2 24 octobre 2012No 730

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL

RÉDACTEUR EN CHEF

SECRÉTAIRE DE RÉDACTION Marie-Brunette B. MAINSOURGaëlle C. ALEXIS

RÉDACTIONJoël FANFANDimitry Nader ORISMAGilles FRESLET Daphney Valsaint MALANDREMyria CHARLESWinnie Hugot GABRIELTeddy Keser MOMBRUNElisée DécembreJunior Plésius LouisPeguy Flore PierreRaphaël FéquièreEnock NéréLégupeterson Alexandre

CORRECTIONJean-Philippe Étienne

CRÉATION ARTISTIQUEResponsable graphiqueRéginald GUSTAVEStevenson EstèvePhotographesFrédérick C. ALEXISHomère CARDICHONJules Bernard DELVAMoranvil MERCIDIEUYonel Louis

Publicité: 2941-4646 publicite@lenouvelliste.com

Rédaction: 2945-4646 / 3806-3717

Une publication de Ticket Magazine S.A.

11,698FANS

Mercredi, buffet créole à Le Plaza. De midi jusqu’à 3 h de l’aprèm. Rue Capois, Champ de Mars.

Jeudi, « happy hour » à Le Cosmopolitain. Deux boissons pour le prix d’une. De 6 h à 8 h p.m. Rue Panaméricaine, Pé-tion-Ville, en face de Muncheez.

Vendredi, soyez anges ou démons à l’halloween party de Garden Studio. L’internationale DJ Lexey sera là. 11 h du soir- 4 h du mat. Tenue exigée : costumes et masques.102, rue Grégoire, Pétion-Ville.

La traditionnelle halloween party de Magdoo’s est encore lancée cette année. 30, rue Ogé. 37 33 25 25 et 38 21 21 21 pour infos.

Samedi, le Scorpio Universel de Robert Martino, en souvenir des jours de gloire, sera à The Backyard. 9 h du soir. HTG 1000. Angle des rues Panaméricaine et Aubran, en face de Royal Oasis. 37 68 85 55 ; 44 14 23 26 pour infos.

Au club Escape, Delmas 83, Rockfam, Touble Boy et Wendyyy pour un Halloween tout en « Zombie’ s swagg ». HTG 250 à l’avance.

Dimanche, c’est le “Cars and coffee 3.0”. Si l’alcool ne fait pas bon effet derrière le volant, ce n’est pas le cas du café. Un show de voitures, tous types. Fun, DJ. Les vieilles caisses d’Haïti. 8 h du matin - 3 h de l’après-midi. Cercle Bellevue, route de Bourdon.

Péguy F. C. Pierrepeguyfcpierre@gmail.com

L’agenda de PéguyUne fois de plus, vous avez été les témoins ce week-end de la créativité de nos artisans. Peut-être qu’en vous aussi, quelque part, de l’art sommeille… Trouver des idées origi-nales pour vous amuser ou savoir juste prendre du bon temps, ça aussi c’est de l’art : celui de vivre.

Nashville : Wyclef Jean dans un rôle qui lui va bien

10 millions de dollars des fonds de Petro Caribe ont été débloqués pour la rénovation du Rex Théâtre et de l’ancien Ciné Triomphe, a annoncé le ministre de la Culture Jean Mario Dupuy.

Le Rex Théâtre et le Ciné Triomphe haïtien recommenceront à fonctionner avant la fin de l’année 2013, a confié le ministre de la Culture Mario Dupuy.

Rex Théâtreet Ciné Triomphebientôt rénovés

L’écrivaine Edwidge Danticat publie aux Etats-Unis d’Amérique une anthologie de nouvelles noires intitulée « Haïti Noir », un ouvrage salué par la presse américaine comme une œuvre qui présente Haïti avec ses richesses culturelles, mais aussi ses réalités.

Tragiquement connue pour son histoire chaotique et violente, ainsi que pour la catastrophe qui l’a frappée en 2010, Haïti est le pays le plus pauvre des Amériques – et l’un des plus riches sur le plan littéraire.

Cette anthologie de dix-huit nouvelles, projet lancé avant le tremblement de terre, réaffirme le talent des auteurs contemporains haïtiens, qu’ils vivent sur place ou qu’ils soient issus de la diaspora, sur un terrain inattendu : le genre noir.

