#92Novembre2014 Magazine

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Rallye Témoignages

Parlons photo !Et de trois

www.sgp-geneve.ch

StagesWorkshop et visites club

PHOTOGRAPHIEMagazine

La Société Genevoise de Photographie a été fondée en 1881 par un groupe de scientifiques, d’artistes... et de financiers. Son premier président, le Dr Hermann Fol, était professeur d’anatomie et de zoologie ; il pratiquait la photographie appliquée à des buts scientifiques dans son laboratoire de l’Université. Il collabora même

avec le Prince Albert Ier de Monaco, étudiant la photographie en milieu marin. Elle réunit ses membres dans ces séances durant lesquelles ils partagent leur passion lors de projections, d’expositions, des discussions ou des cours internes. Certains choisissent de se spécialiser en noir et blanc, d’autres en couleur, en laboratoire ou, plus souvent, en photographie numérique.

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557 Programme du mois 558 Editorial559 Visite du club560 Ateliers562 Dialogue563 Hommage à René Burry564 Faites voir « Macro & Proxy » 566 Livre567 Cours de base568 Jugement tirage noir et blanc570 Focus : Gex573 Confrontations Gessiennes574 Rallye d’automne577 Créative Expo 2014578 Bernard Schouwey Swiss Wild Life Photography580 A Propos : Espace Jörg Brockmann582 Parlons photo !583 La photo du mois584 Cours et stages589 Zoom 590 Expositions592 Mon Workshop avec JCB596 Prochaines séances598 Contacts599 Déjà la der

VOTRE PHOTO CLUB

#92Novembre2014

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PHOTOGRAPHIEMagazine

Maison des AssociationsRue des Savoises 15

1205 Genèvewww.sgp-geneve.ch

_______ fondée en 1881 _______de la SOCIETE GENEVOISE DE PHOTOGRAPHIE

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3 Lundi 19h00 Atelier 20:30 Calibration

10 Lundi 19h00 Ateliers 20h30 Photographe invité André Maurer

17 Lundi 19h00 Ateliers 20h30 Jugement Concours de projection N&B

24 Lundi 19h00 Ateliers 20h30 Faites voir Rallye d’Automne

1 Lundi 19h00 Ateliers 20h30 Photographe invité Léo Gayola

Prochain comité : le 5 novembre à 19 heurres 15. le 3 décembre à 19 heurres 15.

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Didier Rossel, président

Pour reprendre l’idée de la mosaïque avec laquelle je terminais le billet du magazine précédent, les mois d’octobre et de novembre sont pour nous l’occasion d’explorer une partie de celle-ci : la photographie animalière au sens très large du terme. Notre dernière séance avant les vacances ouvrait le sujet avec cette magnif ique présentation du collectif Swiss Wild Life Photography.De superbes images d’animaux proches de chez nous et pourtant si éloignés, car si dif f iciles à observer dans leur milieu naturel !

Dans les séances à venir, nous nous plongerons plus dans le détail avec la visite d’André Maurer. Cela faisait longtemps que nous avions l ’idée de lui proposer une séance. Et bien,profitez-en ! Elle aura lieu dans

quelques semaines. Mais avant cela, nous aurons la chance d’avoir une autre soirée exceptionnelle avec un spécialiste du tout petit ou, dit autrement, du super grossissement, en la personne de Frédérique Labaune avec l ’hyper-macro.

Ah, oui ! J’allais presque oublier, mais ayant commencé à répertorier nos invités du mois de novembre, je ne serais pas exhaustif sans mentionner notre séance technique. Avant un premier stage d’impression, nous aurons l ’occasion de parler de calibration des écrans avec Monsieur Dubois et d’éviter ainsi les surprises.. . Plus d’excuse du genre « mes images sont mieux chez moi, sur mon écran, que lors des projections à la SGP ! »

Bonne lecture de ce nouveau magazine.

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« La mission de l’art n’est pas de copier la nature mais de l’exprimer ! »

Honoré de Balzac

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Je vous propose une excursion à Paris, sur le week-end cette fois-ci, pour la visite de Paris Photo qui a lieu du 13 au 16 novembre au Grand Palais à Paris.

J’y suis allé l’année dernière et j’étais passionné par cet événement ! On s’émerveille devant des icônes de la photographie, on observe les collectionneurs fortunés faire leur « shopping », c’est une excellente occasion pour voir des œuvres de nom-breux photographes de différents styles et, last but not least, un ajout certain à la culture photographique de chacun d’entre nous ! Il y a aussi une assez grande sélection de stands de maison d’éditeurs qui vendent des bouquins photos. C’est une ambiance très particulière avec 140

galeries. Bonne nouvelle pour ceux qui s’intéressent au matériel photo : en parallèle a lieu le Salon de la Photo au Parc des expositions de la Porte de Versailles.

Nous prendrons le TGV le samedi 15 novembre, départ 7h42 de Genève et arrivée 10h49 à Paris.

Nous déposons les bagages à l’hôtel et ensuite nous allons à Paris Photo. Dans la soirée, prises de vues et repas dans un restaurant dans le quartier de la Bastille (Il y a aussi la possibilité de faire l’aller-re-tour en TGV le même jour pour environ 49 Euros ).

Dimanche, visite du Salon de la Photo et de l’exposition Sabine Weiss qui vaut le déplacement. Pour ceux qui n’ont pas envie d’aller au salon, nous pouvons visiter l’expo William Egglestone ou prévoir une journée de prises de vues à Paris... franchement il y a pire ! En bonus, il y a un grand marché de Noël tout près sur les Champs-Élysées.J’ai déjà réservé quelques chambres à l’Hôtel des Arts-Bastille que je confirmerai selon vos souhaits.Nombre de participants : 8 maximum.

Jean-Claude Irminger

Informations et inscription :jean-claude.irminger@sgp-geneve.ch

www.parisphoto.com/fr/pariswww.lesalondelaphoto.com www.paris-hotel-desarts.com

Visite Club ...à Paris

Il reste 2 places

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© Christina Debavier

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Les Ateliers permettent à nos membres actifs de venir se perfectionner et d’expérimenter sur le terrain diverses techniques avec leur propre matériel.

Alors, en manque de moment pour appuyer sur le déclencheur et explorer de nouveaux horizons ?Les ateliers de la Société Genevoise de Photographie sont organisés pour permettre à chacun, quel que soit son niveau, de progresser dans son expérience photographique.Depuis les techniques de base, le filé, la profondeur de champ, jusqu’à immortaliser les figures d’acrobatie urbaine de Parkour, le terrain de jeu pour améliorer sa photographie est infini. Nous essayons de varier les sujets pour offrir à chacun un espace de progression.

A intervalles réguliers, une soirée “Retour sur”permet de revenir et discuter sur quelques photos des participants. En discutant cadrage, technique, composition, possibilités, nous essayons de construire un feedback profitable à chacun. Les ateliers sont ouverts à tous les membres (cotisation SGP 80.-/an) et ont lieu le lundi soir à 19 heures. Le lieu de rendez-vous est indiqué dans la newsletter qui est envoyée quelques jours auparavant.

Pour adresser chaque semaine vos images aux Ateliers (maximum trois photos),réduisez le fichier JPG à 1400 pixels pour le plus grand côté et nommez-le ainsi :aammjj-NomPrénom-No__ et adressez-le au plus tard avant le jeudi suivant àateliers@sgp-geneve.ch

La prochaine séance du comité aura lieu le jeudi 6 février à 19h15.

