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    WORLD MUSICDiscographie et bibliographie

    Conférences de François Bensignor - 2010 & 2015

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    LES GRANDES COLLECTIONS DE MUSIQUES TRADITIONNELLESAVANT LA WORLD MUSIC

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    L ES COL L ECT I ONSN É E S D E S I N S T I T U T I O N S

    Dès l’après-guerre, dans les années 1950 et surtout 1960, deux phénomènes principaux

    concourent à favoriser la diffusion des musiques d’ailleurs : les avancées technologiques

    et la décolonisation.

    L’année 1947 marque un progrès décisif dans la technologie de l’enregistrement et de la

    reproduction sonore avec l’invention du microsillon par Peter Goldenmark, un ingénieur

    travaillant pour CBS. En 1949 sont commercialisés les premiers disques 45 tours. En

    1958 paraissent les premiers enregistrement en stéréophonie.

    Dans les années 1960, le marché de la musique prend une dimension considérable,

    stimulé par les progrès de la radio. Une véritable industrie de la musique se met en place,

    alimentant les loisirs de masse. Dans ce domaine, les maisons de disques américaines et

    anglaises commencent à développer une stratégie d’hégémonie culturelle, notamment

    en Europe.

    Au stade de ce courant de masse, les musiques du monde sont encore quasiment

    inexistantes. En revanche, le grand mouvement de décolonisation qui anime les politiques

    des puissances coloniales, peu après la sortie de la guerre, va favoriser l’intérêt porté

    aux cultures des peuples colonisés.

    Contrairement au pouvoir colonial français qui les considère juste comme une main

    d’oeuvre à exploiter au meilleur marché, les tenants de la décolonisation s’intéressent à

    leurs cultures, leurs langues, leurs organisations sociales, leurs moeurs, leurs rites, leurs

    danses, leurs musiques. De ce courant de pensée naît le travail de grands collecteurs,musicologues, ethnomusicologues.

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    OCORA RAD I O FRANCE

    En 1960, Charles Duvelle,  jeune musicien sortant du Conservatoire, est chargé de

    faire une musique pour un film qui se passe en Afrique. Cherchant à se documenter,

    il parvient rue Beaujon à Paris, dans les locaux de la Société de Radiodiffusion de la

    France d’Outre-Mer (Sorafom), qui est un petit service du ministère de la France d’Outre

    Mer, ex-ministère des Colonies devenu aujourd’hui le ministère de la Coopération.

    Sorafom

    Charles Duvelle raconte : « Les circonstances de la naissance de la Sorafom sont assez

    étranges. Jacques Soustelle [gouverneur général de l’Algérie en 1955-56] s’était inquiété

    de la puissance de Radio Le Caire qui arrosait toute l’Afrique francophone. Il aurait

    alors convoqué Pierre Schaeffer, polytechnicien ingénieur des télécommunications

    [mais aussi musicien], lui attribuant un budget afin de mettre au point le brouillage de

    Radio Le Caire. Après réflexion, Schaeffer propose d’utiliser ce budget non pas pour

    brouiller mais pour installer des radios en langues locales en mesure de détourner les

    populations africaines des émissions du Caire. Ainsi est née le service de la Radio de la

    France d’Outre-Mer, rapidement transformé en Sorafom, dirigée par Pierre Schaeffer. » 

    « Ce service avait pour vocation de créer des unités de radio en Afrique francophone,d’en réaliser les infrastructures et les locaux, d’envoyer de France le matériel technique.

    La formation des techniciens, hommes de programme et journalistes africains était

    assurée par le studio école de Maison Laffitte, dirigé à l’époque par André Clavé. À Paris,

    une unité fabriquait des programmes à partir d’enregistrements envoyés par les radios

    africaines et les leur fournissait en retour. » 

    « Schaeffer a été “limogé” quelques jours avant la chute du gouvernement Guy Mollet

    [en mai 1957], qui a fait nommer l’un des siens, le socialiste Robert Pontillon, à la tête de

    la Sorafom. Durant son mandat, la seule publication discographique financée par Pierre

    Schaeffer a été l’enregistrement de la cérémonie des obsèques de l’ethnologue Marcel

    Griaule chez les Dogons du Mali, réalisé par François Di Dio au début de l’année 1956,

    un double 25 cm envoyé seulement à quelques ministres et chefs d’États africains, que

     j’ai réédité en 33 cm vers 1967. » 

    Charles Duvelle découvre un trésor de témoignages sonores à la Sorafom. En 1961, il

    obtient de créer une phonothèque d’archives historiques à la Sorafom. Elle constituera

    l’amorce de la future phonothèque centrale de l’Office de coopération radiophonique 

    (Ocora), qui remplacera la Sorafom.

