lo oculto en los pueblos indígenas. francés

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Girgois, Henri (Dr). Dr Henri Girgois. L'Occulte chez les aborignes de l'Amrique du Sud.... 1897. In-16, 247 p., fig..

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L'OCCULTE

CHEZ

LES

ABORIGNES

DE

L'AMRIQUE

DU

SUD

DR

HENRI

GIRGOIS

L'OCCULTE , i G4 HZ' H

LES

ABORIGENES

DE

L'AMRIQUE

DU

SUD

OUVRAGE ORN'K DK CINQ GRAVURES

PARIS CHAMUEL, DITEUR

5, RUE DE SAVOIE, 5 IS97

INTRODUCTION

Aujourd'hui une partie des

que

l'tude

de

l'occulte

occupe

psychiques les que lucarne,

penseurs de toute sorte savants officiels

; que les phnomnes sont l'ordre du jour; osent entrouvrir la

si longtemps ferme, depuis qui donne sur cette science tant de leurs reddaigne il est du devoir de tout occultiste de cherches, contribuer, dveloppement savoir humain. La recherche dans de la force de ses cette branche moyens, si attirante au du

de l'occulte, dans l'Amrique du tre dans le principe Sud, ne devait qu'un article de Revue; mais de nouvelles de noudonnes, veaux tche. notre points Elle de vue aurait sont t notre augmenter obissant incomplte, d'aider venus

ide. premire Il nous a paru intressant

peut-tre

6 lucider l'Humanit fameuse dsir un obscur point : l'existence et Peut-tre qui nous a dans l'Histoire de notre de la

la destruction est-ce fait

Atlantide. d'tre utile

seul que la

croire

faire complte,apporp reu ve, que nous esprons tera un peu de lumire dans cette question troublante si srieusement qui se rattache occultes. tous les sanctuaires de ce continent, si qu'une parlie a t peuple, en des temps des.autres, loigne si reculs est d'en qu'il presque impossible tablir trangre qui n'a monde la date mme toutes ses : les approximative,par les autres races que et une race du et pays l'ancien si nous En prouvant

reprsentants

dans

prouvons pu y venir, cette poque si loigne, faute de moyens de en rapport avec les normes distances transport il faudra franchir existent actuellement, qui bien et le noul'ancien alors, qu'entre il existait un continent ou partie de veau monde ainsi l'extension des continent qui ait diminu de ces peuples mers, et facilit au l'migration admettre, moyen de leurs engins rudimentaires de navi-

Plasges ensuite que

les Aryens, race n'a cette

gation. Je prouverai guistique, que

ensuite, la langue

au

moyen

de

la celle

linqui

principale,

-

7

dominateur et tranger, au peuple a appartenu est le les aux actuels, Peruhas, Quvhuas La haute l'tat sanscrit agglutinant. primitif antiquit sera par la, prouve peuple bien des sources aura migr aryennes puisqu'il a civilisation avant la grande orientale, qui forme. de sicles sa langue des milliers depuis certainement nous Cette rapprochera antiquit de ce des temps civilisation Des aideront Nous Genova, aider dans probables Atlantide. o florissait la puissante nous

et lgendes historiques la certitude. complter copions l'article notre du suivant thse : journal qui

zodiacales

Movimiento vient aussi

de nous

Origines trs t simple

peuple autres continents. Le Anglaise, de Casiar, chinoises, en poudre de ces 21

de l'Amrique : Un fait en lui-mme est venu a prouver que l'Amrique races venues des par diirentes octobre dans 1887, trouvrent la dans Colombie la mine

des ouvriers

six pieds deprofondeur,des mdailles runies par un fil de fer qui se rduisit au contact de l'air. Les inscriptions mdailles furent

indiquent qu'elles il y a environ trois mille ans. frappes Ainsi, milliers d'annes plusieurs

avant

C. Colomb, seuls les habitants

8

anciens et, ont du s'ils Cleste n'ont la pas route

Empire t les aux

visitrent

l'Amrique, ils habitants,

ouvert

autres Selon des voyages Extraits au pays Ovington, ds Binions, oh clbrait la fte des eaux, Sapah-Daich. Le Roi de l'eau et la Reine se jettent l'un L CoUr, la noblesse, l'autre

de ros.

de guerre, en un mot le peuple mme et sous ce prtexte oh arrose si bien quelquefois le passant les gens bien par ls fentres que aviss se tiennent chez eux de peur de recevoir trop d'eau. Il est difficile tude de ces bien ftes. avant commune. puis ainsi d'attribuer Elles l au hasard une au de la similiorigine Brsil de-

les gens les imite

La mnie

indiquent ft existe

dcouverte

que le fait remarquer ". Janeiro nous Peut tre n'aurions fte avec core dans Carnaval. . autant toute d dtails l'Amrique

l'Amrique " M. Allain, Rio de cette enl M.

d pas parl si elle n'existait du Sud. C'est M.

11 y a prs de Vingt ans La Pampa, Ebelot, j'arrivais j'allai au Corso. J'y rencontrai

dit (187b) Buenos un arteiert

Aires, miriis-

-

8*5

-

tr des affaires son

gamin t sur un poney hgirlahd la bride. Il y mettait autant et tout

trahgres promenant gravrhht de cinq ahs vtu eh sauvage et rlohdorit de le pre srieux triit qu' trouvait

tin protocole, rdiger cela naturel.

le monde vint et

Le prsident de la Rpublique eh voiture. On l'arrosa d'importance. le gamin, le prsident ministre, taient Ce aux hges. c'tait prsident a crit dans prcisment inimitable les vieilles

passer L'ancien la foule

Al, Srrhinto, ses livres en un de

qui style

coutumes

la Rpubli-

que argentine. Ah ! qu'il tait loin en ce moment l'homme l et comme le prsident avait d'Etat sa envoy tous ls diables. prsidence Protg par Un de Vigoghe, d'un coiff grand poncho chapeau calche mou, dans une qui ne craignait pas et recevait il envoyait l'humidit, oreilles. foison et riait jusqu'aux C'tait l'anne o on cependant outrance. prim ls aspersions s'arrosait avec des seaux ; on fureur, Car de avait l'u

supavant on

oh exemple par format de grand journal ploy en cornet le laissait du haut d'une tomber terrasse d'un passant. chapeau De l'ancien carnaval on avait

avec s'aspergeait d'a Un emplissait et sur on le l

conserv

86 C'est un petit cylindre de mtal dont Pomito. on fait jaillir en le pressant un jet d'eau parfume. Cela avait encore du caractre et donnait lieu de mignonnes escarmouches, agrmentes de jolis cris d'angoisse et d'effarouchements entre jeunes gens et belles filles. Cela gracieux fait son temps. aussi L'lgant pomito qui de cotait cher a t remplac par des espces tout autant grosses seringues qui mouillent un seau et est devenu qu'avec l'apanage de boutiques. cuisinires et des courtauds LES Les mois trois : commenait et comprenait : UMU-RAYMI, mysSaison MOIS ET LES SAISONS groupes de des

se divisaient

en quatre

PINTEMPS SITUA. Cette le jour mme de l'quinoxe i. Septembre-Octobre tre divin 2 ouverture du Soleil. - Novembre Octobre des ruches.

PANCHIN - TOKTU.

la AYA-MARKU, 3 Novembre-Dcembre culte des anctres. Cette fte se fte des morts; clbrait au Solstice d'hiver avant Yupanki, qui en fixa l'poque nouvelle. SOLSTICE i D'T-KAPAK-RAYMI HUK-CHUY des pousses^du mast POKKOY,

Dcembre-Janvier. apparition

premire

-87

-

- Evrier 2" Janvier HATUN-POKKOY, grandes pousses du mats. PAKKARI-HUATAY le noeud 3 Fvrier-Mars de la lumire, noxiale. l'arrive du Soleil la ligne qui-

EQU1NOXE i Mars-avril rissement o le Soleil

D'AUTOMNE

PAKKARI-HUANUY ; mort, dpde la lumire solaire. C'est le moment du re-

commence s'loigner, 28 Avril-Mai ARIHUA, fte du foyer,

pos. de 3 Mai-Juin HAY.MA-MURAY,./es dpots l'hiver. C'est pendant ce mois termique l'on nait les hangars les grains pour conserver pendant la saison pluvieuse. D'HIVER 1NTIP-RAYMI

SOLSTICE i Juin-juillet. neur d'un prince

en honTITU, fils du Soleil, illustre ce nom. qui portait CHIRAN-PACHA, rvolution, Les jours commencent s'alANTA- SITUA, le prdces POPULAIRES

2 Juillet-Aot. retour de la clart. longer sensiblement.

3 Aot-Septembre. seur du printemps. CROYANCES En dehors professs

et du culte ofliciels, des croyances il y avait, compar les classes leves,

me chez culte et

88 du que vieux le monde, moins vrits le

les collectivistes les croyances

peuple, des les

avanc intelletullernent A c$t dps grarils

professait. et principes

officielle renfermait, que la religion ce fit natre comme dans toutes humaines, pratiques. ques haut une multitude uns

l'ignorarir

Quelques

religions et de de croyances catholides crivains

bien ont cri exalts, anciens, fanatiques contre cette dgradation ; ils ont prononc et l'anathme avec un luxe de pieuses injures ont cit comme de bardes preuves videntes ce penchant superstitieux qui se trouvait au fonds des ides religieuses S'ils du peupleau lieu de se laisser avaient la raison consult barie conduire conseiller, autrement. 11 serait gieux le fanatisme, par ils auraient sans mauvais toujours aucun doute jug relid'a-

aussi

absurde

prs le christianisme,

des Nations les croyances

de juger de l'tat et pruvienne Qurichua exemple,

populaires, par

que de condamner des pra cause

il a donn tiques et des superstitions auxquelles Pour pxarruner il faut naissance. une religion l'ise mettre au-dessus des dtails inhrents gnorance ides qui Le culte des esprits peuple se cachent des morts du et sous ne et considrer le culte la que extrieur. les aux place.

anctres occupaient

Croyance

la premire

-89Ce culte le chef tout familial n'avait point de Sacerdoce les crmonies. etlechef soumis tous ft une du pouvoir leurs par Ils admirent les dieux de ;

de famille

Les collges laissrent tous

dirigeait sacerdotaux les peuples

le culte qu'ils armes, dans le grand temple de ce peuple. Le rsultat de cette

professaient. de Cuzco tolrance

foule

et de cultes croyances diffrents, qui peu peu se fondirent et formrent les uns dans les autres une spciale professe par le peuple. Le panthisme des en tait la base, le culte en fut la consquence avec son cortge esprits religion de sortilges sorciers Kau, tence et de talismans La paysans. l'envie naturelle leves plus Des victimes se rendre haineuses des prpars lutte pour des en firent les par les l'exisbientt taient Esprits ;

pour un culte sacrifies

jointe les classes noir. pour

travailleurs

humaines

des pratiques la fabrication ments. Nous tudierons

propices et malsaines et

charmes ces

prsidaient des enchantenous

traiterons l'occulte.