Les Ateliers de la SGP sont ouverts à toutes et à tous chaque lundi dès 19 heures.Pour connaitre le thème choisi pour chaque début de soirée, vous devez juste vous inscrire afin de recevoir chaque semaine la Newsletter : ateliers@sgp-geneve.ch

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Pour adresser chaque semaine vos images aux Ateliers (maximum trois photos),réduisez le fichier JPG à 1400 pixels pour le plus grand côté et nommez-le ainsi :aammjj-NomPrénom-No__ et adressez-le au plus tard avant le jeudi suivant àateliers@sgp-geneve.ch

© Miriam Mourey

© Emmanuel Morel

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Hommage

Cette édition de Reporters sans frontièreslui est entièrement consacrée.

René Burri

Le photographe zurichois René Burri est décédé lundi 20 octobre à l’âge de 81 ans. Auteur en 1963 du célèbre cliché de Che Guevara fumant le cigare le regard fixé dans l’avenir.Dans les années 50, René Burri suit l’actualité sur le terrain et travaille pour l’agence Magnum dès 1959. On le retrouve notamment à suivre les guerres de Corée et du Vietnam ou la crise de Cuba. En plus du portrait du Che, il immortalise Fidel Castro. Le photographe est surtout célèbre pour ses images fortes, qui renvoient aux événements les plus tragiques, mais également pour ses belles compositions graphiques.Lui qui était domicilié à Zurich et à Paris a tout récemment déposé ses archives au Musée de l’Elysée à Lausanne, une collection d’environ 30’000 images.

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Faites voir : macro & proxy

Première question : quelle est la différence entre les deux ? Foin des définitions techniques ! La macro c’est la photographie de très, très, très près et la proxi, la photographie de... près (vous étiez prévenus : pas de définition technique !).

La macro suppose un objectif macro et un trépied, la proxi se contente de la position macro du boîtier ou d’un fort zoom, le tout à main levée. Par contre, mise au point manuelle dans les deux registres. Et dans les deux cas, le photographe se retrouve en général contorsionné ou couché à plat ventre ...

Nous avons admiré lundi soir un florilège de magnifiques photos des deux caté-gories, envoyées par 21 de nos membres et je vous l’assure, n’ayant rien à envier à celles publiées dans les magazines ! Comme l’a relevé Madeleine fort à propos, la passion de Samy pour le genre n’est pas totalement étrangère à cet engouement. Il a d’ailleurs commenté de nombreuses

photos en nous indiquant le nom savant de l’insecte photographié ainsi que ses caractéristiques. Merci au prof !

N’importe quel néophyte présent lundi soir pourra vous ânonner qu’une bonne photo macro c’est une netteté parfaitement maîtrisée, un super fond flou genre bokeh ou aquarelle et une composition irréprochable. Si vous ajoutez en plus un petit zeste d’originalité ou d’humour alors votre photo aura droit aux meilleurs OH, AH, WOUAH des assistants. Et si, cerise sur le gâteau, vous pouvez expliquer que vous n’avez rien retouché, alors là c’est carré-ment le silence de recueillement !

Nous avons ainsi passé en revue toutes les petites bestioles volantes et fleurs aux noms imprononçables. Mais aussi quelques sujets outsiders bienvenus : gouttes de rosée au petit matin, fond de verre avec une cuillère dans un tas de bulles, taches très graphiques, peaux de tomate, clochettes répondant au doux nom de physalis, cubes de nougat, jeune

© Samy Mayor

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Faites voir : macro & proxy

crapaud avec simplement une très amusante « gueule » et même des compositions de nus dont une sacrée chute de reins « chaînée » de Richard, notre docteur es nu...Je vous ferai grâce de la description des photos m’ayant marquée : si vous étiez là, c’est inutile car vous avez certaine-ment les mêmes dans les yeux. Et si vous étiez absent, c’est inutile aussi car vous avez juste raté un grand moment !

Avez-vous quitté la salle en vous disant que décidemment il fallait absolument vous mettre sérieusement à la macro ? Oui ? Moi aussi… Jael De Nardo

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Procès-verbal de la séance du 6 octobre

© Madeleine Béboux Naef

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Lightroom et Photoshop sont deux logiciels complémentaires. Alors, pourquoi utiliser Photoshop quand on dispose déjà de Lightroom ? C’est ce que Scott Kelby s’efforce de vous expliquer dans ce bel ouvrage composé de 49 exercices pratiques.

En matière de traitement photo, Lightroom a su s’imposer comme le logiciel phare depuis plusieurs années. Il a été conçu par des photographes pour des photographes et rassemble en un seul et même lieu toutes les fonctions dont vous avez besoin pour gérer et traiter vos photos.Lightroom ne permet toutefois pas d’effectuer certaines retouches avancées qui restent l’apanage de Photoshop. Mais Photoshop est aussi plus complexe, plus coûteux et donc difficilement accessible au photographe amateur. Toutefois, il s’avère l’outil le plus universel pour donner à vos photos le rendu bien précis que vous avez en tête si Lightroom ne sait vous satisfaire.Dans ce nouvel ouvrage totalement dédié au couple Lightroom / Photoshop, Scott Kelby, auteur et photographe, s’intéresse à la complémentarité entre les deux logiciels.

Richard Forster

LivrePour améliorer vos photographies...

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Le prochain Cours de base de photographie organisé par la SGP débutera le mercredi 7 janvier 2015 et il affiche d’ores et déjà complet.Les nouveaux élèves seront accueillis par les moniteurs et les animateurs et ils receveront leur manuel de cours à utiliser tout au long des leçons, tant techniques que pratiques, qui se dérouleront sur vingt semaines (sauf durant les vacances scolaires et autres fériés). Ce cours est idéal pour tout amateur qui désire découvrir et comprendre les règles fondamentales de la prise de vue et maîtriser son appareil photo dans toutes les situations.En plus, les élèves du cours sont d’office membres du photo club et peuvent participer à toutes nos activités, qu’ils soient les bienvenus.

www.sgp-geneve.ch

Programme : 20 mercredis soir

Le nouveau manuel de cours

Première leçon :mercredi 7 janvier 2015 à 19 h.

Pour améliorer vos photographies...

A la première leçon, chaque élève recevera son exemplaire, à consulter et à compléter au cours des sessions.

COURS PHOTO100% numérique

La Société Genevoise de Photographie ouvre l’inscription de sa prochaine cession

Le cours théorie et pratiqueforfait frs 350.-(places limitées) Chaque mercredi soir, 20 semaines de suite dès le 7 janvier 2015

Inscription(dès le 1er octobre 2014)sur www.sgp-geneve.ch

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Séance...

Le jugement a été précédé par deux interventions de Patrick Grob. La première était une véritable exhortation à participer à la nouvelle activité de la SGP, Parlons photos ! Comme Jean-Claude Irminger avec ses sorties expo, ce reporter professionnel souligne à quel point une

culture photographique solide et large est un apport dans le travail d’un photographe.