    Ocora

    Comme les enregistrements musicaux, qui provenaient des radios africaines, étaient

    souvent de très mauvaise qualité, il propose d’en réaliser. Il profite alors de ses missions

    de coopération auprès des phonothèques des radios africaines pour réaliser ses premiers

    enregistrements de musiques traditionnelles. Les responsables locaux le guident vers

    les musiques intéressantes. Et une copie de ses enregistrements est fournie à la radio

    pour qu’elle les diffuse.

    Les premiers disques de la collection paraissent en 1961 : Musiques Baoulé , Musiques

    de Haute-Volta,  Musiques du Niger,  aujourd’hui introuvables. Quand les activités de

    Charles Duvelle s’étendent dans le cadre de l’Ocora, il s’entoure de collaborateurs :

    Benoît Quersin pour le Nigeria, Bernard Mauguin pour la Turquie, Correa de Azevedo

    pour le Brésil, Trân Van Khê pour l’Asie, etc. Il diversifie le catalogue, l’ouvre sur d’autres

    continents et commence à publier des documents d’autres collecteurs, sans pour autant

    cesser d’enregistrer pour son propre compte.

    Après 1968, l’Ocora fusionne avec l’ORTF. Affecté au service des relations extérieures

    de l’ORTF (l’équivalent de l’actuel RFI/RFO), Charles Duvelle s’occupe des programmes

    musicaux radio et télévision. Mais la collection des disques Ocora reste sa “danseuse” et

    il la fait prospérer. Après l’éclatement de l’ORTF en 1974, il quitte Radio France, afin de

    se concentrer sur ses activités de pianiste et de compositeur de musiques de film. Dans

    ce domaine, il s’intéresse beaucoup aux premiers synthétiseurs, assistant notammentaux premiers essais du célèbre Prophet, conçu par la société Sequential Circuits en

    1978, mais qui ne sera commercialisé dans sa version 5 qu’en 1984.

    D I S C O G R A P H I E E N L I G N E - http://editions.radiofrance.fr/category/collections/ocora  

    Prophet

    Lorsqu’il crée sa collection de disques en 1999, pour publier ses très nombreuxenregistrements de terrain restés inédits, il la baptise Prophet, clin d’oeil à cette

    expérience.

    Charles Duvelle signe les enregistrements et les photos des livrets de sa collection

    Prophet. Ils nous projettent au milieu des scènes musicales sans jamais donner

    l’impression de voyeurisme. Rien n’est plaqué. La perception de perspectives sonores

    est dû aux prises de son, qui sont exécutées à la manière de films, avec un micro très

    mobile, qui ménage des gros plans, puis des plans plus larges. « Ce que j’ai essayé

    de faire avec cette collection, c’est de situer ces musiques traditionnelles dans leur

    durée, ce qui me semble indispensable pour entrer dans leur vie même et restituer leurs

    dimensions, » explique Charles Duvelle.

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    UNESCO

    C’est le chercheur et musicologue Alain Daniélou (1907-1994), grand spécialiste de

    l’Inde que l’on nommait aussi Shiva Sharan, le protégé de Shiva, qui a créé la collection

    en 1961. Consacrée aux musiques traditionnelles du monde, la collection Unesco

    devait avant tout valoriser aux yeux des élites locales des musiques patrimoniales qui

    disparaissaient au profit des arts occidentaux.

    Après avoir vécu plus de 20 ans en Inde, où il enregistre la matière de sa première

    anthologie de la musique classique indienne, il revient en Europe dans les années 1960

    et y diffuse son savoir. Il fait découvrir à l’intelligentsia Ravi Shankar. Rappelons que

    celui-ci enregistrera en 1966 l’un des disques précurseurs des musiques du monde : le

    fameux West Meets East avec Yehudi Menuhin.

    Voici ce que Alain Daniélou écrivait sur la musique indienne :

    « La musique de l’Inde est une musique qui parle, qui élabore une idée, qui analyse une

    émotion. Elle se développe comme l’art oratoire et demande un entraînement spécialde la mémoire, car c’est mentalement que les sons, les mots musicaux successifs vont

    former une structure intelligible. » 

    Parmi les collecteurs inspirés qui ont travaillé pour la collection Unesco, l’ethnomusicologue

    Simha Arom a apporté une contribution sans pareil à la connaissance de la richesse des

    traditions musicales des peuples de l’Afrique centrale et de l’Ouest.

    Il nous conduit au coeur de la forêt équatoriale, à la découverte des polyphonies des

    Pygmées Aka de Centrafrique et Baka du Cameroun. Il révèle le pont qui lie la musique

    des big bands de jazz aux traditions séculaires des orchestres de trompes de Centrafrique

    (Polyphonie Banda).

    D’autres chercheurs éminents, comme Hugo Zemp, ont fourni de très beaux enregistrements

    pour cette collection. Directeur de recherche au CNRS, il a dirigé également la Collection

    CNRS/Musée de l’Homme, regorgeant de trésors qui ne demandent qu’à être réédités.

    Dans la Collection UNESCO ont été publiés 115 références jusqu’en 2003.

