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Messages clés (Juin 2014) La profession d'AM Les adjoints au médecin (AM) sont des professionnels de la santé hautement qualifiés, titulaires d'un diplôme universitaire. Ils jouent un rôle principal dans l'amélioration de l'accès des patients à des soins de santé. Les AM sont des « prolongements » du médecin; autrement dit, ils permettent d'étendre les services du médecin. Leur champ d’activité reflète celui du médecin qui les supervise. Les AM sont formés en tant que généralistes et peuvent se spécialiser dans un domaine médical particulier après l'obtention de leur diplôme. Toutefois, leur domaine de spécialisation dépend du champ d'activité de leur médecin superviseur. Les AM travaillent en collaboration avec des médecins et d'autres professionnels de la santé afin d'améliorer la prestation et la qualité des services offerts aux patients. Le niveau d'autonomie des AM est négocié et approuvé par le ou les médecin(s) superviseur(s). La relation médecin/AM représente un élément clé du rôle de l'AM. Cette relation est fondée sur la confiance, une nécessité établie et le respect mutuel. Une approche axée sur la collaboration et le travail en équipe a démontré son efficacité indéniable pour ce qui est de la prestation de soins de santé de qualité là où les besoins sont les plus pressants. Le champ d'activité des AM est établi au cas par cas et est défini de façon officielle dans un contrat ou une entente de services entre le ou les médecin(s) superviseur(s), l'AM et, souvent, l'établissement ou le service où l'AM travaille. Un AM peut effectuer diverses tâches, notamment : mener des entrevues auprès des patients, recueillir des informations concernant les antécédents médicaux, réaliser des examens physiques, effectuer des interventions ou des traitements diagnostiques et thérapeutiques particuliers, délivrer des ordonnances, et fournir des services de consultation aux patients en matière de soins préventifs. Page 1 de 16

Messages clés (Juin 2014) - Canadian Association of ...€¦ · Messages clés (Juin 2014) La profession d'AM Les adjoints au médecin (AM) sont des professionnels de la santé hautement

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  • Messages clés (Juin 2014)

    La profession d'AM

    Les adjoints au médecin (AM) sont des professionnels de la santé hautement qualifiés,

    titulaires d'un diplôme universitaire. Ils jouent un rôle principal dans l'amélioration de

    l'accès des patients à des soins de santé.

    Les AM sont des « prolongements » du médecin; autrement dit, ils permettent d'étendre les

    services du médecin. Leur champ d’activité reflète celui du médecin qui les supervise.

    Les AM sont formés en tant que généralistes et peuvent se spécialiser dans un domaine

    médical particulier après l'obtention de leur diplôme. Toutefois, leur domaine de

    spécialisation dépend du champ d'activité de leur médecin superviseur.

    Les AM travaillent en collaboration avec des médecins et d'autres professionnels de la santé

    afin d'améliorer la prestation et la qualité des services offerts aux patients. Le niveau

    d'autonomie des AM est négocié et approuvé par le ou les médecin(s) superviseur(s).

    La relation médecin/AM représente un élément clé du rôle de l'AM. Cette relation est

    fondée sur la confiance, une nécessité établie et le respect mutuel.

    Une approche axée sur la collaboration et le travail en équipe a démontré son efficacité

    indéniable pour ce qui est de la prestation de soins de santé de qualité là où les besoins sont

    les plus pressants.

    Le champ d'activité des AM est établi au cas par cas et est défini de façon officielle dans un

    contrat ou une entente de services entre le ou les médecin(s) superviseur(s), l'AM et,

    souvent, l'établissement ou le service où l'AM travaille.

    Un AM peut effectuer diverses tâches, notamment : mener des entrevues auprès des

    patients, recueillir des informations concernant les antécédents médicaux, réaliser des

    examens physiques, effectuer des interventions ou des traitements diagnostiques et

    thérapeutiques particuliers, délivrer des ordonnances, et fournir des services de

    consultation aux patients en matière de soins préventifs.

    Page 1 de 16

  • Depuis plus de 40 ans, les AM ont prouvé leur utilité au sein des Forces armées canadiennes

    et aux États-Unis. Ils reçoivent une formation de niveau universitaire d'un établissement

    agréé . De plus, la grande majorité des AM pratiquants détiennent la certification CCPA

    (Canadian Certified Physician Assistant; adjoint au médecin canadien certifié) du Conseil de

    certification des adjoints au médecin du Canada. Les patients bénéficient du même niveau

    de sécurité, qu'il s'agisse d'un service fourni par un AM ou par n'importe quel autre

    professionnel de la santé. En fait, les AM permettent aux patients d'avoir un meilleur accès à

    des soins de santé, tout en réduisant les temps d'attente. Ces améliorations réduisent

    encore davantage les risques chez les patients recherchant un meilleur accès à des soins de

    santé de qualité.

