de l’église).


Adorer Dieu c’est aussi se souvenir de ce qu’il a fait pour nous ou pour les autres, comment il est intervenu dans notre vie. C’est une thérapie contre le murmure, l’orgueil, les plaintes,…Cela nous rapproche de Dieu

Une action pour aujourd’hui : écrivez tout ce que vous connaissez de Dieu, comme si vous vouliez le décrire à quelqu’un. Puis remémorez-vous quelques situations de votre vie où vous savez que Dieu est intervenu d’une façon particulière. Ecrivez ces souvenirs et remerciez Dieu.

Mes notes :


32 ème jour : prière (2) : le rappel des fautes et la grâce de Dieu

Mais nos pères se livrèrent à l’orgueil et raidirent leur cou. Ils n’écoutèrent point tes commandements, ils refusèrent d’obéir, et ils mirent en oubli les merveilles que tu avais faites en leur faveur. Ils raidirent leur cou ; et, dans leur rébellion, ils se donnèrent un chef pour retourner à leur servitude. Mais toi, tu es un Dieu prêt à pardonner, compatissant et miséricordieux, lent à la colère et riche en bonté, et tu ne les abandonnas pas, même quand ils se firent un veau en fonte et dirent : Voici ton Dieu qui t’a fait sortir d’Egypte, et qu’ils se livrèrent envers toi à de grands outrages. Dans ton immense miséricorde, tu ne les abandonnas pas au désert, et la colonne de nuée ne cessa point de les guider le jour dans leur chemin, ni la colonne de feu de les éclairer la nuit dans le chemin qu’ils avaient à suivre. Tu leur donnas ton bon esprit pour les rendre sages, tu ne refusas point ta manne à leur bouche, et tu leur fournis de l’eau pour leur soif. Pendant quarante ans, tu pourvus à leur entretien dans le désert, et ils ne manquèrent de rien, leurs vêtements ne s’usèrent point, et leurs pieds ne s’enflèrent point. Tu leur livras des royaumes et des peuples, dont tu partageas entre eux les contrées, et ils possédèrent le pays de Sihon, roi de Hesbon, et le pays d’Og, roi de Basan. Tu multiplias leurs fils comme les étoiles des cieux, et tu les fis entrer dans le pays dont tu avais dit à leurs pères qu’ils prendraient possession. Et leurs fils entrèrent et prirent possession du pays ; tu humilias devant eux les habitants du pays, les Cananéens, et tu les livras entre leurs mains, avec leurs rois et les peuples du pays, pour qu’ils les traitassent à leur gré. Ils devinrent maîtres de villes fortifiées et de terres fertiles ; ils possédèrent des maisons remplies de toutes sortes de biens, des citernes creusées, des vignes, des oliviers, et des arbres fruitiers en abondance ; ils mangèrent, ils se rassasièrent, ils s’engraissèrent, et ils vécurent dans les délices par ta grande bonté. Néanmoins, ils se soulevèrent et se révoltèrent contre toi. Ils jetèrent ta loi derrière leur dos, ils tuèrent tes prophètes qui les conjuraient de revenir à toi, et ils se livrèrent envers toi à de grands outrages. Alors tu les abandonnas entre les mains de leurs ennemis, qui les opprimèrent. Mais, au temps de leur détresse, ils crièrent à toi ; et toi, tu les entendis du haut des cieux, et, dans ta grande miséricorde, tu leur donnas des libérateurs qui les sauvèrent de la main de leurs ennemis. Quand ils eurent du repos, ils recommencèrent à faire le mal devant toi. Alors tu les abandonnas entre les mains de leurs ennemis, qui les dominèrent. Mais, de nouveau, ils crièrent à toi ; et toi, tu les entendis du haut des cieux, et, dans ta grande miséricorde, tu les délivras maintes fois. Tu les conjuras de revenir à ta loi ; et ils persévérèrent dans l’orgueil, ils n’écoutèrent point tes commandements, ils péchèrent contre tes ordonnances, qui font vivre celui qui les met en pratique, ils eurent une épaule rebelle, ils raidirent leur cou, et ils n’obéirent point. Tu les supportas de nombreuses années, tu leur donnas des avertissements par ton esprit, par tes prophètes ; et ils ne prêtèrent point l’oreille. Alors tu les livras entre les mains des peuples étrangers. Mais, dans ta grande miséricorde, tu ne les anéantis pas, et tu ne les abandonnas pas, car tu es un Dieu compatissant et miséricordieux.


La vie des Israelites est un exemple criant de nos vies! Comme eux, nous sommes souvent rebelles à la parole donnée et nous critiquons facilement les prédicateurs, les messages. Comme eux, nous sommes attirés par notre convoitise à faire le mal, ne cherchant que notre plaisir.

Ne sommes-nous pas prompts à crier à Dieu quand nous n’avons plus de solutions et oublieux quand tout va bien ?

Autant notre péché et notre rébellion sont grands, autant les compassions de Dieu sont infinies et Sa grâce toujours disponible pour celui qui la veut. Dans ce texte il y a deux MAIS : celui de l’homme rebelle et celui de l’amour de Dieu pour nous.

C’est pourquoi nous croyons : « Que les êtres humains ont été créés à l’image de Dieu, pour glorifier Dieu et être en communion avec Lui. Cependant, nous nous sommes rebellés contre lui et nous sommes maintenant pécheurs par nature et par choix. C’est pourquoi, nous sommes condamnés devant Dieu, méritant sa colère et incapables de nous réconcilier avec lui par aucun moyen ni aucune œuvre humaine, de mérites ou de cérémonies. Nous croyons aussi que le salut ne vient que par la grâce et l’amour de Dieu, par la régénération du Saint Esprit, la repentance du péché, et la foi en la personne et l’œuvre du Seigneur Jésus-Christ. » (Extrait de la confession de foi de l’église)

Une action pour aujourd’hui : relisez ce texte plusieurs fois en le méditant et essayez de réaliser la grandeur infinie de Dieu et Son amour pour les Israélites. Retracez votre vie et notez les ressemblances !

Mes notes :


33 ème jour : prière (3) repentance profonde et confession des péchés des pères

Et maintenant, ô notre Dieu, Dieu grand, puissant et redoutable, toi qui gardes ton alliance et qui exerces la miséricorde, ne regarde pas comme peu de chose toutes les souffrances que nous avons éprouvées, nous, nos rois, nos chefs, nos sacrificateurs, nos prophètes, nos pères et tout ton peuple, depuis le temps des rois d’Assyrie jusqu’à ce jour. Tu as été juste dans tout ce qui nous est arrivé, car tu t’es montré fidèle, et nous avons fait le mal. Nos rois, nos chefs, nos sacrificateurs et nos pères n’ont point observé ta loi, et ils n’ont été attentifs ni à tes commandements ni aux avertissements que tu leur adressais. Pendant qu’ils étaient les maîtres, au milieu des bienfaits nombreux que tu leur accordais, dans le pays vaste et fertile que tu leur avais livré, ils ne t’ont point servi et ils ne se sont point détournés de leurs œuvres mauvaises. Dans la vraie repentance, les choses sont très clairement identifiées, le mal est appelé péché ! Il n’y a pas d’excuses recevables telles que les circonstances psychologiques, matérielles… Les israélites auraient pu justifier leurs rébellions ; ils avaient marché tant de temps sans trouver de l’eau ; leurs corps en perdaient la raison… Ce n’était pas vraiment de leur faute…Ou bien ils auraient pu dire que c’était psychologiquement très déstabilisant de ne jamais savoir où l’on va, quand on va repartir et on comprend que c’était trop stressant pour certains… Voilà un langage courant de notre siècle n’est-ce pas ? Ne cherchons pas à nous esquiver, à nous justifier mais plaidons coupable ! Nous

sommes responsables de ce que nous pensons, disons, faisons. La bible dit que Dieu condamne le péché jusqu'à quatre générations, mais qu’il fait grâce pour mille générations à ceux qui se repentent !

