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Le Trait d’union 53 Herausgeberin, Editeur, Editrice ch Stiftung für eidgenössische Zusammenarbeit Fondation ch pour la collaboration confédérale Fondazione ch per la collaborazione confederale

L’ouverture au monde – un facteur clé pour l’école

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L’ouverture au monde – un facteur clé pour l’école

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Page 1: L’ouverture au monde – un facteur clé pour l’école

Le Trait d’union

53Herausgeberin, Editeur, Editrice

ch Stiftung für eidgenössische ZusammenarbeitFondation ch pour la collaboration confédérale

Fondazione ch per la collaborazione confederale

Page 2: L’ouverture au monde – un facteur clé pour l’école

COLOPHON

ISSN 1010 - 6014Frühling / Printemps / Primavera 2010

LAYOUT / MISE EN PAGE / GRAFICALorenzo Conti, Design Projekte, Bern

REDAKTION / RÉDACTION / REDAZIONESilvia Mitteregger / Gabriela Hänggi

MIT BEITRÄGEN VON / AVEC DES ARTICLES DE / CON CONTRIBUTI DIMonica Cavadini, Présidente de REREL, Responsable cantonale des échanges scolaires, GenèveSimon Grütter-Günçan, Sekundarlehrer, Oberstufenschule FrutigenGabriela Hänggi, Zentrale Dienste ch Jugendaustausch, ch StiftungDr. Oswald Inglin, Konrektor und Gymnasiallehrer, Gymnasium Leonhard, BaselDr. Sandra Maissen, Geschäftsführerin ch StiftungJennifer Michel, Peekskill High School, NY, USASilvia Mitteregger, Bereichsleiterin ch Jugendaustausch, ch StiftungFrançois Piccand, directeur du Collège du Sud, BulleSandra Stutz, Verantwortliche Zentrale Dienste ch Jugendaustausch, ch StiftungChristina Tardo-Styner, Rektorin mathematisch-naturwissenschaftliches Profil Kantonsschule SolothurnMichelle Wildhaber, Projektverantwortliche Lehreraustausch, ch Stiftung

ÜBERSETZUNGEN / TRADUCTIONS / TRADUZIONIPatrick Bergen, Christine Bonvin, Dorothée Ecklin, Silvia Mitteregger, ch Stiftung

LEKTORAT / LECTORAT / REVISIONEWiggenhauser & Woodtli GmbH, Benken

HERAUSGEBERIN / EDITEUR / EDITRICEch Stiftung für eidgenössische ZusammenarbeitFondation ch pour la collaboration confédéraleFondazione ch per la collaborazione confederale

ch Jugendaustauschch Echange de Jeunesch Scambio di Giovanich Barat da GiuvenilsPoststrasse 10Postfach 358CH-4502 Solothurnwww.echanges.ch

FOTOS / ILLUSTRATIONS / ILLUSTRAZIONIDiverse Autoren / Divers auteurs / Diversi autori

AUFLAGE / TIRAGE / TIRATURA3100 Exemplare / Exemplaires / Esemplari

DRUCK / IMPRIMÉ PAR / STAMPATO PRESSOVetter Druck, Thun

JAHR / ANNÉE DE PARUTION / ANNO DI PUBBLICAZIONE2010

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OUVERTURE

Vorwort Dr. Sandra Maissen

FOKUS

L’ouverture au monde – un facteur clé pour l’écoleFrançois Piccand

INFO ch

Statistica 2008/09Veranstaltungen / Événements / ManifestazioniTermine / Dates / DateAustauschgesuche / Demandes d’échanges / Cercansi partnersQuébec – On y va?Lesetipps / Lectures / Letture

INFO 26

La mise en place d’une politique des échanges scolaires en Suisse romandeMonica Cavadini

BKZ: Methodenkoffer für den Fremdsprachen-unterricht auf der Sekundarstufe I / Valise pédagogique pour l’enseignement des langues étrangères dans le secondaire I

Austausch und Begegnung im Projekt «PASSEPARTOUT» der Kantone BE, BS, BL, FR, SO und VS / Gli scambi nel progetto «PASSEPARTOUT»

OPINIONS

Von Boston und New York bis Togo und Indien / De Boston et New York au Togo et à l’IndeFrutigen – Togo. Simon Grütter-GünçanBasel – Boston. Oswald InglinSion – New York. Jennifer MichelSolothurn – Banasthali. Christina Tardo-StynerInterviews: Echte Freundschaften / Des liens qui persistent

POT-POURRI

Contact / AdressesLe Trait d’union 54

LTD’U N°53 INDEX 1

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In naher Zukunft stehen gleich zwei wichtige Etappen für die Weiterentwick-lung des Austauschbereichs bevor, in denen die ch Stiftung die Federführung übernimmt: zum einen die Vollbeteiligung der Schweiz an den europäischen Bildungs- und Jugendprogrammen und zum anderen die Förderung des binnen-staatlichen Austausches auf der Basis des Sprachengesetztes des Bundes. In beiden Bereichen werden die Netzwerke und das Know-how von dynamischen und innovativen Schulen wie der hier porträtierten von grossem Nutzen sein. Die ch Stiftung wird auf den reichen Erfahrungsschatz solcher Schulen zurück grei-fen und neue Schulen für den nationalen und internationalen Austausch motivie-ren. Helfen Sie uns mit, dass möglichst viele vom Austausch profitieren können. – Herzlichen Dank.

Dr. Sandra MaissenGeschäftsführerin ch Stiftung für eidgenössische Zusammenarbeit

2 OUVERTURE LTD’U N°53

VORWORT

Argentinien, Belgien, Bulgarien, China, Deutschland, Kanada, Mali – dies sind die Länder, mit denen das in dieser Ausgabe unserer Zeitschrift porträtierte Col-lège du Sud in Bulle (FR) Austauschprojekte erfolgreich durchführt. Wie kam es dazu, dass dieses Gymnasium ein derart breit gefächertes Netzwerk an Partner-schaften mit anderen Schulen pflegt? Was veranlasst den Schulleiter, die Zusam-menarbeit mit anderen Schulen systematisch zu fördern? Welchen Nutzen zie-hen die beteiligten Lehrkräfte und Schüler/innen aus den Austauschkontakten? - Im Schwerpunktartikel dieser Ausgabe unserer Zeitschrift führt Rektor François Piccand aus, wie sich das Austauschengagement seiner Schule entwickelt hat und wie er die Zukunftsperspektiven einschätzt.

Wenn in den Anfängen der Austauschförderung in unserem Lande nur einzelne Schulen beteiligt waren und sich die projektverantwortlichen Lehrkräfte zumeist aus Idealismus, mit beschränkten Mitteln und gegen zahlreiche Widerstände mit Austauschprojekten beschäftigten, so präsentiert sich heute ein ganz anderes Bild. Die institutionellen Rahmenbedingungen, die pädagogischen Grundlagen und die materiellen Voraussetzungen für Austausch haben sich deutlich verbes-sert. Austausch figuriert mittlerweile in zahlreichen Kantonen in den Lehrplänen für Fremdsprachen und gehört an vielen Schulen zum Schulprofil. Interkulturelle Kompetenz, wie sie ein Austausch vermittelt, wird als Schlüsselkompetenz be-trachtet. Umfangreichere Fördermittel, neue Informationstechnologien und gün-stigere Transportmittel begünstigen die Mobilität der Lehrenden und Lernenden.

Aber dennoch: die Beteiligung von schweizerischen Schüler/innen und Lehr-personen an Austausch ist bis heute immer noch verhältnismässig gering. In der Austauschstatistik für das Schuljahr 2008/09 sind rund 550 schweizerische Schulen aller Stufen erfasst, die an nationalen und internationalen Austauschpro-jekten beteiligt waren (siehe Beilage Trait d’union). Im Vergleich zur gesamten Schulpopulation unseres Landes von rund 1,3 Mio. (Vorschule bis und mit Se-kundarstufe II) profitieren nicht genügend von Austausch. Trotz besserer Rah-menbedingungen braucht es noch grosse Anstrengungen, damit Lehrende und Lernende in der Schweiz besseren Zugang zu Austausch erhalten und diese Art Aktivität eine grössere Breitenwirkung entfaltet.

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L’OUVERTURE AU MONDE – UN FACTEUR CLÉ POUR L’ÉCOLETexte: François Piccand

François Piccand est le directeur du Collège du Sud à Bulle. Le Collège gère un réseau de contacts multiples et entretient des relations avec de nombreux éta-blissements scolaires dans d’autres pays (cf. encadré). Dans l’interview, François Piccand rend compte de ses expériences et des motifs qui l’animent pour engager son école dans le secteur de l’échange.

1. Quellessontlesraisonsquiontconduitvotreécole àconstituerunréseaudecontactsinternationaux?Lorsque j’ai pris mes fonctions de recteur en 2000, je n’imaginais pas du tout qu’il existât tant de possibilités de contacts entre écoles, aussi bien au niveau na-tional qu’international. Je n’avais alors pas connaissance d’un quelconque réseau et ne possédais aucun contact. Notre collège n’avait établi jusqu’alors aucun par-tenariat avec une autre école. Des contacts sporadiques existaient lors d’échanges individuels d’élèves, mais sans plus. C’est en fait la chance et la bonne volonté de personnes amies de l’école qui nous ont permis d’établir des relations entre école : un collège québécois mettait sur pied un projet de mobilité étudiante nommé « Carrefour – Suisse-Québec », soutenu notamment par une grande banque suisse implantée au Canada. Or le directeur de cette banque se trouvait être parent avec notre ancien conseiller en orientation à la retraite. Et c’est par ce biais que nous avons été en contact avec la direction du collège québécois. Pour le Mali, c’est aussi une personne extérieure à l’école qui a donné le stimulus en nous mettant en contact avec l’organisation suisse qui avait installé une salle informatique au lycée de Tombouctou. C’est ainsi que cela a commencé, un peu par hasard. Mais ce qui nous a poussés à nous investir pour faire en sorte que ces premiers contacts deviennent des partenariats et nous a encouragés à en dévelop-per de nouveaux était l’intime conviction que l’on donnait ainsi à nos élèves une chance extraordinaire de vivre des expériences d’une grande richesse. Le regard que chaque partenaire porte sur l’autre, son pays, son système scolaire, ses pré-occupations, ses habitudes, élargit et en même temps approfondit le champ de vision de tous les participants.

