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UNIVERSITE DES SCIENCES
TECHNOLOGIES DE BAMAKO (USTTB)
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT REPUBLI QUE DU MALI
SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
FACULTE DE MEDECINE
Année universitaireN°……………………………
Présentée et soutenue publiquement le
devant la Faculté de médecine de pharmacie et d’odonto
Président : Pr Abdel Kader TRAORE
Membre : Dr. TRAORE Fatou DIAWARA
Codirecteur : Pr. Akory Ag IKNANE
Directrice : Pr. SIDIBE Assa TRAORE
ETUDE DES CONNAISSANCES ET PRATIQUES
DES DIABETIQUES CONCERNANT LEUR
MALADIE DANS LE SERVICE DE MEDECINE
DE L’HÔPI
.
UNIVERSITE DES SCIENCES DES TECHNIQUES ET DES
TECHNOLOGIES DE BAMAKO (USTTB)
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT REPUBLI QUE DU MALI
SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE **********
Un peuple - Un bu t- Une foi
FACULTE DE MEDECINE ET D’ODONTHO-STOMA TOLOGIE
Année universitaire : 2013-2014 ……………………………
THESE :
et soutenue publiquement le 05/07/2014
la Faculté de médecine de pharmacie et d’odonto-stomatologie
par : M. Moussa SIDIBE
JURY
Pr Abdel Kader TRAORE
Dr. TRAORE Fatou DIAWARA
Pr. Akory Ag IKNANE
Pr. SIDIBE Assa TRAORE
ETUDE DES CONNAISSANCES ET PRATIQUES
DES DIABETIQUES CONCERNANT LEUR
MALADIE DANS LE SERVICE DE MEDECINE
DE L’HÔPI TAL DU MALI.
(FMOS)
TECHNIQUES ET DES
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT REPUBLI QUE DU MALI
Une foi
TOLOGIE
/2014
stomatologie
ETUDE DES CONNAISSANCES ET PRATIQUES
DES DIABETIQUES CONCERNANT LEUR
MALADIE DANS LE SERVICE DE MEDECINE
Etude des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Moussa SIDIBE
ii ii
Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très
Miséricordieux.
"Dieu élèvera en degrés ceux d'entre vous qui ont
cru ainsi que ceux qui ont reçu la science, car
Dieu est instruit de ce que vous faites"
(Sourate 58, Verset 12).
Etude des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Moussa SIDIBE
iii iii
DEDICACE ET
REMERCIMENTS
Etude des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Moussa SIDIBE
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DEDICACE
A mon père Amadou SIDIBE, soyez fier de l’éducation que vous m’avez donnée. Ce
travail, je vous le dédie entièrement, cependant je vous prie de bien vouloir le partagé avec :
Notre mère SIDIBE Aminata DIAKITE , mes frères Ibrahim, Korotoumou, Seydou et
Magniné, notre oncle Amadou SIDIBE.
Mes amis qui n’ont pas pu voir ce jour Feu Mohamed TRAORE et Feu Daouda SISSOKO.
Etude des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Moussa SIDIBE
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REMERCIEMENTS
A DIEU : qui me comble de sa grâce en m’animant d’une vie, tout simplement je dis « Al
Hamdoulilaye »
A ma mère Aminata DIAKITE : Maman pardon pour mes propos, sachez que je me
vois dans l’ultime obligation de vous remercier d’avoir accepté de souffrir pour que je puisse
voir le jour, de m’avoir guidé durant toute ma vie. Maman comme d’habitude je suis peu
bavard lorsqu’il s’agit de vous.
A mon père Amadou SIDIBE : Papa, mon papa, mon meilleur ami, celui qui me
connais le plus sur cette terre. Vous êtes pour moi une inspiration et un exemple. La
perfection est réservée au tout puissant et vous êtes pour moi le meilleur père au monde. Je
vous remercie de votre éducation, de vos enseignements, de votre soutien total et permanent.
Mon histoire avec la médecine à commencer depuis ma terminale lorsque ce père muni de
tous les cours de la Faculté de Médecine est venu le remettre à son fils en disant ceux-ci « met
ces documents dans la bibliothèque, ce sera pour celui d’entre vous qui fera la médecine. »,
cela témoigne de tout ce que ce monsieur fait pour l’éducation de ces enfants. Que DIEU vous
donne longue vie pour que nous puissions encore profité de vous.
A mes frères et sœurs : merci pour le respect que vous avez toujours eu à mon égard,
sachez que je prie DIEU de pouvoir continuer à jouer mon rôle d’ainé. Si souvent je suis
sévère avec vous sachez que cela n’est pas un manque d’affection mais tout simplement mon
désir de faire de vous des gens meilleurs. Que vous soyez meilleur ou médiocre vous resterez
mes frères et j’ai tout intérêt à ce que vous soyez des gens valeureux. Papa et maman étant
tous les deux ainés de leur famille et moi leur premier enfant mon rôle est énorme et je pense
pouvoir l’accomplir. En fin retenez cette phrase de notre grand père Feu Moussa SIDIBE
« Restons unis ».
A Boubacar DIAKITE et toute sa famille : Grand père vous avez été aussi un père
pour moi car les trois années d’absence de notre père aux USA pour des études ont été très
bien vécues par nous. Jamais nous n’avons pleurez un jour de manques de quoi que ce soit, je
me souviens encore comme si s’était hier de vos coup de sifflet lors de la signature de mes
bulletins de notes au premier cycle suivi de billet non plier. Toi et ta famille nous ont accepté
entièrement et vous avez toute ma reconnaissance.
Etude des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Moussa SIDIBE
vi vi
A mes cousins : Daouda KONE, Papy, Tchoutchou, Baïni, Lavielle et tous les autres,.
A mes oncles : merci à vous tous pour votre soutien. Tonton Amadou là j’ai peu de mot
vous êtes celui qui m’a acheté mon premier tension mètre, ma première boîte à pansement
sans pouvoir dire tout ce que vous faites je vous remercie particulièrement.
Aux amis de mon père : Seydou SANGARE,Fagaye SISSOKO,Tina, Harouna
COULIBALY, Mamoutou KOUREISSI, Konotio SANOGO Yakou SIDIBE, Allassane
MAIGA, Adama Konoba KOITA, Seydou TRAORE, Magan, Brahima DEMBELE, Lamissa
DIAKITE et Lassine DEMBELE qui m’ont chacun aidé en leur manière à différent moment
pour la réussite de mes études.
Aux amis de ma mère et de ma sœur : je vous dis merci, sans réserve vous avez
activement participer à l’organisation.
A mes enseignants : un grand merci à tous ceux qui m’ont enseigné durant tout mon
cycle comme Mr Koumaré (5e et 6e année), Mme (3e et 4e année), Famoussa KEITA
(directeur d’école), Mr DIAWARA dit DIRECTEURBA (directeur d’école), Almoustapha
DICKO (Prof. Français), Brehima KOLOMA (Biology), Faboukary KEITA (Mathématique),
Mr MAIGA (Mathématique), Mr COULOU (EPS) et Robert Adama DISSA mon maître en
poésie.
A mes camarades du primaire :Boubou, TIKAMBO, Aïcha, Aïché, Dousey, Dansoko,
Koïta, Lalla, Ousmane, Dansoko, Koïtasont des noms qui apparaissent quand je pense à ces
moments et à travers eux je vous remercie tous.
A mes camarades de Yirimadio : Bakary DIALLO, Arkiya Youssouf Berthé, Cheik O
DIALLO, Moussa TANGARA, Issa TOUNKARA, les jumeaux, Sidi et tous les autres.
A mes camarades de la faculté : durant ce passage de ma vie certains noms se sont
faits remarqué, Issa TRAORE, Papy, Mamadou SYLLA dit BILL, Eti, Ema, Ata, Sofi,
Maïmouna C HAIDARA, Mimi et surtout ceux qui ne sont pas dans cette liste.
A mon groupe d’étude : A vous je dis enfin, s’était une grande aventure avec des
discussions scientifiques chaudes mais féconds, je me souviendrai de mes divergences avec
Sabou, malgré le foyer une était toujours là (Fatim), une autre spécialiste dans la
mémorisation (Diôdô), Yasmine je ne t’ai pas oublié et tous les autres qui étaient là par
moment.
Aux différentes associations :en tête Santé Plus Commune VI, vous m’avez donnés des
valeurs, recevez toute ma reconnaissance, merci à tous les membres et bonne continuation,
Etude des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Moussa SIDIBE
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nous sommes ensemble. Au Réseau des Etudiants en Médecine de l’Afrique de l’Ouest
(REMAO), vous m’avez offerte de l’expérience et du savoir-faire merci à la cellule du Mali et
à celles des autres nations. L’association des amis de l’économie et de la gestion et celle des
sortants de la gestion des ressources humaines, je vous dis merci de m’avoir accepté malgré
nos différences de profil.
A mes amis les partants d’Angers 2013 : Ouf quel aventure ! Jamais de ma vie je
n’oublierai ces moments partagés avec vous notre voyage sur la France était incroyable et je
vous nomme affectueusement le Daouda Touna KONE (kôrô), Amadou B KONAKE
(Bkonak) et Bourama Barry DIAKITE. Votre dôgô et cuisinier vous dit merci pour l’amitié.
A mes amis : ceux avec qui j’ai tout partagé mes joies et mes tristesses, je remercie le tout
puissant de m’avoir donné des amis comme vous, ce travail vous l’avez accepté car jamais
vous ne vous êtes pleins de mes absences. Jacques, Dinho, Hamidou, Fiston, Job, Fila, Baldé,
Cheikito, Cousin, Nadal, Bou, Madani, Mamadou SYLLA (Bill), Dama, Sériba, Sitan, Tanti,
Chou, je vous aimes et je sais toute la chance que j’ai en vous ayant comme ami.
Au service d’endocrinologie : je dis grand merci à notre chef Pr SIDIBE Assa
TRAORE, aux médecins titulaire, aux DES, aux infirmiers vous m’avez tous soutenu. Je tiens
à dire qu’au-delà de l’implication personnel du professeur, ce travail a été possible grâce aux
DES Tassi, Guindo et Minkaïlou.
A l’ANSSA : merci à mes deux chefs Pr Akory et Dr Fatou et tous les internes du service et
avec vous j’ai appris. Bissan en tant que responsable dit merci à tous les thésards de m’a part
et que j’ai été impressionné par l’ouverture de Cheick et le courage de Sacko. Sacko les nuits
passés ensemble à travaillées sont des souvenirs qui resterons gravé quelque part en moi.
A mes nouveaux amis les DES Zéro et Dr Paulette : ce travail m’a aussi offert de
nouveaux amis je veux parler de Fanta, Jacob, Sériba, Djim, Michella, Paulette et Fadima
merci pour l’amitié.
A ma promotion « Promotion Pr SIDIBE Assa TRAORE » :merci pour la
confiance et le bon voisinage je dis une fois de plus vive la promotion.
A ceux qui ont aidé de loin pour l’élaboration du document : Dr Minta, Tonton
Nama, Papou SAMAKE, Madani TRAORE, vos remarques ont été très bénéfiques pour
l’amélioration de ce document, recevez toute ma reconnaissance.
Etude des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Moussa SIDIBE
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HOMMAGES AUX
MEMBRES DU JURY
Etude des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Moussa SIDIBE
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HOMMAGE AUX HONORABLES MEMBRES DU JURY
A notre maitre et Président Pr Abdel Kader TRAORE
• Maître de conférences agrégé en médecine interne à la FMOS.
• Spécialiste en communication scientifique médicale.
• Ancien directeur du CNAM.
• Point focal du RAFT au Mali.
• Référent académique de l’UNFM au Mali.
Votre simplicité, votre rigueur dans le travail et vos qualités scientifiques font de vous un
maître admiré par tous les étudiants de la FMOS et de la FAPH.
A notre maître et Juge Dr TRAORE Fatou DIAWARA
• Médecin de santé publique ;
• Spécialiste en Epidémiologie ;
• Chef de la division surveillance épidémiologique à l’ANSSA;
• Ancienne responsable Point Focal de Nutrition à la DRS de BAMAKO.
Votre rigueur scientifique, votre courage d’encadrement des étudiants et le respect dont vous
faites preuves vis avis de vos maîtres font de vous un exemple à suivre.
A notre maître et codirecteur Pr Akory Ag IKNANE
• Maître de conférences en Santé Publique (FPH et FMOS);
• Directeur général de l’ANSSA;
• Président du Réseau Malien de Nutrition (REMANUT);
• Secrétaire général de de la société malienne de Santé Publique (SOMASAP);
• Premier médecin directeur de l’ASACOBA.
Nous sommes par votre capacité scientifique, vous êtes pour nous une source d’instruction
inépuisable.
A notre maître et directrice Pr SIDIBE Assa TRAORE
• Maître de conférences agrégé en endocrinologie et maladies métaboliques à la FMOS.
• Chef de service d’endocrinologie à l’Hôpital du Mali.
Etude des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Moussa SIDIBE
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• Lauréate de la meilleure performance prescription à Alger en 2002.
• Women of excellence de l’ambassade des USA en 2012.
Votre rigueur et votre amour du travail bien fait fond de vous un maître incontesté, vous êtes
pour vos élèves un mère et cela résume tout.
A vous tous honorables membres du jury, je vous dis merci pour
l’enseignement et je prie le tout puissant DIEU de veiller sur vous pour que
vous ayez une très longue vie et bonne santé afin que nous puissions
continuer à bénéficier de vos enseignements.
Etude des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Moussa SIDIBE
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SIGLES ET
ABREVIATIONS
Etude des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Moussa SIDIBE
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SIGLES ET ABREVIATIONS
ADA : American Diabetes Association
ADO : Anti Diabétiques Oraux
ACTH : Adreno Corticotrophine Hormone
AMPc : Adénosine Mono Phosphate Cyclique
ATP : Adénosine Tri Phosphate
CCK: Cholé Cysto Kinine
CLCD : Centre de Lutte Contre le Diabète
FID : Fédération International du Diabète
g : Gramme
GBBC : Gateaux, Bonbons, Biscuits, Chocolats
GIP : Gastric Inhibitory Peptide
GLP-1: Glucagon-Like Peptide-1
HbA1c : Hemoglobin glyquée
HGPO : Hyperglycémie provoquée par voie orale
HLA : Antigènes Leucocytaires Humains
IAPP : Islet Amyloid Poly Peptide
IFG : Impaired Fasting Glucose
IGT : Intolerance au glucose
IMC : Indices de Masse Corporelle
IRP : Insulin Releasing Polypeptide
J C : Jesus Christ
l : Littre
LADA : Latent Auto-immune Diabetes of Adults
LH : Hormone lutéinisante
Kg : Kilogramme
m : Mètre
m² : Mètre carré
Etude des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Moussa SIDIBE
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mg : Milligramme
mmol : Milli mole
ml : Mililittre
MIDD : Maternal Inherited Diabetes and Deafness
MODY : Maturity-Onset Diabetes of the Young
OMS : Organisation Mondiale de la Santé
ONG : Organisation Non Gouvernementale
RHD : Régime Hygiéno-diététique
SIH : Somatostatine
SNC : Système nerveux central
STH : Somato Tropine Hormone
TSH : Thyréo Stimulin Hormone
VIP : Peptide Vasoactif Intestinal
VMH : Hypothalamus Ventromédian
Etude des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Moussa SIDIBE
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LISTES DES FIGURES ET
TABLEAU
Etude des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Moussa SIDIBE
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Liste des figures
Figure 1:Schéma anatomique du pancréas (Netter FH. Atlas d’anatomie humaine, Éditions Masson, 4
e édition,Paris 2007). ............................................................................................................................ 15
Figure 2 : Métabolisme du glucose (schéma simplifié) S. Silbernag, A. Despopoulos Color Atlas of physiology. 2009, 6th ed. ....................................................................................................................... 19
Figure 3 : Répartition selon le sexe des patients diabétiques de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014. ...................................................................................................................................................... 42
Figure 4 : Répartition selon la tranche d’âge des patients diabétiques de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014. ............................................................................................................................................. 43
Figure 5 : Répartition selon le statut matrimonial des patients diabétiques de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014. ............................................................................................................................. 44
Figure 6 : Répartition selon la personne assurant les dépenses du diabète des patients diabétiques de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014 ............................................................................................. 46
Figure 7: Répartition selon l’ancienneté du diabète des patients diabétiques de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014 .............................................................................................................................. 47
Figure 8: Répartition selon la consommation du tabac des diabétiques de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014 ........................................................................................................................................... 48
Figure 9 : Répartition selon la présence de complications dégénératives des diabétiques de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014 ................................................................................................................. 50
Figure 10 : Répartition selon l’utilisation du traitement traditionnelle des patients diabétiques de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014 ............................................................................................. 51
Figure 11 : Répartition selon le niveau de connaissance global du diabète des patients diabétiques de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014 ............................................................................................. 53
Figure 12 : Répartition selon la personne qui administre le médicament des patients diabétiques de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014 ............................................................................................. 53
Figure 13 : Répartition selon la personne qui contrôle la glycémie des patients diabétiques de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014 ............................................................................................................ 54
Figure 14: Répartition selon le rythme de contrôle de la glycémie des patients diabétiques de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014 ............................................................................................................ 55
Figure 15 : Répartition selon leur pratique sportive des patients diabétiques de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014 .............................................................................................................................. 56
Figure 16 : Répartition selon le rythme de la pratique sportive des patients diabétiques de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014 ................................................................................................................. 57
Figure 17 : Répartition selon le changement d’habitude alimentaire des patients diabétiques de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014 ............................................................................................. 59
Figure 18 : Répartition selon l’habitude de manger avec d’autres personnes des patients diabétiques de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014 ............................................................................................. 60
Etude des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Moussa SIDIBE
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Liste des Tableaux
Tableau I : Critères diagnostiques pour le diabète de type 2 (OMS ; 1999) .......................................... 25
Tableau II : Objectifs cliniques potentiellement réalisables chez la plupart des patients diabétiques (Monnier L et collaborateurs ; Paris :2010) ......................................................................................... 32
Tableau III : Répartition selon l’ethnie des patients diabétiques de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014. ...................................................................................................................................................... 43
Tableau IV : Répartition selon la résidence des patients diabétiques de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014 .............................................................................................................................................. 44
Tableau V: Répartition selon l’activité socioprofessionnelle des patients diabétiques de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014 ................................................................................................................. 45
Tableau VI : Répartition selon l’existence des moyens de déplacement des patients diabétiques de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014 ............................................................................................. 46
Tableau VII : Répartition selon le type de diabète des patients diabétiques de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014 .............................................................................................................................. 47
Tableau VIII : Répartition selon l’IMC des patients diabétiques de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014 ....................................................................................................................................................... 48
Tableau IX : Répartition selon la valeur de la glycémie à jeun des patients diabétiques de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014 ................................................................................................................. 49
Tableau X : Répartition selon la valeur l’hémoglobine glyquée HbA1c des patients de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014 ................................................................................................................. 49
Tableau XI : Répartition selon le traitement du diabète des patients diabétiques de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014 .............................................................................................................................. 50
Tableau XII : Répartition selon les connaissances sur les différents thèmes du diabète des patients diabétiques de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014 ..................................................................... 52
Tableau XIII : Répartition selon la raison d’interruption du traitement médicamenteux des patients de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014 ............................................................................................. 54
Tableau XIV : Répartition selon la raison du non contrôle quotidien de la glycémie des patients diabétiques de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014 ..................................................................... 55
Tableau XV : Répartition selon la personne leur ayant conseillé le sport des patients diabétiques de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014 ............................................................................................. 56
Tableau XVI : Répartition selon le type de sport pratiqué des patients diabétiques de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014 .......................................................................................................................... 57
Tableau XVII : Répartition des patients diabétiques selon l’accompagnement lors de la pratique sportive .................................................................................................................................................. 57
Tableau XVIII : Répartition selon l’explication donné de la non pratique sportive des patients diabétiques de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014 ..................................................................... 58
Tableau XIX : Répartition selon la mesure de la quantité d’aliment consommé des patients diabétiques de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014 ........................................................................................ 59
Tableau XX : Répartition selon le rythme de consommation des aliments du groupe 1 des patients diabétiques de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014 ..................................................................... 61
Tableau XXI : Répartition selon le rythme de consommation des aliments du groupe 2 des patients diabétiques de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014 ..................................................................... 62
Tableau XXII : Répartition selon le rythme de consommation des aliments du groupe 3 des patients diabétiques de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014 ..................................................................... 63
Etude des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Moussa SIDIBE
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Tableau XXIII : Répartition selon le rythme de consommation des aliments du groupe 4 des patients diabétiques de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014 ..................................................................... 64
Tableau XXIV : Répartition selon le rythme de consommation des aliments du groupe 5 des patients diabétiques de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014 ..................................................................... 64
Tableau XXV : Répartition selon le rythme de consommation des aliments du groupe 6 des patients diabétiques de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014 ..................................................................... 65
Tableau XXVI :Répartition selon le rythme de consommation des aliments du groupe 7 des patients diabétiquesde l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014 ...................................................................... 65
Tableau XXVII : Relation entre le niveau de connaissance globale sur le diabète et les rythmes de contrôle de la glycémie des diabétiques de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014 ........................ 66
Tableau XXVIII: Relation entre la connaissance de la glycémie à jeun et les rythmes de contrôle de la glycémie des diabétiques de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014 ............................................... 67
Tableau XXIX : Relation entre le niveau de connaissance globale sur le diabète et la pratique du traitement traditionnel des diabétiques de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014 .......................... 68
Tableau XXX : Relation entre la connaissance de l’existence du traitement traditionnel et la pratique de ce type de traitement des diabétiques de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014 ....................... 69
Tableau XXXI : Relation entre le niveau de connaissance globale sur le diabète et l’interruption du traitement médicamenteux des diabétiques de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014 .................. 70
Tableau XXXII : Relation entre le niveau de connaissance globale sur la pratique sportive des diabétiques de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014 ..................................................................... 71
Tableau XXXIII : Relation entre le niveau de connaissance globale sur le diabète et la glycémie à jeun des diabétiques de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014 ............................................................... 72
Tableau XXXIV : Relation la connaissance de l’existence du traitement traditionnel et la glycémie à jeun des diabétiques de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014 ....................................................... 73
Tableau XXXV : Relation entre la pratique du traitement traditionnel et la glycémie à jeun des diabétiques de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014 ..................................................................... 74
Tableau XXXVI : Relation entre la pratique sportive et la glycémie à jeun des diabétiques de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014 ............................................................................................. 75
Tableau XXXVII: Relation entre le rythme de contrôle glycémique et la glycémie à jeun des diabétiques de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014 ..................................................................... 76
Etude des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Moussa SIDIBE
iv iv
TABLSOMMAIREE DES
Etude des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Moussa SIDIBE
v v
Table des matières
1. INTRODUCTION ........................................................................................................................... 8
2. OBJECTIFS .................................................................................................................................. 11
2.1. OBJECTIF GENERAL ......................................................................................................... 11
2.2. OBJECTIFS SPECIFIQUES ................................................................................................. 11
3. GENERALITES ............................................................................................................................ 13
3.1. Concept et historique ............................................................................................................. 13
3.2. Définition............................................................................................................................... 14
3.3. Rappels anatomo-histologiques du pancréas ......................................................................... 15
3.4. Rappels physiologiques : (Métabolisme des hydrates de Carbonne) .................................... 17
3.5. Diagnostic du diabète sucré ................................................................................................... 24
3.6. Pathogénicité et cliniques ...................................................................................................... 27
3.7. Les complications .................................................................................................................. 29
3.8. Traitement ............................................................................................................................. 31
4. METHODOLOGIE ....................................................................................................................... 37
4.1. Type d’étude .......................................................................................................................... 37
4.2. Cadre d’étude ........................................................................................................................ 37
4.3. Durée de l’étude .................................................................................................................... 37
4.4. Population d’étude ................................................................................................................. 37
4.6. Paramètres étudiés ................................................................................................................. 38
4.7. Collecte des données ............................................................................................................. 38
4.8. Traitement, saisie et analyse des données ............................................................................. 40
4.9. Considérations éthiques ......................................................................................................... 40
5. RESULTATS ................................................................................................................................ 42
5.1. Résultats globaux .................................................................................................................. 42
5.2. Résultats descriptives ............................................................................................................ 42
5.3. Résultats analytiques ............................................................................................................. 66
6. COMMENTAIRES ET DISCUSSION ......................................................................................... 78
6.1. Limites ................................................................................................................................... 78
6.2. Résultats ................................................................................................................................ 78
Etude des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Moussa SIDIBE
vi vi
7. CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS ............................................................................. 86
7.1. Conclusion ............................................................................................................................. 86
7.2. Recommandations ................................................................................................................. 86
8. REFERENCES BIBLIOGRAPHIES ............................................................................................ 89
9. ANNEXES ..................................................................................................................................... xc
9.1. Fiche signalétique ................................................................................................................... xc
9.2. Identification sheet ................................................................................................................ xci
9.3. Fiche de définitions opérationnelles ..................................................................................... xcii
9.4. Fiche d’enquête ................................................................................................................... xciii
9.5. Fiche de consentement ...................................................................................................... xcviii
9.6. SERMENT D`HIPPOCRATE............................................................................................. xcix
Etude des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Moussa SIDIBE
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INTRODUCTION
Etude des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Moussa SIDIBE
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1. INTRODUCTION Le diabète est une maladie non transmissible en augmentation. Le nombre de diabétiques
dans le monde évolue, 30 millions (1985), 135 millions (1995), 177 millions (2000) et
atteindra au moins les 300 millions à 2025 [1]. Avec 347 millions de diabétiques (2011) nous
dépassons la prévision de 2025 [2]. La France a 3,5 millions de diabétiques en 2009 soit une
prévalence de 4.4%, dépassant une prévision de 2016 [3]. En Afrique subsaharienne le
nombre de diabétique est de 3 millions (1994) [4 - 5]. En 2000 environ 7,1 millions
d’africains sont diabétiques [6].La prévalence est moins de 1,4% dans les pays africains
excepté l’Afrique du Sud ou elle est de 3,6% (2001) [7].Au Bénin, Djrolo [8] rapporte une
prévalence de 1,1% en 2003. La prévalence en zone rurale est de 0,92% en 1985 [9] au Mali,
celle du type 2 est de 3,3% au niveau national [10] en 2011.Cette augmentation rapide de la
prévalence nous interpelle.