Savons-nous quelque chose des péchés de nos pères que nous pourrions porter à la

lumière et confesser afin d’être délivrés de liens ? Connaissons-nous dans notre famille des guérisseurs, des spirites, des gens qui parlent avec les morts ou qui pratiquent la divination… ? Voulons-nous nous séparer de cela ?

Y avait-il de l’ivrognerie, de l’adultère notoire ou tout autre scandale connu dans les générations précédentes ? Voulons-nous aujourd’hui nous en séparer ?

Une action pour aujourd’hui : faites une liste des situations de péchés ou d’occultisme que vous connaissez de la vie de vos « ancêtres » et confessez-les en présence d’un témoin.

Mes notes :


34 ème jour : prière (4) la malédiction, conséquence du péché.

Et aujourd’hui, nous voici esclaves ! Nous voici esclaves sur la terre que tu as donnée à nos pères, pour qu’ils jouissent de ses fruits et de ses biens ! Elle multiplie ses produits pour les rois auxquels tu nous as assujettis, à cause de nos péchés ; ils dominent à leur gré sur nos corps et sur notre bétail, et nous sommes dans une grande angoisse !

C’est quelque chose de terrible quand la bénédiction se transforme en malédiction, parfois sans que nous nous en rendions compte ! L’habitude, la négligence nous atteignent et transforment les promesses les plus glorieuses de Dieu en malédictions. Le voir, l’accepter et le reconnaître, puis l’avouer est le commencement du renouveau. Dans cette situation souvent désespérée, l’angoisse et la peur nous dominent et nous en devenons esclaves. Jésus a dit que nous sommes esclaves de ce qui nous domine, de ce que nous ne maîtrisons pas ! Qui est notre maître ? Le Seigneur ou bien le péché ? Y a-t-il dans notre vie des péchés (une mauvaise habitude, la colère) qui nous dominent ?

Une action pour aujourd’hui : Notez des situations répétitives ou vous n’avez pas de victoire et décidez de faire fi de votre orgueil en demandant l’aide et la prière d’un frère ou une sœur aînée.

Mes notes :


35 ème jour : Prière (5) application pratique Pour tout cela, nous contractâmes une alliance, que nous mîmes par écrit ; et nos chefs, nos Lévites et nos sacrificateurs y apposèrent leur sceau. Aux bonnes dispositions doivent correspondre une mise en pratique. Quand nous avons réalisé notre état spirituel, notre désobéissance envers Dieu et que nous désirons y mettre fin, il nous faut passer à l’action et « refaire » alliance avec Dieu par un engagement de la volonté et une nouvelle consécration. Tant que nous ne sommes pas prêts à l’écrire et à faire un « contrat » avec Dieu, c’est que nous ne sommes pas décidés à faire toute sa volonté ! Quelle alliance avons-nous avec Dieu ? Avons-nous déjà passé une alliance avec Dieu ? Une action pour aujourd’hui : écrivez un court texte qui résume le « contrat » que vous avez passé avec Dieu. Quels sont vos engagements par rapport à lui dans le domaine moral, financier…

Mes notes :



36 ème jour : 1er engagement : mettre en pratique la parole Pour tout cela, nous contractâmes une alliance, que nous mîmes par écrit ; et nos chefs, nos Lévites et nos sacrificateurs y apposèrent leur sceau. Voici ceux qui apposèrent leur sceau. Néhémie, le gouverneur, fils de Hacalia, Sédécias, Seraja, Azaria, Jérémie, Paschhur, Amaria, Malkija,Hattusch, Schebania, Malluc,Harim, Merémoth, Abdias, Daniel, Guinnethon, Baruc,Meschullam, Abija, Mijamin, Maazia, Bilgaï, Schemaeja, sacrificateurs. Lévites : Josué, fils d’Azania, Binnuï, des fils de Hénadad, Kadmiel et leurs frères, Schebania, Hodija, Kelitha, Pelaja, Hanan, Michée, Rehob, Haschabia, Zaccur, Schérébia, Schebania, Hodija, Bani, Beninu. Chefs du peuple : Pareosch, Pachath–Moab, Elam, Zatthu, Bani, Bunni,Azgad, Bébaï, Adonija, Bigvaï, Adin, Ather, Ezéchias, Azzur, Hodija, Haschum, Betsaï, Hariph, Anathoth, Nébaï, Magpiasch, Meschullam, Hézir, Meschézabeel, Tsadok, Jaddua, Pelathia, Hanan, Anaja, Hosée,Hanania,Haschub, Hallochesch,Pilcha,Schobek, Rehum, Haschabna, Maaséja, Achija, Hanan, Anan, Malluc, Harim, Baana. Le reste du peuple, les sacrificateurs, les Lévites, les portiers, les chantres, les Néthiniens, et tous ceux qui s’étaient séparés des peuples étrangers pour suivre la loi de Dieu, leurs femmes, leurs fils et leurs filles, tous ceux qui étaient capables de connaissance et d’intelligence, se joignirent à leurs frères les plus considérables d’entre eux. Ils promirent avec serment et jurèrent de marcher dans la loi de Dieu donnée par Moïse, serviteur de Dieu, d’observer et de mettre en pratique tous les commandements de l’Eternel, notre Seigneur, ses ordonnances et ses lois.

Faire alliance avec Dieu ou, pour être plus moderne, passer un contrat, est une des choses les plus saintes qui existe. Il existe 4 formes d’engagement dans la vie chrétienne : la décision de conversion, le baptême, l’engagement dans un service de l’église, et la réponse à l’appel particulier. Ici il s’agit d’une promesse d’agir différemment.

Dans notre société, nous essayons de bannir toute forme d’engagement (mariage, CDD,..) et la parole donnée n’a plus autant d’importance. Pourtant, avec Dieu, les choses ne sont pas ainsi ; la bible nous exhorte à accomplir nos vœux ! Serions-nous capables de prendre le même engagement que ces Israélites, d’observer et

de mettre en pratique tous les commandements ? Que se passerait-il si toute notre église le faisait, si tous les chrétiens le faisaient?

Une action pour aujourd’hui : Où en sommes-nous dans les 4 engagements fondamentaux ? Réfléchissons, prions et passons l’anneau que Dieu nous demande!

Mes notes :


37 ème jour : 2e engagement : pas d’alliance avec les autres peuples ( monde, compromis etc)

Nous promîmes de ne pas donner nos filles aux peuples du pays et de ne pas prendre leurs filles pour nos fils…

Le mariage est une institution divine prévue pour toute la vie. Dieu a donné des préceptes, des conseils, des exemples dans Sa parole sur lesquels nous pouvons nous appuyer pour prendre nos décisions. Il n’a pas prévu le divorce. Ainsi nous lisons qu’un ou une chrétienne ne peut se marier avec un ou une non croyante. Salomon s’est détourné de Dieu à cause des femmes étrangères qu’il a prises et qui l’ont éloigné de Dieu. Si nous nous sommes liés sans l’approbation de Dieu, avons-nous demandé pardon, en

sommes-nous purifiés? Les conséquences resteront, mais la grâce de Dieu peut surabonder pour sanctifier notre famille.

