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full circle magazine n° 69 1 Full Circle LE MAGAZINE INDÉPENDANT DE LA COMMUNAUTÉ UBUNTU LINUX NUMÉRO 69 - Janvier 2013 A A N N D D R R O O I I D D S S U U R R V V O O T T R R E E T T É É L L É É MON OPINION : Comment le téléphone Ubuntu va échouer. L L A A S S O O N N Y Y G G O O O O G G L L E E B B O O X X T T É É L L É É N N S S Z Z - - G G S S 7 7

MONOPINION: …dl.fullcirclemagazine.org/issue69_fr.pdf · fullcirclemagazinen°69 4 ACTUSUBUNTU Écritparl'équiped'ActusUbuntu UBUNTUEN2013 Mark Shuttleworth partage ses réflexionssurUbuntu2013:«Il

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Full CircleLE MAGAZINE INDÉPENDANT DE LA COMMUNAUTÉ UBUNTU LINUX

NUMÉRO 69 - Janvier 2013

Full Circle Magazine n'est affilié en aucune manière à Canonical Ltd.

AANNDDRROOIIDD SSUURR VVOOTTRREE TTÉÉLLÉÉ

MON OPINION :Comment letéléphone Ubuntuva échouer.

LLAA SSOONNYY GGOOOOGGLLEE BBOOXX TTÉÉLLÉÉ NNSSZZ--GGSS77

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Les articles contenus dans ce magazine sont publiés sous la licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 Unported license. Cela signifieque vous pouvez adapter, copier, distribuer et transmettre les articles mais uniquement sous les conditions suivantes : vous devez citer le nom del'auteur d'une certaine manière (au moins un nom, une adresse e-mail ou une URL) et le nom du magazine (« Full Circle Magazine ») ainsi que l'URL

www.fullcirclemagazine.org (sans pour autant suggérer qu'ils approuvent votre utilisation de l'œuvre). Si vous modifiez, transformez ou adaptez cette création, vousdevez distribuer la création qui en résulte sous la même licence ou une similaire.Full Circle Magazine est entièrement indépendant de Canonical, le sponsor des projets Ubuntu. Vous ne devez en aucun cas présumer que les avis et lesopinions exprimés ici aient reçus l'approbation de Canonical.

Full CircleLE MAGAZINE INDÉPENDANT DE LA COMMUNAUTÉ UBUNTU LINUX

StyleUbuntuGnome2 p.15

LibreOffice - Partie 22 p.12

Programmer enPython 40 p.08

Blender - Partie 2 p.17

Tutoriels Opinions

Q&R p.42

JeuxUbuntu p.44

Certifié Linux p.46

Command&Conquer p.06

Inkscape - Partie 9 p.20

Rubriques

Labo Linux p.29

Critique p.37

Dév. Web p.XX

Monopinion p.34

Monhistoire p.33

Courriers p.40

ActusUbuntu p.04

Demandezaupetitnouveau p.26

Femmesd'Ubuntu p.XX

Graphismes Dév.Web

DE RETOURLE MOIS PROCHAIN

DE RETOURLE MOIS PROCHAIN

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ÉÉDDIITTOORRIIAALL

BIENVENUE DANS LE PREMIER FULL CIRCLE DE 2013 !

En effet. Une autre année, un autre Full Circle ! Je crois qu'en avril de cette année, nousfêterons notre sixième anniversaire. Waouh ! Bon. Retour vers le présent. Ce mois-ci, nous

avons les tutoriels habituels : Python, LibreOffice, Inkscape et Blender. Un tutoriel intéressant, surcomment donner à votre Ubuntu une apparence du style Gnome2 (c'est style Gnome2, pas styleGangnam), les accompagne.

Dans ce numéro, l'ancien animateur du podcast, Ed Hewitt, s'expose aux controverses à lapage 34, en parlant de l'« Ubuntu Phone » (son surnom sur le Net), récemment annoncé et qui, àson avis, est voué inévitablement à l'échec. Vous aussi, vous pouvez donner votre opinion dans unarticle ou unmail.

On m'a offert à Noël une box Sony NSZ-GS7 Google TV. La critique que j'en ai faite paraît à lapage 37. Si l'on vous a offert, à vous aussi, un truc technologique lors des fêtes, on vous saurait gréde bien vouloir en faire la critique. Souvenez-vous, nous sommes une revue pour la communautéUbuntu Linux. Linux. Cela veut dire que vous pouvez faire une critique ou écrire au sujet den'importe quelle technologie oudistrib. *buntu, Linux ouAndroid.

J'ai également fait deux ou trois modifications dans la mise en pages ce mois-ci. Pas depanique  : ce n'est rien d'important. Uniquement un petit changement aux sous-titres, petitesmajuscules et autres trucs en coulisses concernant les polices. Les sous-titres en minuscules fonttellement 2012…

Amitiés et gardez le contact !Ronnie

[email protected]

Ce magazine a été créé avec :

LePodcast Full CircleTous les mois, chaque épisode couvretoutes les dernières informations con-cernant Ubuntu, les opinions, les cri-tiques, les interviews et les retoursd'utilisateurs. Le Side-Pod est une nou-veauté, c'est un court podcast supplé-mentaire (irrégulier)enmargedupodcastprincipal. On y parle de technologie engénéral et de choses qui ne concer-nent pas uniquement Ubuntu et quin'ont pas leur place dans le podcastprincipal.

Vos animateurs :• Les Pounder• TonyHughes• JonChamberlain•Oliver Clark

http://fullcirclemagazine.org

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AACCTTUUSS UUBBUUNNTTUUÉcrit par l'équipe d'Actus Ubuntu

UBUNTU EN 2013

Mark Shuttleworth partage sesréflexions sur Ubuntu 2013 : « Il

est très important pour moi, et pourtoute la communauté Ubuntu, que lesindividus puissent bénéficier de nosefforts. Nous savons qu'il y a plein degens intelligents dont les besoins sontcouverts par ce qui existait autrefois.Nousmaintenons toujours des versionsanciennes d'Ubuntu pour qu'ils puis-sent utiliser ces outils sur une plate-forme stable. Mais nous voulons définirl'avenir, ce qui veut dire découvrir denouveaux territoires inconnus, incer-tains et faciles à critiquer. C'est pour-quoi, en 2013, Unity va se concentrersur la mobilité, en apportant Ubuntuaux téléphones et aux tablettes. »

Lisez-en plus à : http://www.markshut-tleworth.com/archives/1221

C'EST OFFICIEL : UBUNTU EST

MAINTENANT TAILLÉ POUR

LES TÉLÉPHONES

La PDG de Canonical, Jane Silber,annonce qu'Ubuntu arrive sur les

téléphones. Silber annonce égalementune nouvelle façon de construire des

applis pour une forme différente desfacteurs, c'est-à-dire Ubuntu SDK basésur QML et la poursuite du travail surUbuntu pour les téléphones.

L'annonce officielle est ici :http://blog.canonical.com/2013/01/02/its-official-ubuntu-now-fits-phones/

TÉLÉPHONE UBUNTU

L 'Ubuntu Phone est toujours d'actua-lité, étant donné surtout les dé-

monstrations faites par Mark Shuttle-worth, Jono Bacon et toute l'équipede Canonical au Consumer ElectronicsShowà LasVegas cette semaine !

Regardez cette courte vidéo oùMarc fait une courte démo ou

uneplus longue avec JonoBacon :

Démonstration du système d'exploi-tation d'Ubuntu Phone par MarkShuttleworth à CES 213 -http://www.youtube.com/watch?v=RO7QbCqFY7Y -Système d'exploitation Ubuntu poursmartphones : fonctionnalités, démode mise en page et expérience pra-tique -https://www.youtube.com/watch?v=qE-QPsATAS0

Et maintenant, continuez votre lecturepour plus d'articles qui ont attiré notreattention cette semaine :LenouvelUbuntuPhoneest-iluntueurd'Android ? Probablement pas. -http://www.data-mation.com/open-source/is-the-new-ubuntu-phone-an-android-killer-probably-not-1.htmlL'objectif de l'Ubuntu Smartphoneest de réussir dans des économiesenvoiededéveloppement -http://www.technologyreview.com/news/509646/ubuntu-smartphone-aims-for-success-in-developing-economies/Ubuntu sur un téléphone ou le sys-tème d'exploitation de Firefox :Qu'est-ce qui effraie le plus iPhoneetAndroid ? -http://www.techweekeurope.co.uk/comment/ubuntu-phone-firefox-os-linux-iphone-androi-103206.Le Top 5 des raisons pour lesquellesl'Ubuntu Linux Phone a des chancesde réussir -http://www.zdnet.com/top-5-reasons-the-ubuntu-linux-phone-might-make-it-7000009721/Les concurrents de Mobile Linux,Ubuntu et Sailfish pourraient parta-gerAP -http://www.techweekeurope.co.uk/news/linux-ubuntu-sailfish-plasma-

active-103978.Téléchargement d'Ubuntu phone :les sources seront « prêtes finfévrier » -http://www.omgubuntu.co.uk/2013/01/ubuntu-phone-download-will-be-ready-late-february.Canonical bouscule la téléphoniemobile avecUbuntu for Phones -https://www.linux.com/news/embedded-mobile/mobile-linux/688686-canonical-shakes-up-mobile-with-ubuntu-for-phonesUbuntu àCES -http://www.jonobacon.org/2013/01/13/ubuntu-at-ces/

HEUREUX 300E NUMÉRO DE

L'HEBDOMADAIRE

UBUNTUWEEKLYNEWS

C 'est avec l'aide de beaucoup demembres de la communauté

Ubuntu que l'UWN a évolué vers sonformat actuel. La dévotion, l'engage-ment et l'enthousiasme de l'équiped'Ubuntu News, qui tient absolumentà s'assurer qu'il y a un endroit verslequel la communauté puisse se tournerpour un résumé de chaque semained'Ubuntu, sont époustouflants. Nous

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ACTUS UBUNTUremercions tout particulièrement Eliza-beth Krumbach, Nathan Handler etd'autres d'avoir automatisé en largepart un processus manuel très long.Nos remerciements vont vers les au-teurs de résumés, les critiques et notregourou des réseaux sociaux, JasnaBenčić. Un grand merci à chacun quisoutient l'UWN soit avec ses contri-butions, soit en le lisant. À la bonnevôtre pour 300 autres numéros et pourUbuntu dans toutes ses nombreusesformes !

« Félicitations à l'équipe (passée,

présente etfuture) de l'hebdoma-

daire Ubuntu Weekly Newsletter pour

avoiratteint la 300e édition, une étape

historique. L'UWN est un résumé élo-

quent des activités diverses de la com-

munauté Ubuntu et fournit un guide

précieux au projet, quel que soit le

niveaude votre implication. Je le lis sur

le wiki presque toutes les semaines,

parcourant le sommaire etallantdirec-

tement aux sections qui attirent mon

attention - habituellement des aperçus

de la communauté, tel que l'Actu des

Loco, l'Actu du Nuage Ubuntu, et la

conclusion Planète et blogosphère.

L'UWN saisit exactement et utilement

les activités communautaires, qui sont

extrêmement diverses et évoluent très

rapidement, d'une façon introuvabledans

d'autres publications. Un grandmercià

tous les contributeurs au fil des ans -

votre soutien à Ubuntu et aux lecteurs

qui font confiance à votre travail pour

comprendre ce qui se passe dans la

communautéUbuntu, est légendaire !»~ Jane Silber, PDGCanonical.

« Félicitations pour votre 300e

numéro !Quelle réussite !Remer-

ciementsà l'équipede l'UWNpourvotre

travail soutenu. Ce sont la coopération

etdestravauxcommecelui-ciquirendent

la communautéUbuntu sigéniale. Conti-

nuez à faire votre travail remarquable

et tous nos vœux pour votre succès

futur. » ~ Leann Ogasawara, Directricede l'équipe du noyau Ubuntu, Cano-nical.

« Félicitations à l'équipe des actus

d'Ubuntu pour avoir sorti l'UWN

jusqu'au numéro 300 !!! L'UWNest une

trèsbonnesourcepourles informations

lesplus récentesconcernant la commu-

nauté Ubuntu et Linux. Si vous voulez

voirce que font les équipes diverses ou

les types de nouvelles fonctionnalités

qui sont implémentées, l'UWN est fait

«  sur mesure » pour vous apporter de

telles informations. Chaque fois que je

la reçois via Gmail, je regarde l'hebdo-

madaire Ubuntu Weekly Newsletter,

guettant en général la rubrique «Bien-

venue auxnouveauxmembres et déve-

loppeurs » (pour féliciter les gens quiont été reconnus par Ubuntu etacceptés en tant que membres) et

«  La Planète » (où on peut trouverprincipalement les fonctionnalités etles actus des équipes les plusrécentes). Remerciements à tous ceux

quiontcontribué à l'UWN, un excellent

bulletin, et surtout à Elizabeth Krum-

bach, Nathan Handler et les autres

rédacteurs. Ungrandmercià l'UWN!»

« Je travaille avec l'équipe des

Actus Ubuntu depuis 2010 et j'ai

assumé les fonctions de coordinatrice

principale des sorties de numéros mi-

2011. Pendant ce temps, j'ai travaillé

avec des dizaines de gens époustou-

flants, y compris Nathan Handler, avec

qui j'ai travaillé pour rendre le pro-

cessus de sortie beaucoup plus simple

avec notre collection amusante de

scriptsPerletPython, JasnaBenčić, qui

travaille dur, non seulement pour ras-

sembler des articles en cours de se-

maine, mais aussi comme auteur de

résumé, rédacteuretgouroudesréseaux

sociaux, Amber Graner, qui nous aide

sans compter avec des sorties les se-

maines où je suis en déplacement, et

Jim Connett et Matt Rudge, le comité

de rédaction sur qui je compte chaque

semaine. Enfin, c'est toujours un plaisir

de rencontrer et de discuter avec nos

lecteurs et les remarques faites lors de

conférences et événements auxquels

j'assiste ont été essentielles aux amé-

liorations faites au cours des deux ou

trois dernières années. Sincères remer-

ciements à tout le monde pour nous

avoir aidé à devenir ce que nous som-

mes aujourd'hui et heureux numéro

300 ! » ~ Elizabeth Krumbach, Rédac-trice en chef de l'UWN.

Le magazine Full Circle souhaiteajouter ses félicitations à l'hebdo-

madaire Ubuntu Weekly News pourson 300enuméro.

Ungrandmerci à l'équipe desActusUbuntu pour leur contribution

cemois-ci.

Les actus dans ce numéro viennentde :

https://wiki.ubuntu.com/UbuntuWeeklyNewsletter/Issue298https://wiki.ubuntu.com/UbuntuWeeklyNewsletter/Issue299https://wiki.ubuntu.com/UbuntuWeeklyNewsletter/Issue300

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full circle magazine n° 69 6 sommaire ^

Comme beaucoup d'entre vous lesavent peut-être déjà, Google

Music est récemment paru dans despays autres que les États-Unis. C'estpourquoi j'y ai enfin eu accès en Alle-magne et j'ai tout de suite commencéà télécharger ma collection musicalevers le nuage. Puisque je travaille fré-quemment sur des ordinateurs qui nem'appartiennent pas et suis proprié-taire de nombreux dispositifs sousAndroid, pouvoir accéder àmamusiquede n'importe où était assez alléchant.Pour moi, rien n'est pire que de fairedu travail TI sur l'ordinateur de quel-qu'un d'autre sans musique à écouter,surtout si je sais que je devrai y resterpendant longtemps. J'utilise GoogleMusic depuis environ 2 mois, mainte-nant, ce qui veut dire qu'il est grandtemps d'écrire un article !

Pour quiconque ne sait pas cequ'est Google Music, c'est un servicegratuit proposé par Google. Pour l'es-sentiel, il vous permet de télécharger20 000 morceaux de musique versvotre nuage personnel et vous permetde diffuser vos musiques à partir den'importe quel navigateur web, desynchroniser le nuage avec des PC aumoyen de l'application Music Manager

et de donner à des dispositifs Androidun accès complet à votre nuage, àpartir duquel vous pouvez choisir deschansons particulières qui resteront surle dispositif.

PARAMÉTRAGE

Il est assez facile deconfigurer votre nuage.Vous démarrez l'ap-plication Music Ma-nager, sélectionnezce que vous voulezsynchroniser (et sivous voulez qu'ilsoit synchronisé au-tomatiquement oupas) et vous lancez leprocessus. L'applicationdonne l'impression de télé-verser un maximum de deux ou troismorceaux à la fois et, pour mes 2 000et quelques chansons, il a fallu entre 4et 6 heures pour les téléverser (à unevitesse de 50 Ko/s). Ainsi, il se peutque ceci ne convienne pas aux gensqui ont une vitesse de téléversementbasse.

GESTION

Maintenant, Google Play proposedes morceaux de musique au télé-chargement et leur structure tarifaireest similaire à celle de iTunes oud'Amazon. En Allemagne, il semble

que la sélection ne soit pas aussicomplète que possible,

surtout pour ce quiconcerne les artistesles moins connus.Cependant, certainsMP3 sont disponi-bles gratuitement,bien qu'il n'y aitaucunmoyen de lestrouver facilement par

filtrage. Ainsi l'augmen-tation de la taille de votre

collectionmusicale devrait êtreassez facile !

La gestion de vos listes de lectureet les informations concernant lesmorceaux est tout aussi simple qu'avecn'importe quel autre programme demusique. Ce qui est sympa est que, sivousmodifiez une liste de lecture quevous avez paramétrée pour « gardersur le dispositif » sur n'importe quelsystème Android, ils téléchargeront

automatiquement les nouveaux fichiers,ce qui fait une bonne solution sans fil.Ma propre collection de musique estcomplètement organisée, y compris lespochettes d'albums et toute l'infor-mation concernant chaque morceau ;je ne peux donc vous dire ni si le ser-vice dans le nuagemet à jour les infor-mations automatiquement, ni jusqu'àquel point c'est facile de rajouter desinformations manquantes. J'ai tendanceà croire que ce serait plutôt indolore.Vous pouvez télécharger chaque mor-ceau unmaximumde 2 fois à partir dusite web et, à ma connaissance, unnombre infini de fois en passant parle gestionnaire demusique. C'est biensi vous avez besoin d'accéder à unMP3 rapidement sans passer par desparamétrages supplémentaires.