En plus des complications graves et invalidantes (cardiaque, oculaire, rénale et neurologique),
l’amputation (principale cause invalidante) [11-12] est souvent due à la neuropathie
diabétique associée à une infection fréquemment.L’Organisation mondiale de la santé (OMS)
estime en 2004 le nombre de décès due au diabète à 3,4 millions de personnes [13], 80% de
ces décès se produisent dans les pays à revenu faible et intermédiaire [14].En 2030 le diabète
sera la septième cause de mortalité dans le monde [15]. L’enjeu économique est aussi énorme,
11% de l’ensemble des dépenses sanitaires mondiales (465 milliards de dollars) sont
consacrés au diabète en 2011 [16].
Le diabète de type 2 est de loin le plus rependu dans le monde soit 91,9%, 5,6% de type 1 et
2,5% les autres types (2007) [17]. Selon l’OMS l’augmentation du type 2 dans les pays en
voies de développement a plusieurs causes, en particulier, le vieillissement de la population,
l’urbanisation accélérée à l’origine de la sédentarité dans les sociétés africaines [18], mais
surtout l’apparition de l’obésité. Selon la Fédération International du Diabète (FID) 80% des
diabétiques de type 2 sont également obèse [19].
Les difficultés de la prise en charge du diabète en Afrique selon l’Organisation non
gouvernementale (ONG) Santé diabète sont la chronicité du diabète, l’éducation au diabète
limitée, l’inadaptation de la diététique et du système de santé, des médicaments rares et trop
chèrs, la pénurie d’outils de suivi nécessaires, la haute fréquence des complications, la
mortalité associé au diabète et le rôle de la médecine traditionnelle [20].
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Différentes études montrent que l’information et l’éducation des patients par rapport à leur
maladie peuvent entrainer une diminution de leur recours aux soins de santé [21]. Des études
sur les diabétiques de type 2 montrent que ceux ayant bénéficiés une éducation thérapeutique
connaissent mieux leur maladie, savent mieux se traiter, sont mieux équilibrés, font moins de
complications et sont moins longtemps et moins souvent hospitalisés [22]. Concernant
l’activité physique, elle améliore les anomalies de la glycorégulation, qu’il s’agisse d’un
diabète [23], de la conversion intolérance au glucose-diabète [24], ou de la survenue
ultérieure d’un diabète [25].
Face à ces constats nous initions la présente étude transversale à l’Hôpital du Mali (lieu de
formation des spécialistes en diabétologie) pour pouvoir déterminer les connaissances et
pratiques des diabétiques vus en consultation dans le service de médecine de l’Hôpital du
Mali.
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OBJECTIFS
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2. OBJECTIFS 2.1. OBJECTIF GENERAL
Evaluer le niveau de connaissance et les pratiques des patients diabétiques suivis à l’Hôpital
du MALI lors de leur consultation dans le service de médecine entre Janvier et Mars 2014.
2.2. OBJECTIFS SPECIFIQUES
� Décrire le niveau de connaissance des patients diabétiques sur le diabète lors de la
consultation à l’Hôpital du Mali en 2014.
� Décrire les pratiques alimentaires et sportives des patients diabétiques dans le suivie
de leur maladie au niveau de l’Hôpital du Mali en 2014.
� Déterminer les principaux aliments consommés par les patients diabétiquesau niveau
de l’Hôpital du Mali en 2014.
� Déterminer le rapport entre les connaissances et les pratiques des patients diabétiques
concernant leur maladieà l’Hôpital du Mali en 2014.
� Déterminer le rapport entre les connaissances et pratiques des patients concernant leur
maladie et leur équilibre glycémiqueà l’Hôpital du Mali en 2014.
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GENERALITES
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3. GENERALITES 3.1. Concept et historique
Les premiers signes du diabète ont été décrits il y a plus de 3 000 ans en Égypte par un scribe
qui avait noté sur un papyrus que certaines personnes se mettaient subitement à boire et à
uriner abondamment. Une centaine d’années avant notre ère, le nom de diabète fut pour la
première fois prononcé par un médecin grec (Arretée de Cappadoce). Le terme de diabète qui
vient du Grec diabetes, « passer à travers », était destiné à caractériser des personnes ayant
une maladie dramatique qui entraînait une mort rapide chez des sujets jeunes [27]. Ainsi était
décrite 100 ans avant Jésus-Christ (JC) une maladie qui est connue aujourd’hui comme étant
le diabète de type 1. Ce n’est que 1 500 ans après JC qu’un médecin européen (Paracelsus)
mit en évidence dans les urines des diabétiques une substance qui se présentait comme une
poudre blanche [27]. À cette époque, cette substance qui était du glucose fut confondue avec
du sel. Cent ans plus tard (1600 après JC), on découvrit que les urines des diabétiques avaient
un goût sucré. Le terme de diabète sucré (diabetes mellitus) fut utilisé pour la première fois. Il
fallut une centaine d’années supplémentaires (1700 ans après JC) pour que Thomas Cawley
découvre que la substance présente en abondance dans l’urine des diabétiques était un sucre.
En 1800 après JC, Langerhans découvre en Allemagne les îlots pancréatiques qui porteront
ultérieurement son nom. Au moment de la découverte de ces petites structures tissulaires dont
la masse totale ne dépasse pas 2 g, soit l’équivalent du volume d’un demi-dé à coudre,
Langerhans n’en identifia pas la fonction. Ce n’est que plusieurs décennies plus tard que V on
Mering et Minkowski démontrèrent que l’exérèse totale du pancréas entraînait le diabète. En
1902, Eugène Opie découvre que les diabétiques sont porteurs d’une dégénérescence des îlots
pancréatiques. À partir de cette date, le rythme des découvertes ne cesse de s’accélérer :
– en 1916, Hopman découvre que les îlots de Langerhans sont le site de la sécrétion
insulinique [27];
– en 1921, Banting et Best, à T oronto, extraient une substance du pancréas. Ils l’appellent «
l’insuline » et l’utilisent pour la première fois pour traiter un patient atteint de diabète
insulinodépendant [27];
– en 1936, le Danois Hagedorn met au point le procédé de fabrication des insulines retards en
ajoutant à l’insuline de la protamine et du zinc [27];
– en 1943, Marcel Janbon et Auguste Loubatières découvrent à Montpellier les propriétés
hypoglycémiantes des sulfamides, médicaments qui sont toujours d’actualité dans le
traitement du diabète sucré [27];
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– en 1950, Berson et Yallow, aux États-Unis, mettent au point le dosage radio immunologique
de l’insuline. Cette découverte permettra ultérieurement de faire un bond considérable dans la
compréhension de la physiopathologie des états diabétiques [27];
– en 1955, Sanger , à Chicago, identifie la structure complexe de l’insuline ;
– dans les années 1970, on découvre que le diabète est une maladie auto-immune [27];
– en 1975 sont mises en évidence les relations entre diabète de type 1 et gènes du système
d’histocompatibilité majeur (système HLA). Le diabète de type 1 apparaît comme une
maladie déclenchée par des facteurs d’environnement (agression virale) survenant chez des
sujets génétiquement prédisposés [27];
– en 1977 sont mis au point les premiers dosages de l’HbA1c (hémoglobine A glyquée). La
technique sera ultérieurement améliorée pour aboutir aujourd’hui à un dosage fiable qui est
largement utilisé en routine pour la surveillance de l’équilibre glycémique des diabétiques
[27];
– en 1979, les premières insulines produites par génie génétique sont développées. En
quelques années ces insulines vont remplacer les insulines d’origine animale (de bœuf ou de
porc) qui étaient utilisées jusqu’alors [27];
– dans les années 1990, commence la production d’analogues de l’insuline à vie courte
d’abord, puis à action prolongée [27];
– au cours des dernières années, après une longue période de stagnation, de nouvelles
médications antidiabétiques voient le jour : les glitazones, les inhibiteurs de la DPP-4
(dipeptidyl-peptidase-4) et les analogues du GLP-1 (Glucagon-Like P eptide-1). Ces
médicaments, dont le positionnement dans la stratégie thérapeutique du diabète de type 2
n’est pas encore totalement défini, sont venus compléter notre arsenal thérapeutique qui se
limitait, en dehors de l’insuline, à la metformine et aux sulfamides hypoglycémiants pour les
antidiabétiques oraux [27].
3.2. Définition
Le diabète peut être défini comme un état de carence relative ou absolue de la sécrétion
insulinique endogène, couplé ou non à un état d’insulinorésistance [28]. Toutefois cette
définition ne peut être utilisée en pratique clinique car lesméthodes d’estimation de
l’insulinosécrétion endogène et de l’insulinorésistance sont difficilement applicables en
routine. Pour cette raison, au lieu de définir le diabète par sa cause, on le définit sur ses
conséquences, c’est-à-dire sur les désordres glycémiques qui sont engendrés par les troubles
de l’insulinosécrétion.
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Consensuellement elle peut être définie comme une affection du métabolisme caractérisée par
l’augmentation du taux de sucre sanguin (hyperglycémie), qui perturbe le métabolisme des
hydrates de carbone, des graisses et des protéines. L’affection est due à une défaillance de la
sécrétion d’insuline, de l’action de l’insuline ou des deux [27].
3.3. Rappels anatomo-histologiques du pancréas
Le pancréas sur le plan anatomique est situé en arrière de l’estomac, s’étend du duodénum à la
rate. Il comprend trois parties la tête, le corps et la queue, des conduits pancréatiques
accessoires drainent dans un principal (canal de Wirsung).
Figure 1:Schéma anatomique du pancréas (Netter FH. Atlas d’anatomie humaine, Éditions Masson, 4 e édition,Paris 2007).
Le pancréas est un organe complexe constitué d’un tissu exocrine qui produit les enzymes
nécessaires à la digestion, et d’un tissu endocrine qui synthétise et sécrète les principales
hormones régulatrices de l’homéostasie énergétique : l’insuline et le glucagon.
3.3.1. Le pancréas exocrine
Le pancréas exocrine représente environ 98% du pancréas total. Il est constitué d’acini et de
canaux pancréatiques [29].
3.3.2. Pancréas endocrine
Il représente environ 2% du pancréas total [29]. Les cellules endocrines sont regroupées en
amas compacts et sphériques appelés ilôts de Langerhans. Chez l’Homme le pancréas
endocrine est constitué de 1 à 2 millions d’ilôts soit environ 1 g de tissu. La taille des cellules
varie de 40 à 400 µm. les cellules endocrines sont richement irriguées et les sécrétions sont
d’abord déversées dans l’espace extracellulaire avant d’être drainées par le sang. Les
Haut
Gauche
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méthodes classiques d’histologie ont permis de révéler 4 types cellulaires principaux au sein
des ilôt en fonction de leur affinité tinctoriale [29]:
-les cellules β sécrétrices d’insuline, seule hormone hypoglycémiante, représentent la majorité
des cellules de l’ilôt (environ 80%). Les cellules β sécrètent également l’acide γ-amino-
butyrique (GABA) et l’amyline (islet amyloid polypetide-IAPP). L’IAPP est la protéine
précurseur des dépôts amyloïdes qui se forment lorsque l’amyline se polymérise sous forme
de fibres. Ces dépôts s’accumulent dans les ilôts des patients diabétiques type 2 au fur et à
mesure de la progression de la maladie et pourraient contribuer à la mort des cellules B par
apoptose.
-les cellules α (ou A) sécrétrices de glucagon, hormone hyperglycémiante, représentent 15 à
20 % de la masse tissulaire.
-les cellules λ (ou D) sécrétrices de somatostatine hormone inhibitrice de la sécrétion de
l’insuline et de glucagon, représentent 2 à 5% de l’ilôt.
-les cellules PP sécrétrices du polypeptide pancréatique (PP) dont le rôle physiologique est
encore mal connu, ne représentent que 1% du pancréas endocrine.
En plus de leur produit de sécrétion principal, les cellules endocrines produisent d’autres
types de molécules dont le peptide YY, sécrété par tous les types cellulaires de l’ilôt, ou
l’activine A produite par les cellules A et D.
A côté de ces 4 types cellulaires majeurs, il existe d’autres cellules notamment celles
renfermant la substance P et la sérotonine, la gastrine, la cholécystokinine (CCK) ou le
peptide vasoactif intestinal (VIP). Cependant ces types cellulaires sont très peu abondants ;
représentant moins de 1 % de la masse des cellules insulaires.
3.3.3. Vascularisation des ilôts de Langerhans
Les ilôts de Langerhans reçoivent le sang artériel via une ou plusieurs artérioles ramifiées en
un réseau de capillaires dense au sein de l’ilôt. Le large réseau de capillaires permet aux ilôts
de capter rapidement les nutriments et de relarguer en retour leurs sécrétions hormonales. Les
ilôts reçoivent 5 à 10 fois plus de sang par volume de tissu que le compartiment exocrine. Les
capillaires des ilôts sont séparés des cellules endocrines par une double membrane basale. Les
hormones synthétisées par les cellules endocrines sont sécrétées dans ces vaisseaux qui
drainent le sang vers la veine porte [29].
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3.4. Rappels physiologiques : (Métabolisme des hydrates de Carbonne)
3.4.1. Le glucose C’est le principal support énergétique du métabolisme chez l'homme; le cerveau et les
érythrocytes sont totalement dépendants du glucose. La glycémie (concentration du glucose
sanguin) se trouve au centre du métabolisme énergétique. Elle est fixée, d'une part, par la
consommation de glucose et, d'autre part, par la synthèse du glucose et son absorption
alimentaire. Les notions qui suivent sont importantes pour comprendre le métabolisme
des hydrates de carbone (A) [30]:
3.4.1.1. Glycolyse Au sens strict du terme, la glycolyse est la dégradation anaérobie du glucose en lactate dans
un sens plus large, c'est également la combustion aérobie du glucose. La glycolyse
anaérobie se produit dans les érythrocytes, dans la médullaire rénale et en partie dans le
muscle squelettique. La dégradation aérobie du glucose a lieu principalement dans le SNC,
dans le muscle squelettique et dans la plupart des autres organes[30].
3.4.1.2. Glycogenèse C'est la formation de glycogène à partir du glucose ; elle s'effectue dans le foie et le muscle.
La glycogenèse réalise le stockage du glucose et stabilise la glycémie. Le glycogène ne
peut être stocké dans le muscle que pour les besoins propres de celui-ci[30].
3.4.1.3. La glycogénolyse C’est la dégradation du glycogène en glucose, c'est donc le phénomène inverse de la
glycogenèse[30].
3.4.1.4. La néoglycogenèse (dans le foie et le cortex rénal) C’est la synthèse de glucose à partir de substances non glucidiques, c'est-à-dire des acides
aminés (à partir des protéines musculaires), du lactate (provenant de la glycolyse anaérobie
du muscle et de l'érythrocyte) et du glycérol (provenant de la dégradation des lipides)[30].
