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Meriem CHABANI Portfolio 2014

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Page 1: Meriem CHABANI Portfolio  2014

. meriem chabani

PORTFOLIO

Page 2: Meriem CHABANI Portfolio  2014

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CHABANI MeriemContact info

25 rue de Bretagne75003, Paris

(+33) 608 01 11 44

[email protected]

www.meriemchabani.com

DIPLÔME D’ARCHITECTE D.E. , mention T.B.ENSA PARIS- MALAQUAIS PFE : “Remade in Bangladesh”, Catalogue urbain et architectural pour un renouveau de l’industrie textile à Chittagong, Bangladesh.

2013

2013/2007

CURSUS LICENCE ET MASTER ENSA PARIS-MALAQUAIS- Sous les jupes de la métropole, M.ARMENGAUD- Territoires chinois en mutation, B.HUBERT- Logement individuel et collectif, C.CLARISSE

2010 CERTIFICAT PROFESSIONNEL DE DESSINATEUR PROJETEUR EN BÂTIMENT CNAM

FORMATION

2012

2014

DAVID GARCIA STUDIO / Stage 5 mois /COPENHAGUE Publications MAP CHERNOBYL, et MAP GREENLAND pour la Biennale de Venise 2012. Con-cours Pamphlet Architecture. Rhino / Photoshop / Illustrator

AS ARCHITECTURE STUDIO / Stage 6 mois / PARISPhase DET de la réhabilitation de la Maison de la Radio. Suivi du chantier et inspections techniques.Airbat /Excel /Photoshop

2011 FRÉDÉRIC THOMAS ARCHITECTE /Stage 6 mois / PARISVillas en Côte d’Ivoire (APD) et Hôtelerie en Iran (ESQ).Autocad / Rhino

2010 ELLENAMEHL /Stage 3 mois/ IVRY SUR SEINE Nouvelles salles de classe pour Jussieu (phase concours, gagné), équipement sco-laire (ESQ).Archicad / Photoshop

EXPERIENCE PROFESSIONNELLE

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ARCHITECTURE TRAVAUX

EN AGENCE

. PROJET DE FIN D’ÉTUDES

. PROJETS D’ÉCOLE

. CONCOURS

. WORKSHOPS

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REMADE IN BANGLADESHProjet de fin d’études

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REMADE IN BANGLADESHPremier enseignant : Marc ArmengaudSecond enseignant : Sandra Parvu2013

Remade in Bangladesh cherche à réinvestir, à une échelle urbaine et architecturale, l’industrie du textile bangladaise. Par la création du collectif du même nom, via une mise en relation d’acteurs ayant déjà une action concrète sur le site, on se donne pour mission de redéfinir le Made in Bangladesh tel qu’il se présente aujourd’hui, comme un mode de production précaire plutôt qu’un produit aux qualités intrin-sèques et significatives.

Le projet se décompose en 4 missions du collec-tif Remade in Bangladesh, qui se synthétisent en une stratégie urbaine globale. Les interventions sont situées à Chittagong. Premier port du pays, deuxième plus grande ville, centre névralgique de l’import / export au Bangladesh, il s’agit, avant tout, d’une ville où les mouvements des marchandises et des corps sont inhérents à la structure urbaine

Si ce projet est conçu comme un regard critique des mécaniques de la mondialisation sur un territoire du tiers monde, c’est avant tout le témoignage d’une alternative. Il s’agit d’illustrer la responsabilité et la marge de manœuvre de l’architecte dans une panoplie d’échelles très large, dans sa capacité à réunir autour d’une table des acteurs aux intérêts, aux atouts et aux faiblesses réels et contradictoires.

Mexique

0.53

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0.55

Honduras

1.02

Guatemala

1.21

El Salvador

Costa Rica2.19

Nicaragua

0.65

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2.73

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0.52

Ind

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0.71

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0.93

Bangladesh

0.21 Inde

0.55

Sri Lanka

0.46 0.92

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0.74

1$/heure80%

Des recettes à l’exportation

du Bangladesh proviennent de

l’industrie du textile

3.1%de la popula-

tion est employé dans

ce secteur

90%des employés

sont des femmes

25

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ROISSA

NC

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RTATIO

NS 2010 - 11

20 15 10 05

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140

160

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BANGLADESH

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VIETNAM

SALAIRE MOYEN DANS L’INDUSTRIE TEXTILE

LE SECTEUR AU BANGLADESH CROISSANCE ET RECETTES

Nous représentons le collectif «Remade in Bangladesh». On vous propose de construire des ateliers affiliés à notre association.

Je souhaite encoura-ger la création de produits au label Remade in Bangla-desh.

Ce qu’il faut, c’est donner aux gens les moyens d’assurer leur propre indépen-dance économique.

J’ai travaillé deux ans dans l’industrie textile, mais je veux monter ma propre affaire.

Marchand Marchand

Couturière Artisan

Architecte BRAC

Ateliers

Plan RDC 1:400emePlan étage 1:400eme

Coupe 1:50eme

Mission 2 : LES ATELIERS

Voisin Voisin

Couturière Artisan Architecte BRAC

Toolhouse

Plan RDC 1:200eme Plan étage 1:200eme

Mission 1 : LA TOOLHOUSE

Situation actuelle

Construction de la première toolhouse

Démarchage des voisins

Propagation du modèle

Nous représentons le collectif «Remade in Bangladesh». On vous propose de reconvertir votre maison en tool-house performante.

J’ai fait appel au collectif afin de pouvoir monter ma propre affaire tout en travaillant depuis chez moi.

Je possède ma propre boutique. Ce que je veux, c’est gagner de l’espace.

Nous voulons vous aider tout en obéissant à notre cahier des charges urbain.

Page 7: Meriem CHABANI Portfolio  2014

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Interventions architecturales innovantes dessinées pour et avec les communautés concernées, économie des moyens

Approches innovantes dans la négociation de partenariats et des modèles de planification, expertise architecturale pour les communau-tés affectées par les désastres climatiques, approche bottom up, indépendance.

Financements limités, limitation des échelles d’intervention.

" Nous sommes une ONG dont l’objectif est de fournir et mettre en place des solutions innovantes ciblées pour construire de façon durable. Au Bangla-desh, nous intervenons pour agir contre la pauvreté et offrir un accès à l’eau, à l’électricité et à des conditions sanitaires dignes, ainsi que pour donner un abri aux communautés sujettes aux conditions climatiques extrêmes.