questions

quand

Le peuple au soadorait des idoles, sacrifiait leil et aux astres. des granPour lui, ignorant des ides et des monothistes des Huilkas Amautas, des Dieux toutes bons les forces ou mauvais, de la nature auquels taient il adressait

godemander la aide ou pour

leur des prires pour leur rigueur. apaiser Ati tait Pour lui, tantt veurs des mauvaise. ou pour Pour

tantt Lune, la remercier de d'autres, il lui

bonne, ses faoffrait Pour sacrifiait

en obtenir

et des tourterelles. de mais gteaux la mauvaise il lui se rendre favorable des oiseaux lui, il le saluait Pour de nuit. le Soleil tait

le pre de toute chose, son lever, lui demandant sa proEn faisant tection ses pour les biens de la terre. il rpandait un peu d'eau en honneur ablutions sa carrire, accompli de revenir et de le saluait le priant encore, ses enfants dans les tnbres. pas laisser du Quand Un des laire du soleil. il avait il ne

Quichuas vine. La pierre heur. Dans norme apport l'cquatcur, bie).

du culte symboles principaux popules Arolithcs, Soleil taient que les comme diconsidraient d'origine d'un de fragment comme un grand il existait qui d'au (La avait del Colomdivine cette bonun t de

possession tait considre

le grand arolithe, par les de

de Cuzco temple le Dieu c'tait du Nord peuples la Cundinamarka la

L'Emeraude, verte tait l'objet importants avaient

UMINNA, d'un culte

substance

; des temples spcial t levs en son honneur.

9i

~

toude la terre qui reverdit symbole est toujours jours et dont la beaut jeune. On adorait travers KIRKA, celles qui montent C'tait un l'espace, nom des sommets des les considrait comme peuple de la terre. les voyageurs Quand de ces sommets, ils formaient de pierres improviss bages. Les formes PASCHETA et des fleurs, offraient des fruits montagnes. les ttes arrivaient des sur et ces des Le nues

prs monticules autels herle d'un et

phalliques

pouvoir reproducteur culte spcial. Le phallus du Dieu Les

qui symbolisaient tait aussi l'objet rig nombre tait d'amulettes

un attribut

KUN. Un grand de talismans taient de forme

rendaient Quichuas LLAMA-KANOPA Blier Dioscure, avait son esprit dans le ciel. La tique

phallique. auss; an qui racine

cylte selon eux

est KAN, qui forme son nom d'o KANCHIK, lumineux et KANCHIKIS, astres, littralement is, de ceux nombre, sept, qui donnent Ce nom donn la lumire. au chiffre

linguisdes lumire

son explication dans le nombre des sept, trouve connues. n'tait plantes Llama-Kanopa pas le d'un seul tre, il reprsentait le syssymbole tme, lestes. la famille On des KANOPAS OU luminaires cle reprsentait en par des statuettes et par des statuettes en argile, mtal, Kanopas, CHANKAS.

Ce culte dans comme Dieux Les ils les tait celui

92 des

adores Kanopas taient les o de elles la serdu gucon-

sept

mystres les Cabires

cabi.'iques. et les Pnates

plantes Les

de la

Quichuas conservaient aussi comme aussi

de la tribu nation, des tours avaient la Kanopa ces tours

et de la famille. de pierres

protectrice MARKA, les

tribu, vaient Une Prou rissaient

on nommait

de limites. curieuse, de Kanopas les cabires les maladies. de mdecins KS des

ressemblance

Samothrace, Le culte tait

fi une ls Prou.

caste

KOIS ou

et de prtres appeet KOYAS *au Samothrace

La gnralit tion des Incas et croyaient anniversaires de boissons des morts

sous la dnominapeuples vnraient les esprits des Morts A certains l'immortalit de l'me. ils exposaient sur des destins terre. ne s'alimenteraient de essences ces prsents, qui convede l'me changeait les Silence', les se polir vases aux remplis esprits

et d'aliments, qui revenaient que

Ils s'avaient

pas de la partie mais qu'ils prendraient leur qualit naient Dans toutes les tait post Mortem le lieu c'tait Dans dirigeaient les

les esprits matrielle les

d'esprit. contres la destine ce qui

identique, de sa rsidence. contres

montagneuses UPAMARKA, pays du

93

traverser un large fleuve elles devaient y arriver sur un pont trs troit. croyaient Quelques-uns traverser ce' noirs les aideraient que des chiens poht dangereux et les tuaient Les taient marins. dans leur demeure d'outr-tombe, Partout, les mes jouissaient du repos. soufLes Quichuas croyaient que les esprits avaient abandonn fraient si le corps qu'ils souffrait. les morts, en Pour afin mme cette que raison la terre on n'enterrait ne blesst pas pas Les des culte les HUAKA mes ils en levaient ; pour cette raison lors de la mort de leurs parents. cie l'ocan des rives des habitants aux les CHINCHAS par les lions

conduites

l'Esprit

taient corps souterrains spciaux. trs rigoureux afin Esprits le culte des morts des morts.

temps et momifis L. de que

que le cadavre. conservs dans

on pratiquait un se rendre favorable craignaient,

tous

Ils croyaient pense pour les

un lieu de rcomqu'il existait 11 y avait trois mondes mauvais. ou allaient les suprieur HURIN -PACHA, et enfin d'en le monde de purificabas, devaient tant se rendre pour les au So-

:

HANA-PACHA, le monde le monde terrenal bons; HUKKU-PACHA, domaine tion, Les leil, mes le monde

de TUPAY ou SIBAY.

des Incas suprieur

CURACAS

les progresses.

94

Larsurrectionet une croyance de

la rincarnation la plus

taient

aussi

Quichuas croyaient nuation accomplis. Suivant que l'me

des grande partie de Ils et des peuples l'empire. est la contique la vie d'outre-tombe de la vie terrestre, selon les progrs Garcilazo, abandonne les Quichuas pendant en raison croyaient le som-

ne peut de son meil, qu'elle tat immatriel et qu'en les songes sont gnral ce que voit l'me dans le monde, pendant que le Thorie coles spiricorps repose. que certaines tualistes Selon contemporaines le mme auteur, admettre. paraissent les Quichuas croyaient non pour la gloire universelle,

le corps dormir

la rsurrection

ou le chtiment, sinon comme un retour la vie, au progrs. ncessaires Nous terminerons des croyances cette revue du Prou notable. par une ressemblance Les laient Les ou Pihruas et les Quichuas primitifs TAPAY OU SIBAY le Dieu du mal. et les Grecs mme gnie appe-

gyptiens TYPHON ce

SEVEK appelaient et lui donnaient tout comme les comdes faveur

de Tpe le resplendissant l'pitte les Quichuas TUPAK. Affirmer cultes mettre classes que le et croyances une grave erreur. leves, l'espoir seul peuple extra-officiels La d'obtenir

pratiquait serait

superstition quelque

~

95

le besoin

et la curiosit

taient

des leviers part mythes

assez aux et

prendre puissants pour les pousser cultes exotriques. Tels sont dans leur ensemble les officiels croyances antiques Prou. Cette exposition est des rares au moyen possible

et populaires, du aussi complte que docuni2nts qui ont

au fanatisme et l'ignorance stupides chapp des conqurants et missionnaires espagnols. Nous nues, religion comme Quichuas aryenne. LES GUARANIS une des indignes partie le territoire actuel des Santa-E, bas Entreesprons que cette exposition et par par leur leurs pour aura des gens non que prouv prvepar leur

langue se rattachent

mmes, superstitions les et leurs coutumes troitement la race

Lors guaranis

de la conqute

provinces Rios, le Paraguay lrttes sanglantes plus d'un dans les aux sicle forts

qui occupaient de Buenos-Aires, et le

des Brsil, aprs et des invasions durrent qui et demi du prfrrent Chaco que de se leurs se retirer descensoumettre

; ils ont transmis trangers dants le sentiment de la dfense et de indpendance. du Chaco les Guaranis leur

de leur territoire encore, la mme

Aujourd'hui vivent dans

-96indpendance tait nomade que presque vivent sous huttes Leur vrai nissait tion que de les faisaients qu'il y a trois il l'est comme sicles. Ce peuple de mme Ils des

encore, tous les habitants du Pampas. ou dans des tentes de peaux battue leurs et de branchages, anctres. tait

terre

comme

civilisation la zone

leur gnie ne leur durables, fournit de se les procurer. Toupas les moyens et te la partie le Paraguay Est de l'Argentine, une zone importante du sud du Brsil que les immense une forment habitaient, terrains d'alluvion. La pierre fait complaine, de ces dfaut dans toute l'tendue pltement sont tous terrains. Les Villes et Villages actuels Guaranis btis La en briques. religion ce qu'elle des diffrentes tribus est encore, une religion joue un rle trs important. un culte spcial la Lune en pour mres guaranis dualiste Ils son

pas de monuments

qu'ils les matrieux

avance. S'il est peu fourne leur habitaient ncessaires l'difica-

tait, o l'animisme avaient plein : les

leurs enfahts aux exposaient de cet astre, afin qu'elle les connaisse et rayons en aide. AINAN, ANANGA, c'est la luleur vienne la lune dcroissante, ne mauvaise, de tous les gnie qui est cause offrait Les des tribus sacrifices humains. du Parana, avaient de la rive droite le maux. mauvais On lui

o7

un culte TITAN, ture

solaire

comme

Dieu

bon

et

crateur,

qui leur avait enseign Ces qu'ils connaissaient. taient ou tout sans des Incas

ces en civilisation mination commercial Tous selon

le peu d'agricultribus plus avandoute sous la doen contact

au moins

avec les peuples de l'empire. aux esprits des morts croyaient avaient la terre t bons en ou mauvais le plus prenant la forme de l'onde. tait la voix

qu'ils naient sur

qui. revesouvent de

pour les mauvais Pour eux le tonnere leur Le tion Dieu Tupan. Sacerdoce

irrite

tait

une

secrte

; les novices

espce taient

de

congrga une soumis longtemps tous mde-

discipline et vivant cins Au

trs svre, jenant pendant dans la solitude. Ils taient dan.d'un la

et sorciers. partie montagneuse qui parat avoir les Dieux

Paraguay, existent les ruines t lev crateurs

en llioiineiir des humains.

temple et Tiri. de'Car

La religion actuelle des Guaranis indpen dants est un de leurs anciennes mlange croyances et de catholicisme ont appris des qu'ils missionnaires jsuites. des tablissements qui tonnrent agricoles clans la partie qu'on nomme actuellement des Missions^ territoire sur les. limites du Chaco et du Brsil. un mlange Legou%VYmtlnt,tait Ceux