3.4.1.5. La lipolyse C’est la dégradation des lipides avec formation de glycérol et d'acides gras libres[30].
3.4.1.6. La lipogenôse C’est la synthèse des lipides (stockés ensuite dans le tissu adipeux). Les cellules sécrétrices
des îlots de Langerhans du pancréas jouent un rôle prépondérant dans le métabolisme des
hydrates de carbone. Les cellules A. B et D des îlots forment une sorte de syncytium
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fonctionnel. Les cellules A (ou α; 25% des cellules) produisent le glucagon, les cellules
B ou cellules β (60 % des cellules), l'insuline. En plus, il y a formation de somatostatine
dans les cellules D. Ces hormones ont probablement une influence purement locale sur leur
formation réciproque (action paracrine).
Les principales fonctions des hormones pancréatiques sont : stocker les aliments (pris lors
d'un repas) sous forme de glycogène et de graisse (insuline) ; mobiliser à nouveau les
réserves énergétiques pendant le jeûne ou le travail, en situation de stress, etc. (glucagon;
voir aussi les effets de l'adrénaline) ; et maintenir, ainsi, la glycémie constante (A). Les
effets du glucagon et de l'adrénaline (β-récepteurs) deviennent effectifs grâce à l'AMPc. Le «
second messager » de l'insuline et des a-récepteurs (Ca2+?) n'est pas connu avec certitude
[30].
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Figure 2 : Métabolisme du glucose (schéma simplifié)S. Silbernag, A. Despopoulos Color
Atlas of physiology. 2009, 6th ed.
3.4.2. Le Glucagon Le glucagon est une hormone peptidique comprenant 29 acides aminés. Il est synthétisé dans
les cellules A du pancréas. Comme l'insuline, il est stocké dans des granules et excrété par
exocytose. Les stimuli essentiels entraînant la sécrétion de glucagon sont la faim
(hypoglycémie. B) et un excès d'acides aminés. Une excitation du sympathique (via les β-
récepteurs A) et une diminution de la concentration plasmatique en acides gras provoquent
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également une sécrétion de glucagon. Une hyperglycémie inhibe la libération de glucagon.
Le glucagon (A, B, C) est un antagoniste de l'insuline ; son effet principal consiste à
augmenter la glycémie et donc assurer partout l'approvisionnement en glucose par: une
augmentation de la glycogénolyse (dans le foie et non dans le muscle), et une augmentation
de la néoglucogenèse à partir du lactate, des acides aminés (dégradation des protéines =
catabolisme) et du glycérol (provenant de la lipolyse). Une augmentation de la concentration
plasmatique en acides aminés élève la sécrétion d'insuline ce qui, en l'absence d'apport
simultané de glucose, aboutirait à une hypoglycémie. Celle-ci est contrecarrée par une
libération de glucagon (hyperglycémiant) provoquée également par les acides aminés. Le
glucagon entraîne une augmentation de la néoglucogenèse à partir des acides aminés,
Ainsi, ces derniers alimentent en partie le métabolisme énergétique. Si, par exemple,
un patient reçoit une perfusion d'acides aminés pour stimuler la synthèse protéique, il faut,
en même temps, lui administrer du glucose pour empêcher la combustion de ces acides
aminés. La somatostatine (SIH) est un inhibiteur de la libération d'insuline et du
glucagon (action paracrine) ; elle diminue la vitesse d'assimilation de tous les nutriments au
niveau du tube digestif. Les concentrations plasmatiques élevées en glucose, acides animés
et acides gras favorisent sa libération. Les catécholamines inhibent sa sécrétion. La SIH a
également un effet inhibiteur sur la motilité et la sécrétion du tube digestif. Ainsi, c'est
probablement en partie par une boucle de rétroaction qu'elle empêche une surcharge
alimentaire rapide. Elle peut aussi agir comme une hormone anti obésité [30].
3.4.3. La somatotropine (STH) Elle agit à court terme comme l'insuline (par l'intermédiaire de la somatomédine) mais, à long
terme, elle est hyperglycémiante (stimulation de la croissance)[30].
3.4.4. Insuline Le pancréas renferme environ 6 à 10 mg d'insuline dont 2 mg environ sont excrétés par jour.
Si on injecte 4 µg d'insuline par kilogramme de poids corporel, la glycémie baisse à peu près
de moitié. La demi-vie de l'insuline est d'environ 10 à 30 minutes, elle est
essentiellement dégradée dans le foie et le rein[30].
3.4.4.1. Synthèse de l’insuline L’insuline est un peptide constitué de 51 acides aminés, formé à partir de la pro insuline (84
acides aminés) par élimination de la chaîne C. Elle contient 2 chaînes (A et B) reliées par
2 ponts disulfures (pont S-S). La pro-insuline est formée dans le réticulum endoplasmique
des cellules B. Avec la participation de l'appareil de Golgi, il se forme des granules
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contenant l'insuline. Grâce à l'AMPc ces derniers libèrent leur contenu par exocytose dans
le milieu extracellulaire. Le principal stimulus de la sécrétion d'insuline est une augmentation
de la glycémie (B), Les étapes de la sécrétion d'insuline sont les suivantes : augmentations du
glucose plasmatique, du glucose cellulaire, de l’ATP cellulaire, fermeture des canaux K+ à
dépolarisation et ouverture des canaux Ca2+, augmentation du Ca2+ cytoplasmique puis (a)
sécrétion d'insuline par exocytose et, par rétroaction négative, (b) réouverture des canaux K+.
Le glucagon (localement dans le pancréas, cf. ci-dessus) et les hormones du tractus
digestif, sécrétine, gastrine (cette dernière pouvant agir indirectement par la sécrétine) et
le polypeptide inhibiteur gastrique (GIF = gastric inhibitory polypeotide) stimulent aussi la
libération d'insuline. Éventuellement, il existe aussi un polypeptide libérant l'insuline (IRP =
insulin releasing polypeptide), Par ailleurs, plusieurs acides aminés (lysine, arginine,
leucine) et une série d'autres hormones (STH. ACTH, TSH et quelques hormones
stéroïdes) provoquent une augmentation de la sécrétion d'insuline. L'adrénaline et la
noradrénaline (α-récepteurs) freinent la libération d'insuline (A, B). Par exemple, une
glycémie trop faible sera enregistrée par le SNC (chémorécepteurs sensibles au glucose) et
entraînera, par voie réflexe, une augmentation de la libération d'adrénaline (cf. p. 58). Le
récepteur à insuline est composé de deux sous unités α qui lient l'hormone et de deux sous-
unités β (transmembranaires) qui sont des protéines-kinases spécifiques de la tyrosine
activée par l'insuline en moins d'une minute. L'étape suivante consiste en un changement des
flux de K+ (par le moyen des canaux K+ ATP dépendants) et le complexe hormone-récepteur
est internalisé. Les effets ultérieurs (ou parallèles ?) de l'insuline sur le métabolisme
intermédiaire et sur la croissance sont inconnus [30].
3.4.4.2. Actions de l'insuline L'insuline assure le stockage du glucose, principalement dans le foie, où elle augmente
l'absorption du glucose par les cellules et conduit à une augmentation de la glycolyse et de la
glycogenèse intracellulaire. De cette manière, l'hyperglycémie qui suit une prise
alimentaire est ramenée rapidement à une valeur plus basse. Environ 2/3 du glucose
absorbé dans l'intestin en période postprandiale sont temporairement stockés par ce
moyen, de manière à échelonner leur remobilisation durant les périodes de « jeûne ». Ceci
assure avant tout au SNC, qui est fortement dépendant du glucose, un apport suffisant en
glucose relativement peu dépendant des prises alimentaires. L'insuline assure également le
stockage des acides animés sous forme de protéines, principalement dans le muscle
squelettique (anabolisme). Elle permet la croissance et influence la répartition du K+ dans
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l'organisme. Un excès d'insuline se traduit par une hypoglycémie, qui pour des valeurs
<à environ 2 mmol/l (<0,35 g/l) entraîne des désordres métaboliques cérébraux (avec
possibilité de coma) pouvant rapidement aboutir à la mort : c'est le choc hypoglycémique.
Une absorption excessive d'hydrates de carbone (surcharge adipeuse) dépasse la capacité
de stockage en glycogène si bien que le foie transforme le glucose en acides gras. Ceux-ci
sont convoyés vers le tissu adipeux et accumulés sous forme de triglycérides. Leur
mobilisation et le catabolisme des graisses en acides gras libres (lipolyse) est inhibé par
l'insuline. Le diabète sucré peut être causé par : un manque d'insuline (type 1), une
diminution du nombre de récepteurs fonctionnels à l'insuline (type 2, comme par ex. dans
l'obésité ou l'urémie), une diminution de l'affinité des récepteurs à l'insuline (par ex. dans
l'acidose ou par suite d'un excès de glucocorticoïdes), une surabondance d'hormones
hyperglycémiantes (glucagon, STH ; voir ci-dessous). Il est caractérisé par une
augmentation de la concentration en glucose (hyperglycémie), pouvant conduire à la
glycosurie. De plus, dans les situations (1) et (3), il n'y a pas d'inhibition de la lipolyse (voir
ci-dessus) ce qui signifie qu'une grande quantité d'acides gras est libérée. Bien qu'une partie
des acides gras puisse être utilisée pour la production d'énergie par l'intermédiaire de l'acétyl
CoA, les autres provoquent une augmentation de l'acide acétique et, à partir de là,
d'acide β-oxybutyrique (acidose métabolique) et d'acétone (cétose). Puisque la synthèse
hépatique des graisses est indépendante de l'insuline, une grande quantité d'acides gras libre
est utilisée et s'accumule sous forme de triglycérides au niveau du foie (adipose hépatique)
[30].
3.4.4.3. Régulation de la production de l’insuline Un pancréas humain normal sécrète 40 à 50 unités d’insuline par jour. Le contenu total du
pancréas en insuline est environ 200 unités. La sécrétion est continue, mais le débit de la
sécrétion peut être modifié par de nombreux facteurs. La concentration basale d’insuline dans
le sang lors de période de jeûne est environ 0,4ng/ml (ou 69pmol/l). Une dizaine de minutes
après l’ingestion d’un repas, on observe une augmentation de la concentration sanguine
périphérique d’insuline, qui atteint son pic après environ 30 à 45 minutes [30].
• Les facteurs stimulants l’insulinosécrétion :
-Le système nerveux : les facteurs d’origine nerveuse participent largement au contrôle de la
sécrétion d’insuline. Les îlots de Langherans sont richement innervés, principalement par les
fibres d’origine sympathique (nerf splanchnique) et le para sympathique (nerf vague) dont les
centres nerveux de contrôle sont respectivement localisés dans l’hypothalamus ventromédian
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(VMH) et latéral (LH). De plus, des fibres appartenant au système nerveux entérique jouent
également un rôle important [30].
-Le glucose : représente le stimulus principal. Il en est non seulement l’agent stimulant
le plus puissant, mais il conditionne en plus la réponse sécrétoire à tous les autres stimuli
(effet dit « permissif » du glucose).
-Les autres substances : (la leucine, les Sulfonylurées, les Glinides).
Les agents amplifiants la sécrétion d’insuline induite par le glucose :
-Hormones : Gastric inhibitory peptide (GIP), Cholescystokinine, Gastrine, acétylcholine.
-Stimulation bêta adrénergique.
-Acides aminés : arginine, leucine, lysine.
• Les agents inhibiteurs d’insulinosécrétion :
-Les agents alpha adrénergiques, adrénaline, noradrénaline.
-Somatostatine.
-Substances pharmacologiques : phényltoïne, vinblastine, colchicine.
3.4.4.4. Conséquence de la carence en insuline sur l’organisme-Hyperglycémie et polyurie, polydipsie :
Il résulte de deux mécanismes : une baisse de la pénétration cellulaire de glucose et, en même
temps que cette barrière apparaît, on constate une augmentation de la production de glucose
par le foie (accroissement de la néoglucogenèse et de la glycogénolyse). La glycosurie est
conséquence de l’hyperglycémie dès lors que le seuil rénal du glucose (seuil de réabsorption)
de 1,80 g/l est dépassé. Une molécule de glucose entraîne avec elle 18 molécules d’eau ce qui
explique la polyurie et la polydipsie compensatrice qu’elle entraîne.
-Fonte de tissu adipeux et cétose : La diminution de la liposynthèse et l’augmentation de la
lipolyse aboutissent à une élévation du taux des acides gras libres circulants. La majeure
partie des acides gras libres circulants est oxydée en corps cétoniques produisant une cétose.
Lorsque la production de corps cétoniques excède les possibilités de compensation par les
systèmes tampons il y a rupture de l’équilibre acido-basique avec apparition d’une acidose.
-Fonte du tissu musculaire (amaigrissement) : Il est dû au catabolisme protéique et à la
lipolyse du tissu adipeux. Le catabolisme protéique (baisse de la captation et augmentions de
la libération des acides aminés par le muscle) entraîne une hyperaminoacidémie. Cet afflux
hépatique massif d’acides aminés concourt à augmenter la néoglucogenèse (acides aminés
cétogènes) [30].
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3.5. Diagnostic du diabète sucré
3.5.1. Critères diagnostiques Nous renvoyons, en guise de base de travail, aux critères de l’American Diabetes Association
(ADA) [44]. L’ADA propose, pour la pratique clinique, de déterminer la glycémie à jeun sur
du plasma veineux. Le test est simple à effectuer, non incommodant pour le patient, peu
onéreux et relativement bien reproductible. « À jeun » signifie que le patient n’a absorbé
aucun aliment (calories) dans les 8 heures au moins précédant le test. Le test TOTG est
uniquement recommandé à des fins de recherche ou pour le diagnostic du diabète de grossesse
(voir Tableau I) [31].
À jeun
Un résultat < 100 mg/dl (5,5 mmol/l) est normal (voir tableau 1). Un résultat entre 100 et 125
mg/dl (5,5 et 6,9 mmol/l) est défini comme une « glycémie à jeun anormale » (impaired
fasting glucose ou IFG). La glycémie à jeun anormale augmente le risque de développer un
diabète. Une glycémie à jeun ≥126 mg/dl (7,0 mmol/l) peut déjà être une indication de
diabète. Vu l’impact du diagnostic, une glycémie à jeun anormale doit être confirmée. Deux
mesures à des jours différents sont nécessaires pour pouvoir poser un diagnostic définitif. En
cas de répétition d’une valeur ≥126 mg/dl, le diagnostic de diabète est confirmé.
Non à jeun
Lorsque l’on utilise une glycémie non à jeun, une valeur ≥126 mg/dl (7,0 mmol/l) doit être
vérifiée par une prise de sang à jeun. Une valeur non à jeun ≥200 mg/dl (11,1 mmol/l) révèle
directement la présence d’un diabète. Un stress médical (infection, traumatisme, chirurgie,
médication, etc.) peut faire monter temporairement la glycémie. La glycémie doit, le cas
échéant, être remesurée en dehors de la période aiguë. Les patients présentant une «
hyperglycémie de stress » temporaire doivent être suivis ultérieurement, car ils présentent un
risque important de développer un diabète (voir Tableau I) [31].
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Tableau I :Critères diagnostiques pour le diabète de type 2(OMS ; 1999)
3.5.2. Les différents types de diabète Le diabète sucré est une affection du métabolisme caractérisé par l’augmentation du taux de
sucre sanguin (hyperglycémie), qui perturbe le métabolisme des hydrates de carbone, des
graisses et des protéines. L’affection est due à une défaillance de la sécrétion d’insuline, de
l’action de l’insuline ou des deux [32].
3.5.2.1. Le diabète de type 1 Il est caractérisé par la destruction des cellules ß du pancréas. Le manque d’insuline qui en
découle rend l’administration de cette hormone indispensable. Cette affection apparaît
généralement pendant la jeunesse et le diagnostic est souvent posé suite à la présence de
symptômes sévères.
Le diabète de type LADA (pour Latent Auto-immune Diabetes of Adults, ou Diabète de type 1 à marche lente)
Il est une forme de diabète de type 1 à évolution particulièrement lente. Le diagnostic ne
devient parfois clair que lorsque le traitement par antidiabétiques oraux instauré produit peu
À jeun < 100 mg/dl (5.5 mmol/l)
≥100 mg/dl et < 126 mg/dl
(5,5 mmol/l et 7,0 mmol/l)
≥126 mg/dl (7,0 mmol/l)
Normal
glycémie à jeun
anormale.
diabète sucré
Non à jeun ≥126 mg/dl et < 200 mg/dl
(7,0 mmol/l et 11.1 mmol/l)
≥200 mg/dl (11,1 mmol/l)
répéter à jeun
diabète sucré
2 heures après la
prise
≥140 mg/dl et < 200 mg/dl
(7,8 mmol/l et 11.1 mmol/l)
≥200 mg/dl
Intolérance au
glucose (IGT)
diabète sucré
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d’effets et que le patient continue à montrer des signes d’hyperglycémie. Un renvoi vers une
équipe multidisciplinaire de traitement du diabète est alors nécessaire[32].
3.5.2.2. Le diabète de type 2 : Il apparaît généralement suite à un double problème. D’une part, on voit apparaître une
résistance à l’insuline des tissus périphériques (insulinorésistance). D’autre part, les cellules
sont encore capables de produire de l’insuline, mais elles ne parviennent pas à compenser la
résistance à l’insuline.
3.5.2.3. Le diabète de grossesse : Il est un diabète qui commence à se manifester en cours de grossesse et, dans de nombreux
cas, la maladie disparaît à l’issue de celle-ci. En plus d’exercer des effets défavorables sur le
fœtus, cette forme de diabète constitue un signe avant-coureur de diabète de type 2 chez la
mère.
3.5.2.4. L’intolérance au glucose (IGT en anglais) L’intolérance au glucose et la glycémie à jeun anormale (IFG) sont des situations dans
lesquelles la glycémie augmente en restant en deçà des critères diagnostiques du diabète. Elles
accroissent le risque cardio-vasculaire et le risque de développer le diabète.
3.5.2.5. Le diabète secondaire : Il est une forme de diabète dans laquelle une autre maladie est à la base de son apparition. Les
causes les plus fréquentes de diabète secondaire sont les suivantes :
• Affections du pancréas, comme la pancréatite (abus d’alcool) et la néoplasie
• Affections métaboliques (hémochromatose)
• Affections endocriniennes (hyperthyroïdie, syndrome de Cushing, acromégalie, etc.)
• Utilisation de médicaments diabétogènes (diurétiques, corticostéroïdes, acide
nicotinique, etc.).
3.5.2.6. Le diabète MODY (Maturity-Onset Diabetes of the Young, ou diabète de la maturité chez le sujet jeune)
Ce type est une forme particulière et relativement fréquente du diabète de type 2, qui apparaît
chez le sujet jeune (avant l’âge de 25 ans) et s’acquiert en tant que caractère héréditaire
autosomique dominant. Une étude britannique récente a révélé qu’environ un enfant sur deux
présentant un diabète apparemment de type 2 est atteint d’une forme de diabète MODY12.
Diverses anomalies génétiques ont été identifiées comme responsables de ce type de diabète.
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3.5.2.7. Le diabète de type MIDD (pour Maternal Inherited Diabetes and Deafness, ou diabète mitochondrial)
Ce type est un syndrome qu’il convient d’envisager quand on constate une association du
diabète à une surdité. Il s’agit d’une anomalie génétique mitochondriale exclusivement
transmise par la mère.
3.6. Pathogénicité et cliniques
Il existe deux grands groupes de diabète sucré : les diabètes idiopathiques comportant le
diabète de type 1 et de type2 et les diabètes non idiopathiques ou secondaires. Le terme de
diabète de type 1 a été longtemps utilisé comme synonyme de diabète insulinodépendant, le
diabète de type 2 comme synonyme de diabète non insulinodépendant : l’insulinodépendance
étant la présence chez le malade d’un risque d’acidocétose en l’absence de traitement par
l’insuline. Cependant, certains malades apparemment non insulinodépendants vont évoluer
vers une insulinodépendance complète ; ce sont des sujets non obèses chez lesquels le
processus auto-immun débute à un âge plus avancé et progresse lentement. A la découverte de
leur diabète, il persiste suffisamment d’insuline pour éviter la survenue d’une acidocétose.
Pour cette raison, il a été suggéré que les termes insulinodépendant et non insulinodépendant
ne soient plus utilisés mais remplacé respectivement par diabète de type1 et diabète de
type2[33].
