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Parution Lettre de la Stomatologie 51 - septembre 2011
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LA LETTRE DE LA STOMATOLOGIE
par l’Union des Médecins spécialistes en Stomatologie et Chirurgie maxillo-faciale
Numéro
5 1LLS
Implantologieprothèse clipséegreffe osseuse
septembre2011
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4 La prothèse provisoire « clipsée »
pré-implantaire
14 Apports de la Microscopie Electronique à
Balayage pour la Matrice Plasmatique
Minéralisée
24 Informations syndicales
26 ADHEREZ !
31 Votre agenda
Directeur de la PublicationDr C. ROUILLON
Rédacteur en ChefDr F. DUJARRIC
Comité de RédactionDr F. BILLOT-CHERET, Dr A.V. MONS-LAMYDr S. OSTERMEYER, Dr J.B. KERBRATDr P. OTTAVI
Imprimé en France
ISSN 1296-6339
La Lettre de la Stomatologiepar l’Union des Médecins Spécialistesen Stomatologie et Chirurgie Maxillo Faciale79, rue de Tocqueville 75017 PARISTél. 01 44 29 01 23- Fax 01 40 54 00 66
Dans le cadre conventionnel, un mécanisme de paiement à laperformance a été mis en place pour les médecins généralisteset doit être étendu, progressivement, à l’ensemble des médecinsspécialistes en commençant, en priorité, par 4 spécialités : lacardiologie, l’endocrinologie, l’hépato-gastroentérologie et lapédiatrie.
Contrairement à la médecine générale, la Caisse d’AssuranceMaladie n’a élaboré aucun projet et c’est donc tout l’intérêtpour la profession d’engager des travaux dans ce domaine.
Du point de vue méthodologique, il s’agit de mettre en placedes indicateurs permettant d’évaluer la qualité médicale de nosactes. Rappelons que, par devoir déontologique, tous nos actessont forcément faits dans les meilleures conditions de qualitépour les patients ; c’est pour cela que le terme de performancea été utilisé.
Nous pensons que notre Conseil National Professionnel(Fédération) doit s’impliquer dans cette démarche car elle cor-respondra, à terme, à des exigences impliquant l’ensemble dela profession, que nous exercions dans des structures libéralesou hospitalières publiques. L’aide de la Haute Autorité de Santéest également importante, elle retrouve tout son rôle en tant questructure chargée d’apports méthodologiques et scientifiques etpermet d’éviter, que sous prétexte d’efficience, les intérêtsmédicaux des patients soient remis en cause. Autres éléments
importants, les variations de pratique entre les différents méde-cins, toutes les enquêtes montrent que ces variations peuventêtre parfois liées à la patientèle du médecin, mais dans d’autrescas il faut reconnaitre que certaines pratiques médicales restentbasées sur des choix personnels du praticien qui s’éloignent desrecommandations des pratiques professionnelles établies parnos sociétés savantes et la HAS.
C’est donc l’homogénéisation et l’amélioration globale qui sontprévues dans ces contrats, de ses possibilités de répondre d’unemanière plus ou moins stricte aux recommandations qui lui sontprodiguées. Si le paiement à l’acte reste le pivot de la médecinelibérale, la forfaitisation est une évolution complémentairelogique dans le cadre d’une médecine plus collective et de pra-tiques médicales qui doivent être justifiées face aux recomman-dations élaborées par la profession.
Le paiement à la performance est donc une opportunité pourimpliquer notre Conseil National Professionnel dans le choixd’indicateurs pertinents et choisis par la profession pour éviterque seuls les critères d’efficience intéressant l’AssuranceMaladie constituent l’essentiel de ces contrats.
N’attendons pas que d’autres s’emparent des ces indicateurs etnous les imposent !Au travail donc.
Dr F. Dujarric
Informationssyndicales
Publicité et RéalisationP.P. COM’28, rue des Petites Ecuries75010 PARISTél. 01 42 46 64 75Fax 01 42 46 02 89www. ppcom.fr • [email protected]
Le paiement à la performance une opportunité pour notre profession ?
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Implantologie :La prothèse provisoire « clipsée » pré-implantaire
Docteur Christian VALLE Diplômé de la faculté de chirurgie dentaire de Strasbourg
Certificat d’étude spéciale de biologie buccaleCertificat d’étude spéciale de parodontologie
Le remplacement d’une racine par un implant fait désormais partie
des données avérées de la science.
De nouvelles procédures permettent de conserver les rebords alvéo-
laires lors des extractions.
Pour utiliser au mieux les mécanismes biologiques de reconstruction
osseuse et gingivale nous pouvons proposer à nos patients une
prothèse clipsée qui aura plusieurs fonctions :
• Hémostase et protection
• Maintient du volume osseux
• Maintient d’espace
• Protection du greffon ou de l’implant
• Mise en charge à la carte
• Guide radiographique
• Guide chirurgical
• Remplacement prothétique immédiat
• Couronne provisoire
1. HÉMOSTASE ET PROTECTION DE LAPLAIE D’EXTRACTION
La compression de la plaie peut s’avérer très utile pour favoriser
l’hémostase
Un gel cicatrisant et antiseptique est maintenu sur la plaie.
La protection du caillot de la plaie permet une meilleure cicatrisa-
tion.
(...)Fig 1 Protection et hémostase de la plaie
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Planmeca ProMax 3D ProFaceUne visualisation parfaite
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Le dispositif de balayage du visage intégré au système de tomographievolumétrique à faisceau conique (CBVT) Planmeca ProMax 3D ProFacepermet de réaliser non seulement une photographie en 3D du visage réaliste,mais aussi des radiographies maxillo-faciales numériques classiques.Planmeca est la première société dentaire à introduire ce type de concept.Un seul balayage génère à la fois une photographie en 3D et un volume CBVT ou,si nécessaire, uniquement une photographie en 3D, auquel cas le dispositifn’émet aucun rayonnement.
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Nous constatons que le curetage à la fraise des plaies d’extraction
associé à cette protection procure aux patients un meilleur confort
et entraînent moins de douleur. Ceci grâce à une plaie propre et un
bon caillot bien protégé.
2.MAINTIEN DU VOLUME OSSEUX
On ne raisonne plus comme avant les implants en matière d’extrac-
tion, ce maintient est important dans la perspective du remplace-
ment de la racine par un implant.
Il est connu que la prothèse immédiate permet, après extraction
multiple, de conserver et de modeler de belles crêtes osseuses.
On sait qu’après une extraction l’os alvéolaire va se résorber spon-
tanément.
On sait aussi que l’os pour se maintenir à besoin d’être stimulé. Un
des éléments de la prévention de l’ostéoporose est l’effort physique.