-

98

-

de communisme indignes ont

et de prospr 1621, expulss

thocratie. ds

Ces

colonies temps o les

les premiers l'poque

de la colonisation Jsuites colonies tants furent

jusqu'

et de ses d'Espagne travaux impord'Amrique 1N03. Ces indiens ont t abandonnes et les colons avec leurs frres DES du Chaco. ABORIGENES fanatisme catholicontraire

retournrent RELIGION Comme

ACTUELLE nous l'avons

et ignorant religieux tout ques a dtruit au culte

le dit, dj des missionnaires qui paraissait

ce

imposer. qu'ils voulaient de la religion des peuples De ce fait, l'expos la conqute du sud, avant amricains espagnole est fort incompktmme pour la race principale. dans l'oubli les ont laiss Les chroniqueurs peuples contreforts tie du Nous caniens actuelle le contact soumis aux Incas qui habitaient une les pardes Andes devrons et et probablement

territoire

de la Pampa. nous contenter

d'tudier Pampens, par dj bien modifie des civilisateurs grandes anciens. races

les Araupour leur religion et les missions Nous del ont un relilien sa

envahisseurs. lignes

les y retrouverons des Quichuas gion Les commun trois grandes

indignes

ils sontspiritualistesdualistes religieux: lis croient en un Etre suprme qui,

par

volont presqu'aussi cependant Selon s'est divis en

99

une

srie lui,

d'tre qui

bons, peuvent

puissants qui devenir mauvais. leur

reprsentent ou moins par des images plus comme nous nous, les civiliss, le talent de nos artistes ployant

de civilisation degr ces manations du

les indignes Dieu suprme parfaites, le faisons tout em-

pour reprsenter nos saints et les symboles de la religion. L'indienne son Dieu que selon peut reprsenter ses moyens de bois ou de pierre ; un morceau orn voil ou peine le travail bauch artistique de ftichisme, mais aussi en forme humaine, qu'il c'est loin donner. peut facile et surde la vrit

cela Qualifier tout scientifique, que tatif rien

C'est l'enfance de l'art reprsenpossible. d'un principe ou d'une croyance religieuse, de plus. sauvage que un peut artiste est l'tre aussi le satisfait Pape Lon de sa XIII

Le croyant sculpture quand ivoire

grnd de haut mrite, civiliss conserve aussi tralien son

lui sculpte un Christ en des croyants que ce prince prcieusement que l'Ausprodigue les mmes

hommages Chez le Pape c'est de la religion, selon la classification admise ! Pour le Pape, par les savants son christ est aussi bien un ftiche que le grisgris de l'Australien deux reprsentant la ; tous

et lui gris-gris et baise-mains.

100 mme gieuse chose, d'un tre et au la matrialisation invisible auquel de l'ide relirendre

on veut

on croit. pouvoir duquel les races humaines, selon leurs progrs intellectue's ont modifi et industriels artistihommage Toutes quement toujours puissant. Aucune Dieu prire. reprsentent lesquelles .c ^ ranci la mme chose: inconnu 'les Araucaniens. GUNKCIIEN-PKPILPOE des races indignes n'ose peine ose-t-on il ne 'fait pas droit Quand ils croient que ce Dieu pour au Dieu mchant reprsenter lui faire leur les ce une supleurs idoles,

suprme;

plique les abandonne

punir ou au mal HUA-

aussi LICHO, ils le nomment Ils n'ont culte pour aucun Ils prtendent, comme leurs qu'il est toute et on ne doit tout est lui. Us croient

IIUECUKA. le Dieu Gunechen.

il sait bor.t, pas lui faire des Ide devoir trs leve se rendre

anctres, que puisce dont ils ont besoin offrandes de favorable puisque la divinit. le Huaont les des

le mauvais, le justicier. Pour lui, ils licho, un culte spcial, c'est lui qu'on clans prie crmonies c'est lui qu'on fait religieuses, offrandes afin de se le rendre propice. Les races Araucaniennes ont une vnration

les civiliss spciale nompour un arbre, que avec eux, palo santo bois saint, ment, son nom Gaiacum G. rutacesChilensis, botanique zygophilles. Cet arbre doit tre dans un en-

-

IOI

droit retir, des habitations. loign Cet, arbre choisi devineresse, droguiste, parla.V.Tc/ii, consacr par un rite spcial, et selon l'poque plus ou moins de consacration, recule du couvert troncaux d'animaux Quand, argentine, une petit branches . d'objets de morceaux en argent, d'toffe, etc. de Ouest, de peaux, l'arme, dans

j'tais chirurgien-major Guamini. frontire le boise

dan.s un, lac qui se trouvait del Monte, il y ava.it un do. important, l.aguna, ces arbres de plus d'un mtre de diamtre et de haut, d'au moins recouvert huit mtres de d'toffe Les objets et de peaux. de morceaux valeur J'ai c'tait me avaient souvent que t enlevs demand ainsi par les soldats. aux Indiens orns. le Tous ce

que su de un.

ces arbres

effrays J'ai gurie

rpondaient par que

cependant la variole

llualicho, une Machi ces espces

mauvais.

que j'avais d'ex-voto

taient

de maladie, enferrn /v't/i'demeure d'un, esprit l par la machi au moyen de ses enchantements. de le suspendre Celui qu,i tait charg l'arbre devait les plus : grandes prendre prcautions son o,ffrand,e ne devait celles d'abord pas toucher des autres et surtout ne pas faire les torriber Kati, car arrachaient Un fait Les soldats le I/lualiho noyait ou les faisaient curieux 3 propos tous tomber. de cette croyance. des Indiens ceux qui les

bcherons,

gouailleurs

102

et de leur meux Les avait toutes

croyance, arbre et d'en les ces que,

rsolurent faire du

d'abattre bois du et

ce

fa-

de chauffage. y qu'il l'arbre

Indiens toucher

avertirent Kati

danger surtout

consacr

; parce

les maladies, mourir les imprudents. toujours ne firent d'avantage que les exciter en riant l'arbre cota de la crdulit redoutable. la vie. des Cette

de les Esprits disaient-ils, faisaient aids du Ilualicho, Ces rflexions abattre leur et se mirent

Indiens, fanfaronnade

Ce lac, peu prs neuf dix kilomtres centrale, de plus la plus troite ont eaux. les dans comme sans s'enfla cela soldats leur plus a

circulaire, de diamtre, trois

avoir de peut l'le presque dans sa kilomtres, la plus au-dessus revinrent une par large. du

partie Ses berges niveau des Quand le soir, tronc, calme, le lac

et cinq dans d'un mtre bcherons

vers

avec barque, bois de chauffage, ils ne se seraient

du partie un temps embarqus

Le jour cte ; quand trent Les

en tempte suivant la barque aux cadavres avaient

pas et ils furent fut des la

engloutis. la retrouve ils afin resde

victimes coutume

introuvables. bcherons la barque, de rester davantage une cabane, l'le, ou ils avaient tour de rle.

pouvoir charger une partie dans et de se relever

Ce furent natre ceux

IOJ

conqui firent leurs trois compa-

qui

restrent

de l'embarquement sur le et l'espce de tempte gnons qui s'leva lac, sans raison plausible, peu aprs leur dpart entendirent et les bruits qu'ils pouvantables toute la nuit clans l'le. ce du fait chef Il est facile trange la peur que de.s'expliquer Les ordres exprs produisit. la crainte des autres seuls vaincre ! dirent les esprits assez rputation la mrite. le veut, en vagues avec est qui, forts On ! et je mauvaise

purent rons. Hasard affirmer

bche-

Ce lac a une puis quand

qu'il le llualicho

prtend que les eaux deviennent normes trs et vienOn de sinistre.

s'lvent furieuses, les rives nent frapper

un bruit

en outre, prtend, qu'il sur ses eaux se hasarder plausible, fois, plusieurs venir normes sique

dangereux sans raison

se gonflent par un temps dferler

en tempte. des calme,

phyJ'ai vu vagues

sans que j'aie au rivage, Ce le pourquoi de ce phnomne. pu expliquer se trouve en lac, aliment ruisseaux, par trois clans une d'entonnoir, pleine Pampa, espce ses anciennes sans doute rives, qui le mettent de tous l'entourent cts l'abri sont du vent. Les terrains qui

de 7 8 mtres plus levs que sinon son niveau ordinaire. Il n'a pas de berges l'embouchure d'un ruisseau Ce phdessch. nomne ne peut tre attribu des courants

d'air

JO.|

cours d'eau qui entreraient par les petits Ils ont entre les berges peine qui l'alimentent. cleux mtres de profondeur et leur entre dans le lac ils courent effrayant les vagues au niveau du sol. Ce lac est un les rellement le vent souffle quand se brisent les unes sur assourdissant qui

peu fort, autres avec un bruit plusieurs Le chef avait fait kilomtres. de ce ixircourir .es secousses fond de

s'entend

la frontire, une lac; elle violentes brasses

le colonel chaloupe quelques recevait

Ereyre, pour mois, sur un hors leur de

construire

petite a dur

de quelques service. Les plus petite, terre.