    L'histoire de la profession d'AM

    La profession d'AM est apparue pour la première fois il y a plus de 50 ans, au sein de l'armée

    canadienne. Les AM ont tout d'abord été embauchés par la Marine royale canadienne afin

    de fournir des soins médicaux de haut niveau aux soldats en mer, permettant ainsi au

    médecin de rester sur place, à la base, pour prodiguer des soins au personnel militaire. Par

    la suite, lorsque les forces se sont unies, toutes les branches de l'armée ont fait appel aux

    services des AM. De nos jours, les AM travaillent dans tous les secteurs des Forces armées

    canadiennes.

    En 1984, la première promotion « d'adjoints au médecin » a été diplômée du Centre

    d'instruction des Services de santé des Forces armées canadiennes (anciennement l'École

    des Services de santé des Forces canadiennes) à Borden, en Ontario. Ils sont généralement

    reconnus comme les premiers AM canadiens ayant reçu une formation officielle.

    Les AM pratiquent aux États-Unis depuis plus de 40 ans. La profession s'est développée aux

    États-Unis dès la deuxième moitié des années 1960 en réponse à une pénurie et une

    disparité géographique de médecins en soins primaires. Tout comme dans les Forces armées

    canadiennes, les premiers stagiaires américains étaient des médecins militaires hautement

    qualifiés ayant reçu une formation spécialisée et qui, en retournant à la vie civile à la fin de

    leur service au Vietnam, n'ont pas trouvé de poste médical équivalent.

    La profession d'AM aujourd'hui

    De nos jours, les AM pratiquent à travers le Canada, au sein des Forces armées canadiennes,

    dans le secteur privé et au sein du système de soins de santé public, en Alberta, au

    Manitoba, en Ontario et au Nouveau-Brunswick.

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  • Plus de 400 AM travaillent dans divers milieux de soins de santé au Canada, principalement

    en Ontario et au Manitoba.

    Plusieurs provinces et territoires canadiens songent à intégrer les AM à leur système de

    soins de santé. Les effets positifs des AM quant à l'amélioration de l'accès aux soins, la

    réduction des temps d'attente, l'amélioration de la qualité des soins et l'augmentation des

    taux de satisfaction des patients et des professionnels de la santé font l'objet d'une

    évaluation continue. Les AM continuent de démontrer les avantages qu'ils apportent au

    système de soins de santé.

    Quatre programmes d'études sont agrées par l'Association médicale canadienne. Ils sont

    offerts par l'Université McMaster, l'Université du Manitoba, le Consortium of PA Education

    (composé de l'Université de Toronto, l'Institut Michener et la Northern Ontario School of

    Medicine) et le Centre d'instruction des Services de santé des Forces armées canadiennes.

    Chaque année, environ 160 étudiants sont inscrits aux programmes d'études des AM au

    Canada et environ 80 obtiennent leur diplôme.

    Aux États-Unis, le nombre d'AM a augmenté de 100 % au cours des 10 dernières années.

    Aujourd'hui, le système de soins de santé américain compte 90 000 adjoints au médecin

    certifiés1, avec 173 programmes d'études agrées 2.

    Effets sur le système de soins de santé

    En moyenne, les médecins canadiens travaillent 54 heures ou plus par semaine3. 32 % de ces

    médecins ont indiqué se sentir surmenés à cause de la surcharge de travail dans leur

    domaine4. L'intégration des AM au système de soins de santé entraîne une réduction de la

    charge de travail et un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée des

    médecins, ainsi qu'une amélioration du niveau de service offert aux patients.

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    1 NCCPA Fact Sheet. (2013) pg. 1. Extrait de : http://www.nccpa.net/PDFs/NCCPA%20Fact%20Sheet.pdf 2 La Commission accréditée d’examen de la formation des adjoints au médecin. (2013). Accredited Entry Level Programs. Extrait de : http://www.arc-pa.org/acc_programs/ 3 L'Enquête nationale sur les médecins. (2013) Extrait de : http://nationalphysiciansurvey.ca/wp-content/uploads/2013/09/2013-National-EN-Q15.pdf 4 L'Enquête nationale sur les médecins. (2013) Extrait de : http://nationalphysiciansurvey.ca/wp-content/uploads/2013/08/2013-National-EN-Q4.pdf

  • Les AM permettent d'alléger une partie de la charge de travail des cabinets des médecins de

    famille. L'utilisation d'AM pour soutenir la pratique clinique des médecins permet d'offrir de

    meilleurs soins axés sur le patient. Les ressources spécialisées peuvent également se

    concentrer sur les tâches et les patients qui ont le plus besoin de leur expertise. La

    coordination du rôle que jouent les AM au sein du système de soins de santé est très

    importante, car elle aide les patients à relever les défis qu'ils rencontrent lorsqu'ils

    cherchent à obtenir des soins de santé de qualité dans un délai raisonnable.