Sa deuxième intervention portait sur le festival international Visa pour l’image qui a lieu à chaque année à Perpignan début septembre. Il faut oser passer par-dessus la

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Compte-rendu de la soirée du 29 septembre

© Jean-Marc Ayer

Jugement tirages Noir/Blanc

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restriction « réservé aux professionnels », payer la soixantaine d’euros demandée et cocher « photographe indépendant » pour accéder au temple du photo-journalisme, se frotter aux plus grands reporters, suivre des conférences, profiter d’expositions exceptionnelles. Pensez-y pour l’année prochaine et ne tardez pas trop à organiser votre voyage.

Et maintenant, le Jugement Noir/Blanc. J’adooore ces soirées où le consensus ne règne pas ! Même si la présentation du verdict était différente cette fois-ci, un outrageant 1,7/10 nous a fait bondir sur nos chaises et le superbe vieillard à qui il était reproché d’avoir « trop de barbe » nous a fait puissamment pouffer rire. Quant aux paires de commentaires d’un même cliché, du genre « négatif : photo floue / positif : très beau flouté », elles nous ont plongés dans une profonde perplexité...

Mais à part ces rares et inévitables hoquets de jugement, j’ai apprécié la fourchette resserrée des évaluations car non, il n’est pas gênant qu’une forte proportion de photos se retrouve autour de 5 ou 6, c’est même ce à quoi on peut s’attendre dans une association d’amateurs.Et maintenant, laissons la place aux images.

Joëlle Kohler

Compte-rendu de la soirée du 29 septembre

© Madeleine Béboux Naef

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Focus : Gex

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Qu’y a-t-il de nouveau depuis la précédente biennale ?Tout d’abord nous avons cette année une programmation encore plus ambitieuse. Le collectif de passionnés et de fins connaisseurs qui organise les rencontres photographiques dans le Pays de Gex a décidé d’amplifier la communication autour de cet événement unique. Nous avons également soigné le site qui présente les exposants avec des références et une partie de leur travail, permettant de comprendre leur démarche avec les Questions Confs’. Au niveau local, nous collaborons avec les lycées et les écoles.

Et précisément cette année, vous invitez de grandes pointures.Notre invité d’honneur tout d’abord, la Fondation Gilles Caron. Spécialement mise en place pour ce festival, la rétrospective tourne autour d’un projet, « Scrapbook Gilles Caron », le dernier livre consacré à Gilles Caron, conçu par sa famille. Dans l’Espace Gilles Caron du Festival, nous faisons alterner des planches d’impression de cet ouvrage avec des images du photojournaliste – les « unes » de grands magazines, des planches-contact, nous permettant d’entrer dans la fin des sixties et à la fois dans son univers plus personnel. Un film documentaire sera également diffusé.

Par ailleurs, grâce à nos liens avec le Musée de l’Elysée de Lausanne, nous montrons des photographies du fameux écrivain genevois Nicolas Bouvier qui était aussi iconographe– auteur de L’usage du monde, une bible pour les voyageurs.

Interview de Marie Coosemansresponsable de la communication des ConfrontationsGessiennes de photo depuis 2012

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Focus : Gex

Vous désirez qu’il y ait de vraies rencontres ?A l’exception des hommages dont nous parlions plus haut, nous exposons des photographes vivants et tous les exposants sont présents sur leur stand afin d’avoir des échanges avec les visiteurs. Cette année, les conférences auront lieu sur les stands des photographes. Parmi les invités du festival, impossible de citer tout le monde, il y aura tant de travaux remarquables à découvrir : Eric Bouvet, un photojournaliste qui travaille dans la même lignée que Gilles Caron; les travaux impressionnants d’humanité, 62 images grand format de photographes suisses de Reporters sans frontières sur le thème de « L’homme dans le monde », le bimestriel Compétence photo qui montre une correspondance en images entre 30 photographes émergents; Sandrine Delage et ses Cœurs de sel, l’agence photographique Rezo, l’univers imaginaire de Sean Mc Leod, les paysages de Rafael

Rojas, l’univers onirique d’Adeline Spengler, l’ADgalerie de Genolier qui recense les différents thèmes de cet art, comme le portrait, les natures mortes, le photojournalisme, la mode et show-biz...

Comment s’est faite la sélection des onze photographes ?Sur portofolio anonyme, parmi cinquante dossiers. Le jury était composé de 10 personnes, les membres fondateurs et des membres du comité. Les discussions se sont faites sur la base d’une grille de critères, et il y a eu des coups de cœur, comme le travail de San-drine Balade et de Joël Cubas. Ou encore la vision humaniste de Jean-Pierre Revel.

Tout est fait pour accueillir au mieux les visiteurs.

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La biennale se prolonge hors les murs jusqu’au 11 octobre avec encore quatre expositions.Les photos sous-marines d’Enrico d’Inca à la bibliothèque de Gex, le voyage dans le froid et le brouillard, des crêtes du Jura aux fjords islandais d’Olivier Meltz au siège de la Communauté de Communes du Pays de Gex, les macros d’insectes de Didier Steyaert chez des commerçants et enfin Jadis le Japon, sur la Place Gambetta à Gex grâce à une collaboration entre le Musée de l’Université de Tokyo (UMUT) et l’Université de Lyon, qui nous donne à voir une série de petits portraits de

personnages de la restauration de la période Meiji (1868-1912), exposition qui partira ensuite pour Genève.

En conclusion...Comme d’habitude, le cinéma Le Patio à Gex présente des films en lien avec la photographie, dont le fameux A la recherche de Vivian Maier, Blow Up et Fenêtre sur cour d’Hitchcock. Ce rendez-vous phare est unique en Rhône-Alpes, et nous sommes heureux de la bonne collaboration avec la Suisse.

Catherine Graf

Focus (suite)

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Focus (suite) Confrontations Gessiennes de photographie

Expo à Gex

Les images de Reporters sans frontières sur les palettes m’ont impressionné. Par leur sujet, par leur dimensions, par leur impact. On ne peut mieux exprimer de messages lors

de la couverture de faits d’armes et d’événements dramatiques que par la diffusion des photos réalisées, au péril de leur vie, par les reporters soucieux de la liberté d’expression.

Eric H

J’ai admiré tellement d’œuvres talentueuses si diverses que j’ai de la peine à choisir.J’ai cependant gardé en mémoire l’image poignante et désespérante d’un petit enfant noir tétant le sein

flétri de sa mère, photo prise par Jean-Pierre Revel qui a travaillé, sauf erreur, pour «Médecins sans frontière». Double bravo aussi à Sandrine Balade et Joël Cubas qui ont réalisé une joyeuse série de photos avec la complicité des enfants d’un village du Burkina Faso: Ensemble ils ont imaginé et réalisé décors, costumes et accessoires pour mettre en scène les métiers du cinéma. Les enfants ont assumé leur rôle avec un enthou-siasme communicatif qui transparaît dans chaque image ! Quelle créativité !

Christiane

File d’ânes bâtés, paysages de montagne en hiver... très genre Tibet, Ladakh, par Isabelle Gavaggio. Je me fais

confirmer le pays mais la photographe sourit... Eh bien non, les photos ont été prises dans l’Atlas berbère, au Maroc, cette année au mois de mars ! Que voilà des photos bien peu courantes du Maroc !

Jael

Cette femme ? Je la vois encore ! Belle photographie de Julien Dumas.