Si nous ne sommes pas encore mariés, considérons nos relations avec nos connaissances du monde. Laissons-nous les non-chrétiens influencer moralement et affectivement notre vie ? Avons-nous deux faces, deux vies « sentimentales ». S’il en est ainsi il y a de grands risques que nous prenions une décision de mariage hâtive, sur des sentiments « coup de foudre », qui nous conduiront tôt ou tard au désastre moral et à la souffrance.

En tant que parents avons-nous enseigné clairement nos enfants sur ce point ? Quel exemple leur donnons-nous ? Sommes-nous plus attachés à la situation du futur conjoint qu’à sa vie spirituelle ?

L’église est comme l’épouse : ainsi Dieu ne peut faire alliance avec une église mondaine. Notre église a-t-elle une position claire, ou y a-t-il encore des alliances mondaines dans certains domaines d’activités ? Une action pour aujourd’hui : - Si nous sommes mariés, décrivons comment devraient se passer des fiançailles et un mariage chrétien. - Si nous sommes célibataires, prenons une concordance biblique et cherchons les bons et les mauvais exemples de la bible ; Etudions-les, réfléchissons, prions et définissons nos critères spirituels pour une éventuelle alliance. - Si Dieu ne nous a pas appelés au mariage, alors veillons à refléter la pureté et la sainteté d’une sainte vocation.

Mes notes :


38 ème jour : 3e engagement : respect de la loi de Dieu et prise de position devant les nations

….de ne rien acheter, le jour du sabbat et les jours de fête, des peuples du pays qui apporteraient à vendre, le jour du sabbat, des marchandises ou denrées quelconques ; et de faire relâche la septième année, en n’exigeant le paiement d’aucune dette. Pendant la révolution française, le gouvernement en révolte contre Dieu a essayé la semaine de 10 jours. Il y a eu tant de maladies pour les hommes et les animaux qu’ils ont dû renoncer. La bible dit que certains se préoccupent des jours et d’autres non. Qu’en est-il de notre attitude vis-à-vis du jour du repos ? Le jour du Seigneur est-il un jour différent des autres ? De quelle manière ? Quel est le rapport entre le Sabbat juif et le jour du Seigneur ? Sommes-nous capables de prendre position devant les autres quand notre obéissance à

Dieu est en jeu, au point même de perdre de l’argent, ou une promotion?

Une action pour aujourd’hui : Définissons si la façon dont nous vivons le sabbat est celle que Dieu veut pour nous et planifions notre prochain sabbat.

Mes notes :


39 ème jour : 4e engagement : des obligations consenties par amour Nous nous imposâmes aussi des ordonnances qui nous obligeaient à donner un tiers de sicle par année pour le service de la maison de notre Dieu, pour les pains de proposition, pour l’offrande perpétuelle, pour l’holocauste perpétuel des sabbats, des nouvelles lunes et des fêtes, pour les choses consacrées, pour les sacrifices d’expiation en faveur d’Israël, et pour tout ce qui se fait dans la maison de notre Dieu. Nous tirâmes au sort, sacrificateurs, Lévites et peuple, au sujet du bois qu’on devait chaque année apporter en offrande à la maison de notre Dieu, selon nos maisons paternelles, à des époques fixes, pour qu’il fût brûlé sur l’autel de l’Eternel, notre Dieu, comme il est écrit dans la loi.

Sans discipline pas de disciple !!! Dieu aime le sacrifice volontaire, la consécration librement imposée. Il aime que l’on cherche à Lui faire plaisir comme un conjoint cherche les moyens de plaire à l’autre. Donner à Dieu ce que l’on a de meilleur est le plus beau geste d’amour.

Lorsque l’on donne dans son église locale on manifeste une attitude responsable, comme des parents qui se doivent de veiller à ce que leurs enfants, leurs proches ne soient pas dans le besoin. Mais la maison de Dieu est plus qu’un lieu physique ;

c’est avant tout un lieu spirituel qui appartient à Dieu. Y déposer notre argent, notre temps, nos biens affectifs est une manifestation de notre amour et de notre foi. Sommes-nous capables de nous « imposer » certaines obligations librement choisies ou

librement demandées par Dieu ? Sommes-nous capables de nous priver par amour pour Dieu, parce que nous pensons

plaire à Dieu en le faisant ? Donnons-nous de notre superflu, de notre nécessaire, de notre indispensable ?

Une action pour aujourd’hui : puis-je décider de donner la chose que Dieu m’a demandée et que je retiens ? Puis-je prendre aujourd’hui un engagement volontaire qui fera plaisir à Dieu et qui ne servira pas ma propre gloire? Écrivons-le et faisons-le.

Mes notes :


40 ème jour : 5e engagement : soutien des ministères à plein temps et de la mission Nous résolûmes d’apporter chaque année à la maison de l’Eternel les prémices de notre sol et les prémices de tous les fruits de tous les arbres ; d’amener à la maison de notre Dieu, aux sacrificateurs qui font le service dans la maison de notre Dieu, les premiers–nés de nos fils et de notre bétail, comme il est écrit dans la loi, les premiers–nés de nos bœufs et de nos brebis ; d’apporter aux sacrificateurs, dans les chambres de la maison de notre Dieu, les prémices de notre pâte et nos offrandes, des fruits de tous les arbres, du moût et de l’huile ; et de livrer la dîme de notre sol aux Lévites qui doivent la prendre eux–mêmes dans toutes les villes situées sur les terres que nous cultivons. Le sacrificateur, fils d’Aaron, sera avec les Lévites quand ils lèveront la dîme ; et les Lévites apporteront la dîme de la dîme à la maison de notre Dieu, dans les chambres de la maison du trésor. Car les enfants d’Israël et les fils de Lévi apporteront dans ces chambres les offrandes de blé, de moût et d’huile ; là sont les ustensiles du sanctuaire, et se tiennent les sacrificateurs qui font le service, les portiers et les chantres. C’est ainsi que nous résolûmes de ne pas abandonner la maison de notre Dieu.

Notre mission et notre église ne salarient ni ne rémunèrent personne, chacun étant responsable de pourvoir à ses propres besoins de la façon dont Dieu le dirige. Les dons servent à couvrir les frais de fonctionnement de l’église (entretien d’un lieu, frais de gestion associative, organisation de conférences, de journées particulières, soutien aux chrétiens persécutés ou démunis…), et les frais d’évangélisation et de mission (littérature, accueil, location de lieux, projets sociaux économiques pour les démunis, aide aux missionnaires…). On parle souvent de la « dîme » à donner à Dieu ; il n’y a pas de loi, mais le dixième de ses revenus est le minimum à reverser au Roi des rois !! Combien d’œuvres, de missionnaires ont dû cesser leur activité par manque de soutien.

Il est important d’avoir un budget missionnaire et d’apprendre à mettre

régulièrement de coté de l’argent, en début de mois, pour le service de Dieu. Qu’en est-il pratiquement pour nous, personnellement, mais aussi en tant que famille, en tant qu’église ?