Nous essayons d’atténuer les conséquences d’une urbanisation rapide et non planifiée résultant d’un fort exode rural et d’un manque de capacité du gouvernement à répondre aux besoins basiques de ces nouvelles popula-tions urbaines. Nous considérons que permettre aux communautés de développer un degré d’indépendance économique peut aider au développe-ment futur.

Nous exploitons notre expertise quant aux politiques locales et aux struc-tures économiques, modèles de financement et gestion foncière, pour faciliter de nouveaux partenariats, de nouvelles structures financières et légales, et parvenir à répondre aux besoins et désirs des communautés avec lesquelles nous travaillons. Nous avons établit une base de donnée d’architectures open source, en partenariat avec de nombreux architectes. " *

* Voir source p.46

Priorités

Architecture for Humanity

Accès à l’éducation, développe-ment rural, assistance sociale, aide au développement économique.

Grande capacité financière, expertise et expérience dans son domaine, contacts avec de nombreuses organisations, asso-ciation reconnue, grande diversité des projets réalisés en terme de priorités et d’échelle.

Peu de collaborations avec des architectes et urbanistes.

"Notre fondation travaille au Bangladesh, en collaboration avec d’autres ONG, depuis 1980. Nous avons une relation privilégiée avec BRAC, la plus grande organisation du pays. La priorité est d’aider au développement rural, via des micro financements et une aide à l’éducation. Nous pouvons offrir expertise et conseils ainsi que des prêts à taux d’intérêts très bas voire nuls. Nos actions économiques sont coordonnées sur place via deux institutions qui offrent des aides et assistances pour des projets de développement. Un des objectifs est d’aider au développement de l’économie du Bangladesh tout en améliorant les conditions de travail de ses ouvriers, et en trouvant un équilibre afin de permettre au pays de rester compétitif à l’échelle internatio-nale.

Il existe un problème d’exploitation de la main d’œuvre bangladaise à l’étranger. Une de nos actions en Inde a consisté à établir un programme de soutien à l’émigration, afin d’aider les travailleurs migrants à négocier leur salaire. Nous souhaitons mettre en place des structures aidant les ouvriers à avoir accès à une information solide quant à leurs perspectives d’emploi, les conditions de travail et à des conseillers d’orientation. " *

* Voir source p.46

Priorités

Fondation Aga Khan

Promouvoir le rôle de l’architecte, réaliser de beaux objets.

Savoir-faire, connaissance des méthodes de construc-tion traditionnelle, engage-ment, capacité à améliorer les standards de sécurité.

Ressources et pouvoir individuel limité, pas de contrôle sur la suite des opérations.

"" J’ai grandi à Chittagong et j’aime ma ville passionnément. Je suis très enthousiaste à l’idée de l’aider à se développer, et je suis prêt à donner de mon temps pour améliorer la façon dont les projets sont menés. Il y a beaucoup de travail mais peu d’architectes. Cependant, les habitants font rare-ment appel à moi car ils n’ont pas les moyens et une tendance à construire de manière spontanée. La plupart des projets que je réalise sont pour de riches clients ou des hôtels. Je souhaite sensibiliser les gens à l’architecture et à la qualité de mon travail afin de les encourager à faire appel à moi. C’est indispensable si l’on veut réaliser des construc-tions solides et de qualité. J’accorde beaucoup d’importance à l’esthétique, car je pense que de beaux bâtiments aideront à promouvoir ma profession et ma ville. "

Priorités

Architecte local

Avoir accès à un travail, des horaires flexibles, un degré d’indépendance financière.

Artisan qualifié et motivé.

Vulnérable à l’exploitation, exclusion des structures sociales dominantes, contraintes familiales.

"Je suis une excellente couturière. J’aimerais pouvoir trouver un travail régulier, mais à cause de mon enfant en bas âge, je peux difficilement me déplacer. Il y a beau-coup de personnes qualifiées qui vivent dans mon village et qui aimeraient pouvoir monter leur propre affaire s’ils en avaient l’opportunité. "

Priorités

Artisane

Émancipation des femmes, santé et éducation, aide agricole, services financiers et microcrédits, promo-tion de l’auto-gestion.

Capacité d’action énorme, présence dans 10 autres pays en voie de développement, boutiques Aarong, action auprès de 126 millions de personnes, 100 000 employés dans le monde.

Structure bureaucratique et rigide. Besoin de diversification des styles de vêtements proposés dans leurs boutiques afin de s’adapter au marché mondial

" Nés au Bangladesh, nous sommes la plus grande ONG de la planète, qualifiée dans un article du Monde comme « La multina-tionale du développement ». Notre organisation est dédiée à combattre la pauvreté en émancipant les populations, et à apporter des changements positifs en créant des opportunités.Nous pensons qu’il n’y a pas une seule cause à la pauvreté, c’est pourquoi nous agissons sur de nombreux fronts. 70% de nos employés sont des femmes et nous nous battons pour l’égalité entre les sexes.

Notre expertise quant au développement de l’artisanat rural aide les artisans à vivre mieux. C’est ainsi que nous avons créé les boutiques Aarong afin de vendre des produits exclusivement fabriqués dans les zones rurales, de manière artisanale. Nous souhaitons voir cette entreprise prendre de l’ampleur sur les marchés internationaux. " *

* Voir source p.46

Priorités

Bangladesh Rural Advancement Comittee (BRAC)

Mener à bien le Master Plan de la ville, promouvoir le rôle de l’office d’urbanisme, mettre en place des infrastructures rout-ières et de trans-port, protéger l’environnement.

Savoir-faire, connaissance du terrain, engagement, capacité à améliorer les standards de sécurité.

Financement limité, faible marge de contrôle des acteurs privés.

"Officiellement, nous supervisons la totalité du développement de Chittagong. Mal-heureusement, nous ne disposons pas d’assez de ressources pour réaliser la plupart de nos projets. La majeure partie du développement nous échappe et cause d’autres problèmes : les bâtiments en bord de route manquant d’espace de parking ou d’attente congestionnent d’avantage, tout comme les vendeurs de rue installant leur échoppe sur le trottoir, poussant les piétons vers la rue et ralentissant le trafic. Il y a également des problèmes environnementaux posés par les pratiques d’aplanissement des collines, qui augmentent le risque de glissements de terrains et d’érosion du sol fertile, tout comme l’empiètement sur les Khals (canaux) et autres sillons de drainage augmente le risque d’inondations. En même temps, nous acceptons le fait que ces mêmes échoppes saturant les rues sont le cœur de l’économie commerciale de Chittagong. Nous essayons donc d’inclure ces considérations dans notre planification.