2. Quelssontlesobjectifsquevouspoursuivezainsien tantquedirecteurd‘école?En 2002, avant le début de nos différents partenariats, nous avions établi une charte qui définit quatre axes principaux de développement. L’un de ceux-ci est l’ouverture au monde. Comment peut-on mieux réaliser cet objectif que par le dé-veloppement de relations internationales ? Au début, c’était naturellement l’élève qui était au centre. Il n’est pas difficile de se représenter le gain que peut retirer le jeune par la participation à un tel projet. En effet, les activités mises sur pied grâce à un partenariat vont plus loin que ce qui peut être réalisé dans le cadre d’un voyage d’études. Le contact avec les élèves des écoles partenaires est le facteur clé. Cela permet d’approfondir ses connaissances de l’autre culture et, par ailleurs, il n’est pas rare que les contacts établis se maintiennent au-delà de l’échange pro-prement dit. De plus, un déplacement n’est pas forcément nécessaire. Il est vrai que le voyage apporte une expérience irremplaçable, mais, dans certains projets, la technique permet des échanges qui, sans elle, n’auraient tout simplement pas été possibles. Pour des questions d’organisation et de coûts, il n’aurait par exem-

LTD’U N°53 FOKUS DenHorizonterweitern-dieWeltentdeckenDasPartnerschaftsnetzdesCollègeduSudinBulle

Das hier porträtierte Collège du Sud im freiburgischen Bulle unterhält ein weit ver-zweigtes Austauschnetzwerk in Europa und auf anderen Kontinenten. Der Autor des Ar-tikel, François Piccand, ist seit 2000 Schul-leiter des Collège. Bei seinem Stellenantritt verfügte seine Schule über keinerlei Partner-schaften zu anderen Schulen. Sporadische Kontakte, vereinzelte Schüleraustausche – die Austauschaktivitäten seiner Schule be-schränkten sich auf wenige Einzelfälle.Die ersten Kontakte zu einer Schule in Qué-bec, Kanada, entstanden 2006 dank pri-vater Beziehungen von Personen, die mit dem Collège du Sud verbunden waren. Auch die Partnerschaft mit einer Schule in Timbuk-tu, Mali, ergab sich dank einem glücklichen Zufall.Die Weiterentwicklung und Vertiefung dieser Kontakte zu echten Partnerschaften und der Aufbau neuer Partnerschaften fusste auf der Überzeugung der Freiburger Schulleitung und ihres Teams, dass die Schülerinnen und Schüler dank den Austauschen einzigar-tige, ausserordentlich reiche Erfahrungen machen können. Zu den zahlreichen Part-nerschaften, die das Collège du Sud mitt-lerweile unterhält, zählen auch jene mit zwei Gymnasien in Beijing, China, einer Partner-schule in Argentinien - diesmal im Rahmen eines tripartiten Austausches - mit Deutsch-land und Belgien.

Austauschprojekteundinterkulturelle KompetenzBereits 2002, d.h. vor dem Beginn der ver-schiedenen Schulpartnerschaften, hatte das Collège vier zentrale Elemente für sei-ne zukünftige Entwicklung festgehalten. Zu diesen zählt die Öffnung auf die Welt. Am Collège du Sud ist man überzeugt, dass in-ternationale Kontakte auf ideale Weise die Erreichung dieses Ziels erlauben. Für Schü-ler und Schülerinnen dieser Schule gilt es als unabdinglich, dass sie im Verlauf ihrer schulischen Ausbildung interkulturelle Kom-petenz entwickeln, dies namentlich im Hin-blick auf ihre weitere ausbildungsbezogene und berufliche Laufbahn. Austausch ermög-licht es wie kein anderes Projekt, dass sich Jugendliche aus unterschiedlichen Kulturen gegenseitig kennen lernen und gleichzeitig anderen ihr eigenes Land und ihre Kultur nä-her bringen.

Am Collège in Bulle werden unmittelbare Schülerbegegnungen zwar als besonders fruchtbar betrachtet, doch setzen Austau-sche nicht notwendigerweise Reisen und di-rekte Begegnungen voraus. Dies zumal eine Reise auch aufgrund der hohen Kosten nicht in jedem Fall möglich ist. So arbeitet das Collège du Bulle beispielsweise mit seiner Partnerschule in Mali auf Distanz an gemein-samen Projekten zu Themen wie Wasser, Traditionen, Ernährung, usw. zusammen. Auch auf diese Weise kommt ein reger Mei-nungsaustausch vor dem Hintergrund der sehr unterschiedlichen Lebensrealitäten der Schüler in beiden Ländern zustande.

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5. Quesignifieunréseaudecontactsinternationaux pourlecorpsenseignant?La position du corps enseignant n’est pas homogène. Certains ne se sentent pas concernés par ces possibilités et c’est normal. Je ne souhaite pas que chaque pro-fesseur s’engage dans un tel projet. Notre école ne se résume pas à ces échanges internationaux. Il existe en effet de nombreux autres domaines où les enseignants s’engagent : projets pédagogiques, changements structurels, culture, promotion des sciences, pour n’en citer que quelques-uns. Une minorité ne voit pas l’intérêt véritable de la promotion des échanges, mais ce ne sont jamais celles ou ceux qui ont participé.L’investissement des professeurs qui s’engagent dans un projet d’échange est important, comme on peut s’en douter. La préparation pédagogique se fait en dehors des heures de cours puisque souvent l’échange concerne des élèves qui sont dans des classes différentes. Il y a le temps que réclame l’organisation d’un déplacement et le temps du voyage pris en partie sur les vacances. Pour l’accueil de délégations étrangères, en plus des enseignants directement concernés par l’échange, il n’est pas rare que d’autres professeurs acceptent d’héberger gra-tuitement pendant plusieurs jours un collègue étranger. Il n’est pas du tout difficile de trouver des enseignants disposés à s’investir dans tels projets. En y réfléchissant, je remarque combien les professeurs du Collège du Sud sont facilement prêts à se lancer dans de nouvelles entreprises et je leur en suis reconnaissant.

ple pas été envisageable d’envoyer régulièrement des élèves au Mali ou d’inviter nos correspondants maliens à venir en Suisse. Par contre, grâce à une plateforme d’échanges, les élèves des deux écoles ont pu travailler sur des sujets communs (l’eau, les traditions, l’alimentation, etc.) et partager leurs points de vue sur des réalités si différentes.Ainsi, j’estime qu’il est absolument nécessaire que nos élèves acquièrent des com-pétences interculturelles. Ils en auront certainement besoin pour la suite de leurs études et dans leur vie professionnelle. Ces compétences interculturelles se résu-ment pour moi dans une forte volonté de connaître l’autre et de le comprendre, tout en étant heureux de faire connaître son pays et sa propre culture. Et il ne faut pas oublier que le meilleur moyen de connaître l’autre est de parler sa langue. Voilà pourquoi les compétences interculturelles doivent être souvent complétées par des compétences linguistiques.

Un aspect dont l’importance ne m’est apparue qu’après les premiers échanges est l’intérêt de ces projets pour les professeurs eux-mêmes. Même si enseigner est un métier très varié, que l’enseignant se retrouve chaque année avec de nouveaux élèves, que les méthodes évoluent, le cadre dans lequel évolue le professeur reste souvent le même durant toute sa carrière. Changer ce cadre, découvrir une autre réalité, perdre au moins quelques repères est à mon avis salutaire.Pour l’école enfin, ces contacts internationaux sont positifs. L’accueil de déléga-tions étrangères ne concerne évidemment qu’une partie des élèves, mais cela ne signifie pas que leur présence passe inaperçue. Elle montre aussi le dynamisme de l’école, un dynamisme qui, je le souhaite, se communique à tous les membres de l’établissement. Les projets d’échanges sont donc un moyen de soutenir le développement de l’école.

3. Quellestratégieappliquez-vousdanslechoixdes destinationsetdesécolespartenaires?Des hasards heureux sont à l’origine des premiers projets. Par la suite, il est ap-paru qu’un dénominateur commun, la francophonie, était à la base des projets avec le Québec et le Mali. C’est aussi par ce réseau et le service de la francophonie du Département fédéral des affaires étrangères que nous avons pu exposer des travaux d’élèves sur la francophonie lors du XIe sommet de l’OIF (Organisation Internationale de la Francophonie) à Bucarest. En Chine, notre première école partenaire, à Pékin, a été choisie parce qu’elle proposait des cours de français à ses élèves. Dans le partenariat avec l’Argentine, la langue française n’est pas non plus absente.Développer la maîtrise des langues étrangères par nos élèves est aussi un objectif. Les projets que nous menons avec l’Argentine, l’Allemagne-Belgique et la Chine vont dans ce sens aussi. Ils donnent la possibilité à nos élèves de pratiquer les langues qu’ils apprennent à l’école. C’est également un surplus de motivation, car la participation à certains projets n’est pas garantie, mais il faut répondre à des critères de sélection.

4. Dansquellemesureleprofiletl’imagedel‘école évoluent-ilsgrâceàceréseauinternational?Il est clair que les possibilités d’échanges sont une des marques de l’école. Notre charte ne reste ainsi pas lettre morte. À chaque soirée des parents, l’importance des échanges et de l’acquisition de compétences linguistiques ainsi que les pos-sibilités qu’offrent nos partenariats sont mises en avant. D’ailleurs, nous avons souvent reçu des retours positifs de la part de parents qui partagent notre avis sur le bien-fondé de ces projets d’échange.

