mammifères marins

SPM Frag’iles association agréée au titre de l’environnement BP 4421, 97500 Saint Pierre et Miquelon, [email protected]

Demande de subventionAu titre de la Protection de la Biodiversité

Projet de recherche Observatoire de la mer de Saint Pierre et

Miquelon

Crédits: F. Urtizbéréa

Création d'un observatoire des mammifères, tortues et oiseaux marins

M. Detcheverry Joel 05 08 41 20 33, [email protected]

Demande crédits Mammifères marins 2011 1

mailto:[email protected]


SOMMAIRE

Création d'un observatoire des mammifères, tortues et oiseaux marins................11. INTRODUCTION...................................................................................32. UN OBSERVATOIRE DES MAMMIFÈRES MARINS À SAINT-PIERRE ET MIQUELON. 4

2.1. PROJET 1 : Suivi et exploitation des hydrophones installés en 2010 et suivi des populations de mammifères marins.....................................................5

2.1.1 Objectif 52.1.2 Objectifs Opérationnels 52.1.3 Enjeux 52.1.4 Zones 62.1.5 Besoins : 6

2.2. PROJET 2 : Pose de balises avec suivi satellite des populations de mammifères marins....................................................................................7

2.2.1 Besoins : 82.3. PROJET 3 : Biopsies (prélèvements de chair et de graisse).........................9

2.3.1 Besoins : 92.4. PROJET 4 : Sauvetage de baleines............................................................10

2.4.1 Besoins : 102.5. PROJET 5 : Comptage aérien.....................................................................11

2.5.1 Résultats du comptage aérien réalisé par Jack Lawson en 2007 112.5.2 Objectifs 112.5.3 Méthodes 122.5.4 Zone prospectée 122.5.5 Besoins : 13

2.6. PROJET 6 : Présence de la tortue Luth dans les eaux de l’archipel............142.6.1 La Biopsie sur les Tortues Luth 142.6.2 Pose de PITS et prélèvement 152.6.3 Besoins : 15

2.7. PROJET 7 : Suivi des populations d'oiseaux marins...........................162.8. Suivi et protection du pluvier siffleur..................................................17

2.8.1 Besoins : 17

3. Conclusion...................................................................................17




1. INTRODUCTION

Saint Pierre et Miquelon est situé dans la zone des bancs de Terre Neuve. Cette zone riche en morue et autres poissons il y a de cela encore une 50 aine d'années a été pillée par les armadas internationales en 30 ans de temps.

Les eaux les plus poissonneuses du monde sont devenues un désert.

Aucun enseignement ne semble avoir été retiré de cet échec. Aucune école de France ou d'ailleurs ne vient enseigner les raisons d'un tel désastre.

Et l'Agence des Aires Marines n'y intervient pas financièrement bloquant un bon nombre de programmes de recherche qui pourraient enseigner bien des choses à la communauté française et internationale.

Pourtant aujourd'hui la biodiversité marine de l'archipel commence à montrer des signes encourageants d'intérêt international sans que pour l'instant les instances nationales n'y prêtent un réel intérêt.

Le seul outil de financement en cours permettant malgré tout à l'association de Protection et de conservation de la Nature SPM Frag'iles d'étudier et de travailler à la récupération et compilation de données essentielles sur l'ensemble de la biodiversité marine sont les crédits du MEEDDM intitulés Biodiversité (BOP 113).

Ces crédits sont malheureusement annuels et ne permettent pas la mis en place de programmes de suivis et de recherche sur 3 voire 5 ans.




2. UN OBSERVATOIRE DES MAMMIFÈRES MARINS À SAINT-PIERRE ET MIQUELON

Saint Pierre et Miquelon, de par sa situation géographique dans l’Atlantique Nord, bénéficie de la plus grande diversité spécifique de France en matière de mammifères marins.

Au total, 20 espèces ont été recensées sur l’archipel. Les mammifères présentés ci-dessous ont tous été observés au moins une fois dans les eaux de l’archipel. Certains comme la baleine à bosse, le petit rorqual ou le dauphin à flancs blancs pour ne citer qu’eux sont assez fréquents, alors que d’autres comme la baleine bleue ou le rorqual boréal sont plus difficilement observables. L’ensemble du recensement réalisé par Roger Etcheberry ainsi que par de nombreux observateurs a commencé dans les années 80 et se poursuit toujours aujourd’hui avec de plus en plus de données récoltées.Cette base de données est mise à jour chaque annéeVoici un récapitulatif de ces différentes espèces observées.