Pour cet ouvrage, l’auteure a eu la collaboration de plusieurs autres écrivains tels que Kettly Mars, Gary Victor, Evelyne Trouillot, Madison Smart Bell, Louis-Philippe Da-lembert, Yanick Lahens, Rodney Saint-Eloi, Marvin Victor, Marie Lily Cerat, M. J. Fièvre, Mark Kurlansky, Josaphat Robert-Large et Nadine Pinede.

La presse américaine dont Le New York Times et Los Angeles Times ont fait écho de l’ouvrage dans leurs colonnes.

« Cette anthologie sur Haïti offre sa propre interprétation du genre noir : crimi-nalité omniprésente, pauvreté absolue, magie et religion. Mais aussi une certaine tendresse », indique le New York Times.

« Danticat a composé un recueil qui offre tous les éléments classiques du noir - crimes, criminels et méfaits parfois impunis - mais qui possède aussi quelque chose d’autre, qui n’appartient peut-être qu’à Haïti », Los Angeles Times.

Edwige Danticat signe Haïti Noir

Des travaux de réhabilitation vont être constatés d’ici peu dans les deux locaux appartenus actuellement à l’état Haïtien grâce au déblocage d’une som-me de 10 millions de dollars des fonds de Petro Caribe, a expliqué le ministre.

« Une firme dominicaine est en train de monter un plan qui devra être soumis très bientôt au gouvernement qui

lancera les travaux physiques immédia-tement après », a expliqué le ministre de la Culture. M. Dupuy a précisé que le Rex Théâtre sera transformé en une grande salle spectacle et de cinéma, alors que le Triomphe fera office d’un « Convention center » qui accueillera des congrès, col-loques nationaux et internationaux etc.

Le titulaire du ministère de la Culture a également annoncé un ensemble de mesures visant à encourager la reprise de la production cinématographique dans le pays en commençant par la protec-tion des droits des producteurs.

Ces mesures visant à garantir la protection des œuvres des créateurs tou-cheront d’abord les revendeurs de CD/DVD piratés. Ces derniers, a expliqué le ministre de la Culture, vont être intégrés dans un système où ils pratiqueront cette même activité mais de manière légale en vendant des œuvres originales.

Depuis plusieurs années, les amants du cinéma se plaignent de l’absence de l’infrastructure dans le domaine. La ca-pitale haïtienne, qui comptait jadis plus d’une douzaine de salles de cinéma, n’en a pratiquement pas une aujourd’hui. Un nouveau directeur a été installé jeudi dernier à la tête du théâtre national. M. Yves Penel a promis lors de son instal-lation de changer l’image du théâtre et revaloriser ce métier dans le pays.

Sources : HPN

324 octobre 2012No 730

Attitude face au public et aux médias

A 48 ans, dont vingt années de ma-riage avec Barack Obama, le président américain sortant, Michelle Obama s’af-fiche désormais comme une femme de poigne aux discours rassembleurs : «Pour Barack, le succès ne se mesure pas à combien d’argent vous gagnez, mais à la différence que vous faites dans la vie des gens», a-t-elle scandé lors de la conven-tion démocrate le 5 septembre, piquant au passage son adversaire fortuné.

De son côté, Ann Romney, 63 ans, mariée depuis quarante-trois ans au candidat républicain Mitt Romney et tour à tour perçue comme une épouse à l’existence dorée et une compétitrice déterminée, ne lésine pas sur les discours emplis de bons sentiments pour redorer l’image austère de son millionnaire de mari. S’épanchant régulièrement sur leur vie de couple – trop ? – idyllique à base de balades à cheval en famille et de par-ties de jeux avec leurs 18 petits-enfants,

Ann l’assure : « A chaque tournant de notre vie, cet homme que j’ai rencontré lors d’une soirée dansante au lycée a tiré les autres vers le haut. »

Un discours que manie également fort bien – mais plus finement – Michelle Obama, qui a pris pour habitude d’égrai-ner, au fil des années et des campagnes, des anecdotes drôles et pleines d’huma-nité à propos de son mari. «Non, Barack ne ramasse pas ses chaussettes. Il pense qu’il est ordonné mais il y a des gens qui l’aident pour ça», plaisante-t-elle sur le plateau d’Ellen DeGeneres en février der-nier. Epouse attentionnée, elle renouvelle également avec tendresse son serment amoureux à son mari sur Twitter il y a quelques semaines, pour leurs vingt ans de mariage : « Joyeux 20e anniversaire, Barack. Merci d’être un partenaire, un ami et un père formidable tous les jours. Je t’aime ! »