Elle s’est arrêtée, comme au bout du chemin. Elle est pieds nus. Son visage, sans âge (a-t-elle 30 ans ? 50 ans ?), n’exprime ni désarroi, ni angoisse, ni étonnement, simplement une immense lassitude. Elle est dans une forêt sombre, à la lumière diffuse et froide et l’image fait voir le chemin qu’elle a parcouru sans laisser penser qu’il pourrait déboucher sur quelque chose. On comprend peut-être qu’elle ne sait plus, qu’elle ne peut plus, qu’elle ne veut plus... Marquant !

Jean-Robert

Un peu hétérogène toute cette expo, mais plein de belles choses... Les photos de Nicolas Bouvier me serviront d’inspiration pour le stage à Tokyo ! Luisa

Compte-rendu

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Un joyeux attroupement se forme autour des trois organisateurs, Madeleine, Jean-Robert et Samy.

Distribution de plans et autres consignes. Cette fois pas de liste de thèmes mais un seul : créer une série de 5 à 7 photos, sujet libre, pouvant d’ailleurs être commencé à Gex et terminé ultérieurement, mais à rendre avant le 23 octobre !

Les serial photographers s’éparpillent dans la ville, œil et neurones à l’affut de la génialissime idée. Lampadaires ? Cheminées ? Fleurs ? Arrangement savants et graphiques de champignons au marché ? Hummmm, se rappeler que Madeleine a dit « Si vous photographiez des portes, mettez-

y un petit quelque chose de plus » - ben, c’est ça le problème... Commençons donc par un petit café bien corsé. Je perds ma partenaire Joëlle et traîne dans le marché. Eurekâ, j’ai trouvé THE IDEE. J’épie les autres collègues... apparemment personne ne me « copie ».

Joëlle et moi nous recroisons. J’annonce le thème de ma série comme un savant sa dernière invention. Un regard goguenard me répond : « C’est pas vrai ? »... Fichtre ! Nous avons eu la même idée...

Nous suivons Céline à la Bibliothèque. Une vingtaine de photos sous-marines de D’Inca Enrico y sont exposées. La quintessence de centaines de plongées au cours des dix dernières années. Époustouflant,

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Rallyed’automneà Gex

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du samedi 4 octobre

les photos sont plus belles les unes que les autres. On rencontre le photographe : il n’est ni plongeur professionnel, ni photographe ; il a la chance, dit-il, de pratiquer ces deux activités par pur plaisir. « Vous ne voudriez pas nous présenter votre travail un soir à la SGP ? », « Pourquoi pas ». Echange de cartes de visite... D’ailleurs, il expose bientôt à Veyrier.

Resto LE « M ». Cadre sympathique, cuisine rapide, simple mais gouteuse ! La vingtaine de convives jacasse à qui mieux mieux. Une bonne table trouvée par Jean-Robert. À recommander chaudement (et si vous êtes végétarien, on vous concocte diverses salades et légumes grillés, un vrai régal – Joëlle dixit).

La petite troupe s’en va aux « Confrontations Gessiennes ». Grande rétrospective de Gilles Carron au centre. Des photos des décennies 50-70 connues mondialement. Pour Joëlle ce sont des retrouvailles : elles les a vues lorsqu’elles ont été publiées pour la première fois – la photographie c’est cette machine à remonter le temps qui ne nous rajeunit pas, soupire-t-elle : « Cette photo-là, j’étais encore au lycée ; là, c’est mai 68, la fac de lettres ». Mais moi, je les découvre. Elles m’émeuvent particulièrement. Je lis chaque légende et les photos deviennent presque vivantes. Quelques-unes me serrent l’estomac... Reporter de guerre, quel métier passion-nant, mais quel courage !C’est ce que rappelle un peu plus loin le stand de Reporters sans Frontières qui non seulement expose de superbes grands

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Gex, une charmande petite ville à découvrir.

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Rallye (suite)

formats noir et blanc (dont deux de Karine Bauzin, la fille de « notre» Béatrice), mais lutte aussi pour la liberté de la presse qui aujourd’hui plus que jamais est en danger de mort violente. Dommage, personne au stand pour discuter de leurs publications : il s’agit toujours d’un album titré « Cent photos de ...» composé par un photographe ou une agence de renom dont les bénéfices sont reversés à l’association. Cette année, c’est Peter Lindbergh qui a réuni une vingtaine de superbes portraits de modèles connus.

De nombreux autres photographes présentent un florilège de leurs photos. On passe au jeu du j’adore, j’aime, j’aime moins, j’aime pas... mais qu’importe, c’est toujours

enrichissant. Rendez-vous sur le site des Confrontations pour en voir la liste et toutes les œuvres(http://confrontations-photo.org).

Nos pieds brûlent de piétiner depuis plus de deux heures et il fait chaud... Donc EXIT et retour sur Genève avec de quoi discuter pendant tout le trajet.

Une journée de photographie, de culture, de camaraderie... une journée PARFAITE.

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Un grand merci aux organisateurs.

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Expo

Ce salon, co-organisé par M. R. Bardocz, patron de Computer Shop, est destiné aux professionnels, aux étudiants et aux employés des métiers audio–visuels et présente les fournisseurs de matériel informatiques et de logiciels, les prestataires de services et plusieurs instituts de formation spécialisés.

Parmi de nombreux stands, notre photo club est invité à présenter une galerie de ses meilleurs tirages et à gérer toute la journée une démonstration de retouches d’images et d’améliorations de photos avec des logociels dédiés.

Event Center / Hôtel Ramada Encore / La Praillede 11h à 18h30, entrée libre.

La SGP expose au Event Center de La Praille le mercredi 26 novembre

CréativeExpo2014

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Swiss Wild Life Photography

Séance Procès-verbal de la soirée de Bernard Schouwey du 13 octobre

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Un collectif de 8 photographes passionnés de marche, de montagne, de nature et … d’animaux ! Ils sont répartis dans toute la Suisse romande et unissent leurs talents lors d’expositions. Ce lundi, ils sont venus partager leurs exploits tant sportifs que photograhiques.

Photographe animalier

Avez-vous le profil en 10 points ?

1. Vous lever à 4h du matin pour ne pas rater la luminosité particulière de l’aube et de l’aurore.

2. Marcher pendant 3-4 heures avec un paquetage de 15 à 19 kg.

3. N’avoir que vous-même et la nature pour seule compagnie (bavards s’abstenir).

4. Rester des heures « à l’affut » jusqu’à ce que l’animal que vous traquez daigne passer devant votre objectif.

5. Photographier à plat ventre et dans toutes les positions les plus incongrues.

6. Vous geler les mains et les pieds par -15° en plein hiver.

7. Glisser la batterie de votre appareil contre votre cœur au lieu de la photo de votre douce moitié.

8. Shooter 497 photos floues ou mal cadrées pour n’en garder que 3 de bonnes9. Ramener (et sans faire la tête, svp) zéro photo de votre longue et harassante marche.

10. Rencontrer un collègue qui lui a obtenu LA photo en 1 heure et vous pas du tout après 3 heures d’un ratissage montagnard consciencieux.

Non ? Retournez donc en paix à votre douillet confort !

Oui ? De magnifiques clichés sont à votre portée : oiseaux bien sûr mais aussi bouquetins, chamois, chouettes, écureuils, renards, lièvres, hermines dans leur manteau blanc …Vous serez alors les « compagnons d’armes » de notre photographe invité, Bernard Schouwey de SWP, et de son acolyte qui ont ravi nos yeux lundi soir avec un florilège de très belles photos animalières.