La stimulation se fait par l’intérieur de l’alvéole des dents naturelles
normales.
La stimulation peut aussi se faire par l’extérieur de l’alvéole de la
même façon qu’une prothèse adjointe totale immédiate remodèle et
conserve une crête, au moins dans un premier temps avant de pro-
voquer sur le long terme une résorption.
De la même façon le maintient du capital osseux alvéolaire est
obtenu par la stimulation mécanique intermittente modérée englo-
bant toute la crête.
Avec et sans clips chez la même personne.
Sur cette photo au maxillaire après 4 mois guérison il y a un bon
maintient du volume osseux grâce au port régulier d’une prothèse
clipsée, tandis qu’à la mandibule plusieurs années après l’extrac-
tion et sans stimulation la résorption est très importante.
(...)6N°51 - septembre 11LLSS
Fig 2 Fig 5a extractions multiples
Fig 5b maintien de crête par prothèse immédiateFig 3 beau caillot à 8 jours
Fig 4 curetage à la fraise
Fig 6 Fig 7 Fig 8 Fig 9
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EXEMPLE DE STIMULATION DE CROISSANCE OSSEUSE PAR LES
PONTIQUES OU INTERS DE BRIDGE
On constate parfois des régénérations osseuses sous et de part et
d’autre de pontiques lorsqu’ils sont placés en pression sur la gen-
cive. Ce qui montre que la pression sur l’os peut provoquer un
remodelage positif.
On peut penser qu’il ne s’agit que d’un artefact radiologique mais
l’ouverture d’un lambeau pour placer un implant a montré qu’il y a
bel et bien une petite excroissance osseuse. Alors que la guérison
normale eut au mieux été de pic à pic, dans ce cas le niveau du
diverticule se situe au dessus !!!
L’EFFET POSITIF DU BON CURETAGE COMPARÉ À L’EFFET NÉGA-TIF DE L’ABSENCE DE CURETAGE.
(...)7N°51 - septembre 11LLSS
Fig 10 comparaison avec et sans clips
Fig 12 stimulation par le pontique
Fig 13 excroissance osseuse
Fig 14 et Fig 15
Fig 11 copie d’une publication sur les matériaux de comblementLes matériaux de comblement (xénogreffes allogreffes) possèdent leurs indications mais se transforment plus lentement en os en laissant longtemps des résidus.
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Ce cas (Fig 14 et 15) est intéressant car il permet de comparer sur
une même personne l’effet des deux techniques.
- à droite il y a eu un bon curetage et une protection stimulation
par prothèse clipsée : résultat une bonne guérison osseuse de pic
à pic ; Fig 15 Fig 16
- à gauche pour des raisons indépendantes de ma volonté 46
l’extraction a été réalisée sans curetage et sans prothèse clipsée.
Ce qui a entrainé une évolution du kyste et une perte osseuse
importante !!!
Alors que le pronostic initial aurait pu laisser présager du
contraire.
AUTRES EXEMPLES DE BON MAINTIENT DU VOLUME OSSEUX
PAR CE PROCÉDÉ SANS GREFFE OSSEUSE :
3. MAINTIEN D’ESPACE ET DES ANTAGO-NISTES. En quelques mois les dents adjacentes risquent de se verser et
l’antagoniste d’égresser.
Voici un exemple où cette fonction a manqué nécessitant le recours
à l’orthodontie.
PROTECTION DU GREFFON OU DEL’IMPLANT : en cas de nécessité ou de greffe. C’est une ...
4. MISE EN CHARGE À LA CARTE
Après la pose de l’implant la prothèse évidée peut resservir de
provisoire pour attendre le moment propice pour la mise en
charge. C’est le cas si l’os est peu dense en dessous de 20 N de
torque réverse constaté lors de la pose de l’implant
Un rebasage en silicone plus souple permet une mise en charge
adaptée.
Le trou percé précédemment fait office de rétention mécanique.
(...)8N°51 - septembre 11LLSS
Fig 16 au moment du curetage Fig 17 à un an après curetage etport de clips
Fig 18 Fig 19 sans curetage et sans clips
Fig 20 crête à 3 mois
Fig 21 résultat après pose de l’implantFig 23
Fig 21
Fig 22
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5. GUIDE RADIOGRAPHIQUE
Un guide radiologique est obtenu en réalisant un trou préfigurant
l’axe souhaité qui sera bouché avec du composite ou du ciment
radio opaque. L’acétal n’est pas radio-opaque.
L’axe de forage a pu être corrigé grâce à cette vérification simple.
6. GUIDE CHIRURGICAL
Un guide chirurgical peut être obtenu en réalisant un trou dans la
prothèse. L’axe est contrôlé par un examen radiographique.
7. REMPLACEMENT PROTHÉTIQUEIMMÉDIAT
Une des réticences des patients quand on leur propose à d‘extraire
une dent et de la remplacer par un implant est le fait de se retrou-
ver édenté.
« On m’a dit que je devais rester sans dent pendant plusieurs mois
ou porter une prothèse avec des crochets »
Cette solution permet si on a anticipé l’intervention de remplacer
des dents facilement et de façon relativement discrète.
Le confort du patient est optimisé tant du point de vue fonctionnel
qu’esthétique.
- L’extraction réimplantation mise en charge immédiate possède
ses indications mais ce sujet n’est pas abordé ici.
- Les attelles collés ne permettent pas la stimulation mécanique et
sont de réalisation plus complexe et plus longue.
Le fait d’enlever le clips pour le nettoyer est très bien accepté par
les patients, surtout en sachant que ce n’est que pour quelques
semaines.
8. COURONNE PROVISOIRE... en la rebasant elle devient une excellente couronne provisoire :
on coupe les ailettes au moment choisi.
9N°51 - septembre 11LLSS (...)
Fig 24
Fig 28 flap-less à travers le clips
Fig 29. 36 remplacée par clips
Fig 27
Fig 25 Fig 26
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En cas d’extraction ré-implantation immédiate le clips permet de
choisir le degré de mise en charge.
A aucun moment le patiente n’a eu de trou dans son sourire et le
résultat est obtenu simplement sans avoir à recoller et décoller de
prothèse
9. PÉRENNITÉ DE LA PROTHÈSENous employons cette technique depuis 15 ans avec beaucoup de
satisfaction tant pour le patient que pour le praticien.
De l’avis de nos patients le service rendu est très bon pour un coût
raisonnable.
L’acétal et la Flexite sont des produits qui permettent une tenue
dans le temps excellente, bien assez pour les 2 à 6 mois générale-
ment préconisés.
Pour resserrer les crochets il faut les réchauffer avec précaution et
les pincer.
Les retouches et rebasages se font à la résine mais l’adhérence ne
s’obtient que par rétention mécanique.