Je pense qu'il faudrait configurervotre ordinateur pour les téléverse-ments (uploads) avant de pouvoir syn-chroniser les nouveaux fichiers auto-matiquement. Je n'ai pas encoreconfiguré les téléversements sur monportable et je peux donc difficilementle savoir. Je me souviens d'avoir initiéle processus et d'avoir constaté quele portable a commencé à téléverserles MP3 normalement, bien qu'aucun

CCOOMMMMAANNDD && CCOONNQQUUEERRÉcrit par Lucas Westermann

GGooooggllee MMuussiicc

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Lucas a appris tout ce qu'il sait enendommageant régulièrement son sys-tème et en n'ayant alors plus d'autrechoix que de trouver un moyen de leréparer. Vous pouvez lui écrire à :[email protected].

double n'apparaisse dans la base dedonnées de mon nuage. Cela veutdire sans doute que Google trie lesdoubles après leur téléversement -alors il faut garder à l'esprit que vousêtes en fait en train de téléverservotre bibliothèque deux fois sans raisonspécifique. Je peux me tromper, maisil me semble que c'est bien cela qui sepasse. Si quelqu'un a eu d'autresexpériences, merci de m'en faire partparmail.

QUALITÉ

Les fichiers téléversés sontconvertis en MP3 à 320 ko/s s'ils sontdans un format, tel que FLAC ouOGG,qui n'est pas pris en charge. Sinon, ilssemblent garder leur type de fichier(mes MP3 sont tous au taux variablede qualité maximum pour mes appa-reils mobiles). Diffuser sur un réseaumobile donne une moindre qualité,afin de préserver votre bande pas-sante/gérer les vitesses amoindriesd'un réseau mobile. Avec un réseauwifi, la qualité audio ressemble à celleobtenue quand je lis un fichier localsur l'un quelconque de mes appareils.Cependant, de temps en temps, ilpeut falloir quelques secondes avantla mise en tampon de la file d'attente.Une fois la lecture commencée, il nesemble pas y avoir de pauses entre

les chansons (sauf s'il y a des baissesénormes dans la bande passante/lesvitesses disponibles).

LECTURE

Lire de la musique directement àpartir du stockage dans le nuage n'estpossible qu'à travers un navigateur surdes dispositifs non mobiles (ordina-teurs portables, PC, etc.) Si vous avezun dispositif mobile sous Android,accéder à et lire lamusique à partir dunuage est possible avec l'appli PlayMusic de Google. Cela n'a pas l'aird'être le cas pour des systèmes d'ex-ploitation non-Android. Il n'y a pas nonplus de prise en charge de touchesmédia ni d'informations de lecturedans Conky. Il existe, cependant, uneextension pour Chrome qui s'appelleMusic Plus (développée par le rédac-teur en chefdeLifehacker), qui proposed'autres fonctions, notamment uncontrôleur de pop-up, l'option Scrobblerpour last.fm, des notifications html5,etc. Pour un lien, voyez la sectionPour aller plus loin.

Play Music de Google propose lacapacité de créer des listes de lecture,basées sur une chanson, y comprisdes musiques dont vous êtes pro-priétaire et des musiques disponiblessur Google Play. Tous les MP3 n'ont

pas l'air de se diffuser en totalité quandvous faites ceci, mais c'est une trèsbonne option pour la découverte demusiques nouvelles.

CONCLUSION

Ce service est gratuit et très utilesi vous écoutez souvent de la mu-sique sur des appareilsmobiles (commeun téléphone ou une tablette), dansle cas où vous ne voulez pas que desexemplaires locaux de chaque chan-son prennent de la place. C'est éga-lement unemerveilleuse solution pourquiconque a des problèmes de syn-chronisation demusiques sur un dispo-sitif Android, puisque le problème decompatibilité n'existe pas. Si vous êtespropriétaire d'un ordinateur portabledont l'espace disque est limité, vousapprécierez sans doute beaucoup cesystème, bien qu'il y ait quelquesrestrictions quand vous n'utilisez PlayMusic que dans le nuage. Enfin, sivous avez d'énormes quantités demusiques, ou une connexion lente àinternet, ceci n'est sans doute paspour vous. Cela dit, cela pourrait êtretrès utile comme stockage dans lenuage d'achats de musiques ou pourla sauvegarde de certaines chansonspréférées, puisque vous pouvez biencontrôler les fichiers qui y sont fina-lement téléversés.

Étant donné les restrictions delecture, je ne pense pas que PlayMusicremplacera un lecteur de musiquelocal dans l'immédiat, mais il rend lavie vraiment plus facile quand vousorganisez vos musiques sur de mul-tiples dispositifs. Si vous êtes quel-qu'un comme moi, qui cherche cons-tamment d'autresmusiques à écouter,il se peut que vous aimiez certainesdes fonctions plus avancées proposéespar Google.

POUR ALLER PLUS LOIN :

https://chrome.google.com/webstore/detail/ipfnecmlncaiipncipkgijboddcdmego –Music Plus

http://music.google.com –GoogleMusicwebsite

COMMAND & CONQUER

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Greg Walters PPrrooggrraammmmeerr eenn PPyytthhoonn :: PPaarrttiiee 4400

La dernière fois, nous avons eu unelongue discussion à propos de

l'API web TVRAGE. Cette fois-ci, nousallons commencer à écrire du code età nous en servir.

Le but de cette partie est de com-mencer le processus de création decode qui sera un module réutilisablepouvant être importé dans un autreprogramme python et qui donneraaccès à l'API facilement.

Bien que l'API TVRAGE nous four-nisse un certain nombre de possibi-lités, a fortiori pour la version enre-gistrée, nous allons nous concentrersur seulement trois appels :1. Rechercher une émission par sonnomet obtenir le ShowID.2. Obtenir de l'information sur l'émis-sion à partir du ShowID.3. Obtenir des informations spécifiquesà un épisode à partir du ShowID.

La dernière fois, je vous ai montréles appels de l'API « non enregistrée »qui sont accessibles par tout lemonde. Cette fois, nous allons utiliserles appels enregistrés – basés sur uneclé d'enregistrement que j'ai. Je vaispartager avec vous cette clé (TVRAGE

sait que je vais le faire). Cependant, jevous demande, s'il vous plaît, si vousenvisagez d'utiliser l'API, de vous ins-crire et d'obtenir votre propre clé, pourne pas abuser du site. Je vous sauraisgré de réfléchir également à leur faireundonpour soutenir leurs efforts cons-tants.

Nous allons créer trois programmesprincipaux pour faire les appels etretourner l'information, trois routinesqui seront utilisées pour afficher lesinformations retournées (en supposantque nous sommes en mode « indé-pendant »), et un sous-programmeprin-cipal pour faire le travail – en sup-posant, là encore, que nous sommesenmode « indépendant ».

Voici la liste des routines que nousallons créer (enfin pas toutes pourcette fois-ci. Je veux laisser la place àd'autres choses dans ce numéro).

def TrouverIdParNom(self,nomEmission, debug = 0)

defRecupererInformationEmission(self, showid, debug = 0)

defRecupererListeEpisodes(self,showid, debug = 0)

defAfficheResultatsEmission(self,ListeEmissionsDict)

defAfficheInformationEmission(self, dict)

defAfficheListeEpisodes(self,NomsEmission, NumeroSaison,ListeEpisodes)

def main()

La routine TrouverIdParNom prendune chaîne (nomEmission), effectuel'appel API, analyse la réponse XML etretourne une liste des émissions quicorrespondent aux informations conte-nues dans un dictionnaire ; ainsi, cesera une liste de dictionnaires. Recu-pererInformationEmission récupère leshowid de la routine précédente etretourne un dictionnaire d'informationssur l'émission. RecupererListeEpisodesutilise également le showid de laroutine ci-dessus et retourne une listede dictionnaires contenant des infor-mations pour chaque épisode.

Nous utiliserons une série de chaînespour contenir la clé et l'URL de base,puis leur ajouter ce dont nous avonsbesoin. Par exemple, considérons lecode suivant (nous le compléterons

plus tard).

self.CleApi =“Itnl8IyY1hsR9n0IP6zI”

self.ChaineRechercheSerie ="http://services.tvrage.com/myfeeds/search.php?key="

L'appel que nous devons envoyer(pour récupérer une liste d'informa-tions sur la série avec l'id de la série)serait :

http://services.tvrage.com/myfeeds/search.php?key=Itnl8IyY1hsR9n0IP6zI&show={NomEmission}

Nous combinons la chaîne commececi :

chaine =self.ChaineRechercheSerie +self.CleAPI + ”&show=” +nomEmission

Pour les besoins des tests, je vaisutiliser une série intitulée « Conti-nuum » qui, si vous ne l'avez jamaisvue, est une série géniale de science-fiction sur la chaîne canadienne Show-case. J'utilise cette série pour plusieursraisons. Tout d'abord, il n'y a (lorsquej'écris ces lignes) que deux séries quicorrespondent à la recherche « Conti-

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TUTORIEL - PROGRAMMER EN PYTHON P.40nuum », ce qui rend votre débogagefacile, et, d'autre part, il n'y a actuel-lement qu'une seule saison de 10 épi-sodes à gérer.

Vous devriez avoir une idée de ceque vous rechercherez dans vos rou-tines d'analyse ; j'ai donc placé ci-des-sous les URL complètes pour que vousles testiez avant de vous lancer dansvotre code.

Rechercher en utilisant un nomd'émis-sion :http://services.tvrage.com/myfeeds/search.php?key=Itnl8IyY1hsR9n0IP6zI&show=continuum

Récupérer des informations sur lasérie avec le ShowID (sid) :http://services.tvrage.com/myfeeds/showinfo.php?key=Itnl8IyY1hsR9n0IP6zI&sid=30789

Récupérer la liste des épisodes et leursinformations avec le ShowID (sid) :http://services.tvrage.com/myfeeds/episode_list.php?key=Itnl8IyY1hsR9n0IP6zI&sid=30789

Maintenant que nous avons vutout cela, nous allons commencer àécrire le code.

Vous allez créer un fichier nommé« tvrage.py ». Nous allons nous en

servir pendant unoudeux articles.

Nous allons commencer avec nosimportations indiquées en haut àdroite.

Vous pouvez voir que nous allonsutiliser ElementTree pour faire l'ana-lyse XML et urllib pour la communi-cation internet. La bibliothèque sysest utilisée pour sys.exit.

Nous allons mettre en place laboucle principale maintenant afin depouvoir tester les choses au fur et àmesure (ci-dessous). Rappelez-vous quececi doit être tout à la fin de notrefichier source.

Comme je l'ai dit plus tôt, les qua-tre premières lignes sont nos chaînespartielles pour construire l'URL de lafonction que nous voulons utiliser.(ChaineListeEpisodes doit être sur uneseule ligne.) Les quatre dernières

#=========================================================# IMPORTS#=========================================================from xml.etree import ElementTree as ETimport urllibimport sys

#===========================================================# Main loop#===========================================================if __name__ == "__main__":

main()

Maintenantnouscommençonsnotreclasse.Lenomdelaclasseest"TvRage".Nousallonsaussifairenotreroutine__init__ .

class TvRage:def __init__(self):

self.CleAPI = "Itnl8IyY1hsR9n0IP6zI"self.ChaineRechercheSerie = "http://services.tvrage.com/myfeeds/search.php?key="self.ChaineInformationEmission =

"http://services.tvrage.com/myfeeds/showinfo.php?key="self.ChaineListeEpisodes =

"http://services.tvrage.com/myfeeds/episode_list.php?key="self.ListeEmissions = []self.InfosEmissions = []self.ListeEpisodes = []self.ElementEpisode = []

def TrouverIdParNom(self,nomEmission,debug = 0):chaine = self.ChaineRechercheSerie + self.CleAPI + "&show=" + nomEmissionurllib.socket.setdefaulttimeout(8)usock = urllib.urlopen(chaine)resultat = ET.parse(usock).getroot()usock.close()compteurTrouves = 0self.listeEmissions = []

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TUTORIEL - PROGRAMMER EN PYTHON P.40lignes sont l'initialisation des listes quenous utiliserons plus tard.

Tout d'abord (page précédente aumilieu à droite), nous réglons la chaînequi sera utilisée commeURL. Puis, nousréglons le socket avec un délai d'at-tente de 8 secondes par défaut. En-suite, nous appelons urllib.urlopen avecl'URL générée et (espérons-le) rece-vons notre fichier xml dans l'objetusock. Nous utilisons ElementTreepour analyser les informations xml. (Sivous êtes perdus, relisez s'il vous plaîtmes articles sur XML (les parties 10,11 et 12 figurant dans les FCM n° 36,37 et 38)). Enfin, on ferme le socketet on initialise le compteur pour lenombre de résultats trouvés, puis onréinitialise la liste listeEmissions à uneliste vide.

Maintenant, nous allons passer enrevue les informations XML en utilisantla balise « show » comme parent de ceque nous voulons. Rappelez-vous queles informations retournées ressemblentàcequiestenhautàdroite.

Nous allons parcourir chaquegrouped'informations en cherchant « show »comme parent et analyser l'informa-tion. En pratique, nous n'avons besoinque du nom de l'émission (<name>)et du showid (<showid>) montré enbas à gauche, mais nous allons gérertous les résultats.

Je vais expliquer le premier et vouscomprendrez le reste. Lorsque nousparcourons les informations, nous re-cherchons les balises (en bas à droite)qui correspondent à ce que nousvoulons. Si nous en trouvons une, nousl'affectons à une variable temporaire,puis mettons cela dans le dictionnairecomme valeur avec une clé qui cor-respond à ce que nous insérons. Dansle cas qui précède, nous recherchonsla balise « showid » dans les donnéesXML. Lorsque nous la trouvons, nousl'assignons en tant que valeur de laclé « ID ».

La partie suivante (page suivante,en haut à droite) porte sur le(s) gen-re(s) de la série. Comme vous pouvezle voir dans l'extrait XML ci-dessus,cette série se trouve dans quatregenres différents. Action, crime, drameet Sci-Fi. Nous devons les traiter tous.

Enfin, on incrémente la variablecompteurTrouves et on ajoute ce dic-tionnaire dans la liste « listeEmis-

<Results><show>

<showid>30789</showid><name>Continuum</name><link>http://www.tvrage.com/Continuum</link><country>CA</country><started>2012</started><ended>0</ended><seasons>2</seasons><status>Returning Series</status><classification>Scripted</classification><genres>

<genre>Action</genre><genre>Crime</genre><genre>Drama</genre><genre>Sci-Fi</genre>

</genres></show>...

</Results>

for noeud inresultat.findall('show'):

infosEmissions = []chaineGenre = Nonedict = {}for n in noeud:

if n.tag == 'showid':showid = n.textdict['ID'] = showid

elif n.tag == 'name':nomEmission = n.textdict['Nom'] = nomEmission

elif n.tag == 'link':showlink = n.textdict['Lien'] = showlink

elif n.tag == 'country':showcountry = n.textdict['Pays'] = showcountry

elif n.tag == 'started':showstarted = n.textdict['Debut'] = showstarted

elif n.tag == 'ended':showended = n.textdict['Fin'] = showended

elif n.tag == 'seasons':showseasons = n.textdict['Saisons'] = showseasons

elif n.tag == 'status':showstatus = n.textdict['Etat'] = showstatus

elif n.tag == 'classification':showclassification = n.textdict['Classification'] = showclassification

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TUTORIEL - PROGRAMMER EN PYTHON P.40sions ». Ensuite, nous recommençonsle processus jusqu'à ce qu'il n'y ait plusaucune donnée XML. Une fois quetout est terminé, on retourne la listedes dictionnaires (en bas à droite).

La plupart du code est assez ex-plicite. Nous allons nous concentrersur la boucle « for » que nous utilisonspour afficher les informations. Nousbouclons sur chaque élément de laliste de dictionnaires et affichons unevariable compteur, le nom de l'émis-sion (c['Nom']) et l'id. Le résultat res-semble à ceci :

Entrer le nom de la série →continuum2 resultat(s)------------------------1 - Continuum - 307892 - Continuum (Web series) -32083Choisir un nombre ou 0 pourquitter →

Souvenez-vous que la liste desarticles commence à zéro, donc lors-que l'utilisateur entre 1, en fait il de-mande le dictionnaire numéro 0.Nous faisons comme ça parce que lesgens « normaux » pensent que le dé-compte doit commencer par 1, paspar 0. Et nous pouvons ainsi utiliser 0pour quitter la routine et ne pas leurfaire utiliserQouqou -1.

Maintenant, la routine « main » va

tout rassembler pour nous.

Pour aujourd'hui, nous allons justecommencer la routine (au milieu àdroite) et nous la continuerons la pro-chaine fois.

La prochaine fois, nous ajouteronsles autres routines. Pour l'instant, lecode peut être trouvé sur http://pas-tebin.com/8F3Bd1Xd

Àbientôt.

Greg Walters est propriétaire de Rai-nyDay Solutions LLC, une société deconsultants à Aurora au Colorado, etprogramme depuis 1972. Il aime faire lacuisine, marcher, la musique et passerdu temps avec sa famille. Son site webestwww.thedesignatedgeek.net.

elif n.tag == 'genres':for sousElement in n:

if sousElement.tag == 'genre':if sousElement.text != None:

if chaineGenre == None:chaineGenre = sousElement.text

else:chaineGenre += " | " + sousElement.text

dict['Genres'] = chaineGenre

compteurTrouves += 1self.listeEmissions.append(dict)

return self.listeEmissions#========================================================

La prochaine chose que nous allons faire est de créer la routine pour afficher l'ensemble de nos résultats.

def AfficheResultatsEmission(self, ListeEmissionsDict):tailleListe = len(ListeEmissionsDict)print "%d resultat(s)" % tailleListeprint "------------------------"compteur = 1for c in ListeEmissionsDict:

print "%d - %s - %s" % (compteur,c['Nom'],c['ID']) #,c['Fin'],c['Lien']compteur += 1

sel = raw_input("Choisir un nombre ou 0 pour quitter -> ")return sel

def main():tr = TvRage()#--------------------# Chercher une serie par son nom#--------------------nom = raw_input("Entrer le nom de la serie -> ")if nom != None:

liste = tr.TrouverIdParNom(nom)choix = tr.AfficheResultatsEmission(liste)print "choix %d" % int(choix)

if int(choix) == 0:sys.exit()

else:option = int(choix)-1id = liste[option]['ID']print "Le ShowID choisi est %s" % id

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Elmer Perry LLiibbrreeOOffffiiccee PP..2222 :: BBaassee -- RReeqquuêêtteess eett rraappppoorrttss

S i vous suivez cette série sur Libre-Office Base, vous avez actuelle-

ment un fichier de base de donnéesavec des tables et des relations. Vouspouvez entrer des informations dansvotre base de données avec des for-mulaires, mais comment récupérer desinformations de la base de données ?Des Requêtes et des Rapports sontutilisés pour extraire des données d'unebase de donnée - les Requêtes défi-nissent les données à extraire et lesRapports définissent l'apparence desdonnées extraites. Nous allons créerune requête et un rapport pour vousmontrer comment générer un rapportde vos données.

