Mot à mot

Mot à mot Le journal de l’école d’Orphin – numéro 2

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Cherchez bien, et vous découvrirez, entre autres : un Maître Jedi, un jardinier, deux coccinelles, une abeille, une Egyptienne, deux pirates et une ribambelle de princesses... C’était le jour du

carnaval organisé par les représentants de parents d’élèves, le 31 mars dernier.

EDITORIAL

« Nous n'héritons pas la terre de nos

parents, nous l'empruntons à nos enfants », disait avec justesse Antoine de Saint-Exupéry. Dame Nature est précieuse, et les jeunes Orphinois en ont conscience. En témoigne la charte de l’environnement - publiée dans Mot à mot - qu’ils ont préparée en classe.

Cette deuxième édition du journal des représentants de parents met aussi un coup de projecteur sur le cycle cirque et sur le comité de lecture. Preuve que l’école fait travailler le corps et l’esprit.

Comme pour la première édition, l’équipe éducative nous a apporté une aide précieuse. Merci à eux, mais aussi aux enfants !

Linda Lamirault-Lainé et Christelle Vanson, représentantes de parents d’élèves

SOMMAIRE

Environnement : les dix commandements

(CM1/CM2)…………………....Page 2 Le diable était amoureux (CP/CE1)……Page 3 Je jongle, tu jongles

(CP/CE1 et maternelles)…….... Page 4 Portrait : Serge Clavel

La bosse du sport………….…..Page 4 Jeux (maternelles et CP/CE1)………….Page 5 A votre agenda…………………........... Page 5 Le coin des lecteurs (CE2/CM2)……….Page 6 Le coin des poètes (CM1/CM2) ……… Page 7 La balade des gens heureux (CE2/CM2)..Page 8

Rédaction Linda Lamirault-Lainé et Christelle Vanson, représentantes de parents d’élèves, avec l’entière collaboration de l’équipe éducative : Anne-Claire Delaforge, Séverine Durand, Sophie Lebeau, Jean-Paul Lecomte, Andrée Michinot, Catherine Petit, Alexandre Peyronnin, Caroline Weyerman. Date de parution : avril 2007. Contact : [email protected]


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Environnement : les dix commandements En attendant l’opération Orphin propre, prévue le 19 juin, les élèves d’Alexandre ont travaillé sur le thème de l’écologie : les CM1-CM2 ont inventorié les bons réflexes pour veiller au respect de l’environnement, sous la forme d'une charte en dix points.

1. Arrêter de laisser des papiers ou des canettes dans la nature. A la place, il faut les mettre dans la poubelle qui leur correspond.

2. Eviter de polluer la mer, ça détruit la faune et la flore.

3. Ne pas pêcher les poissons (ni chasser les animaux) en voie de disparition.

4. Ne pas gaspiller la nour-riture : finir son repas.

5. Eviter d’allumer les lumières quand il fait jour (ou) quand on n’en a pas besoin.

6. Quand il fait beau, étendre le linge dehors pour économiser l’électricité.

Sarah

7. Couper l’eau quand on n’en a pas besoin. Par exemple, quand on se brosse les dents.

Marion

8. Prendre des douches plutôt que des bains pour économiser l’eau potable.

9. Récolter de l’eau de pluie, par exemple pour arroser son jardin.

10. Eviter de beaucoup rouler en voiture, en car, en moto : aller à l’école à

pied ou en vélo si vous habitez tout près.

Un geste utile expérimenté dès la

maternelle : les élèves d’Anne-Claire ont apporté des piles usagées pour les

déposer dans un collecteur.

Respect s’il vous plaît !

Les élèves d’Alexandre défendent spontanément d’autres valeurs, liées principalement au respect d’autrui. Morceaux choisis. Il ne faut pas : - Abandonner les enfants ou les animaux. - Mentir. - Accuser les autres sans preuve. - Faire la guerre. - Frapper, tuer ou kidnapper les enfants. Parce

qu’un enfant, c’est fragile et mignon. - Ecraser les insectes. - Voler les voitures et les objets dans les

maisons.

