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UNIVERSITE KASDI MARBAH OUARGLA
Faculté des Sciences et de la Technologie et Science de la matière
Département de Génie des Procédés
Domaine Sciences et Techniques
Filière Génie des Procédés
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES
En vue de l’obtention du diplôme de Master en Génie des Procédés
Option : Génie de l’environnement
Thème :
Etude de la pollution minérale et organique
des eaux souterraines de la cuvette de Ouargla,
Sud – Est Algérien
Présenté Par : Goudjil Med
Bilal et Bencheikeh Salah Eddine
Soutenu publiquement le : 18/06/2011
DEVANT LE JURY COMPOSE DE :
Mr. Messaoud GUERRI M.A.A U.K.M.O Président
Mr. Youcef BABI M.A.A U.K.M.O Examinateur
Melle
. Khdra MOKADEM M.A.B U.K.M.O Examinateur
Mr. Mourad CHAOUKI M.A.A U.K.M.O Rapporteur
ANNEE UNIVERSITAIRE : 2010/2011
Dédicace
A ma chère famille du petit au grand
A mes enseignants et professeurs du primaire à l’université
A toutes mes amies
Je dédie ce modeste travail
Salah Eddine
Dédicace
A ma chère famille du petit au grand
A mes enseignants et professeurs du primaire à l’université
A toutes mes amies
Je dédie ce modeste travail
Bilal
En premier lieu, nous remercions notre DIEU, notre Créateur pour m’avoir
donné la force pour accomplir ce travail.
Nous tenons à notifier un remerciement spécial à tous nos professeurs du
département de Génie des Procédés qui ont contribué à notre formation de
master, en particulier, notre encadreur pédagogique Mr : CHAOUKI
MOURAD
Qu’ils trouvent ici toute notre gratitude et reconnaissance pour leur aide,
leur encadrement dont nous avons bénéficié durant toute notre scolarité.
Nous désirons aussi, exprimer nos essentiels remerciements :
A tous les travailleurs de A. N. R. H surtout Mme WASSILA, Mme
SALIMA.
A tous les travailleurs de A. D. E.
Enfin nos remerciements vont à tous ceux qui ont contribué de près ou de
loin pour l’aboutissement de ce travail.
Résumé :
Dans la cuvette de Ouargla, la pollution des eaux souterraines est le principal sujet qui
inquiète les habitants et les autorités. Ce travail consiste à étudier les causes de pollution des
eaux souterraines. Nous avons procédé à l’échantillonnage puis à l’analyse sur site et au
laboratoire, des plusieurs puits de la cuvette, afin d’aboutir a une base des données pour
résoudre les problèmes qui caractérisent cette dernière.
D’après les analyses des eaux souterraines nous avons traité la vulnérabilité des eaux de
la cuvette à la pollution, la carte d’évolution de l’indice de pollution organique est d’une
importance capitale pour la protection contre la pollution.
Mots clés : pollution, indice de pollution organique, vulnérabilité, nappe, cuvette, Ouargla.
ملخص:
خالل ٌزا انسكان َانمسؤَنيه انمحهييه. مه انمياي انجُفيت نمىطقت َسقهت ٌي مه أٌم انمُاضيع انتي تقهق تهُثإن
عشفت أسباب َتحهيهٍا مخبشيا، َعهيً تمكىا مه مباس مه عذة أ انعمم قمىا بذساست أسباب تهُثٍا عه طشيق أخز بعض انعيىاث
تهُث انطبقت انجُفيت َإوشاء خشيطت دنيم انتهُث َرنك ألجم حمايتٍا.
كلمات مفتاحية :
، انعشضت نهتهُث، طبقت انمياي انجُفيت، َسقهت.انعضُي مؤشش انتهُثتهُث ,
Abstract :
The pollution of ground water in Ouargla is the main topics, it have been disturbed the
people and regional responsibles. Through this work we have studied the causes of its
pollution by taking the samples and analysis them in the laboratory. As a result we could
know the pollution’s water causes table and make the map that indicate point pollution to
protect it.
Keywords:
Pollution, Indication of organic pollution, exposed to pollution, water table, Ouargla.
LISTE DES ABREVIATIONS
Abréviation Signification
ONM
N/NE
S/SE
SASS
CI
CT
STEP
DBO
DCO
ZNS
OMS
TAC
IPO
AEP
NTU
Office national de météorologie
Nord nord est
Sud sud est
Système aquifère du Sahara septentrional
Continental intercalaire
Complexe terminal
Station d’épuration
Demande biologique en oxygène
Demande chimique en oxygène
Zone non saturée
Organisation mondial de la santé
Titre alcalimétrique complet
Indice de pollution organique
Alimentation eaux potable
Nephlometric turbidity unit
LISTE DES TABLEAUX
Mémoire de fin d’étude
LISTE DES TABLEAUX
PREMIERE PARTIE : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
Tableau.I.01 : Communes et localités de la cuvette d’Ouargla ........................................................ 02
Tableau.I.02 : Données climatiques de la région de Ouargla, période 1997-2009 ........................... 04
Tableau.II.03: Les principales différences entre les eaux de Surface et les eaux Souterraines ........ 16
DEUXIEME PARTIE : PARTIE PRATIQUE
Tableau.IV.04: Les points de prélèvement et les coordonnées des puits .......................................... 31
Tableau.IV.05: Les paramètres d’analyse d’eau ............................................................................... 33
Tableau.IV.06: la dureté de l’eau ...................................................................................................... 39
Tableau.IV.07 : Les différents types de dureté ................................................................................ 39
Tableau.V.08:La classification de la pollution organique (AEP) ..................................................... 55
LISTE DES FIGURES
Mémoire de fin d’étude
LISTE DES FIGURES
PREMIERE PARTIE : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
Figure.I.01: Carte de Ouargla ............................................................................................................ 03
Figure.I.02 : Les températures moyennes mensuelles ....................................................................... 05
Figure.I.03 : Les pluviométries moyennes mensuelles ..................................................................... 05
Figure.I.04 : Les vents moyens mensuels ......................................................................................... 06
Figure.I.05 : Insolation moyenne mensuelle ..................................................................................... 06
Figure.I.06 : Humidité moyenne mensuelle ...................................................................................... 07
Figure.I.07 : Evaporation mensuelle ................................................................................................. 07
Figure.II.08: Cycle de l'eau dans la nature ........................................................................................ 11
Figure.II.09 : Nappe active ................................................................................................................ 15
Figure.II.10 : Nappe captive .............................................................................................................. 15
Figure.II.11 : Nappe alluviale ........................................................................................................... 15
Figure.II.12 : Nappe phréatique ........................................................................................................ 15
Figure.II.13 : La molécule d'eau........................................................................................................ 17
Figure.II.14 : Les déférentes formes de l’eau .................................................................................... 18
Figure.III.15: Les pollutions produites par l'industrie ....................................................................... 21
Figure.III.16: Les pollutions produites par l'urbanisme .................................................................... 22
Figure.III.17: schéma simplifiée de la pollution des eaux ................................................................ 25
Figure.III.18: Sources de Contamination d’eau Souterraine ............................................................. 26
Figure.III.19: Relation entre le sol, sous-sol, zone non saturée ........................................................ 27
DEUXIEME PARTIE : PARTIE PRATIQUE
Figure.IV.20 : Schéma des processus d’analyse physico-chimique ................................................. 29
Figure.IV.21 : Carte inventaire des points d’eaux étudié .................................................................. 32
Figure.IV.22 :pH mètre avec l’électrode de verre ............................................................................. 34
Figure.IV.23: Conductimètre ............................................................................................................ 35
Figure.IV.24: Turbidimètre ............................................................................................................... 36
Figure.IV.25: Etuve ........................................................................................................................... 38
Figure.IV.26: matériel de mesure par titrimétrie ............................................................................. 40
Figure.IV.27: Spectrophotomètre à flamme ...................................................................................... 40
Figure.IV.28 : spectrophotomètre DR/2500 ...................................................................................... 41
Figure.V.29 : Variation de la température au niveau de la cuvette d’Ouargla .................................. 42
LISTE DES FIGURES
Mémoire de fin d’étude
Figure.V.30 : Variation du pH au niveau de la cuvette d’Ouargla .................................................... 43
Figure.V.31 : Variation de la conductivité au niveau de la cuvette d’Ouargla ................................. 43
Figure.V.32 : Variation de la turbidité au niveau de la cuvette d’Ouargla ....................................... 44
Figure.V.33 : Variation du CO2 libre au niveau de la cuvette d’Ouargla ......................................... 44
Figure.V.34 : Variation du résidu sec au niveau de la cuvette d’Ouargla ......................................... 45
Figure.V.35 : Variation de la salinité au niveau de la cuvette d’Ouargla ......................................... 45
Figure.V.36 : Variation du TH au niveau de la cuvette d’Ouargla ................................................... 46
Figure.V.37 : Variation du TAC au niveau de la cuvette d’Ouargla ................................................. 46
Figure.V.38 : Variation du HCO3- au niveau de la cuvette d’Ouargla .............................................. 47
Figure.V.39 : Variation du Ca+²
au niveau de la cuvette d’Ouargla. ................................................. 47
Figure.V.40 : Variation du Mg+²
au niveau de la cuvette d’Ouargla ................................................. 48
Figure.V.41 : Variation du Na+
au niveau de la cuvette d’Ouargla ................................................... 49
Figure.V.42 : Variation du K+
au niveau de la cuvette d’Ouargla ................................................... 49
Figure.V.43 : Variation du Cl- au niveau de la cuvette d’Ouargla .................................................... 50
Figure.V.44 : Variation du SO42-
au niveau de la cuvette d’Ouargla ................................................ 50
Figure.V.45 : Variation du Fer totale au niveau de la cuvette d’Ouargla ......................................... 51
Figure.V.46 : Variation du Fe+2
au niveau de la cuvette d’Ouargla ................................................. 51
Figure.V.47 : Variation du Fluore au niveau de la cuvette d’Ouargla ............................................. 52
Figure.V.48 : Evolution du NH4+ au
niveau de la cuvette d’Ouargla .............................................. 53
Figure.V.49 : Evolution du NO3- au niveau de la cuvette d’Ouargla ............................................... 53
Figure.V.50 : Evolution du NO2- au niveau de la cuvette d’Ouargla ................................................ 54
Figure.V.51 : Evolution du PO4-3
au niveau de la cuvette d’Ouargla ............................................... 54
Figure.V.52 : Carte de l’indice de pollution organique ..................................................................... 56
TABLE DES MATIERES
Mémoire de fin d’étude
Introduction générale ................................................................................................................. 01
PREMIERE PARTIE : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
CHAPITRE I : CONTEXTE GENERALE DE LA REGION D’ETUDE
I.1- Situation géographique ....................................................................................... 02
I.2- Démographie ...................................................................................................... 04
I.3- Caractéristique climatique ................................................................................. 04
I.3.1-La température .................................................................................................. 05
I.3.2- La pluviométrie .................................................................................................................. 05
I.3.3- Les gelées ........................................................................................................................... 06
I.3.4- Les vents ............................................................................................................................ 06
I.3.5- L'ensoleillement ................................................................................................................. 06
I.3.6- L'humidité .......................................................................................................................... 07
I.3.7- L'évaporation ...................................................................................................................... 07
I.4- Hydrogéologie ..................................................................................................... 08
I.4.1- La nappe du complexe terminal (CT) ................................................................................ 08
I.4.1.1- La nappe mio-pliocéne ................................................................................................ 08
I.4.1.2- La nappe du sénonien ................................................................................................. 08
I.4.2- La nappe du continental intercalaire (CI) .......................................................................... 08
I.4.3- La nappe phréatique ............................................................................................................ 08
I.5- L'hydrographie .................................................................................................... 09
I.5.1- Oued Nsa ............................................................................................................................. 09
I.5.2- Oued Mzab .......................................................................................................................... 09
I.5.3- Oued Mya ............................................................................................................................ 09
CHAPITRE II : GENERALITE SUR L’EAU
II.1- Cycle de l'eau dans la nature ............................................................................ 11
II.2- Ressources hydriques naturelles ....................................................................... 12
II.2.1- Eaux superficielles ............................................................................................................ 12
II.2.2- Eaux souterraines .............................................................................................................. 13
II.2.2.1- Différents types de nappes ............................................................................................ 13
TABLE DES MATIERES
TABLE DES MATIERES
Mémoire de fin d’étude
II.2.2.1.1- Nappe active (ou nappe libre) ................................................................................. 13
II.2.2.1.2- Nappe captive ......................................................................................................... 14
II.2.2.1.3- Nappe alluviale ...................................................................................................... 14
II.2.2.1.4- Nappe phréatique ................................................................................................... 14
II.2.2.2- Propriétés physiques et chimiques .............................................................................. 14
II.3- Structure de l'eau .............................................................................................. 17
II.3.1- La molécule d'eau ............................................................................................................. 17
II.3.2- Les états de l'eau ............................................................................................................... 17
II.4- Propriétés Physiques ......................................................................................... 18
II.4.1- Masse volumique .............................................................................................................. 18
II.4.2- Propriétés thermiques ....................................................................................................... 18
II.4.3- Viscosité ........................................................................................................................... 19
II.4.4- Tension superficielle ......................................................................................................... 19
II.4.5- Pression osmotique ........................................................................................................... 19
II.4.6- Propriétés électriques ........................................................................................................ 19
II.4.7- Propriétés optiques ............................................................................................................ 19
II.5- Propriétés Chimiques ....................................................................................... 20
II.5.1- Auto-dissociation de l’eau ................................................................................................ 20
II.5.2- L'hydrophilisation .............................................................................................................. 20
II.5.3- L'ionisation ....................................................................................................................... 20
II.5.4- L'oxydo-Réduction ........................................................................................................... 20
II.6- Propriétés bactériologiques de l'eau ................................................................. 20
CHAPITRE III : LA POLLUTION DES EAUX
III.1-Définition ........................................................................................................................... 21
III.2-Types de pollution ............................................................................................ 21
III.2.1-La pollution ponctuelle ..................................................................................................... 21
III.2.2-La pollution diffuse .......................................................................................................... 21
III.3-Sources de pollution ......................................................................................... 21
III.3.1-La Pollution industrielle ................................................................................................... 21
III.3.2-La pollution urbaine ......................................................................................................... 22
III.3.3-La pollution agricole ........................................................................................................ 23
III.3.4-La pollution atmosphérique .............................................................................................. 23
III.4-Les principaux polluants des eaux .................................................................... 23
TABLE DES MATIERES
Mémoire de fin d’étude
III.4.1-Les matières en suspension .............................................................................................. 23
III.4.2-La pollution organique ..................................................................................................... 23
III.4.3-Les matières fertilisantes .................................................................................................. 24
III.4.4-Les polluants métalliques et les polluants chimiques persistants ..................................... 24
III.4.5-Les sels minéraux ............................................................................................................. 24
III.4.6-La pollution microbiologique ........................................................................................... 24
III.5-Conséquences de la pollution ........................................................................... 25
III.6-Contamination des eaux souterraines ............................................................... 26
III.6.1-Les milieux traversés ........................................................................................................ 27
III.6.1.1-Le sol ........................................................................................................................... 27
III.6.1.2-Le sous-sol .................................................................................................................. 27
III.6.2-Vitesse d'infiltration ............................................................................................................. 28
DEUXIEME PARTIE : PARTIE PRATIQUE
CHAPITRE IV : MATERIELS ET METHODES
IV.1-Echantillonnage ................................................................................................ 29
IV.2-Mode de prélèvement ....................................................................................... 30
IV.3-Conservation des échantillons ......................................................................... 30
IV.4-Principaux renseignements à fournir pour une analyse d’eau ......................... 30
IV.5-Choix des points de prélèvement ..................................................................... 31
IV.6-Les paramètres d’analyse des eaux souterraines .............................................. 33
IV.6.1-Les paramètres physico-chimiques ................................................................................... 33
IV.6.1.1-La température .......................................................................................................... 33
IV.6.1.2-pH (Potentiel hydrogène) ......................................................................................... 33
IV.6.1.3-Conductivité .............................................................................................................. 34
IV.6.1.4-La salinité .................................................................................................................. 35
IV.6.1.5-Le TDS (sels totaux dissous) ..................................................................................... 36
IV.6.1.6-La turbidité ............................................................................................................... 36
IV.6.1.7-Dosage de l’anhydride carbonique libre (CO2) ......................................................... 37
IV.6.1.8-Résidu sec .................................................................................................................. 38
IV.6.2-Minéralisation Globale ...................................................................................................... 39
IV.6.2.1-Détermination de la dureté (Titre Hydrotimétrique) ................................................. 39
IV.6.2.2-Détermination de l’alcalinité totale et composite (TAC, TA) ................................... 40
IV.6.2.3-Les éléments majeurs ................................................................................................ 40
TABLE DES MATIERES
Mémoire de fin d’étude
IV.6.3-Paramètres de pollution organique et indésirable ............................................................. 41
IV.6.3.1-Paramètres indésirables ............................................................................................. 41
IV.6.3.2-Paramètres de pollution organique ............................................................................ 41
CHAPITRE V : RESULTATS ET DISCUSSIONS
V.1- Interprétation des résultats ................................................................................ 42
V.2- Résultats des mesures et des analyses chimiques de l’eau ............................................................ 42
V.2.1- Les paramètres physico-chimiques ................................................................................. 42
V.2.2- Les éléments majeurs ..................................................................................................... 46
V.2.3- Paramètres indésirables ................................................................................................. 51
V.2.4- Paramètres de pollution organique ................................................................................ 53
V.3- Calcul de l’IPO (Indice de pollution organique) .............................................. 55
V.3.1- Méthode de calcul d’IPO (Indice de pollution organique) ............................................... 55
V.4- La vulnérabilité des eaux de la cuvette d’Ouargla à la pollution organique ............. 55
Conclusion générale .................................................................................................. 57
Références bibliographiques ..................................................................................... 58
Annexe
INTRODUCTION GENERALE
INTRODUCTION GENERALE
Mémoire de fin d’études. Page 1
INTRODUCTION GENERALE
Les activités humaines sont à l’origine d’une contamination des eaux souterraines.
