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N° 171 - nov. 2013 3,00€ N° 171 - nov. 2013 3,00€

Mise en page 1 - St Joseph · 2013. 12. 5. · Franck ROUIBAH Yoa n CH AT LI M-Annick HAUVILLE Samuel HEMON Christelle LE QUELLEC-TRIS AN Erwan LE ROCH Karine TALBOURDET Véronique

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N° 171 - nov. 20133,00€

N° 171 - nov. 20133,00€

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N° 171 Novembre 2013

Notre site :www.st-joseph-lorient.org

Sommaire

Lycée Saint Joseph-La Salle Lorient (officiel) @LycéeDeLorient

Edito : Merci !.. ....................................................................p. 3

Vie de l’établissement.........................................................p. 4La Rentrée ...........................................................................p. 4De la campagne à la ville, récit d’une rentrée ...................p. 4Des chantiers pendant l’été................................................p. 5Qualycée ..............................................................................p. 5Départs en retraite... ...........................................................p. 6Résultats aux examens.......................................................p. 9Le Bal des 3èmes ...................................................................p. 9 Arrêt sur images........................................................p. 10Le fest-noz "Ken Ober" .....................................................p. 11La chorale "Syn Jo’ Phonie" .............................................p. 11François Cluzet : Des élèves de St Jo à sa rencontre......p. 11Projet SEMIL à Madagascar .............................................p. 12Vieilles Charrues : Des élèves de Saint Jo bénévoles .....p. 13L’internat............................................................................p. 13

Réseau La Salle ................................................................p. 14Saint Christophe-La Salle.................................................P. 14Tutelle "La Salle"...............................................................p. 15Fraternité du Pays de Lorient ...........................................p. 15Forum des expériences.....................................................p. 15Fête des Frères, invitation.................................................p. 15

Ouverture Internationale ..................................................p. 16Premier échange avec l’Inde ............................................p. 16Festival de Théâtre à Sfax en Tunisie ...............................p. 16French Ship : Retour après une croisière... en Grèce......p. 17Biodiversité du littoral breton ! .........................................p. 17

Enseignement Supérieur ..................................................p. 18Journée d'intégration CPGE .............................................p. 18 Un nouveau lieu convivial pour les BTS ...........................p. 18

Le Lycée Professionnel .....................................................p. 19Soeur Sophie et ACAY .......................................................p. 19Les élèves de 2nde Pro tertiaire à Londres .......................p. 19Déportation : Une expo des CAP IS/IT ..............................p. 20Bac Pro MEI : Partenariat avec la Marine Nationale .....p. 20"La Lorientaise" : Des élèves de Saint Jo au service ! ....p. 21Que représente le Bac professionnel MEI ? .....................p. 21Une nouvelle filière : Bac Pro Sécurité Prévention..........p. 22

Le L.E.G.T.  ........................................................................p. 23Grand Témoin : Philippe Pozzo di Borgo..........................p. 23Séjour des 2ndes et 1ères en Espagne ..................................p. 24Séjour de lycéens en Allemagne ......................................p. 24Fête de la Science .............................................................p. 24Les STI2D de St Jo à la pointe de la technologie .............p. 25

Un cadeau pour Soldat Louis ! .........................................p. 25L'atelier "Projet Inter-Langues".......................................p. 25Les sciences et les arts ...................................................p. 25

Le C.D.I..............................................................................p. 26CDI : Bilan et perspective .................................................p. 26Liaison 3ème - 2nde : Projet – Lecture..................................p. 26Les 6èmes A : Meilleurs lecteurs du CDI.............................p. 26Une superbe frise murale au CDI.....................................p. 26

La S.E.G.P.A.......................................................................p. 27Repas pour les résidents du foyer Kerguestenen............p. 27Portes Ouvertes.................................................................p. 27

Le Collège. ........................................................................p. 28Sortie Géo des 5èmes...........................................................p. 27Concours "Eco L'eau" .......................................................p. 28Les 6èmes au Festival de Kerhervy .....................................p. 28Grands Témoins : Capucine, partie au bout de ses rêves .............................p. 29Frère J-François Morlier...................................................p. 29Histoire des Arts... à Nantes !...........................................p. 30Autour d’un luth ................................................................p. 30Echange avec l’Espagne....................................................p. 30Echange avec l’Allemagne ................................................p. 31Les 4èmes en Angleterre .....................................................p. 31Les 6èmes en Provence........................................................p. 32Club d’échecs ....................................................................p. 32Rencontre à Timadeuc ! ....................................................p. 32"Sur le chemin de l'école"... avec le sourire ! ..................p. 33Ste Anne d’Auray, impressions .........................................p. 33

Sport .................................................................................p. 34St Jo : Seul lycée breton proposer l’option surf au Bac...............p. 34Championnats "J80" et "Open Bic" ...................................p. 34Championnat national GR à Aire sur la Lys ......................p. 35Gala de fin d’année : Merci Nicole ! ..................................p. 35St Jo aux championnats de France UGSEL d’athlétisme.............p. 35

Ecole François TANGUY.....................................................p. 36

La Rétro : La Chapelle de St Jo .........................................p. 37

Carnet des familles...........................................................p. 39

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La photographie des élèves et enseignantsayant participé au témoignage de PhilippePozzo di Borgo, l’inspirateur du film "Intou-chables", fait la couverture de ce nouveaunuméro d’Elan. L’important n’est pas seule-ment la juxtaposition de visages mais la forcede ces dizaines d’affichettes proclamant un"Merci". Ces mercis individuels décuplent enintensité lorsqu’ils deviennent, comme ici,une expression collective.

Quelques mots seulement de notre languesont aussi chargés de sens que celui là. Laplupart des parents réclament son utilisationpour qu’elle devienne un réflexe, qu’elle ac-quiert son statut d’huile des rapports so-ciaux. A l’adolescence, nous devons parfoisrenouveler l’exigence de son utilisation.

Dire merci, c’est reconnaître que l’autre vousa apporté une satisfaction, voire du bonheur.L’on sait demander, réclamer, revendiquer,exiger, mais savons-nous remercier ? Dansnotre vie personnelle, spirituelle, profession-nelle les occasions ne manquent pas... A cemoment charnière de deux années scolairesje souhaite adresser quelques mercis :

A la congrégation des Frères des EcolesChrétiennes qui a mis à la disposition de lapopulation lorientaise des centaines defrères depuis 1849 et qui a fermé, en ce moisde septembre, sa dernière communauté

Aux enseignants qui ont accompagné nosélèves dans leur croissance, dans leur réus-site scolaire

Aux élèves nouvellement diplômés qui ont suprendre le temps de revenir à l’établissementpour rencontrer leurs professeurs, saluer lepersonnel

Au conseil de direction qui a consacré des cen-taines d’heures pour la préparation d’une annéeéquilibrant les intérêts pédagogiques, l’emploidu temps des classes et des professeurs

Au personnel technique, administratif, édu-catif de service qui, comme chaque année sebat contre le temps pour que l’établissementsoit fin prêt pour recevoir ses élèves

A l'association de gestion toujours soucieused'adapter notre outil de formation aux be-soins des jeunes et des enseignants

Aux entreprises condamnées à sacrifier unepartie de leurs vacances pour honorer noscommandes de travaux. L’été 2013 restera undes beaux millésimes pendant lequel cinqchantiers simultanés se sont déroulés : ma-çons, charpentiers, menuisiers, électriciens,plaquistes, peintres étaient partout

Aux familles qui nous ont renouvelé leurconfiance et à toutes celles (un tiers de notreeffectif) qui nous ont rejoints

A tous les co-formateurs des jeunes qui vontles accueillir pour des périodes de formationen entreprises, qui vont partager leurs sa-voir-faire et expériences

Aux "Grands Témoins" qui nous font l’amitiéd’intervenir auprès des élèves

Que ce propos n’oublie pas non plus, tous lesacteurs de l’ombre, ceux qui ne sont pas misen avant et sans qui pourtant, nous ne fe-rions que peu de choses ! Grâce à tous, nousconstruisons la mémoire de nos jeunes, cellequi leur permettra d’être demain, nous l’es-pérons, des acteurs à part entière de leur viepersonnelle, professionnelle, sociale.

Le vaisseau Saint Joseph-La Salle est enordre de marche pour une nouvelle traver-sée, chacun à notre place, soyons confiantset gardons le cap.

A Lorient le 22 octobre 2013,Philippe Le Bérigot.

Edito

“Grâce à tous,nous construisons

la mémoire de nos jeunes“

Pour un abonnement d’un an (3 numéros), veuillez adresser unchèque de 9 euros à l’ordre d’Ogec St-Joseph La Salle au secrétariat, à l’adresse ci-dessous.

Collège-Lycées St-Joseph La Salle42, rue de kerguestenenBP 925 56 109 Lorient CedexTél. 02 97 37 37 99Mail : [email protected] : www.st-joseph-lorient.org

Directeur de publication :Philippe Le Bérigot

Rédacteurs en chef :Véronique Le VagueresseDominique Boulc’h

Impression :

Ouest Imprimerie - Lorient

Crédit Photos :

Lycées St-Joseph La Salle - Lorient

Merci !

n°170- mai 2013 3

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4 Nov. 2013 - n°171 www.st-joseph-lorient.org

Rentrée

Mois de juillet 2013. En pleine béatitude estivale,quelle ne fut pas ma surprise d’apprendre que laréussite au concours m’expédiait dans un éta-blissement en ville. "St Jo !" Qu’en penser ?Qu’en dire ? Rien, si ce n’est qu’attendre (avecimpatience ?) la pré-rentrée.

24 août. Une première approche, un premiercontact avec l’établissement.

Seuls les nouveaux sont conviés. Chacun a sortison plus grand sourire pour masquer sa solitudeéphémère. L’occasion aussi pour nous de nousconnaître, certainement pour créer du lien avantle Grand Rush du 1er septembre.

Et vint la prérentrée. Je suis perdu au milieu dela foule. Je ne sais qui regarder. Je n’arrive pasà croiser les regards, bien que j’en sente denombreux sur moi et sur les autres nouveaux. Jen’avais pas ressenti cela depuis ma rentrée enseconde… il y a une vingtaine d’années. Pourtant,ce n’est pas mon premier établissement, j’en aivus d’autres, des plus petits surtout. Cela faisaitlongtemps que je n’avais été personne. Et pour-tant… pourtant, je sentais l’œil, curieux, bienveil-lant de ceux qui s’interrogeaient, ceux qui avaientrepéré les petites nouveautés de cette année,ceux qui attendaient d’être présentés, de trouverl’occasion de placer le mot chaleureux, le mot

rassurant et d’inviter un tel ou une telle dans latrès grande famille St Jo.

Reconstruction. La rentrée des élèves est monprincipal objectif. Il faut que je maîtrise rapide-ment mon environnement et son fonctionne-ment. Ne pas se perdre, ne pas se tromper, faireillusion que tout va bien, que tout est serein. Maisça ne va pas. J’ai perdu mes repères, il me fauten trouver d’autres. J’avais l’habitude des liai-sons courtes et directes… La rentrée des élèves.Les voilà mes petits repères. Ce sont eux qui vontm’aider à me sentir à l’aise, me sentir heureuxd’être là où je suis. Grâce aux élèves, j’ai senti laconfiance revenir. Ils sont certes plus dyna-miques, plus remuants que leurs camarades ru-raux mais comme eux, ils diffusent l’énergie quim’a manqué pour prendre confiance dans cenouvel établissement. Ce sont eux qui donnentdu sens à la sonnerie du réveille-matin, aux soi-rées confinées au bureau et ce sont eux qui pro-voquent les premiers échanges entre collègues...C’est avec eux que tout commence. De là, j’ai ap-pris le nom de mes collègues, leur rôles et leursens de l’humour. Maintenant, mon sourire estdétendu et profondément sincère ; maintenant,je sais que je fais partie de St Jo Lorient.

Franck Rouibah.

De la campagne à la ville, récit d’une rentrée

1900 élèves ont faitleur rentrée à St Jo,715 au collège qui bé-néficie de l'ouvertured'une classe en 6ème

(soit 70 élèves de plusque l'an passé).L'équipe pédagogiqueest marquée par douzedéparts à la retraite,trois mutations et l'arri-vée de 29 nouveaux en-seignants. L'équipe

éducative rassemblequelque 184 ensei-gnants et 60 personnesd'encadrement et deservice.

Ils font leur premièrerentrée à St Jo :Christelle BODENNEC Nicolas BOULE Armelle DESCHAMPS Micheline GAMBARETTIMathieu GOURONC Mona LE BLEVEC

Cédric LE MARECAurélien PONS Virginie ROCHE Franck ROUIBAHYoann CHATALIC M-Annick HAUVILLE Samuel HEMON Christelle LE QUELLEC-TRISTANT Erwan LE ROCH Karine TALBOURDET Véronique TARTU Irina FRANCES Basile OLLIVIER

Franck Rouibah, Karine Talbourdet et Christelle Le Quellec

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www.st-joseph-lorient.org n°171 - Nov. 2013 5

L'été a été mis à profit pour donner un coup de neuf à l'établissement. Au programme :changement des fenêtres du bâtiment des 6èmes, ravalement du bâtiment LEGT, créationd'un espace réservé à l'enseignement supérieur, création de laboratoires Sciences etTechnologies de l'industrie et du développement durable et changement de toutes lessonneries.

Mais le principal chantier demeure celui du futur bâtiment dédié aux énergies. Un en-semble qui représente environ 1200m2, pour un investissement d'environ 2,7 millions d'eu-ros. Il accueillera une maison à énergie passive fonctionnant comme un laboratoire, unespace pour les classes préparatoires et une salle polyvalente. La livraison est prévue pourPâques 2014 et l'ensemble sera baptisé "Bâtiment Québec".

Des chantiers pendant l’été

Vie établissement

QUALYCEE

FEVRIER 2011

En créant le label "Qualycée" et enmissionnant des experts-conseilpour l’accompagnement, le ConseilRégional donne aux lycées bretons laméthodologie et le soutien pour en-trer dans une démarche qualité.Cette démarche commence par l’im-plication du Chef d’établissement etles orientations qu’il souhaite donnerà cette démarche : le cadre éducatif,l’environnement, les partenaires, lacommunication, la sécurité… Autant de thèmes qui sont préciséset communiqués à travers la chartequalité de l’établissement.Mais les bonnes intentions ne suffi-sent pas. Un comité de pilotage re-présentatif de l’établissementconstruit le "système qualité", ma-chine managériale basée sur la rouede l’amélioration continue. Le cyclese compose de la planification desactions, de leur réalisation, de leurcontrôle et enfin de leur améliora-tion. En fonction des constats établis, unenouvelle planification est réalisée…

OCTOBRE 2013

La qualité dans les lycées : Qualycée !C’est sous ce nom que le Conseil Ré-gional de Bretagne a créé un labelpermettant de distinguer certainsétablissements scolaires par leurimplication dans une démarche qua-lité. En 2003 notre établissement estentré parmi les premiers dans cettedynamique de progrès. En 2010, lecomité de pilotage Qualycée a peau-finé le "système qualité" construitsur la même base que les normesISO utilisées par les entreprises et areçu un auditeur certifié. Pendantdeux jours, il a contrôlé la cohérenceet la performance réelle de la dé-marche autant sur le terrain quedans la traçabilité des actions. St Joest ainsi labellisé officiellement enavril 2011 avec les félicitations dujury ! Conformément à l’esprit mêmede la qualité, de nombreuses actionsd’amélioration démarrent, se pour-suivent ou aboutissent chaque annéegrâce à la dynamique entretenue parle comité de pilotage et à la partici-pation de tous (élèves, professeurs,personnel) jour après jour. Un auditdit de "renouvellement" est pro-grammé les 11 et 12 décembre pro-chains. Il permettra de reconduire lalabellisation de l’établissement pour3 ans.

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6 Nov. 2013 - n°171 www.st-joseph-lorient.org

Départs en retraite

Comme chaque fin d’année scolaire,la communauté éducative se rassem-ble pour fêter les futurs retraités. Desdiscours teintés d’émotion jusqu’auxéclats de rire, Saint Jo a vécu un trèsbeau moment.

Philippe Ladame et Jean-Luc DanetPhilippe Ladame et Jean-Luc DanetPhilippe Ladame et Jean-Luc Danet ontchoisi une façon bien originale, en se pré-sentant ensemble, pour, selon leurs dires,"faire gagner du temps". Une remarque quia suscité les rires de l’assistance.

Philippe Ladame est arrivé dans notre bellerégion en 1987 accueilli avec bienveillancepar Jean-Luc. Il a ainsi trouvé son binômedans l’organisation d’un échange avecStockport. Cette aventure a duré 25 ans.

Puis, Philippe a souhaité "mettre de l’infor-matique partout" : Des graphiques pour lesconseils de classe, jusqu’aux bulletins sco-laires. Aux côtés de Michel Quiniou, ils ontmis en place le réseau informatique au col-lège. L’enseignant a travaillé en Segpa,mais également au lycée pour aider lesjeunes à passer le "First Certificate", unexamen de Cambridge qui valide un bon ni-veau d’anglais.

Jean-Luc Danet est arrivé à Saint-Jo en1981 "embauché" par le Frère Jean LeFlécher. Professeur d’anglais, il devient,très rapidement, un des piliers t dans l’en-cadrement de l’établissemen, motivant lesjeunes collègues. Directeur des études en6ème-5ème. Ces derniers temps, il a amorcéla pompe pour favoriser des projets euro-péens à Saint Jo. Aux côtés de son ami Philippe Ladame, ilsoutient depuis toujours les années PAEProvence "en secondes mains derrière lesfilles". Pour aider à financer le voyage dansle sud de la France pour tous les enfants desixième, Jean-Luc devient l’une des che-villes ouvrières de la brocante.

Roger BouricRoger BouricRoger Bouric était l’un des grands absents decette cérémonie de départ en retraite. Sa car-rière professionnelle a été résumée grâce àune belle sélection de photos le représentantdepuis les années 70, jusqu’ à son départ del’établissement en septembre 2007.

Au terme de ses cinq années d’arrêt de tra-vail, il a été mis officiellement en retraite.Sa santé est très déficiente et la communi-cation difficile. Mais, comme le rappellePhilippe Le Bérigot "nous sommes un cer-tain nombre à avoir foi. On peut espérerqu’il y ait une communion qui permette denous rapprocher". Roger a laissé le souve-nir d’un militant syndical bien engagé. Pen-dant cinq années il a également été unsecrétaire assidu au CHSCT, avec toujoursla volonté d’améliorer la situation des unset des autres.

Arrivé à Saint-Jo en 1977, le Prof d’atelieren secteur énergie aimait travailler enéquipe et avec ses élèves. Pour soulignerson propos, le directeur a cité un texte duFrère André-Pierre Gauthier : "Enseigner,éduquer, évangéliser dans une commu-nauté qui promeut l’estime de soi, laconfiance en l’autre et le respect mutuelsont les voies qui permettent de construirela mémoire du jeune. Et ce jeune, il saura ypuiser demain le désir de s’engager, detendre la main et de se relever". Philippe LeBérigot a rajouté "L’action de beaucoupd’entre nous se trouve résumée dans cettephrase. C’est ce que nous faisons au quoti-dien, c’est la manière dont nous le faisonsqui dit notre projet. Les jeunes attendent dela part des adultes, des actes, des parolesqui donnent envie de grandir. Roger faitpartie de ces enseignants qui ont donné auxjeunes l’envie de grandir."

