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Magazine de la CCI du Loiret
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PDE : prenez
le virage de
l’éco-mobilité !
n°20mars
2009
10 INDUSTRIE
Forsol explore
les profondeurs
12 SERVICES
DeewyGroup.com,
le Net pour
les néophytes
14 INTERNATIONAL
Mazet Confi seur,
un goût
d’universalité
Véronique Dalleau, déléguée au développement durable Groupe La Poste
30 ANNÉES DE RECOUVREMENT DE CRÉANCES
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Créé en 1979 et élu “meilleur cabinet de recouvrement” selon l’étude comparative Challenge Qualité par le magazine Expansion, Recogest a enregistré un taux moyen de recouvrement de plus de 81% sur l’année 2008.Il est rassurant de mettre ses impayés entre de bonnes mains.
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édito
mars 2009 20 3
Saisir cette crise comme une opportunité pour rebondir ou s’en-
liser de manière inéluctable vers le marasme ? Opter pour la
relance par l’investissement ou par la consommation ? Continuer
à s’ouvrir au monde ou céder aux sirènes du protectionnisme ?
Anticiper la réforme des CCI ou la subir ? Si bien des réponses
semblent évidentes, autant l’admettre : 2009 sera plus que jamais
l’année des choix. Des choix cruciaux pour l’avenir de l’Homme,
tant les enjeux dépassent le cercle de notre économie. Jacques
Attali, que la CCI du Loiret a eu le plaisir d’accueillir le 26 janvier
dernier pour une conférence très appréciée, nous met en garde à
la fi n de son dernier ouvrage, « La crise, et après ? ». Que seraient
les effets dévastateurs de cette crise à côté de ceux d’un dérè-
glement climatique qu’aucune intervention humaine, qu’aucune
dépense, ne pourrait juguler ?
À côté des mesures d’urgence qui s’imposent pour limiter les
turbulences de la crise et protéger nos entreprises, il ne faut
pas oublier l’essentiel. Fidèle à ses engagements, la CCI, qui
s’était déjà prononcée en faveur d’une stratégie verte, poursuit
son action pour mobiliser le plus grand nombre possible d’en-
treprises autour du développement durable. Le récent lancement
de la Communauté Loiret Ecobiz « Mobilité et déplacements » en
est la dernière illustration.
En 2009, les réformes nécessaires s’enchaînent. Avec la Révi-
sion Générale des Politiques Publiques (RGPP), c’est aussi tout
le réseau des CCI qui est remis à plat. Une remise en question
impérative à laquelle, bien entendu, votre CCI est associée. Mais
pas question pour autant de sombrer dans l’immobilisme au pré-
texte que les réformes arrivent. Notre Assemblée générale s’est
prononcée récemment en faveur de la poursuite d’un projet qui
lui tient à cœur, Citévolia, futur pôle tertiaire. Il devrait jouer un
véritable rôle de locomotive dans la zone André Dessaux, où la CCI
du Loiret projette d’ailleurs de transférer ses services.
Les nouvelles élections, qui devraient être reportées en juin 2010,
marqueront la fi n de cette mandature. Faudra-t-il se retourner
avec nostalgie sur le passé ou aller de l’avant pour saisir de nou-
velles opportunités ? Vous connaissez, bien sûr, la réponse à la
question.
2009,année des alternatives
YVES BROUSSOUXPrésident de la CCI du Loiret
//////////////////////////////////////////////////////////////////////////
Faites avancer le débat
économique !
www.blogdupresident.loiret.cci.fr
Phot
o Fa
bien
TH
OU
VEN
IN
tableau de bord
4 20 mars 2009
INDICATEURS ET CHIFFRES CLÉS du Loiret
0
50
100
150
200
250
300
350
400
450
500
jan. 09
Créations
Radiations
fév. 08 mars avr. mai juin juill. août sept. oct. nov. déc.
166
43
la Loire
Source : Observatoire économique - CCI du Loiret, janvier 2009
Patay
Orléans
Jargeau
Châteauneufsur Loire
Sullysur Loire
Gien
Briare
ChâtillonColigny
Château-Renard
Lorris
Montargis
Beaunela Rolande
Pithiviers
Malesherbes
Puiseaux
Neuvilleaux Bois Courtenay
Ferrières
Bassin de Vie deSouppes sur Loing
Bassin de Vied'Angerville
Bassin de Viede Toury
Bassin de Viede Châteaudun
Beaugency
La Ferté Saint Aubin
Meungsur Loire
0
5
10
15
20
25
Produits
manufacturés
dont
champ
commerce*
*Commerce de détail : hors automobiles, pneus, pièces détachées et produits médicaux.
décembre 2007
22,13 21,937
évolution sur 1 mois
21,748
novembre 2008 décembre 2008
évolution sur 1 mois
-0,9 %
évolution sur 1 an -1,7 %
évolution sur 1 an -2 %
-1,5 %
0
en
milliards
d'euros
Créations et radiations d’entreprisesSource > CCIL
Créations d’entreprises par bassin de vieSource > CCIL – janvier 2009
Dépenses de consommation des ménagesSource > Insee
Permis de construire autorisésSource > Direction Régionale de l’Équipement
2007 2008 Évolution
Logements (nbr) 985 1 037 5 %
Locaux d’activités (m²) 144 841 185 551 28 %
Taux de chômageSource > Insee
3e trimestre Variation sur Variation sur 2008 un trimestre un an
Loiret 6,2 % 0,1 pt - 0,3 pt
Centre 6,4 % 0,1 pt - 0,3 pt
France 7,3 % 0,1 pt -0,6 pt
Occupation et fréquentation hôtelièreSource > Insee/Ministère délégué au tourisme/CRT
Centre Loiret variation sur un an
Taux d’occupation 38,90 % 43,10 % - 0,6 pt
décembre 2008
Fréquentation hôtelière 305 421 84 247 + 0,8 pt
décembre 2008 - nuitées
Commerce extérieur dans la régionSource > Douanes
en milliers d’euros Région Centre Loiret Part (T4 - 2008) (T4 - 2008) Loiret
Exportations 3 837 527 1 425 143 37,14 %
Importations 3 637 157 1 482 999 40,77 %
Soldes 200 370 - 57 856 –
Beaune-la-Rolande 4
Briare 5
Châteauneuf-sur-Loire 5
Châtillon Coligny 4
Châtillon-sur-Loire 1
Cléry-St-André 1
Courtenay 4
Ferrières 4
Gien 13
Jargeau 2
La Ferté Saint-Aubin 4
Lorris 4
Meung-sur-Loire 5
Montargis 17
Neuville-aux-Bois 1
Orléans 78
Pithiviers 6
Puiseaux 2
Souppes-sur-Loing 4
Sully-sur-Loire 4
03 édito
04 tableau de bord
06 actualités
10 industrieForsol explore les profondeurs
11 commercePetits gestes pour grande cause
12 servicesDeewyGroup.com,
le Net pour les néophytes
13 développement durableUn rôle moteur pour
l’environnement
14 internationalMazet Confi seur, un goût
d’universalité
15 créationAu fi l des mots, à livre ouvert
16 à tableAu Bon Marché, restaurant
« bistronomique »
18 dossierPDE : prenez
le virage de
l’éco-mobilité !
Promouvoir une
gestion durable des
déplacements tout
en conciliant enjeux
environnementaux,
besoins et
intérêts des entreprises et des
salariés : tel est l’objectif du Plan
de déplacements entreprise
(PDE). Une démarche innovante,
volontariste et participative qui
doit encourager le transfert des
déplacements en voiture sur des
modes de transport alternatifs
et moins polluants.
25 CCI infos
sommaire
mars 2009 20 5
n°20mars 2009Magazine de la CCI du Loiret
ADMINISTRATION
Hôtel consulaire23, place du Martroi45000 OrléansTél. 02 38 77 77 77Fax 02 38 53 09 78
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION
Bruno Jacquemin
DIRECTRICE DE LA RÉDACTION
Emmanuelle Brier-Levitte
RÉDACTRICE EN CHEF
Gaëlle Lepetit
RÉDACTION
Gaëlle Lepetit,Estelle Boutheloup (p. 18 à 23)
DIFFUSION
Chantal Legris
CONCEPTION
www.enola-creation.fr
PHOTOS/PHOTO DE COUVERTURE
Eric Mangeat
IMPRESSION
Corlet-Roto
PUBLICITÉ
Sylvia FromenteaudTél. 02 38 77 77 22
TIRAGE
20 000 exemplairesN° ISSN : 1955-0642
CONTACT CCIRÉDACTION
Tél. 02 38 77 77 [email protected]
PRÉSIDENT DE LA CCI
Yves BroussouxTél. 02 38 77 77 75www.blogdupresident.loiret.cci.fr
LA CCI SUR INTERNET
www.loiret.cci.fr
La formation continue : un enjeu pour l’entreprise et ses salariés
2, rue Girodet 45000 ORLEANS - Tél. 0 238 768 316 - Fax 02 38 420 421Mail : [email protected]
En partenariat avec Consilium RHBilan de compétences - Conseil en recrutement
Graphologie - Bilan de carrières
Management - CommunicationJuridiqueComptabilitéBureautiqueTransport - LogistiquePréventions des risquesBTP / TP
11
1613
15
actualités
Gaeris propose de nouvelles solutions contre la souffrance au travail
« C’est le premier projet à remporter
le concours ARITT Centre (1) dans le
domaine des sciences humaines » sou-
ligne David Lucas, fondateur de Gaeris
et docteur en philosophie. La société, en
incubation à Saint-Jean-le-Blanc au sein
d’Inspiris jusqu’en juin 2009, s’est spécia-
lisée dans la mise en œuvre de solutions
innovantes contre la souffrance au travail.
Le dirigeant revendique l’entière création
des produits Gaeris selon une démarche
et des protocoles scientifi ques, et a éla-
boré une méthode qui allie « la logique,
le psychologique et l’éthique ». À l’opposé
de méthodes de développement person-
nel parfois « peu contrôlables », l’entre-
prise s’appuie sur un travail « scientifi que,
rigoureux et rationnel ». Partant du constat
que la souffrance au travail paralyse les
initiatives, bride la créativité et favorise
l’absentéisme et le turn over, Gaeris agit
au niveau des managers et des dirigeants.
Après une phase de diagnostic, la société
propose différents modules de formation,
comme la gestion du stress, le savoir-être
du manager ou encore le théâtre d’entre-
prise et l’intelligence relationnelle, sous la
houlette de Benjamin Dreux, directeur de
la formation, sophrologue et doctorant en
psychologie expérimentale. Comme l’expli-
que David Lucas, l’intérêt pour une entre-
prise de s’engager dans une démarche de
réduction de la souffrance au travail est
double : non seulement elle peut réduire
les coûts liés à l’absentéisme et au turn
over tout en gagnant en compétitivité et
en effi cacité, mais elle permet de booster
la motivation de ses salariés. Gaeris sera
présente au salon Ressources Humaines
qui se tiendra à Paris porte de Versailles
les 10,11 et 12 mars prochains.
www.gaeris.com(1) Agence Régionale d’Innovation
des Transferts de Technologies
6 20 mars 2009
L’Opac du Loiret devient LogemLoiret
Depuis le début de l’année, le premier opérateur de l’habitat social du département, LogemLoiret, s’est substitué à l’Opac du Loiret. Un changement de nom induit par une modifi cation de statut (désormais Offi ce Public de l’Habitat), qui donne à LogemLoiret l’opportunité de développer une démarche de qualité de service (création d’un centre de relation clients, nouveau site Internet…). LogemLoiret revendique une politique de construction de logements en phase avec les besoins du département ainsi qu’un accompagnement des collectivités dans les domaines de l’habitat et de l’aménagement de territoire.
Easyfl yer développe une approche marketing innovante
Pour passer une commande chez Easy-
fl yer - imprimerie low cost créée par
Fabien Prêtre - il existe d’autres moyens
que la messagerie électronique ou le télé-
phone. Si les devis peuvent être obtenus
instantanément en ligne grâce à quel-
ques clics de souris, il n’est pas extrava-
gant d’entrer en contact avec l’équipe très
« web 2.0 » de l’entreprise via Facebook
ou Twitter… Proposant de l’impression
petit et grand format, Easyfl yer (enseigne
commerciale déposée en incubation au
sein de l’entreprise Oxynéo) a déjà conquis
600 clients en une année. « Notre objec-
tif est d’atteindre 10 000 clients en trois
ans » annonce Fabien Prêtre. Prochaine
étape après le développement d’un site
de e-commerce en version bêta, Easy-
fl yer s’apprête à entrer dans une phase
offensive avec une approche marketing
innovante. « Nous avons développé une
technologie qui fait un mix entre parrai-
nage, viralité et modèle Tupperware, le
tout en Opensource » résume le dirigeant.