    Parues en vinyle, puis rééditées en CD, notamment :

    - une anthologie de la Musique Classique d’Inde du Nord

    - une anthologie des musiques d’Orient

    - une anthologie de la Musique africaine

    Ces références ont d’abord été distribuées par la maison de disques Auvidis, puis parNaïve.

    Depuis la fin de la collaboration avec Naïve en 2005, l’UNESCO a établi, en 2009, un

    nouveau partenariat avec Smithsonian Institution pour rendre accessible au public

    plus de 100 volumes de la collection provenant de plus de 70 pays de tous les

    continents. De nouveaux titres jamais publiés y sont téléchargeables.

      D I S C O G R A P H I E E N L I G N E -  http://www.folkways.si.edu/unesco

    http://www.folkways.si.edu/unescohttp://www.folkways.si.edu/unesco

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    CNRS /MUSÉE D E L’ HOMMEComme l’écrit Etienne Bours : « En 1946, se créent les Éditions du Musée de l’Homme.

    En 1953, le premier microsillon 33 tours voit le jour chez Boîte à Musique. Il s’agit

    d’enregistrements de Gilbert Rouget en Afrique Occidentale. En 1967, se crée l’Unité de

    Recherches du CNRS consacrée à l’ethnomusicologie et dont les activités s’exercent au

    Musée de l’Homme. Fin des années 60, Vogue publie les enregistrements de la collection

    du Musée de l’Homme.En aparté, rappelons que le label des disques Vogue a été créé par Charles Delaunay,

    fils de Sonia et Robert, pour publier les grands musiciens de jazz, notamment Django

    Reinhardt, dont il était l’ami et producteur.

    Dans les années 70, cette collaboration s’étant arrêtée, un nouveau partenariat est

    décidé entre Le Chant du Monde, le CNRS et le Musée de l’Homme. Ce travail en commun

    a duré des années et ne semble être en veilleuse que depuis peu. La série produite

    ensemble est riche de plus de trente CD ou coffrets abondamment documentés. »

    D I S C O G R A P H I E

    Le site du Centre de Recherche en Ethnomusicologie (CREM), initié par des chercheurs du CNRSenseignant à l’Université Paris Ouest - Nanterre La Défense, présente les archives sonores duCNRS-Musée de l’Homme : http://crem-cnrs.fr/archives-sonores

    É D I T I O N S L E C H A N T DU M O N DEInstruments de musique du monde [Dournon, Geneviève & Schwarz, Jean] 1990 - CNR-

    274675

    Les Voix du monde (livre-disque, 3 CD) [Zemp, Hugo et autres] 1996 - CNR-3741010/12

    Les Danses du monde (livre-disque, 2 CD) [Zemp, Hugo et autres] 1998 - CNR-5741106/07

    A FR I QU EBurkina Faso. La voix des Peuls [Loncke, Sandrine] 1997 - CNR-2740079

    Côte d’ivoire. Sénoufo. Musiques des funérailles Fodonon [Lannoy, Michel de] 1994 - CNR-274838

    Côte d’Ivoire. Musiques des Wé (Guéré) [Zemp, Hugo] 1998 - CNR-2741105

    Ethiopie. Polyphonies des Dorzé [Lortat-Jacob, Bernard] 1994 - CNR-274646

    Guinée. Musique des Malinké [Rouget, Gilbert] 1999 - CNR-2741112

    Maroc. Musique berbère du Haut-Atlas et de l’anti-Atlas [Olsen, Miriam] 1994 - CNR-274991

    République centrafricaine. Musique de xylophones [Dehoux, Vincent] 1992 - CNR-274932

    République centrafricaine. Mus. des anciennes cours Bandia [Chemillier,Marc&Dampierre, Éric de]1996 - CNR-2741009

    Tchad. Musique du Tibesti [Brandily, Monique] 1990 - CNR-274722

    A M É R I QU EBolivie. Musique calendaire des vallées centrales [Martinez, Rosalia] 1992 - CNR-274938

    Guyane. Wayampi de Guyane. Un visage sonore d’Amazonie [Beaudet, Jean-Michel] 1998-CNR-2741102

    A S I EAfghanistan. Chants des Pashai [Pitoëff, Pribislav] 1990 - CNR-274752

    Azerbayjan. Musique traditionnelle [During, Jean] 1989 - CNR-274901

    Bengale. Chants des “fous” [Luneau, Georges] 1990 - CNR-274715

    Inde du Sud. Musiques rituelles et théâtre du Kerala [Pitoëff, Pribislav] 1990 - CNR-274910

    Indonésie. Toraja. Funérailles et fêtes de fécondité [Rappoport, Dana] 1995 - CNR-2741004

    Ladakh. Musique de monastère et de village [Helffer, Mireille] 1989 - CNR-274662

    Népal/Inde.  Bardes de l’Himalaya. Épopées et mus. de transe [Bernède, Franck] 1997 -CNR-2741080

