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MA MUTUELLE RĂȘve et magieĂ lâhĂŽpital
MA SANTĂ
Mangez bien⊠vivez mieux!NOTRE VIEJeux dâargent en ligne
Un logement,deux générations
Essentiel
mag
azin
e
Le magazine bimestriel de votre mutuelle - n° 14 - avril 2010
OPTIQUE : AVOIR LES DĂPENSES Ă LâĆIL !En partenariat avec Malakoff-MĂ©dĂ©ric, votremutuelle, comme les trois autres mutuelles de lâUnion Harmonie Mutuelles, est en train de construire Kalivia, lâun des tout premiersrĂ©seaux de conventionnement avec lesopticiens (voir page 28). Notre ambition: vous permettre dâaccĂ©der aux justes soins au juste prix, sans sacrifier la qualitĂ©.Face Ă lâinertie de lâassurance maladie et despouvoirs publics dans ce domaine des soins,nous devions en effet rĂ©agir. Tous les opticiensqui sâengageront Ă respecter un cahier descharges rigoureux dâun point de vue mĂ©dical,en respectant des tarifs appropriĂ©s, serontconventionnĂ©s. Et seulement ceux-lĂ ! GrĂące Ă la taille dâHarmonie Mutuelles, nous pouvons dĂ©sormais agir de maniĂšredĂ©terminante sur les prix pour limiter les montants restant Ă votre charge. AprĂšslâoptique, nous agirons demain pour lesappareils auditifs et les prothĂšses dentaires. Ilfaudra ensuite aller vers dâautres professionsde santĂ© sur la base de relations totalementnouvelles. Tous ensemble, adhĂ©rents,mutuelles et professionnels de santĂ©, nousdĂ©montrerons notre capacitĂ© Ă nous organiserpour utiliser le plus efficacement possible lesressources financiĂšres consacrĂ©es Ă la santĂ©.
Guy HerryPrĂ©sident dâHarmonie Mutuelles
Contact lecteurs: [email protected] bimestriel paraissant cinq fois par an, Ă©ditĂ© par Harmonie Mutuelles (union soumise aux dispositions du livre IIIdu code de la mutualitĂ©). Siret: 479834012000 11. 8, boulevard de Beaumont â CS 11241 â 35012 Rennes cedex.TĂ©l.: 0223252400. Directeur de la publication: Guy Herry.Pages spĂ©ciales: Bourgogne, Champagne-Ardenne, CĂŽtes-dâArmor, FinistĂšre, Harmonie Anjou, Harmonie Atlantique, Harmonie Auvergne, Harmonie Berry, Harmonie Ile-de-FranceRĂ©gions, Harmonie Indre, Harmonie Limousin, Harmonie MĂ©di -terranĂ©e, Harmonie MutualitĂ©, Harmonie Touraine, HarmonieVendĂ©e, Ille-et-Vilaine, Lorraine, Morbihan, Normandie, Pays dela Loire, PrĂ©vadiĂšs, MNAM et Mutuelle Existence.«Essentiel SantĂ© Magazine» est sous copyright. Tirage2171400 exemplaires. Le numĂ©ro: 0,51 ⏠TTC. Lâabonnement:2,55 âŹ. Publication membre de lâAPM, du SPS et de la FNPS.Conception-rĂ©alisation: Paris. Photo de la cou -verture: Judith Haensler/Getty Images. Impression: Pressesde Bretagne, ZI Sud-Est, rue des Charmilles, 35577 Cesson-SĂ©vignĂ© cedex. N° Commission paritaire: 0912 M 018162.ISSN: 1771-2718. DĂ©pĂŽt lĂ©gal: Ă parution.
2 Essentiel Santé Magazine - avril 2010
Sommaire
MA MUTUELLE PAGES SPĂCIALESDe la page 3 Ă la page 9, pages spĂ©ciales, actualitĂ©s, conseils pratiques sur les services mis Ă votre disposition par votre mutuelle.
MA SANTĂ10 MANGEZ BIEN⊠VIVEZ MIEUX !
Une alimentation équilibrée, variée, et suffisante est un gagede bonne santé. Quelques conseils pour manger mieux.
14 ILS SâAIMENT⊠UN PEU, BEAUCOUP, PAS DU TOUT
16 VRAI/FAUX SUR LES MĂDICAMENTS18 ACTUALITĂ SANTĂ19 FICHES SANTĂ
La complémentaire santé, les lunettes de protection
21 ACTUALITĂS
NOTRE VIE22 UN LOGEMENT, DEUX GĂNĂRATIONS
De plus en plus de jeunes sont hébergés chez des personnesùgées en échange de services. Reportage.
26 JEUX DâARGENT EN LIGNE27 ACTUALITĂS28 KALIVIA, UN RĂSEAU DâOPTICIENS AGRĂĂS29 PRIORITĂ SANTĂ MUTUALISTE
Des rencontres santé prÚs de chez vous.
30 FORUM
Les réponses
DU BLOG
PNS
LAUR
ENT
VAUT
RIN
MAGIE Ă LâLL HĂPITAL
RĂVE ET MAGIEPOUR LES ENFANTSHOSPITALISĂSNous sommes partenaire delâassociation Magie Ă lâhĂŽpital, dont les bĂ©nĂ©voles rĂ©alisent desspectacles de magie et donnentvie Ă des rĂȘves dâenfantshospitalisĂ©s : rencontrer un artisteou un sportif, aller au cirque, auzoo, Ă des spectacles⊠Lâobjectif :leur faire oublier la maladie. GrĂące au soutien de la mutuelle,tous les bĂ©nĂ©voles sont formĂ©s, afin que chacun puisse adapterses pratiques aux pathologies des enfants.Pour obtenir plus dâinformationset/ou apporter votre soutien :www.magie-hopital.com
3Essentiel Santé Magazine - avril 2010
Le Code de la mutualitĂ©demande aux mutuelles deproposer Ă leurs adminis -trateurs une formation Ă lagestion au cours de leurpremiĂšre annĂ©e dâexercice.Harmonie MutualitĂ© a choisi dâaller bien au-delĂ de cette rĂšgle, en formantdavantage, non seulement,les administrateurs, maisaussi les dĂ©lĂ©guĂ©s. Toussont amenĂ©s Ă fixer desorientations et Ă prendredes dĂ©cisions. Ils doiventpouvoir le faire en touteconnaissance de cause. La formation est essentiellepour maintenir etdĂ©velopper le modĂšlemutualiste.
Bruno Dehouck,SecrĂ©taire GĂ©nĂ©raldâHarmonie MutualitĂ©
POINT DE VUE« Décider en touteconnaissance decause »
DR
V otre mutuelle est une sociĂ©tĂ©de personnes et non de capi-taux. Le pouvoir de dĂ©cisionnâest donc pas confiĂ© Ă des
actionnaires mais il vous appartient, Ă vous, en tant quâadhĂ©rent. Câest ainsi que,tous les six ans, la mutuelle vous invite Ă dĂ©signer des dĂ©lĂ©guĂ©s bĂ©nĂ©voles pourvous reprĂ©senter. ImpliquĂ©s dans les activitĂ©s de la mutuelle(actions de prĂ©vention, confĂ©rences santĂ©,mandats associatifs), ils font remonter vosbesoins et vos attentes lors des assem-blĂ©es gĂ©nĂ©rales ou des commissions.Lâobjectif : faire Ă©voluer les garanties et services, Ă©laborer des programmes de prĂ©-
buer au soutienvention, et contrin difficultés. Lesdes adhérents et les administra-délégués élisent
si bĂ©nĂ©voles, quiteurs, eux aussseil dâadministra-siĂšgent au consent Ă©galement Ă tion. Ils assist
nions dâinforma-des rĂ©unn, Ă des sĂ©mi-tio
naires, et suiventndes formationspour acquérir lesconnaissancesutiles à leurmission.
Michelle Lacroix, élue HarmonieMutualité, membre de lacommission action sociale
Mon rĂŽle au sein de la commissiondâaction sociale est, avant tout,
dâapporter une aide ponctuelle Ă nosadhĂ©rents en difficultĂ©. Lors de lacommission, les assistantes sociales duservice dâaction sociale nous prĂ©sententles dossiers des adhĂ©rents qui ontdemandĂ© Ă ĂȘtre aidĂ©s. Nous prenons encompte lâĂ©tat de santĂ©, la situationfamiliale et Ă©conomique de chacun, puisnous dĂ©cidons de lâaide Ă accorder, etde son montant. Nous dĂ©fendons ainsiles droits de ceux qui nous ont Ă©lus,en leur permettant de faire face aux alĂ©asde la vie. Câest le rĂŽle dâune mutuelledâaider ses adhĂ©rents.
Maurice Massot, élu HarmonieMutualité, membre de lacommission prévention etpromotion de la santé
Lors des assemblĂ©es locales, des adhĂ©rents mâavaient fait
part de leur intĂ©rĂȘt pour les ateliers surlâĂ©quilibre alimentaire. Jây avais moi-mĂȘme participĂ©, et jâavais trouvĂ© quâilsdonnaient de bons conseils. Les autres
UN HOMME, UNE VOIX. DÚs votre adhésion, vous pouvez vous exprimer et participerà la vie de la mutuelle : en assistant aux assemblées de section, en désignant vos
reprĂ©sentants, ou en devenant vous-mĂȘme dĂ©lĂ©guĂ©. Zoom sur les activitĂ©s des Ă©lus.
â
â
âJe participeĂ lavie de
ma mutuelleâ
4 Essentiel Santé Magazine - avril 2010
a mutuelle MaHARMONIE MUTUALITĂHA
FORMATIONSAIDER LES ĂLUS DANSLEURS MISSIONSPour aider les Ă©lus Ă mieuxrĂ©pondre Ă vos besoins, la mutuelle leur propose denombreuses formations pourconnaĂźtre son fonctionnement : les garanties et services,
la lĂ©gislation, les Ă©lĂ©mentscomptables, la gestion des services de soins et dâaccompagnementmutualistes, ainsi que lâauditet le contrĂŽle. La mutuelleleur offre Ă©galement des formations, pluspersonnelles, pour apprendre,par exemple, Ă conduire une rĂ©union ou Ă prendre la parole en public. Cesformations sont organisĂ©es au sein de la mutuelle ou desUnions rĂ©gionales mutualistes.
QUI SOMMES-NOUS ?Votre mutuelle est diffĂ©rente dâunesociĂ©tĂ© purement commerciale. Elle ne fait pas de profit et ne rĂ©munĂšre pasdâactionnaires. Son fonctionnementrepose sur des valeurs humaines. Parmi elles :âą La dĂ©mocratie : un homme, une voix.Chaque responsable, bĂ©nĂ©vole, est Ă©lupar les adhĂ©rents. Il reprĂ©sente leursintĂ©rĂȘts.âą La solidaritĂ© : les coĂ»ts sont partagĂ©sentre les adhĂ©rents.âą La lutte contre les discriminations :la mutuelle ne sĂ©lectionne pas ses adhĂ©rents (Ăąge, Ă©tat de santĂ©,revenusâŠ).
Les Ă©lus dĂ©fendent vos intĂ©rĂȘts lors des assemblĂ©es et des commissions.
EUCH
ERIE
participants Ă©taient Ă©galement ravis. Ma premiĂšre intervention Ă lacommission prĂ©vention et promotionde la santĂ© a donc Ă©tĂ© dâencourager le dĂ©veloppement de ces ateliers. Ainsi, nous y avons ajoutĂ© un bilannutritionnel individualisĂ© et avons prĂ©vu,en 2010, une augmentation significativedu nombre de ces ateliers sur le territoire.Nous Ă©tudions actuellement leur mise en place.
Thomas Blanchette,administrateur HarmonieMutualité, membre de la commission des garantiesHarmonie Mutualité
Avec les autres membres de la commission, nous sommes
chargĂ©s dâĂ©laborer de nouvellesgaranties, et de faire Ă©voluer celles quiexistent. Nous Ă©coutons les besoinsexprimĂ©s par les adhĂ©rents, tout en Ă©tant attentifs Ă leurs rĂ©percussions sur le coĂ»t de ces garanties.Lâessentiel est de permettre Ă chacundâaccĂ©der Ă une complĂ©mentaire santĂ©adaptĂ©e, et cela, tout au long de sa vie. Pour y parvenir, nous mettons en placedes mĂ©canismes de solidaritĂ© entre
â
les niveaux de garantie et entre les générations. Pour cela, noustravaillons en étroite collaboration avecla direction technique assurance et les équipes commerciales.