Origines et familleSi les deux rivales se rejoignent

parfois dans leurs stratégies et discours

Michelle ObamaAnn Romneyportraits croisés

First Lady populaire et sportive contre grand-mère au foyer au brushing parfait, Michelle Obama et Ann Romney, épouses et soutiens de choc aux deux candidats à la Maison-Blanche, se différencient autant qu’elles se ressemblent.

de soutien politique, côté garde-robe, leur style est en revanche radicalement opposé. Ann Romney opte pour une robe rouge à la coupe droite et aux man-ches longues Oscar de la Renta lors de la Convention républicaine. Un créateur américain dont les tenues sont boudées par l’actuelle First Lady. Michelle Obama préfère une robe soyeuse bicolore de la jeune créatrice Tracy Reese, qui dévoile ses épaules musclées lors de la Conven-tion démocrate.

Erigée depuis quelques années (à l’instar de Kate Middleton) en icône de mode, Michelle porte aussi bien des vêtements issus de la fast fashion que des créations couture. Ainsi apparaît-elle rayonnante dans une robe Alexander McQueen lors de la venue du président chinois Hu Jintao à Washington en jan-vier 2011... Avant de s’afficher quelques mois plus tard vêtue d’une simple robe à pois H&M sur le plateau de l’émission NBC Today Show.

Un style éclectique et athlétique plutôt éloigné de celui d’Ann Romney, qui privilégie davantage les robes droites monochromes et les tailleurs classiques. L’une de ses couleurs favorites ? Le rouge, couleur du parti républicain, que cette dernière arbore régulièrement lors des déplacements du couple. Et tandis qu’elle prend soin de maîtriser à chaque apparition officielle son fameux brushing blond, Michelle Obama se permet davan-tage de fantaisie capillaire en bouclant son carré ou en affichant un chignon soigné.

Origines et familleUn contraste des styles qui se re-

trouvent également dans les origines des deux femmes. Première First Lady afro-américaine à s’installer à la Maison-Blanche en 2008, Michelle Obama, diplô-mée en droit d’Harvard et de Princeton, grandit dans une famille modeste de Chicago. Jusqu’à l’investiture de Barack Obama, elle mène de front carrière (elle sera d’abord avocate puis responsable de la gestion des affaires de l’université de médecine de Chicago) et vie de famille. Le couple a deux filles, Malia et Sasha, aujourd’hui respectivement âgées de 12 et 14 ans.

De son côté Ann Romney, issue d’une famille aisée (son père a fait fortune en créant sa propre compagnie d’outillage), se convertit à la foi mormone après sa rencontre avec Mitt Romney, et arrête ses études après son mariage avec ce dernier. Elle est alors âgée de 19 ans. L’American Mom décide alors de se consacrer à l’éducation de ses cinq fils. Un choix qu’elle assume et rappelle en-core aujourd’hui avec fierté : «J’ai fait le

choix d’élever cinq enfants et croyez-moi, c’est du travail ! »

HobbiesQuand elle ne parcourt pas les Etats-

Unis pour vanter les mérites de son mari, ses occupations favorites sont l’équita-tion (qui l’a aidée à surmonter un cancer du sein et une sclérose en plaques) et la cuisine, dont elle fait profiter régu-lièrement l’équipe de campagne de Mitt Romney. Sa spécialité : des cookies gallois. Un « délicieux mélange salé-su-cré, moelleux et onctueux », rapporte le Washington Post.

Assurant avec brio son rôle d’épouse présidentielle, l’hyperactive Michelle Obama s’est elle aussi mise à la cuisine. Plus exactement, elle s’est fixé pour objectif de promouvoir l’éducation alimentaire des Américains. Auteure de l’ouvrage American Grown, dans lequel elle confie ses astuces de jardinage et ses recettes de cuisine élaborées avec les chefs de la Maison-Blanche, elle est à la tête du programme de lutte contre l’obé-sité infantile Let’s Move depuis 2010. Une initiative pour laquelle la première dame se démène et n’hésite pas à donner de sa personne : manifestations sportives, visites d’établissements scolaires, dîners d’enfants à la Maison-Blanche et même tir à la corde à la télévision. Michelle Obama ne recule devant rien pour mon-trer l’exemple et asseoir sa popularité.

PopularitéEt ça paye ! Selon un sondage

Washington Post-ABC publié le 10 oc-tobre, Michelle Obama peut se targuer de séduire 69% de la population. Mieux que son président de mari qui recueille (seulement) 56% d’opinions favorables. En mars 2011, elle était élue «Personna-lité politique préférée des Américains». Elle surpasse ainsi sa rivale, Ann Romney, créditée de 52% des opinions, contre 45% pour Mitt Romney.