Tableau 1: Inventaire des mammifères marins de Saint-Pierre et Miquelon tous statuts confondus (source : R.Etcheberry)

Mysticètes ou baleines à fanonsPetit Rorqual (Balaenoptera acutorostrata)

Rorqual commun (Balaenoptera physalus)Baleine bleue (Balaenoptera musculus)

Baleine à bosse (Megaptera novaeangliae)Baleine franche (Eubalaenea glacialis)Rorqual boreal (Balanaenoptera borealis)

Odontocètes ou baleines à dentsCachalot (Physeter macrocephalus)Belouga (Delphinapterus leucas) Echouage

Globicephale noir (Globicephala melas)Orque épaulard (Orcinus orca)

Marsouin (Phocoena phocoena)Lagenorhynque (dauphin) à bec blanc (Lagenorhynchus albirostris)

Lagenorhynque (dauphin) à flancs blancs (Lagenorhynchus acutus)Dauphin bleu et blanc (Stenella caeruleoalba) Echouage

Dauphin commun (Delphinus delphis)Cachalot pygmée (Kogia breviceps) Echouage

PinnipèdesPhoque gris (Halichoerus grypus)

Phoque veau-marin (Phoca vitulina)Phoque du Groenland (Phoca groenlandica)Phoque à capuchon (Cystophora cristata)

2.1. PROJET 1 : SUIVI ET EXPLOITATION DES HYDROPHONES INSTALLÉS EN 2010 ET SUIVI DES POPULATIONS DE MAMMIFÈRES MARINS.




2.1.1 OBJECTIF Établir une cartographie sonore des fonds océaniques autour de l'archipel et Enregistrement en continu des mammifères marins présents.

2.1.2 OBJECTIFS OPÉRATIONNELS

- enregistrer des sons de cétacés sur une ou plusieurs zones particulières de l’Archipel

- différencier les espèces évoluant dans cette zone, voire d’en localiser certaines

- caractériser d’autres paramètres liés à la zone d’étude bruit ambiant, (bruit des bateaux, les essais d’exploration sismique prévus…).

- contrecarrer le facteur limitant météorologique.

2.1.3 ENJEUX Améliorer la connaissance des baleines. Proposer un suivi à long terme des baleines à bosse, orques et autres espèces, complémentaire aux observations visuelles (tributaires des conditions météorologiques). Mise en valeur du réseau d’observation (Bermudes, Terre Neuve, Guadeloupe) des baleines à bosse, orques et autres en échangeant les observations.[réseau de suivi des baleines à bosse : Andrew Stevenson des Bermudes, Reg Kempen and Shawna Prince de Terre Neuve (Bonavista, Trinity Bay), Wayde Ledwell de Bonavista, Jack Lawson and Tara Stevens de Saint Jean et Debbie Young de Bay Bulls. 1 contact confirmé en Guadeloupe, association Breach] Porté à connaissance via un site Internet, avec la création d’un portail accessible à tous les membres ainsi qu’une informatisation de la base de données existante sur les baleines à bosse, le suivi à long terme sera donc facilité. Chacun des membres pourra rentrer en temps réel ses observations et le transfert d’informations entre les différentes stations sera plus rapide, plus fiable et ne dépendra pas non plus des disponibilités de chacun.




L’intégralité de l'information récoltée au niveau de l’archipel et en collaboration avec les autres stations a pour intérêt une meilleure connaissance des mammifères marins, de leur milieu de vie, de leur migration afin de pouvoir mieux les protéger. Toute cette information, ainsi que les différents résultats des recherches, seront bien sûr mis à disposition des membres du réseau.

2.1.4 ZONES

La zone d'installation a été choisie suivant les critères suivants :- pertinence

écologique/biologique espèces et milieux

- profondeur- accessibilité distance des côtes,

conditions d’accès…- sécurité et l’évaluation des

autres risques météo…- complémentarité par rapport au

réseau canadien

2.1.5 BESOINS :

Embarcation adéquate

Un poste d'analyste chercheur

Financement d'un programme de recherche sur 5 ans.




2.2. PROJET 2 : POSE DE BALISES AVEC SUIVI SATELLITE DES POPULATIONS DE MAMMIFÈRES MARINS.

L'association SPM Frag'iles est à même de poser des balises sur le dos des mammifères marins.Une vingtaine de balises pourraient être posées au cours des deux prochaines années afin de connaître les tracés exacts des mammifères fréquentant les eaux de l'archipel.L'exploitation par un chercheur des données et des transmissions satellites est indispensable de même que l'interprétation des résultats.La pose de ces balises se ferait de concert avec les acteurs régionaux travaillant déjà avec l'association.