Le chef d’établissement a présenté la mé-daille qui sera confiée à Michèle, l’épousede Roger, et Erwan leur fils, pour "témoi-gner de toute l’amitié portée par la com-munauté éducative de Saint Jo à Roger ettoute sa famille".

Marie-Thérèse Le SauxMarie-Thérèse Le Saux

Marie-Thérèse a également été à l’honneurde cette cérémonie de départs en retraite.Embauchée en 1982 en qualité d’employéede service polyvalente, son parcours pro-fessionnel a été évoqué par Cathy "la pâtis-sière"… Marie-Thé a bichonné les internesaux côtés de Maryse. Elles formaient vrai-ment un duo complice. Ensemble elles onttant de beaux souvenirs à partager. A la suite du bel hommage offert par Cathy,Marie-Thérèse a pris la parole pour remer-cier toutes les personnes qui ont été à sescôtés, lorsque la vie était fragile, mais aussipendant les moments les plus joyeux. Avecémotion, elle se souvient de la présencedes Frères à Saint Jo. Marie-Thé nousavoue même leur rendre visite à la com-munauté des Frères. Heureuse d’avoirreçu… Heureuse de donner à son tour… Lanouvelle retraitée veut profiter de ses trèsgrandes vacances pour soutenir les mani-festations organisées à Saint Jo. Heureused’avoir reçu… Heureuse de donner à sontour !…

Madame EguerreMadame Eguerre Le directeur a souhaité rendre hommage à Ma-dame Eguerre, qui, elle a aussi "fait valoir sesdroits à la retraite". Notre médecin scolaire a poussé des milliers defois les portes de Saint Jo-La Salle. Très dispo-nible à la variété des besoins des patients del’établissement : élèves, enseignants, membresdivers de la communauté éducative, MadameEguerre n’a jamais compté ni son temps, ni sonénergie. Selon les mots de Philippe Le Bérigot,"sa préoccupation des jeunes a été sans faille,toujours efficace et discrète, avec un jeune prisdans sa globalité, un corps, un cœur et un es-prit". Le médecin scolaire a la faculté de "mettredes mots sur les maux".

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Josiane Le BarsJosiane Le Bars

Avant son arrivée à Saint Jo-La Salle, enseptembre 1981, Josiane a été professeurde français-latin à Ploudalmézeau, puis àPontivy où elle rencontre Sœur Emma. Lareligieuse va profondément inspirer lesméthodes pédagogiques de la jeune ensei-gnante. Dans son hommage à l’humourdécoiffant, Marie-Cécile Le Cognec rap-pelle les qualités de Josiane : Le sérieux,l’organisation, la rigueur, mais aussi lacréativité et surtout l’amour des enfants.Le travail d’équipe a également été sonmoteur : Les duos avec Marie-ThérèseFrère, ou ces dernières années avec Marie-Cécile. Ensemble elles ont fait la découvertedu siècle : Les 7 piliers du socle com-mun ! Les rires de connivence balaientl’assistance. Josiane a toujoursconservé son enthousiasme, n’hésitantpas à se remettre en question ou à selancer dans de nouveaux projets. Pen-dant de nombreuses années elle aanimé l’atelier théâtre avec AnnickVasse sans compter les heures de sou-tien proposées aux élèves en difficulté.La super crêpière de la brocante s’estd’ailleurs engagée à Quéven dansl’aide aux devoirs. Dans son discoursde remerciements, Josiane a remer-cié les jeunes qui ont lui fait partagertant d’enthousiasme, d’énergie, debonne humeur, mais aussi une aideprécieuse en informatique ( ! ). Nuldoute que nous aurons le luxe de re-voir le sourire de Josiane.

Alain le StangAlain le Stang

"Alain, j’avais peur que tu sois en retard cematin"... Pourtant, la ponctualité sied bienà Alain Le Stang. Son ami de presque 30ans, Michel Le Hunsec, n’hésite pas à lechambrer. Ils ont d’ailleurs partagé lamême chambrée lors d’un socle d’étudesà Rennes, "le mariage gay avant l’heure".Les rires et applaudissements fusent. Ilsredoublent au moment où Michel évoque laphrase préférée d’Alain : "Cette année onn’aura pas de bons résultats". Et pourtant,après chaque promo, il était le premier sa-tisfait devant les réussites des jeunes...

Alain Le Stang a toujours été volontairepour aider ses collègues professeurs demaths. Il crée l’association des ensei-gnants en mathématiques du pays de Lo-rient, puis celle du Morbihan. En 1994, il estrecruté par Frère Joël et Jean-Pierre deMoor pour l’ouverture de la classe Prépa.Alain n’a jamais compté son temps pour laPrépa. Il a toujours assuré la présentationde notre section CPGE, allant jusqu’à Lavalou fréquentant les différents forums enBretagne. Précurseur, il a créé le site In-ternet de la classe Prépa. Le professeur demathématiques était toujours prompt à ac-compagner les élèves dans les sortiescanoë, acro-branches, vélo, ou encore lessports d’hiver. Michel Le Hunsec le rap-pelle avec malice, "au ski, la grande spé-cialité d’Alain était la sortie du télé-siègeavec une trajectoire sinusoïdale et imprévi-sible". A chacun ses atouts ! Force est dereconnaître que l’engagement d’Alain pourla Prépa de Saint Joseph a été remarquée.Et elle est remarquable…Son ami Michel conclut par ces mots :"Après 19 années passées à Saint Jo, aunom de tous les collègues, chapeau Alainpour tout ce que tu as entrepris en faveurde la Prépa". Visiblement très ému par cethommage tellement sincère, Alain a ajoutéqu’il a été très heureux d’enseigner à SaintJo. A l’attention de cette belle assembléed’enseignants, l’heureux retraité l’a rap-pelé : "Nous faisons un métier magnifique,celui de transmettre les savoirs"

Nicole Bouleis Nicole Bouleis Les Très Grandes Vacances de Nicole Bou-leis, enseignante en EPS et en GymnastiqueRythmique, ont été saluées par un sketch dePépette, alias Maryline Champalle et Gus,Yannick Gourmil, mêlant séquences vidéo etscénettes en "live". Nicole est arrivée à SaintJo en 1980. Son métier lui a notamment per-mis d’assouvir ses passions, dont les voyagesau soleil ou à la montagne. La preuve a étéapportée grâce à des petits films où notreamie Gaïdig Podeur, grimée à souhait, a tantfait rire l’assemblée.

Le dévouement de Nicole au Printempsdes Arts ou pour la GRS a été rappelé dansle diaporama. Nicole a remercié toutes lespersonnes présentes en égrenantquelques lettres de l’alphabet : "A commeAmitié, E comme Emotions avec tant debeaux souvenirs : dernier Championnat na-tional, dernier gala, dernier cours, dernierPrintemps des Arts tout fleuri, G commeGRS (Nicole a toujours souhaité conservéle "S"), elle a tellement reçu de toutes cesfilles épanouies dans l’activité, avec leurtravail, leur enthousiasme, leurs rires,leurs bons résultats. H comme Hommageet I comme Isabelle, Isabelle Villard (queles plus jeunes enseignants n’ont pas eu lachance de connaître) qui a proposé la GRSà Saint Jo, Isabelle et son sourire, sa dé-termination, son amitié précieuse. Elle estrestée en nous à jamais. M comme Merci.P comme Projet ou… Paresse. Il parait quela paresse doit nous laisser envahir audébut de la retraite. Z comme Ze End ( !) ouZen… Soyons toutes et tous très zens…"Belle conclusion pour ce discours deNicole !

Vie établissement

Le directeur a souhaité rendre hommage à Ma-dame Eguerre, qui, elle a aussi "fait valoir sesdroits à la retraite". Notre médecin scolaire a poussé des milliers defois les portes de Saint Jo-La Salle. Très dispo-nible à la variété des besoins des patients del’établissement : élèves, enseignants, membresdivers de la communauté éducative, MadameEguerre n’a jamais compté ni son temps, ni sonénergie. Selon les mots de Philippe Le Bérigot,"sa préoccupation des jeunes a été sans faille,toujours efficace et discrète, avec un jeune prisdans sa globalité, un corps, un cœur et un es-prit". Le médecin scolaire a la faculté de "mettredes mots sur les maux".

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8 Nov. 2013 - n°171 www.st-joseph-lorient.org

Marie-Noëlle Le MoingMarie-Noëlle Le Moing

Dans la liste des heureux élus pour la re-traite, Marie-Noëlle Le Moing a eu les hon-neurs d’un discours chaleureux de SylvianeJosse. L’enseignante énumère ainsi les ac-tivités que Marie-Noëlle pourra désormaisentreprendre sans compter : la lecture, lesrandonnées, les voyages pour découvrir lemonde ou rendre visite à ses enfants sousdifférentes latitudes.

La professeure d’espagnol est arrivée àSaint Joseph-La Salle pour remplacerFrère Edouard en 1978 : "En 35 ans, j’aiépuisé six directeurs, d’innombrables di-recteurs des études". Marie-Noëlle eu plu-sieurs niveaux depuis toutes ces années.Elle gardera en mémoire les voyages enEspagne, des sorties à Paris, au Huelgoat…La nouvelle retraitée a beaucoup appréciél’amitié à Saint Jo et notamment l’investis-sement de Brigitte et Martine. Elle a tenu à

les mettre à l’honneur "pour tout le travailaccompli dans l’organisation des voyages".Elle remercie également le directeur qui l’asoutenue en 2004, pendant un passagebien difficile.

Gérard LenormandGérard Lenormand

Avec beaucoup d’esprit, Frédéric Donias arappelé que le professeur Gérard Lenor-mand a un homonyme célèbre, mais sansla consonne "D" à la fin de son nom : l’au-teur de "Michèle" ou "La ballade des gensheureux". D'ailleurs, à une certaine périodeils ont eu une adresse mail presque iden-tique. Notre professeur recevait des cour-riels de fans qu’il transférait bienévidemment au célèbre chanteur.

Après une carrière militaire dans la Marinepuis l’aéronavale, Gérard effectue sa pre-mière rentrée à Saint Jo en septembre1990. Dès son arrivée, et pendant 23 ans, ilenseignera aux élèves en CAP, un niveauqu’il apprécie particulièrement, pour

transmettre un savoir faire et un savoir êtreaux jeunes en difficulté, dont il est toujoursresté à l'écoute. Un rôle d'éducateur,comme il l’a si souvent répété, en compa-raison avec son rôle d'éducateur sportif,auprès de jeunes basketteurs.

En 2004, Gérard Lenormand "plonge" dansla domotique. Il y deviendra un spécialiste,reconnu par les professionnels, en traitanten plus l'éclairage, le chauffage, les ré-seaux informatiques... Les nouvelles tech-nologies le passionnent.

Gérard a de multiples centres d’intérêts,dont la mise en page et les photos qui il-lustrent des livres de la collection "Les ba-lades traversières", ouvrages sur Riantec,Locmiquélic, Port-Louis, Gâvres, co-écritsavec Régine, son épouse.

A l’occasion de ses remerciements, lejeune retraité clame son bonheur d’avoirenseigné aux élèves de CAP : "Ils ont étéma force, mon défi". Gérard a rappelé avoirrépondu positivement à une petite an-nonce, car il a été "attiré par le projet las-salien". D’ailleurs, alors novice dansl’enseignement, il se souvient avoir "étémarqué par l’accueil reçu" et se rappellede la solidarité des mots entendus : "Onsera tous disponible pour toi".

Christian ANDREChristian ANDRE

Nous saluons aussi les collègues qui ontpréféré nous quitter dans la discrétion quiles caractérise. C’est le cas de ChristianAndré, professeur de mathématiques aulycée d’enseignement général depuis 1976.Merci à lui.

Chanson finaleChanson finaleEn présence de Gérard Lenormand,ces femmes, ces hommes qui ont faitbattre le cœur de Saint Jo, ont entonné"La balade des retraités heureux…"

D'abord Gérard en tournée de galasÀ Saint Jo, comme à l’OlympiaGérard vient chanter la ballade, la ballade des r’traités heureux.

Refrain : On chante tous la ballade, la ballade des retraités heureux.

Marie-Noëlle part en EspagnePour de longues vacances de cocagneElle vient vous chanter la ballade, la ballade des retraités heureux.RefrainPlus d’école pour NicolePlus d'GRS plus d'EPSElle vient nous danser la ballade, la ballade des retraités heureux.RefrainEt toi, Philippe l’réparateur,Le grand dompteur du computeurTu viens nous cliquer la ballade,

la ballade des retraités heureux.RefrainFinies dictées, conjugaisonsDéclinaisons et rédactionsJosiane nous chante la ballade, la ballade des retraités heureux.RefrainAprès Stockport et la TurquieJean-Luc aussi very LuckyIl vient nous chanter la ballade, la ballade des retraités heureux.RefrainDe l'école, fée du logis

Soprano à Syn Jo’ PhonieMarie-Thé chante la ballade, la ballade des retraités heureux.RefrainExponentielles, équationsDifférentielles, le compte est bonAlain peut chanter la ballade, la ballade des retraités heureux.RefrainAdieu Saint Jo, adieu collèguesOn vous regrett’ra quand même un peuOn vous a chanté la ballade, la ballade des retraités heureux.

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Sur l'ensemble des 25 examens préparés à Saint Joseph-La Salle,le taux de réussite est de 94,8 %, avec 17 séries à 100 %. En sériegénérale et technologique, 98,4 % de réussite avec 72 % de men-tions : "Seuls deux de nos élèves n'ont pas eu le Bac. Ces résul-tats nous apportent une grande satisfaction, car nous continuonsde progresser" se félicite le directeur Philippe Le Bérigot.

Résultats aux examens

Le Bal des 3Le Bal des 3èmes èmes : Un moment exceptionnel !: Un moment exceptionnel !C'était tout simplement une super soirée. Tout le monde était bien habilléet parfumé. Yannick avait choisi d’être sur des échasses, avec un costumerose brillant. La soirée n'avait pas encore commencé qu'il transpiraitdéjà… Eh oui, les échasses c'est physique !...

Après avoir mangé un kebab, nous sommes rentrés dans la salle de ping-pong spécialement aménagée pour le bal. Il y avait à l'intérieur un bar, unescène, des fauteuils, des spots et un générateur de fumée… ça met l'am-biance. Au bout d'une heure il a fallu élire les rois et reines du bal : Marie leFrapper et Amélie Vicente, Thomas Hennequin et moi même. Après l’élec-tion, nous n'avons pas arrêté de danser et prendre des photos jusqu'à mi-nuit. Ensuite il a fallu partir… A la sortie du collège tout le monde a fait la

queue pour em-brasser Yannickqui a animé lasoirée (ainsique le DJ et lesanimateurs) ettout le mondeest rentré à sondomicile. Ungrand merci àYannick !

Victor Botrel,Seconde C

Vie établissement

Des résultats exceptionnels !

Résultats Lycée Professionnel :

Bac Pro : 93,1 %BEP : 99,3 %CAP : 91,4 %

Lycée Général et Technologique : 98,4 %Bac S et SI : 100%Bac STI 2D : 97,10%

Enseignement Supérieur :BTS : 88,2 %CPGE : 36 % en intégration directe

Résultats Collège :

CFG : 93,8 %

DNB : 92,8 %

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10 Nov. 2013 - n°171 www.st-joseph-lorient.org

Arrêt sur images

(1)

(3)

(1) Enseignement SupérieurUne nouvelle entrée pour l'ensei-gnement supérieur rue de Kergues-

tenen

(2) Les Frères à KerozerPour préparer la rubrique "LaRétro", Yves Carrio rencontre lesFrères ayant "oeuvré" à St Jo : F. Paul Etienne, F. Jo Daniel, F. Yves Le Gall, F. Edouard (cf. p. 38),F. Pierre Tobie.

(3) EscaleL’Escale est un lieu pastoral, pourservir la Fraternité. Désormais il estplus clairement identifié. Félicita-tions à la société Bossé Colors deLorient pour la qualité du travail ef-fectué.

(4) : Bâtiment QUEBECEvolution du chantier de construc-tion du futur bâtiment QUEBEC,"Énergies nouvelles" ...

(5) : Un bâtiment à énergiesnouvelles à St Jo Les partenaires institutionnels etéconomiques du pays de Lorient ontvisité le chantier, accompagnés descollégiens.

(2)

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KEN OBER, l’association de culture de bre-tonne de St Jo, a organisé, la 14ème édi-tion du Fest-Noz Ar Yaouankiz (fest-noz dela jeunesse) en partenariat avec EmglevBro An Oriant (Entente culturelle bretonnedu Pays de Lorient). Le samedi 1er juin,salle Cosmao-Dumanoir, les élèves ont ou-vert la soirée en présentant les chants tra-vaillés pendant l’année dans le cadre del’association.

La "promo 2012-2013" de Ken Ober a par-tagé l’affiche avec le jeune groupe Kou-dask, cinq compères très prometteurs donttrois sont originaires du Pays de Lorient, lessonneurs Syz-Denis et le couple de chan-teuses Le Hunsec-Le Coz. Pour la premièrefois, la chanteuse Sofi Le Hunsec, bienconnue au Pays de Lorient, était à l’afficheavec… sa propre fille, Morgan Le Coz.

Fest-noz "Ken Ober"

Vie établissement

Le 15 juin, la chorale "Syn’Jo Phonie" a donné son concertà l’église Ste Bernadette du Kreisker. Comme les annéespassées, Florence Britel et les élèves de l’école Notre Damedu Sacré Cœur de Ploemeur ont présenté leur répertoire.Alexis et Youena, élèves d’Aline, chef de chœur, ont offertune création qui a ravi le public.

La chorale, dirigée cette année par Aline Foucher, compteun peu plus de 30 choristes. Enseignants, personnels de StJo, vous y serez les bienvenus ! Les répétitions ont lieu tousles mardis, de 18h15 à 19h45, auxquelles s’ajoute un aprèsmidi chorale par trimestre :

12 octobre, 22 février, 24 mai 2014

Noter sur votre agenda :

• Dimanche 19 janvier 2014 : concert pour Anaëlle, avec la cho-rale de Merlevenez

• Dimanche 26 janvier 2014 : "La démarche de Loane" à Guidel

• Samedi 28 juin 2014 : Concert "Syn’Jo Phonie" A l’occasion de la tournée promotionnelle en France pour le film"En solitaire", l’équipe est passée à Lorient. Grâce à MonsieurGalli, directeur du CinéVille, nous avons eu notamment lachance de rencontrer François Cluzet, le héros de cette aven-ture. Dans cette histoire, qui raconte l’épopée du Vendée-Globede façon plus romancée, l’équipe a réussi à faire de la course aularge un film grand public. Le skipper est François Cluzet quiretrouve sur son bateau un jeune immigré clandestin, joué parSamy Séghir, également présent à cette conférence de presseà laquelle nous avons pu participer.

Dans cet entretien avec les journalistes, le réalisateur, Chris-tophe Offenstein, a reconnu que "les images de mer étaient im-pressionnantes et pourtant elles ont été, pour la plupart,tournées au large de Lorient". François Cluzet est ravi de laprouesse de tous les techniciens et de ses partenaires acteurs.La star avoue être l’un des seuls à ne pas avoir été malade. Il n’apas "le pied marin", nous a-t-il dit… "Je préfère le bord demer". Le film, très réussi, est diffusé au CinéVille de Lorient.