Propos recueillis par Brigitte Imber
5Essentiel Santé Magazine - avril 2010
ENVIRONNEMENT.En confiant Ă Arceau-Anjou
le recyclage de son matérielinformatique, la mutuelle
agit pour la planĂšte etlâemploi de personnes en
situation de handicap.
En savoir plusp p jEntreprise adaptée Arceau-Anjou
147, rue des BretonniĂšres49124 Saint-BarthĂ©lĂ©my-dâAnjouTĂ©l. : 02 41 43 77 66
Votre mutuelle doit, commetoutes les entreprises, renou-veler réguliÚrement son maté-riel informatique. Pour préser-
ver lâenvironnement, elle sâest engagĂ©edans une dĂ©marche citoyenne puisquâelle achoisi de faire recycler le matĂ©riel remplacĂ©par lâentreprise adaptĂ©e Arceau-Anjou. Elleparticipe ainsi Ă lâinsertion professionnelleet sociale de personnes victimes de lĂ©sionscĂ©rĂ©brales.« Nous accompagnons actuellement unevingtaine de personnes en situation dehandicap, explique Hugues Titard, directeurde la structure. Elles prennent en charge larĂ©cupĂ©ration du matĂ©riel informatique etĂ©lectronique, le dĂ©mantĂšlement ou laremise en Ă©tat du matĂ©riel destinĂ© Ă larevente. »Le matĂ©riel est triĂ© puis remis en Ă©tatchaque fois que câest possible. Il estensuite revendu Ă des particuliers, desentreprises ou des collectivitĂ©s, avec unegarantie dâun mois, et Ă des prix attractifs :environ 100 euros pour un ordinateur, 30 Ă 50 euros pour une imprimante laser⊠Le
matériel qui ne fonctionne plus est, quantà lui, démantelé par Arceau-Anjou, quiassure la maßtrise des filiÚres de traite-ment, ainsi que la traçabilité des déchets.
Qui peut bénéficier de ce service?
pp
Actuellement, 60 bacs mĂ©talliques sontrĂ©partis sur le territoire pour la rĂ©cupĂ©ra-tion du matĂ©riel informatique. LâentrepriseArceau-Anjou peut mettre en place de nou-velles collectes de matĂ©riel pour les entre-prises qui souhaiteraient sâinscrire dansune dĂ©marche responsable. « En faisantappel Ă nous, les entreprises peuvent sâac-quitter, en partie, de leur obligation dâemploide personnes en situation de handicap »,souligne Hugues Titard.
Brigitte Imber
« Avant, nous faisions recycler notrematĂ©riel informatique par diffĂ©rentesstructures agrĂ©Ă©es. Lorsque nousavons appris lâexistence delâorganisme mutualiste Arceau-Anjou,nous avons Ă©tĂ© sensibles Ă leurdĂ©marche et nous avons choisi detravailler avec eux. Lâavantage estdouble : nous supprimons les coĂ»tsde recyclage de nos matĂ©riels usagĂ©set nous leur fournissons la matiĂšrepremiĂšre nĂ©cessaire au maintien deleur activitĂ©. La structure peut ainsipĂ©renniser lâemploi de personnes ensituation de handicap », confie Livier Ritz, directeur micro-informatique GIE SIHM.
TĂMOIGNAGE
de personnes en situation pp
de handicap »
6 Essentiel Santé Magazine - avril 2010
a mutuelle MaHARMONIE MUTUALITĂHA
Votre re mutuelle, une entreprise responsable
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7Essentiel Santé Magazine - avril 2010
ALIMENTATIONDes actions en agence
Harmonie MutualitĂ© vient de lancerune nouvelle complĂ©mentaire santĂ© destinĂ©e aux entreprises :Harmonie SantĂ© Entreprise. Cette offre modulable couvrelâhospitalisation, les frais mĂ©dicauxet lâoptique/dentaire. Elle permet,pour chacun de ces volets, de choisirentre six niveaux de protection. Elleinclut, par ailleurs, des prestations
de mĂ©decines douces (ostĂ©opathie,acupunctureâŠ) et de prĂ©vention(Ă©quilibre alimentaire, sevragetabagique, contraception nouvellegĂ©nĂ©rationâŠ). Sans oublierlâassistance Harmonie SantĂ©Services et la protection juridiquemĂ©dicale. Pour en savoir plus,contactez un conseiller de votremutuelle (coordonnĂ©es en page 9).
ENTREPRISES : UNE NOUVELLE OFFRE MODULABLE
M. P
OLVE
RELL
I/PNS
Votre mutuelle met progressivement en placeun programme de prĂ©vention surlâalimentation. Tour dâhorizon des agencesqui vous proposent les premiĂšres actions.
⹠Chùteaubriant (44). Exposition et atelierséquilibre et plaisir les 7, 14, 21 et 28 juin,de 17 h 30 à 19 h 30, au foyer de jeunestravailleurs, 30, rue de la Libération.
âą ChĂątellerault (86). SĂ©rie de quatre ateliersles 26 mai, 9, 16 et 30 juin, de 14 h Ă 16 h, Ă lâagence Harmonie MutualitĂ©, 23, boulevardBlossac.
âą DouĂ©-la-Fontaine (49). SĂ©rie de cinqateliers pratiques sur lâĂ©quilibre alimentaire,le dĂ©cryptage des Ă©tiquettes, la sĂ©lection desproduits⊠les 20 et 27 mai et les 3, 15 et21 juin au centre social.
âą GuĂ©ret (23). Rencontre-Ă©changes sur lâĂ©quilibrealimentaire, le plaisir, les plats de saison avec un espacedĂ©couverte et dĂ©gustationle 26 mai, de 17 h 30 Ă 20 h,Ă lâagence HarmonieLimousin, place Louis-Lacrocq. Atelier cuisinele 10 juin de 18 h Ă 21 h.
âą La Baule-Pornichet (44).Exposition et ateliers Ă©quilibreet plaisir les 17, 20, 25 et27 mai, de 17 h 30 Ă 19 h 30,
Ă La Villa Marine, Sainte-Marguerite, 12,avenue Mercier, Ă Pornichet.
âą Limoges (87). Rencontre-Ă©changes surlâĂ©quilibre alimentaire, le plaisir, les platsde saison avec un espace dĂ©couverte etdĂ©gustation le 25 mai Ă 17 h 30 Ă lâagenceHarmonie Limousin, 11, rue Jean-JaurĂšs.Atelier cuisine le 12 juin de 11 h Ă 14 h.
âą Paris 17e (75). Exposition sur le thĂšme delâalimentation et du plaisir de bien manger, Ă partir du 3 mai, Ă lâagence HarmonieMutualitĂ©, 87, rue de LĂ©vis. Stand etanimations le 9 juin.
Pour en savoir plus sur ces actions, rendez-vous sur www.harmonie-mutualite.fr,rubrique « Actualités », ou contactez votremutuelle (coordonnés en page 9).
En partenariat avec lesassociations Ă©conomiqueslocales, votre mutuelleconvie chaque annĂ©e,en Anjou, dans le Cher,en Touraine et en VendĂ©e,les chefs dâentrepriseet les responsables desressources humaines Ă un moment dâĂ©changes et de rĂ©flexion sur unethĂ©matique dâentreprise.Cette annĂ©e, SamuelRouvillois, philosophe etthĂ©ologien, est intervenu Ă Angers sur la responsabilitĂ©et lâĂ©thique.Ă Bourges, FortunĂ© Bellion,de lâInstitut europĂ©en devente et de managementde Versailles, a donnĂ© lesclĂ©s de la communicationgestuelle. Ă Tours et Ă Mouilleron-le-Captif, la troupe ThĂ©Ăątre Ă la carte a illustrĂ© le thĂšmede la rĂ©sistance auxchangements.
SOIRĂEENTREPRISESDES MOMENTSDâĂCHANGES
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a mutuelle MaHARMONIE MUTUALITĂHA
AGENDAProchaines rencontres santé
Dans le cadre de Priorité SantéMutualiste, les unions départementaleset régionales mutualistes organisentprochainement des rencontres santé.
âą Les 5 mai et 19 juin : atelier sur lethĂšme « Alimentation et plaisir ».Centre de soins de suite Saint-Claude,village SantĂ© Angers Loire, 45, rue de la FoucaudiĂšre, Ă TrĂ©lazĂ© (49). De 15 hĂ 17 h. Inscription Ă lâaccueil Saint-Claude ou au 02 41 20 55 20.âą Le 19 mai : « SĂ©curitĂ© routiĂšre etpsychotropes », confĂ©rence-dĂ©bat pourles jeunes conducteurs sur les risquesliĂ©s aux premiĂšres annĂ©es de conduiteet sur lâinfluence des psychotropessur la conduite. Espace Pluriel,
place Champollion, Ă Istres (13), de 15 h Ă 17 h.âą Le 28 mai : « DĂ©pistage cancer de lapeau et prĂ©vention solaire », standdâinformation sur la prĂ©vention descancers de la peau et dĂ©pistage gratuitet sans rendez-vous par undermatologue. 24, rue Saint-Victor, Ă Paris (5e). De 11 h 30 Ă 16 h 30.âą Le 1er juin : « Alimentation et moi »,diffĂ©rents ateliers alimentation sontproposĂ©s sur la thĂ©matique de laprĂ©vention des risquescardiovasculaires. Domaine de laVallĂ©e, Ă Mantes-la-Ville (78). Horairesvariables en fonction des ateliers.âą Le 1er juin : atelier « Prendre soi de sespieds pour aller plus loin », sĂ©ance
dâinformation pour identifier lesproblĂšmes de podologie liĂ©s Ă lâĂąge etles solutions adaptĂ©es. Sallepolyvalente, rue de lâĂ©glise, Ă Oucques(41). De 10 h Ă 11 h 30.âą Le 8 juin: atelier vision/audition poursâinformer sur la baisse de la vision et delâaudition liĂ©e Ă lâĂąge et un bilanpersonnalisĂ©. Salle polyvalente, rue delâĂ©glise, Ă Oucques (41). De 9 h 30 Ă 12 h.âą Le 16 juin : « Vivons mieux avec lesoleil », ateliers interactifs pourapprĂ©hender les risques liĂ©s Ă lâexposition solaire et apprendre lesgestes qui protĂšgent. MĂ©diathĂšque deLagord, 12, rue des HĂ©rons, Ă Lagord(17). De 9 h Ă 17 h.âą Le 18 juin : « MĂ©dicament souvenir »,thĂ©Ăątre forum pour les seniors sur lebon usage du mĂ©dicament et lesrisques associĂ©s. MutualitĂ© Française,509, avenue du Prado, Ă Marseille (13).De 15 h Ă 17 h.âą Le 23 juin : confĂ©rence-dĂ©bat sur lecancer. 26, rue Rameau, immeubleJean-le-Blanc, Ă Toulon (83). De 14 h 30 Ă 16 h 30.
Ces rencontres santĂ© sont gratuites etouvertes Ă tous. Pour en savoir plus,vous inscrire, ou connaĂźtre toutes cellesqui se dĂ©roulent prĂšs de chez vous,appelez PSM au 39 35 (prix dâun appellocal depuis un poste fixe).
AprÚs les salles de sport, les centres de beauté et les espaces détente, vous bénéficiez désormais, avec le programme Avantages Harmonie, de réductions de 10 à 20 % auprÚs de nombreux campings adhérant à laFédération française de camping et caravaning. Pour les connaßtre, consultez
le site www.avantagesharmonie.fr ou appelez le 04 92 91 85 76.GETT
YIM
AGES
8 Essentiel Santé Magazine - avril 2010
BURG
ER/P
HANI
E
Avantages Harmonie : le camping à tarif préférentiel
POUR CONTACTER VOTRE MUTUELLEĂ lâadresse postale qui figure survotre carte mutualiste.