Sources : l’Express.fr

4 24 octobre 2012No 730

6e édition réussie

David André en bonne compagnieMichel Chataigne sirote son cocktailDJ Klasik ap fè l macheeeeee...

Notre Chancy Victorin a manifestement changé de métierRoberson Alphonse et Man Lolo

Teddy a signé des tas et des tas de livres !!!

524 octobre 2012No 730

Roro et deux belles fansLe rappeur SniperDavid André en bonne compagnie

Max Chauvet et des amis

Twoubadou lakay

Voooooooooo

Le gagnant du concours Cocktail Barbancourt

Mercredi 24 octobre 20126

RAPHAEL FÉQUIÈRE

LA GOUTTE D’OH!

J’y suis, j’y reste Le poste de président du comité olympique haïtien a la vie dure. Il n’est convoité par personne parce que ce COH souffre de déficit de candidat à chaque élection quadriennale, voire de paternalisme, comme ce fut le cas pour le volley-ball haïtien, des décades durant.

C’est que la motivation pour ce poste est quasiment nulle. Les semaines préélectorales ne connurent aucune publicité, ce qui est de la responsabilité du comité sortant. Pas d’appel à candidature, ni de diffusion du bilan du COH, ni de motivation pour

porter la nouvelle génération à se constituer pour gérer la relève.

Où en est-on? A gérer la routine. Sans prendre des risques.

Au bilan : les élections qui ont lieu samedi à la rue Clervaux (Pétion-Ville) ont vu l’incontournable Jean Edouard Baker, candidat à sa réélection, garder son siège de grand timonnier pour quatre ans au COH.

C’est que pour les votants (les 23 délégués de fédérations et d’associations), on ne change pas un président qui “gagne”.

Dans le but de peaufiner sa prépara-tion pour la seconde phase de la coupe Caraïbes des nations qui doit

se tenir à la Grenade les 14, 16 et 18 no-vembre prochain, les Grenadiers disputent deux matches test contre les U-20 mardi 23 octobre et face à l’équipe championne de la compétition reine du pays, le Valencia de Léogâne ce jeudi 25 octobre.

En panne de match amical international, la sélection haïtienne de football en découdra ce mardi au stade Sylvio Cator à compter de 5h (PM) face aux jeunes Grenadiers des U-20 avant d’affronter trois jours plus tard le Valencia, lauréat de l’édition 2012 du cham-pionnat national de première division.

A en croire les déclarations du sélection-neur national ; « ces deux matches serviront de bases pour tester la solidité de la défense et la qualité du jeu de transition de l’équipe », dixit Israël Blake Cantero avant d’ajouter : « les Grenadiers seront en mesure de jouer l’une des deux places qualificatives pour la phase finale de la coupe Caraïbes ».

Pour rappel, les U-20 entraînés par le tech-nicien Cubain, Manuel Rodriguez Navarro devraient en principe laisser Port-au-Prince le 3 novembre à destination de Kingston (Ja-maïque) en vue de disputer la seconde phase des éliminatoires de la coupe du monde de la FIFA, Turquie 2013 dans le groupe A du 5 au 9 novembre 2012 accompagnés de Cu-raçao, Trinidad & Tobago et Porto-Rico. Les matches se joueront au Waterhouse stadium de Kingston (Jamaïque).

Face au Valencia, les Grenadiers n’auront

certainement pas la partie facile dans la mesure où les Léoganais sont restés invain-cus dans la compétition reine du pays depuis tantôt vingt matches, et ont les meilleures défense et attaque du championnat.

Pour répéter le Directeur technique national, Wilner Etienne, l’équipe nationale a de fortes chances de se tester face à la République Dominicaine avant les éché-ances du mois de novembre à la Grenade qui serviront de qualification à la fois pour la coupe Caraïbes des nations prévue du 3 au 16 décembre à Antigua & Barbuda et à la 12e édition de la Gold Cup qui aura lieu aux USA du 7 au 28 juillet 2013.

L’équipe nationale disputera la seconde phase des éliminatoires de la coupe Caraïbes des nations dans le groupe 6 comprenant les équipes de la Grenade (pays hôte), Guyane française et l’équipe terminée à la première place du groupe 2.

Les équipes composant ce groupe ont joué dimanche soir. Sans surprise, Sainte-Lucie s’est imposé (5-1) face à Curaçao et l’équipe de Saint-Vincent & Grenadine a pris le meilleur aux dépens de Guyana (2-1).