Anaïs Berti et Sarah Gawronski

Cécile Le Guern entourée des jeunes. Ils lui ont offert des fleurs pour la remercier de lesavoir accompagnés en initiation à la danse et au chant breton.

Syn Jo’ Phonie François Cluzet :Des élèves de Saint Jo à sa rencontre Des élèves de Saint Jo à sa rencontre

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12 Nov. 2013 - n°171 www.st-joseph-lorient.org

Après deux ans de préparation, voici quenotre groupe prend la voie des airs, mi-juil-let 2013, pour Antananarivo, capitale mal-gache. Deux années durant lesquelles toutel’équipe, préparant le départ, a mené desactions. Mais ce projet n’aurait jamais vu lejour sans l’implication et l’aide de tous !Nous remercions chaleureusement tousles protagonistes de ce projet.Voici notre périple estival. Le 14 juillet 2013,milieu de nuit nous nous retrouvons touspour rejoindre l’aéroport de Brest d’où nouspartons à 14, 10 jeunes et 4 accompagna-teurs, pour un voyage de 3 semaines qui al-lait nous faire parcourir la moitié sud ouestde l’Ile Rouge. Jusqu’au bout, Madagascar nous aura ren-dus impatients. Voyez-vous, cette grandedame de l’océan indien sait se faire désirer,12 heures d’avion, 2 heures debout pour sefaire dédouaner, nous enchaînons sur5 heures de sommeil. Et c’est reparti, avec8 heures de taxi brousse. On arrive enfin àAmbohimahasoa, exténués mais heureux. Deux ans de préparation se concrétisentdevant nous. Le chantier peut commencer !Ce que nous découvrons nous laisse cois.Deux bâtiments sortis de terre surplombentAmbohimahasoa : la ferme école, notreprojet, ce que nous avons aidé à réalisergrâce à vous tous, héros, associés à notreaventure ! Ensuite, place à la peinture, à l’électricité etaux plantations. Désormais nous nesommes plus seuls et l’aide des corres-pondants est la bienvenue. Sur ce chantierfranco-malgache se mêle joies, rires, dis-cussions, partages, solidarité et musique !C’est sans doute ce cocktail efficace qui faitque nous sommes dans les temps et que lechantier est bouclé pour l’inauguration. Moment fort en émotions, en découvertes,en échanges culturels. On chante, ondanse : deux pays se sont rapprochés, dansle respect et la reconnaissance mutuels.Oui mutuels, car ici pas de sens unique.Nous ne sommes pas "les Vasas (étran-

gers) sauveurs des pauvres malgaches".Toutes les explications, forcément théo-riques, pour différencier projet humanitaireet projet solidaire prennent vraiment corps.Nous avons collaboré avec les habitantsd’Ambohimahasoa. Ils ont conçu leur pro-jet de ferme école, nous les avons aidé fi-nancièrement à le concrétiser, ils ont érigéles bâtiments, nous sommes venus lesaider à les achever. Ils n’ont pas grand-chose mais sont prêts à tout partager, nousavions envie de donner, ils étaient prêts àrecevoir.

Nous ne sommes sans doute pas encore enmesure d’évaluer tout ce que ce séjour nousa apporté. En trois semaines, nous avons faitle plein d’images extraordinaires : une natureà la fois sauvage et généreuse mais qui porteparfois les stigmates de la cupidité de finan-ciers sans scrupules, les lémuriens espièglesvoleurs de bananes, les piscines naturelles etles plages fabuleuses, les taxis brousse ou lesbus surchargés, les baobabs, les marchés co-lorés aux mille et une odeurs…Mais au-delà des images, nous avons fait desrencontres fabuleuses, des personnes ordi-

naires qui nous ont touchés par une simpli-cité voire une humilité qui nous gênait par-fois : Rodin, Marcellin, Christian, Thérèse ouencore le Père Pedro prêchant au milieu de2000 fidèles lors d’une messe à Tana.5 août 2013, retour en France, aéroport deRoissy, le choc ! Tout s’embrouille un peu, leplaisir de retrouver nos familles, nos habi-tudes, notre confort, mais aussi le bluesd’un pays qui vous marque à jamais, la tris-tesse d’y avoir laissé des amis qu’on ne re-verra sans doute pas. Quel sentimentdomine ? Sans doute celui d’avoir grandi enhumanité et de savoir que notre aventurevalait le coup d’être vécue et partagée.

Gildas, pour le groupe

Domaine Soeur Colette

Un Séjour de 3 semaines après 2 ans de préparation

Père Pedro Michaël

Elisa Rodin

Petit historique 2004 : rencontre de Sœur Colette, religieusefranco-malgache, carmélite St Joseph, au-torisée par sa congrégation depuis 1995 àœuvrer sur l’île rouge. Dans la ville d’AMBO-HIMAHASOA, située sur les hauts plateauxmalgaches, à 60 kms de Fianarantsoa, elle adéveloppé sur des terrains de famille, unCAT (Centre d’Aide par le Travail), proposantmicrocrédits, formations variées (cuisine,vannerie, menuiserie… ).2008 : le charisme de Sœur Colette, saconnaissance des besoins locaux condui-sent le groupe MADAGASCAR 2000 à la sui-vre dans le projet de construction d’uneécole maternelle sur les collines de la com-mune rurale d’Ampitana, petit village re-culé, ne disposant ni d’eau, ni d’électricité2010 : construction de l’école maternelleinaugurée en juillet. L’école porte le nom deSœur Colette en hommage à son œuvreSept : décès de Sœur Colette2011 : nouveau projet avec Rodin, succes-seur de Soeur Colette qui est contraint dequitter le CAT. Le groupe SEMIL* MADA-GASCAR 2000 ne peut que soutenir Rodintant son enthousiasme, sa rigueur et sonenvie de développer l’économie locale sontimportants.2012- 2013 : achat d’un terrain de 4 hec-tares et construction de la ferme –écoleJuillet 2013 : chantier *: Service Éducatif des Missions Internatio-

nales Lasalliennes

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Vieilles charrues

Pendant le festival des Vieilles Charrues àCarhaix, des élèves de Saint Jo ont rejointune vingtaine de jeunes de la Mission deFrance pour apporter de l'aide en qualité debénévole. L’encadrement était notammentassuré par Patrick Salaün, prêtre-ouvrieret Léna, infirmière à l’hôpital de Carhaix.

Les jeunes de notre établissement ontprêté main forte au "catering", le servicedes repas pour les techniciens des Char-rues. Le public du plus grand festival demusique en France est principalementcomposé de jeunes. Par l’intermédiaire dela Pastorale Lycée de Saint Jo, nous avonsproposé à des élèves de Terminales devenir vivre un événement qui touche touteleur génération, en expérimentant le béné-volat. Il s’agit vraiment d’une expérience deservice. Vivre le festival autrement, en étantouvert à tout ce qui se vit autour d'eux : letravail avec les autres, jeunes et adultes,souvent différents, en privilégiant le dia-logue et l'ouverture !

Le service aux cui-sines du festival n’estpas l’unique activité.Campant à Carhaixpendant douze jours,nos bénévoles ontmonté également un spectacle de théâtrede rue. Présence, service, compréhensionde l'autre, mais également des temps spi-rituels, animés par le Père Patrick Salaün."Ce temps spirituel peut accueillir untemps de prière, mais pas obligatoirement.Les jeunes qui vivent cette expérience nesont pas forcément croyants et chacun peutainsi se trouver à l'aise pendant ce tempsspirituel" ajoute le prêtre-ouvrier.

Les élèves de Saint-Jo ont bien évidem-ment pu assister aux plus grands concertsdes Vieilles Charrues. Musique, amitiés,service et découvertes… Les quatre motspour décrire cette belle expérience qui seraproposée à nouveau à tous les élèves deTerminales.

Réactions des jeunes bénévoles de Saint Jo

Kévin en Terminale S SVTC’était une expérience inoubliable, avec des gensvraiment intéressants. Une expérience que je re-commencerai sans hésiter. Et je pense qu’on abeaucoup à apprendre de tous ces moments vécus.Mélanie en Terminale Pro AccueilC’est une expérience unique à vivre au moins unefois dans sa vie. Ces 12 jours ont été magiques.Que ce soit au camp, où on logeait, ou j’ai pu fairede belles rencontres, soit au catering prod.. Cebénévolat m’a permis de connaitre de nouvelleschoses au niveau professionnel. Si c’était à re-faire, je ne changerais rien. Tout était parfait !Thomas en Terminale S SICette expérience, ce sont principalement desrencontres de partout. Des jeunes bénévolescomme nous, venus de toute la France et les pro-fessionnels, impliqués dans les Vieilles Char-rues. On peut profiter aussi des concerts et çàc’est vraiment bien.

Vie établissement

Des élèves de Saint Jo bénévoles

Différentes activités sont offertes aux pen-sionnaires. Au self, chaque dernier jeudi, oncélèbre les anniversaires du mois avec ungâteau. Par ailleurs, les ateliers cuisinecontinuent de séduire les jeunes. Une foispar mois, le chef, Stéphane Le Rouzic, pro-pose à une dizaine de pensionnaires deconfectionner un dessert, qui sera dégustéle soir même. La société de restaurationElior apporte encore sa contribution avecdes animations différentes au dîner : les ra-clettes en automne-hiver, les fondues auprintemps.

La pratique du sport a également toute saplace à l’internat. Chaque lundi soir, unequinzaine de jeunes participent à l’ateliermusculation animé par Anne-GaëlleColas, professeur d’EPS.

Les enseignants s’engagent vraimentpour aider les internes. Depuis la rentréedes vacances de la Toussaint, ChristineLozevis, professeur de Maths et SVT, pro-pose chaque mardi un atelier de métho-dologie afin d’acquérir les bonnesméthodes pour apprendre. Ainsi, les in-ternes découvrent des stratégies d’ap-prentissage beaucoup plus efficaces.

Enfin la solidarité n’est pas un vain mot àSaint Jo. Chaque mardi soir, des internesvolontaires partent avec des adultes à larencontre des sans-abris de Lorient. Al’occasion de ces maraudes, les jeunesproposent des boissons chaudes, descouvertures… Mais surtout, ils offrent unmoment sincère d’amitié, de gratuité.

À Saint Joseph-La Salle, l’internat est unréel apprentissage de la vie en collecti-vité, mais également est une expériencetrès formatrice qui met en jeu tolérance,maîtrise de soi, et bien évidemment soli-darité.

À Saint Joseph-La Salle, on propose de vivre l'internat de façon différente

Les menus du self sur notre siteAfin de répondre à une demande des pa-rents et des élèves, l’ensemble scolaireoffre la possibilité de connaître tous les

menus proposés au self de Saint Jo.Il suffit d’aller sur le site Internet de

l’établissement, de choisir la rubrique"Infos Pratiques", puis de cliquer sur l’onglet "Restauration". Les menus de

chaque jour sont ainsi détaillés. Par ailleurs, en rappel, les externes

qui le désirent ont la possibilité de déjeu-ner lorsqu’ils le souhaitent, moyennant le chargement d’une carte à l’accueil.

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14 Nov. 2013 - n°171 www.st-joseph-lorient.org

Saint Christophe-La Salle

Pour l’école de son enfant, quoi de plus important ?

Une école lovée au cœur de la ville, nichéenon loin du quartier de Keryado et à proxi-mité de la gare SNCF. Un établissement oùle visiteur ressent immédiatement un réelbien-être.

Souvent, dans les enquêtes d’opinions, lesparents déclarent vouloir le meilleur pourleur enfant. A l’heure où la société du pa-raître commence à s’éloigner, au profit del’être, l’école Saint Christophe-La Salle deLorient correspond vraiment à ces nou-velles aspirations. Désormais on réfléchitbeaucoup plus sur le lieu qui accueillerason enfant pendant tant d’années. Lesquestions s’accumulent : Comment l’enfantva grandir, de quelle façon il sera accom-pagné par les professeurs, mais aussi quelenseignement il recevra, quelles valeurs ilva acquérir. Les parents se posent égale-ment des questions sur les possibles inci-vilités entre les enfants, sur la cour derécréation. Tant d’interrogations légitimes.

Parrains et marrainesA l’occasion des visites des parents à SaintChristophe, les éventuelles inquiétudessont vite balayées. L’atmosphère y est pai-sible. On est accueilli dans une grande etbelle famille. Cette sérénité ambiante estcertainement due à l’équipe éducative,mais également grâce à une idée excep-tionnelle : Un système de parrainage a étémis en place dans l’établissement. Lesplus grands sont les parrains ou les mar-raines des plus petits. A l’occasion d’unrassemblement en début d’année, le rôledu parrain ou de la marraine est expliquéaux enfants. A l’occasion des sorties sco-laires ou des activités communes, le par-rain ou la marraine prend en charge sonfilleul. C’est le cas pendant les séances debricolage, de théâtre, de sport ou à l’égliseà l’occasion des fêtes de Noël. A chaquefois de beaux moments de partage et defierté pour tous les élèves.

Un exemple qui illustre ce parrainage :

Pendant l’année scolaire précédente, tousles enfants de Saint Christophe-La Salleont participé à la journée appelée "L’écoleautrement". Les parrains-marraines (duCE 2 au CM 2) ont été répartis dans diffé-rents groupes avec leurs filleuls (de la pe-tite section au CE 1). Ils ont ainsi bricolépendant la matinée, afin de réaliser des dé-corations proposées au Marché de Noël del’école. L’entraide et le partage sont les va-leurs fortes développées entre les élèves.

A Saint Christophe, l’enfant acquiert trèstôt les belles notions du "Vivre ensemble".L’une des clés de la réussite de cette écoleprimaire. Un autre point fort : Les effectifsqui restent cohérents, avec environ 25élèves par classe.

Du projet éducatif aux projets

Il s'articule autour de plusieurs axes :L’élaboration d’un règlement de classepour une meilleure vie commune, le res-pect des camarades et des adultes, laconnaissance des autres élèves à l’occa-sion de rassemblements de toute l’écoleaprès les différentes vacances scolaires, ledéveloppement du sens de la rigueur et del'effort, la solidarité avec la mise en placedu parrainage et le souhait de donner unsens à sa vie.

Ainsi, les belles idées et les projets nemanquent pas. Madame le Gouic, directricede l’école, insiste également sur le fait"d’accepter les différences, se connaitre etconnaitre les autres, à travers le dialogue,les jeux de rôle et les exposés". En asso-ciation avec ses collègues, elle a vraimentla volonté de "construire une communautééducative qui respecte l'histoire et lesconvictions de chacun" avec toujours lesouhait "d’accueillir les jeunes qui souf-frent de difficultés scolaires, économiques,culturelles, affectives, morales et spiri-tuelles".

Parmi les différents atouts de Saint Chris-

tophe-La Salle, la mise en place de l’ap-prentissage de l’anglais dès la maternelle,suite au projet Coménius vécu ces der-nières années. D’ailleurs, il est très rarequ’une école primaire propose un projetComénius, patronné par l’Union Euro-péenne ; un vibrant témoignage de la vita-lité de Saint Christophe.

Premier réseau d’enseignement au monde

Un nouveau point fort, non négligeable,l’appartenance au premier réseau d’ensei-gnement au monde : les écoles lasal-liennes sont présentes dans 82 pays etscolarisent presque 1 million d’élèves. Toutcomme l’école Saint Christophe, le collègelycée Saint Joseph-La Salle de Lorient ap-partient également au réseau lassalien.

L’école Saint Christophe-La Salle de Lo-rient est une pépite qui mérite d’êtreconnue. Certes les locaux ne sont pasflambant neufs. Mais l’important n’est pasl’emballage, mais bien ce qui se vit au cœurde l’établissement. Ce ne sont pas les bâ-timents qui aident les enfants à grandir, às’épanouir, à apprendre la prise de respon-sabilités, mais bien le dévouement et l’en-gagement sincère des enseignants. A encroire les anciens élèves de Saint Chris-tophe, qui ont vécu tant de belles choses,ils n’hésitent pas à recommander vivementcette école.

PratiqueL’école Saint Christophe-La Salle

14 rue Métayer / LorientHoraires d’accueil des enfants :

de 8 h 30 à 16 h 30Garderie :

A partir de 7 h 30, puis de 16 h 30 à 18 h 30Restauration :

Service assuré dans l’établissementTéléphone : 02 97 21 04 90

[email protected]://ecolesaintchristophelorient.fr

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Michel Bertet aexercé la fonctionde délégué de tu-telle pendant troisans sur la régionBretagne. Cettemission nous apermis d’appré-cier ses capacitésd’écoute, d’ana-

lyse des situations,de fédération des énergies, de délégation,d’animation de notre réseau. La verve, la fa-conde et l’humour de cet ancien professeurde mathématiques nous manqueront. Pourautant, Michel débute une retraite très ac-tive par le suivi des établissements duProche et Moyen-Orient qu’il connait bien. Il

a permis notre association au projetFrenchship avec les établissements StJoseph d’Istanbul et La Salle de Thes-salonique. Nous sommes certains quecela nous donnera prétexte à le retrouver.

Nous avons plaisir à accueillir son succes-seur, en la personne de François Gaudron.François a une longue expérience des éta-blissements lasalliens en qualité de pro-fesseur... de mathématiques, de chef detravaux. Puis, après avoir dirigé notre col-lège de St Denis à l’Ile de Réunion, il arrivedu lycée Saint Joseph La Salle de Pruillé-le-Chétif (banlieue du Mans). Nous l’assu-rons de la disponibilité de nos équipes et deleur détermination à travailler ensemblepour les élèves qui nous sont confiés.

Tous les deux ans, le réseau lassalien orga-nise un "Forum des expériences". Cette

année ce rassemblement s’est déroulé auLycée Kerplouz à Auray. Il s’agit d’un lieu devalorisation, d’échanges et de partage d’ex-périences vécues dans les établissementsscolaires bretons. Saint Joseph-La Salle aainsi proposé deux ateliers : la maraudeauprès des sans-abris et l’apprentissaged’Internet aux personnes âgées par nosélèves de Prépa Pro. Merci aux enseignantsprésents et aux élèves, Justine Denis,Maëlla Sellin et Axel Breurec, pour leur for-midable implication à l’occasion de ceForum.

Tutelle "La Salle"

Forum des expériences

Fraternité duPays de Lorient

"En quoi la diffé-rence est-elle source

de richesse et/ou deconflit dans nos établissements etdans nos vies ?…" Voila la questionqui a agité nos esprits en cette find’après-midi à Guidel.

La Fraternité du Lorientais a prisplaisir à se retrouver au collège SaintJean LaSalle pour réfléchir au thèmede notre année scolaire. Plusieursidées, bien utiles pour nous accom-pagner dans nos diverses missions,ont émergé des quatre ateliers : "Ladifférence est une nécessité pourgrandir", "La différence est riche s’ily a un temps pour permettre la ren-contre", " La différence nous oblige ànous remettre en question", "La dif-férence est source de richesse si elleest bien comprise"... A l’issue de nosréflexions, chacun s’est accordé à re-connaitre que, dans nos établisse-ments, il est important de provoquerpour nos élèves des rencontres dedifférences. Cette belle idée est d’ail-leurs illustrée par le magnifiquepoème du prêtre-ouvrier MichelQuoist "Qui est l’autre", lu par notreamie Stéphanie Le Gouic. Comme leveut la tradition de nos rassemble-ments des Fraternités, la soirée s’estachevée par un temps heureux etconvivial au self du collège.