L’estimation des émissions en polluant et leur répartition dans les eaux a fait l’objet des
différentes études récentes.
Notre région d’étude est une région à vocation agricole. Ce qui fait d’elle une grande
utilisatrice de l’eau, sons pour autant parler de la demande en eau potable qui ne cesse de
s’accroitre ces dernières années en raison du taux démographique.
Dans le cas de la cuvette d’Ouargla, la pollution engendrée par le rejet des eaux a atteint un
seuil inquiétant en raison de la diversité des matières polluantes et de la quantité importante en
eau usées (40906 m3/j pour l’année 2005). Les eaux souterraines, sont exploitées par des puits à
des fins agricoles et domestiques, traversée par un canal collecteur à ciel ouvert. [1] ou par une
pollution engendré de la formation géologique des roches (pollution naturel).
Pour atteindre l’objectif de l’étude, nous avons devisée notre travail en deux parties :
Etude Bibliographique :
un premier chapitre : Contexte générale de la région d’étude.
un deuxième chapitre : Généralité sur l’eau.
un troisième chapitre : la pollution des eaux.
Partie Pratique :
Le quatrième chapitre : matériels et méthodes.
Le cinquième chapitre : Résultats et discussions.
Et enfin une conclusion.
CHAPITRE I
CONTEXTE GENERALE DE LA REGION
D’ETUDE
PREMIERE PARTIE
ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
CHAPITRE I CONTEXTE GENERALE DE LA REGION D’ETUDE
Mémoire de fin d’études. Page 2
I - DESCRIPTION DE LA REGION D’ETUDE
I.1- Situation géographique :
Notre zone d'étude est la ville de Ouargla, capitale la plus importante des dix Wilayas
du Sahara algérien économiquement (gisements pétrolier, ressources en eaux souterraines) .l'eau
étant le facteur limitant majeur de la mise en valeur des terres au Sahara, elle est située au SUD-
EST de l’Algérie. A vol d'oiseau elle est à 780 Km au Sud- Est d'Alger (Figure.I.01).
L'oasis de Ouargla est considérée comme l'une des plus grande oasis du Sahara algérien,
elle occupe le centre d'une cuvette endoréique appelée (cuvette de Ouargla).
Ces coordonnées géographiques sont:
- Altitude moyenne : 157 m
- Latitude : 31°58' Nord
- Longitude : 5°20' Est
Elle est limitée :
Au Nord : par les Wilayates : Djelfa, El-Oued et Biskra.
A l'Est : par la Tunisie.
Au Sud : par la Wilaya de Tamanrasset et la wilaya d'Illizi.
A l'Ouest: par la Wilaya de Ghardaïa (Voir Figure.I.01).
La Wilaya couvre une superficie de 163.323 Km2, Elle comporte actuellement 21 communes
regroupées en 10 dairates. [01]
Tableau.I.01 : Communes et localités de la cuvette d’Ouargla.
Daïra Communes
Ouargla Ouargla, Rouissat
N'Goussa N'Goussa
Sidi Khouiled Sidi Khouiled, Aïn Beïda, Hassi Ben Abdellah
Hassi Messaoud Hassi Messaoud
El Borma El Borma
El-Hadjira El-Hadjira, El-Alia
Temacine Temacine, Blidet-Amor
Touggourt Touggourt, Nezla, Tebesbest, Zaouia El-Abidia
Megarine Megarine, Sidi Slimane
Taïbet Taïbet, Bennaceur, M'Nagueur
Source: D.P
CHAPITRE I CONTEXTE GENERALE DE LA REGION D’ETUDE
Mémoire de fin d’études. Page 3
(A) (B)
N
(C)
(A) : localisation géographique de Ouargla (Encarta, 2008)
(B) : Carte de découpage administratif de la Wilaya d’Ouargla
(C) : Délimitation de la cuvette d’Ouargla, Echelle : 1/500.000 (Michelin, 2002, R.E. 3)
Figure.I.01: Carte de Ouargla.
CHAPITRE I CONTEXTE GENERALE DE LA REGION D’ETUDE
Mémoire de fin d’études. Page 4
I.2- Démographie :
En se basant sur les données statistiques de 2006 ; on remarque que la population de
Ouargla est de l’ordre 170 000 habitants avec une densité de 0,17 h / Km2.
I.3- Caractéristique climatique :
Les données climatiques de la wilaya de Ouargla issues de l’ONM étalées sur une période
de treize années (1997-2009) sont présentées dans le tableau suivant (Tableau.I.02) :
Tableau.I.02 : Données climatiques de la région de Ouargla, période 1997-2009.
O.N.M Ouargla, 2009.
T max : Température maximale. V : Vitesse du vent.
Tmin : Température minimale. E : Evaporation.
Tmoy : Température moyenne. H : Humidité relative.
P : Précipitation. I : Insolation.
paramètres
Mois
T max
(°C)
T min
(°C)
T moy
(°C)
P
(mm)
V
(m/s)
E
(mm)
H
(%)
I
(H/mois)
Janvier 18.81 5.45 12.02 8 2.82 81.5 62.05 214.3
Février 22 6.64 14 1.55 2.83 112.7 53.35 240.5
Mars 24.74 6.45 17.07 4.13 3.33 170.4 42.2 273.2
Avril 29 13.9 21.5 2.38 3.7 215 36.67 283.2
Mai 34.7 19.3 24.6 0.4 4.6 250.15 33 278
Juin 40.62 25.3 32.9 0.9 4.45 360 25.15 299
Juillet 44.03 27.74 35.9 0.17 3.77 419.7 23.3 339.8
Aout 41.8 26.7 34.3 0.5 4.08 436.7 28.6 321.6
Septembre 37.8 23.9 30.9 4.6 3.95 285.5 39.6 240.06
Octobre 30.52 16.8 23.5 5.4 3.4 190.6 48.15 276.5
Novembre 24.9 9.7 17.05 3.14 2.75 124.95 53.7 259.7
Décembre 19.97 5.69 12.63 1.015 2.58 100.02 57.15 225.13
Moyenne annuelle
et cumule
annuel(*)
30.74 15.63 23.03 32.2* 3.52 2747.22* 41.91 3251.19*
CHAPITRE I CONTEXTE GENERALE DE LA REGION D’ETUDE
Mémoire de fin d’études. Page 5
05
101520253035404550
TEM
PER
ATU
RE
(°C
)
Tmax Tmin Tmoy
La Wilaya de Ouargla est caractérisée par un climat Saharien, avec une pluviométrie
très réduite, des températures élevées, une forte évaporation et une faiblesse de la vie
biologique.
I.3.1-La température:
C'est un facteur principal qui conditionne le climat de la région, la température moyenne
annuelle est de 23,03°C; avec 35,9°C pour le mois le plus chaud (Juillet).et 12.02 °C pour le
mois le plus froid (Janvier).
Figure.I.02 : Les températures moyennes mensuelles.
I.3.2- La pluviométrie :
En plus de leurs raretés les précipitations au niveau de la région de Ouargla sont
irrégulières, alors que la sècheresse presque absolue de Mai à Aout, Janvier (8mm) mois le plus
pluvieux, Juillet (0.17mm) mois le plus sec, le cumul annuel (32.2mm).
Figure.I.03 : Les pluviométries moyennes mensuelles.
0
2
4
6
8
10
PLU
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I.3.3- Les gelées :
Les gelés sont rares avec un maximum de 5,3 jours par an.
I.3.4- Les vents :
Les vents dominants sont ceux de N/NE et S/SE avec une vitesse pouvant atteindre de
4.6 m/s et parfois dépasser 20 m/s. le sirocco (vent chaud et sec) peut être observer au cours de
l'année.
Figure.I.04 : Les vents moyens mensuels.
I.3.5- L'ensoleillement :
La durée annuelle moyenne d'insolation est de 3251.19 heures, et la durée moyenne
d'ensoleillement journalière est supérieur à 8 h/j, elle peut dépasser légèrement 12 h/j en été
tandis qu'elle ne dépasse pas 8 h en Hiver, alors que l'insolation mensuelle, la plus grande,
correspondant au mois les plus chauds "Juin-Août". Le minimum en Novembre à Février
correspondant à une durée d'ensoleillement plus basse de 214 h.
Figure.I.05 : Insolation moyenne mensuelle.
CHAPITRE I CONTEXTE GENERALE DE LA REGION D’ETUDE
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I.3.6- L'humidité :
L'humidité relative enregistrée varie de 23.3 à 62.05 %.
Figure.I.06 : Humidité moyenne mensuelle.
I.3.7- L'évaporation :
L'évaporation atteint des valeurs très importantes, cela s'explique par les fortes
température et le fort pouvoir évaporant de l'air notamment les vents desséchants au mois de
Aout ou elle atteint 436.7 mm, ce qui correspond à 14 mm par jour.
Figure.I.07 : Evaporation mensuelle.
CHAPITRE I CONTEXTE GENERALE DE LA REGION D’ETUDE
Mémoire de fin d’études. Page 8
I.4- Hydrogéologie:
Le Système Aquifère du Sahara Septentrional (SASS) s'étend sur une vaste zone dont
les limites sont situées en Algérie, Tunisie et Libye. [02]
Ce bassin renferme une série de couches aquifères qui ont été regroupées en deux
réservoirs appelés le Continental Intercalaire (CI) et le Complexe Terminal (CT).
I.4.1- La nappe du complexe terminal (CT) :
D'une superficie de 350000 km2 et d'une réserve de 1736,38 hm
3 /an. Elle regroupe les
nappes du mio-pliocéne et la nappe du sénonien. Les eaux de cette nappe sont du type
chlorurésodique dont la température varie de 23 à 30°C, le pH de 8,5 à 9,5 et le résidu sec de 1,5
à 8 g/1. [03] [04]
I.4.1.1- La nappe mio-pliocéne :
L'exploitation de la nappe mio-pliocéne est extrêmement ancienne, cette nappe se trouve
à une profondeur de 60 à 200 m, sa salinité varie de 1,8 et 4,6 g/l. alors que sa température est de
25°C, elle s'écoule de Sud-Ouest vers le Nord-Est en direction du Chott Melrir. [03]
I.4.1.2- La nappe du sénonien :
Cette seconde nappe artésienne de la vallée de l'Oued Mya est connue par la salinité de
ces eaux variant de 1,8 à 4,4 g/l ; et leur température de l'ordre de 30°C. Cette nappe se trouve à
des profondeurs variant de 180-350m. [03]
I.4.2- La nappe du continental intercalaire (CI) :
D'une superficie de 800000 km2 et d'une réserve de 627,30 hm
3 /an. Il s'agit de la nappe
albienne. Les eaux de cette nappe, sont du type sulfaté-sodique dont la température varie de 51°C
à 66°C, le pH de 7,7 à 8,8 et le résidu sec de 1,5 à 2,4 g/l. En rencontre cet aquifère a des
profondeurs allant de 1000 à 1500 m. [03] [04]
I.4.3- La nappe phréatique:
La nappe phréatique est contenue dans les formations perméables sablo-gypseuses du
Quaternaire. Les sondages carottés effectués par "LTPS", en plus des logs des piézomètres
effectuées par l'ENA.GEO, ont permis de relever la présence de trois classes de profils
géologiques :
Classe A : C'est la classe la plus répandue, elle représente ≈ 75 % des terrains.