qu'elle la mirent

bientt

bcherons en prenant

conservaient la prcaution

barque, la tirer teneur

Les Indiens

ont une respectueuse de ce lac. Ils n'allaient dans l'le qu'avec

eux-mmes

la permission de la .Machi et pour y accomplir le rive command par elle. Dans certaines circonstances U^ impoi tantes, la lachi elle-mme l'Indien afin accompagnait d'accomplir les invocations. Pour faire o cette les peu prs deux traverse, ncessairement connatre chevaux pouvaient Les chevaux indiens cela. l'Indien avoir kilomtres, les passages il fallait

malgr quatre

pied le plus possible. sont d'excellents ; nageurs ne se hasardait qu'avec qu'il tenait a sa porte

ou cinq chevaux

en cas

io5 ou

de

d'accident

faiblesse

celui

qu'il

montait. Maintenant il est impossible de l'ouverture les invasions les lacs son tendue tait, niveau d'y aller chedu grand foss des Indiens, on voisins de trois qui m-

val, parce que lors de dfense contre fit communiquer augmentrent tres et son Guamini gique ritoire trs

et marais de plus un

de plusieurs avant 1877,

kilomtres,

y avait un intrt fertile mois une

important pour tait trs peupl, le cacique Namuncura ses toldos. 11 devait le conserver avoir autre que la possession car pendant le dfendre d'un

stratpoint les Indiens ; son ter-

terrain

quelconque," il a lutt pour fois occup nous

plus de trois et le reprendre l'occulte de nous cette

Quand

par les troupes. traiterons de le

de prouver essayerons ardeur conserver cette

pourquoi de la partie

le pourquoi de la terreur qu'inspiraient son le sacre. Les savants la ethnographes qui ont dcrit et ses habitantsont t moins heureux Pampa dans dans Arms que l'exposition la description de toutes matrialiste des religions ds indignes que du territoire et de sa faune. de pices et suivant tout la la thorie rgle scientifila gnrale, ne peuvent ils n'ont vu

et Pampa le lac et

propension expliquer

rabaisser par les thories

ce qu'ils admises,

solaire

io6 dans

les diffrents cultes il est oreiller des ausi

qu'une

religion

En outre professes par les aborignes. facile de se reposer sur le trop fameux si commode des dcouvertes et thoriee tres tions et de dcrire de visu auteurs de le fonds de quelques Je vais essayer solaire n'est pas reprsentation

en copiant les descripsrieux ou non. que le de la mythe sinon en

dmontrer

une

un principe plus Nous avons dj

exotrique lev. dmontr

religion, de la croyance

dans

des Quichuas et habitants religion Prou n'tait que le Soleil pas le Dieu, sinon une image de ce Dieu. Que si reprsentative l'on clbrait des ftes en honneur du Soleil aux poques un pas civile. Cependant teurs affirment primitifs se basant que la sur ce point certains audes habitants religion actuels ce qu'ils que est une n'ont par le relivu ou des culte solstices religieux, et quinoxes, mais bien ce n'tait fte une

de la l'expos anciens du

et des

gion purement Leur erreur voulu voir

aborignes solaire. se base en

que le culte et n'ont ignorant pas un principe comprendre fants ou des ignorants, par quelque Ils publient chose ou ignorent

profess rflchi

mtaphysique il faut le et pour

peuple faire pour des en-

de tangible que

reprsenter de matriel. tous, mme

107

intellectuellemen, plus levs de se reprsenter quelque tombe pas tous ses sens. pour ficile Le Soleil par leures lev, L'inca sement indique physiquement, sa lumire et sa chaleur conditions le Dieu pour le tait

les

ii est difchose qui ne

Dieu

du un

monde les meilprincipe

clans

reprsenter son discours

suprme. dans Yupanki, par Dieu choses. n'a-t-ii pre plus ses que

si heureu-

conserv clairement

critiques catholiques, le soleil n'est que la reunique et rgu-

du prsentation lateur de toutes Huayna-Kapak moi, que notre autre matre

suprme,

le puissant

pas dit : Je te dis, Soleil doit avoir un

lui lui, que qui commande de parcourir le chemin qu'il parce court sans s'arrter. S'il tait chaque jour matre et Seigneur il agirait bien quelquefois guise. de leur comme : les du affirmafils du Ces disent l'appui critiques se donnaient que les Incas pourrait de la Chine On rpondre se titulent fils leur

(( sa tion Soleil. reurs pendant ration du

Empeciel et ce-

la religion chinoise n'est pas une adodu cieh. Dans les zones torrides, centre empire le Puissant, que des orgueil inca, le soleil en Egypte puissants de caste, l'aient est le Roi, le En-Rhe. Quoi les pris Incas, comme

puissant

Brillant, d'trange dans leur

comme

une

io8

fait

reprsentation croire au vulgaire

de leur en leur

pouvoir

et aient

avec cot astre parent, il y a loin, De l un culte officiel puissant. astronosurtout on connat la sojonce quand les plus ds les temps mique que possdaient, asles Amautas et les savants anciens, prtres tronomes de de toute cette partie plus de Cette au l'Argentina nous avons prouve culte astrolatre. Nous savons en leur selon anciens, et scientifiques, la division saires l'Amrique, science que permettre les un

Mexique. ne peut outre

degr la lune

que pour de progrs ou le soleil et que des les jours,

peuples intellectuels prsid ftes ncesont

cic l'anne

des rsultat complter pour avec beaude calculs, taient clbrs erreurs d'admettre Il est impossible de pompe. coup que chez un peuple qui a pu, par son sacerdoce ou ses savants, faire l'astrolatrie miques, La base des de pareils soit rest calculs une astronoreligion. et actuelles

anciennes religions est un dualisme des peuples que nous tudions la nuit \ le mal ; le jour, : le bien, spiritualiste reLe soleil le soleil, la vie ; la lune, la mort. le bon prsentait le Tout-Puissant, senco le Dieu principe, la vie ; la lune, la mort. un de Lumire, le mal, l'abde degr des prin-

de lumire, Les hommes parvenus civilisation et de savoir,

certain

reprsentent

109

cipes rance

et du

non

des

dieux C'est

qu'ignoraient amricains de la lune On le Pas

peuple. ceux

satisfaire pour l'cxotrisme.

l'ignoceVoil

sudqui ont fait des peuples et modernes, anciens des adorateurs et du soleil. que les sud-amricain dire nations sont qui peuplent astrolatres.

pourrait continent une nation,

qui n'ait ricains se souviennent de leurs nir et parlantes tendaient Chez Incas Ati aeux leur

pas une province, pas une ville un soleil clans ses armoiries. Les Amla grande civilisation et en manifestent ainsi le souvecomme armes adaptant incas prles princes duquel soumis aux peuples et Gune; llualicho en de

origine le soleil, descendre.

les

et Quichuas et Huira-Kocha

chez les pampens et araucaniens; Ainan chen, et Tupan chez les Guaranis ; voil les croyances lo Mauvais, le Don .' le Destructeur, religieuses, ie Crateur. Les ftes savent Indiens spciales plus araucaniens le retour calculer. la On des offre la clbrent saisons par des ne les

qu'ils au llualicho

prmices. Ils ont clbrent candidat

conserv avec des

fte de

de

pubert

beaucoup

soins,

Chaque ge Ils croient

preuves a ses ftes une autre

physiques et ses preuves. vie, aux

qu?ils du exigeant trs svres. bons

esprits

et

110 morts. spcial Ils ont

mauvais, leurs comme derniers. les

des esprits un culte anctres, que les bons

aux

Ils croient

mauvais, faire le bien, s'incarnent dans et

peuvent les autres

s'incarner, pour nuire.

pour ces comme esprits les uns pour Les mauvais

le plus souvent comme et punition, ce cas l'incarnation a lieu dans un animal. comme Calul me d'un composs et Pulu ; quand le corps corps dans

Ils se'considrent d'une

l'me s'envole et va vivre en repos meurt, un endroit monde brillant. HUENU-KAPU, spcial Gnralement ils attribuent homme chaque ordinairement trois et quelquemes, plusieurs fois plus des bras qui la mort, habiter terre Cette : celle du coeur, celle celle de la tte et ; celle qui aime, travaille ; la meilleure elle devient

celle

qui pens et celle est celle du ccur. A un Les bon et va esprit autres se conrestent sur la

les rgions vertissent en esprits o ils peuvent croyance de l'Inde, doit

Poy, du ciel.

par les sorciers. croirait sortie des temples qu'on avoir son origine dans la rgion que si quelques en animaux, Dieu esprits c'est ;

infrieurs, tre voqus

des Quichuas anciens. Les indignes croient suprieurs se transforment

se sont loigns du parce qu'ils c'est une chute et un chtiment. Certaines croient tribus des la mort contreforts l'me

suprme des Andes sur

qu'aprs

peut

rester

aussi

III

le veut, avant longtemps qu'elle se runir dans le sjour d'aller aux autres qui La leur est destin du ct du soleil couchant. la terre spulture ce sens, Une Quichuas, nomment des la tte tribu morts tant toujours l'orient. est oriente dans

voisine des les Charruas, Guarani, disent qu'un de leurs anctres qu'ils leur enseigna l'agriculture. Tomay du nom

Les jsuites de la similitude profitrent pour en faire St Thomas. Selon l'esprit, runit les Araucaniens

du Chili, PILLAN-TOKI, le chef du ciel, ds le principe du monde, les nations et leur fit chacune un don aux autres Il oublia la chasse, les Arauca-

; aux unes la pche, spcial aux autres la culture,, etc. niens qui se plaignirent esprit envoy n'avaient Nancu, leur dit par

de cette

injustice. le dieu Pillan-Toki,

car, qu'ils pas se plaindre, en ralit, ils avaient la meilleure le part, ayant de prlever, droit selon leurs sur ce besoins, les autres. ils volent les Quand que possdaient ils prtendent animaux, est eux. Les menhirs tribus ne prendre que ce qui ont des d'au-

de laPatagonie et des dolmens qui

(i) australe leur servent

(ij Le nom de Patagonia est une preuve de la domination des Incas ; en quichua Patac-Hunia, pays des montagnes.

112 . tels Les et pour habitants ils ontun lesquels profond de la terre de fe ont

respect. un culte Pas-

spcial Sans cheta

pour les mmes pierres. doute un souvenir de Kirka des anciens

et des eh

Quichuas. La consquence de la croyance mauvais fallait a t qu'il apaiser sacrifice, le culte. les crmonies De l la religieuses,, naissance d'un

un Dieu

la prire, le en un mot sacerdoce des ont

de pratiquer les sacrifices et d faire charg offrandes selon les rites les plus favorables. Comme les abus de ce sacerdoce partout, le peuple rechercher les bons pouss d'un clerg irrgulier, plus spcialement de communiquer avec les esprits des Les l'on la Araucaniens nomment pourrait mais sorcier, AIACIII, les qualifier le plus important la la devineresse, espce

offices charg morts.

AMPIF le prtre que EILCU est le d'officiel, des deux c'est la charmeresse,

droguiste, Chez

une

de vestale.

RUHICHA est le prtre, Guaranis, et CUNATAI la devineresse. NANU, le sorcier les mmes ont conserv noms Les Quichuas

mdecins se nomCertains que leurs anctres. Amuta ment encore ; IIII.KAS et UMU sont les KOYAS les droguistes KAU le sorcier, prtres, de la lune ; les Kakauchu, prtres n'existent les mages noirs, plus, lis mauvaise, ont t remplacs par la SIPAS devineresse. curanderos

. Nous qui allons tudier la

in

les crmonies la la

religieuses au virilit, Nous mort. y trois en ses

prsident aux mariage, verrons ordres.

naissance, et maladies le

intervenir

sacerdoce

LA Les tribus de la naissance nial fant.