VOS CONSEILLERS EN AGENCEVos conseillers sont à votre disposition pourrépondre à vos questions et vous accompagner.
VOS CONSEILLERS AU TĂLĂPHONEN° qui figure sur votre carte mutualiste (appel nonsurtaxĂ©), du lundi au vendredi de 8 h 30 Ă 18 h 30et le samedi de 8 h 30 Ă 12 h 30.
SUR INTERNETwww.harmonie-mutualite.frLes informations de la mutuelle, les coordonnĂ©esdes agences, lâactualitĂ©, les services⊠et votreespace personnalisĂ©.
POUR CONTACTER VOTRE MAGAZINEContact :[email protected], boulevard de Beaumont CS 11241 â 35012 Rennes cedex.TĂ©l.: 0223252400Ou sur le blog:www.essentiel-sante-magazine.com
Directrice presse-rĂ©dactrice en chef : Anne-MarieGuimbretiĂšre. Assistante de direction : Armelle Collouard.RĂ©dactrices en chef adjointes : Brigitte Imber et Marie-France Lacour. Membres des comitĂ©s de rĂ©daction : PatriceAvenein, Thomas Blanchette, Robert Boucher, ChristianBrillet, Pierre Brun, Sophie Carvounas-Augier, FlorenceCondamin, FrĂ©dĂ©ric Cotta, AurĂ©lia Dessus, Bernard Fallaix,Ăvelyne Garlaschelli, Bertrand Garros, Jean-Marie Giroux,Christophe Goupil, Didier Guerling, Nathalie Henry, PatriceHervĂ©, Bernard Jourdan, Jean-Yves Larour, Jean-Paul Leduc,Laurent Magnant, Arnaud Magnin, Michel Martin, Jean-Jacques MĂ©rour, Philippe Morel, Florence Morgen, AurĂ©lieMurat, Annie Noirault, Jacques Piot, Nicole Pitron, ColettePrĂ©vot, Pascal Renault, Josiane Rochoux, BernadetteRousseau-Sadon et Patrick Tirel.
9Essentiel Santé Magazine - avril 2010
Pour vous Ă©viter dâavancer vosfrais de santĂ©, votre mutuellesigne des accords «tierspayant» avec de nombreuxprofessionnels. Ainsi, sursimple prĂ©sentation de votrecarte vitale et de votre cartemutualiste, vous nâavez,le plus souvent rien Ă rĂ©glerlâassurance maladie et lamutuelle paient directementvos frais au professionnelconcernĂ©.Si le tiers payant ne sâappliquequâĂ la partie rĂ©gimeobligatoire, vous devezenvoyer les factures dĂ©taillĂ©eset acquittĂ©es des soins Ă lamutuelle, pour en obtenirle remboursement.En lâabsence de tiers payant,vous devez dâabord adresservotre feuille de soins, ouvotre facture, Ă votre caissedâassurance maladie pourdĂ©clencher le remboursementde vos soins, y compris la part prise en charge parvotre mutuelle.
ALZHEIMER :SOUTENIR SES PROCHESAccompagner une personneatteinte de la maladiedâAlzheimer, ou dâune maladieapparentĂ©e, dans la viequotidienne est difficile. Câestpourquoi votre mutuelle metprogressivement en placedes ateliers Fil Mauve, en lienavec la MutualitĂ© Française etdâautres organismes. Ceprogramme de soutien Ă lâattention des aidantsnaturels (conjoint, enfants)se dĂ©roule sous la formedâateliers trĂšs concrets surtrois mois. Il a pour but depermettre Ă lâaidant de mieuxcomprendre et accepter lamaladie, de maintenir lacommunication avec sonparent malade, mais aussi deconnaĂźtre les aides juridiques,les soutiens mĂ©dicaux etsociaux existants.Quatre sĂ©ances, en groupede six Ă dix personnes,permettent dâĂ©changer et de se ressourcer auprĂšsdâautres personnes quivivent la mĂȘme situation.Deux rendez-vous individuelssuivent ensuite pour Ă©laborerun projet personnel etapprendre Ă se mĂ©nager des moments de rĂ©pit.
Pour en savoir plus sur ces ateliers Fil Mauve, contactez Sarah André au 02 47 31 21 78 ou par courriel : [email protected].
J. L
OĂC/
PNS
REMBOURSEMENT DE VOS SOINS
N. C
REM
ON/S
IGNA
TURE
S
CHAS
SENE
T/BS
IP
MANGEZ BIENâŠ
vivez mieux!UNE ALIMENTATION équilibrée, variée, etsuffisante est un gage de bonne santé. Mais quels aliments choisir ? Du Caddie à la cuisine, voici quelques conseils pour manger mieux.
10 Essentiel Santé Magazine - avril 2010
a santéMa
Manger un petit-déjeuner complet est essentiel.
3/4
1/4
«Manger? Câest avant toutun plaisir, raconte Yves.Alors je recherche tou-jours ce qui est bon.
Mais ma femme Colette me demande tou-jours: âSais-tu si ce qui est bon pour tonpalais est aussi bon pour ta santĂ© ?â Car elle,câest ça qui lâintĂ©resse. Alors parfois, onse chamaille un peu quand on fait lescourses. » Pour vivre mieux, plus vieux et enbonne santĂ©, il faut manger mieux et bougerplus. Les spĂ©cialistes sâaccordent sur lanĂ©cessitĂ© de combiner une alimentationĂ©quilibrĂ©e, variĂ©e et sans excĂšs, Ă une acti-vitĂ© physique rĂ©guliĂšre. Mais certaines idĂ©esreçues nous privent dâaliments riches ennutriments indispensables. PlutĂŽt que de lessupprimer de notre alimentation, consom-mons-les de façon raisonnable. En dâautrestermes, il faut manger de tout un peu, et unpeu de tout.
De la viande, mais sans excĂšs
,
La viande est bonne pour la santĂ© Ă condi-tion de ne pas en abuser. Riche en fer et enprotĂ©ines, indispensable Ă lâorganisme, laviande est aussi riche en acides gras satu-rĂ©s, nocifs pour les artĂšres, mais aussi encholestĂ©rol. Une portion de 60 g de vianderouge par semaine ou deux portions heb-domadaires de 60 g de viande blanche estraisonnable pour le cĆur. Quant au risquede cancer du sein liĂ© Ă la prĂ©sence de subs-tances cancĂ©rigĂšnes (amines hĂ©tĂ©rocy-cliques) que lâon trouve Ă la surface deviandes grillĂ©es, il peut apparaĂźtre lorsquelâon en consomme plus de trois fois parsemaine. Choisissez plutĂŽt du rumsteck,de lâescalope de veau ou de volaille, dulapin, qui contiennent moins de 5 % dematiĂšres grasses, contre 20 % pour lescĂŽtes de veau, de porc ou dâagneau.
T. R
ODRI
GUEZ
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TONO
NSTO
P
11Essentiel Santé Magazine - avril 2010
Préférez les viandes rouge sombre (un peurassies) à celles rouge vif.
La mer a ses trĂ©sorsOn oublie trop souvent les crustacĂ©s(crabes, langoustinesâŠ) et les fruits demer (huĂźtres, coquesâŠ) du fait de leur prixparfois dissuasif. Peu caloriques et conte-nant de faibles quantitĂ©s de cholestĂ©rol(sauf la tĂȘte des crustacĂ©s), ils sont richesen protĂ©ines, en oligoĂ©lĂ©ments (zinc, sĂ©lĂ©-niumâŠ), en calcium, en fer et vitamines(B1, B12). Ă lâachat, les coquillages doiventĂȘtre hermĂ©tiquement fermĂ©s, preuve quâilssont bien vivants. Enfin, nâoublions pas lespoissons, source de vitamines B, A et D, etdâacides gras omĂ©ga 3, bĂ©nĂ©fiques pour lecĆur ou la mĂ©moire. Le Programme NationalNutrition SantĂ© conseille dâen consommerdeux fois par semaine, dont des poissonsgras (maquereaux, sardines, saumonâŠ).Choisissez plutĂŽt des produits de saison.Quant aux poissons dâĂ©levage, nourris entreautres par des protĂ©ines vĂ©gĂ©tales, sâilssâavĂšrent moins riches en acides omĂ©ga 3que les poissons sauvages, ils ne sont pasplus contaminĂ©s par les polluants (mercureet dioxines).
Des Ćufs, plusieurs fois parsemaineLes Ćufs possĂšdent Ă©galement des pro-tĂ©ines dâexcellente qualitĂ©, des minĂ©raux,et de la vitamine A. On peut en mangerdeux fois par semaine, en alternance avecla viande et le poisson, sans craindre devoir grimper son taux de cholestĂ©rol.
Cinq fruits et légumespar jour
Quâils soient crus, cuits, frais, surgelĂ©s, ouen conserve, les fruits et lĂ©gumes permet-tent de faire le plein de minĂ©raux (leslĂ©gumes verts contiennent beaucoup decalcium), de vitamines (C, BâŠ), de fibreset dâeau. « Consommer suffisamment defruits et de lĂ©gumes contribue Ă diminuerles risques de maladies cardiovasculaires,de cancer, dâobĂ©sitĂ©, de diabĂšte et dâhyper-tension artĂ©rielle », prĂ©cise le professeurSerge Hercberg. PlutĂŽt que « cinq fruits etlĂ©gumes », mieux vaut utiliser la notion deportion, comme le prĂ©cise lâInstitut natio-nal de prĂ©vention et dâĂ©ducation pour lasantĂ© (Inpes), qui prĂ©conise une consom-mation de cinq portions de 80 Ă 100 g cha-cune par jour, soit par exemple trois fruitset deux portions de lĂ©gumes.
Trois produits laitiersRiches en calcium, les produits laitierscontribuent Ă la minĂ©ralisation osseuse.Mais du fait de leur richesse en acides grassaturĂ©s, il ne faut pas en abuser. Selon uneĂ©tude rĂ©cente, le lait serait peut-ĂȘtre mĂȘmeun protecteur cardiovasculaire. Quoi quâilen soit, lâInpes recommande dâen consom-mer trois portions par jour, lâĂ©quivalent parexemple dâun bol de lait, dâun yaourt etdâune portion de fromage. « Choisissezceux qui vous font plaisir, en privilĂ©giant lesproduits les moins gras et les moinssalĂ©s », propose Serge Hercberg. Comme lelait Ă©crĂ©mĂ©, par exemple, qui apporte
autant de calcium que le lait entier, sansacides gras saturés. Il est préféra-
le de ne pas faire dâexcĂšs deraisses issues des produits lai-ers (beurre, crĂšme) et de privilĂ©-er les huiles vĂ©gĂ©tales dâolive ou
e colza.
Les féculents: uncarburant énergétique« Le pain et les pùtes font grossir. »Cette idée reçue a la vie dure. Car cequi fait grossir, ce sont surtout lesaccompagnements (mayonnaise,
Pour90%des Français, faire la cuisine estsynonyme dâalimentation saineet de convivialitĂ©.
47,3%des Français consomment un plat tout prĂȘt une fois parsemaine au moins (32,2 % en 2002).
5,6%des Français recourent encoreau « néfaste » grignotage entreles repas (8,8 % en 2002).
« ALLĂGĂS » :PRUDENCELes « allĂ©gĂ©s » correspondent auxaliments appauvris en matiĂšresgrasses ou en sucre. Attention : ce terme, trĂšs rĂ©glementĂ©, nâestpas toujours synonyme dâalimentmoins calorique. Ainsi, dans le casdu chocolat allĂ©gĂ© en sucre, ouchocolat « light », les industrielsajoutent des matiĂšres grasses quile rendent tout aussi calorique.Quant aux Ă©dulcorants utilisĂ©sdans les friandises « sans sucre »,certains sâavĂšrent caloriques,comme le xylitol ou lesorbitol (2,4 cal/gcontre 4 cal/g pourle saccharose). Deplus, consommerun aliment allĂ©gĂ©peut inciter Ă enmanger deux foisplus pourcompenser.