    Philippines. Musique des Hautes-Terres Palawan [Revel-Macdonald, N. et Maceda,Jose]1992 -CNR-274865

    Rajasthan. Flûtes du Rajasthan [Dournon, Geneviève] 1989 - CNR-274645

    Vietnam.  Musiques des Montagnards [Condominas;Hemmet;Pitoëff;Tran;Zemp] 1997 -CNR-2741085/86

    E U R O PEAlbanie. Polyphonies vocales et instrumentales [Lortat-Jacob, Bernard] 1988 - CNR-274877

    Géorgie. Polyphonies de Svanétie [Bolle-Zemp, Sylvie] 1994 - CNR-274990

    Roumanie. Musique pour cordes de Transylvanie [Lortat-Jacob, Bernard] 1992 - CNR-274937

    Roumanie.  Polyphonie vocale des Aroumains [Lortat-Jacob, B. & Bouët, Jacques] 1990-CNR-274803

    Sardaigne. Polyphonies de Sardaigne [Lortat-Jacob, Bernard] 1992 - CNR-274760

    Sardaigne. Polyphonie de la Semaine Sainte [Lortat-Jacob, Bernard] 1992 - CNR-274936

    Suisse. Juuzli. Jodel du Muotatal. [Zemp, Hugo] 1990 - CNR-274716

    O C É A N I EIles Salomon.  Ensembles de flûtes de pan ‘Are ‘are (2 CD) [Zemp, Hugo] 1994 - CNR-274961/62

    Iles Salomon. Musiques intimes et rituelles ‘Aré’ are [Zemp, Hugo] 1990 - CNR-274963

    Iles Salomon.Polyphonies de Guadalcanal et Savo [Zemp, Hugo] 1990 - CNR-274663

    Nouvelle-Calédonie. Chants kanaks.Cérémonies et berceuses [Beaudet, Jean-Michel] 1990-CNR-274909

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    I N ÉD I T , MA I SON D ES CUL TURES DU MONDEEn 1974, Chérif Kahznadar fonde le premier Festival des Arts Traditionnels alors

    qu’il dirige la Maison de la culture de Rennes. Jusqu’alors on désignait ces musiques

    comme musiques populaires, musiques folkloriques, musiques ethniques. Personnalité

    incontournable dans ce domaine, Chérif Kahznadar prend ensuite la direction de la

    Maison des Cultures du Monde à Paris.

    Avec sa compagne l’ethnomusicologue Françoise Gründ, il va faire venir des musicienstraditionnels de tous les horizons.

    En 1985, ils initient le label Inédit. Puis en 1997 le premier Festival de l’Imaginaire.

    Dans les années 2000, il met toute son énergie dans les programmes de l’Unesco pour la

    Reconnaissance et la Sauvegarde du Patrimoine Immatériel. Il est l’une des personnalités

    françaises — d’origine syrienne — qui a oeuvré activement en faveur de la ratification de

    la Convention par la France.

    Le fonds du catalogue Inédit présente une majorité d’enregistrements de concerts

    produits par la Maison des Cultures du Monde. Plusieurs Anthologies particulièrement

    intéressantes figurent au catalogue d’Inédit :— Anthologie du Mugam d’Azerbaïdjan (5 CDs).

    — Anthologie Al-Âla, musique andaluci-marocaine (9 coffrets de 6 ou 7 CDs).

    — Anthologie d’Al-Melhûn (coffret 3 CDs).

    — Anthologie du Malouf (7 CDs), Maroc, musique Gharnâti.

    Anthologie Al-Âla

    Au Maghreb, une dizaine d’écoles se partagent les mêmes textes poétiques arabes, qui

    sont le fondement de la musique arabo-andalouse.

    Celle-ci est constituée de noubas, suites vocales et instrumentales dont la durée complète

    s’étend sur sept à neuf heures. Le musicien algérien Taoufik Bestandji explique que la

    notion d’école implique « l’existence d’une filiation ou d’un maître, l’exercice de la nouba

    et la revendication d’une tradition et d’une couleur locale. Les plus connues sont la Âla

    et le Gharnâtî (“instrument” et “grenadin”) du Maroc, le Gharnâtî de Tlemçen en Algérie,

    la Çanaa (“oeuvre élaborée”) d’Alger, le Malouf (“la composition”) de Constantine en

    Algérie, de Tunisie et de Libye ».

    À la fin des années 80, Mohamed Benaïssa alors ministre de la Culture du Maroc, lance la

    publication de l’ensemble du répertoire Al-Âla, en concertation avec Chérif Khaznadar,

    directeur de la Maison des cultures du monde.

    De grands musicologues marocains sont réunis pour travailler avec cinq chefs

    d’orchestres réputés afin de reconstituer l’ensemble des nûbâs du répertoire Al-Âla.

    Dans chacune d’elles, certains airs populaires qu’on entend à la radio sont repris dans

    les mariages et les cérémonies officielles. Mais jamais elles ne sont jouées dans leur

    intégralité… Le travail d’enregistrement se poursuit sur cinq ans.