En terme de budget, la priorité est au système routier, essentiel à la libre circulation des biens vers et depuis le port, les zones franches et le reste des industries de Chittagong. Nous cherchons constamment des solutions innovantes pour diminuer les pressions que subissent les routes. Nous souhaitons concentrer nos efforts sur des sites spéci-fiques, en tentant de prévenir les processus de développements problématiques dont nous avons connaissance par avance.

Nous sommes prêts à financer des stratégies qui limitent l’expansion, conservent le caractère rural d’une zone et les modes de vies de la majeure partie sa population. "

Priorités

Chittagong District Authority (CDA)

Acheter peu cher, durable, de bonne qualité, et avoir la conscience tranquille.

Choix du consommateur, argent.

Ressources et pouvoir individuel limité.

"Je veux acheter des vêtements peu chers, mais je suis contre les conditions de travail horribles des usines bangla-daises. Je veux bien payer un peu plus pour un vêtement si je sais que la personne qui l’a fait travaillait dans des condi-tions décentes.

Je n’ai pas beaucoup d’argent en ce moment, ma priorité est d’acheter des vêtements de qualité qui durent longtemps, pour un prix raisonnable. " *

* Voir source p.46

Priorités

Consommateur européen

Développer l’industrie textile à grande échelle afin d’attirer des investisseurs étrangers, faciliter les transactions commerciales au Bangladesh.

Capacité d’investissement, reconnais-sance des pratiques éthiques comme avantageuses pour les affaires, volonté d’investir dans les personnes et infrastruc-tures de Chittagong pour obtenir une main d’œuvre qualifiée et améliorer la logistique d’exportation.

Association avec l’état actuel de l’industrie du textile, désaccords avec le gouvernement local résultant en une évolution lente.

" La Youngone Corporation a acheté les droits pour établir la troisième zone franche de Chittagong en 1997. L’avancement a été lent, en partie à cause des questions environnemen-tales liées à notre site. Nous les avons pris en compte dans la planification de notre développe-ment, faisant des compromis. Nous préservons une large portion du site dans un état naturel, encourageant la croissance d’espèces de plantes et d’arbres locaux, et les habitants des villages environnants continuent de faire brouter leur bétail sur nos terres.

Nous avons un programme qui offre un grand nombre de parcelles équipées ainsi que des ateliers de fabrication de chaussures et de textile. Nous construisons un grand nombre d’équipements pour les personnes travaillant ici : une université, une clinique, des logements et des équipements sportifs.L’état actuel de l’industrie du textile au Bangladesh nous inquiète, et nous pensons que la promotion de meilleures conditions de travail et le développement de petites et moyennes industries peut être un véritable avantage commercial pour nous, tout en bénéficiant à la région. Nous réalisons que de meilleures conditions de travail vont augmenter le coût de la main d’œuvre, mais considérons que le Bangladesh restera compétitif dans le contexte d’une reconnaissance internationale en éveil quant aux conditions des travailleurs dans les pays du tiers monde. Nous sommes prêts à investir dans les mesures mises en place par les autorités pour décon-gestionner les routes reliant la zone franche avec le port et l’aéroport. Nous souhaitons également promouvoir l’apprentissage et souhaitons offrir des bourses aux candidats des villages de la région afin d’identifier et de former des talents locaux, sans avoir à recruter à l’étranger. "

Priorités

Korean Export Processing Zone (KEPZ)

Accès à des vêtements au label éthique, coûts de production relativement peu chers.

Capacité à faire des micro prêts, flexibilité à commander de petites quantités dans une stratégie de marketing, contributions finan-cières en tant que marque éthique.

Manque de connexions locales, incapacité de vendre à des prix aussi bas que les marques de grande distribution.

"Nous sommes horrifiés par le nombre d’accidents meurtriers dans les usines de textile au Bangladesh, et nous voulons faire partie de la solution. La compétitivité du Bangladesh est due à ses faibles coûts de production tout en parvenant à maintenir une forte production de qualité convenable. Il existe un risque si les consommateurs décident de boycotter les produits fabriqués au Bangladesh, car loin d’aider les ouvriers, cette mesure poussera les grandes marques à déplacer leur production ailleurs, pour échapper à la controverse sans avoir à payer de meilleurs salaires.

Notre priorité est de promouvoir une alternative au modèle d’exploitation actuel qui mette en valeur les compétences des ouvriers et leur droit à des conditions de travail décentes.Nous pensons qu’en encourageant les travailleurs à former des coopéra-tives en leur offrant un point de vente, nous pourrons exercer une influence sur les grandes marques et encourager une production éthique bon marché. Nous pensons qu’il existe un marché pour ces produits, d’une part à cause des événements récents au Bangladesh, et d’autre part à cause de la crise économique en Europe, qui pousse à acheter peu mais durable.

Nous sommes prêts à travailler avec des coopératives développant des produits innovants qui adaptent le talent des ouvriers (tissage, broderie, impressions sur tissu, teinture) à un marché international. Nous envisageons des relations à long terme qui nous aideraient à développer l’identité de notre marque et mettre un visage sur la production. " *

* Voir source p.46

Priorités

Marque de vêtement éthique

Avoir accès à des droits élémen-taires et à une assistance à l’émigration, des opportunités de travail au retour.

Respecté par la communauté, savoirs faire et contacts acquis à l’étranger, une capacité d’investissement �nancier relativement élevée.

Respecté par la communauté, savoirs faire et contacts acquis à l’étranger, une capacité d’investissement �nancier relativement élevée.