PRIORITĂ SANTĂ MUTUALISTEET ALIMENTATIONVous vous posez des questions sur votre
alimentation ? Sur les maladies cardiovasculaires ? Vous
pouvez les poser à Priorité Santé Mutualiste. Ce service
de la Mutualité Française est accessible par téléphone,
il suffit de composer le 39 35 (prix dâun appel local),
du lundi au vendredi de 9 h Ă 19 h, et de communiquer
le code dâaccĂšs fourni par votre mutuelle.
12 Essentiel Santé Magazine - avril 2010
a santéMa
beurre, saucesâŠ). Pauvres en matiĂšresgrasses, les fĂ©culents (pommes de terre,pĂątes, riz, pain, lĂ©gumes secs) apportentdes glucides complexes qui constituent lecarburant Ă©nergĂ©tique de lâorganisme.Mais tout dĂ©pend de lâactivitĂ©, comme leconfirme Serge Hercberg : « Un jeune spor-tif devra en consommer davantage quâunsĂ©dentaire entre deux Ăąges. » PrivilĂ©giezles produits complets qui apportentdavantage de fibres. De leur cĂŽtĂ©, les lĂ©gu-mineuses (haricots secs, lentilles, poischiches), riches en glucides et peu coĂ»-teuses, constituent une bonne source deprotĂ©ines, mais aussi de fibres et de minĂ©-raux.
DessertsSâil est plutĂŽt recommandĂ© de consommerun fruit et un yaourt ou du fromage blancen guise de dessert, une pĂątisserie indus-trielle par semaine nâest pas dangereuse,mĂȘme si elle sâavĂšre riche en sucres dits« rapides » et en acides gras saturĂ©s
Il faut manger de tout un peu, et un peu de tout.
J. A
. RIZ
ZO/G
ETTY
IMAG
ES
« Nombreux sont ceux quiestiment que lâon peut sepasser de petit-dĂ©jeuner. Ă tort. Car le matin, nousavons rĂ©ellement besoindâĂ©nergie, et donc decarburant, au moment oĂčnous sommes souvent leplus actif physiquement etintellectuellement. Le petitdĂ©jeuner doit ĂȘtre complet,surtout lorsque le dĂ©jeunerest lĂ©ger. Je vous conseilledonc de consommer descĂ©rĂ©ales complĂštes sousforme de flocons (sanssucre ajoutĂ©) ou de pain,un fruit frais de saison, un yaourt ou du lait. Etpourquoi pas une cuillĂšre Ă cafĂ© de miel et des fruitssecs (amandes, noisettes,abricots, raisins). »
Marie-Claire Thareau-Dupire,nutritionniste, directrice
des projets delâassociationPOMMES etsens, auteur duRĂ©gime plaisir,Ăd. Josette
Lyon
POINT DE VUE« Le petit-déjeuner,le repas le plus
p jp j
imporp
tant de lapp
journée »pp
En savoir pluspwww.inpes.sante.fr
Le site de lâInpes, oĂč lâon peut retrouver les fichesconseils du Programme national nutrition santĂ©(PNNS).
g gwww.mangerbouger.frUn site de conseils pour mieux se nourrir et bougerplus.
GuidesLe guide de lâalimentation Ă©quilibrĂ©e,
Vidal, 2008, 319 p. 24 euros.
g p pBien manger à petit prix60 millions de consommateurs, hors-série, n° 148,mars/avril 2010.
« trans ». La pùtisserie est une source deplaisir, mais il ne faut tout simplement pasen abuser.
Ăric Laurent
J. M
ELIN
13Essentiel Santé Magazine - avril 2010
ESTIME DE SOI. Des reproches, des phrases maladroites, et câest lâimage que lâon ade soi qui peut sâeffondrer. Savoir reconnaĂźtre ses qualitĂ©s et ses compĂ©tences est pourtantessentiel pour vivre. TĂ©moignages.
Ils sâaimentâŠUn peu, beaucoup, pas du tout
p ,
Jâai eu un dĂ©clic
âRien nâĂ©tait jamais assez bien aux yeuxRien nĂ©tait ja
Ăšre, confie Anne-Laure*.de mon pĂšaires, mes performancesMes rĂ©sultats scolaais beau faire tout ce que je sportives⊠Jâavane changeait rien. Pas facilepouvais, cela nnfiance en soi dans cesdâavoir conns⊠Lorsque je suis deve-condition
rmiĂšre, jâai eu un dĂ©clic: jâainue infiris que jâĂ©tais quelquâun,compje pouvais rĂ©ussir. Plusque
d, jâai appris que mon pĂšretardproduisait ce quâil avaitre
vĂ©cu avec ses propresvparents, qui lâavaient tota-pement privĂ© dâencourage-lments.»m
Je nây croyaisJpas, pourtant çapmarche!mp ppp
Jâentends souventune petite voix
ntĂ©rieure qui me dit que jeinây arriverai jamais, que lesnâ
utres sont plus intéres-aunts que moi, expliquesancal*. Pour la faire taire, jePas
place, depuis quelquesrempchaque cri tique par unmois, ent. Câest un ami qui mecomplimeeillĂ©. Je nây croyais pas,lâavait cons
arche plutÎt bien.»pourtant ça ma
Lâamour de CĂ©dric mâaide
âAvant de rencontrer mon compa-gnon, jâavais toujours tendance Ă me
dĂ©nigrer, se souvient CĂ©line*. Quand unhomme sâintĂ©ressait Ă moi, jâattendais lemoment oĂč il allait rompre. Je nây croyaisjamais. De fait, câest moi qui provoquais larupture. CĂ©dric mâa aidĂ©e Ă mâaccepter telleque je suis. Il met en valeur ce que jâentre-prends, avec sincĂ©ritĂ© et luciditĂ©. »
Jâai dĂ» faire une thĂ©rapie
âPendant 16 ans, jâai souffert dâano-rexie et de boulimie, raconte Vittoria.
Je cherchais Ă ĂȘtre parfaite pour ĂȘtre aimĂ©ede tous. Pour mâen sortir, jâai suivi une thĂ©ra-pie. Jâai compris que mon manque deconfiance en moi et ma mĂšre Ă©taient en par-tie responsable de ma souffrance. Si jâavaisun conseil ? Oser sâoccuper de soi, sâexpri-mer, dire ce que lâon pense. »Vittoria Pazalle raconte son expĂ©riencedans un livre Anorexie et boulimie : journaldâune reconstruction, Ă©d. Dangles, 2007,14 euros.
Il a trop confiance en lui
âĂ lâĂ©cole, Thomas a un comporte-ment exĂ©crable. Il ne supporte pas
les critiques de son institutrice, tĂ©moigneFrançois*. Il faut dire que ma femme letraite comme un prince. Ce nâest sansdoute pas un service Ă lui rendreâŠ
â
MASTERFILE
14 Essentiel Santé Magazine - avril 2010
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POINT DE VUE« Lâestime de soi se construit »
« Les parents ont un rĂŽledĂ©terminant Ă jouer dans latransmission dâune bonne estimede soi. LâidentitĂ© dâun enfant se construit en miroir du regard que ses parents lui portent. Le climat familial doit ĂȘtresĂ©curisant et valorisant. Toutefois,les compliments doivent sâappuyer sur des compĂ©tences rĂ©elles, sinontout risque de sâĂ©crouler trĂšs vite.On constate que beaucoupdâadolescents ne veulent pasprendre le risque de la dĂ©ception ou de lâĂ©chec. Par crainte de ne pas ĂȘtre Ă la hauteur, ils renoncent Ă agir et prĂ©fĂšrent se priver decertaines activitĂ©s. Ces adolescentssont dans lâillusion dâĂȘtre acteurs de
leurs propres choix. Câestimportant que leurs parents leurdisent : âNe te censure pas, nerenonce pas Ă satisfaire tes envies,ne sabote pas tes compĂ©tences outes talents. MĂȘme si tu Ă©choues,cultive tes dĂ©sirs et dĂ©veloppe tapropre crĂ©ativitĂ©.â Et cela vaut pourtout le monde, mĂȘme Ă lâĂąge adulte !Pour avancer dans la vie, il fautsavoir se faire confiance. »Pr Philippe Jeammet, psychiatre,et psychanalyste. Il a notammentdirigĂ© le service de psychiatrie delâadolescent et du jeune adulte Ă lâInstitut mutualiste Montsouris Ă Paris. Son dernier livre : Lettre auxparents dâaujourdâhui, Ă©d. Bayard,2010, 141 pages. 15 euros.
A. D
EVUA
RD/R
EA
En savoir plusSur internetAssociation française de thérapiecomportementale et cognitive (AFTCC),www.aftcc.org. Trouvez un thérapeute proche de votre domicile, rubrique «Contacts», «Carte des membres». Tél. : 01 45 88 35 28. 27, rue de la Saïda, 75015 Paris.
ĂĂ lireLâestime de soi, Sâaimer pour mieux vivre avecles autres, Christophe AndrĂ©, François Lelord,Ă©d. Odile Jacob, 2008. 8,40 euros.
Certes, nous devons lui apprendre Ă sâai-mer, mais aussi Ă connaĂźtre ses limites. »
Propos recueillis par Claudine Colozzi
*Les témoins ayant souhaité rester anonymes, tous lesprénoms ont été changés.
Pour les enfants etles adultes lâestimede soi repose aussi
sur une vie defamille oĂč chacun
est reconnu.
R. F
AURE
FF/G
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LES STAGES DEDĂVELOPPEMENTPERSONNELCes stages prolifĂšrent sur internetou dans la presse. MĂ©fiez-vous !DerriĂšre des Ă©noncĂ©s sĂ©duisantsse cachent parfois des charlatansqui peuvent abuser de la fragilitĂ©de leurs interlocuteurs. Soyezvigilant sur lâinstitut de formation,les conditions financiĂšresâŠPlus dâinformations surwww.unadfi.org, rubrique« Secteurs de pĂ©nĂ©tration »,« DĂ©veloppement personnel ».Union nationale des associationsde dĂ©fense des familles et delâindividu victime de sectes(Unadfi), 130, rue de Clignancourt,75018 Paris. TĂ©l. : 01 44 92 35 92.
VRAI. Depuis 1972, tous lesmĂ©dicaments doivent avoirdĂ©montrĂ© leur efficacitĂ©.FAUX. Par contre,les mĂ©dicamentscommercialisĂ©s avant 1972nâont pas eu Ă dĂ©montrerleur efficacitĂ©. Certains sont toujours autorisĂ©s, etparfois remboursĂ©s, demĂȘme que leurs gĂ©nĂ©riques.
FAUX. Un mĂ©dicamentnâest jamais anodin. MĂȘme sâil est vendu sansordonnance, il est composĂ©de substances activesqui peuvent entraĂźner deseffets secondaires ouĂȘtre incompatibles avecdâautres mĂ©dicaments.
VRAI. Certains alimentspeuvent augmenterles effets indĂ©sirables oudiminuer lâefficacitĂ© dâuntraitement. Ces rĂ©actionssont connues et indiquĂ©essur la notice, qui prĂ©cise les aliments Ă proscrire.Il est conseillĂ©, par exemple,dâĂ©viter les agrumes encas de prise dâaspirine oudâanti-inflammatoire, sous peine dâaccentuer oude dĂ©clencher des brĂ»luresdâestomac.
VRAI. Uniquement si vous lui avez donnĂ© lâautorisationdâaccĂ©der Ă lâhistorique desmĂ©dicaments qui vous ontĂ©tĂ© dĂ©livrĂ©s les quatre moisprĂ©cĂ©dents (avec ou sansprescription, et quelle quesoit lâofficine).Le DP permet dâĂ©viter lesrisques dâinteractionentre les mĂ©dicaments etles surdosages.
1lAVANT SA MISE
SUR LE MARCHĂ,LâEFFICACITĂ DâUN MĂDICAMENTEST PROUVĂE.
4lCERTAINSALIMENTS
PEUVENT MODIFIERLâACTION DESMĂDICAMENTS.
3lMONPHARMACIEN
PEUT CONSULTERMON DOSSIERPHARMACEUTIQUE.
2lUNMĂDICAMENT
ACHETĂ SANSORDONNANCENâEST PASDANGEREUX.
Texte : Patrick DumonIllustrations : Nathalie Choux, La Superette.