Partant du postulat qu’un client peut en
attirer trois autres, Easyfl yer donnera la
possibilité d’être rétribué sur les com-
mandes parrainées : 7 % du CA généré
sur chaque première commande, puis
3 % si ce fi lleul en parraine un autre. « Au
3ème niveau de parrainage, on gagne 1 %
sur des commandes de personnes qu’on
ne connaît pas ! » souligne-t-il. Actuelle-
ment accompagnée par l’ARITT Centre(1),
Easyfl yer devrait à terme proposer plus
de 1 200 références pour satisfaire tou-
tes les demandes, y compris celles qui
sont uniques, « pour avoir un effet de
longue traîne » explique Fabien Prêtre. Et
s’engage à conjuguer les avantages liés
à un service de proximité (possibilité de
visioconférence…) associés à des coûts
au moins aussi compétitifs que ceux des
autres acteurs du web.
www.easyfl yer.fr(1) Agence Régionale d’Innovation des
Transferts de Technologies
actualités
700 millions d’euros : c’est le montant
de la dotation allouée aux TPE (très
petites entreprises) dans le cadre du plan
de relance annoncé par le Président de la
République. Présentée comme « le coup de
pouce décisif pour recruter en 2009 », la
mesure prévoit une exonération totale des
charges patronales pour l’embauche d’un
salarié au niveau SMIC cette année. Une
aide dispensée au fil des mois, en fonc-
tion des salaires effectivement payés et au
prorata du temps de travail du salarié dans
l’entreprise. Concrètement, l’al lé gement
devrait représenter environ 185 euros de
charges patronales mensuelles pour un
salarié au niveau du SMIC à plein-temps,
et sera cumulable avec les exonérations
de charges existantes. Alors qu’on évalue
à trois millions le nombre d’embauches
annuelles dans les entreprises de moins
de 10 salariés, ce sont 1 million de TPE
qui sont concernées par cette mesure. Les
ressources fi nancières allouées devraient
donc permettre aux TPE de faire face aux
incertitudes liées à leur activité et continuer
à recruter dans le cadre de leur dévelop-
pement. Le dispositif s’insère dans le plan
de relance gouvernemental de 26 milliards
d’euros (1,3 % du PIB). Axé sur l’investisse-
ment, il se décline ainsi : 11,6 Md€ de sou-
tien à la trésorerie des entreprises, 10,5 Md€
d’investissements publics partagés entre
l’État, les entreprises publiques et les col-
lectivités locales, 2 Md€ pour soutenir les
secteurs les plus exposés à la crise (loge-
ment, automobile) et enfi n 2 Md€ pour les
mesures de soutien à l’emploi et aux reve-
nus des ménages les plus modestes.
www.relance.gouv.fr
www.loiret.cci.fr > Actualités > Dispositifs de
soutien de fi nancement des entreprises
En lançant www.balneotv.fr début jan-
vier, Jean-Brice Bigourdan et Fer-
nando Sanchez n’avaient qu’une seule idée
en tête : se rapprocher de leur clientèle.
« Sachant que nos prospects sont à 90 %
internautes, qu’ils se renseignent d’abord
sur Internet avant d’aller pousser la porte
de la salle d’exposition d’un distributeur,
nous avons opté pour la vidéo afi n de pré-
senter l’entreprise, son positionnement,
et mettre en valeur la qualité de nos pro-
duits » explique J.B. Bigourdan. Pour TES,
(Technique Et Séduction), pionnière dans
l’hydromassage, l’investissement a été
conséquent mais s’avère d’ores et déjà
payant. « Après un mois de mise en ligne,
non seulement nous avons enregistré plus
d’un millier de connexions, soit cinq fois
plus que sur notre site classique, mais
cela a relancé de manière très intense
notre activité commerciale qui était plu-
tôt morose en cette fin d’année 2008 »
poursuit-il. Avec une quinzaine de vidéos,
balneotv se veut « très concrète et prag-
matique », son objectif étant d’aider les
clients à se repérer dans une offre très
vaste. « Nous avons aussi intégré des
témoignages de kinésithérapeute, d’ar-
chitecte… pour apporter une valeur ajou-
tée au niveau du conseil ». Un moyen pour
l’entreprise de Juranville de se distinguer
de la concurrence et de faire valoir son
positionnement haut-de-gamme, entière-
ment made in France. Conçu et développé
par une entreprise orléanaise - Yourwebtv -
le site est disponible en version anglaise
et sera régulièrement enrichi de nouvel-
les vidéos. Les deux associés souhaitent
aussi y accueillir des partenaires en lien
avec l’univers de la balnéothérapie (cures,
cosmétiques…). « balneotv est une réponse
anticrise audacieuse utilisant des techno-
logies de dernière génération, élaborée par
deux entreprises régionales innovantes.
La crise se transforme alors pour nous en
réelle opportunité. » conclut-il.
www.balneotv.fr
Entrepreneurs escroqués :
la gendarmeriedu Loiret appelle
à la vigilance
Deux plaintes pour escroqueries ont été enregistrées par les unités
du groupement de gendarmerie du Loiret concernant la
publication d’encart publicitaire dans des magazines ou annuaires.
Des chefs d’entreprises et des commerçants ont été sollicités par
téléphone en vue d’une insertion a priori gratuite. Une fois le
contrat signé et faxé, les victimes se voient pressées de verser des
sommes exorbitantes, par des malfaiteurs qui n’hésitent pas à
usurper la fonction d’huissier de justice pour parvenir à leurs
fi ns. La vigilance est donc requise avant de signer un tel contrat,
qui doit alors stipuler que la publication est gratuite et sans contrepartie. En cas de doute,
contactez les services de police ou de gendarmerie.
mars 2009 20 7
Avec Balnéo TV, TES joue avec succès une carte audacieuse
Plan de relance :aide à l’embauche pour les TPE
actualités
Zone franche urbaine d’Orléans : simple aubaine ou vraie opportunité ?
Au-delà du simple effet d’aubaine, la
création de la Zone Franche Urbaine
(ZFU) de l’Argonne à Orléans constitue une
véritable opportunité de longue durée (14
ans) pour les entreprises qui font le choix
de s’y implanter. Loin d’être une énième
mesure d’aide à la création d’entreprise,
le dispositif créé par le Ministre Jean-
Louis Borloo est conçu comme une très
forte incitation à la mobilité géographique
des acteurs économiques. Les entrepri-
ses, artisans ou professions libérales qui
s’établissent dans l’unique ZFU du Loiret
voient leur fi scalité et cotisations sociales
profondément modifi ées. Avec un principe
général simple : des exonérations sur cinq
puis neuf années. Les 5 premières années
le taux d’exonération s’élève de 100 %, les
9 années suivantes, il est régressif jusqu’au
retour au droit commun. Cela s’applique à
la fi scalité (IS/BNC/BIC), aux cotisations
sociales maladie et à la taxe profession-
nelle. Pour la taxe foncière, souvent à la
charge de l’entreprise locataire, l’exo-
nération au taux de 100 % s’achève à la
cinquième année. La législation limite les
aléas pour les fi nances publiques par des
seuils (ne sont par exemple pas concernées
les entreprises de plus de 50 salariés) ou
encore par l’exclusion de quelques métiers
(comme les marchands de biens). L’infor-
mation serait-elle passée inaperçue dans
le Loiret ? Si la ZFU d’Orléans ne présente
pas de grands entrepôts ou plateforme
de bureaux disponibles immédiatement,
l’offre locative a déjà convaincu plusieurs
entrepreneurs. Pour lever toutes diffi cultés
d’appréciation par les Services des Impôts,
le rescrit fi scal trouve ici tout son sens.
http://tinyurl.com/d3nct4
Association CD2A (Comité de Défense et d’Amé-
nagement de l’Argonne) Tél. 06 09 65 45 04.
Orléans tv a lancé sa webtvRegarder la chaîne locale en direct avec une qualité d’image optimale, sur Internet : c’est ce que propose la nouvelle plateforme Internet mise en ligne au début de l’année. Avec la fonction vidéo à la demande, les internautes peuvent désormais consulter les émissions de leur choix jusqu’à 1 mois après leur diffusion. Partager les émissions, voter pour ses préférées, ou simplement consulter la grille TV sont quelques-unes des nouvelles possibilités sur www.orleanstv.fr.Via la TNT, Orléans Tv est diffusée sur un bassin de 750 000 téléspectateurs sur le Loiret. Avec une durée d’écoute moyenne de 33 minutes par téléspectateur, les habitants ayant réglé Orléans Tv sur leur téléviseur sont en progression de 28,5 %, soit un peu plus de 431 000 personnes. www.orleanstv.fr
8 20 mars 2009
Issu de la fusion de l’Anpe et du réseau
des Assedic, dans le cadre de la loi du
13.02.2008 relative à la réforme de l’or-
ganisation du service public, Pôle emploi
développe une nouvelle offre de ser vices
qui sera déployée au cours de 2009. Pôle
emploi Centre, dirigé par Jean-Yves Cri-
bier, s’organise désormais autour de trois
niveaux territoriaux : une direction régio-
nale (siège à Orléans), une direction terri-
toriale pour chacun des six départements
de la région et 62 sites destinés à un accueil
commun du public (13 dans le Loiret).
Parmi les objectifs de la fusion : simplifi er
les démarches des demandeurs d’emploi
et des entreprises, et améliorer l’effi cacité
des services rendus. Un site Internet uni-
que, www.pole-emploi.fr, permet d’effec-
tuer les services à distance (consultation et
dépôt des offres et des CV…). Les deman-
deurs d’emploi et les entreprises dispo-
sent chacun d’un numéro de téléphone
dédié (entreprises : 0 826 08 08 45* dans le
Loiret). Si Pôle emploi souhaite renforcer
ses actions vers les publics en diffi culté
(bénéfi ciaires du RSA, jeunes, seniors…),
le volet prospection auprès des entreprises
sera intensifi é. Sur 148 000 offres d’emploi
recueillies à l’échelon régional l’an passé,
133 500 ont été pourvues. « L’objectif sera
d’en pourvoir 136 500 » a annoncé Florence
Dumontier, directrice régionale déléguée
Production et Services. L’accompagnement
des entreprises dans leur recrutement
s’étendra de la simple parution de l’offre à
l’assistance au recrutement en passant par
la présélection des candidats et le suivi des
premiers mois dans l’emploi.
www.pole-emploi.fr
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Jean-Yves Cribier, directeur Pôle emploi Centre
Tél. 02 38 70 83 33
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E.
10 20 mars 2009
FORSOLexplore les profondeurs
Comment adapter les ouvrages humains
aux contraintes du terrain naturel ?
C’est en condensé toute l’ambition de
la géotechnique, dont la société Forsol
a fait sa spécialité. Créée en mars 2008
à La Chapelle-Saint-Mesmin, juste à
côté du laboratoire d’études avec lequel
elle travaille en étroite collaboration,
Forsol se concentre sur le volet travaux
publics. « Notre activité consiste à son-
der les sols avec des machines à forer, à
observer différents paramètres comme la
vitesse d’entrée de la tige dans le sol, à
en extraire des échantillons qui, une fois
analysés en laboratoire, fourniront une
connaissance du terrain primordiale aux
terrassiers » expose Clarisse Carl, direc-
trice administrative de l’entreprise. Ainsi,
roches, zones boueuses, poches d’air et
autres zones karstiques sont passées au
crible par l’entreprise à la demande d’in-
génieurs géotechniciens. D’essais pres-
sio mé triques (évaluation de la résistance
du sol) en sondages destructifs (enregis-
trement de données au cours du forage),
Forsol compte à son actif plusieurs chan-
tiers d’envergure. « À ce jour notre inter-
vention la plus importante se situe sur le
tronçon C3 de la LGV Rhin-Rhône et nous
mobilise depuis de longs mois, mais nous
avons aussi travaillé sur l’A88 Argentan
sud Falaise ouest, sur l’A71 pour le double-
ment d’un pont sur la Loire ou encore pour
la réparation des murs du canal d’Orléans
à Saint-Jean-de-Braye » détaille la diri-
geante. Sur le terrain, cinq sondeurs, tra-
vaillent fréquemment dans des conditions
diffi ciles. « Ils sont parfois géologues de
formation, ce sont d’ailleurs de bons pro-
fi ls, ou bien ils apprennent le métier sur
le tas car il n’existe pas d’école spécifi que,
regrette Clarisse Carl, dans tous les cas,
leur métier requiert une parfaite connais-
sance des machines ».
Un premier exercice équilibréCarottages, suivi des variations de terrain
ou du niveau d’eau des nappes phréatiques :
le fruit des investigations de Forsol est
transmis pour analyse au laboratoire Rin-
cent BTP Services. Et c’est une troisième
entité, Rincent BTP Ingénierie, qui décide
d’éventuels essais complémentaires.
Comme le souligne la dirigeante, « grâce
aux compétences des trois structures,
nous sommes en mesure d’apporter une
réponse complète aux appels d’offres ».
Si l’étude de sols pour la construction de
pavillons reste une activité marginale pour
l’entreprise, Clarisse Carl constate que les
particuliers y ont de plus en plus recours.