" J’ai passé 3 ans à Dubai comme soudeur et j’ai utilisé l’argent gagné pour me construire une maison. Je suis respecté dans ma communauté en raison de mon travail au Moyen Orient, mon village béné�cie de l’argent que j’ai ramené et les gens respectent les di�cultés que j’ai dû a�ronter. Être loin de ma famille et mes amis a été di�cile, et les travailleurs immigrés ne sont pas bien vus à Dubai et au Qatar. J’ai été traité comme citoyen de seconde zone, et mon salaire était bien plus bas que la norme pour un natif du pays. De retour au Bangladesh, j’ai trouvé un nouveau travail en tant que chau�eur de tuktuk pour nourrir ma famille. Nous vendons également des légumes que nous cultivons, mais j’aimerais monter une a�aire exploitant le savoir faire que j’ai acquis à l’étranger. "

Priorités

Ouvrier migrant

" Le salaire que je perçois à l’usine est raisonnable com-paré au salaire dans d’autres domaines. Je suis venu à Chittagong depuis la campagne pour aider ma famille et je suis très chanceux d’avoir trouvé ce travail : il est difficile d’en trouver un avec salaire régulier en ville. Cependant, il y a souvent des accidents à l’usine, les conditions de travail sont mauvaises et nous ne pouvons pas nous plain-dre au risque d’être renvoyés et remplacés. Dans l’état actuel, nous devons faire un choix entre demander de meilleures conditions et courir le risque de voir le fabri-quant trouver un autre endroit où produire son textile, ou endurer une situation où le risque de blessure et de mort est réel. "

Salaire décent et bonnes conditions de travail, travail régulier.

Demande de salaire très bas, adaptabilité du savoir-faire.

Facilement remplaçable, restrictions de la syndi-calisation.

Priorités :

Ouvrier dans l’industrie du textile

Ouvrier dans l’industrie textile.

Produit de la délocalisation du secteur textile. Travaille pour un salaire moyen de 50 euros par mois, dans un pays où le salaire moyen est de 30 euros.

Pékin

Cherche à acheminer ses importations de pétrole via Chittagong. Devient investisseur dans le port actuel, propose la création d’un nouveau port et d’une route vers la Chine.

Directeur de la KEPZ

Délocalise la production de textile à Chittagong, profites de la fiscalité avantageuse de la zone franche et de la proximité du port.

Architecte local

Vision de l’architecture

Artisane

Couturière talentueuse mais désoeu-vrée. La difficulté d’accès à un travail à proximité de son village et de ses enfants la maintiennent au chomage.

Bangladesh Rural Advancement Comittee (BRAC)

Promotion de l’artisanat avec la créa-tion d’Aarong, boutique vendant exclu-sivement des produits artisanaux fabriqués dans les zones rurales.

Doha

Exporte du pétrole, importe de la main d’oeuvre. Le travail dans les pays du Golfe est un passage initiatique pour les ouvriers du Bangladesh.

Consommateur européen

Consommateur indifférencié de produits made in Bangladesh.

Aga Khan

Royauté sans territoire, sa fondation agit aux quatre coins du monde. Actions au Bangladesh, aide au dével-oppement rural et protection de la main d’oeuvre.

Architecture for Humanity

Interventions architecturales inno-vantes, dessinnées pour et par les communautés concernées. Actifs au Bangladesh.

Marque de vêtements éthique.

Image construite autour d’un mode de vie alternatif. Accès au marché euro-péen.

Chittagong District Authority (CDA)

Tente de mettre en place le schéma directeur tout en luttant contre le budget serré et les pratiques de la ville informelle.

MADE IN

BANGLADESH

Page 8: Meriem CHABANI Portfolio  2014

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Voisin Voisin

Couturière Artisan Architecte BRAC

Toolhouse

Plan RDC 1:200eme Plan étage 1:200eme

Mission 1 : LA TOOLHOUSE

Situation actuelle

Construction de la première toolhouse

Démarchage des voisins

Propagation du modèle

Nous représentons le collectif «Remade in Bangladesh». On vous propose de reconvertir votre maison en tool-house performante.

J’ai fait appel au collectif afin de pouvoir monter ma propre affaire tout en travaillant depuis chez moi.

Je possède ma propre boutique. Ce que je veux, c’est gagner de l’espace.

Nous voulons vous aider tout en obéissant à notre cahier des charges urbain.

Nous représentons le collectif «Remade in Bangladesh». On vous propose de construire des ateliers affiliés à notre association.

Je souhaite encoura-ger la création de produits au label Remade in Bangla-desh.

Ce qu’il faut, c’est donner aux gens les moyens d’assurer leur propre indépen-dance économique.

J’ai travaillé deux ans dans l’industrie textile, mais je veux monter ma propre affaire.

Marchand Marchand

Couturière Artisan

Architecte BRAC

Ateliers

Plan RDC 1:400emePlan étage 1:400eme

Coupe 1:50eme

Mission 2 : LES ATELIERS

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ARCTIC HARVESTERConcours Jacques Rougerie 2013

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ARCTIC HARVESTERGroupe : John Edom, Etienne Chobaux, Maeva Leneveu.Projet Lauréat premier prixConcours Fondation Jacques Rougerie 2013

Une Communauté agricole itinérante exploitant la fonte des icebergs.

Arctic Harvester, un dispositif d’exploitation arctique au service d’une agriculture hors sol. Le projet part d’un constat simple : l’agriculture est pratiquement inexistante du Groenland. Le pays importe plus qu’il n’exporte et la quasi totalité de sa consommation en légumes provient de l’étranger. Il s’agit alors de trouver une solution pour à la fois pourvoir à ses besoins, et contribuer à son économie. Quelle fertilité pour ce territoire jugé stérile ?

L’Iceberg est la production la plus remarquable du Groenland, qui tient à ses innombrables glaciers. Les icebergs constituent donc une des ressources principales sous ces latitudes, mais restent massivement inexploités. Ils peinent à trouver une place dans l’imaginaire collectif, quand ce sont en réalité de véritables écosys-tèmes, habitats nomades d’une vie marine riche et diversifiée. Les laboratoires de l’Harvester permettront aux chercheurs d’accéder à une série de ressources naturelles, qui mèneront à des découvertes, aux développements et à la mise en place de stra-tégies pour une nouvelle génération d’énergies renouvelables. L’Arctic Harvester sera un centre d’excellence pour le développement d’énergies renouvelables en mer.

Arctic Harvester met à profit les ressources de l’Océan à tous les niveaux : source d’eau douce, espace social, fondement d’un système agricole et énergétique, il fusionne avec son environ-nement dans une démarche d’enrichissement mutuel.

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Concevoir le projet contemporain comme une ar-chéologie du réel, un conservatoire spatial face à la crise des identités.