Une action pour aujourd’hui : Réfléchissons à définir un budget « spirituel »

Mes notes :


41 ème jour : suis-je volontaire pour aider dans le service de l’oeuvre de Dieu ?

Les chefs du peuple s’établirent à Jérusalem. Le reste du peuple tira au sort, pour qu’un sur dix vînt habiter Jérusalem, la ville sainte, et que les autres demeurassent dans les villes. Le peuple bénit tous ceux qui consentirent volontairement à résider à Jérusalem.

Sommes-nous prêts à déménager pour répondre à l’appel de

Dieu ? Notre confort personnel est il en travers de la volonté de Dieu pour nous ?

Sommes-nous prêts à habiter dans un endroit moins plaisant parce que nous y discernons le chemin de Dieu ?

Sommes-nous de ceux qui se portent volontaires pour servir ? Tout le monde est appelé à faire des nations des disciples. Soit nous sommes un champ de mission, soit nous sommes missionnaires. Il n’y a pas d’autre alternative. Si nous sommes missionnaires, soit nous partons là où Dieu nous appelle, soit nous aidons matériellement et spirituellement ceux qui y vont. Quelqu’un a dit ; « soit tu donnes, soit tu pars mais dans les deux cas tu pries!» Une action pour aujourd’hui : Matthieu 28.19-20 nous dit : « Allez, faites de toutes les nations des disciples, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à garder tout ce que je vous ai prescrit. » Comment avons-nous mis en pratique ce commandement ? Comment pouvons-nous progresser? Prenons le temps d’écrire un plan de redressement !

Mes notes :


42 ème jour : où nous sommes-nous établis ? Voici les chefs de la province qui s’établirent à Jérusalem. Dans les villes de Juda, chacun s’établit dans sa propriété, dans sa ville, Israël, les sacrificateurs et les Lévites, les Néthiniens, et les fils des serviteurs de Salomon. A Jérusalem s’établirent des fils de Juda et des fils de Benjamin. –Des fils de Juda : Athaja, fils d’Ozias, fils de Zacharie, fils d’Amaria, fils de Schephathia, fils de Mahalaleel, des fils de Pérets, et Maaséja, fils de Baruc, fils de Col–Hozé, fils de Hazaja, fils d’Adaja, fils de Jojarib, fils de Zacharie, fils de Schiloni. Total des fils de Pérets qui s’établirent à Jérusalem : quatre cent soixante–huit hommes vaillants. – Voici les fils de Benjamin : Sallu, fils de Meschullam, fils de Joëd, fils de Pedaja, fils de Kolaja, fils de Maaséja, fils d’Ithiel, fils d’Esaïe, et, après lui, Gabbaï et Sallaï, neuf cent vingt–huit. Joël, fils de Zicri, était leur chef ; et Juda, fils de Senua, était le second chef de la ville. Des sacrificateurs : Jedaeja, fils de Jojarib, Jakin, Seraja, fils de Hilkija, fils de Meschullam, fils de Tsadok, fils de Merajoth, fils d’Achithub, prince de la maison de Dieu, et leurs frères occupés au service de la maison, huit cent vingt–deux ; Adaja, fils de Jerocham, fils de Pelalia, fils d’Amtsi, fils de Zacharie, fils de Paschhur, fils de Malkija, et ses frères, chefs des maisons paternelles, deux cent quarante–deux ; et Amaschsaï, fils d’Azareel, fils d’Achzaï, fils de Meschillémoth, fils d’Immer, et leurs frères, vaillants hommes, cent vingt–huit. Zabdiel, fils de Guedolim, était leur chef. Des Lévites : Schemaeja, fils de Haschub, fils d’Azrikam, fils de Haschabia, fils de Bunni, Schabbethaï et Jozabad, chargés des affaires extérieures de la maison de Dieu, et faisant partie des chefs des Lévites ; Matthania, fils de Michée, fils de Zabdi, fils d’Asaph, le chef qui entonnait la louange à la prière, et Bakbukia, le second parmi ses frères, et Abda, fils de Schammua, fils de Galal, fils de Jeduthun. Total des Lévites dans la ville sainte : deux cent quatre–vingt–quatre. Et les portiers : Akkub, Thalmon, et leurs frères, gardiens des portes, cent soixante–douze. Le reste d’Israël, les sacrificateurs, les Lévites, s’établirent dans toutes les villes de Juda, chacun dans sa propriété. Les Néthiniens s’établirent sur la colline, et ils avaient pour chefs Tsicha et Guischpa. Le chef des Lévites à Jérusalem était Uzzi, fils de Bani, fils de Haschabia, fils de Matthania, fils de Michée, d’entre les fils d’Asaph, les chantres chargés des offices de la maison de Dieu ; car il y avait un ordre du roi concernant les chantres, et un salaire fixe leur était accordé pour chaque jour. Pethachja, fils de Meschézabeel, des fils de Zérach, fils de Juda, était commissaire du roi pour toutes les affaires du peuple. Dans les villages et leurs territoires, des fils de Juda s’établirent à Kirjath–Arba et dans les lieux de son ressort, à Dibon et dans les lieux de son ressort, à Jekabtseel et dans les villages de son ressort, à Jéschua, à Molada, à Beth–Paleth, à Hatsar–Schual, à Beer–Schéba, et dans les lieux de son ressort, à Tsiklag, à Mecona et dans les lieux de son ressort, à En–Rimmon, à Tsorea, à Jarmuth, à Zanoach, à Adullam, et dans les villages de leur ressort, à Lakis et dans son territoire, à Azéka et dans les lieux de son ressort. Ils s’établirent depuis Beer–Schéba jusqu’à la vallée de Hinnom. Les fils de Benjamin s’établirent, depuis Guéba, à Micmasch, à Ajja, à Béthel et dans les lieux de son ressort, à Anathoth, à Nob, à Hanania, à Hatsor, à Rama, à Guitthaïm, à Hadid, à Tseboïm, à Neballath, à Lod et à Ono, la vallée des ouvriers. Il y eut des Lévites qui se joignirent à Benjamin, quoique appartenant aux divisions de Juda.


Dieu a une place et un plan précis pour chacun d’entre nous. Ne pas être à la place que Dieu nous a prévue est très préjudiciable ! Nous trouverons réponse à nos questions, bénédiction et orientation qu’au lieu où Dieu nous veut. Si les disciples étaient partis de Jérusalem auraient-ils vécu la pentecôte ? La première question que Dieu a posée à Adam après qu’il eut péché était : Adam, où es-tu ?

Où sommes-nous spirituellement parlant ? Nous sommes-nous établis vers Sodome et Gomorrhe, comme Loth, là où tous les plaisirs du monde sont à portée de main?

Il est important de savoir où nous nous établissons, comment et avec qui. Je peux m’établir là où il y a plein de chrétiens, et ne pas y être béni parce que je ne peux pas utiliser le don que Dieu m’a confié. Je peux rater le but de Dieu pour ma femme, mes enfants parce que je ne me suis pas installé là où Dieu avait un plan pour notre famille.

Suis-je appelé à m’installer à côté de mes parents, à côté de mon église parce que j’ai un ministère de soutien où suis-je appelé à un travail pionnier, de missionnaire ? Ma famille et moi-même devons alors avoir été équipés par Dieu pour la solitude et le combat.

