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ÉNERGIE Rejoignez la communauté CCIG sur sa page Facebook ! Après le rejet par le peuple suisse d’un arrêt express des centrales nucléaires, place à la stratégie énergétique 2050. Le référendum de l’UDC contre le premier paquet de mesures ayant abouti, la population votera sur le sujet le 21 mai prochain. Si ce dernier est accepté, il pourrait entrer en vigueur dès 2018. Mais au fait, quel futur énergétique ont préparé les parlementaires ? Moment de vérité pour la nouvelle politique énergétique Uni-emploi Université U Employeurs E Votre partenaire de référence pour le recrutement de profils universitaires 022 379 77 02 | [email protected] • Publications d’offres d’emploi • Forums carrières • Réseau d’Alumni Bulletin d’information de la Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève Avril 2017 MENSUEL No 4 www.ccig.ch 2017 sera une année cruciale pour la transformation des paiements dans le monde financier. PAGE 7 Commerce international Le nouveau contexte mondial a des répercussions sur l’ensemble du libre-échange. PAGE 4 - 5 Paiements numériques Votation du 21 mai 2017 La CCIG recommande de voter oui à la loi modifiant la loi sur les Transports publics genevois. PAGE 3 suite page 2 Il a fallu cinq ans pour mettre sous toit la nouvelle politique énergé- tique. Le projet initial a subi de nombreuses retouches, mais la direction générale n’a pas varié. D’ici 2050, la Suisse devra diminuer sa consommation d’énergie et utili- ser de plus en plus du renouvelable. Elle peut heureusement s’appuyer sur son potentiel hydraulique. Les objectifs fixés dans la loi sont indica- tifs, ce qui permettra de s’adapter aux aléas, qui ne manqueront pas de se produire d’ici là. Deux étapes, en principe Le Conseil fédéral propose d’attein- dre l’objectif en deux étapes. La première (que le Parlement a approuvée récemment) permettrait de parcourir la moitié du chemin. Une baisse de la consommation de 43 % est déjà visée pour 2025. Tout ce programme implique une rénova- tion des bâtiments les plus anciens (via des incitations fiscales), un dur- cissement des normes d’émission des véhicules, des systèmes de mesures intelligents pour les écono- mies d’énergie. Il envisage des pro- cédures plus courtes et plus souples passant par des mesures inno- vantes, autour de la sortie progres- sive du nucléaire. Mais quand on sait que 400 éoliennes sont néces- saires pour atteindre l’objectif 2035 de Suisse-Eole et que seuls 37 sont actuellement en service ! La seconde étape, formulée sous l’égide d’un article constitutionnel, avait pour objectif d’introduire, dès 2021, un véritable « système incita- tif en matière climatique et énergé- tique ». Ce système, qui augmente- rait nettement le prix de l’énergie pour inciter les consommateurs à modérer leurs appétits, n’est cepen- dant pas prêt de voir le jour, puisque le Conseil national a refusé, début mars, d’entrer en matière sur le projet. Le Conseil des Etats devrait suivre la même voie. Des actions tous azimuts La première partie de la stratégie énergétique prévoit une série de mesures pour augmenter l’efficacité énergétique et le recours au renou- velable. C’est une combinaison de prescriptions plus strictes et de subventions. Electricité renouvelable : 1,4 milliard de francs seront à disposi- tion annuellement pour soutenir la production d’électricité renouvela- ble et l’hydroélectricité. Cet argent Le vent va-t-il tourner dans le sens de la nouvelle politique énergétique le 21 mai prochain ? LES OBJECTIFS FIXÉS PAR LA NOUVELLE LOI SUR L’ÉNERGIE (ÉNERGIE 2050) © economiesuisse ÉCONOMISER L’ÉNERGIE ÉCONOMISER L’ÉLECTRICITÉ AUGMENTER LA PRODUCTION RENOUVELABLE PAR PERSONNE PAR PERSONNE 2020 -16 % 2035 -43% 2020 -3% 2035 -13 % 2020 4.4 milliards de KWh 2035 11.4 milliards de KWh

Moment de vérité pour la nouvelle politique énergétique

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ÉNERGIE

Rejoignez la communauté CCIG sur sa page Facebook!

Après le rejet par le peuple suisse d’un arrêt express des centrales nucléaires, place à la stratégie énergétique 2050. Le référendum de l’UDC contre le premier

paquet de mesures ayant abouti, la population votera sur le sujet le 21 mai prochain. Si ce dernier est accepté, il pourrait entrer en vigueur dès 2018. Mais

au fait, quel futur énergétique ont préparé les parlementaires ?

Moment de vérité pourla nouvelle politique énergétique

Uni-emploi

UniversitéU

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022 379 77 02 | [email protected]

• Publications d’o�res d’emploi

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• Réseau d’Alumni

Bulletin d’information de laChambre de commerce, d’industrieet des services de Genève

Avril 2017

MENSUEL No 4

www.ccig.ch

2017 sera une année cruciale pour la transformationdes paiements dans le monde financier. PAGE 7

Commerce internationalLe nouveau contexte mondial a des répercussionssur l’ensemble du libre-échange. PAGE 4 -5

Paiements numériquesVotation du 21 mai 2017La CCIG recommande de voter oui à la loi modifiantla loi sur les Transports publics genevois. PAGE 3

suite page 2

Il a fallu cinq ans pour mettre soustoit la nouvelle politique énergé-tique. Le projet initial a subi denombreuses retouches, mais ladirection générale n’a pas varié.D’ici 2050, la Suisse devra diminuersa consommation d’énergie et utili-ser de plus en plus du renouvelable.Elle peut heureusement s’appuyersur son potentiel hydraulique. Les

objectifs fixés dans la loi sont indica-tifs, ce qui permettra de s’adapteraux aléas, qui ne manqueront pasde se produire d’ici là.

Deux étapes, en principeLe Conseil fédéral propose d’attein-dre l’objectif en deux étapes. Lapremière (que le Parlement aapprouvée récemment) permettrait

de parcourir la moitié du chemin.Une baisse de la consommation de43% est déjà visée pour 2025. Toutce programme implique une rénova-tion des bâtiments les plus anciens(via des incitations fiscales), un dur-cissement des normes d’émissiondes véhicules, des systèmes demesures intelligents pour les écono-mies d’énergie. Il envisage des pro-

cédures plus courtes et plus souplespassant par des mesures inno-vantes, autour de la sortie progres-sive du nucléaire. Mais quand onsait que 400 éoliennes sont néces-saires pour atteindre l’objectif 2035de Suisse-Eole et que seuls 37 sontactuellement en service !

La seconde étape, formulée sousl’égide d’un article constitutionnel,avait pour objectif d’introduire, dès2021, un véritable « système incita-tif en matière climatique et énergé-tique». Ce système, qui augmente-rait nettement le prix de l’énergiepour inciter les consommateurs àmodérer leurs appétits, n’est cepen-dant pas prêt de voir le jour,

puisque le Conseil national a refusé,début mars, d’entrer en matière surle projet. Le Conseil des Etatsdevrait suivre la même voie.