2.2.1 BESOINS :

Formation pour 1 personne sur le suivi satellite.

Crédits pour achat des balises et suivi satellite

1 Chercheur / Thésard

Pérennisation des opérations de suivi sur 10 ans.




2.3. PROJET 3 : BIOPSIES (PRÉLÈVEMENTS DE CHAIR ET DE GRAISSE)

Les avantages que représentent les biopsies au niveau de la recherche sont multiples.

L’ADN obtenu grâce à ces prélèvements de chairs va permettre de déterminer les sexes des individus et d’établir les éventuels liens de parentés entre eux. La comparaison avec l’ADN de baleines d’autre sites et donc d’autres groupes sera intéressante afin de savoir si ces cétacés sont tous issus de la même population. Les espèces présentes dans les eaux de l’archipel sont pour la plupart en voie de disparition.Comme vu précédemment, l’archipel de Saint Pierre et Miquelon bénéficie d’une diversité exceptionnelle en mammifères marins. Avec 72 individus de baleine à bosse recensés en 2010, pour une année de référence, 17 espèces de cétacés et une espèce de tortue, cette zone est considérée comme un passage important pour leur migration. L’association SPM Frag’iles participe au suivi scientifique de ces mammifères marins, par la prise de photographies de nageoires caudales, d’une observation et d’un repérage de l’endroit observé. Toutes ces observations sont ensuite envoyées dans des laboratoires Nord Américain partenaire de l’association.

Elle a également reçue l’autorisation pour faire des prélèvements sur les tissus de baleines et tortues identifiées dans cette zone. En effet, les prélèvements de peau et de graisse appelés également biopsie, effectués à l’aide d’une arbalète ou d’un fusil hypodermique permettent de prélever un petit échantillon (1cm3) qui est alors envoyé aux laboratoires partenaires.

La détermination des populations est pratiquement impossible à obtenir par d’autres méthodes si on veut avoir une connaissance améliorée dans le domaine de la recherche.

2.3.1 BESOINS :

Formation de trois jours pour 3 personnes sur les prélèvements in vivo ou la découpe de cadavre

Financement des analyses ADN

Achat de petit matériel

Interprétation des résultats et compilation des données

1 poste en temps partiel




2.4. PROJET 4 : SAUVETAGE DE BALEINES

L’impact des pièges de pêche sur les populations de mammifères marins et de tortues est considérable et avéré. De nombreux animaux se retrouvent empêtrés dans les cordages et filets. Les opérations de désincarcération de ces animaux nécessitent l’autorisation préalable et un matériel de navigation spécifique (pneumatique) pour approcher et libérer les animaux.Les opérations de sauvetage sont menées en lien avec les sauveteurs Terre Neuviens. Wayde Ledwell, de “Whale realase and stranding” à Bonavista, propose à des membres de l’association SPM Frag’îles des formations de sauvetages de baleines prises dans des filets. Pour cela, il conviendra d’envoyer les personnes sur place pendant 2 semaines à la saison où se produisent les accidents afin d’apprendre la manipulation et les moyens nécessaires en cas de baleines prises dans les filets.

2.4.1 BESOINS :

Formation pour 6 personnes durant 15 jours à Terre Neuve

Une embarcation pneumatique de grande taille




2.5. PROJET 5 : COMPTAGE AÉRIEN

2.5.1 RÉSULTATS DU COMPTAGE AÉRIEN RÉALISÉ PAR JACK LAWSON EN 2007

Actuellement, Jack Lawson (DFO NL) et son équipe effectuent des comptages aériens tous les 10ans. Ceux-ci permettent d’évaluer avec plus de précision l’abondance et la distribution des cétacés. Les résultats de leur dernier comptage ont d’ailleurs été transmis à l’association « SPM Frag’îles » sans aucune compensation. Cette méthode étant très coûteuse mais très efficace, il serait intéressant d’aider à son financement ou de procéder nous-mêmes à des comptages plus fréquents.

Les comptages ont été effectués du nord du Labrador jusqu’au sud de la Nouvelle Ecosse. Le golfe du Saint Laurent ainsi que l’est et le sud au large de Terre-Neuve ont également été survolés.