    Dans les milieux de santé actuels, il existe de plus en plus d'équipes de santé axées sur le

    patient et sur la collaboration, composées d'adjoints au médecin, d'infirmiers praticiens, de

    diététistes et d'autres professionnels de la santé travaillant avec un médecin afin de

    prodiguer des soins de santé de niveau supérieur.

    Les AM aident à apaiser les craintes et préoccupations croissantes concernant la pénurie de

    ressources humaines en santé au Canada. Le modèle de soins collaboratifs médecin/AM

    permet aux deux professionnels de la santé de travailler en équipe; ainsi, le médecin peut se

    concentrer sur les tâches les plus complexes et pressantes, tandis que l'AM offre le soutien

    nécessaire dans d'autres domaines.

    Les différences entre les AM et les autres professionnels de la santé

    La profession d'AM ne vise pas à remplacer les autres professions de la santé, comme celle

    d'infirmier ou d'infirmier praticien (IP). Les AM travaillant en collaboration avec ces

    professionnels de la santé en milieu clinique ont constaté que les deux rôles se complètent

    parfaitement.

    Dans les milieux de santé actuels, les patients font face à de nombreux défis quant à l'accès

    aux soins en temps opportun et à la pénurie de ressources humaines en santé. Il est donc

    possible pour tous les professionnels de la santé de travailler ensemble, selon un modèle de

    prestation de soins axé sur le patient et sur la collaboration.

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  • Les AM sont formés selon le modèle médical. Ils ont le droit de diagnostiquer et de traiter

    des maladies sous la supervision d'un médecin. Au contraire, les IP reçoivent une formation

    d'infirmier et suivent un modèle plus spécifique en médecine. Les AM sont formés en tant

    que généralistes. Leur champ d'activité est très large et flexible. Le champ d'activité des IP

    est plus restreint et est défini par la loi. Par conséquent, les AM doivent pratiquer sous la

    supervision d'un médecin habilité, tandis que les IP peuvent travailler de façon autonome,

    sans la supervision d'un médecin.

    Le contexte actuel des soins de santé au Canada

    32 % des Canadiens estiment que la qualité des soins de santé diminuera légèrement5. En

    raison de l'afflux d'enfants du baby boom (« bébé-boumeurs ») nécessitant des soins de

    santé et de la pénurie de ressources humaines en santé à travers le Canada, le modèle de

    soins de santé actuel ne sera peut-être pas en mesure de répondre aux besoins de santé de

    la population canadienne. Le modèle actuel ne peut pas garantir une prestation de soins de

    qualité égale pour tous. Toutefois, en intégrant les AM dans certains secteurs du système de

    santé actuel en tant que solution économique potentielle, il est possible d’alléger la charge

    de travail des médecins et, surtout, d’améliorer la qualité des soins offerts aux patients.

    Six Canadiens sur dix estiment qu'ils devront se fier au système de santé public pour obtenir

    des soins à domicile et des soins de longue durée plus tard dans leur vie. De plus, six

    Canadiens sur dix déclarent manquer de confiance dans notre système de santé actuel en ce

    qui concerne sa capacité à prodiguer des soins à la population canadienne vieillissante6. Les

    Canadiens attendent plus longtemps pour consulter un spécialiste, subir des tests

    diagnostiques et commencer un traitement pour des problèmes médicaux allant de la

    chirurgie orthopédique au cancer, malgré l'engagement récent du gouvernement à réduire

    le délai d'attente des patients.7

    Le temps d’attente moyen en 2013 a atteint 18,2 semaines, soit 3 jours de plus qu’en 2012.

    Il y a vingt ans, le délai d’attente moyen pour l’obtention de soins médicaux au Canada était

    de 9,3 semaines8.

    Page 5 de 16

    5 Bulletin national annuel sur la santé de l'AMC (2013). Pg 29. Extrait de : http://www.cma.ca/multimedia/CMA/Content_Images/Inside_cma/Media_Release/2013/2013-reportcard_en.pdf 6 AMC. (2013) 13e bulletin national annuel sur la santé. Extrait de : http://www.cma.ca/multimedia/CMA/Content_Images/Inside_cma/Media_Release/2013/2013-reportcard_en.pdf 7 L'Institut Fraser (2013). Waiting Your Turn: Wait Times for Health Care in Canada. Extrait de : https://www.fraserinstitute.org/uploadedFiles/fraser-ca/Content/research-news/research/publications/waiting-your-turn-2013. 8 L'Institut Fraser (2013). Waiting Your Turn: Wait Times for Health Care in Canada. Extrait de : https://www.fraserinstitute.org/uploadedFiles/fraser-ca/Content/research-news/research/publications/waiting-your-turn-2013.

  • Plus précisément, le délai d'attente moyen pour une chirurgie orthopédique a atteint 39,6

    semaines lorsque le patient a besoin d'un traitement. Les patients attendent 17,4 semaines

    en moyenne pour une consultation avec un neurochirurgien9.