Quant aux projets de développement pour
2009, elle reste prudente : « avant que
n’éclate la crise nous avions le projet de
réinvestir sur deux machines, aujourd’hui
on se demande si les commandes pour-
ront le permettre, nous avons déjà investi
500 000 € dans le parc de machines ». Après
plusieurs années passées comme assis-
tante du président d’un grand groupe japo-
nais et comme responsable communication
et marketing notamment, Clarisse Carl
se réjouit d’un premier exercice qui s’an-
nonce « à l’équilibre, voire bénéfi ciaire ».
www.forsol.fr
TRONÇONS D’AUTOROUTES, VOIES FERRÉES, PONTS : AUTANT DE
CHANTIERS POUR LESQUELS L’EXPERTISE DE FORSOL SE RÉVÈLE
CRUCIALE. SPÉCIALISÉE DANS LA GÉOTECHNIQUE, LA JEUNE
ENTREPRISE MULTIPLIE LES INTERVENTIONS DANS LA FRANCE ENTIÈRE.
Un nouveau président à la tête de la
Fédération du BTP du LoiretDepuis le 21 janvier dernier, Patrick Poisson a succédé à
Gérald Gallier à la présidence de la Fédération du Bâtiment et des Travaux Publics du Loiret (FFB
45). Âgé de 57 ans, Patrick Poisson dirige le groupe AFL, spécialisé dans les activités de menuiserie,
métallerie et ferronnerie d’art. L’entreprise, située à Amilly,
emploie plus de 80 personnes. Président adjoint de la FFB 45
depuis 2006, Patrick Poisson occupe les mandats de vice-
président de la CCI du Loiret, maire adjoint de Saint-Firmin-des-Bois depuis 1984, membre
de la commission de recours des contentieux fi scaux et président du
Lions Club Montargis Gâtinais.
industrie
Clarisse Carl
mars 2009 20 11
commerce
Proposer du petit équipement et des acces-
soires permettant d’intégrer l’écologie chez
soi et à moindre coût : c’est ce qui a motivé
Aurélie Morel et Romain Talva à ouvrir leur
boutique rue de Bourgogne en octobre der-
nier. Une ouverture qui s’inscrit en toute
logique dans le parcours des deux fonda-
teurs : si la première, ingénieur écologue
de formation, a déjà occupé la fonction de
chargée de mission en commu ni ca tion et en
éducation à l’écologie, le second était jusque
récemment consultant en environnement
pour des bureaux d’études et de conseil.
« Nous savons que la demande du grand
public est forte dans ce domaine » avancent
les deux créateurs. Envie d’éco propose une
multitude de produits pour tout l’univers de
la maison. Côté salle de bains, réducteurs de
débit ou douchette en copeaux de bois sont
le gage d’une réduction de consommation
d’eau pouvant atteindre 70 %. « C’est un pro-
duit fabriqué en France, un critère sur lequel
nous sommes vigilants chaque fois que c’est
possible, explique Romain Talva. Linge de lit
en coton bio, ustensiles de cuisine en bois
non traité, papeterie en papier recyclé, sacs
en bâches publicitaires récupérées que le
fournisseur s’engage à recycler en fi n de vie,
livres et jeux de société de sensibilisation
à l’écologie, équipement pour économies
d’énergie… Envie d’éco cherche à diffuser
des produits « réellement écologiques et
pas seulement tendance nature » précise
Aurélie Morel.
Promouvoir des structures localesC’est le cas de la Coxiwatt, lauréate du
concours « Agir pour l’énergie du futur »
et soutenue par l’Ademe, qui limite la
consommation électrique en coupant sys-
tématiquement l’alimentation de la télévi-
sion et de tous les périphériques qui y sont
rattachés. « Un simple geste qui peut géné-
rer une économie de 50 € à 65 € par an sur
sa facture » affi rme Romain Talva. Grâce
à une clientèle d’habitués, étoffée grâce
au bouche-à-oreille, Envie d’éco a connu
un mois de décembre « plutôt bon ». Sur
le chiffre d’affaires de ce mois, 1 % sera
versé à l’association Graine Centre. Une
démarche initiée par Aurélie : « Je trou-
vais le 1 % pour la planète très intéressant
mais trop lointain, trop virtuel. Comme on
promeut une démarche locale, nous avons
opté pour cette association régionale de
défense de l’environnement ». Si la créa-
tion d’un site de vente en ligne fait partie
des objectifs pour 2009, d’autres projets
sont en gestation, comme l’ouverture d’un
rayon prêt-à-porter et puériculture.
www.enviedeco.fr
Jean-Paul Charié, Député UMP du Loiret, président de la commission d’examen des pratiques commerciales, a remis début janvier au président de la République, Nicolas Sarkozy, son rapport intitulé « Le commerce et la ville » (18 programmes d’actions locales) et son projet de réforme de l’urbanisme commercial. Dans ce projet, Jean-Paul
Charié propose l’abrogation de la loi dite « Royer » qui encadre l’implantation des grandes surfaces. Par ailleurs, les documents d’urbanisme commercial intégreraient désormais un volet commerce qui prendrait en compte les règles d’architecture, d’environnement durable et de développement des centres villes… Enfi n, dans les communes de moins de 20 000 habitants, les maires et les présidents des EPCI * compétents en matière d’urbanisme ou encore chargés des SCOT, pourraient « conserver une capacité d’intervention dans l’urbanisme commercial, en cohérence avec l’ensemble du dispositif, et compatible avec l’intégration future des dispositions régissant l’urbanisme commercial dans le Code de l’urbanisme ».
* établissements publics de coopération intercommunale
ENCOURAGER DES GESTES ÉCOLOGIQUES SIMPLES ET PEU ONÉREUX,
GRÂCE À DES PRODUITS DE SUBSTITUTION OU QUI GÉNÈRENT DES
ÉCONOMIES D’ÉNERGIE, TEL EST LE CONCEPT DE LA NOUVELLE
BOUTIQUE ORLÉANAISE ENVIE D’ÉCO.
PETITS GESTES pour grande cause
Romain Talva et Aurélie Morel
Réforme de l’urbanisme commercial : Jean-Paul Charié a remis son projet
12 20 mars 2009
DEEWYGROUP.COM,le Net pour les néophytesCONVIVIAL, INTUITIF, CRÉATIF ET ÉVOLUTIF : L’ESPACE DE TRAVAIL
MODULAIRE INVENTÉ PAR DEEWYGROUP.COM REVENDIQUE TOUS
CES ADJECTIFS À LA FOIS. ET VISE À RENDRE LES ENTREPRISES
COMPLÈTEMENT AUTONOMES DANS LA GESTION DE LEUR IMAGE
ET DE LEUR OFFRE.
« Nous sommes les premiers à propo-
ser un pack comprenant une multitude
de modules personnalisables, à moin-
dre coût car développés une seule fois,
et qui rendent l’utilisateur complètement
autonome ». Marc Leforestier et Virginie
Damon-Bimbenet, directeurs associés
chez DeewyGroup.com, proposent aux
en tre prises et aux particuliers de gérer
eux-mêmes leur site Internet, leur Intra-
voire Extranet, mais aussi leur blog. Bap-
tisé « Framework Deewy », la plateforme
modulaire permet à chacun d’inventer le
site de son choix et de le personnaliser
dans les moindres détails. Livrée avec plus
d’une vingtaine de modules qui peuvent être
activés ou masqués à tout moment, l’in-
terface se veut intuitive et simple à utiliser.
Rédactionnel, photo, son, vidéo, gestion de
formulaires, fl ux RSS, bannières de publi-
cité (statistiques de consultation disponi-
bles), sont quelques-unes des possibilités
livrées clés en mains. Chez DeewyGroup,
on substitue le travail du graphiste à celui
du développeur. « L’idée de départ, c’était
d’affranchir les entreprises du travail des
développeurs ou des SSII et de leur don-
ner la latitude d’intervenir de façon extrê-
mement réactive sur leurs sites ou leurs
blogs, grâce à un outil ergonomique qui
n’est pas du tout figé graphiquement »
résume le directeur. Dans les locaux de
l’entreprise basée sur le Pôle 45, la valeur
ajoutée apportée par la graphiste n’est tou-
tefois pas un passage obligé. « Ce qui est
primordial, c’est que nos clients ne soient
pas dépendants d’elle pour toute modifi ca-
tion ultérieure » sou ligne Virginie Damon-
Bimbenet. Et tout a été pensé pour que les
utilisateurs (dirigeant, responsable mar-
keting-communication, commercial, RH…)
puissent aussi exprimer leur créativité. « Le
look d’un site, c’est plus de 60 % de sa réus-
site » lance Marc Leforestier. Aussi, pour
personnaliser fonds, textes, boutons… pas
moins de 24 palettes de couleur sont dis-
ponibles, sans compter la possibilité d’en
créer de nouvelles et d’appliquer sa propre
charte graphique.
Une offre pour le web communautaireFaire de la visioconférence, créer sa bouti-
que de vente en ligne, sont d’autres possi-
bilités développées par l’entreprise, qui, en
plus d’installer son interface sur l’hébergeur
choisi, fournit une formation (très courte) et
même une assistance à ceux qui en auraient
besoin. Mais il est un autre terrain que
DeewyGroup a investi, c’est celui du web
communautaire. Destinée au grand public,
ainsi qu’aux marques et aux associations,
cette plateforme comprend 54 modules,
allant de l’e-mail à la messagerie instantanée
3D animée, en passant par le multimédia, la
vidéo, la gestion de « pops up », le « chat »
et une bibliothèque d’avatars… Avec déjà une
cinquantaine de projets dans les cartons, les
deux associés parient sur une propension des
entreprises à communiquer de plus en plus
via Internet, et à moindre coût.
www.deewy-group.com
Nature et Dépendance mise sur le bioÀ la tête de Nature et Dépendance, entreprise qu’elle a créée en
novembre 2007 à Saint-Jean-de-Braye, Sophie Rousseau s’est positionnée sur le créneau des produits bio. Des produits haut-de-gamme mais aussi des huiles
essentielles qu’elle utilise pour des soins du visage, du corps et des mains. En plus de fi déliser sa clientèle, la jeune créatrice de 35 ans souhaite développer
une activité de massage en entreprise, par exemple sous la forme de « modelages minute » pour soulager les points de tension des salariés. « C’est une idée que je dois encore mûrir, d’autant qu’en France les entreprises sont encore assez réticentes face à ce type de prestation » déclare la dirigeante.
services
Virginie Damon-Bimbenet
et Marc Leforestier
UN RÔLE MOTEURpour l’environnementUNIQUE CENTRE DE PRODUCTION DE MOTEURS DIESEL NON
ROUTIERS EN EUROPE, L’USINE JOHN DEERE DE SARAN EST DEPUIS
LONGTEMPS ACTEUR DANS LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT.
SES 900 SALARIÉS AUSSI.
Sur son site Internet, John Deere affi che
un positionnement quasi avant-gar-
diste en matière de protection de l’environ-
nement : depuis 1967, le groupe, qui fi gure
parmi les leaders mondiaux des moteurs
diesel non routiers s’efforce de réduire
les émissions polluantes de ses moteurs.
Et s’est engagé, à l’échelon mondial, à
réduire de 25 % ses émissions de gaz à
effet de serre d’ici 2014. Un engagement
que l’usine de Saran, centre européen de
production et de commercialisation de
moteurs diesel, certifi é entre autres Iso
14 001 depuis 5 ans, décline à son échelle.
Julia Vacquier, ingénieur environnement
sur le site depuis 2 ans, veille au respect
de la réglementation environnementale et
travaille sur plusieurs axes de développe-
ment. « À côté de la partie réglementaire,
qui concerne par exemple les émissions
atmosphériques de l’usine, le traitement
de ses effl uents ou celui de ses déchets,
nous avons mené plusieurs actions d’en-
vergure ». À la suite d’un « bilan CO2 »
effectué sur le site, John Deere a déve-
loppé différentes actions pour réduire ses
émissions. « L’installation de chauffage
est désormais composée d’aérother-
mes gaz indépendants. Au département
Recherche, nous avons installé des
machines d’essais moteurs transformant
l’énergie produite en énergie électrique »
ex plique Julia Vacquier. Parallèlement,
quatre millions d’euros ont été investis
en 2008 pour réduire les émissions de
composés organiques volatils (COV) sur
une ligne de peinture. « Étant donné
que tous nos moteurs sont peints, John
Deere a opté pour l’utilisation de produits
innovants, plus respectueux de l’environ-
nement, à base aqueuse notamment »
précise-t-elle. Capitalisant sur le retour
d’expérience de l’ensemble de ses unités
dans le monde, un comité énergie John
Deere fait le point mensuellement sur des
actions menées en matière de développe-
ment durable.