NAISSANCE lors et pampennes, ont un crmoleurs, l'enpour la mre va il fasse, En ar-

araucaniennes d'un des

tant pour la mre spcial, que Le jour mme de la naissance le plus ablutions proche,'quel et y lave son

au ruisseau

y fait ses rivant noires au ruisseau, elle y jette des pieres si c'est une fille et des pierres de couleur plus claire si c'est un garon. Ces pierres lui ont t donnes afin de rendre l'eau favopar la machi rable des a la mre et maladies Chez qui et surtout tribus et les garantir l'enfant, le but d'loigner dans Guaranis c'est le pre des vaque

temps enfant.

le llualicho. les condolances reoit et des amis, tandis parents que la femme aux soins de la maison et de son mari. Chez d'autres tribus quelques se couche

du Brsil, plus proches la mre ne doit sortir il de chez elle que quand son enfant dans un endroit y a lune. Elle porte le couche s'il dort c'est en pleine cart, lumire, que la Lune l'a pris sous sa protection. Si non,

I I.j

elle prend brins d'herbe et en frappe quelques l'enfant le faire pleurer, afin de chasser jusqu' le mauvais plus fort que la Lune. esprit Chez d'un ques les enfant, Quichuas. le Koya au de le jour de la naissance le plus proche, de la mre autour cou petites sur le c'est de ce dernier pierres devant un de aprs quelet du nouun Bzoard. la tte qui collier La une doit

crmonies

veau-n, passe de graines et Sipas mche lui de coupe

cheveux;

talisman

la mort. l'accompagner jusqu' Les Araucaniens et Indiens des une fte l'enfant spciale ; C'est le jour qu'ils un Cacquin.

font Pampas donnent un "nom L'affaire princi-

pale est de trouver celui-ci invite ses avec eux au toldo,

le parrain. fois trouv, Une amis et se rend de bon matin ayant soin d'emmener une

ils renversent l'animal Arrivs, les pattes. Le parrain tend son sur le corps de l'animal, poncho y place si c'est un garon des perons, tous les invits y dposent aussi leur cadeau. Le parrain demande jument grasse. et lui attachent alors sur l'enfant, les cadeaux le prend pour lui dans en ses bras faire et le place prendre posimmole la jument, qui y la plonge au front nom qu'il disent

Le prtre, en donne le coeur main de son donne et avec

session.

Ampifi, au parrain

le sang fait une marque filleul ; le pre prononce le le parrain

l'enfant,

et l'Ampif

. ensemble nomme. tent

IT5

-

ta tufa ghuy )> c'est Toutes les personnes phrase. une fille la. crmonie les cadeaux sont en

ainsi prsentes est rapport

qu'on rpla mme avec

te

la mme

Si c'est seulement sexe..

son

la crmonie on festine, Aprs mal sacrifi et on danse. Les

on mange

l'ani-

ils dansent ne se mlent Indiens, quand dansent part. Les ; celles-ci pas aux femmes hommes abandonnent tout ne convtement, servant ou jupe trs qu'une espce de ceinture courte. Ils s'ornent de plumes En la les jambes et dessins ronds Selon sont le cou, tte, de diffrentes dansant, sans toucher les les bras et couleurs, ils forment des son pas et voisin. saluts

spciaux.

concentriques, la fte ou la crmonie diffrents. est assez et un . dansent

La musique trois trous est

une flte rudimentaire, tambour danse plat ; cette part, Elles la cntr'elles, sont gnralede est fte est du en de ces les

le puel-purun. Les femmes lgrement

figure ment reste La

gracieuses, trs pittoresque. chevelure

peinte. leur costume noir des

d'un tresses en

bleu rubans : chez

tresse de laine

aux mlangeant couleur voyante, rubans sont

les blancas perles

les riches chez

brods

d'argent,

autres en verroterie. une recouvrent

ii6 Elles

-

font releve coiffe

avec trs ou

une

partie

de ces tresses qu'elles filet de

coiflure d'une

originale, rsille en

de couleur, le tapahu perles qui forme diadme sur le front et retombe en franges sur le cou et les oreilles ont ornes d'norqu'elles mes massifs en argent de pendants de cinq six centimtres pzodale souvent plus. Le toffe ment d'une vtement se compos de deux tissent avec de laine, qu'elles-mmes de couleur indigo, couleur sur plus vive. Avec le corps, laissant les forme de cots traet

pices

d'*-

gnraleencadrement elles libres, de deux

s'enveloppent l'attachent broches

la premire les bras,

vingt vert de dessins de verroterie, taille* L'autre sur

en argeht. centimtres

au moyen paules Une ceinture, d qupigu, de large, en cuir souple, recoude perles au corps manteau, extrmits d'argeht et forme en ramenant et la

capricieux l retient sert de

la poitrine les deux retenues par une broche mtres Les sont mains me de diamtre, bras, le^ poignets orns de bracelets Elles oht

en argent souvent fort bien et en le bas

suprieures^ de dix centiouvrage. des jambes et

perles

d'argeht

verroterie. d'une

en gnral remarquable de colliers

petitesse

les pieds et ls et d'une foren grosses

agrable. Le cou est couvert

perles

117

selon d'uhe la francs. les Guaranis famille un du se runit lit Brsil de donne aurichesse dd riche

ou de verroterie, d'argent la China. Le costume vaut souvent plus

Indienne

de six cents chez La sur

C'est le nom tour

la Cunaiai au nouveau-ni

qui, couch Guaranis lors rcite de

de l'enfant par

plantes ont d'un une des

choisies Les espce leurs. l'u

la Cunatai. de des la naissance prires et

Yumanas, d baptme Le prtre sur la tte

vei*s d

l'enfant.

Celle-ci vage, palans nonce portera

au rhoyen de la fume de tabac sUt divise en science

phy-

prsident, Noumme

du phnomme et des lois qui y en science : l'tude du psychique principes aux prsident a toujours t transqui et rigoureuse srieuses. Les

et des

lois qui le rgissent. |Elle mise par une initiation spciale des tudes trs qui rclamait

169 les

preuves, arrires afin de ne

mme du Chaco confier

chez sont

peuplades d'une svrit du cach

les

plus

les secrets

extrme, qu' ceux savoir, de

une relle de qui donnent preuve moralit et de fermet de caractre, L'occulte est en rsum la Science

la cache, du cach et la Science Science qui cache. Scienlia occulta, Scientia occttlet Scientia occultati, tans. Pour

la Science autre occulte n'est beaucoup chose que la Magie bonne ou mauvaise : la magie est la Science sacre ; la sorcellerie avec tout son apanage de philtres est le Sabbat. Plus un peuple a progress, plus sa civilisation est leve intellectuellement et moralement, sera Savant. plus l'occulte Ici nous occulte des Initis. devons affirmer n'a t l'apanage Ils la conservaient que jamais des goste comme la Science ni Alages un dpt

leurs frres, au fur pour la livrer aux humains, et mesure de l'intellecque le niveau gnral tualit tait assez lev pour comprendre, et la moralit Non acquise, obligs donnes tion, par dveloppe pour ne pas abuser. ils conservaient seulement la Science objet de d'tudier l'initiation, et mais ils taient assez

de nouvelles d'acqurir Selon le degr d'initiascientifiques. les tudes taient conduites et contrles spcial ; les rsultats pratiques

un collge

taient selon la

170 leur

utilit et le progrs

divulgus

gnral. La Religion, l'tude de des

philosophie de la Divinit, le culte

et la physique : lui rendre, l'tutelles la taient Science de la pu-

lois qui rgissent les sciences synthtises occulte. La Science civilisation blique. Soit occulte tait et la gardienne d'un

l'univers, dans

l'avant-garde de la scurit

cause

par en bas, oubli de la loi mme du progrs, fausse, tout que le progrs, intellectuel, moralit

prtendu progrs galitaire de la hirarchie, soit cause en ce sans Sens la ait les les que elle

sur base la gnrale, dans l'actualit nous progresse, voyons dcouvertes les plus terribles mises entre mains fait-elle? peut tre la nature, des non Nous utile pour elle progresses. ne le voyons dans la lutte La dynamite que trop. de l'homme et

que solidarit

Si

contre ouvrir les entre

des routes, mains de nos factice Triste tlisme d'une

les rochers rompre est la ruine et la mort

dvoys civilisation plus

frres

par l'exagration factice encore. de pur mercanse chiffre non

poque que la ntre, o la gloire du Savant

savoir, mais faire savoir qu'on sait et supputer ce que telle dcouverte financirapportera sans en calculer les dangers. Les Initis, rement,

les Savants savoir et leur

I7i . chiffraient leur gloire n'allait pas de travail-

anciens

de Savant orgueil intime plus loin que la satisfaction ler pour le progrs rel de l'humanit et de leurs leur dcouverte, communiquer pairs rsultat tuaires vulguer. Initis. Le secret de leurs devait Des ou bien tudes. tre si le secret Les collges conserv dans dcidaient les Sancdiles

s'il n'y avait pas danger de serments solennels liaient et le serment

professionnel

par quelques corporations scientifiques souvenir des anciennes initiations. En voyant le progrs est tent de se demander scientifique si l'occulte la Science a encore

prt sont un

si grand, on existe endu sa sa son cach raison raison sein

core, si la Science cache, et la Science qui cache, d'tre. Elle d'tre. existe Ce sera et

a plus que elle qui recevra

jamais dans

de la Science, les divulgateurs les orgueilleux les galitaires outrance, quand mme, quand ils verront le mal que leur orgueil a produit, quand ils verront aberration de la libert et l'anarchie, de l'galit, prte faire des explosifs au moyen sauter le monde entier de ils es une rage qu'avec gale aux dsirs de destruction, divulgation ont mis la porte de tous. Ils comprendront, trop tard, que l'galit

r 172 un actuelles mot, et que les thories galitaires ne sont que le nivellement en bas. C'est la par tte qui doit diriger et quand elle l'oublie, elle de vertige et au lieu de conserver sa leve, elle tombe au niveau des pieds. position Ils comprendront est quelque la solidarit que chose de plus sublime que cette prtendue ni un seul instant galit qui ne peut exister sans rduire nant la loi du progrs. Ils comprendront si que l'Initiation antique, bien elle laissait tous libert d'tudier sans distinction prendre savant vers les sommets pour cela L'oubli diale vaillent pour obir des vivre elle-mme perdre de la hirarchie difficults toutes les sociales nations. de caste, de la hirarchie et d'apelle levait le sans est prise

de la suprmatie. est la cause prmoractuelles L'homme qui trasocial, doit

en paix avec ses semblables, des lois qui rgissent, selon les milieux et les progrs et moraux, les droits intellectuels et les devoirs Les aptres de l'garciproques. lit outrance progrs dj gr manit immenses oublient acquis, trop que, malgr qui

les malgr le nombre mall'huarrive premier les con-

des personnalits grand les institutions savantes n'est

progresses, gujdent pas encore

celle-ci civilise, au point de comprendre chelon de la solidarit. Aux enfants il faut des

la rciprocit, tuteurs pour

duire et des matres

173

pour les instruire. Est-ce avec les divisions gouvernementales, source de haine entre les nations que l'on peut admettre ? .Est-ce le progrs l'galit que de dpenser nus des en armements formidables les les sur reveunes et de leur nations les prcipiter pour d'acharnement avec plus animaux carnassiers

sur les autres, haine que les

hommmes sociaux et moraux proie.11 fautfairedes avant de leur donner les armes de la sciencel Nous suivrons le mme suivi ordre pour de l'occulte que celui l'tude pour l'tude des reli-

gions. Ds les temps les plus de la tradition conserve taient les ruines

mme au del reculs, exispar les Amantas, des temples des Atumurunas.