Que lâon ne jure que par les mĂ©dicaments ou que lâonhĂ©site Ă prendre le moindrecomprimĂ©, il faut savoir quece ne sont pas des produitsanodins. Mal utilisĂ©s, ils peuvent se rĂ©vĂ©ler, aumieux, inefficaces, au pire,dangereux. EnquĂȘte et mĂ©thodes pour en faire bon usage.
Vrai/fauxsurlesmédicaments
16 Essentiel Santé Magazine - avril 2010
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FAUX. Le principe actif dâunmĂ©dicament gĂ©nĂ©rique estidentique au mĂ©dicamentoriginal, tant en qualitĂ©quâen quantitĂ© : il est doncaussi efficace. Seuls lacouleur, le goĂ»t et la formepeuvent ĂȘtre diffĂ©rents,Ă cause des excipientsutilisĂ©s. Par contre, unmĂ©dicament gĂ©nĂ©rique est,dans la majoritĂ© des cas,moins cher (jusquâĂ 30 %)parce que son brevet esttombĂ© dans le domainepublic.
VRAI. Il est indispensablede bien lire la notice desmĂ©dicaments que lâonprend, y compris pour ceuxqui nous sont familiers.Il faut savoir, en effet, queles notices sont rĂ©guliĂšrementmises Ă jour, au fur et Ă mesure du dĂ©veloppementdes connaissances.
VRAI. LâautomĂ©dication nedoit ĂȘtre pratiquĂ©e que pourdes symptĂŽmes ou desaffections bĂ©nignes : rhume,toux, Ă©tat grippal, fatigue,douleurs⊠et pour unedurĂ©e brĂšve. Dans tous lescas, il est prĂ©fĂ©rable dedemander conseil Ă votrepharmacien. LâautomĂ©dicationne doit surtout pas ĂȘtrepratiquĂ©e pour des maladieschroniques, par des personnesĂągĂ©es, ou encore par desfemmes enceintes ouallaitant, qui doivent toujoursconsulter un mĂ©decin.
7lLâAUTO-MĂDICATION
DOIT ĂTRE LIMITĂEAUX INFECTIONSBĂNIGNES.
En savoir plus
ĂĂ lireLes mĂ©dicaments sans tabou, deClaude BĂ©raud (2 euros), et Le guidede lâautomĂ©dication (3 euros), Ă©ditĂ©spar la MutualitĂ© Française, collectionLibrio SantĂ©.
Sâinformer sur les mĂ©dicamentsLâAgence française de sĂ©curitĂ©sanitaire des produits de santĂ©(AFSSAPS) publie sur son site desbrochures sur le bon usage desmĂ©dicaments : www.afssaps.fr,rubrique «Publications».
Sur essentiel-sante-gmagazine.com
Partagez vos expériences : rubriques«Mes forums», puis «Ma santé».
LA DCI :LE VRAI NOMDU MĂDICAMENTLa dĂ©nominationcommuneinternationale (DCI) est le vrai nom du mĂ©dicament. Sonutilisation limite les risques liĂ©s Ă sonusage : surdosage,allergie, erreur⊠La DCI facilite aussi la dĂ©livrance degĂ©nĂ©riques, et elle Ă©viteles confusions lors dâunvoyage Ă lâĂ©tranger.
5lLESGĂNĂRIQUES
SONT MOINSEFFICACES.
6lIL FAUTTOUJOURS
LIRE LA NOTICEDâUN MĂDICAMENT.
8lIL ESTINDISPENSABLE
DE RESPECTER LA PRESCRIPTIONDU MĂDECIN.VRAI. votre mĂ©decin correspondĂ un diagnostic qui a Ă©tĂ© fait en fonction de votre Ă©tatde santĂ©, de votre Ăąge, de votre poids, de vosantĂ©cĂ©dents⊠et pour unepĂ©riode donnĂ©e. Il faut doncrespecter les doses et nepas prendre un mĂ©dicamenten dehors du traitementprescrit, mĂȘme si lessymptĂŽmes vous paraissentsemblables, et encoremoins le donner Ă unproche.
9lIL NE FAUT PASACHETER DE
MĂDICAMENTS SURINTERNET.
VRAI. 50 % des mĂ©dicamentsvendus sur internet sontdes contrefaçons, selonlâOrganisation mondiale dela santĂ© (OMS). FabriquĂ©sfrauduleusement et vendussans ordonnance, ils peuventse rĂ©vĂ©ler dangereux Ă causedâune substance surdosĂ©eou sous-dosĂ©e. Ils peuventmĂȘme contenir des produitstoxiques. Il est doncfortement recommandĂ©dâacheter ses mĂ©dicamentsen pharmacie.
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VVOIS
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Pour vous informer sur vos droits, en tant quâusager dusystĂšme de santĂ©, le Collectif interassociatif sur la santĂ©(CISS) publie un guide, Usagers du systĂšme de santĂ© :connaissez & faites valoir vos droits. Il est consultable en ligne sur un nouveau site : http://droitsdesmalades.fr,ou disponible sur demande au CISS : 10, villa Bosquet, 75007 Paris. TĂ©l. : 01 40 56 01 49.
Sur le site internet de lâassociation, vous pouvez Ă©galementapporter vos tĂ©moignages, participer Ă un forum, ou interroger SantĂ© Info Droits. Une Ă©quipe de juristesspĂ©cialisĂ©s dans les questions de santĂ© rĂ©pond Ă vos questions. SantĂ© Info Droits est aussi disponible partĂ©lĂ©phone au 0 810 004 333 (prix dâun appel local depuis un poste fixe), ou au 01 53 62 40 30. Ces deux numĂ©rossont joignables les lundis, mercredis et vendredisde 14 h Ă 18 h, et les mardis et jeudis de 14 h Ă 20 h.
Bon Ă savoir : selon le dernier baromĂštre du CISS, 89 % desFrançais se dĂ©clarent satisfaits de leur relation avec leur mĂ©decin. En revanche, 41 % sâestiment mal informĂ©ssur les tarifs pratiquĂ©s et les taux de remboursement.
PATIENTSConnaissez et faitesvaloir vos droits
Votre médecin vous aprescrit une analyse delaboratoire, égalementappelée analyse biologique.Pour vous aider à comprendre cet examen,il existe désormais un siteinternet :www.labtestsonline.fr,sur lequel vous pouvez faireune recherche par examenou par maladie. Attention : les informations donnéesne doivent pas remplacer lesconseils de votre médecin.
INTERNETCOMPRENDRESES ANALYSESBIOLOGIQUES
22,6%Câest le pourcentage des plus de 60 ans dans la populationfrançaise. Parmi eux, 8,8 % sont ĂągĂ©s de 75 ans ou plus.Source : Insee, janvier 2010.
Plus dâun million depersonnes sont touchĂ©es parla DMLA, dĂ©gĂ©nĂ©rescencemaculaire liĂ©e Ă lâĂąge, quidĂ©truit progressivement lecentre de la rĂ©tine. Pour vouspermettre de tester votrevision, lâassociation RetinaFrance vous offre un livretdâinformation, contenant une grille de dĂ©pistage Ă fairechez vous.Le livret est disponiblesur demande par tĂ©lĂ©phoneau 0 810 30 20 50 (prixdâun appel local depuis unposte fixe), par courrier Ă Retina France, 2, chemin du Cabirol, BP 62, 31770Colomiers, ou par mail Ă [email protected].
DMLAFAITES LE TESTCHEZ VOUS
Ă LIRELE PETIT GUIDE VERTDES BĂBĂS BIOVous ĂȘtes enceinte ou bĂ©bĂ© vientdâarriver ? Pour le protĂ©ger des polluants en tout genre,consultez gratuitement, sur www.asef-asso.fr, le Petitguide vert des bio-bĂ©bĂ©s, Ă©ditĂ© par lâAssociation santĂ©environnement France (Asef) et lâAssociation BĂ©bĂ© Vert.Il rĂ©pond Ă de nombreuses questions, comme parexemple : quelle peinture choisir pour sa chambre ?Quels biberons utiliser ? Quels sont les aliments Ă privilĂ©gier, ou au contraire, Ă Ă©viter ?Si vous nâavez pas internet, demandez-nous une versionpapier au 02 23 25 24 00.
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10MUTUELLESANTĂ
VOUS ĂTES CONCERNĂ SI:âą Vous ĂȘtes en situationrĂ©guliĂšre.âą Vous rĂ©sidez en Francedepuis plus de trois mois.âą Vos ressources sont
faibles, mais légÚrementsupérieures au plafondouvrant droit à la CMU-C,couverture maladieuniversellecomplémentaire :
QUâEST-CE QUE CâEST ?LâAide Ă lâacquisition dâunecomplĂ©mentaire santĂ©(ACS) donne droit Ă unedĂ©duction sur la cotisationde votre mutuelle, ainsiquâĂ une dispensedâavance de frais pour vosconsultations mĂ©dicales,rĂ©alisĂ©es dans le cadre duparcours de soins.
QUEL EST LE MONTANTDE LâAIDE ?Le montant de lâaide estplafonnĂ© au montantde la cotisation. Il varie en fonction du nombre et de lâĂąge des membresde votre foyer :âą 100 euros pour lesmoins de 16 ans.
âą 200 euros pour lespersonnes de 16 Ă 49 ans.âą 350 euros pour lespersonnes de 50 Ă 59 ans.âą 500 euros pour les plusde 60 ans.
Par exemple : une familleavec un enfant à chargeaura droit à 200 eurospour la mÚre de 40 ans,200 euros pour le pÚre de45 ans, et 100 euros pourleur enfant de 15 ans. Soit une aide de 500 eurosde réduction sur lacotisation annuelle de leurcomplémentaire santé.
Aide Ă lâacquisition dâunecomplĂ©mentaire
q
santépp
Si vos ressources sont faibles, vous pouvezbĂ©nĂ©ficier dâune aide au financement de votrecomplĂ©mentaire santĂ©.
PRĂVENTIONOPTIQUE
Les lunettesde protectionPlus de 65 % des accidents oculaires ont lieu Ă la maison. Une bonne raison de ne pas prendre de risque : pour bricoler, jardiner, ou faire du sport,mieux vaut porter des lunettes de protection.
ĂVITER LES ACCIDENTSLes lunettes de protectionprotĂšgent les yeux desprojections (poussiĂšres,produits chimiques, Ă©clats de boisâŠ) et des rayonnements(ultraviolets, infrarouges,laserâŠ). Elles permettentainsi dâĂ©viter desaccidents, provoquant des baisses importantesde la vision, voire,parfois, la perte dâun Ćil.Ă noter : elles peuventĂȘtre adaptĂ©es Ă la vue de chacun.
LES ACTIVITĂS Ă RISQUEPOUR LES YEUXLe bricolage, le jardinage,les sports de pleinair ou les sports de balle,certaines activitĂ©sprofessionnelles (parexemple dans le secteurdu BTP)âŠ
OĂ LES TROUVER ?AuprĂšs dâun opticien agrĂ©Ă©,qui saura, par ailleurs,vous conseiller sur le typede lunettes adaptĂ© Ă vos besoins : il existe unevingtaine de modĂšles.
COMBIEN ĂA COĂTE ?Des lunettes de protectionsans correction visuellecoĂ»tent environ 10 euros.Pour les Ă©quipementsadaptĂ©s Ă la vue, le prixde dĂ©part est de 62 euros.Elles sont â dans certainscas â partiellementremboursĂ©es parlâassurance maladie.Renseignez-vousauprĂšs de votre rĂ©gimeobligatoire. Le complĂ©mentpeut, si vous avez uneordonnance, et selonvotre niveau de garantie,ĂȘtre pris en charge parla mutuelle.
NOMBRE DE RESSOURCES PERSONNES MENSUELLES1 entre 627 et 752 euros2 entre 940 et 1 128 euros3 entre 1 128 et 1 354 euros4 entre 1 316 et 1 579 eurosPar personnesupplémentaire entre 251 et 301 euros
BarÚme au 1er juillet 2009, en France métropolitaine.