« Optimiser l’existant, anticiper la réglementation »« Favoriser la mobilité ». C’est avec cette
ambition que les Ressources Humaines
ont proposé des alternatives. La création
d’une application dédiée au covoiturage sur
l’Intranet de l’entreprise et l’installation
d’une borne informatique dans la cafétéria
sont des outils accessibles à l’ensemble
des employés. Lancé en septembre 2008,
« en même temps que la flambée des
prix du carburant » rappelle l’ingénieur
environnement, le dispositif commence à
faire la preuve de son utilité. Il avait même
été labellisé par le ministère de l’Écologie
dans le cadre de la Semaine de la mobi-
lité en septembre dernier. « Nombreux de
nos ingénieurs viennent de Tours, Blois ou
Paris, cette réalité nous a conduit à mettre
au point un système de navettes à la gare
de Fleury-les-Aubrais, mutualisé avec
d’autres entreprises locales comme Tha-
lès, France Telecom… ». Et de conclure :
« L’objectif n’est pas de changer ra di ca-
lement nos installations ou notre fonction-
nement, l’idée est d’optimiser l’existant et
d’anticiper une réglementation qui va se
durcir au fi l des ans ».
www.deere.com/fr
mars 2009 20 13
Beau, écologique et contemporain
sur la ToileEn lançant www.decodurable.com, Isabelle Lelièvre a voulu
concilier ses convictions en matière de développement durable et son
goût pour la décoration. La jeune créatrice basée à Châteauneuf-sur-Loire a développé un site de vente
en ligne d’objets de décoration éco-design. Soigner sa décoration tout en respectant la biodiversité :
tel est le pari de decodurable.com, à travers des produits à base de matériaux recyclés, récupérés, équitables et naturels. La plupart
des produits proposés sont certifi és par un label (Cosmébio, Écocert,
Nature & Progrès) ou à défaut sélectionnés selon des critères
rigoureux. Emballages recyclables, matières premières bio-dégradables,
produits sans parabens, teintures sans résidus de métaux lourds
toxiques ou peintures sans solvants sont quelques-unes des nombreuses qualités que la dirigeante requiert
des produits qu’elle diffuse. www.decodurable.com
développement durable
Julia Vacquier
14 20 mars 2009
international
MAZET CONFISEUR, un goût d’universalité
45 kg de longuettes - le nec plus ultra
des amandes d’Espagne -, 8 louches de
caramel fondu : tels sont les ingrédients
de base des Praslines Mazet, inventées
au temps de Louis XIII par l’officier de
bouche du duc de Praslin. Les petites
amandes grillées caramélisées, qui ont
fait la renommée de la ville de Montargis,
sont aujourd’hui exportées vers 36 pays.
Depuis 1902, date à laquelle le grand-père
de l’actuel P-D.G Benoît Digeon ouvre sa
superbe boutique à Montargis, la maison
Mazet symbolise « une confi serie de luxe
à la française ». Et de l’atelier de fabrica-
tion artisanale, situé à Amilly, neuf spé-
cialités sont venues peu à peu agrandir la
palette de saveurs de la marque : passions,
amandas, lyettes et mirabos, sont quel-
ques-unes des pépites qui mêlent subti-
lement amandes, noisettes, chocolat noir,
au lait ou poudre de cacao amer. Présente
sur les lignes de paquebot dès les années
50, la marque Mazet amorce une véritable
démarche à l’export en 1981. « Le Fancy
Food Show à New York était le premier
salon auquel nous participions et surtout
celui qui nous a fait connaître » rappelle
le P-D.G. Une date qui coïncide avec une
nouvelle impulsion dans l’histoire du
confi seur. « En 1978 notre usine d’Amilly
a brûlé, nous en avons donc profi té pour
nous doter d’un outil de production plus
performant, pour nous développer sur
le marché français et aller vers de nou-
veaux points de vente ». La période signe
la fi n de la vente en vrac et anonyme des
confi series au profi t de produits préem-
ballés et estampillés Mazet, mais aussi
la naissance d’une stratégie pour résister
« à l’arrivée des chocolatiers belges et au
développement des franchises ». Ques-
tions liées à l’étiquetage, aux colorants,
à l’alcool, aux systèmes d’expression du
poids : les contraintes de l’export, loin de
freiner Benoît Digeon, « ont permis à l’en-
treprise de progresser ».
What’s new ? *Avec une seule autre boutique avenue
Victor Hugo dans le 16ème arrondisse-
ment à Paris, Benoît Digeon cultive la
rareté. « Nous préférons travailler avec
des importateurs/distributeurs qui diffu-
sent notre marque dans les magasins ou
encore des hôtels ». Tout juste revenu du
Salon du Chocolat accueilli par Isetan à
Tokyo (« les Galeries Lafayette japonai-
ses » traduit-il), Benoît Digeon admet
que c’est au pays du Soleil Levant que la
confi serie suscite le plus de convoitise. Si
Des PME du Loiret présentes en Allemagne
Sept entreprises du Loiret ont participé dernièrement aux trois principaux rendez-vous mondiaux en Allemagne. Ainsi, l’ISM (salon international des produits sucrés à Cologne), Fruit Logistica (salon des fruits et des légumes à Berlin) et Biofach (salon des produits biologiques à Nuremberg) ont accueilli des entreprises comme les Miels Villeneuve, Terr’Loire, Daniel Allaire ou encore Rocal. En dépit de la faible proportion que représente l’export de produits alimentaires de la région Centre vers l’Allemagne (2 %), le pays reste un marché incontournable : il se situe au 2e rang européen en matière de consommation de produits sucrés et comme premier importateur mondial de fruits et légumes, pour une population très concernée par les produits biologiques. Selon Centreco, les exportations de la région Centre vers l’Allemagne ont atteint 2 637 millions d’euros en 2007 (14,5 % des exportations régionales) et les importations chiffrées à 2 281 millions d’euros (14,3 % des importations régionales).
Benoît Digeon
DEPUIS 30 ANS, LES CÉLÈBRES PRASLINES MAZET ONT FRANCHI
LES FRONTIÈRES ET CONQUIS LES PAPILLES ÉTRANGÈRES. SI LES
PREMIERS CLIENTS ONT ÉTÉ AMÉRICAINS, C’EST LE JAPON QUI
S’IMPOSE AUJOURD’HUI COMME LE PLUS GROS IMPORTATEUR DE
LA MARQUE.
le Mexique ou le Brésil ne sont que des
clients occasionnels, le dirigeant souhaite
renforcer sa présence en Europe, en Asie,
et reconquérir des marchés comme Honk-
Kong. Il affi rme « être toujours actif, dans
la création de produits nouveaux ». Comme
aux premiers clients américains qui lui
demandaient régulièrement « What’s
new ? »*, Benoît Digeon annonce qu’il a
plusieurs projets dans les cartons. Après
le lancement réussi de la fondue au cho-
colat l’an passé, il prépare la commercia-
lisation de ganaches aux fl eurs (muguet,
lilas, rose, jasmin, œillet, fl eur d’oranger),
puis aux épices et aux fruits.
www.mazetconfi seur.com
*Quoi de neuf ?
AU FIL DES MOTS,à livre ouvertLA VILLE DE GIEN PEUT S’ENORGUEILLIR DE COMPTER À NOUVEAU,
PARMI SES COMMERCES, UNE VÉRITABLE LIBRAIRIE. À L’ORIGINE DE
CETTE OUVERTURE : LE VIRAGE INATTENDU DE LA CARRIÈRE DE SA
GÉRANTE, SYLVIE PAUPORTÉ.
Avec le recul, Sylvie Pauporté confi e que
si son précédent employeur n’avait
pas fermé ses portes en novembre der-
nier, elle n’en serait pas là aujourd’hui.
Un contexte sans lequel cette libraire de
formation, habitant Gien depuis 20 ans,
n’aurait peut-être pas franchi l’étape de
la création. Ancienne responsable librai-
rie puis magasin chez Madison Nuggets
à Gien, « 600 m2 dévolus au multimédia
essentiellement », la gérante vient tout
juste d’ouvrir les portes de sa librairie.
À ses côtés, deux associées, Dominique
Valent et Isabelle Gouveilla. C’est une ren-
contre impromptue avec un ancien client,
rompu au montage de sociétés, qui produit
le déclic. « Il nous a accompagnées sur
les volets comptable et financier… moi
qui pensais retrouver un emploi salarié
en librairie, cette histoire est un véritable
conte de fées », raconte-t-elle. Dans la
boutique de 87 m2 avec vue sur la Loire,
les trois femmes ont voulu créer un lieu
« sympathique et chaleureux ». Mobilier en
pin lasuré, ambiance sonore douce, signa-
létique sobre avec photos noir et blanc des
auteurs au rayon littérature, coin enfants,
la librairie générale devrait être aussi le
théâtre de plusieurs animations : séances
de dédicaces, lectures, expositions pho-
tos… « Il y a une vraie demande : toucher,
feuilleter les ouvrages. Le livre, c’est mon
cheval de bataille, proclame Sylvie Pau-
porté, dans notre société, il est vital de
lire ! ». Seule librairie de la ville de 17 000
habitants (avec la Maison de la presse), Au
fi l des mots devrait à terme proposer 6 000
ouvrages, un stock dans lequel les asso-
ciées ont investi 80 000 €. « Nous nous
adressons à la fois à une clientèle géné-
raliste et à une clientèle pointue, explique
Isabelle Gouveilla, et nous entretenons de
bonnes relations avec les établissements
scolaires et les bibliothèques des envi-
rons ».
« Un échange humain et culturel »« C’est une profession dans laquelle plus
on avance en âge, plus c’est facile, je
suis une vieille libraire ! » s’amuse Sylvie
Pauporté. Et de rappeler qu’elle a connu
l’époque du prix libre du livre, avant que la
loi du 10 août 1981 ne vienne fi xer un prix
unique de vente. Renouant avec les repré-
sentants et les maisons d’édition qu’elle
connaît bien, elle affi rme être toujours en
éveil. « Je n’hésite pas à demander conseil
aux gens, ce qui me plaît le plus dans ce
métier, c’est que c’est un échange humain
et culturel », poursuit-elle. Les associées
ont déposé des demandes d’aides et de
subventions auprès de la Drac, du Fisac
et du Centre national du livre, et savent
qu’elles se lancent dans un contexte éco-
nomique difficile. Mais n’ont pas lésiné
sur l’essentiel, comme l’outil informatique
spécialisé dans lequel elles ont investi.
« Nous voulons bien faire les choses, dès
le départ ».
mars 2009 20 15
Grafi ty lance « le secrétariat malin »
L’agence Grafi ty, spécialisée dans la communication publicitaire et implantée depuis plus de 30 ans dans le Loiret, lance deux plates
formes locales de télémarketing et téléprospection à Fleury-les-Aubrais
et Montargis. Comme le précise Cyril Bonnaire, gérant de l’agence,
« Par ce développement, Grafi ty entend proposer une optimisation
de la communication et des actions commerciales des entreprises
tels que les études de marchés, la téléprospection ciblée, la détection
de projet, la prise de rendez-vous commerciaux ou encore le suivi
d’opérations de marketing direct… ». Des prestations qui s’appuient sur
des outils de référence, Wingipi pour la force de vente-relation client et Isotools pour l’effi cacité des sites Web. « Laissez vos commerciaux
se concentrer sur leur métier, nous prenons des rendez-vous pour
eux » : ainsi se résume la philosophie du « secrétariat malin ».
www.grafi ty.fr
création
Isabelle Gouveilla et Sylvie Pauporté
AU BON MARCHÉ,restaurant « bistronomique »OUVERT EN OCTOBRE DERNIER, LE RESTAURANT ORLÉANAIS SE
POSITIONNE DÉJÀ COMME UNE ADRESSE INCONTOURNABLE. SERVIR
DES PRODUITS DE QUALITÉ À PRIX COMPÉTITIFS, C’EST LE PARI
RÉUSSI DE TROIS ASSOCIÉS.
« Nous voulions un lieu convivial, y faire
de la cuisine de qualité, et à un prix
accessible » résume Olivier Marvaud,
l’un des trois associés du restaurant.
Presque cinq mois après son ouverture
dans le quartier des Halles, le défi sem-
ble relevé haut-la-main. À l’origine du
succès de l’établissement (réservation
ar demment conseillée), trois fondateurs.
David Benoist (chef en cuisine), Olivier
Marvaud et Jérôme Delcambre ont en
effet déjà éprouvé leur capacité commune
à créer des lieux de référence : L’Absinthe,
crêperie et spécialités de bières à Olivet,
et L’Ardoise, restaurant gastronomique à
Orléans. Au Bon Marché : l’enseigne vaut
autant pour la qualité des produits que
pour le montant de l’addition. Bien man-
ger et à prix raisonnable, l’équation serait
donc soluble ? « Bien sûr, rétorque Olivier
Marvaud, cela demande plus de travail,
dans la recherche des produits frais, mais
c’est aussi une question de gestion des
marges ». À côté du plat du jour à 8 €, on
pourra choisir d’autres formules : 13,50 €
pour un plat, dessert ou boisson, 19,50 €
pour les trois et 28,90 € pour une formule
tout compris (kir, entrée, plat, dessert,
café et boisson). Et c’est dans la salle à
la décoration de type bistrot parisien que
sont servis les plats traditionnels fran-
çais revisités. « Je voulais revenir à des
plats conviviaux, comme la blanquette ou
la tête de veau, mais teintés d’une pointe
de modernité » explique David Benoist. On
est tout près, ici, du restaurant « bis tro-
no mique » : un néologisme qui s’applique
aux établissements alliant convivialité,
dé contrac tion et grande cuisine.