Il faut : - Aider les pauvres en leur donnant 1 ou 2

pièces. - Eviter de fumer devant ceux qui ne fument

pas. - Demander la permission à ses parents avant

de sortir dehors. - Donner des habits au lieu de les jeter. - Se laver les mains avant de manger.


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Le diable était amoureux

Le 13 mars, les CP-CE1 de Catherine ont vu le spectacle Les sifflets de Monsieur Babouch au Théâtre Le Nickel de Rambouillet. Monsieur Babouch est un poète dont les sifflets et la sarbacane font apparaître décors et personnages. « Son métier est de raconter des histoires qui ne se sont pas encore passées, explique Laura. Il voyage dans son imagination. » Et en musique de préférence. « Avec son bâton (sa sarbacane bien sûr !), Monsieur Babouche changeait de décor », explique Xavier. « Nina jouait de la flûte traversière », rappelle Jade. « Le diable, de la guitare », ajoute Lilian. « Il y avait un accordéon », aussi, se souvient Laura. Sans oublier « un petit œuf qui faisait un bruit de maracas quand on le secouait », ajoute Arthur. « J’ai bien aimé quand ils jouaient de la musique », commente Florina.

Dessin d’Aurélien

Mais au fait, que racontait la pièce de théâtre ? « Jean-Rapido voulait sauver sa maman, explique Hugo. Il avait besoin d’un médicament qui coûtait très cher ». « Il n’avait pas beaucoup de sous », complète Arthur. Alors il a « piqué » de l’argent à la couturière, ajoute-t-il, évasif quant au montant dérobé En tout cas, foi d’Elouen : « Il a sauvé sa mère ! » Autre personnage, autre rêve : « Nina voulait plein d’enfants et plein d’éléphants », indique Pauline. De fait, la jeune femme souhaitait avoir un mari et des pachydermes au début du spectacle, mais son rêve va évoluer. Et se heurter aux embûches semées par un diable amoureux, dénommé

Monsieur de Guingois, qui veut se marier avec elle. « A la fin, Nina met en place une boîte de Monsieur Babouche, où il y a un ouragan », signale Mehdi. « L’ouragan fait fuir le méchant », poursuit Lilian. Et le conte connaît un dénouement heureux, avec le mariage entre Nina et Jean-Rapido.

Dessin de Pauline Rigolo Les élèves ont apprécié la pièce de théâtre, notamment certaines scènes cocasses. « C’était rigolo », résume Quentin. « Surtout quand Jean-Rapido prenait la canne du diable pour faire du cheval », ajoute Mehdi. Et Xavier de se lever de sa chaise pour imiter le personnage... Aussi maléfique était-il, le diable a lui aussi fait rire les enfants. « J’ai aimé quand il a dit C’est horrible, moche, affreux ! » en découvrant les jolis vêtements confectionnés par le couturier, souligne Clé-mence. Par esprit de contradiction, Monsieur de Guingois a préféré la tenue uni jambe réalisée par l’apprenti Jean-Rapido ! Dans un tout autre registre, Agathe dit : « J’ai adoré le rire de Nina », qu’elle imite de bon cœur en gloussant. Même s’il n’a pas trouvé le spectacle drôle, Ronan aime rappeler que Monsieur Babouche s’était déguisé en cochon. La simple évocation de cette scène provoque à nouveau les rires des enfants.


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Je jongle, tu jongles…

Les CP-CE1 et les maternelles se sont adonnés aux joies du cirque.

Chez les CP-CE1 Impressions recueillies par Catherine.

Agathe, habile : « C’était super. J’arrivais bien à fai-re tourner les assiettes ».