Alors que les Grenadiers en découdront ce mardi 5h (PM) face aux U-20 au stade Sylvio Cator avant d’affronter jeudi le Valencia, les équipes de Curaçao et Guyana ont pris rendez-vous le même jour pour le match entre perdants, Sainte-Lucie affrontera Saint-Vincent pour le duel entre les deux gagnants de la première journée du groupe 2.

Légupeterson Alexandre /petoo76@aim.com

Haïti: 2 tests matches

Le comité élu du comité olympique haïtien . De gauche à droite : Reynold Valbonard (trésorier), Fritgérald Fong (2eme conseiller), Valiollah St-Louis Gilmus (3eme conseiller), Monique André (4eme conseiller), Léo Cartright ( 1er conseiller), Jean-Edouard Baker (président), Alain Jean-Pierre (secrétaire général) , Carline Choute ( 2eme vice-président), Nadège Pamphile (secrétaire général adjoint), Gally Amazan (trésorière adjoint). Absent sur cette photo : Dr Hans Larsen (1er vice-président) Photo : Yonel Louis)

Les élections pour un nouveau comité exécutif du Comité Olympique Haï-tien (COH), ont eu lieu comme prévu

le samedi 20 octobre 2012. Jean-Edouard Baker a été réélu président du comité exécutif pour un mandat de quatre ans.

Ils étaient au total 23, les délégués de fédérations et associations de disciplines sportives pratiquées au pays, à prendre part à l’assemblée générale du COH.

Une réunion où l’un des grands points à l’ordre du jour était les élections pour un nouveau comité exécutif appelé à prendre les rênes du mouvement olympique haïtien pour quatre ans.

Déroulées dans une très bonne ambiance et sous la direction d’un conseil électoral

composé de : Maxime Jean (président), Mme Leslie Larrieux (secrétaire) et Em-manuel Bellevue (rapporteur), ces élections ont vu la nomination du nouveau comité formé de :

Jean-Edouard Baker : PrésidentDr Hans Larsen : 1er Vice-présidentIng. Carline Choute : 2e Vice-présidentIng. Alain Jean-Pierre : SecrétaireNadège Pamphile : Secrétaire-adjointReynold Valbonard : TrésorierGally Amazan : Trésorière-adjointLeo Cartright, Fritz Gérald Fong, Valiol-

lah Saint-Louis Gilmus, Manique André : Conseillers

Quatre années de dure labeur attendent ce nouveau comité exécutif issu des élec-

tions et qui va s’activer sur certains grands dossiers concernant le sport et l’olympisme dont :

- les travaux de construction du centre olympique situé sur la route nationale # 1

- la participation d’Haïti au prochaines joutes sportives régionales (Jeux panaméric-ains et caraïbéens)

- les prochaines olympiades de 2014 à Rio de Janeiro (Brésil)

- Le programme Sport et Développe-ment

- Les stages et séminaires de formations sous les auspices de la Solidarité olympique du CIO

Emmanuel Bellevue/manubellevue@yahoo.fr

Jean-Edouard Baker réélu président du COH

Pour le Centre Olympique

Le Comité Olympique Haïtien (COH) a profité de l’assemblée générale du samedi 20 octobre pour informer la presse et les dirigeants des fédérations et associations de disciplines sportives de l’arrivée mardi, du secrétaire du Comité International Olympique (CIO), Cristophe De Kepper accompagné de deux membres de son cabinet.

Au cours de leur séjour en Haïti, ils procèderont au lancement des travaux de construction du centre olympique situé sur la route nationale # 1 avec également une

Le club Valencia de Léogâne, champion national pour la première fois de son histoire (Photo : Yonel louis)

réunion de travail et de planification avec le nouveau comité exécutif du COH.

Volley-ball interscolaire

16 novembre 2012 est la date retenue par la Fédération Haïtienne de Volley-Ball (FHVB) pour le démarrage des compétitions interscolaires de volley-ball sur tout le ter-ritoire national.

Frantz Eddy Joachim, président de la commission d’organisation des compétitions interscolaires et 2e vice-président de la FHVB, a déclaré que ces compétitions se dérouleront dans les catégories minime, cadette et junior.

SELECtioN NAtioNALE

Mercredi 24 octobre 2012 7

L’équipe victorieuse du championnat interclubs de tennis de table : Christophe owens, Randolphe Rameau et Ralph Kernizan (Photo :Yonel Louis)

Ralph Kernizan en action (Photo: Yonel Louis)

Chelsea, tenant du titre, est tombé mardi soir à Donetsk contre le Shakhtar (2-1), lors d’une 3e journée de poules de la Ligue des champions où le Barça s’est imposé sur le fil au Nou Camp contre le Celtic Glasgow (2-1).