Leur beauté tenaient autant à l’exploit « animalier » qu’à la poésie dans la prise de vue.Une appréciation toute particulière pour le diaporama présenté en fin de séance : un rythme de pro, un commentaire de pro, des photos de pro et une musique de pro... BRAVO

Jaël De Nardo

Séance Procès-verbal de la soirée de Bernard Schouwey du 13 octobre

Diplômé du Rochester Institute of Technology avec la mention « High Honors», Jörg Brockmann a travaillé jusqu’en 2001 à New York en tant que photographe indépendant pour diverses publications américaines et européennes, comme CondéNast Traveler, The Independent, Random House, Marie-Claire, Glamour, Atmosphères, L’Art de Voyager, Côté Est.En 2001, les éditions Black Dog and Leventhal lui ont commandé les photographies du livre 1000 New York Buildings, avec des textes de Bill Harris. Le livre a rencontré un énorme succès (plus de 100’000 exemplaires vendus). Brockmann a ensuite réalisé 1000 Buildings of Paris, avec des textes de Kathy Borrus, publié en octobre 2003. Autre publication : Chocolat Intense, avec la contribution écrite de David Batty, aux éditions Solar en novembre 2008.Il a également réalisé des campagnes de publicité pour des marques comme Henniez et Caran d’Ache.

Vous exposez des photographes depuis 2004...Oui, j’ai débuté aux Eaux-Vives, à raison de 5-6 photographes par an, puis ici, dans ce beau bâtiment industriel, Arcoop, à la rue des Noirettes. La galerie est adjacente à mon studio. J’ai toujours voulu avoir une galerie de photos, et ceci déjà quand je faisais mes études à Rochester. A l’époque, un travail dans une grande galerie de Zurich m’avait permis d’apprécier les grands noms de la photographie, comme Paul Strand,

Edward Weston, Robert Frank, Fox Talbot, et de découvrir des tirages d’époque d’une qualité exceptionnelle. Cette expérience a été fondamentale.J’aime me confronter au regard et idées d’autres photographes et j’aime les partager. A Genève, il n’existe pas de lieu unique-ment dédié à la photographie, hormis le Centre pour la Photographie et la galerie Kobler. Une de mes missions est de donner de la visibilité à ce medium, l’autre est bien sûr de vendre afin que les photographes et la galerie puissent continuer à exister. Un travail de photo doit être vu par d’autres, il doit circuler, on doit pouvoir l’acquérir. Une galerie met en relation, provoque des rencontres. Je propose également des services de consultant pour certains collectionneurs.

Et comment choisissez-vous celles et ceux que vous exposez ?De plus en plus souvent, on me présente des travaux ; je collabore aussi avec d’autres galeries et je participe également à des lectures de portfolio comme celles des Rencontres d’Arles ou de Zurich. Cette année, j’ai été juré pour le Prix suisse de la photo. Bien entendu, Internet est aussi un outil précieux de recherche. Cela dit, voir le travail en vrai est déterminant pour mon jugement. J’essaye de présenter des travaux intelligents, forts, qui me retiennent par leur vision et par leur cohérence. Des photos ayant un ancrage dans le réel, mais qui peuvent digresser. Les photographes que je présente viennent de pays différents

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A proposInterview du directeur de l’Espace Jörg Brockmann pour la Photographie

(Europe, USA) et bien sûr aussi de Suisse. Hasard ou pas, il y a une majorité de travaux argentiques parmi les artistes que

j’ai exposés.Mon idée est d’exposer de temps en temps, au côté de photographes dont je veux faire connaître l’approche, quelques tirages de grands noms comme celui de Jim Goldberg ou Raymond Depardon.

Ce travail de galeriste se double de celui d’éditeur : vous avez lancé les Editions JBTout a commencé avec le magnifique travail de Michel Sedan, Naïades Néréides, que j’ai exposé en 2010 et qui a suscité un tel enthousiasme que nous avons voulu le prolonger par une édition d’art limitée à 400 exemplaires, avec chacun un tirage d’art à choix. Ce travail réalisé en argentique, qui s’est construit sur plusieurs années, impliquait de la part du photographe et des modèles une réelle performance physique puisqu’il s’accomplissait en apnée. Et Michel Sedan a une touche poétique incomparable. J’ai aussi édité un fanzine du travail de Jean-Luc Andianasolo, lui alors au contraire, très à l’arrache.J’ADORE les livres: aujourd’hui je vous montre un livre de David Hornidos, Mediodia, édité par la maison d’édition espagnole Dalpine dirigée par Sonia Berger, un délicat petit volume aux couleurs pétantes sur un papier noir mat. Le photographe a choisi les murs de briques de la gare centrale de Madrid

comme scène de fond autour desquelles se rencontrent hommes et bêtes. Le travail de galeriste implique une grand attention à la manière d’exposer les photographies ; quelle a été votre approche ?Des murs blancs, une grande simplicité, de l’astuce et de l’efficacité pour la suspension des oeuvres. Avec chaque photographe, une discussion s’établit autour de l’accrochage afin de rendre au mieux le travail en fonction de mon espace.

Y a-t-il de nouvelles tendances qui se dégagent ?De plus en plus, les jeunes générations font un retour vers l’argentique.

Parlez-nous de votre prochaine expositionLes travaux de Ricardo Cases, à l’esthétique forte, sont bien ancrés dans l’Espagne réelle d’aujourd’hui. Avec Paloma al aire, il s’est introduit dans le milieu colombophile et a suivi toute la compétition autour de 100 volatiles mâles désirant séduire une seule pigeonne. Le gagnant est celui qui réussit à passer le plus de temps avec elle. Les colombophiles peignent leur « candidat » de couleurs vives afin de le reconnaître, à l’instar des équipes de foot ou des drapeaux.

Catherine Graf

Sara-Lena Maierhöfer > jusqu’au 26 novEspace Jörg BrockmannStudio 52632, rue des Noirettes Studio 526

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Jörg Brockmann,photographe, galeriste et éditeur

A propos

pour la Photographie

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Une fois par mois, venez à larencontre de grands photographes

En direct

nouveauté

Parlons photo !

Ah, la célèbre voix de son maître !

En tant que photographes amateurs, nous nous concentrons trop souvent sur nos propres photos ou celles de nos collègues. Nous ne nous intéressons pas assez aux œuvres des grands photographes passés ou présents. Nous faisons donc souvent preuve d’un cruel manque de culture photographique. Et pourtant, il a déjà été répété maintes fois que cette culture est indispensable à la création de nos propres œuvres !

J’ai donc le plaisir de vous confirmer une nouvelle activité au sein du photo club : la soirée « Parlons photo ! ».

« Parlons photo ! » c’est, une fois par mois, à tour de rôle, un de nos professeurs, photographe professionnel, qui viendra présenter l’œuvre d’un important photographe actuel ou du passé. Ainsi, nous en parlerons, en débattrons et, pourquoi pas, le critiquerons. Ces soirées auront lieu dans notre salle Madrès (à la Mda) de 19 à 21 heures, et les places seront limitées. L’idée est que cette soirée se déroule dans une ambiance un peu plus intime et que tout le monde y participe activement !