Jade, rusée : « Mon assiette n’arrêtait pas de tomber. Mais à un moment, j’arrivais à la faire tourner, car j’ai triché. » Clémence, espiègle : « J’ai aimé les assiettes. Je les faisais tout le temps tomber ». Elouen, sur sa faim : « C’était très dur, mon assiette tombait tou-jours. ». Ronan, satisfait : « Les balles ne tombaient pas souvent. J’ai bien aimé ».

Chez les maternelles Les enfants ont testé leurs talents de jongleur et d’équilibriste dans divers ateliers. Une initiation organisée sous l’impulsion de leurs enseignantes.

Même si les maternelles ne sont pour la plupart jamais allés au cirque…

…ils ont montré une grande agilité !

Serge Clavel : La bosse du sport

Cirque, vélo, randonnée : Serge Clavel encadre sou-vent les activités physiques pratiquées par les enfants. « Le sport, c’est ma drogue », lance Serge Clavel d’une voix chantante qui fleure bon le soleil de sa ville natale Alès (à 30 km de Bessèges, dans le Gard). Malgré son calme apparent, l’homme n’est pas du genre à lézarder sur une chaise lon-gue. Il a du ressort. De l’éner-gie à revendre. Avec ses acti-vités professionnelles, sa vie associative et les entraîne-ments qu’il mène dans l’équi-pe de speed-ball d’Emancé, pas étonnant que le temps libre lui file entre les doigts ! Pour son équilibre physique et mental, il pratique 3h de sport par jour. Seul ou en compagnie d’enfants, dans le cadre de son travail. Serge Clavel exerce la profession d’éducateur, à la protection judiciaire de la jeunesse. Sa mission : aider des jeunes à trouver leur voie en s’aidant du sport. Ce qui l’amène à s’investir dans les écoles comme celle d’Orphin où il vient chaque semaine. Serge accompagne les petits et les grands dans un florilège de disciplines : cirque, vélo, les rencontres USEP. Son message : « L’activité physi-que doit avant tout rester un jeu. Le plaisir est primordial, même quand on travaille fort la technique. »


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Jeux sur le cirque et l’environnement Le clown Pipo Sur le thème du cirque (par les MS)

Aide-nous à remettre les photos dans l’ordre, pour suivre les différentes étapes de confection du clown Pipo.

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Matisse et Alix: « On a habillé Pipo avec un pan-talon oran-ge », en cours de fa-brication.

Anaëlle: « On a mis des morceaux de papier pour faire tout le corps ».

Florian,Théo et Alix: « On a fait de la cou-ture pour mettre les cheveux ».

Maléa: « On a mis de la mousse pour faire grossir Pipo ».

Anaëlle: « On

a pris des morceaux de tissu pour faire les vê-tements de Pipo ».

Julie: « On l’a maquillé avec des crayons ». Jade: « On lui a rajouté un noeud papillon et un chapeau pointu ».

Mot caché Sur le thème de l’environnement (par les CP-CE1) 1) Abandonner des choses dans la nature. 2) On les jette dans la poubelle. 3) Papier dur et épais. 4) Ranger dans un certain ordre. 5) Endroit où nous mettons nos déchets. 6) Matière utilisée pour fabriquer

des jouets. 7) Le four en utilise pour chauffer

des choses. 8) Classer les déchets.

A votre agenda

- Rencontres USEP : le 15/05 et une autre en juin (à définir) pour le Cycles 1 ; les 26/04, 22/05 et 11/06 pour les Cycles 2 ; les 30/04, 24/05 et 5/06 pour les Cycles 3. - Sortie théâtre « Un ticket pour féerie » pour les CP-CE1 : 24 mai. - Opération Orphin propre : 19 juin. - Fête de l’école : 23 juin. - Chorale : 7 juillet.

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Réponses aux jeux page 6


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Le coin des lecteurs

Les élèves de M. Lecomte participent à la rédaction d’un recueil d’opinions autour de la littérature de jeunesse.