GROUPE EShakhtar Donetsk - Chelsea: 2-1.

Le choc au sommet de ce groupe E a tenu ses promesses et c’est la dou-che froide pour les Blues de Chelsea, tenants du titre européen, battus. Les Ukrainiens s’installent dans le paysage de la Ligue des Champions, en prenant la tête de la poule avec 7 points.

Nordsjaelland - Juventus: 1-1. Les Italiens sont passés tout près de la sortie de route au Danemark. Invaincue dans le Calcio, la “Vieille Dame” échappe à la dernière place de sa poule, qu’occupe toujours les Danois. La Juve peut dire merci à son sauveur Vucinic, qui obtient le nul en fin de match.

GROUPE FLille - Bayern Munich: 0-1. Les

saisons se suivent et se ressemblent pour le LOSC. C’est la 3e défaite en 3e match pour les Lillois. Il faudra un miracle pour ne pas être éliminé par la suite. Les équipiers de Salomon Kalou peuvent nourrir des regrets: ils ont cédé au Bayern en première période sur un penalty marqué par Müller, après une faute de Digne sur Lahm qui a paru bien sévère lors des ralentis. Ribéry a été remplacé à la pause et a mis une poche de glace sur sa cuisse gauche.

Bate Borisov - Valence: 0-3. Le Valence de Soldado, auteur d’un tri-plé, a réussi à enrayer la belle mécani-que de l’équipe surprise de ce groupe F et à donner un gros coup de massue aux Biélorusses chez eux. Voilà un résultat qui n’était pas attendu et qui relance le suspense dans ce groupe où les trois équipe de tête se retrouvent à égalité à 6 points à mi-parcours.

GROUPE GSpartak Moscou - Benfica: 2-1.

Le Spartak s’est relancé en prenant ses premiers points et en laissant la dernière place du groupe à Benfica. Les Lisboètes peuvent s’en vouloir puisqu’ils s’inclinent sur un but contre son camp de Jardel.

Barcelone - Celtic Glasgow: 2-1. C’est une des sensations de la soi-rée. Le Barça et son armada allaient concéder dans leur Nou Camp un nul inattendu. Il a fallu un but dans les

Chelsea tombe en Ukraine,le Barça s’impose sur le fil

arrêts de jeu d’Alba pour éviter une désillusion aux Catalans. Plus de peur que de mal au final puisque le Barça de Tito Vilanova reste largement en tête de poule avec cinq points d’avance sur les Ecossais. Les 8e de finale tendent les bras au Barça.

GROUPE HManchester United - Sporting

Braga: 3-2. On fut à deux doigts de “LA” surprise de la soirée. Les Portu-

gais de Braga menaient à Old Traf-ford sur un doublé d’Alan. Les pires pensées devaient occuper les esprits des supporters mancuniens. ManU allait-il encore, comme la saison pas-sée, quitter prématurément la Ligue des champions pour être reversé en Europa League ? Non, heureusement, Evans a réussi à arracher l’égalisation puis “Chicharito” Hernandez a inscrit son 2e but de la soirée au bon mo-ment à un quart d’heure de la fin du

match. L’honneur est sauf, de même que la tête de la poule, toujours oc-cupée par United.

Galatasaray - Cluj: 1-1. Décidé-ment, la soirée a été riche en rebon-dissements dans cette poule H. Puis-que Cluj, même réduit à 10, à réussi à faire trembler Galatasaray dans son enceinte survoltée. La supériorité numérique a logiquement permis aux Turcs d’égaliser. Mais Galatasaray est dernier et Cluj est 2e.

Le rideau du champion-nat Interclubs ouvert depuis le 9 août der-nier a été tiré ce di-

manche 21 octobre avec le sacre en finale du club Quisqueya aux dépens du club Prestige (3 victoires à 1).

Le club Quisqueya conduit par un quatuor magique formé de Ovens Christophe, Ralph Kerni-zan, Randolphe Rameau et Adrien Westerband Jr, qui à travers cette compétition a dominé tous ses adversaires jusqu’à finalement l’em-porter de toute beauté.

La rencontre particu-lièrement suivie au cours de cette finale a été sans aucun doute celle qui a opposé Ralph Kernizan à Sébastien Muzeau et qui s’est soldée sur le score de 3 sets à 2 à l’avantage de ce dernier.