La troisième soirée « Parlons photo ! » aura lieu le mercredi 19 novembre 2014 à 19 h. avec Jean-Patrick Di Silvestro. Nous découvrirons à ce moment-là le photographe qu’il aura choisi de présenter.

La bonne nouvelle est que cette soirée est gratuite pour les membres de la SGP !Si vous êtes intéressé(e) à y participer, merci de m’envoyer un mail dès aujourd’hui, les douze premières personnes inscrites auront leur place réservée ! Jean-Claude Irminger

jean-claude.irminger@sgp-geneve.ch

PS : la date et l’invité pour la soirée suivante seront annoncés dans le prochain magazine.

Une fois par mois, venez à larencontre de grands photographes

Parlons photo !

Ah, la célèbre voix de son maître !

La photo du mois

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© Catherine Ngatcha

Qu’y a-t’il de plus sincère et de plus évocateur que le regard et le sourir d’un enfant...

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Pour vous inscrire à un Cours niveau 2(rabais pour 2 cours, dates, prérequis, etc.) :Jean-Claude Irmingerjean-claude.irminger@sgp-geneve.chtéléphone +41 78 740 06 52

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Stage «Sur les traces de Vivian Maier»

L’association Vivian Maier organise deux stages “Sur les traces de Viviane Mayer”. Ces stages auront lieu prêt de Gap à Saint-Julien-en-Champsaur, lieu d’origine de la mère de Viviane et où elle s’est rendue à plusieurs reprises.

« Vivian Maier, née le 1er février 1926 et morte le 21 avril 2009 (à 83 ans), est une photographe de rue américaine dont le travail est demeuré inconnu jusqu’à sa mort et sa découverte fortuite »

Stage 1 : 3 jours, du vendredi 8 mai à 14h au dimanche 10 mai à 19h. Prix 430.- EUR (Minimum 6 participants / Maximum 12 participants)Avec Jean-Christophe Béchet et l’association Vivian MaierHébergement, 2 nuits, et repas compris (pique nique à midi, repas gastronomique le soir)

Stage 2 : 4 jours, du jeudi 14 mai à 14h au dimanche 17 mai à 19h .Prix 600.- EUR (Minimum 6 participants / Maximum 12 participants)Avec Sylvie Hugues (rédactrice en chef de Réponse Photo), Jean-Christophe Béchet et l’association Vivian MaierHébergement, 3 nuits, et repas compris (pique nique à midi, repas gastronomique le soir).

Les prix sont très corrects et je pense que ce seront des stages très sympas !Ils seront annoncés dans le Réponses Photo du 15 novembre mais nous avons la possibilité de réserver quelques places en avant première. Vu le buzz autour de Viviane Maier ce stage sera rempli très vitePersonnellement je vais participer au stage 2.

Veuillez svp m’envoyer un mail si vous êtes intéressés.

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Technique 2Formateur : Patrick GrobJeudi 19h-21h les 23-30 octobre, 6-13 et 20-27 novembre, 4-11 décembrePrix : 90.- CHF le module à choix (2x2h) ou 330.- CHF les 4 modules / maxi 8 pers.Lieu : Salle Madres, Maison des Associations, 15 rue des Savoises à Genève

P R O G R A M M EModule 1 (23-30 octobre) • Vitesse-Mouvement > 2h de théorie + 2h de pratiqueModule 2 (6-13 novembre) • Netteté-profondeur de champ > 2h de théorie + 2h de pratiqueModule 3 (20-27 novembre) • Balance des blancs > 2h de théorie + 2h de pratiqueModule 4 (4-11 décembre) • Flash > 2h de théorie + 2h de pratique- Possibilité de s’inscrire à un ou plusieurs modules- Test d’entrée : NON pour les personnes qui ont suivi le cours débutants à la SGP, OUI pour les personnes qui n’ont pas suivi le cours débutant !

Lightroom avancéFormateur : Samuel RibioMercredi 19h-21h les 4-11.18.25.novembre et 2-9 décembrePrix : 250.- CHF (ou 480.- CHF les deux cours base et avancé), maximum 10 personnesLieu : Salle Madres, Maison des Associations, 15 rue des Savoises à Genève

P R O G R A M M E• Modules Bibliothèque, Développement• Optimisation du flux de travail de l’importation à l’exportation• Filtres : mots-clés, attributs, métadonnées• Création et utilisation de paramètres et métadonnées personnalisés et d’exportation, épreuvage. • Création de catalogues et création d’un livre• Coup d’œil sur les éditeurs externes pour effets (émulation argentique, noir-blanc)M A T É R I E L• Ordinateur portable Mac ou PC avec Lightroom ≥ 4 et PS éléments (ou ≥ PS3) déjà installé. Prise d’alimentation (Nous ne prêtons pas de matériel) P R É R E Q U I S Etre à l’aise avec l’environnement informatique et les données numériques des photos. Test d’entrée: non.

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Jean-Patrick Samuel Sarah Patrick J.-Christophe Samueldi Silvestro Rubio Girard Grob Béchet Bitton

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Formateur : Jean-Patrick Di Silvestro

Il connaît très bien Venise pour y être allé faire de la photo de nombreuses fois. Le défi sera de faire de la photo inédite dans un des lieux les plus photographiés au monde ! Ce sera une très belle expérience.

Le stage aura lieu du mercredi 4 au dimanche 8 février 2015.P R O G R A M M E1er jour Arrivée à Venise, rencontre puis balade, prise de vue libre.2ème jour Thème : Venise populaire, Venise des vénitiens. Parcours dans des zones méconnues de la ville où il est important de se perdre, photos de rue, photos de vide, la cité semble parfois morte sans ses hordes de touristes.3ème jour Thème : Les touristes sont partout. Il faut les suivre et les photographier.4ème jour Départ tôt pour -> Le Lido -> Pellestrina -> Chioggia,

puis visite du plus grand marché aux poissons d’Italie. Chaque soir, débriefing autour d’un repas et reportage de nuit pour ceux qui le désirent. Prix du stage 600.- CHF (excl. voyage, hôtel, repas, boissons, souvenirs, etc.).

Sept chambres doubles déjà réservées à l’hôtel Belle Epoque à Cannaregio (www.belleepoquehotelvenice.com), prix 429.- CHF la chambre pour les 4 nuits.

Voyage en train ou en avion (Etihad Regional)- Aller 4 février départ GVA 07:42 - Aller 4 février départ GVA 13:00- Retour 8 février départ VCE 14:20 - Retour 8 février départ VCE 15:00Prix aller-retour 257.- CHF (ou 195.- abo) Prix 181.25 CHF (tarif du moment)

Renseignements : jean-claude.irminger@sgp-geneve.ch

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Stage Reportage à Venise

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Stage Photographie panoramique

Formateur : Samuel BittonStage avec un grand expert de la photo panoramique et personnage très sympathique !

1/2 journée (de 13h à 18h) « prise de vue sur le terrain »-Les différentes techniques disponibles pour réaliser un panorama (du simple recadrage à la technique par assemblage).-Explication complète de la technique de la prise de vue par assemblage, avec ou sans trépied et avec ou sans tête panoramique (les avantages et inconvénients de chaque méthode).-Comment utiliser une tête panoramique afin de faire un panorama par assemblage dans les règles de l’art en utilisant le point nodal et comment déterminer ce point.-La prise de vue: comment cadrer avec précision, déterminer l’ouverture pour la profondeur de champ nécessaire, comment déterminer la vitesse d’exposition idéale, les choses à s’assurer pour garantir un assemblage parfait, etc.-Mise en pratique par les participants en capturant eux-mêmes des panoramas selon les méthodes expliquées (une tête panoramique sera mise à disposition, sachant qu’il faut être équipé de plateaux rapides de type arca-swiss pour pouvoir attacher l’appareil photo dessus).Lieux : vignes du Lavaux.