Une de nos patientes porte ce provisoire depuis 6 ans sans perte
de tenue.(...)
Fig 30 Extraction Fig 31 curetage à la fraise
Fig 32 Réimplantation
Fig 33 protection de l’implant
Fig 36 le clips sans ailettes devient une provisoire
Fig 37 résultat prothétique
Fig 35 mise en charge progressive
Fig 33 protection de l’implant
Fig 34 Rebasage
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- Le dentiste comble la dent à extraire dans l’empreinte ou bien le
prothésiste arase la dent sur le modèle et réalise la prothèse clip-
sée en acétal selon le modèle décrit plus loin.
- on réalise l’extraction.
- La prothèse clipsée est essayée et ajustée
- Un curetage soigneux à la fraise boule est réalisé pour éliminer
les tissus de granulation.
- la plaie étant vérifiée on repasse la fraise pour faire un mélange
sang copeau d’os
- Le clips est mis en place
- les recommandations sont données au patient
LES RECOMMANDATIONS D’USAGE SONT CELLES DE LA PAP :- porter la prothèse en permanence.
- une gêne au début est normale on s’habitue avec le temps.
- Si il y a irritation ou blessure, ne pas insister mais passer au
cabinet pour un réglage en portant la prothèse 1 heure avant le
RDV.
- Les petites sensibilités peuvent être soignées avec le gel qui vous
Le comportement dans le temps de l’acétal se révèle excellent.
SÉCURITÉ D’UN SECTORIELOn peut reprocher à ce genre de prothèse le fait qu’il s’agit d’une
prothèse sectorielle.
Qui n’a jamais eu de descellement d’un bridge provisoire…, or le
risque de déglutition ou d’inhalation n’est pas supérieur avec la
prothèse partielle clipsée. Le volume est équivalent. Et les arrêtes
ne sont pas blessantes si on les arrondi.
Sur les centaines de réalisation les patients ne m’ont pas signalés
de risque de déglutition. On peut même mastiquer du chewing-
gum.
PROTOCOLE DE REALISATION
Le remplacement d’une dent, par un implant ayant été étant décidé
avec le patient :
- Une empreinte est réalisée le jour même avec son antagoniste.
(...)
Fig 38 Clips en place sur 36 depuis 6 ans
Fig 39 Fig 42 curetage puis boue d’os
fig 43 pose du clips
Fig 40 racine fêlée à extraire
Fig 41 réalisation du clips
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a été prescrit (parodium pansoral elugel…)
- Cette prothèse est une solution de remplacement transitoire en
vue de la réalisation de la solution plus durable (bridge prothèse
adjointe en option cité pour info) qu’est l’implant.
- La réévaluation des conditions de la pose de l’implant sera faite
dans (2à 6)…. Mois.
- Enlever la prothèse après chaque repas, la nettoyer en la bros-
sant soigneusement avec du dentifrice et la remettre a sa place.
- Si la tenue vous semble insuffisante ne mangez plus avec et pre-
nez un rendez-vous pour la faire resserrer.
LES CARACTÉRISTIQUES À RESPECTERPOUR UN BON RÉSULTAT
1. Investir les contres-dépouilles inter-proximales pour obtenir le
clipsage
2. Recouvrir toute les faces vestibulaires
3. Envelopper la crête et évaluer sa guérison idéale à la façon
d’une prothèse complète immédiate.
4. Une partie palatine ou linguale plus large va permettre la stabi-
lisation latérale.
5. Le resserrage des crochets se fait par chauffage chalumeau
(prudemment) et pression digitale.
6. Un rebasage peut s’avérer nécessaire pour garder le contact
avec la crête. Il se fait à la résine ou au silicone.
7. Il n’y a pas de rétention entre l’acétal silicone. Mieux vaut
compter sur une rétention mécanique : le trou préfigurant la posi-
tion des implants est parfait pour cela.
8. Pour les édentations postérieures une conception avec fausse
gencive type Flexite doit être adoptée.
Le coût est minime. Un devis est établi pour cet acte.
Le praticien et le patient peuvent choisir le moment opportun pour
la suite implantaire en gardant une situation confortable et sécuri-
sante.
Nous avons un taux d’acceptation proche du 100% tant les avan-
tages sont nombreux.
En conclusion avec un peu d’habitude cette technique complète
avantageusement la gamme thérapeutique de l’omnipraticien sur-
tout dans l’optique implantaire.
Les réalisations prothétique sont faites
par le laboratoire Dent’art (Strasbourg).
www.labo-dentart.fr
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Fig 44
Fig 45
Fig 46 caillot protégé et remodelé
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Apports de la Microscopie Electronique àBalayage pour la Matrice PlasmatiqueMinéralisée
Dr L. MAZZONI, Dr J. PERISSEService de Stomatologie et
Chirurgie Maxillo-Faciale du Pr BOUTAULT, Hôpital Purpan, TOULOUSE
Résumé :
Dans ce mémoire, l’ultrastructure de la Matrice
Plasmatique Minéralisée est, pour la première fois,
étudiée en Microscopie Electronique à Balayage.
Nouveauté dans sa mise en œuvre, sa morphologie et
surtout son caractère homogène précieux à plusieurs
points de vue, cette matrice débute son ascension
dans la littérature mais tend à être connue et recon-
nue. Ses caractéristiques microscopiques et cellulaires
sont ainsi dévoilées jusqu’à un grossissement de
2200 et révèlent sa supériorité architecturale et donc
technique à ce qui est l’actuelle référence dans la
régénération osseuse et tissulaire, le PRF.
INTRODUCTION
Dans l’évolution de la régénération osseuse en chirurgie implan-
taire, après l’ère du Platelet Rich Plasma (PRP) puis du Platelet Rich
Fibrin (PRF), nous en venons à celle de la Matrice Plasmatique
Minéralisée ou MPM.
Cette MPM s’inscrit dans une démarche à la fois d’organisation
avec les biomatériaux tels que le Bio-Oss? et chirurgicale en créant
un composé, facilitant son utilisation et sécurisant son adaptation in
vivo (4)
C’est au niveau cellulaire et donc microscopique que se situent ses
actions. Son aspect histologique étant déjà, du moins en partie,
étudié (4), sa structure et son architecture en Microscopie
Electronique à Balayage (MEB) méritent d’être décrites.
1. LE PLATELET RICH FIBRIN (PRF)
Dans la régénération osseuse, le PRF est depuis quelques années
une référence, qu’il soit mis en place seul ou associé à de l’os. Son
intérêt réside notamment dans la chirurgie préimplantaire et la ges-
tion des tissus durs et des tissus mous lors de la mise en place d’im-
plants.