Ils faisaient, nous dit Ilerrera, des sacrifices dans leurs le destin et consultaient temples, coutaient les rponses des dmons qui se manifestaient cet effet. prtres dsigns Il y avait parmi eu beaucours d'augures qui se vantaient de connatre ce que signifiaient aux les signes des toiles. Ils clbraient tres dans des souterrains sous qu'ils construisaient cet effet . En trouve dcomposant : Ati, la le mot lune, adorateur des mysdes votes on

Atumurunas

y

homme homme, donc les Atumurunas

Umut prtre, Runat ou prtre de la lune taient les adorateurs de

-la lune. Ati, nous le savons, du culte sentation mieux des premiers la lune qui culte

174

tait officiel Pirhuas,

la premire reprou des Quichuas elle alors : la la avait lune pour l'anne en son

symbole civile. Son plein, sante qui

prsidait tait double

la bienfaisante, la bonne, ; la lune en son dclin, consent aux aux crimes de altrations tait

resplendisla mauvaise, celle la nuit, celle qui et l'aggra-

prside vation

de la raison

des maladies. d'une Incas, dj, ds les premiers cit immense habite ancienneTous l'rection les historiens des difices

Tiiahuanaco les ruins ment par

les jAtumurunas. ont recul de la conqute de ces ruins

la limite des temps histojusqu' du Prou et nulle des races qui prcdriques connu le peuple rent les Incas n'avait qui les avait construits. de Lon les dcrire qui fut le premier sincrit l'admiration en toute exprime proces grandes antifonde que lui causrent . Et nommment une grande quailles antiquit on tient pour ser que elle laquelle feut faicte avant que le seigneur Ynga regnast Cieza sur cette terre. demourent et solidit a laissrent qui encores en appareil beaucoup approchent celles-l de construction que en Espaigne. Et sont Les murailles

les Romains

aucunes guanaco et toutes

175 de

-

des

pierres

trs gastes fois il y a pierre enmy elles qui sont pour estonner tout le monde ; car encore que ie m'admire comme elles ont peu estre soubs leves te deur sont corps dieux et mises et bien en place cause de leur Iourde si ne puis-ie garder pesanteur, elles comme plus encore voyant tailles qui et de en forme faonnes les idoles et faux feurent

difice de Tiacestuy i etconsumes parjl'aage,

n'admirer

humain, de celte

Bien est vray que de gent-l. soubs terre souterse estendent de grands rains et caven> fort profondes ; ains veoyt-on au ponent antide cestuy lieu plus grandes quailles, avec comme fort grandes, portes leurs gonds, seuils etlintels, tout d'une pierre seule. Toutes est fois ce qui plus me estonne veoir portes, difice comme autres tant grandes faisoyent que feussent saillie de ces leur nantmoins

encores, plus grandes pierres sur quoi y estaient et les premires assises, desquelles de aucunes trente pieds avoyent long, et de large et plus, et six de quinze sans d'une parler pice

front, et que, avecques la porte, des gonds et seuils estoyent tout

seule, chose bien admirable et d'estrange grandeur, ne peut savoir avecques laquelle quels outils elle feust ftravaille. et ferrailles Au dedans de cet difice, on voit un retraict

i76

en manire

de pierre, trouvs travaux Par terre Il est souterrains taient l'Inde gnes. Ali le Dieu aux Fte un qui tous Killa tout

de chapelle, et, emmy ce, une idole Ion que feurent et si contait l en or et choses demourent trs travailles. ces prcieuses. couches temples dcors

le voisinage, maintes pierres permis

de supposer que aussi magnifiquement des anciens taient creuss

souvenir

de temples dans les monta-

tait

la lune

suprme

priodes des eaux. et

qui civiles, les

elle tait bienfaisante, aux saisons et prsidait son culte constituait la

Challuni taient tait

sacrifices

les primeurs des Le culte de Ka A ta Killa

lui faisait qu'on fruits et des rcoltes. la lune tous mauvaise les prisontaient lelors des

on lui sacrifiait horrible, et des jeunes niers de guerre vs dans Nous les

temples pour de cette terrible ftes et mystres avons essay, par religieuses des Ariens tion Conserv

gens tre sacrifi

divinit. des coutumes

l'tude

les Quichuastaient dedmontrerque nous allons continuer la dmonstrathse .

de notre

et latines le par les races grecques la mme forme et presque mythe d'At, garde le mme nom ; en eflet le mot Exrn est pour E rn, aggrgation do racines assez sem-

177

blable At.

celle Que ce

de Avra mythe

qui veut dire d'At soit antrieur d'Hcate

par ou

Homre, les Grecs y virent postrieur de la lune dcroissante, un emblme tait de mme au Prou Tua huanaco de la mort, des que les Plasges de la mort. mystres de la Grce et ceux desse les arts des

toujours la mort, le temple De l vient de l'Amdu monde

EXAIN pour tenaient rique souterrain et matresse dans et les enchantements. est la lune, Jablouski, les humains de maux, Grecs l'Isis

magiques dit Grecs, qui accable

L'Hcate

irrite

est indentique de ces divinits car chacune l'obscurit Le sens dans et des tnbres. fondamental

des et il ajoute qu'Hcate l'At-hor des Egyptiens, est une divinit AT et de ATT

de la racine

les langues est celui de distance, aryennes de mystre, de destin, de chute, de mme qu'en ; sous la forme An elle a une significaquichua tion analogue avec unecertainenuance en fraude. Si nous passons nous rencontrerons lasges des plus anciens mre. At tait divinit cause dchue la langue le mythe d'AT tromper des Pl'un Houne ciel

parmi ceux que chantait dans hellnique l'Olympe du qui avait t prcipite

11 et de ses perversits. de ces intrigus sera facile aussi de prouver de l'Athl'identit n des Grecs avec l'Ati A'O'wn veut pruvien. dire en grec force de la lune ton*, comme

i78

celle Atti-

en quichua conduit qui Killa. Ayant

Ati-Ina. les

Athn troupeaux

A'yehi'n, comme

prouv

l'identit

des diffrents

Greco-plasgcs clure l'identit On sait peu

et Quichuas nous des pratiques. des mystres qui ont laiss

mythes condevons grecs et ou tout

latins, peuples historien peut d'inscriptions dre le pass scellait dans

gyptiens, des archives

couvertes puiser ; des ruines sont encore l pour nous apprende ces peuples. Mais un serment des initis; initiatique, rien ne reste, sinon des des rites secrets

les lvres la tradition

et petits grands mystres. il est plus'difficile de savoir quand il Combien s'agit d'un peuple qui a t pill par des ignoavides qui rants fanatiques, par des marchands ontlingottoutobjetenor pu par ses ornements trer les arcanes ou en argent,quiaurait aid pnsymboliques La difficult est bien

on sait que le langage plus grande est encore inconnu. cit, les Quipus, Il ne reste que la tradition en partie conserve intresses fausser les faits par des personnes au profit de leur fanatisme religieux. Grce ce fanatisme ils ont conserv, cependant pour les critiques, crmonies religieuses, quelques et ont fulmin contre certaines pratiques qualifiesdesuppertitions. Quelques statues, quelques

du pass. encore quand

bas-reliefs nos restent aussi

i79

recherches, pirhuas. la priode

poques depuis argent, avides,

pour nous clairer dans mais tous aux appartiennent Tous les travaux artistiques

taient en or et en incasique proie trop tentante pour ces marchands de conqui n'ont vu dans leur avarice en lingots dit le sol tait de ces magnifides jarde compos des mottes de mais dont

qurants que la valeur d'art. ques travaux Les dins mottes de terre avaient, artificiels dont d'or faonnes ; ce terrain Incas

Sarmiento, tait

l'imitation plant

les tiges, les feuilles, mirablement travaill et de forme tout en or fin, naturelles sans

les pis taient d'or ad; des lamas de grandeur avec des bergers, le compter et une des multitude les

d'objets sculpts. Les services de table fontaines des

cuisines,

taient, palais des Incas ajoute Gomara, d'or et d'argent forms incrusts d'meraudes. Les salles de leurs palais taient remplies de statues en or de taille gigantesque et contenaient les figures de tous les animaux arbres et plantes, comme l'assure Ciea de u Lon.

Au Cuzco, existe un bas-relief ruines de Tahuanuco, serv,des

assez

bien conreprsente la hauun

un prtre debout, les mains teur de la tte d'un homme assis

qui tendues

et endormi;

i8o autre fait le mme

d'un geste sur la poitrine homme couch. Pour ceux qui connaissent le ils reconnatront facilement magntisme, que les deux prtres des malades. magntisent Si on ne sait rien de bien certain des mystres Quichuas, on n'ignore pas cependant que les prtres initis et sans doute aussi les Amautrs savants, cardes tas, taient conservs par les chroniqueurs session de moyens scientifiques faits historiques la posindiquent trs levs.

les collges des I Iuilkas et des AmanQuand tas ont voulu renverser la- tyrannie du Pirhua afin d'avoir de leur ct le peuTitu Yupanki, des dchirements srieux dans ple et d'viter l'administration firent leur des affaires des signes apparatre forme extraordinaire toute savons humaine. que hirarchie le saisons. cet empereur n'obissait puis qu'il des ils publiques, dans le ciel qui par une interindique

vention Nous

la plus s'tait rserv ftes et des

sacerdotale, droit de fixer Deux

l'poque comtes apparu-

rent, l'une avait la forme d'un lien, l'autre celle d'un serpent. Effray par cet vnement et par deux clipses successives de soleil et de lune, consulter. le dmon voulait le roi runit les Amautas les bouche Ceux-ci rpondit dtruire consultrent par leur le monde les pour idoles et

qu'Illatici cause de ses

I8I

cela ce serpour la lune. dvorer retenir purent l'air de leurs

pchs, qu'il avait envoy pent et ce lion qui allaient A cette leurs

ne les prtres rponse larmes. Ils firent retentir et l'on les alla mme

gmissements, les enfants et faire aussi

battre jusqu' leur chiens pour

des cris ;car ils croyaient jeter que les larmes de ces innocents pouvaient seules attendrir Illatici, qui les aime beaules armes et leurs et firent ; du le trompettes et des flches de moins du de

coup. Les soldats prirent rsonner leurs tambours ils ct le lancrent des de la lune, lion et le serpent

pierres dans l'esprance ou

blesser

si ces animaux effrayer, car ils craignaient, la dvoraient, l'avaient comme les Amautas dit, de rester dans outils des hommes lions vipres autres rection annes. La caste ses membres le fondateur Si la ruine profit et et en et qu'alors l'obscurit, ne se transformassent ceux des femmes en tisser ; Enfin les en en

serpents, les mtiers froces la

animaux dtrna

tigres et une insur-

sein des Andes

au dynastie qui se rfugia de longues et resta cache leva au trne un de

(Montesinos) des Amautas de l'lvation

Lloke-TiksaAmauta

textuellement: Pirhua tmraire n'avait peut

des Amautas. pas tre

de la dynastie aux Amautas il serait

de leur comtes videmment calculer autres menter pour attribuer en forme faire ces