Si Dieu nous a établis dans la région où nous sommes, c’est qu’il veut installer une ambassade dans ce lieu. Nous devons pouvoir présenter la cité céleste et entretenir des relations diplomatiques avec le pays hôte, sans perdre notre identité !!

Sommes-nous une ambassade ou avons-nous perdu notre identité nationale ? Quel drapeau flotte sur notre domicile ?

Une action pour aujourd’hui : Faire une liste des habitants de notre ville, de nos voisins, des personnes que Dieu nous a fait connaître et prier Dieu qu’il nous révèle son plan pour toucher les habitants de notre région.

Mes notes :


Semaine n°7 : Néhémie chapitre 12-13

Voici les sacrificateurs et les Lévites qui revinrent avec Zorobabel, fils de Schealthiel, et avec Josué : Seraja, Jérémie, Esdras, Amaria, Malluc, Hattusch, Schecania, Rehum, Merémoth, Iddo, Guinnethoï, Abija, Mijamin, Maadia, Bilga, Schemaeja, Jojarib, Jedaeja, Sallu, Amok, Hilkija, Jedaeja. Ce furent là les chefs des sacrificateurs et de leurs frères, au temps de Josué. Lévites : Josué, Binnuï, Kadmiel, Schérébia, Juda, Matthania, qui dirigeait avec ses frères le chant des louanges ; Bakbukia et Unni, qui remplissaient leurs fonctions auprès de leurs frères. Josué engendra Jojakim, Jojakim engendraEliaschib, Eliaschib engendra Jojada, Jojada engendra Jonathan, et Jonathan engendra Jaddua. Voici, au temps de Jojakim, quels étaient les sacrificateurs, chefs de famille : pour Seraja, Meraja ; pour Jérémie, Hanania ; pour Esdras, Meschullam ; pour Amaria, Jochanan ; pour Meluki, Jonathan ; pour Schebania, Joseph ; pour Harim, Adna ; pour Merajoth, Helkaï ; pour Iddo, Zacharie ; pour Guinnethon, Meschullam ; pour Abija, Zicri ; pour Minjamin et Moadia, Pilthaï ; pour Bilga, Schammua ; pour Schemaeja, Jonathan ; pour Jojarib, Matthnaï ; pour Jedaeja, Uzzi ; pour Sallaï, Kallaï ; pour Amok, Eber ; pour Hilkija, Haschabia ; pour Jedaeja, Nethaneel. Au temps d’Eliaschib, de Jojada, de Jochanan et de Jaddua, les Lévites, chefs de familles, et les sacrificateurs, furent inscrits, sous le règne de Darius, le Perse. Les fils de Lévi, chefs de familles, furent inscrits dans le livre des Chroniques jusqu’au temps de Jochanan, fils d’Eliaschib. Les chefs des Lévites, Haschabia, Schérébia, et Josué, fils de Kadmiel, et leurs frères avec eux, les uns vis–à–vis des autres, étaient chargés de célébrer et de louer l’Eternel, selon l’ordre de David, homme de Dieu. Matthania, Bakbukia, Abdias, Meschullam, Thalmon et Akkub, portiers, faisaient la garde aux seuils des portes Ils vivaient au temps de Jojakim, fils de Josué, fils de Jotsadak, et au temps de Néhémie, le gouverneur, et d’Esdras, le sacrificateur et le scribe. Dans la lecture de l’AT, les généalogies et les successions de noms sont parfois fastidieuses à lire, mais pour une grande partie de l’humanité, en particulier les musulmans et les gens du Moyen-Orient, ce genre de liste est une preuve de l’historicité et de la véracité de la bible. Il est intéressant de noter que les deux noms figurants en caractère gras sont des ancêtres de Joseph, l’époux de Marie, la mère de Jésus ! (voir Matt 1)

43 ème jour : fête de la dédicace : la louange et la sanctification sont inséparables

Lors de la dédicace des murailles de Jérusalem, on appela les Lévites de tous les lieux qu’ils habitaient et on les fit venir à Jérusalem, afin de célébrer la dédicace et la fête par des louanges et par des chants, au son des cymbales, des luths et des harpes.Les fils des chantres se rassemblèrent des environs de Jérusalem, des villages des Nethophatiens, de Beth–Guilgal, et du territoire de Guéba et d’Azmaveth ; car les chantres s’étaient bâti des villages aux alentours de Jérusalem.Les sacrificateurs et les Lévites se purifièrent, et ils


purifièrent le peuple, les portes et la muraille. Je fis monter sur la muraille les chefs de Juda, et je formai deux grands chœurs. Le premier se mit en marche du côté droit sur la muraille, vers la porte du fumier. Derrière ce chœur marchaient Hosée et la moitié des chefs de Juda, Azaria, Esdras, Meschullam, Juda, Benjamin, Schemaeja et Jérémie, des fils de sacrificateurs avec des trompettes, Zacharie, fils de Jonathan, fils de Schemaeja, fils de Matthania, fils de Michée, fils de Zaccur, fils d’Asaph, et ses frères, Schemaeja, Azareel, Milalaï, Guilalaï, Maaï, Nethaneel, Juda et Hanani, avec les instruments de musique de David, homme de Dieu. Esdras, le scribe, était à leur tête. A la porte de la source, ils montèrent vis–à–vis d’eux les degrés de la cité de David par la montée de la muraille, au–dessus de la maison de David, jusqu’à la porte des eaux, vers l’orient. Le second chœur se mit en marche à l’opposite. J’étais derrière lui avec l’autre moitié du peuple, sur la muraille. Passant au–dessus de la tour des fours, on alla jusqu’à la muraille large ; puis au–dessus de la porte d’Ephraïm, de la vieille porte, de la porte des poissons, de la tour de Hananeel et de la tour de Méa, jusqu’à la porte des brebis. Et l’on s’arrêta à la porte de la prison.Les deux chœurs s’arrêtèrent dans la maison de Dieu ; et nous fîmes de même, moi et les magistrats qui étaient avec moi, et les sacrificateurs Eliakim, Maaséja, Minjamin, Michée, Eljoénaï, Zacharie, Hanania, avec des trompettes, et Maaséja, Schemaeja, Eléazar, Uzzi, Jochanan, Malkija, Elam et Ezer. Les chantres se firent entendre, dirigés par Jizrachja.

Les juifs savaient faire la fête d’une façon saine et juste, ils savaient avoir des cérémonies joyeuses où Dieu était honoré et le péché banni. La musique tenait une importance primordiale dans le culte à Dieu, et dans les festivités. Il y avait des hommes payés pour ce service ! La louange et l’adoration n’étaient pas une affaire de bonne volonté mais les chantres et les musiciens devaient se purifier et être en communion avec Dieu sans rien sur leur conscience. Il doit en être de même parmi nous ; le chantre ou le musicien est comme le prédicateur ; sa vie doit tendre à être irréprochable. Suis-je prêt à me purifier pour servir dans l’église ? Ai-je le désir profond de servir Dieu ?

Une action pour aujourd’hui : J’ai peut-être joué une pièce de théâtre jusqu’à ce jour. Je dois m’en humilier et reconnaître ce que j’ai joué (Alice au pays de l’hypocrisie, Le chrétien imaginaire, Les fourberies d’un Chrétien…). Si je n’ai pas le désir profond de servir Dieu, je dois arrêter de dire que je le connais et que je l’aime et repartir à zéro.