Pour obtenir le PRF, un échantillon de sang veineux du patient est
prélevé dans plusieurs tubes de 10 ml puis ceux-ci sont centrifugés
à 2700 tours/minute pendant 15 minutes. Cette centrifugation
entraîne la formation d’un culot de globules rouges, au-dessus
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duquel surnage le plasma contenant les plaquettes, la fibrine et les
leucocytes (figure 1). Les globules blancs et les plaquettes se placent
entre le culot et le surnageant. Au-dessus du culot globulaire se
trouve le plasma riche en plaquettes et la partie supérieure contient
le plasma acellulaire.
Immédiatement après la fin de la centrifugation, le coagulum
(figure 2) est extrait en le séparant des globules rouges. Le concen-
tré plaquettaire (figure 3) est soit transformé en une fine membrane
par légère pression entre deux compresses (figure 4), soit sectionné
en morceaux et mélangé à une greffe osseuse autogène (figure 5)
ou à un matériau de substitution osseuse (figure 6).
Grâce à la fibrine, aux plaquettes, leucocytes et cytokines que
contient le PRF, la néoangiogenèse, l’activation et la différenciation
cellulaire sont possibles. Ce caillot a donc un rôle à la fois de cica-
trisation des tissus mous et de consolidation osseuse.
En MEB, son ultrastructure présente un réseau de fibrine dense avec
une faible quantité de corps, hématies, leucocytes et plaquettes,
piégés à l’intérieur (figure 7). Les agrégats plaquettaires sont
fusionnés avec la matrice de fibrine dense et mature (figure 8). Une
section transversale de la surface d’une membrane de PRF montre
que la fibrine est organisée en de très épais faisceaux parallèles
(figure 9) (1)
(...)15N°51 - septembre 11LLSS
Figure 1 : Tube desang veineux aprèscentrifugation (1)
Figure 4 : membrane de PRF (1)
Figure 2 : coagulum(7)
Figure 3 : caillot plaquettaire(6)
Figure 5 : mélange de concentré plaquettaire
et d’os autogène (7)
Figure 6 : mélange de concentré plaquettaire
et de Bio-Oss (5)
Figure 7 : réseau de fibrine (MEB x2000)
Figure 8 : agrégats plaquettaires (MEB x1500)
Figure 9 : faisceaux de fibrine épais et parallèles (MEB x750)
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Lors de son utilisation sous forme de membrane, sans matériau de
greffe, le PRF est indiqué :
- dans le comblement sinusien pour obstruer une perforation de
la membrane sinusienne ou fermer la fenêtre sinusienne
- lors de la pose d’implant pour augmenter le volume des tissus
mous péri-implantaires ou accélérer leur cicatrisation
- dans les régénérations osseuses guidées.
Lors d’un mélange avec une greffe autogène ou un matériau de
substitution osseux, ses indications sont :
- le comblement de sinus
- la greffe d’apposition avant pose d’implant ou après fenestra-
tion des corticales pendant la pose
- le comblement de déficit osseux en implantologie post-extrac-
tionnelle
- le comblement des ostéotomies après expansion osseuse
- la distraction osseuse alvéolaire.
Dans le cas d’un mélange avec un matériau de substitut osseux, le
PRF n’est pas miscible de façon uniforme avec les cristaux de sub-
stituts osseux, le composé obtenu est donc hétérogène.
L’obtention d’un composé homogène, ainsi plus facilement mou-
lable et manipulable, est beaucoup plus intéressante d’un point de
vue technique et cicatriciel, d’où la création d’une Matrice
Plasmatique Minéralisée (MPM).
2. LA MATRICE PLASMATIQUEMINÉRALISÉE (MPM)
C’est à partir d’un prélèvement de sang veineux du patient qu’est
également réalisée la MPM. Les tubes sont centrifugés et les frac-
tions plasmatiques individualisées sont récupérées et mélangées à
la phase minérale, avec une technique particulière dans une cupule
spécifiquement adaptée (4).
Le composant, riche en plaquettes, contient le fibrinogène néces-
saire à la formation de la matrice. La technique de mélange dans la
cupule spécifique représente une agression et entraîne une réaction
inflammatoire.
Les plaquettes sont donc activées et relarguent des cytokines per-
mettant la colonisation et la prolifération cellulaire, dont la stimula-
tion des ostéoblastes et l’angiogenèse.
Parallèlement, le fibrinogène est transformé en fibrine, sous l’in-
fluence du calcium et de la fraction minérale du Bio-Oss? en pré-
sence de thrombine. La fibrine adhère au produit de comblement et
ses fibres enserrent les particules minérales, les plaquettes, les
monocytes et le plasma.
Des coupes histologiques montrent l’organisation de la fibrine en
un réseau dense et fibrillaire entre ces cristaux, avec pénétration
homogène dans la lumière de leurs vacuités. Des monocytes sont
identifiés sur les réticulations et pourraient se différencier en ostéo-
clastes, entraînant une phase de remaniement osseux (figure 10).
Le mélange activé guide la synthèse de la matrice, avec formation
d’une liaison intercristalline et d’un produit homogène.
Les deux étapes, cellulaire et vasculaire, du processus de l’inflam-
mation sont ainsi réalisées, de manière partielle, avant d’insérer le
greffon.
Au niveau technique, la MPM présente des avantages certains pen-
dant le geste chirurgical. Aussitôt mise en œuvre, elle est modulable
selon la forme et le volume du site de greffe : cette matrice peut être
moulée selon la figure désirée, découpée, empilée ou aplatie sous
forme de disque. Un séchage à la compresse permet sa conforma-
tion directement sur le site opératoire. L’ensemble une fois rigidifié,
le relief est conservé.
Pendant son prélèvement, sa cohésion est maintenue et facilite le
geste opératoire.
Pour son positionnement, le monobloc affine le geste. Dans le cas
d’un comblement de sinus avec perforation de la membrane de
Schneider, le risque de fuite de particules en intra-sinusien est évité.
De même, dans les autres indications de comblement, telles que la
greffe d’apposition ou en post-extractionnel, les granules ne sont
pas dispersées, n’entraînant pas de douleurs et d’inflammation
locales.
Lors de sa fixation, le greffon n’est pas détruit par le serrage du fil,
ce qui facilite la suture. Le fil peut même traverser la MPM afin de
la fixer.
Enfin, l’homogénéité de la matrice la rend stable dans le temps et
dans l’espace, et ce composé, possédant un pouvoir ostéoinducteur
et de probables caractères inducteurs liés aux facteurs de crois-
sance, favorise donc la régénération osseuse de l’ensemble.
Finalement, toutes ces caractéristiques sont, tant à l’échelle histolo-
gique et macroscopique qu’au niveau technique, des facteurs d’os-
téointégration. L’échelle microscopique offre par conséquent l’inté-
rêt de conforter l’homogénéité du réseau de fibrine mêlé aux
particules de Bio-Oss®.