Au total, 20 espèces différentes ont été recensées avec une dominance pour le petit rorqual, la baleine à bosse, le rorqual commun, les dauphins et le bélouga. Les résultats plus précis tenant compte de l’extrapolation des fonds marins n’ont pas encore été communiqués.

2.5.2 OBJECTIFS

- Recenser quantitativement les mammifères marins et tortues autour de l’archipel

- Différencier les espèces évoluant dans cette zone, voire d’en localiser certaines

- Caractériser d’autres paramètres liés à la zone d’étude (période, température, chlorophylle, …)

- Créer une base de données avec identification et localisation sur la zone française

- Définir un indice d’abondance /distribution


Figure 1: Comptage aérien de 2007



- poser les bases d’une évaluation économique de la présence des cétacés autour de l’archipel

- alimenter le dossier scientifique nécessaire à la revendication du plateau continental.

2.5.3 MÉTHODES

Ces survols se feraient sur une zone prédéfinie selon un parcours de transects triangulaires permettant une comparaison avec le survol effectué en 2007 par l’équipe canadienne de Terre-Neuve et d’uniformiser avec les comptages réguliers effectués le long des côtes européennes et ultra marines.

Le degré d’abondance est estimé et corrigé selon un modèle testé lors des comptages aériens de Cétacés et tortues dans les eaux nord-américaines du sud-est (Thompson & Huang, 1993 ; Buckland et al., 1993; Palka, 2000)(Annexe).

Afin de tenter à la fois d’évaluer l’importance quantitative des cétacés et tortues dans la ZEE de SPM et de comprendre leurs mouvements saisonniers d’arrivée et de départ de ces eaux, des comptages aériens sont nécessaires. Les données obtenues seraient évidemment à mettre ensuite en superposition avec le degré quantitatif de présence des animaux observés depuis la terre ou les embarcations marines. L’arrivée de chlorophylle, la température des eaux de surface, les variations des courants seraient également des éléments importants à prendre en compte.

2.5.4 ZONE PROSPECTÉE

La zone d'observation serait choisie suivant les critères suivants :- La pertinence écologique/biologique (espèces et milieux)- la profondeur- l’accessibilité (distance des côtes, conditions d’accès…)- La sécurité et l’évaluation des autres risques (météo…)- La complémentarité par rapport au réseau canadien

Ligne rouge : périmètre proposé de la zone à prospecter selon des

transects triangulaires.




2.5.5 BESOINS :

Formation pour 2 personnes durant 5 jours en Europe sur le logiciel européen standardisé de saisies de données de comptage aérien.

Une embarcation pneumatique de grande taille rapide

Pérennisation de la participation aux opérations de comptages décennaux de l'Atlantique Nord

Pérennisation des opérations de comptages régionaux tous les trois ans.




2.6. PROJET 6 : PRÉSENCE DE LA TORTUE LUTH DANS LES EAUX DE L’ARCHIPEL

Les comptages de 2007 de l’équipe canadienne ont également permis de confirmer la présence d’environ 700 tortues Luth en surface des eaux. La présence de cette tortue autour de l’archipel témoigne une nouvelle fois de l'intérêt de la zone de Saint-Pierre et Miquelon. La tortue Luth est considérée en danger critique d’extinction par l’UICN. Sa présence dans les eaux de l’archipel est donc une chance, mais entraîne un devoir de protection pour cette espèce menacée. L’observatoire devra donc être amené à s’étendre à des espèces autres que les mammifères marins, toujours dans une optique de suivi et de protection mais dans un cadre d'observatoire de la mer.

2.6.1 LA BIOPSIE SUR LES TORTUES LUTH

Cette méthode, bien que différente, est aussi importante pour les tortues luth.Il est acceptable de faire des prélèvements sur ces espèces afin d’effectuer des analyses génétiques et ainsi avoir une meilleure connaissance de celles-ci.La technique consiste à prélever un échantillon de chair dans l’épaule de la tortue. Il est hors de question d’utiliser sur cette espèce l’arbalète ou tout engin visant à projeter une pointe creuse.Le prélèvement se fait au contact de l’animal et ne pourra donc se faire que sur des animaux capturés ou empêtrés dans des engins de pêche.


Figure 2 : Comptage aérien 2007 (tortues luth)



Les analyses donneront le même type de renseignement que pour les mammifères marins.

2.6.2 POSE DE PITS ET PRÉLÈVEMENT

Il est cependant préférable pour la recherche et le suivi de ces espèces marines de lire et poser des PITS, (puces magnétiques codées et passives) et avoir la possibilité de lire les codes. Pour le marquage de chaque individu, la pose de ces puces magnétiques se fait par injection.