On distingue :
- Une première couche dont l'épaisseur varie de 1 à 2 m, constituée de sable fin à moyen
légèrement gypseux avec une consistance de moyenne compacité;
CHAPITRE I CONTEXTE GENERALE DE LA REGION D’ETUDE
Mémoire de fin d’études. Page 9
- Une deuxième couche constituée de sable argileux compacté, dont l'épaisseur varie
entre 5 et 15 m.
Classe B : Elle caractérise les chotts et les sebkhas où on distingue :
- Des encroûtements gypseux très salés dont l'épaisseur varie de 1 à 2 m;
- Des sables limoneux avec un passage tufeux.
Classe C : Elle caractérise les versants de la cuvette et le plateau Mio-Pliocène. On
distingue :
- Un matériau détritique constitué de grès consolidé (glacis) et de sable limoneux
pauvre en gypse dont l'épaisseur est supérieure à 10 m
- Du sable grossier compacté.
La nappe couvre pratiquement toute la cuvette de Ouargla. Les mesures les plus récentes
et les observations faites sur quelques piézométrique indiquent que le niveau piézométrique de la
nappe est aujourd'hui situé entre 8 et 10 m, 50 et 100 cm dans les palmeraies limitrophes de la
sebkha et inférieur à 50 cm dans la sebkha jusqu'à l'affleurement au centre. Les eaux de drainage
des palmeraies et les eaux usées maintiennent des niveaux piézométriques très élevés. [02]
I.5- L'hydrographie:
La région de Ouargla se caractérise par un réseau hydrographique peu significatif. Parmi
les Oueds les plus importants on peut citer:
I.5.1- Oued N’sa:
Le bassin du Nsa, présente une superficie de 7800 Km2 environ; les limites orientales
sont peu précises par suite de la nature géologique de la région. L'artère maîtresse, de 320 Km,
de long s'étend part de la région de Tilrempt, vers 750 m d'altitude, à Sebkhet Safioune, au N
d'Ouargla. [05]
I.5.2- Oued M’zab:
La superficie du bassin du M’zab est de 5000 Km2 environ. Ses contours sont imprécis
dans la partie orientale. Limitée à Ghardaïa, point le plus bas généralement atteint par les crues,
cette superficie se réduit à 1500 Km2. L'Oued Mzab coule sensiblement d'W en E sur 320 Km
de la région de Bohna Rouila, à 750 m d'altitude (où il prend sa source sous le nom d'Oued El
Abiod), jus qu'a Sebkhet Safioune. [05]
I.5.3- Oued Mya:
La région orientale constitue le bassin du Mya. Elle affecte la forme d'une vaste gouttière
fortement relevée au Sud, au-dessus de 800 m et inclinée vers le Nord- Est. Des crêtes de
direction subméridienne la subdivisent en trois bassins- versants. Ce sont d'Ouest en Est:
CHAPITRE I CONTEXTE GENERALE DE LA REGION D’ETUDE
Mémoire de fin d’études. Page 10
- Le bassin du Mya proprement dit,
- Le bassin de l'In Sokki,
- Le bassin du Mseïed ou du Grand Erg Oriental.
Le bassin du Mya proprement dit, limité à la dune de Tinefdjaouine, s'étend sur 19800
Km2.
L'Oued Mya actuel prend son origine à l'Ouest d'Aïn el Hadjadj, vers 800 m d'altitude.
Le cours fossile du Mya inférieur est jalonné par la vaste sebkha jusqu' à Ouargla,
distant de 200 Km environ du point extrême atteint par les dernières crues. Au Nord de Ouargla
la vallée n'est plus discernable.
Si l'on admet, cependant, que le Mya quaternaire se jetait dans le Melrhir actuel, sa
longueur devait atteindre 900 Km ; l'Oued ne coulerait donc plus, de nos jours, que sur la moitié
de son ancien parcours.
La pente de cette vallée fossile est très faible : 30 m à 100 Km en amont d'Ouargla.
Cet abaissement peut être dû, soit à une diminution de la pluviosité, soit à un
affaissement de la région du chott, soit, plus probablement, aux deux effets combinés. [05]
CHAPITRE II
GENERALITE SUR L’EAU
CHAPITRE II GENERALITE SUR L’EAU
Mémoire de fin d’études. Page 11
II. G ENERALITE SUR L’EAU
Introduction :
La terre est l’unique planète du système solaire, dont la surface est recouverte de grandes
quantité d’eau à l’état liquide environ 70 % .L’eau existe dans les trois états, liquide, solide et
gaz.
L’eau est indispensable à la vie, elle constitue 70% du poids du corps humain et est utilisée
pour de nombreux usages essentiels : les boissons, l’hygiène, l’entretien de l’habitation, les
loisirs, la fabrication dans l’industrie, l’irrigation des cultures et l’abreuvement du bétail.
L'eau est un corps, incolore, inodore, et insipide de formule H2O. En 1781 HENRY
KAFKICH a créé l'eau par l'inflammation explosive de l'Hydrogène dans l'air, cette expérience
était inconnue jusqu'à l'arrivée de ANTWAN LAVOISIH qui affirme que l'eau n'est pas un
élément de forme de H2O mais un corps composé d'Hydrogène et d'Oxygène; Les deux savants
JOUSEF LUIS et ALEKSANDER PHOUN ont montrés que l'eau est composé d'un volume
d'Oxygène et deux volumes d'Hydrogène. [06]
II.1- Cycle de l'eau dans la nature :
Sous l'effet du soleil, l'eau des océans s'évapore et monte dans l'atmosphère, à raison de
1000 km3 par jour, l'action du froid rencontré à haute altitude condense cette eau; les nuages
ainsi formés se transforment en pluie, neige rosé ou gelés; une fois arrivées sur terre. 60 % de
cette eau s'évaporent à nouveau. 15 % ruissellent et rejoignent les cours d'eau, les mers et les
océans alors que 25 % s'infiltrent et alimentent les nappes souterraines. [06]
Figure.II.08: Cycle de l'eau dans la nature.
CHAPITRE II GENERALITE SUR L’EAU
Mémoire de fin d’études. Page 12
II.2- Ressources hydriques naturelles :
L'homme a recours généralement, pour satisfaire ses propres besoins (production d'eau pour la
consommation humaine) et permettre l'usage de l'eau dans ses diverses activités industrielles et
agricoles, à deux types de ressources naturelles :
les eaux superficielles ou de surface (rivières, fleuves et lacs...) ;
les eaux souterraines
L'eau à l'état naturel, superficielle ou souterraine, n'est jamais « pure » ; c'est un milieu vivant qui
se charge très rapidement de divers éléments en contact des milieux qu'elle traverse et sur lesquels
elle ruisselle.
Ces éléments peuvent être présents dans l'eau sous les trois états (gaz, solide, liquide),
posséder un caractère organique ou minéral et à l'état particulaire à voire des dimensions très
variables.
II.2.1- Eaux superficielles :
Elles sont constituées par toutes les eaux circulantes ou stockées à la surface des continents [07].
Elles ont pour origine soit les eaux de ruissellement, soit les nappes profondes dont
l'émergence constitue une source de ruisseaux puis de rivière.
Ces eaux se rassemblent en cours d'eau, caractérisés par une surface de contact eau-
atmosphère toujours en mouvement et une vitesse de circulation appréciable.
Elles peuvent se trouver stockées en réserves naturelles (étangs et lacs) ou artificielles
(retenues, barrages) caractérisées par une surface d'échange eau-atmosphère quasiment
immobile, une profondeur qui peut être importante et un temps de séjour souvent élevé.
Il s'agit d'une ressource facilement accessible mais malheureusement fragile et vulnérable, la
pollution la rendant souvent impropre à l'utilisation en l'absence d'un traitement préalable.
La composition chimique des eaux de surface [07] [08] dépend de la nature des terrains
traversés par l'eau durant son parcours dans l'ensemble des bassins versants. Au cours de son
cheminement, l'eau dissout les différents éléments constitutifs des terrains. Par échange à la
surface eau-atmosphère, l'eau va se charger en gaz dissous (oxygène, azote, dioxyde de carbone).
Les eaux de surface se caractérisent par :
les variations saisonnières (car climatique) et, à degré moindre, journalières des
paramètres physiques : température, turbidité et coloration. Les concentrations en matières
solides finement dispersées ou à l'état colloïdal peuvent être importantes tout en étant aléatoires
suite à des pluies soudaines, des orages et des pollutions accidentelles.
la présence fréquente de matières organiques d'origines naturelles végétales après leurs
morts.
CHAPITRE II GENERALITE SUR L’EAU
Mémoire de fin d’études. Page 13
le développement plus ou moins important de phytoplancton (algues) et zooplancton et,
dans certaines conditions, d'une vie aquatique intense.
la fragilité de cette ressource très vulnérable à la pollution d'origine urbaine, industrielle
et agricole. On y rencontre par suite très souvent une micropollution minérale (métaux lourds) ou
organique (hydrocarbures, solvants, phénols, pesticides, herbicides,...etc.) pouvant avoir un
caractère toxique et des substances azotées et phosphorées à l'origine des phénomènes
d'eutrophisation. Sur le plan bactériologique, les eaux sont contaminées plus ou moins par des
bactéries (dont certaines pathogènes) et des virus.
II.2.2- Eaux souterraines :
Les eaux qui ne sont ni réévaporées, ni retournées à la mer par ruissellement s'infiltrent dans
le sol et le sous-sol et s'y accumulent pour constituer les eaux souterraines. La pénétration et la
rétention des eaux dans le sol dépendent des caractéristiques des terrains en cause et notamment
de leur structure qui peut permettre la formation de réservoirs aquifères appelés nappes.
La surface supérieure de la nappe est appelée surface piézométrique. L'altitude de chaque
point de cette surface est appelé niveau piézométrique qu'il ne faut pas confondre avec le niveau
hydrostatique d'une surface d'eau libre. La forme de la surface piézométrique peut être
déterminée par des sondages. Cette forme est fonction du niveau et du débit de l'exutoire ainsi
que de la perméabilitée du terrain.
La pénétration, la circulation, le séjour de l'eau dans les terrains dépendent à la fois de leur
nature, de leur structure élémentaire et des dispositions relatives des diverses couches
géologiques. Parmi les paramètres de structure, citons : la répartition granulométrique, la
porosité, la perméabilité.
II.2.2.1- Différents types de nappes :
Selon les conditions géologiques, on peut distinguer différents types de nappes [09] [10].
II.2.2.1.1- Nappe active (ou nappe libre) :
C’est une nappe due à la succession d’une couche imperméable surmontée d’une roche
magasin (Figure.II.9). L’ensemble du dispositif peut être affecté d’une pente plus ou moins forte.
La nappe est alimentée directement par l’infiltration des eaux de ruissellement. Le niveau de
cette nappe fluctue en fonction de la quantité d’eau retenue.
L’équilibre hydraulique entre pluviométrie et réserve est assuré par le trop-plein qui constitue
les sources. Celles-ci apparaissent en des points particuliers dus principalement à la topographie
de la couche imperméable. Le niveau supérieur de la nappe piézométrique s’établit uniquement
en fonction de la perméabilité du terrain à travers lequel pénètre l’eau d’infiltration.
CHAPITRE II GENERALITE SUR L’EAU
Mémoire de fin d’études. Page 14
II.2.2.1.2- Nappe captive :
Ce type de nappe est dû à l’enfoncement d’une roche-magasin par suite de la pente des
couches géologiques (Figure.II.10). L’eau est enfouie dans le sol depuis des milliers ou des
centaines de milliers d’années. Ces nappes sont exploitées par des forages profonds jusque 600 et
même 1000 m. Toutefois, une nappe captive peut être alimentée en certains points là où le terrain
aquifère affleure à la surface du sol ou vient se perdre dans une couche perméable.
II.2.2.1.3- Nappe alluviale :
Les plaines alluvionnaires sont souvent formées de matériaux détritiques, c’est-à-dire de
débris, très poreux et gorgés d’eau (Figure.II.11). Il y a là une réserve importante à exploiter et
qui est presque toujours entretenue par le débit des rivières ainsi que par les précipitations et
éventuellement la nappe des côteaux. Au voisinage de la mer, la nappe peut recevoir de l’eau
salée.
II.2.2.1.4- Nappe phréatique :
Lorsque le fond imperméable est pratiquement horizontal et peu profond, il existe une nappe
dite phréatique dans laquelle on peut creuser des puits (Figure.II.12).
Le niveau piézométrique de la nappe phréatique a toujours tendance à suivre régulièrement
les variations de la pluviosité. En période de sécheresse, les puits se tarissent.
II.2.2.2- Propriétés physiques et chimiques :
Les eaux souterraines ont des propriétés étroitement liées à leur origine géologique, c’est-à-
dire déterminées par la nature et structure des terrains. À tout instant, l’eau est au contact avec le
sol dans lequel elle stagne ou circule : il s’établit un équilibre entre la composition du terrain et
celle de l’eau.
Ainsi, les eaux circulant dans un sous-sol sablonneux ou granitique, sont acides et peu
minéralisées. Par opposition, les eaux circulant dans les sols calcaires auront une forte
minéralisation avec une composition bicarbonatée calcique.
- L’eau des nappes captives est une eau stagnante qui, de par son long contact avec les
roches, est souvent très minéralisée avec la présence de fer et manganèse.