FOKUS LTD’U N°53

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5LTD’U N°53 FOKUS InternationaleKontakteundberufliche

EntwicklungAm Beispiel des Collège du Sud lässt sich aufzeigen, dass Austausche nicht nur für die Jugendlichen von grossem Wert. Auch den Lehrpersonen ermöglichen solche Projekte einen Perspektivenwechsel und eine Hori-zonterweiterung, was wiederum hinsichtlich der relativ beschränkten Möglichkeiten der beruflichen Entwicklung im Lehrberuf sehr wertvoll ist.

In Bezug auf die Zukunft wird die internatio-nale Dimension an schweizerischen Schulen an Bedeutung zunehmen. Am Beispiel der Partnerschaft mit China, wo internationa-le Kontakte als strategisches Ziel definiert werden, lässt sich unter anderen aufzeigen, dass das Interesse ausländischer Schulen an Kontakten mit der Schweiz im Steigen be-griffen ist. In Bezug auf die zukünftige För-derung gibt der Rektor des Collège du Sud zu bedenken, dass die finanzielle Unterstüt-zung zwar durchaus wichtig ist, es aber viel zentraler ist, für diese Art der Zusammenar-beit die notwendige Zeit zur Verfügung zu stellen. Den Schulleitungen kommt hier eine zentrale Rolle zu, weshalb das Thema auch in der Schulleiterausbildung eine zunehmend wichtigeren Platz einnehmen wird.

L’aperturaalmondo.IlliceodiBulleelasuareteinternazionale

Il Collège du Sud di Bulle (canton Friburgo) ha creato un’ampia rete di contatti internazio-nali con scuole in Europa ed in altri continen-ti. Nel 2000, anno in cui l’autore dell’articolo, François Piccand, ha assunto la direzione del liceo friburghese, questa scuola ancora non disponeva di partenariati con altri istituti. Le attività di scambio consistevano in sporadici contatti con altre scuole e in singoli scambi di allievi. Le prime relazioni con una scuola nella provincia di Québec in Canada furono stabilite nel 2006 grazie a contatti privati di persone legate al Collège du Sud. Anche il partenariato con un liceo a Timbuktu nel Mali fu istaurato grazie ad un felice caso.Alla base dello sviluppo ulteriore e dell’approfondimento di questi contatti come pure della creazione di nuovi partenariati, vi è la convinzione della direzione e dei docenti che gli allievi vivono esperienze straordi-nariamente ricche grazie agli scambi. Nel frattempo il liceo di Bulle ha stabilito un par-tenariato con due licei di Beijing in Cina, con l’Argentina e, nell’ambito di un partenariato trilaterale, con il Belgio e la Germania.

Scambiscolasticiecompetenza interculturaleGià nel 2002, e cioè prima dell’inizio delle sue attività di scambio, il Collège du Sud aveva definito quattro elementi centrali per il suo sviluppo, tra cui l’apertura al mondo. Infatti il liceo ritiene che sono i contatti inter-nazionali a permettere di raggiungere questo obiettivo e di sviluppare le competenze inter-culturali che oggi sono irrinunciabili, sia nel settore degli studi che nel mondo del lavoro. Gli scambi risultano dunque come occasione straordinaria per studenti di paesi e culture diverse di conoscersi meglio e di far cono-scere, allo stesso tempo, la propria cultura ed il proprio paese.

6. Commentréagissentlesélèvesàl‘offrede votreécoleenmatièred‘échange?Les élèves sont très intéressés à participer à ces échanges. Il y a bien sûr des facteurs limitant leur enthousiasme : les coûts et les possibilités d’accueil dans le logement familial. Mais nous avons mis beaucoup d’énergie afin de supprimer ces barrières. Grâce à la générosité d’entreprises, d’associations ou de personnes privées, nous avons pu réduire fortement les coûts de participation pour les élèves. De plus, les élèves pour qui le montant demandé est encore trop élevé peuvent bénéficier du soutien du fonds de solidarité de l’école. Quant au loge-ment, s’il est impossible pour un de nos élèves d’accueillir une personne dans sa famille, cela ne signifie pas pour autant qu’il ne pourra pas prendre part à l’échange. Une autre solution est à ce moment-là recherchée.Tous les élèves qui ont participé à un échange sont revenus enchantés. Leur vision du monde est souvent considérablement modifiée. Ils se rendent compte qu’il y a toujours une grande différence entre les informations que l’on a pu rassembler sur un pays avant le départ et la réalité lors de la visite. À chaque fois, ils ont par-ticulièrement relevé l’importance des contacts humains. Le fait de loger dans une famille par exemple est l’occasion d’entrer dans le quotidien des gens d’un autre pays, de comprendre un pays de l’intérieur.

7. Quelleestlaplus-valuequeretire l’enseignementdecesprojets?Les bénéfices que retire l’enseignement de ces projets sont directs et indi-rects. Préparer un échange permet notamment de concrétiser des objectifs d’enseignement. C’est l’application idéale de la pédagogie par projet. De plus, à leur retour, les élèves gagnent souvent en motivation : on a réussi à commu-niquer dans une autre langue, mais on a vu les lacunes qu’il faut combler ; on a souvent compris l’utilité de ce que l’on a appris à l’école. Mais indirectement, l’enseignement profite aussi des échanges : nombreux sont les élèves qui re-viennent avec des projets de formation future, avec l’envie d’aller étudier dans le pays visité. Pour certains jeunes, on peut dire que la participation a un échange donne vraiment du sens à leur formation.

Les classes partenaires de Bulle et de Pékin réunies – nouvelles amitiés et visages radieux. (Au milieu : François Piccand)

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11. Commentlesécolesdoivent/peuvent-ellesêtre soutenuespourdesprojetssimilaires?Bien sûr, on pensera tout de suite à un soutien financier. Mais je dois immédiate-ment ajouter qu’aucun projet n’a échoué par manque d’argent. La ressource dont on risque le plus de manquer est plutôt le temps ! Un appui financier est toutefois bien utile pour mettre en route un projet. Par la suite, si le projet est bon, les participants satisfaits, le projet continuera car d’autres sources de financement seront trouvées.Au niveau de l’information sur les possibilités existantes, le rôle que joue ch Echange de jeunes, notamment par ses lettres d’information, est important. C’est une source de renseignement très utile. D’autre part, je trouverais profitable que les formations à la direction d’une école qui ont été mises en place récemment thématisent la notion des échanges en expliquant l’intérêt et les possibilités existantes. Il faut que les directions s’impliquent dans ces projets dès le début de carrière. Comme je l’ai dit, le temps est la ressource qui manque le plus et si l’on commence son activité sans connaî-tre la dimension des échanges, les années qui passent risquent bien de ne pas voir de changement.Enfin, on doit garder à l’esprit que, pour réussir un échange, il faut à la base une volonté partagée par les deux écoles d’entrer en contact et la capacité des respon-sables du projet à s’investir personnellement. La qualité et la quantité des offres ne serviront pas à grand-chose si les principaux intéressés ne sont pas convaincus de l’intérêt de la démarche.

LesdifferentsprojetsduCollègeduSud

QUÉBECÉchange bisannuel (accueil au mois de mars, voyage au mois d’octobre) depuis 2006. Ses buts : — assurer le développement des compétences à caractère international des étudiants du Collège Édouard-Montpetit et du Collège du Sud ;— établir les voies d’échange susceptibles de favoriser la mobilité étudiante des réseaux de l’éducation au Québec, au Canada et en Suisse ;— créer un réseau de savoirs politiques, économiques et humanitaires entre le Canada et la Suisse ;— développer des passerelles d’échanges pédagogiques réciproques entre la Suisse et le Québec/Canada pour les étudiants et pour les professeurs.Durée d’un séjour : 15 jours.Projet financé, pour la partie suisse, en grande partie par des associations professionnelles et des entreprises suisses.

MALIPartenariat établi en 2006. Son objectif est de mettre en place une collaboration pédagogique et culturelle durable entre le Lycée Mahamane Alassane HAIDARA de Tombouctou et le Collège du Sud à Bulle. Cette collaboration est rendue opérationnelle notamment par l’utilisation de la plateforme collaborative educanet2. Avec leurs étudiants, des enseignants des deux écoles tra-vaillent sur des thèmes communs en vue de la réalisation de documents publiés sur Internet. Ces regards croisés permettent de développer la connaissance et la compréhension de l’univers culturel de chacun des partenaires.L’usage du français, comme langue de culture et

8. Commentstimulez-vousceréseauentantque directeurd’école? À mon sens, un des rôles les plus importants d’un directeur d’école est justement d’encourager tout ce qui va dans le bon sens. Et les échanges font naturellement partie de cette catégorie. Mon travail consiste donc à distribuer l’information sur les possibilités d’échange, à établir les premiers contacts, à valider les contours du projet et souvent à rechercher des sources de financement. Si l’on veut travailler dans la durée et faire en sorte que les échanges soient répétés, il est absolument nécessaire que la direction de l’école s’investisse personnellement dans les pro-jets. C’est aussi de cette manière que l’investissement en temps, relativement im-portant au début, est le mieux rentabilisé.

Les contacts avec mes partenaires directeurs ou directrices m’ont en premier lieu permis de mieux connaître les systèmes scolaires d’autres pays. Ils m’ont donné aussi l’occasion de constater qu’au-delà des différences d’organisation, les préoc-cupations sont souvent les mêmes. Mais jusqu’à présent en tout cas, les objectifs des partenariats ne concernaient pas directement les directions des écoles. Voilà un élément à compléter !

9. Leréseautageinternationalavecd’autresécoles enSuisseetàl’étranger,telquepratiquédansvotre établissement,est-ilcourantencomparaisonavec d’autresécolesdanslecantonde FribourgouenSuisse?Les autres collèges du canton de Fribourg ont tous des relations avec des écoles suisses et étrangères. Certains échanges existent d’ailleurs depuis de nombreuses années. La différence tient peut-être au fait que pour nous les échanges sont un moyen à part entière de développer l’école. En Suisse, bien des écoles font encore plus dans ce domaine. Nous ne sommes de loin pas une exception.