2.6.3 BESOINS :

Formation pour 2 personnes durant 5 jours en Guyane sur la pose et le référencement des populations de tortues luth

Élaboration d'un protocole de marquage en mer


Un poste partiel de chargé de mission tortue

Pérennisation de la participation aux opérations de comptages décennaux de l'Atlantique Nord

Pérennisation des opérations de comptages régionaux tous les trois ans

Accès aux bases de données nationales et internationales




2.7. PROJET 7 : SUIVI DES POPULATIONS D'OISEAUX MARINS

Suivi des colonies de pétrels océanite cul blanc, macareux moine, guillemot de troïl et de Brunich, petit pingouin, mouette tridactyle, cormoran à aigrette, grand cormoran.

L'archipel de SPM accueille les plus grosses colonies d'oiseaux marins de France concernant certaines des espèces listées ci dessous.Ces espèces sont des indicateurs de qualité du milieu marin et des espèces dont ils se nourrissent eux-mêmes.Un projet de Réserve Naturelle Nationale sur les ilots des Grand et Petit Colombier est en cours pour assurer la conservation de ces colonies mais également pour étudier leur comportement. Ce projet viendra en complément des Réserves canadiennes environnates.

EspècesNom Latin 1989 2004 2008 2009

Puffins des

Anglais

Puffinus

puffinus? ? ? Nicheur

Pétrels océanite cul

blanc

Oceanodroma

leucorhoa200 000 300 000 500 000

Guillemots de

Troil

Uria aalge 0 ? >32753

[2734 ; 2772]

Petits

PingouinsAlca torda ?

?

(en hausse)>50

3619

[3593 ; 3645]Mouettes

Tridactyles

Rissa tridactyla

400 500 400 688

Macareux

moines

Fratercula

Artica400 >1000 20 000 ?




2.8. SUIVI ET PROTECTION DU PLUVIER SIFFLEUR

Saint Pierre et Miquelon abrite la seule population française de pluvier siffleur. En 2009, l'archipel a accueilli cinq couples de Pluvier siffleur. Seul un œuf était défectueux. Aucun des nids n'a été attaqué par un prédateur. Les poussins peuvent être la proie d'autres espèces. Avec la naissance de 19 poussins, 10 sont arrivés jusqu'à l'âge de l'envol.En 2010, il n'y a eu que deux nids installés.Le statut plus que menacé de cette espèce ne peut se suffire d'une hypothèse de variation annuelle. Il faut agir et vite sur cette espèce en mettant un place un plan national d’action.

2.8.1 BESOINS :

Un poste d'ornithologue

Formation de baguage pour 3 personnes


Pérennisation de la participation aux opérations de comptages des oiseaux de l'Atlantique Nord

Pérennisation des opérations de comptages régionaux

Programme d'information et de sensibilisation sur ces espèces

3. CONCLUSION

La mise en place d’un observatoire des mammifères, tortues et oiseaux marins à Saint-Pierre et Miquelon présentera un intérêt cognitif et culturel important, mais n'aura de réel intérêt que dans le cadre d'un observatoire de la mer.Grâce à lui, la richesse de la biodiversité de l’archipel, pas toujours connue de tous, pourra être mise en évidence. Résultat d’observations rigoureuses et le plus souvent d’un travail de fourmis concernant les identifications, l’observatoire aura pour objectif de centraliser toute les connaissances acquises depuis environ une trentaine d’années et de proposer un suivi à long terme des mammifères marins, dans un premier temps. Le renforcement ainsi que l’élargissement du réseau de collaboration de l’atlantique Nord-Ouest est sans doute une de ses priorités. En effet, le suivi de la baleine à bosse est une des missions principales pour le futur observatoire de Saint-Pierre et Miquelon. La mise en commun des observations faites par toutes les stations (Guadeloupe, Bermudes, Terre-Neuve..) est indispensable pour l’avancée des recherches. La mise en place de deux hydrophones, la participation au comptage aérien et les autres projets témoignent et attestent du sérieux des démarches entreprises et des ambitions.




Enfin, l’observatoire devra également s'intéresser aux autres organismes vivant dans les eaux de l'archipel, à commencer par les oiseaux mais également les poissons et les invertébrés.

Cet observatoire prendra sa pleine ampleur quand le travail de « mémoire » sur la période de pillage de la zone des bancs de Terre Neuve sera fait et consigné !



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