LA CRÉATION D'UNE REQUÊTE

Les requêtes interrogent la basede données pour des informationsspécifiques qui s'y trouvent. Il y a troisfaçons de créer une requête : avecl'assistant, en mode ébauche ou enmode SQL. L'assistant ne fonctionnepas avec le genre de base de donnéesrelationnelle que nous avons créée etSQL dépasse les propos de ce tutoriel ;nous allons donc nous servir du modeébauche pour créer notre requête.Nous allons créer une requête con-

tenant tous les champs importants dansnos tables : titre, année de publication,auteur(s) et type(s).

Cliquez sur Requêtes dans le voletBase de données, puis cliquez surCréer une requête en mode Ébauchedans le volet Tâches. Une ébauche deRequête s'affichera avec un dialoguepop-up Ajouter des tables ou une re-quête. Ajoutez toutes les tables pro-posées à l'Ébauche de Requête et fer-mez le pop-up. Le résultat final seraun dessin qui ressemble à celui desrelations qui nous avons créées précé-demment. Sous les tables, vous verrezun formulaire contenant les champs àinclure dans notre requête. À partirde la table Livres, faites un glisser-

déplacer de Titre et Publié vers leformulaire. Faites la même chose pourNom à partir d'Auteurs et pour Type àpartir de Média. C'est tout ce dontnous avons besoin pour cette requête.Sauvegardez-la sous le nom deTouslesChamps. Fermez le formulaired'Ébauche de requête.

Vous avez maintenant une requête

que vous pouvez utiliser pour créerdes rapportsmultiples pour votre basede données. Si vous souhaitez en sa-voir plus sur le SQL utilisé pour créervotre requête, vous pouvez faire unclic droit sur la requête nouvellementcréée et sélectionner Modifier enmode SQL. Le mode SQL s'affichealors avec l'argument complet en SQLpour la requête que vous venez decréer. Je vous déconseillerai de l'édi-ter à moins de très bien connaître leSQL, mais créer demultiples requêtesen mode ébauche, puis les visionneren mode SQL, pourrait vous aiderpour commencer à apprendre le SQL.

LA CRÉATION D'UN RAPPORT

Un rapport exécute une requêteet met les résultats de celle-ci en unformat utilisable. Vous pouvez créerbeaucoup de rapports différents avec

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TUTORIEL - LIBREOFFICE P. 22la requête que nous avons créée -selon votre façon de regrouper lesdonnées trouvées par la requête.Nous allons créer un rapport pour letri des livres par type de média et jesuggérerai comment vous pourrezcréer d'autres rapports à partir de lamême requête.

Il n'y a qu'une seule façon de créerun rapport : utiliser l'assistant. Sélec-tionner Rapports dans le volet Basede données et cliquez sur Utiliserl'assistant pour créer rapport… Unefenêtre de modèle de rapport s'affi-chera avec l'assistant. Vous pouvezmême regarder le modèle se complé-ter pendant que vous suivez les étapesde l'assistant, ce qui vous donnera desidées sur l'apparencedu rapport final.

À la première étape, vous choisi-rez la requête et les champs quiseront utilisés pour le rapport. Si vousne l'avez pas déjà fait, sélectionnez larequête TouslesChamps que nous

venons de créer. Déplacez tous leschamps de Champs disponibles versChamps du rapport en cliquant sur lebouton >>. Si vous vouliez créer unrapport qui ne se sert que de quel-

ques-uns des champs, vous ne sélec-tionneriez que les champs voulus.Pour notre rapport, nous allons uti-liser tous les champs. Cliquez surSuivant.

Il faut maintenant (étape 2) éti-queter les champs. C'est ici que nousprécisons comment les champs doiventêtre étiquetés dans le rapport. Chan-gez le nom de Type en Type demédiaet le Nom en Auteur(s). Cliquez surSuivant.

Lors de l'étape 3, nous créons nosgroupes. Les groupes contrôlent lafaçon dont les champs sont conso-lidés et organisés dans le rapport. Lacréation de groupes est importante,parce que nous pouvons les utiliser

pour créer un rapport tout à faitdifférent du premier selon le regrou-pement des champs. Par exemple, sivous vouliez créer un rapport de

titres par auteur, vous feriez de Nomvotre premier groupe avec Titre commesous-groupe. Pour notre rapport, nouscréons un rapport de Titres par Typede média. Ainsi, l'ordre des groupesest Type, Titre, Année de publication.Nous ajoutons cette dernière car, s'ily a plus d'un auteur, l'année de pu-blication se répétera dans le modèle

de rapport, un sous-produit indésiré.Nous exclurons le champ Nom, parceque, s'il y a plus d'un auteur, nous

voulons qu'ils soient listés ensemble.Cliquez sur Suivant.

Le tri est fait à l'étape 4, mais cene serait pas très utile ici. Vousremarquerez que vous ne pouvezmodifier que l'ordre du tri (Croissantou Décroissant) des groupes. Dans laquatrième case, sélectionnez Nom et

laissez sur Croissant. Cliquez surSuivant.

C'est à l'étape 5 que nous choi-sissons une mise en page pour lesdonnées ainsi que pour l'en-tête. Il yen a plusieurs pour chaque et ilsmodifient l'apparence du rapport. J'ailaissé les miens par défaut, mais vousêtes libre de jouer avec ces options sicela vous chante. Sous la case concer-nant la mise en page de la liste desdonnées, vous pouvez choisir si lerapport est en paysage ou en portrait.Pour ce rapport-ci, je pense que portraitseramieux. Cliquez sur Suivant.

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Elmer Perry a commencé à travailler etprogrammer sur Apple IIE, puis il y aajouté de l'Amiga, pas mal de DOS et deWindows, une pincée d'Unix, et ungrandbol de Linux etUbuntu.

TUTORIEL - LIBREOFFICE P. 22L'étape finale est la création du

rapport. Vous pouvez lui donner untitre, indiquer comment le rapportsera utilisé et que faire avec. Appelezce rapport-ci Titrepartype ; mainte-nant, nous devons répondre à deuxquestions. Quel type de rapport vou-lez-vous créer ? Un rapport statiqueest un rapport ponctuel. Il ne peutpas changer. Une fois créé, les don-nées sont fixes. Si, cependant, vousvoulez un rapport qui soit réutilisable,vous voulez un rapport dynamique.Un rapport dynamique n'est qu'unmodèle que vous pouvez réutiliser.Pour ce rapport-ci, nous voulons unrapport dynamique que nous pourronsréutiliser ; sélectionnez donc Dyna-mique. Comment voulez-vous procé-der une fois le rapport créé ? Modifierla mise en page du rapport vouspermettra d'éditer le rapport en tantque document Writer. Créer un rap-port maintenant est explicite ; il rem-plira les données et générera lerapport. Nous pouvons toujours modi-fier la mise en page plus tard ; noussélectionnerons donc Créer un rap-portmaintenant. Cliquez surTerminer.

Base génère notre rapport et l'af-fiche dans une fenêtre de Writer. Cerapport est en lecture seule. Si vousvoulez changer le texte du rapport ousa mise en page, fermez-le. Dans levolet Rapports, faites un clic-droit sur

votre rapport et Èditer. Le modèle durapport s'ouvrira alors dansWriter, oùvous pourrez ajouter du texte, desgraphismes, etc., tout comme vous leferiez dans n'importe quel documentWriter. Il faut simplement faire atten-tion quand vous changerez quelquechose dans les cellules contenant desdonnées.

Dans ce tutoriel, nous avons crééune requête et un rapport. Jouez unpeu avec les paramètres de groupe etde tri dans l'assistant et essayez decréer un maximum de rapports diffé-rents à partir de la requête que nousavons créée.

La prochaine fois, nous utiliseronsdes macros pour améliorer notre basede données de sorte qu'elle agisse unpeuplus commeune application.

SSUUDDOOKKUU 1166xx1166

Les solutions sont sur l'avant-dernière page.

Les numéros de 1 à 9 et les lettres A à F sont à pourvoir dans leréseau 16×16 de sorte que chaque rangée, chaque colonne etchaqueboîte 4×4 contiennede 1 à 9 et deA à F.

Jeux aimablement fournis par The Puzzle Club, qui en possède lesdroits d'auteur -www.thepuzzleclub.com

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Marcel le Roux SSttyyllee GGnnoommee 22 UUbbuunnttuu

Comme c'est le cas pour beaucoupdemes confrères, ex-fans d'Ubun-

tu, j'ai migré vers Linux Mint pourmettre autant de distance entre moiet le bureau d'Unity que possible. Bienque favorablement impressionné parMint au départ, le trop-plein de varié-tés de bureaum'inquiète. Étant donnéque Mint est basé sur Ubuntu detoutes les façons, j'ai décidé, lors de lasortie de la 12.04 LTS, de regardercette distrib. de plus près. Cependant,je n'avais aucune intention d'accepterUnity ; j'ai donc fait rapidement desrecherches pour trouver des moyensd'installer Gnome 3 et de le modifierafin qu'il ressemble à, et fonctionnecomme, le bien-aimé Gnome 2. Je nem'attribue pas le mérite des contour-nements que j'ai trouvés et mis en-semble pour atteindre mon objectif.Puisque cela a fonctionné pour moi,je voulais tout simplement le parta-ger avec tout lemonde. Allons-y :

Après avoir installé Ubuntu 12.04,redémarrez l'ordinateur et installezGnome3.

Dans un terminal, collez les lignessuivantes pour avoir la toute dernièresortie de l'équipe Gnome (tapez Ctrl-

Alt-T pour ouvrir une fenêtre de ter-minal) :

sudo add-apt-repositoryppa:gnome3-team/gnome3

sudo apt-get update

sudo apt-get install gnome-shell

Redémarrez votre ordinateur et, àl'invite sur l'écran de connexion, cli-quez sur la petite icône Ubuntu à côtéde votre nom d'utilisateur et choisis-sezGnomeClassic.

Pour bouger les Boutons des fe-nêtres (maximiser, minimiser et fermer)à leur place habituelle à droite : Rou-vrezunterminaletcopiez-ycequi suit :

gconftool -s/apps/metacity/general/button_layout -t stringmenu:minimize,maximize,close

Vous pouvez vouloir aussi installerle Gnome Tweak Tool qui vous don-

nera un plus grand contrôle sur lesextensions shell et plusieurs autresparamètres de Gnome. Vous pouvezinstaller cet outil directement à partirde la Logithèque Ubuntu ou en col-lant la ligne suivantedansun terminal :

sudo apt-get install gnome-tweak-tool

Cet outil est maintenant disponibledans « Paramètres avancés » dans lesapplications ou dans le menu Outilssystème.

Si vous voulez changer de thème,vous débarrasser des barres de défi-lement en superposition et faire plein

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TUTORIEL - STYLE GNOME 3 UBUNTUd'autres petites modifications, vouspouvez également télécharger et ins-taller cet outil, qui est très utile :http://ubuntu-tweak.com. Une fois ins-tallé, vous trouverez Ubuntu Tweakdans lemenudesParamètressystème.

Enfin, et ce n'est que ma pré-férence personnelle, vous pouvez enle-ver le panneau du haut en faisant alt+ clic-droit dessus et en sélectionnant« Enlever panneau ». Vous pouvezensuite ajouter le menu principal/dé-marrer, la zone de notification, l'ap-plet indicateur, etc., au panneau dubas en faisant alt + clic-droit dessus etensélectionnant«Ajouteraupanneau».Le résultat final me plaît beaucoup et,

jusqu'àprésent, ilmeparaît trèsstable.

Le Podcast Ubuntu couvre toutes lesdernières nouvelles et les problèmesauxquels sont confrontés les utili-sateurs de Linux Ubuntu et les fansdu logiciel libre en général. La séances'adresse aussi bien au nouvel uti-lisateur qu'au plus ancien codeur. Nosdiscussions portent sur le dévelop-pement d'Ubuntu, mais ne sont pastrop techniques. Nous avons la chanced'avoir quelques supers invités, quiviennent nous parler directement desderniers développements passion-nants sur lesquels ils travaillent, detelle façon que nous pouvons touscomprendre ! Nous parlons aussi dela communauté Ubuntu et de sonactualité.

Le podcast est présenté par desmembres de la communauté UbuntuLinux du Royaume-Uni. Il est couvertpar le Code de Conduite Ubuntu etest donc adapté à tous.

L'émission est diffusée en direct unmardi soir sur deux (heure anglaise)et est disponible au téléchargementle jour suivant.

podcast.ubuntu-uk.org

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Nicholas Kopakakis

BBlleennddeerr -- PPaarrttiiee 22

Comme je l'ai promis le mois der-nier, nous allons créer quelque

chose aujourd'hui. Mais d'abord nousallons détruire un cube !

Démarrez un nouveau projet dansBlender : Fichier → Nouveau ououvrez simplementBlender.

Appuyez sur le 1 du pavé numé-rique pour avoir une vue de face.Dans le coin supérieur gauche, vouspouvez vérifier ce que vous voyez.

Maintenant, appuyez sur le 5 dupavé numérique. Cela passe de la vueperspective à la vue orthographique.Chaque appui sur le 5 bascule l'affi-chage de perspective à orthographiqueet vice-versa.

Astuce : la vue en perspective est lafaçon dont nos yeux voient le monde.Les objets qui sont plus proches sem-blent plus grands que les objets quisont plus loin.

La vue orthographique, quant àelle, correspond à regarder un objetdepuis une distance infinie. Tous lesobjets semblent être à la même dis-tance de l'œil. La projection orthogra-

phique est un moyen de représenterunobjet tridimensionnelendeuxdimen-sions (http://fr.wikipedia.org/wiki/Projec-tion_orthographique), très utile pour lamodélisation !

Sur l'image en bas à gauche, nousavons une vue orthographique. Notrecerveau ne peut pas comprendre dequel côté est l'avant. Mais c'est idéalpour créer des modèles, car nousn'avons pas à nous occuper de la pers-pective, mais uniquement des dimen-sions réelles de notre modèle. La pers-pective sera plus réaliste si nouscréons des modèles en ignorant laperspective !

Dans l'image en bas à droite, on voitle cube en perspective, et, sachant quec'est un cube, notre cerveau peut com-prendre quel côté est le plus proche.

Bien sûr, c'est mon opinion. Peut-être que vous pouvezmodélisermieuxet plus vite en vue perspective. C'estvous qui voyez.

Il y a quelques mois, Mark a com-mencé à vous montrer l'excellent pro-gramme Inkscape (nous verrons plustard comment nous pouvons utiliserInkscape avec Blender), en créant unbonhomme de neige. Puisque j'ai vrai-ment aimé son exemple, nous allonscréer un bonhomme de neige aussi.Mais d'abord, détruisons le cube !

Sélectionnez le cube avec le BDS(bouton droit de la souris) et appuyezsur la touche X ou la touche Suppri-mer et confirmez la destruction enappuyant sur Entrée.

Maintenant, appuyez sur Maj+A

pour ajouter quelque chose et, dansle menu, cliquez sur Mesh → SphereUV ou, à partir de l'en-tête, appuyezsur Ajouter → Mesh → Sphere UVpour ajouter un nouvel objet à votrescène. Une sphère apparaît.

Je suppose que vous êtes en vue-orthographique-de-face (vérifiez le coinsupérieur gauche de votre fenêtre devue 3D) et que la sphère est sélec-tionnée. Sinon, appuyez sur le 1 dupavé numérique.

Appuyez sur Maj+A pour ajouterun nouvel objet. Une sphère UV ànouveau. Vous ne voyez pas de dif-férence dans votre moniteur. Ne vousinquiétez pas. Cliquez avec BGS sur laflèche bleue dirigée vers le haut pourdéplacer la sphère selon l'axe Z. Pla-cez-la près du sommet de la premièresphère.

Appuyez sur Spour réduire la sphèreen déplaçant votre souris vers le centredu curseur. Déplacez votre sphère ànouveau pour la placer légèrement« dans » la grande sphère.

Maintenant, appuyez sur Maj+Dpour dupliquer la sphère sélectionnée.Appuyez sur Z pour bloquer le mou-

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TUTORIEL - BLENDER P. 2vement selon l'axe Z, puis maintenezle BGS enfoncé pour la déplacer versle haut de la seconde sphère.

Appuyez sur S et réduisez la taillede la troisième sphère.

Bon, nous avons quelque chose.

Appuyez sur Fichier → Enregistrersous pour sauvegarder votre travail.Sélectionnez l'emplacement où vousvoulez enregistrer votre fichier, don-nez-lui un nom unique (bonhom-me_neige.blend par exemple), et ap-puyez sur le bouton Enregistrer entant que fichier Blender dans le coinsupérieur droit. Super !

Maintenant, sélectionnez la premièresphère en cliquant dessus avec le BDS.Appuyez sur S puis Z pour réduirevotre sphère seulement selon l'axe Z.

Faites la même chose pour les deuxautres sphères afin de leur donner unaspect plus « réel » (comme montréci-après, 2e col.). La gravité tire lesboules de neige vers le sol.

Appuyez sur N pour ouvrir ou fer-mer la fenêtre des propriétés à droitede votre vue 3D. Là, vous pouvezexaminer et modifier les propriétésde votre objet au moyen de nombres(commemontré ci-après, 3e col.).

Sur la vue ortho de face, cliquez le

BGS quelque part à droite du corps dubonhomme de neige. Appuyez surMaj+A pour ajouterMesh →Cone. Ap-puyez sur R pour la rotation et 90 pourl'angle de rotation.

Astuce : vous pouvez saisir ma-nuellement les valeurs au clavier.Votre cône a tourné de 90degrés dansle sens des aiguilles d'une montre.Vous pouvez également utiliser desvaleurs négatives pour tourner votreobjet dans le sens antihoraire.