- L’eau des nappes alluviales constituées de matières détritiques n’ayant pas terminées
leur évolution géologique, contient très souvent des composés soufrés leur conférant saveur,
odeur et goût très désagréables. Parmi les caractéristiques générales des eaux souterraines, il faut
retenir une très faible turbidité, une température et une composition chimique sensiblement
constante et l’absence presque générale d’oxygène dissous. Elles sont très souvent, mais pas
toujours, d’une très grande pureté bactériologique ; c’est le cas lorsque l’eau s’infiltre dans des
CHAPITRE II GENERALITE SUR L’EAU
Mémoire de fin d’études. Page 15
milieux à très fine granulométrie et de grand pouvoir filtrant (comme les grès triasiques), mais
dans des milieux granitiques ou calcaires très fissurés et à grande vitesse de passage, l’eau ne
sera pas épurée et peut même être dangereuse.
- Les nappes alluviales et phréatiques sont vulnérables à la pollution domestique,
industrielle et agricole ce qui peut expliquer la présence souvent à l’état de traces de
micropolluants minéraux et organiques et de produits azotés à l’état ammoniacal et de nitrates.
Figure.II.09 : Nappe active. Figure.II.10 : Nappe captive.
Figure.II.11 : Nappe alluviale. Figure.II.12 : Nappe phréatique.
CHAPITRE II GENERALITE SUR L’EAU
Mémoire de fin d’études. Page 16
Tableau.II.03: Les principales différences entre les eaux de Surface et les eaux
Souterraines. [11]
CARACTÉRISTIQUES EAUX DE SURFACE EAUX SOUTERRAINES
Température Variable suivant saisons. Relativement constante.
Turbidité, MES Variable parfois élevée. Faible ou nulle.
Couleur Liée surtout aux MES sauf dans les
eaux très douces et acides.
Liée surtout aux matières en
solution (acides humique).
Minéralisation globale Variable en fonction des terrains, des
précipitations.
Sensiblement constante en
générale nettement plus élevée
que dans les eaux de surface de
la même région.
Fe2+
et Mn2+
Généralement absent, sauf en
profondeur des pièces d'eaux en état
d'eutrophisation.
Généralement présents.
CO2 agressif Généralement absent. Souvent présent en grande
quantité.
O2 dissous
Le plus souvent au voisinage de la
saturation.
Absent dans le lac d'eaux très polluées.
Absent la plupart du temps.
H2S Généralement présent. Souvent présent.
NH4+
Présent seulement dans les
eaux polluées.
Présent fréquemment sans être
un indice systématique de
pollution bactérienne.
Nitrates, Nitrites Peu abondant en général. Teneur souvent élevée.
Silice Peu abondant en général. Teneur souvent élevée.
Micropolluant minéraux
et organique
Présent dans les eaux de pays
développés, mais susceptible de
disparaître rapidement après
suppression de la source.
Généralement absents, mais une
pollution accidentelle subsiste
beaucoup plus longtemps.
Eléments vivants Bactéries (dont certaines pathogènes),
virus, plancton (animal et végétal) Ferrobactéries fréquents.
CHAPITRE II GENERALITE SUR L’EAU
Mémoire de fin d’études. Page 17
II.3- Structure de l'eau :
II.3.1- La molécule d'eau :
L'eau est composée hydrogène-oxygène de formule chimique H2O, plus particulièrement à
l'état liquide.
Une molécule d'eau est constituée d'un atome d'oxygène (O) relié à deux atomes
d'hydrogène (H) par deux liaisons covalentes simples, formant un angle de 104,5°, La longueur
des liaisons (O-H) vaut 0,096 nm. La molécule présente un moment dipolaire élevé (1,85
Debye), dû à la forte électronégativité de l'atome d'oxygène (Figure.II.13). Cette polarisation est
à l'origine de nombreuses propriétés remarquables de l'eau, notamment la formation des liaisons
hydrogène dans l'eau. [12]
Figure.II.13 : La molécule d'eau.
II.3.2- Les états de l'eau :
L'eau est un constituant fondamental de notre environnement. Elle se présente sous
différents états : sous forme solide, liquide et gazeuse.
a).L'eau sous forme solide : L'eau est solide quand la température est inférieure à 0 °C. C'est la
glace de la banquise au niveau des pôles, celle des glaciers alpins, la neige sur laquelle nous
pouvons skier, le givre qui se forme par temps froid sur les arbres en hiver. Les calottes
glaciaires et les glaciers représentent 2,1 % de l'eau présente sur la Terre.
b).L'eau sous forme liquide : Les plus grands réservoirs d'eau liquide sont les océans et les mers
constitués d'eau salée ; ils représentent 97,2 % de l'eau de la Terre. Les autres réservoirs d'eau
liquide sont les lacs, les rivières et les eaux souterraines. Ils sont constitués d'eau douce. Les lacs
CHAPITRE II GENERALITE SUR L’EAU
Mémoire de fin d’études. Page 18
et les rivières correspondent à 0,01 % de l'eau présente sur Terre et les eaux souterraines à 0,06
% de cette eau.
c).L'eau sous forme de gaz : Dans l'atmosphère, l'eau existe sous forme de gaz. C'est la vapeur
d'eau présente dans l'air humide. Elle ne correspond qu'à 0,001 % de l'eau de la Terre. [12]
Figure.II.14 : Les déférentes formes de l’eau.
II.4- Propriétés Physiques :
II.4.1- Masse volumique :
La masse volumique de l’eau dépend de la température, elle admet un maximum de
1000Kg /m ³ à 3,98°C ; il est noter que pratiquement le changement de pression n’influe pas sur
la masse volumique. [13]
II.4.2- Propriétés thermiques :
Chaleur massique :
4,18 Kj /Kg.C° (1Kcal /kg.C°) à 0°C. Elle varie avec la température en présentent un
minimum à + 35°C.
Les chaleurs latentes de transformation :
Sont pour la fusion de 330Kj/Kg (ou 79 Kcal /Kg) et pour la vaporisation 2250 kj /kg (539
Kcal/Kg) à la pression normale et à 100°C.
L’importance de la chaleur massique et de la chaleur latente de vaporisation fait que les grandes
étendues d’eau à la surface de la terre constituent de véritables volants thermiques. C’est
également la raison de l’utilisation de l’eau comme fluide caloporteur. [11]
CHAPITRE II GENERALITE SUR L’EAU
Mémoire de fin d’études. Page 19
Capacité calorifique :
La plus grande capacité calorifique de tous les fluides (75,366 J/Kmol à 20°C).[14]
Enthalpie d’évaporation :
La plus grande enthalpie d’évaporation de tous les liquide (2281,9 KJ /mol). [14]
II.4.3- Viscosité :
La viscosité diminue lorsque la température croit par contre elle augmente avec la teneur en
sels dissous, quand à sa variation en fonction de la pression elle est si faible que d’habitude on
n’en tient pas compte. [13][11]
II.4.4- Tension superficielle :
La Tension superficielle liminaire avec la température.
L'addition de sels dissous augmente généralement. [11]
II.4.5- Pression osmotique :
La pression osmotique traduit un phénomène qui s’établit entre des phases liquide de
concentration différentes séparées par une membrane semi-perméable.
Π=ΔCRT
ΔC = Différence de concentration (mol /m³)
R = Constant de gaz parfaits : 8 ,314J /mol .K
T = Température en K
Π= pression osmotique en J/m³. [11]
II.4.6- Propriétés électriques :
L'eau est légèrement conductrice. La conductivité de l'eau la plus pure que l'on ait obtenue
est de 4,2 µS/m à 20 °C. Elle augmente avec le taux de sels dissous. [11]
II.4.7- Propriétés optiques :
La transparence de l'eau dépend de la longueur d'onde de la lumière qui la traverse. Si
l'ultraviolet passe bien, l'infrarouge, si utile au point de vue physique et biologique, pénètre à
peine. L'eau absorbe fortement l'orange et le rouge dans le visible, d'où la couleur bleue de la
lumière transmise en couche épaisse.
Cette transparence est souvent utilisée pour apprécier certaines formes de pollution et, en
conséquence, l'efficacité des traitements d'épurations. [11]
CHAPITRE II GENERALITE SUR L’EAU
Mémoire de fin d’études. Page 20
II.5- Propriétés Chimiques :
II.5.1- Auto-dissociation de l’eau :
L’eau est une substance qui a une forte propension à dissoudre d’autres éléments.
La première opération chimique réalisable avec l’eau est sa dissociation en protons H+ et en ions
hydroxyles OHˉ. La répartition entre les deux se mesure avec le pH (potentiel hydrogène).
L’échelle va de 0 à 14 : plus on se rapproche de 0 plus l’eau est acide, plus on se rapproche de
14, plus elle est basique. L’eau est neutre lorsque son pH est à 7.L’eau joue un rôle très
important dans toutes les réactions chimiques qui implique des matières chargées
électriquement.
II.5.2- L'hydrophilisation :
Un même corps présente des solubilités différentes vis-à-vis de divers solvants. Dans l'eau
cette dernière dépend de la nature des groupements caractéristiques c'est-à- dire selon qu'il s'agit
d'un groupement hydrophile ou hydrophobe. [15]
II.5.3- L'ionisation :
Un composé minéral dissous dans l'eau se dissocie plus ou moins avec apparition d'anions et
de cations. Le corps dissous appelé électrolyte; favorise le passage du courant électrique.
Lorsque plusieurs électrolytes se trouvent dans la même solution, chacun se dissocie dans
une certaine proportion et les ions libérés peuvent se combiner entre eux pour former des
composés nouveaux.
II.5.4- L'oxydo-Réduction :
L'eau peu participer, suivant les conditions expérimentales, à des réactions d'oxydoréductions
comme réaction possible:
2H2O 4H+
+ O2 + 4e-
2H2O + 2e- 2OH
- + H2
-Dans le premier cas, l'eau est donneuse d'électrons, (réducteur).
-Dans le deuxième cas l'eau est accepteur d'électrons, (oxydante). [11]
II.6- Propriétés bactériologiques de l'eau :
La présence des gaz, de matières organiques et minérales dans l'eau constitue un milieu
favorable pour la multiplication et la croissance de divers microorganismes, virus, champignons
et bactéries, certains d'entre elles sont responsables de graves maladies alors que d'autres sont
indispensables pour l'organisme humain. [15]
CHAPITRE III
LA POLLUTION DES EAUX
CHAPITRE III LA POLLUTION DES EAUX
Mémoire de fin d’études. Page 21
III-LA POLLUTION DES EAUX
III.1-Définition :
On appelle pollution de l'eau toute modification défavorable chimique, physique ou
biologique de la qualité de l'eau qui a un effet nocif sur les êtres vivants qui consomment cette
eau. Quand les êtres humains consomment de l'eau polluée, il y a en général des conséquences
sérieuses sur leur santé. La pollution de l'eau peut aussi rendre l'eau inutilisable pour l'usage
désiré.
III.2-Types de pollution :
On distingue deux types de pollutions [06]
III.2.1-La pollution ponctuelle :
Elle est formée de rejets localisés, plus ou moins abondants relativement faciles à identifier.
Chronique ou accidentelle, cette pollution est provoquée par des déversements domestiques,
urbains, agricoles ou industriels peu ou non traités.
III.2.2-La pollution diffuse :
Elle est due au lessivage et à l'érosion plus ou moins rapide et accusée des sols, où différentes
substances sont entraînées vers les nappes et les rivières tel que les hydrocarbures, les métaux
lourds, les pesticides. Cette pollution peut s'étendre sur de grandes surfaces, elle est difficile à
identifier et donc difficile à maîtriser.
III.3-Sources de pollution :
III.3.1-La Pollution industrielle :
Figure.III.15: Les pollutions produites par l'industrie.
CHAPITRE III LA POLLUTION DES EAUX
Mémoire de fin d’études. Page 22
Une usine doit être équipée d'une station d'épuration (STEP). Un traitement primaire élimine les
matières en suspension (ex: résidus de lavage, corps gras, huiles), puis un traitement secondaire
élimine les matières en solution (ex: métaux lourds). En réalité, seulement 65% des eaux usées
passent en station d'épuration ou le traitement secondaire n'est généralement pas mis en
application (bien souvent pour des raisons de coût). [06]
III.3.2-La pollution urbaine :
Figure.III.16: Les pollutions produites par l'urbanisme.
Les eaux usées transportent des corps en suspension (ex: matières organiques) et des corps
en solution comme les produits ménagers. Les stations d'épuration ne traitent que 65% des eaux
usées et ne traitent généralement pas les composés chimiques en solution. Certaines composées
organiques notamment les phosphates sont à l'origine de déséquilibres des écosystèmes en
favorisant par excès le développement de certains végétaux indésirables qui consomment de
l'oxygène du milieu jusqu'à priver les animaux qui s'y trouvent.[06]
CHAPITRE III LA POLLUTION DES EAUX
Mémoire de fin d’études. Page 23
III.3.3-La pollution agricole :
Les engrais apportent aux végétaux cultivés les éléments nécessaires à leur croissance
notamment l'azote, le potassium, et le phosphore.
Les dérivés azotés (spécialement les nitrates) et les phosphates provoquent des déséquilibres
dans les milieux qui reçoivent les eaux de ruissellement et les eaux d'infiltration issues de
l'agriculture en favorisant le développement des algues qui prennent place à toute autre forme de
vie à cause de leur surdéveloppement.
Les pesticides sont des produits chimiques destinées à détruire les champignons
(fongicides), les mauvaises herbes (herbicides), les verres de terre (hématicides) et les insectes
(insecticides) qui parasitent les agricultures.
Ces produits sont développés pour être rapidement neutralisés avec une durée de vie courte
une fois dissous dans le sol, mais l'utilisation de mauvaise préparation peut avoir des effets
d'intoxication significatifs.
L'accumulation de ces produits dans les cours d'eau peut avoir un impacte important sur le
milieu marin, à l'endroit même ou se déverse des fleuves, ou bien par le retour des nappes
souterraines qui forment des sources sous-marines ou proches du bord de la mer. [06]
III.3.4-La pollution atmosphérique :
L'atmosphère terrestre s'il contient des polluants peut être une source non négligeable de
pollution. En effet en cas d'orage les sols seront contaminés et le ruissellement et l'infiltration
des polluants menacent à la fois les eaux superficielles et les eaux souterraines. Cette
contamination qui risque d'être durable cause de grande difficulté de traitement. [06]
III.4-Les principaux polluants des eaux [16]:
III.4.1-Les matières en suspension :
Les matières en suspension sont de fines particules. Présentes naturellement dans l'eau des
rivières pour certains (planctons, débris végétaux fins, minéraux), elles sont aussi des polluants
d'origine humaine pour d'autres (matières organiques et minérales). Elles peuvent réduire la
transparence de l'eau (turbidité), ce qui est néfaste pour la biologie des cours d'eau.