1/2 journée (de 13h à 18h) « post traitement »Démonstration d’assemblage des photos réalisées lors de la 1/2 journée de prise de vue sur le terrain. Assemblage avec le logiciel Autopano et Photomerge. Assemblage de différents panoramas avec exemples de la gestion de différentes difficultés (vignettage, différence d’exposition entre les photos, problèmes de point nodal, pro-blèmes de reflets du soleil, élément en mouvement dans l’image, etc.)-Post-traitement de différents panorama afin d’illustrer différentes difficultés notamment la gestion de l’uniformité de l’exposition sur tout le panorama, gestion des éléments en mouvement, gestion des reflets de soleil, etc. et comment palier à toutes ces difficultés.Je suis en négociation pour le prix. Ce sera autour des 300.- CHFet les dates sont a définir.

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à Tokio / Japon

Formateur : Jean-Christophe BéchetSur les traces de « Tokyo Station »

Dates 7–14 mars 2015

Budget: entre 3050.- et 3350.- CHF(rémunération du photographe, vol, hôtel, restaurants et transports locaux) si entre 5 et 8 participants (ce budget est très approximatif et peut changer)Jean-Christophe Béchet connaît très bien Tokyo pour y avoir poursuivi son projet Tokyo Station pendant plusieurs années, projet qui a abouti au livre passionnant du même nom. L’occasion idéale alors d’aller découvrir cette ville dans le cadre d’un stage photo de rue. Attention, il s’agit d’une expédition intensive à la Béchet, et non d’une visite touristique ! Un programme détaillé sera présenté aux intéressés !Veuillez svp manifester votre intérêt au plus vite car plus nous réservons les vols et l’hôtel à l’avance, plus les prix sont bas !

Stage Cours 2Workshop

Pour vous inscrire à un Cours niveau 2 : (rabais pour deux cours, dates, prérequis, etc.)

Jean-Claude Irmingerjean-claude.irminger@sgp-geneve.ch téléphone +41 78 740 06 52

Cours niveau 2 (suite)

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Vous avez un endroit de prédilection pour pratiquer votre hobby favorit, la photographie, alors partagez-le avec nous en le décrivant en images et en texte.Pas compliqué et surtout vite réalisé.L’ équipe PAO le mettra en page et nos

correctrices de choc s’occuperont de vos tournures de phrases. Aucune excuse pour ne pas vous y mettre tout de suite...Envoyez ensuite les images en JPEG et le texte si possible en .doc à redaction@sgp-geneve.ch

Un espace pour vous exprimer

Magazine

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Exposition...

HansSilvester

« Le désir, le besoin d’aller vers d’autres cultures, d’autres horizons, d’autres hommes, m’habite depuis toujours. La curiosité n’est pas un vilain défaut. Soif d’apprendre, de connaître, elle ouvre l’esprit à la diversité, lui donne un aperçu de ce que peuvent changer les habitant de la Terre. »

Hans Silverster

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Retour de voyagesest une représentation exceptionnelle d’un photographe voyageur qui a toujours pris son temps pour regarder et témoigner avec un profond amour et respect des autres et un insatiable besoin de comprendre la beauté et le mystère de la nature.Une exposition rétrospective de Hans Silverster, avec ses 195 photos en noir et blanc et couleur, qui raconte le parcours incroyable de ce grand voyageur et défendeur de la nature. Ami des chevaux de Camargue ou des pigeons, passionné de la connaissance de cet autre et des traditions de vie en parcourant l’Ethiopie depuis près de

douze ans. Ou bien, avoir sillonné les routes avec les gitans qui lui ont appris de la vie de nomades ou encore avoir photographié à son arrivée en France cette Provence qui lui avait fait découvrir ses lectures de Jean Giono. L’espace photographique de Hans est sans fin.

Villa TamarisLa Seyne-sur-Mer> jusqu’au 9 novembre

Mon workshop avec JCBW

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(Avertissement au lecteur : normalement, je suis très en faveur des textes courts...)

Les trois journées sont organisées au cordeau : premier soir, visionnement des séries des onze participants, souper à 22h30 pour ceux qui ne se sont pas écroulés, comme moi, en fin de séance. Nouveau mandat : refaire, sur le même thème, 25 autres prises pour le lende-main en tenant compte des discussions. Pour certains, cela signifie se lever à 04:00 un samedi de grasse matinée !

L’après-midi, on épingle de nouveau nos travaux sur les cimaises, et on est reparti pour un tour de moulinette. Re-souper pour les increvables. Maso à fond, nous optons pour une troisième série de prises le dimanche matin avec retour aux cimaises.

Mais d’abordCe stage avait un amont. Environ un mois avant la date, JCB a adressé aux naïfs participants une liste de thèmes dont l’un, au choix de chacun, devait faire l’objet d’une série de 25 photos sur tirages 10x15. Outre le choix cornélien du sujet (dont, au final, l’élasticité dans les interprétations m’a laissée perplexe), il a fallu trouver le temps

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2 Concevoir une sérieDe l’émotionnel au sensUn stage à la SGP de Jean Christophe Béchet

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et la liberté d’esprit pour réaliser cette longue série qui demandait au moins dix fois plus de prises pour n’en retenir que la quintessence (et ça, c’était dans le cas où l’extraction des 25 rendrait assez de jus !).

S’il fallait démontrer aux nouvelles générations que c’est-en-forgeant-qu’on-devient-forgeron, envoyez-les faire des séries ! Vous avez beau avoir un fil conducteur, celui-ci s’enroule autour de votre objectif dès la dixième prise, votre premier schéma commence à flotter, le cadre se fissure, d’autres idées viennent saper votre projet initial bien propret. Il faut tout reprendre, élaguer, compléter. Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage, autre dicton étranger à la culture du fast truc et du machin pour les nuls. Alors, vous entrez vraiment dans votre travail. Alors, vous vous dites que vous êtes prêt pour le workshop-de-Béchet…Ha ! Même pas en rêve !

Réflexion sur le concept de sérieJCB voit de l’hétéroclite, là où vous aviez cru garantir l’unité, de la rigidité là où vous pensiez rendre compte de la vie, il voit l’intéressant sous le banal. Le leitmotiv de ce stage sera « sortir de l’émotionnel pour donner du sens » parce qu’une série n’est pas la simple juxtaposition d’instants que l’on a aimé saisir. Fiat lux ! Je comprends en même temps que ce qui sépare radicalement l’amateur du professionnel, c’est que le premier

photographie avec ses tripes, puis partage ce plaisir avec le cercle de ses proches; le professionnel (qui rassurez-vous a aussi des tripes), lui, publie ou expose et sa posture fondatrice est la décentration : que verront le lecteur et le visiteur ? que comprendront-ils de l’œuvre présentée ? Je sors de moi et je me place à côté d’eux. Il ne s’agit pas de chercher à plaire, mais de comprendre que ressentir et transmettre ce que l’on a ressenti sont deux processus radicalement différents. Et, encore moins

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émotionnel, cette petite remarque qui n’a l’air de rien mais qui vaut son pesant de réalisme : quand on connaît le prix des tirages (car, dit-il, une photo n’existe que si elle est imprimée), on devient plus exigeant dans le tri - il appelle cela sa « psychana-lyse » en référence aux tarifs pratiqués par Lacan.