Appuyez sur le 3 du pavé numé-rique pour passer en vue de droite.Appuyez sur S pour redimensionneret Maj+X pour contraindre selon l'axe

X et modifier les valeurs Y et Z en-semble. Diminuez la taille du cônepour qu'il ressemble davantage à unnez en carotte par rapport à la troi-sième sphère créée (la tête du bon-hommedeneige).

Bon, appuyez sur le 1 du pavé nu-mérique pour passer en vue avant,puis appuyez sur S et X pour modifierseulement la valeur X.Maintenant créezun nez-carotte plus oumoins long.

Appuyez sur R et -10 pour faire pi-voter le nez de 10 degrés dans le sensantihoraire.

En utilisant les vues de face et dedroite, placez le nez quelque part aumilieu de la tête du bonhomme deneige.

Maintenant, nous allons créer desboutons. Appuyez sur Maj+A pourajouter un Mesh → Cylindre. Utilisezles mêmes outils que ceux que nousavons utilisés pour le nez-carotte afinde créer un petit bouton en forme depièce. Mettez à l'échelle, faites pivo-ter, utilisez votre imagination ! N'ou-bliez pas de dupliquer avec Maj+Dpour être plus productif.

Lorsque vous êtes satisfait de vo-tremodèle, enregistrez votre travail.

Appuyez sur F12 pour le rendu.

Votre bonhomme de neige sembleun peu bizarre. La neige n'a pas cegenre de facettes en cristaux biendessinés ! Nous devons lisser ça.

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Nicholas vit et travaille en Grèce. Il tra-vaille pour une maison de post-produc-tion (clips, films) depuis plusieurs années.Il y a trois mois, il a migré vers Ubuntu àcause de son meilleur « rendu ». Il arencontré Blender il y a deux ans.

TUTORIEL - BLENDER P. 2Appuyez donc sur la touche T pour

faire apparaître la barre d'outils sur lagauche. Dans la section Ombrage,vous avez deux options : adoucir ouplat. Avec une sphère sélectionnée(ou tout) appuyez sur le bouton adou-cir. Votre bonhomme de neige estplus jolimaintenant !

Vous pouvez voir les différences. Surl'image au milieu à droite, les sphèressont à plat avec des formes de cris-taux et sur celle du milieu à gauche,nous avons appliqué l'ombrage adoucidonnant l'aspect plus lisse et naturelde la neige.

En utilisant l'outil de sélection deboîte que nous avons mentionné lemois dernier, sélectionnez tous lesobjets qui, réunis, forment « le bon-homme de neige ». Les sphères, lescylindres et le cône.

En utilisant la flèche bleue, dépla-cez le bonhomme vers le haut commesur les images ci-dessus, un peu versle bas de l'axe rouge.

Appuyez sur Maj+S. Dans le menuqui est apparu, sélectionnez Curseurvers centre. Appuyez sur le 7 du pavénumérique pour passer en vue dedessus. Appuyez sur Maj+A pour ajou-ter un nouvel objet. Un plan. Appuyezsur S pour changer l'échelle du plan

puis 10 pour lamultiplier par 10.

Et voilà le sol.

Enregistrez votre travail sous unnomunique.

Regardez le rendu de votre bon-hommedeneige avec F12.

Si l'appareil photo ne donne pas lerendu du modèle tel que vous l'atten-diez, déplacez l'appareil photo.

Chaquemois, je vous proposerai unsite intéressant à propos de Blender.

Ce mois-ci, je vous recommande vive-ment http://www.Blendernation.com.Un site très utile avec des nouvellestoutes chaudes sur Blender.

Cemois-ci j'ai également une vidéopour vous. Allez sur http://www.you-tube.com/watch?v=TLkA0RELQ1g, etrégalez-vous avec « Elephants Dream »,un court-métrage réalisé avec Blenderen 2006, par le projet « orange openmovie ».

Le mois prochain, nous ajouteronsun chapeau, peut-être une pipe, et desmains en forme de brosse. Je vousmontrerai aussi le mode édition - l'en-

droit où vous allez passer la plupartde votre temps dansBlender !

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Mark Crutch IInnkkssccaappee -- PPaarrttiiee 99

Après avoir parlé de l'utilisationdes groupes dans Inkscape, nous

allonsmaintenantpasser aux « calques »– qui sont comme des groupes, maisavec une interface différente pour lesmanipuler. Il y a une bonne raison auxsimilitudes entre les groupes et lescalques : le formatSVGn'apasdenotionde calques et donc Inkscape met effec-tivement en œuvre chaque calquecomme un groupe avec quelques don-néespersonnalisées supplémentaires.

Il y a trois parties de l'interfaceInkscape qui sont utilisées pour la ges-tion des calques : le menu Calque, une

boîte de dialogue Calques dédiée etdes outils d'accès rapide dans la barred'état en bas de l'écran. Commençonspar la boîte de dialogue des calquesque l'on peut ouvrir via le menu Cal-que > Calques…, en appuyant sur Ctrl-Maj-L, ou en utilisant le bou-ton Afficher les calques de laboîte à outils :

La boîte de dialogue des calquesest assez clairsemée, composée d'uneliste de calques en haut et de quel-ques boutons et autres widgets enbas. Pour un nouveau fichier, un seulcalque sera présent, habituellementnommé « Calque 1 ». Créez quelquesobjets dans votre dessin et ils ferontpartie de ce calque. Maintenant, cli-quez sur la petite icône en formed'œil à gauche de « Calque 1 » et vousremarquerez que vos objets dispa-raissent. Cliquez à nouveau et ils réap-paraissent. Cliquez sur l'icône cade-nas et vous ne pourrez plus modifierles objets dans votre calque. Un se-cond clic va déverrouiller le calque.

Il y a plusieurs façons de créer unnouveau calque, mais la plus évidenteest de cliquer sur le bouton « + » verten bas de la boîte de dialogueCalques. Vous serez invité à donnerun nom au calque et à sélectionnerune position pour celui-ci. Pour l'ins-tant, nous allons appeler notre nou-veau calque « Calque 2 » et le placerau-dessus du calque actuel.

La boîte de dialogue des calquesdevrait ressembler à ce que vous atten-dez, avec deux entrées : « Calque 2 »au sommet de la liste et « Calque 1 »en dessous. L'ordre des calques dansla boîte de dialogue représente leurz-index dans le dessin, de sorte queles calques en bas de liste apparaî-tront derrière des calques qui sontsitués plus haut dans la liste. Vérifiezque « Calque 2 » est sélectionné etdessinez d'autres objets en vous as-surant que ces nouveaux objets sesuperposent aux objets précédents de« Calque 1 » et en choisissant une cou-leur qui contraste. Vous devriez voirque les nouveaux objets sont tou-jours dessinés par dessus les objetsanciens. En utilisant les flèches en basde la boîte de dialogue Calques, vouspouvez réordonner vos calques, ce quiva modifier le z-index des objets dansvotre dessin. Vous vous souvenez que

le contenu des groupes ne peut pasêtre imbriqué, chaque groupe occu-pant un seul « emplacement » dans lez-index. C'est la même chose pour lescalques : vous pouvez les déplacer lesuns par rapport aux autres, mais leurscontenusnepeuventpas semélanger.

Lorsque vous créez un nouveaucalque, vous pouvez utiliser la pop-upPosition pour choisir si le nouveaucalque doit être au-dessus ou au-dessous du calque actuel. Il y a aussiune troisième option, qui est d'enfaire un sous-calque du calque actuel.Les sous-calques apparaissent sousleur calque parent dans la boîte dedialogue, légèrement en retrait. Leparent gagne une petite icône enforme de triangle qui peut être uti-lisée pour afficher ou masquer la listedes sous-calques. De lamêmemanièreque les groupes peuvent être imbri-qués à plusieurs niveaux de profondeur,il est possible d'ajouter des sous-calques à des sous-calques – même sidépasser deux ou trois niveaux deprofondeur peut embrouiller plutôtqu'aider. Cette image montre notre« Calque 1 » avec l'ajout de trois sous-calques, dontdeuxontégalement leurspropres sous-calques, dont l'un estréduit en utilisant le bouton triangle(page suivante) :

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TUTORIEL - INKSCAPE P. 9

L'ordre des sous-calques dans laboîte de dialogue suit les mêmesrègles que pour les calques normaux :plus un calque est bas dans la boîtede dialogue, plus son contenu aura unz-index bas dans le dessin. De cela, ils'ensuit que le contenu d'un sous-calqueapparaîtra toujours au-dessous du con-tenu de son calque parent. Bien quecela soit logique, ce n'est souvent pasce que vous voulez artistiquement, jetrouve donc que lameilleure approchepour utiliser des sous-calques est desimplement garder le calque parentvide d'objets et de construire un sous-calque supplémentaire au-dessous desautres pour y placer le fond.

Le plus grand avantage des sous-calques est qu'ils sont un moyen de

cacher rapidement plusieurs partiesd'une image en même temps. Pournotre bonhomme de neige des arti-cles précédents, vous pourriez faci-lement construire un calque parentpour y placer le bonhomme de neigedans son ensemble, avec plusieurssous-calques pour chaque partie deson corps. Ce qui vous permet demas-quer ou verrouiller certaines partiesen utilisant les icônes à côté dechaque sous-calque, ou de cacher ouverrouiller rapidement le personnage

entier à l'aide des icônes du calqueparent.

Vous vous souvenez que l'articleprécédent a suggéré de regrouper lesdifférentes parties du bonhomme deneige pour créer un objet unique quevous pouvez facilement déplacer. Alors,qu'est-ce qui est mieux, les groupesou les calques ? Comme c'est souventle cas, la réponse est « ça dépend ».Pour quelque chose comme le bon-homme de neige j'aurais tendance à

utiliser des groupes : la possibilité dedéplacer le personnage entier est géné-ralement plus utile que la capacité dele cacher facilement. Pour le fond del'image – la neige, le ciel et les étoiles– j'utiliserais sans doute un calque : ilest peu probable que vous déplaciezsouvent le fond, mais vous pouvezavoir envie de le cacher lorsque voustravaillez sur le bonhomme de neige,ou de le verrouiller pour empêcherune modification accidentelle une foisque vous en êtes satisfait.

Regardons un exemple concret (voirci-dessous, col. 2 et 3). C'est une bandedessinée que j'ai réalisée en 2010, avecla boîte de dialogue Calques corres-pondante. Vous pouvez téléchargerle fichier source Inkscape à partir del'URL à la fin de l'article.

En partant du calque d'en haut, nousavons d'abord un calque « Frame »(cadre) qui est verrouillé. Il s'agit d'unebordure noire épaisse qui se trouvedans le calque le plus haut dans laplupart de mes bandes dessinées etmasque les extrémités des lignes quidépassent à l'extérieur de l'image prin-cipale, ce qui me permet de ne pasdevoir être très attentionné lorsqueje dessine des objets près du bord dela case. Vient ensuite le calque detexte, qui contient à la fois la légendede cette bande dessinée et la casedans laquelle elle se trouve. Ce calqueest également verrouillé pour em-

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TUTORIEL - INKSCAPE P. 9pêcher que je le déplace accidentel-lement lorsque je modifie d'autres par-ties de la bandedessinée.

En dessous se trouve le calque decontenu. Dans beaucoup de mes BD,il sert comme un calque normal auto-nome, contenant tous les person-

nages principaux et leurs accessoires.Dans ce cas, je voulais pouvoir mas-quer différentes parties du dessin pen-dant que je travaillais dessus, de sorteque le calque de contenu est juste unsupport pour divers sous-calques. Àl'intérieur de chacun de ces sous-calques, les objets sont groupés, lecalque « Towers » contient ainsi trois

groupes, un pour chaque calque. Celam'a permis de déplacer chaque tourindividuellement, tout enme donnantla possibilité de les cacher toutes d'unseul coup.

Le calque de fond (« Background »)contient tout le reste de ce qui estvisible dans la BD, en particulier lesmurs de l'arène et l'horizon vallonné.Le calque « Border », verrouillé à nou-veau, contient une bordure communeà toutes mes BD qui contient desinformations de licence, l'URL de monsitewebet uneombre portée.

Ces deux derniers calques sont par-ticulièrement intéressants car ils con-tiennent tous les deux des objets trèsflous. Les flous sont mis en œuvre entant que filtres SVG, qui seront traitésdans un prochain article, mais, à cestade, il est utile de savoir que lesfiltres peuvent être mathématique-ment intensifs et peuvent ralentir con-sidérablement la vitesse de rafraîchis-sement d'Inkscape. Une desmeilleuresfaçons d'éviter ce ralentissement estde cacher le calque qui contient lesobjets filtrés. Inkscape n'a pas à lesdessiner, il ne fait donc pas les opé-rations mathématiques requises, et ilpeut afficher votre image beaucoupplus rapidement.

Lorsque vous dessinez une imagecomplexe, vous aurez éventuellementbesoin de déplacer des objets entre

les calques. Vous ne pouvez pas lefaire depuis la boîte de dialogue descalques ; il faut passer par le menuCalque ou un raccourci clavier. Sélec-tionnez les objets que vous voulezdéplacer et utilisez Calque > Déplacerla sélection au calque supérieur (MAJ+ PagePrécédente) ou Calque > Dépla-cer la sélection au calque inférieur(MAJ +PageSuivante).

Une autre option que vous verrezdans le menu Calque est Dupliquer lecalque actuel. Cela ne duplique pasque le calque lui-même, mais aussi tousles objets à l'intérieur de ce calque, ycompris les sous-calques et leurcontenu. Les objets dupliqués appa-raissant directement par-dessus lesoriginaux, il n'est pas toujours évidentque les copies ont été créées, alorsfaites attention lorsque vous utilisezcette option. Vous pouvez égalementdupliquer des calques directementdans la boîte de dialogue des calquesen utilisant le menu contextuel sur lenom du calque. Le menu contextuelpropose aussi une option « Renom-mer le calque… », mais il est géné-ralement plus facile de cliquer sur lenom d'un calque sélectionné, ce qui letransformeenun champmodifiable.

Étrangement, il manque dans lemenu contextuel l'option pour sup-primer un calque. Elle est disponiblevia le menu Calque > Supprimer lecalque actuel ou par le bouton « - »

rouge dans la boîte de dialogue.Attention, cela supprime le calque ettout ce qu'il contient, y compris lessous-calques, sans aucune confirma-tion supplémentaire. Si vous suppri-mez par inadvertance un calque, toutn'est pas perdu, puisque Édition >Annuler (CTRL-Z) le restaurera.

Terminons notre tour de la boîtede dialogue des calques avec les com-mandes du bas. Le curseur Opacitéfonctionne de la même manière quecelui de la boîte de dialogue Rem-plissage et contour, mais s'applique àtous les objets du calque sélectionné.C'est encore une autre des nom-breuses façons que propose Inkscapepour rendre les objets invisibles.

Le pop-up Mode de fondu définitla façon dont le calque sélectionnéest dessiné par rapport aux calquesinférieurs. Tout comme le curseurFlou dans le dialogue Remplissage etcontour, c'est en fait un raccourcipour ajouter un filtre. Les modes defondu proposés sont Normal, Produit,Superposition, Obscurcir et Éclaircir -mais il n'y a pas souvent de raisond'utiliser autre chose que Normal. Jeconnais un artiste qui met toutes lesombres dans ses images dans uncalque unique qui est réglé à Produitet j'ai aussi utilisé le mode Produitpour fabriquer une image 3D ana-glyphe de la navette spatiale. Danscette image, j'ai utilisé la navette

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Mark travaille sur Linux depuis 1994 etutilise Inkscape pour créer deux bandesdessinées sur le web : « The Greys » et« Monsters, Inked » qu'on peut voir toutesles deux sur : http://www.pepper-top.com/

TUTORIEL - INKSCAPE P. 9spatiale anaglyphe pour démontrerles différences entre les modes defondu, mais l'effet réel produit dépendfortement des couleurs utilisées audépart.

Il reste un aspect de la gestion descalques à mentionner : le menu pop-up dans la barre d'état. Il vous permetde basculer rapidement entre lescalques et de masquer, afficher, ver-rouiller ou déverrouiller le calque ac-tuel à l'aide des boutons situés àgauche de la fenêtre pop-up.

L'article précédent a présenté cettepop-up dans le cadre de la gestiondes groupes. C'est un effet secon-daire du fait que les calques ne sontque des groupes avec un peu de mé-tadonnées supplémentaires. Dans cecas, le nom du bouton sera en fait lenuméro interne du groupe et vouspouvez utiliser le menu pour quitterun groupe en passant à un groupeparent, ou directement à un calquecomplètement différent. Cela peutêtre particulièrement utile si vousêtes dans une collection de groupestrès profondément imbriquée carcela fournit un moyen de revenirplusieurs calques en arrière en uneseule étape.

Méfiez-vous, toutefois, car l'utilisa-tion des boutons pour masquer ouverrouiller lorsque vous avez un groupesélectionné peut être dangereuse, en-traînant des groupes cachés que vousne pouvez pas facilement afficher oude groupes verrouillés que vous nepouvez pas déverrouiller facilement.Pour cette raison, j'ai tendance àutiliser les fonctions Masquer et Ver-rouiller seulement dans la boîte de

dialogue des calques, ou tout aumoins à revérifier que je ne suis pas àl'intérieur d'un groupe avant de lesutiliser à partir de la barre d'état.

LIENS

Les BD utilisées dans ce tutoriel,ainsi que les fichiers sources Inkscape,peuventêtre téléchargéesàpartir de :http://www.peppertop.com/fc/

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Ronnie Tucker ÉÉccrriirree ppoouurr llee FFuullll CCiirrccllee MMaaggaazziinnee

LIGNES DIRECTRICES

Notre seule règle : tout article doit avoirun quelconque rapport avec Ubuntu ou

avec l'unede ses dérivées (Kubuntu, Xubuntu,Lubuntu, etc.).

AUTRES RÈGLES• Les articles ne sont pas limités en mots,mais il faut savoir que de longs articlespeuvent paraître comme série dans plu-sieurs numéros.

• Pour des conseils, veuillez vous référer auguideofficielOfficialFullCircleStyleGuide ici :http://url.fullcirclemagazine.org/75d471

• Utilisez n'importe quel logiciel de traite-ment de texte pour écrire votre article – jerecommande LibreOffice –, mais le plus impor-tant est d'en VÉRIFIER L'ORTHOGRAPHE ETLAGRAMMAIRE !