    Une étude récente menée par l'Institut Fraser estime qu'environ 1 Canadien sur 34 « doit

    peut-être vivre dans la douleur, s'absenter du travail ou souffrir d'une dépression en

    attendant de recevoir un traitement »10.

    En général, le bulletin précise que des Canadiens dans les 10 provinces attendent

    actuellement 928 120 interventions médicales, ce qui représente une augmentation de

    57 658 interventions par rapport à 201211.

    « Les longs délais que connaissent les Canadiens avant de recevoir des soins de santé ont

    des effets réels et non négligeables sur leur santé et leur bien-être, provoquant la douleur et

    la souffrance, la détresse psychologique, une perte de productivité dans leur vie

    professionnelle et personnelle, et même l'invalidité et la mort »12.

    Aujourd'hui, environ 4,5 millions de Canadiens n'ont pas accès à un fournisseur de soins de

    santé primaires13.

    Les médecins de famille au Canada déclarent voir en moyenne 107 patients par semaine,

    sans compter les patients rencontrés lors du service de garde. Près de 40 % des médecins

    voient plus de 100 patients par semaine; 5 % en voient plus de 20014.

    Page 6 de 16

    9 L'Institut Fraser (2013). Waiting Your Turn: Wait Times for Health Care in Canada. Extrait de : https://www.fraserinstitute.org/uploadedFiles/fraser-ca/Content/research-news/research/publications/waiting-your-turn-2013. 10 L'Institut Fraser (2013). Waiting Your Turn: Wait Times for Health Care in Canada. Extrait de : https://www.fraserinstitute.org/uploadedFiles/fraser-ca/Content/research-news/research/publications/waiting-your-turn-2013. 11 L'Institut Fraser (2013). Waiting Your Turn: Wait Times for Health Care in Canada. Extrait de : https://www.fraserinstitute.org/uploadedFiles/fraser-ca/Content/research-news/research/publications/waiting-your-turn-2013. 12 CTV News. (2013). Bacchus Barua, analyste principal des politiques de santé à l'Institut Fraser. Extrait de : http://www.ctvnews.ca/health/wait-times-for-medical-treatment-getting-longer-report-1.1516817) 13 Statistique Canada (2012). Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes. Extrait de : http://www.statcan.gc.ca/dailyquotidien/110621/dq110621b-eng.htm 14 Association médicale canadienne. (2010). Sommaire de l'Enquête nationale sur les médecins. Extrait de : http://www.ocfp.on.ca/docs/publications/national-physician-survey-2010---backgrounder.pdf?sfvrsn=2

  • Jusqu'à 15 % des Canadiens n'ont pas de médecin de famille15.

    Près de la moitié des Canadiens (47 %) ont déclaré avoir récemment visité des services

    d’urgence pour un problème de santé que leur médecin régulier aurait été en mesure de

    traiter s’il ou elle avait été disponible. Il s’agit du pourcentage le plus élevé parmi tous les

    pays étudiés16.

    Selon certaines études, il y aurait une surabondance de médecins au Canada. Toutefois,

    presque 5 millions de Canadiens n'ont toujours pas accès à des services de soins de santé

    primaires et nombre d'entre eux doivent faire appel au service d'urgence d'hôpitaux

    achalandés, augmentant ainsi le stress et la charge de travail du système de santé

    surexploité17.

    (Veuillez noter que les données énumérées ci-dessus devraient porter la mention suivante :

    elles aident à expliquer en quoi les AM peuvent contribuer à améliorer les soins de santé.)

    Les AM peuvent jouer un rôle indispensable dans l'amélioration de l'accès des Canadiens à

    des soins de santé. Le travail collaboratif entre les AM et les médecins entraîne une

    amélioration de la qualité des soins axés sur le patient. De plus, les ressources spécialisées

    peuvent se concentrer sur les tâches et les patients qui ont le plus besoin de leur expertise.

    Il a été démontré que cette démarche d'équipe est un élément essentiel à la prestation de

    soins de santé de qualité supérieure.

    Des études internationales sur les médecins en soins primaires ont été réalisées dans sept

    pays. Elles montrent en quoi l'état actuel du système de soins de santé primaires au Canada

    est inadéquat, en comparaison avec ceux des autres pays faisant l’objet de ces études. Des

    données probantes suggèrent qu'il y a une offre pauvre, possiblement inadéquate, de

    prestataires de soins de santé primaires au Canada18.

    Le rôle des AM dans le système de santé

    Dans des milieux de soins primaires, les AM peuvent s’occuper de 75 % de toutes les

    consultations sans recourir aux services d’un médecin19.