Des actions tous azimutsLa première partie de la stratégieénergétique prévoit une série demesures pour augmenter l’efficacitéénergétique et le recours au renou-velable. C’est une combinaison deprescriptions plus strictes et de subventions.

• Electricité renouvelable : 1,4milliard de francs seront à disposi-tion annuellement pour soutenir laproduction d’électricité renouvela-ble et l’hydroélectricité. Cet argent

Le vent va-t-il tourner dans le sens de la nouvelle politique énergétique le 21 mai prochain?

LES OBJECTIFS FIXÉS PAR LA NOUVELLE LOI SUR L’ÉNERGIE (ÉNERGIE 2050)

©economiesuisse

ÉCONOMISERL’ÉNERGIE

ÉCONOMISERL’ÉLECTRICITÉ

AUGMENTERLA PRODUCTIONRENOUVELABLE

PAR PERSONNE PAR PERSONNE

2020-16%

2035-43%

2020-3%

2035-13%

20204.4

milliards deKWh

203511.4

milliards deKWh

2Avril 2017 No4

viendra d’une augmentation de lataxe sur l’électricité (RPC), qui pas-sera de 1,3 centime par kilowat-theure à 2,3 (soit 40 francs annuelspar ménage). La forme du soutienchangera, pour privilégier les aidesà l’investissement plutôt que lerachat à prix fixe de l’énergie pro-duite durant une vingtaine d’an-nées. Ce système n’acceptera plusde nouvelles installations, six ansaprès l’entrée en vigueur de la loi,alors que le soutien à l’investisse-ment se prolongera jusqu’en 2031.

• Electricité hydraulique : leParlement a été sensible aux diffi-cultés des producteurs d’énergiehydraulique. Les prix très bas del’électricité sur le marché européenne permettent pas de couvrir latotalité des coûts. La branche béné-ficiera d’aides à l’investissementpour la construction ou le renouvel-lement d’installations. Ceux qui vendent à perte pourront obtenir uncomplément d’un centime par kilowattheure afin de les aider à traverser cette mauvaise passe.L’enveloppe financière à dispositionde l’hydraulique reste relativementmodeste, et cette problématiquereviendra rapidement à l’agendapolitique.

• Simplifications des procédures :la construction d’installations renou-velables bute souvent sur des oppo-sitions. Le Parlement a limité lespossibilités de recours. L’avenir dirasi cela sera suffisant.

• Appareils : le nombre d’appareilssoumis à des normes de consomma-tion sera étendu et les normes régu-lièrement durcies, en principe aumême rythme que dans l’Unioneuropéenne.

• Véhicules : en parallèle avecl’Europe, la Suisse diminuera lesémissions de CO2, et donc laconsommation des véhicules.

• Bâtiments : le plafond des sub-ventions destinées à rénover lesbâtiments passera à 450 millionspar an, au lieu de 300 actuellement.Les frais d’assainissement énergé-tiques seront plus largement déductibles.

• Energie nucléaire : les centralesexistantes pourront continuer defonctionner tant que leur sécuritéest garantie. En revanche, il sera

interdit d’en construire de nouvelles.Le second paquet, beaucoup pluscoercitif, a pour objectif d’intro-duire des taxes d’incitation, selondiverses variantes. La plus contrai-gnante souhaite faire grimper lataxe CO2 sur les combustibles(mazout) de 89 centimes par litre ;le litre d’essence devrait renchérirde 26 centimes par litre ; enfin, unetaxe sur l’électricité de 3 cts/kWh àl’actuelle devrait s’ajouter pourfinancer le renouvelable.

Un référendumà l’issue incertaineAvec l’aboutissement du référen-dum, la stratégie énergétique devradonc passer l’écueil du vote popu-laire ce 21 mai. Contrairement auxautres votes dans ce domaine, l’op-position gauche-droite ne se mani-feste que partiellement. C’est l’UDCqui mène le combat contre ce projet,mais le parti compte des dissidentsen son sein, notamment du côté desparlementaires romands. Au PLR, il ya également une fracture entre proet anti-stratégie, plus marquée qu’àl’UDC. En revanche, le PDC, lesautres partis du centre et la gauchesoutiennent largement le projet. Lesmilieux économiques sont partagés(cf. encadré 1), alors que les électriciensle soutiennent majoritairement. Dansces conditions, l’issue du scrutin estencore difficile à prévoir.

Les protecteurs de la nature sontau pied du murLes organisations économiques ontlongtemps été identifiées comme lesprincipaux adversaires de la straté-gie. Mais maintenant que le projet

suite de la page 1

Chers membres,

En tant que nouveau président de la CCIG, je me dois deféliciter et de remercier à la fois mon prédécesseur, PierrePoncet, ainsi que Jacques Jeannerat, directeur sortant, qui ontaccompli toutes ces dernières années un formidable travail ausein de la CCIG, naturellement avec l’aide de toute l’équipede la Chambre.

C’est un honneur pour moi de reprendre ce flambeau etde conduire la CCIG dans un esprit de continuité tout enrépondant aux nouveaux défis se posant à nos membres et àl’économie en général.

L’environnement économique est devenu complexe ; lesenjeux pour les entreprises sont aujourd’hui globaux et socié-taux. On parle d’ubérisation, de robotisation, tout est devenuinterdépendant. On parle d’incertitude ; les récentes votationsdans le monde nous prouvent que rien n’est acquis et querien n’est immuable. Cela doit donc nous conduire à penserautrement, à nous organiser différemment et à apporter desréponses nouvelles adaptées à cet environnement en muta-tion. La CCIG se doit d’être encore plus à l’écoute, prête audialogue ; elle se doit d’augmenter sa capacité à rassemblerles différents acteurs de l’économie, bref de renforcer sa réactivité et devenir un catalyseur de solutions pour les entre-prises. La CCIG veut se positionner comme un partenairenaturel dans les questions économiques. Il est nécessairequ’elle adapte sa vision stratégique face à des enjeux en mouvement permanent pour construire des solutions inno-vantes et faire des entreprises la force de Genève et renforcerson rayonnement à l’étranger. Il ne s’agit pas pour la CCIG desuivre une tendance ou de répondre à des diktats, elle se doitd’agir en parfaite autonomie afin de soutenir les intérêts deses membres en restant à l’abri de toute influence.

Pour répondre à ces multiples défis, la CCIG peut comptersur une équipe de nombreux talents, aux fortes compétencesdans tous les domaines utiles aux entreprises, qui travaillerachaque dossier avec plus de transversalité à l’interne. Le travailde l’équipe CCIG doit lui permettre d’agir en souplesse, avecune grande flexibilité et une réactivité de chaque instant.La collaboration avec l’ensemble des partenaires sera renfor-cée. Je suis persuadé que la nouvelle directrice de la CCIG,Mme Frédérique Reeb-Landry, trouvera tous les appuis néces-saires auprès de l’équipe CCIG pour mener à bien nos actionset remporter les défis à venir. Je me réjouis de cette future collaboration !