• Dans l'article veuillez nous faire savoir l'em-placement souhaité pour une image spéci-fique en indiquant le nom de l'image dans unnouveau paragraphe ou en l'intégrant dans ledocumentODT (Open-Office/LibreOffice).

• Les images doivent être en format JPG, de800 pixels de large aumaximum et d'un niveaude compression réduit.

• Ne pas utiliser des tableaux ou toute sortede formatage engrasou italique.

Lorsque vous êtes prêt à présenterl'article, envoyez-le par courriel à :

[email protected].

Si vous écrivez une critique, veuillez

suivre ces lignes directrices :

TRADUCTIONSSi vous aimeriez traduire le Full Circle

dans votre langue maternelle, veuillez en-voyer un courriel à [email protected] et soit nous vous mettrons encontact avec une équipe existante, soitnous pourrons vous donner accès au textebrut que vous pourrez traduire. Lorsquevous aurez terminé un PDF, vous pourreztélécharger votre fichier vers le site prin-cipal du Full Circle.

AUTEURS FRANCOPHONESSi votre langue maternelle n'est pas l'an-

glais, mais le français, ne vous inquiétez pas.Bien que les articles soient encore trop longset difficiles pour nous, l'équipe de traductionduFCM-fr vousproposede traduire vos «Ques-tions » ou « Courriers » de la langue de Mo-lière à celle de Shakespeare et de vous lesrenvoyer. Libre à vous de la/les faire parvenirà l'adressemail adhocdu Full Circle en « v.o. ».Si l'idée de participer à cette nouvelle expé-rience vous tente, envoyez votre question ouvotre courriel à :

[email protected]

ÉCRIREPOURLEFCM FRANÇAISSi vous souhaitez contribuer au FCM,

mais que vous ne pouvez pas écrire enanglais, faites-nous parvenir vos articles,ils seront publiés en français dans l’édi-tion française du FCM.

CRITIQUES

JEUX/APPLICATIONSSi vous faites une critique de jeux ou d'applications, veuilleznoter de façon claire :

• le titre du jeu ;• qui l'a créé ;• s'il est en téléchargement gratuit ou payant ;• où l'obtenir (donner l'URL du téléchargement ou du site) ;• s'il est natif sous Linux ou s'il utilise Wine ;• une note sur cinq ;• un résumé avec les bons et les mauvais points.

MATÉRIELSi vous faites une critique dumatériel veuillez noter de façon claire :

• constructeur et modèle ;• dans quelle catégorie vous le mettriez ;• les quelques problèmes techniques éventuels que vous auriez ren-contrés à l'utilisation ;• s'il est facile de le faire fonctionner sous Linux ;• si des pilotes Windows ont été nécessaires ;• une note sur cinq ;• un résumé avec les bons et les mauvais points.

Pas besoin d'être un expert pour écrire unarticle ; écrivez au sujet des jeux, desapplications et du matériel que vous utiliseztous les jours.

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https://spideroak.com

Get 25% off any SpiderOak packagewith the code: FullcirclemagFans

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DDEEMMAANNDDEEZZ AAUU PPEETTIITT NNOOUUVVEEAAUUÉcrit par Copil Yáňez

Salut, tout le monde ! Bon retourdansDemandezaupetit nouveau !

Si vous avez une question simpleet voulez une réponse qui ne néces-site pas une connaissance intime descibles de la colère de Linus Torvaldscette semaine, contactez-moi à [email protected].

Voici la question du jour :

Q : J'entends parler sans arrêt du« nuage» (thecloud).Qu'est-ceque

c'est que le nuage ? Est-il dangereux ?Quelle odeur a-t-il ?

R : Quand je parle du nuage, j'aimedonner le même conseil que

mon papa me donnait toujours lors-qu'il rencontrait un nuage bizarrechez nous : Celui qui le sentait, l'avaitlâché.

Ce conseil n'est pas si mauvais quecela. Le nuage n'a pas la même signi-fication pour tous et son objectif et safonction ont un rapport étroit avec lapersonne qui « l'a senti », ce qui veutdire que son fonctionnement réel dé-pend de la société ou du programmequiproposedesservicesdans lenuage .

Quand nous parlons du nuage, nousparlons du déchargement de corvéesinformatiques ou de stockage vers lamachine de quelqu'un d'autre. Toutpeut se faire dans le nuage : jouer,écouter de la musique, sauvegarderles photos de famille et j'en passe.

Mais, vous dites, attendez. J'ai passéd'innombrables heures à amasser desphotos pour ma collection Mon petitponey. Pourquoi laisserais-je à quel-qu'un d'autre le soin de les stocker ? Àmoins que lui, aussi, ne soit fan de cesjouets ?

Voici quelques-uns des avantagesde l'utilisation du nuage :

1. Vos données sont sauvegardées :Si, par malheur, il vous arrive de ren-verser du Four Loko [Ndt : une boissonalcoolisée, vendue initialement commeboisson énergétique] sur votre ordina-teur portable lors d'une soirée LAN,tous les jpg de paresseux amusantsrestent sous bonne garde et bien pro-tégés.

2. Vos données sont en sécurité :Même si, par prudence, vous faitesune sauvegarde de vos fichiers vers

un disque dur externe et vous im-primez tous vos mails chaque se-maine et les gardez, commemoi, dansun coffre-fort ignifugé, il est très im-probable que vos données soit dupli-quées sur autant de serveurs que sivous utilisez un service de stockagedans le nuage comme Ubuntu One,Dropbox ouGoogleDrive.

3. Vos données sont accessiblesn'importe où : Vous avez plein d'ato-mes crochus avec un mec craquantque vous venez de rencontrer à uneconvention de jeux de rôle et vousvoulez lui montrer des photos devous habillée en Galadriel. Il suffit delancer l'appli de service dans le nuagesur votre smartphone, lui montrer lesphotos et, boum, vous sortez avec unsosie d'Aragorn !

4. Vos données sont privées : Vousseul pouvez accéder à l'album de styleLoft Storyquevousvousêtes créé.

Pasmal, non ?

Mais il y a quelques inconvénients.

1. Vos données ne sont PAS sauve-gardées : Oui, bien sûr, votre service

préféré stocke une copie scannée devotre certificat de naissance pour vouspermettre d'envoyer l'original à vosparents pour qu'ils en aient la garde.Mais votre service dans le nuage estactuellement hors service pour entre-tien et vous allez devenir le prochainPrésident des États-Unis dans VINGTMINUTES ! Vos données sont peut-êtresauvegardées, mais ça ne veut pasdire grand-chose si la sauvegarde estindisponible. C'est catastrophique. De-mandez donc àBarackObama.

2. Vos données ne sont PAS ensécurité : La réplication à l'autre boutest fantastique ! Jusqu'à ce que tousleurs serveurs, jusqu'au dernier, soientassignés par le Département de laJustice. C'est ce qui s'est passé avec leservice de stockage dans le nuage,Megaupload.com. Il y a une possibilitéhypothétique que les utilisateurs récu-pèrent leurs affaires auprès du gouver-nement US. Mais il y a une probabilitéplus grande d'être fouillé en profon-deur par la TSA (Transportation Secu-rity Administration), alors je ne meferais pas d'illusions.

3. Vos données ne sont PAS dispo-nibles n'importe où : Eh ! vous avez

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une nouvelle tablette ! Chouette. Maisnotre service ne prendra en chargecet appareil que dans une trentainede jours. Désolé. Vous voilà forcé desortir avec le mec qui ressemble àBilbon.

4. Vos données ne sont PAS pri-vées : Personne d'autre que vous nepeut accéder à vos fichiers. Sauf le gou-vernement. Et d'anciens employésmé-contents. Et des pirates. Et votre foui-neuse demaman.

Bon, les avantages et les incon-vénients sont-ils clair ? La vérité, c'estque les services dans le nuage sont trèsbien et s'améliorent tous les jours.Oui, il y a des dangers et vous devrieztoujours sauvegarder vos fichiers dansun endroit auquel vous seul pouvezaccéder. Où cachez-vous vos ciga-rettes électroniques pour que votrefemme ne les trouve pas ? C'est sansdoute un bon endroit pour votre disquedur de sauvegarde.

Si vous êtes prêt à accepter les pe-tits inconvénients des services dans lenuage, vous en récolterez de nom-breux fruits.

Un des plus grands avantages pourmoi, et qui pourrait intéresser desutilisateurs nouveaux d'Ubuntu, est lapossibilité de laisser tomber une instal-lation désastreuse et recommencer à

zéro sans devoir vous inquiéter à pro-pos de vos souvenirs précieux, mêmesi vous avez suivi la suggestion d'unjoyeux plaisantin de taper « rm -rf /»en ligne de commande. (Ne le faitessurtout pas ! Il fait des choses affreuseset vous vous haïrez lematin venu.)

En gardant la sauvegarde de vosfichiers, photos, musiques et téléchar-gements les plus importants à jour,vouspouvezfaireune installationproprede votre distrib. préférée, puis récu-pérer vos fichiersdu nuage quand vousserez prêt.

Comme on pourrait s'y attendre,Ubuntu propose un moyen facile deparamétrer du stockage dans le nuageet de commencer à l'utiliser presquetout de suite. Ça s'appelle UbuntuOne,c'est gratuit et vous avez presque fini

de le paramétrer - c'est aussi simpleque cela.

Ubuntu One est pré-installé dansUbuntu 12.10 et setrouve dans le tiroirappli de gauche.Trouvez et cliquezsur l'icône qui res-semble à ceci :

La fenêtre ci-dessous s'affichera.

Cliquez sur le bouton « Je n'ai pasencore un compte - inscrivez-moi. »Ensuite, il faudra vous plier à desprocédures de paramétrage typique,y compris un Captcha. Si vous ne réus-sissez pas le Captcha, vérifiez-le deuxfois. Il se peut que vous ne soyez pasun être humain.

Ubuntu One vous enverra un codesecret (c'est très ANSSI – l'Agencenationale de la Sécurité des Systèmesd'Information – et « besoin d'en con-naître »). Saisissez-le sur l'écran d'ins-cription et cliquez sur Suivant. Vouspourrez alors sélectionner les dossiersque vous voudrez synchroniser vers lenuage. Je suggère au moins votreBureau et vos Documents. Vous pou-vez en rajouter quand vous voudrez.Cliquez sur Terminer et Ubuntu Onecommencera à synchroniser ces fichiers.Selon le nombre de fichiers dans cesdossiers, cela peut prendre un certaintemps.

La prochaine fois que vous clique-rez sur l'icône d'Ubuntu One, vousserez accueilli par votre nom – ce quia tendance à me donner la chair depoule –mais bon.

Maintenant, tout ce que vous ajou-terez aux dossiers que vous vouliezqu'Ubuntu One synchronise, sera télé-chargé « automagiquement » vers lenuage et sera disponible sur tout autredispositif qui peut accéder à cecompte. Ainsi, si vous avez démarréUbuntu One à partir de votre ordina-teur de bureau, puis vous êtes con-necté sur Ubuntu One depuis votreordinateur portable, vous pourrezaccéder aux fichiers de votre bureau.Notez que vous n'accédez pas à votre

DEMANDEZ AU PETIT NOUVEAU

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Copil est un nom aztèque qui signifiegrossomodo «Vous avez besoin demoncœur pour quoi faire ? » Son amour deschaussures pour femmes est racontésur yaconfidential.blogspot.com. Vouspouvez aussi le voir sur Twitter(@copil).

bureau même, juste aux fichiers de cebureau stocké sur Ubuntu One dansle nuage. Si vous changez quelquechose dans un de ces fichiers, les mo-difications seront présentes la pro-chaine fois que vous y accéderez àpartir de votre bureau (ou de partoutailleurs).

Si vous avez un smartphone, vouspouvez chercher Ubuntu One dans lemagasin d'applis et le télécharger. Unefois connecté, vous pourrez accéder àvos fichiers en déplacement.

Ubuntu One vous offre jusqu'à 5Go de stockage gratuit, mais vous pou-vez en acheter davantage si le besoinse fait sentir. Vous pouvez stockerdes fichiers de musique aussi, maisvous ne pourrez pas accéder à cesfichiers en streaming sur un autredispositif à moins de mettre à niveauvers le paquet Music Streaming, cequi coûte 3.99 $ US par mois. La miseà niveau vous donne également untotal de 20 Go de stockage à utilisercomme vous voulez, et non pas justepour la musique. Votre collection éro-tique de fanfic par Justin Bieber estmaintenant en sécurité pour des géné-rations.

Pouvez-vous sentir cela ? C'estl'odeur de la liberté ! Vous pouvezmain-tenant vous amuser avec votre ins-

tallation d'Ubuntu,jouer avec la confi-guration, faire undouble amorçageavec ladernièrever-sion instable, fairedes nuits blanches,dormir toute la jour-née et vivre à pleinsgaz ! Ça vous estégal, vous êtes unestar du rock ! Ettousvosfichierssonttoujours disponiblesen vous connec-tant sur UbuntuOne, tout simple-ment !

Amusez-vousavec Ubuntu One.Si vous ne l'aimezpas, vous pouvezvous défaire de lasynchronisation desfichiers et essayerautre chose commeDropbox, Google Drive ou un nombreillimité d'autres services. La plupartproposent une version gratuite quiest très bien pour la plupart desutilisateurs occasionnels.

Mon papa serait si fier de vous ! Et,pour que tout soit clair, c'était habi-tuellement lui qui « le » lâchait.

Bonne chance et amusez-vousavecUbuntu !

DEMANDEZ AU PETIT NOUVEAU

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LLAABBOO LLIINNUUXXÉcrit par Charles McColm

QQuuii vveeuutt uunnee ttoommaattee ??

I l y a plusieurs années, j'ai acheté unrouteur personnel de milieu de

gamme dans une grande surface. Nousavions utilisé quelques anciens modèlesde cette marque de routeurs autravail, alors j'ai pensé qu'ils étaientd'assez bonnequalité.Mais, aprèsmoinsde 6 mois, je me suis aperçu que lerouteur perdait constamment les con-nexions sans fil. J'ai essayé de chan-ger le canal (je suis dans une zoned'utilisation forte du sans-fil) mais, quelque soit le canal utilisé, j'étais obligéde réinitialiser le routeur aumoins unefois par jour. La commande :

sudo iwlist scanning | grepCell | wc -l

indique normalement entre 51 et 85connexions selon le jour et l'heure oùje l'exécute.

Comme je travaille pour un projetde rénovation d'ordinateurs, j'ai dé-cidé d'acheter un routeur de marquedifférente pour notre projet et l'es-sayer. Le routeur a plutôt bien fonc-tionné, il ne perdait pas autant lesconnexions sans fil, mais malheureu-sement il manquait de fonctionnalités– les réservations DHCP par exemple.À peu près au même moment, j'aientendu que plusieurs membres de

notre groupe local d'utilisateurs Linuxpirataient – dans le sens de bidouil-laient – leurs propres routeurs. En fait,un FAI régional offrait des routeurspré-piratés pour à peine plus cher quele coût d'achat du routeur dans unegrande surface.

Notre famille avait décidé de chan-ger de fournisseur d'accès à internetde toute façon, mais avant que j'aiepu acheter le routeur moi-même, jeme suis retrouvé à réceptionner unrouteur Linksys WRT54GL basé surLinux (enpleine périodede vacances).

Le firmware par défaut basé surLinux sur le WRT54GL n'est pas mau-vais, mais un des membres du GUL

local, qui se trouvait aussi être un col-lègue, m'a convaincu de jeter un œilau firmware Tomato de Polarcloud enme montrant les fonctions intégrées :jolis graphiques de trafic (je raffoledes jolies choses), qualité de service(QoS), filtrage du sans-fil, restrictionsd'accès, translation de ports, DNS dyna-mique et un certain nombre d'outils.

À l'époque, j'avais l'intention demettre en place un petit serveur, et lenouveau FAI non seulement vendaitdes adresses IP fixes à un prix raison-nable, mais autorisait également qu'onait des serveurs. (Dans notre région,les gros fournisseurs d'accès à inter-net découragent les utilisateurs d'avoir

des serveurs domestiques.) J'aurais pudéfinir manuellement l'adresse IP sta-tique sur chaque serveur Linux de lamaison (nous en avons deux ou troisavec le XBMC et le serveur pour lesjeux et le web), mais je trouve plusfacile de conserver les machines enDHCP et de définir les IP sur le rou-teur. La réservation IP sur le routeurpermet aussi aux autres clients quisont derrière le routeur de connaîtrelesmachines par leur nomd'hôte.

Le firmware Tomato de Polarcloudne fonctionne que sur des routeursspécifiques. Vous devez être prudent,car, même parmi ces modèles de rou-teurs, certains sont pris en charge etpas d'autres. Flasher le firmware devotre routeur annule, bien sûr, la ga-rantie. Comme lorsque vous flashezun ordinateur, cela pourrait casservotre routeur si l'opération est inter-rompue ou que vous flashez avec lemauvais firmware. Soyez prudent etinformez-vous. Le site Polarcloudhttp://www.polarcloud.com/tomatoliste les routeurs, modèles et versionsspécifiques de chaque modèle, quisont pris en charge. Le Linksys WRTGSv1 est pris en charge par le firmwareTomato au moment où j'écris cetarticle, mais le Linksys WRTGS v5 ne

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LABO LINUXl'estpas.Vousdevezêtreprudent, parcequemêmede légères différences pour-raient signifier que vous vous retrou-verez avec un butoir de porte au lieud'un routeur.

Une fois que vous avez téléchargéle firmware correct sur le site de Po-larcloud, décompressez-le. À l'intérieurvous trouverez généralement plusieursfichiers .bin pour différents modèlesde routeurs. Lisez bien le fichier htmlReadme livré dans l'archive pourprendre connaissance de toutes lesinformations importantes avant deflasher/mettre à niveau votre rou-teur. J'avais déjà flashémon routeur ily a longtemps, mais j'ai remarqué audébut de l'article que mon firmwareTomato était vieux de plusieurs ver-sions. J'ai décidé de le flasher/mettreà jour.

L'écran initial du firmware Tomatoressemble à la capture d'écran, enhaut à droite.