III.4.2-La pollution organique :
Certains rejets contiennent des matières organiques, Ces polluants sont biodégradables : ils
peuvent être transformés en eau et en CO2 par des micro-organismes (bactéries, algues). Mais
cette biodégradation consomme de l'oxygène, qui ne sera donc plus disponible pour la faune
aquatique (poissons, crustacés...). C'est pourquoi l'on mesure souvent la pollution organique par
la " demande biologique en oxygène" (DBO), autrement dit la quantité d'oxygène qui sera
CHAPITRE III LA POLLUTION DES EAUX
Mémoire de fin d’études. Page 24
consommée par des micro-organismes pour sa biodégradation. On mesure également la "
demande chimique en oxygène" (DCO), c'est à dire la quantité d'oxygène nécessaire pour
oxyder tout ce qui peut l'être par voie chimique.
III.4.3-Les matières fertilisantes :
La présence d'azote et de phosphore en quantité excessive dans les cours d’eau entraîne la
prolifération d'algues qui diminuent la luminosité et surtout consomment l'oxygène dissous dans
l'eau (phénomène d'eutrophisation). Cette pollution est produite par les eaux usées urbaines,
certains effluents industriels, et le ruissellement des eaux chargées d'engrais apportés en excès
aux cultures.
III.4.4-Les polluants métalliques et les polluants chimiques persistants :
Certains polluants chimiques (des pesticides par exemple) sont particulièrement persistants :
ils résistent à la dégradation chimique et biologique. Avec les métaux lourds (plomb, mercure,
cadmium, cuivre, zinc, nickel, chrome...), ils forment une famille de polluants très dangereux :
absorbés par des plantes ou des petits animaux, ils s'accumulent et se concentrent tout au long de
la chaîne alimentaire, au sommet de laquelle se trouve l'homme.
III.4.5-Les sels minéraux :
Présents naturellement dans l'eau en faible quantité, les sels minéraux (chlorures ou sulfates
de calcium, de magnésium, de sodium ou de potassium) peuvent voir leur concentration s'élever
à la suite de rejets industriels. Cela peut nuire à la biologie aquatique.
III.4.6-La pollution microbiologique :
L'eau peut contenir des micro-organismes pathogènes (des virus, des bactéries, des
parasites). Ils sont dangereux pour la santé humaine, et limitent donc les usages que l'on peut
faire de l'eau (baignade, élevage de coquillage).
CHAPITRE III LA POLLUTION DES EAUX
Mémoire de fin d’études. Page 25
Figure.III.17: schéma simplifiée de la pollution des eaux.
III.5-Conséquences de la pollution [06] :
Les matières organiques solubles abaissent la teneur en Oxygène dans les cours d'eau, ce
qui conduit à la réduction et à la mort de la faune aquatique.
Les matières en suspension, s'accumulent au fond des cours d'eau, lacs et étangs et causent
l'augmentation de la turbidité.
Les acides sont toxiques à la vie aquatique et détériorent les réseaux d'égaux.
Les huiles et les graisses flottants conduisent au colmatage des conduites et donnent un
aspect esthétique indésirable.
Pollution
Ponctuelle Diffuse
Eaux
Industrielle Urbaine Agricole Atmosphérique
Les matières en suspension Organique Les matières fertilisantes
Métalliques et Chimiques Sels minéraux Microbiologique
CHAPITRE III LA POLLUTION DES EAUX
Mémoire de fin d’études. Page 26
Les matières toxiques et métaux lourds sont toxiques à la vie aquatique.
Le phosphore et l'azote conduisent à l'eutrophisation des cours d'eau.
Le phosphore est un élément limitant la croissance des plantes et du phytoplancton.
Les coliformes fécaux et pathogènes participent a la contaminations bactériologiques des
cours d'eau.
III.6-Contamination des eaux souterraines :
Les eaux souterraines sont soumises, de plus en plus intensivement, aux rejets volontaires
d'effluents polluants, eaux usées ou eau de ruissellement pluvial en milieu urbanisé ou industriel.
Les sources de contaminations des eaux souterraines sont multiples et sont liées à de nombreuses
activités :
Les rejets urbains résultants de la collecte et du traitement des eaux usées des ménages,
des locaux recevant du public, des commerces, ainsi que du ruissellement des eaux
pluviales dans les zones urbaines, Les dysfonctionnements de la collecte des eaux usées
urbaines (mauvais branchements des particuliers, fuites et saturations des réseaux).
Les rejets agricoles résultants de la percolation des eaux de pluie dans les sols, de
l'épandage de produits chimiques sur les sols (engrais, pesticides …).
Les rejets industriels dans le milieu naturel sans traitement,
Figure.III.18: Sources de Contamination d’eau Souterraine.
CHAPITRE III LA POLLUTION DES EAUX
Mémoire de fin d’études. Page 27
III.6.1-Les milieux traversés :
III.6.1.1-Le sol :
Le sol contient une quantité variable d’eau, issue des précipitations, de l’infiltration et du
ruissellement .Cette eau est en interaction permanente avec l’atmosphère (infiltrations des pluies,
échanges avec les plantes, évaporations …) et avec l’eau souterraine. [01]
-Propriétés du sol :
Des propriétés du sol influant sur le transfert des contaminations vers les nappes sont la
porosité, la texture, la composition chimico–minéralogique, l’acidité, le tat redox et la teneur en
matière organique. [01]
Le comportement d’un sol face à une infiltration de polluants sera affecté par ces
propriétés. Il sera donc nécessaire de caractériser le sol pour prévoir ou comprendre le
comportement des polluants et les conséquences possibles de la pollution. [01]
III.6.1.2-Le sous-sol :
Le sous-sol comprend les autres couches de la géosphères, mais on s’intéressera ici qu’au
sous-sol rocheux contenant une nappe d’eau (aquifère) et au sous –sol rocheux compris entre
les aquifères et le sol. [01]
- Propriétés du sous-sol :
Les propriétés du sous-sol influant sur le transfert des contaminants vers les nappes sont la
porosité, l’hétérogénéité, la fracturation et les discontinuités créant des voies de circulation
préférentielle. [01]
Le sol et sous-sol, pour le premier, distingués par l’état physique des formations, la zone
non saturée et la zone saturée, pour le second, par référence à la position du toit de la nappe la
plus superficielle.
Figure.III.19: Relation entre le sol, sous-sol, zone non saturée.
CHAPITRE III LA POLLUTION DES EAUX
Mémoire de fin d’études. Page 28
Le sol sera situé dans la zone non saturée (ZNS), et il existe des horizons du sous-sol
appartenant à la ZNS Si ce toit est superficiel (nappe affleurante, zone marécageuse, etc), toute
ou partie du sol appartient à la zone saturée.
III.6.2-Vitesse d'infiltration :
Le type de sol conditionne la rapidité avec laquelle les liquides s'infiltrent à partir des fosses
et des tranchées de drainage. Les argiles qui gonflent à l'humidité peuvent devenir
imperméables. D'autres sols, comme les limons et les sables fins, peuvent être perméables à l'eau
claire mais ne pas laisser passer des effluents trop chargés en solides.
La vitesse d'infiltration dépend aussi du niveau de la nappe phréatique par rapport à celui du
liquide de la fosse ou de la tranchée. Dans la zone insaturée, le débit du liquide dépend de la
gravité, ainsi que des forces de cohésion et d'adhésion qui se manifestent dans le sol. [17]
Les variations saisonnières peuvent modifier la teneur en air et en eau des pores du sol, et par
voie de conséquence, influer sur l'écoulement.
Dans la zone saturée, tous les pores sont remplis d'eau tandis que le drainage est fonction de
la dimension de ces pores et de la différence de niveau entre le liquide de la fosse ou de la
tranchée et celui de la nappe.
La porosité du terrain influe aussi sur l'infiltration. Dans les sols à gros pores, comme le
sable et le gravier, dans les roches comme le grès ainsi que dans les sols fissurés, le drainage est
facile. Les limons et sols argileux ont, en revanche, de très petits pores et tendent à arrêter l'eau.
C'est aussi le cas pour les sols chargés de matières organiques mais les racines des plantes et des
arbres disloquent le sol et font apparaître des trous par où les liquides sont rapidement drainés.
Dans les sols insaturés, le débit des eaux souterraines est une fonction compliquée de la
dimension, de la forme et de la distribution des pores et des fissures ; il dépend aussi de la
chimie du sol et de la présence d'air. La vitesse d'écoulement est normalement inférieure à 0,3 m
par jour, sauf dans les roches fissurées et les gros graviers, où elle peut atteindre 5 m par jour,
d'où un accroissement de la pollution des eaux souterraines. [17]
DEUXIEME PARTIE
PARTIE PRATIQUE
CHAPITRE IV
MATERIELS ET METHODES
CHAPITRE IV MATERIELS ET METHODES
Mémoire de fin d’études. Page 29
IV- MATERIELS ET METHODES
IV.1-Echantillonnage :
Le prélèvement d’un échantillon d’eau est une opération délicate à laquelle le plus grand
soin doit être apporté, il conditionne les résultats analytiques et l’interprétation qui sera donnée.
L’échantillon doit être homogène, représentatif et obtenu sans modifier les caractéristiques
physico-chimiques de l’eau, il convient que le préleveur est une connaissance précise des
conditions du prélèvement et de son importance pour la qualité des résultats analytique.
Il est nécessaire de mettre en place une organisation structurée, de disposer d’un
personnel qualifié, de développer une méthodologie adaptée à chaque cas, de procéder à un
choix judicieux des points de prélèvement et d’utiliser le matériel convenable. [16]
Concernant ce travail, les échantillons destinés aux analyses physico-chimiques (19
échantillons) dont nous avons les prélevé dans des flacons en polyéthélène à partir des points
d'eau pendant le mois d'Avril 2011.
Afin d’avoir des analyses représentatives et fiables, la méthode d’échantillonnage exige
une réflexion préalable et une précaution attentive de prélèvement, ainsi nous avons essayé de
répondre aux critères suivants :
Types des échantillons prélevés (eaux souterraines, eaux de surface …).
Lieux d’échantillonnage (piézomètres, chott, sebkha, drains…).
Périodes d’échantillonnage (hautes eaux et basses eaux).
Paramètres analysés sur terrain.
Paramètres analysés au laboratoire. [01]
Figure.IV.20 : Schéma des processus d’analyse physico-chimique.
CHAPITRE IV MATERIELS ET METHODES
Mémoire de fin d’études. Page 30
IV.2-Mode de prélèvement :
Le mode de prélèvement variera suivant l’origine de l’eau. Pour notre travail, les
échantillons prélevés de robinets placés spécialement pour le prélèvement d’eau de forage, il
sera indispensable de faire couler l’eau pendant un certain temps qui ne sera jamais inférieur à
10 mn.
Au moment du prélèvement, pour l’analyse chimique, les flacons seront de nouveau rincés
trois fois avec de l’eau à analyser puis remplis jusqu’au bord. Le bouchon sera placé de telle
façon qu’il n’y ait aucune bulle d’air et qu’il ne soit pas éjecté au cours du transport. [18]
IV.3-Conservation des échantillons :
Les prélèvements subiront obligatoirement un certain temps de transport et une attente au
laboratoire avant la mise en route analytique. D'une façon générale, le transport à la température
de 4°C et à l'obscurité dans des emballages isothermes permet d'assurer une conservation
satisfaisante. [19]
IV.4-Principaux renseignements à fournir pour une analyse d’eau :
Pour faciliter le travail de l’analyse et l’exploitation des résultats tout en évitant les
erreurs, il convient d’étiqueter ou numéroter les prélèvements. Chaque flacon doit être
accompagné d’une fiche signalétique permettant de rassembler les renseignements au laboratoire
et comportera les renseignements suivants :
Identité du préleveur.
Date et heure du prélèvement.
Particulier ou autorité demandant l’analyse.
Motif de la demande d’analyse.
Ville ou établissement que l’eau alimente.
Nom du point d’eau et localisation précise.
Origine de l’eau (source, puits, etc.…).
Température de l’eau à l’émergence et celle de l’atmosphère au moment du prélèvement.
Condition météo logiques.
Débit approximatif à la minute ou à la seconde. Dans le cas d’une nappe souterraine,
préciser la profondeur et l’épaisseur de cette nappe
Nature géologique des terrains traversés, aspect du milieu naturel. [16]
CHAPITRE IV MATERIELS ET METHODES
Mémoire de fin d’études. Page 31
IV.5-Choix des points de prélèvement :
Les prélèvements se situent à la cuvette d’Ouargla.
Tableau.IV.04: Les points de prélèvement et les coordonnées des puits.
Coordonnées
points d'eaux Nom X Y
P1 MATMORA 719399,18 3537962,4
P2 AIN ELKHEIR 718399,18 3538409,19
P3 GHERBOUZ 1 718680,287 3538409,195
P4 BAHMID 720103 3538588
P5 IFRI 721073 3538896
P6 LA SELLICE 720968,11 3538304,32
P7 MEKHADMA 718644,308 3536405,573
P8 ELKHEFGI 2 717478 3546633,159
P9 SAID OTBA 720110 3540271
P10 BOUR ELHECHA 720391,686 3545533,109
P11 HASSI MILOUD 717067,058 3547557,01
p12 N'GOUSSA 717386 3558787
p13 EL-BOUR 719067 3571334
P14 HASSI ECHTTA 722246,262 3561566,216
P15 EL-KOUM 719046,867 3571326,478
P16 FRANE 717439,665 3569350,46
P17 AIN BEIADA 726788,858 3536390,085
P18 SIDI KHOUILED 1 726611,119 3540652,622
P19 HASSI BEN ABDALLAH 2 732997,891 3545351,092
CHAPITRE IV MATERIELS ET METHODES
Mémoire de fin d’études. Page 32
Figure.IV.21 : Carte inventaire des points d’eaux étudié.