3.6.1. Le diabète de type 1
3.6.1.1. 3.6.1.1 Pathogénie Lorsque le diabète de type 1 se déclare, plus de 80 % des cellules ß du pancréas ont déjà été
détruites. Le diabète de type 1 est divisé en deux sous-types : d’une part les diabètes auto-
immuns quel que soit le degré d’insulinosécrétion résiduelle et d’autre part les diabètes
insulinopenie cétosiques sans marqueurs d’auto-immunité. Les diabètes auto-immuns en
représentent la majorité.
Il doit exister une susceptibilité génétique. Un des gènes porteurs de cette susceptibilité serait
situé sur le chromosome 6 vu la forte association entre la présence d’un diabète de type 1 et
certains antigènes leucocytaires humains (HLA) codés par une région du système majeur
d’histocomptabilité située sur ce chromosome. Le rôle de l’environnement, à travers des virus
ou un agent non infectieux est fondamental dans le déclenchement du processus puisque le
taux de concordance pour le diabète est inférieur à 50 % chez des jumeaux, monozygotes.
Le pancréas est le siège d’une réponse inflammatoire ou insulite, les îlots sont infiltrés par des
macrophages et des lymphocytes T activés puis surviennent une transformation des cellules ß
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qui ne sont plus reconnues comme « soi » mais comme des cellules étrangères ou « non soi »
par le système immunitaire. Des anticorps cytotoxiques apparaissent alors et en association
avec les mécanismes d’immunité cellulaire détruisent les cellules ß [33].
3.6.1.2. Clinique Il débute habituellement avant l’âge de 40 ans, dans quelques cas il survient au-delà de 50 ans
chez des sujets non obèses (type 1 lent ou slow type 1).
Le début des symptômes peut être aigu avec une soif accompagnée d’une polydipsie, une
polyurie (mictions fréquentes) une augmentation de l’appétit avec la perte de poids, le tout
survenant en quelques jours.
Dans quelques cas le diabète peut être révélé par l’apparition d’une acidocétose au cours
d’une maladie ou à la suite d’un stress. Il existe parfois une période complètement
asymptomatique appelée « lune de miel », après un épisode d’acidocétose, période pendant
laquelle aucun traitement n’est nécessaire.
Les diabétiques insulinodépendants peuvent avoir un poids normal ou un amaigrissement
important en fonction du délai séparant le début des symptômes du début du traitement.
3.6.2. Diabète de type 2
3.6.2.1. Pathogénie Il s’agit d’une maladie familiale mais les modes de transmission sont encore inconnus. Le
risque pour les enfants et la fratrie de malades présentant un diabète de type 2 est plus
important que pour le diabète de type 1. Aucune relation avec le système HLA n’a été mise en
évidence et il ne semble pas que les mécanismes auto-immuns soient impliqués. La masse des
cellules béta du pancréas est intacte. Il existe deux sortes d’anomalies de séquence inconnue :
une insulinodéficience et une insulinorésistance au niveau des tissus cibles ; cette
insulinorésistance est associée à une diminution du nombre de récepteurs à l’insuline .Il
recouvre deux sous-types : un type avec insulinodéficience prépondérante et un type avec
insulinorésistance prépondérante [29].
3.6.2.2. Clinique La présentation clinique du diabète de type 2 est différente de celle du diabète de type 1.
Les symptômes sont moins aigus que dans le type 1, le diagnostic est le plus souvent fait lors
d’une glycémie systématique chez un malade asymptomatique ou alors qui consulte pour des
signes liés à l’hyperglycémie : polyurie, polydipsie, polyphagie.
Il survient en général chez le sujet âgé, présentant une surcharge pondérale.
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Le diabète de type MODY (maturity-onset diabetes of young) représente 2 à 5% du diabète de
type 2 (43). Il survient chez des sujets jeunes qui ne présentent pas de cétose et on pense que
sa transmission est autosomique dominante [29].
3.6.3. Les diabètes secondaires Dans cette catégorie, on retrouve une cause capable d’induire ou de révéler la maladie
diabétique, elle regroupe une multitude d’étiologies.
Les maladies pancréatiques particulièrement la pancréatite chronique alcoolique, le cancer du
pancréas, l’hémochromatose.
Certaines endocrinopathies (acromégalie, phéochromocytome, le syndrome de cushing,
hyperthyroïdie). Les diabètes iatrogènes, secondaires à une corticothérapie, à la prise de
contraceptifs oraux, des certains anti hypertenseurs. De nombreux syndromes génétiques
s’accompagnant d’hyperglycémie (les lipodystrophies, les dystrophies myotoniques, l’ataxie-
télangiectasie).
Il peut exister une anomalie quantitative ou qualitative des récepteurs à l’insuline. La présence
d’anticorps dirigés contre ce récepteur entraîne une hyperglycémie et surtout une intolérance
[32].
3.7. Les complications
Il existe des complications aiguës et des complications chroniques[27].
3.7.1. Les complications aiguës On distingue 4 types de complications aiguës : le coma acidocétosique, le coma
hypoglycémique, le coma hyperosmolaire et le coma par acidose lactique[27].
3.7.1.1. Le coma acidocétosique Il est en rapport avec la carence insulinique profonde responsable d’une production excessive
et compensatrice de corps cétoniques dont l’accumulation entraîne une acidose métabolique,
une déplétion sodée et potassique, une hyper uricémie, une réduction de la consommation
d’oxygène par le tissu cérébral. Il peut être révélateur d’un diabète de type 1 jusqu’à lors
méconnu. Il peut apparaître chez le diabétique connu lorsqu’il néglige d’augmenter ses doses
d’insuline en situation de stress.
Cliniquement, il y a une phase de pré-coma caractérisée par une asthénie, un amaigrissement
rapide, une anorexie, des douleurs abdominales, un syndrome polyuro-polydipsique, parfois
une sensation d’oppression thoracique.
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La phase d’acido-cétose confirmée, caractérisée par : une dyspnée d’acidose (dite de
Kussmaul), une déshydratation globale, des troubles de la conscience (torpeur, obnubilation
croissante, coma vrai), une odeur acétonique de l’haleine, des signes digestifs (vomissements,
douleurs abdominales).
Le diagnostic est posé devant une glycosurie et une cétonurie massive associées à une
hyperglycémie.
NB : le coma acidosique non cétosique survient en cas d’insuffisance rénale sévère.
3.7.1.1. Le coma hyperosmolaire Il survient en général chez le sujet âgé, diabétique non insulino-dépendant, volontiers obèse.
L’hyperosmolarité est liée à un apport excessif de glucose et insuffisant d’eau. Cliniquement
on retrouve une polypnée superficielle, une déshydratation massive surtout intracellulaire, des
signes neurologiques variables. Le diagnostic repose sur une glycosurie massive sans
cétonurie, une glycémie très élevée > à 33 mmol/l.
3.7.1.2. Le coma hypoglycémique Il est essentiellement en rapport avec un excès en médication hypoglycémiante (sulfamides
hypoglycémiants, insuline). Deux causes sont généralement retrouvées : une adaptation
incorrecte de l’insulinothérapie et un apport alimentaire insuffisant. Ces manifestations sont
liées à l’hypoglycocytie et à la réaction adrénergique qui lui est associée.
3.7.1.3. Le coma par acidose lactique C’est un accident très grave lié à l’utilisation des biguanides dont les contre-indications ne
sont pas respectées dans un contexte d’hypoxie tissulaire.
Cliniquement on a une dyspnée intense, un collapsus cardiovasculaire, l’anurie s’installe très
rapidement en quelques heures. Biologiquement, la glycémie peut être modérément
augmentée, il n’y a ni glycosurie ni cétonémie significative ; la lactémie est 10 à 30 fois
supérieure à la normale.
3.7.2. Les complications chroniques Elles sont regroupées en deux grands groupes : la microangiopathie et la macroangiopathie
diabétiques.
3.7.2.1. La microangiopathie Il s’agit des complications spécifiques du diabète que sont : la rétinopathie, la maladie rénale
diabétique et la neuropathie diabétique. Leur survenue et leur évolutivité sont dépendantes de
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la durée du diabète et du degré d’équilibre glycémique. L’hyperglycémie chronique est
responsable des perturbations de la microcirculation[27].
3.7.2.2. La macroangiopathie Il s’agit de l’atteinte des artères musculaires allant de l’aorte jusqu’aux petites artères distales
d’un diamètre supérieur à 200 micromètres. Elle associe deux pathologies artérielles
l’athérosclérose et l’artériosclérose et peut se traduire cliniquement par :
• des accidents vasculaires cérébraux,
• l’ischémie myocardique le plus souvent silencieuse,
• l’insuffisance cardiaque et l’artérite des membres inférieurs[27]
3.8. Traitement
3.8.1. Les objectifs du traitement du diabète Le traitement du diabète a pour objectif d’améliorer le bien-être du patient diabétique pour
qu’il puisse mener une vie similaire du point de vue qualitatif et quantitatif à celle d’une
personne ne souffrant pas du diabète.
Concrètement, cela signifie :
• éviter les symptômes liés à l’hyperglycémie,
• prévenir les complications aiguës (hypoglycémie, hyperglycémie),
• éviter les complications chroniques,
• diminuer la mortalité,
• maintenir l’autonomie du patient,
• contrer la discrimination sociale.
Pour y parvenir, nous ne pouvons-nous contenter d’axer le travail sur les seuls problèmes
spécifiques au diabète, comme assurer une bonne régulation de la glycémie et détecter à
temps (à une phase réversible) les complications liées au diabète mais nous devons également
considérer le risque cardio-vasculaire global. Les points d’action suivants sont nécessaires à
cet effet:
• réduire le surpoids, le cas échéant,
• encourager l’activité physique,
• décourager le tabagisme,
• traiter l’hypertension,
• instaurer un traitement par statine, sauf s’il n’y a pas de facteurs de risque cardio-
vasculaire complémentaires,
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32
• envisager la prise d’une faible dose d’aspirine.
Pour tous les facteurs de risque, des objectifs sévères sont préconisés. Le principal point noir
est la faisabilité de ces objectifs sévères[27].
Tableau II :Objectifs cliniques potentiellement réalisables chez la plupart des patients diabétiques(Monnier L et collaborateurs ; Paris :2010)
Objectif Unité
Tabagisme arrêt
Réduction du poids en cas d’obésité 5 à 10 % en 1 an
HbA1c < 7,0 %
Glycémie à jeun ≤125 mg/dl
Pression artérielle (PA) < 130/80 mmHg
LDL-cholestérol [48] < 100 mg/dl
N.B : Les valeurs cibles de PA sont légèrement inférieures en cas de néphropathie (< 125/75
mmHg).
3.8.2. Traitement médical
3.8.2.1. L’insuline L’insuline est nécessaire au traitement de tous les malades diabétiques de type 1
(insulinodépendants). Chez le diabétique de type 2, l’insuline est utilisée en cas de
complications aigues, au cours des stress et des complications dégénératives. Il en existe
plusieurs sortes (rapide, semi-lente et retard) sous forme injectable.
Les insulines rapides : Actrapid humaine (HM), ordinaire (endopancrine), Umuline rapide…
Les insulines semi-retard : (exemple : insulatard (NPH))
Les insulines retard : (exemple : Novo lente zinc, Umuline zinc composée, IPZ…)
Les analogues d’insulines : rapide (exemple : novo rapide, humalogue rapide, apidra…),
intermédiaires (novomix) et retards (lantus, levemir…)[27].
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33
3.8.2.2. Les antidiabétiques oraux -Les biguanides : la seule forme commercialisée en France et au Mali est la Metformine. Elle
est capable de normaliser ou de réduire l’hyperglycémie des diabétiques de type 2
indépendamment du niveau pondéral, de l’âge et de l’ancienneté du diabète.
-Les Ìnsulinosécrétagogues : Les sulfamides hypoglycémiants (exemple : glibenclamide,
gliclazide, glimépiride) sont capables de normaliser ou de réduire l’hyperglycémie des
diabétiques de type 2 sans surpoids et avec surpoids.
-Les glinides (exemple : repaglinide (Novo-norm).
-Les inhibiteurs d’alpha glucosidases (exemple : acarbose (GLUCOR), miglitol).
-Les glitazones (roziglitazone et pioglitazone).
-Inhibiteurs de la DPP-IV (sitagliptine et vildagliptine)
Agoniste du GLP-1 et Pramlintide[27].
3.8.3. Traitement diététique et activité physique La diététique reste la base du traitement du diabète, elle a pour objectifs d’éviter les
variations de la glycémie liées à l’alimentation, d’obtenir un IMC normal (18 -25 kg/m2).
Elle nécessite une enquête (alimentaire, socioéconomique, psychologique). Elle doit être[34]:
• Personnalisée, adaptée, avec respect des habitudes alimentaires du patient;
• Equilibrée dans sa composition avec 50 à 55 % de Glucides, 30 % à 35 % de Lipides
et15 à 20 % de Protides.
• Régulière et bien repartie dans la journée ;
• Contenue de fibres alimentaires ;
• Réaliste avec une perte de poids corporel suivant les besoins identifiés chez le
patient.
L’activité physique doit être :
• Régulière : 30 à 45 min/séance, au moins 6 séances /semaine
• Individualisée en fonction de l’âge, du gout ; de l’état cardiovasculaire, des
complications existantes.
• Endurance : marche, vélo, jardinage
• Sans danger pour la vie du patient et de l’entourage.
3.8.3.1. Conseil alimentaire Les principes du conseil alimentaire sont les suivants :
• une limitation des calories en cas de surpoids ;
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• une alimentation équilibrée et variée suivant les règles de la pyramide alimentaire
(alimentation saine) avec relations spécifiques entre hydrates de carbone, graisses et
protéines ;
• les produits diététiques pour diabétique sont rarement à privilégier : ils peuvent
contenir trop de graisse par rapport aux produits habituels comparables et sont
également souvent beaucoup plus chers. Les édulcorants pauvres en énergie sont,
quant à eux, autorisés ;
• l’alcool peut être consommé modérément (maximum deux consommations par jour),
mais il faut s’en méfier en cas d’obésité ;
• limitation du sel, comme cela est conseillée dans une alimentation saine.
En cas d’obésité, une perte de poids de 5 à 10 % suffit pour réduire de manière significative la
résistance à l’insuline et obtenir ainsi un meilleur contrôle de la glycémie. Une même perte de
poids réduit également la tension artérielle, le cholestérol et le risque cardio-vasculaire
global[34].
3.8.3.2. Activités physiques Le plus souvent, il est conseillé de pratiquer un type d’activité physique qui provoque une
accélération du pouls et/ou un léger essoufflement (marcher rapidement, faire du vélo, du vélo
d’appartement, etc.), et ce la plupart des jours de la semaine en raison de 30 à 45 minutes.
L’incitation à bouger a plus de chance de réussir si sont conseillés des efforts modérés
pouvant aisément être intégrés dans la vie journalière de chaque patient. Lors du démarrage
d’un programme visant à augmenter l’activité physique, il convient de tenir compte de la
comorbidité existante. Assurément, chez les patients obèses, l’augmentation de l’activité
physique sera de préférence progressive. Marcher trois fois par semaine pendant une demi-
heure est un point de départ réaliste. Ensuite, l’intensité (marcher plus rapidement,brisk
walking) et la fréquence (presque tous les jours de la semaine) peuvent être augmentées.
L’objectif à long terme est d’avoir une activité physique modérée presque chaque jour de la
semaine pendant 30 à 45 minutes (marcher, nager ou faire du vélo). Les effets indésirables
potentiels d’une augmentation de l’activité physique sont des hypoglycémies, des lésions
articulaires et/ou musculaires et des incidents cardio-vasculaires. Si un patient choisit de
pratiquer une activité physique lourde, il faut d’abord envisager d’effectuer une épreuve
d’effort cardiaque. Les efforts prolongés sont généralement autorisés car ils augmentent à
peine le risque de mort subite. Lors du choix de l’activité physique, il faut tenir compte des
complications éventuelles qui peuvent en découler. Les conseils tant au niveau alimentaire
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qu’au niveau d’activité physique, ont plus de chances de donner des résultats s’ils sont conçus
sur mesure pour le patient, ainsi que régulièrement répétés et adaptés. Cette approche
structurée demande beaucoup de temps et des compétences spécifiques[33].
3.9. Les études sur les connaissances attitude et pratique (CAP)
La plupart du temps, l’étude CAP indique le pourcentage de la population totale qui a des
connaissances, attitudes ou pratiques qui encouragent ou inhibent leur habilité à adopter des
comportements sure vis-à-vis d’une situation. Si la littérature existante fait dors-et déjà
ressortir des différences culturelles des populations vis-à-vis des situations, l’étude CAP peut
essayer d’explorer d’autres données qui permettront alors de concevoir des interventions
appropriées à ces différences. L’étude peut par exemple explorer les connaissances et la
transmission de ces connaissances à propos du danger des situations et pour votre population
cible. Si l’on se focalise sur la prise de risque, on se demandera comment les attitudes sont
différentes selon les communautés, les espaces de socialisation, selon les membres de la
famille, selon la profession, selon la situation socio-économique. La CAP est plus dirigée sur
le repérage des sources d’informations et de leur circulation, l’effet des différents types de
messages, le poids de l’influence sociale (amis, communauté religieuse, famille). Elle permet
de sélectionner les plus adaptés à la diffusion de messages de prévention contre ou pour les
situations.
Les études CAP peuvent permettre :
� de recueillir tout un éventail d’informations sur les systèmes de croyances et valeurs
relatives aux situations, ainsi que sur comment ces croyances et valeurs jouent sur
leurs pratiques,
� d’identifier les facteurs qui influencent les pratiques et opinions des communautés
touchées par le danger de la situation,
� d’identifier ce qui fait que l’on prend le risque ou que l’on n’adopte pas complètement
les comportements dits « sûrs » qui sont véhiculés par les programmes d’éducation,
� d’identifier les parties prenantes,
� de découvrir les habitudes de la population.
Etude des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Moussa SIDIBE
36
METHODOLOGIE
Etude des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Moussa SIDIBE
37
4. METHODOLOGIE
4.1. Type d’étude
Il s’agissait d’une étude transversale prospective accidentelle et a porté sur les patients
diabétiques suivis dans le service de médecine de l’hôpital du Mali.
4.2. Cadre d’étude
Le service de médecine del’Hôpital du Mali, hôpital de 3ème référence situé sur la rive droite
du fleuve Niger au quartier de Missabougou en Commune VI du district de Bamako. Il a été
inauguré en 2010 et comprend essentiellement :
� Un bloc administratif comprenant les bureaux de la direction, la consultation externe,
le bureau des entrées, la pharmacie hospitalière, les urgences et la réanimation ;
� Un bloc technique qui comprend le laboratoire, l’imagerie médicale, l’exploration
fonctionnelle et le bloc opératoire ;
� Un bloc d’hospitalisation qui comprend la chirurgie (neurochirurgie, chirurgie
thoracique et gynécologie), la médecine (l’endocrinologie et la pédiatrie).
4.3. Durée de l’étude
L’étude s’est déroulée entre le 1er Mars 2013 et le 1er Juin 2014 et l’enquête du 1er au 19 Mars
20014.
4.4. Population d’étude
Tous les patients diabétiques vus en consultation à l’hôpital du Mali du 1er Janvier 2014 au
11Mars 2014.L’échantillonnage était de type accidentel.
4.5. Critères d’inclusion et de non inclusion
4.5.1. Critères d’inclusion
Patients diabétiques suivies et en consultation à l’hôpital du Mali durant la période d’étude
quel que soit l’âge, le sexe et n’ayant pas un handicap mental et ayant accepté de participer à
l’étude.
4.5.2. Critères de non inclusion
Les diabétiques ayant un état de santé clinique lors de la consultation nécessitant une
réanimation et le refus de participation.
Etude des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Moussa SIDIBE
38
4.6. Paramètres étudiés
� Indicateurs socioéconomique et démographique (le sexe, l’âge, l’ethnie, le niveau
d’instruction, le statut matrimonial, l’activité socioprofessionnel, les dépenses du
diabète, résidence)
� Indicateurs anthropométriques (taille, le poids, IMC)
� Etat du diabète [type, ancienneté, chiffres glycémiques (glycémie à jeun et
l’hémoglobine glyquée), présence des complications]
� Connaissances des patients diabétiques sur le diabète.
� Pratiques des patients diabétiques (alimentation, sport, suivi du traitement).
4.7. Collecte des données
4.7.1. Procédure de collecte des données Le patient diabétique venuà l’Hôpital du Mali pour une consultation, était accueilli par
l’enquêteur dans un bureau de consultation où il était avec celui-ci sans son médecin traitant.