Mes notes :


44 ème jour : la véritable joie du service vient de Dieu On offrit ce jour–là de nombreux sacrifices, et on se livra aux réjouissances, car Dieu avait donné au peuple un grand sujet de joie. Les femmes et les enfants se réjouirent aussi, et les cris de joie de Jérusalem furent entendus au loin. En ce jour, on établit des hommes ayant la surveillance des chambres qui servaient de magasins pour les offrandes, les prémices et les dîmes, et on les chargea d’y recueillir du territoire des villes les portions assignées par la loi aux sacrificateurs et aux Lévites. Car Juda se réjouissait de ce que les sacrificateurs et les Lévites étaient à leur poste, observant tout ce qui concernait le service de Dieu et des purifications. Les chantres et les portiers remplissaient aussi leurs fonctions, selon l’ordre de David et de Salomon, son fils ; car autrefois, du temps de David et d’Asaph, il y avait des chefs de chantres et des chants de louanges et d’actions de grâces en l’honneur de Dieu. Tout Israël, au temps de Zorobabel et de Néhémie, donna les portions des chantres et des portiers, jour par jour ; on donna aux Lévites les choses consacrées, et les Lévites donnèrent aux fils d’Aaron Prenons le temps de réfléchir à chaque question et de donner une réponse

Savons-nous nous réjouir sainement seul, en couple, en famille ? La joie de l’Eternel est elle notre force, ou les joies du monde sont-elles encore attirantes ?

Avons-nous appris à nous livrer à de grandes réjouissances

avec nos familles, nos amis, l’église, sans tomber dans le péché ?

Dieu nous a-t-il éclairés sur des activités qui ne le déshonorent pas et qui font du bien

à notre corps et à notre esprit ? Les avons-nous mises en pratique ? Prions avant de pratiquer telle ou telle activité de loisirs (film, sortie, etc …) car notre société hédoniste (basée sur la satisfaction des plaisirs) propose un monde de loisirs et de plaisirs qui éloignent de Dieu. Nous pouvons confondre, le plaisir que procure le monde et la joie qui vient de Dieu. Notre fête nous a-t-elle poussés à une générosité particulière envers l’œuvre de

Dieu ? Les «célébrations» de Dieu nous réjouissent-elles plus que celles du monde ? La joie céleste ne peut venir que de ce que Dieu a fait pour son peuple, pour nous.

Avons-nous donné notre temps pour organiser une fête pour les chrétiens, pour

l’église ? La joie est un fruit de l’esprit. Qu’à produit la dernière fête que nous avons célébré.

Fatigue, amertume (je n’ai pas eu le cadeau que je voulais, une telle m’a encore fait une remarque désagréable…), querelle, excès de table… La bénédiction de Dieu n’est suivie d’aucun chagrin nous dit la bible.


Une action pour aujourd’hui : prenez le temps de remplir ce tableau. Méditez devant Dieu vos réponses et cherchez à connaître sa pensée

Mes notes :

Fêtes, loisirs auxquels j’ai participé ou que j’ai organisés.

Ce que cela a produit dans mon être (esprit, corps, âme) et dans mon entourage.


45 ème jour : tout le monde ne fait pas partie du peuple de Dieu Dans ce temps, on lut en présence du peuple dans le livre de Moïse, et l’on y trouva écrit que l’Ammonite et le Moabite ne devraient jamais entrer dans l’assemblée de Dieu, parce qu’ils n’étaient pas venus au–devant des enfants d’Israël avec du pain et de l’eau, et parce qu’ils avaient appelé contre eux à prix d’argent Balaam pour qu’il les maudît ; mais notre Dieu changea la malédiction en bénédiction. Lorsqu’on eut entendu la loi, on sépara d’Israël tous les étrangers. Ici encore nous trouvons un exemple d’obéissance à la parole de Dieu ! Nous devons avoir ce même empressement à mettre la parole en pratique, à agir différemment, à changer de mentalité et de façon de vivre sur les points précis que l’Esprit nous montre. Ils ont entendu et ils ont agi. Or nous, européens, nous entendons et nous comprenons. Nous pensons que

parce que nous avons compris nous avons obéi à Dieu. Concrètement rien n’a changé mais pourtant, nous pensons que tout a changé. La séparation fait partie intégrante de la marche chrétienne : séparation d’avec tout péché connu, séparation de tout lien avec le monde, séparation des mauvaises habitudes…

Y a-t-il un étranger dans notre corps voué à la sainteté ? (addiction, mauvaise

habitude…) Y a-t-il un clandestin dans mon âme? (un chanteur, un ami…)

Une action pour aujourd’hui: Faisons un inventaire de ce que nous avons entendu et compris de la parole de Dieu qui remettait en cause des situations, événements, personnes, attitudes, pensées depuis que nous marchons avec Dieu. Ecrivons en détail comment nous nous en sommes séparés. (Ex: je me suis séparé de la cigarette en demandant à ma famille et à mes amis de ne plus m’en proposer et après avoir prié. Je me suis séparé de tel CD parce que quelqu’un m’a traduit les paroles et que j’ai compris que cela parlait contre Dieu…) Y a-t-il quelque chose dont vous pourriez rendre témoignage à l’assemblée pour l’encourager?

Mes notes :


46 ème jour : la tolérance et le compromis des leaders Avant cela, le sacrificateur Eliaschib, établi dans les chambres de la maison de notre Dieu, et parent de Tobija, avait disposé pour lui une grande chambre où l’on mettait auparavant les offrandes, l’encens, les ustensiles, la dîme du blé, du moût et de l’huile, ce qui était ordonné pour les Lévites, les chantres et les portiers, et ce qui était prélevé pour les sacrificateurs. Je n’étais point à Jérusalem quand tout cela eut lieu, car j’étais retourné auprès du roi la trente–deuxième année d’Artaxerxès, roi de Babylone. (13–7) A la fin de l’année, j’obtins du roi la permission de revenir à Jérusalem, et je m’aperçus du mal qu’avait fait Eliaschib, en disposant une chambre pour Tobija dans les parvis de la maison de Dieu. J’en éprouvai un vif déplaisir, et je jetai hors de la chambre tous les objets qui appartenaient à Tobija ; j’ordonnai qu’on purifiât les chambres, et j’y replaçai les ustensiles de la maison de Dieu, les offrandes et l’encens. Nous voyons qu’avec juste un privilège pour ses proches, une petite salle pour Tobija (parent du sacrificateur Eliaschib), l’ennemi s’installe et met fin à tout le service de Dieu. Tolérons-nous une faveur à une personne de l’assemblée, (souvent pour ne pas la

blesser), fermons-nous l’œil sur une personne dans notre famille, (pour la gagner) en lui donnant une place dans l’œuvre de Dieu qui n’est pas ce que Dieu approuve ? Y a-t-il des « Tobija » dans mon cœur ? Dans ma maison ? Dans l’église ?

La Parole dit: « cette parole est certaine : Si quelqu’un aspire à la charge d’évêque, il désire une œuvre excellente »(1 Tim 3.1). La bible dit que les responsables de l’église doivent être irréprochables…On peut trouver la liste des qualités requises dans 1 Tim3.2-7 et Tite 1.6-9.