CHAPITRE IV MATERIELS ET METHODES
Mémoire de fin d’études. Page 33
IV.6-Les paramètres d’analyse des eaux souterraines :
Tableau.IV.05: Les paramètres d’analyse d’eau
Les paramètres
physico-chimiques Minéralisation Globale Paramètres
indésirables
Paramètres de
pollution organique
La température
pH
Potentiel redox Eh
Conductivité à 25°C
Turbidité
T.D.S
Salinité
CO2 libre
Résidu sec à 105°C
Dureté Totale (TH)
Titre alcalin complet (TAC)
Bicarbonate (HCO3-)
Calcium (Ca+2
)
Magnésium (Mg+2
)
Sodium (Na+)
Potassium (k+)
Chlorures (Cl-)
Sulfate (SO4-2
)
Fer total
Fer (Fe+2
)
Fluore (F-)
Ammonium (NH4+)
Nitrate (NO3-)
Nitrite (NO2-)
Orthophosphate (PO4-)
IV.6.1-Les paramètres physico-chimiques :
IV.6.1.1-La température :
La température a une grande importance dans l’étude et la surveillance des eaux souterraine ou
superficielles.
La mesure de la température de l’eau et même de l’air sur le lieu du prélèvement de
l’échantillon est une partie de l’analyse des eaux, car de cette température dépend la solubilité de
gaz et les vitesses des réactions dans l’eau.
IV.6.1.2-pH (Potentiel hydrogène) :
C’est une échelle logarithmique qui varie de 0 à 14 et qui traduit l’acidité ou l’alcalinité d’une
solution, la neutralité étant à pH 7.
Le pH des eaux naturelles varie entre 6,5 et 8,2 en moyenne .Les solutions de bases
fortes comme la soude on un pH variant entre 12 (à 0,4 g /l) et 14 (à 40g/l).
Le pH est un des paramètres importants influençant la tendance entartrant ou agressive
d’une eau naturelle : d’une manière générale une baisse du Ph favorisera la tendance agressive et
une élévation du pH, le caractère entartrant. [18]
CHAPITRE IV MATERIELS ET METHODES
Mémoire de fin d’études. Page 34
Principe :
Le pH est en relation avec la concentration des ions hydrogène [H+] présent dans l'eau ou
les solutions.
La différence de potentiel existant entre une électrode de verre et une électrode de
référence (Calomel - KCl saturé). Plongeant dans une même solution, est une fonction linéaire
du pH de celle-ci. Le potentiel de l’électrode est lié à l’activité des ions H+.
-Réactifs :
Tampon pH = 7
Tampon pH = 4
Tampon pH=9
Mode opératoire :
-Etalonnage de l’appareil :
Allumer le pH Mètre.
Prendre dans un petit bêcher, la solution tampon pH = 4
Touche sur Read attendre quelque temps pour lire
Rincer l’électrode avec de l’eau distillée.
Tremper l’électrode de pH dans la solution tampon pH = 7
Laisser stabiliser un moment jusqu'à affichage du standard 2.
Enlever l’électrode et la rincer abondamment avec l’eau distillée.
Ré étalonné de la même manière avec les solutions tampon pH = 9.
Le PH mètre il afficher la valeur de la ponte
Puis rincer abondamment l’électrode avec l’eau distillée.
-Dosage de l’échantillon :
Prendre environ 100 ml d’eau à analyser.
Rincer l’électrode dans l’échantillon on lier le pH avec une simple
touche sur READ
Figure.IV.22 :pH mètre
avec l’électrode de verre
IV.6.1.3-Conductivité :
La conductivité électrique d'une eau est la conductance d'une colonne d'eau comprise entre deux
électrodes métalliques de 1 cm² de surface et séparées l'une de l'autre de 1 cm. [18]
CHAPITRE IV MATERIELS ET METHODES
Mémoire de fin d’études. Page 35
Elle dépend de la concentration en sels dissous conducteurs, sa mesure qui est simple et
rapide est très utile pour le suivi dans le temps d’une même eau car elle permet de déceler
immédiatement une variation de sa composition, il est indispensable de préciser la température
de référence à laquelle se rapporte la mesure, il augmentant avec la température.
La conductivité est généralement mesurée en micro-Siemens par cm (µS/cm) ;
approximativement la valeur en µS/cm correspond à la salinité en mg / l. [18]
On utilise également la résistivité, inverse de la conductivité, mesurée en ohms.cm
Résistivité (ohms.cm)= 1 000 000 / Conductivité (µS/cm)
Principe :
Mesure de la conductance électrique d'une colonne d'eau délimitée par deux électrodes de
platine (Pt) (ou couvertes de noir de platine) maintenues parallèles.
Si R est la résistance de la colonne d'eau en ohms.
S sa section en cm² et l sa longueur
S1 Est appelé constante de l'élément de mesure
Mode opératoire :
On rincée l’électrode dans la solution de calibration. On taper sur
READ, attendre la pipe.
Le résultat de la conductivité est donné directement en µS/cm.
On a la salinité et TDS [19]
Figure.IV.23: Conductimètre
IV.6.1.4-La salinité :
Il n’existe pas une mais plusieurs définitions de la salinité : une définition purement
théorique et plusieurs définitions pratiques, liées aux méthodes de mesure.
La salinité est la quantité totale des résidus solides (en grammes) contenu dans 1Kg
d’eau.
Unité : la salinité est exprimée en ‰ ou en g/Kg ou en psu (pratical salinity unit).
[19][20]
P = RS
1
conductivité é lectrique en S / cm est :
V =1
P
La
R S
1 1.
CHAPITRE IV MATERIELS ET METHODES
Mémoire de fin d’études. Page 36
IV.6.1.5-Le TDS (sels totaux dissous) :
Principe : Le TDS exprime la minéralisation totale en sel dissout
TDS = ∑Anion + ∑Cations (mg/l) [19]
IV.6.1.6-La turbidité :
La turbidité de l’eau c'est-à-dire sa transparence, est un facteur prépondérant pour la
consommation de l’eau (réduction de la transparence d'un liquide due à la présence de matière
non dissoute).
Elle doit être contrôlée :
Pour permettre une désinfection efficace de l’eau ;
Pour enlever tous les polluants adsorbés par les solides en suspension tels que les métaux
lourds ;
Principe :
Comparaison de la lumière diffusée et la lumière transmise par l'échantillon d'eau et par
une gamme étalon constituée de solutions de formazine.
La mesure de la lumière diffusée est significative pour les eaux de faible turbidité non
visible à l'œil nu (par exemple les eaux de boisson).
La mesure de la lumière transmise est significative pour les eaux de turbidité visible à
l'œil nu (par exemple les eaux polluées) et pour les eaux de faible turbidité contenant des
substances qui ne diffusent pas.
Pour tout échantillon d'eau, la mesure de la lumière diffusée et de la lumière transmise
permet la détection de matières non dissoutes, absorbant mais diffusant mal, qui passeraient
inaperçues par la seule mesure de la lumière diffusée.
-Appareillage : HACH 2100N
Mode opératoire :
Remplir une cuvette de mesure propre et bien essuyer avec
du papier hygiénique avec l'échantillon à analyser bien
homogénéisé et effectuer rapidement la mesure, il est
nécessaire de vérifier l'absence de bulle d'air avant la mesure.
Figure.IV.24: Turbidimètre
CHAPITRE IV MATERIELS ET METHODES
Mémoire de fin d’études. Page 37
-Expression des résultats :
La mesure est obtenue directement en NTU.
Une calibration se faite par payer par CAL et entre S0, (0.1NTU), après 1m, et entre S1 (20
NTU), on faite leur entre un par un jusqu’à la fin de l'opération.
IV.6.1.7-Dosage de l’anhydride carbonique libre (CO2) :
Principe:
L'eau est recueillie sur une quantité d'hydroxyde de sodium légèrement supérieure à celle
qui est nécessaire pour neutraliser l'anhydride carbonique libre .L'hydroxyde de sodium en excès
est ensuite dosé, en présence de phénophtaléine, par une solution titrée d'acide chlorhydrique.
Le dosage carbonique CO2 se faire par titrage acide basse et par la règle
N1*V1= N2* V2
Ou V1 V2 se son de volume et N2 N1 se son de nombre de mole [21].
-Réactifs:
- Hydroxyde de sodium: NaOH de (N/20):0.1 g de NaOH dans 50ml de l'eau distille la solution
50 ml + 6.6 de tartrate de sodium et potassium et compléter a 100ml.
- Acide chlorhydrique: HCl de 0.1 N: 1.54 de HCl de 36% dans 500 ml de l'eau distillé
- Phénophtaléine:0.25g + 25 ml d'ethnologie compléter a 50ml d'eau distillé.
Mode opératoire:
Prendre 190 ml de l'eau distillé et I introduire 10ml de solution d'hydroxyde de sodium
0.025 N plus dans une fiole jaugée de 200ml.
Ajouter six à huit gouttes de phénophtaléine. Même chose avec l'eau à analyser 190 ml
+10 ml de NaOH Ajouter six à huit gouttes de phénophtaléine on titré avec HCl chaque
fiole a cote et on a le volume.
-Expression des résultats :
Soient:
A : le nombre de millilitres d'acide N/10 utilisés pour le dosage.
B : le nombre de millilitres d'acide N/10 utilisés à l'essai blanc.
La quantité d'anhydride carbonique libre contenue est
[CO2]mg/l=(B-A)*1.0526*22 (mg/l)
L'anhydride carbonique de la prise d'essai V correspond à (B-A) millilitres d'acide N/10, soit à
(B-A)/10 milliéquivalents d'hydrogène. Ceux-ci donnent naissance à une quantité de bicarbonate
de sodium, correspondant à B-A/10*44 milligrammes d'anhydride carbonique libre, soit : B-
A/10*2 milliéquivalents.
CHAPITRE IV MATERIELS ET METHODES
Mémoire de fin d’études. Page 38
Il y a donc :
B-A/10*2*1000/V= 200(B-A)/V milliéquivalents d'anhydride carbonique.
Il est rappelé que:1 mg au litre = 22 mg au litre d'anhydride carbonique.
1 mg au litre = 0.04545 au litre d'anhydride carbonique.
IV.6.1.8-Résidu sec :
Principe :
La détermination des résidus permet d'estimer la teneur en matières dissoutes et en
suspension d'une eau. La détermination du résidu sur l'eau non filtrée permet d'évaluer la teneur
en matières dissoutes et en suspension, c'est le résidu total. Si l'eau est filtrée préalablement à la
mesure, le résidu correspond alors aux matières dissoutes.
Une certaine quantité d'eau est évaporée dans une capsule tarée. Le résidu desséché est
ensuite pesé.
-Matériel :
Capsule en porcelaine.
Balance analytique.
Etuve réglable.
Mode opératoire :
Tarer une capsule préalablement lavée, rincée à l'eau distillée
et desséchée.
Prélever 100 ml d'eau à analyser dans une fiole jaugée
et déverser la dans la capsule.
Porter cette dernière à l'étuve à 105° C pendant 24 heures.
Laisser refroidir pendant ¼ d'heure au dessiccateur.
Peser immédiatement et rapidement.
Figure.IV.25: Etuve
-Expression des résultats :
Les résultats sont donnés en mg/l
D'où PP: est le poids plein de la capsule.
PV: est le poids vide de la capsule.
(PP - PV) 10 x 1000 = mg/l de RS
CHAPITRE IV MATERIELS ET METHODES
Mémoire de fin d’études. Page 39
IV.6.2-Minéralisation Globale :
IV.6.2.1-Détermination de la dureté (Titre Hydrotimétrique) :
Le TH indique la teneur globale en sel de calcium et de magnésium qui sont responsables
de la dureté de l’eau, dans la plupart des eaux naturelles, le calcium contribue au TH dans la
proportion de 70 à 90 %. [18]
Initialement, la dureté d’une eau exprimait l’aptitude de cette eau à réagir et à faire
mousser du savon. Al’ heure actuelle on appelle dureté ou titre hydrométrique (TH) la somme
des cations alcalinoterreux présents dans une eau.
Tableau.IV.06: la dureté de l’eau [18]
TH 0- 5 5-15 15-25 25-35 > 35
Qualité de
l’eau
Eau très
douce
Eau douce
Eau
moyennement
dure
Eau dure
Eau très dure
Tableau.IV.07 : Les différents types de dureté [18]
Mode opératoire :
Ce dosage à un pH de 10 en présence de NET, L’EDTA va complexer d’abord les ions
calcium du fait que le complexonate de calcium est plus stable que le complexonate de
magnésium.
-Réactifs :
- Solution tampon pH 10
- EDTA
- Noir ériochrome
TH Type de dureté
TH total (THt)
Totalité des sels de calcium et magnésium
TH calcique (THCa)
Totalité des sels de calcium
TH magnésienne (THMg)
Totalité des sels de magnésium
TH temporaire (carbonatée)
Dureté carbonatée correspond aux carbonates et
bicarbonates de calcium susceptibles de précipiter
par ébullition
TH permanente (non carbonaté)
Dureté non carbonaté correspond aux sulfates et au
chlorure de calcium stable, il est égal à la différence
entre le TH et le TAC
CHAPITRE IV MATERIELS ET METHODES
Mémoire de fin d’études. Page 40
IV.6.2.2-Détermination de l’alcalinité totale et composite (TAC, TA) :
L’alcalinité est causée par un nombre de différents ions mais elle est toujours liée à la
présence des bicarbonates ; carbonates et hydroxydes.
Principe :
Détermination des volumes successifs d’acide fort en solution diluée nécessaire pour
neutraliser, aux niveaux de Ph 8,1 et 4,5 le volume d’eau à analyser.
La première détermination sert à calculer le titre alcalimétrique (TA), la seconde à calculer le
titre alcalimétrique complet (TAC).
Le TA et le TAC étant mesurés successivement sur un même échantillon, les deux méthodes de
dosage seront présentées en même temps.
-Réactifs :
- Acide chlorhydrique ou Solution hydroxyde de sodium à 0.02 mol /l.
- Indicateur phénophtaléine (pour le TA)
- Indicateur méthyle orange. (pour TAC)
IV.6.2.3-Les éléments majeurs :
Les anions : Les ions Cl- ,
HCO3- , sont dosé par titrimétrie.