10. Commentvoyez-vousl’avenireuégardauréseau internationaletdepartenariatstisséparvotreécole?La dimension internationale prendra, j’en suis persuadé, une importance tou-jours plus grande. La participation accrue de la Suisse aux programmes de mo-bilité et de coopération européens donnera de nouvelles possibilités à nos écoles. Les demandes de partenariat venant de l’étranger vont aussi augmenter. J’ai pu le constater par nos contacts avec nos écoles chinoises partenaires : dans ce pays-là, on accorde une importance stratégique aux échanges avec l’étranger. Pour toutes ces raisons, je pense que le nombre de partenariats conclus par notre école aug-mentera à l’avenir. Il est sûr par contre que certains projets cesseront un jour, remplacés par de nouveaux.

FOKUS LTD’U N°53

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7LTD’U N°53 FOKUS I progetti di scambio del Collège di Bulle

consistono spesso in incontri effettivi tra gli studenti delle diverse scuole. Tuttavia, i costi per viaggi in determinati paesi essen-do eccessivi, gli studenti collaborano a volte a distanza senza incontrare i loro partners dell’altro paese. Nell’ambito del partenariato con un liceo del Mali gli studenti elaborano ad esempio temi che vengono approfonditi in comune (p.es. l’acqua, l’alimentazione, le tradizioni, ecc.). Risulta che anche in questo tipo di collaborazione a distanza gli studenti riescono a scambiare i loro punti di vista sul-lo sfondo di realtà di vita fondamentalmente diverse.

Contattiinternazionaliesviluppo professionaleL’esempio del liceo di Bulle non dimostra solo l’importanza degli scambi per gli studenti ma mette anche in rilievo quanto possano essere utili per i docenti. L’apertura al mondo tramite contatti internazionali permette di allarga-re l’orizzonte e di scoprire sistemi educativi sconosciuti. Nel settore dell’insegnamento le possibilità di sviluppo professionale sono alquanto limitate. Uno scambio rappresenta dunque un’occasione particolarmente fecon-da per uscire dalla routine e per vedere la re-altà da un altro punto di vista.

L’autore dell’articolo è convinto che l’importanza della dimensione internazi-onale nel settore educativo aumenterà in futuro. L’esempio del partenariato con la Cina dimostra quanto le scuole in altri pae-si siano desiderose di stabilire contatti con la Svizzera. In questi casi la collaborazione internazionale viene considerata come una vera e propria meta strategica. E’ quindi essenziale che la futura promozione degli scambi tenga conto di condizioni materiali favorevoli (ad es. mezzi finanziari). E’ tutta-via altrettanto importante mettere a dispo-sizione del tempo a coloro che gestiscono la collaborazione con altre scuole. Consi-derando il ruolo centrale della direzione nella promozione di questo tipo di attività, l’autore dell’articolo consiglia anche che se ne tenga conto nell’ambito della formazione dei direttori e delle direttrici delle scuole.

de communication, s’inscrit dans la promotion des objectifs visés par la Francophonie. En 2009, accueil d’une délégation malienne dans le cadre des journées sur l’Islam organisées par le Collège du Sud. Projet soutenu (formation) par educa et par-tiellement financé par une société privée.

ALLEMAGNE-BELGIQUEEchange culturel et linguistique d’une semaine, organisé annuellement depuis 2006.Proposition reçue (lettre d’informations) par ch Echange de Jeunes.Collaboration trilatérale entre le Dreikönigsgym-nasium de Cologne et le Miniemeninstituut de Louvain. Langues : allemand, anglais, français (les par-ticipants ne s’expriment pas dans leur langue maternelle).Divers exposés et débats : présentation de l’école et du système scolaire, exposés et débats sur des thèmes de politique européenne (le sys-tème fiscal par exemple).Remarque : une fois durant la semaine, chaque groupe prépare un repas avec des spécialités de son pays. Projet soutenu pendant les deux premières années par le Secrétariat d’Etat à l’éducation et à la recherche (SER), puis par une personne privée.

CHINEPartenariats avec deux écoles, l’Ecole N° 21 de Pékin (2007) et le Collège Datong de Shanghai (2009).Objectifs : — faire connaître à l’autre ses méthodes, ses moyens et ses concepts éducatifs ainsi que partager ses ressources et ses réussites dans la formation des jeunes, pour en profiter mutuellement.— donner la possibilité aux élèves de mettre en œuvre leurs connaissances linguistiques.Langues : anglais, français, chinois.Voyage en Chine des élèves du cours facultatif de chinois mandarin.Accueil de délégations des écoles chinoises.

ARGENTINEÉchange entre la communauté d’origine suisse de Baradero, Argentine, et le Collège du Sud, établi en 2009.Objectif : — renforcer les liens entre la communauté suisse de Baradero et la Suisse.— donner l’occasion à de jeunes Argentins d’apprendre à connaître le pays de leurs ancêtres et à de jeunes Suisses de vivre en Argentine pendant deux mois.— donner la possibilité à de jeunes Argentins d’améliorer leur connaissance du français et à de jeunes Suisses de pratiquer l’espagnol.Langues : français, espagnol.Échange soutenu par l’association Baradero-Fribourg (http://www.baradero-fribourg.ch/) et la Société suisse de secours mutuels de Baradero.

Page 10: L’ouverture au monde – un facteur clé pour l’école

STATISTICA 2008/09

Nell’anno scolastico 2008/09, 405 classi hanno effettuato uno scambio scola-stico con dei partners in un’altra regione linguistica della Svizzera. 127 proget-ti di scambio sono stati invece organizzati con delle scuole partner all’estero. All’incirca l’85% di questi progetti si sono svolti in collaborazione con paesi europei. Una sinossi dei dati può essere scaricata dal sito www.echanges.ch, rubbrica «Ci presentiamo».

VERANSTALTUNGEN / EVENEMENTS / MANIFESTAZIONI

Der Schweizerische Austauschkongress in Montreux / Le Congrès suisse sur l’échange a Montreux / Il Convegno svizzero degli scambi a Montreux25./26.November 2010 / 25/26 novembre 2010 / 25/26 novembre 2010 Bitte beiliegenden Flyer beachten.Nous vous prions de prendre connaissance du dépliant en annexe.Vi preghiamo di leggere il prospetto allegato.

TERMINE / DATES / DATE

ch Reihe an den Schulen / Collection ch dans les écoles / Collana ch nelle scuoleAnmeldeschluss / Délai d’inscription / Termine d’iscrizione31. Mai 2010 / 31 mai 2010 / 31 maggio 2010

Austausch von Lehrpersonen / Echange de professeurs / Scambio di docentiDer Anmeldetermin für einen Austausch in die südliche Hemisphäre (Austra-lien) ist der 1. April 2010 (verlängerbar), für die nördliche Hemisphäre der 30. November 2010. Le délai d’inscription pour un échange dans l’hémisphère Sud (Australie) est fixé au 1er avril 2010 (extensible). Pour l’hémisphère Nord, le délai d’’inscription est fixé au 30 novembre 2010.Il termine d’iscrizione per uno scambio di docenti con l’emisfera sud (Australia) è stata fissata al 1o aprile 2010 (prolungabile). Per l’emisfera nord ci si può iscrivere fino al 30 novembre 2010.

8 INFO ch LTD’U N°53

AUSTAUSCHGESUCHE DEMANDES D’ÉCHANGES CERCANSI PARTNERS

Progetto di scambio con l’Ungheria!Un gruppo di allievi di una scuola media di Budapest cerca una scuola partner in Svizzera per uno scambio scolastico in cui la lingua di comunicazione è l’inglese.— 15 allievi ed allieve dai 14 ai 16 anni, 8o anno scolastico— gli allievi studiano l’inglese e l’italiano da diversi anni— all’inizio della collaborazione gli allievi intendono scambiarsi lettere ed e-mail con i loro partners svizzeri. Quindi desiderano poter incontrarli nell’ambito di visite reciproche.— la lingua di comunicazione è l’inglese.

Demande d’échange de classes provenant des Pouilles (Italie)L’Institut Technique Commercial Toniolo se trouve à Manfredonia (près de Foggia), ville située en bord de mer sur la côte Sud du Gargano. — 20 élèves de 15 ans— Ils apprennent le français comme deuxième langue étrangère (la première est l’anglais)— Ils sont intéressés à l’échange de courrier électronique et si possible à un échange de classes par rotation.— Langues de communication: français et italien

Visite à Genève d’un groupe d’élèves des Pays-BasEnviron 20-25 élèves du College Hageveld à Heemstede (près de Haarlem) visi-teront Genève en avril 2011. Ils souhaiteront entrer en contact avec un établisse-ment genevois pour un projet d’échange et espèrent pouvoir accueillir les élèves suisses chez eux à Heemstede.— L’âge des élèves est d’environ 17 ans— Ils apprennent le français et l’anglais depuis 5 ans— Un thème particulier de l’échange pourrait être: culture et sciences naturelles— Langues de communication: anglais et français

ch Echange de Jeunes / ch Jugendaustausch / ch Scambio di giovaniTél. 032 625 26 80, [email protected].

QUÉBEC – ON Y VA ?

En 2000, la Fondation s’est lancée dans l’organisation d’échanges annuels de professeurs avec plusieurs pays partenaires européens et extra-européens. D’emblée, le Canada et notamment la province du Québec ont fait partie des destinations favorites des enseignants suisses. A ce jour, près de 80 d’entre eux ont pu échanger leur poste avec des homologues du Québec. Durant les années scolaires 2008-2010, le programme d’échange au Québec avait été suspendu. Mais, depuis lors, de nouvelles conditions ont pu être né-gociées pour le programme bilatéral. Dès lors, le programme d’échange de pro-fesseurs entre la Suisse et le Québec reprendra dès 2011.