Quelles sont les principales attentes de nos membres ?Tout entrepreneur doit décider, se développer et assurer lapérennité de son entreprise. Afin de répondre aux attentesde tous nos membres, quels qu’ils soient, la CCIG doit leurfournir un service proactif et un soutien personnalisé. LaCCIG veut leur offrir une grille de lecture de l’économie afinde leur permettre de prendre les bonnes décisions pour leuractivité et de se mobiliser en temps opportun.

Au travers de la CCIG, les membres trouveront égalementdes accès à leurs partenaires et à leur clientèle. Sur le marchélocal, la CCIG dans son rôle de partenaire naturel, sera uncarrefour pour rassembler et fédérer tous les acteurs autourd’un enjeu ou d’un projet, qu’il soit de dimension écono-mique, politique, sociale, de formation ou culturelle. À l’exté-rieur de Genève, que ce soit au niveau suisse ou à l’interna-tional, la CCIG sera pour ses membres un facilitateur enproposant des relais d’affaires à travers son grand réseaude contacts.

C’est avec vous tous, membres de la CCIG et partenaires,que nous allons ensemble relever les défis de la nouvelle éco-nomie, réveiller Genève et faire prospérer nos entreprises.

ÉDITORIAL

est sous toit, ce sont les organisa-tions de protection de la nature quisont au pied du mur. La concrétisa-tion des objectifs pour les énergiesrenouvelables demandera de sérieuxefforts. Or, les oppositions les plusvirulentes au développement del’hydraulique et des éoliennes éma-nent souvent d’organisationscomme Pro Natura, Bird Life ou leWWF. Elles s’affichent pourtantcomme les principaux supporters durenouvelable et d’un arrêt rapide dunucléaire. Il y a là une contradictionmajeure, dont elles devront impéra-tivement sortir. Moins la Suisse pro-duira d’électricité localement, pluselle en importera de France etd’Allemagne (où elle est produiteprincipalement avec du nucléaire etdu charbon).

Rester agiles pour un approvi-sionnement à prix abordablesLa direction de la nouvelle politiqueénergétique est donnée, il reste àlarguer les amarres. Compte tenude la durée du voyage, le navireénergétique suisse devra affronterbien des changements de cap d’ici2050. Cela a d’ailleurs déjà com-mencé. Alors qu’on s’attendait àune hausse des prix énergétiques, ilssont au plus bas. De quelle manièreles objectifs fixés pourront-ils êtrepleinement atteints d’ici 2050?Comment s’organiser si le dévelop-pement du renouvelable s’avèrebeaucoup plus lent que prévu?Autant de questions auxquelles ilfaut se préparer. Pour y répondre, lapolitique énergétique devra fairepreuve de souplesse et s’éloignerdes discussions dogmatiques qui ontmarqué la naissance de cette straté-gie. Et par-dessus tout, il ne fautpas perdre de vue l’objectifprincipal : assurer au pays un appro-visionnement sans failles, à un prixcompétitif pour les citoyens et lesentreprises. Dans le domaine éner-gétique comme dans d’autres, laSuisse ne peut pas devenir une île.n

JUAN CARLOS TORRESPrésident

LES OBJECTIFS DE LA NOUVELLE LOI SUR L’ÉNERGIE POURL’ÉLECTRICITÉ RENOUVELABLE (milliards de KWh)

Le Conseil de la CCIG s’est prononcé le 27 mars pour la stratégie énergétique.L’Union suisse des arts et métiers (USAM) soutient le projet, tandis qu’economie-

suisse n’a pas souhaité prendre position. Face aux partisans du projet, d’autres

groupements ont décidé de soutenir le référendum: Swissmem, GastroSuisse,

Swiss Plastics, Swissoil, l’Association des transports routiers, Auto-Suisse ou

encore Sciences Industries.

Prises de position de l’économie

L’Office cantonal de l’énergie informeÀ Genève, les Rencontres de l’Office cantonal de l’énergie étaient consacrées à ce

thème avant Noël, avec une présentation de Nicole Zimmermann, directrice des

bâtiments à l’Office fédéral de l’énergie. Actuellement, des sommes colossales

destinées à des rénovations restent inutilisées et coûtent même cher à la

Confédération, vu les taux d’intérêt négatifs. «Si actuellement on privilégie une

base volontaire, on sera vite obligé d’arriver à des solutions contraignantes, précise

Nicole Zimmermann. Il y a donc tout intérêt à profiter des incitations financières

actuelles». Genève figure parmi les meilleurs élèves de Suisse avec ses pro-

grammes Eco21 ou électricité VitaleVert. Et ce n’est pas tout : le Canton se lancera

jusqu’en 2018 dans un ambitieux plan de rénovation énergétique des bâtiments.

©economiesuisse

Productionnucléaire actuelle

Productionrenouvelable 2015

Objectifrenouvelable 2020

Objectifrenouvelable 2035

25 2.8 4.4 11.4

3No4 Avril 2017

Le 18 mai 2014, les Genevois ontaccepté en votation une initiativepopulaire 146 intitulée «Stop auxhausses des tarifs des transportspublics» qui, contrairement à sontitre, prévoyait une réduction desditstarifs et leur incorporation dans la loisur les TPG. Le manque à gagnerrésultant de ce vote a conduit les TPGà équilibrer leurs comptes en rédui-sant leurs charges et, partant, lesprestations offertes à la population.Dans un souci d’équilibre financier etd’amélioration des prestations, leGrand Conseil a décidé de procéder àune adaptation modérée des tarifs.Cette nouvelle grille tarifaire est l’ob-jet de la votation du 21 mai.

Bilan après deux ansde l’initiative 146Contrairement aux estimations ducomité d’initiative en 2014, la dimi-nution des tarifs des transportspublics n’a pas eu pour effet d’enaccroître la fréquentation et le nom-bre d’utilisateurs. Sur le plan finan-cier, c’est un manque à gagner deplus de 10 millions de francs qui aété enregistré en 2015, de nombreuxusagers profitant de l’effet d’aubainequi a réduit le coût de leur titre detransport, notamment l’abonnementannuel qui a été abaissé à 500 francs.Pour conserver un équilibre financier,malgré la baisse de leurs recettes, lesTPG ont réduit leurs charges en dimi-nuant leur offre de 5% entre 2014 et2016. Cela s’est notamment traduitpar des limitations de fréquences etde l’amplitude des heures de pointe.

Une augmentation tarifaire sur leplan national a été décidée pour fin

2016, à hauteur de 3%. Dans cecadre, la communauté tarifaireUnireso a sollicité le Conseil d’Etatpour une adaptation des tarifs envigueur sur le sol genevois. Ce der-nier a soumis une nouvelle grille tari-faire au Grand Conseil qui l’a accep-tée, car elle permet d’améliorerl’offre de transports et de sécuriserl’équilibre financier des TPG.

Des tarifs bas à GenèveLa loi votée par le Grand Conseilrésulte d’un compromis qui consisteen l’acceptation d’une hausse de4 millions de la subvention aux TPGdans le même temps que la haussemodérée des tarifs. En d’autrestermes, le déficit est épongé pourpartie par les usagers et pour le restepar les contribuables.