Le projet contemporain doit bien souvent se confronter à un site à la généalogie complexe, à des couches construites successives, appar-entes ou non, qu’on se doit d’incorporer dans un raisonnement projectuel. Il est d’autant plus essentiel que le site qu’on traitera ici n’est pas anodin : projet moderniste, c’est une dalle de la banlieue parisienne qui a connu une crise identi-taire profonde dans les années 80. Elle fut par la suite transformée par deux fois, la déconnectant profondémment de ce qui fit sa spécificité, face à des rénovations qui s’appliquaient à la banaliser. Comme si la “normalisation” étaient la solution pour qu’un urbanisme de dalle devienne iden-tique aux pavillons voisins.

On s’accepte comme antiquaires de la modernité afin de réhabiliter la valeur d’un patrimoine à même d’être le support privilégié de la construc-tion de mémoires collectives. Cette opération permettrait d’inscrire des références identitaires dans l’espace, et donc dans la durée, par delà les crises et les mutations. Cette généalogie du projet, on la conçoit dans le basculement tridi-mensionnel, et la multiplication des modalités du rapport au sous-sol, substrat de la dalle.

On fragmente la dalle pour explorer plusieurs paradigmes architecturaux, découlants chacun d’une référence, procédant du pastiche. Chaque paradigme entretien un rapport spatial différent à son sol et son sous-sol, et par extension, son espace public. On renoue avec l’exposition universelle de 1970, qui vit le Val d’Argent primé, via la mise en spec-tacle de son espace public.

Au final, cette démarche est elle-même le symp-tome d’une époque où la valeur du patrimoine est mythifée et où la référence et l’emprunt sont prétextes à faire projet.

Fleur dans la cité (toboggan)

Fleur dans la cité

Danse d’enfants AuventsFontaine lumineuse“La coque”

Mobilier urbainMarquage au sol Pots de �eursRampes

Fleur dans la cité (toboggan)

Fleur dans la cité

Danse d’enfants AuventsFontaine lumineuse“La coque”

Mobilier urbainMarquage au sol Pots de �eursRampes

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population d’Argenteuil

1970La maquette est primée à l’exposition universelle d’Osaka

1995-2001Remodelage “Ambitieux” de Roland Castro

2007-2014Réhabilitation “Modeste” de L’ANRU

1914première vague dé-mographique, création des cités jardins

1934plan directeur de la ville

1947Début de la collaboration avec R.Dubrulle (architecte du Val d’Argent)

1965premier bâtiment inauguré avenue G.Clémenceau

1970Inauguration de la dalle

1979Fin officielle du Val d’Argent

1990 et 1992Vague d’émeutes au Val d’Argent

2005convention de rénovation urbaine du Val d’Argent

2014fin de la rénovation urbaine du Val d’Argent

1956Argenteuil est rattaché au programme des “Grands ensembles”.

1982Le Val d’Argent est classé quartier prioritaire national

1989Procédure de “développe-ment social et économique”

1993-1999Procédure de Grand Projet Urbain

2000-2007Procédure de Grand Projet de Ville

RÉHA

BILI

TATIO

NC

RÉA

TION

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GIN

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1930

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1970

1980

1990

2000

2010

CONTEXTE

ESPACE-TEMPS

PARASITAGE

TISSUS

LA DALLE

LE BÂTI

PATRIMOINE

TRANSFORMATION

Port de Gennevilliers

Zone industrielleVal Nord

La Défense

Paris

Paris

Mantes-la-jolie

Cergy

Versailles

ZONE INDUSTRIELLE ZONE PAVILLONAIRE

ZONE RÉSIDENTIELLE BOISÉE

DALLE

300 000 000€

ÉTAT MAIRIE

INVESTISSEURSPRIVÉS

BAILLEURS SOCIAUX

ZONE INDUSTRIELLE

ZONE PAVILLONAIRE

ZONE RÉSIDENTIELLE BOISÉE

DALLE

LOGEMENTS FRANPRIX

PARKINGS

LOGEMENTS

LOGEMENTS

LOGEMENTS

COMMERCES COMMERCES

LOGEMENTS

PARKINGS

LOGEMENTS LOGEMENTS

LOGEMENTS

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+ 60 ans

- 20 ans

Femmes

Hommes

Temporaire

Marquage au sol

Mobilier urbain

Signalisa-tion

Architec-ture

Construc-tion

Destruction

Achat

Destruction

Réhabilita-tion

Permanent

Semi-permanent

Mobilier urbain/Signalisation/Marquage au sol Achat/Destruction/Réhabilitation Destruction/Construction/Architecture

Pas réhabiliter, remodeler

On requali�e les espaces publics

1995-2001 : Roland Castro 2007-2014 : ANRU

Le Val est un noeud de circulation automobile inscrit dans un réseau reliant plusieurs centres d’activités.

Comment requali�er le lien entre la dalle et son environnement direct ? A�n de contrebalancer une mobilité région-nale hypertrophiée, devrait-on miser sur une nouvelle forme de mobilité locale ?

Le tracé de la dalle est calqué sur les circulations automobiles qui la traversent. Elle est au carrefour du réseau viaire de la parcelle.On suivra donc ce chemin pour la création du tramway.

Proximité de voies ferrées, gares RER, à grande échelle la dalle est hyperconnec-tée.

A�n de créer un réseau local dédié, on se propose de relier les centres ville de Sannois et Cormeilles en Parisis en traversant les tissus pavillonaires.

Mais à une échelle locale, sa disposition est insulaire. Son dessin tranche très nettement avec les zones pavillonaires qui l’entourent.

Considérons les équipements à prox-imité de la dalle. Huits établissements scolaires sont à dénombrer dans les environs immédiats.

Dans l’idée d’un projet embrassant la culture patrimoniale du lieu, on se propose de créer un parcours éducatif en partenariat avec les établissements scolaires.

Cette mobilité locale, à contrario du RER qui relie également ces centres villes, reconnecte les tissus plutôt qu’elle ne les disperse. Ce tramway servira de colonne vertébrale à la dalle.

Connexions automobiles, équipements, zones commerciales, dans un tissu pavillonaire, la possibilité d’un centre-ville se dessine clairement.

Une parcelle. Une dalle. Double insularité La dalle est au coeur des circulations automobiles dans la parcelle.

Étendue du bâti. Les logements sont assez peu denses. Ce n’est qu’au centre de la dalle qu’on peut trouver des commerces.