Sommes-nous affranchis des liens familiaux pour faire la

volonté de Dieu, ou notre famille a-t-elle un poids qui contrecarre les plans de Dieu? Ne jouons pas avec le compromis !

Une action pour aujourd’hui : lisez les deux références citées- ci-dessus. Identifiez et définissez les différentes qualités. Notez celles qui appellent une réforme de votre vie.

Mes notes :

Famille Dieu


47 ème jour : 1er engagement non respecté J’appris aussi que les portions des Lévites n’avaient point été livrées, et que les Lévites et les chantres chargés du service s’étaient enfuis chacun dans son territoire. Je fis des réprimandes aux magistrats, et je dis : Pourquoi la maison de Dieu a–t–elle été abandonnée ? Et je rassemblai les Lévites et les chantres, et je les remis à leur poste. Alors tout Juda apporta dans les magasins la dîme du blé, du moût et de l’huile. Je confiai la surveillance des magasins à Schélémia, le sacrificateur, à Tsadok, le scribe, et à Pedaja, l’un des Lévites, et je leur adjoignis Hanan, fils de Zaccur, fils de Matthania, car ils avaient la réputation d’être fidèles. Ils furent chargés de faire les distributions à leurs frères. Souviens–toi de moi, ô mon Dieu, à cause de cela, et n’oublie pas mes actes de piété à l’égard de la maison de mon Dieu et des choses qui doivent être observées !

A cette époque, La maison de Dieu était le temple de Jérusalem. Aujourd’hui c’est l’église, qui est l’assemblée des croyants et surtout nous, aussi bien notre âme, notre esprit que notre corps. L’apôtre Paul dit que nous sommes le temple du Saint Esprit.

Comment prenons-nous soin de ce temple ? L’avons-nous abandonné à toutes espèces de chacal, de vipère, ou de mauvaises herbes ou bien l’entretenons-nous ?

Avons-nous comme certains lévites, la réputation d’être fidèle? Peut-on compter sur nous ?

Sur les 5 engagements pris par la communauté des israélites, le premier à être abandonné est le soutien financier de l’œuvre de Dieu. Avons-nous besoin d’être repris, surveillé ou sommes-nous responsables, fidèles quelles

que soient les circonstances (crise financière, troubles familiaux, problèmes de santé). Une action pour aujourd’hui : Le service de la « maison de Dieu » nécessite un financement, qui doit être libre, mais régulier et fidèle, indépendant des circonstances. Où en sommes-nous avec cet engagement ? Sommes-nous fidèles ? Dieu est il vraiment le premier servi ? Faites vos compte et sachez avec exactitude ce que vous avez donné financièrement l’année dernière. Nous sommes scrupuleux dans notre déclaration de revenu et tellement légers dans les comptes avec le Seigneur.

Mes notes :


48 ème jour : 2ème engagement oublié A cette époque, je vis en Juda des hommes fouler au pressoir pendant le sabbat, rentrer des gerbes, charger sur des ânes même du vin, des raisins et des figues, et toutes sortes de choses, et les amener à Jérusalem le jour du sabbat ; et je leur donnai des avertissements le jour où ils vendaient leurs denrées. Il y avait aussi des Tyriens, établis à Jérusalem, qui apportaient du poisson et toutes sortes de marchandises, et qui les vendaient aux fils de Juda le jour du sabbat et dans Jérusalem. Je fis des réprimandes aux grands de Juda, et je leur dis : Que signifie cette mauvaise action que vous faites, en profanant le jour du sabbat ?

Les israélites, alors que leurs émotions étaient touchées, ont pris des engagements avec Dieu. Nous l’avons vu dans les précédents chapitres. Ils s’étaient engagés par serment et nous voyons qu’ils n’ont pas été fidèles à leur serment.

Serions-nous de la même espèce, qu’après avoir reçu une

bénédiction, nous fassions alliance avec Dieu sur un point que nous oublions quelques temps plus tard ? Quand tout allait bien, les israélites ne « ressentaient » plus la nécessité de mettre un jour à part pour le Seigneur ! ils n’en avaient plus besoin ! ils ne se rendaient pas compte qu’ils profanaient, qu’ils blasphémaient Dieu par leur conduite coupable.

Où en sommes-nous dans le temps que nous consacrons spécialement à Dieu. Avons-nous une discipline nous permettant d’honorer nos engagements ?

En vendant et en achetant le jour du sabbat les israélites ont désobéi aux règles de vie que Dieu leur avait fixées.

Dieu s’est reposé le 7e jour. Jésus se mettait régulièrement à l’écart de

ses disciples pour prier et méditer. Sommes-nous plus forts que lui ? En instaurant le sabbat Dieu ne voulait-il pas nous enseigner ainsi une manière, un style de vie ?

Une action pour aujourd’hui : Comment s’est passé notre dernier sabbat que nous avons préparé. La semaine suivante a-t-elle été différente ? Nous sommes-nous ressourcés spirituellement et physiquement ? Méditons sur le

jour de repos, étudions ce « concept » dans la bible à l’aide d’une concordance et prions pour savoir ce que Dieu nous demande.

Mes notes :


49 ème jour : l’histoire se répète

N’est–ce pas ainsi qu’ont agi vos pères, et n’est–ce pas à cause de cela que notre Dieu a fait venir tous ces malheurs sur nous et sur cette ville ? Et vous, vous attirez de nouveau sa colère contre Israël, en profanant le sabbat ! Puis j’ordonnai qu’on fermât les portes de Jérusalem avant le sabbat, dès qu’elles seraient dans l’ombre, et qu’on ne les ouvrît qu’après le sabbat. Et je plaçai quelques–uns de mes serviteurs aux portes, pour empêcher l’entrée des fardeaux le jour du sabbat. Alors les marchands et les vendeurs de toutes sortes de choses passèrent une ou deux fois la nuit hors de Jérusalem. Je les avertis, en leur disant : Pourquoi passez–vous la nuit devant la muraille ? Si vous le faites encore, je mettrai la main sur vous. Dès ce moment, ils ne vinrent plus pendant le sabbat. J’ordonnai aussi aux Lévites de se purifier et de venir garder les portes pour sanctifier le jour du sabbat. L’histoire se répète malheureusement sans que nous en apprenions les leçons. Même après avoir vécu des moments de réveil spirituel, le peuple est reparti dans le péché, abandonnant ses engagements. L’histoire des réveils spirituels nous montre que c’est toujours à cause de tolérances, de compromis avec le péché que la bénédiction de Dieu s’arrête, et que ses jugements et sa colère se répandent sur nous. Certains ont continué à passer en cachette. Cachons-nous des choses à Dieu, à nos responsables spirituels, à notre communauté ?

Cela a couté la vie à Ananias et Saphira, souvenons-nous-en !! Avons-nous problème sur problème dans notre famille à cause de notre péché ?

Néhémie a rencontré des problèmes ; mais ils n’étaient pas liés à son propre péché. Il a été persévérant, vainqueur et on aurait pu inscrire sur sa tombe : « Ci git Néhémie, un homme de Dieu qui connaissait le grand Dieu de l’univers et qui avait à cœur Son œuvre. »

Qu’en est-il de nous ? Nous ne pouvons pas nous satisfaire du bien, il nous faut le meilleur.

Qui est Dieu pour nous : un inconnu? Une expérience du passé ? Une religion ? Une règle de morale ? Un objectif de vie ?