Stiftung für eidgenössische Zusammenarbeit

Fondation pour la collaboration confédérale

Fondazione per la collaborazione confederale

Fundaziun per la collavuraziun federala

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Statistik2008/09Im Schuljahr 2008/09 haben 405 Schul-klassen an einem binnenschweizerischen Austauschprojekt teilgenommen. Mit dem Ausland wurden 127 Projekte realisiert, wovon rund 85 Prozent mit europäischen Ländern und allen voran mit unseren Nach-barstaaten stattfanden. Die zusammenfas-sende Übersicht befindet sich in der Beilage bzw. auf www.echanges.ch, Rubrik Fach-stelle/Statistik.

Statistiques2008/09Durant l’année scolaire 2008/09, 405 classes d’écoles ont participé à un projet d’échange au niveau de la Suisse. Le nom-bre de projets avec l’étranger était de 127, dont 85% avec des pays européens, tout particulièrement avec nos pays voisins. Une récapitulation se trouve en annexe ou sur le site www.echanges.ch, rubrique Centre spé-cialisé / Statistiques.

Prestitobibliotecario presso ch Scambio di giovani«DastransatlantischeKlassenzimmer»La pubblicazione presenta le esperienze fatte da scuole tedesche e statunitensi nell’ambito di un ampio programma di scambi basato sull’uso di internet come base della cooperazione e della comunicazione. Chi prevede uno scambio tramite e-mail con i suoi allievi troverà numerosi consigli ed esempi di attività da realizzare con classi partner di oltreoceano. «E-Mail-ProjekteimEnglischunterricht» La pubblicazione contiene consigli ed esem-pi di attività nell’ambito di progetti di scam-bio con paesi oltreoceano, in cui l’inglese è la lingua di comunicazione.

«ImmersivesUnterrichten.10JahrezweisprachigeMatura.Hintergründe–Erfahrungen–Herausforderungen»Der vierte Band aus der Reihe wbz forum cps der Schweizerischen Zentralstelle für die Weiterbildung der Mittelschullehrpersonen ist dem Thema «Immersives Unterrichten – 10 Jahre zweisprachige Matura, Hinter-gründe – Erfahrungen – Herausforderungen» gewidmet. Für Austauschinteressierte be-sonders lesenswert sind der Beitrag zum Austauschprojekt «Going to Boston» sowie weitere Beispiele der Verknüpfung von im-mersivem Unterricht und Austausch bzw. Sprachaufenthalten.

NovitàScambiedimmersioneDopo una decina d’anni di esperienze, pro-getti ed analisi relative all’insegnamento per immersione ed alla maturità bilingue, la pubblicazione «Immersives Unterrich-ten. 10 Jahre zweisprachige Matura. Hin-tergründe – Erfahrungen – Herausforde-rungen» propone una serie di contributi dedicati a diversi aspetti della tematica. Da rilevare in particolare l’articolo «Going to Bo-ston» in cui si spiega il concetto e le esperi-enze di un progetto in cui insegnamento im-mersivo e scambi sono strettamente legati.

9LTD’U N°53 INFO ch

L’offre s’adresse au corps enseignant des niveaux préscolaire et primaire. Une dizaine de postes environ seront offerts en échange à des enseignants de Suisse romande. L’échange de professeurs exige la réciprocité et s’étend en règle générale sur une année scolaire. Les enseignants échangent leur poste de travail, mais continuent d’être payés par leurs employeurs respectifs.

ch Echange de Jeunes / ch Jugendaustausch / ch Scambio di giovaniMichelle Wildhaber, Tél. 032 625 26 83, [email protected].

LESETIPPS / LECTURES / LETTURE

Folgende Handbücher zu Schulkooperationen via Internet sind in der Ausleih-bibliothek des ch Jugendaustausches vorhanden:

«Das transatlantische Klassenzimmer»Wer mit seinen Schülerinnen und Schülern ein E-Mail-Projekt vorhat, findet in diesem Ratgeber viele Anregungen für die Planung und Organisation des Online-Unterrichts in verschiedenen Fächern wie Englisch, Geschichte, Politik oder Sozialkunde. Das Buch ist eine interessante Mischung aus Erfahrungs-berichten, didaktischen Hinweisen und Beispielen für Austauschprojekte via E-Mail. Daneben erklärt ein Glossar die Fachbegriffe, und eine Checkliste hilft bei der Unterrichtsvorbereitung.

«E-Mail-Projekte im Englischunterricht» Das Heft hält neben den didaktischen Hintergründen eine Vielzahl von Projekt-berichten von E-Mail-Projekten mit aussereuropäischen Destinationen bereit. Diese werden ausführlich aufgezeigt: von der Vorbereitung bis hin zur Reali-sierung und Kontrolle der Lernerfolge. Des Weiteren bietet das Heft zahlreiche Praxistipps und Checklisten für die Vorbereitung sowie konkrete Projektideen.

NOUVEAUTÉ «Immersives Unterrichten. 10 Jahre zweisprachige Matura. Hintergründe – Erfahrungen – Herausforderungen» hep verlag, ISBN 978-3-03905-572-2 Le quatrième volume de la série wbz forum cps du Centre suisse de formation continue des professeurs de l’enseignement secondaire traite des expériences réalisées avec l’immersion linguistique et des défis qu’elle pose à l’enseignement après 10 ans d’existence de la maturité bilingue. Avec MAR 95, les écoles peuvent désormais offrir des filières menant à la «maturité bilingue». Cet ouvrage convie élèves, enseignants, directeurs d‘établissement et acteurs de la recherche et de la politique à présenter les dif-férentes facettes des expériences, chances et défis de l’enseignement dans une langue étrangère. Les personnes intéressées aux échanges liront avec bénéfice la contribution consacrée au projet d’échange «Going to Boston» ainsi que d‘autres exemples d’immersion linguistique en lien avec un échange ou un séjour linguistique.

Page 12: L’ouverture au monde – un facteur clé pour l’école

LA MISE EN PLACE D’UNE POLITIQUE DES ÉCHANGES SCOLAIRES EN SUISSE ROMANDE

Texte: Monica Cavadini

Le REREL a été créé en 2007 par la CIIP (Conférence intercantonale de l’instruction publique) avec le mandat de favoriser la mise en place d’une poli-tique des échanges scolaires en Suisse romande.

Les principales tâches du REREL consistent

— à analyser les pratiques d’échanges dans les différents cantons romands en mettant en évidence leurs points forts, réussites et difficultés,— à donner des idées et des pistes pour le développement des échanges sous leurs diverses formes, — à développer ou soutenir de nouveaux projets cantonaux et intercantonaux.

Les analyses des pratiques d’échanges réalisées par le REREL ont montré que celles-ci varient non seulement selon les cantons, mais aussi selon les établisse-ments scolaires. Certains cantons connaissent des jumelages avec d’autres can-tons, par exemple GE avec NORI (OW, NW et UR), JU avec BS et VD avec ZH. Il y a des jumelages entre établissements de différents cantons ou de différents pays. Les cantons bilingues connaissent des activités d’échanges très variées.Les subventions des échanges varient également selon les cantons et actuelle-ment, le REREL se propose d’élaborer un concept d’harmonisation de ces sub-ventions.

Afin de promouvoir les échanges scolaires et de leur donner un statut plus officiel, le REREL a fait des propositions pour inscrire les échanges linguistiques dans le nouveau Plan d’Etude Romand qui entrera en vigueur en 2011.

Au niveau des projets intercantonaux, le REREL suit de près le programme EA 8-9 qui propose à 7 enseignants de Suisse romande (un par canton) un jumelage avec une classe d’un canton de la NW EDK. Ce programme offre une journée de préparation et une journée d’évaluation pour les enseignants qui s’inscrivent avec leur classe. Cet échange est destiné à des classes de 8e année avec l’idée que ces élèves poursuivent leur échange sur une base individuelle avec la même école et la même famille pendant leur 9e année scolaire.

Un autre projet intercantonal suivi par le REREL est le programme des échanges individuels pendant les vacances (EIV) qui touche également les cantons ro-mands et les cantons de la NW EDK. Le REREL s’occupe plus particulièrement des spécificités romandes et essaie de trouver des stratégies d’information et de publicité afin d’augmenter le nombre de participants, qui reste inférieur au nom-bre de participants alémaniques.

10 INFO 26 LTD’U N°53

Et last but not least, le REREL a comme projet de promouvoir les échanges parmi les enseignants. En collaboration avec les HEP et les instituts universitaires, il s’agira d’élaborer des modules de formation sur le thème des échanges linguis-tiques et de la didactique intégrée des langues.

METHODENKOFFER FÜR DEN FREMD-SPRACHENUNTERRICHT AUF DER SEKUNDARSTUFE I

Die Arbeitsgruppe Sprachen der Volksschulämterkonferenz (VKZ) der Zentral-schweiz hat 2009 einen Methodenkoffer mit neuen Ansätzen für den Fremdspra-chenunterricht auf der Sekundarstufe I erarbeitet. Darin werden fünf verschie-dene Möglichkeiten neuer Unterrichtsformen aufgegriffen und umschrieben:— Immersion / bilingualer Sachfachunterricht— Austauschaktivitäten— Projektarbeiten — Einbezug von ICT LMS (Learning Management Systems)— Einsatz von «Graded Readers»

Im Kapitel «Austauschaktivitäten» zeigen zahlreiche Beispiele die Umsetzung im Unterricht. Dabei wird auch auf die verschiedenen Gelingensbedingungen wie beispielsweise die Schaffung dauerhafter Schulpartnerschaften und die Bereit-stellung von Unterrichtsmaterialien hingewiesen.

Der 36-seitige Methodenkoffer für den Fremdsprachenunterricht auf der Sekun-darstufe I steht auf der Website der Bildungsregion Zentralschweiz (BKZ) als Download zur Verfügung: www.zebis.ch > Unterricht > Englisch/Französisch > Fachdokumente.