Après acquisition du consentement libre et éclairématérialisé par la signature d’une fiche de
consentement par le patient, nous prenionsles paramètres anthropométriques et la glycémie.
Puisnous faisions une interview semi directive pour remplir la fiche d’enquête conçue pour
l’étude en mode face à face.
4.7.2. Matériel utilisé dans la collecte des données Une fiche d’enquêt , un glycomètreACUCHEK GO(conforme à la norme DIN en ISO 15197 ;
100% d’écart valeur inferieur à + ou – 15 mg/dl si la concentration du glucose est inférieur à
75 mg/dl; 100% d’écart valeur inférieur à + ou – 20 mg/dl si concentration de glucose
supérieur à 75 mg/dl), des bandelettes code 615, des lancettes, du savon en liquide, du Coton,
une serviette, des gants non stériles, une balance Salter de marque Secaavec une précision à
100g, une toise de marque Seca.
4.7.3. Techniques de collecte des données
4.7.3.1. Les informations générales du patient Nous nous sommes servis de l’interview semi directive qui consistait à poser des questions au
patient et attendre ses réponses en mode face à face, nous n’intervenions que s’il y a lieu de
préciser la question.
Etude des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Moussa SIDIBE
39
4.7.3.2. La glycémie Nous avons utilisé le glycomètre de marque ACUCHEK GO, conforme à la norme DIN en
ISO 15197 pour la prise de la glycémie capillaire. Chez le patient diabétique à jeun d’au
moins 8 heures de temps, nous sélectionnions l’un de ses indexes et à l’aide d’une lancette
nous piquions au niveau de la face interdigitale, par une pression légère, la première goutte de
sang capillaire était nettoyée et la seconde recueillie était appliqué sur l’embout de la
bandelette préalablement insérée dans le glycomètre en vue de la lecture de la glycémie
(mg/dl) sur l’écran du glycomètre et copie sur la fiche d’enquête.
Interprétation : nous avions classé les chiffres glycémiques à jeun en différentes classes
arbitraires suivantes :
� ≤ 60 mg/dl :hypoglycémie
� 61 – 110 mg/dl : glycémie normale
� > 110 mg/dl : hyperglycémie
4.7.3.3. L’HbA1c L’information sur l’effectivité dans un délai de moins de trois mois de cet examen était
demandé au patient, dans le cas ou cet examen était effectué nous portions le résultat sur notre
fiche d’enquête.
Interprétation : les valeurs inferieures à 6,5% étaient jugées faibles (diabète trop équilibré),
celles comprises entre 6,5 et 7% étaient considérées normales (diabète équilibré) et celles
supérieurs à 7,5% étaient considérées élevées (diabète déséquilibré).
4.7.3.4. Le poids Le patient déchaussé se tenait débout libre de tout poids supplémentaire sur la balance le
menton bien droit, nous lisions sur l’écran de la balance son poids et portions ce chiffre sur la
fiche d’enquête.
4.7.3.5. La taille Le patient déchaussé se tenait débout le menton bien droit sur la toise et nous lisions la taille
et après conversion en mettre (m) nous le portions sur la fiche d’enquête.
4.7.3.6. L’Indice de masse corporelle (IMC) L’Indice de masse corporelleétait calculé par le logiciel SPSS 20 à travers la formule suivant :
IMC = Poids / (Taille) ²
Poids : Kilogramme (Kg)
Taille : mètre (m)
IMC : Kilogramme par mètre carré (Kg/m²)
Etude des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Moussa SIDIBE
40
Interprétation : l’IMC était classé selon l’OMS en différentes classes suivantes :
� < 18,5 :déficit pondéral ou maigreur
� 18,5 à 24,99 : poids idéal (poids normal)
� 25 à 29,99 : surpoids
� 30 à 34,99 : obésité modéré (classe I)
� 35 à 39,99 : obésité sévère (classe II)
� ≥ 40 : obésité morbide (classe III)
4.7.3.7. Niveau de connaissance Nous avions composé 21 questions afin de juger du niveau de connaissance des enquêtés sur
des notions qu’ils devraient avoir sur la maladie diabétique.
Chaque bonne réponse était notée sur 1 point, nous avions fait la somme des notes de chaque
patient diabétique, puis nous avions qualifié en donnant les mentions suivantes :
� passable pour un score de 10 et 11
� Assez bonne pour un score de 12 et 13
� Très Bonne pour un score de 14-15
� Excellent pour un scoresupérieur ou égal à 16.
4.8. Traitement, saisie et analyse des données
La saisie a été effectuée avec le logiciel Epi DATA version 3.1, puis les données ont été
exportées sur le logiciel SPSS version 20, qui nous a servi pour l’analyse. Nous avions réalisé
pour les tableaux croisés un test statistique de χ2 avec un seuil de significativité à 5% soit une
probabilité p < 0,05.
4.9. Considérations éthiques
Le consentement libre et éclairé du patient diabétique était acquis avant chaque participation à
l’enquête. Il était matérialisé par la signature d’une fiche de consentement. Le respect de la
confidentialité des patients était de rigueur et aucun jugement n’était porté sur le
comportement du patient de notre part.
Etude des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Moussa SIDIBE
41
RESULTATS
Etude des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Moussa SIDIBE
42
5. RESULTATS
5.1. Résultats globaux
Nous avions inclus 153 patients diabétiques et 15 patients ont décidés de se retirer au cours de
l’enquête. Ainsi nous avions obtenue 138 patients diabétiques qui ont participé à l’étude.
5.2. Résultats descriptives
5.2.1. Données générales du patient diabétique
Figure 3 :Répartition selon le sexe des patients diabétiques de l’Hôpital du Mali de Janvier
à Mars 2014.
Les femmes représentaient 60,1% avec un sex ratio de 0,66.
Féminin 60,1%
Masculin 39,9%
n=138
Etude des connaissances et pratiquesmédecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Mou
Figure 4: Répartition selon la tranche d’âge des patients diabétiques
Janvier à Mars 2014.
La classe modale était celle 45
Tableau III : Répartition selon l’ethnie des patients diabétiques
Janvier à Mars 2014.
Ethnie
Bambara
Bobo
Malinké
Peulh
Sarakolé
Sonrhaï
Autres
Total
Autre : Bozo(3), Dogon(2), Kassougué(1), Maure(3), Min
Les Bambara représentaient 32,4%
2.2
5.8
0
5
10
15
20
25
30
35
< 15 15-24
Pou
rcen
tage
(%
)n=138
des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Mou43
Répartition selon la tranche d’âge des patients diabétiquesde l’Hôpital du Mali de
45-54 ans avec 31,9% des patients diabétiques.
selon l’ethnie des patients diabétiques de l’Hôpital du Mali de
Effectifs
44
7
13
26
21
14
13
138
Bozo(3), Dogon(2), Kassougué(1), Maure(3), Minianka(2), Senoufo(1), Wolof(1)
32,4% des patients diabétiques.
5.8 7.2
20.3
31.9
26.8
24 25-34 35-44 45-54 55Les tranches d'âges (année)
n=138
des diabétiques concernant leur maladie dans le service de
Thèse de médecine Moussa SIDIBE
de l’Hôpital du Mali de
.
de l’Hôpital du Mali de
%
31,9
5,1
9,4
18,8
15,2
10,1
9,4
100
ianka(2), Senoufo(1), Wolof(1)
26.8
5.8
55-64 ≥ 65
Etude des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Moussa SIDIBE
44
Figure 5 :Répartition selon le statut matrimonial des patients diabétiquesde l’Hôpital du
Mali de Janvier à Mars 2014.
Les mariés étaient les plus nombreux soit 82,6% des patients diabétiques.
Tableau IV : Répartition selon la résidence des patients diabétiquesde l’Hôpital du Mali de
Janvier à Mars 2014
Résidence Effectifs %
Commune I 15 10,9
Commune II 15 10,9
Commune III 1 0,7
Commune IV 9 6,5
Commune V 13 9,4
Commune VI 56 40,6
Hors de Bamako 29 21,0
Total 138 100
Hors de Bamako : Gabon (1), Gao (2), Guinée Conkry (2), Kati (6), Kayes (1), Koulikoro (4), Mopti
(1), Ségou (4), Selingué (2), Sikasso (2), Tabakoro (1), Tombouctou (2), Touba (1)
Les diabétiques résidait en commune VI du District de Bamakodans 40,6% des cas.
Monogames60%
Polygames22%
Célibateurs9%
Veufs (ves)9%
n=138
Etude des connaissances et pratiquesmédecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Mou
Figure 4 : Répartition selon le niveau d’
Mali de Janvier à Mars 2014
Un grand nombre de nos enquêtés (
Tableau V: Répartition selon l’activité socioprofessionnelle des patients diabétiques
l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014
Activités socioprofessionnelles
Ménagère
Fonctionnaire
Elève/étudiant
Commerçant
Ouvrier
Autres
Total
Autres : Diplômé sans emploi (1),
Les ménagères étaient plus nombreuses, 44,2% des
21,0
0
5
10
15
20
25
30
35
40
Illetré
Pou
rcen
tage
(%)
des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Mou45
Répartition selon le niveau d’instruction des patients diabétiques
Un grand nombre de nos enquêtés (89%) étaient alphabétisés.
Répartition selon l’activité socioprofessionnelle des patients diabétiques
l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014
Activités socioprofessionnelles Effectifs
61
41
10
14
6
6
138
Diplômé sans emploi (1), Cultivateur (2), Entrepreneur (2), Pêcheur (1).
agères étaient plus nombreuses, 44,2% des diabétiques enquêtés.
34,8
8,0
29.7
Primaire Secondaire Supérieur
Niveau d'étude
des diabétiques concernant leur maladie dans le service de
Thèse de médecine Moussa SIDIBE
instruction des patients diabétiquesde l’Hôpital du
Répartition selon l’activité socioprofessionnelle des patients diabétiquesde
%
44,2
29,7
7,2
10,1
4,3
4,3
100
6.5
Ecole franco-arabe
n=138
Etude des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Moussa SIDIBE
46
Figure 6:Répartition selon la personne assurant les dépenses du diabète des patients
diabétiquesde l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014
Plus de la moitié de nos patients assuraient eux-mêmes les dépenses nécessaires à la prise en
charge du diabète soit 55,1%.
Tableau VI : Répartition selon l’existence des moyens de déplacement des patients
diabétiquesde l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014
Moyen de déplacement Effectifs %
Pas de moyens 76 55,1
Voiture 46 33,3
Moto 16 11,6
Total 138 100
Plus de la moitié soit 55,1% de nos patients diabétiques était sans moyens de transport.
Patient55,1%
Parent du patient33,3%
ONG11,6%
n=138
Etude des connaissances et pratiquesmédecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Mou
5.2.2. Données cliniques et para cliniques des patients diabétiques
Tableau VII : Répartition selon le type de diabète des patients diabétiques
Mali de Janvier à Mars 2014
Le type de diabète
Type 1
Type 2
Total
Le diabétiques de type 2 était le plus nombreux
Figure 7:Répartition selon l’ancienneté du diabète des patients diabétiques
Mali de Janvier à Mars 2014
Les diabétiques enquêtés avaient
33.3 41.3
1
20
< 1 1 à 4
Pou
rcen
tage
(%)
des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Mou47
Données cliniques et para cliniques des patients diabétiques
Répartition selon le type de diabète des patients diabétiques
Effectifs
16
122
138
type 2 était le plus nombreux soit 88,4%.
Répartition selon l’ancienneté du diabète des patients diabétiques
quêtés avaient l’ancienneté du diabète comprise entre 1-4 ans dans
41.3
15.2
7.2
1.4
1 à 4 5 à 9 10 à 14 15 à 19
Tranche d'âge du diabète (ans)
des diabétiques concernant leur maladie dans le service de
Thèse de médecine Moussa SIDIBE
Répartition selon le type de diabète des patients diabétiquesde l’Hôpital du
%
11,6
88,4
100
Répartition selon l’ancienneté du diabète des patients diabétiquesde l’Hôpital du
4 ans dans 41,3%.
1.4
≥ 20
n=138
Etude des connaissances et pratiquesmédecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Mou
Tableau VIII : Répartition selon l’IMC des patients diabétiques
Janvier à Mars 2014
IMC (Kg/m²)
Déficit pondéral
Poids normal
Surpoids
Obésité modéré
Obésité sévère
Obésité morbide
Total
La proportion de patients diabétiques avec un
Figure 8:Répartition selon la consommation du tabac des diabétiques
de Janvier à Mars 2014
Un nombre important de patients diabétiques n’était pas tabagique(
Tabagiques7,2%
des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Mou48
Répartition selon l’IMC des patients diabétiquesde l’Hôpital du Mali de
Effectifs
3
46
44
34
10
1
138
rtion de patients diabétiques avec un poids normal pour la taille était de 33,3%.
Répartition selon la consommation du tabac des diabétiquesde l’Hôpital du Mali
Un nombre important de patients diabétiques n’était pas tabagique(92,8%).
Non tabagiques92,8%
des diabétiques concernant leur maladie dans le service de
Thèse de médecine Moussa SIDIBE
de l’Hôpital du Mali de
%
2,2
33,3
31,9
24,6
7,2
0,7
100
pour la taille était de 33,3%.
de l’Hôpital du Mali
.
n=138
Etude des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Moussa SIDIBE
49
Tableau IX : Répartition selon la valeur de la glycémie à jeun des patients diabétiquesde
l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014
Glycémie à jeun Effectifs %
Hypoglycémie 1 0,7
Glycémie normale 29 21,0
Hyperglycémie 108 78,3
Total 138 100
Plus de ¾ des diabétiques était en hyperglycémie soit 78,3% avec une moyenne de glycémie
de 189 mg/dl et une déviation standard à 77 mg/l.
Tableau X : Répartition selon la valeur l’hémoglobine glyquée HbA1c des patientsde
l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014
HBA1C (%) Effectifs %
< 6,5 2 6,1
6,5-7 9 27,3
> 7 22 66,7
Total 33 100
33 patients diabétiques avaient fait un HbA1c récemment.
Parmi ceux qui ont effectué récemment plus de la moitié soit 22 patients (66,7%) avait un
HbA1c élevé.
Etude des connaissances et pratiquesmédecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Mou
Figure 9 :Répartition selon la présence de
l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014
Un peu plus de la majorité des diabétiques soit 55% n’avait aucune complication.
Tableau XI : Répartition selon le traitement du diabète des patients diabétiques
du Mali de Janvier à Mars 2014
Traitement
ADO + RHD
Insuline + RHD
ADO et insuline + RHD
RHD seul
Total
Tous nos patients diabétiques étaient sous RHD et l’ADO était le t
administré chez 75% des patients.
Complications45%
des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Mou50
selon la présence de complications dégénératives des diabétiques
l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014
Un peu plus de la majorité des diabétiques soit 55% n’avait aucune complication.
Répartition selon le traitement du diabète des patients diabétiques
du Mali de Janvier à Mars 2014
Effectifs
103
27
7
1
138
Tous nos patients diabétiques étaient sous RHD et l’ADO était le traitement médicamenteux
75% des patients.
Complications45%
Pas de complications
55%
n=138
des diabétiques concernant leur maladie dans le service de
Thèse de médecine Moussa SIDIBE
dégénératives des diabétiquesde
Un peu plus de la majorité des diabétiques soit 55% n’avait aucune complication.
Répartition selon le traitement du diabète des patients diabétiquesde l’Hôpital
%
74,6
19,6
5,1
0,7
100
raitement médicamenteux
n=138
Etude des connaissances et pratiquesmédecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Mou
Figure 10 : Répartition selon l’utilisation du traitement traditionnelle des patients
diabétiquesde l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014
Près de la moitié des diabétiques soit 49,3% utilisaient un traitement traditionnel.
0
10
20
30
40
50
Pou
rcen
tage
(%
)
n=138
des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Mou51
Répartition selon l’utilisation du traitement traditionnelle des patients
de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014
diabétiques soit 49,3% utilisaient un traitement traditionnel.
Utillisateurs49,3
Non utilisateurs50,7
Utillisation du traitement traditionnel
des diabétiques concernant leur maladie dans le service de
Thèse de médecine Moussa SIDIBE
Répartition selon l’utilisation du traitement traditionnelle des patients
diabétiques soit 49,3% utilisaient un traitement traditionnel.
Non utilisateurs50,7
Utillisation du traitement traditionnel
Etude des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Moussa SIDIBE
52
5.2.3. Donnés sur le niveau de connaissance des patients diabétiques sur le diabète
Tableau XII : Répartition selon les connaissances sur les différents thèmes du diabète des
patients diabétiquesde l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014
Thèmes Bonne
réponse (%)
Mauvaise
réponse (%)
Total
(%)
Signification du diabète 92,0 8,0 100
Parent diabétique 85,5 14,5 100
Macrosomie fœtale 52,9 47,1 100
Obésité 47,8 52,2 100
La polyurie 98,6 1,4 100
La glycémie à jeun 33,3 66,7 100
La glycémie PP (< 2h) 16,7 83,3 100
L’HbA1c 15,2 84,8 100
Problème de vision 95,7 4,3 100
Dysfonction érectile 58 42 100
Plaie du diabétique 95,7 4,3 100
Le diabétique doit faire le sport 100,0 0.0 100
Peut consommer le sucre lors du sport 33,3 66,7 100
Manger en groupe 31,2 68,8 100
Manger des fruits 79,7 20,3 100
Consommer le sucre 97,1 2,9 100
Guérison du diabète 92,0 8,0 100
Maladie des riches 97,8 2,2 100
Existence d’enfant diabétique 97,8 2,2 100
Tous nos diabétiques connaissaient que le sport était un devoir pour eux.
Etude des connaissances et pratiquesmédecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Mou
Figure 11 :Répartition selon le niveau de connaissance global du diabète des patients
diabétiquesde l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014
Le niveau de connaissance globale des diabétiques sur le diabète était Très
5.2.3.1. Donnés sur les pratiques des p
Figure 12 :Répartition selon la person
diabétiques de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014
Les patients diabétiques s’administraient leur médicament dans 93,5% des cas.
0
Passable et Assez bon
Très bon
Excellent
n=138
93.5
0102030405060708090
100
Patient
Pou
rcen
tage
(%
)
des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Mou53
Répartition selon le niveau de connaissance global du diabète des patients
de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014
Le niveau de connaissance globale des diabétiques sur le diabète était Très
Donnés sur les pratiques des patients diabétiques
selon la personne qui administre le médicament des patients
de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014
Les patients diabétiques s’administraient leur médicament dans 93,5% des cas.
34.1
44.2
21.7
10 20 30
Pourcentage (%)
0.7
Parent patient Aagent santé
Personne administrateur
des diabétiques concernant leur maladie dans le service de
Thèse de médecine Moussa SIDIBE
Répartition selon le niveau de connaissance global du diabète des patients
Le niveau de connaissance globale des diabétiques sur le diabète était Très bon chez 44,2%.
des patients
Les patients diabétiques s’administraient leur médicament dans 93,5% des cas.
40 50
5.8
Aagent santé
n=138
Etude des connaissances et pratiquesmédecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Mou
Tableau XIII: Répartition selon la raison d’interruption du traitement médicamenteux des
patientsde l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014
Raisons
Economique
Oublie du Patient
Inconfort du patient
Manque de volonté
Autres raisons
Total
Autres raisons : Disponibilité médicament (1). Sensation de mieux être (1). Sans raison (1)
L’interruption du traitement m
étaient économique et l’inconfort du patient
Figure 13 : Répartition selon la personne qui contrôle la glycémie des patients
diabétiquesde l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014
Le contrôle de la glycémie était fait par un agent de santé dans 72% des cas.
20.3
0
10
20
30
40
50
60
70
80
Patient
Pou
rcen
tage
(%
)
des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Mou54
selon la raison d’interruption du traitement médicamenteux des
de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014
Effectifs
12
4
12
6
3
37
Disponibilité médicament (1). Sensation de mieux être (1). Sans raison (1)
du traitement médical était affirmée par37 patients et ses pri
étaient économique et l’inconfort du patient avec chacune 32,4 des cas.
Répartition selon la personne qui contrôle la glycémie des patients
de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014
la glycémie était fait par un agent de santé dans 72% des cas.
7.2
Parent patient
Personne contrôlant la glycémie
n=138
des diabétiques concernant leur maladie dans le service de
Thèse de médecine Moussa SIDIBE
selon la raison d’interruption du traitement médicamenteux des
%
32,4
10,8
32,4
16,2
8,2
100
Disponibilité médicament (1). Sensation de mieux être (1). Sans raison (1)
es principales raisons
Répartition selon la personne qui contrôle la glycémie des patients
la glycémie était fait par un agent de santé dans 72% des cas.