    Page 7 de 16

    15 CTV News. (2013). Canada ranked last among OECD countries in health care wait times. Extrait de : http://www.ctvnews.ca/health/canada-ranked-last-among-oecd-countries-in-health-care-wait-times-1.1647061#ixzz2yPmVShoK 16 CTV News. (2013). Canada ranked last among OECD countries in health care wait times. Extrait de : http://www.ctvnews.ca/health/canada-ranked-last-among-oecd-countries-in-health-care-wait-times-1.1647061#ixzz2yPmVShoK 17 CTV News. (2013). Canada ranked last among OECD countries in health care wait times. Extrait de : http://www.ctvnews.ca/health/canada-ranked-last-among-oecd-countries-in-health-care-wait-times-1.1647061#ixzz2yPmVShoK 18 Moores, Wilson, Cave, Woodhead et Donoff; Amélioration de la qualité et de la capacité des services de santé du Canada : points de vue des médecins de premier recours. Healthcare Policy, 3(2) 2007: 0-0 19 Schweitzer, S.O. & Record, J.C. (1981). Staffing primary care in 1990: physician replacement and cost saving. Springer Publication Co., New York.

  • Les AM peuvent gérer jusqu'à 62 % de tous les cas dans des contextes de soins d'urgence20.

    Dans un contexte de soins d’urgence, les AM semblent être tout aussi capables d'effectuer

    des interventions que les médecins s'ils sont formés et supervisés de façon adéquate, et la

    qualité des soins fournis par les AM est comparable à celle des urgentologues, des médecins

    (traitants) et des résidents seniors. Cela se traduit par des temps d'attente plus courts pour

    les patients21.

    Avantages pour le système de santé

    Il a été prouvé que les AM améliorent la prestation des soins et l'accès des patients à ceux-

    ci.

    Selon une étude menée en Ontario, 71 % des médecins qui travaillent avec des AM ont

    déclaré qu’un adjoint au médecin a des effets positifs sur le débit de traitement des

    patients, avec de meilleurs résultats dans un milieu non hospitalier que dans un contexte

    hospitalier22.

    Une étude menée en Ontario portant sur l’utilisation des AM a révélé que 95 % des

    médecins qui travaillent avec des AM ont noté qu’un adjoint au médecin leur a permis de

    fournir des soins de façon plus efficace23.

    Au sein des services d'urgence, les AM peuvent réduire de 1,9 fois les temps d'attente et

    aider à réduire de moitié le nombre de patients qui quittent l'urgence sans avoir été

    examinés24.

    En orthopédie, les AM peuvent libérer leur chirurgien-orthopédiste superviseur de

    l'équivalent de quatre semaines de travail de 50 heures par an.

    Page 8 de 16

    20 Le Australasian College of Emergency Medicine et la Australasian Society for Emergency Medicine. (2011). Roles and Task Assignments. para 3, p.p. 9. 21 Le Australasian College of Emergency Medicine et la Australasian Society for Emergency Medicine. (2011). Roles and Task Assignments. Quality of Care. para 3, p.p. 13. 22 Ministère de la Santé et des Soins de longue durée. (2012). Adjoint, profession de la santé : Examen de la demande des adjoints au médecin relative au Règlement p.p. 25 23 Ministère de la Santé et des Soins de longue durée. (2012). Adjoint, profession de la santé : Examen de la demande des adjoints au médecin relative au Règlement p.p. 27 24 Ducharme, Adler, Pelletier, Murray et Tepper. (2009). Impact on patient flow after the integration of nurse practitioners and physician assistants in Ontario emergency departments. Le Journal canadien de la médecine d'urgence, Vol. 5, p.p. 458. Extrait de : http://www.cjem-online.ca/v11/n5/p455

  • Les AM ont la capacité d’augmenter le rendement chirurgical d'arthroplasties primaires de

    42 % par année et de réduire de 14 semaines les temps d'attente pour les interventions

    chirurgicales.

    En orthopédie, les AM utilisés comme premiers assistants dans la salle d'opération, à la

    place de généralistes, peuvent libérer l'équivalent de 1,5 généraliste travaillant 40 heures

    par semaine pendant 44 semaines par an, basé sur un volume chirurgical de 1 400

    arthroplasties par an25.

    Les équipes d’AM sont capables d’améliorer la rapidité de traitement en jouant le rôle de

    premier intervenant en situation d'urgence et en étant toujours disponibles dans l’unité26.

    En outre, des données probantes suggèrent que la sécurité des patients peut être améliorée

    par la présence d'AM formés selon ce modèle de prestation de soins.

    L’utilisation des AM en chirurgie dans un contexte de pratique en milieu rural peut

    permettre une grande économie de temps pour les chirurgiens généraux, qui pourraient

    être ainsi libérés pour mieux se concentrer sur des besoins en soins plus aigus et plus

    complexes27.

    Grâce aux AM, les médecins de famille réussissent à mieux répondre à leurs objectifs relatifs

    aux vaccinations, aux tests Pap, aux vérifications de la tension artérielle et à d’autres

    mesures préventives28.