La dalle est suréquipée. Écoles, équipe-ments sportifs et maisons municipales recouvrent plus de 60% de la parcelle.

Une dalle pour qui ?

Ses espaces publics sont particulière-ment travaillés. Fontaines, sculptures et pergolas lui confèrent des allures de cité idéale.

Sa maquette fut primée à l'exposition Universelle d'Osaka en 1970 sous le thème "Progrès et harmonie pour l'humanité".

Face à des opérations qui remaquillent un ensemble urbain au goût du jour, on peut aisément imaginer la nécessité d’une nouvelle transformation dans près de 30 ans.

Les 25-59 ans sont les plus représentés. En dépit des 23% de chomage, il s’agit donc d’une population active.

Gentri�cation d’Argenteuil avec l’arrivée de classes aisées des Hauts de Seine et Paris.

La maquette de la dalle fut primée à l'exposition Universelle d'Osaka en 1970 sous le thème "Progrès et harmonie pour l'humanité".

La maquette de la dalle fut primée à l'exposition Universelle d'Osaka en 1970 sous le thème "Progrès et harmonie pour l'humanité".

300 millions d'euros sont aujourd'hui investis à Argenteuil pour rénover les 10 000 logements et l'espace public. Ce qui fait d’Argenteuil l'un des plus grands chantiers de rénovation urbaine en France et un terrain d’expérimentation idéal.

Le quartier du Val d’Argent est une nouvelle ville autonome, conçue comme une île au con�uent d’une zone industrielle, de parcs, d’équipements et de logements modernes.

Elle est composée selon les grands principes du modernisme : une sépara-tion de fonctions en secteurs (habitation, travail, récréation) et une hiérarchisation des voies.

Deux grandes opérations de rénovation tenteront de recti�er le tir. Leur ambi-tion repose sur la “normalisation” de l’urbanisme de dalle vers un urbanisme plus conventionnel.

Il s’agit également de replacer cette dalle dans son contexte territorial. Comment est-elle connectée, à qui s’adresse-t-elle ?

À chaque rénovation, la dalle est voulue homogène, répétant les mêmes �gures à l’identique. La dalle succomberait-elle par excès d’homogéneité ? Au moindre dysfonctionnement, tout est à réinventer.

De la même façon qu’une mutation génétique protège l’extermination d’une espèce, une façon de résister au temps serait-elle une hétérogéneité de para-digmes architecturaux ?

Mais en 10 ans d’absence d’entretien, la dégradation et la paupérisation ont raison de ses ambitions et la classent Quartier prioritaire national en 1982. La dégradation puis la destruction de la totalité du patrimoine artistique signent la �n d’une époque.

Une approche échelonnée dans le temps Étape 1, Temporaire : Interpeller un siteet réinvestir un imaginaire

Pour optimiser nos démarches, on vient parasiter les travaux déjà programmés.

2009 2014

On considère les aménagements en cours ou prévus par la mairie.

Étape 3, Permanent : Construire et a�ner

Plusieurs éléments viennent conférer à la dalle son identité typologique. Des marquages au sol, un mobilier urbain particulier et une piste cyclable sous dalle. On se servira de ces éléments de langage pour faire projet.

Étape 2, Semi Permanent : Poser les fondations d’une intervention durable.

En terme de programmes, le dessus et le dessous cohabitent sans se mélanger. Les blocs de programme sont monolith-iques.

En intercalant et mixant les pro-grammes, on souhaite brouiller la hiérarchie verticale.

C’est une utopie moderniste réalisée. Il s’agit de mieux comprendre un objet qui n’a cessé de se transformer entre sa création dans les années 70, son remode-lage dans les années 90 et son renouveau actuel.

1970 1995 2007 2030 ?

Sannois

Val d’Argent Nord

Cormeilles en Parisis

HISTORIQUE

École élémentaire Les Coteaux

Collège privé Saint Joseph

École Notre-Dame

École élémentaire Les Coteaux

Lycée Julie-Victoire Daubié

Lycée Fernand et Nadia Léger

École primaire-maternelleHenri Wallon

Collège Claude Monet

Val d’Argent Nord

1970//Projet originel.

2012//La dalle aujourd’hui (projet de l’ANRU)

Deux visages de la dalle : on observe une récurrence dans la forme des interventions choisies : plastiques, faiblement spatialisées.

Le Grand Paris de la Culture : Complémentarité d’une approche pédagogiqueau au service d’un projet culturel.Ci-dessus : Les équipements scolaires autour de la dalle.

Visage originel du Val d’Argent Nord. Collage réalisé à partir des photos du projet initial (1970)

Profil du Val d’Argent aujourd’hui.

LA DALLE PATRIMOINEEnseignant : Marc Armengaud2013

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Coupe 1/500eme

Plan 1/1000eme

Tour du soleil(Expo universelle Osaka) PergolasTramwayLogements

Sculpturesd’originie

Coupe 1/500eme

Plan 1/1000eme

Tour du soleil(Expo universelle Osaka) PergolasTramwayLogements

Sculpturesd’originie

Séquence 1. Coupe 1/1000eme. Actuel.

À l’image du projet d’origine. Dessin d’un espace public au langage modern-iste, avec pergolas, orthogonalité et mobilier urbain rigide // Sous sol reconverti en musée connecté à la médiathèque.

Séquence 1, “70’s revival”. Coupe 1/500eme. Projet.

Coupe 1/500eme

Plan 1/1000eme

Tramway Centre communautaireTramway

Jardin sur deux niveaux

FranprixLogements

Coupe 1/500eme

Plan 1/1000eme

Tramway Centre communautaireTramway

Jardin sur deux niveaux

FranprixLogements

Séquence 4, “Le jardin”. Coupe 1/500eme. Projet.

Séquence 4. Coupe 1/1000eme. Actuel.

Un espace public calqué sur la vision de Perrault pour la BNF. Reprise de l’image du jardin central sur deux niveaux // Parkings et circulations en sous sol.

Coupe 1/500eme

Plan 1/1000eme

Tramway Bibliothèque Espace public habitant le solFonction oblique

Coupe 1/500eme

Plan 1/1000eme

Tramway Bibliothèque Espace public habitant le solFonction oblique

Plans inclinés à la Claude Parent, le sol devient la matière de l’espace public // Centre culturel en sous sol -1, des parkings au -2.