72.5
Aagent santé
Etude des connaissances et pratiquesmédecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Mou
Figure 14: Répartition selon le rythme de contrôle de la gl
l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014
La glycémie était contrôlée occasionnellement par
Tableau XIV : Répartition selon la raison du non contrôle quotidien de la glycémie des
patients diabétiquesde l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014
Raison
Non disponibilité glycomètre
Economique
Manque d’information
Volontairement
Autre
Non déterminé
Total
Autres : Disponibilité de la bandelette (2). Inconfort patient (1). Oublie du patient(1).
La glycémie était quotidiennement contrôler par
La raison principale était du non contrôle quotidien était l’in
avec 38,6% des cas.
1.4
0
10
20
30
40
50
60
70
80
Plus d'1 fois/jour
Pou
rcen
tage
(%
)n=138
des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Mou55
Répartition selon le rythme de contrôle de la glycémie des patients diabétiques
l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014
occasionnellement par 68,8% de nos patients diabétiques.
Répartition selon la raison du non contrôle quotidien de la glycémie des
de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014
Effectifs
Non disponibilité glycomètre 51
24
13
4
4
36
132
Disponibilité de la bandelette (2). Inconfort patient (1). Oublie du patient(1).
était quotidiennement contrôler par 132 patients soit 97,7%.
du non contrôle quotidien était l’indisponibilité d’un glycomètre
2.9
13.8 13.1
1 fois/jour Plus d'1 fois/semaine
1 fois/semaine
Rythme de contrôle de la glycémie
des diabétiques concernant leur maladie dans le service de
Thèse de médecine Moussa SIDIBE
des patients diabétiquesde
68,8% de nos patients diabétiques.
Répartition selon la raison du non contrôle quotidien de la glycémie des
%
38,6
18,2
9,8
3,0
3,1
27,3
100
Disponibilité de la bandelette (2). Inconfort patient (1). Oublie du patient(1).
nibilité d’un glycomètre
68.8
1 fois/semaine Occasion-nellement
Etude des connaissances et pratiquesmédecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Mou
5.2.3.2. Donnés sur les pratiques sportives des patients diabétiques
Tableau XV: Répartition selon la personne leur ayant conseillé le sport des patients
diabétiques de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014
Qui à conseiller
Patient même
Agent de santé
Total
Près de la totalité soit 99,3% de nos patients diabétiques avait été co
santé pour la pratique du sport.
Figure 15 :Répartition selon leur pratique sportive
Mali de Janvier à Mars 2014
Plus de la moitié soit 58% (80 patients) ne pratiquait pas le sport.
Pratiquants42,0%
(58 patients)
des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Mou56
Donnés sur les pratiques sportives des patients diabétiques
Répartition selon la personne leur ayant conseillé le sport des patients
de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014
Effectifs
1
137
138
la totalité soit 99,3% de nos patients diabétiques avait été conseillé par un agent de
sport.
selon leur pratique sportive des patients diabétiqu
Plus de la moitié soit 58% (80 patients) ne pratiquait pas le sport.
Pratiquants
(58 patients)
Non pratiquants
58,0%(80 patients)
des diabétiques concernant leur maladie dans le service de
Thèse de médecine Moussa SIDIBE
Donnés sur les pratiques sportives des patients diabétiques
Répartition selon la personne leur ayant conseillé le sport des patients
%
0,7
99,3
100
nseillé par un agent de
esde l’Hôpital du
n
n=138
Etude des connaissances et pratiquesmédecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Mou
Figure 16 :Répartition selon le rythme de la pratique sportive des patients diabétiques
l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014
Le rythme de plusieurs fois par semaine ét
Tableau XVI :Répartition selon le type de sport pratiqué des patients diabétiques
l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014
Type
Marche
Arts martiaux
Athlétisme
Basket Ball
Foot Ball
Vélo
Total
De ceux qui pratiquaient le sport
Les durées de chaque séance étaient
Tableau XVII : Répartition des patients diabétiques selon l’accompagnement lors de la
pratique sportive
29.3
0
5
10
15
20
25
30
35
40
1 fois/jour
Pou
rcen
tage
(%
)
des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Mou57
Répartition selon le rythme de la pratique sportive des patients diabétiques
l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014
Le rythme de plusieurs fois par semaine était retrouvé chez 37,9% des diabétiques pratiquants.
Répartition selon le type de sport pratiqué des patients diabétiques
l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014
Effectifs
47
1
1
2
5
2
58
le sport, 81% faisaient la marche.
étaient moins de 15mn (50%) et plus de 15mn (
Répartition des patients diabétiques selon l’accompagnement lors de la
37.9
3.4
29.3
Plusieurs fois/semaine
1 fois/semaine Moins d'1fois/semaine
Rythme de la pratique sportive
des diabétiques concernant leur maladie dans le service de
Thèse de médecine Moussa SIDIBE
Répartition selon le rythme de la pratique sportive des patients diabétiquesde
chez 37,9% des diabétiques pratiquants.
Répartition selon le type de sport pratiqué des patients diabétiquesde
%
81,0
1,7
1,7
3,5
8,6
3,5
100
5mn (50%).
Répartition des patients diabétiques selon l’accompagnement lors de la
Moins d'1fois/semaine
n=58
Etude des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Moussa SIDIBE
58
Accompagnement Effectifs %
Patient seul 42 72,4
Patient accompagné 16 27,6
Total 58 100
De nos patients sportifs pratiquants 72,4 % pratiquaient seul le sport.
Tableau XVIII : Répartition selon l’explication donné de la non pratique sportive des
patients diabétiquesde l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014
Raison Effectifs %
Calendrier de travail 4 3,3
Manque de temps 2 1,7
Manque de volonté 77 63,6
Voyage 2 1,7
Non déterminés 36 29,7
Le manque de volonté était la principale raison de la non pratique sportive dans 63,6% des
cas.
Etude des connaissances et pratiquesmédecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Mou
5.2.3.3. Donnés sur les pratiques alimentaires des patients diabétiques
Tous les patients diabétiques affirmaient avoir reçu l’information de la part de l’agent de santé
d’un changement de comportement alimentaire.
Figure 17 : Répartition
diabétiquesde l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014
Les diabétiques affirmaient avoir changé d’habitude alimentaire dans 84,8% des cas.
Tableau XIX : Répartition selon la mesure de la quantité d’aliment consommé des patients
diabétiquesde l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014
Mesure
Oui
Non
Total
Parmi nos diabétiques 93,3% ne mesurait pas l
des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Mou59
Donnés sur les pratiques alimentaires des patients diabétiques
Tous les patients diabétiques affirmaient avoir reçu l’information de la part de l’agent de santé
d’un changement de comportement alimentaire.
Répartition selon le changement d’habitude alimentaire
de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014
Les diabétiques affirmaient avoir changé d’habitude alimentaire dans 84,8% des cas.
Répartition selon la mesure de la quantité d’aliment consommé des patients
de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014
Effectifs
12
126
138
Parmi nos diabétiques 93,3% ne mesurait pas la quantité de nourriture qu’ils
Changement 84,8%
Pas de changement
15,2%
des diabétiques concernant leur maladie dans le service de
Thèse de médecine Moussa SIDIBE
Donnés sur les pratiques alimentaires des patients diabétiques
Tous les patients diabétiques affirmaient avoir reçu l’information de la part de l’agent de santé
selon le changement d’habitude alimentaire des patients
Les diabétiques affirmaient avoir changé d’habitude alimentaire dans 84,8% des cas.
Répartition selon la mesure de la quantité d’aliment consommé des patients
%
8,7
91,3
100
a quantité de nourriture qu’ils consommaient.
Etude des connaissances et pratiquesmédecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Mou
Figure 18 : Répartitionselon l’habitude
diabétiquesde l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014
Les patients diabétiques mangeaient dans le même plat avec d’autres personnes non
diabétiques dans 70,3% des cas.
Mange en groupe70,3%
des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Mou60
selon l’habitude de manger avec d’autres personnes de
de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014
Les patients diabétiques mangeaient dans le même plat avec d’autres personnes non
diabétiques dans 70,3% des cas.
Mange en groupe70,3%
Mange seul29,7%
des diabétiques concernant leur maladie dans le service de
Thèse de médecine Moussa SIDIBE
’autres personnes des patients
Les patients diabétiques mangeaient dans le même plat avec d’autres personnes non
Etude des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Moussa SIDIBE
61
5.2.4. Données sur les rythmes de consommation des aliments par les patients diabétiques
Tableau XX : Répartition selon le rythme de consommation des aliments du groupe 1 des
patients diabétiques de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014
Nature > 1 fois/
jour
1 fois/
jour
> 1 fois/
semaine
1 fois/
semaine
< 1 fois/
semaine
0 fois Total
(n)%
Eau (138)
100%
(0)
0%
(0)
0,0%
(0)
0,0%
(0)
0,0%
(0)
0,0%
(138)
100%
Boisson
non alcool
(0)
0%
(0)
0%
(1)
0,7%
(10)
7,2%
(32)
23,2%
(95)
68,8%
(138)
100%
Jus de
fruit
(0)
0%
(0)
0%
(5)
3,6%
(6)
4,3%
(17)
12,3%
(110)
79,7%
(138)
100%
Boisson
alcoolisé
(0)
0%
(1)
0,7%
(1)
0,7%
(4)
2,9%
(2)
1,4%
(130)
94,2%
(138)
100%
Les aliments du groupe 1 consommés étaient, l’eau, la boisson non alcoolisée, le jus de fruit
industriel, la boisson alcoolisé.
L’eau était consommée par tous les patients diabétiques plusieurs fois par jour..
Etude des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Moussa SIDIBE
62
Tableau XXI : Répartition selon le rythme de consommation des aliments du groupe 2des
patients diabétiquesde l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014
Nature > 1 fois/
jour
1 fois/
jour
> 1 fois/
semaine
1 fois/
semaine
< 1 fois/
semaine
0 fois Total
Pomme (0)
0,0%
(16)
11,6%
(28)
20,3%
(3)
2,2%
(11)
8,8%
(80)
58,0%
(138)
100%
Orange
(3)
2,2%
(12)
8,7%
(38)
27,5%
(7)
5,1%
(15)
10,9%
(63)
45,7%
(138)
100%
Banane
(1)
0,7%
(3)
2,2%
(10)
7,2%
(3)
2,2%
(7)
5,1%
(114)
82,6%
(138)
100%
Papaye
(2)
1,4%
(0)
0,0%
(5)
3,6%
(2)
1,4%
(0)
0,0%
(129)
93,5%
(138)
100%
Mangue
(1)
0,7%
(1)
0,7%
(1)
0,7%
(0)
0,0%
(2)
1,4%
(133)
96,4%
(138)
100%
Salade
(0)
0,0%
(8)
5,8%
(71)
51,4%
(14)
10,1%
(16)
11,7%
(29)
21,0%
(138)
100%
Les aliments du groupe 2 consommées étaient la pomme, l’orange, la banane, la papaye, la
mangue et la salade.
La salade était consommée par 79% des patients.
Etude des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Moussa SIDIBE
63
Tableau XXII : Répartition selon le rythme de consommation des aliments du groupe 3des
patients diabétiquesde l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014
Nature > 1 fois/
jour
1 fois/
jour
> 1 fois/
semaine
1 fois/
semaine
< 1 fois/
semaine
0 fois Total
Riz blanc (8)
5,8%
(81)
58,7%
(16)
11,8%
(1)
0,7%
(1)
0,7%
(31)
22,5%
(138)
100%
Riz étuvé (0)
0,0%
(33)
23,9%
(12)
8,7%
(1)
0,7%
(11)
8,0%
(81)
58,7%
(138)
100%
Fonio (0)
0,0%
(1)
0,7%
(7)
5,1%
(7)
5,1%
(11)
8,0%
(97)
70,3%
(138)
100%
Autres
céréales
(20)
14,5%
(35)
25,4%
(49)
35,5%
(16)
11,6%
(8)
5,8%
(10)
7,2%
(138)
100%
Pomme de
terre
(0)
0,0%
(15)
10,9%
(81)
58,7%
(16)
11,6%
(15)
10,9%
(11)
8%
(138)
100%
Pain
(4)
2,9%
(67)
48,6%
(24)
17,4%
(7)
5,1%
(25)
18,1%
(11)
8,0%
(138)
100%
Les aliments du groupe 2 consommées étaient le riz blanc, le riz étuvé, le fonio, les autres
céréales et la pomme de terre
La pomme était consommée par 92% des patients.
Etude des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Moussa SIDIBE
64
Tableau XXIII: Répartition selon le rythme de consommation des aliments du groupe 4
des patients diabétiquesde l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014
Nature > 1 fois/
jour
1 fois/
jour
> 1 fois/
semaine
1 fois/
semaine
< 1 fois/
semaine
0 fois Total
Lait et
produits
(3)
2,2%
(44)
31,9%
(38)
27,5%
(12)
8,7%
(26)
18,8%
(15)
10,9%
(138)
100%
Les aliments du groupe 4 consommés étaient le lait et les produits laitiers qui l’était 88,1%
des patients.
Tableau XXIV : Répartition selon le rythme de consommation des aliments du groupe
5des patients diabétiquesde l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014
Nature > 1 fois/
jour
1 fois/
jour
> 1 fois/
semaine
1 fois/
semaine
< 1 fois/
semaine
0 fois Total
Viande
rouge
(8)
5,8%
(108)
78,3%
(12)
8,7%
(2)
1,4%
(3)
2,2%
(5)
3,6%
(138)
100%
Viande
blanche
(1)
0,7%
(11)
8%
(114)
82,6%
(6)
4,3%
(4)
2,9%
(2)
1,4%
(138)
100%
Œufs (3)
2,2%
(4)
2,9%
(17)
12,3%
(25)
18,1%
(35)
25,4%
(54)
39,1%
(138)
100%
Les aliments du groupe 5 consommés étaientla viande rouge, la viande blanche et les œufs.
La viande blanche était consommée par 98,6% des patients.
Etude des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Moussa SIDIBE
65
Tableau XXV : Répartition selon le rythme de consommation des aliments du groupe 6
des patients diabétiquesde l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014
Nature > 1 fois/
jour
1 fois/
jour
> 1 fois/
semaine
1 fois/
semaine
< 1 fois/
semaine
0 fois Total
Graisse et
Huile
(0)
0%
(19)
13,8%
(12)
8,7%
(4)
2,9%
(19)
9,4%
(90)
65,2%
(138)
100%
Les aliments du groupe 6 consommés étaient la mayonnaise, la moutarde, le beur, la crème
fraîche, huile.
Parmi nos patients diabétiques 65,2% ne consommait pas les aliments du groupe 3.
Tableau XXVI :Répartition selon le rythme de consommation des aliments du groupe 7
des patients diabétiquesde l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014
Nature > 1 fois/
jour
1 fois/
jour
> 1 fois/
semaine
1 fois/
semaine
< 1 fois/
semaine
0 fois Total
Sucre
ordinaire
(0)
0,0%
(0)
0,0%
(4)
2,9%
(1)
0,7%
(24)
17,4%
(109)
79%
(138)
100%
Sucre
diabète
(104)
75,4%
(16)
11,6%
(2)
1,4%
(0)
0,0%
(2)
1,4%
(14)
10,1%
(138)
100%
GBBC (0)
0,0%
(2)
1,4%
(1)
0,7%
(2)
1,4%
(8)
5,8%
(125)
90,6%
(138)
100%
Les aliments du groupe 7 consommés étaient le sucre ordinaire, le sucre diabétique, le gâteau,
le biscuit, le bonbon et le chocolat.
Parmi les aliments du groupe 7 le sucre diabétique était consommé par 89,9% des patients.
Etude des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Moussa SIDIBE
66
5.3. Résultats analytiques
5.3.1. Rapport entre la connaissance et la pratique
Tableau XXVII : Relation entre le niveau de connaissance globale sur le diabète et les
rythmes de contrôle de la glycémie des diabétiquesde l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars
2014
Niveau de connaissance
globale
Rythmes de contrôle de la glycémie
Total (n)%
Contrôle régulier Contrôle occasionnel
Passable et Assez bon (9)
19,1%
(38)
80,9%
(47)
100%
Très Bon (16)
26,2%
(45)
73,8%
(61)
100,0%
Excellent (18)
60,0%
(12)
40,0%
(30)
100%
Total (43)
31,2%
(95)
68,8%
(138)
100%
χ2 = 41,557 ddl = 4 p = 0,0001
Les patients diabétiques ayant un niveau de connaissance excellent sur le diabète contrôlaient
régulièrement mieux leur glycémie que ceux ayant un niveau de connaissance moindre.
p=0.0001
Etude des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Moussa SIDIBE
67
Tableau XXVIII :Relation entre la connaissance de la glycémie à jeun et les rythmes de
contrôle de la glycémie des diabétiquesde l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014
Connaissance de la
glycémie à jeun
Rythmes de contrôle glycémique Total (n) %
Contrôle régulier Contrôle occasionnel
Bonne réponse (25) (21) (46)
54,3% 45,7% 100%
Mauvaise réponse (18) (74) (92)
19,6% 80,4% 100%
Total (43) (95) (138)
32,2% 68,8% 100,0%
χ2 = 17,504 ddl = 2 p = 0,0001
Les patients diabétiques avec une bonne connaissance de la glycémie à jeun contrôlaient
régulièrement la glycémie plus que ceux ayant une mauvaise connaissance. p=0.0001
Etude des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Moussa SIDIBE
68
Tableau XXIX: Relation entre le niveau de connaissance globale sur le diabète et la
pratique du traitement traditionnel des diabétiquesde l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars
2014
χ2 = 9,970 ddl = 2 p= 0,007
Les patients diabétiques ayant une plus faible connaissance sur le diabète pratiquaient plus le
traitement traditionnel que ceux de niveau Très bon. p=0,007
Niveau de connaissance
globale
Pratique du traitement traditionnel Total (n) %
Pratiquants Non pratiquants
Passable et Assez bon (31) (16) (47)
66,0% 34,0% 100%
Très Bon (28) (33) (61)
45,9% 54,1% 100%
Excellent (9) (21) (30)
30,0% 70,0% 100%
Total (68) (70) (138)
49,3% 50,7% 100%
Etude des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
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69
Tableau XXX :Relation entre la connaissance de l’existence du traitement traditionnel et
la pratique de ce type de traitement des diabétiquesde l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars
2014
Connaissance sur l’existence du
traitement traditionnel
Traitement traditionnel Total
(n) % Oui Non
Bonne réponse (30) (50) (80)
37,5% 62,5% 100%
Mauvaise réponse (38) (20) (58)
65,5% 34,5% 100%
Total (68) (70) (138)
49,3% 50,7% 100%
χ2 = 10,559 ddl = 1 p = 0,001
Les patients qui avaient une mauvaise connaissance de l’existence du traitement traditionnel
pratiquaient moins ce type de traitement que ceux ayant une connaissance bonne avec un lien
statistique significatif (p=0,001).
Etude des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
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70
Tableau XXXI : Relation entre le niveau de connaissance globale sur le diabète et
l’interruption du traitement médicamenteux des diabétiquesde l’Hôpital du Mali de Janvier à
Mars 2014
χ2 = 1,901 ddl = 2 p = 0,385
Parmi ceux qui avaient un niveau de connaissance sur le diabète Excellent 70%
n’interrompaient pas le traitement médicamenteux.
Niveau de connaissance
globale
Interruption du traitement médicamenteux Total (n) %
Oui Non
Passable et Assez bon (31) (16) (47)
66,0% 34,0% 100%
Très Bon (28) (33) (61)
45,9% 54,1% 100%
Excellent (9) (21) (30)
30,0% 70,0% 100%
Total (68) (70) (138)
49,3% 50,7% 100%
Etude des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
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71
Tableau XXXII :Relation entre le niveau de connaissance globale sur la pratique sportive
des diabétiquesde l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014
Niveau de
connaissance globale
La pratique sportive Total (n)%
Oui Non
Passable et Assez bon (32 (15) (47)
68,1% 31,9% 100%
Très Bon (32) (29) (61)
52,5% 47,5% 100%
Excellent (16) (14) (30)
53,3% 46,7% 100%
Total (80) (58) (138)
58,0% 42,0% 100%
χ2 = 2,999 ddl = 2 p = 0,223
Les patients diabétiques avec un niveau de connaissance sur le diabète Passable et assez bon
pratiquaient le sport dans 68,1% des cas.