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10PRĂVENTIONOPTIQUE
COMMENT CHOISIR SES LUNETTES ?On ne choisit pas ses lunettes de protection commeles autres lunettes optiques. Il faut tout dâabord choisirune monture et des verres adaptĂ©s Ă votre activitĂ©, puis Ă votre morphologie. LâesthĂ©tique nâintervient quâendernier ressort.Dans le milieu professionnel, le poste de travail occupĂ©dĂ©termine, en prioritĂ©, le choix des lunettes.Pour bien choisir, demandez conseil Ă votre opticienagrĂ©Ă©. Il vous orientera vers les modĂšles qui vouscorrespondent.
LES LUNETTES SONT-ELLES SUFFISAMMENTPROTECTRICES ?La lĂ©gislation europĂ©enne impose aux constructeursdes normes de protection rigoureuses : robustesse dela monture, rĂ©sistance des verres face aux projectionschimiques et physiques, longĂ©vitĂ© de lâĂ©quipementâŠPour les montures, la norme la plus courante estla norme NFEN 166 : rĂ©sistance et protection. Pour lesverres, ce sont les normes NFEN 167 (qualitĂ© optiquedu verre) et NFEN 168 (rĂ©sistance physique du verre).
NĂCESSITENT-ELLES UN ENTRETIEN ET/OU UNCONTRĂLE PARTICULIER ?Les lunettes de protection sâentretiennent commedes lunettes classiques : il faut nettoyer les verres avecdes lingettes ou du produit liquide pour les dĂ©graisser.En cas de rayure ou dâimpact, il est indispensable deles changer sans tarder : le verre pourrait se briser auprochain choc. Il est Ă©galement conseillĂ© de renouvelerses lunettes de protection tous les 2 Ă 3 ans,si les capacitĂ©s visuelles diminuent.Pour trouver la liste des magasins Les OpticiensMutualistes : 0 811 91 92 93 (prix dâun appel localdepuis un poste fixe) ou sur le sitewww.lesopticiensmutualistes.fr.*16, place Lafayette.
Les lunettes de protection« Choisissez deslunettes adaptées à vos activités »
INTERVIEW DE GUY POIREAU, OPTICIEN MUTUALISTE Ă ANGERS*
MUTUELLESANTĂ
COMMENT FAIRE UNE DEMANDE ?Vous devez remplir un dossier auprĂšsde votre organisme dâassurancemaladie. Pour obtenir le formulaire,contactez votre caisse ou tĂ©lĂ©chargez-le sur internet : www.cmu.fr, rubrique« La CMU et vous », « Aide Ă lacomplĂ©mentaire santĂ© », « Obtenirlâaide complĂ©mentaire santĂ© »,« Formulaire ».
Une fois rempli, ce formulaire, accompagnĂ© des piĂšces justificatives, doit ĂȘtre remis Ă votre caisse.Attention : le renouvellement de lâaide Ă lacomplĂ©mentaire santĂ© nâest pas automatique. Une nouvelle demande doit ĂȘtre effectuĂ©e chaqueannĂ©e.
LâAIDE EST ACCEPTĂESi votre demande est acceptĂ©e, votre caissedâassurance maladie vous adressera une attestation-chĂšque (une par membre du foyer). Vous avez ensuitesix mois pour prĂ©senter ces documents Ă votremutuelle, qui dĂ©duira leur montant de votre cotisationannuelle.âą Si vous avez dĂ©jĂ un organisme de complĂ©mentairesantĂ© : lâaide prend effet Ă la date de remise delâattestation.âą Si vous nâen avez pas : lâaide prend effet Ă la date ducontrat que vous souscrivez auprĂšs de lâorganisme devotre choix.
Aide Ă lâacquisition dâunecomplĂ©mentaire
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santépp
POUR EN SAVOIR PLUS :Contactez votre caisse dâassurance maladie ouconsultez leur site internet :âą www.ameli.fr, rubrique « AssurĂ©s », « Soins etremboursements », « CMU et complĂ©mentairessantĂ© ».âą www.le-rsi.fr, rubrique « Maladie et maternitĂ© »,« Remboursements maladie ».âą www.msa.fr, rubrique« SantĂ© », « CouverturecomplĂ©mentaire et CMU-C ».
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Le mĂ©diateur de la RĂ©publique a lancĂ© un nouveau site :www.lemediateuretvous.fr, un espace inĂ©dit de dĂ©bats, dequestions et de propositions pour amĂ©liorer la dĂ©fense desdroits de chacun. Sur cette plate-forme participative, ouverteĂ tous, vous pouvez Ă©changer avec des experts sĂ©lectionnĂ©spar le mĂ©diateur (juristes, prĂ©sidents dâassociation deconsommateursâŠ). Vous avez aussi la possibilitĂ© de poserdes questions, de soumettre des dĂ©bats de fond ou deproposer des solutions concrĂštes dans les diffĂ©rents espacesthĂ©matiques : droits sociaux, santĂ©, sĂ©curitĂ© sanitaire, justice,sĂ©curitĂ©, etc.
Le mĂ©diateur lui-mĂȘme intervient rĂ©guliĂšrement sur le site,ainsi que sur un blog vidĂ©o dĂ©diĂ©. Il rendra publiques les propositions les plus pertinentes, enles portant devant les politiques.
LE MĂDIATEUR ET VOUS
DĂ©fendez vos droits!
87%des jeunes de 12 Ă 25 ans, une fois informĂ©s des risquesliĂ©s Ă lâĂ©coute de leur baladeur,se disent prĂȘts Ă changer leurcomportement : en diminuantle son, en respectant despauses, et en rĂ©duisant leurdurĂ©e dâĂ©coute.Source : enquĂȘte JNA, BaladeursnumĂ©riques : quels risques pourlâaudition ?, mars 2010.
ADMINISTRATION
Renouveler ses papiers dâidentitĂ©, sâinscrire sur une liste Ă©lectorale, ou gĂ©rer ses prestationssociales⊠Câest dĂ©sormais possible sur le sitehttps://mon.service-public.fr.Ă noter : de nombreux services dĂ©pendent desadministrations locales, qui nâont pas toutes dĂ©veloppĂ©des services en ligne. Dans ce cas, il faut toujours lescontacter par tĂ©lĂ©phone ou par courrier.
LâInstitut national du cancer (INCa) publie la liste des Ă©tablissements autorisĂ©s par les agences rĂ©gionales de santĂ© Ă prendre en charge des patients atteints dâun cancer. Rendez-vous sur son site, www.e-cancer.fr, rubrique « Lâoffre de soins encancĂ©rologie », et cliquez sur la rĂ©gion de votre choix. Pour chaque Ă©tablissement sont indiquĂ©s les traitements pris en charge : chimiothĂ©rapie, chirurgie et radiothĂ©rapie.
Traitement du cancer : la liste des établissements par région
Dans le numĂ©ro de fĂ©vrier,nous indiquions que lesprothĂšses de dent liĂ©es Ă lapose dâun implant Ă©taient« partiellement prises encharge ». Nous avons omisde prĂ©ciser quâelles peuventlâĂȘtre « dans certains cas »et, surtout, que si vosressources ne vouspermettent pas une telledĂ©pense, vous pouvezdemander une aidefinanciĂšre Ă votre caissedâassurance maladie.
PRĂCISIONS
2génératiN LOGEMENT
Ă© tiDENISE, 85 ANS, ET PAULINE, 18 ANS, sont colocataires depuis huit mois.
22 Essentiel Santé Magazine - avril 2010
otre vieNo
ons 1994Cette annĂ©e-lĂ , lâassociationParisolidaire crĂ©e la colocationintergĂ©nĂ©rationnelle en France.
Aujourdâhui, nos parentsĂągĂ©s quittent nos villagespour aller en maison de retraite, et nos enfantspartent pour trouver dutravail. Jâai donc cherchĂ©comment rĂ©pondre Ă leursbesoins : de lĂ est nĂ© leconcept des Villas Edeniales.Au rez-de-chaussĂ©e, troisstudios privatifs meublĂ©saccueillent trois personnesĂągĂ©es. Ă lâĂ©tage vivent deuxfamilles dâaccueil, formĂ©eset rĂ©munĂ©rĂ©es pour lesprendre en charge 24 h/24.Chaque villa est elle-mĂȘmeassociĂ©e Ă une, voire deuxautres villas, autour dâunespace commun afin defavoriser les Ă©changes. CĂŽtĂ© tarif, cela ne coĂ»te pas plus cher quâune maison de retraite : environ1 800 euros par mois, avecpossibilitĂ© de bĂ©nĂ©ficier des aides classiques. Ainsi,les personnes ĂągĂ©es restent« Ă domicile » et les plusjeunes ont un travail !
Jacques Bouvier, prĂ©sident du groupeĂlysĂ©e-VendĂŽme,crĂ©ateur du projetinnovant Les VillasEdeniales.
« Câest aussi çalâintergĂ©nĂ©ration ! »
ç
«M es parents ne pou-vaient pas me payerun studio, racontePauline, 18 ans. Et la
colocation avec dâautres Ă©tudiants, câĂ©taithors de question : je savais que jâaurais dumal Ă rester concentrĂ©e sur mes Ă©tudes. Surinternet, jâai dĂ©couvert quâil Ă©tait possible devivre gratuitement chez une personne ĂągĂ©e,en Ă©change de quelques services. » AprĂšsen avoir parlĂ© Ă ses parents, Pauline a priscontact avec une association. Ensemble, ilsont rencontrĂ© Denise, une grand-mĂšre de
chez moi,seule chez moi,85 ans : « Je me sentais seule chez moi,
étudiants ounes, uREPORTAGE. De plus en plus de jeunpersonne ùgée, une zsalariés, choisissent de vivre chezz u
yer modeste.n loyâuau prix de quelques services ou dâunns entre less liendeUn Ă©change qui permet de tisser des
générations.
ir. Un jour, une amie mâa dit quet le soitosurtoutccueillir une Ă©tudiante. Je merais acouje pourr
nĂ©e, et voilĂ ! Cela fait huit moisnseignresuis enabite ici. La seule chose que jeuline hPaque Pau, câest de dĂźner avec moi. »mande,delui demine lâaide aussi Ă faire sesPaulioiParfo s, me si ce nâest pas dans sons, mĂȘmsecourses
trouve normal de lâaider. Et « Je racontrat : s permet de passer du tempsa nouscepuis, ela
mâapprend plein de choses.»e: elle mensemble
cles à leverbstacoDes obs avantages, mais aussi desle a desmLa formmulme étudiant (ou jeune sala-limites. mites. Le binÎmlimiteslimites Le ùgée doit apprendre à coha-rié) et personne
eut que cela ne fonctionnebiter, et il se pee dâaffinitĂ©s ou dâenvie. Vivrepas, par manquepas une dĂ©cision Ă prendreensemble nâest peurs, beaucoup nâosent pasĂ la lĂ©gĂšre. Dâaille
les personnes ĂągĂ©es ontfranchir le pas : accueillir quelquâun Ă leursouvent peur dâaquâelles vivent Ă la cam-domicile. Et lorsq
parviennent pas toujours :pagne, elles nây pent habiter en ville, prĂšs deles jeunes prĂ©fĂšrerdâhui, dâautres solutionsleur Ă©cole. Aujourir le jour : par exemple, lescommencent Ă voiĂ©rationnels, oĂč chacun vitquartiers intergĂ©nĂ©ous se croisent, ou encorechez soi mais oĂč tos les Villas Edeniales (lire ci-contre).
23Essentiel Santé Magazine - avril 2010
DR
Comment ça marche?Les personnes ĂągĂ©es souhaitant accueillirun(e) Ă©tudiant(e) doivent sâadresser Ă une association spĂ©cialisĂ©e. Il en existe unpeu partout en France et sur internet (voirlâencadrĂ© « En savoir plus »). AprĂšs un pre-mier contact, un membre de lâassociationse dĂ©place Ă domicile pour Ă©valuer la situa-tion et lâĂ©tat de santĂ© de la personnedemandeuse. Il vĂ©rifie Ă©galement queson logement est conforme Ă la charte« Un toit, deux gĂ©nĂ©rations », Ă©laborĂ©e parle secrĂ©tariat dâĂtat aux Personnes ĂągĂ©es,la Fondation nationale de gĂ©rontologie etSciences-Po. Lâassociation met ensuite la
personne en relation avec des Ă©tudiants,sĂ©lectionnĂ©s sur dossier, lettre de motiva-tion et entretien. Lorsque deux personnessont dâaccord pour vivre ensemble, ellessignent un contrat dĂ©finissant les condi-tions de leur cohabitation (avec ou sanspaiement de loyer, simple prĂ©sence ou ser-vicesâŠ). Lâassociation assure ensuite unsuivi tout au long de la cohabitation etintervient en cas de problĂšme.Ă noter : les deux parties doivent adhĂ©rer Ă lâassociation. Le tarif varie de 100 Ă 350 euros environ par an.