Séquence 2. Coupe 1/1000eme. Actuel.

Séquence 2, “L’oblique”. Coupe 1/500eme. Projet.

Coupe 1/500eme

Plan 1/1000eme

Piscine Nature artificielle

Mobilier urbain «folklorique»

Topographie programméeTramwayTramwayBibliothèqueParking

Logements

Mobilier urbainrépétitif

Coupe 1/500eme

Plan 1/1000eme

Piscine Nature artificielle

Mobilier urbain «folklorique»

Topographie programméeTramwayTramwayBibliothèqueParking

Logements

Mobilier urbainrépétitif

Séquence 5, “Plante en pot”. Coupe 1/500eme. Projet.

Séquence 5. Coupe 1/1000eme. Actuel.

Séquence témoin du projet de l’ANRU. Reprise du même language graphique, marquages au sol, mobilier urbain “pots de fleurs”// Bibliothèque au -1, parkings au -2.

Coupe 1/500eme

Plan 1/1000eme

Retour à la rueTramway

Place surélevéeMusée

Coupe 1/500eme

Plan 1/1000eme

Retour à la rueTramway

Place surélevéeMusée

Disparition de la couverture de la dalle selon le souhait de Castro, retour à la rue// Au sous sol : d’un côté le musée et de l’autre la gestion de la logistique et de l’acheminement des marchandises aux commerces.

Séquence 3. Coupe 1/1000eme. Actuel.

Séquence 3, “La rue”. Coupe 1/500eme. Projet.

Coupe 1/500eme

Plan 1/1000eme

Piscine Nature artificielle

Mobilier urbain «folklorique»

Topographie programméeTramwayTramwayBibliothèqueParking

Logements

Mobilier urbainrépétitif

Coupe 1/500eme

Plan 1/1000eme

Piscine Nature artificielle

Mobilier urbain «folklorique»

Topographie programméeTramwayTramwayBibliothèqueParking

Logements

Mobilier urbainrépétitif

Séquence 6, “Urban playground”. Coupe 1/500eme. Projet.

Séquence 6. Coupe 1/1000eme. Actuel.

Topographie programmée et un sol qui se transforme en façade, à la façon des projets contemporains tels qu’illustrés par BIG// Sous sol offrant une piscine en complément aux équipements sportifs situés à l’ouest de la dalle, en com-muniquation avec le lycée Julie-Victoire Daubié.

Page 16: Meriem CHABANI Portfolio  2014

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« Ce qui garantit l’homme sain contre le délire ou l’hallucination, ce n’est pas sa critique, c’est la structure de son espace... »M.Merleau-Ponty, phénoménologie de la perception.

Dans le cadre de la conception d’un centre de recherche sur les sciences cognitives, mon tra-vail s’est orienté vers les pathologies mentales. En se basant sur les dessins de chats de Louis Wain, dont la démence a peu à peu altéré sa façon de représenter ce sujet unique, je formule ma problématique autour des possibilités infor-matives des perceptions «malades» sur notre espace «sain».

Pour ce faire, on se base sur un espace objectif, référent perceptif, qui se transforme dans le prisme perceptif des différentes pathologies mentales. Il s’agit alors de trouver un moyen de formuler un projet architectural réunissant ces perceptions multiples afin de faire du centre de recherche un lieu à double vocation : un parcours de découverte ouvert au public aussi bien qu’un lieu de recherche fondamentale à la structure profondément influencée par ses propres sujets.

LA FOLIE GÉNÉRATRICEExploration des possibilités projectuellesEnseignant : Jean Pierre Vallier2011

Page 17: Meriem CHABANI Portfolio  2014

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Architecture en négatif, qui vient prendre l’empreinte de la pathologie

Mise en place d’un parcours fait de l’association des typologies obtenues

Plan RDC - Parcours 1:400

Plan 1er étage - Centre de recherche1:400

Plan 2eme étage - Centre de recherche1:400

Page 18: Meriem CHABANI Portfolio  2014

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On se propose de rassembler loisir et culture, pour les jeunes et les adultes, au sein d’une entité. La cohabitation prend place spatialement et temporellement, le programme s’échelon-nant sur des phases jour/nuit. L’équipement proposera donc un pôle « jour » constitué d’une bibliothèque, et d’un centre communautaire, et un pôle « nuit » formé d’un casino, restaurant, bar et lounges. L’élément unificateur sera un aquarium, découpé en plusieurs temps de façon à faciliter ou filtrer des communications.

L’équipement dialogue à la fois avec le nord du quartier, essentiellement résidentiel et foisonnant d’écoles primaires à secondaires, et le sud, d’avantage tourné vers la vie nocturne avec de nombreux bars et restaurants. Le projet s’aligne au bâti, se dégradant graduel-lement en son centre afin d’offrir une percée visuelle dans la perspective préexistante.

Le projet aspire à fonctionner comme une boucle en constante agitation, en mouvement jour et nuit, autour d’une constante vitale que serait l’aquarium.

JOURNUIT

ÉQUIPEMENTVariations programmatiques autour d’un aquariumEnseignant : Gilles Delalex2010

Page 19: Meriem CHABANI Portfolio  2014

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Page 20: Meriem CHABANI Portfolio  2014

20

À l’échelle du territoire, la stratégie urbaine consiste à requalifier une échelle intermédiaire entre la grande échelle des infrastructures, et la petite échelle des habitations. En densifiant autour des canaux pénétrant le site, une large surface de champs est préservée, permettant de maintenir une forte activité agricole. Une fois un canal sélectionné, une stratégie type va être développée, à vocation d’être généra-lisée sur le reste du territoire. Les abords du canal vont être densifiés, dans des bandes où le concept de symbiocité sera mis en place avec trois groupes d’acteurs : producteur consomma-teurs décomposeurs.

Trois projets viennent endosser ces rôles et partagent un symbiote commun, le canal, qu’ils mettent à profit chacun à leur façon. Le premier, à l’embouchure, met en place un système de filtration des eaux qui dessert les deux autres projets, tout en étant mis à profit dans un programme spécifique de logement et d’espaces publics.Le second se concentre sur un programme de logement en interface directe avec des zones agricoles, questionnant la transition entre échelle intermédiaire et petite échelle.