Se démarquer par son originalitéDémonstration avec le Plat typique Ch’timi,
volaille pochée à la crème fl eurette façon
Waterzoi. « Nous avons épuré ce plat
d’origine belge, dans lequel lé gumes et
viande sont traditionnellement pochés
dans la crème, dévoile le chef. Ici, la
volaille est dégraissée au maximum et
cuite dans un jus de volaille maison, la
crème moins présente, pour satisfaire
des clients aujourd’hui plus soucieux de
leur santé ». Sur la carte, le Canard confi t
par nos soins et sa cassolette de frites
fraîches côtoient un Curry de cochon,
fricassée aux vingt épices, ananas cara-
mélisé, écrasé de pommes de terre. Au
Bon Marché, l’originalité se niche même
dans la vaisselle. « Dans la présentation
aussi, on essaye de se démarquer de nos
confrères » confi rme David Benoist. Sur
les assiettes carrées estampillées au nom
du restaurant, arrivent parfois de petites
cocottes en porcelaine émaillée, très en
vogue en ce moment. Servis au verre, au
pot ou à la bouteille, les vins sont tous
issus de vignerons indépendants. « Du
verre à 2,60 € à la bouteille à 80 €, la
carte des vins est conçue pour que chacun
s’y retrouve » confi rme Olivier Marvaud.
Dernière singularité du lieu : la cave à vins
et l’épicerie fi ne intégrées au restaurant,
pour prolonger le plaisir, à tout prix.
16 20 mars 2009
Au Hasard du Vin éveille les papilles… et la curiosité
Au Hasard du Vin, entreprise spécialisée dans l’animation et
l’événementiel à destination des entreprises et des particuliers,
continue d’élargir sa palette et de proposer de nouveaux services.
Après le lancement des « Soirées papilles » (la jeune dirigeante
se déplace à domicile avec vins et buffet pour une initiation-
dégustation), Kathryne Martinet lance une nouvelle formule et
sélectionne (puis livre) les vins en fonction des critères des clients :
menu, nombre de convives et budget. Le 21 mars prochain, elle
organise un événement hors des frontières du Loiret : une visite
guidée au Musée du Vin à Paris, suivie d’une dégustation de vins dite à l’aveugle et d’un déjeuner au restaurant gastronomique.
www.auhasardduvin.com
à table
Jérôme Delcambre, David Benoist et Olivier Marvaud
Au bon marché
12, place du Châtelet
45000 Orléans
Tél. : 02 38 53 04 35
La maîtrise des déplacements,on a tous à y gagner.
Depuis 2005, ACS Mobilité s’est imposé comme l’un des premiers acteurs nationaux dans l’accompagnement des entreprises, administrations et collectivités locales pour la mise en œuvre de projet de mobilité durable et de Plan de Déplacements Entreprise, en particulier (PDE/PDA/PDIE, etc.). Déjà très présent en Région Centre et notamment sur le Département du Loiret (EDF, Groupe La Poste, Crédit Mutuel du Centre...), ACS Mobilité est reconnu pourson savoir-faire unique, le haut niveau d’expertise et la qualité de ses prestations sur ces différents sujets. Intégré dans le bureau d’études ACS MTE, ACS Mobilité s’appuie sur une équipe pluridisciplinaire et polyvalente de consultants dotés d’un réel sens de l’écoute, faisant montre d’une grande disponibilité, d’une forte réactivité et d’une réelle capacité à exercer dans le cadre de plannings serrés.
Conscient que la communication est au cœur de la démarche de projet de mobilité durable, ACS MTE en a fait un soutien essentiel de ses actions pour la conduite et l’accompagnement au changement de comportements (implication, sensibilisation, formation des publics cibles, etc.).
axe majeur de son développement. Le bureau d’études entend être une entreprise exemplaire par son organisation autour du télétravail (pas de bureaux), par son parti pris en faveur des transports collectifs et des modes douxengagement à réduire ses émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) qu’il compense auprès du GERES en étant par ailleurs signataire de la charte «CO2 Solidaire».
Pour plus d’informations : [email protected]
Tél : 02 40 47 74 96 - Mob : 06 70 02 76 49
Créd
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18 20 mars 2009
dossier
PDE : prenez le virage de l’éco-mobilité !
« Le PDE ? Honnêtement, je ne savais pas
ce que c’était. Et si on n’était pas venu
nous en parler, nous n’y serions pas allés
de nous-mêmes ». Nombreux sont ceux
qui, à l’image de Gilles Woillez, Directeur
des ressources humaines et logistiques
au Crédit Mutuel du Centre, découvrent
le PDE, le Plan de déplacements entre-
prise. Pourtant, le Loiret compte parmi
les départements les plus proactifs en
la matière et, en 2004, la CCI du Loiret,
une des CCI pilotes en France sur la
mobilité, s’engageait déjà, aux côtés de
l’ADEME, d’entrepreneurs et de collec-
tivités locales, sur la mise en place de
Plans de déplacements inter-entreprises
(PDIE) au sein du parc d’activités Pôle 45
de Saran. Alors qu’est-ce qu’un PDE ? Et
à quoi sert-il ? Avant toute chose, le PDE
s’inscrit dans une démarche de dévelop-
pement durable. À ce titre, il constitue
l’un des éléments des Plans de déplace-
ments urbains (PDU), obligatoires dans
les villes de plus de 100 000 habitants et
dont le but est d’organiser les transports
des personnes et des marchandises dans
les villes mais aussi la circulation, le sta-
Patrick Poisson, directeur d’AFL Groupe
et président de la FFBTP du Loiret
PROMOUVOIR UNE GESTION DURABLE DES DÉPLACEMENTS TOUT EN CONCILIANT ENJEUX
ENVIRONNEMENTAUX (RÉDUCTION DES ÉMISSIONS DE CO2…), BESOINS ET INTÉRÊTS DES ENTREPRISES
ET DES SALARIÉS : TEL EST L’OBJECTIF DU PLAN DE DÉPLACEMENTS ENTREPRISE (PDE). UNE DÉMARCHE
INNOVANTE, VOLONTARISTE ET PARTICIPATIVE QUI DOIT ENCOURAGER LE TRANSFERT DES DÉPLACEMENTS
EN VOITURE (DOMICILE-TRAVAIL, PROFESSIONNELS) SUR DES MODES DE TRANSPORT ALTERNATIFS ET
MOINS POLLUANTS.
tionnement… Contrairement au PDU, la
démarche PDE, mise en place par l’em-
ployeur, est totalement libre (au regard
d’une pollution excessive dans les villes,
elle a toutefois été rendue obligatoire
dans les Bouches du Rhône pour les
entreprises de plus de 250 salariés et en
Ile-de-France pour celles de plus de 700).
L’idée étant de fédérer un ensemble de
mesures et d’actions concrètes au profi t
d’une gestion durable des déplacements :
c’est-à-dire réduire les besoins en dépla-
cements (télétravail, visioconférence…) et
inciter le plus possible de collaborateurs,
clients et fournisseurs à casser leurs
habitudes dans l’usage de leurs modes
de transports (principalement dans les
trajets domicile-travail et déplacements
professionnels) en optant pour des modes
moins polluants que la voiture indivi-
duelle (transports en commun, covoitu-
rage, véhicule propre mais aussi marche
à pied, vélo…) dont l’impact sur la facture
énergétique n’est pas négligeable, quant
à l’empreinte écologique…
15 km en voiture pour aller travaillerEn effet, d’après les chiffres de l’ADEME,
les transports en France génèrent 35 %
du CO2, principal gaz à effet de serre
(GES), en partie responsable du réchauf-
fement climatique. Et il est évident que
les trajets quotidiens domicile-travail y
représentent une large part : en Région
Centre par exemple, 71 % de ces déplace-
ments se font en voiture (+5 % par rapport
à la moyenne française) sachant que cha-
que salarié parcourt en moyenne 15 km
aller-retour, soit environ 1h de transport
par jour, pour un coût mensuel d’envi-
ron 130 €. C’est dire le coût – et l’impact
écologique – que représente une fl otte
de véhicules (pour les commerciaux, les
déplacements professionnels…) ou de
camions (transport de marchandises)
pour une entreprise. Sans compter les
allers et venues des fournisseurs et des
visiteurs. Le rôle des entreprises dans
la réduction des émissions de CO2, pour
qui la mobilité est synonyme d’enjeux
économiques et de compétitivité, s’avère
donc primordial. Mais comment faire ?
Comment optimiser tous ces déplace-
ments inévitablement liés à l’activité
et la performance de l’entreprise ? Par
une analyse globale de tous les dépla-
cements au sein de la société : enquête
sur les modes de transports des salariés,
budget transport, coûts fixes (location
de parkings…) et variables (indemnités
kilométriques, consommation des véhi-
cules du parc, péages, remboursement
des abonnements de transport…), inves-
tissements (stationnements…), etc. En
témoigne Véronique Dalleau, déléguée
au développement durable du Groupe La
Poste : « Un diagnostic sur les huit plus
gros sites de La Poste, à Orléans, Saran,
Fleury-les-Aubrais et St Jean-de-Braye,
a été réalisé et un questionnaire a été
adressé fi n janvier aux postiers de l’ag-
glomération orléanaise. Son intérêt était
de connaître leurs modes de déplacement
et pourquoi ils se déplacent ainsi, savoir
s’ils sont prêts à se déplacer autrement
et si oui comment ? Des groupes de travail
seront ensuite mis en place : il s’agira de
voir quelles solutions peuvent être trou-
vées pour faire face aux freins. Un plan
d’action sera alors arrêté ». Innovant,
le Plan de déplacements entreprise se
veut également participatif. Directions
et salariés, collectivités, AOT (Autorités
organisatrices de transport) et autres
acteurs du territoire… sont donc amenés
à se concerter et à travailler conjointe-
ment notamment sur l’organisation des
entreprises, la structuration du territoire
et l’accompagnement des salariés dans
leur changement d’habitudes et leur
comportement pour le bénéfi ce de tous.
mars 2009 20 19
« C’est ce déménagement qui nous a mis le pied à l’étrier »
Amilly - Courtenay : 25 km qui risquent de changer la vie d’AFL Honeycomb Structures et de ses salariés. Implantée à Amilly depuis 1998, AFL Groupe va en effet délocaliser cet été son activité “nid d’abeille aluminium” dans la ZI de Courtenay. « L’occasion pour nous de démarrer une réfl exion sur le PDE, assure Patrick Poisson à la tête du groupe et par ailleurs Président de la Fédération française du bâtiment et des travaux publics du Loiret. La problématique d’AFL porte sur le transport des salariés et l’impact de ce déménagement sur son activité : nous allons devoir transférer d’importantes machines et nous en faire livrer de nouvelles. Les transporteurs vont maintenant devoir venir jusqu’à Courtenay et nos sous-traitants seront désormais à 30 km. Nous n’aurons plus rien sous la main. À nous de mieux gérer nos stocks ». Au stade embryonnaire et initiatique de la démarche, Patrick
Poisson a déjà plein d’idées pour inscrire AFL Honeycomb Structures dans l’éco-mobilité : « Il faut aller vers une économie, fi nancière et de CO2, et un confort pour tout le monde, salariés comme dirigeants. Le co-voiturage est une solution. Pourquoi ne pas aussi mutualiser les transports en mettant en place un car de ramassage entre Montargis- Amilly et Courtenay, quitte à ce que chaque entreprise aménage ses horaires de travail. Recruter localement… ». Avec 6 500 m2 d’ateliers, Patrick Poisson étudie aussi la possibilité d’intégrer sur son site une cantine collective inexistante sur cette zone. « Une étude globale reste à faire », conclut Patrick Poisson ajoutant que « ce déménagement est l’occasion pour AFL d’être l’initiateur d’un PDE. Pour mes besoins mais si cela peut servir aux autres, alors on aura gagné ».