(...)16N°51 - septembre 11LLSS
Figure 10 : monocytesimp
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3. ETUDE MICROSCOPIQUEMATÉRIEL ET MÉTHODES
Un mélange PRF et Bio-Oss® et une MPM préparée avec du Bio-
Oss? sont ici comparés.
Les particules de Bio-Oss® utilisées sont de diamètre 1-2mm et de
poids 0,5 g (figure 11).
La membrane de PRF et la MPM sont recueillies à partir du sang
d’un même patient, dont le consentement est obtenu, et préparées
selon les techniques décrites au chapitre 2 (figures 13 et 14). Un
des caillots plaquettaires obtenus pour leur mise en œuvre est
photographié (figure 12).
D’un point de vue macroscopique pur, la miscibilité de la MPM
avec l’os est remarquée, comparativement au PRF, auquel seule-
ment quelques granules osseuses semblent apposées.
Les différentes étapes nécessaires à l’analyse en MEB sont
ensuite exécutées. Tout d’abord, les deux préparations sont
fixées dans un mélange de glutaraldéhyde à 2% et de cacody-
late de sodium. Afin d’étudier non seulement sa surface mais
également sa structure interne, ceci pouvant ajouter un argu-
ment d’homogénéité globale, le prélèvement de MPM est sec-
tionné transversalement. Le prélèvement de PRF+Bio-Oss?est
quant à lui très fin et est sectionné pour analyser la moitié de la
surface de chaque face. Les échantillons sont ensuite lavés à
l’eau abondamment, déshydratés par des bains d’alcool de plus
en plus concentrés, puis dessiqués à l’HMDS (hexaméthyldisila-
zane). La métallisation sous vide est effectuée avec une couche
d’or/palladium. L’observation microscopique des échantillons
(figure 15) est exécutée avec un microscope Hitachi S450.
(...)18N°51 - septembre 11LLSS
Figure 11 : particules de Bio-Oss® utilisées
Figure 12 : caillot plaquettaire
Figure 13 : la membrane de PRF (peu miscible au Bio-Oss?) et la MPM
Figure 14
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Figure 15: échantillons
a- face supérieure de
la MPM
b- face sectionnée de
la MPM
c- moitiés de chaque
face du PRF+Bio-Oss®
RÉSULTATS
Au niveau des deux échantillons de PRF, la surface présente peu de
reliefs à faible grossissement. Uniquement quelques particules
osseuses sont retrouvées sur chaque face examinée. Deux parti-
cules sont observées sur l’une d’elles et paraissent posées sur le
réseau de fibrine (figure 16). Un espace délimite toute la zone de
jonction os et fibrine (figure 17), sans qu’aucun lien ni aucune
interaction entre eux ne puissent être mis en évidence.
A un faible grossissement, la MPM représente un système
homogène, alternant concavités et dépressions à sa surface.
Ces concavités sont les nombreuses particules osseuses juxtapo-
sées et recouvertes du réseau de fibrine, les dépressions étant
autour d’elles et correspondant à la fibrine seule.
Les particules d’os sont telles qu’emprisonnées dans le réseau fibri-
neux (figure 18), en forme de toile de tente. A un plus fort grossis-
sement, des hématies sont enchevêtrées dans les faisceaux de
fibres (figure 19). Ces faisceaux entrecroisés sont de deux types,
mineur pour les fibres fines et majeur pour les fibres épaisses
(figure 20).
Figure 16: parti-
cules osseuses sur
l’une des faces de
l ’ é c h a n t i l l o n
PRF+B io -Oss®
(MEB x29)
Figure 18: parti-
cules osseuses
a p p a r a i s s a n t
sous la fibrine
(MEB x130)
Figure 19: fais-
ceaux et hématies
e n c h e v ê t r é e s
(MEB x1100)
Figure 20: deux
tailles de fibres
(MEB x2200)
Figure 17:
espace entre l’os
et la fibrine (MEB
x720)
A- os
B- fibrine
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20N°51 - septembre 11LLSS
La face sectionnée de la MPM est également homogène, dans son
ratio granules osseuses et fibrine (figure 21). Les particules s’alter-
nent, mêlées et intégrées aux fibres. Le réseau fibrillaire est étroite-
ment lié à l’os (figure 22), de manière uniforme dans l’échantillon.
Des agrégats plaquettaires semblent reconnus et fusionnent avec le
réseau de fibrine (figure 23). Sur cette même figure, de l’os est
visualisé, pénétré par la protéine.
Des cellules avec des pseudopodes sont par ailleurs remarquées,
disposées à la surface des fibres sur de l’os. Malheureusement,
elles n’ont pu être photographiées nettement du fait d’un déséqui-
libre d’une partie de l’échantillon la rendant mobile au grossisse-
ment souhaité.
Ainsi, si les échantillons de MPM sont comparés à ceux du
mélange PRF+Bio-Oss?, la vue d’ensemble est très différente, avec
un relief rugueux marqué uniformément pour les premiers alors
qu’il est plan et interrompu par des particules osseuses pour les
seconds. La surface de la MPM est couverte par la juxtaposition
très régulière des particules osseuses. Le relief de la MPM, très
proche du moulage initial, est à noter, sa conformation étant
stable.
Concernant les éléments de leur constitution, le réseau de fibrine,
élément principal du caillot sanguin, est semblable, dense et
mature, avec deux composantes, mineure et majeure, dans les
deux cas. Des agrégats plaquettaires sont formés au contact de ce
réseau. Ce double composant, fibrillaire et cellulaire, correspond à
une structure capable d’agir comme un véhicule de transport de
cellules essentielles pour la régénération des tissus mous et durs de
la même manière que le PRP?2?.
Or les relations entre les éléments constitutifs diffèrent : le caractère
homogène de l’intrication du réseau de fibrine avec les granules
osseuses est authentifié pour la MPM. Un véritable tissage du réti-
culum fibrineux avec le Bio-Oss? est identifié et confirme la spécifi-
cité de cette matrice.
Ainsi, à l’observation en MEB, la MPM, possédant les mêmes élé-
ments fibrillaires et cellulaires que le PRF, s’articule autour de
réseaux interconnectés emprisonnant de manière uniforme et pro-
portionnée les particules d’os. Cette caractéristique renforce la
conservation de sa structure et aussi sa facilité d’utilisation, que ce
soit d’un point de vue théorique ou pratique.
Conclusion
La Matrice Plasmatique Minéralisée est une nouveauté. Elle est
macroscopiquement un composé homogène. Son histologie révèle
cette uniformité. Mais surtout la Microscopie Electronique à
Balayage met en évidence cette cohésion harmonieuse et l’intrica-
tion équilibrée du réseau de fibrine avec les particules minérales.