182 si Ils tranges de

signes d'animaux. clipses, concider

des deux

profitrent savaient qu'ils des augainsi leur

phnomnes la frayeur

clestes,

l'apparition qui devaient

responsabilit du pouvoir Les mmes chaque le joug

du peuple et mettre couvert dans le renversement nous font savoir

suprme. chroniques que secouer

cherchait empereur des Collges hirarchique sacerdotaux, des phnomnes clestes venaient le faire rentrer dans l'ordre. La ville d et d'effroi. mtores cessait mais les et de Cuzco des tait les comtes. des et les Toutes d'offrir sorciers remplie nuits on Le roi de crainte voyait

fois qu'un

des

sacrifices

ne afflig aux Dieux,

' tics

dclarrent prtres d'un commun accord que les entrailles des victimes n'offraient que de mauvais pronosque le dclarait contre et te vit et le roi pendant l'usage On dont la compte fut ce Chilhi tu (mauvaise fortune) lui ; Une rvolution s'en dans une bataille. se des se suiC'est

bouleversement l'criture Amautas son

des lettres

que et de la commune secrte avaient qui possible y

perdit criture.

conserva les seuls caste fit tout

Quipus la clef. Ainsi trouvait son entretenir

sacerdotale

pour

cette

i8;

autres l'un trouve avait t

Entre ignorance. les prtres transmirent Kauri-Pachakutek, que l'usage des s'en lettres

rponses des rois une

que

Tofiaou il dit de la

cause

peste et'que leur rtablissement occasionne rait beaucoup de malheurs. Le roi dfendit donc, sous les peines de se les plus svres servir d a crire) de tracer n'employa Quilcas ni de feuilles aucun excute les lettres. (parchemin de bananier (i). prpar pour non plus que Cette loi fut si depuis on

caractre

strictement

que jamais (Alontesinos).

les Incas avaient conserv Cependant l'usage des lettres le prouve le fait de que soicomme xante ans avant la conqute, Huainakava crivit son testament sur tait un bton ray des de deux haut derniers en bas, Huainakava Incas Huaskar avons Nous

le pre

collges les Amautas, et spcialement avec et phnomnes clestes pronostics et rois pouvoir d'effrayer peuples les dynasties selon leurs intrts. C'est la sous dchance Tupak-Yupanki des Amautas.

et Atahualpa. vu que les

sacerdotaux leurs songes, avaient eu le

et de changer

que s'est accompli Ils firent aussi mdailles caractres

(i) Selon de Honiboldt, Cosmos,les anciennes ibriques ont des lettres trs, semblables aux gravs sur les monuments de Ttahuanaco.

84

de sang, en des Comtes, rouges apparatre de forme avec le frre et conspirrent d'pe, trne. Celui-ci l'Inca du le renverser pour djoua mettre charge Son aussi contre des chefs, les fit s'empara projets, a la seule mort et rduisit les Amautas leurs d'astronomes Sinchi-Roka, lutter contre les lui les sorciers fils eut qui lui succda Amautas qui excitrent et les devins dit Herrera,

avec qui passaient fabriquer leurs journes certaines des compositions herbes magnifi ques qui rendaient fous ceux qui en mansoit geaient et les femmes en faisaient prendre dans les aliments, la Chicha soit dans ceux remit naient Une en face secouant savons dont elles taient en vigeur de brler stle Sinchi-Roka jalouses. lois qui ordonles anciennes les sorciers. un tient Inca la tte un baisse, prtre Nous debout sacerdotaux.

reprsente de lui se ses

vtements

Grce c'tait la faon de maudire. qu'en les prtes Selon Herrera d'Ati consultaient le destin et coutaient du dmon les rponses qui se manifestait cet aux prtres dsigns effet.

d'au. . 11 y avait parmi eux beaucoup gures ce que de connatre qui se vantaient signifiaient etc. les signes des toiles Cette citation nous indique pratiques deux ds branches les temps de la science occultes

i85 les plus reculs : l'horoscope, mdiumnit active des prtres effet , tout comme clans de la Grce et de l'Egypte. Pour vident Pirhuas toute que les l'astrologie dsigns temples et la cet

de l'Inde

sans parti pris, il est personne, sacerdotaux tant des les collges

Incas, que des premiers possdaient une science qu'ils ne communiquaient que sous la le sceau de l'initiation. Nous en aurons les mmes preuve si nous retrouvons chez tous les peuples qui faisaient et existe encore aujourd'hui l'empire les restes grande Comme et dgnrs disperss sud-amricaine. civilisation pratiques partie de qui dans de cette

la politique des empereurs tait toute et de paix, ils avaient admis de conciliation confdration leur clans la grande qui formait soumis avec leurs coutous les peuples empire, Il rsulte tout naturellement tumes et religions. il y de la race dominante qu' ct du culte avait diffrentes religions officiel et cultes les tolrs et pratiqus. Pour le sacerdoce religions taient Kau. paysans, Les Atumurunas au culte taient initiatique

prtres

de ces sorciers

des sorciers taient

Kakauchu, les

d'Ati, le plus ancien sans aucun doute les trs puissant qui

attachs prtres des Quichuas ; ils chefs d'un dirigeait collge les terri-

i86 bls d'At. mystres ces mystres se tout comme il est difficile plus rattachaient chez les autres rest des Il est que probable des Socits races secrets si telle uns aryende ces ou telle

qu' secrtes

nes, que nous ? Sorciers 11 est assez

de savoir

occulte appartient aux pratique tres : Nous allons citer les plus Toutes les masses populaires l'empire comme usaient des Dieux de talismans la plus

ou aux au-

; importantes qui habitaient et vnraient

grande partie des obleur jets qui marquaient par provenance quelavec les lments et les forces vitales qu'alfinit de la matire terrestre ou atmosphrique. Un des objets de ce culte tait la principaux seulement ils la considraient pierre ; non comme base du globe terrestre et comme telle, interne des phnomnes de la vie, mais principe encore la tenaient matire cleste et dipour vine. De mme que la pierre arolithe tombe du ciel et suivant parat lance par les eux, le globe que du chaos dans les jadis tomb des profondeurs il gravite. On doit rgions au sein desquelles aussi attribuer cette croyance le culte qu'on rendait terne la terre en sous le nom la les On adorait elle trois de RUMI (Pierre). : La Vertu inchoses reverdit sans cesse de la de mme, astres, nous habitons tait

et inpuisable qui et lui permet de produire

phnomnes

187

in-

vie ; la Fojce immuable et enfin son branlable, tant les que matire

qui origine

la

maintient

profondeurs les raient-ils ramassaient, divine. tire conservait un

en atmosfihrique dans labore par Dieu mme, considde l'espace. Aussi, d'aroliithes fragments du de des un qu'ils la maon

morceaux comme Dans norme

on renauquel C'tait aussi culte spcial et pompeux. dait un stalactite au Cuzco que se trouvait Kofia-Ira, comme un Dieu. Son vnraient que les anciens et Ira, suc dicourvrir nom, du sanserit Kup, vnration. le pourquoi de cette vin, indique Une source d'eau chaude trs calcaire cette stalactite. et augmentait et des temples avaient t adore splendides On la nommait levs en son honneur. UMINNA, la substance faisant divine verte ; sa duret, son clat en toule symbole de la terre qui reverdit ils avaient remarqu qu'en la jours, En outre les corps lgers. elle attirait frottant Aprs vnration qu'ils l'mraude la la pierre grande plus dans l'estomac et Vigognes. de la terre, la par vie une animale de la qui jouissait tait le bzoard, des ruminants Ils y ils la affinit voyaient considde la vie : produisit tait L'mraude

temple, arolithe

Cuzco.

trouvaient

Guanacos, la substance raient la vie lmentaire

Llamas vitale forme avec

comme

vgtale.

C'tait

un des

au moyen de les plus agents

188

de la thrapeutique populaire. employs l'tenCette pierre avait un nom qui montre des Koyas, ils due des connaissances physiques la lumire : la substance thre, l'appelaient en grec v)r,. De mme que les d'une rivire passage qui pourrait Quichuas poudre Illa catholiques pour viter se signent au fes accidents le trajet, voyages les de la

durant les surprendre dans leurs emportaient consacre

de bzoard

et des

afin d'carter d'arolithes, traverser. avaient qu'ils kompa, offrande leurs certaines pierres clans les rivires.

les gnies Us nommaient qu'ils jetaient

fragments des fleuves /vocomme

yeux,

naturels-qui Paschela vs dans

provoquer vivent au sein sont

serait, Agir autrement la colre des tres surdes eaux. de les pierres sommets le^ des

des monticules Ilirka*,

les Andes

la tte de la terre. Tout passant montagnes, : Offrande une pierre en disant doit y ajouter pour donner de la force notre mre, la terre, puisque c'est elle qui nous nourrit. du Coromandel, Daldaeus, Ceylan, description de de la religion des habitants propos etc., Ceylan : Outre u on trouve ici lies aussi cette ttes divinit dans qui a la tte souvent le long des niches. d'lphant, des chemins de paOn y trouve de picr-

trs frquemment

des monceaux

. res sur

I8Q et les voyageurs *

les passants lesquels en jettent de nouvelles. C'tait la coutume pour

des mause garantir vais prsages, penTafiia, qui se prsentaient et de dant les voyages, de ramasser trois pierres la les jeter devant soi afin d'loigner Chiki, mauvaise coutume, min font des mauvais chance. Les Athniens avaient sur eux de la mme leur comme Ballasor chede le et de le ils rencontraient quand choses considres par Les Hindous augure.