    En 1992, l’intégralité des nûbâs, sous la forme d’un grand coffret regroupant 73 CDs pour

    80 heures d’écoute et les livrets des poèmes en arabe, est publiée à mille exemplaires,

    uniquement au Maroc. Coût de l’opération enregistrement et fabrication : 5 millions de

    francs, financés par l’État marocain.

    Le ministre fait aussi diffuser l’ensemble des nûbâs à la radio, en prenant soin de publier

    les textes dans la presse et d’annoncer les retransmissions afin que tout un chacun

    puisse réaliser sa copie pirate autorisée…

    Pour le marché international, la Maison des cultures du monde publie un coffret par

    nûbâ.

    D I S C O G R A P H I E E N L I G N E - Site du label Inédit, Maison des Cultures du Mondehttp://www.maisondesculturesdumonde.org/activites/label-inedit

    http://www.maisondesculturesdumonde.org/activites/label-inedithttp://www.maisondesculturesdumonde.org/activites/label-inedit

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    MUSIQUES DU MONDE EN EUROPE

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    Ainsi, chaque filiale applique les mêmes principes de marketing et de commercialisation

    à ses propres productions nationales, qu’elle diffuse sur son territoire national et sur

    les territoires sous son influence (les pays francophones pour les filiales françaises

    par exemple). Ce qui constitue la force principale des majors, c’est qu’elle maîtrisent le

    plus souvent toute la chaîne : l’édition musicale, la production des disques — certaines,

    comme EMI, des années 1960 à 1980, possèdent d’ailleurs leurs propres studios

    d’enregistrement —, la fabrication, la promotion et la distribution, qui est la clé du marché.

    Leur force commerciale est telle, qu’elles possèdent un véritable pouvoir de prescription

    sur la mise en place des disques dans les magasins. Même si la vente de disques a connuune véritable descente aux enfers au cours des 10 dernières années, avec un recul qui

    frise les 70%, la structure du marché a gardé en gros la même configuration jusqu’à

    aujourd’hui.

    C’est contre cette main mise envahissante des majors et des gros labels sur la mise

    en place des disques dans les bacs des disquaires que réagissent en 1987 les labels

    anglais de Musiques du Monde. Parce qu’ils ne parviennent pas à mettre en place

    leurs productions dans les magasins de disques, ils décident de se réunir pour trouver

    ensemble une solution. De leur réunion à Londres, va éclore le concept marketing de

    World Music. Il s’agit simplement de créer un fonds commun, auquel chacun abonde,

    pour lancer une grande campagne de promotion dans les magasins.

    Sous l’étiquette World Music, un bac bien identifié présente les productions de l’ensemble

    des labels participants. L’initiative a été lancée par Ben Mandelson, musicien anglais,

    alors directeur artistique du label Globe Style, et qui sera ensuite l’un des grands

    artisans du futur Womex. Et se sont rassemblés les labels Cooking Vinyl, Earthworks,

    GlobeStyle, Oval, Rogue, Sterns, Triple Earth, Topic, Womad (qui deviendra Real World

    l’année suivante) et World Circuit.

    Plusieurs d’entre eux sont aujourd’hui en sommeil, toutefois leurs disques sont toujours

    disponibles à la vente, comme Globe Style ou Earthworks. D’autres ont disparu depuis

    ou ont été absorbés dans d’autres structures. Mais certains sont devenus les géants des

    musiques du monde : World Circuit, Real World, Sterns pour les musiques africaines.

    L E MARCHÉ DU D I SQUE EN A FR I QUE :UN EX EMPLE FRAPPANTDans les pays du Tiers-monde, et notamment d’Afrique, comme le Nigeria ou la Côte

    d’Ivoire, le schéma est bien différent. Après les indépendances, dans les années 1960-

    70, les artistes qui veulent enregistrer des disques ne disposent que de moyens de

    production relativement réduits dans leurs pays. Les studios d’enregistrement sont assez

    rares et peu équipés. Et à défaut de studios dédiés à la musique, les radios nationales

    peuvent mettre leur matériel à la disposition des artistes. Certains d’entre eux, comme

    Fela ou Ali Farka Touré, ont d’ailleurs travaillé pendant un temps à la radio nationale de

    leurs pays respectifs (Nigeria et Mali).

    Quand ils atteignent une certaine notoriété, les artistes vont en Europe pour réaliser leurs

    productions, généralement dans l’ancien pays colonisateur. Ils y trouvent les studios, les

    moyens de production et les savoir-faire appropriés. Beaucoup de maisons de disques

    ont ainsi leur département spécialisé pour les productions destinées à l ’Afrique.

    Manu Dibango raconte bien dans son livre Trois Kilos de Café comment les albums sont

    enregistrés à Paris et expédiés directement sur le marché africain, où les maisons de

    disques ont soit des filiales, soit des partenaires commerciaux. Warner, EMI, Decca sontimplantés au Nigeria et dans certains pays francophones pour les deux derniers, ainsi

    que des labels indépendants comme Fonior ou Sonodisc.