Les Prochaines Fraternités :- au Faouët le 19 novembre- à St Jo le 18 février 2014. Tous les membres de la commu-nauté éducative de Saint Jo y sontcordialement invités…

Réseau La Salle

Programme :• 9 h. : Accueil à Saint Joseph-La Salle• 9h15 :Inauguration du campus

et des laboratoires du bac.Sciences et Technologiesindustrielles et développementdurable.

• 11h : Messe à l’Eglise Saint Louis • 12h15 : Réception à l’Ecole

Saint Christophe La Salle• 13h : Repas sur inscriptions

à Saint Joseph La Salle

Des communautés de Frères des Ecoles Chrétiennes ont étéprésentes à Lorient de 1849 à 2013.Pour remercier la congrégation de cet engagement et pour célébrer la poursuite de cette œuvre à l’école Saint Chris-tophe et aux Collège-Lycées Saint Joseph-La Salle,

Le Frère Visiteur, Les communautés éducatives et les associations de ces établissements vous invitent le :

Dimanche 17 novembre 2013Dimanche 17 novembre 2013

François Gaudron (3ème à droite) lors de la 1ère rencontre "Fraternité" de l’année

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16 Nov. 2013 - n°171 www.st-joseph-lorient.org

St Jo élargit un peu plus son ouvertureinternationale. Après les États Unis, laTurquie et la Grèce l'an passé, c'estl'Inde qui s'offre aux élèves de St Jo. Après avoir accueilli les correspondantsindiens, douze élèves du lycée partiront àNew Delhi en février prochain.

L’établissement a inauguré son pre-mier échange avec le Lycée Shri Ramde New Delhi, un établissement tournévers l’international qui propose à sesélèves des poursuites d’études àl’étranger, en particulier aux étatsUnis. Début mai, les 12 jeunes de 11 à17 ans ont été accueillis par des élèvesde 3ème de St Jo-La Salle. Un joli pro-gramme concocté par l’équipe qui s’estachevé par une soirée festive.

Madhulika, professeure accompagna-trice du groupe, a accepté de répondreà quelques questions.

Comment est né votre intérêt pour laculture française ?Je trouve la langue française très belle.Elle est douce et musicale. Quandj’étais jeune, j’étais fascinée par laplace occupée par la culture en France.Pour moi, les français sont comme lesbengalis, ils sont intéressés par les li-vres, ils veulent faire avancer les idées.

Comment avez-vous appris le français ?J’ai appris le français à l’Alliance fran-çaise de Delhi en 3ème langue aprèsl’Indish, l’anglais et la langue ancienneindienne (le sanskrit : langue orale à la

base des autres dialectes indiens).J’étais surtout curieuse de la culturefrançaise. L’apprentissage s’est fait aufil des années en regardant des films,des émissions en podcast (on trouvebeaucoup de films français en Inde) eten lisant beaucoup de livres anglaistraduits en français.

Comment vivez-vous ce premieréchange ?La région est belle. Je suis très heu-reuse de l’accueil que nous avons reçu,des rencontres et des échanges avecl’ensemble de l’équipe. Je trouve quenous partageons beaucoup de valeurs.Nous sommes attachés par exemple àdes traditions que nous souhaitonstransmettre à nos jeunes. Merci à voustous !

Du 8 au 15 décembre 2013, quatreélèves se rendront à Sfax en Tunisiepour répondre à une invitation théâ-trale.

En effet, la troupe de "La Salle Lorient"est invitée à représenter la France auFestival international de Théâtre Ly-céen "Les droits de l’homme" du 8 au15 décembre 2013.

Benjamin Corvec, Océane Calvar, Ro-main Kerlo, tous 3 de 1ère ProfessionnelleCommerce ainsi que Valentine Meillarecde 2nde D interpréteront une adaptation dela pièce de Carlos Liscano, "Ma Famille".

Ce même groupe représentera laFrance au Festival Européen de Théâ-tre Lycéen Francophone à Saint Malo

en Mai 2014.

Pour se préparer à ces évènements ex-ceptionnels, tous travaillent dur ! Levendredi après les cours et en stagependant les vacances de la Toussaint.Il s’agit d’être prêt quand le rideau duthéâtre de Sfax s’ouvrira. Il y aura plusde 800 spectateurs qui seront là pourapplaudir nos élèves. Souhaitons-leur… Comment dit-on déjà dans le mondedu spectacle ? Ah oui ! On ne dit pas"bonne chance !" on dit M….. !

Si on dit M….. aux acteurs c’est pourune simple raison. Aux 18ème et 19ème lesspectateurs se rendaient au spectacleen fiacre. Ces voitures étaient tiréespar des chevaux. Comme chacun sait,

les chevaux lâchaient leurs excrémentssur la chaussée. Il était donc bienvenuqu’il y ait beaucoup d’excréments de-vant les théâtres ! Cela voulait dire qu’ily avait beaucoup de public dans lasalle !

G. lucas

Premier échange avec l’Inde

Festival de Théâtre à Sfax en Tunisie

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www.st-joseph-lorient.org n°171 - Nov. 2013 17

Saint Joseph-La Salle s’est associé au pro-gramme"FrenchShip", né de la volonté dedeux établissements lasalliens, grec etturc, de poursuivre leur entente, préalable-ment tissée à travers un projet linguistique.

Plus d’une vingtaine d’élèves turcs, grecset lorientais ont vogué ensemble sur cinqvoiliers autour de la péninsule de la Chalci-dique, en Grèce, avec la découverte d'unparc naturel situé dans un delta, de la voilele long des côtes et pour achever cette se-maine d’amitié européenne, le camping.

Pendant six jours, les élèves, accompagnés deprofesseurs issus des trois pays et de cinq capi-taines, ont partagé chacun de leurs instants.

Toutes voiles dehors, au rythme des vagueset du vent, ces jeunes ont compris toutesleurs ressemblances. Mieux que tout dis-cours, ils ont ainsi montré à leurs aînésl'espoir de demain et le chemin à suivre,

celui de la fraternité sans frontières.

L’utilisation du français comme langue decommunication a été la base du projet, suivipar des critères sportifs et environnemen-taux, essentiellement marins.

Le “FrenchShip" s’articule autour de plu-sieurs objectifs :

• humain avec la rencontre de l'autre et desoi-même sans compter des contraintes dela vie commune à bord d'un voilier

• culturel avec un échange sur l'histoiredes pays, leurs coutumes, leur cuisine, leurdanse et leurs chansons traditionnelles etmodernes

• linguistique avec l'apprentissage de motsgrecs et turcs, la pratique du français et del'anglais

• écologique avec la découverte de plu-sieurs îles, de la faune marine, des espèces

protégées ainsi que la maîtrise de l'eau etdes déchets

• sportif avec la pratique de la voile, du pi-lotage d'un bateau, de la randonnée et decompétitions ludiques.

Pour toutes ces raisons, ce projet s’est dé-veloppé avec la participation de huit jeunesfrançais du Lycée Saint Joseph-La Salle deLorient, accompagnés de deux professeurs.

Ce "FrenchShip 3" marquera surtout latransition vers un projet de plus grande en-vergure : Un dossier de candidature Come-nius va être déposé pour faciliter l’obtentionde fonds pour aider les familles à financerces rencontres, et pour pérenniser ce pro-jet pendant 3 ou 4 ans. Si le dossier Come-nius est accepté, cela apportera unecrédibilité européenne à ce projet et une re-connaissance de nos trois établissements,grec, turc et français dans l'Europe dedemain.

Pour les élèves de Saint Joseph-La Salleimpliqués dans ces "FrenchShip", ceprogramme leur apporte également unatout supplémentaire dans leur parcoursscolaire.

French Ship

Retour après une croisière sportive et environnementale en Grèce

Ouverture Internationale

Dans le cadre du projet Frenchship, lesélèves devaient présenter leur région et labiodiversité du littoral breton à leurs homo-logues grecs et turcs.

Ils ont donc en amont, grâce au CCSTI deLorient, visité la rade de Lorient et la sta-tion IFREMER, afin de développer lesconnaissances pour les diverses tech-

niques de pêche. Par la suite, en collabo-ration avec "Bretagne vivante", les lycéensont découvert la biodiversité de l'île deGroix après une traversée à la voile et sousune pluie battante, ils ont étudié la faune etla flore de l'estran du Fort Bloqué. Pour il-lustrer leur travail les élèves ont élaboréun diaporama.

Biodiversité du littoral breton !

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18 Nov. 2013 - n°171 www.st-joseph-lorient.org

Classes Prépa

A la demande des élèves et pour changerdu canoë, la journée d'intégration desCPGE TSI s'est déroulée autour de l’activitésurf sur la plage de la falaise à Guidel. Lesdeux classes de CPGE étaient accompa-gnées de l'ensemble des enseignants enfonction de leurs disponibilités.Un convoi est donc arrivé à neuf heures surle parking de la WSA. De bonnes conditionsde vagues et de soleil nous ont accompa-gnés : la fenêtre météo a été involontaire-ment bien choisie !Loïc, Dan et leur équipe de la WSA nous ontencadrés le matin et l'après-midi pargroupes de 8. Cette journée s'est dérouléedans la bonne humeur et certains, quin'avaient jamais goûté à ce sport, ont bienapprécié : un peu courte, la séance ! Deuxvictimes de vives à déplorer mais ce n'estpas cela qui a entamé notre enthousiasme! Une partie de foot et une collation ont clô-turé l'après-midi. Prochaine sortie au mois de juin : kite surf

M .Beutier, C. Rougnant, L. Delecher, O.Castel

Depuis la rentrée en septembre, les étu-diants en BTS du Campus Saint Joseph-LaSalle ont désormais un espace de détentequi leur est entièrement dédié.

Ce lieu convivial a été immédiatementadopté par les élèves qui y retrouvent desboissons chaudes ou rafraichissantes, dessandwichs et gâteaux divers, mais égale-ment de la documentation sur la vie étu-diante au pays de Lorient. Pendant lesinter-cours, dans une ambiance sereine etrespectueuse, les étudiants ont toujours lapossibilité de suivre l’actualité grâce à lalecture du quotidien Ouest France.

Un nouveau lieu convivial pour les BTS

Sortie de fin d’année à GroixSortie de fin d’année à Groix

9 heures, embarcadère de Groix àLorient : l’ensemble des étudiants dela CPGE 1 retrouve l’équipe des en-seignants en cette belle journée defin juin, annonciatrice d’un été ra-dieux.Après 45 mn de traversée, nous dé-barquons à Port Tudy pour prendrepossession des vélos qui vont nouspermettre de faire le tour de l’île.Dur, dur, la montée dès la sortie duport ! Les jambes sont rapidementbrûlantes ! Qu’importe, la bonne hu-meur est là. Port Lay, Pen Men, LeTrou de l’Enfer, Locmaria, les SablesRouges, les Grands Sables : l’île deGroix tient une fois de plus ses pro-messes. 13 heures, nous voilà sur laplage des Sables Rouges pour unpique-nique bien mérité. Dans l’après midi, deux équipes com-posées d’étudiants et de professeursparticipent vaillamment à une partiede foot improvisée. Bilan du match :un pantalon déchiré et quelquesbleus ; L’histoire n’a pas retenu lesnoms des vainqueurs.16h30, toujours sous le soleil, retourà Port Tudy et embarquement versLorient en attendant juin prochain.

Journée d'intégration CPGECPGE

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www.st-joseph-lorient.org n°171 - Nov. 2013 19

A plus de 10 000 km de Lorient, Sœur Sophie achoisi de soutenir l’enfanceblessée des rues philip-pines. En aide aux délin-quants, drogués, prostitués,martyrisés, pour s’occuperde ces jeunes en souffrance,Sœur Sophie a fondé avec

trois autres religieuses une pe-tite communauté, les Missionnaires de Marie.L’association ACAY à Manille est devenue uneONG, reconnue par les autorités du pays. Depuis 13 ans, Sœur Sophie propose auxjeunes filles des rues, de quitter ce monde del’enfer, notamment la prostitution, et de choi-sir une nouvelle vie.

Laurent et Arthur sont les ambassadeursd’ACAY. En ce lundi soir, les internes deSaint Jo ont pu croiser leur route et parta-ger un temps avec eux. Le lendemainmatin, ce sont les classes de 1ère ARCU et1ère ELEEC qui ont découvert le chemin par-couru par les adolescentes des Philippines.Elles vivent dans un foyer avec les sœurs,des travailleurs sociaux philippins et desjeunes volontaires venus d’Europe. Denombreux français offrent ainsi quelquesmois ou même plusieurs années de leurexistence à l’association. C’est le cas d’Ar-thur. Ainsi, il a pu échanger avec nos élèvesautour du volontariat humanitaire et sur larichesse apportée dans une vie lorsqu’on achoisi d’être bénévole.

Grâce à l’association ACAY, lesfilles sont scolarisées, accompa-gnées, etc. Comme le disent Lau-rent et Arthur, ce n’est pas pouren faire des "bonnes sœurs",mais vraiment pour inviter cesadolescentes sur un nouveauchemin. Angelica est l’une deces jeunes filles. Avec le soutiende Maëlle Ricaud, leur ensei-gnante en anglais, les élèves de1ère ARCU et 1ère ELEEC vontmener, pendant l’année scolaire, une ouplusieurs actions afin d’aider à financer lascolarité d’Angelica.

Les élèves écoutent les témoignages, for-cément bouleversants, de Laurent et Ar-thur. Des exemples nourris d'espérance : A15 ans, Cookie faisait partie d’un gang. Elledealait de la drogue, se coupait les cheveux,bandait sa poitrine, et afin de ne pas se fairerepérer par les garçons qui croyaientqu’elle était un des leurs, elle ne parlait ja-mais. Au creux du désespoir, Cookie acroisé la route des sœurs de Manille. Au-jourd’hui, elle a été diplômée d’une école decommerce.

Sœur Sophie a également développé unprogramme de soutien aux adolescentsderrière les barreaux. La prison à Manillepour les garçons est un lieu sordide : Uneseule pièce de 40 m2, où sont entassés jouret nuit, sept jours sur sept, une cinquan-taine de mineurs… Le summum de l’inhu-

manité. Grâce au programme de soutienaux adolescents en prison, ACAY accomplitde vrais miracles : 90 % des jeunes philip-pins qui suivent ce projet ne récidivent pas(en France, un jeune sur deux recommenceà la sortie de prison). L’action de Sœur So-phie a été reconnue par l’Etat français : ellevient de recevoir l’Ordre National du Mérite.

Avant de reprendre leur chemin vers denouveaux horizons, Laurent et Arthur ontconclu leurs échanges avec nos élèves parune évidence : "Chacun a sa vie entre sesmains. A chacun de savoir s’il souhaite queson existence devienne une réussite ou unéchec". Ces mots pétris de sens, ont tou-ché le cœur de nos jeunes.

Pour soutenir les programmes éducatifs deSœur Sophie, on adresse des dons à : Com-passion Jeunesse Asie, 8, rue Florac, 13 008Marseille.

Pour suivre les activités de la mission :www.acaymission.com

Soeur Sophie et ACAY

Grâce à la vente de chocolats réalisée par les élèves des deuxclasses de Seconde Tertiaire, un séjour à Londres a pu être orga-nisé du 17 au 23 Mai.Après la traversée de Caen à Portsmouth, le car nous a déposéssur Oxford Street pour une visite du quartier et de ses commerces,sous la pluie comme il se doit !Au programme de la semaine, la découverte des sites touristiqueset commerçants de Londres, une croisière sur la Tamise, le Lon-don Eye qui permet de découvrir la ville "en hauteur", et bien sûrla fameuse relève de la Garde, si typiquement britannique. Le sé-jour s’est terminé par la visite du site olympique et du centre com-mercial le plus vaste d’Europe.Les élèves ont été enchantés de leur voyage. Il a permis aux élèvesde développer leur autonomie, la prise d’initiatives (Londres estune très grande ville) et la pratique de la langue anglaise à traversdes situations de la vie quotidienne réelle. Un séjour très agréable pour tout le monde !

Les élèves de 2nde professionnelle tertiaire à Londres

Enseignement Supérieur

Au service de l’enfance blessée aux Philippines

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20 Nov. 2013 - n°171 www.st-joseph-lorient.or

Regard d'aujourd’hui sur hier

Une expo des CAP IS/IT

Depuis de nombreuses années le lycéeSaint Joseph-La Salle, par l'intermédiairede Mme Rivet, participe au concours natio-nal de la résistance et de la déportation.

Cette fidélité a permis de nouer des liensavec Madame Lecuyer, présidente del'UNADIF. A la suite d'échanges, elle nous aproposé un partenariat avec les archives deLorient dans l'objectif de réaliser une expo-sition au Jardin Gabriel sur le thème de larésistance et de la déportation. Ce projetpluridisciplinaire a mobilisé la classe de1CAP IS-IT et leurs professeurs M. Aribard,Mme Climent Mme Komakoff et M. Olivier.Cette exposition s'est articulée autour d'unesculpture en cuivre symbolisant l'enferme-ment dans un camp de concentration, com-

plétée par huit panneaux réalisés par lesélèves sur le thème "Moi, déporté lorien-tais". Ce travail a été ponctué par l'inter-vention de M. Pourchasse, ancien déporté,qui est venu proposer son témoignage et ré-pondre aux questions des élèves.

La présentation officielle de l'exposition, le 7mai 2013, notamment en présence du souspréfet, du député et du maire de Lorient, apermis aux élèves de rencontrer d'anciensdéportés et d'enfants de déportés.

Lydia Robin

La classe de 1 CAP ISIT qui a réalisé des affichespour l’exposition au jardin Gabriel sur le thèmede la déportation et de la résistance.

Dans le cadre du partenariat entre la Marine Nationale et notrelycée, dix élèves de la formation Bac Pro MEI ont effectué un stageau centre d’instruction navale de Saint Mandrier, près de Toulon.

Ces élèves ont été sélectionnés par la Marine pour suivre cette op-tion au sein du lycée. Ce stage permet la découverte des différentsmétiers proposéspar la Marine auxélèves ayant uneformation de main-tenance, du postede mécanicien debord à mécanicienaéronautique, ouencore le mécani-cien d’armement.Cette année sco-laire, ce stage seracomplété par undeuxième tempsde huit semaines.Les élèves suivrontdes travaux pra-

tiques et une formation militaire. Pour améliorer cette préparation,ils embarqueront sur un navire pendant une semaine. A l’issue dustage et en fonction de leurs résultats, les élèves bénéficierontd’une proposition de contrat : matelot pendant un an pour se dé-terminer, ou alors quatre ans en qualité de quartier maitre et pour

les meilleurs l’oppor-tunité d’une inté-gration à l’Ecole deMaistrance avec unengagement de 10ans.Pendant l’annéescolaire passée,cinq élèves de ter-minale ont suivicette formation :trois d’entre euxont été proposéspour l’Ecole deMaistrance et deuxpour la formationde quartier mai-tre.

Bac Pro MEI : Un partenariat avec la Marine Nationale

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"La Lorientaise"

Des élèves de Saint Jo au service !