    Les AM permettent aux médecins d'augmenter le nombre de patients qu'ils sont capables

    de traiter en une journée et de servir dans l’ensemble de leur pratique. Avec un AM parmi

    leur personnel, de nombreux médecins peuvent fournir des services le jour même à des

    patients ayant des problèmes aigus29.

    Page 9 de 16

    25 Bohm, Dunbar, Pitman, Rhule et Araneta. (2009). Experience with physician assistants in a Canadian arthroplasty program. Journal canadien de chirurgie, No. 2, p.p. 106 - 107. Extrait de : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2845948/ 26 Siggins Miller “prepared for Health Work Force New Zealand”. (2012). Evaluation of the Physician Assistant Trial, Final Report. p.p. v. 27 Sigurdson, L. (2006). Meeting Challenges in the Delivery of Surgical Care: A Financial Analysis of the Role of Physician Assistants. Université Saint Mary's. UTMJ, Vol 88, No.2, p.p. 20. 28 Taylor, M.T.,Taylor D. W. (non paru) (2012). Benefits and Barriers to the Employment of Physician Assistants by Physicians in the Ontario Health Care System: A Qualitative Study. 29 Taylor, M.T.,Taylor D. W. (non paru) (2012). Benefits and Barriers to the Employment of Physician Assistants by Physicians in the Ontario Health Care System: A Qualitative Study.

  • Les AM et les soins aux personnes âgées

    Les AM peuvent faire en sorte d’augmenter l'accès aux soins de santé pour les personnes

    âgées. Le fait d’avoir un AM à temps plein parmi le personnel d’un foyer de soins infirmiers

    ou d’un établissement de soins de longue durée peut se traduire par une évaluation plus

    rapide des patients et peut, dans de nombreux cas, prévenir les transferts à l'hôpital30.

    Il a été démontré que la présence des AM dans les établissements de soins de longue durée

    diminue le taux d'entrées à l'hôpital de 38 % chez les personnes âgées31.

    Les AM sont en mesure de jouer un rôle préventif important dans la prestation de soins

    auprès des patients gériatriques32.

    L'ACAM

    L'Académie canadienne des adjoints au médecin (maintenant l'Association canadienne des

    adjoints au médecin, ACAM) a été fondée en octobre 1999.

    Les origines de l'ACAM remontent aux Forces armées canadiennes, dès 1999. Aujourd'hui,

    l'ACAM est une association professionnelle indépendante qui représente les AM. La

    certification professionnelle est délivrée de façon distincte, par le biais du Conseil de

    certification des adjoints au médecin du Canada. Au moment de sa fondation, l'ACAM avait

    pour mission de devenir autosuffisante et de s'élargir de manière à accueillir également des

    membres civils. Ces objectifs ont été atteints, avec plus de la moitié des membres travaillant

    au sein du système de soins de santé public.

    Bien qu'elle bénéficie toujours d'un solide partenariat avec les Forces armées canadiennes,

    l'ACAM demeure une association indépendante, entièrement régie par son conseil

    d'administration et uniquement responsable devant celui-ci.

    Page 10 de 16

    30 Hooker, Cawley et Asprey. (2010). Physician Assistant Specialization: Nonprimary care. PA Specialty Care. Ch. 7. p.p. 235. 31 Hooker, Cawley et Asprey. (2010). Physician Assistant Specialization: Nonprimary care. PA Specialty Care. Ch. 7. p.p. 235. 32 Hooker, Cawley et Asprey. (2010). Physician Assistant Specialization: Nonprimary care. PA Specialty Care. Ch. 7. p.p. 235.

  • L'ACAM est une association professionnelle nationale, bilingue, à but non lucratif et

    constituée en société, visant à promouvoir et défendre les droits de la profession d'AM au

    nom de ses membres, sous la direction d'un conseil d'administration composé de membres

    bénévoles.

    Le conseil d'administration de l'ACAM représente les adjoints au médecin (AM), les

    étudiants AM et d'autres types de membres à travers le Canada et à l'étranger.

    L'ACAM s'engage à fournir une direction en tant qu'autorité et ressource nationales en ce

    qui concerne la profession d’AM et les services prodigués par ceux-ci.

    L'ACAM est convaincue que le développement du modèle médecin/adjoint au médecin

    permettra d’assurer que les Canadiens bénéficient de soins de santé de qualité supérieure

    et qu'ils aient un meilleur accès à ces soins de haute qualité.

    L’ACAM compte des membres dans toutes les régions nationales ainsi que dans les Forces

    armées canadiennes. Ces membres partagent le désir d’aider à améliorer les soins de santé

    au Canada, et celui de promouvoir le modèle de soins coopératif, collaboratif et axé sur le

    patient qui est propre à la profession d’AM.

    L'ACAM est composée des types de membres suivants : AM, médecins, étudiants, infirmiers,

    autres professionnels de la santé et partenaires.