    Mais à la suite du second choc pétrolier de 1979, la plupart des majors ferment leurs

    filiales, qui fournissaient les marchés africains en disques vinyle. La demande des

    publics n’étant plus satisfaite, les producteurs pirates prennent possession du marché,

    profitant de l’apparition d’un nouveau support bon marché, la cassette audio.

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    L E MARCHÉ FRANÇA I SDES MUS I QUES DU MONDE EN 2010

    Le Disque

    Données fournies par l’Observatoire de la Musique pour le 1er  semestre 2009 

    Part de marché : 4,7% en volume et en valeur

    Nombre de références = environ 25 300 = 10,5% de l’ensemble des CD audio

    — 50% de ventes en volume depuis 2003

    — 58% de ventes en valeur depuis 2003

    [c’est seulement — 36% pour le jazz et — 16% pour le classique]

    Plus de 60% des CD de Musiques du Monde sont produits par des labels indépendants :

    une tendance toujours en hausse depuis 2003.

    La base de données de l’Irma répertorie 178 labels produisant des MdM sur 1250

    (l’Officiel 98 en repérait 70).

    Le Spectacle

    Données fournies par le Centre National des Variétés (CNV) pour l’année 2008

    Nombre de représentations de Musiques du Monde :

    - environ 2700 sur 34 000 recensées par le CNV

    - environ 8% des représentations de Variétés

    - environ 17, 45 M €

    Festivals répertoriés par l’Irma

    Sur 1600 répertoriés :- environ 400 programment des Musiques du Monde (l’Officiel 98 en repérait 30) dont

    près de 200 programment exclusivement des Musiques du Monde l’Officiel 98 en

    repérait 12)

    Producteurs de spectacles répertoriés par l’Irma

    - Plus de 250 sur 1000 (l’Officiel 98 en repérait 80)

    SY L L ART : PRODUCTEUR A FR I CA IN ÉC L A I RÉIbrahima Sylla, Sénégalais passionné de musique, est l’un des rares producteurs africains

    qui ait su écouter et conseiller les artistes afin que leurs productions puissent être

    comprises et appréciées de leur public naturel et du public international.

    Étudiant en France, il collectionne les disques de musique cubaine. À partir de ses

    collections, il commence à faire des compilations avec un autre passionné et c’est ainsiqu’il prend goût à la fabrication de disques. À son retour au Sénégal en 1979, il décide

    de faire de la production musicale.

    Il produit quelques albums à Dakar, dont un d’Orchestra Baobab, puis s’installe à Paris,

    où il fonde Syllart en 1981. Il produit un autre Baobab et son ami Ismaël Lô, puis

    des artistes zaïrois (Bopol Mansiamina, Empire Bakuba, Quatre Étoiles, Nyboma),

    capverdiens (Cabo Verde Show), béninois (Gnonas Pedro). En 1986, l’album de Salif

    Keïta Soro, dont il a confié la réalisation à Jean-Philippe Rykiel et François Bréant, va

    faire connaître l’artiste et le producteur dans le monde entier. Ibrahima Sylla explique

    : « Soro m’a ouvert de nombreuses portes. J’ai commencé à produire intensément au

    Mali. Il a permis la reconnaissance des musiques africaines par de grands noms comme

    Carlos Santana, Miles Davis ou Quincy Jones. »

    Syllart s’est attelé à valoriser et à faire connaître le patrimoine musical africain du XXe

    siècle. Avec un important travail de réédition des trésors des fonds nationaux du Mali et

    de la Guinée. Mais aussi en rassemblant des artistes autour de projets concepts, comme

    Africando, afin de retrouver, au-delà des phénomènes de mode, la quintessence des

    formes qui ont marqué les musiques africaines au siècle passé.

    Syllart a licencié ses titres à de nombreux labels : Cantos, Stern’s, Discograph, etc. En

    2010, alors qu’il se savait déjà condamné, Ibrahima Sylla publiait un coffret de 18

    CD élaboré par ses soins pour le cinquantenaire des indépendances africaines, Africa ,

    50 Years of Music, 1960-2010. Ce producteur africain éclairé disparu le 30 décembre

    2013, laissait ainsi un lègue magnifique pour les générations futures.

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    QUELQUES DATES CLÉS POUR LES MUSIQUES DU MONDE

    Années 1980 : Paris capitale de la Sono Mondiale

    — Sono mondiale, un concept développé par Actuel dans le contexte de la victoire

    des socialistes aux élections de 1981.

    — Émergence des musiques africaines, jusqu’alors quasi inexistantes sur la scènefrançaise.

    — 1981/83 : premiers concerts de Fela en France

    — 1983, Hervé Bourges, qui prend la présidence de TF1 — après avoir été porte-

    parole du DG de l’Unesco en 1980, puis DG de RFI en 1981 — permet aux artistes

    africains d’être diffusé en prime time sur la première chaîne de télévision

    publique.