Est-il l’ami de quelques secondes le matin ou le soir ? Est-il un « trouble-fête » qui nous empêche de vivre comme nous le voulons ?

Une action pour aujourd’hui : Quelle épitaphe écrirait-on aujourd’hui sur votre tombe ? A laquelle aspirez-vous ?

Mes notes :


50 ème jour : nous avons besoin de l’aide de Dieu pour être fidèle

Souviens–toi de moi, ô mon Dieu, à cause de cela, et protège–moi selon ta grande miséricorde ! Néhémie avait fait confiance, et le voilà déçu. Il avait pensé pouvoir s’appuyer sur tel et tel responsable et découvre que tout est à l’abandon. Il aurait pu baisser les bras. Mais nous voyons qu’il « ré-agit ». Il reprend, corrige mais il sait qu’il ne peut arriver à réformer le peuple seul. Ce travail spirituel ne peut être efficace qu’avec le secours du Saint –Esprit car les puissances des ténèbres (Satan et ses démons), notre péché et notre moi, ainsi que l’influence du monde sont trop puissantes. Comme Néhémie, nous devons nous confier totalement en Dieu. « Les anges sont des êtres personnels et spirituels au service de Dieu pour nous protéger et Satan et ses démons sont des êtres personnels et spirituels qui sont en rébellion contre Dieu, ses anges et son peuple et qui œuvrent aussi sur terre. Leur destin de damnation éternelle a été scellé par Christ à la croix, et l’autorité sur eux et leurs activités a été assurée à tous les croyants. » (extrait de la confession de foi) Il y a réellement un combat spirituel qui nous dépasse.

On comprend l’angoisse de Néhémie devant affronter les grands de ce monde, les marchands, les dignitaires de la société pour faire respecter la loi de Dieu ! Il ne pouvait puiser ses forces que dans la prière et sa relation avec Dieu. Quel exemple que ce Néhémie !

Une action pour aujourd’hui : Ecrivons en quelques lignes un combat spirituel que nous avons eu. Lisons le livre « tactiques du diable » de CS Lewis

Mes notes :

51 ème jour : 3e engagement non respecté

A cette même époque, je vis des Juifs qui avaient pris des femmes asdodiennes, ammonites, moabites. La moitié de leurs fils parlaient l’asdodien, et ne savaient pas parler le juif ; ils ne connaissaient que la langue de tel ou tel peuple. Je leur fis des réprimandes, et je les maudis ; j’en frappai quelques–uns, je leur arrachai les cheveux, et je les fis jurer au nom de Dieu, en disant : Vous ne donnerez pas vos filles à leurs fils, et vous ne prendrez leurs filles ni pour vos fils ni pour vous. N’est–ce pas en cela qu’a péché Salomon, roi d’Israël ? Il n’y avait point de roi semblable à lui parmi la multitude des nations, il était aimé de son Dieu, et Dieu l’avait établi roi sur tout Israël ; néanmoins, les femmes étrangères l’entraînèrent aussi dans le péché. Faut–il donc apprendre à votre sujet que vous commettez un aussi grand crime et que vous péchez contre notre Dieu en prenant des femmes étrangères ? Un des fils de


Jojada, fils d’Eliaschib, le souverain sacrificateur, était gendre de Sanballat, le Horonite. Je le chassai loin de moi. Souviens–toi d’eux, ô mon Dieu, car ils ont souillé le sacerdoce et l’alliance contractée par les sacrificateurs et les Lévites. Je les purifiai de tout étranger, et je remis en vigueur ce que devaient observer les sacrificateurs et les Lévites, chacun dans sa fonction. Pourquoi n’ont-ils pas tenu leurs promesses ? Parce qu’ils se sont engagés avec leurs émotions, pour faire comme tout le monde. C’était le regard des autres qui les motivait, ils voulaient être acceptés, intégrés parmi ce peuple vivant à Jérusalem. La crainte et l’amour de Dieu n’étaient pas leur motivation. C’est pourquoi leur engagement n’a pu tenir. Les conséquences de ces mariages mixtes sont très graves puisque leurs enfants sont devenus des « bâtards » spirituels, incapables de comprendre la langue du peuple de Dieu et donc d’être sensibles aux révélations de Dieu !

Nos choix de vie, nos péchés « mignons », les influences du monde dans notre maison, les passions dont nous ne sommes pas victorieux, tuent nos enfants, nos proches spirituellement, (c'est-à-dire que nous

endurcissons leurs cœurs à la voix de Dieu, nous les empêchons de voir Dieu et de le trouver). Nous aurons des comptes à rendre au tribunal de Dieu pour leurs vies.

Si ton fardeau est trop lourd, pense aux autres, derrière toi ! Si tu ralentis, ils s'arrêtent Si tu t'arrêtes, ils se couchent, Si tu faiblis, ils flanchent Si tu doutes, ils désespèrent, Si tu hésites, ils reculent Si tu critiques, ils démolissent ... Si tu marches, ils courent, Si tu cours, ils te dépasseront Si tu pries... alors ils seront des saints.

Mes notes :

Une action pour aujourd’hui : méditons ce « poème » et réfléchissons à des situations précises ou cela s’est avéré vrai.


52 ème jour : veiller et prier pour ne pas tomber dans la tentation et rester fidèle Souviens–toi favorablement de moi, ô mon Dieu ! Que dirons les témoins de notre vie au jour de notre jugement (réponse rouge ou verte)? Aurons-nous à rougir du passé, de certaines relations que nous entretenons, de faits ou d’actions que Dieu n’approuverait pas ? Pourquoi Dieu devrait-il se souvenir favorablement de nous au milieu de millions de prières qui montent à lui chaque jour ? Souvenons nous que ce n’est que par la grâce de Dieu et avec une communion et une relation aussi étroite que possible avec le Maitre que nous pouvons espérer arriver au bout. Avons-nous la même assurance que Néhémie pour dire à Dieu : souviens-toi

favorablement de moi ? Pouvons-nous dire comme Paul « Christ est ma vie et la mort m’est un gain ? »

« En tant que chrétiens nous croyons en la résurrection du corps d’entre les morts, celui du croyant pour la bénédiction éternelle et la joie dans le Seigneur, et celui de l’incroyant pour le jugement, le tourment éternel

conscient et la séparation d’avec Dieu. Nous croyons d’autre part à l’existence de toutes les âmes entre la mort et la résurrection, celle du croyant au ciel avec Dieu, celle de l’incroyant au Hadès loin du Seigneur. » (Extrait de la confession de foi) Une action pour aujourd’hui : Après avoir fait la purification de nos péchés du passé, demandons à Dieu la victoire pour aujourd’hui et prenons l’engagement de le servir avec le même esprit qui animait Néhémie. Relisons le livre de Néhémie en repérant et soulignant les habitudes, les actions, la façon de vivre de Néhémie.

Mes notes :

Souviens-toi de moi, Seigneur !

Nous l’avons vu faire les

mêmes péchés que nous !

Cet homme nous a toujours

montré par sa vie comment

nous devions vivre.

Documents

Néhémie 6 : 15 La muraille fut achevée le vingt–cin uième jou du …ekklesia.evg.cloud/wp-content/uploads/2017/08/nehemie.pdf · 2018-03-06 · Néhémie 6 : 15 La muraille