L’esprit de l’initiative, quant à lui, estrespecté, puisque les tarifs prévusrestent très en-deçà du niveau quiétait le leur avant l’adoption de l’ini-tiative (voir le tableau comparatif ci-dessous).En comparaison intercantonale, voireinternationale, les tarifs genevoissont d’ailleurs les plus bas, quel quesoit le titre de transport (billet 1h,abonnements annuel et mensuel,seniors, etc.). La nouvelle grille main-tient cette compétitivité.

La loi du bon sensLa loi soumise à votation est uneétape essentielle dans le développe-ment des transports publics àGenève. À l’usage, l’initiative 146 arévélé ses travers. Elle n’a pas permispas le maintien des recettes des TPGet a causé l’inévitable réduction del’offre de transport redoutée.n

Devenir unAmbassadeurde Genève n’estpas donné à tout

le monde. VincentSubilia, directeur général adjointde la CCIG, a néanmoins réussi àobtenir cette nomination enfévrier dernier.

La plateforme d’échanges GenevaAmbassador Programme, uniqueen Suisse, a été initiée en 2014 parle Bureau des congrès. Selon sadirectrice Anja Loetscher, « cetteplateforme a pour buts de trouverdes relais locaux, de créer dessynergies et de donner plus dechances d’organiser des congrès.Elle débouche sur des mandatsd’Ambassadeurs de deux ans,renouvelables. Mais il faut distin-guer ce programme du Dînerannuel des Ambassadeurs, quihonore depuis longtemps ceux quivendent Genève à l’étranger ».

Des critères précis pourson obtentionDésormais, ce sont 27 ambassa-deurs et trois ambassadrices quifigurent sur cette liste (voir souswww.geneve.com/en/convention-bureau/ambassador-programme),volontairement sélective. Ils doiventrépondre à des critères précis : êtreun expert dans son domaine, avoirdéjà attiré récemment un congrès àGenève et être prêt à motiver sespairs à en organiser.

Concrètement, cela passe par despropositions de manifestations,par un soutien à des candidaturesou par un coaching de juniors lorsde visites.

Ces Ambassadeurs se trouvent dansdes institutions d’intérêt public,qu’elles soient étatiques ou privées,et dans des domaines variés :Université, HUG, administration,CERN et maintenant la CCIG. En

l’occurrence, pourquoi VincentSubilia a-t-il été désigné? « Deuxarguments ont œuvré pour sa nomi-nation, relève Anja Loetscher : sonsuivi de l’Africa CEO Forum et sontravail quotidien au sein de la CCIG.On espère qu’avec ce tremplin, ilpourra attirer encore davantage deconférences au bout du lac».

Une opération gagnant-gagnantIl s’agit d’une opération win-winbasée sur le long terme. D’un côté,les organismes participants peuventainsi renforcer leur réputation etleurs échanges et bénéficier de cer-tains services gratuits du Bureaudes congrès (réservation de lieuxde conférences et chambres d’hô-tels, fourniture de matériel promo-tionnel, etc.). De l’autre, ce Bureaudispose d’accompagnateurs derenom, à l’expérience incompara-ble, pour faire rayonner la Genèveinternationale et promouvoir letissu économique local.n

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VOTATION CANTONALE DU 21 MAI 2017

Loi sur les Transportspublics genevois (TPG) Argumentaire des référendaires : Un front référendaire composé d’Ensembleà gauche, du PS et du MCG estime que les nouveaux tarifs TPG, tels qu’adoptésrécemment par le Parlement, contrediraient la baisse tarifaire découlant de l’ini-tiative 146.Argumentaire de la CCIG: Le compromis trouvé au Parlement cantonal par lesgroupes UDC, PLR, PDC et les Verts préserve tant les objectifs de réduction detarifs de l’IN 146 que l’équilibre financier des TPG et l’augmentation des presta-tions. Dès lors, la CCIG recommande de voter OUI à la loi sur les Transportspublics genevois.

Assortiment tarifaire (tarif plein) Grille Unireso Grille Unireso Grille Unireso avant IN 146 actuelle 2017

Saut de puce 2.00 2.00 2.20

Billet tout Genève 1 heure 3.50 3.00 3.20

Carte journalière Tout Genève 10.60 10.00 8.00

Carte dès 9h Tout Genève 8.00 8.00 Supprimé

Abo. mensuel Tout Genève 70 70 75

Abo. Tout Genève transmissible 110 100 107

Abo. annuel Tout Genève 700 500 550

Abo. annuel Tout Genève transmissible 1100 900 990

La CCIG en Ambassadeur de GenèveCCIG

TABLEAU COMPARATIF OFFRE UNIRESO (CHF)

SOURCE: DETA

4Avril 2017 No4

Les commerçants genevoispeuvent mieux se vendre!

COMMERCE DE DÉTAIL

Ce n’est une surprise pour per-sonne : les commerces genevoisvivent des temps difficilesdepuis que le franc fort estapparu il y a deux ans. Le tou-risme d’achat a de lourds effetssur leur attractivité. C’était lethème du Petit déjeuner ducommerce de la FER (Fédérationdes Entreprises Romandes) du10 mars dernier.

«Créer une valeur ajoutée par l’inno-vation est l’un des critères sur les-quels nos commerçants doiventmiser», a lancé d’emblée JacquesFolly, délégué au commerce de laDG DERI (direction générale du déve-loppement économique, de larecherche et de l’innovation). Si l’ac-cueil compte pour moitié des argu-ments de vente, l’enseigne et lavitrine ne sont pas à négliger.D’autant plus que le client est désor-mais surinformé et blasé.

Devant un public averti, deux designers et enseignants de la HEAD-Genève ont donné leurs argumentspour savoir se vendre. Le professeurAlbert Schrurs a évoqué la notiond’émotion et d’expérience : « Il fautjouer sur les cinq sens. Même si leproduit n’est pas spécialement beau,on peut attirer le regard du client, enle surprenant». Il y a aussi une cohé-rence à donner entre l’image d’unproduit et l’ambiance qu’il dégage,

comme entre un yaourt traditionnelet la laiterie de son enfance.

De son côté, le designer ClaudioCollucci a abordé le « storytelling» :« La vitrine peut servir de réalitéaugmentée comme valeur ajoutéedu point de vente. Il est importantde faire voyager le client en luiracontant une histoire et en l’em-menant dans une expérienceunique». En conclusion, le forma-teur Jean-Marc Guscetti a évoquéles clés de la relation client et misen avant trois axes : le « storytel-ling», l’effet «wow» (ou effet desurprise) et le coup de génie.

S’appuyer aussi surla technologieLe CREA Digital Day du 12 janvierdernier avait donné l’occasion auconseiller d’Etat Pierre Maudet, encharge de l’économie, d’apporter unéclairage local en marge de la révolu-tion numérique. «On vit une révolu-tion copernicienne, mais il ne faut pasle vivre comme une crainte, plutôtcomme une opportunité de recréer».Ainsi, face à la déferlante du com-merce en ligne, les petites échoppesdoivent, à ses yeux, miser sur uneforte présence sur Internet commeportail d’entrée. «Seule la moitié dessites web de restaurants genevois, afait remarquer le magistrat, permetd’accéder directement à un numérode téléphone de réservation».n

Au cœur des Charmilles, QUARTET offrira des surfaces dédiées à des activités industrielles, artisanales et tertiaires, ainsi que des commerces de proximité

Le projet compte plus de 47’000 m2 de surfaces, dont 8’500 m2 divisibles dès 150 m2 disponibles dès avril 2018. Les surfaces lumineuses, aux hauteurs sous plafond de 2.70 à 5.85 m, ouvriront sur de spacieuses cours intérieures arborées. Les surfaces industrielles et artisanales bénéficieront d’une desserte logistique de plain-pied et de monte-charges de 4T.