    L'un des objectifs principaux de l'ACAM est de travailler en collaboration avec les autorités

    sanitaires provinciales en vue de favoriser l'intégration du modèle de soins médecin/adjoint

    au médecin et d'assurer la reconnaissance uniforme du statut d'emploi des AM à travers le

    Canada.

    En travaillant de concert avec les établissements d'enseignement provinciaux chargés de la

    réglementation des AM en vue d'obtenir l‘autorisation d’exercer et en sensibilisant les

    professionnels de la santé au rôle que jouent les AM, l'intégration des AM au sein des

    établissements de santé canadiens pourra se faire de façon plus simple et efficace.

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  • Le but de l'ACAM, en travaillant conjointement avec les autorités sanitaires provinciales et

    l'Association médicale canadienne, est de développer un modèle de financement global

    pour les AM, qui aiderait à apaiser d'éventuelles inquiétudes concernant l'engagement

    d'AM.

    L'ACAM et ses partenaires dans le domaine de la santé travaillent fort pour établir les

    responsabilités des AM et pour renforcer la confiance du public à l'égard de la profession

    d'AM.

    Les AM pratiquant au Canada doivent avoir suivi une formation officielle de niveau

    universitaire. L'ACAM recommande que tous les AM travaillant au Canada soient certifiés

    par le Conseil de certification des adjoints au médecin du Canada. Si un AM est diplômé d'un

    programme d'études accrédité aux États-Unis, il ou elle doit être certifié par la National

    Commission on Certification of Physician Assistants. Il est important de noter que tous les

    adjoints au médecin canadiens certifiés (CCPA) doivent participer à des activités de

    formation professionnelle continue. Cette formation continue assure le maintien des

    normes de connaissances cliniques les plus élevées relatives aux lignes directrices et aux

    pratiques médicales les plus récentes.

    L'adhésion et les membres

    L'ACAM considère que ses membres sont au cœur de l'association. Nous accordons

    beaucoup de valeur aux individus qui forment notre association et à l'impact collectif qu'ils

    peuvent avoir sur la santé des Canadiens.

    Plus nous compterons de membres, plus notre présence sera forte à l'échelle nationale. En

    tant que voix puissante et unie, nous pouvons réellement faire avancer l'intégration de la

    profession d'AM tout en améliorant la qualité des soins de santé au Canada.

    La certification

    Le Conseil de certification des adjoints au médecin du Canada (CCAMC) est un organisme

    indépendant de l'ACAM. Son rôle consiste à gérer et superviser le processus de certification

    des AM.

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  • Le CCAMC assure le respect des normes professionnelles et promeut le développement

    continu des AM en répondant aux besoins changeants des patients et du système de santé.

    Le CCAMC vise à rassurer le public qu’il existe une norme de conduite nationale pour les AM

    ayant réussi leur examen de certification d'entrée en pratique pour les AM.

    L'ACAM vise à remplir le rôle d'autorité nationale et à établir les normes pour les AM au

    Canada. Le CCAMC, conseil de soutien indépendant de l'ACAM, a pour objectif de remplir

    son mandat, en assurant la formation d'AM compétents, investis et responsables.

    Les principes directeurs du CCAMC sont :

    •La santé des individus et de la population canadienne; •La disponibilité de prestataires de soins de santé; •Des soins aux patients axés sur les besoins et les valeurs des patients; •La collaboration avec d'autres professions dans le domaine de la santé; •La contribution des AM à la prestation de services de santé de meilleure qualité globale; •Le maintien de la confiance du public; •Les responsabilités de la profession d'AM envers le public.

    Les protocoles et techniques de communication Voici quelques conseils importants et simples à garder à l'esprit lorsque vous communiquez avec les médias :

    Mettez l'accent uniquement sur trois éléments clés;

    Répétez, répétez, répétez;

    Dirigez l'entrevue et faites une transition (le pont) si nécessaire;

    Concentrez-vous, restez dans le vif du sujet et ne digressez pas;

    Conservez une attitude positive;

    Ne laissez pas vos émotions prendre le dessus;

    Assurez-vous de bien connaître les faits;

    Soyez bien préparé et faites preuve d'assurance;

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  • Discutez uniquement des sujets qui vous concernent (par exemple, si vous êtes un AM

    pratiquant en Ontario, parlez uniquement de votre rôle; ne parlez pas au nom des autres

    AM dans d'autres provinces ou de l'ACAM);

    Assurez-vous d'être à votre meilleur. Si vous ne vous sentez pas bien et qu'on vous demande

    de réaliser une entrevue à la télé ou à la radio, trouvez quelqu'un pour vous remplacer ou

    essayez de reporter la rencontre à une autre date;

    Assurez-vous d'avoir belle allure. Une apparence et une tenue professionnelles vous

    aideront à faire bonne impression;