Jeunesse oblige !Cisley Joseph Justin et

Démosthènes Bukford , respectivement président et secrétaire de l’associa-tion de tennis de table, se sont dits très satisfaits du déroulement de la compéti-tion dominée, rappelons-le, par le club Quisqueya.

Les résultats enregistrés pour le compte de la der-nière journée se présentent ainsi :

Adrien Westerband Jr bat Ernest Marseille 3 sets à 0 (11-3), (11-3) et (11-7)

Randolphe Rameau bat

tENNiS DE tABLE / iNtERCLuBS

Le club Quisqueya remporte l’InterclubsIl a fallu un Owens Christophe (club Quisqueya) au meilleur de sa forme pour venir à bout (3 sets à 0) de son adversaire Evens Benjamin en finale du championnat Interclubs déroulé le dimanche 21 octobre au centre sportif Henfrasa.

Joseph Cisley Justin 3 sets à 1 (11-9), (11-8), (11-3) et (11-6)

Sebastien Muzeau bat Ralph Kernizan 3 sets à 2 (11-6), (7-11), (6-11), (11-5) et (17-15)

Owens Christophe bat Evens Benjamin 3 sets à 0 (11-3),(11-5) et(11-5)

Club Quiskeya Champion

Emmanuel Bellevue

8 24 octobre 2012No 730

J’avais souhaité mourir sur scène, mais ça c’était quand j’étais jeune et que je souhaitais produire un éclat à nul autre pareil dans les médias et les coeurs. De toutes les façons, étant donné que la vie est une grande scène où tout le monde se retrouve sur les planches ou au rang des spectateurs, mon souhait sera toujours exaucé ; seulement, la période ainsi que les planches seront diifférentes. L’âge amenant la raison, et la raison du plus fort étant toujours la meilleure, on comprendra pourquoi je suis devenue plus forte en vieillissant à défaut d’être plus raisonnable.

Par la suite, je me suis imaginée, entourée de ma famille, me préparant à rendre l’avant-dernier soupir… les confessions finiront bien par me met-tre à bout de souffle ! Et je vous vois là maintenant vous demandant si c’est l’approche du 2 novembre qui me rend aussi morbide ? Pas du tout, je suis on ne peut plus euphorique et pleine de gaieté (je n’ose pas utiliser l’adjectif dérivant de ce dernier mot, équivoque oblige…)

Pourquoi alors relier la mort à la liberté d’expression ? Eh bien, comme dirait l’Ecclésiaste, écoutons la fin du discours. Je crois vous avoir raconté toutes les anecdotes dont je me souviens concernant les choses et gens entendus, mais à cause de mon âge avancé, peut-être que ma mémoire m’a fait défaut et je vous ai privé de quelques perles. C’est pourquoi j’ai décidé dorénavant que quand ce serait chaud ce serait cuit ! En parlant d’âge, je suis certaine de vous avoir raconté qu’une fois, un client, en entrant dans mon bureau, s’est exprimé à la vue de ma belle mèche de cheveux blancs : « Sister M, ah ! nous ne rajeunons pas hein ? » Et moi de répondre, du tac au tac : « En effet monsieur Untel, nous vieillons ! » (c’est un fait que le client est roi, et il ne faut pas mécontenter un roi, noblesse oblige.)

J’avais une bonne amie (paix à sa belle âme !) qui avait occupé à un certain moment un poste de haut fonctionnaire, et quand nous parlions de flatteries, bassesses et autres faiblesses de certains

DE VOUS A MOI

LIBERTÉ D’EXPRESSION

de nos concitoyens, elle aimait prendre en exemple cette petite conversation qu’elle avait eue un jour avec l’un de ses confrères : « Ah ! Me Untel, calmez-vous donc ! Pourquoi tout cet émoi parce que vous avez été convoqué par le président? Il ne va certainement pas vous manger ! » « Je sais, chère consoeur, je suis effec-tivement ému, mais ce monsieur a une réputation et une grandeur telles que la simple pensée de devoir le rencontrer me donne les mains moites…. et même les pieds poites !»

Vous êtes donc d’accord avec moi que certaines personnes en face de vous peuvent vous sortir de ces expressions qui risquent de rester votre cœur ? Depuis le temps, vous avez compris que certaines expressions créoles ne peuvent être traduites autrement que mot à mot, sinon vous n’allez pas les comprendre, et je ne le saurai même pas. J’endosse donc l’entière responsabilité de ces tournures.