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72
5.3.2. Rapport entre la connaissance, la pratique et la glycémie à jeun
Tableau XXXIII :Relation entre le niveau de connaissance globale sur le diabète et la
glycémie à jeun des diabétiquesde l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014
Niveau de connaissance
globale
Classes glycémiques
Total (n)%
Glycémie Normale Glycémie Anormale
Passable et Assez bon (6)
12,8%
(41)
87,2%
(47)
100%
Très Bon (14)
23,0%
(47)
77,0%
(61)
100%
Excellent (9)
30,0%
(21)
70,0%
(30)
100%
Total (29)
21,0%
(109)
79,0%
(138)
100,0%
χ2 = 4,854 ddl = 4 p = 0,172
Chez les patients ayant un niveau de connaissance sur le diabète Très bon, 77% avaient une
glycémie à jeun anormale.
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73
Tableau XXXIV : Relation la connaissance de l’existence du traitement traditionnel et la
glycémie à jeun des diabétiquesde l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014
Connaissance de
l’existence de
traitements traditionnels
Les classes de la glycémie Total
(n) %
Glycémie normale Glycémie anormal
Bonne réponse (23) (57) (80)
28,8% 71,2% 100%
Mauvaise réponse (6) (52) (58)
10,3% 89,7% 100%
Total (29) (109) (138)
21,0% 79,0% 100%
χ2 = 7,995 ddl = 2 p = 0,009
Ceux qui avaient une bonne connaissance de l’existence du traitement traditionnel (absence
d’autorisation de mise sur le marché pour un médicament traditionnel contre le diabète)
avaient une glycémie à jeun normalisé plus que ceux qui avaient une mauvaise connaissance.
p=0,009
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Tableau XXXV :Relation entre la pratique du traitement traditionnel et la glycémie à jeun
des diabétiquesde l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014
Pratique du
traitement
traditionnel
Les classes de la glycémie Total (n) %
Glycémie normale Glycémie anormale
Oui (9) (59) (68)
13,2% 86,8% 100,0%
Non (20) (50) (70)
28,6% 71,4% 100,0%
Total (29) (109) (138)
21,0% 79,0% 100%
χ2 = 6,071 ddl = 2 P = 0,027
Les patients diabétiques pratiquants du traitement traditionnel avaient un glycémie à jeun
anormale que ceux qui ne le pratiquaient pas. p=0,027.
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Tableau XXXVI : Relation entre la pratique sportive et la glycémie à jeun des
diabétiquesde l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014
La pratique sportive
Les classes de la glycémie Total (n) %
Glycémie normale Glycémie anormale
Non (8) (72) (80)
10,0% 90,0% 100,0%
Oui (21) (37) (58)
36,2% 63,8% 100,0%
Total (29) (109) (138)
21,0% 79,0% 100,0%
χ2 = 14,390 ddl = 2 p= 0,0001
La glycémie à jeun était plus normalisée chez les pratiquants du sport que chez les non
pratiquants. p=0,0001
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Tableau XXXVII :Relation entre le rythme de contrôle glycémique et la glycémie à jeun
des diabétiquesde l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014
Rythme du contrôle
glycémique
Les classes de la glycémie Totaln (%)
Glycémie normale Glycémie anormale
Contrôle Régulier (30) (13) (43)
69,8% 30,2% 100,0%
Contrôle Occasionnel (79) (16) (95)
83,2% 16,8% 100,0%
Total (29) (108) (138)
79,0% 21,0% 100,0%
χ2 = 7,757 ddl = 4 p= 0,074
Parmi ceux qui contrôlaient régulièrement la glycémie 69,8% avaient une glycémie
normalisée.
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77
COMMENTAIRES ET
DISCUSSION
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78
6. COMMENTAIRES ET DISCUSSION
Notre étude a porté sur 138 patients diabétiques suivis dans le service de médecine de
l’Hôpital du Mali. Nous avons choisi l’entretien semi-directif afin de permettre aux patients
de s’exprimer librement. Un questionnaire posant des questions plus fermées et un entretien
en présence du médecin traitant n’auront pas permis cette liberté de parole. Nous avons pu
déterminer lesconnaissances et l’adhésion aux mesures hygiéno-diététiques.
6.1. Limites
- Résultat non extrapolable au niveau national : les patients interrogés étaient suivis par
desmédecins spécialistes et en cours de spécialisation. Ils résidaient majoritairement à
Bamako. A cause de ces médecins très expérimentés dans la prise en charge du diabète et
l’accessibilité à l’information en milieu urbain, nous ne pourrions généraliser les résultats à
des patients pris en charge par des généralistes et dans les milieux ruraux.
- Biais d’information : l’entretien semi-directif, reproduisant le colloque singulier, ne
permet pas une totale objectivité. En effet, l’interviewer procède à l’identification des
éléments du discours et à leur classement en fonction de ses propres interprétations. Il y a
donc, nécessairement, un biais d’interprétation, de même que le non maitrise parfaite de la
langue bambara.
6.2. Résultats
6.2.1. Données cliniques et para cliniques des patients diabétiques
- Le type de diabète : la majorité était des diabétiques de type 2 avec 87,2% ce qui concorde
avec la fréquence mondiale de ce type qui est de 91,9% [17] et celle de l’Afrique qui compte
70-90% de type 2 [41]. Guillaume K T trouve la même tendance avec 86,7% de type 2. Ce
résultat pourrait s’expliquer par les changements rapides culturels, le vieillissement de la
population, l’urbanisation croissante et le mode de vie alimentaire [42].
- La glycémie à jeun : plus de ¾ des diabétiques étaient en hyperglycémie soit 78,3% avec
une moyenne de 189 mg/dl. Cela pourrait s’expliquer par le fait qu’en Afrique la plus part des
diabétiques type2 n’atteignent pas le niveau glycémique souhaité [43] et la fréquence élevée
de type2 dans notre étude.
- L’hémoglobine glyquée (HbA1c) : Ceux qui n’avaient pas fait l’hémoglobine glyquée
étaient majoritaires avec 76,1% (105 patients).
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79
Parmi ceux qui avaient fait (33 patients) 66,7% avait un HbA1c élevé (> 7%) différent du
résultat de Chaumartin D [37] qui trouve 46,7% d’HbA1c supérieur à 7%. Cette différence
s’expliqueraitpar le fait qu’en Afrique la plus part des diabétiques type2 n’atteignent pas le
niveau glycémique souhaité [43] et la fréquence élevée de type2 dans notre étude.
6.2.2. Niveau de connaissances des patients diabétiques sur le diabète
- Signification du diabète : la réponse attendue était donnée par le patient dans 92% des cas
comparable au résultat d’Abdelaziz B A et collaborateurs[35] qui trouvent que 62,6%
connaissaientla définition du diabète. Cela pourrait s’expliquer par la facilité de la réponse
attendue.
- Certains facteurs de risque du diabète : nos résultats étaient comparables à
ceuxd’Abdelaziz B A et collaborateurs [35] quand il s’agit de considérer l’antécédent de
macrosomie fœtale et l’hérédité comme facteurs de risques du diabète avec respectivement
52,9% contre 40,6% et 85,5% contre 60,4%. L’antécédent de diabète familial étant vécu
pendant longtemps alors que celui de la macrosomie fœtal étant un souvenir pourraient
expliquer nos résultats.
- Un signe majeur du diabète (la polyurie) : 98,6% des réponses étaient celles que nous
attendions, ce qui est comparable à celles d’Abdelaziz B A et collaborateurs [35]qui trouvent
95,3%. Cela pourrait s’expliquer par le gène que cause ce symptôme au patient.
- Les chiffres glycémiques : Nos diabétiques avaient une mauvaise connaissance des chiffres
glycémiques avec 66,7% pour la glycémie à jeun, 83,3% pour la glycémie post prandiale et
84,8% pour l’hémoglobine glyquée, contrairement à ceux d’Abdelaziz B A et collaborateurs
[35]qui sont de 17,1% pour la glycémie normale et pour la limite supérieur de la glycémie à
jeun pour être déclarer diabétique qui est de 53,2%. Ces différences s’expliqueraient par
l’auto contrôle glycémique insuffisant au Mali qui était retrouvé chez seulement 20,3% des
diabétiques.
- Les complications dégénératives du diabète : nos patients diabétiques avaient une bonne
connaissance sur le problème de vision, la dysfonction érectile, la plaie diabétique comme
complication chronique du diabète avec respectivement 95,7%, 58% et 95,7% de réponse
attendue. Ces résultats sont similaires à ceux d’Abdelaziz B A et collaborateurs [35]qui
trouvent que la majorité ont une bonne connaissance sur les problèmes que pourrait être due
au diabète 79,2% pour les problèmes cardiaques, 97,3% pour une maladie des yeux et 79,5%
pour une maladie des reins. Nos résultats pourraient s’expliquer parun retard de diagnostic au
stade précoce et la fréquence élevée de complication dégénérative qui était de 44,9%.
Etude des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
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80
- La pratique sportive : tous nos diabétiques savaient qu’ils doivent mener une activité
physique, ce résultat est proche de celuid’Abdelaziz B A et collaborateurs [35]qui ont 96,8%
qui pensent que le diabétique sous traitement doit faire le sport. Cela pourrait s’expliquer par
le conseil de pratiquer le sport que prodiguait les agents de santé.
Par rapport à une mesure accompagnant le sport ,chez le diabète, 66,6% des nôtres ne savaient
pas qu’ils pouvaient prendre le sucre en cas de besoin lors de la pratique sportive
contrairement à d’Abdelaziz B A et collaborateurs [35] qui trouve 18,4% qui ne savent pas
que l’attention doit être porter sur le choix des souliers lors de la pratique sportive. Cette
différence serrait due à la différence de thèmes.
- Les pratiques alimentaires : respectivement 79,9% et 97,1% connaissaient la
consommation des fruits et l’interdiction du sucre ordinaire. Cela s’expliquerai par la
vulgarisation de l’information concernant l’effet bénéfique des fruits sur la santé.
Plus de la majorité 68,8% avait une mauvaise connaissance sur le fait que le diabétique mange
en groupe dans le même plat avec d’autres personnes non diabétique, dans l’étuded’Abdelaziz
B A et collaborateurs89,8% connaissent que le diabétique ne doit pas manger comme les
autres parents non diabétiques. Cette différence pourrait s’expliqué par l’attachement des
maliens à cette habitude alimentaire qui est culturelle.
- Les idées véhiculées sur le diabète : 92% et 98,7% des enquêtés savaient respectivement
que le diabète ne guérit jamais, et que ce n’est pas une maladie qui n’atteint que les riches. Ce
premier résultat est proche de celui d’Abdelaziz B A et collaborateurs [35]qui trouvent 88,1%.
Cela pourrait s’expliquer par les efforts consentis par les acteurs de la lutte contre le diabète
pour changer les idées des patients diabétiques.
l’existence d’enfants diabétiques étaient sues par 98,7% ce qui serait due au fait que l’Hôpital
du Mali est un centre ou l’ONG Santé Diabète aide à la prise en charge des enfants
diabétiques.
Près de la moitié 42% pensait qu’il existe un traitement traditionnel efficace contre le diabète.
- Le niveau de connaissance global : la majorité avait un Très bon niveau de connaissance
avec 44,2% des diabétiques, 34,1% avait un niveau de connaissance passable ou assez bon et
21,7% avait un niveau de connaissance Excellent. Ce résultat se rapproche de celui
d’Abdelaziz B A et collaborateurs [35]qui décrivent 58,9% de diabétiques ayant un bon
niveau de connaissance. Ce résultat pourrait être due au cadre d’étude et le niveau
d’instruction des patients.
Etude des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Moussa SIDIBE
81
6.2.3. Données sur les pratiques des patients diabétiques
6.2.3.1. Données sur les pratiques sportives des patients diabétiques
La quasi-totalité de nos diabétiques soit 99,3% affirment avoir été conseillé par un médecin de
pratiquer le sport. Ce qui serait due au fait que les médecins déconseille la consommation du
sucre ordinaire.
Contrairement à Guillaume K T [36] qui trouve 73,3% de pratiquant de sport, plus de la
moitié soit 58% de notre échantillon ne pratiquaient pas le sport. Cette différence pourrait être
méthodologie parce que la capacité de mener une activité physique était un critère d’inclusion
de Guillaume K T [36].
La pratique sportive n’était régulière que chez 29,7% (quotidienne (12,3%), plusieurs fois par
semaine (15,9%) et hebdomadaire (1,4%)).
La marche était le type de sport le plus pratiqué avec 81%, ce résultat correspond à celui de
Guillaume K T [36] qui trouve 71,2%. Cela pourrait être dû à la pratique facile de ce type de
sport.
Par séance les temps de chaque séance étaient de 15 à 30 mn et plus de 30 mn (50% et 50%)
différent de celui de Guillaume K T [36] qui trouve 22,7% qui font moins de 30 mn. Dans la
majorité des cas le sport était pratiqué seul soit 72,4% de ceux qui pratiquaient. Le reste de
ceux-ci se faisaient accompagner par au moins une personne non diabétique.
6.2.3.2. Données sur les pratiques alimentaires des patients diabétiques
Tous nos patients diabétiques avaient été conseillés par un agent de santé sur la nécessité d’un
changement de régime alimentaire, 84,8% affirmaient avoir changé de régime alimentaire,
8,7% mesuraient la quantité d’aliment qu’ils consomment et 70,3% mangeait dans le même
plat familial. Ces résultats pourront s’expliquer par les habitudes culturelles du mali qui
consistent à manger dans le même plat familial. Par rapport au nom respect du régime
alimentaire 84,4% n’avaient pas évoqué de raison, le manque de volonté et la raison
économique étaient évoquées à part égal dans le reste des cas.
Contrairement à Chaumartin D chez qui 60% des diabétiques affirment surveiller leur
alimentation.
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82
6.2.4. Données sur les rythmes de consommation des aliments par les patients diabétiques
- Les aliments du groupe 1
La majorité de nos diabétiques ne consommaient pas les boissons interdites soit 68,8% pour
les boissons ordinaires, 79,7% pour les jus de fruit sucrés et 94,2% pour les boissons
alcoolisées. Pour les consommateurs de ces boissons le rythme de consommation était surtout
de moins d’une fois par semaine. Chaumartin D [36] trouve que boissons interdite n’étaient
pas consommées par les diabétiques dans 73,3% pour les jus de fruit, 66,7% pour les boissons
alcoolisées. Cela serait la conséquence des conseils d’évictions prodigués par les médecins
lors des consultations.
- Les aliments du groupe 2
Au moins un fruit était consommé par 85,5% de nos diabétiques. Excepter l’orange qui était
consommé par la majorité des diabétiques (54,3%), les autres fruits n’étaient pas consommés
par plus de la moitié des diabétiques soit 58% pour la pomme, 82,6% pour la banane, 93,5%
pour la papaye et 96,4% pour la mangue. Cela pourrait démontrer la non diversification de la
consommation des fruits expliquer par la production saisonnière de certains fruits.
La salade était consommée par 79% des diabétique avec un rythme de plusieurs fois par
semaine dans la plus part des cas 51,4%, la raison serait que la période de notre étude
correspondait à la forte disponibilité de ce légume.
- Les aliments du groupe 3
Le pain et la pomme de terre étaient les plus consommés par nos patient diabétique soit 92%
chacun. Avec des rythmes de consommation majoritaire de plusieurs fois par semaine pour la
pomme de terre (58,7%), et une fois par jour pour le pain (48,6%). Cela pourrait s’expliquer
par la facilité de consommation de ces aliments pour plusieurs repas (le petit déjeuné et le
dîner).
Par ordre décroissant les diabétiques consommaient les autres céréales, le riz blanc, le riz
étuvé et le fonio avec respectivement 92,8%, 77,5%, 41,3% et 29,7%.
Le riz blanc et le riz étuvé étaient consommés majoritairement une fois par jour 58,7% et
23,9%. Cela pourrait être expliqué par l’habitude des bamakois, manger le riz en déjeuner.
Les rythmes de consommation majoritaire étaient pour les autres céréales plusieurs fois par
semaine (35,5%) et pour le fonio moins d’une fois par semaine (8%).
- Les aliments du groupe 4
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Plus des ¾ de nos patients diabétiques soit 89,1% consommaient le lait et les produits laitiers
avec des rythmes de consommation majoritaires d’une fois par jour 31,9% des diabétiques
suivis de ceux qui consommaient plusieurs fois par semaine 27,5% des diabétiques. Cela
pourrait être dû au fait que les bamakois ont comme habitude alimentaire de prendre le café
au lait en petit déjeuné.
Chaumartin D [37] trouve un taux de consommation inférieur soit 60% des diabétiques, et des
rythmes de consommations majoritaires différents qui sont plusieurs fois par jour (26,66%) et
plusieurs fois par semaine (20%). Cette différence serait due à l’utilisation des produits
laitiers comme dessert en France.
- Les aliments du groupe 5
La consommation de la viande rouge et des œufs étaient retrouvé chez 96,4% et 60,1% de nos
diabétiques avec des rythmes de consommation majoritaires respectifs d’une fois par jour
(78,3%) et moins d’une fois par semaine (25,4%). Comme nous, Chaumartin D [37] trouve
que la majorité soit 66,6% consomment la viande rouge et les œufs mais à un rythme
majoritairement différent qui est de plusieurs fois par semaine (33,3%).
La consommation de la viande blanche était retrouvée chez 98,6% des diabétiques avec un
rythme de consommation majoritaire de plusieurs fois par semaine (82,6%). Chaumartin D
[37] trouve 53,3% de diabétiques qui consomment le poison au même rythme majoritaire soit
plusieurs fois par semaine (33,3%).
Nos résultats s’expliqueraient par les habitudes alimentaires de la population Bamakoise.
- Les aliments du groupe 6
La consommation des matières grasses(mayonnaise, moutarde, beurre, crème fraîche)était
retrouvée chez 65,2% de nos patients diabétiques, avec une consommation qui était
majoritairement quotidienne avec 13,8% des patients diabétiques. Nous pourrions expliquer
ce résultat par l’augmentation des fast-foods à Bamako.
- Les aliments du groupe 7
Le sucre blanc à éviter étaient consommé par 21% des patients diabétiques cela pourrait
s’expliquer par la non disponibilité du sucre diabétique lors de la prise de thé.
Le sucre diabétique était consommé par 98,9% des diabétiques et la majorité le consommait
plusieurs fois par jour (75,4%).
Les gâteaux-bonbons-biscuits-chocolats étaient consommés par 19,4% des patients
diabétiques et ceux qui consommaient le faisaient majoritairement occasionnellement 5,8%.
Contrairement à Chaumartin D [37] où 40% consomme (les confitures, miel, confiserie,
Etude des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Moussa SIDIBE
84
gâteau) L’explication de cette différence pourrait être le fait que ces aliments sont surtout
consommés par les enfants au Mali.
6.2.5. Rapport entre la connaissance et la pratique
Les patients qui avaient un niveau de connaissance globale sur le diabète élevé et ceux qui
avaient une bonne connaissance des chiffres glycémiques à jeun contrôlaient plus leur
glycémie avec des liens statistiques significatifs soit la probabilité de chacun des deux
croisements p=0,000.
Les diabétiques qui avaient un niveau de connaissance globale élevé et ceux qui avaient une
bonne connaissance de l’existence du traitement traditionnel utilisaient moins ce type de
traitement avec des liens statistiques significatifs qui étaient respectivement p=0,007 et
p=0,001.
Le niveau de connaissance élevé du diabète n’avait pas de rapport sur l’interruption du
traitement médicamenteux. La probabilité de ce croisement lors du test statistique de χ2 était
de 0,385.
Il n’y avait pas de lien statistiquement significatif entre le niveau de connaissance globale sur
le diabète et la pratique sportive soit p=0,223.
6.2.6. Rapport entre la connaissance, la pratique et la glycémie
Le lien statistique entre le niveau de connaissance globale des patients et la glycémie à jeun
n’était pas significatif (p=0,172).
La connaissance de l’existence du traitement traditionnel et la pratique de ce type de
traitement corrélé avec la glycémie à jeun, avaient des liens statistiquement significatifs avec
les probabilités respectives p=0,009 et p=0,027.
Plus les patients pratiquaient le sport, plus les chiffres glycémiques à jeun sont bon avec un
lien statistiquement significatif (p=0,001).
Le rythme de contrôle de la glycémie n’avait aucun liens statistiquement significatif avec la
glycémie à jeun (p=0,074).
Etude des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Moussa SIDIBE
85
CONCLUSION ET
RECOMMANDATIONS
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7. CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
7.1. Conclusion
Le diabète, est une maladie chronique avec une prise en charge pluridisciplinaire reposantsur
certaines mesures principales ; l’alimentation, l’activité physique, l’autocontrôle et la
médication.Il constitue un véritable problème de santé publique.