    Évitez de porter du blanc, des motifs ou de gros bijoux si vous êtes filmé(e), car ils peuvent

    détourner l'attention de l'auditoire;

    Lorsque vous passez à la télé, appliquez si possible une poudre transparente sur votre visage

    afin de réduire la brillance causée par un excès de sébum. De plus, évitez si possible de

    porter des lunettes, car elles peuvent aussi créer des reflets gênants;

    Tenez-vous bien droit, avec les bras et les jambes détendus – le langage corporel est très

    révélateur et pourrait avoir un impact sur la façon dont le public interprète votre message;

    Lors d'une entrevue à la télé, ne regardez pas directement l'objectif. Il est préférable de

    regarder légèrement à gauche de la caméra. Ainsi, l'auditoire vous verra sous votre meilleur

    angle.

    Des techniques de transition — le pont Pendant l'entrevue, le journaliste ou le reporteur vous donnera l'occasion de répondre à une question et d'en parler plus longuement. C'est à ce moment que des techniques de transition vous seront utiles. Cette méthode d'enchaînement, « le pont », permet à la personne interrogée de changer facilement de sujet. Elle est particulièrement efficace, car elle vous permet de diriger l'entrevue et de mettre l'accent sur les messages clés à communiquer. Voici quelques exemples de phrases de transition :

    On cherche plutôt à savoir...

    Un autre point tout aussi important concerne...

    Je m'explique...

    Toutefois, une autre question importante porte sur...

    Il faut absolument que vos téléspectateurs (lecteurs, auditeurs) sachent que...

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  • Vous savez, je crois qu'il est tout aussi important de savoir...

    On me demande souvent...

    N'oublions pas que...

    ... est un sujet de préoccupation récurrent.

    Permettez-moi de pousser la réflexion un peu plus loin...

    J'ai le plaisir de vous annoncer...

    Voici les faits...

    Sachez également que...

    Comment communiquer avec les médias Communication par courriel Les courriels sont une méthode de communication avec les médias qui bénéficie d'une popularité grandissante. La manière dont vous communiquez est importante; elle aura une incidence directe sur la façon dont votre message sera interprété. Assurez-vous de bien suivre les étapes suivantes lorsque vous envoyez un courriel aux médias :

    Réfléchissez d'abord, agissez ensuite. Avant de cliquer sur « Envoyer », prenez quelques

    minutes pour réfléchir à votre message et le relire. Une fois qu'il est envoyé, il sera trop tard

    pour modifier quoi que ce soit;

    Assurez-vous de bien vérifier la grammaire et l'orthographe avant d'envoyer toute

    information. Un message rempli de fautes d'orthographe sera une preuve de négligence, ce

    qui déconcertera les médias;

    N'utilisez pas d'abréviations. Bien que vous sachiez ce qu'elles signifient, les médias ne le

    sauront peut-être pas;

    Soyez positif. Le ton de votre lettre ne devrait jamais être perçu comme négatif, désagréable

    ou déplaisant;

    Contactez la salle des médias avant d'envoyer votre courriel pour vous assurer d'avoir la

    bonne adresse;

    Effectuez toujours un suivi si possible, et fournissez des renseignements supplémentaires.

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    Communication par téléphone Si vous avez déjà envoyé votre message, il est important d'effectuer un suivi par téléphone pour vous assurer que l'équipe de presse l'a bien reçu. Les principales sources médiatiques reçoivent des centaines de messages par jour. Pour vous assurer que le vôtre se démarque, vous devez capter leur attention. Les suggestions suivantes vous aideront lorsque vous discutez avec le rédacteur-réviseur de nouvelles ou le programmeur :

    Demandez à parler à l'agent des affectations ou le directeur des programmes. S'il s'agit de petits

    médias, adressez-vous à un journaliste ou faites des recherches avant d'appeler;

    Assurez-vous de vous en tenir aux faits! Le personnel de la salle des médias dispose de peu de

    temps. Par conséquent, ils veulent recevoir l'information rapidement.

    Soyez bref – présentez-vous et indiquez la raison de votre appel dès le début de la conversation.

    Présentez votre sujet en trois phrases ou moins;

    Demandez-leur si cela les intéresse. Si oui, demandez-leur quand et comment l'histoire sera

    diffusée;

    Proposez le nom d'un porte-parole ou fournissez des renseignements supplémentaires;

    Quel que soit le résultat, n'oubliez pas de remercier l'agent des affectations, le programmeur, le

    reporteur ou le journaliste du temps qu'il vous a consacré et soyez poli(e).

    Si vous avez d'autres questions ou si vous avez reçu une demande expresse d'entrevue auprès des médias et souhaitez obtenir de plus amples renseignements, veuillez contacter Natalie St-Pierre, directrice des communications et des relations avec les parties prenantes, par courriel : [email protected] ou par téléphone au 613-854-0675.

    mailto:[email protected]:[email protected]