L’ion SO4-2
analysés par le spectrophotomètre
Les cations : Les ions Na+, K
+, sont analysés par
le spectrophotomètre à flamme
Figure.IV.26: matériel de
mesure par titrimétrie
Le spectrophotomètre à flamme :
La photométrie de la flamme est un des procédés les plus rapides et
sensibles connus aujourd'hui pour le dosage des éléments alcalins et
alcalino - terreux.
Les éléments à analyser (sodium, potassium ,lithium, calcium, etc ...)
sont généralement sous forme de sels. L'analyse se fait en partant de
leurs solution
Figure.IV.27: Spectrophotomètre à flamme
CHAPITRE IV MATERIELS ET METHODES
Mémoire de fin d’études. Page 41
Principe :
Les ions en solution sont portés au moyen d’une flamme de température convenable à niveau
énergétique supérieur à la normale une fois libérée par la flamme, ils restituent l’énergie acquise
en mettant une radiation caractéristique de l’élément. Mesure de l’intensité à un logeur d’onde de
589 nm pour le sodium et de 766 pour le potassium. [19]
-Préparation des étalons :
-Solution fille de sodium (Na+) à 10 mg/l : de la solution mère de Na Cl à 1000 mg/l dans 100
ml d'eau distillée.
(2,54 mg de Na Cl 1000cc d'H2O distillée : solution mère de Na+ à 1 g/l).
-Solution fille de potassium (K+) à 10 mg/l : 1 ml de la solution mère de Kcl à 1 g/l dans 100 ml
d'eau distillée.
(1.91 g de Kcl 1000 cc d'H2O distillée : solution mère de K+ à 1 g/l).
IV.6.3-Paramètres de pollution organique et indésirable :
IV.6.3.1-Paramètres indésirables : Fer total, Fe+2
, Fluore (F-)
sont analysés par le spectrophotomètre DR 2500
IV.6.3.2-Paramètres de pollution organique :
NH4+, NO3
- , NO2
- , PO4
-.
-Le spectrophotomètre DR/2500 : C’est une appareille qui
fonction avec la loi de berlambér on a deux programme :
programme HACH et programme utilisateur ce dernier
on a prépare une gamme des étanolage Figure.IV.28 : spectrophotomètre
(absorption moléculaire) des étalonne avec des DR/2500
concentrations donne et on trouve leur absorbons.
CHAPITRE V
RESULTATS ET DISCUSSIONS
CHAPITRE V RESULTATS ET DISCUSSIONS
Mémoire de fin d’études. Page 42
V-RESULTATS ET DISCUSSIONS
V.1- Interprétation des résultats :
Nous utilisons dans ce travail des différentes normes pour l'interprétation des résultats
obtenus ; Les normes (OMS, CEE) pour les eaux de la cuvette de Ouargla (Annexe N°02).
V.2- Résultats des mesures et des analyses chimiques de l’eau :
Les analyses physico-chimiques des eaux souterraines de la cuvette d’Ouargla pendant la
période d’Avril de l’année 2011, fait l’objet de représentations graphiques facilitants et aidants
l’interprétation.
V.2.1- Les paramètres physico-chimiques :
Pour évaluer l’état chimique des eaux souterraines de la zone d’étude, nous avons utilisé
des paramètres facilement mesurables et qui s’avère d’une grande utilité.
La température :
Figure.V.29 : Variation de la température au niveau de la cuvette d’Ouargla.
La température a été mesurée sur l’ensemble des points de prélèvements, dans la période
d’Avril 2011. La température est relativement élevée pour les eaux de la région, vu son climat,
mais elle reste toujours dans les normes de potabilité (Figure.V.29) la température varie entre
18.5°C (P17) et 27.3°C (P15) qui correspond à la région de Ain Beida et El-koum
successivement.
0
5
10
15
20
25
30
P1 P2 P3 P4 P5 P6 P7 P8 P9 P10P11p12p13P14P15P16P17P18P19
Tem
pér
ate
ur
(C°)
points de prélèvement
TEMPÉRATEUR
CHAPITRE V RESULTATS ET DISCUSSIONS
Mémoire de fin d’études. Page 43
Potentiel d’Hydrogène (pH) :
Figure.V.30 : Variation du pH au niveau de la cuvette d’Ouargla.
Les valeurs du pH obtenu par analyse, variés entre 7,4 et 8,7 pour les eaux souterraines de
la cuvette de Ouargla. Ces valeurs sont acceptables d'après les normes OMS (6,5 à 8,5).
La conductivité électrique :
Figure.V.31 : Variation de la conductivité au niveau de la cuvette d’Ouargla.
La conductivité élevée traduit une salinité élevée.
Les teneurs en sels dissous sont moyennement élevées, exprimées à travers la
conductivité, elles montrent des eaux chargées et conductrices, dépassants les normes de
potabilité.
Au mois d’Avril (Figure.V.31) la conductivité des eaux souterraines de la cuvette de
Ouargla varie entre 2120 µS/cm pour la région de Said Otba (P09) et 5860µS/cm dans la
région de Ain Beida (P17).
0
1
2
3
4
5
6
7
8
9
pH
points de prélèvement
pH
0
1000
2000
3000
4000
5000
6000
7000
con
du
ctiv
ité(
µs/
cm)
points de prélèvement
CONDUCTIVITÉ
CHAPITRE V RESULTATS ET DISCUSSIONS
Mémoire de fin d’études. Page 44
La Turbidité :
Figure.V.32 : Variation de la turbidité au niveau de la cuvette d’Ouargla.
La turbidité traduit la présence de particules en suspension et de colloïdes dans l’eau, en
relation avec la mesure, des matières en suspension, elle est première indication sur la teneur en
matières colloïdales d’origine minérale ou organique.
Les valeurs des Turbidité obtenus sont comprises entre 0.08 NTU (Hassi Echtta) et 3.04
NTU (Ifri).
D’une façon générale, les eaux de la cuvette d’Ouargla montrent une eau claire et limpide.
CO² libre :
Figure.V.33 : Variation du CO2 libre au niveau de la cuvette d’Ouargla.
Les analyses chimiques faites au niveau de la cuvette, montrent que les concentrations en
CO2 varient entre 0 mg/l (Gherbouz 1) et 41.68 mg/l (Bour Elhecha).
0
1
2
3
4
5
6
turb
idit
é(N
TU
)
points de prélèvement
TURBIDITÉ
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
P1 P2 P3 P4 P5 P6 P7 P8 P9 P10P11p12p13P14P15P16P17P18P19
CO
2 (
mg
/l)
points de prélèvement
CO2 libre
CHAPITRE V RESULTATS ET DISCUSSIONS
Mémoire de fin d’études. Page 45
Résidu sec :
Figure.V.34 : Variation du résidu sec au niveau de la cuvette d’Ouargla.
Il permet d’apprécier la minéralisation de l’eau. Les concentrations en :
Résidus secs sont faibles : lorsqu’il s’agit de roches granitiques, de sables siliceux.
Résidus secs élevés : roches sédimentaires.
Les concentrations en résidu sec sont très élevées, elles montrent des eaux assez chargées
en roches sédimentaires.
Ils varient entre 1606 mg/l (Said Otba) et 4268 mg/l (Ain Beida).
La Salinité :
Figure.V.35 : Variation de la salinité au niveau de la cuvette d’Ouargla.
D’une façon générale, les eaux de la cuvette d’Ouargla montrent une salinité varient entre
1mg/l (Said Otba) et 3.2 mg/l (Hassi Ben Abdallah 2).
0
500
1000
1500
2000
2500
3000
3500
4000
4500
P1
P2
P3
P4
P5
P6
P7
P8
P9
P1
0
P1
1
p12
p13
P1
4
P1
5
P1
6
P1
7
P1
8
P1
9
Rés
idu
sec
à 1
05
°C e
n (
mg
/l)
points de prélèvement
RÉSIDU SEC À 105°C
0
0,5
1
1,5
2
2,5
P1 P2 P3 P4 P5 P6 P7 P8 P9 P10P11p12p13P14P15P16P17P18P19
Sa
lin
ité(
‰)
points de prélèvement
SALINITÉ
CHAPITRE V RESULTATS ET DISCUSSIONS
Mémoire de fin d’études. Page 46
0
100
200
300
400
500
600
700
800 D
ure
té T
ota
le T
H (
mg
/l)
points de prélèvement
DURETÉ TOTALE
IV.2.2- Les éléments majeurs :
Dureté Totale (TH) :
Figure.V.36: Variation du TH au niveau de la cuvette d’Ouargla.
Ce paramètre représente la teneur de l’eau en sels de métaux alcalino-terreux.
D’une façon générale, les eaux de la cuvette d’Ouargla varient entre 520 mg/lCaCO3 (P13)
et 710 mg/lCaCO3 (P01) qui correspond à la région Matmora et El-Bour successivement.
Dans les eaux étudiées (Figure.V.36), ce paramètre présente une grande variation qui serait
liée à la nature lithologique de la formation aquifère et en particulier à sa composition en
magnésium et en calcium.
Titre alcalimétrique complet (TAC) :
Figure.V.37 : Variation du TAC au niveau de la cuvette d’Ouargla.
La valeur de TAC dans tous les points de prélèvement varient entre 9,26 °F pour la région
de La Sellice (P06) et 17.07 °F dans la région de Matmora (P01).
0
5
10
15
20
P1
P2
P3
P4
P5
P6
P7
P8
P9
P10
P11
p12
p13
P14
P15
P16
P17
P18
P19
Tit
re a
lca
lin
co
mp
let
TA
C (
°F)
points de prélèvement
TITRE ALCALIN COMPLET
CHAPITRE V RESULTATS ET DISCUSSIONS
Mémoire de fin d’études. Page 47
0
50
100
150
200
250
300
350
400
450
Ca
lciu
m C
a (
mg
/l)
points de prélèvement
CALCIUM
Bicarbonates (HCO3-) :
Figure.V.38: Variation du HCO3- au niveau de la cuvette d’Ouargla.
La présence des bicarbonates dans l’eau de la zone d’étude aurait la même origine que
celles du calcium et magnésium, citées auparavant. Elle est due à la dissolution des formations
carbonatées par des eaux chargées en gaz carbonique.
Les concentrations en bicarbonates des eaux souterraines de la cuvette de Ouargla varient
entre 113.07mg/l (P06) et 208.29 mg/l (P01) qui correspond à la région de La Sellice et Matmora
successivement.
Calcium (Ca2+
) :
Élément dominant dans les eaux potables. Composant majeur de la dureté de l’eau.
Il existe surtout à l’état d’hydrogénocarbonates et en quantité moindre, sous forme de
sulfates, chlorures...etc
Figure.V.39 : Variation du Ca+² au niveau de la cuvette d’Ouargla.
0
100
200
300
400
500
600
700
Bic
arb
on
ate
H
CO
3 (
mg
/l)
points de prélèvement
BICARBONATE
CHAPITRE V RESULTATS ET DISCUSSIONS
Mémoire de fin d’études. Page 48
Les analyses chimiques faites au niveau de la cuvette, montrent que les concentrations en
calcium varient entre 110 mg/l (Elkhefgi 2) et 393.3 mg/l (Bahmid).
Le calcium est un paramètre qui contribue à la minéralisation des eaux. Sa teneur varie
essentiellement suivant la nature des terrains traversés. Augmente pour les terrains calcaires et
surtout gypseux.
Cela aurait pour origine la dissolution des formations carbonatées CaCO3, et des formations
alluvionnaires gypseuses (CaSO4) du Quaternaire, situées dans les dépressions.
Magnésium (Mg2+
) :
Le magnésium est un élément indispensable pour la croissance.
A partir d’une concentration de 100 mg/L et pour des sujets sensibles, le magnésium donne
un goût désagréable à l’eau.
Figure.V.40 : Variation du Mg+² au niveau de la cuvette d’Ouargla.
Les concentrations en magnésium des eaux souterraines varient entre 296.7 mg/l pour la
région de Bahmid (P04) et 590 mg/l dans la région de Elkhefgi 2 (P08).
Ses origines sont comparables à celle du calcium, car il provient:
- Soit de la dissolution des formations carbonatées à fortes teneurs en magnésium
(magnésite et dolomite).
- Soit des formations salifères riches en magnésium « MgSO4 ».
Le graphique (Figure.V.40) montre que tous les points d’eau de la cuvette de Ouargla
dépassent les norme de l’OMS.
Le point le plus chargées en sels de magnésium est la région de Elkhefgi 2 (590 mg/l).
0
100
200
300
400
500
600
700
Ma
gn
ésiu
m M
g (
mg
/l)
points de prélèvement
MAGNÉSIUM
CHAPITRE V RESULTATS ET DISCUSSIONS
Mémoire de fin d’études. Page 49
Sodium (Na+):
L’élément le plus dominant dans les analyses des cations, est le sodium. L’environnement
climatique (climat semi-aride, température élevée, évaporation intense) semble être lié aux
teneurs notables du sodium.
Figure.V.41 : Variation du Na+ au niveau de la cuvette d’Ouargla.
Les concentrations en sodium dans les eaux souterraines allant entre 234.5 mg/l (P08) et 540
mg/l (P01) qui correspond à la région de Elkhefgi 2 et Matmora successivement.
Le sodium provient de la lixiviation des formations géologiques contenant du chlorure de
sodium. Peut aussi provenir de la décomposition des sels minéraux comme les silicates de
sodium et d'aluminium.
Potassium (K+) :
Figure.V.42 : Variation du K+ au niveau de la cuvette d’Ouargla.
0
100
200
300
400
500
600
So
diu
m N
a (
mg
/l)
points de prélèvement
SODIUM
0
5
10
15
20
25
30
35
40
Po
tass
uim
K (
mg
/l)
points de prélèvement
POTASSIUM
CHAPITRE V RESULTATS ET DISCUSSIONS
Mémoire de fin d’études. Page 50
Le potassium provient de l’altération des formations argileuses des alluvions quaternaires.
Les concentrations en potassium varient entre 12 mg/l (Said Otba) et 37.5mg/l (Matmora,
Ain Elkheir).
Chlorure (Cl-) :
Figure.V.43 : Variation du Cl- au niveau de la cuvette d’Ouargla.
L’origine de ces éléments est liée principalement à la dissolution des formations salifères.
Les concentrations en chlorures dans les eaux souterraines de la cuvette varient entre
316.59 mg/l (Said Otba) et 956.03 mg/l (Ain Beida).