Un bouquet d’actions durablesAinsi l’information (sur les modes alterna-
tifs, les pistes cyclables, les sites Internet,
les regroupements de rendez-vous…), les
conseils et les retours d’expérience sont
importants. Bien entendu, toute nouvelle
idée est la bienvenue. Concrètement, sur
le terrain, parmi les solutions qui sont
à privilégier, on notera par exemple : la
réduction du nombre de places de par-
king gratuites, la promotion du covoitu-
rage ou de l’adhésion à un site de covoi-
turage, l’autopartage (service de location
d’un véhicule uniquement quand on en a
besoin), le télétravail et la visioconférence
pour réduire les déplacements, le prêt ou
l’aide à l’achat de vélos, l’aménagement de
pools de vélos service ou de zones sécu-
risées pour leur stationnement (parkings
d’entreprises…) ou encore l’incitation à
l’usage des transports en commun (bus,
Tram, TER…) et l’intermodalité (combiner
différents modes de transport : voiture
+ transports en commun, train + trans-
ports en commun ou train + vélo…) grâce
à une participation de l’entreprise au coût
d’un abonnement… Autant de pistes vers
lesquelles les entreprises, vouées tôt ou
tard à un durcissement de la réglementa-
tion (circulation alternée, péage urbain…),
peuvent se tourner en fonction de leur
implantation, leurs effectifs, du lieu de
résidence des salariés, de leur activité
et de leurs horaires de travail. Mais par-
fois, ce n’est pas si simple, comme l’ex-
plique Michel Morio, directeur de la divi-
sion logistique au BRGM. « Le BRGM est
excentré par rapport à la ligne de Tram.
Il faut compter entre 10 et 15 minutes à
pied entre l’arrêt et l’entrée principale
du BRGM. À cela il faut ajouter le temps
pour rejoindre les bureaux… Si les gens
voient le temps de leur trajet multiplié par
deux par rapport au temps qu’ils mettent
habituellement en voiture, c’est dissuasif.
L’idée serait peut-être de renforcer la fré-
quence des passages de la navette entre
8 h 00 et 9 h 30 le matin et entre 16 h 30 et
18 h 00 le soir ».
Quand économie rime avec écologieOn l’aura donc compris, le PDE encourage
une démarche commune pour des intérêts
communs. Sur le plan économique d’abord.
Selon l’ADEME, une personne qui habite
20 20 mars 2009
dossier
Les bonnes volontés des parcs d’activitésLes zones d’activités aux heures de pointe ? Demandez à Jean-Luc Benayoun, président depuis un an de la FAPAL, Fédération qui regroupe 10 parcs d’activités du Loiret : « C’est infernal ! Les routes sont engorgées aux entrées et sorties de parcs. Sur Adélis par exemple, 5 000 personnes travaillent sur la zone, soit environ 2 000 voitures qui entrent et sortent matin et soir chaque jour. Le midi, à l’heure du déjeuner, c’est pareil : faute de restaurants attractifs à l’intérieur du parc, les salariés prennent leur voiture pour aller manger à l’extérieur. S’il y en avait plus, ils se déplaceraient à pied, il y aurait moins de pollution. Mais ceci est valable sur l’ensemble des parcs ». L’idée du covoiturage fait donc son chemin. « En général, sur un parc d’activités, tout le monde commence à travailler aux mêmes heures, souligne Jean-Luc Benayoun. On pourrait donc envisager que chaque parc encourage les salariés à s’inscrire sur le site de covoiturage de la Ville d’Orléans, de l’AgglO du BRGM et de la CCIL ». Désormais intégrées dans le schéma d’accès et de circulation des nouveaux parcs, les pistes cyclables sont en plein développement et connaissent un franc succès : « Elles sont indispensables dans tous les parcs si l’on veut réduire l’usage de la voiture, poursuit Jean-Luc Benayoun. Encore faut-il qu’elles mènent quelque part… Au parc du Gézi par exemple, à St Jean-de-Braye, la piste s’arrête en bout de parc ». Au Pôle 45 en revanche, le réseau semble bien fonctionner tout comme la crèche inter-entreprises, initiée par le GEP45. « La FAPAL incite les présidents de parc à mettre en place les PDE en fonction des priorités. Reste aux parcs d’activités à mobiliser leurs adhérents pour mettre en place des actions concrètes. Le PDE, c’est s’engager dans une démarche éco-citoyenne ».
Jean-Luc Benayoun, président de la FAPAL
mars 2009 20 21
à 20 km de son lieu de travail dépense
environ 3 000 €/an pour aller travailler :
un titre abonnement annuel bus/tram sur
l’agglomération orléanaise ne revient qu’à
348 €, forfait qui, en vertu du décret du
31 décembre 2008, est remboursé à 50 %
au salarié, dans le cadre des déplacements
domicile-travail, par son entreprise. Idem
pour tout abonnement TER et Vélo + (20 €
l’année plus 150 € de caution). Pour les
salariés qui n’auraient pas d’alternative à
l’utilisation de la voiture, l’entreprise peut
rembourser 50 % des frais de carburant.
Par ailleurs, un salarié qui ne vient plus
travailler en voiture peut faire économiser
à son employeur jusqu’à 900 €, coût moyen
annuel d’une location de place de station-
nement en ville, voire entre 1 500 et 2 500 €
pour une place de parking aérien (soit
25 m2 hors investissement foncier). Mais
c’est aussi l’opportunité d’une meilleure
qualité de vie avec moins de stress sur les
routes, dans les embouteillages ; moins de
risques d’accident (un accident de travail
mortel sur deux est un accident de trajet,
selon l’ADEME), l’occasion de découvrir
d’autres modes de déplacement, de créer
des réseaux avec le covoiturage et de faire
du sport (vélo, marche). Et un salarié qui
vient travailler détendu, c’est un salarié
effi cace et productif. Il viendrait bien en
vélo mais n’en a pas ? Le PDE est l’occa-
sion de valoriser l’image de l’entreprise
et de renforcer sa politique de gestion
des Ressources Humaines : en aidant par
exemple les petits salaires à acquérir un
cycle ou en permettant à des personnes
de garer leur vélo dans une zone dédiée
et de prendre une douche, voilà des peti-
tes “intentions” qui tendent à fidéliser
des salariés. De même, un salarié, mais
aussi un client ou un fournisseur, pren-
dra plaisir à venir sur son lieu de travail
ou un site de livraison si l’accès est bien
aménagé, fl uide et sans risque. À ce titre,
le PDE encourage le développement de
services, mutualisés ou non (Plan de
déplacements inter-entreprises), près
du lieu de travail et sur les zones d’acti-
vités : crèches (Pôle 45 Ormes/Saran, ZAC
Gezi de Saint-Jean-de-Braye/Semoy),
points bancaires, supérettes, restau-
rants. Autant d’atouts pour maintenir ou
développer l’attractivité de la zone et plus
largement du département.
Avec la ville d’Orléans, l’AgglO et la CCIL, le BRGM est l’un des partenaires fondateurs du site de covoiturage : www.covoiturage.orleans.fr, lancé en juin 2008. « Montrer l’exemple, c’est ce qu’attend l’État des établissements publics », rappelle Michel Morio, directeur de la division logistique du BRGM. La démarche PDE de l’entreprise remonte à début 2007 : un questionnaire sur les habitudes de trajet domicile-travail et les attentes en terme d’éco-mobilité est alors adressé aux 650 agents. « 34 % parlaient de covoiturage, 30 % de l’utilisation du vélo et 28 % des transports en commun », résume Michel Morio. « Cette étude faisait également apparaître que 64 communes du Loiret sont habitées par au moins un salarié du BRGM. Si l’on globalisait les effectifs, avec le CNRS, l’Agence de l’Eau, la DIREN, ANTEA, DEXIA, tous proches du site, on atteindrait 1 600 personnes environ. Parmi ces gens-
là, il y en a sans doute qui habitent la même commune qu’un agent du BRGM ». En rodage, le service de covoiturage compte aujourd’hui 54 agents du BRGM : « Un effort de communication reste à faire pour que cela rentre dans les mœurs, insiste Michel Morio. Généralement, on arrive à faire bouger 5 à 10 % des gens : on est dans cet ordre-là au BRGM. Mais il y a aussi des salariés qui “covoiturent” sans être inscrits ». D’autres en revanche ont opté pour le vélo. « 120 places sont disponibles sur le site. Ça marche bien ! Parallèlement, 30 vélos de service et 4 voiturettes électriques sont réservés aux déplacements intra-muros (29 ha !) ». En 2007, les agents du BRGM ont effectué 4 500 000 km en voiture. « Une politique des voyages tend à favoriser les transports en commun : le train par rapport à l’avion par exemple. C’est une action qui donne de bons résultats ».
Le BRGM, moteur du covoiturage
Michel Morio, directeur division logistique BRGMMiMiMiMiMiMiMiMiMiMiMiMiMiMiMMiMMiMM chchchchhchchchchchchchchhchchhchchcheleleleeleleleleeleleleelelllelel M MMMMMMMMMMMMMMorororororooorrororrorororioioioioioioioioioioioioioioioioioooioiio,,, , ,,, ,,,,,,,, dddddiddiddiddiddididididddddidididdidididdidididirererererereerererererererreectctctctctctctctctctctcttctctctctctctctctctctcteueueueueueueueueueueueueueueueuur r r r rrrrrrrrrrrrr rr r r r dddiddididididididididididididididddididididiviviviivivivivivivivivivivvviviv sisissisisisissisisissisisisisis onononononnononononononononononn l l l l ll lll lllll lllllllogogogogogogogogogogogogogogogoggggisisisissisisisisisisisisisisisissttitititititittititititiittiiquququququququququququququququqqqqqqq e e e e eeeeeeeeeeeee BRBRBRBRBRBBRBRBRBRBRBBBRBRBRBRBRBRBRGMGMGMGMGMGMGMMGMMGMGMGMGMGMGMGMGMGMMichel Morio, directeur division logistique BRGM
Faites-vous accompagnerAujourd’hui, pour la plupart des en tre-
prises, le Plan de déplacements entre-
prise est une grande inconnue. Aussi,
pour les accompagner techniquement
et financièrement dans leurs projets,
l’ADEME et la Région Centre subven-
tionnent jusqu’à 70 % les diagnostics
PDE réalisés par un bureau d’études
spécialisé ainsi que certaines actions
innovantes. La CCI du Loiret, elle, pro-
pose un appui méthodologique (comment
aborder la mise en place du PDE ? Avec
quels acteurs travailler ?…), se charge
de la mise en relation avec les diffé-
rents partenaires et assure l’interface
avec les collectivités et les Autorités
organisatrices de transport (AOT). Elle
peut également apporter son aide aux
regroupements dans le cadre des Plans
de déplacements inter-entreprises.
Quant à la CRAM, elle peut faire bénéfi-
cier les entreprises d’une ristourne (en
pourcentage de la masse salariale) sur
leur cotisation « accidents de trajet » (qui
est une part de la cotisation « accidents
de travail »), à condition d’avoir mis en
place des mesures favorisant la sécurité
routière : par exemple, la création d’un
restaurant d’entreprise qui entraîne une
diminution de la circulation et du nombre
de kilomètres parcourus par les salariés
et en conséquence, une baisse des ris-
ques d’accident. Entreprises et collecti-
vités, très à l’écoute des besoins expri-
més, travaillent également de concert.
Ces der nières étant principalement
impliquées dans les aménagements des
infrastructures (pistes cyclables, sta-
tions Vélo+…).
Enfin, une fois la démarche lancée, un
suivi et une évaluation des mesures sont
mis en place pour s’assurer de l’efficacité
des plans d’actions. Implication directo-
riale, synergies absolues entre tous les
acteurs et partenaires du PDE, stratégies
et objectifs bien définis, volonté ferme de
croire en la démarche sont les garants
du succès. Sachant qu’au-delà de l’as-
pect purement matériel des choses, le
PDE vise aussi une démarche citoyenne
et responsable dans laquelle chacun est
amené à prendre part pour relever le défi
du changement et du dé ve lop pement
durable.
22 20 mars 2009
dossier
« Un PDE pour vous et avec vous »
À Noël, les 3 600 postiers de l’agglomération orléanaise recevaient chez eux le même message. « Une lettre leur présentant la démarche PDE et les informant sur les modalités de remboursement de leurs abonnements aux transports en commun dès le 1er janvier », commente Véronique Dalleau, déléguée au développement durable. « La Poste souhaite défendre le pouvoir d’achat des postiers. Elle s’est ainsi engagée, par la signature d’une charte en décembre 2008, à rembourser 50 % des frais d’abonnement annuel aux transports en commun et ce, avant même l’application du décret. L’idée était que les postiers soient remboursés au plus vite ». La Région, le Département, l’AgglO, la CCI et l’ADEME ont donc été réunis. « Il m’a semblé important de montrer que le monde de l’entreprise et les collectivités ont les mêmes objectifs, souligne Véronique Dalleau. Nous sommes sur une mouvance commune : le PDE est une thématique fédératrice ». Inscrite dans la nouvelle stratégie “Développement Durable” 2008-2012 de La Poste – dont l’un des axes s’articule autour de la lutte contre le réchauffement climatique via la réduction des émissions de CO2 –, la démarche PDE vise à inciter les postiers à trouver des solutions alternatives à l’utilisation de leur voiture. « Sur les 3 600 agents qui travaillent dans l’agglomération d’Orléans, 67 % habitent l’agglo même, note Véronique Dalleau. Un chiffre qui offre des perspectives fortes de transferts modaux ». Une géolocalisation des adresses domicile/adresses travail a démontré en effet que différents axes de progrès pouvaient être proposés : « Essayer par exemple de faire basculer les gens qui habitent à moins de 3 km de leur lieu de travail sur les vélos, et sur les transports en commun ceux qui habitent à moins de 9 km ».