Rendez-vous sur : www.quartet.ch

Plus d’informationsAurélie Laporte022 707 46 [email protected]

SPG Intercity Geneva SA Route de Frontenex 41A1207 Genèvegeneva.spgintercity.ch

À LOUERGENÈVE | «QUARTET»

Avril 2018

Jacques Folly, délégué au commerce, lors de son allocution à la FER le 10 mars 2017.

COMMERCE INTERNATIONAL

Après une longue période marquée par le libre-échange, latendance au protectionnismecommercial revient en force.L’avènement de Donald Trumpà la présidence américaine et lesconséquences du Brexit en sontdeux exemples majeurs.

Le défi qui s’impose désormais auxentreprises consiste à limiter leseffets de telles mesures sur leuractivité et à maintenir leurs profits.Il s’agit également de s’employer àconvaincre les responsables poli-tiques de la nécessité d’adapter lesaccords commerciaux déjà conclusqui garantissent actuellement deséchanges fructueux.

Cette problématique a fait l’objetd’un séminaire le 14 mars dernier àla CCIG, sous le thème «New pro-tectionism and trade agreements :threats and opportunities for com-panies ». Après une introduction deVincent Subilia, directeur généraladjoint de la CCIG, quatre expertsse sont succédé : le Dr PetrosMavroidis, professeur en droit ducommerce, a évoqué en particulierles règles de l’OMC et les taxesdouanières. Le Dr Marina Foltea,

fondatrice de TradePActs, a pré-senté les mesures de nouveau protectionnisme, ses effets et sessolutions. Sabina Sacco, avocatespécialiste de l’arbitrage des ques-tions d’investissement pour LévyKaufmann-Kholer, a quant à elleinsisté sur les accords commerciauxet les problématiques d’investisse-ments dans un contexte protec-tionniste.

Enfin, le Dr Jorge Huerta-Goldman,de TILPA, a présenté la meilleurestratégie que les entreprises doi-vent adopter pour s’y adapter.

Même si certains traités de libre-échange sont dorénavant menacés,le commerce mondial devra sepoursuivre entre des partenaires his-toriques sur la base des règles del’OMC. Seul rempart pour garantirune paix durable, comme ce fut lerôle du GATT à l’après-guerre. Ainsique l’a rappelé récemment à laCCIG Raymond Lorétan, ancienconsul général de Suisse à NewYork, la Genève internationale nedoit aucunement craindre un reposi-tionnement. Elle pourrait mêmejouer la carte de la médiation faceaux crispations actuelles.n

Vers un retour du protectionnisme?

De g. à dr. : Vincent Subilia, Sabina Sacco, Marina Foltea et Jorge Huerta-Goldmann. Voir aussil’interview sur : https://youtu.be/CDIKV8b3hCo.

Liste des mesures protectionnistes mises en œuvre ou prévuesAUX ÉTATS-UNIS

1. Retrait de l’accord de partenariat transpacifique (accord de libre-échange Suisse – USA), signé

2. Retrait du décret exécutif, signé, pour la construction du mur

3. Ajustements fiscaux avec les Etats-Unis (impôts directs et indirects)

4. Renégociation de l’ALENA (accord de libre-échange nord-américain) : délai d’un an pour ajouterde nouveaux chapitres

5. Pression sur les pays à la balance commerciale négative

6. Politique de non-conformité aux décisions de l’OMC

EN GRANDE-BRETAGNE

1. Elimination de la liberté d’établissement (en vertu de la législation de l’Union européenne)

2. Accord de libre-échange avec l’Union européenne, sans l’engagement unique

SOURCE:Dr Jorge A. HUERTA GOLDMAN, de TILPA

@ David Wagnières

5No4 Avril 2017

©OMC

M. Roberto Azevedo, directeur général de l’OMC, lors du lancement du Mécanisme sur l’Accordsur la Facilitation des échanges en 2014.

COMMERCE INTERNATIONAL

À l’occasion du Africa CEOForum, plongeons-nous dans lesparticularités de ce territoire de30 millions de km2, 54 pays et1,2 milliard d’individus. Sonpotentiel dynamique fait de luiun relais de croissance encoretrop méconnu.

Un marché plurielLes ressources naturelles et le capitalhumain de l’Afrique lui confèrent unimportant potentiel commercial. Enfaisant du renforcement de la gou-vernance et des infrastructures l’unede ses priorités, le continent s’imposeprogressivement comme un parte-naire économique de premier plan.

L’Afrique représente 2,2% du com-merce global, ce qui est encore peu,compte tenu de ses indéniablesatouts et des nombreuses opportu-nités qui s’ouvrent désormais à elle.Dans le détail, l’Afrique du Sud setaille la part du lion avec une partde 25%, suivi du Ghana (12%), del’Egypte et du Burkina Faso (9%).En termes d’investissements, onretrouve surtout l’Afrique du Sud(16%) et l’Egypte (14%).

Les produits chimiques et pharma-ceutiques représentent la majoritédes exportations vers l’Afrique, l’in-dustrie des machines un quart. Al’inverse, 85% des importations versla Suisse sont constituées des métauxprécieux et de l’énergie, contre 10%pour les produits agricoles. Notons

enfin que le nombre d’employés dela centaine d’entreprises suissesactive en Afrique se monte à 71500.Dans l’ordre, on retrouve l’Afriquedu Sud (15000), l’Egypte (12500) etle Nigeria (10000).

Cependant, quelques disparitésrégionales demeurent : on distinguesouvent l’Afrique subsaharienne duMaghreb. En moyenne, le PIB desnations africaines est avant toutassuré par le tertiaire et l’industrie,malgré un secteur agricole égale-ment solide. Ce continent s’urbanisevite : la proportion de la populationvivant dans des villes est passée de14% en 1950 à 40% aujourd’hui.

Un rôle essentiel pour GenèveDe son côté, la Suisse, et en parti-culier Genève, est une véritableplaque tournante du commercemondial et du négoce internatio-nal. Le pays gère la moitié du com-merce mondial de produits debase, dont l’or, le cuivre, le café, lesucre et les hydrocarbures. Pour lesentreprises helvétiques, il existeencore des opportunités de déve-loppement dans les servicesmobiles et financiers, la santé,l’éducation et l’ingénierie.