Inciter les enfants à formuler des opinions, c’est l’ambition du comité de lecture initié par M. Lecomte. Chaque élève de CE2-CM2 doit lire quelques romans, pris dans une sélection de 25 titres prêtés par l’école. En plus de renseignements utiles (titre, auteur, lieux de l’histoire…), les enfants donnent ensuite par écrit leur(s) opinions(s) sur les ouvrages lus. C’est la confrontation des points de vue qui doit conduire le lecteur à construire sa propre opinion. Ce travail prendra la forme d’un recueil de fiches de lecture, avec des extraits de leurs propos dans un triple objectif : montrer comment les enfants développent leur sens critique, les inviter à comparer leurs idées, donner d’éventuelles pistes de lecture.

Voici l’une des fiches qui sera publiée dans le recueil en cours d’élaboration

Je t'écris, j'écris... Illustrateur : Zina Modiano Auteur : Geva Caban Collection : Folio Cadet Première parution : 1987

Pourquoi les enfants ont aimé :

Réponses aux jeux Le clown Pipo : 2, 4, 3, 5, 1 et 6.

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P 5

O P 7

L O E 8

L U 6 N T

U 2 B P E R

E D 3 4 E L R I

R E C Y C L A G E

C A L L S I R

H R A E T E

E T S I

T O S Q

S N E U

R E

- C’est un livre d’amour. - Il est composé de beaucoup de lettres

différentes (24 !). - Il nous donne envie d’écrire des lettres. Et il

y a de nombreuses images. - La fille raconte ses problèmes à son

amoureux. - Elle est au bord de la mer, ce que j’aime bien.

Elle va à la plage. Elle se baigne avec son copain. Pourquoi les enfants n’ont pas aimé : - La fille ne dit jamais son prénom ni celui de

la personne qu’elle aime. Elle se fâche toujours avec.

- Il n’y a pas beaucoup de dialogues. Pendant la moitié du livre, ils s’envoient des lettres.

L’histoire vue par l’adulte Une petite fille écrit presque chaque jour au garçon qu’elle aime. Sa correspondance sent bon le temps des vacances, avec ses joies et ses moments de tristesse. Le livre raconte comment un enfant qui aime écrire est naturellement amené à tenir son tout premier journal intime. Certains jeunes lecteurs auront sans doute envie de suivre l’exemple.


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Le coin des poètes Les élèves CM1/CM2 d’Alexandre se sont inspirés du poème « La fourmi » de Robert Desnos (*) pour écrire leur propre prose. En voici un bel échantillon. Un guépard Un guépard de mille mètres Avec une casquette sur la tête, Ça n’existe pas, ça n’existe pas. Un guépard conduisant un camion Plein de mygales et de lions, Ça n’existe pas, ça n’existe pas. Un guépard parlant italien Parlant chinois et tahitien, Ça n’existe pas, ça n’existe pas Et toujours pas !

Lucas

Un écureuil Un écureuil de deux mètres Avec une casquette sur la tête, Ça fait rire, ça fait rire. Un écureuil traînant un vélo Plein de chats et de tableaux, Ça fait rire, ça fait rire. Un écureuil parlant anglais Ecrivant latin et libanais, Ça fait rire, ça fait rire. Et pourquoi ça fait rire ?

Morgane

Un chien Un chien de deux millimètres En train de vider une cannette, Ça n’existe plus, ça n’existe plus. Un chien tirant le traîneau de Noël Aidé de 1001 rennes, Ça n’existe plus, ça n’existe plus. Un chien parlant et s’amusant Avec un chat et une souris, Ça n’existe plus, ça n’existe plus. Oh, mais qu’est-ce que je dis là !

Jordan

(*) La fourmi Une fourmi de dix-huit mètres Avec un chapeau sur la tête, Ça n’existe pas, ça n’existe pas. Une fourmi traînant un char Plein de pingouins et de canards, Ça n’existe pas, ça n’existe pas. Une fourmi parlant français Parlant latin et javanais, Ça n’existe pas, ça n’existe pas. Eh pourquoi pas ?