Pierre ĂlionPhotos : Laurent Vautrin
ââDenise se sentait seule. Il y a quelques mois,elle a ouvert sa porte Ă Pauline.
Lorsque Pauline nâa pas cours, elle en profite pour passer du temps avec Denise,
et apprendre Ă mieux la connaĂźtre.
Entre elles, le contact est tout de suite passĂ©.Aujourdâhui, elles parlent de « coamitiĂ© ».
En savoir plusgwww.essentiel-sante-magazine.com
Trouvez la liste des associations et la charte«Un toit, deux générations» sur notre blog, rubrique «Notre vie», puis «Solidarité».
Si vous nâavez pas internet, demandez-nous la version papier au 0223252400.
Venez partager vos expériences, échanger descntacts et des adresses : rubrique «Mes forums»,puis «Notre vie».
2424 Essentiel Santé Magazine - avril 2010
tre vietre vieotre vieNo
ââ3 QUESTIONS Ă...
Jean-Yves Ruaux, historien, sémiologue, et rédacteur en chef de Seniorscopie.com
Quelles sont les conditions
pour quâun binĂŽmefonctionne ?Que la « mayonnaise »prenne et que le contratsoit clair. Mieux vautaborder les questionsqui fĂąchent : mon copainpeut-il rester dormir ?Puis-je inviter une amieĂ manger et me servirde la cuisine ? Ă quelle
g
heure utiliser la salle debains ?
La cohabitationfavorise-t-elle vraimentles Ă©changes entregĂ©nĂ©rations ?Oui, si lâon nâattend pasdu jeune quâil vous initieobligatoirement Ă internet⊠Quoiquâavecun peu de gentillesse etde tact⊠LâĂ©tudiantapprendra que lapersonne ĂągĂ©e a connules mĂȘmes Ă©motionsque lui. Une relationindulgente et ouvertesera profitable Ă chacun.
Ce mode dâhĂ©bergementva-t-il se dĂ©velopper ?Nous allons vers unelogique de troc deservices. Un plus grandnombre de personnesseules voudra vieillir Ă domicile, sans toujoursavoir les moyens desâoffrir de lâaide. Commeles Ă©tudiants Ă©prouventdes difficultĂ©s Ă se loger,cette contrainte peutdevenir sourcedâenrichissementmutuel.
Pauline aide souvent sa colocataire Ă faire ses courses.
Ne dormez pas prÚs de votre téléphone !
Ăteignez-le (le rĂ©veil fonctionnera) et
Ă©loignez-le de vous.
Les deux colocataires dßnent toujours ensemble : la seule contrainte fixée au contrat.
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Chacune garde son indépendance : Denise et Pauline ontleur propre chambre,ainsi que leur salle de bains.
En savoir plusp jLa dépendance au jeu
Centre de rĂ©fĂ©rence sur le jeu excessif :www.crje.frDrefac, PĂŽle universitaire dâaddictologie etpsychiatrie, CHU hĂŽpital Saint-Jacques, bĂąt. Louis-Philippe, Section O, 85, rue Saint-Jacques,44093 Nantes cedex 1. TĂ©l. : 0240847618.
Loterie, casino, parissportifs⊠PrĂšs dâune
personne sur deux dĂ©clarejouer Ă lâun de ces jeux, dont
plus dâun million sur internet.Si, pour la plupart, câest un
loisir, pour dâautres, câestune vĂ©ritable drogue.
A ujourdâhui, seuls la Françaisedes Jeux et le PMU sont auto-risĂ©s Ă proposer des jeux dâar-gent sur internet. Pourtant, on
trouve entre 3 000 et 4 000 sites actifs enFrance. Face Ă cette multiplication, le gou-vernement sâapprĂȘte Ă ouvrir le marchĂ© Ă la concurrence, au prĂ©texte de mieux lecontrĂŽler. La loi, adoptĂ©e le 6 avril, devraitentrer en vigueur avant le mois de juin.NĂ©anmoins, elle fait dĂ©bat. En effet, nerisque-t-elle pas dâinciter les joueurs Ă parier plus ? Et ainsi accroĂźtre le nombre depersonnes dĂ©pendantes ?
«Je ne pensais quâà ça»« Au dĂ©but, je jouais de temps en temps :jâespĂ©rais gagner le gros lot, raconte Cyril,39 ans. Un jour, le jackpot : 1 500 euros !Mais je me suis dit que je pouvais faireencore mieux. Je ne pensais plus quâà ça.Finalement, câĂ©tait facile : je nâavais mĂȘmeplus besoin de sortir de chez moi, personne
ne me voyait. Sur internet, on nâa pas vrai-ment lâimpression de jouer de lâargent,alors rien ne nous arrĂȘte. JâĂ©tais persuadĂ©que jâallais encore gagner. Et puis jâai finipar tout perdre : mon argent, mes amis, macompagne⊠»Comme Cyril, entre 400 000 et 800 000personnes seraient, en France, accros auxjeux dâargent. Pour les aider, il existe desstructures et des services hospitaliers spĂ©-cialisĂ©s. Si vous ĂȘtes concernĂ©, nâhĂ©sitezpas Ă en parler Ă votre mĂ©decin traitant.
Pierre Ălion
Vous ou lâun des membres de votrefamille ĂȘtes accro au jeu, Ă lacigarette ou encore Ă lâalcool ? Vous avez lâimpression de maĂźtriser le hasard ? Et vous pensez que le jeu peut amĂ©liorer votre situationpersonnelle ? Attention ! Si vousrĂ©pondez « oui » Ă ces troisquestions, vous risquez fortement de devenir dĂ©pendant au jeu. Et cela peut aller trĂšs vite : il suffit de commencer par gagner.
Michel Lejoyeux, psychiatre et auteur dulivre Les secrets de nos comportements(Ă©d. Plon, 306 p., 21,90 euros).
POINT DE VUE« Ătes-vous une personnePOINT DE VUEO
à risque ? »
Jeux dâargent en ligneAttention Ă
la dépendance
26 Essentiel Santé Magazine - avril 2010
tre vieNo
Les personnes qui sâarrĂȘtent de travailler pouraccompagner, Ă domicile, un proche en fin devie pourront bientĂŽt bĂ©nĂ©ficier, pour une durĂ©emaximale de 21 jours, dâune allocation dont lemontant sera fixĂ© par dĂ©cret. Une loi a en effetĂ©tĂ© publiĂ©e au Journal Officiel du 2 mars.Lâallocation pourra ĂȘtre accordĂ©e aux parents, enfants, frĂšres,sĆurs, ou toute personne partageant le domicile du malade« en phase avancĂ©e ou terminale dâune affection graveet incurable ». Les personnes de confiance seront aussiconcernĂ©es.Pour en savoir plus:www.service-public.fr/actualites/001135.htmlĂ lire aussi : une brochure pratique, Soins palliatifs &accompagnement, publiĂ©e par lâInpes. Elle est disponiblesur le site www.inpes.fr, rubrique « ActualitĂ©s » ou surdemande, en appelant la ligne dâĂ©coute « Accompagner la finde la vie, sâinformer, en parler », au 0 811 020 300 (prix dâunappel local depuis un poste fixe).
Deux guides pour vousaiderPour tous ceux qui ontdĂ©cidĂ© de se lancer dansla crĂ©ation ou la reprisedâune entreprise, le rĂ©gime social desindĂ©pendants (RSI)publie le guide Objectifentreprise 2010, avecdes informationsjuridiques, fiscales et sociales. Il esttĂ©lĂ©chargeable enligne sur www.rsi.fr,rubrique « Objectifentreprise ». Pourles employeurs dusecteur sanitaire etsocial, il existe unguide spĂ©cifiquesur www.guide-employeur.fr. Le service estpayant maisrĂ©guliĂšrement mis Ă jour.
MAL-ĂTRE AU TRAVAIL LE SĂNAT LANCE UN BLOG
lumiĂšre par des drames rĂ©cents, la commission des affairessociales du SĂ©nat a mis en place une mission dâinformation.Lâobjectif : recueillir les expĂ©riences, identifier les causes du mal-ĂȘtre et proposer des solutions. Pour cela, elle lanceun blog : http://blogs.senat.fr/mal-etre-au-travail/.Vous pouvez vous y informer sur les actualitĂ©s, participeraux dĂ©bats, mais aussi tĂ©moigner.
Pour aider les Ă©tudiants et les jeunes actifs Ă comprendre le systĂšme de retraite, la Caissenationale dâassurancevieillesse (Cnav) lance un jeu en ligne surwww.retraiteverslefutur.com.
RETRAITEVERS LE FUTUR Accompagner
un proche p gp
en fin de viepp
PoP ur aidider les Ă©tudiant
VOIS
IN/P
HANI
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ENSEMBLE,CONTRELA PAUVRETĂ !En 2010, la lutte contre lapauvretĂ© et lâexclusionsociale sera au cĆur desprĂ©occupations de lâUnioneuropĂ©enne. De nombreuxĂ©vĂ©nements serontorganisĂ©s pour sensibiliserles citoyens aux problĂšmesde prĂ©caritĂ© que rencontre,aujourdâhui, un EuropĂ©en sur six. Plus dâinformationssur www.touteleurope.fr.
ENTREPRENEURS
27Essentiel Santé Magazine - avril 2010
Nos 3 mĂ©tiersLâunion Harmonie Mutuelles, fondĂ©e en2004 par PrĂ©vadiĂšset Harmonie MutualitĂ©,regroupe Ă©galementaujourdâhui MutuelleExistence et laMutuelle NationaleAviation Marine.Lâensemble constituele premier groupemutualiste.
Il reprĂ©sente :âą 4 millions depersonnes protĂ©gĂ©esau titre de lacomplĂ©mentairesantĂ© ;âą 2 milliards dâeurosde chiffre dâaffaires en 2008 ;âą 400 000 personnesassurĂ©es, gĂ©rĂ©es autitre du rĂ©gime socialdes indĂ©pendants(RSI) ;âą 32 800 entreprisesadhĂ©rentes ;âą 3 850 collaborateurs ;âą 281 agences sur60 dĂ©partements et 19 rĂ©gions.
Harmonie et vous
KALIVIA, UN RĂSEAU DâOPTICIENS AGRĂĂSHarmonie Mutuelles, premier groupe mutualiste, et Malakoff MĂ©dĂ©ric,premier groupe paritaire de protection sociale, se sont associĂ©s,dĂ©but 2010, pour crĂ©er un rĂ©seau dâopticiens agrĂ©Ă©s : Kalivia. Ce partenariat a pour objectif dâoffrir aux adhĂ©rents des deux groupesdes prestations de haute qualitĂ©, aux prix les plus justes. En tantquâadhĂ©rent dâHarmonie Mutuelles, vous aurez accĂšs Ă ce rĂ©seau en janvier 2011.
Harmonie Mutuelleset Malakoff Médéric
créentKalivia
282 Essentiel Santé Magazine - avril 2010
AprĂšs avoir envoyĂ© votre candidature pour un poste, vous ĂȘtesreçu par lui pour un entretien. Mais son rĂŽle ne sâarrĂȘte pas lĂ . Il accompagne Ă©galement les collaborateurs dans leur Ă©volutionprofessionnelle. Fabienne Martin, responsable recrutement,nous explique son mĂ©tier.