"La Lorientaise" n’est pas une course. Il n’y a pas d’esprit decompétition ! Tout le monde est là pour la cause, pour un actede solidarité et de générosité comme l’indique le slogan desaffiches "Toutes Actives Contre le Cancer du Sein !".En 2011, 4 000 participantes, 5 000 en 2012. Cette année, ellesétaient plus de 7 000 vêtues d’un t-shirt rose, réunies pour unemême cause (5 ans pour la benjamine et 91 ans pour la doyenne).

Toutes, sportives ou non, ont participé à "La Lorientaise". Lesfemmes à mobilité réduite étaient également les bienvenues.

En marchant ou en courant, peu importe, les 7 000 participantesétaient présentes pour participer à une manifestation collective,dans une ambiance qui se veut conviviale et festive.

Une participation minimale de 5€ était demandée, pour êtreaccessible au plus grand nombre. Une partie de la recette estdestinée à la recherche, mais l’Office de l’Education Physique etdes Sports de Lorient souhaite qu’une majorité de la somme soitredistribuée localement pour le confort des malades.

En 2011, un chèque d’un montant de 22 090 € a été remis à la LigueContre le Cancer. En 2012, l’association a reçu 28 425 €. Nul douteque cette année la somme sera supérieure à 30 000 euros. Après

un échauffement enmusique et danse,animé par desprofessionnels d’unClub de mise enforme, les participantes de "La Lorientaise" ont été accompagnéespar des animations musicales et de nombreux spectateurs répartisdans tous les quartiers traversés.

Un grand merci aux 34 élèves de notre Lycée Professionnel qui ontchacun reçu en cadeau deux places pour le match FCL-Sochaux.Les bénévoles issus de la Seconde Pro Sécurité Prévention, 1ère etTerminale 1 Pro Commerce et Accueil, présents de 8h45 à 11h45,un dimanche matin ont assuré avec sourire et bonne humeur, ladistribution de la collation à toutes les participantes à l’arrivée.

Une tâche fatigante menée avec une efficacité remarquable,bénévolement et avec un grand cœur !

Chapeau jeunes gens. Respect !

Encore un grand merci à vous, et à l’année prochaine !

Patrick NEAU

Les techniciennes et techniciens formés ont pour mission principale demaintenir en état de bon fonctionnement les biens dont ils ont lacharge.

Les cours en atelier sont essentiellement tournés vers l’acquisition dela méthodologie et de la rigueur propres aux activités de maintenance.Le technicien de maintenance est un peu comme le médecin del’équipe de France de football, pour prendre une image assez parlante,lequel veille à ce qu’aucun joueur ne soit mal en point, et qui au moin-dre petit pépin prodigue tous les soins nécessaires afin qu’au plus vitece joueur retrouve sa place au sein de l’équipe. Si la comparaison avecla médecine est audacieuse, la démarche préventive et curative est lamême, les conséquences étant d’un autre ordre, évidemment.

C’est dans des locaux entièrement rénovés et totalement adaptés, queles élèves apprennent leur métier dans la rigueur qui convient à destechniciens qui auront la responsabilité du bon fonctionnement desoutils de production.

Que représente le Bac professionnel MEI ?

Le Lycée Professionnel

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22 Nov. 2013 - n°171 www.st-joseph-lorient.org

Une nouvelle filière

Le F.C.L. côté coulisses

8 h 30 : Départ à pied pour le stade de footde Lorient. Rien de tel qu’un peu d’airfrais pour réveiller les quelques élèvesendormis. Le trajet se déroule bien et unedemie-heure plus tard, nous voilà devantla billetterie.

L’intervenant qui nous accueille est le gé-rant du stade. La visite peut commencer.Nous apprenons les différentes interven-tions au cours d’un match de football, lesmanœuvres effectuées ainsi quequelques anecdotes.

Entre la visite des locaux, l’examen de laparte sécurité et les nombreuses photosprises sur la pelouse synthétique, notreestomac commence à "gronder". Il esttemps de partir en direction du parc d’ac-crobranches du Poisson Volant, afin derécupérer notre pique-nique.

Un après-midi haut perché

Une fois le repas (bien mérité) englouti, ilest l’heure de s’équiper. Un petit quartd’heure de préparation plus tard, nousvoila élancés dans les arbres, accompa-gnés par nos professeurs de français M.Chatalic et maths M. Le Sergent.

Certains, moins aventureux, préfèrents’arrêter aux pistes bleues. Les autresprogressent audacieusement sur les

voies rouges. Et les plus courageux, c’està la piste noire qu’ils vont se confronter,s’imaginant dans la peau d’Indiana Jones,ou sur un parcours commando.

La journée s’achève, les bus nous ramè-nent, fatigués mais contents. Une journéed’intégration riche en sensations commeon les aime.

Valentine Lecrane

Le lycée professionnel Saint Joseph-LaSalle a obtenu l'accord du Rectorat pourl’ouverture d’une nouvelle filière.

Le baccalauréat professionnel SécuritéPrévention a ouvert ses portes en septem-bre dernier. Jusqu’à présent, le lycée pro-fessionnel public de Rostrenen était le seulétablissement de l’académie de Rennes àoffrir cette formation.

Ce baccalauréat professionnel prépare lesélèves aux métiers de la sécurité publique(gendarmerie, police…), de la sécurité civile(sapeurs-pompiers) et de la sécurité privée(gardiennage, surveillance…). Outre lesconnaissances de l’enseignement général,ces futurs bacheliers vont acquérir descompétences aux secours à la personne, ensécurité, en protection des biens et de l'en-vironnement, en droit, en communication...

Le titulaire du Baccalauréat ProfessionnelSécurité Prévention pourra se présenteraux concours de recrutement et notam-ment aux sélections suivantes : Gardien dela Paix de la Police Nationale, gendarme,sapeur-pompier professionnel, agent dePolice Municipale, personnel surveillant del’administration pénitentiaire… Le jeune ba-chelier aura également la possibilité depostuler à tous les emplois liés à la sécuritéprivée ou poursuivre des études supé-rieures.

Il est évident que cette formation nécessitedes relations étroites et privilégiées avecles personnels de tous ces secteurs pro-fessionnels. Des relations de partenariatqui permettront, par exemple, des forma-tions animées par ces personnels avec leurmatériel spécifique.

Cette coopération sera en particulier ren-forcée par l'installation en 2016, du nou-veau centre de secours de Lorient, enbordure immédiate de notre établissement.

A la rentrée dernière, nous avons accueillidans la classe 24 jeunes (8 filles et 14 gar-çons). Ces élèves ont été retenus à la suited’une première sélection sur dossier, avantles tests sportifs et le passage devant unjury pour des entretiens individuels.

Pour cette première année, environ 70jeunes ont constitué un dossier avant ladate limite (42 demandes étant parvenueshors délai). A la rentrée prochaine, il est fortprobable que nous soyons, comme à Ros-trenen, sollicités par plus de 200 candidats.

Pendant leurs trois années de formation,les élèves de Saint Joseph-La Salle aurontl’occasion d’être mis en situation, à l’occa-sion de Périodes de Formation en Entre-prise (22 semaines réparties sur les 3années : 4 en sécurité privée, 9 en sécuritécivile et 9 en sécurité publique). Les jeunesétudiants auront aussi de fréquentes inter-ventions, sorties ou visites pour les plongerau cœur de ces métiers.

La première sortie a été consacrée à la dé-couverte du stade Yves Alainmat, où évoluele FCL. Les élèves ont évalué la sécuritégénérale du lieu avant, pendant et après unmatch de football de Ligue 1 du F.C. Lo-rient.

Une seconde sortie a été proposée dans lecadre des "Rencontres de la sécurité "avecla participation à un forum sur la théma-tique : "Sécurité routière et comportementsà risques". Les jeunes élèves ont ainsi puvisiter le commissariat de Lorient.

Bon vent à cette première promotion, et àtoute l’équipe d’enseignants qui les encadre.

Patrick NEAU

Journée d’intégration

Le baccalauréat professionnel Sécurité Prévention

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Philippe Pozzo di Borgo

Une rencontre avec Philippe Pozzo diBorgo est un privilège, une richesse. Sonexistence a été portée dans un récit auto-biographique, Le second souffle, avant dedevenir un succès colossal : Intouchables.

Un parfum de sagesse a soufflé dans lestravées de l’amphithéâtre. Les élèves deseconde LEGT occupaient l’espace, entou-rés par des enseignants, divers invités, desjournalistes de la presse locale et de France3. Le tétraplégique le plus célèbre dumonde force l'admiration. Quelques ex-traits de son plaidoyer pour le respect de ladifférence et de la fragilité :

Deux vies pour le prix d’uneDans notre société il faut être fort. Il y a unevraie ségrégation. Dans la réalité noussommes forts et fragiles. Avant mon acci-dent en parapente, j’étais la caricature dusuccès : sportif, élégant, bronzé, uneépouse et des enfants extraordinaires, unebelle carrière professionnelle chez LVMH.Le prototype de l’homme qui avait réussi. Ala suite de mon accident, il y a vingt ans,j’ai eu deux vies pour le prix d’une. On ap-pelle cela une bonne affaire.

La solitude : voila le handicapMon épouse est décédée deux ans aprèsmon accident. Avant ce drame, je n’étaispas handicapé car elle était à mes côtés. Jesuis devenu handicapé le jour de sa mort.Le handicap ce n’est pas d’être cassé, c’estd’être seul. Après le succès du livre « Le se-cond souffle », puis du film Intouchables,j’ai reçu plus de 15 000 mails. De nombreuxauteurs se trouvaient dans une détresseépouvantable. Ils m’ont écrit, car la sociéténe permet pas de dire qu’on n’est pas bien.J’ai été confronté à un flux de détresse pourlequel je n’avais pas été préparé. Dansnotre monde, il existe une tyrannie de laperformance. Il faut montrer que noussommes forts. Sinon on nous considèrecomme des faibles et nous sommes laisséssur le bas-côté. Dans la réalité, ce n’est pascomme cela et je le rappelle souvent : onest tous forts et fragiles.

La foi Ma première épouse Béatrice étaitcroyante. Khadija, ma seconde épouse, estégalement très croyante. Une foi énormepour toutes les deux. J'ai une ferveur diffé-rente, mais je crois.

Le film Intouchables : Pourquoi un tel succès ?Plus de 20 millions de spectateurs enFrance, 60 millions à travers le monde.

Hormis toutes les qualités du film, le spec-tateur se sent concerné par ces deuxhommes qui n’ont aucun point commun,mais qui se sont reconstruits mutuelle-ment. La grande majorité des personnesqui ont apprécié le film ne nous ont pas dit« Bravo » mais « Merci ».

Les maisons "Simon de Cyrène »C'est l'association Simon de Cyrène qui abénéficié de 5% des recettes du film Intou-chables. Simon de Cyrène est le person-nage qui a aidé Jésus à porter la croix.Aujourd’hui, ce sont des foyers de vie par-tagés pour des grands handicapés et desvalides. C'est un microcosme de la société,en lien étroit avec L’arche du « prophète »Jean Vanier. Dans un même lieu, on metensemble des éléments essentiels qui ren-dent notre vie digne et désirable. Simon deCyrène est implanté à Vanves en banlieueparisienne, sur l’Ile de Ré, à Angers et bien-tôt à Nantes, Bordeaux et Dijon.

Investir le présentC’est une idée de Jean-Jacques Rousseauque l’avenir sera meilleur. Je n’adhère pasà cette opinion. Il faut occuper le présent.Faire de maintenant son existence. Ne pasgâcher son temps avec les futilités, les stu-pidités. Il faut profiter de la vie, non pas enexagérant mais en la respectant, en l’ap-préciant. La maladie de la société moderneest l’envie de s’éclater. Le parapentem’éclatait. Et en tombant sur le sol, j’ai finipar m’éclater en parapente.

La considérationIl faut un retour à la frugalité, à la modes-tie et prendre soin de soi. Avant mon acci-dent je pensais trop à moi. Il faut êtreaimable avec les autres. Non seulementc’est agréable, mais c’est utile car noussommes tous dépendants des autres. Laconsidération est l’un des plus jolis mots de

la langue française. On observe avec l’in-tention d’agir. C’est très beau ! Il faut consi-dérer l’autre, le plus fragile. Le rendrevivant au cœur de la société…

Le respect de la fragilitéOn se croit immortel, intouchable, d’où letitre du film. Après la maladie de Béatrice,puis son décès, après mon accident il y a 20ans, le constat est évident : Nous sommestous fragiles. Il faut toujours respecter cettefragilité. Toute la beauté du monde setrouve dans la différence et la fragilité.

Le bénévolat, le service civiqueLe bonheur n’est pas dans la consomma-tion, le « Toujours plus ». Avec cette fausseidée, notre société crée l’exclusion et mêmel’humiliation. J’invite tous les jeunes au bé-névolat, au service civique. On va découvrirl’autre et apprendre tant de choses. Celavaudra toutes les richesses du monde. Vousallez contaminer les autres et vous allez ac-quérir le diplôme du cœur…

Merci à Philippe Pozzo di Borgo qui, grâceà son témoignage magnifique, a construitune passerelle entre l’année du service,achevée en juin dernier et cette année sco-laire, placée sous le signe de la diffé-rence..

Un Grand Témoin "Intouchable"

Le L.E.G.T

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24 Nov. 2013 - n°171 www.st-joseph-lorient.org

Séjour des 2nde et 1ère en Espagne

Séjour de lycéens en Allemagne

Nous avons effectué un voyage en Andalou-sie du 12 au 19 avril 2013. Nous étions

logés en famille pendant cette semaine. AGrenade nous sommes restés jusqu’au 18avril. Il a fait très beau et chaud, puis noussommes partis à Cordoue. Les visites se sont succédées : L’Alhambra,la Maison Natale de Federico Garcia Lorcaà Fuentevaqueros, le quartier historique deGrenade, la Cathédrale et la ChapelleRoyale, le quartier arabe, l’Albaicin puis lequartier gitan, le Sacromonte où nousavons assisté à un spectacle de Flamenco.Le mardi 16, nous avons rencontré lesélèves et leur professeur de français duLycée Jiménez de Quezada à Santa-Fe.C’était un moment important de communi-cation et d’échanges qui a été apprécié par

tous les élèves.Nous avons aussi organisé une excursionen montagne, à Las Alpujarras jusqu’àPampaneira, village de montagne typique,puis le car nous a conduits au bord de laMéditerranée, à Almuñecar , petite stationbalnéaire ensoleillée.Le jeudi 18, nous avons passé toute la jour-née à Cordoue. Nous avons visité l’Alcazardes Rois Chrétiens, puis la Mosquée-Ca-thédrale. Le soir nous avons partagé undîner de tapas et à 22 heures, nous avonspris le car pour le retour vers Lorient. Cefut une semaine agréable qui laisserabeaucoup de souvenirs heureux.

Mme Sylviane Josse

Fête de la Science

A l’occasion de la "Fête de laScience" organisée en octobreà l'UBS, Madame Sophie Gué-guen, professeur de physique,a accompagné la classe deTerm STI 2 D A.

Les élèves ont ainsi participé àdes conférences et ateliers trèsintéressants, en lien avec lesprogrammes de physique, no-tamment sur les matériauxcomposites pour construire lesbateaux de course, ou encorel'électronique et la mer. Uneautre proposition intitulée "Unpeu de sciences dans le bac àsable" a été appréciée des ly-céens.

Cette après-midi vécue à l’Uni-versité de Bretagne Sud a étéégalement une belle occasionpour un premier contact avecl'enseignement supérieur.

Le 10 avril 2013 au soir, dansune joyeuse effervescence, 5élèves de 2nde ainsi que 3élèves de 1ère sont partis àBrühl, ville dans laquelle setrouve notre établissementpartenaire, pour un séjour de8 jours sur place. Nous nous sommes jointscomme chaque année depuis8 ans maintenant, au collègeNotre Dame d'Oriant. Nous nepouvons que nous réjouir d'unetelle collaboration entre les établisse-ments. L'investissement des enseignants,tant du côté allemand que du côté français, ainsi que la disponibilité des familles d'ac-cueil a permis à tous les participants depasser un séjour agréable.Après un petit déjeuner pris en Belgiquejeudi matin, nous sommes arrivés versmidi. Les élèves ont rapidement été pris encharge par les correspondants et leurs fa-milles. La journée de vendredi a permisd'échanger les premières impressions.Nous avons visité Aix la Chapelle, ville ôcombien célèbre, avec notamment la visitede la fabrique de "Printen", sorte de paind'épices, fabriqué uniquement dans cetteville et exporté dans le monde entier. Le sa-medi était consacré à Bonn avec le passage

incontournable dans le magasin d'usineHaribo. Pendant le week-end les élèvesétaient dans les familles d'accueil, quiavaient bien sûr prévu des activités, visitesdiverses pour faire découvrir la région auxfrançais.Les derniers jours nous ont menés à Co-logne, où nous avons découvert les studiosde télévision MMC, le stade de football du1FC Köln, le musée olympique du sport.Nous avons aussi eu du temps libre pourfaire du shopping!! La traditionnelle récep-tion au lycée, organisée avec l'aide des pa-rents ainsi qu'une réception à la mairie deBrühl ont été des moments importants dece séjour. Le jeudi, les élèves ont participéaux cours avec leurs correspondants avantleur départ le soir, avec des larmes pour

certains, témoignagedes liens tissésentre français et al-lemands.Comme souvent,j'ai eu moi-mêmebeaucoup de plaisirà partir avec ce petitgroupe d'élèves bien

sympathiques.M-L SERVEL

Les élèves germanistes de Saint-Jo avec leurs correspondants alle-mands : Remise des prix pour les meilleures brochures, à la suite du

voyage des lycéens en Allemagne à Brühl, au printemps dernier.

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Les 1ères STI 2D à la pointe de la technologie

Lundi 1er juillet, les professeurs de technologie du nouveau BaccalauréatSTI2D ont assisté à une démonstration du scanner 3D, acquis par l’établisse-ment. Ce scanner de toute dernière technologie permet de créer le modèlenumérique de n’importe quel objet. Les élèves pourront ensuite modifier cemodèle sur ordinateur pour améliorer ses performances dans la poursuitede l’innovation et de la préservation de l’environnement.

Une fois les nouvelles formes de l’objet validées par différentes simulations in-formatiques, le modèle pourra être transmis à notre imprimante 3D qui en réa-lisera un véritable prototype en plastique ABS.

Avec cet appareil, le lycée Saint Joseph – La Salle de Lorient possède la maî-trise de la chaîne numérique complète, de la rétro-conception au prototypagerapide, qu’il met également à disposition des entreprises partenaires.

Cédric Leclerc

Dans le cadred’un mini-projetde la classe STI 2D, spécialité ITEC(Innovation Technologique et Eco-Conception), les élèves avaient pourobjectif de réaliser un objet. Unecréation pas trop ambitieuse quipuisse être imaginée puis conçueavec un logiciel de D.A.O. (dessin as-sisté par ordinateur: SOLIDWORKS),avant d’être fabriquée dans nos ate-liers.Aux côtés du professeur PatrickBarbotin, Vincent Orvoine et PierreLe Roux ont travaillé sur une miniguitare (qui a également une fonc-tion de décapsuleur), avec le logo de Soldat Louis. Ils ont dessiné lapièce à réaliser à partir d’une photode guitare et pour le logo, ils ont suivila même démarche.Une fois la réalisation aboutie, Vin-cent et Pierre ont présenté le projetà leurs camarades de classe et ontoffert cette mini-guitare à SergeDanet, alias Soldat Louis. Il a d’ail-leurs été plutôt facile de contacterSerge Danet, son fils étant scolariséà Saint Jo. �

Le L.E.G.T

Dans le cadre de l’Accompa-gnement Personnalisé en se-conde, Mesdames Josse,Servel et Zueras, accompa-gnées de M. Le Bayon, propo-sent à une cinquantained’élèves volontaires de réaliserun journal télévisé en LanguesVivantes (Anglais, Allemand etEspagnol).