Véronique Dalleau, déléguée au
développement durable Groupe La Poste
mars 2009 20 23
Chiffres* : 3 milliards d’euros : c’est le coût des
impacts sur la santé de la pollution
générée par les transports
70 000 : c’est le nombre d’habitants de
la région Centre qui empruntent quo-
tidiennement le réseau Train Express
Régional
De 4 000 à 7 000 € : c’est le coût moyen
de fonctionnement d’une voiture de parc
pour une entreprise
300 vélos et 28 stations espacées de
300 m les unes des autres : c’est le ser-
vice qu’offre Vélo + sur Orléans, Saint-
Jean-le-Blanc et Fleury-les-Aubrais
11 000 : c’est le nombre total de sala-
riés des 8 structures adhérentes au site
www.covoiturage.orleans.fr
93 % des automobilistes font le trajet domi-
cile - travail seuls dans leurs voitures
3 actifs sur 5 travaillent hors de leur
commune de résidence
1 déplacement sur 2 fait moins de 3 km
0,30 € : c’est le coût au kilomètre d’une
voiture particulière
0,05 € : c’est ce qu’un passager du covoi-
turage doit payer par kilomètre.
Contacts :
ADEME Centre :
02 38 24 00 00 ; www.ademe.fr
CCI du Loiret,
Karine Gauluet, conseil en mobilité :
02 38 77 77 81 ; www.loiret.cci.fr
DRIRE Centre :
02 38 41 76 11 ; www.drire.gouv.fr/centre/
Conseil Régional du Centre :
02 38 70 27 72 ; www.regioncentre.fr
www.covoiturage.orleans.fr
* Sources : Guide ADEME PDE, Un Nouveau Défi pour l’Entreprise, www.agglo-veloplus.fr, www.covoiturage.fr, www.developpementdurable.com
Le siège du Crédit Mutuel en phase test« Le dossier me semblait intéressant. Le cabinet qui nous a démarchés a su faire passer l’enjeu autour du PDE », argumente Gilles Woillez, directeur des ressources humaines et logistiques au Crédit Mutuel du Centre. Dès lors, la décision d’y aller est prise : le projet est lancé en juin 2008. « Dans un premier temps, nous l’avons volontairement limité à Orléans, là où se concentrent nos effectifs : 350 personnes au siège et une centaine d’autres à travers la quinzaine de points de vente sur l’agglomération. L’idée étant de faire du PDE un projet d’entreprise ». Parallèlement à la constitution d’un groupe projet et d’un comité de pilotage, un questionnaire est adressé aux collaborateurs : « c’était au moment où le prix de l’essence a fl ambé, poursuit Gilles Woillez. Cette enquête a donc eu un fort impact avec un taux de retour de 77 % ». Encore aux balbutiements de la démarche, un certain nombre d’actions ont néanmoins été validées, comme adhérer au site de covoiturage codéveloppé par la Ville d’Orléans, l’AgglO, la CCIL et le BRGM : « Il y a 234 autosolistes au siège. Il faut donc encourager le covoiturage mais comment ? Réserver une zone de parking à ceux qui “covoiturent” ? Oui, mais pendant les RTT et les vacances, ce sont des places perdues… ». Quant aux vélos ? « Une zone leur est réservée dans le parking avec une station de gonfl age et de réparation ». En avril, durant la semaine de la mobilité, le Crédit Mutuel organisera une animation en présentant à ses salariés les circuits bus et TRAM, le service Vélo +… « Le but étant de faire en sorte que les personnes modifi ent leurs habitudes de transport au moins une fois par semaine, conclut Gilles Woillez. Désormais les choses sont lancées. Et si le projet tournait court, des points auront quand même été marqués ».
ERRATUM
Dans le dossier de Loiret Eco
de février 2009, intitulé « Com-
merce, la loi qui change les règles
du jeu », il fallait lire page 24 :
« Mesure n° 18 : Favoriser l’ins-
tallation de plus de supermarchés
pour avoir plus de concurrence et
faire baisser les prix ». Toutes nos
excuses aux lecteurs.
Gilles Woillez, directeur des ressources
humaines et logistiques Crédit Mutuel Centre
POURQUOI LA CCI DU LOIRET EST-ELLE ENGAGÉE EN FAVEUR DU DÉVELOPPEMENT DURABLE ?La « stratégie verte » dans laquelle la CCI
du Loiret s’est engagée n’est pas nouvelle.
Non seulement nous soutenons les initia-
tives économiques qui vont dans le sens du
développement durable, mais nous avons
pour préoccupation constante de mobili-
ser le plus grand nombre possible d’en-
treprises autour de ces enjeux. Une mobi-
lisation qui va de l’adoption de nouveaux
réfl exes au quotidien, simples et concrets,
à la création de synergies, comme avec la
communauté Loiret Ecobiz « Environne-
ment » puis, plus récemment avec le lan-
cement de la communauté Loiret Ecobiz
« Mobilité et déplacements ». Plus que
jamais dans le contexte économique actuel
et pour faire face aux enjeux climatiques il
est devenu essentiel d’innover en matière
de développement durable. Expérimenter
de nouvelles pratiques, s’orienter vers de
nouvelles technologies, imaginer d’autres
process… Tels seront les objectifs de cette
communauté, autour du thème de la mobi-
lité durable au sein des entreprises.
QUELLES SONT LES ACTIONS QUI MOBILISENT LA CCI ACTUELLEMENT DANS CE DOMAINE ?Nous agissons sur deux niveaux. Nous
avons créé en 2008 une mission de conseil
en mobilité – poste occupé par Karine
Gauluet – afin d’aider les entreprises à
prendre conscience des conséquences
économiques et écologiques générées par
les déplacements, qu’il s’agisse de ceux
de leurs salariés, fournisseurs, visiteurs
et clients. Le poste résulte d’un parte-
nariat avec le Conseil régional, l’ADEME
et la DRIRE et est une initiative unique
en région. La mission prévoit un accom-
pagnement des entreprises dans une
démarche d’analyse et d’optimisation de
leurs déplacements à travers un Plan de
Déplacements Entreprise (PDE). Mais la
CCI s’est aussi engagée aux côtés de la
ville d’Orléans, du BRGM et de l’AgglO
pour la mise en service d’un site de co-
voiturage facilitant la mise en relation des
futurs covoitureurs. Plus le site touchera
de covoitureurs potentiels, plus il sera
effi cace et utile. Pour cela, les entreprises
sont invitées à rejoindre les partenaires en
adhérant pour leurs salariés.
LA LOI CONTRAINT-ELLE LES ENTREPRISES À SE PENCHER SUR LES DÉPLACEMENTS QU’ELLES GÉNÈRENT ?Le décret du 30 décembre 2008 oblige
désormais les entreprises à rembourser
les frais de transports publics engagés par
leurs salariés à hauteur de 50 % minimum,
qu’il s’agisse du train, du tramway, du
vélo en libre-service… Plutôt que de subir
l’entrée en vigueur de cette mesure, nous
souhaitons que les entreprises puissent
s’en servir comme d’un levier et engager
une démarche volontaire et construite
sur le sujet. La communauté « Mobilité et
déplacements » montre déjà sa réactivité
en organisant le 10 mars une réunion d’in-
formation qui aura pour objet de préciser
l’application du décret, tant d’un point de
vue juridique que d’un point de vue pra-
tique. Pour l’instant il n’existe pas de
mesures coercitives mais les entreprises
ont tout intérêt à anticiper la démarche
globale intégrée à la stratégie de l’en-
treprise qu’est le plan de déplacements
entreprise (PDE). Qui est d’ailleurs un for-
midable outil de fi délisation des salariés.
QUE PEUT ATTENDRE UNE ENTREPRISE DE CETTE NOUVELLE COMMUNAUTÉ LOIRET ECOBIZ ?La problématique des déplacements
concerne tous les secteurs de notre éco-
nomie : industriels, commerçants ou pres-
tataire de services, sont impliqués chacun
à leur niveau. Sont en outre actifs sur cette
plateforme collaborative tous les acteurs
de la mobilité : collectivités, autorités
organisatrices des transports, bureaux
d’études, spécialistes de la mobilité…
On y trouve aussi bien des entreprises
no vices en la matière que des en tre prises
et des associations de zone d’activités déjà
expérimentées et nous sommes par ti cu-
liè rement en avance avec les zones de
l’AgglO. L’idée est de fédérer les acteurs
locaux, assurer l’interface entre les
acteurs et les entreprises, favoriser les
échanges, partager les expériences face
à une démarche innovante et somme toute
très nouvelle.
mars 2009 20 25
CCI infos
interview
MOBILISER LE PLUS GRAND NOMBRE POSSIBLE D’ENTREPRISES
AUTOUR DES ENJEUX DE DÉVELOPPEMENT DURABLE EST UNE DES
PRIORITÉS DE LA CCI DU LOIRET. APRÈS LA CRÉATION D’UNE MISSION
DE CONSEIL EN MOBILITÉ, LA CCIL LANCE UNE COMMUNAUTÉ LOIRET
ECOBIZ « MOBILITÉ ET DÉPLACEMENTS ».
« PRENDRE CONSCIENCEdes conséquences économiques et
écologiques liées aux déplacements »
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mars 2009 20 27
CCI infos
26 janvier 2009
JACQUES ATTALI DÉCRYPTE LA CRISE DEVANT PLUS DE 400 PERSONNES
« Il faut à la fois avoir conscience que nous
sommes embarqués dans une très lon-
gue histoire, avec un potentiel de dévelop-
pement gigantesque, et que cette crise, qui
va être extraordinairement brutale, pourrait
n’être, si on la gère bien, qu’un accident de
parcours et même une chance si on est
capable de s’en servir pour accélérer les
mutations qui sont absolument nécessai-
res » a lancé Jacques Attali en préambule
de son intervention à Orléans, lors de cette
première Conférence du Martroi. Pour l’éco-
nomiste, président et fondateur de PlaNet
Finance et président de la Commission pour
la libération de la croissance française, la
crise est un « appel au mouvement ». Car,
en dépit des pé riodes diffi ciles que la France
et le monde traversent, il existe « une pers-
pective extraordinaire de croissance éco-
nomique mondiale ». Pour doper cette
croissance, Jacques Attali a distingué trois
leviers : la démographie (une population
mondiale qui va passer de 6 à 9 milliards de
personnes et des villes dont le nombre d’ha-
bitants va doubler…), le progrès technique (4
vagues prometteuses que sont les techno-
logies de l’information, les biotechnologies,
les nanotechnologies et les neurosciences)
et le capital disponible. Si l’économiste a
expliqué que la globalisation du système
fi nancier était une bonne chose, il a pointé
la faille de notre système actuel : une éco-
nomie mondiale et une gouvernance locale.
« Le marché est mondial, l’état de droit est
local, et on ne peut avoir un marché qui
fonctionne sans état de droit ». Face à des
banques en faillite, face à des banques qui
ont prêté plus que ne les autorisaient leurs
fonds propres (parfois jusqu’à 50 fois leurs
ressources au lieu des 15 fois autorisées),
Jacques Attali s’est prononcé en faveur
d’une « réglementation internationale »,
dont seule l’Union européenne pourrait se
porter garante. Selon lui, si la France doit
se préparer à des moments diffi ciles avec
une croissance faible, les enjeux se situent
à trois niveaux désormais : sauver les sec-
teurs clés de l’industrie (secteurs de pointe),
conduire une politique de l’emploi (en réo-
rientant notamment les chômeurs vers de
nouveaux métiers) et réduire les gaspillages.
Au fi nal, pour éviter le déclin, le dynamisme
serait la seule issue : « Ne s’en sortiront que
ceux qui sauront se réformer, le plus vite
possible ».
Pour voir (ou revoir) l’intervention de
Jacques Attali à la CCIL :
http://tinyurl.com/bup2fp
Pour aller plus loin : « La crise, et
après ? » - Jacques Attali - Fayard, 14 €
JACQUES ATTALI A INAUGURÉ FIN JANVIER LE NOUVEAU CYCLE DE
RENDEZ-VOUS INSTAURÉS PAR LA CCI DU LOIRET. FRANC SUCCÈS
POUR CETTE PREMIÈRE « CONFÉRENCE DU MARTROI », QUI A JOUÉ À
GUICHETS FERMÉS.
Dès le mois d’octobre, la CCI du Loiret s’est mobilisée pour aider
les PME à affronter les turbulences de la crise. Concertation avec les
banques, enquêtes auprès des entreprises du département sur
l’impact de la crise (octobre et novembre) mais aussi dialogue direct avec Yves Broussoux, Président de la
CCIL (via son blog ou sa messagerie personnelle, confi dentialité assurée) :
tels ont été les premiers leviers actionnés pour agir de manière
réactive et effi cace. La CCI participe par ailleurs a des réunions conduites
par le Préfet, le Trésorier Payeur Général et le Directeur de la Banque
de France, pour coller au plus près des besoins du terrain.