aujourd'hui. emblme A la pierre, de la masse de RUAII, identique les Plasges lesquels

encore

de l'immutabilit terrestre, ils donnaient

l'ternit nom

par lie dsignaient Le culte de les

Pwu/,, Roma. Ruina, de la Grce et de l'Ita-

la force et la pierre. la solidit, aux races*, la pierre fut commun

anciennes du globe. Alose en parle plus des idocomme de la premire dans la Gense Al. Ampre, selon Les Plasges, ltries. qui, de la Rome carre Roma levrent autour quadrata, derenceinte de murailles la. premire s'labora la puissance lentement rire lesquelles seulement non Roma, romaine, l'appelrent sur une colline de granit, s'levait parce qu'elle mais aussi parce qu'ils construisirent en granit de lui donnrent. Le systme la ceinture qu'ils tel que le dcrit cet auteur, construction, prsente par son plan, par la grandeur et la pose

io,o avec le frappante : on Quichuas systme employ par les anciens dirait l'oeuvre, non seulement d'une mme race, des pierres une ressemblance mais d'un mme sont architecte. Les ruines de Tuahuanuco Le culte l pour le prouver. dura Rome de la pierre Augustin secret Palladium de le creux Saint

temps des Csars. de son temps le n'tait qu'une qui pourrait C'tait, Troye. mains

jusqu'au nous dit que de la cit obscne de aux en-

petite pierre bien tenir dans

forme

de la main.

le Palladium croyait-on, antique Pour l'obtenir du roi de Pergame il tait tomb, la rpublique duquel

le frre du premier Africain. voya en ambassade Le roi eut peine se dtacher de ce trsor et fit valoir ritoires. cette cession comme un acte des plus mLa pierre fut porte en grande pompe au temple de la Victoire. Les catholiques n'ont-ils pas sur leurs autels une pierre oint chaque anne durant les qu'on crmonies des ftes Hliogabale culte pompeux d'Emse, consacr de Pques. n'a-t-il pas introduit d'un arolithe clbre duquel par il tait Rome le

en Syrie, au soleil,

fit venir qu'il son sanctuaire le grandun dans

prtre. A la Mecque, dans la Caaba, arolithe de forme carre. Ds les temps des Pirhuas

on conserve et des Incas,

les tours

191

~

leves

aux

confins

des

on conservait Marka, l'empire, les Kanopas, et des morceaux sacrs. Nous trouvons encore entre

de provinces trs secrtement con-

d'arolithes

ici identit

et de pratiques et les Quichuas. Tous diffrents spciales les

les Aryens taient

de croyances du vieux monde par les crmonies les protalisman

talismans

consacrs Des amulettes le

sacerdotaux. collges attachaient ces sans

prits requises, tait sans valeur. C'tait lune ses spciales, mains, commenaient surtout

lesquelles

qu'avaient auxquelles

du dclin de la l'poque Des danlieu ces conscrations. danser part Les en les joignant les

Iluaynuni,

prenaient la crmonie. de la

intresss, APU prtres,

IIIHUALLA, matre saient les amulettes pieds du

pierre consacrer

lourde, dposur un autel aux

un norme du Dieu Kun, symbole au vnr dans un temple arolithe, magnifique Des sacrifices de pains de mais, Cuzco. Kanku, taient dont faits pour se rendre la divinit sous le symbole disparaissait Un portes par les fidles. destin propice les fleurs ap-

au moyen des feuilles afin de savoir si le Dieu Kauchuni, ble la conscration. Si nous nous en rapportons

le consultait prtre des plantes sacres, tait au favora-

Kauchuni,

U)2

employ consistait

encore : i

aujourd'hui, au n'en incarum)

cette hasard restait

divination

tiges dcKafiu tait deux par l'affirmative.

prendre (Haccharis ; s'il 20 On

plusieurs ; on les comppas, c'tait

deux

les jetait en l'air, dont l'extrmit

et on les tiges mlangeait les tiges puis on runissait on droite, infrieure tait

une aussi par paire ; 30 on choisissait procdait deux par deux, les feuilles tige et on comptait des Le rsultat comme clans les cas prcdents. demande. trois tait la rponse oprations Tout en tait fait avec un crmonial spciales du public consacrs imposant qui en et nous dans des prononant rehaussait le mrite que tous conditions formules aux yeux les talismans de dots

ajouterons de pareilles taient tantes. 11 y avait sujet ment jener

certainement un autre

crmonielle pompe trs imporde vertus ; il fallait Elle un doit avec trs

Kauchuni

un prtre spcial, probablement c'est une jeune fille non pubre. pendant un

actuelle-

l'Achan-Kara, odorantes d'un les Cette feuilles

on la couronne jour; fleurs et blanches rouges

plante sommeil extatique rpond taisons

cactus, puis on lui fait respirer de Achura crases. lgrement un produit presqu'instantanment pendant lequellui sont de le jeune poses. fille Nous on

aux questions qui le nom scientifique

ces plantes,

193

comprendra pourquoi. habitent les cascades l'Amazone

La tribu du

des Alahus,qui affluent de Tapajos, cette plante en la de Alanioc et de la

mlangeant le Ariopo. Pour s'en, serchaux ce qui constitue une petite quantit de cette vir, on rpe pte de plumes runis et au moyen de deux tuyaux dans les narines on aspar la base, introduits

aussi emploient avec de la farine

pire cette poudre. Voici d'aprs le voyageur dj cit Al. Charl'effet : L'individu les Werner, produit qui 'aspire cette poudre comme une seprouve cousse les yeux lui sortent de la lectrique, tte, son corps tremble, il est pris de vertige, tombe comme un homme ivre et devient litt ralement ce tt pass, dans une iou. notre Alais cet accs homme violent est biense relve, reste plong espce d'hbtude pendant laquelle il a des visions et est susceptible de rpondre des questions. La crise dure environ une demi-heure. L'indien est alors plus fort et a a plus de rsistance la fatigue. Revenons aux de conscration. crmonies Si nous en aussi impoespagnols santes et le luxe dploys par la pompe que par le nombre de prtres qui y prenaient part. L'effet sur le peuple et devait tre saisissant certainement que les prtres ne perdraient pas la chronique croyons ces crmonies taient des auteurs

9-| leur

l'occasion duction

d'augmenter de quelques levs

prestige

phnomnes en honneur

par la produ incompris de Uminna

vulgaire. Les temples taient

les sanctuaires

fameux invoquants, statues Chanka, petites des momies.

des APU-IIUAKAK, matres des la conscration par qu'on sur les Uue attachait le foule au cou tait taient immense, aux des

Le temple mtropolitain d'une richesse blouissante, recouverts venue Chanka. Rien ment kak n'a t conserv du des crmonies d'meraudes. confins annuelles de

Rimac, murs

assistait l'empire, de la consacration

disent les chroniqueurs taient de puissants Alagiciens aussi les

seulecrmonial, que ls Apu-Hua.

Il y avait

gues qui prophtisaient les Amautas avec doit pas les confondre qui astronomes. Avant chaque les prtres taient expdition C'taient aussi

astroloIIUATTUK, prtres On ne par les astres.

les IIUATTUK. on consultait guerrire les jours heureux eux qui indiquaient les consultaient Les particuliers et malheureux. sur leurs affaires. l'ombre de ces temples vivaient de devins de rang infrieur. Zamorra culte c'tait de Kun dans que le Probablement

les ACHIKAS, espce en croyons Si nous les temples de

l'ancien

Sua-Kun pies de croix sur tifis

19$

de Kun, prophte la Kundinamarka leurs manteaux dieu afin

aux peuapprit des se peindre de de vivre sancla Nouvelle les

en leur

, (Histoire

Grenade). Le nombre chuas

tait sacr quatre : le monde tait divis en

pour quatre

Qui-

tait divis en l'empire les villes taient divises qui coupaient la ville

parties, toutes quatre rgions, en quatre par des rues croix, quatre ftes

en

divisaient l'anne. principales Nous ne devons pas oublier par les Amautas,

Pirhuas, premiers rendre de la ! position compte qu'ils occupaient la ligne de l'quateur. Ce serait sur le globe, de cette croix symboune, premire explication

que ces peuples, ont connu ds les temps des d'astronomie assez pour se

est une autre lique. Le culte phallique explication. Les statuettes consacres au Dieu Kun et les statues phalliques. principes reprsentant On sait que la mle et femelle le taient croix unis. en gnral les eprsente C'est Cabires aussi de le Sale. de

de l'Absolu. symbole et les du Prou Les Kanopas la famille mothrace protgeaient les culte maladies tait de confi appels Ceux-ci l'homme. une caste

et gurissaient Des deux cts sacerdotale et Koyas troisime

mdecins au Prou.

K&x, Samothrace faisaient du partie

collge sacerdotal l'embaumement caux. rite Selon laient

196

de chargs et des soins mdi-

officiel

et taient

des cadavres Alartyre

Pierre

aux saisons dtermin,

Ces prtres cueilet d'aprs un convenables, herbes astres sont auxquelles des verprtaient

certaines des . lignes il suffit

les conjonctions tus merveilleuses Ces quelques tions. En effet, conque pour ou mauvais, autre

voir de

que tous

de rvlagrosses de lire un grimoire queltous les magiciens bons les ne les font pas prparer ou telle con-

chose, cueillir les plantes quand jonction; Cette

temps les plantes et en telle

sont

conserve pratique par Pierre se rapporte certainement h mdecine et nous sommes tents qui croyait, avec elle, que les plantes cueillies tain crmonial doivent acqurir, proprits spciales. la rcolte de avec

Alartyre occulte, le croire un cerleurs

outre

des qualits propres, magntiques Nous ne parlons de pas de l'poque selon l'tat de la qui tait calcule tat qui, annuellement de la devait de conjonction connaissons la science nous n'y reviendrons que la science, un occupait

maturit tel ou

requis, se prsenter tel mdicale

l'poque astre. Nous mais

des Koyas,

pas; Nous croyons avoir dmontr dans ses trois occulte, divisions,

chez

i97 les

ces superstitions ont t considres comme de figurer dans les indignes relations des auteurs trop catholiques pour de leur comprendre quoi que ce soit en dehors Le peu que nous en savons, credo. nous le devons de leurs prouver critiques l'absurdit et surtout de ces leurs dsirs qu'ils les rdu pour pratiques en attribuant l'intervention si commode des

trs lev rang Malheureusement

Quichuas,

anciens.

ne pouvaient comprendre, sultats souvent surprenants ce Deus ex machina dmon, les ignorants. Nous traduisons sans une

lgende

en garantir l'authenticit; de Oliveira te par le Dr Eiliberto son livre : Legendas de los Indios Le septime le pleureur kak, encore 15,000 de nouvelles tance I.nca du Prou, sanguinaire, fut envoy ses ordres et

Quichuas, elle est rapporCzar, dans Quichuas. Yahuar Iluak-

que prince sous soldats

n'tait lorsqu'il par son pre avec pour conqurir l'impordes Antis, qui en gtigres ces et de augmenter

provinces

de l'empire. Ce prince se dirigea des contreforts habitants nral adoraient comme

aux provinces des Andes, dieux des

grands serpents. Les naturels taient long,

affirmaient

que

serpents

de plus de vingt-cinq normes, pieds de taient les matres de la contre qu'ils

ils vinrent