Après avoir lu la presse étran-gère, anglaise, allemande et es-pagnole, les élèves doiventsélectionner des thèmes d'actua-lité internationale et réécrire les articles. Chaquegroupe d’élèves doit par la suite, réaliser son jour-nal télévisé dans les trois langues. Les deux meil-leurs projets seront visibles sur le site Internet del'établissement. Les élèves se répartissent lesrôles : un présentateur plateau, un envoyé spécialpour un reportage en extérieur, un journaliste in-terviewer, un invité interviewé, un chroniqueursportif et enfin un présentateur météo.

Les objectifs abordés sont divers et très riches :

Etre capable de lire la presse étrangère, de sélec-tionner un thème commun aux journaux des 3langues, de réécrire les articles pour les adapteraux différents rôles. Les élèves vont également ap-prendre à développer leur autonomie, tout en s’in-téressant à des aspects plus techniques : letournage des films puis le montage-vidéo.

Les lycéens, particulièrement intéressés par ceprojet Inter-Langues ont déjà prouvé leur efficacitégrâce à leur sincère motivation.

Un cadeau pour Soldat Louis !

Sur le thème "Sciences et Arts", dans le cadredes Méthodes Pratiques et Scientifiques (MPS),les élèves de secondes LEGT ont réalisé uneœuvre d’art en respectant certaines contraintes: La perspective découverte en maths, l’utilisa-tion de pigments extraits lors des séances de SVTet SPC, l’utilisation de liant pour créer de la pein-ture (vu en SPC). Les élèves ont eu le choix dans legraphisme, les pigments naturels ou artificiels, les liants (œuf, crème fraiche, huile de lin, huiled’olive…) et les supports (bois, ardoise, carrelage, papier, carton...).L’œuvre plébiscitée par les votants est "Le crépuscule de printemps" de Sophie Le Goff, suivis parles tableaux de Gwendoline Nieto "La cuisine" puis "L’arbre" d’Emilien Le Montagner.

Chantal Prado

Les sciences et les arts

L'atelier "Projet Inter-Langues"

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La réalisation d'une frise dans la salle en bas à droite du CDI est néed'un constat. Cet endroit était un peu "glacial", "triste". Mme Fillonet ses élèves ont relevé le défi : celui de donner à cette salle un petitquelque chose de "pas ordinaire".

Le point de départ a été une étude sur des artistes photographescomme Jeff Wall, Matta Clark ou Adréas Gursky afin de se ren-dre compte comment une photographie pouvait être mise enscène. Par la suite, les élèves se sont installés au CDI afin deréaliser une série de clichés pour n'en garder qu'un seul. Ils enont extrait 11 cadres qu'ils ont reproduit à la peinture sur le mur.Ce travail a duré 4 mois et on peut féliciter l'implication et le sé-rieux des élèves de 2 CAP CSI dans ce projet.

Lydia Robin

26 Nov. 2013 - n°171 www.st-joseph-lorient.org

CDI : Bilan et perspective

Le Centre de Documentation et d’Information (CDI) occupe uneplace centrale à St Jo. Tous les secteurs s’y retrouvent, de la 6ème àBac + 2, sans compter les adultes. Trois documentalistes font vivrecet espace. Laurence Feunteun est chargée du collège, Lydia Robindu Lycée Professionnel et Mathias Le Bayon, du L.E.G.T.. S’ils ont laresponsabilité d’un secteur donné, ils sont soucieux du travaild’équipe pour suivre les élèves des trois secteurs.L’évaluation de l’activité et de la fréquentation du CDI des dernièresannées, a mis en évidence un taux de prêt de livres assez faible (sur-tout en 6ème / 5ème) et une faible lisibilité de l’espace. Laurence, Lydiaet Matthias veulent maintenir le niveau de recherche documentairequi est satisfaisant (loisir, ludique et pédagogique) tout en dévelop-pant la lecture. Les investissements, en particulier en mangas et BD, se sont rapi-dement avérés positifs. Les jeunes ont manifesté un intérêt pour lefond par leur comportement responsable et le respect des lieux, cepeu importe le secteur. Aucun vol ni dégradation n’est à déplorerdepuis deux ans.Aujourd’hui, la fréquentation moyenne en accueil individuel au CDIest de 200 élèves par semaine avec des pointes à 270.

Les jeunes aiment lire. Enrevanche le faible emprunt de romans in-terroge. En observant la courbe des lecteurs, il y a une forte fré-quentation des 6èmes /5èmes suivi d’une importante chute en fin decollège, puis une reprise en fin de classe de Seconde. En lien avecles enseignants de lettres des différents secteurs, les documenta-listes ont retenu le cycle 3ème/2nde pour développer un projet delecture.

Dans un contexte où les élèves lisent peu,les professeurs de Français, Mesdames Ol-lier-Pochart et Cadoret, ainsi que les pro-fesseurs documentalistes, ont fait le choixde mettre en place des activités qui condui-ront (on l’espère) les élèves à découvrir dequelle manière la lecture peut-être unobjet de plaisirs et de découvertes.

Ce projet s’inscrit dans le cadre du Fran-çais et de la documentation avec 2 classesde 3ème et 2nde.

Le projet s’articule autour de 3 axes de travail :

Projet 1: Lecture de fictions sélectionnéespar les documentalistes. Cette lectureconduira les élèves à partager leurs im-pressions avec les autres membres de laclasse à travers une production écrite, laréalisation d’un « nuage de mots-clés » re-présentatifs du roman lu, puis l’évaluationavec une présentation orale au groupe.

Projet 2 : A partir d’un début de roman, les

élèves par groupes, écrivent le chapitre 2d’une œuvre, en respectant les codes decette œuvre.

Projet 3 : Les Secondes Pro ELEEC, laclasse de 3èmes F du collège et la 2nde B duLEGT, aux côtés de leurs professeurs mes-dames Ollier-Pochart et Cadoret rencon-treront Mme Nathalie Le Gendre unécrivain en littérature jeunesse, pour unéchange sur les métiers du livre et les pra-tiques de l’écriture.

Le projet 1 a été lancé le mardi 24 Septem-bre aux abords du CDI. Une présentation aété faite des romans aux élèves des 2classes (3ème F et 2nde B soit 64 élèves).

Ils sont ensuite repartis avec les livreschoisis. Nous les avons retrouvés au retourdes vacances de la Toussaint pour unemise en commun.

Laurence Feuntun

les 6èmes AMeilleurs lecteurs du CDI

Développer la lecture, l’un des objec-tifs fixés par l’équipe du CDI. Au mois de juin, à l’heure des bilans,chiffres à l’appui, Laurence Feuteun aorganisé une petite réception pour féli-citer les élèves de 6ème A, meilleurs lec-teurs du Collège.Une bien belle surprise qui a touchénos jeunes lecteurs, prêts à relever ledéfi pour l’année à venir !

Félicitations !

Liaison 3ème - 2nde : Le Projet – Lecture"

Une superbe frise murale au CDI

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La sortie "Géo-Géol" s'est déroulée cette année au Fort-Bloqué à la findu mois de septembre (le soleil était de la partie). Par groupes de 2classes, les élèves ont pris le bus de la CTRL près du collège pour serendre sur le site avec leurs enseignants de géographie, de géologie etdes professeurs accompagnateurs. La sortie a été préparée en classede SVT et de géographie.Sur place, les collégiens ont :• regardé des paysages urbain et littoral et leurs évolutions• découvert le granit et son altération• tenté d'analyser les politiques de développement durable Après un pique nique pris sur la plage, tout le monde est rentré au col-lège vers 14h pour établir un bilan des éléments observés.

Les professeurs accompagnateurs

Portes Ouvertes

En fin d’année, toute l’équipe de la SEGPAse mobilise pour accueillir les futursélèves et leurs familles, mais aussi lesenseignants et personnels de St Jo.

Les visiteurs sont les bienvenus, jeuneset adultes donnent leur maximum pour le

meilleur accueil de chacun.Les élèves de 6ème / 5ème présentent lesactivités réalisées dans le cadre des dif-férents cours, les 4ème / 3ème préparentgâteaux, crêpes mais aussi des plants,des fleurs proposés à la vente quelques

semaines plus tôt.

Le C.D.I

Repas pour les résidents du foyer Kerguestenen

Sortie Géo des 5èmes

S.E.G.P.A.En classe de SEGPA, un enseignement professionnel de 12 heures est ajouté àl'enseignement général et technologique en classe de 3ème. Il s’agit de supportsqui permettent aux élèves d'acquérir des "savoir-faire" et des "savoir être" né-cessaires à la plupart des métiers : respect des règles de sécurité, d'hygiène,organisation dans une tâche, organisation du matériel, sens du travail bien fait…

Dans le cadre du champ professionnel "Hygiène Alimentation Services", MmeClémence organise avec ses élèves des repas à thèmes : crêpes, traditionnels…Ces projets technologiques permettent aux jeunes d’acquérir des connais-sances et des compétences techniques, mais également des compétences dusocle commun : maitrise de la langue française et de la culture scientifique.

Les élèves de 3ème HAS (Hygiène Alimenta-tion et Services) ont accueilli les résidentsdu foyer Kerguestenen pour un repascrêpes au restaurant pédagogique.

Les élèves ont abordé les problèmes desanté et alimentaires des personnes âgées,ainsi que leurs besoins nutritionnels. Ils ontaussi mis en pratique des compétences so-ciales et civiques : avoir un comportementresponsable, respecter les règles… descompétences visant l’autonomie et l’initia-tive, en s’impliquant dans un projet collec-tif. Ce fut une expérience motivante sur leplan pédagogique et enrichissante sur leplan personnel et humain. Les élèves re-tiendront ces quelques momentsd’échange et de partage entre générations.

Impressions

"Nous avons travaillé par équipes. Certainsont fait la mise en place de la salle, d'autresont préparé les crêpes, les garnitures, en te-nant compte des goûts de chacun, de ré-gimes, des problèmes spécifiques. Pour leservice, nous avons dû être attentifs à chaquepersonne âgée, leur parler correctementpour être compris et être patients, en parti-culier lors des oublis de commandes ou deschangements de commande." Ludivine

"Ils avaient l’air très contents de l’invitation.Cela se voyait sur leur visage. Pour nous,c’est une belle récompense. J’ai aimé faireplaisir." Sacha

Nous nous sommes égalementmis au service. Aider, soutenirpour avancer, pousser les fau-teuils ou encore tenir le braspour accompagner certainsgestes du quotidien. Marine

Nous avons bien aimé travaillersur ce projet. Il nous a apportédes connaissances et nous aégalement fait grandir. Les per-sonnes du foyer logement sontattachantes, elles ont besoin deréconfort et d’affection. Damien

Derniers conseils de M. Perrinel avant PO

Corentin accueille et conseille les visiteurs

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28 Nov. 2013 - n°171 www.st-joseph-lorient.org

Concours Eco L'eau

Le Mercredi 26 Juin 2013, les 20 élèves del’option Théâtre 6ème ont participé au fes-tival de théâtre amateur de Kerhervy. Ils yont interprété une pièce écrite par leurprofesseur, Gérard Lucas, " Les lettres enliberté". Les lettres, sorties des livres, dé-cident de créer une république autonomeet autogérée !

L’idée est belle mais pas si simple à réa-liser. Après les premiers instants deliesse collective, les soucis s’accumu-

lent et pèsent très lourd sur les épaulesdu "C", proclamé chef par les autres let-tres de sa communauté. Il faut agir vitepour éviter que la zizanie emporte toutsur son passage !

De "A" à "Z" tout le monde est concerné.Les élèves ont donné tout leur cœur pouroffrir au public de Kerhervy un beau mo-ment de détente tout en honorant la co-médie théâtrale.

Les élèves de 5è de l'option sciencesont réalisé des affiches pour la pré-servation de l'eau.Ils ont effectué des recherches sur le thèmede leur choix : arrêter les produits chi-miques, récupérer l'eau de pluie, etc... Lescollégiens ont commencé par trouver lelogo qui représente leur thème, puis ils ontécrit le chiffre clé donnant une informationsur leur choix, par exemple 11% de per-sonnes au monde n'ont pas accès à l'eaupotable. Enfin, ils ont imaginé un slogan re-présentant entièrement leur thème. Ce tra-vail effectué a permis aux élèves de

comprendre l'intérêt de défendre la préser-vation de l'eau. Une fois fini, tous les parti-cipants pouvaient voter pour leur affichepréférée.

Trois affiches sont alors sorties du lot :

"l'eau c'est la vie" de Garris Le Rouzic (1er),•

"Préserver les rivières c'est préserver•l'homme" de Brieuc Robic (2ème)

Prix public "Consommer bio...". Notre avis :•pour consommer moins il faut les efforts dechacun !

Boire c’est vivre !

J'ai choisi de faire ce dessin par rapport àcertaines personnes qui sont obligées deboire l'eau des rivières qui sont polluées.Cela entraîne des maladies que j'ai exagé-rées en faisant un personnage difforme.Pour faire comprendre cela, j'ai fait un autrepersonnage qui dit quelque chose (il fautaller le voir pour le savoir) ...

Brieuc Robic, 5ème C, 2ème

Les 6èmes à Kerhervy

Tous pour l'eau et surtout l'eau pour tous !Malvina Morin et Océane La Chappelle (Avec le soutien de

Damien Belghit et Louan Ourouvai)

Concours"Drôles de Maths"

Le lundi 28 janvier 2013, 170 élèves du col-lège ont participé avec enthousiasme auconcours "Drôles de Maths" organisé pourla sixième fois dans l’établissement parM. Brient, épaulé par tous ses collègues demathématiques.Pendant 45 minutes, ces élèves "matheuxou pas" se sont creusé les méninges pouressayer de répondre à un QCM aux ques-tions désopilantes pour le plaisir de fairedes maths.Depuis sa création en 2002, ce concoursgarde une dimension "scolidaire".La mobilisation de toutes les classes ducollège a permis de récolter 417 € pourvenir en aide au "Bhopal Medical Appeal"qui soigne et offre un suivi médical à descentaines d’enfants encore victimes de laterrible catastrophe de Bhopal en 1984.

Le palmarès de l’édition 2013 :

6èmes : Gervais Castel (6ème G)5èmes : Edern Mathonnet (5ème D)4èmes : Amélia Niéto (4ème D)3èmes : Jérôme Renard (3ème F)

Meilleure performance nationale : Jérôme Renard (86ème sur plus de 9 000).

Rendez-vous à tous en janvier 2014 pour la prochaine édition.

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Grands témoins

Capucine a une parole… Une seule. Elle avaitpromis de revenir à Saint Joseph, parler auxcollégiens de sa traversée de l’Atlantique.

Capucine a réalisé ce rêve à bord d'un petitvoilier construit au Bengladesh. "Tara Tari"est ce bateau de 9 m, construit en fibre dejute et en matériaux de récupération, sansaucun ordinateur à bord. Après plusieursopérations aux jambes et de longs mois derééducation au centre de Kerpape,Capucine Trochet a bravé ses soucismédicaux. Elle est donc partie d’îles en îles,des Canaries au Cap Vert jusqu’enMartinique.

Un florilège de questions… et de réponsesde Capucine

Quelle est votre maladie et cela a-t-il étéfacile malgré cette maladie ?J’ai des problèmes d’articulations. Je visdonc avec ma maladie. Ce n’est pas parcequ’on a une santé fragile qu’il fautabandonner ses rêves. Avec peu, on peutbeaucoup. Mais attention, je ne suis pasinconsciente. Il y a eu un énorme travail depréparation avant de partir.

Est-ce que vous étiez seule en mer ?En mer je ne me suis jamais sentie seule. J’aicroisé des requins bleus et au large desCanaries, des baleines qui communiquent auson des chants. Et puis les dauphins… On nese lasse jamais de les voir. En leur présenceon oublie les soucis. Je pense aussi auxdorades, le plat préféré des requins, quivenaient se protéger sous Tara Tari.

A quoi pensiez-vous pendant ce voyage ?C’est bien de faire des pauses de temps entemps, de réfléchir. Au cœur de cettenature on se sent si bien. Tout estsilencieux, calme. On pense à ses proches,à l’arrivée… Je réfléchissais à tous cesdétails de la vie qu’on ne voit pas. Cespetites clés qui nous mènent vers lechemin du bonheur. On peut être heureuxavec si peu de choses. Ce sont desmoments importants pour soi. Le plaisirest partout, dans chaque instant.

Vous devez vraiment aimer la nature ?En pleine mer, on est forcément proche dela nature. Cela fait un bien fou d’être à soncontact. C’est une évidence qu’il faut êtrerespectueux de la nature, de la création.

Quel a été votre pire moment ?Entre les Canaries et le Cap Vert où j’ai

essuyé une grosse tempête. En plus j’étaistrès fatiguée. Mais, il ne faut pas laisser lapeur nous envahir. Il faut respirer un boncoup. J’ai eu des émotions fortes aussi,notamment avec la crainte de ne pas êtreconfondue avec une otarie par un orque.Tara Tari est vraiment un petit bateau. Jel’appelle "Ma petite planète".

Votre vie est-elle maintenant différente ?C’est une très bonne question. Oui ma vieest différente, beaucoup plus sereine.Maintenant, je suis plus à l’écoute de ce quim’entoure.

Quel est votre projet ? D’abord me reposer. Puis dans quelquesmois, je retourne chercher Tara Tari qui esten Martinique. J’aimerai ramener le bateauchez lui, au Bengladesh.

Le Collège

Capucine, partie au bout de ses rêves

Frère J-François Morlier

Le frère Jean-François Morlier, ancien pro-fesseur de l’établissement, est actuellementen mission à l’Université "La Salle" d’Aré-quipa au Pérou. De passage en France, ils’est arrêté à Lorient nous rendre visite. Lajournée passée au sein de l’établissement apermis à des classes de Lycée et de collègede le rencontrer.Les élèves ont découvert une personnalitétrès attachante au service des jeunes. A travesr son témoignage, les collégiens ontpris davantage conscience de la dimensioninternationale du réseau lasallien. A se de-mander si certains de nos élèves n’iront paspoursuivre leurs études au Pérou !

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30 Nov. 2013 - n°171 www.st-joseph-lorient.org

Histoire des Arts

Echange avec l’Espagne

Avez-vous déjà vu un éléphant de tailleréelle avec des os en fer et une peau enbois ? Avez-vous déjà vu un manège géant,le carrousel des mondes marins représen-tant les abysses et les surfaces de la meret mettant en avant d’étonnantes créaturesmaritimes : crabes géants, poisson-pilate,calamars à rétro-propulsion, raie manta…Pas sûr. C’est pourtant ce que tous lesélèves de 3ème de Saint Jo ont pu admirerau printemps 2013 dans le cadre de l’option"Histoire des Arts" au Brevet des collègeset de leur cours d’Histoire-Géographie. Ilsont ainsi arpenté le centre-ville de Nantespendant toute une journée.Pourquoi un tel choix ? L’aire urbaine deNantes compte aujourd’hui 850 000 habi-tants. Elle fait partie des villes industriellesportuaires de l’Arc Atlantique entrées encrise à la fin des années 80, notamment enraison de la désinstrualisation : Territoireen crise, symbolisé par les chantiers navalsdont la fermeture en 1987 fut vécue par lesnantais comme un traumatisme profond.