Cette homogénéité a pour conséquence une préservation de sa
structure et fait de la MPM un mélange plus pertinent d’un point de
vue microscopique, macroscopique et technique.
Du fait de sa stabilité et de sa cohésion globale, ses applications
en terme de geste chirurgical, que ce soit dans le modelage, la
manipulation ou le positionnement du greffon, mais également en
terme de régénération osseuse, paraissent plus que satisfaisantes.
Photo 1 Affichage des coupes tomographiques 3D Accuitomo® par mode
Figure 21: face
sectionnée de la
MPM (MEB x46)
Figure 22 : liai-
son étroite entre
la fibrine et l’os
(MEB x1600)
Figure 23 : agré-
gats plaquettaires
fusionnés avec le
réseau de fibrine
et l’os(A) (MEB
x2000)
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logical characterization of platelet-rich plasma gel. Clinical Oral
Implants Research. Décembre 2006 ; 17(6):687-93.
3. Orsini G, Traini T, Scarano A, Degidi M, Perrotti V, Piccirilli M,
Piattelli A.Maxillary Sinus Augmentation with Bio-Oss particles : A
Light, Scanning, and Transmission Electron Microscopy Study in
Man. Journal of Biomedical Materials Research Part B: Applied
Biomaterials. Juillet 2005 ; 74B:448-457.
4. Périssé J. Du PRF et PRP vers les Matrices Plasmatiques
Minéralisées (MPM) en implantologie. Implantologie. Mai 2011 ;
63-69.
5. Rey G, Caccianiga G, Gouvernet M. Lasers + biomatériaux +
PRF Une nouvelle approche pour la réussite des augmentations de
volume osseux. La lettre de la Stomatologie. Novembre
2010 ; 48:4-33.
6. Kraver M. L-PRF: Leukocytic Platelet Rich Fibrin – A New
Frontier for Dentistry. http://www.capedental.com/blog/. Posted
on February 13, 2011.
7. Applications cliniques des concentrés plaquettaires en chirurgie
implantaire. http://www.abcdent.fr/pdf/prf3.pdf
Cette matrice est à la fois facile de préparation, d’utilisation et
d’intégration.
La réalisation d’une étude clinique visant à évaluer son efficacité
dans les greffes osseuses permet actuellement de suivre l’évolution
de son ostéointégration.
Les indications de ce composé aux atouts notables semblant super-
posables à celles du PRF associé à une greffe osseuse, la MPM doit
permettre le remplacement du PRF dans la chirurgie implantaire
quotidienne.
Un nouveau système d’alliance entre le plasma et l’os est aujour-
d’hui créé. La création d’une matrice plasmatique minéralisée avec
de l’os humain est également envisageable en l’associant à un
broyat de greffe autologue.
BIBLIOGRAPHIE
1. Dohan Ehrenfest DM, Del Corso M, Diss A, Mouhyi J, Charrier
JB. Three-dimensional architecture and cell composition of a
Choukroun’s Platelet Rich Fibrin clot and membrane. Journal of
Periodontology. 2010 ; 81:546–555.
2. Fernández-Barbero JE, Galindo-Moreno P, Avila-Ortiz G, Caba
O, Sánchez-Fernández E, Wang HL. Flow cytometric and morpho-
GETINGE QUADRONOUVEAU STERILISATEUR DE TABLE
• Stérilise davantage dans un délai et un espace réduits
• Plus grande capacité de chargement
• Approbation et traçabilité des cycles
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LA FORMATION DES HYGIENISTES DENTAIRES
EN FRANCE
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pro DPC :
des projets de décrets qui ne passent pasSOURCE : EGORA.FR
Président de la Fédération des spéciali-
tés médicales, le Pr Olivier Goëau-
Brissonière approuve l’orientation des
décrets sur le DPC (développement pro-
fessionnel continu), rejetée par le Centre
national des professions de santé (Cnps)
qui évoque une étatisation d’un sys-
tème ou les professions de santé
seraient marginalisées.
LA PRÉPARATION DE LA FUTURE LOI SUR LA PHARMACOVIGI-
LANCE A-T-ELLE CHANGÉ LES RÈGLES DU DU JEU DU DPC ?
Olivier Goeäu-Brissonière : Non, les règles n’ont pas
changé. Il se trouve que depuis le mois de janvier dernier,
sous l’influence des réactions des différents professionnels et
organismes, les projets de textes sur le DPC ont muri. Ils ont
évolué avec la volonté du ministre de la Santé, de répondre
au mieux aux aspirations des professionnels concernant
leur formation.
LE PROJET DE DÉCRET QUI CRISTALLISE LE PLUS DE REPROCHE
CONCERNE L’ORGANISME GESTIONNAIRE DU DPC. ON PARLE
D’ÉTATISATION, QU’EN EST-IL ?
Nous avons suivi avec attention l’élaboration de ce texte qui
a été soumis à la FSM, au même titre qu’il l’a été auprès des
organisations syndicales. Je ne pense absolument pas qu’il
s’agisse d’une étatisation du système. A nos yeux, ce texte
s’approche plus de l’esprit du DPC tel que nous le souhai-
tons en tant que fédération des spécialités. Ce décret intro-
duit un conseil de gestion différent du précédent projet qui
avait été très contesté par les organisations syndicales.
Ce nouveau conseil de gestion ressemble à l’assemblée
générale de l’organisme, qui est, selon les textes réglemen-
taires, un groupement d’intérêt public (GIP) dont les finan-
ceurs sont l’Etat et les caisses d’assurance maladie. Ils sont
les financeurs, mais n’exercent aucune tutelle. Il y a égale-
ment un comité paritaire réellement paritaire - c’est tout à
fait ce que souhaitaient les syndicats - entre les différents
professionnels de santé et le binôme Etat-caisses.
Ce dernier n’a pas de prépondérance au total des voix. Le
comité paritaire bénéfice aussi d’une présidence alternée
entre les professionnels de santé et le couple Etat-caisses.
L’une des missions du comité paritaire consistera à définir le
montant des forfaits de formation des professionnels.
Ce terme forfait est très intéressant, car il suggère que le
professionnel pourra imaginer et proposer son contenu. De
cette manière, nous nous rapprochons de l’esprit d’un
chèque formation, réclamé par beaucoup. Enfin, un conseil
de surveillance du DPC réunira des professionnels des deux
modes d’exercice des différentes professions. Il sera chargé
de porter un regard sur le déroulé du dispositif et faire des
propositions d’évolution. Il me semble que nous allons
bénéficier d’un outil relativement simple à mettre en œuvre,
lié à un individu, tout au long de la vie.