    — 1983/85 : succès fulgurant du groupe Touré Kunda

    — 1983 : la Marche des Beurs

    — 15 juin 1985 : Fête de SOS Racisme à La Concorde. Un mois plus tard, c’est le

    Live Aid au stade de Wembley en simultané avec Philadelphie.

    — 1986 : Festival de raï de Bobigny, avec Cheb Khaled en super star inconnuedu public français. Sa K7 Raykoum s’est vendue à 3M d’exemplaires en Algérie.

    — 1987 : année charnière avec le premier grand tube international pour un

    artiste africain, Mory Kanté. L’Europe réagit d’abord à partir de la Hollande et le

    succès de Yéké Yéké se propage à tous les pays puis à l’international.

    — 1989 : La mobilisation contre l’Apartheid en Afrique du Sud grandit. La tournée

    Franchement Zoulou fait découvrir le phénomène Johnny Clegg. En 1990, il

    remplit 5 fois le Zénith de Paris, un mois après la libération de Nelson Mandela.

    Années 1990 : Naissance des grands réseaux

    L’événement qui aura le plus de retentissement pour l’avenir des musiques du

    monde sera la chute du mur de Berlin en 1990.

    • Berlin Independance Days

    Ville enclavée pendant une trentaine d’années, Berlin développe une politique

    délibérée d’ouverture à l’autre. Cristoph Borkowski dit “Akbar”, directeur du

    Festival d’été de Berlin HeimatKlänge de 1988 à 2001, également fondateur du

    label Piranha Records, va faire de Berlin le lieu de rencontre européen pour les

    opérateurs des musiques du monde.

    De 1991 à 1993, le festival HeimatKlänge accueille trois éditions successives des Berlin

    Independance Days (BID), au sein desquelles les Worldwide Music Days sont des journées

    consacrées aux musiques du monde. Dans ce contexte se développent deux grandes

    initiatives de réseaux.

    • World Music Charts Europe - http://www.wmce.de/

    Un réseau de programmateurs radios de musiques du monde, qui va créer les World Music

    Charts Europe, classement mensuel des meilleurs albums. En quelques années, le réseau

    va couvrir quasiment tout l’espace européen, publiant un classement discographique

    mensuel.

    • EFWMF - http://www.efwmf.org/

     L’European Forum of Worldwide Music Festivals (EFWMF), qui va progressivement réunir

    près d’une trentaine de festivals européens de musiques du monde. À son initiative est

    fondé le premier marché européen des musiques du monde : World Music Expo, Womex.

    • Womex - http://www.womex.com

    La première édition du Womex a lieu à Berlin en 1994, la seconde au sein du Parlement

    européen de Bruxelles, qui l’accueille. Après une édition avortée à Copenhague en 1996, il

    est accueilli à Marseille en 1997, puis à Stockholm en 1998. Il revient à Berlin en 1999 et

    2000. Puis il reprend son itinérance : Rotterdam (2001), Essen (2002 & 2004), Newcastle

    (2005), Séville (2003, 2006, 2007, 2008), Copenhague (2009, 2010, 2011), Thessalonique

    (2012), Cardiff (2013), Saint-Jacques de Compostelle (2014 & 2016), Budapest (2015).

    Aujourd’hui, le réseau s’étend au Brésil et en Australie.

    • Zone Franche - http://www.zonefranche.com/

    En France, le réseau des musiques du monde Zone Franche, créé en 1990, a contribué

    à rassembler les opérateurs français et étrangers. Sa contribution dans le cadre des

    rencontres professionnelles des éditions de 1993 et 1995 du Marché des Arts du Spectacle

    Africain (Masa) a permis de fédérer les énergies des opérateurs francophones. Son Guide

    répertoire Sans Visa, publié en 1991 et 1995 en collaboration avec l’Irma, a fourni uneinformation inédite, tout en facilitant la structuration des réseaux de musiques du monde,

    notamment dans les pays africains.

    • Babel Med Music  - http://www.babelmedmusic.com/

    Depuis 2005, Babel Med Music, le Forum des musiques du monde offre une plateforme

    de rencontre chaque printemps à Marseille, où convergent des artistes et des opérateurs

    du monde entier.

    http://www.wmce.de/http://www.efwmf.org/http://www.womex.com/http://www.womex.com/http://www.zonefranche.com/http://www.babelmedmusic.com/http://www.babelmedmusic.com/http://www.zonefranche.com/http://www.womex.com/http://www.efwmf.org/http://www.wmce.de/