Sulfates (SO42-
) :
Figure.V.44 : Variation du SO42-
au niveau de la cuvette d’Ouargla.
Les concentrations en sulfates varient entre 304.33 mg/l (Ain Elkheir) et 1450 mg/l (Frane).
La présence des ions sulfates dans l’eau est liée à la dissolution des formations gypseuses.
0
200
400
600
800
1000
1200
Ch
loru
res
Cl
(mg
/l)
points de prélèvement
CHLORURES
0
200
400
600
800
1000
1200
1400
1600
Su
lfa
tes
SO
42
- (m
g/l
)
points de prélèvement
SULFATES
CHAPITRE V RESULTATS ET DISCUSSIONS
Mémoire de fin d’études. Page 51
V.2.3- Paramètres indésirables :
Fer total et Fe+2
:
Figure.V.45 : Variation du Fer totale au niveau de la cuvette d’Ouargla.
Figure.V.46 : Variation du Fe
+2 au niveau de la cuvette d’Ouargla.
La présence de fer dans les eaux souterraines a de multiples origines : le fer sous forme de
pyrite (Fe+2
S2), est couramment associé aux roches sédimentaires déposées en milieu réducteur
(marnes, argiles) et aux roches métamorphique .Il se retrouve souvent à de fortes concentrations
dans les eaux des cuirasses d’altération de socle.
Comprend le fer dissous et le fer présent sous forme de particules en suspension.
Le fer en suspension est présent sous plusieurs formes : métallique ou oxyde ferreux noir il
est magnétique, sous forme d’oxyde ferrique de couleur rouille il est non magnétique.
En solution, il se trouve sous forme réduite : (Fe+2
), il précipite sous forme ferrique (Fe3+
) à
la suite du dégagement de l’anhydride carbonique et par oxydation de l’air.
0
0,2
0,4
0,6
0,8
1
1,2fe
r t
ota
le e
n (
mg
l)
points de prélèvement
Fer totale
0
0,01
0,02
0,03
0,04
0,05
0,06
0,07
0,08
0,09
0,1
P1
P2
P3
P4
P5
P6
P7
P8
P9
P1
0
P1
1
p12
p13
P1
4
P1
5
P1
6
P1
7
P1
8
P1
9
Fe2
+ e
n (
mg
/l)
points de prélèvement
Fe2+
CHAPITRE V RESULTATS ET DISCUSSIONS
Mémoire de fin d’études. Page 52
Généralement les résultats des concentrations en Fer total et Fe+2
au niveau des eaux
souterraines de la cuvette de Ouargla montrent des valeurs acceptables (toujours dans les
normes).
Fluore :
Figure.V.47 : Variation du Fluore au niveau de la cuvette d’Ouargla.
Les sources principales de fluor dans les eaux souterraines sont :
les roches sédimentaires (fluoapatite des bassins phosphatés par exemple)
les roches magmatiques
Généralement les résultats des concentrations en F- au niveau des eaux souterraines de la
cuvette de Ouargla montrent des valeurs acceptables (toujours dans les normes), à l’exception de
la région de Hassi Ben Abdallah 2 et Ain Beida (P17, P19) (1.77mg/l, 1.6 mg/l).
0
0,2
0,4
0,6
0,8
1
1,2
1,4
1,6
1,8
2
Flu
ore
F (
mg
/l)
points de prélèvement
FLUORE F
CHAPITRE V RESULTATS ET DISCUSSIONS
Mémoire de fin d’études. Page 53
V.2.4- Paramètres de pollution organique :
L’ammonium (NH4+) :
Figure.V.48 : Evolution du NH4+ au niveau de la cuvette d’Ouargla.
Les nitrates (NO3-) :
Figure.V.49 : Evolution du NO3- au niveau de la cuvette d’Ouargla.
CHAPITRE V RESULTATS ET DISCUSSIONS
Mémoire de fin d’études. Page 54
Les nitrites (NO2-) :
Figure.V.50 : Evolution du NO2- au niveau de la cuvette d’Ouargla.
Les phosphates (PO43-
) :
Figure.V.51 : Evolution du PO4-3
au niveau de la cuvette d’Ouargla.
CHAPITRE V RESULTATS ET DISCUSSIONS
Mémoire de fin d’études. Page 55
Généralement les résultats des concentrations en Paramètres de pollution organique au
niveau des eaux souterraines de la cuvette de Ouargla montrent des valeurs acceptables (toujours
dans les normes).
V.3- Calcul de l’IPO (Indice de pollution organique) [01] :
V.3.1- Méthode de calcul d’IPO (Indice de pollution organique) :
Les indicateurs de pollution regroupent les phosphates et des ions dérivés de l'azote qui
proviennent des pollutions organiques.
Un indice de pollution organique IPO, calculé à partir des concentrations de ces ions, permet
de classer l'eau analysée sur une échelle à 5 niveaux de pollution. Les classes ont été établies à
partir des modifications induites par les polluants. L'indice le plus élevé correspond à une
pollution nulle ou très faible vulnérabilité à la pollution.
Tableau.V.08: La classification de la pollution organique (AEP). [01]
V.4- La vulnérabilité des eaux de la cuvette d’Ouargla à la pollution organique :
A l’échelle des mesures, la migration d’un polluant est régie par deux parcours : l’un
vertical, traversant les couches superficielles de la nappe (zone non saturée), l’autre horizontal
suivant le sens d’écoulement de la nappe (zone saturée).
La vulnérabilité des nappes à ces diverses pollutions est conditionnée par plusieurs facteurs,
parmi lesquels il y a le pouvoir filtrant, l’épaisseur de la zone non saturée et la nature du
réservoir (captif ou libre). La vitesse d’écoulement des eaux souterraines joue aussi un certain
rôle en favorisant cette vulnérabilité.
Les classes NH4
+
(mg /l)
NO2-
(mg /l)
PO4-3
(mg/l)
IPO Pollution
organique
Classe 5 < 0,1 < 6 < 16 5 – 4,6 Nulle
Classe 4 0,1 - 0,9 6- 10 16 - 75 4,5 –4,0 Faible
Classe 3 1,0 - 2,4 11 - 50 76 - 250 3,9 – 3,0 Modérée
Classe 2 2,5 - 6,0 51 -150 251 - 900 2,9 – 2,0 Forte
Classe 1 >6 > 150 > 900 1,9 –1,0 Très forte
CHAPITRE V RESULTATS ET DISCUSSIONS
Mémoire de fin d’études. Page 56
Figure.V.52 : Carte de l’indice de pollution organique.
Commentaire :
On remarque : 4 niveaux de l’indice de contamination :
le niveau nulle où la valeur d’IPO qui correspond à la région de Bahmid et Ain Beiada
le niveau faible où la valeur d’IPO est qui correspond à la région de Gherbouz 1, Said
Otba, Hassi Miloud , N'goussa , El-Bour , Hassi Echtta et El-koum
Un niveau modérée qui correspond à la région de Matmora, Ain El-kheir, La Sellice,
Mekhadma, Frane et Hassi Ben Abdallah 2.
La région dont la valeur de IPO est grande est située à la région de Ifri et Sidi Khouiled.
CONCLUSION GENERALE
CONCLUSION GENERALE
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CONCLUSION GÉNÉRALE
Le présent travail a été effectué sur une période d’observation d’Avril 2011. Un certain
nombre d’échantillon a été réalisée sur des sites expérimentaux portant sur des points d’eaux
(forages), la région d’étude est une cuvette à sable gypseux, et à une topographie plane, sous
climat hyperaride.
Le suivi des paramètres physico-chimiques et organiques a permis de détecter une
évolution temporaire par une variation des concentrations de tous les éléments (minérales et
organiques).cette étude hydrochimique est basée sur l’analyse physico-chimique de 19
échantillons pris essentiellement des forages de la cuvette de Ouargla.
Nous avons utilisé une variété de méthodes analytiques dans le dosage des éléments
minéraux.
Les ions dominants sont le plus souvent les chlorures et les sulfates ainsi que le calcium
et le magnésium.
Les ions : fluor, nitrate, Orthophosphate et l’ammonium, les teneurs les moins élevées se
trouvent dans la cuvette quelque soit la zone considérée. Tous les résultats (teneurs) des
paramètres de pollution organique ont été traités à l’aide d’un logiciel spécifique (surfer
10).
Après les analyses la région la plus contaminée en pollution minérale dans la cuvette de
Ouargla est la région de Ain Beida.
Nous trouvons après ce travail que la pollution des eaux souterraines de la cuvette de
Ouargla engendrée par la formation géologique des roches (pollution naturel).
D’une façon générale, les caractéristiques minérales des eaux de la région d’étude sont
apparues globalement médiocres ; avec des valeurs non-conformes aux normes de potabilité,
notamment en ce qui concerne les nappes les plus exploitées (Nappes du complexe terminal).
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Mémoire de fin d’étude Page 58
REFERENCES BIBLIOGRAFIQUES
[01] M.Djidel, La pollution minérale et organique des eaux de la nappe superficielle de la cuvette
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[02] A.Bellaoueur, Etude hydrogéologique des eaux souterraines de la région de Ouargla,
Mémoire de magistère En Géologie du Génie Civil et des Milieux Aquiferes, de l'Université de
Batna, 2008.
[03] T.Aliat, Etude de la composition chimique et approche de la qualité des eaux de la nappe du
miopliocene destinée l'AEP (cas de région de Ouargla) memoire Ing, université de Ouargla,
2006, P3-17.
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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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Sonatrach , Algérie.
[21] M.ladel, document Contrôle des paramètres physico-chimiques et Bactériologique d’une
eau de consommation, ADE.
ANNEXE
Annexe N°01 :
CONSERVATION DES ECHANTILLONS
P : Polyéthylène V : Verre Vb : Verre borosilicate généralement bouche emeri
Source : Analyse des eau, J .Rodier, 1984, p7.
Caractéristique
ou élément
analysé
Récipient Conservation
Volume min
du
prélèvement
(ml)
T° de
conservation
(°C)
Temps de
conservation
Ammoniaque P ou V
Acide sulfurique
(q.s.p pH<2) 500 4
48h
(obscurité)
Chlorures P ou V - 200 - 15 jours
Conductivité
P ou V
Mesure in situ de
préférence 100 4
Fer, Cadmium,
Chrome, Cuivre,
Manganèse,
Plomb, Zinc
P ou V Acide nitrique
(q.s.p.p pH<l,5) 2 mois
Nitrate
P ou V - 100 4
48h
(obscurité)
Nitrite P ou V - 100 4 24h (obscurité)
pH Vb Mesure in situ de
préférence 300 4 24h (obscurité)
Phosphates P ou V - 100 4 48h (obscurité)
Sulfates P ou V - 200 4 6 jours
Silice P - 50 4 7 jours
Baryum, Calcium, P - - - -
Sodium, Maenésium,
Potassium
Nickel P Acide
chlorhydrique - - -
(q.s.p la
normaiité=0,lN)
Annexe N°02 :
Les concentrations admissibles aux approvisionnements publics en eau potable
Sources : Degrement 1989.
J. Redier, 1984.
H.M.Raghunath et ail, 1982.
Paramètres Unité OMS CEE
Couleur Pt-CO 5 5-20
Turbidité mg/1 sio2 5 5-10
pH - 6,5-9 6,5 - 9,5
Conductivité (µs/cm - 2000
TH mg/1 - 10-35
Ca mg/1 200 100
Mg mg/1 150 50
Na mg/1 200 100
K mg/1 - 12
Al mg/1 - 0,2
SO4 mg/1 400 250
Cl mg/1 250 200
NO3 mg/1 1 50
NO2 mg/1 - 0,1
NH4 mg/1 - 0,5
N total mg/1 - 0,5
SiO2 mg/1 - 5
Ag mg/1 - 0,01
As mg/1 0,05 0,05
Cn mg/1 0,05 0,05
Cr mg/1 0,05 0,05
Cu mg/1 1 0,05
F mg/1 1,5 1,5
Fe mg/1 0,3 0,3
Hg mg/1 0,001 0,001
Mn mg/1 0,1 0,05
NC3 mg/1 - 0,05
PO4 mg/1 - 0,3
Pb mg/1 0,05 0,05
Se mg/1 0,01 0,01
Zn mg/1 5 2
Cd mg/1 5 0,005
détergents mg/1 0,2 0,1
Pesticides mg/1 0,002 0,0005
graisses/huiles mg/1 - 0,0005
Hydrocarbures mg/1 0,01 0,01
phénol mg/1 0,02 0,0005
Résumé :
Dans la cuvette de Ouargla, la pollution des eaux souterraines est le principal sujet qui
inquiète les habitants et les autorités. Ce travail consiste à étudier les causes de pollution des
eaux souterraines. Nous avons procédé à l’échantillonnage puis à l’analyse sur site et au
laboratoire, des plusieurs puits de la cuvette, afin d’aboutir a une base des données pour
résoudre les problèmes qui caractérisent cette dernière.
D’après les analyses des eaux souterraines nous avons traité la vulnérabilité des eaux de
la cuvette à la pollution, la carte d’évolution de l’indice de pollution organique est d’une
importance capitale pour la protection contre la pollution.
Mots clés : pollution, indice de pollution organique, vulnérabilité, nappe, cuvette, Ouargla.
ملخص:
خالل ٌزا انسكان َانمسؤَنيه انمحهييه. مه انمياي انجُفيت نمىطقت َسقهت ٌي مه أٌم انمُاضيع انتي تقهق تهُثإن
عشفت أسباب َتحهيهٍا مخبشيا، َعهيً تمكىا مه مباس مه عذة أ انعمم قمىا بذساست أسباب تهُثٍا عه طشيق أخز بعض انعيىاث
تهُث انطبقت انجُفيت َإوشاء خشيطت دنيم انتهُث َرنك ألجم حمايتٍا.
كلمات مفتاحية :
، انعشضت نهتهُث، طبقت انمياي انجُفيت، َسقهت.انعضُي مؤشش انتهُثتهُث ,
Abstract :
The pollution of ground water in Ouargla is the main topics, it have been disturbed the
people and regional responsibles. Through this work we have studied the causes of its
pollution by taking the samples and analysis them in the laboratory. As a result we could
know the pollution’s water causes table and make the map that indicate point pollution to
protect it.
Keywords:
Pollution, Indication of organic pollution, exposed to pollution, water table, Ouargla.