Le premier écran affiche l'état durouteur. J'ai modifié légèrement lacapture d'écran. Les lecteurs attentifsremarqueront le message d'échec duMLPPP. Le firmware Tomato peutfaire du PPP multi-lien qui vous per-met d'agréger plusieurs connexionsPPP. C'est également utile pour ruseret contourner les technologies de régu-lation du trafic utilisées par certains

fournisseurs. Bien que nous soyonssoumis à la régulation du trafic, je n'aipas pris la peine de reconfigurer lerouteur pour le MLPPP parce quenous faisons si peu de « torrent » quenous ne ressentons pas vraiment cettegestion debandepassante.

La plupart des options sur le côtégauche du routeur se développent pourrévéler d'autres options. Dans l'op-tion « état », vous pouvez voir l'étatde votre connexion à votre fournis-seur, les adresses DHCP que vousallouez, ainsi que différentes optionssans fil.

Sur l'écran « bande passante » (enbas à droite), vous pouvez voir de jolisgraphiques sur le trafic en temps réelet dans les dernières 24 heures. Letrafic quotidien, hebdomadaire etmen-suel est exprimé numériquement, maisvous pouvez choisir de l'afficher engiga-octets ouméga-octets.

Remarquez les éléments en rougedans le coin inférieur droit de l'écran.Un élément souligné indique l'optionactuelle. On change d'option en cli-quant sur une option voisine. En cli-quant sur le mot « ligne » dans lesoptions d'affichage en bas à droite, legraphique s'affichera sous forme deligne au lieu d'être rempli. Dans lapartie supérieure se trouvent des on-glets de graphes pour les différentes

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LABO LINUXinterfaces du routeur, y compris deuxports VLAN.

Dans la section « outils » se trou-vent plusieurs outils, dont un pourfaire des ping vers un serveur ou sys-tème, un pour tracer la route réseauvers un système ou serveur, un pourconfigurer le « wake-on-lan » pour dé-marrer vos systèmes via le réseau, etun pour faire des analyses des réseauxsans fil de votre quartier.

Il est utile de voir le RSSI (indica-tion de la puissance du signal reçu) oula quantité de bruit et les canaux desautres routeurs, mais bien sûr vouspouvez aussi voir cela (et mieux) sousLinux avec la commande « iwlist scan-ning ». L'analyse des réseaux sans-filne liste pas tous les points d'accèssans-fil à portée. Dans l'exemple ci-dessus, seulement 1 routeur utilise lecanal 6 (intéressant, puisque la plu-part des routeurs par ici sont confi-gurés sur le canal 6 par défaut).

L'écran Basique > Réseau est l'en-droit où vous définissez toutes lesoptions de base de votre routeur :type de WAN/Internet (DHCP, PPPoE,statique, PPTP, L2TP ou désactivé),l'adresse LAN de votre routeur et lesinformations DHCP et la plage IP,ainsi que les paramètres sans fil devotre routeur. Si vous prévoyez d'uti-liser un des services DNS dynamiques

externes, l'écran Basique > DDNS vouspermet de configurer votre routeurpour communiquer avec le serviceDDNSque vous utilisez.

Les firmwares Tomato récents pro-posaient un choix de plus de 23 op-tions de service de plusieurs four-nisseurs, parmi lesquels 3322, DNS Exit,DNS-O-Matic, DynDNS, DyNS, easyDNS,EditDNS, EveryDNS, eNom, FreeDNS,Namecheap, OpenDNS – pour n'enciter que quelques-uns.

L'écran Basique > DHCP statiquevous permet de voir qui a des réser-vationsDHCPstatiquessurvotre réseau.Vous pouvez également attribuer desréservations DHCP statiques sur cetécran, mais c'est en fait plus de travailque nécessaire. Il est plus facile d'at-tribuer les réservations DHCP surl'écran État > Liste de périphériquesoù vous pouvez cliquer sur le mot

statique sous l'adresse MAC de l'appa-reil. Cette page est quandmême utilecar la page État > Périphérique n'indi-quepasquellesadressessontstatiques.

Si vous rencontrez des problèmesavec une personne en particulier quiessaye de se connecter en perma-nence à votre routeur, ou peut-être sivous avez laissé quelqu'un avoir accèsà votre routeur et qu'il en a abusé,vous pouvez définir un filtre sans filsur l'écran Basique > Filtre sans fil.Vous pouvez également autoriserseulement certaines connexions sansfil en spécifiant « Permettre seule-ment les clients suivants » avec leursadressesMAC.

Le menu Avancé comporte un cer-tain nombre de sous-menus parmi les-quels les options Conntrack/Netfilter,les options DNS, les options de pare-feu, les options d'adresse MAC (utiles

si vous avez besoin de cloner l'adresseMAC de votre PC lorsque vous es-sayez de vous connecter à un modemque vous avez utilisé avec un PC), leroutage, le temps d'attente et quel-ques options diverses. On peut réglerfinement beaucoup de choses dansles menus avancés, des choses commemettre le routeur en mode « After-burner » (également connu sous lenomModehaut-débit 125, en fait c'estun mode qui est censé être 30-40 %plus rapide qu'en 802.11g), ou per-mettre à votre routeur de répondreaux pings (je l'éteins), ou encore derégler le délai d'attente TCPetUDP.

C'est dans le menu Redirection deport > Basique que j'ai percé les trousnécessaires pour que le monde exté-rieur voie les services demon serveur.Pour le serveur de jeu, j'ai regardé lesfichiers de configuration et « lisez-moi  » pour connaître les ports à ou-vrir. Les moteurs de recherche sontvos amis pour connaître les ports cou-rantssi vousne lesconnaissezpasdéjà.

Toujours dans le menu Redirec-tion de port se trouvent les optionsDMZ, les options de déclenchementdes redirections de port et les optionsUPnP/NAT-PMP.

Tomato peut faire de la Qualité deService (QoS). Le menu QoS se com-pose de réglages de base où vous

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Charles est beau-père, mari, et fan deLinux ; il héberge un projet sans butlucratif de remise à neuf d'ordinateurs.Quand il ne casse pas du matériel oudes serveurs, il animeunblog :http://www.charlesmccolm.com/

LABO LINUX

pouvez choisir les pourcentages detrafic entrant et sortant entre Maxi-mum, Haut, Moyen, Minimum puis lesclasses A-E. Sur l'écran QoS > Classi-fication, vous définissez les machinessur votre réseau qui obtiennent cespriorités Maximum, Haute, Moyenne,Basse et Minimum. Vous pouvez éga-lement voir un graphique circulaire oules détails de votre QoS si vous l'avezactivée et configurée.

Dans notre maison, l'ordinateur dema femme a eu la plus grande priorité,suivi par le trafic DNS entre 0 et 2 Ko,puis le traficWWWentre 0 et 512Ko.

Lemenu Restriction d'accès n'a pasde sous-options. Il vous permet dedéfinir des règles comme « Désac-tiver le réseau sans fil du routeur entre23 heures et 5 heures » (utile si vousavez des ados qui aiment surfer toutela nuit au lieu dedormir).

Si vous installez Tomato sur un rou-teur, le menu Administration > Accèsadmin sera l'un des endroits que voussouhaiterez visiter. Sur l'écran d'accèsadmin, vous définissez les optionscomme le mot de passe du routeur, sivous voulez que le routeur permettele SSH (et sur quel port et avec quellesclés), des options d'administration Web,et (oui !) des options Telnet.

Je ne veux pas ressembler trop à

un disque rayé en énumérant toutesles options de menu sous le menuAdministration, je vais donc juste sou-ligner celles que j'utilise vraiment :Admin > Configuration permet desauvegarder la configuration entrevotre routeur et votre PC. Admin >Mise à niveau sert à mettre à jour lefirmware de votre routeur Tomato (ourevenir en arrière si vous avez sauve-gardé l'ancien firmware). L'option demenu du client CIFS est mystérieuse.Quand je l'ai regardée en détail, j'aidécouvert qu'elle semble juste êtreutilisée pour monter un partage CIFS(Windows) à des fins de surveillancede la bande passante. À propos, Étein-dre, Redémarrer et Déconnexion sont

explicites, donc je ne les détaille pasici.

En fait, ce n'est qu'un bref aperçudes options du firmware Tomato. Jen'en ai pas présenté beaucoup, car il ya littéralement des centaines d'optionsdans le firmware Tomato. Si vous avezdéjà été insatisfait d'un routeur, jetezun coup d'œil au projet Tomato, con-sultez les routeurs compatibles (enprenant soin de vérifier non seule-ment les modèles, mais aussi lesnuméros de version), et je pense quevous serez satisfait de la quantitéd'options disponibles. Il convient égale-ment de regarder le projet DD-WRTqui fait des choses similaires, mais a

tendance à être plusmodulaire.

LIENS IMPORTANTS :

Pagedu firmware Tomato :http://www.polarcloud.com/tomato.

Référence Wikibooks du firmwareTomato :http://en.wikibooks.org/wiki/Tomato_Firmware/Menu_Reference.

DD-WRT :http://www.dd-wrt.ca/site/index.

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MMOONN HHIISSTTOOIIRREE

La première fois que j'ai entenduparler de Linux, c'était, je pense, il

y a cinq ans. C'était dans la biblio-thèque municipale, où ils étaient entrain d'installer Ubuntu sur un PC.Comme cela, tout un chacun qui vou-lait bien apprendre ce nouveau sys-tèmed'exploitationl'auraitàdisposition.

Je me souviens même de mul-tiples CD laissés sur le comptoir, at-tendant que quelqu'un les rapporte àla maison. Et je l'ai fait. Je pense qu'ils'agissait de Feisty Fawn ou de GutsyGibbon.

La première fois que je l'ai essayé,j'étais à la fois étonné et perplexe.

Rappelez-vous, je venais d'un en-vironnement Windows à 100 %. Je nesavais rien au sujet de l'Open Source,sa philosophie et ce qu'il signifie. Toutce que je savais, c'était que c'était gra-tuit et légal.

Je me souviendrai toujours de mapremière réaction après avoir vul'écran pour la première fois : « quediable... ? »

C'était une chose à laquelle je nem'attendais pas. Ce sentiment-là nem'a pas quitté pendant un bon bout de

temps. À cette époque, je pensaistoujours à Ubuntu en termes de « cetautre systèmed'exploitation ».

En fait, je n'avais pas assez deconnaissances. Des connaissances dece qu'il représentait (et représenteencore).

Aprèsm'être amusé avec assez lon-guement, j'ai oublié Ubuntu pendantun certain temps.

C'est pendant que je suivais descours du soir en vue d'obtenir unelicence en informatique que j'ai à nou-

veau rencontré Ubuntu, mais, cettefois-ci avec beaucoup plus d'infor-mations.

C'est à peu près au moment oùJaunty Jackalope est paru. C'est là, àla fac, que j'ai appris bien davantageau sujet du système d'exploitation lui-même, ses très riches caractéris-tiques, la façon dont il fonctionne etainsi de suite.

Depuis cette époque, je suis unutilisateur passionné d'Ubuntu. Quece soit la version pour ordinateur debureau ou celle pour serveur, je l'aime

et l'utilise beaucoup.

Au travail, il y a un mélange depostes de travail sous Windows etsous Apple, mais je suis content deconstater que Linux commence à s'yfrayer un chemin aussi, côté serveur,mais c'estmieux que rien.

Maintenant, quand je vois la biblio-thèquemunicipale, je suis ravi de cons-tater que tous les postes de travail,publics et privés, ont migré vers unsystème d'exploitation Linux. Pour êtreprécis, Kubuntu.

Voilà donc l'histoire de ma ren-contre avec Ubuntu. Cela fait pas mald'années maintenant et, à la maison,la plupart du matériel tourne sousUbuntu et fonctionne à merveille. Laplupart demes connaissances actuellesconsidèrent Linux comme leur armede prédilection, quand il faut installerun nouveau système d'exploitationsur leur matériel. J'aime surtout le faitque l'âge dumatériel – ancien ou nou-veau – n'ait que peu d'importance. Ilsuffit d'y installer le système d'exploi-tation et de l'exécuter. (C'est un argu-ment de taille pour convaincre desgens d'utiliser Ubuntu.)

Écrit par « Blackadder »

Photo: yum9me (Flickr)

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MMOONN OOPPIINNIIOONN

Au début du mois, Canonical a or-ganisé sa première conférence

de presse afin de révéler son systèmed'exploitation pour téléphones, Ubuntufor Phones. Pour beaucoup, c'est unproduit annoncé par le lancementd'Unity, qui fournit une interface tac-tile, aussi bien que par l'arrivéed'Ubuntu sur des dispositifs Android,grâce à Canonical. Alors qu'Ubuntu pourAndroid exécute le bureau Ubuntu surun smartphone via une station d'ac-cueil, Ubuntu for Phones est un sys-tème d'exploitation complet poursmartphone et lance un défi à iOS etAndroid. Je pense sincèrement qu'Ubun-tu for Phones est mort-né ; il est vouéà l'échec.

Un des premiers défis que Cano-nical doit relever concerne les par-tenaires de matériel. Les cadres chezCanonical ont annoncé que des smart-phones Ubuntu sont attendus pour2014 ; toutefois, avant d'avoir vu undispositif, je ne me fais pas d'illusions.Le marché des smartphones est hau-tement concurrentiel. Beaucoup desgros fabricants peinent à évoluer assezrapidement. HTC, par exemple, déclaredes pertes semestre après semestre.Les fabricants du matériel ne parie-

ront pas facilement sur une plate-forme qui n'a pas fait ses preuves.Samsung, Sony et Motorola connais-sent une grande réussite avec An-droid. HTC jouentdéjà surdeuxpla-teformesetNokiaadédié sonavenirauWindowsPho-ne. Ainsi, Cano-nical n'a plusque des fabri-cants un peuplus petits com-me Huawei etLG. À supposerqu'ils trouventunpartenaire maté-riel, est-ce quele dispositif lui-même sera vala-ble ? Un mauvaismatériel et unemauvaise quali-té du système auront des effets né-fastes pour Ubuntu sur les télé-phones. Nous avons vu la productionpar Samsung de mauvais appareilsWindows Phones – tout simplementpour avoir un dispositif sur cetteplateforme. On pourrait imaginer lespartenaires matériels de Canonical

faire quelque chose de semblable.

L'obstacle suivant que Canonicaldoit surmonter est de trouver une

société de télé-phonie mobile quile soutiendrait – àsupposer qu'il aitun dispositif à leurvendre. Les entre-prises peuvent fai-re la fortune ou laruine d'un appa-reil. C'est elles quil’achèteront au-près du fabricantmatériel pour levendre ensuite àleurs clients. Sielles ne pensentpas pouvoir le ven-dre, elles le lais-seront tomber.L'exemple le plus

connu est le WebOS de Palm. Ce sontles entreprises de télécommuni-cations qui ont tuéWebOS. Après queHP a abandonné le développementde WebOS, Jon Rubinstein (PDG dePalm) fut interviewé par Josh To-polsky du « Verge ». Les dispositifs dePalm équipé de WebOS furent adop-

tés par Sprint et Verizon aux É-U,puisque ni l'un ni l'autre n'avaitd'iPhone à l'époque. Les deux étaientprêts à commercialiser et à vendre ledispositif à leurs clients ; toutefois,Verizon a massivement commercia-lisé le nouveau Droid de Motorola etSprint n'avait pas une assez grandeclientèle pour pouvoir vendre le PalmPre. Bien que beaucoup de journa-listes spécialisés aient salué et lematé-riel et le logiciel, le soutien d'unesociété de télécommunications faisaitdéfaut et, par la suite, Palm, et fina-lement HP, ont dû se battre pouréveiller de l'intérêt. Canonical pourraitrencontrer lemêmeproblème.

Le logiciel pourrait s'avérer génial,le matériel pourrait être excellent,mais, si les télécoms ne sont pasprêtes à commercialiser et à vendreun appareil, Ubuntu for Phones n'iranulle part.

Canonical pourrait faire commeGoogle qui vend ses appareils Nexusdé-simlockés et sans contrat à partirdu site web. Cela éviterait les sociétésde télécommunications. Cependant,je ne pense pas que cela marchera. Ilfaut toujours une commercialisation

Écrit par Ed Hewitt

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MON OPINIONmassive pour retenir l'attention, leprix du dispositif doit être compétitifet il se peut que Canonical n'ait pasl'infrastructure nécessaire pour vendreet expédier un appareil. Ils ont besoindu soutien d'une société de télécom-munications – principalement pourpouvoir atteindre le marché de masse– et la capacité de vendre l'appareilau citoyen lambda.

Le dernier barrage que Canonicalrencontrera est la prise en charge desapplis – c'est cela le talon d'Achille detoutes les plateformes informatiques.Votre plateforme peut être brillante,mais, si vous n'avez pas les applis queles gens demandent, vous êtes uneplateforme morte. La grande réussited'iOS et d'Android s'explique par lesapplications qu'ils proposent et quetous les clients veulent. Ils veulentpouvoir aller sur Facebook, écouterdes musiques sur Spotify, regarderdes films sur Netflix, utiliser GoogleMaps pour la navigation ou, encore,faire une partie rapide d'Angry Birds.Blackberry et Microsoft ont tous deuxeu ce problème ; ils se battent pourengager des développeurs qui pro-duiront des applis pour leurs plate-formes et ils ont tous deux uneclientèle d'assez bonne taille. Beau-coup de développeurs ont déjà ditque produire des applis pour Black-berry et Windows Phone ne les inté-

ressepas.Récemment,Googleaannoncéqu'il ne soutiendra qu'Android et iOS.Canonical apporte une cinquième pla-teforme pour laquelle les dévelop-peurs devront créer des applis, et jene les vois pas le faire ; et ceci ne tientpas compte de tous les autres sys-tèmes d'exploitation mineurs poursmartphones qui existent. Il y a tropde plateformes qui essaient de cons-truire une écosphère d'applications.S'ils ne veulent pas soutenir Microsoft

et RIM, pourquoi voudraient-ils soute-nir Canonical ?