Robert Desnos


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La balade des gens heureux

Vendredi 16 mars, les élèves de CE2-CM2 ont parcouru 13 kilomètres sous le soleil exactement.

Accompagnatrice au grand cœur, Nicole Lozach ouvre la marche, carte en main. Jean-Paul s’adjuge le rôle de berger, en fin de cortège. Entre eux, 24 CE2-CM2 entament sous la grisaille une boucle de 13 kms. Au programme de cette randon-née bucolique, balisée de jonquilles : le Haut-Orphin, Montlieu, Emancé, la Fosse Bidout. Quelques foulées plus tard, les bas de panta-lons sont détrempés, d’au-tant que les flaques d’eau ont remporté un vif succès! La chance sourit aux marcheurs en fin de matinée : le soleil sort de sa tanière grise.

Le ciel chasse les nuages alors que la tribu s’installe pour pique-niquer dans un champ. Assis en tailleur, les enfants dévorent leurs casse-croûte et leurs chips. Des garçons s’approchent d’un mirador, avant de se faire réprimander. D’autres ajus-tent leur tenue vestimentaire à la douceur printanière. Paré comme s’il partait ramasser des coques, Raphaël a retroussé son pantalon bien au-dessus de ses bottes en caoutchouc, découvrant ses genoux. « J’ai trop chaud », s’ex-clame-t-il. La randonnée reprend. Nicole donne le tempo. « Nous allons es-

sayer de placer les moins rapides devant. Les CE2 vont prendre la tête, et donner l’allure aux CM2. » Les mollets tiennent bon. Juliette sautille d’ail-leurs plus qu’elle ne marche.

Wallaby en vue Le bonheur est dans le pré. Jean-Paul entonne « Il en faut peu pour être heureux, vraiment très peu pour être heureux…» Bientôt, Juliette, Justine-Marie, Charline et Marina reprennent en chœur la célèbre chanson du Livre de la jungle. Une grappe d’élèves papillonne en queue de peloton. « Si je vous attrape, je vous mords », menace Jean-Paul pour motiver les troupes, qui prennent aussitôt leurs jambes à leurs cous. La tribu passe devant la fontaine d’Emancé, puis longe un mur de pierres qui cache la réserve zoologique de Sauvage. Pantalons et chaussures sont couverts de gadoue. Les enfants jouent à la marelle avec les pierres et les mottes pour éviter la boue. « Et dire que les cochons se baignent de-dans », relève Marina sur un ton dégoûté. Antoine a la tête ailleurs : « On va peut-être voir des wallabies », souligne-t-il. Tout juste ! « Regarde par le trou du portail , lance Christian. Il y a un wallaby et deux ou trois daims. » Tous les enfants s’agglutinent près d’un grillage pour traquer les animaux. Un peu plus

loin, Nicole rappelle le temps des carrières. « Ici, il y avait des pierres appe-lées meulières pour fabri-quer des meules de moulin. » Les hommes qui les extrayaient déjeunaient dans une grange toute proche, appelée La cantine. C’est aussi dans ce coin que furent filmées des batailles du film La guerre des boutons.

Gabrielle rejoint la tête des randonneurs en courant. « Il ne faut pas être le dernier, sinon tu as 1000 lignes d’écriture ! » s’exclame-t-elle. Les enfants ont bien mérité une dernière halte. Antoine fait le lézard, du haut d’une grosse pierre. Lucas en profite pour fabriquer une cabane avec des branches de sapin. Et la troupe s’ébranle à nouveau. Dernière ligne droite au mi-lieu des champs de colza : le chemin de la Fosse Bidout. Les enfants commencent à montrer des signes de fati-gue. Heureusement, l’école est en vue, sous le soleil exactement. Et les élèves ont du ressort. Pendant les 50 minutes qu’il reste avant 16h, les garçons jouent au ballon. Les filles à la ma-relle. Interrogés à mains levées, les enfants plébis-citent une autre randonnée.

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