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MAIS IL Y A ÉGALEMENT DEUX AUTRES PROJETS DE DÉCRETS,
TRÈS IMPORTANTS POUR LA MISE EN PLACE DU DPC.
Effectivement. L’un d’eux instaure le DPC. Il permet de défi-
nir, avec la Commission scientifique indépendante (CSI) et la
FSM, le parcours individuel d’un médecin. L’autre décret,
qui n’a pas beaucoup bougé, recense les missions de la
CSI. Le projet de texte qui définit le DPC a beaucoup évolué.
Il s’est amélioré, s’est simplifié avec une reprise en main par
les professionnels. Désormais, avec la CSI et la FSM, les
conseils nationaux pourront définir ce qu’est le parcours
individuel d’un médecin
UN MOT SUR LE FINANCEMENT ?
Nous sommes parvenus à une conception en miroir du dis-
positif entre les médecins libéraux et les salariés, dont les
hospitaliers font partie. Je souhaite que nous aboutissions à
un système de financement qui soit le plus équilibré pos-
sible. Pour les libéraux, une partie du financement du DPC
proviendra des caisses par le biais de la convention médi-
cale, comme avant. Il y aura de plus, l’apport des cotisa-
tions des médecins qui pourront être adaptées et enfin, une
fraction de la taxe acquittée par l’industrie pharmaceutique.
Pour les professionnels salariés, la part financée par les
employeurs pourra être augmentée, et ils bénéficieront éga-
lement d’une partie de cette taxe à condition que les établis-
sements rentrent dans l’Ogdpc des hospitaliers que nous
avons créé. Ainsi, de chaque côté, nous aurons un tuyau de
financement équilibré qui permettra un autre niveau de
miroir, avec pour les libéraux, la formation conventionnelle
et pour les hospitaliers, les formations actuellement organi-
sées par les CME (commissions médicales d’établissement).
Enfin, élément qui me semble capital, ces décrets permettent
l’apparition de formations et d’orientations de formation
interprofessionnelles.
PEUT-ON SAVOIR MAINTENANT QUAND LE DPC VA DEVENIR
UNE RÉALITÉ ?
Il faut poser cette question au ministre. Mais d’après ce que
j’entends, je suis enclin à penser que le dispositif va se
mettre vite en place.
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❒ J’adhère à l’UMSC et je verse la somme de ......................................... en règlement de ma cotisation syndicale
pour l’année 2011 à l’Union des Médecins Spécialistes en Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale
Nom : ...............................................................................Prénom :.............................................................
Adresse professionnelle : ...............................................................................................................................
Tél. : .................................................................................. Fax :..................................................................
E.mail........................................................................................................................................................
Né(e) le : ........................................................................... à : .....................................................................
Année de : .........................................................................Année d’installation : ...........................................
Secteur conventionnel : ❒ 1 ❒ 2 ❒ Non conventionné
Autre discipline ne donnant pas droit au cs :...................................................................................................
Réglement par chèque et réponse à retourner à :
U.M.S.C. - GOMED - 79, rue de Tocqueville 75017 PARISTél. 01 44 29 01 23
C O T I S E Z !Taux Plein. . . . . . . . . . . . 200 €
Salariés . . . . . . . . . . . . . 120 €
Internes et CCA. . . . . . . gratuit
Soutien. . . . . . . . . . . . . . 275 €
Retraité . . . . . . . . . . . . . . 100 €
Cette cotisation est entièrement déductible
Adhésion à retourner à :U.M.S.C.GOMED
79, rue de Tocqueville75017 PARIS
Tél. 01 44 29 01 23
Nous n’avons pas d’autres ressourcesque celles de vos cotisations
Adhérez!Aidez-nous à Vous défendre
et à vous représenter
Nous sommes là pour
défendre vos conditions
d’exercice.
Si vous connaissez des
difficultés relationnelles
avec votre CPAM pensez
à nous en parler et nous
vous défendrons !
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Paris, le 26 septembre 2011 Secteur optionnel, Retraite ASV, DPC, RCP : La CSMF demande des réponses au Président de la République La CSMF a été reçue par le Chef de l�Etat et a saisi cette occasion pour lui demander de garantir l�accomplissement des engagements contenus dans la nouvelle convention aux dates prévues : l�application du secteur optionnel au 30 septembre, l�extension du paiement à la performance à toutes les spécialités dès 2012, la mise en �uvre de la CCAM clinique au 31 décembre 2012, et le nécessaire sauvetage de la retraite conventionnelle des médecins. La CSMF a demandé au Chef de l�Etat de faire appliquer le secteur optionnel, qui constitue la seule réponse à la question des compléments d�honoraires. Ce dispositif est essentiel, pour favoriser l�accès aux soins des patients. La CSMF a demandé que le déploiement des consultations longues qui permettent une meilleure prise en charge des patients, en particulier, de ceux atteints de plusieurs pathologies, se fasse rapidement. C�est un outil indispensable au service de la qualité des soins. Alors que la nouvelle convention médicale comporte l�engagement de l�Assurance Maladie de maintenir la prise en charge des cotisations de retraite ASV aux deux tiers, la CSMF a demandé que le Gouvernement, qui a désormais la main sur ce dossier, le fasse aboutir rapidement dans un cadre législatif ou règlementaire. La CSMF a également demandé que la profession retrouve sa place dans le dispositif de formation continue (DPC) qui devra permettre de concilier les exigences de la loi HPST et l�efficacité du dispositif actuel, avec les moyens nécessaires à la formation de l�ensemble des médecins libéraux. La CSMF a rappelé la nécessité de réintroduire la réforme de l�assurance RCP à l�occasion de la loi de financement afin de mettre un terme aux trous de garantie. Enfin, la CSMF a demandé au Président un investissement sur les soins de ville afin de leur permettre de répondre aux nouvelles missions qui leur sont confiées comme les alternatives à l�hospitalisation.
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Le point sur la nouvelle conventionDr Philippe CHAZELLE
Une nouvelle convention vient d’être signée par les princi-paux syndicats médicaux.Il est difficile de crier houra !! Tant sont minimes les avan-cées pour notre profession.Cependant, quelques points positifs à ne pas négliger ences temps de disette :- Extension du C2 : dorénavant, il sera possible de coterun CS de synthèse après un C2 si l’on revoit le patientaprès examens complémentaires d’aide au diagnosticeffectués par soi-même ou un tiers . (biopsies, radiogra-phies etc..)
- Suppression de la notion d’actes perdants pour laCCAM technique : le danger de voir certains de nos actesdécotés lors du passage de la NGAP à la CCAM dispa-rait.
- Extension des forfaits J et K à d’autres actes en 2013.
- Maintien du secteur 2 en l’état.