À supposer que Canonical trouveun partenaire matériel, gagne le sou-tien des sociétés de télécommuni-cations et ait une pléthore d'appli-cations populaires, il doit toujoursaffronter la concurrence. En décem-bre 2012, 85% des smartphones dansle monde fonctionnaient sous An-droid et iOS. Ils seront les plate-

formes majeures dans un avenir pré-visible. Néanmoins, on peut se battrepour la troisième place, mais, entreWindows Phone et Blackberry, c'estdéjà pris. 2013 sera intéressant pources deux-là. On verra davantage dedispositifs équipés deWindows Phone8 et RIM sortira Blackberry 10. Lescinquièmeet sixièmeplaces vont actuel-lement à Symbian et Bada et il est toutà fait improbable qu'ils régressent. Enoutre, il existe des plateformes mi-neures pour smartphone - et c'est là,sans doute, la catégorie d'Ubuntu forPhones. Voici la liste – non limitative –des plateformes mineures les plus im-portantes :

• FirefoxOS• openWebOS•Maemo•MeeGo• Tizen• Jolla

Dans un marché où Palm n'existeplus, où Blackberry, sur le déclin, doitlutter pour survivre et la puissance deMicrosoft n'arrive pas à ébranler Googleet Apple, comment Canonical peut-ilpenser qu'il saurait survivre ? Ils onteu de petits succès dans le domainedes ordinateurs de bureau et desserveurs, mais, cette fois-ci, je penseque Canonical a les yeux plus grosque le ventre.

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CCRRIITTIIQQUUEEÉcrit par Ronnie Tucker

L 'idée d'acheter ce lecteur de médiainternet me rendait de plus en

plus inquiet puisqu'il y avait tant decritiques négatives à son sujet, maisj'ai décidé de faire confiance (à Google)et de l'acheter de toute façon. Je suistrès content de l'avoir fait !

CE QUI SE TROUVE

DANS LA BOÎTE

La boîte est petite ! Jem'attendaisà recevoir un paquet de la taille d'unlecteur de DVD, mais l'emballage encarton fait à peu près 20,3 cm x 15,4cm x 10cm. À l'intérieur se trouve labox Sony elle-même, la télécommande,les piles (pour la dite télécommande),un câble d'alimentation et un blasterIR (plus à son sujet plus tard).

LA MISE EN PLACE

Connecter la box est très facile. Ilfaut connecter le câble d'alimentation

et le câble HDMI (non fourni). Ensuite,branchez le câble d'alimentation dansune prise murale et connectez le câbleHDMI à votre TV.

J'utilise la box seule, mais vous pou-vez connecter votre box câble/satel-lite à la box Sony. Ceci permet à la boxSony de contrôler l'affichage de labox câble/satellite, ce qui vous donnela possibilité d'utiliser des fonctionssophistiquées comme PIP (image dansl'image), etc.

CONFIGURATION

Lors du premier allumage, la boxreconnaîtra la télécommande car celle-ci est bluetooth. Nul besoin de dirigerla télécommande vers un capteur. Iln'y en a pas. L'utilisation de bluetoothsignifie que vous n'avez même pasbesoin d'orienter la télécommande, ilsuffit d'appuyer sur les touches et ellesera détectée du moment où vous nevous trouvez pas trop loin de la box.

Ensuite, vous avez droit à unebrève présentation de l'utilisation dela télécommande. C'est une télécom-mande très particulière (et j'en diraidavantage plus tard), mais je me con-tenterai de dire qu'il y a des toucheset un pavé tactile d'un côté et unclavier AZERTY complet de l'autre.

Nous sommes maintenant prêts àconfigurer la box même. Vous vousconnectez avec votre compte Google,choisissez la langue, le fuseau horaire,la connexion au net (câblée ou sans

fil) et la taille de votre écran. Puis c'estau tour de l'IR blaster.

L'IR BLASTER

L'IR blaster est un petit bidule livréavec la box ; vous n'êtes pas obligé devous en servir si vous n'en voulez pas,mais il vous permet de contrôler uneautreboxavec la télécommandeSony.

Au départ, je l'utilisais avec ma TV,du moins, c'est ce que je pensais. Je

LLaa SSoonnyy GGooooggllee BBooxx ttéélléé NNSSZZ--GGSS77

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CRITIQUEdirigeais l'IR blaster vers le capteur dema télé. Après avoir dit à la box Sonyque mon téléviseur est un Samsung(avec le numéro dumodèle), je peux àprésent allumer/éteindre la télé avecla télécommandeSony. Impressionnant !Ce n'est que quand j'ai remarqué quele capteur était masqué que je mesuis rendu compte que la box Sonycontrôlait la télé via le câble HDMI.J'en dirai plus dans une seconde.

LA MISE À JOUR

Dès que j'ai terminé la configura-tion et cherché Netflix fiévreusement(sans succès), une fenêtre contex-tuelle m'indiquait qu'une mise à jourdu systèmeétait disponible. Allons-y !

Après la mise à jour, j'avais l'ap-plication Netflix. Ouf ! J'avais égale-ment Google Play, Chrome (navigateur),Live TV (utile uniquement si vousconnectez une box TV/satellite aumoyen de la Sony, Media player, Pho-tos (visionneuse), [Google] Play Mo-

vies, [Google] Search, Settings, Réseauxsociaux (seulement Twitter et Face-book, me semble-t-il), Sony Entertain-ment, Twitter et deux ou trois autres.

J'ai installé [Google] Play music,pour essayer l'audio en continu (strea-ming - ce qui a très bien fonctionné),et Plex, qui me permettra de diffuserdes média à partir de mon PC de bu-reau vers la box Sony.

LA TÉLÉCOMMANDE

Comme j'ai laissé entendre plus tôt,la télécommande est très spéciale eta été très critiquée, mais je l'adore !D'un côté, il y a plusieurs toucheson/off (pour la TV/amp/autre) et quel-ques touches de sélection pour con-trôler un PVR/TV. Juste au-dessus ducentre, il y a un D-pad avec un boutonsélection au milieu. De chaque côtédu D-pad il y a des boutons pour fairePIP, marche arrière, accueil et menu.Environ la moitié de la télécommandeest dédiée au pavé tactile, qui est cli-quable. Touchez celui-ci et vous verrezle pointeur d'une souris à l'écran. Sousle pavé tactile se trouvent les touchesfonction, play, pause et info. Pour finir,il y a quelques touches de couleur.

De l'autre côté, se trouve un cla-vier AZERTY complet ! Appuyer sur

fonction, puis recherche, activera lerétroéclairage, ce qui est utile poursurfer sur le net tard la nuit.

Côté droit de la télécommande, ily a les touches volume, mute etchaînes. La télécommande est aussisensible au mouvement, pour le con-trôle de jeux.

VIDÉO

Je n'ai pas essayé d'acheter ou de

louer des vidéos via Play/Sony, maisYouTube et Netflix fonctionnaient par-faitement et la qualité de l'image étaitexcellente.

AUDIO

De même, je n'ai pas essayé d'uti-liser les magasins Play/Sony, mais plu-sieurs titres sur mon compte GooglePlay/Music fonctionnaient très bienaprès l'installation de l'appli GoogleMusic.

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Ronnie est le fondateur et le rédacteuren chef du Full Circle, un membreofficiel d'Ubuntu et, à ses momentsperdus, un artiste que vous pouvezadmirer ici : http//ronnietucker.co.uk.

CRITIQUE

MÉDIA EN STREAMING

La plupart de mes médias se trou-vent sur mon PC de bureau. Heureu-sement, réussir à les faire lire par labox Sony était très facile, après l'ins-tallation de Plex (qui coûte moins de4 €) sur la box Sony et sur mon PC debureau. Sur celui-ci, Plex est un serveurde médias qui, après la configurationinitiale, parcourra et cataloguera tousles médias dans les dossiers que vousavez indiqués. Ensuite, Plex attendrades connexions avant de présenter lesmédias.

Installer Plex sur l'ordinateur debureau veut dire soit télécharger, puisinstaller, le fichier .deb du site Plex(http://www.plexapp.com/), soit ajouterle dépôt nécessaire. Vous pouvezalors installer le lecteur demédia Plexsur la box Sony. Sur la Sony, vouscliquez sur Plex et il recherchera unserveur Plex, puis vous permettra delire vos médias. C'est aussi simple quecela !

Soyez patient : Plex peut prendre dutemps à cataloguer vos médias, puis-qu'il cherchera également lesméta-don-nées et les images correspondantes.

Plex sait diffuser/lire à peu près toutfichieraudio/vidéoquevous luidonnez.

DES SUPPLÉMENTS

Une extension Chrome, quis'appelle Chromemote (http://chrome-mote.com:) est récemment sortie.Elle vous donne la possibilité de con-trôler votre box Google TV à partir deChrome. Par exemple : sur mon PC debureau, je peux cliquer sur l'icôneChromemote dans Chrome, allumerma box Google TV, allumer ma télé,puis contrôler parfaitement ma boxGoogle TV sans jamais prendre la télé-commande en main. Je dois dire quecelam'a vraiment bluffé.

Et pas seulement ça, mais il vousdonne l'option de « fling » (envoyerrapidement) presque tout à votre box.Je peux démarrer une vidéo surYouTube, puis penser « Eh, c'est trèssympa, ça ! » et l'envoyer à ma box

pour la regarder sur grand écran.

Si vous avez un invité/partenaireet voulez lui montrer quelque chose,vous pouvez envoyer une page web àChrome sur votre boxGoogle TV.

CONCLUSION

J'ai dit beaucoup de bonnes chosesau sujet de la box Google TV de Sony ;quels sont les inconvénients ? Lesapplis. Il n'y en a pas beaucoup dedisponibles pour la box Sony. Alorsqu'elle utilise Google Play commesource, vous êtes limité aux applisconnues pour fonctionner sur GoogleTV. Cependant, au moment où j'écriscette critique, il est possible de « side-load » des applis en téléchargeant lefichier APK vers votre ordinateurd'abord. Il y a quelques bonnes applis

dans Play comme AirDroid, Evernoteet ainsi de suite.

Bouger entre les menus et les élé-ments donne l'impression d'une cer-taine lenteur, mais ce n'est rien detrès important. C'est peut-être dû aufait que la box utilise Android 3.2 etnonpasJellyBeanquiest lisseetfluide.

Même avec ces points négatifs, jesuis ravi. Elle fait tout ce dont j'avaisbesoin et plus encore. Avant, je devaisutiliser ma XBox pour Netflix et la téléet mon Acer Revo pour la diffusiondes médias. Maintenant j'ai tout enun seul endroit.

Si seulement on pouvait avoir unemise à niveau vers Jelly Bean… ceserait la cerise sur le gâteau !

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CCOOUURRRRIIEERRSSSi vous voulez nous envoyer une lettre, une plainte ou des com-pliments, veuillez les envoyer, en anglais, à : [email protected]. NOTE : certaines lettres peuvent être modifiéespar manque de place.

UN SERVEUR DOMESTIQUE

Serait-il possible quequelqu'unécriveun/des article(s) sur la configura-

tion d'un serveur domestique. Il de-vrait tourner sous Ubuntu (bien sûr),les machines démarreraient sur leréseau et les données, ainsi que leNet,seraient disponibles sur le serveuraussi. Quelque chose qui soit peu cher,faisable et utile.

Danish Lala

UBUNTU S'ÉCHAUFFE TROP !

Monportable, unDell Vostro 1550est en double amorçage avec

Ubuntu 12.04 LTS et Windows 7 quitournent côte à côte. Je suis unénormefan d'Ubuntu, j'essaie de tout faire enme servant uniquement d'Ubuntu etj'essaie toujours de convaincre les au-tres de changer pour Ubuntu. Mais j'aipeur du problème de surchauffe dansles systèmesUbuntu.

Quand je travaille sous Ubuntu, leportable surchauffe rapidement et nerefroidit que rarement jusqu'à un étatnormal ; le ventilateur tourne presquetout le temps, essayant d'en refroidirle processeur. À part le désagrément

du bruit, la batterie se vide rapide-ment aussi. Si je compare avec le PCtournant sous Windows 7, la batteriese vide plus rapidement sousUbuntu.

J'aimerais bien que quelqu'un écriveun article donnant des solutions au pro-blème de surchauffe, ce qui pourraitm'aider à faire plus de fans d'Ubuntu.

SaravananM

LA NUMÉRISATION

Gord, au sujet de votre liste deschoses à vérifier dans les

nouvelles distrib., vous pourriezajouter la numérisation. C'était le seulproblème qui m'a empêchéd'abandonner Windows jusqu'àl'arrivée d'Ubuntu 11.04, qui a résolumonproblème.

Michael Davies

LE CHINOIS DANS LIBREOFFICE

I l y a quelques jours, un ami m'ademandé s'il était possible d'écrire

en japonais dans LibreOffice. Je lui aidit d'aller voir l'article dans le FCM n°43 (Command & Conquer de LucasWestermann). Il est revenu me dire

que cela ne fonctionnait pas. Quandj'ai essayé moi-même, tout ce quej'avais était une rangéede rectangles.

Tout comme l'auteur, j'ai découvertque :

« Bien que la saisie en japonais fonc-tionnait parfaitement partout ailleurs,LO refusait d'afficher tout caractèrejaponais (que des cases vides), malgréle fait que la langue asiatique pardéfaut soit paramétrée au japonais etl'optionlanguesasiatiquessoitcochée.»

L'auteur avait une solution :

« Il s'avère qu'il y a d'autres op-tions dans Outils > Options > Libre-Office Writer > Polices de base (asia-tiques). La modification de la policeen Droid Sans Japonais a résolu leproblème. »

Je ne l'ai pas (encore) essayé, maisla même méthode devrait fonctionnerpour le chinois et le coréen (avec Pinyinet ?Hangul).

Brian

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FULLCIRCLE A BESOIN DE VOUS !

Sans les contributions delecteurs, le Full Circle ne

serait qu'un fichier PDF vide (quin'intéresserait personne, à monavis). Nous cherchons toujours desarticles,descritiques,n'importequoi!Même de petits trucs comme deslettres et les écrans de bureauaident à remplir lemagazine.

Lisez nos lignes directrices et autresrègles à la page 24. Si vous vous yconformez, le succès est prati-quement garanti.

Regardez ladernièrepage (den'im-porte quel numéro) pour accéderaux informations détaillées concer-nant l'envoi de vos contributions.

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QQ&&RRCompilé par Gord Campbell

Si vous avez des questions sur Ubuntu, envoyez-les en anglais à :[email protected], et Gord y répondra dans un prochainnuméro. Donnez le maximum de détails sur votre problème.

Q LibreOfficeWriter s'exécute sousUbuntu 12.04 Powerpc sur un

eMac G-4. J'ai inséré une image àpartir d'un fichier, puis j'ai essayé del'exporter au format PDF. Échec total.

R Installez cups-pdf. Dans le menuFichier, dans Writer, sélectionnez

« Imprimer… » et choisissez « pdf » entant qu'imprimante. Quand vous clique-rez sur « Imprimer », un fichier seracréédans ledossier /PDFdans /home.

Q Est-il possible d'utiliser Kindlepour PC sousWine ?

R Oui ! Regardez le troisièmemes-sage dans ce fil : http://ubuntufo-

rums.org/showthread.php?t=1913348

Q Si j'utilise deux ports USB, l'unpour le système d'exploitation et

l'autre pour les données, commentsavoir quel port correspond à quoi ?

R Ouvrez un terminal et saisissezcette commande :

sudo fdisk -l

Dans la première ligne pour chaquedispositif, cela montre la taille, parexemple :

Disk /dev/sdc: 8413 MB,8413773824 bytes

Le système d'exploitation aura, enrègle générale, un code de dispositifplus bas, comme sda.

Q Je vais installer un disque dur plusgrand dans mon ordinateur por-

table à double amorçage. Que sug-gérez-vous commepartitionnement ?

R Avant d'acheter quoi que ce soit,assurez-vous de bien savoir si votre

portable prend en charge l'IDE ou leSATA.

Ce sera plus facile si vous installezWindows en premier sur le nouveaudisque dur.

Je ne sais pas si Windows 8 aimeavoir une partition boot… Si tel est lecas, j'utiliserais ces partitions :

••boot, 100Mo (ou ce queWindowsveut) ;

••Windows, 120Go ;••une partition étendue (Extended)

pour le reste du disque. À l'intérieur decelle-ci :

••/ (ça se dit « root ») de 30Go ;••swap,deuxfoislaquantitédeRAM;••/home, tout ce qui reste.

La partition root est beaucoupplus grande qu'il n'ait besoin d'être,mais c'est une véritable catastrophesi elle se remplit et j'ai entendu parlerde journaux système qui s'emballenten accaparant de l'espace très rapi-dement. Avec une partition /home sé-parée, vous pouvez installer une nou-velle version sans déranger vos don-nées.

Je suggère également l'achat d'unboîtier USB dans lequel mettre l'an-cien disque.

Q Y a-t-il un moyen d'installer lespilotes ATI pour le 4670 sous

Ubuntu 12.10 ? La 12.04 le voit et lesinstalle tout de suite.

R (Merci à Temujin sur les forumsUbuntu.) AMD a abandonné la

prise en charge de cette carte dansles versions récentes du fglrx/Catalyst.Les possibilités :

1)•Utiliser le piloteOpen Source.2)•Utiliser *buntu 12.04 LTS.3)•Downgrader le Xserver afin que leplus ancien pilote fglrx/Catalyst legacyfonctionne sur la 12.10.

Q Sous Kubuntu, existe-t-il unetouche raccourci pour verrouiller

l'écran ? Puis-je le paramétrer pour qu'ille verrouille après quelques minutesd'inactivité ?

R (Merci à amingy dans les forumsUbuntu.) La combinaison par

défaut pour verrouiller l'écran estCtrl+Alt+L. La réponse à la deuxièmequestion se trouve lorsque vous para-métrez l'écran de veille.

Q L'affichage chez moi papillote untout petit peu chaque fois que

quelque chose bouge sur l'écran.J'utilise Xubuntu 12.10 et j'ai un con-trôleur graphique Intel Corp 3e géné-ration intégré (rev 09), alias 4000HD.Cela semble être un problème avecXFCE.

R « Sync to VBlank support to theXfwm compositor » a l'air d'aider.

Voir :http://www.webupd8.org/2012/10/xfce-sync-to-vblank-support-for-xfwm.html

Un ppa créé pour les applets etthèmes de Cinnamon existait,

mais a été enlevé. Quand je lance le

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full circle magazine n° 69 43 sommaire ^

Épisode 31 duPodcast Full Circle,le problématiquetroisièmeépisode !!

L'équipe des podcasteurs estpeut-être nouvelle, mais le for-mat reste lemême.

Les animateurs :• Les Pounder• TonyHughes• JonChamberlain•Oliver Clark

Tousmembres du GUL de Black-pool (Royaume-Uni) http://black-pool.lug.org.uk

Olly et Tony font un petitrécapitulatif de ce qui se passependant la « Summer Break »,Olly parle de son installationde Gnomebuntu, ainsi que dela Code-Academy, et Tony nousprésente son nouveauNexus 7.