À ce titre, Swiss-African BusinessCircle (SABC) renforce les échangescommerciaux entre entreprises afri-caines et suisses. Il met à la disposi-tion de ses membres, tous actifs enAfrique, un réseau d’affaires trèsinfluent. «C’est un partenaireincontournable pour les entreprisessuisses avec des activités commer-ciales en ou avec l’Afrique, commel’explique son co-fondateur,Michael Rheinegger. Si SABC s’as-socie au Africa CEO Forum, c’estpour donner à ses membres la pos-sibilité de rencontrer des décideursdu secteur privé africain ». C’est eneffet le seul événement de cettedimension qui regroupe les CEO oudécideurs continentaux et interna-tionaux.n

n INFORMATIONS :

www.africaneconomicoutlook.org/

Le 22 février 2017 est à marquerd’une pierre blanche pourl’OMC (Organisation Mondialedu Commerce). A cette date estentré en vigueur l’Accord sur laFacilitation des Echanges (AFE),le premier conclu multilatérale-ment depuis la création de l’institution en 1996.

Il fallait réunir l’appro-bation de deux tiersdes 164 Etats-mem-bres (110 pays) pourratifier ce traité de

l’AFE, signé en 2013 à la Conférencede Bali. «Etant donné que le consen-sus est d’or à l’OMC, indique sonporte-parole Keith Rockwell,autant d’Etats-membres qui s’expri-ment à l’unisson est une prouessedont la communauté internationalepeut être fière». L’AFE vise à amélio-

rer les capacités commerciales desgouvernements tout en renforçantl’attractivité des investissements.

Un accélérateurde dédouanementMais que définit ce fameux accord?Composé de 12 articles, il accélère ledédouanement des marchandisesaux frontières, y compris en transit.D’après une étude des économistesde l’OMC, il aura à terme pour effetde réduire les coûts commerciaux de14,3% et d’augmenter les exporta-tions mondiales de marchandises de1000 milliards de dollars par an.L’AFE prévoit aussi des mesures decoopération entre les douanes et lesautorités compétentes, car les for-malités administratives ralentissentchaque jour le passage des mar-chandises aux frontières. Enfin, ilapporte une assistance technique.

Un levier utile pourles entreprises suissesLes économies émergentes enseront les principaux bénéficiaires,avec une augmentation de 20% dunombre de nouveaux produitsexportés. L’AFE réduira aussi lesdélais d’importation et d’exporta-tion des marchandises de quasimentdeux jours. Chose inédite, ce traitéoffre aux Etats signataires la possibi-lité de fixer eux-mêmes sa mise enœuvre selon leurs priorités etbesoins d’assistance technique, viatrois catégories (A, B, C). 90 d’entreeux se disent prêts à l’appliquer toutde suite. Un Mécanisme pourl’Accord sur la facilitation deséchanges (TFAF) a même été prévu.Pour les pays industrialisés, dont laSuisse, l’AFE propose encore davan-tage d’efficacité et de souplesse auxentreprises, qui dépendent souvent

d’un accès aux marchés étrangers.L’élimination d’obstacles douaniers,sans discrimination, représente ungage de prospérité évident pour lessociétés exportatrices, dans uncontexte de féroce concurrence.

Un bol d’air pour toutle commerce mondialÀ terme, il est prédit que cetaccord, moins discriminatoire queles pratiques actuelles, pourra avoirun effet considérable sur la crois-sance des pays. « Les gains seraient

supérieurs à ceux réalisés si l’on éli-minait tous les droits de douaneappliqués à l’échelle mondiale»,précise Keith Rockwell. Et, sur le siteinternet de l’OMC, le directeurgénéral Roberto Azevedo se félicitede cette avancée : «Premièrement,cela montre que les membres sontattachés au système commercialmultilatéral et qu’ils tiennent lespromesses faites à Bali. Deuxième -ment, cela signifie que nous pou-vons maintenant commencer à met-tre en œuvre l’Accord».n

L’Afrique : un continentméconnu, mais prometteur

Un accord historique pour le commerce

LE COIN DE L’ARBITRAGE

Le Règlement suisse d’arbitrageinternational au service des entreprisesLa Swiss Chambers’ Arbitration Institution (SCAI) a tenu une conférence à l’am-bassade de Suisse à Paris le 17 mars 2017, en partenariat avec la CCIG et le SwissBusiness Hub France. Nombreux sont les avocats, professeurs, juristes et entrepre-neurs à avoir participé à cet évènement, au cours duquel sont intervenus M. l’am-bassadeur Bernardino Regazzoni, Me Boris Vittoz, Me Cyril Bonan, Me PhilippePinsolle, Vincent Subilia de la CCIG, Caroline Ming et Jennyfer Dreyfuss de SCAI.

Après avoir expliqué la force de la Suisse comme place historique de l’arbitrage inter-national, démontré les atouts du Règlement suisse d’arbitrage international(«Règlement suisse») en termes de coûts, de flexibilité, d’administration non intru-sive des procédures et de rapidité de la procédure de constitution du TribunalArbitral, SCAI a présenté sa clause compromissoire personnalisable.

Il s’agit d’une formule permettant aux entreprises de se mettre d’accord, aumoment où elles négocient leur contrat, sur le recours à une procédure d’arbitrage«super accélérée» en cas de litige. Cette clause est mise à disposition des parties surle site de SCAI : www.swissarbitration.org/Arbitrage/Les-clauses-compromissoires.

En voici le mode de fonctionnement : en plus de la clause type existante qui sertde base, quatre options supplémentaires sont offertes aux parties pour écourterles délais aux différentes étapes de la procédure (constitution du Tribunal Arbitral,réponse à la Notification d’Arbitrage, production des preuves, délivrance de lasentence). Quatre options, donc seize combinaisons possibles pour encore plusd’efficacité et de rapidité. Il suffit de cliquer sur les options de son choix et d’affi-cher la clause qui en résulte. Cette clause peut ensuite être adressée directementet instantanément par e-mail aux destinataires de son choix. Cette innovationtechnologique, au service des entreprises, permet d’optimiser et de faciliter leséchanges entre les parties au stade de la négociation de la clause compromissoire.

Par ailleurs, pour une plus grande accessibilité, www.swissarbitration.org, le siteinternet de SCAI, est désormais disponible en français.

Outil incontournable pour résoudre les différends efficacement, rapidement et àmoindre coût, le Règlement suisse n’a pas fini de se faire connaître des entreprisesactives à l’international.

Africa CEO Forum 2017

De g. à dr. : Vincent Subilia, Cyril Bonan, Caroline Ming, Philippe Pinsolle, Boris Vittoz etJennyfer Dreyfuss.

Le 5e Africa CEO Forum s’est déroulé les 20 et 21 mars 2017 à l’Hôtel

Intercontinental de Genève. Environ 1000 investisseurs et hommes d’affaires et

50 ministres et chefs d’Etat africains y ont participé. Les principaux sujets traités

étaient l’innovation, le modèle féminin, la diversification des activités et le mar-

ché des capitaux.

Un forum au succès retentissant

6Avril 2017 No4

PUBLI-REPORTAGE

L’Atelier, à Plan-les-Ouates, est un projet d’une ampleur rare destiné à accueillir des sociétés artisanales et industrielles traditionnelles. Chaque entreprise peut

y installer et réunir ses ateliers, ses zones de production et d’exploitation, ses laboratoires, ses espaces de stockage ou encore ses surfaces administratives sur

un seul et même niveau.