L’editing : acte fondateur de la sérieC’est à travers l’editing que va se construire le lien entre l’émotionnel et le montrable. D’abord on élimine tout de suite les mauvaises prises, c’est un pre-editing à la louche - fastoche ! En situation réelle, il faut laisser cette sélection reposer (comme la pâte à gâteau), oublier ses prises pendant des jours, des semaines et les reprendre avec un regard détaché.

Sans le tamis du temps, on reste trop proche du contexte et des souvenirs. Alors, on peut commencer l’editing lui-même, destiné à construire du sens.

Autre nécessité ab-so-lue : l’editing se fait sur tirage papier (l’impression est un juge impitoyable); on étale ses clichés au sol, on les épingle au mur. On laisse encore reposer jusqu’à ce qu’émerge le motif uni-ficateur. Les clichés non sélectionnés sont archivés dans des boîtes - qui sait, un jour un autre motif pourra prendre forme.Donc, nous voici à déconstruire et recons-truire. Ce n’est pas la qualité des photos qui est en jeu ici, c’est leur intérêt et leur ordonnancement.

Même si parfois le maître cède à l’interdit « j’aime - j’aime pas », ses analyses sont précises, les critiques au cutter - ouf ! on n’est pas dans le discours de la pédagogie molle et on ne perd pas de temps. Soyons honnêtes, JCB n’a pas sorti la

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« L’ARTISTE SE FORGE DANS CET ALLER RETOUR PERPÉTUEL DE LUI AUX AUTRES » A. Camus

kalachnikov pour nous descendre en flamme. De plus, il prend du temps - et du retard - pour partager sa réflexion. Il trouve le point d’appui qui relancera le travail de chaque participant : explications claires et nourries de parallèles pertinents avec des artistes photographes.

Et encore Au-delà des discussions autour des séries présentées et de la notion de série même (une série est-elle un documentaire ? a-t-elle besoin d’un début et d’une fin, etc.). Ces trois journées sont truffées d’informa-tions précieuses sur la photographie dans tout ce qu’elle recouvre : prises de vue, trucs pour éviter tel ou tel écueil, lentilles à décentrement, propriétés et historique des papiers photos, etc. D’ailleurs, on ne peut qu’admirer l’immense culture du rédacteur du mensuel et

des hors-séries de Réponses PHOTO qui possède environ 5000 livres sur le sujet. On comprend d’où vient l’acharnement de Jean-Claude Irminger à nous organiser des visites d’expositions et son credo sur la nécessité de connaître un maximum de photographes pour progresser - et surtout des artistes contemporains parfois moins connus.

Dimanche,16h30 - Enfin la récré ! un café et JCB nous offre deux heures de théâtre ! Il nous présente son point de vue sur l’œuvre de Vivian Maier (deux stages sont prévus au printemps 2015 dans le village de son enfance). Il partage les photos qu’il a prises depuis la fenêtre de son hôtel, fait circuler ses publi-cations sur lesquelles nous nous jetons et termine par deux diaporamas tirés de ses livres Tokyo et American puzzle.JCB est à coup sûr « un oral » infatigable qui parle aussi avec les mains : une réelle présence qui nous maintient concentrés.

Entre son immense savoir, ses reportages, son et ses expériences, chaque minute du stage est nourrie d’anecdotes, de conseils, de réflexions sur l’art photographique, et de plein de petites formules que nous notons avidement dans nos carnets. Aucun temps mort (juste nous après trois jours). Un souhait pour conclure : un autre stage avec une réserve de chocolat et de café, appuyer sur le bouton « play » de JCB et juste écouter...

Joëlle Kohler

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Prochaines séances...

TechniqueLundi 03 novembre à 20h30

Philippe Dubois est un consultant et expert en «Color Management» et va nous éclairer sur la gestion des couleurs et plus spécifiquement sur l’importance de calibrer les écrans.Il va aussi apporter avec lui quelques écrans Eizo et nous

faire une démonstration de calibrage.

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Calibration

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Lundi 10 novembre à 20h30

Tout en poursuivant mon métier dans les espaces vert, je passe la plus grande partie de mon temps libre à sillonner ma région en ayant comme but ultime de partager et célébrer ma joie de photographier.Laissant libre cours à mon imagination et à ma créativité, ma quête et mon profond désir de transcender l’aspect documentaire, m’amèneront à découvrir en moi-même ce que j’avais tant admiré et aimé chez mes mentors de la photographie animalière : mon propre style.

Photographe André MaurerInvité

Prochaines séances...

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Faites VoirLundi 24 novembre à 20h30 Présentez votre «Série» comprenant 5 à 7 photos numériques réalisées lors du Rallye d’automne à GexVos images seront admirées et commentées.

Envoyez vos photos numériques, au format JPEG 1400 x 1050 pixels, par mail à : rallye@sgp-geneve.ch

jusqu’au dimanche 20 novembre à 23h00.

Rallye d’automne

> 20 novembre

Photographe

Jugement concours Projection N&BLundi 17 novembre à 20h30

Présentation du jugement du concours «Projection Noir et Blanc». Les juges, au nombre de trois, seront coachés (terme exprimant le fait qu’ils seront guidés, aidés dans leur tâche... pour ceux qui ne supportent pas les anglicismes) par un photographe professionnel reconnu de la place genevoise.Venez découvrir les résultats du concours annuel projection N&B de la SGP.

N&B

Contacts

Tous les membres de la SGP se retrouvent chaque lundi pour leur séance à 20h30 à la salle de projection Carson de la Maison des Associations, 15 rue des Savoises à Genève, selon le programme des soirées à thèmes.Tous les détails sur www.sgp-geneve.ch

______ fondée en 1881 ______

president@sgp-geneve.chpatrizia.cini@sgp-geneve.chclaude.ponchant@sgp-geneve.chjean-claude.irminger@sgp-geneve.ch

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Didier Rossel Patrizia Cini Claude Ponchant Jean-Claude Irminger

Didier Rossel Patrizia Cini Patrizia & DidierEric Boillat Samy Mayor Eric Henry

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Voilà, c’est fini pour ce numéro.

Rendez-vous le mois prochain !

A suivre... Délai pour la remise des manuscrits du prochain numéro du Magazine

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Clin d’oeilLorsque cette petite Saltique vous demande de la regarder dans les yeux, difficile de faire autrement.

© Christiane Margand

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Rédaction Didier Rossel, Eric Boillat, Joëlle Kohler,Jaël De Nardo,Samy Mayor,Jean-Claude Irminger,Jean-Robert Comte,Catherine Graf,Richard Forster,Luisa Doplicher,Christiane Margand,Eric Henri,Maquette Romanpub et le team PAO :Samy Mayor, Eric Boillat, CopyrightToute reproduction, même partielle, de texte ou d’image est interdite sans autorisation préalable.Par copyright, toutes les photos présentées sont diffusées sous réserve du droit d’auteur et toute réutilisation est illlicite.

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