Aussi, que faire de ces friches industrielles,situées en plein centre-ville ? Comment re-dessiner cet espace et lutter contre l’écla-tement urbain ? Comment revitaliser uneville par la culture et l’art contemporain ?Quel rapport la ville de Nantes devait-elleétablir avec son histoire (passé négrier,Jules Verne, révolution industrielle…) ?Nos élèves ont planché sur ces probléma-tiques. Ils sont revenus enchantés, ébahis,désorientés parfois, prêts à revenir (nousl’espérons) car Nantes est un exemple rarede développement et de renouvellement ur-bain. Les nefs, les machines de l’Île, les an-neaux de Buren, le Hangar à Bananes, lelieu unique, les Tours LU, le Grenier du Siè-cle montrent que le patrimoine n’a pas étéoublié… Bien au contraire, l’existant est re-valorisé au lieu d’être détruit.Il s’est passé quelque chose à Nantes cejour-là en Histoire des Arts. Faire découvrirl’inattendu et même le difficile…

Pascale Le Boënnec

L'échange avec Valladolids'est déroulé du 19 au 29mars 2013 et nous avonsensuite accueilli les espa-gnols du 9 au 19 avril.

Pour cette 7ème édition, nousavons bénéficié d’un ac-cueil chaleureux de la partde nos correspondants,avec l’étonnement toujoursrenouvelé pour nos jeunesde découvrir la vie espa-gnole  : les horaires descours qui finissent plus tôt(chouette… on a toutel’après midi pour être en-semble !), les repas (dur,dur d’attendre 15h pour dé-jeuner… mais on s’y fait) etpuis les sorties un peu tar-dives (qu’est ce qu’ils secouchent tard ces espa-gnols !). Sans oublier lagentillesse des familles quis’organisent le week-endpour faire quelques excur-sions... on en redemande !

Ensuite, les choses sé-rieuses… La découverte dupatrimoine de cette capitalede la Castille : musées, mo-numents, réception à la

mairie (qui ressemble à unpalais!)... pendant que les"corres’" sont en cours. Uneescapade à Madrid permetde découvrir le palais royal,le musée Reina Sofia et le"Guernica" de Picasso, puisune propriété viticole à Pe-ñafiel et en prime une drôlede visite de château à Cuel-lar, ou des acteurs nousfont revivre des scènes his-toriques et nous prennent àpartie...

L’important dans tout ça,c’est surtout la communi-cation, la joie de s’ouvrir àune autre culture et de se

faire de nouveaux amis. Ducoup, ces amis, on a hâte deles recevoir à notre tour etde leur montrer commenotre Bretagne est belleaussi : excursion à Quimperet Concarneau, soirée cel-tique ou tous, parents,élèves et enseignants chan-tent quelques chansons etdansent quelques an-dro etautres (ils se débrouillenttrès bien nos amis hispa-niques après une petiteséance d’entraînement !).Bref, des souvenirs inou-bliables qui font du bien etqui motivent....

Autour d’un luthavec Emmanuel Delatouche

Qui aurait pu penser qu’un professeur de phy-sique soit aussi un joueur de luth passionné ?En tout cas, pas les élèves de 5ème E !

Pourtant, par un mardi matin de mars 2013,assis en tailleur, d’abord surpris, un peu éner-vés "bouge-bouge" puis ébahis, ils ont écoutéet… apprécié. Emmanuel leur a joué des mor-ceaux de Kan ha diskan, des mélodies afri-caines, des airs slaves invitant au voyage, desthèmes arabo-andalous et… des morceaux demarque du Moyen-âge et de la Renaissance, caron était bien sur en cours d’histoire.

Gageons que ce moment fera dépasser à nosélèves les "cloisonnements coutumiers" trop sou-vent le lot de notre société… On peut à la fois êtreprof de physique, jouer du luth, être un jongleurémérite et être un citoyen engagé…

Expérience, évidemment, à renouveler cette annéesi le principal intéressé est toujours partant.

Pascale Le Boennec

Il s’est passé quelque chose à Nantes !

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Echange avec l’Allemagne

Des bretons au pays des sorcières

Avril 2013.En route pour la vallée du Harz dans le Nord de l’Allemagne, paysdes mines, des chevaliers et des sorcières. Quinze élèves de 3ème

vont retrouver leurs correspondants. Immersion dans une famille"Nun wird Deutsch gesprochen !". Accueil chaleureux dans les familles et dans l’établissement,ancien collège style Art Déco. Nous découvrons des ruesenneigées. T-shirt et grand soleil pendant notre séjour... laBretagne voyage... normal !Un beau programme : visite de la vieille ville de Goslar et de sonchâteau chargé d’histoire, où les légendes se mêlent aux hauts-faits des chevaliers. Nos élèves découvrent ensuite la mine. Ladescente en wagonnets est quelque peu angoissante. Que dire dela vie des mineurs, vraiment trèsimpressionnant. Nous passons lelendemain dans les montagnes duHarz, arides et sauvages. Il est unplateau où il ne fait pas bon traînercertaines nuits : lieu de rencontredes sorcières. Elles n’aiment pas yêtre dérangées. Une séance de luged’été détend tout le monde. Gros succès pour la visite du muséeet de l’usine Volkswagen. Des

voitures anciennes y côtoient de belles Lanborghini. Nousfrimons juste un peu au volant d’une Porsche.La semaine passe vite : visite du musée écologique, unepartie de mini-golf, réception à la mairie et cours (quandmême) avec les correspondants. N’oublions pas unesuperbe partie de foot et pour terminer la soirée dansantefranco-allemande, pendant laquelle, je dois dire, nosfrançais ont amplement contribué à mettre l’ambiance.Es war also eine tolle Woche.

Pascale Valentin

74 élèves de 4èmes et 6 professeurs accompagnateurs ont passé une se-maine du 3 au 8 juin 2013 en Angleterre, à Catford, au sudde Londres. Ils étaient hébergés en famille, par groupesde 2 à 4 élèves. Organisé par l’intermédiaire de l’orga-nisme VTO, les visites culturelles et plus ludiquesconcentrées sur Londres : les peintures de la "NationalGallery", l’Abbaye de Westminster, le "British Museum",le Musée des transports, le château de Windsor. Le beautemps a permis de se promener dans les rues de Londresafin de voir le Palais de Buckingham, "Piccadilly Circus",les maisons du Parlement, Big Ben, de faire du shopping àCovent Garden et de pique-niquer dans "St James Park".Les élèves ont également apprécié la visite du stade deWembley, au nord de Londres,et celle des studios d’HarryPotter.

Impressions d’élèves

J’ai beaucoup aimé cette semaine en Angleterre. La ville de Londres m’aplue, car bien que grande et très peuplée, on s’y sent tout de suite à l’aise.La famille était accueillante et très gentille et les repas étaient bons à partles sandwichs. La partie que j’ai préférée était le shopping à Covent Gar-den car les commerçants étaient sympas. Les studios d’Harry Potterétaient supers .

Clara Madelaine, 4ème E

Nous avons débarqué et là j’ai commencé à avoir des nœuds dans l’esto-mac, car j’étais très heureux. Déjà le voyage était unique dans un ferryaussi grand. Arrivé sur le sol anglais, ce n’est plus pareil, tout change : les

voitures, les routes, les maisons, les bus… tout est diffé-rent. Ca a été pour moi un voyage unique qui restera gravé

à jamais dans mes souvenirs. Thomas Mabed, 4ème G

Ce voyage restera un magnifique souvenir pour moi, car j’ai pu découvrirune autre culture et j’ai apprécié le contact avec les familles. Après avoirfini ce voyage, je me suis rendu compte de la chance que j’avais et celam’a donné envie de mieux parler anglais. Je tiens aussi à dire que la nour-riture peut être très bonne, malgré ce qu’on dit. Bref, je ne me suis jamaisennuyée, loin de là… A refaire !

Cécilia Homps, 4ème F

Mon meilleur souvenir de la semaine a été quand je suis rentré sur le ter-rain de Wembley, je me suis senti minuscule.

Thibault Fargeas, 4ème G

Le Collège

Les 4èmes en Angleterre

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32 Nov. 2013 - n°171 www.st-joseph-lorient.org

Rencontre à Timadeuc !

Début juin, 140 élèves de 6ème ontpassé une semaine en Provence.

Une semaine intense préparée par l’équipeenseignante pour de nombreuses décou-vertes :

les fabuleuses "ocres du Roussillon"•(merveilleux spectacle entre les couleursrouge et jaune)

les senteurs des marchés provençaux, •le passé gallo-romain avec le théâtre et•

l’arc de triomphe de d’Orange, des thermeset les arènes d’Arles

l’inoubliable Pont du Gard (merveilleuse•œuvre architecturale réalisée par les ro-mains),

rando autour de la montagne St Julien•(3h30 de marche pour en faire le tour)

A leur retour, chaque classe a pris le tempsde revenir sur cette formidable expériencevécue. Les classes ont réalisé ou un diapo-rama, un film, un journal ou encore desboites évoquant la semaine.

"Nous avons assisté à une course camar-guaise. C’est un sport qui consiste, pour lesraseteurs, à tenter de décrocher une co-carde accrochée entre les deux cornes d’untaureau, puis deux glands accrochés à cha-cune des cornes".

D’après les infos du journal des 6èmes G

Rencontrer les moines n’est pas ordinaire ! Il suffit d’observer lasérénité des visages tournés vers la prière pour se rendre compteà quel point ces hommes sont paisibles et aimants.

Une fois passée la timidité du premier contact, nos élèves veulentcomprendre ce qui pousse un homme à se retirer au monastère.A chaque fois la réponse étonne. Il est question d’un appel au-quel il leur a été impératif de répondre. C’est un choix de vie, unchoix réfléchi, un choix construit, un engagement.

Ces témoignages que veulent bien nous confier les Frères sontautant de messages simples et profondément humains. Tout ceque dégagent ces hommes et ce lieu repose celui qui s’y attarde.La marche que nous faisons avec les élèves, dans la deuxièmepartie de la journée favorise les échanges et parfois les témoi-gnages. Donner du sens à sa vie ! N’est-ce pas un des messagesforts que les moines veulent transmettre à nos élèves de 3ème ? Jecrois sincèrement que le message porte ses fruits. Il suffitd’écouter la parole du jeune, alors qu’il chemine dans la cam-pagne de Timadeuc, pour apprécier la portée de la parole des

sages. Merci àtous les moinesde Timadeuc ettout particulière-ment à Yves-Marie. Nousreviendrons !Gérard Lucas

Les 6èmes en Provence

Club d’échecs

Infos Club d’échecsLe club a redémarré ses activités tous

les mardis de 12h35 à 13h25.

Une trentaine de jeunes de la 6ème aulycée se rencontrent cette année au-tour de cette passion commune. Nousdispensons des cours pour ceux qui lesouhaitent. Nous avons égalementinscrit nos jeunes sur la plateformeMATPAT du CRDP de l’académie deRennes. Elle va leur permettre de

jouer des parties et de communiqueravec des collégiens d’autres établis-sements de France mais aussi de

l’étranger.

D.Robic et C.Raitière

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Le début d'année de 6ème commenceen histoire-géographie par unchapitre d'éducation civique intitulé"Le collégien". Vaste programme pourdes élèves qui viennent de quitterl'école primaire et qui plongent dansle grand bain !

Ce chapitre évoque ce que l'on fait aucollège, mais aussi permet d’étudierl'évolution de l'éducation en France, ainsique les disparités à l’échelle mondiale.

Afin de conclure ce chapitre, le mardi 8octobre après-midi, les élèves de 6èmeG,accompagné de Mme Pichonnet, se sontrendus au Cinéville, afin d'assister à laprojection publique du film-documentaire"Sur le chemin de l'école", dans lequel est

retranscrit lequotidien de quatrejeunes adolescents,pour lesquels lechemin de l'école estlong, difficile etsouvent mêmepérilleux. Cependant,tous savent quel'éducation est laseule façon d'avoirun avenir et ils sontles premiers de leur famille à avoir ce droit,cette chance. A la sortie de la séance, lesélèves ne nous ont pas fait part desentiment de pitié ou de misère, mais del'espoir et de l'admiration pour ces 4 héros,qui sont bien réels !

De retour enclasse, ils ontchoisi unpersonnage,qu'ils ont dûprésenter, ainsiqu'expliquerpourquoi cedernier avaitretenu leurattention.

Finalement,nombreux ontchoisi Jackson,le jeune kenyan,qui parcourt 15km à pied pourse rendre àl'école, en

traversant la savane avec sa jeune sœurSalomé, qui craint les troupeauxd'éléphants. Ils ont retenu la fierté qu'il ade laver lui même son uniforme encreusant un trou, pour trouver de l'eau,ainsi que sa détermination à arriver àl'heure à l'école, afin de hisser le drapeaunational. Mais aussi Samuel, qui vit en Indeet qui parcourt quatre kms en fauteuilroulant vétuste. Laurelenn a choisi ce héros"car il est traîné par ses deux jeunes frèresGabriel et Emmanuel ; il y a peu d'enfantsqui vont à l'école en Inde, et encore moinsd'enfants handicapés". Louison pense que"ce personnage a une bonne destinée et unbeau projet : celui d'être éduqué, afin dedevenir médecin une fois adulte et aider lespersonnes handicapées".

Après ce film, les élèves ont compris quel'école, même si elle leur apparaîtaujourd'hui comme un devoir, est en réalitéun droit et une chance pour leur futur.

Caroline Rivoalen

Le Collège

"Sur le chemin de l'école"...avec le sourire !

Ste Anne d’Auray, impressions

En début d’année, une journée est proposée àl’ensemble des élèves du niveau quatrième.Trois journées pour les quelques 162 élèves dequatrième.J’ai beaucoup apprécié la marche pour démar-rer la journée. Elle permet de se préparer à ren-trer dans ce lieu de pèlerinage et de mettre nospas dans ceux de nombreux pèlerins de SainteAnne. J’ai apprécié les visites, mais la journée àSte Anne est avant tout un moment de convivia-lité, de partage et d’ouverture à l’autre.Le lieu inspire le calme et le retour sur soi.Chaque fois que je retourne dans ce lieu, je res-sens une vive émotion et je redécouvre un lieuhistoriquement et spirituellement. J’ai passé unexcellent moment avec les jeunes et les adultes.Merci.

Christelle Le Quellec

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34 Nov. 2013 - n°171 www.st-joseph-lorient.org

On peut passer une partie des épreuves duBac sur la plage…

En tous les cas, telle est la possibilité of-ferte aux lycéens de Saint Joseph-La Salle,qui ont choisi l’option surf. Cette année2013-2014, huit élèves s’entraîneront sur

les vagues de Guidel-Plage. Les lycéenssont en cours de section et le surf fait par-tie intégrante des enseignements de l’éta-blissement.

L'épreuve du baccalauréat se déroulera enjuin prochain.

Dans un premier temps, les huit élèves se-ront sur l’eau et ils devront prouver leurmaîtrise du milieu, la bonne gestion du ma-tériel et l’excellente connaissance du spotoù leur engagement est évalué. Le jurynote par exemple le choix de la planche etla qualité de l’échauffement, la sécurité, lesprises de vagues, la récupération aprèsl’effort. La seconde étape de l’examen sedéroule par oral : les surfeurs devront yjustifier tous leurs choix.

Certes Saint Jo est le seul établissementbreton à disposer d’une section nautisme,où l’on propose le surf au baccalauréat,mais on y pratique aussi la voile, le wave-ski et le kite-surf.

L’option surf au Bac à St Jo

Seul lycée en Bretagne à la proposer

Lycées : Finale CDV56St Jo = 3ème par équipe

Suite aux différentes sélections lors de lasaison 2012-2013 en J80, en baie de Quibe-ron, l’équipage de lycéens (Kevin, Yaël, Tho-mas, Matthieu et Brendan) a accédé enfinale.

Malgré des conditions hivernales (pluie,vent et houle), et un très bon niveau decompétition, notre équipage s’est classé3ème à l’issue des 5 manches.

Les candidats ont offert un beau spectacleet quelques tensions durant les manchesdisputées au large de Groix, vers Larmor-Plage. Beaucoup de cailloux et des par-cours dynamiques. Nous remercions lesélèves qui ont participé à trois années desections lycées et ont contribué à ce beausuccès, en finissant sur le podium de cettefinale. Ils permettent en plus à l’établisse-ment d'obtenir cinq gilets autogonflants.

Entre l'épreuve BAC Voile et les régates,une année bien remplie et riche en émo-tions.

Alors merci et bon vent à Kevin Blanchard,Yaël Jedrec, Thomas Kerboul, Matthieucolin, et Brendan le Dorze.

Collège : Voile légère Open BIC

St Jo = 4ème par équipe

Cette journée a regroupé 45 jeunes de 8

collèges du Morbihan. Quatre élèves de

Saint Jo ont constitué une équipe. Au total,

il y avait 10 équipes, dont 3 constituées de

jeunes ayant déjà fait le championnat du

monde d'Open BIC. Le niveau était donc re-

levé avec des conditions changeantes : Un

vent modéré et fort courant en matinée,

puis un vent soutenu et une mer agitée

nous ont permis de voir de belles figures

artistiques.

De beaux souvenirs pour les jeunes, bien

fatigués en fin de journée. Saint Jo s’est

classé 4ème par équipe : Léa le Borgne,

Faustin Favennec, Max Thiec et Romaric

Bouquinet.

Juste après les champions et 7ème sur 10

équipes : Marie Sizorn, Chloé Thiec, Lucas

Montermini et Gaelle le Bihan (dont c'était

la première régate). Les jeunes se sont très

bien comportés, puisque le CNL nous avait

confié ses propres bateaux.

Championnats "J80" et "Open Bic"Résultats A.S. SURF

Beau podium en régional surf : 1èr Samuel Bouyaux

2ème Pierre-Edouard Gobet 5ème Tristan Czodor, 7ème Ronan Mallard

et 9ème Guillaume Chateau

Nos surfeurs en juin 2013

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Gymnastique Rythmique

Championnat national GR à Aire sur la Lys

Gala de fin d’année : Merci Nicole !

28 élèves de St Jo s’étaient qualifiées lorsdes championnats régionaux pour cettecompétition nationale, dans le Pas de Calais.