L’Atelier : un projet pour les Genevois

Ce n’est pas tous les jours qu’uneinfrastructure neuve, moderne etfonctionnelle peut ainsi être propo-sée à des artisans et PME. Il a eneffet été tenu compte du critèreéconomique dès sa conception ettout au long de sa réalisation.

L’immeuble dispose de trois entréespour le personnel et les visiteurs,d’un quai de déchargement pourles camions (quatre de front) surl’arrière de la construction et d’unezone de transbordement pourles fourgons et camionnettes au1er sous-sol. La distribution inté-rieure est assurée par des monte-charges de grande capacité et pardes ascenseurs.

La qualité de l’organisation propo-sée, la flexibilité des surfaces dontles plateaux sont divisibles au gré

des locataires (de 70 à 4 500 m2),l’optimisation des circulations intérieures et extérieures, la cohé-rence de l’espace commun inté-rieur, la cohabitation entre lamixité des activités sont autantd’atouts que cet ensemble offre.

Situé dans un quartier de plus enplus prisé, L’Atelier se trouve enamont de l’autoroute de contour-nement, donc particulièrementfacile d’accès.

L’Atelier respecte les plus hautesexigences en matière d’environne-ment par sa double certificationMINERGIE® et BREEAM®.

La certification BREEAM® (BRE Envi-ronmental Assessment Method)évalue l’empreinte environnemen-tale d’un bâtiment, son cycle de vie,

sa capacité à gérer les consomma-tions, à recycler ses matériaux pen-dant sa construction et ses déchetspendant son exploitation ou à satis-faire un changement d’affectation.Sa valeur environnementale – ou« rating» – est indiquée par sonniveau d’amélioration par rapport àune base nationale. Ainsi, de nom-breux éléments techniques complé-mentaires ont été mis en place parConcordo SA afin de conférer aubâtiment une image écologiqueforte et d’assurer le bien-être de sesoccupants :• Ouvrants en façade permettantune ventilation naturelle

• Air contrôlé, possibilité de rafraî-chissement mécanique

• Luminosité optimisée avec uncontrôle sur les stores, mais éga-lement sur l’éclairage et la qua-lité de sa lumière.

À CHF 220.- /m2 la commercialisa-tion des locaux va bon train. Plusles entreprises intéressées se mani-festent tôt, plus leur installation etla mise en service de leur outil deproduction s’en trouvent facilités.Les locataires pourront investir leslieux en mars 2018 déjà.

Vue générale Entrée

Chantier Atelier

Maître d’ouvrage

Atelier Pré-Fleuri SAwww.atelier-geneve.com

Développement / Direction de projet

Concordo SARue de l’Université 5CH - 1205 Genèveconcordo.com

Architecte

BM Architectes S.à r.l.

Commercialisation

Renseignements au 022 519 02 12

Après avoir développé avec succès les projets Bluebox

et Skylab pour les entreprises de haute technologie,

Concordo SA se tourne aujourd’hui vers un secteur

jusqu’ici peu appuyé, les artisans et les industriels genevois.

Concordo SA et Plan-les-Ouates

L’Atelier va – à n’en point douter –marquer d’une empreinte forte etreprésentative le paysage deGenève et en particulier celui de lazone industrielle de Plan-les-Ouates.n

En chiffres• 45000 m² de surfaces locatives

• 490 places de parc intérieures

• 100 places de parc pour deux-roues

• Quais de livraison pour des véhicules de 40 tonnes

• Espace de déchargement à l’intérieur du bâtiment

• 3 niveaux de sous-sol

• 28 m de hauteur

• 155 m de long

• Plus de 10 000 m² de vitrages

• Plus de 2000 personnes occuperont le site à terme

7No4 Avril 2017

Quel est le domaine d’activitéde prédilection de la sociétéDimension?Dimension SA vise à apporter auxpropriétaires d’entreprises et leursfamilles des conseils et des solutionsen matière d’évaluation et de trans-mission d’entreprises. La société apignon sur rue en Suisse romandedu fait de sa grande expériencedans ce domaine depuis 1994. Plusde 180 opérations ont été réaliséesà ce jour.

Elle propose une prestation bap-tisée PME 360°. Quelle est-elle?Il s’agit d’un service inédit ! La pres-tation comprend une analyse glo-bale des enjeux financiers, juridiqueset organisationnels liés aux objectifsde transmission en s’appuyant surune expertise avérée de spécialistes,soit un conseiller de Dimension SAet un avocat ; ceci en toute confi-

dentialité. Il s’agit d’identifier lesenjeux spécifiques à chaque action-naire et chaque société.

À quel type d’entreprises’adresse cette analyse?De nombreux clients réfléchissentlongtemps à l’avance et se posentde nombreuses questions avant detransmettre leur entreprise. Ils nesouhaitent pas forcément le fairedans l’immédiat ou s’engager dansun processus complet de vente.Cette analyse s’adresse à toutes lesentreprises.

Que peut apporter le Check-up360° aux entrepreneurs?Grâce à cette analyse globale, lepropriétaire reçoit une analyse desenjeux, faite de manière indépen-dante par deux experts. Il peutensuite agir en connaissance decause et opérer à son rythme la

transmission pour maximiser leschances de réussite.

Comment cela se passe-t-ilconcrètement?L’analyse débute par un entretienconfidentiel, d’une durée d’environdeux à trois heures, par un conseil-ler de Dimension SA et un avocat.Puis, un rapport de synthèseconjoint est préparé par le conseil-ler de Dimension SA et l’avocat.Ce rapport fait un état de la situa-tion de l’entreprise et de l’entre-preneur, eu égard à la recherched’une solution de succession. Il est,ensuite présenté au client lors d’unentretien afin de lui permettre de procéder à une première réflexionconcrète au sujet de la successionde son entreprise. Riche de cesdonnées, l’entrepreneur est ensuitelibre de définir les étapes qu’il souhaite mettre en œuvre et saplanification.n

Check-up 360°, une nouvelleprestation en matière d’évaluationet de transmission d’entreprises

Les paiements papieren voie de disparition

FINANCE

Les entreprises suisses effectuentde plus en plus leurs démarchesadministratives par voie électro-nique. Une évolution qui serapoussée à son paroxysme dans lesecteur financier : leur trafic depaiements sera harmonisé en2022. À terme, une automatisa-tion est même envisagée.

L’enjeu est de taille puisque, en2015, 440 millions de transactionsfinancières ont été effectuées enSuisse. Qu’elles soient de modestesPME ou des multinationales, lesentreprises devront aussi adapterleur logiciel de gestion jusqu’à la mi-2018 (au plus tard en 2020). La plu-part des banques commerciales etcantonales (à l’instar de la BCGe)migreront déjà leur système ces pro-chains mois. Ce processus concerneenviron 15000 clients. La sociétéyverdonnoise Epsitec SA édite juste-ment des logiciels de gestion Crésusagréés. Par son expertise pionnièreen Suisse, cette PME a été intégréedans le projet-pilote de PostFinance.Cette dernière a modifié avec sesclients ses systèmes pour les inscrip-tions au débit et les notifications.