Le dernier endosse le rôle de circulation et de délimitation, au service de la desserte d’un marché, d’un système de recyclage et d’équipe-ments publics mutuellement connectés.De cette façon, une approche symbiotique est définie, en rapport au canal et à ses fonctions, qu’elles soient de l’ordre de l’irrigation, de la distribution, du recyclage, de la circulation ou du drainage.

CANAL EN SYMBIOSEEnseignants : Bruno Hubert/Grégoire Bigniersous la direction de Wang SHU2011

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Page 22: Meriem CHABANI Portfolio  2014

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CONTRACTORS

VACANT

GOLDEN DAWN

STABILITY

COMMUNITY

TRUST

TOP DOWN IS OVERProposition d’une nouvelle façon de faire la ville dans une situation de crise économique. Après identification d’une hiérarchie de pouvoir divisée entre un État vacillant et la figure d’opposition Néo nazi «Aube dorée», il devient impératif d’ima-giner un nouveau contre-pouvoir afin de prendre en charge l’espace laissé vacant par les instances gouvernantes. Via la constitution du collectif Plato Network, en référence à la figure de Platon pointant le ciel du doigt, on se propose de faire de l’urbanisme bottom-up. On identifie 4 types de figures urbaines caracté-ristiques de la ville en crise pour proposer à cha-cune un diagnostique et une solution. Regroupant aménagements temporels, accords professionnels et propositions architecturales, chaque projet est mis en place sous l’égide du collectif.

Ce travail a été mené en commun avec trois autres élèves de l’ENSAPM sur un peu plus d’une semaine.

salut les keums

T

HE PLAT

O NETWORK

Leftover spaces-

gardens/parkings ?

Forever construction site

Abandonned buildings-

neo classicism gone stale

A typology of leftovers

Leftover spaces-

gardens/parkings ?

Forever construction site

Abandonned buildings-

neo classicism gone stale

A typology of leftovers

Leftover spaces-

gardens/parkings ?

Forever construction site

Abandonned buildings-

neo classicism gone stale

A typology of leftovers

Leftover spaces-

gardens/parkings ?

Forever construction site

Abandonned buildings-

neo classicism gone stale

A typology of leftovers

Leftover spaces-

gardens/parkings ?

Forever construction site

Abandonned buildings-

neo classicism gone stale

A typology of leftovers

Leftover spaces-

gardens/parkings ?

Forever construction site

Abandonned buildings-

neo classicism gone stale

A typology of leftovers

TYPOLOGIES OF LEFTOVERSBOTTOM UP!

INITIATIVE INITIATIVEINITIATIVE

INITIATIVE INITIATIVE

STABILITYCOMMUNITYTRUST

PLATO’s NETWORK

THIS IS YOUR CITY

CONTRACTORS

STATE

PLATO NETWORKA COLLABORATIVE WAY OF BUILDING YOUR CITYEnseignants : Marc Armengaud/Steven MelemisWorkshop Athènes 2013 - groupe de 4 personnes.

Page 23: Meriem CHABANI Portfolio  2014

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2. Minimum structural renovation / reinforcement

Preservation of the shellSealing improved

3. Progressive construction of autonomous structure within the empty shell

HEIRS: The heritage is under the responsibility of a single collectivity but we remain the landlords. Our property is being maintained and with little cost.

ARCHITECT: The renovation was a succes, the villa is no longer a “waiting zone” and remains a project in mouvement for further improvement.

WORKERS & CRAFTSMEN:Being active members of the PN, not only did we achieve a project, but we are moving on to a new one.

COMMUNITY: A new space is created in our overpopulated neighborhood and responds to an urgent need of habitation / common space / commerce.

INVESTORS: We benefit from our investment through the development of an activity that generates resource.

Renovation costs reduced

Conservation of the essential elements

Time of construction site shortened

Progressive occupation of space

35,000€

State

Collectivity

Landlord

Investor

EFI

Plato Network

Owner | My building is falling apart, but what can i do?

Renter | I would NOT want to rent a flat in such a state.

Owner | My building is falling apart, but what can i do?

Renter | I would NOT want to rent a flat in such a state.

€€ €

€€

Bob finally lives in his flat. His rent goes to the overall renovation, and he sees the comnunity forming.

Thor, Hans & Medhi are visiting the rooftop flat. Nothing is done here, but in the upcoming neighborhood, the potential is obvious.

Sarah is playing in the kindergarten belonging to the cooperative. Buying the place allowed the owner to afford the heavy renovation work.

Li is helping with the final renovation of his futur flat. He’s hoping on a dis-count later on.

Sam is looking for a cheap flat to rent, and the essential refurbish-ment is already done here

30 000 €

Cooperative | We need a kindergarten, but cheap...

Architect | This could be an op-portunity of exchange

Owner | I can now start refurbish-ing my building!

Tenant| Flats are cheap!

Tenant : Where are the parking lots in Athens ? The answer is nowhere ! Because there is no emptiness ! Only leftover spaces ruled by people that I don’t really trust.

Car park Owner : My patch of grass is ridiculously small, I can’t barely park more than 10 cars. Also, the global aspect of my land is not really engaging. But above all, I’m suffering of unfair competion, new owners are putting lower and lower rents, I can’t follow.

Architect : FREE THE GRASS ! PARK YOUR CAR !

3 €

10 €

5 €

= € = €€€

€€€NOT OPTIMISED & LOW PROFIT SPACEUNSAFE AREAS & UNFAIR COMPETITION EUROPEAN FUND OF INVESTMENT PROGRESSIVE LEVEL-PARKING LOTCONCENTRATION & GATHERING

State Money

EFI

Plato Network

80 000 €

Owner : I’m now earning plenty of money, its also far easier to maintain. I’m a proper owner, at last.

Driver : The time where I was spending ages looking for the best deal to park my car is over. Now, for 5e a day, I can stop worrying.

Tenant : Now there is place where I can walk my dog. I’m planning to grow vegetables in a part of the square nearby my block.

Tourist : This is amazing ! This part of the city is litterally breathing ! No more density !

Architect : Between Omonia and Larissa’s Station , as everywhere in Athens, the lack of empty surfaces. An extremely high density that none is trying to reduce.Here, we were focused on finding places that could be empty, and leave as simple surface, they are potentials spaces, they might be playgrounds for hyperactive children, places to meditate for elder ones or just saving holes in this saturated urban fabric.

Whatever, really, those patches of grass are now free.

City Council So, it does work !