Récemment, elle a été reconnue tiers de confi ance aux côtés d’autres
réseaux comme celui des CMA, du MEDEF ou encore de la CGPME. Le dispositif, mis en œuvre le 1er février
dernier à l’initiative du médiateur du crédit René Ricol, vise à optimiser le traitement des dossiers d’entreprises
en diffi culté confi és aux médiateurs du crédit à l’échelon départemental.
Anticipez, alertez !
Plusieurs moyens à votre disposition :
0 810 00 12 10 (prix d’un appel local)
www.blogdupresident.loiret.cci.fr
La CCIL prend la crise à bras-le-
corps
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Jacques Attali
CCI infos
Mieux appréhender le fonctionnement
commercial d’une commune, détec-
ter ses points faibles, identifi er ses atouts :
tels sont les objectifs des études d’attrac-
tivité commerciale réalisées par la CCI du
Loiret. Des études qui débouchent sur un
diagnostic, suivi de préconisations en vue
de pallier les lacunes : aménagements
urbains, actions en faveur du commerce
ou de l’union commerciale… Récemment,
l’union commerciale et la ville de Sully-
sur-Loire ont souhaité utiliser cette pres-
tation de la CCI du Loiret pour faire un
état des lieux et défi nir une stratégie de
dynamisation adaptée. L’étude, qui s’ap-
puie sur l’analyse des données de l’Obser-
vatoire du Commerce Calleo, a également
exploité les témoignages d’une centaine
de consommateurs mais aussi les entre-
tiens avec une quarantaine de commer-
çants et certains élus locaux. « Nous
voulions comprendre pourquoi, en dépit
d’une image que nous pensons positive,
nous avons 70 % d’évasion de la clientèle »
explique Patrick Lefrançois, président
de l’UC « Sully cœur de ville » et gérant
de Nat’aventure. Les horaires des com-
merçants conviennent-ils à la clientèle ?
Quelles sont leurs habitudes de consom-
mation ? Quelle part joue la confi guration
atypique du centre-ville (un rond avec des
sens unique) ? Qu’attendent les 40 com-
merçants fédérés au sein de l’union com-
merciale de cette association ? Autant de
questions auxquelles l’étude devra appor-
ter des réponses fi n mars. « Nous nous
réunirons ensuite avec la CCIL, la munici-
palité et le délégué régional au commerce
et à l’artisanat pour décider des actions à
mener » conclut-il.
Contact :
Pôle Expertises Économiques
Pascal Hurault - Tél. : 02 38 77 77 90
28 20 mars 2009
10 MARS - 8 H 30 > 10 H 30
La communauté Loiret Ecobiz « Mobilité et
déplacements » vous donne rendez-vous
sur Internet
ATTRACTIVITÉ COMMERCIALE :la CCI vous aide à y voir plus clair
Assemblée Générale de la CCIL : un bureau renouvelé
Factures CCI : attention aux contrefaçons
L’Assemblée Générale de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Loiret, dans sa séance du lundi 26 janvier dernier a validé la composition du nouveau bureau. Parmi les neuf membres élus, un seul changement : l’arrivée de Christian Morin, Troisième secrétaire Membre, par ailleurs PDG de Klac Industrie, basée à Saint-Cyr-en-Val.
Vous êtes destinataires de factures en provenance d’organismes portant la dénomination « CCI » ? Attention ! Vérifi ez que ces factures proviennent bien de votre chambre de commerce et d’industrie afi n d’éviter d’éventuelles escroqueries. En cas de doute, n’effectuez pas de versement avant d’en avoir vérifi é l’origine, demandez conseil à la CCI du Loiret auprès de : Christine Rouziouxau 02 38 77 77 [email protected]
Le remboursement de 50 % des frais de transports publics des
salariés est une obligation pour toute entreprise depuis le 1er janvier 2009.
Ce nouveau dispositif représente une opportunité d’optimiser les
déplacements de vos salariés, dans leurs impacts économiques,
écologiques et sociaux. Pour répondre aux nombreuses questions
que soulève la mise en application de cette loi, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Loiret réunira 4
experts pour vous répondre en direct sur le forum économique.
Afi n de gagner en rapidité et d’éviter tout déplacement, ces
intervenants seront à votre écoute sur la plateforme Localbiz le 10 mars
prochain de 8 h 30 à 10 h 30.
Pour participer :
1. Si vous êtes déjà adhérent à
Ecobiz, vos identifi ant/mot de passe
vous permettront de vous connecter.
2. Si vous n’êtes pas encore adhérent,
envoyez dès aujourd’hui vos nom/pré-
nom et coordonnées de l’entreprise
à : [email protected]. Vos
identifi ant/mot de passe vous seront
adressés dans les plus brefs délais.
mars 2009 20 29
CCI infos
Pendant toute la durée de la Foire Expo – qui se tiendra à Orléans au Parc des Expo du 27 mars au 5 avril prochain – 45 étudiants de l’ECG assureront un accueil commercial sur 20 stands d’entreprises. Une présence qui s’inscrit dans le cadre du module « Business Attitude » réservé aux étudiants en 1re année à l’ECG. Si le dispositif permet aux entreprises de bénéfi cier d’un accueil commercial permanent sur leur stand le temps de la manifestation, il leur donne aussi la possibilité de mettre en place ou de développer des outils de reporting, afi n d’établir un suivi commercial aussi réactif que possible. Les étudiants ont environ
un mois et demi pour effectuer un travail de recherche sur le secteur d’activité de l’entreprise qu’ils vont représenter, dont une synthèse sera présentée devant un jury. Ils sont par ailleurs formés in situ à la politique commerciale de l’entreprise, dans une totale confi dentialité. Un partenariat gagnant-gagnant qui traduit de manière concrète la volonté permanente de l’ECG de multiplier les occasions de rencontres entre étudiants et entreprises.
Contact : ECG
Frédérique Dreux – Directrice
des Études – Tél. : 02 38 77 89 00
27 MARS > 5 AVRIL 2009
Les étudiants de l’ECG adoptent la « Business Attitude »
CITÉVOLIA, futur pôle tertiaire au cœur de la zone André Dessaux
Développer une offre de services de for-
mation (continue, initiale et en alternance),
à partir des activités de l’actuel Groupe
ECG et de partenariats noués avec l’Uni-
versité d’Orléans et l’ESCEM (1) Tours-
Poitiers : c’est toute l’ambition du projet
Citévolia. Validé en Assemblée générale
de la CCIL en juin dernier, le projet connaît
une nouvelle impulsion depuis fi n janvier :
un travail exploratoire va être engagé avec
l’ESCEM afi n d’étudier les scénarios pos-
sibles pour le développement de Citévolia
sur l’ancien site Rivierre Casalis. En 2009,
la CCI du Loiret doit devenir membre du
syndicat mixte de l’ESCEM et entrer dans
sa gouvernance aux côtés des CCI de Tours
et de Poitiers. En 2008 déjà, une coordi-
nation entre l’ECG et l’ESCEM a abouti
sur la mise en place d’une VAE pour un
diplôme de l’ECG (Bac +3 – Bachelor) ;
l’ouverture de mastères en bac+5 fait
également l’objet de travaux communs.
Sur l’ancien site Rivierre Casalis, le futur
pôle tertiaire devrait jouer le rôle de loco-
motive, d’autant que la CCIL projette d’y
transférer ses services. Un comité de pilo-
tage « André Dessaux » a été mis en place,
avec les communes de Fleury-les-Aubrais
et d’Orléans, la Communauté d’Agglomé-
ration d’Orléans le Conseil Général du
Loiret et le Conseil régional du Centre. La
CCI du Loiret en assure le co-pilotage avec
le Conseil Général. Plus globalement, la
CCI du Loiret engage une réfl exion avec les
partenaires consulaires et les branches
professionnelles à l’échelon régional afi n
d’optimiser le site.
(1) École Supérieure de Commerce Et de Management
Retrouvez en juin dans Loiret Eco un
dossier complet consacré à Citévolia.
L’ECG d’Orléans, école leader en
FranceL’École de Commerce et de Gestion
d’Orléans se classe 4ème formation Bachelor française selon le palmarès du Figaro du 28 janvier dernier. Les
huit critères pris en compte pour établir le classement (reconnaissance
du diplôme, développement, attractivité, sélectivité, pédagogie, ouverture internationale, richesse
et diversité des stages et taux d’insertion professionnelle) valent en outre à l’ECG d’être considérée par le magazine comme « leader »
des écoles de commerce en trois ans après le bac.
www.ecgorleans.org/
L’article du Figaro :
http://tinyurl.com/b4sm6h
/////////////////////////////////////////////
COMMUNAUTÉ RH & MANAGEMENT16 avril 2009
L’emploi de travailleurs handicapés
Intervenant : Raynal Merlin, Cap Emploi
Loiret.
Contact : Catherine Savorat
Tél. : 02 38 77 77 35
http://rhmanagement.loiret-ecobiz.fr
/////////////////////////////////////////////
COMMUNAUTÉ CRÉATEURS-REPRENEURS9 mars 2009
Lancement de la communauté Créateurs-
repreneurs
18 mars 2009
Comment aménager son stand pour le
salon des services aux entreprises ?
Contact : Sandrine Chamard
Tél. : 02 38 77 85 91
////////////////////////////////////////COMMUNAUTÉ ENVIRONNEMENTLancement de trois nouveaux groupes de
travail thématiques
24 mars 2009 de 8 h 45 à 11 h 30
« Économies d’énergie »
2 avril 2009 de 8 h 45 à 11 h 30
« Mise en place de l’ISO 14 001 »
9 avril 2009 de 8 h 45 à 11 h 30
« Outils de communication/
sensibilisation à l’environnement »
Contact : Sébastien Saint-Chély
Tél. : 02 38 77 77 19
http://environnement.loiret-ecobiz.fr
agenda
Retrouvez tout l’agenda sur www.loiret.cci.fr !
http://www.netvibes.com/cci-du-loiret
LES RENCONTRES DES COMMUNAUTÉS LOIRET ECOBIZwww.loiret-ecobiz.fr
INTERNATIONAL :rencontre avecles partenaires « aides fi nancières »
« PAQUET HYGIÈNE / HACCP »,une formation obligatoire pour les entreprises du secteur alimentaire
Conférencedu MartroiJeudi 26 mars 2009
8 h 30/11h – CCI du Loiret à Orléans
« Espionnage et pratiques déloyales… votre entreprise
est-elle à l’abri ? »Comment sécuriser son patrimoine
informationnel ? Comment protéger son savoir-faire ? Comment éviter le
vol d’informations sensibles ?Animée par la Direction
Départementale du renseignement Intérieur, avec la Jeune Chambre
Économique d’Orléans.Conférence gratuite
sur inscription.
Contact : Fatimata Diallo
Pôle Connaissances,
Etudes et Marketing
Tél. 02 38 77 77 30
24 mars 2009 en rendez-vous individualisés
(45 minutes environ). Dans le cadre de l’ac-
compagnement des entreprises à l’interna-
tional par CCI Centre International - le ser-
vice international des CCI du Centre - la CCI
du Loiret vous propose une rencontre « Par-
tenaires Aides fi nancières », en présence de
la COFACE, la DRCE, UBIFRANCE (Agence
Française pour le Développement Interna-
tional des Entreprises), OSEO, le Conseil
Régional et les Douanes Régionales.
Contact : Martine Pinguat
Tél. : 02 38 77 77 99
Lundi 16 mars 2009
9h/17h et lundi 30 mars – 13 h 30/17h à
l’agence de la CCI à Montargis.
Contacts :
Philippe Léon – Valérie Tavernier
Pôles des Expertises Économiques
Tél. : 02 38 77 77 56
30 20 mars 2009
CCI infos
16 avril 2009Club de PRO Sécurité : la nouvelle réglementation sur la classifi cation
et l’étiquetage des produits dangereux (règlement CLP).
Contact :
Sébastien Saint-Chély
Tél. : 02 38 77 77 19
Décideurs, responsables d’entreprises,
Rejoignez le réseau
des entreprises en mouvement !
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Chambre de Commerce et d’Industrie du Loiret - 23, place du Martroi - 45044 Orléans Cedex 1 - tél. +33 (0)2 38 77 77 97 / 77 70 - fax. +33 (0)2 38 53 09 78
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L'esprit d'accueil du Loiret
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LES MISSIONS DE L’ADEL
L’objectif de notre équipe est de faciliter les initiatives d’implantations et de développements économiques sur l’ensemble du territoire du Loiret. Nous relayons les projets auprès des acteurs économiques départementaux et nationaux en mettant à disposition nos services.
Le S2A (Service Accueil de l’ADEL) intervient auprès des chefs d’entreprises et des DRH pour faciliter l’arrivée des nouveaux effectifs dans notre département.
L’ADEL est certifiée ISO 9001.