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    PARCOURS D’ÉCOUTE

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    PAC I F I QUE

    Hawaï

    Kalama’s Quartet, Hawaiian Music

    – Honolulu – Hollywood – Nashville

    1927-1944, Frémeaux & Associés 

    Nouvelle Calédonie

    Wetr, Nouvelle-Calédonie : Chants

    Kanak de Lifou, Buda Records 

    Hawaï

    Kekuhi Kanahele, Ancestral Songs,

    Oceania Records 

    Nouvelle Calédonie

    Dick & Hnatr, Live au New

    Morning, Mangrove 

    Polynésie Française

    Marie Mariteragi, Écho des Iles

    Tuamotu et de Bora Bora, Manuiti 

    Nouvelle Zélande

    Te Runga Rawa, Chants Maoris,

    Playa Sound 

    Polynésie Française

    Heikura Nui, Ancestral Songs,

    Oceania Records 

    Iles Salomon

    Wasi Ka Nanara Pan Pippers, Iles

    Salomon, Mangrove 

    Fidji

    Black Rose, Rosiloa Hits and

    remixes, Mangrove 

    Papouasie Nouvelle Guinée

    Pinolasa Bamboo Band, Ancestral

    Songs, Oceania Records 

    Papouasie Nouvelle Guinée 

    Telek, Serious Tam, Real World 

    Australie 

    Australia, Musique Aborigène, 

    Unesco Collection 

    Australie

    Yothu Yindi, Freedom, Mushroom

    Records 

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    Ê

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    Philippines

    Fingguy Flang & Luming Tuan,

    Philippines : Musique de Luth en Pays

    T’Boli, Buda Records 

    Birmanie

    Orchestre Hsaing Waing, Myanmar :

    la Harpe Birmane, Unesco

    Collection 

    Philippines 

    Ledungan Simfal, Utom :

    Simmoning the Spirit, Rykodisc 

    Laos - Orgue à bouche khène, 

    Musiques du Laos Tradition des Khmou’,Oï, Brao, Lao, Phou-noï, Kui, Lolo, Akha,

    Hmong et Lantene - Inédit Maison desCultures du Monde 

    Malaisie

    Michael Arang Jalong & Salomon

    Gau, Kenyah Sampe Music, AP 

    Chine 

    Liu Fang, Le Son de Soie, Accords

    Croisés 

    Bali

    Gamelan Selonding, Anthologie des

    Musiques de Bali Vol.3 Musiques

    Rituelles, Buda Records 

    Chine

    Wu Suhua, Chine : L’art de la Vièle

    Erhu, Auvidis 

    Vietnam

    Huong Thanh, Musique du Caï

    Luong, Ocora Radio France 

    Corée

    Lee Jae-Hwa, Corée : L’art du Sanjo

    de Geomungo, Inédit Maison des

    Cultures du Monde 

    Corée

    Singing Gayageum of Kim Ilryun,

    Korean Traditional Music, YBM 

    Japon

    Ensemble Hijiri Kaï, Japon : Musique

    citadine de l’ère Edo, Ocora RadioFrance 

    Japon

    Oedo Sukeroku Taiko, Les

    Tambours de Tokyo en concert,Playa Sound 

    E X T R Ê M E - O R I E N T

    Tibet

    Yamantaka Trochu rite of

    Khampagar Monastery, TheDiamond Path : Rituals of Tibetan

    Buddhism, Shanachie 

    Chine, Xinjiang

    The Uyghur Musicians From

    Xinjiang, Music from the OasisTowns of Central Asia, Globe Style 

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    Inde

    Lata Mangeshkar, Classic Titles,

    Cantos 

    Iran

    R. & R. Zangeshahi, F. Sajedi & A.

    Surizehi, Baloutchistan : la tradition

    instrumentale – Sorud - Benju -Doneli,

    Ocora Radio France 

    Iran

    Sharam Nazeri et l’Ensemble

    Dastan, Long Distance 

    Inde

    Hariprasad Chaurasia et l’Art de

    l’Improvisation, Henri Tournier :

    Musique de l’Inde du Nord, Accords

    Croisés 

    Irak

    Munir Bachir, Irak : Maître du luth

    arabe, Inédit Maison des Cultures du

    Monde 

    Pakistan 

    Nusrat Fateh Ali Khan, En concert à

    Paris Vol.3-4-5, Ocora Radio France 

    Turquie

    Ismail Dede Efendi, Hüzzam Mevlevi

    Ayin-i Serifi, Cemre Müzik 

    Arménie

    Djivan Gasparyan, The Soul of

    Armenia, Network Medien 

    Afghanistan

    Mahwash, Radio Kaboul, Accords

    Croisés 

    Azerbaïdjan

     Alim Qasimov, Love’s Deep Ocean,Network Medien 

    Ouzbekistan

    Monâjât Yultchieva, Ouzbekistan,

    Ocora Radio France 

    Kazakhstan

    Aygul Ulkenbaeva, Edil Huseinov,

    The Silk Road : A Musical Caravan,

    Smithsonian Folkways Recordings 

    Inde

    Ravi Shankar, India’s Master

    Musician, Angel Records 

    I N D E E T O R I E N T

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    BIBLIOGRAPHIE

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