Les patients diabétiques suivis à l’Hôpital du Mali avaient un bon niveau de connaissance sur
le diabète mais certains thèmes étaient mal connus comme l’obésité, les chiffres glycémiques,
la mesure accompagnatrice du sport et le fait de manger en groupe le même plat.
Certains diabétiques ne contrôlaient pas la glycémie régulièrement et l’indisponibilité du
glucomètre était plusieurs fois citée comme raison. .
Le médicament était administré par eux même, ils l’interrompaient souvent et l’associaient
parfois un traitement traditionnel. Ils avaientchangé souventd’habitude alimentaire ne
mesuraient pas la quantité d’alimentqu’ils consommaient. Le sport n’était pas pratiqué par
plus de la moitié des patients diabétiques, les pratiquants avaient comme type de sport la
marche.
Tous les groupes alimentaires étaient consommés par les patients diabétiques surtout ceux des
groupes 3,4 et 5.
Les diabétiques qui avaient un niveau élevé de connaissance sur le diabète contrôlaient plus
régulièrement leur glycémie, étaient moins pratiquants de traitement traditionnel,
interrompaient moins le traitement médicamenteux. Ceux qui avaient une bonne connaissance
de la glycémie à jeun contrôlaient régulièrement leur glycémie et ceux qui avaient une bonne
connaissance du traitement traditionnel le pratiquaient moins.
Les diabétiques qui pratiquaient le traitement traditionnel avaient plus une glycémie à jeun
anormale et ceux qui pratiquaient le sport avaient plus une normalisation de la glycémie à
jeun.
7.2. Recommandations
� Concernant le niveau de connaissance sur le diabète :organiser
d’avantages de séances d’éducation au diabète surtout sur les chiffres glycémiques,
l’obésité, les mesures accompagnatrices du sport et les pratiques alimentaires.
� Concernant la pratique sportive : encourager les diabétiques a pratiqué plus le
sport car ceux qui le faisaient avaient plus la glycémie à jeun qui étaient normalisée.
Etude des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Moussa SIDIBE
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� Concernant les pratiques alimentaires : sensibiliser les diabétiques afin
qu’ils abandonnent certaines habitudes alimentaires comme le fait de manger en
groupe dans le même plat.
� Concernant la consommation des aliments : encourager la consommation
des aliments du groupe 2 qui sont plus riche en fibres alimentaire, du sucre blanc
ordinaire.
Etude des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
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REFERENCES
BIBLIOGRAPHIQUES
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ANNEXES
.
Thèse de médecine Moussa SIDIBE xc
9. ANNEXES 9.1. Fiche signalétique
Prénom et Non :Moussa A SIDIBE
Pays d’origine :Mali
Titre de la thèse :Connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur diabète dans
le service de médecine de l’hôpital du Mali.
Ville de soutenance et Année Universitaire :Bamako 2013-2014
Lieu de dépôt :Bibliothèque de la Faculté de Médecine et d’Odontostomatologie.
Secteur d’intérêt :Diabétologie, Santé Publique, Nutrition
Résumé
Notre étude portait sur 138 patients diabétiques. L’objectif général était de « D’évaluer
leniveau de connaissance et les pratiques des patients diabétiques suivis à l’Hôpital du Mali
lors de leur consultation dans le service de médecine entre Janvier et Mars 2014 ».
Les diabétiques avaient globalement un bon niveau de connaissance 58 % et Excellent dans
30,4%, mais certains thèmes moins connus comme l’obésité ; les chiffres glycémiques ;
mesure d’accompagnement du sport ; manger en groupe le même plat avec respectivement
52.2% ; 78,3% ; 66.7% ; 68,8% de mauvaise réponse.La glycémie à jeun était élevée (78,3%),
normale (21%) et diminuée (0,7%).L’hémoglobine glyquée n’était pas effectuée chez 76,1%.
Le traitement était médicamenteux (antidiabétique oral (74,6%), insuline (19,6%), mixte
(5,1%)) avec le régime hygiéno-diététique seul chez 0,7% et associé chez les autres. La
tradithérapie était effective chez 49.3%. Le contrôle glycémique était fait par le
patient(20,3%), le parent (7,2%), l’agent sanitaire (72,5%). Il était occasionnel (68,8%) et
régulier (31,2%).
Les pratiquants sportives 42%, le faisait régulièrement (70,7%) et occasionnellement
(29,3%).Les patients diabétiques affirmaient changer d’habitude alimentaire (84,8%), ne
mesurait pas quantitativement leur nourriture (91,3%), mangeait dans le même plat en groupe
(70,3%). Ils n’étaient pas tabagique (92,8%) et consommaient tous les groupes alimentaires
surtout les groupes 3,4 et 5.
Une relation entre la connaissance avec des pratiques (le contrôle glycémique, la
tradithérapie) et d’autres pratiques (la tradithérapie, le sport) avec la glycémie à jeun.
Mots clés : diabète, patient, connaissance, pratiques.
Etude des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
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xci
9.2. Identification sheet
First Name : Moussa A
Last Name : Sidibé
Native country : Mali
Thesis title : knowlede and practices of diabetic persons with regard of their diabery at the
medicine sevice of hospital of Mali
Academic year : 2013-2014
Town of residence : Bamako
Deposit place : Library of of odontomology and medicinefalculty
Sector of interest :diabetic,pulic health, nutrition
Samary
Our study was about diabetic persons. The general objective was to « describe practices and
knowledge of diabetic persons consulted at Hôpital du Mali during their examination at the
medicine service from January to March 2014. »
Globaly, consulted diabetic persons had a good level of knowledge (58%) ; excellent for
30.4% but certain themes less known like fatness, blood sugar figures ; accompaniment
measure of sport, (52.2%) to eat in a group the same food was respectively 78.3% ; 66.7% ;
68.8% of the worse replies. The blood sugar level in empty stomach /fast had increase up
(78.8% ), normal (21%) and reduced (0.7%) glyqued hemoglobin was not done for 76.1%.
Treatment was medical (oral against diabery (74.6%) insulin (19.6%) mixt (5.1%) with the
hygieo-dietary to (0.7%) and associated with others. Traditreatment was effective for 49.3%.
The blood sugar level control made by patients (20.3%), parent (7.2%), health agent
(72.5%). It was occasional (68.8%) and regular (31. 2%). People who practiced sport (42%)
did regularly (70.7 %), and occasionaly (29.3%). Diabetic persons who state that they
changed their diet habit (84.8%), never measured the amount of food eaten (91.3%), eat int a
group in the same plate together (70.3%) . They were not smoky (92.8%) and consumed all
dieteray groups chiefly 3.4 and 5 groups. Study of diabetics practices and knowledge as
regard with regard of their diabery at the medecine service of Hôpital du Mali from January to
March 2014.
Knowledge had a relation with practices (blood sugar level contol, traditreatment) and other
practices, (traditreatment, sport) with blood sugar level to empty stomach /at fast.
Swearwords :diabery, patient, knowledge, practices.
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xcii
9.3. Fiche de définitions opérationnelles
Q1. Qu’est-ce que le diabète ?
(1)=Elévation de la glycémie. (2)=Insuffisance du pancréas. (3)=Maladie liée à la
consommation du sucre.
Q2. Le diabète peut-il être guérit complètement ?
(1)=Non
Q3. Une glycémie à 140 mg/dl après le repas est-elle normale ?
(1)=Non
Q4. A partir d’une glycémie à jeun de 1,26g/l une personne peut être considérée diabétique ?
(1)=Oui
Q5. Le diabète est une maladie qui n’atteint que les riches ?
(1)=Non
Q6. Une personne ayant un parent diabétique peut le devenir ?
(1)=Oui
Q7. Une femme qui accouche d’un bébé de plus de 4 kg est-elle à haut risque de diabète ?
(1)=Oui
Q8. Il n’y a-t-il pas de lien entre l’obésité et le diabète ?
(1)=Oui
Q9. Manger en groupe avec d’autres personnes non diabétique, n’est-il pas bon ?
(1)=Non
Q10. Manger des fruits n’est-t-il pas bon pour le diabétique ?
(1)=Si
Q11. Un enfant devient-il diabétique ?
(1)=Oui
Q12. Se levé la nuit plusieurs fois pour uriner est-t-il un signe majeur du diabète ?
(1)=Oui
Q13. Le diabète peut-t-il donner des problèmes de vision ?
(1)=Oui
Q14. Le diabète ne donne jamais problèmes d’érection ?
(1)=Oui
Q15. Le diabétique peut-t-il arrêter en même temps le médicament et le régime ?
(1)=Non
Q16. Existe-t-il un traitement traditionnel efficace pour le diabète ?
Etude des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
Thèse de médecine Moussa SIDIBE
xciii
(1)=Non (2)= Oui Diabetisane de l’INRSP avec autorisation de mise sur le marché.
Q17. Le diabétique peut-t-il consommer le sucre ordinaire ?
(1)=Non. (2)=Sauf en cas d’hypoglycémie.
Q18. Le diabétique doit-t-faire le sport ?
(1)=Oui
Q19. L’hémoglobine A1c permet-t-il de savoir si le diabète est équilibré ?
(1)=Oui
Q20. Le diabétique peut-t-il prendre du sucre blanc en pratiquant le sport ?
(1)=Oui en cas d’hypoglycémie.
Q21. Une plaie chez le diabétique n’est-t-il pas grave ?
(1)=Non (2)=Si, il est grave
9.4. Fiche d’enquête
N° de la fiche : _____ Date …/…../2014 N° Tel : _____________________
INFORMATIONS GENERALES SUR LE PATIENT
1. Âge (ans) 1 = < 15 2=15-24/_/ 3=25-34 /_/ 4=35-44 /_/ 5= 45-54 /_/ 6=55-65/_/ 7= ≥ 66 /_/ 2. Sexe 1=M (masculin) /_/ 2=F (féminin) /_/ 3. Niveau d’étude 1=Illettré /_/ 2= CEP /_/ 3=DEF /_/ 4=BAC /_/ 5=BAC+2 /_/ 6=BAC+3 et plus /_/ 7=école coranique /_/ 4. Activité socioprofessionnelle : _______________________________ 5. Situation matrimoniale 1=Célibataire/_/ 2=Marié 4=Divorcé/_/ 5=Veuf (ve)/_/ Si marier 1= Monogame /_/ 2=polygame/_/ 6. Résidence : _______________________7. Ethnie : _______________________ 8. Revenu 1= Salarié /_/ 2= Non salarié /_/ 3= Prise en charge par un parent /_/ 4=Autres : _____ 9. Montant du revenu mensuel du patient ou du parent (FCA) 1=Je ne sais pas /_/ 2=Refus /_/ 3=≤ 25 000 /_/ 4=25 000-50 000 /_/ 5=50 000-100 000 /_/ 6=100 000-200 000 /_/ 7= > 200 000 FCFA /_/ 10. Moyens de déplacement 1=Voiture /_/ 2=Moto/_/ 3=Transport en commun /_/
Etude des connaissances et pratiques des diabétiques concernant leur maladie dans le service de médecine de l’Hôpital du Mali de Janvier à Mars 2014.
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LE PATIENT ET SON DIABETE
1. Type de diabète 1=Type1/_/ 2=Type2/_/ 3=Autre type/_/
2. Durée du diabète (ans) 1= <1 /_/ 2=1-5 /_/ 3=6-10/_/ 4=11-15/_/ 5=16-20/_/ 6=>20/_/ 3. Poids : ______ kg 4.Taille :_____ m 5. IMC : _________ Kg/m² 1=˂ 18,5/_/ 2=18,5-25/_/ 3=25-29.9/_/ 4=30-35/_/ 5= ≥35/_/ 6. TAS (mm hg) 1=˂120/_/ 2=121-130/_/ 3= >130/_/ 7. TAD (mm hg) 1= ≤ 80/_/ 2= > 80/_/ 8. HBA1C 1=Non fait/_/ 2=˂6,4/_/ 3=6.5-7/_/ 4=≥7/_/ 9. Glycémie : _________g/l ou mmol/l 10. Complications chroniques du diabète. 1=Oculaire/_/ 2=Rénale/_/ 3=Pied diabétique /_/ 4=HTA/_/ 5=Neuropathies /_/ 5=Cardiaque/_/ 6=Dysfonction érectile/_/ 7=Artériopathie/_/ 8=Aucune/_/ 11.Traitement médicamenteu du diabète 1=ADO/_/ 2=Insuline/_/ 3=Mixte /_/ 4=Traitement traditionnel/_/ 5=RHD seul/_/ 6=RHD associé/_/
EVALUATION DE LA CONNAISSANCE DU PATIENT
1= la réponse attendue. 2= une mauvaise affirmation.
1. Qu’est-ce que le diabète /__/ 2. Le diabète peut être guérit complètement. /__/ 3. Une glycémie à 1,40 g/dl après le repas est normale. /__/ 4. A partir d’une glycémie de 1,26g/l la personne peut être considérée diabétique. /__/ 5. Le diabète est une maladie qui n’atteint que les riches. /__/ 6. Une personne ayant un parent diabétique peut le devenir. /__/ 7. Une femme qui accouche d’un bébé de plus de 4,5 kg est à haut risque de diabète.
/__/ 8. Il n’y a pas de lien entre l’obésité et le diabète. /__/ 9. Le diabétique peux manger en groupe avec d’autres personnes non diabétique. /__/ 10. Manger des fruits n’est pas bon pour le diabétique. /__/ 11. Un enfant ne devient pas diabétique. /__/ 12. Se levé la nuit plusieurs fois pour uriner est un signe majeur du diabète. /__/ 13. Le diabète peut donner des problèmes de vision. /__/
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xcv
14. Le diabète ne donne jamais de problèmes sexuelles. /__/ 15. Le diabétique peut arrêter en même temps le médicament et le régime. /__/ 16. Il y a des traitements traditionnels efficaces pour le diabète. /__/ 17. Le diabétique peut consommer le sucre ordinaire. /__/ 18. Le diabétique doit faire le sport. /__/ 19. L’hémoglobine A1C permet de savoir si le diabète est équilibré. /__/ 20. Le diabétique peut prendre du sucre en pratiquant le sport. /__/ 21. Une plaie chez le diabétique n’est pas grave. /__/
PRATIQUES DU PATIENT DIABETIQUE
1. Qui est ce qui vous administre vos médicaments ?
1=Vous-même/_/ 2=Un agent de santé/_/ 3=Un parent/_/
2. Qui est ce qui contrôle votre glycémie ?
1=Vous-même/_/ 2=Un agent de santé/_/ 3=Un parent/_/
3. A quel rythme contrôler vous votre glycémie ?
1=Plusieurs fois par jour/_/ 2=jour/_/ 3=Plusieurs fois par semaine/_/
4=Semaine/_/ 5=Occasionnellement/_/
4. A quel rythme pratiquez-vous le sport ?
1=Plusieurs fois par jour/_/ 2=jour/_/ 3=Plusieurs fois par semaine/_/
4=Semaine/_/ 5=Occasionnellement/_/
5. Durée de chaque séance (mn)
1=<15/_/ 2=15-30/_/ 3=>30 5. Difficultés liées à la prise en charge. Questions E D P M O Autres Pourquoi interrompez-vous le traitement souvent ? Pourquoi ne faites-vous pas les examens complémentaires demandés ?
Pourquoi ne suivez-vous pas un régime alimentaire ? Pourquoi vous ne venez pas souvent au RDV ? Pourquoi vous ne pratiquez pas le sport ? Pourquoi vous ne contrôler pas tous les jours la glycémie ?
E= économique D= disponibilité (matériel) P=inconfort du patient M= médecin
O= oublie du patient A=Autres
6. Quel type de sport pratiquez-vous ? 1=Marche/_/2=Vélo/_/ 3=Art martiaux/_/ 4=Basket Ball/_/ 5=Foot Ball/_/ 6=Natation/_/ 7=Autre : __________________________ 7. Avec qui pratiquez-vous le sport ?
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1=Seul/_/ 2=Avec d’autres personnes non diabétiques/_/ 3=Entre diabétique/_/ 8. Qui est ce qui vous a conseillé le sport ? 1=Vous-même/_/ 2=Un agent de santé/_/ 3=Un parent/_/ 5=Autre/_/ 9. Qui est ce qui vous a conseillé le régime alimentaire ? 1=Vous-même/_/ 2=Un agent de santé/_/ 3=Un parent/_/ 5=Autre/_/ 10. Avez-vous changez vos habitude alimentaire à cause du diabète ?
1=Oui/_/ 2=Non/_/ 11. Mesurez-vous la quantité de nourriture que vous consommez ?
1=Oui/_/ 2=Non/_/ 12. Manger-vous avec d’autres personnes non diabétiques ?
1=Oui/_/ 2=Non/_/ 13. Consommez-vous le tabac ? 1=Oui/_/ 2=Non/_/ 3=Autre/_/
14. Consommation alimentaire du patient diabétique
Rythme
Boissons/ Qtés.
Plusieurs
fois / jour
Une fois
/jour
Plusieurs
fois
/semaine
Une fois
/semaine
Moins d’une
fois /semaine
Gazeuse avec sucre ordinaire
Jus de fruit industriel
Jus de fruit naturel avec sucre
Infusion de plante avec sucre
Boissons alcoolisées
Autres
15. Consommation alimentaire du patient diabétique
Rythme
Aliments/Qtes
Plusieurs
fois / jour
Une fois
/jour
Plusieurs
fois/semai
-ne
Une fois
/semaine
Moins d’une
fois /semaine
Sucre ordinaire
Lait et produits laitiers
Fruits et légumes (Nature)
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Gâteaux, biscuits, chocolat
Viande rouge
Viande blanche
Fonio
Riz étuvé
Autres céréales
Mayonnaise, Moutarde,
Beurre, crème fraiche
Ketchup
Fritures
Œufs
Sucre diabétique
Pain
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9.5. Fiche de consentement
Je suis Moussa SIDIBE étudiant en 7ième année de médecine, j’ai besoin de votre participation
à une enquête qui a comme objectif d’évaluer les connaissances et les pratiques des patients
diabétiques suivis. Les informations que je vais recueillir sur vous seront confidentielles. Le
résultat global sera utilisé afin de formuler des recommandations pour améliorer la prise en
charge du diabète. Votre participation est libre, vous pouvez arrêter l’interview sans préjudice,
si la question est inconfortable vous êtes libre de ne pas répondre. Vous n’aurez pas à
dépenser, ni n’aurez de compassassion financière.
Le risque que vous courez pour votre participation est la douleur lors de la prise de la
glycémie, une compression au bras lors de la prise de votre tension et le temps que vous allez
consacrer à l’interview.
Nous allons garder vos informations sous cadenas pendant cinq (5) ans pour des besoins de
recherche. Après les cinq (5) ans les fiches seront détruites.
Vous avez le droit de me poser des questions si vous sentez le besoin.
Je suis d’accord et je signe/_/ Je suis d’accord je ne signe pas /_/
Je ne suis pas d’accord /_/
Pr. SIDIBE Assa TRAORE +223 20 72 75 69
MOUSSA A SIDIBE +223 75 13 32 87
.
Thèse de médecine Moussa SIDIBE xcix
9.6. SERMENT D`HIPPOCRATE
En présence des Maîtres de cette faculté, de mes chers condisciples, devant
l’effigie d’Hippocrate, je promets et je jure, au nom de l’Etre Suprême, d’être
fidèle aux lois de l’honneur et de la probité dans l’exercice de la médecine.
Je donnerai mes soins gratuits à l’indigent et n’exigerai jamais un salaire au-
dessus de mon travail ; je ne participerai à aucun partage clandestin d'honoraires.
Admis à l’intérieur des maisons, mes yeux ne verront pas ce qui s’y passe, ma
langue taira les secrets qui me seront confiés et mon état ne servira pas à
corrompre les mœurs, ni à favoriser le crime.
Je ne permettrai pas que des considérations de religion, de nation, de race, de
parti ou de classe sociale viennent s’interposer entre mon devoir et mon patient.
Je garderai le respect absolu de la vie humaine dès la conception.
Même sous la menace, je n’admettrai pas de faire usage de mes connaissances
médicales contre les lois de l’humanité.
Respectueux et reconnaissant envers mes maîtres, je rendrai à leurs enfants
l’instruction que j’ai reçue de leurs pères.
Que les hommes m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses.
Que je sois couvert d’opprobre et méprisé de mes confrères si j’y manque.
Je le jure!!!!