Valise pédagogique pour l’enseignement des langues étrangères dans le secondaire ILa Conférence des offices de l’enseignement obligatoire (VKZ) de la Suisse centrale a mis au point en 2009 une valise pédagogique détaillant les nouvelles approches dans l’enseignement des langues étrangères au niveau secondaire I. Y sont abordés les thèmes de l’immersion, de l’échange et du travail en projet. La valise pédagogique est disponible en téléchargement sous www.zebis.ch.

Page 13: L’ouverture au monde – un facteur clé pour l’école

RERELDie Arbeitsgruppe der welschen Austausch-verantwortlichen, REREL, wurde 2007 von der CIIP mandatiert, den Schüleraustausch in der welschen Schweiz zu fördern.Der REREL analysiert die Austauschpraxis der verschiedenen Kantone, schlägt Ver-besserungen und neue Projekte vor.So setzt sich der REREL dafür ein, dass der Schüleraustausch in den neuen Lehrplan der welschen Schweiz integriert wird. Er befasst sich mit dem Klassenaustauschpro-jekt EA 8-9 und dem Programm des Ferie-neinzelaustausches, indem er Informations- und Werbestrategien empfiehlt. In Zukunft soll auch ein Projekt für die Lehrerfortbil-dung zum Thema «Einbau des Schüleraus-tausches im Sprachunterricht» ausgearbei-tet werden.

REREL Nel 2007 il gruppo dei responsabili degli scambi dei cantoni francofoni (REREL) è stato incaricato dalla Conferenza romanda dei direttori cantonali della pubblica edu-cazione di promuovere gli scambi di allievi nella Svizzera francese.L’attività del gruppo consiste nell’analisi della situazione degli scambi nei singoli cantoni e nel proporre miglioramenti, nuovi progetti ed iniziative ad esempio in vista di un’integrazione degli scambi nel nuovo piano di studio della Svizzera francese. Il gruppo gestisce inoltre i progetti EA 8-9 e «Scambi individuali di vacanza» proponendo delle strategie d’informazione e di promozi-one per la Svizzera romanda. Oltre a ciò è previsto un progetto per l’aggiornamento dei docenti ed in particolare in rapporto al tema dell’integrazione degli scambi educa-tivi nell’insegnamento delle lingue.

Suggerimentimetodico-didatticiperlelinguestranierenellescuolemedieNel 2009 la Conferenza delle divisioni responsabili della scuola dell’obbligo dei cantoni della Svizzera centrale ha crea-to un repertorio in cui vengono presenta-ti nuovi approcci metodico-didattici per l’insegnamento delle lingue straniere nelle scuole medie. Vi vengono presentati temi come l’insegnamento per immersione, gli scambi, il lavoro per progetto, ecc. Per sca-ricare il repertorio si veda www.zebis.ch.

Echangeetrencontredanslecadreduprojet«PASSEPARTOUT»descantonsBE,BS,BL,FR,SOetVSLa version du projet concernant les plans d’étude français et anglais dans le cadre de «PASSEPARTOUT» vient de paraître. Les six cantons situés le long de la frontière lin-guistique s’étant prononcés pour la varian-te «français avant anglais», ils se sont con-certés pour mettre au point une nouvelle approche dans l’enseignement des langues étrangères.Le nouveau plan d’étude traite notamment le thème «Echange et rencontre». Pour les deux branches français et anglais, le nouveau plan d’étude prévoit toute une série d’activités concrètes d’apprentissage et de contenus ayant trait à l’échange cultu-rel et linguistique.

11LTD’U N°53 INFO 26

AUSTAUSCH UND BEGEGNUNG IM PROJEKT «PASSEPARTOUT» DER KANTONE BE, BS, BL, FR, SO UND VS

Soeben ist die Projektversion des Lehrplans Französisch und Englisch im Rahmen von «PASSEPARTOUT» erschienen. Die sechs Kantone entlang der Sprachgrenze (BE, BS, BL, FR, SO und VS) haben sich für die Sprachenfolge Französisch vor Englisch ausgesprochen und sich zu einer Region zusammen-gefunden, um die Neukonzeption des Fremdsprachunterrichts gemeinsam an-zugehen.Der neue Lehrplan geht unter anderem auf das Thema «Austausch und Begeg-nung» ein, das im Sinne von Sprachkontakten mit Menschen der Zielsprache als optimale Gelegenheit für Sprachhandeln sowie Sprach- und Kulturbegegnung beschrieben wird.Für die Fächer Französisch und Englisch führt der neue Lehrplan eine ganze Rei-he von konkreten Lernaktivitäten und Inhalten zum Thema Kultur- und Sprach-austausch auf, die sich im Französisch- und Englischunterricht leicht umsetzen lassen.

Gli scambi nel progetto «PASSEPARTOUT»Sono stati presentati recentemente i piani di studio per il francese e l’inglese nell’ambito del progetto «PASSEPARTOUT» dei cantoni BE, BS, BL, FR, SO e VS. I piani di studio integrano in modo sistematico il tema degli scambi e degli incontri al di là delle frontiere linguistiche e culturali e propongono una serie di contenuti e di attività di scambio concrete per tutti i livelli di insegnamento delle due lingue.

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12 OPINIONS LTD’U N°53

Interviews–EchteFreundschaftenDesliensquipersistent

1. Wie kam es zu diesem Projekt? Comment en êtes-vous arrivée à opter pour ce projet ?J.M. Mon mari et moi en avons discuté pendant quelques années. J’ai des amis qui ont fait des échanges de ce type et c’est eux qui m‘en ont donné l’idée.

C.T. Dr. E. Kully, eine vor wenigen Jahren pensionierte Lehrerin unserer Schule, unterrichtete nach der Pensionierung während eines akademischen Jahres an der Universität Banasthali in Rajasthan Deutsch. Sie war beeindruckt von der Philosophie dieser ausschliesslich für Frauen gegründeten Universität. Nach ihrer Rückkehr gelangte sie an mich und fragte, ob unsere Schule Interesse an einem Schülerinnen-Austausch mit Banasthali habe. Da unsere Schule eine lange Tradition von Einzel- und Klassenaustauschprojekten mit verschiedenen Ländern hat, wurde dieses Projekt angegangen. Aufgrund der Tatsache, dass die Universität Banasthali im Bereich Bio- und Informationstechnologie einen Fokus setzt, betrachteten wir die Mädchen des naturwissenschaftlich-mathematischen Maturitätsprofils als die ideale Gruppe für einen Austausch.

2. Was waren die Beweggründe für den Austausch mit einer aussereuropäischen Destination? Quels ont été les motifs pour un échange avec des destinations extra-européennes ?S.G. Ich finde, Briefkontakte sind für die Schülerinnen und Schüler eine gute Gelegenheit zum Üben des schriftlichen Ausdrucks in der französischen Spra-che. Bei aussereuropäischen Destinationen steht zudem das Kennenlernen einer anderen Kultur im Mittelpunkt.

O.I. Boston ist ein ausserordentlich fruchtbares Feldarbeitsgebiet zur frühen amerikanischen Geschichte und Literatur. In Boston wurden die USA im Unab-hängigkeitskrieg gegründet und dort haben praktisch alle führenden Literaten dieser Epoche gewirkt. Eine weiter entfernte Destination hat den Vorteil eines tatsächlichen Perspektivenwechsels: Der Aufenthalt in den USA und der Kontakt mit gleichaltrigen Schülerinnen und Schülern auf der Basis eines Homestay-Programms bietet die einmalige Gelegenheit, die Kultur, die Gedankenwelt und somit das Selbstverständnis der Bürgerinnen und Bürger kennenzulernen.

J.M. J’ai toujours voulu vivre une fois dans ma vie dans un pays francophone et hors des E.-U., donc je me suis finalement décidée à le faire. Je voulais aussi améliorer mon niveau linguistique, étant prof de français aux E.-U.

VON BOSTON UND NEW YORK BIS TOGO UND INDIEN DE BOSTON ET NEW YORK AU TOGO ET À L’INDE

Frutigen – Togo Simon Grütter-Günçan (S.G.) ist Lehrer in Frutigen. Die Französisch-Klassen an der Schule in Frutigen führen seit Jahren einen Briefaustausch mit einer christlichen Missionsschule in Togo. In früheren Jahren bestand zudem ein Brief-kontakt mit einer Klasse aus Senegal. Simon Grütter-Günçan stiess auf beide Projekte über Inserate «Briefaustausch gewünscht» auf der Website des ch Jugendaustausches www.echanges.ch.

Basel – Boston Dr. Oswald Inglin (O.I.) unterrichtet am Gymnasiums Leonhard in Basel. Im Englisch geführten Ergänzungsfach «Geschichte und Englisch» besuchen jedes Jahr 16 bis 18 Schülerinnen und Schüler abwechslungsweise zwei High Schools in der näheren Umgebung von Boston und betreiben dort Feldarbeit auf dem Ge-biet der amerikanischen Geschichte und Literatur des 18. und 19. Jahrhunderts. Seit im Jahre 2002 der amerikanische Bundesstaat Massachusetts und der Kan-ton Basel-Stadt ein «Sister-State Relaitionship» abschlossen, ist der kulturelle Austausch Teil dieses Partnerschaftsvertrags, zu dem das Schüleraustauschpro-gramm «Going to Boston» gehört. «Going to Boston» ist integrativer Teil des Immersionsprojekts des Gymnasiums Leonhard.

Sion – New YorkJennifer Michel (J.M.) Jennifer Michel enseigne à des élèves âgés de 14 à 17 ans à la Peekskill City School de Peekskill, dans l‘Etat de New York. Pendant l’année scolaire 2008/09, elle a effectué un échange avec Anne Cottagnoud en enseignant au Collège des Creusets à Sion à des élèves de 15 à 19 ans. Pendant toute l’année, les deux enseignantes ont mis en place un échange de correspondance entre elles.