Je vous ferai grâce des merveilles que l’on entend généralement lors des réceptions de mariage. Encore quelque

chose que nous pouvons mettre sur le compte de l’émotion, mais l’émotion sait tuer aussi oui ! Et je pense sincèrement qu’il serait très sage et prudent de servir, en plus du champagne, quelques coupes de thé verveine pour les convives à intelligence susceptible, sinon il n’y aura pas que madame Cliquot à se retrouver veuve après certains discours! Entre « mes chers fieux » ou « mes chers fiels », et « la joie qui fait que je’m suis ici ce soir », le saisissement n’est pas très loin, sans parler des inepties mises en paragraphes, appelées pompeusement discours et émaillées d’exemples hors du sujet…

Je fais confiance à ce parent qui était macoute et qui m’a raconté qu’à une cérémonie d’inauguration d’une institution de la capitale, le fondateur, qui était lui aussi macoute et proche du docteur-président, a, dans son allocution de circonstance, demandé à l’assistance de se mettre debout et d’observer une minute de recueillement à la mémoire du très aimé docteur… lequel très aimé était bel et bien présent au premier rang et, grand seigneur, s’est mis tranquille-ment debout avec les autres invités et a observé la minute de recueillement à sa mémoire. Point n’est besoin de vous dire que, comme ce jeune homme fraiche-ment rentré de Paris, qui avait expliqué que « personne ne rien disait », eh bien en cette minute « personne n’osait riait » !

C’est vrai que j’estime manquer quelquefois de charité dans mon cœur, mais je suis née puriste, et je ne cesserai jamais de bénir le Ciel que les gens ne puissent pas voir l’intérieur de la tête des gens. Sinon je ne pourrais pas afficher ce visage de diplomate serein, alors que certains discours me touchent jusqu’à la vessie ! Imaginez les larmes à cet endroit !

Franchement, je n’ai jamais rien écrit par esprit de jugement ou de partisan-nerie. Je ris de bon cœur tout aussi bien de Iglesias père qui chante « ti partiras sir ta routé-é, jé partirai sir la mienné » que de mademoiselle Cole « mais la vie sépare ceux qui s’aimant »… mais je leur pardonne tout aussi de bon cœur parce que n’étant pas francophones, ils devront m’absoudre pour les bourdes que je ne manque certainement pas de sortir en espagnol ou en anglais. Je laisse de côté les descendants directs de Kounta Kinte, fou rire oblige.

Je suis d’avis que chacun a le droit de s’exprimer comme il le peut, tant que la communication passe et autant que possible dans le respect du bon sens. Mais mes amis, quand du haut d’une estrade un médiateur prend la parole dans un débat houleux en commençant son intervention par : « Sans entrer dans les détaux…. », s’il vous plait, laissez-moi mourir de rire pour que le saisissement ne me tue pas. De vous à moi, je sais que j’ai droit à un choix, laissez-moi donc celui de la liberté d’extinction !

Sister M*

Cela fait un an depuis que Luckner Garraud officie à Radio Métropole, 100.1 FM et Télé Métropole, chaîne 52. Il a inté-gré la station dirigée par Richard Wid-maier le 20 octobre 2011. Après douze mois d’exercice, le journaliste dresse un bilan, chiffré, positif du travail effectué à la station. Luckner Garraud affirme avoir produit plus de 300 reportages, une vingtaine de présentations, plusieurs émissions en direct et avoir passé dix jours à animer l’émission « Métro Tem-po » en remplacement de Joe Dams.

Luckner Garraud une voix qui s’impose à Radio Télé Métropole

Et pour la télévision, encore un bilan intéressant pour M. Garraud, avec la présentation de trois éditions de la fameuse rubrique « Le Point » diffusée simultanément sur la bande 100.1 FM et sur la chaîne 52, sans compter plusieurs émissions culturelles et des retransmis-sions en direct.

« Un an avec une équipe motivée et dynamique. 365 jours d’apprentissage tout en fournissant un travail apprécié et félicité », pouvait-on lire sur la page Facebook de Luckner Garraud le samedi

20 octobre dernier.Le journaliste en a profité pour remer-

cier ses collaborateurs qui ont facilité son intégration à l’équipe de Radio Télé Mé-tropole. Le Jacmélien n’a pas oublié de dire merci également au directeur de l’in-formation de la radio, Wendell Théodore, qui ne cesse de le pousser de l’avant, et également ses amis, qui lui font parvenir des critiques constructives.

Gilles Freslet (gillesfreslet@yahoo.fr)