Voici les résultats :

• En collectif à 4 benjamines, l’équipe deLeila Barhoum, Solenne Lamour, Luana LeHen et Chloé Ronzeau a terminé à la 4ème

place, tandis que l’équipe de Tracy Sanfra-tello, Marlène Souvay, Anne Tanguy & Ca-roline Victorino (5ème F) terminait 11ème

• En collectif benjamines à 6, l’équipe deManon Clochet, Charlotte Freyburger, Ali-cia Kerboriou, Laurine Laferrière, MaureenLe Floch & Zoé Tassin a terminé 6ème

• "l’Open" de St Jo, sur le thème de "Grease" a terminé à la 5ème place : LouiseRoussière, Estelle Olivier ,Jeanne Graziana,Maelys Abran, Amani Tamoum, SandraCastel, Julie Khadraoui, Margot Colin, Ma-rine Blanchard

• En collectif minimes, nos deux équipes

ont fini aux 6ème et 7ème places :

o 6ème : Maelys Abran, Jeanne Graziana,Axelle Guillouzic, Julie Khadraoui, MélodieMoguerou et Amani Tamoum

o 7ème : Mélanie Bastard, Camille Chalaux,Chloé Le Borgne & Jennifer Sonnic

• En individuel cadette, Louise Roussière aterminé à la 7ème place

• En duo minimes, Julie Khadraoui etAmani Tamoum ont terminé 8ème

Cette année, nous n’avons pas obtenu deplace sur la podium, mais la concurrenceétait "rude". Le championnat était de trèsbon niveau et nos gymnastes ont fait de trèsbeaux passages. Bravo à toutes…. sans ou-blier notre juge nationale, Camille Carrour,élève en terminale qui, à quelques se-maines du bac, s’est déplacée à Aire sur LaLys pour apporter ses compétences en ju-gement. Elle a aussi réussi son bac !!!

Nicole Bouleis,

SPORT

Les 30 et 31 mai dernier, les champion-nats de France UGSEL d’athlétisme sesont déroulés à Toulouse. La pluie a ac-compagné une bonne partie de la mani-festation, alors que la Bretagne rayonnaitsous le soleil.

Les mauvaises conditions météo n’ont pasdécouragé nos valeureux athlètes, toutétonnés devant les performances à ac-complir car le niveau était particulière-ment élevé. En effet, les sportifs présentsreprésentaient les établissements catho-liques de toute la France.

Les athlètes bretons garderont notam-ment en mémoire la superbe ambiance du

stadium de Toulouse. Mais, bien évidem-ment, ce sont leurs belles performancesqui vont longtemps briller dans leurs sou-venirs. David le Bouedec et François-Régis Le Cheviller, tous deux élèves deTerm STI 2D C, ont concouru pour le 3000mètres. François-Régis a terminé 12ème etDavid 6ème. Martin Rémot, en 1ère ProTisec, a manqué de peu le podium, en ar-rivant 4ème au 3000 mètres steeple. MarvinAlifanety, élève en 2nde TFCA, a remportéla médaille de bronze au 1500 mètres etDylan Goadec, en 1ère CAP CIP, a obtenu la7ème place à la hauteur. L’athlète a égale-ment participé au 100 mètres finissant la

course à la 4ème place, avant d’obtenir lamédaille de bronze au 200 mètres.

Sincères félicitations aux cinq sportifs quinous ont fait honneur en défendant lescouleurs de Saint Joseph-La Salle.

Chaque année, le gala vient clôturer l’an-née de G.R. Il avait une saveur particulièrecette année. Quelques anciens se sont dé-placés. Yannick Gourmil qui a accompagnéNicole lors des différents championnats ,avait préparé un super film "rétrospective".A son tour, Nicole a fait un petit bilan de sesannées St Jo en reprenant l’alphabet. Ex-traits :

A comme AMITIE : S’il est un mot qui res-tera à jamais associé à St Jo, c’est biencelui-là ! Nous avons sans doute la chance

de travailler dans un grand établissement,"ça aide" …. Mais, tant dans les groupes detravail, que dans la réalisation des projets, jeme suis fait de vrais amis et …. Ça fait chaudau cœur.

G comme GRS, bien sûr !

C’est vrai, j’y ai consacré du temps et del’énergie, mais j’ai tellement reçu de toutesces filles qui s’épanouissaient dans l’activité.Leur enthousiasme, leurs rires, leur travail,leurs résultats m’ont bien souvent redonnél’énergie qui parfois me manquait un peu !

Saint Jo aux championnats de France UGSEL d’athlétisme

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Il y a eu foule à notrekermesse du 15 juin.

Les 16 classes ontdansé, un vrai spec-tacle digne de pro-fessionnels. C'étaitmagnifique et lesenseignants ont réa-lisé un travail extra-ordinaire auprès des enfants.

Les stands étaient tenus par une équipe de choc : parents - anciensélèves - élèves et enseignants. Tout cela sous "la baguette" de laprésidente de l'association des parents d'élèves, Mme MarjorieLe Gras, qui a su motiver ses troupes.

Un immense Merci àtous pour cette bellefête et n'oubliez pasque l'on "embauche"pour l'année pro-chaine. On a besoin devous, on compte survous... pour l'école etpour les enfants.

36 Nov. 2013 - n°171 www.st-joseph-lorient.org

L’école François Tanguy

2013-2014... Le navire est en route !

La rentrée scolaire est déjà un lointain souvenir... Le navire a quitté de-puis longtemps le port, a franchi les deux phares des quais pour unelongue croisière jusqu'au 5 juillet 2014. Presque un tour du monde.Il y aura des mers d'huile, il y aura du mauvais temps, il faudra épau-ler les vagues les unes après les autres pour que le navire FrançoisTanguy avance, toujours, vers le port de la réussite... tout là bas au loin.Les 410 élèves de notre école sont au travail ! Les 17 enseignants et les10 personnels OGEC sont à pied d'œuvre et à plein régime. Les asso-ciations APEL et OGEC remplissent leur mission d'animation et deconseil. Le Directeur essaye de "manager" l'ensemble... Bref le navireFrançois Tanguy est en mer toutes voiles dehors.Déjà les projets fleurissent : un cycle d'animation de danses pour toutela maternelle se déroule actuellement, un projet ART rassembleratoute l'école sur le thème du noir et blanc avec une exposition en avril2014, un voyage à Paris pour les CM2 est programmé du 20 au 23 mai2014, sans oublier les incontournables que sont l'informatique, la pis-cine, la voile, la danse bretonne, l'anglais… et les innombrables mi-cros projets à venir...Mais, n'oublions pas les fondamentaux que constituent l'apprentis-sage de la lecture, de l'écriture, du vivre ensemble, de la découverte dumonde qui nous entoure et de l'apprentissage des mathématiques.Le navire vogue sur les flots de la réussite pour tous. Nous lui souhai-tons une très bonne croisière.

M. Thierry Bihan, Le Directeur,

A Riantec, nous avons dé-couvert ce qu'il y a dansl'eau de mer : du plancton. Nous avons compris quetoutes les chaînes alimen-taires commencent avecles plantes (ici planctonvégétal). Alors quand onboit la tasse dans la mer,on boit du plancton végé-tal et animal.

Après avoir élevé tachenille en septem-bre 2012, nous t'avonsgardé tout l'hiver danston cocon, dans notreboite d'élevage enclasse. Aujourd'hui tu as dé-plié tes ailes. Envole-toi, beau machaon.

Les CE2A

Une nouvelle entrée pour l’école !

Depuis l’ouverture de l’école en 1976, l’entrée de l’école n’apas changé de "visage". Un grand portail vert donnant surune pente douce marque l’identité de notre établissement Après une longue réflexion, le dépôt de permis deconstruire vient d'être déposé en mairie. Le projet consisteà construire un "préau" vitré au niveau de la rue afin derendre plus visible l'école de la rue, de relooker totalementl'entrée de l'établissement et d'abriter enfants et familleslors des entrées et sorties.

Foule à la kermesseLes CE1 à Riantec

Vole joli papillon !

Entrée actuelle

Photo-montage

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La Chapelle de St Jo

En 1957, Monsieur Guillou, architecte, avait prévu une chapelledans le projet initial de construction de l’Ecole Saint Joseph. Ellene sera jamais réalisée. Pour l’imaginer, il faut regarder l’églisede Caudan aux deux pans de toiture descendant jusqu’au sol,dessinée elle aussi, par le même architecte.

1958 : messe dans le dortoirLa première chapelle de Saint Jo est un dortoir inoccupé de l’in-ternat (2ème étage du bâtiment B actuel). Le Frère Jean en est leresponsable. Anicet Carré, présent à l’époque dans l’établisse-ment, se souvient parfaitement du lieu et d’une date, la nuit de laPentecôte 1959 :

- Les pots de fleurs déposés dans les lavabos recevaient réguliè-rement leur ration d’eau. Ce soir là, un robinet reste ouvert et laterre bouche les évacuations. Les lavabos débordent et la chapelleest inondée. Le matin les Frères doivent manier balais et serpil-lères pour évacuer le trop plein.

Un arrosage synonyme de bénédiction !!!!

Le dimanche, les internes de l’établissement assistent à la messedans la cathédrale du Mir, la baraque du Père Le Portz. C’est dans cemême lieu que toute l’école se réunit pour les grandes cérémonies.

1960 : première chapelle de St Jo!1960, une salle polyvalente est construite. La première chapellede l’établissement y trouve une petite place. C’est là que doréna-vant se déroulent les offices religieux pour les élèves de l’école. Lachapelle dépend de la paroisse du Moustoir et le dimanche, les ri-verains de l’école viennent assister à la messe dominicale. LeFrère Jean garde la responsabilité du lieu de culte, mais l’espace,bien plus grand que le précédent, nécessite un entretien régulier.Il trouve rapidement trois internes volontaires, enchantés d’échap-per à la traditionnelle promenade autour du Ter, pour balayer lachapelle. C’est ainsi que Yannick, Christian et Alain se retrouventseuls, un jeudi après-midi, dans ce lieu de culte. Consciencieux,nos trois pensionnaires effectuent avec ardeur la tâche proposéepar le Frère Jean. Trois heures plus tard, nos valeureux élèvestrouvent cependant le temps un peu long et en veulent au FrèreJean de ne pas être venu leur apporter une pause "goûter". Lasuite, Christian nous la raconte :

- Les hosties ont servi de goûter, le vin de messe a remplacé lejus de fruit.

A la messe du vendredi matin, le Frère Jean a cependant quelquesdoutes sur l’absence d’hosties et de vin. Aussi, après le cours demathématiques, il appelle les trois gaillards et leur fait part de sasuspicion. Dans un bel élan de sincérité les trois lurons s’excla-ment en chœur :

-Si vous nous accusez de vol, nous ne ferons plus le ménage de lachapelle.

Le Frère Jean en reste là et nos trois copains poursuivent le nettoyagede la chapelle.

Quelques années plus tard, l’un des trois protagonistes de l’affaireintègre l’équipe enseignante de l’établissement et devient donccollègue du Frère Jean. Ce dernier, qui n’a rien oublié, veut enavoir le cœur net et revient avec Christian sur la fameuse dispari-tion des hosties et du vin de messe :

- Est-ce bien vous qui aviez mangé les hosties et bu le vin ?Et Christian de répondre :- Evidemment Frère Jean.Avant de poursuivre :- Et pourquoi n’avons-nous pas été punis?Et Frère Jean de répondre :- Le travail avait été bien fait et je voulais garder l’équipe de balayeurs.La conscience tranquille, il ne reparla jamais plus de l’affaire.

1970 : La chapelle devient "salle de sport"Au début des années 1970, l’effectif de l’établissement dépasse les

1000 élèves. La salle de sport devient troppetite pour la pratique de l’éducation phy-sique et sportive. Les enseignants de ladiscipline convoitent la chapelle pourcompléter leurs équipements. Ils obtien-nent satisfaction et la chapelle doit unenouvelle fois déménager. Elle se réfugieprovisoirement dans le bâtiment admi-nistratif.

La Rétro

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38 Nov. 2013 - n°171 www.st-joseph-lorient.org

1977 : Chapelle à la ferme !Depuis 1977, les bâtiments de la ferme de Kerguestenen sont àl’abandon. Quelques Frères demandent, par l’intermédiaire duFrère directeur Pierre Tobie, l’autorisation de les restaurer dans lebut de créer un centre d’animation religieuse proche de l’école.Les travaux, réalisés dans un premier temps par les internes del’établissement, sous la conduite du Frère Etienne Le Chapelain, neconcernent que les deux salles du corps d’habitation.

A la fin des années 1970, la classe de 2ème année BEP électriciend’équipement de Jean-Yves Buzaré participe activement à la miseaux normes électriques du troisième bâtiment. Une fois rénové, cedernier devient la nouvelle chapelle de l’établissement. Le FrèreGilbert Paris se charge de la décoration. Le lambris est posé der-rière l’autel. Une croix des Frères des écoles chrétiennes, décou-pée au chalumeau dans les ateliers, est installée. Avec l’aided’internes volontaires, le Frère Gilbert donne une touche finale par

la mise en place de vitraux. Les années suivantes, c’est dans cenouvel espace que l’équipe éducative se retrouve pour la célébra-tion de la rentrée.L’endroit se révèle cependant trop étroit pour réunir un nombre im-portant d’élèves. Il faut donc s’adapter. Le jeudi 28 mars 1991, oncélèbre le Jeudi Saint dans la salle de basket transformée en cha-pelle par le personnel d’entretien.

2003 : la nouvelle chapelle de St Jo!

A la fin des années 1990, la chapelle de la ferme est peu à peu dé-laissée. On lui préfère la salle de permanence du bâtiment B. C’estlà qu’en mai 2001, Monseigneur Gourvès, évêque de Vannes, célè-bre une messe lors de sa visite dans l’établissement. C’est aumême endroit que les enseignants se retrouvent pour la tradition-nelle messe de rentrée et pour fêter Saint Jean-Baptiste de laSalle. Le 4 juin 2003, le Frère Jean-René Gentric, directeur de l’éta-blissement, accueille une nouvelle fois Monseigneur Gourvès.L’évêque de Vannes vient bénir la toute nouvelle chapelle de l’éta-blissement. Située sous le bâtiment administratif, elle trouve peut-être là une place définitive. Depuis 1958, elle aura voyagé dans toutl’établissement à la recherche d’un emplacement idéal.

Yves Carrio

Originaire de Guidel, Guy Le Cruguel, FrèreÉdouard en religion, a passé douze années à StJo, de 1970 à 1982 en tant que Directeur desétudes des 6ème 5ème.

Scolarisé à St Jean Guidel, il a été marqué enfantpar les Frères de l’école qu’il voyait comme des"grand-frères". Leur façon de vivre lui adonné envie de devenir Frère. C’est cetteproximité, ce type de relation qu’il a cherchéà développer à St Jo en proposant aux jeuneset adultes de l’école de travailler ensemble, àla rénovation d’une maison à Locmaria-Gui-del, à la construction d’une piscine. 12 an-

nées très riches qui l’auront énormémentmarqué.Après Lorient, il prend la direction d’Arradonet y reste jusqu’à l’âge de la retraite. Il rejointensuite Djibouti. De ses onze années passéesen terre musulmane où il n’est pas possibled’afficher sa foi chrétienne, il retient une for-

midable expérience où il a vécu en chrétienauprès de jeunes musulmans. Puis il restecinq années à Parménie, lieu important pourles lasalliens puisque St Jean-Baptiste de laSalle s’y est retiré.Ces dernières années, il était à la maison de re-traite de Kerozer à St Avé.

La rétro

Frère Édouard"Doudou est parti !"

F. Edouard à l’orgue au Moustoir F. Edouard et une classe à Locmaria

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la CarteCinéLiberté c’est

Carte nominative et individuelle : adhésion : 9 € (cotisation comprise). Offre réservée aux étudiants sur présentation d'une carte de scolarité valide.** Première place offerte lors de la première utilisationde la carte. Offre valable jusqu'au 30/11/2013. Renseignements aux caisses de votre cinéma.Tarif place majoré lors de projection en 3D.

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LA PLACE

Tous les filmsTous les joursUn seul tarif

20132013JuilletJuillet Le 10 juillet, naissance de Céliane, fille de Sandie RIVET, professeure

Le 11 juillet, naissances de Enzo et Jade, fils et fille de Pascal JOURDREN, professeur

Le 27 juillet, obsèques de Frère Edouard LE CRUGUEL, à St Jo de 1970 à 1982

AoûtAoût Le 14 août, obsèques de Véronique BEVAN, ancienmembre de l’OGEC

Le 26 août, obsèques de Patrick COLOMBIER, fils d’Hubert COLOMBIER, ancien professeur

SeptembreSeptembre Le 26 septembre, obsèques de Vanessa PRIETO, ancienne élève

OctobreOctobre Le 1er octobre, obsèques de Yann CHAUVEL, ancien élève (Bac STI GM en juin 2011)

Le 6 octobre, obsèques de Sylvio FURLAN, père de Virginie et Delphine FURLAN, professeures

Le 15 octobre, obsèques de Thierry DHIOS, père d’Arnaud DHIOS, élève en T. Pro TISEC

Le 19 octobre, obsèques de Paul BESNARD, père de Valérie POUPON, professeure

Le 21 octobre, obsèques de M. TELLIER, père de Hubert TELLIER, professeur

Le 23 octobre, obsèques de Sébastien MINIOU, époux de Catherine, professeure

Le 25 octobre, obsèques de M. Maurice LANRIEC,père de Luc, élève en 1ère année de BTS

Carnet

Réservez vos dates :

Dimanche 17 novembre :Brocante St Jo

&Fête des Frères

Le Horla est un cri, merveilleusement traduitpar l’écriture talentueuse et intrusive de Mau-passant. Il fouille l’âme de son héros. Dans sanouvelle, seul le démon a un nom : "Le horla".Le monstre grandit à chaque ligne, se nourris-sant avec délectation des peurs de l’homme tra-qué. Il enfle et emplit le moindre espace, ilpossède, envoute, torture sans relâche. Il est lapeur, il est l’horreur. Dans cet enfer de crainteet de solitude, l’homme se débat pour vaincreson insaisissable bourreau. "Le cri", tableaud’Edvard Munch a été le point de départ de notretravail collectif. Les onze élèves de la troupe sontpeu à peu rentrés dans la psychose du person-nage pour comprendre la force de ses émotions.De répétitions en répétitions, le tableau est de-

venu mouvement, le ta-bleau est devenu un cri.Onze comédiens pourcrier leur peur dans unmême souffle uni. L’ex-piration douloureused’une angoisse inexpri-mable. Il ne restait plusqu’à terminer le tableauen y ajoutant les cou-leurs. Dans cet univers sombre, dépeignant ladérive d’un homme seul, il fallait ajouter le rougedes flammes qui le dévore.

C’est au Festival International de Théâtre LycéenFrancophone de Saint-Malo en Avril 2013, quel’ensemble a pris corps pour la première fois

laissant les 800 spectateurs sans voix. Les co-médiens à bout de souffle venaient de serviravec talent, l’écriture fantastique d’un très grandauteur.

La troupe comprenait 5 élèves de 3ème et 6 élèvesdu LEGT.

La Troupe du "Horla"

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Journée de la Solidarité :Jeudi 17 avril

2014

Journée de la Solidarité :Jeudi 17 avril

2014

"Mettons en commun ce que nousavons de meilleur

et enrichissons-nous de nos mutuelles différences."

Paul Valery

Sortie 5Sortie 5èmeème "Géo-Géol" au Fort-Bloqué

"Géo-Géol" au Fort-BloquéTPE (Travaux Personnels Encadrés) Term. S SI :

TPE (Travaux Personnels Encadrés) Term. S SI : "Palier un handicap pour naviguer en autonomie"

"Palier un handicap pour naviguer en autonomie"Marie; Yaël et ClémenceMarie; Yaël et Clémence

Collégiens récompensés pour le concours de

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