- Mise en place du secteur optionnel prochainement, enregrettant que celui-ci restant réservé aux anciens CCA etau secteur 2, ne concernera pas la majorité de des stoma-tos passés par la filière CES. Mais il est fort intéressantpour ceux dont les dépassements sont modérés.
- Introduction du P4P ( Pay For Performance), rémunéra-tion alterne des efforts de qualité, qui ne concerne pour
l’instant la stomatologie que sur le dossier médical infor-matisé, 1750€ annuels possibles. Sera étendu à des itemsmédicaux à l’avenir.
- Pour les quelques qui auront souscrit à l’option de coor-dination, possibilité de majorer les actes de 20% au lieude 15%.
- ASV : Maintien de la prise en charge par les caisse descotisations pour le secteur 1 à deux tiers pour la cotisationd’ajustement contrairement à ce qui s’est passé pour lesautres professions de santé et mise en place d’un planéquilibré de sauvetage.
- Mise en place d’une charte du contrôle médical qui nelaissera plus la liberté à tout directeur de caisse d’enta-mer des procédures diverses selon son gré.
Cette convention initiée par la CSMF et son allié le SML nesatisfera personne, mais elle a le mérite de réguler lesrapports entre les médecins et les caisses d’assurancemaladie pour les cinq années à venir, apporte quelquesavancées qui n’étaient encore possibles que maintenant,et sa signature par la grande majorité des syndicats médi-caux rend difficile sa remise en question dans le cadred’un plan drastique d’économies de l’assurance maladiequi est vraisemblable après les élections présidentielles.
L’AVENIR DE L’ODMF : L’UNION VEILLEComme vous le savez, la mise en place du nouveau diplôme de chirurgie orale (DESCO) avait comme corollaire la suppres-
sion du DES de Stomatologie et du DES de Chirurgie buccale. Cette modification a eu une conséquence directe sur l’ODMF
puisque cette compétence était obtenue par les jeunes internes en passant un diplôme d’études spéciales complémentaires
accessible par le DES de Stomatologie.
Il était vital pour l’avenir de la spécialité compte tenu du peu d’internes qui se formaient en stomatologie d’obtenir une vraie
filière en chirurgie orale. Les 15 postes de médecins et les 15 postes de dentistes attribués dans cette filière sont une véritable
bouffée d’oxygène pour la spécialité
Pour l’ODMF il n’a pas été possible d’obtenir le même diplôme commun l’année dernière, mais l’Union en partenariat avec la
Fédération, la Société Médicale d’Orthopédie Dento Maxillo Faciale et le Collège Hospitalo-Universitaire Français de
Chirurgie Maxillo-Faciale et Stomatologie, reste très vigilante pour trouver une solution dès cette année. Les ministères sont
tout à fait d’accord pour étudier la possibilité que des internes en médecine fassent une spécialité d’ODMF
Nous ne manquerons pas de vous tenir au courant des avancées dans ce dossier et ce n’est pas parce que l’on ne fait pas
signer de pétition à l’Union que l’on ne s’occupe pas de cette part importante de notre activité.
Dr F. Dujarric
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Diplôme d’Université de Techniques d’Injection et de Comblement en dermatologie, chirurgie plastique et maxillo-faciale
Les techniques d’injection et de comblement notamment de toxine botu-lique et d’acide hyaluronique sont de plus en plus utilisées mais para-doxalement peu ou pas enseignées au cours des études initiales. Lediplôme Universitaire de Techniques d’Injection et de Comblement enDermatologie, Chirurgie Plastique et Maxillo-Faciale, vise à donnerune formation sur l’indication, la réalisation technique et la préventiondes complications concernant les techniques de comblement et d’injec-tion utilisées notamment en chirurgie plastique, en chirurgie maxillo-faciale et en dermatologie. A l’issue de cet enseignement, l’étudiantdevra :- connaître les indications et les contre indications de ces techniques- savoir réaliser les gestes techniques- connaître et traiter les complications possibles- connaître l’environnement réglementaireLes enseignements se font sous la forme de 6 journées entières à laFaculté de Médecine de Créteil : premier lundi de chaque mois de jan-vier à juin : 3 janvier, 7 février, 7 mars, 4 avril, 2 mai, 6 juin de 8h à18h. et travaux pratiques en soirée.Les inscriptions se font auprès du Pr Meningaud (hôpital Henri Mondor,Université Paris 12) : Adresser un mini-cv (une page) et une lettre demotivation (1 demi-page) par e-mail à [email protected] d’information sur : www.dutic.info
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31N°50 - juin 11LLSS
A V
otre
Ser
vice
29 sept., 30 sept. et 1er oct. 2011IMPLANTS & DÉPENDANCESAix en ProvenceRENSEIGNEMENTS Aixpo29 Ave Victor Hugo - 13100 Aix en ProvenceTel: 04.42.38.08.99 Fax: 04.42.27.61.61www.aix-po.com - [email protected]
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Samedi 5 Novembre 2011Les journées de S tomatologie etChirurgie Maxi l lo-Faciale d’Îlede France2ième réunion scienti fique del ’AFDS9h00 - 13h00L’implantologie et la Chirurgie pré-implantaireAmphithéâtre de StomatologieGroupe Hospitalier Pitié-SalpêtrièreSéance gratuite Inscription obligatoire par mail:[email protected]
22 au 26 novembre 2011ADF 2011 : LE BIEN - ÊTREDU PATIENTPalais des Congrès (PorteMail lot), Paris
RENSEIGNEMENTS ADF - ASSOCIATION DENTAIREFRANÇAISE7, rue Mariotte 75017 Paris
Tel: 01 58 22 17 37 Fax: 01 58 22 1740http://www.adf.asso.frE-mail:[email protected]
7-9 Février 2012LA DENTIS TERIE DANS LEMONDE NUMÉRIQUE 3DGrimaldi Forum, MonacoPr François Duret, Dr Gilbert Tremblay,Dr Robert Rossi, Dr Didier Fillion, DrMichael Dieter, M Joerg VogtRENSEIGNEMENTS & CONTACTSImagina - Camille SAURIACTel: +377 93 10 40 70http://www.imagina.mc/2012/content/la-dentisterie-/la_dentisterie_fr.php
A NOTER SUR VOTRE AGENDA
De nombreuses associations régionales de stomatologistes etde chirurgiens maxillo faciaux organisent régulièrement desjournées de formation post universitaires destinées à leursparticipants régionaux; mais des confrères d’autres régionspourraient être intéressés par ces formations. C’est pourquoila lettre de stomatologie propose aux responsables de cesformations de les annoncer suffisamment à l’avance etgracieusement dans notre journal. N’hésitez pas à nous envoyer ces informations.
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