Solothurn – BanasthaliChristina Tardo-Styner (C.T.) ist Rektorin des mathematisch-naturwissen-schaftlichen Profils des Gymnasiums Solothurn. Das Gymnasium hat eine jahr-zentelang dauernde Tradition von Einzel- und Klassenaustauschprojekten mit verschiedenen Ländern wie Tschechien, Deutschland, Ungarn und der Ukraine und ist eine UNESCO-assoziierte Schule. Christina Tardo unterzeichnete im De-zember 2008 die Absichtserklärung zu einem Austauschprojekt mit der Frauen-Universität in Banasthali (Indien). Im Rahmen dieses Projektes besuchten von Mitte Mai bis Mitte Juni 2009 acht Schülerinnen aus Indien das Gymnasium in Solothurn. Im Gegenzug weilten zwölf Gymnasiastinnen von Mitte September bis Mitte Oktober 2009 in Banasthali.

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13LTD’U N°53 OPINIONS

C.T. Der Aspekt, dass Indien eines der Länder der Zukunft ist, war wichtig. Der scheinbare Widerspruch zwischen technischem Fortschritt und kulturellen Tradi-tionen bietet unseren Schülerinnen Denkanregungen, die sie hoffentlich auf ih-rem weiteren Werdegang begleiten werden. Das Leben und Lernen auf dem Cam-pus einer indischen Universität, an der 8000 Schülerinnen und Studentinnen unterrichtet werden, gibt Einblicke in die indische Kultur, die einem Touristen verschlossen bleiben. Zudem gilt die Universität Banasthali als sicher, denn der Campus liegt in fast klösterlicher Abgeschiedenheit in einer ländlichen, malaria-freien Gegend und ist von einer Mauer umgeben.

3. Wie lange dauert das Projekt schon? De quand date le projet ?S.G. Das Projekt mit dem Lehrer in Senegal dauerte ein paar Jahre, wobei alle paar Monate Briefe per Briefpost ausgetauscht wurden. Als dann die Weltbank die Lehrerlöhne zu übernehmen begann und nur noch rund einen Viertel der bisherigen staatlichen Lehrerlöhne bezahlte, war das für gut ausgebildete Lehr-kräfte eine gewaltige Lohneinbusse. So liess sich mein Korrespondenz-Lehrer zum Gerichtsschreiber umschulen. Die Brieffreundschaft mit dem Nachfolger funktionierte nicht. Ich versuchte daraufhin mit anderen Lehrkräften an anderen Schulen Briefkontakt zu knüpfen. Meist erhielt ich nur einmal eine Antwort, dann kam der Briefwechsel wieder zum Erliegen. Heute pflege ich einen interessanten Briefwechsel mit einer Partnerschule aus Togo. Dieses Projekt dauert nun auch schon ein paar Jahre.

O.I. Zwischen 2002 und 2009 fanden bereits sechs Austausche statt, vier mit der High School in Wakefield und zwei mit der High School in Gloucester.

J.M. J’y ai participé d’août 2008 à juillet 2009.

C.T. Im Dezember 2008 wurde eine Absichtserklärung zwischen der Frauen-Universität in Banasthali und dem Gymnasium in Solothurn unterschrieben, die einen wiederkehrenden Austausch während fünf Jahren vorsieht. Das Projekt hatte eine Vorlaufphase von rund einem Jahr bis zum ersten Besuch einer Gruppe von acht indischen Studentinnen an unserer Schule im Mai 2009.

4. Welche Entwicklung hat das Projekt in dieser Zeit erfahren? Quel développement le projet a-t-il connu pendant ce temps ?S.G. Bei beiden Projekten mit Senegal und Togo wurden im Laufe der Zeit die jeweiligen Klassen auf beiden Seiten durch neue ersetzt. Im Postverkehr mit Senegal wurde von Brief- auf Paketpost umgestellt. Beide Seiten schickten sich kleinere und grössere Geschenke zu. Den Höhepunkt bildete ein zweiwöchiger Besuch zusammen mit meiner Frau bei meinem Lehrerkollegen und seiner Frau in Senegal.

O.I. Nach einem ersten, zweiwöchigen «Pilotversuch» wurde das Programm «Going to Boston» auf einen dreiwöchigen Aufenthalt ausgebaut. Die Feld-arbeitsplätze konnten optimiert werden, da die Kontakte vor Ort inzwischen fest etabliert sind.

J.M. J’ai beaucoup appris pendant l’échange. J’ai appris comment enseigner ma langue maternelle, un sujet que je n’avais encore jamais abordé. J’ai été en contact avec des coutumes différentes, des aliments différents, des mots d’argot - des choses qu’on n’apprend pas dans les livres.

C.T. Aufgrund der Erfahrungen der ersten Durchführung mit der Frauen-Uni-versität in Banasthali wurden sowohl für den Aufenthalt der indischen Gruppen in der Schweiz als auch für die Gruppe unserer Schülerinnen in Indien Anpas-sungen vorgenommen. In Bezug auf den Aufenthalt der Inderinnen bei uns wird in diesem Jahr die Information der Gastfamilien über die kulturellen Unterschiede zwischen Indien und der Schweiz intensiviert werden. Für den Aufenthalt unserer Schülerinnen in Indien sind wir am Aushandeln von möglichen Änderungen am Programm, um die Integration unserer Schülerinnen in den normalen indischen Schulalltag zu verbessern.

5. Welches waren die grössten Schwierigkeiten (hinsichtlich der aussereuropäischen Destination)? Quelles ont été les plus grandes difficultés rencontrées (concernant les destinations extra-européennes) ?S.G. Die grössten Schwierigkeiten waren, dass unsere afrikanischen Partnerschu-len das Briefporto bezahlt konnten, dass Lehrer und Schüler in Togo manchmal monatelang krank waren oder die Schule wegen Überschwemmungen wochen-lang geschlossen wurde. Die Post kam immer recht schnell in gutem Zustand an – ausser einem Fussball, der vom Zöllner in St. Louis für seinen Sohn «ge-braucht», nach einmaligem Nachfragen aber anstandslos weitergeleitet wurde.

O.I. Am schwierigsten war es, die Schweizer Schülerinnen und Schüler auf den Kontakt mit der amerikanischen Lebensweise – vom Wohnen, Essen bis hin zum Freizeitverhalten der Jugendlichen – vorzubereiten. Im Laufe der Jahre wurde eine sogenannter «Code of Conduct» entwickelt, den die Schweizer Teilneh-menden nicht nur zur Kenntnis nehmen, sondern auch unterschreiben müssen.

J.M. Ma famille et mes amis me manquaient beaucoup, mais j’ai fait la connais-sance de beaucoup de monde. C’était difficile aussi pour mon mari parce qu’il n’était pas très fort en français.

Die Wakefield High School bäckt zu Ehren der Schweizer GästeUne douce attention de la High School de Wakefield pour ses hôtes suisses.

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14 OPINIONS LTD’U N°53

C.T. Der unterschiedliche Umgang mit zeitlichen Fristen und mit Abmachungen sowie die Zuweisung von Entscheidungskompetenzen machten uns am meisten Schwierigkeiten. «Ich gebe Ihnen sofort Antwort» heisst in Indien und in der Schweiz nicht dasselbe. «Sofort» kann auch «in einer Woche» oder «in einem Monat» bedeuten. Viele Entscheide konnten zudem nicht von unserer Kontakt-person gefällt werden, sondern nur vom Universitäts- und Schuldirektor selbst, was bei einer so grossen Institution wie Banasthali zu unerwünschten Verzöge-rungen führte.

6. Was waren die besten Erfahrungen? Pourriez-vous raconter les meilleures expériences ?O.I. Schülerseits sind dies echte Freundschaften zwischen Jugendlichen zweier Kontinente, die über Jahre halten und sich in wiederholten gegenseitigen Be-suchen in den Ferien äussern. Lehrerseits ist es das Wachsen einer wirklichen Freundschaft zwischen den amerikanischen Schulen und dem Basler Lehrer-team, das regelmässig diesen Austausch durchführt. Jeder Besuch ist so etwas wie ein «coming home again».

J.M. J’ai réussi à créer des liens qui persistent encore entre mes élèves suisses et mes élèves américains. Ils continuent à se parler et à s’écrire via AIM, Face-book, MSN, etc. J’ai établi moi aussi d’excellents contacts. Je corresponds avec des élèves, des profs et d’autres personnes hors de l’école. Je vais venir en Suisse pendant les vacances de Carnaval. C’est difficile à expliquer, mais j‘avais un peu le mal du pays quand j’étais en Suisse l’année passée, mais maintenant je m’ennuie de la Suisse! C’est intéressant. J’ai aussi eu beaucoup d’occasions de voyager par-tout dans le pays et aussi à travers l’Europe. J’ai vu beaucoup de nouvelles choses et j’ai revu des endroits connus.

C.T. Die besten Erfahrungen sind auf der Ebene des persönlichen Austausches von Ideen, Meinungen und Werten anzusiedeln. Sowohl durch den Aufenthalt der Inderinnen in der Schweiz, als auch durch den Aufenthalt unserer Schüle-rinnen in Indien wurde vielen erst bewusst, wie unterschiedlich das Wertesystem (z.B. in Bezug auf die Stellung von Eltern und Lehrpersonen oder auf die Bezie-hungen von Mann und Frau) in den beiden Ländern ist. Auch wer selbst nicht in Indien war, hat durch den Kontakt mit der Gruppe aus Indien sehr viel über die indische Kultur gelernt. Zu den unvergesslichen Erlebnissen beider Gruppen gehört sicher die einwöchige Reise zu Kultur- und Naturdenkmälern, die sich an die drei Schulwochen anschloss.

7. Welches waren die grössten Erfolge, die sich aus dem Projekt ergeben haben? Quels ont été les plus grands succès et les plus belles expériences en lien avec le projet ?O.I. Dankbare, tief beeindruckte junge Amerikanerinnen und Amerikaner, die – zum ersten Mal ausserhalb der USA überhaupt – beim Besuch in die Schweiz auf dem Ausflug auf das Jungfraujoch den Aletschgletscher sahen.

J.M. J’ai vraiment apprécié de vivre hors de ma sphère familière. J’ai bien amé-lioré mon niveau de français. J‘ai appris quelles étaient les différences entre mon petit monde et le reste du monde et j’ai survécu! J’ai noué de grandes amitiés et des liens profonds que je conserverai pour le reste de ma vie.