Trouver des candidats« Nous dĂ©finissons, avec le responsable mĂ©tier, le profil du poste Ă pourvoir, explique Fabienne Martin. Nous lançons ensuite unappel Ă candidatures : dâabord en interne, afin de permettre auxcollaborateurs qui souhaitent Ă©voluer de pouvoir le faire. Sinon,le recrutement est ouvert en externe, en partenariat avec descabinets de recrutement, des Ă©coles, des institutions, des sociĂ©tĂ©sdâintĂ©rim⊠Je participe aussi Ă des forums, salons de lâemploi etje lance une recherche dans la base de donnĂ©es des candidaturesspontanĂ©es. »
Le savoir-ĂȘtre et le savoir-faireLe responsable recrutement doit pressentir le savoir-ĂȘtre ducandidat, Ă©valuer ses compĂ©tences, juger si son profil correspondaux caractĂ©ristiques du poste et de la mutuelle. « La fonctionde recrutement, poursuit Fabienne Martin, a un impact sur le dĂ©veloppement et sur la rĂ©ussite de lâentreprise. Il est doncimportant de bien maĂźtriser les techniques dâentretien, dâĂȘtreĂ lâĂ©coute, dâĂȘtre aussi un peu psychologue. »
Accompagner, formerSi des salariĂ©s souhaitent changer de service ou dâemploi au seinde la mutuelle, « nous les aidons dans la gestion de leur carriĂšre,nous les accompagnons et, si nĂ©cessaire, nous leur proposonsdes formations ». Le responsable recrutement participe aussi Ă lamise en Ćuvre dâaccords sur lâemploi des seniors ou Ă lâintĂ©grationdes personnes en situation de handicap.
Brigitte Imber
MĂTIER
Responsablerecrutement
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PRIORITĂ SANTĂMUTUALISTE
Des rencontressanté prÚs de chez vous
pVous avez des questions sur une thĂ©matique santĂ© ?Avec PrioritĂ© SantĂ© Mutualiste, vous bĂ©nĂ©ficiez dâuneinformation claire et vous pouvez participer Ă desrencontres santĂ©.
Si vous avez des questionssur le cancer, les maladiescardiovasculaires, lesaddictions ou le maintiende lâautonomie, vouspouvez appeler unconseiller de PrioritĂ© SantĂ©Mutualiste. Il vousinformera, et pourra vousproposer de participer Ă une rencontre santĂ© sur lâun de ces thĂšmes.OrganisĂ©es dans votrerĂ©gion par les UnionsrĂ©gionales de la MutualitĂ©Française, les rencontressantĂ© peuvent vouspermettre dâapprofondirvos connaissances,dâĂ©couter et de rencontrerdes professionnels,ou dâautres adhĂ©rents.
LES JOURNĂES DESENSIBILISATIONSous forme deconfĂ©rences, confĂ©rences-dĂ©bats, expositions,thĂ©Ăątre forum⊠ces
journĂ©es vous aident Ă mieux connaĂźtre unemaladie ainsi que sesfacteurs de risque. Parexemple, « CommentprĂ©venir le cancer parlâalimentation ».
LES GROUPES DEPAROLEAnimĂ©s par desprofessionnels et desassociations, les groupesde parole ont pour objectifde favoriser lâexpression,les Ă©changes et le partagedâexpĂ©riences desparticipants ayant unmĂȘme problĂšme de santĂ©.
LES ATELIERS SANTĂLes ateliers santĂ© sontplutĂŽt axĂ©s sur desapprentissages, de lapratique. Par exemple,la prĂ©vention des chutesdes personnes ĂągĂ©es.
Brigitte Imber
EN PRATIQUEAppelez le 39 35 (prix dâun appel local), du lundi auvendredi de 9 heures Ă 19 heures, et communiquez lecode Ă 4 chiffres* de votre mutuelle. Site internet :
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www.prioritesantemutualiste.fr.*Pour les adhérents PrévadiÚs : 4291 ; Harmonie Mutualité : 6295 ; MNAM : 6209 ;et Mutuelle Existence : 3248.
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29Essentiel Santé Magazine - avril 2010
PARTICIPEZĂ NOS FORUMSPARTICIPEZ P
⹠Les médicaments
âą Les jeux dâargent en ligne
âą DĂ©velopper lâestime de soi
TESTEZ-VOUS⹠Mangez-vouséquilibré? Ma g M g
âą Avez-vous le profil dâun entrepreneur social?
pp
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10PRIORITĂ SANTĂMUTUALISTE
Les ateliers Fil Mauve sâadressent aux aidantsfamiliaux (conjoints, enfantsâŠ) des patientssouffrant de la maladie dâAlzheimer et de troublesapparentĂ©s. Câest un programme de soutien et dâĂ©ducation, conçu en lien avec des experts et des associations de patients.
POURQUOI AVOIR ASSISTĂ Ă UNE RENCONTRESANTĂ ?Mon Ă©pouse est atteinte de la maladie dâAlzheimerdepuis 2005. Jâai donc dĂ©cidĂ©, pour mieux comprendrecette maladie, dâassister Ă une confĂ©rence. Ă lâissue de celle-ci, on nous a proposĂ© de participer aux ateliersFil Mauve pour nous aider dans notre rĂŽle dâaidantsfamiliaux.
COMMENT SE DĂROULENT CES ATELIERS ?Une animatrice de lâĂ©tablissement dâhĂ©bergementpour personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes (Ehpad) et une infirmiĂšre coordinatrice nous apprennent Ă mieux connaĂźtre la maladie et, surtout, nous donnentdes astuces et des conseils utiles pour mieuxcommuniquer, repenser lâamĂ©nagement de notredomicile, Ă©viter les complications, ou collaborer avecles personnels soignants. Elles nous informent aussisur les aides juridiques, les soutiens mĂ©dicaux etsociaux. Pendant ces ateliers, ma femme a pu ĂȘtre priseen charge par des personnes qualifiĂ©es de la structurequi nous accueillait.
QUâEST-CE QUE CES ATELIERS VOUS ONT APPORTĂ ?Un soutien et des moyens concrets pour gĂ©rer aumieux la maladie au quotidien. Ils mâont aussi apportĂ©du rĂ©confort. Jâai pu partager mon expĂ©rience avecdâautres personnes dans le mĂȘme cas que moi.Ătre Ă©coutĂ© mâa redonnĂ© du courage.
Les rencontressanté« Jâai participĂ© Ă un atelierFil Mauve »
INTERVIEW DE JOSEPH LE CRUGUEL, ADHĂRENT.
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DU BLOGFORUM
VOS TĂMOIGNAGESĂ lâoccasion de nos prochaines enquĂȘtes, nous souhaitons recueillir des tĂ©moignagespour les articles suivants :âą Parents ou ados: que faire face Ă une addiction?âą Les inĂ©galitĂ©s de santĂ©âą Les clubs de parents
P.GU
IGUE
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30 Essentiel Santé Magazine - avril 2010
«Je suis mineure et je me pose des questionssur la contraception. Je nâose pas en parler Ă mes parents. Ă qui puis-je mâadresser? »Anne-Claire, Nantes (44)
Pour trouver lâadresse dâun centre prĂšsde chez vous, rendez-vous sur le sitewww.choisirsacontraception.fr â mis en
place par lâInstitut national de prĂ©ven-tion et dâĂ©ducation pour la santĂ© (Inpes)et le ministĂšre de la SantĂ© â, rubrique« Adresses utiles ». Si vous prĂ©fĂ©rezobtenir des informations par tĂ©lĂ©phone,appelez Fil SantĂ© Jeunes au 32 24(appel gratuit depuis un poste fixe) ouau 01 44 93 30 74 (prix dâun appellocal) : câest anonyme et gratuit, tousles jours de 8 h Ă minuit.Vous pouvez Ă©galement trouver surinternet de nombreuses informationssur la contraception : par exemple, sur lesite www.planning-familial.org.
«Je vais ĂȘtre Ă©tudiant lâannĂ©e prochaine, quedois-je faire pour ne pas perdre ma mutuelle? »Mathieu, Bourges (18)
Votre rĂ©gime obligatoireLâaffiliation au rĂ©gime Ă©tudiant est gra-tuite si vous avez moins de 20 ans, ouquel que soit votre Ăąge si vous ĂȘtes bour-sier. Elle est en revanche payante (prĂšsde 200 euros), si vous avez 20 ans ouplus au cours de lâannĂ©e universitaire.Elle vous permettra de bĂ©nĂ©ficier dâuneprise en charge de vos soins, du 1er octo-bre de lâannĂ©e dâinscription au 30 sep-tembre de lâannĂ©e suivante. Vos Ă©ven-tuels ayants droit bĂ©nĂ©ficieront desmĂȘmes remboursements.
Les mĂ©nages dâĂ©tudiants doivent fairelâobjet dâune double affiliation au rĂ©gimedes Ă©tudiants.Ă noter : les modalitĂ©s dâaffiliation aurĂ©gime Ă©tudiant concernent les Ă©tudiantsdont les parents relĂšvent du rĂ©gime sala-riĂ©. Elles peuvent ĂȘtre diffĂ©rentes pourdâautres rĂ©gimes dâassurance maladie :professions indĂ©pendantes, rĂ©gimes spĂ©-ciaux⊠Renseignez-vous auprĂšs de votrecaisse dâassurance maladie.
Votre complĂ©mentaire santĂ©Lâaffiliation au rĂ©gime Ă©tudiant ne nĂ©ces-site en aucun cas un changement decomplĂ©mentaire santĂ©. Pendant la durĂ©ede vos Ă©tudes, et jusquâĂ un Ăąge qui varieselon la garantie de vos parents, vousĂȘtes couvert par leur mutuelle. Vous res-tez ayant droit sans avoir Ă souscrire degarantie personnelle.
QUESTIONS / RĂPONSES, COURRIER DES LECTEURS
Le plus simple est dâen discuteravec un professionnel de santĂ©.Dans les centres de planificationou dâĂ©ducation familiale (CPEF),appelĂ©s aussi planning familial,vous pouvez obtenir gratuitement,et en toute confidentialitĂ©, unrendez-vous avec un mĂ©decin, quipourra, si vous le souhaitez, vousprescrire un moyen contraceptif.
Lors de votre inscription dans unĂ©tablissement dâenseignementsupĂ©rieur, vous allez devoirchoisir un organisme agrĂ©Ă© pour votre rĂ©gime obligatoiredâassurance maladie. Par contre,en ce qui concerne votre mutuelle,il faut savoir que vous pouvezcontinuer Ă bĂ©nĂ©ficier de celle de vos parents.
RĂACTIONS Ă CHAUD...
Sur les vitaminesJâai beaucoup apprĂ©ciĂ© votre article surles vitamines, en fĂ©vrier, oĂč vous parlezdes effets toxiques que peut avoirla prise de vitamine D. Je tĂ©moigne :Ă cause dâune erreur de prescriptionmĂ©dicale dâUvedose, jâai dĂ» ĂȘtrehospitalisĂ©e dĂ©jĂ deux fois. La publicitĂ©actuelle sur la prise de vitamine DĂ partir de 50 ans me dĂ©sole.J. Hamon
Sur les boĂźtes de 3 moisJe voudrais tĂ©moigner Ă propos desboĂźtes de mĂ©dicaments pour 3 mois.Personnellement, jâai un traitement Ă vie, dont le contrĂŽle se fait paranalyse sanguine, tous les 6 mois.Pourtant, ce mĂ©dicament nâestdisponible quâen boĂźte de 28 jours etlâordonnance nâest renouvelable quepour 3 mois. Je suis donc obligĂ©e deretourner plus tĂŽt chez le mĂ©decin,dâoĂč les frais dâune consultation que la SĂ©cu doit rembourser. Câest aberrant. Il me semble que les mutuelles devraient intervenirauprĂšs des labos. Merci dây penser.P. Courtois
Choisir un ostĂ©opatheOstĂ©opathe diplĂŽmĂ©, je rĂ©agis aucourrier des lecteurs du numĂ©ro defĂ©vrier. Le registre des ostĂ©opathesde France nâest pas lâĂ©quivalent dâunordre⊠Seul le registre de la DDASSrecense lâensemble des ostĂ©opathesautorisĂ©s Ă user du titre dâostĂ©opatheet Ă©valuĂ©s par une commission deprofessionnels.T. BarbĂ©
POUR NOUS CONTACTERSUR LE BLOGwww.essentiel-sante-magazine.com
PAR COURRIER8, boulevard de Beaumont -CS 11241 - 35012 Rennes cedex
31Essentiel Santé Magazine - avril 2010
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