Un IBAN omniprésentDans un premier temps, la normeinternationale ISO-20022 doit uni-formiser les virements bancaires, enrendant l’IBAN obligatoire, avec unnouveau format d’échange électro-nique. Quant aux prélèvements, ilsverront les débits directs type LSVremplacés par une e-facture optimi-

sée. À terme, les clients pourrontutiliser leur carte Maestro pour desachats dans la zone euro sans lestaxes actuelles. Ce principe s’adap-tera même aux achats mobiles sanscontact (cf. système Twint).

Les jours du BVR sont comptés«L’idée est de parvenir à une simpli-fication du trafic de paiement, tropvarié et complexe en Suisse, relève ledirecteur-adjoint d’Epsitec OlivierLeuenberger. Le bulletin de verse-ment (BVR), introduit en 1971, estlongtemps resté le moyen de paie-ment par excellence en Suisse». D’iciun an et demi, en guise de justifica-tif, il ne devrait y avoir plus qu’unsystème intégrant l’IBAN et de QR-code (code-barres de données endeux dimensions) à la place des bul-letins papier rouge et orange.

Quelques bémols à surveiller«Le gros avantage sera l’allègementdes procédures, d’où un gain detemps appréciable, indique OlivierLeuenberger. Mais il faudra veiller à labonne migration du système et à sonsuivi». Pour éviter perte de temps etfrais, il s’agira d’optimiser les proces-sus informatiques. Qui dit numérisa-tion, dit crainte de la sécurisation desdonnées. Mais le cryptage annoncésera, semble-t-il, indétectable parles hackers. PaymentStandards.CHsert actuellement de plate-formed’information centralisée : elle metdéjà à disposition sur son siteInternet une brochure explicative surcette révolution.n

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“FAIRE POUR VOUS

LES CHOSESEN GRAND”

Événements d’entrepriseInaugurationsLancements de produitsCocktailsBanquets

La CCIG vient d’introduire le paiement en ligne sur son site Internet. Elle le teste

avec le Pitch@CCIG du 27 avril : les participants règleront directement leur finance

d’inscription au moyen d’une carte Maestro, Mastercard, Visa ou PostFinance. Ce

nouveau moyen, qui n’est pas encore étendu à toutes les manifestations payantes

de la CCIG, simplifiera l’accueil le jour de la manifestation.

La CCIG se met au paiement en ligne

©Photos: Loris von Siebenthal

SPONSOR

François Kirchhoff, banquier expérimenté et reconnu dans le monde des entreprises et PME

genevoises, et Eva Joss, spécialiste en évaluation et transmission d’entreprises, représentent la

société Dimension SA à Genève. Ils offrent aux entrepreneurs des conseils d’experts adaptés

durant les différentes phases stratégiques de l’évolution d’une entreprise : évaluation, vente,

management buy-out ou ouverture du capital. Dimension SA est une filiale à 100% de la BCGE.

Dimension SA16, rue des Fontenailles CH-1007 Lausannewww.dimension.ch

[email protected]él. +41 79 285 01 31

[email protected]él. +41 79 542 86 74

François Kirchhoff, directeur. Eva Joss, directrice adjointe.

8Avril 2017 No4

IMPRESSUM

Bulletin d’information de la CCIG.Paraît 11 fois par an, 3800 exemplaires

Responsable d’édition:Alexandra Rys

Rédaction:Fabienne Delachaux, Jennyfer Dreyfuss,Nicolas Grangier, Nathalie Hardyn,Charles Lassauce

Publicité :Publi Annonces SA, tél. 022 308 68 78

Conception: ROSS graphic design

Impression: Atar Roto Presse SA, Satigny

Informations :[email protected]

4, boulevard du Théâtre - 1204 Genève

Adresse postaleCase postale 5039 - 1211 Genève 11

Tél. 022 819 91 11 - Fax 022 819 91 00

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AGENDA

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SPONSORS

BRONZE

ARGENT

OR

PLATINE

Mercredi 26 avril 2017 de 8h à 10h - CCIG

Comment présenter efficacement son entrepriseAu travers d’exercices pratiques, ce séminaire a pour but de montrer com-

ment construire une présentation, afin qu’elle devienne un élément efficace

de sa communication professionnelle.

n PROGRAMME ET INSCRIPTIONS : www.ccig.ch / agenda

FORMATION (réservée aux membres)

Vendredi 12 mai 2017 de 8h à 10h - CCIG

L’économie collaborative, quelsenjeux pour votre PME?D’où vient l’économie collaborative ? Quelles sont ses racines et sa significa-

tion ? Quelles sont les clés de son fonctionnement et de son développement ?

Est-ce une opportunité ou une menace pour les entreprises établies ?

Comment les PME peuvent-elles bénéficier de son essor ? En découle-t-il un

nouveau style de leadership, voire de mode de vie ? Quelles sont les perspec-

tives d’avenir et potentiels d’innovation ? Telles sont les questions auxquelles

ce séminaire va tenter d’apporter des réponses.

n PROGRAMME ET INSCRIPTIONS : www.ccig.ch / agenda

EN COLLABORATION AVEC LE CRPM

Mercredi 24 mai 2017 de 8h à 10h - CCIG

Convaincre ou persuader ?Améliorer l’impact de son langagenon verbalLe langage non verbal produit un impact immédiat sur ses interlocuteurs :

gestes, posture, regard et voix sont des vecteurs clé de la communication

interpersonnelle. Apprendre à les gérer, les décrypter et les canaliser permet

de les mettre à son service.

n PROGRAMME ET INSCRIPTIONS : www.ccig.ch / agenda

FORMATION (réservée aux membres)

Mardi 16 mai 2017 de 8h à 10h - CCIG

Le réseautage productif :comment rencontrer l’autreAu travers d’exercices pratiques, cet atelier a pour but d’enseigner à appro-

cher des contacts, nouveaux ou connus, de manière à construire et maintenir

des relations d’échange et d’entraide mutuels.

n PROGRAMME ET INSCRIPTIONS : www.ccig.ch / agenda

FORMATION (réservée aux membres)

Jeudi 27 avril 2017 de 12h à 14h - CCIG

Pitch@CCIGUne demi-douzaine d’orateurs volontaires seront tirés au sort parmi les parti-

cipants pour se présenter en deux minutes sans support visuel. L’événement

est accompagné d’un repas assis (buffet).

n PROGRAMME ET INSCRIPTIONS : www.ccig.ch / agenda

RÉSEAUTAGE (réservé aux membres)

Jeudi 11 mai 2017 de 7h30 à 9h30 - CCIG

Le 7h30 de la ChambreVenez assister aux présentations des entreprises suivantes :

ADVALORIS - www.advaloris.ch

AiM SERVICES - www.aim-services.ch

PFS CONSEILS SA - www.pfsconseils.ch

LEORA HUMAN CAPITAL - www.leorahc.com

PATRIMONIA - www.patrimonia.ch

ABISSA - www.abissa.ch

n PROGRAMME ET INSCRIPTIONS : www.ccig.ch / agenda

RÉSEAUTAGE POUR LÈVE-TÔT (réservé aux membres)