C.T. Mit einer Ausnahme war der Aufenthalt in der Schweiz für die indischen Mädchen die erste Gelegenheit, ausserhalb von Indien zu reisen und sich im Gastland ohne Begleitung frei zu bewegen. Unsere Gruppe von Schülerinnen bekam in Banasthali unter anderem auch Unterricht in indischem Volkstanz. Nach der Abschlussaufführung des Gelernten war der Universitätsdirektor so be-eindruckt, dass er jeder von ihnen die Original-Rajasthani-Tanztracht schenkte.

8. Könnten Sie einige Angaben machen zu … Pourriez-vous donner quelques détails concernant …

… Kommunikation (welche Mittel, welche Sprache) … la communication (quel mode, quelle langue)S.G. französisch, per Briefpost

O.I. Austauschsprache ist Englisch (auch beim Rückbesuch).

J.M. J’étais prof d’anglais, donc j’ai communiqué en classe dans ma langue ma-ternelle et hors de l’école en français.

C.T. Dank E-Mail und Internet konnten die Schülerinnen aus Indien und der Schweiz schon vor dem Aufenthalt der Inderinnen hier und vor allem auch zwi-schen den beiden Austauschbesuchen in Kontakt kommen und auch bleiben. Auch für die Organisation war E-Mail der Hauptkommunikationsweg. Das Tele-fon wurde jeweils nur dann benutzt, wenn zu lange auf eine E-Mail keine Antwort kam. Die Kommunikation fand in der Schweiz wenn immer möglich auf Deutsch statt, wobei für schwierigere Sachverhalte jeweils ins Englische gewechselt wur-de. In Indien war die Verständigungssprache Englisch.

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15LTD’U N°53 OPINIONS

… Finanzen … les financesS.G. Sogar in meiner Gemeinde Frutigen musste ich als Lehrer Brief- und Paket-porto privat bezahlen. Ein paar Mal bezahlten meine Schülerinnen und Schüler das Porto.

O.I. Teilweise gibt es staatliche Subventionen.

J.M. J’ai continué à être rémunérée par mon école aux E.-U. Un salaire suffisant pour subvenir à mes besoins en Suisse, sans compter le revenu de mon mari.

C.T. Dank der Unterstützung von ch Jugendaustausch und der Solothurner Stif-tung 1981/1991 konnten die persönlichen Kosten im Rahmen gehalten werden. Zur Finanzierung der Transportkosten unserer indischen Gäste während des Schweizaufenthalts wurde durch die Gruppe der hiesigen Austauschteilneh-merinnen zudem ein Sponsorenlauf organisiert.

… interkulturellen AspektenO.I. Es finden Rückbesuche der amerikanischen Schülerinnen und Schüler ohne Feldarbeit statt (Stundenbesuche und Ausflüge).

C.T. An beiden Orten gestaltete die Gastgruppe einen kulturellen Abend, an dem sie für ein grösseres Publikum Gedichte, Lieder und/oder Tänze aus ihrer Heimat vorstellte. Zudem wurde an unserer Schule für die am Austausch Unbeteiligten ein Konzert mit indisch-schweizerischer Musik dargeboten und mehrere Klassen wurden im Musikunterricht durch einen indischen Musiker in Grundsätzen der indischen Musik unterrichtet.

Hauswirtschaftsunterricht auf Indisch Cours d’économie ménagère indienne

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Sie möchten einen Austausch durchführen? Sie interessieren sich ganz allgemein für das Thema? Sie suchen eine Partnerschule, Fördermittel und didaktische Hilfsmittel? Der/die Austauschverantwortliche Ihres Kantons oder die Fachstelle ch Jugendaustausch hilft Ihnen gerne weiter! Vous avez l’intention d’organiser un échange? Vous vous intéressez de manière générale au thème des échanges? Vous cherchez un éta-blissement partenaire, une aide matérielle ou des moyens didactiques? Le respon-sable pour les échanges de votre canton ou le centre ch Echange de Jeunes est à votre disposition pour vous aider! State pianificando uno scambio culturale? Il tema degli scambi vi interessa in generale? Cercate dei partners per lo scambio, dei sus-sidi, o del materiale didattico? La persona responsabile per gli scambi del vostro cantone e il centro ch Scambio di Giovani vi assisteranno volentieri.

POT-POURRI LTD’U N°53

AGMarilise CzajaDepartement BKSAbteilung VolksschuleBehmen II SüdBachstrasse 155001 AarauTel. 062 835 21 [email protected]

AIStephan BlumerErziehungsdepartementHauptgasse 519050 AppenzellTel. 071 788 93 [email protected]

AR Claudia ItenAmt für Volksschule und SportPädagogische FachstellenRegierungsgebäude 9102 Herisau Tel. 071 353 67 [email protected]

BE, deutschsprachigThomas RaaflaubChalet Gandalf3784 FeutersoeyTel. 033 755 13 [email protected]

BE, partie francophoneAlexandre MoucheEcole secondaire2713 Bellelay032 484 90 [email protected]

BLIrene Stark DästerSekundarschule BirsfeldenRheinparkstrasse 16-184127 BirsfeldenTel. 061 311 19 [email protected]

BSBrigitta KaufmannFachexpertin FremdsprachenprojekteKohlenberg 27Postfach4001 Basel061 267 46 [email protected]

FRBernard DillonKoordination für Schüleraustausch des Kantons FreiburgPostfach 4831630 Bulle 1Tel. 026 919 29 [email protected]/

GE (Cycle d’orientation)Monica Cavadini-StuderDGCOAv. Joli-Mont 15A1211 GenèveTél. 022 388 53 [email protected]/dip/echanges

GE (cycle d’orientation, pour info)Léonard MorandDirecteur Collège des CoudriersAvenue Joli-Mont 15A 1209 GenèveTél. 022 388 52 [email protected]

GE (secondaire supérieure)Pierre BickelDGPO11, rue de l’Hôtel-de-villeCase postale 39251211 Genève 3Tél. 022 546 59 [email protected]

GLUrs TschamperDepartement Bildung und KulturAbteilung VolksschuleGerichtshausstrasse 258750 GlarusTel. 055 646 62 [email protected]

GRAmt für Volksschule und SportQuaderstrasse 177000 ChurTel. 081 257 27 [email protected]

JUPatrice KamberRue des Pâquerettes 22822 CourrouxTél. 032 422 83 [email protected]

LUMarianne Iten Dienststelle VolksschulbildungKellerstrasse 106002 LuzernTel. 041 228 67 [email protected]

NECaroline de Rham (pour info)Adjointe au chef du service de l’enseignement obligatoireRue de l’Ecluse 672001 NeuchâtelTél. 032 889 69 [email protected]

Véronique SuterChargée de mission pour les échangesService de l’enseignement obligatoireCase postale 2982035 CorcellesTel. 032 846 25 [email protected]

NW/OWKatharina Fischer-von WeissenfluhPHZ Luzern, Fachkern Sprachen6000 Luzern 5Tel. 041 228 71 [email protected]

SG, ad interimReto MoritziAmt für VolksschulenDavidstrasse 319000 St. GallenTel. 071 229 48 [email protected]/lehrkraefte/volks-schule/projekte/sprachenkonzept.html

SHKarin Steinemann Herrenacker 108200 SchaffhausenTel. 052 640 01 [email protected]

SOSusanne FlükigerDepartement für Bildung und KulturRathaus4509 SolothurnTel. 032 627 29 [email protected]

SZ, VolksschuleSimone ImhofAmt für Volksschule und SportKollegiumstrasse 28Postfach 21916431 SchwyzTel. 041 819 19 [email protected]

SZ, MittelschuleDr. Kuno BlumAmt für Mittel- und HochschulenKollegiumstrasse 28Postfach 21956431 SchwyzTel. 041 819 19 [email protected]

TGSusanne Ita-GrafAmt für VolksschuleSpannerstrasse 318510 FrauenfeldTel. 052 724 25 [email protected]

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TIBrigitte Jörimann-VancheriDivisione della scuola DECSViale Portone 126501 BellinzonaTel. 091 814 18 [email protected]/vacanzediverse

URVakant

VDIsabelle BertoniDirection pédagogique DFJ DGEOch. de Maillefer 351014 LausanneTél. 021 316 32 [email protected]

VDEchanges de professeursDominique BruxelleDFJ DGEO Direction des Ressources humainesRue de la Barre 81014 LausanneTél. 021 316 30 [email protected]

VDFrançois MaffliEchanges linguistiques des écoles vaudoisesRue du Port 31815 ClarensTél. 021 964 11 [email protected]/

VS Corinne Barras / Sandra SchneiderBureau des échanges linguistiquesPlanta 31950 SionTél. 027 606 41 [email protected]

ZH, VolksschulenUeli LandisVolksschulamtWalchestrasse 218090 ZürichTel. 043 259 22 [email protected]

ZH, Sekundarstufe IIMartina WiderMittelschul- und Bildungsamt Neumühlequai 10Postfach8090 Zürich043 259 56 [email protected]

ZGPeter SchenkerSchulhaus Röhrliberg6330 ChamTel. 041 370 30 [email protected]

chJugendaustauschchEchangedeJeuneschScambiodiGiovanichBaratdaGiuvenilsPoststrasse10Postfach3584502SolothurnTel.0041(0)[email protected]

Le Trait d’union

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Im Herbst 2010 in Ihrem Briefkasten! Mit den neusten Informationen aus dem Austauschsektor.

Au automne 2010 dans votre boîte aux lettres! Avec les dernières informations du secteur des échanges.

Nella autunno del 2010 nella vostra buca delle lettere! Con le ultime novità relative al settore degli scambi.

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Stiftung für eidgenössische Zusammenarbeit

Fondation pour la collaboration confédérale

Fondazione per la collaborazione confederale

Fundaziun per la collavuraziun federala