Q & RGestionnaire de mises à jour, unmessage d'erreur s'affiche. Commentenlever le ppa demes sources ?

R (Merci à Askubuntu.) Le mes-sage d'erreur affiche le nom com-

pletduppa.Utilisez cette commande :

sudo add-apt-repository --remove ppa:whatever/ppa

Q (Merci à John O'Flynn.) J'utiliseLastPass (une extension pour Fire-

fox) et il me renvoie sans cesse cemessage « Impossible de contacter leserveur. Veuillez vérifier votre con-nexion internet. »

R Il s'avère que le problème étaitdû à une série de câbles télé-

phoniques emmêlés entre la prise télé-phonique et le modem. Une fois lemodem branché directement sur laprise, tout fonctionnait àmerveille.

Q Sous Windows, je choisis tou-jours de faire un formatage

long/lent afin que Windows puisse si-gnaler les mauvais secteurs du disque.J'ai rajouté un disque de données enle formatant moitié en NTFS pour ledouble amorçage sousWin7 et moitiéen EXT4, pour Lubuntu. Il n'a fallu que2 secondes pour le formatage de lasection EXT4 du disque et j'en conclusqu'il n'y avait aucune recherche de

mauvais secteurs sur le disque.

R (Merci à 3rdalbum sur les fo-rums Ubuntu.) Les disques durs

modernes savent trouver les mauvaisblocs tout seuls. S'ils veulent écriredes données vers un secteur et trou-vent que celui-ci est mauvais, ils ymettent automatiquement un drapeauet écrivent les données sur un meil-leur bloc. Tous les disques gardentune centaine de blocs inutilisés pource faire. Si vous vous inquiétez de lapossibilité de mauvais blocs, vérifiezles statistiques SMART du disque ;Disk Utility sait lire les informationsSMART d'un disque dur pour trouverle nombre de mauvais blocs signalés.Si le nombre augmente jusqu'à frôlerle nombre de blocs inutilisés alloués àcet effet, vous devez faire une sau-vegarde des données sur le disque etjeter celui-ci à la poubelle.

Cela dit, l'auteur original n'a pasvoulu abandonner et a utilisé la com-mande :

mkfs.ext4 -c /dev/sdb2

ce qui a pris environ 38minutes.

Q Existe-t-il une interface gra-phique pour la configuration

d'un dossier partagé sous Xubuntu ?

R Oui, installez system-config-sambaenplusdesamba.«Samba»

apparaît alors dans Paramètres sys-tème.

Q Sous Ubuntu Server 12.04 avecune adresse IP statique, je n'ar-

rive pas à lancer un ping versgoogle.com ?

R (Merci à cheesemill sur les fo-rums Ubuntu.) À partir de la

12.04, vous ne devez pas éditerresolv.conf directement, puisqu'il seraré-écrit par le système. À la place, ilfaut ajouter la ligne suivante aufichier /etc/network/interfaces :

dns-nameservers 192.168.1.1

Après une longue carrière dans l'indus-trie informatique, y compris une périodecomme rédacteur en chef de Compu-ting Canada et Computer Dealer News,Gord est maintenant plus ou moins à laretraite.

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full circle magazine n° 69 44 sommaire ^

JJEEUUXX UUBBUUNNTTUUÉcrit par Jennifer Roger

Snapshot est un jeu de réflexion/pla-teforme, créé par Retro Affect,

qui se joue en solo. L'histoire suit lesaventures d'un adorable robot quis'appelle Pic. Pic est tout seul et n'apour arme qu'un appareil photo - unappareil magique qui peut non seu-lement prendre des photos, mais lessupprimer aussi. Cependant, vous nepouvez prendre que trois photos ;ainsi vous êtes mis au défi de bien lesutiliser.

Le cœur de Snapshot est la prisedes photos en temps réel, ce qui vouspermet de résoudre chaque niveauen posant et en tournant des cubes

afin de récupérer des objets et d'at-teindre votre objectif. Les environne-ments sont très dynamiques et Picdevra également interagir avec diverscréatures et objets pour pouvoir pas-ser au stage suivant. Vous pouvez no-tamment activer des leviers pour libé-rer des blocs dans des zones où laphotographie est interdite ou vousservir d'éléphants volants comme destremplins qui vous propulseront versune haute corniche.

Snapshot est avant tout un jeu deréflexion, mais il contient aussi desolides éléments d'un jeu de plate-forme. Comme c'est presque toujours

le cas, il y a des dangers habituelscomme des boules de feu et d'énor-mes puits remplis de pieux. RetroAffect a su trouver l'équilibre qu'ilfallait entre jeu de réflexion et jeu deplateforme qui ne soit ni trop facile, nicruellement difficile.

Bien qu'il soit possible de terminerchaque niveau assez rapidement, onest vraimentmotivé de rejouer des envi-ronnements afin d'achever le niveau.Chaque niveau possède des objetssecrets que vous pouvez récupérer etajouter à votre galerie. Il suffit defaire une photo de l'objet et il seraajouté automatiquement à votre col-

lection. La plupart des objets ne sontpas trop difficiles à trouver, mais il estfacile de les négliger si vous n'essayezque de finir le niveau. En plus de récu-pérer toutes les étoiles, le contre-la-montre vous permet d'améliorer votretemps. Autrement dit, outre les cen-taines de niveaux dans le jeu, vous nevous lasserez pas d'y rejouer.

Les contrôles de Snapshot sontsimples et faciles à apprendre – leclavier contrôle la navigation alors quela souris manœuvre l'appareil photo.Les boutons des la souris servent àfaire et à supprimer des photos,tandis que bouger la souris vous per-

SSnnaappsshhoott

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Jennifer est une étudiante en beaux-arts des environs de Chicago. Vous pou-vez la trouver sur Google+ ou la suivresur Twitter :missjendie.com.

JEUX UBUNTUmet de mieux voir les environs. Il m'afallu un peu de temps pour m'habi-tuer aux sensations de la mécaniquedu jeu, puisque les contrôles ont ten-dance à être trop réactifs. D'une part,Pic sait sauter très haut avec un seulclic et ça, c'est sympa, mais, d'autrepart, lorsque la situation exige un peude finesse, il est parfois difficile de lecontrôler.

Sur le plan esthétique, Snapshotévoque des souvenirs de Rayman etBraid. Les trois jeux ont chacun unstyle artistique distinct et les envi-ronnements sont colorés et vivants.Bien que les changements entre lesquatre environnements ne soient quesubtils, les graphismes sont superbesà regarder. La bande son est tout aussi

belle et s'accorde très bien avec lejeu.

Tout compte fait, Snapshot est unjeu de réflexion astucieux avec justece qu'il faut d'obstacles. Vous vousamuserez beaucoup avec, il y a pleinde secrets, d'objets à collectionner et,avec plus de 100 niveaux, vous yrejouerez encore et encore. Si vous

n'avez pas pu avoir le Humble Bundlele plus récent, vous pouvez téléchar-ger Snapshot à retroaffect.com etvous faire rembourser sur Steam. Cebijou, qui est libre de droits et mul-tiplateforme, vous coûtera 9.99 $ USpour le jeu seul, mais, pour 12.99 $,vous aurez la bande son en plus dujeu.

Bons points : concept amusant, granderejouabilité, jeu équilibré.

Mauvaispoint :descontrôlessensibles.

MOINS 40 % SUR THE

BOOK OF GIMP

Pendant seulement une semaine,il y a eu une remise de 40 % surThe Book of GIMP, un guidecomplet et en couleur de l'édi-teur graphique libre. Avec 676pages, c'est tout ce que vousavez toujours voulu savoir surGIMPet plus encore !

Les livres sur papier sont accom-pagnés d'une édition électroniquegratuite (libre de DRM, bien en-tendu).

Le code de la promotion estGIMPMASTER.

Ce code n'est pas cumulable avec d'au-tres promotions.

http://nostarch.com/gimp

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full circle magazine n° 69 46 sommaire ^

CCEERRTTIIFFIIÉÉ LLIINNUUXXÉcrit par Richard Philip Witt

Le chapitre 2 du cahier d'étudespour le LPIC-1 aborde la gestion

des logiciels et, plus particulièrement,la gestion de paquets, celle de biblio-thèques partagées et celle des proces-sus. Je vais ici limiter mon traitementdu contenu du chapitre 2 à une courtediscussion de la gestion des paquets,puisque, après seulement un moisd'études, j'accuse déjà un sérieux retard.La Loi d'Hofstadter me vient à l'espritpendant que j'écris ces lignes. Elle dit,et veuillez excuser ma paraphrase,que tout prend plus de temps queprévu, même en tenant compte de laLoi d'Hofstadter.

Pour pouvoir espérer réussir Exam101 de LPIC-1, vous devez connaîtrela gestion des paquets et sous Red-Hat et sous Debian, aussi bien que lafaçon de convertir entre les deux.Puisqu'Ubuntu est basé sur Debian, ilutilise dpkg, la suite des commandesapt ou Synaptic. Je ne vais pas vousennuyer avec les détails, mais, en unmot, il faut apprendre par cœur beau-coup des options des commandeshabituelles utilisées dans la gestiondes paquets. Par exemple, la différenceentre dpkg -r (–remove) et dpkg -p(–purge). dpkg -p enlève les fichiersde configuration ainsi que le paquet,alors que dpkg -r enlève les fichiers

du paquet, mais laisse les fichiers deconfiguration intacts.

PRÉPARER EXAM 101

Je ne peux pas dire à quel pointvos connaissances doivent être poin-tues si vous voulez réussir cet examen,et c'est ce qui est responsable de lalenteur de mes progrès, du moins enpartie. Dans mon travail quotidien, oùje pourrais m’entraîner et appliquermes connaissances sur Linux, je n'uti-lise ni Ubuntu ni aucune autre distri-bution. En outre, je ne suis pas obligéd'appréhender beaucoup des fonctionsde niveau supérieur nécessaires pourExam 101, dans ma vie personnelle.C'est pourquoi je crée des ensemblesde fiches et apprends leur contenupar cœur. Les fiches sont efficaces,mais les produire prend beaucoup detemps. Transférerdes informationsdansdesmanuels, encore et encore, est, aumieux, assommant.

Il y a des questions types à la fin dechaque chapitre, mais pas assez pourvous aider à identifier des lacuneséventuelles et à favoriser l'apprentis-sage.

Le style de mon apprentissage ré-vèle quelques bizarreries. En voici unbon exemple : j'ai appris que les deux

principaux fichiers de configurationde l'utilisateur se trouvent à ~/.bashrcet à ~/.profile (les fichiers de confi-guration globaux sont ailleurs). Je nesais pas comment interpréter lecontenu de ces fichiers, ni ce qu'il fautfaire avec, mais j'ai appris où ils setrouvent. Cela étant dit, un sentimentgénéral m'a particulièrement mar-qué ; il s'agit d'un sentiment deprofondrespect pour les complexités de cesystème d'exploitation : vous avez lapossibilité de changer tout ce quevous voulez.

Toutefois, certaines commandes sesont révélées très utiles. Par exemple,les erreurs de codage font souventréférence à un numéro de ligne. Unesimple cat -n file.txt > file_lines.txtproduira un file_lines.txt où les lignessont numérotées (les lignes blanchesont des numéros aussi). Par ailleurs,avec une courte ligne de code, onpeut afficher du texte immédiate-ment :

cat -n file.txt.

J'ai aussi découvert quelques élé-ments de connaissances qui me sonttrès utiles sur le plan conceptuel. Parexemple, vous êtes-vous jamais de-mandé pourquoi les commandes dansles pages man sont numérotées ?

Dans le coin en haut à gauche de tou-tes les pages man, il y a le nom de lacommande à laquelle la pageman faitréférence (par ex. passwd[1]) En basde la page man, vous verrez parfois lacommande avec d'autres numéros (parex. passwd[5]). Cenuméro fait référenceà la section man dans laquelle lacommande se trouve. passwd[1] estune commande shell et passwd[5] estle format d'un fichier : Les sections 1et 5 de la catégorisation page mansont, respectivement, des « commandesbash et shell » et des « formats defichiers ». Par défaut, la commandeman possède le numéro de catégo-risation le plus bas. Si vous voulezaccéder à la page man pour passwdqui porte sur les formats de fichier,saisissez :

man 5 passwd.

Bref, il me reste encore beaucoupà faire, mais j’intègre ces connaissancesdans mon utilisation quotidienne. Ce-pendant, j'ai besoin de découvrir plusde ressources.

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full circle magazine n° 69 47 sommaire ^

MMOONN BBUURREEAAUU

Voici mon nouveau bureau KDE. J'utilise Cairo-Dock. De plus, j'ai deshorlogesm'indiquant l'heure dans les zones où vivent lesmembres dema famille. Le fond d'écran est une photo que j'ai faite en août de cetteannée, un leverde soleil fantastique.Une imagedont je suis très fier.

Spécifications :Intel quadri-coreQ6600 fonctionnant@3GHzdepuis le premier jour.2 disques SATA de 500 Go, qui se remplissent beaucoup ces dernierstemps.4GodeRAMet une carte graphique nVidia 8500GT.

Pas le dernier cri, mais bon, il a 5 ans déjà et n'a pas perdu de savivacité.

JanMussche

Voici l'occasion de montrer au monde votre bureau ou votre PC. Envoyez parcourriel vos captures d'écran ou photos à : [email protected] etajoutez-y un bref paragraphe de description en anglais.

J'utilise Ubuntu 12.04 avec Unity sur mon Dell Vostro 1510. Le papierpeint est l'un des fonds d'écran par défaut. Le thème est Ambiance etle thème d'icônes est ubuntu-mono-dark ; j'utilise aussi Avant-Window-Navigator au bas de l'écran.

La caractéristique de mon bureau que j'aime vraiment est l'utilisationde Conky ; vous pouvez voir qu'il memontre beaucoup d'informationssur le système (heure, batterie, CPU, RAM, disques durs, LAN,Wifi,…).J'utilise mon ordinateur tous les jours pour la navigation web et pourcréer des applis django.

Spécifications système : Dell Vostro 1510, Intel® Core™2 Duo [email protected] × 2, 2GodeRAM, disque dur de 250Go.

Javier Guillot Jiménez

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full circle magazine n° 69 48 sommaire ^

MON BUREAU

Ubuntu 12.04 32-bit personnalisé, avec Unity 3D. La taille des icônesest de 32, avec un papier peint de la collection fond d'écran noir deNoobslab.

Thème Gtk = Ambiance, thème d'icônes = NITRUX-Dark, thème decurseur =DMZ-Black et le thèmedes fenêtres =Ambiance

Utilisation des effets de Compiz comme Weebly, et le cube debureau, pour donner fière allure àmonPC.

Caractéristiques techniques du système :Processeur : Intel®Core™ i3 CPU530@2,93GHz × 2.Cartemère : GigabyteH55MUSB3.Carte graphique : Intel® IronlakeDesktop x86/MMX/SSE2.RAM : 4Go. Disque dur : 1 To.Moniteur : DELL 19” LCDavec une résolution de 1366×786 (16:9).

NAYON

Bonjour, je suis Indonésien. Ceci est mon bureau Lubuntu12.04. Regardez le dock de gauche : je l'ai fait avec LXPanelLubuntu. LXPanel est simple et génial. Et j'utilise le thèmeLubuntuBox Icon.

Spécifications :OS : Lubuntu 12.04.Processeur : Dual Core E2200.Mémoire : 2 Go.Disque dur : Seagate 80Go.

ResaCr

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SOLUTION DU SUDOKU

Le Suduko 16x16 est fourni aimablement parThe Puzzle Club qui en détient les droitsd'auteur -www.thepuzzleclub.com

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CCOOMMMMEENNTT CCOONNTTRRIIBBUUEERR

FULL CIRCLE A BESOIN DE VOUS !Un magazine n'en est pas un sans articles et Full Circle n'échappe pas à cetterègle. Nous avons besoin de vos opinions, de vos bureaux et de vos histoires.Nous avons aussi besoin de critiques (jeux, applications et matériels), detutoriels (sur K/X/Ubuntu), de tout ce que vous pourriez vouloir communiqueraux autres utilisateurs de *buntu. Envoyez vos articles à :

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Nous sommes constamment à la recherche de nouveaux articles pour le Full Circle. Pour de l'aideet des conseils, veuillez consulter l'Official Full Circle Style Guide :http://url.fullcirclemagazine.org/75d471

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et les captures d'écran pour « Mon bureau » à : [email protected]

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FCM n° 70Dernier délai :dimanche 3 février 2013.Date de parution :vendredi 22 février 2013.

Format EPUB - Les éditions récentes du Full Circle comportent un lien vers le fichier epub sur la page de téléchargements. Si vous avez desproblèmes, vous pouvez envoyer un courriel à :[email protected]

Google Currents - Installez l'application Google Currents sur vos appareils Android/Apple, recherchez « full circle » (dans l'appli) et vouspourrez ajouter les numéros 55 et plus. Sinon, vous pouvez cliquer sur les liens dans les pages de téléchargement du FCM.

La Logithèque Ubuntu - Vous pouvez obtenir le FCM aumoyen de la Logithèque : https://apps.ubuntu.com/cat/. Recherchez « full circle »,choisissez un numéro et cliquez sur le bouton télécharger.

Issuu - Vous avez la possibilité de lire le Full circle en ligne via Issuu : http://issuu.com/fullcirclemagazine. N'hésitez surtout pas à partager età noter le FCM, pour aider à le faire connaître ainsi queUbuntu Linux.

UbuntuOne - Il estmaintenant possible de faire livrer un numéro sur UbuntuOne, s'il vous reste de l'espace libre, en cliquant sur le bouton« Send toUbuntuOne » actuellement disponible dans les numéros 51 et plus.

Obtenir le Full Circle en français : http://www.fullcirclemag.fr/?pages/Numéros.

Équipe Full Circle

Rédacteur en chef - Ronnie [email protected] - Rob [email protected] - Les Pounder&[email protected]

Nous remercions Canonical, l'équipeMarke-ting d'Ubuntu et les nombreuses équipesde traduction à travers le monde. Sincèresremerciements à Thorsten Wilms pour lenouveau logo Full Circle.

Pour la traduction française :http://fullcirclemag.fr.

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